Buster Keaton entravait que dalle à Samuel Beckett
« Dehors, Dedans, Entre ». Bigre ! Voilà bien un thème d’exposition. En le découvrant, on se demande ce que cela ne concerne pas plutôt que ce que cela concerne. Le psychanalyste Gérard Wajcman, également écrivain et directeur du Centre d’histoire et de théorie du regard, l’a pourtant choisi pour répondre à l’offre de carte blanche de l’Imec, (Institut Mémoires de l’édition contemporaine) à l’abbaye d’Ardenne, près de Caen, où sont conservés et communiqués aux chercheurs une grande partie des archives des éditeurs, des écrivains, des dramaturges, des metteurs en scène. Un lieu « m&m » comme l’a baptisé l’invité, autrement dit : méditation & mémoire. Un lieu qui, depuis le 25 juin et jusqu’au 22 octobre, accorde l’asile poétique au Centre Pompidou désireux d’aller se faire voir ailleurs à l’occasion de ses 40 ans.
On ne sera donc pas étonné de découvrir un grand nombre de films puisés dans ses fonds, aux côtés de documents et d’objets trouvés dans les riches réserves de l’Imec. Pour ce qui est des films assez brefs projetés en continu, outre les 16mm, super 8, vidéos numérisés d’artistes tels que Bill Viola, Gordon Matta-Clark, Bruce Nauman, , Paul McCarthy, Valérie Mrjen, Chantal Akerman notamment, L’Appartement de la rue Vaugirard dans lequel Christian Boltanski avait filmé en 1973 la vie disparue demeure un étrange objet qui n’a rien perdu de capacité à étonner ; de même la Tentative de dressage d’une caméra où Jacques Lizène tentait, avec un humour que l’on dirait typique des années 70, de tenir tête à l’effronterie faite filmeuse en lui faisant face sans jamais baisser les yeux et en l’entrainant à suivre sa main dresseuse comme si elle était une chienne. Enfin, tout cela entre mal dans la réduction descriptive. Disons qu’il faut voir.
Ce qui n’est pas le cas, plus classique, de ce qu’il faut lire, des papiers et objets sous vitrine, les textes originaux surtout tant les graphies d’écrivains sont émouvantes surtout pour qui ne les a connues que typographiées et imprimées. Outre des notes de Jean Paulhan, Serge Doubrovsky, de Robbe-Grillet, Maurice Blanchot (« … pendant le sommeil, je sais très bien le grec… ») ou de Louis Althusser sur ses rapports avec sa femme (« en réalité, je suis un garçon impossible »), beaucoup aimé une chemine cartonnée brune contenant le scénario et les dialogues de Nathalie Granger sur laquelle la Marguerite avait écrit au gros crayon rouge : « Duras ! Ne pas prendre ou je tue !! » ; une lettre de 1920 de Cocteau à « mon cher bébé » Radiguet ; les brouillons insensés d’Arthur Adamov ; les carnets à spirale de Roland Dubillard ; une liasse de lettres de prison encore enveloppées de Lucien Rebatet tandis qu’il achevait l’écriture de son roman Les Deux étendards ; d’autres lettres, bouleversantes (« … Or voilà que l’infini ne donne aucun vertige, je le sens en moi… ») de l’écrivain marocain Abdellatif Laabi à sa femme depuis sa prison de Kénitra où Hassan II l’avait envoyé pourrir pendant plusieurs années.
Cela dit, si je n’avais du ne repartir de cette étonnante exposition qu’avec une révélation, une seule, ce serait sans aucun doute Film de Samuel Beckett, une étrangeté dont j’ai souvent entendu parler mais que je n’avais jamais vue intégralement (ici un extrait), de mes yeux vue exclusivement puisqu’elle est muette. La projection se déroule en continu non dans les grandes salles d’exposition de l’abbaye d’Ardenne mais à la porterie du monastère, dans une aile qui fut jadis l’écurie. Il n’y a rien d’autre à y voir que Film, un film 35 mm datant de 1964 numérisé noir et blanc d’une durée de vingt minutes, que Gérard Wacjman résume admirablement ainsi dans le catalogue Intérieur (128 pages, 20 euros, Imec) :
« Un vivant s’emploie à déshabiter tout, la ville, la société, le langage, sa maison, jusqu’à son propre corps. Comment soustraire sa présence ? Tout l’effort porte à séparer son corps de son image, à arracher son visage, à déposer son enveloppe visible. Se défaire de soi-même, mais sans se tuer ; s’extraire de la vie des voyants, mais sans se crever les yeux. »
Le vivant en question, principal acteur de Film qui compte également deux personnages secondaires, n’est autre que l’inégalé Buster Keaton. La Correspondance (Gallimard) de l’écrivain pour les années 60 nous renseigne bien sur la genèse de son projet, notamment ses échanges avec Alan Schneider, son réalisateur. Beckett, qui eut un certain mal à résoudre le problème du double point de vue qui devait dominer son projet, voulait y pousser à son acmé la capacité de l’individu à se rendre imperceptible. Un œil filmé en très gros plan, quasiment à vif, ouvre le film. Boris Kaufman, qui fut le chef opérateur de Jean Vigo pour Zéro de conduite et L’Atalante, a parfaitement appliqué les demandes très directives de l’auteur. Tout le reste exprime le désir de ne pas être vu, d’échapper au regard, ce qui prend une nouvelle dimension un demi-siècle après dans un monde où rien n’échappe plus au regard et à « l’Empire de l’œil absolu » comme dit Wacjman.
Assistant au tournage à Manhattan de son seul film, Beckett n’avait donné qu’une consigne à son acteur, et lorsqu’on sait la rigidité de ses didascalies pour ses pièces, on imagine qu’elle valut injonction :
« Chercher à ne pas être. Par tous les moyens »
D’après Gérard Wacjman, mais je me demande bien quelle est sa source, l’acteur aurait commenté :
« J’y entrave que dalle »
Quand on y pense, la rencontre Beckett/Keaton, ça a du être quelque chose. Ou rien, comme souvent lorsqu’on attend trop de la rencontre au sommet entre grands deux créateurs admirés. Le réalisateur l’a racontée : lui et Beckett avaient rendez-vous chez l’acteur. Lorsqu’ils sont arrivés, celui-ci vidait une bouteille de bière tout en regardant un match de base-ball à la télé. Les deux hommes ont échangé quelques banalités, Beckett se forçant à parler pour meubler le silence. Puis Keaton est retourné à son match, ne pensant même pas à leur offrir une bière. Commentaire du go-between qui désespéra de les rapprocher :
« Ils n’avaient tout simplement rien à se dire, aucun monde d’aucune sorte à partager (…). Ce fut un désastre »
Mais quel film ! et quelle inquiétante étrangeté s’en dégage, surtout quand on le voit dans l’écrin de la porterie du monastère, sous ses voûtes, en plein champs… Plus qu’une curiosité historique. Pas de musique, pas de parole. On entend bien un mot, un seul : « Shush » autrement dit : « Chut », qu’il voulut aussi bref et aussi peu appuyé que possible, lorsque l’homme et la femme se regardent, qu’il veut rouspéter et qu’elle l’en empêche en posant son doigt sur sa bouche . Ca veut tout dire. A la toute fin, le personnage interprété par Buster Keaton a une expression d’épouvante lorsqu’il se rend compte que la caméra le perçoit entièrement.
La prochaine fois que vous direz à quelqu’un : « Va voir ailleurs si j’y suis ! », c’est dans les salles de cette exposition à l’abbaye d’Ardenne qu’il se rendra certainement. Car c’est là qu’il aura de fortes chances de vous trouver absent, enfoui sous une lettre ou dans une image.
(« Abbaye d’Ardenne » photos Passou ; « Philippe Soupault. Manuscrit du Journal d’un fantôme, 1946. Fonds Philippe Soupault/IMEC, Photo M. Quemener)
970 Réponses pour Buster Keaton entravait que dalle à Samuel Beckett
humm
Inutile d’insister Pat. V., je vous ai classé: jargonneux. C’est pas d’aujourd’hui.
Gruyère est une région. Vous l’ignoriez?
Et les trous, c’est bon pour l’emmental
pas pour le Gruyère des alpages
Etre barbu, ce n’est pas qu’une question de poils
le fromage suisse est un gruyère à trous
(je regarde la cinq)
Langoncet, c’est pour rire, une fois
Des trains pas comme les autres saison 7 episode 5
Suisse
Les trois sont bons.
( don’t give a flyin fuck – I go mental… https://m.youtube.com/watch?v=bmbk17xIcRw – z’ont pas inventé la poudre qui pète deux fois ; bien )
l’ombelle des talus dit: 16 août 2017 à 23 h 11 min
Jean Langoncet dit: 16 août 2017 à 0 h 21 min
Let them eat lobster
Nobody Gets On The Guest-List!
un moment d’appréhension devant le grand (court) bouillon ; vintage B’s
https://www.youtube.com/watch?v=kEStMI1w8O4
Je suis un envoyé du futur.
Il me faut maintenant repartir.
Je connais les portes d’autres dimensions. Je suis arrivé par le triangle des Bermudes, vortex mauvais pour qui ne sait le maîtriser, portails de tous les mondes pour qui sait y naviguer.
je vous ai classé: jargonneux. C’est pas d’aujourd’hui.
De la part d’ une bucheronne, la vie dans les bois, le coup de hache est sommaire!
« Delaporte, laissez-moi vous dire que la fixette sur des vieux faits divers pédophiliques devient pesante »
C’est une erreur d’appréciation de votre part, JJ. Le destin de Polanski me semble au contraire un fait humain remarquable et passionnant, dont on n’a pas fini de parler, pour des tas de raisons qu’il serait trop long d’énumérer ici. Moi-même, j’en reparlerai. A suivre.
« le premier et dernier film polonais de Polanski, une histoire de voile, déjà, sur un lac de masurie »
Je l’ai vu, ça devait s’appeler « Le Couteau dans l’eau », en français. Une histoire de cocuage, comme les affectionnait Polanski.
Tous les fous ne sont pas enfermés. Delaporte en est un bon représentant.
…
…il y a, une psychologie de l’image, à développer,…en sorte, que la publicité, les arts-graphiques, noue subordonnent et peuvent, nous soumettre, malgré-nous à des comportements complice pour acheter, ou vendre, n’importe quoi, outre les besoins vitaux, et nous invitent, à déienser, plus que de raison, en toutes choses différentes en soi,!..
…chacun se donne des priorités, selon sa sensibilité propre,…il y a aussi, des accoutumances en strates d’espiègleries questions, d’être victime, dans une situation déterminée d’avance,!…
…la question, est, vas t’il mordre à l’hameçon,!…ils y a qui ne demandent que çà,!…
…et, ils y en a,qui n’ont que des dispositions de résistances à tout, et doivent, s’inventer, une autre culture, pour vivre avec sérénité,!…
…en offrant, de temps à l’autre, une création » artistique en plus, par dédain, de la société planifiée, pour l’exploiter,!…etc,!…
…et autres » cumuls » soustrait au fisc, ou le fric,c’est chic, pour s’accaparer, des fonctions, duquel ils ne sont, ni dignes, ni compétents,!…etc,!…
…
…riches ou pauvres, tout, n’est pas de la bonne mécanique,entre-eux,…trop de jeux, pas assez d’huile, les freins, finalement, une société, qui se casse la figure, là ou elle s’opiniâtre dans ses directions,…
…aussi, applicable, aux cylindrés-politiques des divers changements de têtes de pipes,!…of course,!…
…etc,…
…il y a des intérêts divers, avec n’importe quoi,!…de la pâté, pour camoristes-sociaux & d’états endoctrinés,…’ tabous, églises, manitous, la liste est trop longues, pour les citez tous, du beurre à l’assiette,…
…
…Vlan, et j’envoie,…etc,…
Commençons la journée par une bonne nouvelle :
« Le taux de chômage élargi se situe à 18% en France » (Le Figaro).
Ouaaah ! Donc il y a, si je compte bien, 82% de bolos qui triment dur pour des clopinettes…
Super !
Il va devenir urgent de fermer tristes synagogues, mornes églises, frigides temples, actives mosquées, et d’ouvrir de riantes prisons à perpète pour accueillir les intellectuels malades. Les Encultés commencent à nous gonfler….
Delaporte, c’est du massif, du blindé, du pesant, du pondéreux…Le pharisaïsme dans toute sa lourdeur.
Moi, j’en suis au deuxième cours de Badiou sur Wittgenstein. L’ontologie. Passionnant. Je me rends compte que je ressemble un peu à Wittgenstein… En tout cas j’ai confirmation que Pascal et Wittgenstein sont deux anti-philosophes. Le propre de Wittgenstein, c’est une archi-esthétique. Comme le propre de Nietzsche c’est une archi-politique. Que serait le propre de Pascal ? Question intéressante.
Mais j’ai compris pourquoi Deleuze est si hostile à Wittgenstein. Deleuze ne peut concevoir que la philosophie puisse se ramener à un arch-esthétique de l’être. C’est une vraie question. Qu’en pense JC ?
Delaporte, je crois surtout que c’est du du vide, un énorme trou de gruyère…avec des souris partout qui lui courent dessus…
« C’est une vraie question. Qu’en pense JC ? » (Wiwi)
Mallarmé en philosophie, comme en bien d’autres domaines, je pense que ta vraie question est pour moi une question sans réponse !
Delaporte est un trou de gruyère sans gruyère….
Voilà, j’ai ma réponse :
Si on étend cela à Pascal, ce que je ne ferai pas dans le détail, on pourrait dire que la nature de l’acte archi-philosophique chez Pascal n’est pas religieuse, bien que l’intérêt, le matériau, la totalité de la conviction, ce qui donc est traversé l’est de part en part. Mais cela ne désigne pas la qualification de l’acte. Et moi, j’ai une thèse là-dessus, c’est que l’acte chez Pascal est archi-scientifique, et même, pour être plus précis, on devrait dire archi-mathématique. (Badiou)
Ou une question qui n’a pas de sens ?
Je pense, JC, que tu devrais partager avec Wittgenstein pas mal de choses, parce que pour lui la philosophie est un ensemble de proposition qui n’ont pas de sens. C’est pourquoi ce n’est pas un philosophe mais un anti-philosophe, qui s’efforce de délimiter les questions qui ont du sens, et que peut appréhender la science, la logique, la mathématique. Pour le reste, c’est de la mystique.
JC serait-il un mystique qui s’ignore ? Et même un mystique qui s’ignore s’ignorant qu’il est un mystique ?…
L’acte chez Pascal peut être archi-mathématique, sur un axiome douteux ….
Quel axiome douteux ?
Wittgenstein était issu d’une famille juive par son père, convertie au protestantisme, et catholique par sa mère. C’était les Krupp de l’Autriche-Hongrie. Immense fortune.
Wittgenstein a bazardé toute la sienne pour la donné, entre autres, à Trakl et à Rilke, et en devenant instituteur. Un instituteur qui avait déjà écrit le Tractatus. On imagine mal…
L’existence de dieu…. Y a t il plus douteux que l’existence d’un dieu ?
Ah oui ! Mais c’est un simple point de départ. L’acte est une chose, l’anti-philosophie de Pascal comme archi-mathématique en est une autre. Dieu, c’est simplement partir du principe que le sens du monde n’est pas dans le monde mais au-delà.
JC, dirais-tu que le sens du monde est dans le monde ? C’est pas sûr.
Pascal et Wittgenstein sont bord à bord.
Pascal part du principe que le sens de la vie/du monde est indicible pour fonder une archi-mathématique du monde/de la vie.
Wittgenstein part, lui, du principe que le sens du monde/de la vie est indicible pour fonder une archi-esthétique de l’indicible.
Ils forment deux ensembles qui se touchent bord à bord mais ne se rencontre que dans leur principe de départ. Tout en étant très proche l’un de l’autre finalement. C’est comme quand on dit qu’une bouteille est à moitié vide ou à moitié pleine. On dit en fait la même chose par deux voix différentes. Eh bien Pascal et Wittgenstein, c’est idem.
…
…j »ai toujours dit, je suis, je reste,…
…avec, ou sans, les Dieux, des autres,!…
…
…du, moment, que je ne suis pas exploiter,…par eux,…
…vous êtes tous des dieux des misères,…
…alors allez, à vos magnanimités, qui vous on fait ainsi,…
…
…ne venez pas pleurer, chez-moi,!…
…
…rester, dans vos Stalag 13,vous l’avez méritez,!…des bananes, avec, vos paradis fiscaux, et vos combinent, entre camoristes alignés,!…etc,…
…
…aux habitués des stèles d’églises,…avec les » escort-girls » d’office, »…etc,…
…
…les recherches qui on aboutit,..Oui,…
…conclusions,…autant,passer outre,!…
…etc,…
Ce que tu dirais, toi JC (je réponds à ta place), c’est que la notion même de sens est absurde. Tu refuses l’herméneutique, pour n’accepter que la notion de vérité. Toi, tu dis : il y a de la vérité dans le monde, mais pas de sens. Est-ce que je me trompe ?
Exactement ! L’homme orphelin cherche un Père, de préférence barbu auquel il puisse se rattacher … or, le sens du monde est le monde lui-même, existant. Rien d’autre !
Sapré Wgg, philosophe depuis kiev, ça va coûter cher au JC, la causerie avec la grande catherine
C’est juste Delaporte, le premier film de Polanski est une histoire de tromperie mais quel film d’après la nouvelle vague ne l’est pas
« En 1918, Duchamp adressa l’ ouvre à la Society of Independent Artits de New York ( afin d’ être exposé à leur Salon )sous le titre Le Bouddha de la salle de bain. Cf. Apollinaire, » Le cas de Richard Mutt », in Marcel Duchamp, 1910-1918, L’ Échoppe, Paris, 1994, p.23. »
Refusé par le conseil de la Society of Independent Artists, l’urinoir fut présenté sous le titre Fountain par Louise Norton (compagne d’Edgar Varese), photo de de Stieglitz, in The Blind Man, 1.2, mai 1917 (revue éditée par Marcel Duchamp, Henri-Pierre Roché, Beatrice Wood —. Bouddha dans la salle de bain c’est le titre de l’article de Louise Norton.
« Rire c’est très sérieux. Il est entendu que arriver à ne pas rire c’est encore plus sérieux. »
Beatrice Wood, in The Blind Man.
le sens du monde est le monde lui-même (JC)
_______
Non, ça c’est une proposition absurde. Le monde c’est le « il y a « , ça n’a pas de sens par définition.
Le problème du sens du monde est un problème religieux. Il est clair que tu n’accorde aucun sens au monde, tu ne te situe pas dans l’approche religieuse du monde.
Mais du coup, se pose toujours le problème du sens. Par exemple, un analysé chez Lacan cherche le sens de sa vie, le sens du monde. Lacan justement distingue la vérité et le sens. Le sens de ce que révèle l’analyse n’est qu’une partie de la vérité du patient analysé, parce que la vérité de quelqu’un excède toujours le sens qu’il y voit. Mais il faut bien du sens pour vivre. Où le trouves-tu alors JC ? Comment le construis-tu ?
À un moment il faut oublier qu’il y a des sentiers.
Il ne s’agit pas tant de la question du Père, que de la question du sens. La question demeure : la vie a-t-elle un sens ? Le nihilisme répond non. Comment faire alors pour vivre ?
Il faut suivre des sentiers qui ne mènent nulle part ?
La proposition est pourtant transparente : À un moment il faut oublier qu’il y a des sentiers. Défricher.
La vie a t elle un sens ? Ben oui …Le sens de la vie est la vie elle-même. Pas la peine de chercher un sens venu d’un douteux divin.
Vivre est tout à fait facile … il n’y a rien de particulier à faire, sinon rester en vie … heureux !
Tout rire contient une gravité métaphysique. Le problème est de savoir si l’énonciation d’un énoncé comique est forcément drôle. Apparemment non, Buster Keaton peut « énoncer » ds proposition comiques qui ne le font pas rire. Dans ce cas, la gravité métaphysique que contient l’énoncé comique a entièrement recouvert son énonciation. Mais il peuvent apparaître des failles entre l’énoncé et l’énonciation, et le sourire se montre sur les lèvres de celui qui énonce une proposition comique. Dans ce cas la gravité métaphysique de l’énoncé comique n’a pas entièrement recouvert son énonciation. Il s’est produit comme un trou entre l’énoncé et l’énonciation, et c’est ce trou qui rit. Ce trou se montre, il est de l’ordre de l’indicible. La bouche s’élargit, les commissures des lèvres se froissent. C’est l’indicible du rire. Buster Keaton montre un indicible du rire qui fait peur. L’indicible chez Keaton est glacé, transi par le rire.
P.S. à 18 août 2017 à 8 h 09 min
Duchamp était membre de la Society of Independent Artists. Confronté au refus de l’œuvre il démissionna.
« Le problème du sens du monde est un problème religieux. » (Wiwi)
Je ne vois pas pourquoi sinon par goût obsessionnel de constructions mentales destiné à combattre le haïssable hasard d’un monde se suffisant à lui même !
La vie elle-même ne se suffit pas à elle-même. C’est le problème.
« Le problème du sens du monde est un problème religieux. »
Ceci n’est pas une proposition religieuse, mais philosophique. Elle n’implique nullement une croyance religieuse. Elle est la vérité du religieux, c’est tout. Le religieux s’attache à définir un sens du monde.
Albert Camus, entretien et lecture d’un fragment de L’Homme révolté
https://www.youtube.com/watch?v=GaHTJzjwgZ8
Là, je m’amuse à jouer au philosophe.
Mais de lire Badiou, ça stimule… Il permet en tout cas de comprendre que lire Wittgenstein n’est pas une chose aisée. On le savait avant de lire Badiou, bien sûr. Mais là, il permet de comprendre pourquoi c’est inéluctablement difficile. Et irritant, comme il le spécifie. Effectivement.
A picture is a fact.
http://blogfigures.blogspot.fr/2011/03/ludwig-wittgenstein.html
« La vie elle-même ne se suffit pas à elle-même. C’est le problème. »
C’est peut être « ton » problème. Pas le mien….
widergänger s’intéresse à JC. Et parle avec lui. On aura tout lu.
La promenade du soir en bord de mer lorsque la chaleur tombe s’appelle un paseo.
je suis espagnole.
Là où Camus me semble léger et peu rationnel, c’est quand il dit qu’il pense qu’on peut dépasser le nihilisme. On ne peut dépasser le nihilisme qu’en donnant un sens au monde, c’est-à-dire par une attitude foncièrement religieuse. Toute autre attitude n’est pas un dépassement du nihilisme mais simplement une autre forme de nihilisme.
Ce n’est ni le tien ni le mien. C’est celui de personne. C’est simplement une vérité, comme 2+2=4.
C’est en cela qu’on peut dire sans doute que Camus est un philosophe pour classe Terminale. Il est léger, il produit des effets de philosophie, des miroitements de pensée. Mais il ne pense pas.
… là il entrave…
Toute la pensée de Wittgenstein, comme celle de Nietzsche, dont elle s’inspire en partie, repose sur l’idée que les propositions de la philosophie sont absurde, au sens logique du terme. Elles sont indécidables.
Par exemple l’idée que le Beau et le Bien c’est identique, comme chez Platon, qui s’évertue de le démontrer. Aux yeux de l’anti-pholosophie, c’est absurde, indécidable. Fallait y penser, en effet.
La pensée de Wittgenstein est ce qui permet de donner toute sa place à l’œuvre d’art. L’art est en effet le seul lieu où se montre l’indicible. L’art est essentiellement une puissance mystique. C’est la puissance de montre ce qui échappe au dire, qu’aucun dire ne peut dire, qu’aucun discours ne peut proférer et articuler à l’intérieur de proposition de vérité, en vrai/faux.
D’où le fait que sa pensée se ramène à une arch-esthétique de l’indicible.
Wittgenstein dit par exemple que la morale et l’esthétique c’est la même chose. Non parce que c’est vrai, mais parce que se montre dans cette « accointance » de l’indicible.
C’est très proche de ce que dit Beckett en matièred e morale, ne reconnaissant de morale que de son œuvre, qui la montre, sans la dire jamais, étant indicible, mais la laissant se montrer dans son œuvre qui est poésie pure, parce qu’elle est morale pure, entièrement vertu.
renato, on dirait le cerveau de wgg avant qu’il ait tiré sur un fil pour nous le montrer et prouver qu’il a su démêler .
. Comment faire alors pour vivre ?
comment avez-vous réussi à survivre à de si puissantes interrogations ouvrant sur si peu de réponses, on met du sens parce que rien n’en a . Là.
D’où le fait que sa pensée se ramène à une arch-esthétique de l’indicible.
si on remet votre schmilblick dans un autre sens, sa pensée se résume à une esthétique archétypale de l’indicible ou un à un archétype esthétique de l’indicible?
Dieu, l’Art, le Bien, le Beau, l’Être sont des noms différents pour parler de la même chose. Parce qu’il y a une indécidabilité des différences entre les noms.
L’Urinoir de Duchamp est aussi une image de Dieu.
C’est d’ailleurs bien ce que Duchamp voulait nous faire comprendre.
Je ne vais parler de moi, mais moi, j’ai trouvé la solution à la vie. Je suis comme Wittgenstein.
Wittgenstein est ce qui permet de donner toute sa place à l’œuvre d’art.
chez moi j’aurai pas cette place donc pas de Wittgenstein et par conséquent nul oeuvre d’art comme quoi il existerait aussi une fracture sociale pour l’attribution du sens dans l’art, de l’art du sens, du sens de l’art .
Cher wgg je vous abandonne à vos plaisirs solitaires , je suis lasse et lassée de tout ceci.
« Passionnant. Je me rends compte que je ressemble un peu à Wittgenstein… »
WG
Oui, mais en beaucoup plus intelligent, il faut l’admettre.
l’urinoir ? un beau portrait de JC, très ressemblant
L’Urinoir de Duchamp est aussi une image de Dieu.
Entre le délirant wgg et le sentencieux renato, on est « mal barré » (hé, hé )…
Pat V n’a pas l’esprit ouvert, mais fermé comme une porte de prison…
« C’est la puissance de montre ce qui échappe au dire, qu’aucun dire ne peut dire, qu’aucun discours ne peut proférer et articuler à l’intérieur de proposition de vérité, en vrai/faux. »
et indiciblement
« L’Urinoir de Duchamp est aussi une image de Dieu.
C’est d’ailleurs bien ce que Duchamp voulait nous faire comprendre. » (WGG)
On ne peut qu’approuver.
Je serais tenté d’ajouter « L’oeil était dans la tombe…etc »
keupu dit: 18 août 2017 à 9 h 36 min
càd le portait de vicdtoria devant son miroir
gendarmette abandonne
On ne l’arrête plus le W!
« athéisme, marque de force d’âme, mais jusqu’à un certain point seulement » (Pascal), il faut calculer le point.
wgg, vous citez Nietzsche, Wittgenstein, Mallarmé,et vous nous réintroduisez Dieu à leurs dépends?
« L’Urinoir de Duchamp est aussi une image de Dieu. »
Et wgg n’ y déverse pas que de l’ eau bénite…
Autrement dit, c’ est comme pisser dans un violon!
Il m’ est arrivé de rencontrer l’ urineur et le casseur à coups de marteau de l’ urinoir de Duchamp à Beaubourg. Un « sur » du champ de l’ art!
Non, je ne réintroduit pas du tout Dieu, comme prosélyte mais comme pensée. C’est tout. Moi, je ne suis pas du tout prosélyte. Je ne suis pas non plus un esprit religieux, mais mystique. C’est son opposé.
Si seulement A Camus avait pu lire WG…
« je suis espagnole. » (rose)
Nobody is perfect …
Je ne suis pas mystique pour deux ronds !
L’urinoir de Duchamp n’est qu’une merbe d’amuseur public …
Y aueait-il du Denys l’ Aéropagite en wgg?
L’ urinoir brisé, ce n’ est pas le vase de Soissons!
https://www.erudit.org/fr/revues/inter/2007-n95-inter1112093/45725ac.pdf
Duchamp est un Koons….
« Wittgenstein était issu d’une famille juive par son père, convertie au protestantisme, et catholique par sa mère. » WG
D’ailleurs, WG, je ne sais pas si tu as remarqué, mais les gens qui ont des origines juives par leur père et de mère catholique, sont particulièrement intelligents et doués pour tout.
Comment expliques-tu cela?
JC….. dit: 18 août 2017 à 8 h 49 min
« La vie elle-même ne se suffit pas à elle-même. C’est le problème. » C’est peut être « ton » problème. Pas le mien.
Pour la 1ère fois, cette réponse me convient tout à fait. En cela, nous ne sommes assurément pas juifs. Pour le reste, pas de commune mesure.
BJ à toussent, malgré le temps pourri, ici. Je suis maghrébin, comme Abdelkader.
Mais il faut le dire, Duchamp a aussi ses grenouilles de bénitier, c’ est un fait!
…
…ce qui reste un peu extraordinaire, dans mon parcourt, c’est la liberté totale accorder par mon père,,…et ou je naviguais, pour établir, mon futur,!…pour des gens, somme toutes modeste, en familles,!…
…
…j’ai effectuer, un travail, de choix,en valeurs, pour vivre, constamment en intello,…avec ce soucis de ma nature et du jardin, avant, les sports ou les mécanismes,…çà me rappelle, les dessins botaniques de L.de Vinci,…et ses plans d’urbanisme,!…
…
…donc, la confiance et complicité de la vie, avec ma famille, rn toute liberté et respect, sans aucun compromis,…
…que le respect,des lois et des institutions, pour n’être une charge, pour personne,…
…
…un choix délibérer,…
…et éviter, l’endoctrinement, des fonctions pour l’art, des profits dans l’échelle des valeurs, scolastiques,…pour le seul profit,…
…caractères doux-indépendants,…pratiquement sans heurts,…notables, et puis, ce chois, pour vivre, et le travail,dans l’industrie du livre,…tout cool,!…
…etc,…
..mais, avec des racines un permanences indépendantes, et a se construire soi-même,!…avec presque rien,…
…
Je pense que si, qu’il y a une mesure commune, c’est que vous ne savez tous les deux pas penser. C’est ce qui vous relie. Et à bien d’autres, hélas. Mais on n’est pas là pour apprendre ni pour enseigner à penser.
Mais Denys l’ Aéropagite a une grande importance chez un écrivain comme R. Queneau par exemple. Il y aurait d’ailleurs un travail à faire sur son influence sur un courant des lettres françaises.
Ce qui est frappant dans la pensée de Wittgenstein, c’est qu’il a intégré très vite les données de la Relativité d’Einstein. Il définit le monde comme ce qui arrive, comme des faits, pas comme des choses. C’est exactement ainsi que Einstein définit aussi le monde, comme l’ensemble de ce qui arrive, l’ensemble des faits. Or un fait c’est déjà quelque chose de fort complexe.
Indicible veut donc dire qui n’est pas un fait matériel qui arrive dans le monde.
« Je suis maghrébin, comme Abdelkader. » (JJJ)
Moi-même, Jan Culasek, ne suis qu’un maghrébin de façade, naturalisé tchèque, juif par ma mère Laetitia Bouffarigue, éboueur nucléaire.
Un type bien, disait, plus tôt, que « le corps du No est imparfait ».
Ceci étant dit :
« Einstein le Grand définit le monde comme ce qui arrive, comme des faits, pas comme des choses. » …. j’aimerai connaître la vision du monde des Bonobos !
(on pourrait demander à Delaporte de la Jungle ?)
@vous ne savez tous les deux pas penser. C’est ce qui vous relie. Et à bien d’autres, hélas.
Apparemment, vous, gwg, avez toujours besoin de vous distinguer du reste du genre humain qui ne saurait pas penser, en vous attribuant le brevet d’être le seul à savoir le faire. Peu importe les raisons qui vous amènent à vous intoxiquer dans cette croyance ou d’avoir besoin de vous démarquer socialement des autres pour pouvoir vous éprouver dans le fanatisme de votre supériorité intellectuelle et sociale. Au fond, que ces explications ressortent d’un mécanisme pathologique ou non, peu importe encore. Vous avez besoin de prouver votre inexistence en agressant chacun-e à tour de rôle et en attendant les réactions qui prouveraient que vous aviez raison de faire mouche ? Mais qu’avez-vous ainsi prouvé, cher ami, sinon la vacuité abyssale de vos méthodes pédagogiques dans l’Education nationale ? Vous n’êtes qu’un triste sire qui suscite une pitié collective et une immense tolérance de la rdl. Il faut bien convenir néanmoins que nous appartenons à la même espèce des rescapés historiques de la Shoah. Par conséquent, je ne vous veux personnellement aucun mal, ni à votre allié JC d’ailleurs.
Voilà ce qui en réalité m’attriste le plus profondément sous la pluie matinale de ce 18 août, à savoir qu’il nous faut devoir coexister avec vous, devoir faire vertu de cette nécessité.
Pas du genre humain, simplement des gens d’ici. Ici, ne représentant qu’un infinitésimale partie du genre humain. On est bien d’accord ? Se distinguer et savoir faire des distinctions est le propre des Juifs depuis 3000 ans. Les Juifs ayant été distingués par Dieu. Mais ici il faut dire quand même qu’on n’a pas beaucoup de mal à se distinguer.
Oui, je comprends bien votre douleur d’autant qu’ici à Kiev le soleil brille et que je ne vais pas tarder à y aller d’ailleurs.
Ce que vous dites permet aussi de mieux comprendre la haine des procureurs athéniens à l’égard de Socrate. C’est au fond la même haine. La haine de celui qui ne sait pas penser contre la pensée. C’est très profond. C’est ce que Wittgenstein appelle l’abjection. Ici, on est dans l’abjection. Et d’ailleurs tout le monde le dit. Passou le premier.
Blabla-Widergänger donne ici des cours sur Duchamp et pourtant il ignore qu’on parle d’un urinoir!! Il délire sur une chose qu’il n’a jamais vue !!! C’est dire à quel point il connaît bien le thème 1!! Et c’est dire le degré de l’escroquerie intellectuelle de tout ce que cette andouille infinie vomit ici:
« On n’est pas forcé d’admirer le BIDET de Duchamp mais on peut comprendre la raison profonde pour laquelle il expose un BIDET et y trouver de l’intérêt. »… « Ce n’est pas pour rien non plus que Dechamp a choisi un BIDET. Pourquoi ? C’est l’objet même qui se cache, dont on ne parle pas, l’objet dévolu à l’ordure, à ce que l’humanité rejette, expulse, pour reprendre un terme beckettien. »… »Pourquoi un BIDET n’a-t-il pas droit au statut d’œuvre d’Art ? C’est une interrogation très profonde sur l’Art. Donc loin d’être un mépris de l’Art, une telle exposition d’un objet on ne peut plus ordinaire et qui plus est dévolu aux fonctions basses, vulgaires de l’humanité »…. »Ce BIDET devient par là même l’objet emblématique de l’Art moderne ».
Admirons en passant l’inconscient de notre escroc pathologique: pour lui un bidet est un « objet dévolu à l’ordure, à ce que l’humanité rejette, expulse… » Tiens, tiens…
L’élégance, la grâce, le chic, la délicatesse, le raffinement, la classe, la finesse d’esprit de Blabla-Widergänger le Mystique en s’adressant à une femme:
« vous avez parfaitement le droit d’être con ! … Les gens comme vous, je ls écrase de mon mépris ! Vous êtes une saloperie….Si ! Vous êtes une saloperie de petite bourgeoise typique du monde des enseignants ! Une véritable peste ! Pourrie. »
Depuis qu’il a « lu » son nouveau gourou, Badiou le Maoïste, Blabla-Widergänger n’a que le mot « bourgeois » et ses dérivés à la bouche (« des petits bourgeois… la petite bourgeoise décadente… petite bourgeoise »). Sans doute parce que c’est le seul concept qu’il a compris chez Badiou.
L’abjection ? Magnifique domaine à exploiter !
De la maternelle à la maison de retraite, de la salle de classe à l’Assemblée Nationale, en marche (arrière), du sein de sa mère à celui de la voisine…
Souvent Blabla-Widergänger a écrit ici qu’il parlait et lisait parfaitement l’espagnol (en plus d’une autre douzaine de langues au moins). La
preuve: pour dire « aujourd’hui » il écrit « hoje » au lieu de « hoy »!!
« cette réalité mentionnée par El Pais hoje: «
Mais ici justement, je ne suis pas à l’Éducation nationale. Autant je sais user de patience avec mes élèves, car le cadre et la fonction l’impliquent, autant ici, je suis très direct et use de cette violence effective de l’intelligence contre la sottise. Je suis tout à fait conscient de la violence que j’exerce contre les imbéciles. Mais c’st aussi que les imbéciles exercent contre les gens intelligents comme moi une incroyable violence dont ils n’ont absolument pas conscience quant à eux. C’est une guerre, une vraie guerre, et il faut être capable de la mener. Il peut même y avoir des morts… Mais ici, ce qui m’intéresse, c’est qu’on la sent cette terrible violence de la bêtise contre l’intelligence, cette terrible abjection du monde. Et c’est quelque chose de profond, dont on n’a pas vraiment conscience avant de fréquenter un blog. C’est revigorant pour l’esprit, on en ressort moins bête, moins naïf, mieux armé pour se défendre dans le monde. Ici, on acquiert une artme de guerrier…
J’étais tellement inquiet : Pablo était il ou non dans le sac des viandards défuntés à Barcelone ?
Oui, hoje c’est en portugais. C’était exprès, ironique. Mais ce pauvre Pablo75 ne comprend pas l’ironie de wgg.
phase.Widergänger dit: 18 août 2017 à 9 h 27 min
« Je ne vais parler de moi (sic!), mais moi (re-sic!), j’ai trouvé la solution à la vie. »
la première chose aurait été de prendre suffisamment soin de soi pour éviter de perdre la raison. (« Vous n’avez qu’une tête, prenez-en soin »). Le pauvre Blabla qui hurle son imaginaire génie tout seul dans sa cuisine depuis des années, enfermé chez lui et devenu incapable d’en sortir, a évidemment manqué cette phase.
Allons ouvrir la vieille maison.
A bientôt.
« Mais de lire Badiou, ça stimule… Il permet en tout cas de comprendre que lire Wittgenstein n’est pas une chose aisée. On le savait avant de lire Badiou, bien sûr. Mais là, il permet de comprendre pourquoi c’est inéluctablement difficile. »
Blabla-Widergänger nous a expliqué sur ce blog plusieurs fois en long et en large Wittgenstein (auteur qu’il avait lu, comme tous les autres, à fond selon lui). Mais c’est en lisant Badiou qu’il se rend compte que le lire est difficile. Ce qui veut dire, bien sûr, qu’il n’a jamais ouvert un livre Wittgenstein.
« Je ne suis pas non plus un esprit religieux, mais mystique. »
(Blabla-Widergänger)
« L’Urinoir de Duchamp est aussi une image de Dieu. »
(Blabla-Widergänger)
Sans commentaires.
Le pauvre ! Il va finir par avoir un infarctus à me lire…
Blabla-Widergänger:
« Je me rends compte que je ressemble un peu à Wittgenstein. »
« moi, j’ai trouvé la solution à la vie. Je suis comme Wittgenstein. »
Sans commentaires.
Non, je dis exactement le contraire…
Effectivement ça n’implique pas de commentaire mais simplement de l’admiration muette.
« La problématique du corps est essentielle chez Beckett, parce qu’il st dans cette problématique de la représentation de soi comme fusion
du corps de l’enfant avec le corps de la Mère, dont il se détache progressivement par le processus de castration opérée par la Loi symbolique du Père, que Lacan a théorisé. »
« Wittgenstein part, lui, du principe que le sens du monde/de la vie est indicible pour fonder une archi-esthétique de l’indicible. »
« Tout rire contient une gravité métaphysique. Le problème est de savoir si l’énonciation d’un énoncé comique est forcément drôle. Apparemment non, Buster Keaton peut « énoncer » ds proposition comiques qui ne le font pas rire. Dans ce cas, la gravité métaphysique que contient l’énoncé comique a entièrement recouvert son énonciation. Mais il peuvent apparaître des failles entre l’énoncé et l’énonciation, et le sourire se montre sur les lèvres de celui qui énonce une proposition comique. Dans ce cas la gravité métaphysique de l’énoncé comique n’a pas entièrement recouvert son énonciation. Il s’est produit comme un trou entre l’énoncé et l’énonciation, et c’est ce trou qui rit. »
La déconfiture mentale de Blabla-Widergänger…
En tout cas, à part commenter wgg, on n’a jamais vu ici Pablo75 produire quelque pensée positive que ce soit.
« Même Beckett ne sait pas ce que son film veut dire. »
On se demande toujours si la bêtise est infinie. Avec Blabla-Widergänger il n’y a plus de doute possible.
Et tout ça écrit depuis Kiev…
Bon, je vous laisse, les tarés, j’ai autre chose à faire. Amusez-vous bien avec wgg. C’est une intelligence que vous ne comprendrez jamais de toute façon, ne vous fatiguez pas…! Tout ce qu’il dit vous dépasse de cent mille coudées.
Widergänger dit: 18 août 2017 à 11 h 38 min
« Le pauvre ! Il va finir par avoir un infarctus à me lire… »
Très significatif. Avc, infarctus… Le spectacle de sa propre nullité est devenu tellement insupportable à Blabla qu’il espère maintenant liquider les témoins.
Il est bien entendu que lui ne risque rien. Rien de rien. C’est évident, suffit de le regarder descendre la rue R…
« Moi, j’en suis au deuxième cours de Badiou sur Wittgenstein. L’ontologie. Passionnant. »
Blabla-Widergänger va a Kiev pour lire Badiou.
« Widergänger dit: 18 août 2017 à 11 h 43 min
Bon, je vous laisse, les tarés. »
Mais Bla-bla, pourquoi tu passes ta vie dans un blog de tarés, y compris quand tu es en vacances soi-disant à des milliers de kms d’ici? Tu vas a Kiev pour passer des heures sur un blog parisien à vomir de co.nneries et éructer des insultes?
« Widergänger dit: 16 août 2017 à 13 h 14 min
Bon, je vais vous laisser […]. Au musée d’art russe de Kiev il paraît qu’il y a des icônes superbes. De quoi se rafraîchir les yeux ! »
Depuis deux jours pas un mot sur sa visite. Peut-être parce que sur le Net il n’a pas trouvé le site du musée pour pouvoir voir ce qu’il y a dedans…
Chalouloux et WGG : la guerre des « pauvres » !
Pablo, Blabla n’est pas en Ukraine, c’est évident. Il croit qu’on va dans les pays de l’Est comme à Thiers ou à Lamotte-Beuvron, ce qui prouve qu’il ne sait strictement rien de l’atmosphère qui y règne, surtout pour un touriste isolé, diminué par l’âge et l’embonpoint.
Son voyage est comme son génie. A soixante-trois ans, toujours rien… Blabla, c’est la littérature qui poudroie et et le talent qui merboie… Il en sait bien plus que nous sur ses sanglants échecs… Et en plus il va mourir pu_ceau, c’est dire si c’est réussi…
ribouldingue dit: 18 août 2017 à 9 h 35 min
ribouldingue dit: 18 août 2017 à 10 h 25 min
😉
« Peut-être parce que sur le Net il n’a pas trouvé le site du musée »
Il faudrait qu’une âme charitable le lui transmette!
A une époque pas si lointaine, un commentateur, gros rentier notoire passant sa vie dans des hôtels xxxx, les salons de thé et restaurants in, dénonçait ici les bourgeois.
Incroyable mais pourtant vrai.
Accessoirement, je pense que laisser Blabla se répandre ici toute la journée et toute la nuit comporte une part de responsabilité dans l’aggravation de son état.
L’intelligentsia communiste, en URSS et même en France dans les années 80 constituait une parfaite bourgeoisie.
@ Chaloux
La seule possibilité que Blabla-Widergänger passe à la postérité c’est qu’un romancier fasse de lui un personnage de roman grotesque et pathétique.
Si j’étais romancier (et je parle sérieusement), je ramasserai tout ce qu’il a écrit ici et dans son blog de plus fou et je ferai tout pour le connaître. J’irai faire mes courses chez Miloud (« l’épicerie en face de chez moi, chez Miloud ») après avoir fait une petite enquête (rien de plus facile avec le Net) pour savoir où elle est, et je me ferai son ami (ce qui est très facile, il suffit de lui répéter trois fois qu’il a l’air d’un génie), pour l’étudier de près, lui et son environnement. Je l’inviterai aux pu.tes pour le détendre un peu et le laisserai parler en faisant semblant d’être tombé en admiration éperdue devant son immense culture et son cerveau privilégié.
Le résultat serait grandiose.
@ D. dit: 18 août 2017 à 12 h 17 min
C’est comme Blabla-Widergänger dénonçant (avec d’énormes fautes d’orthographe en plus) les gens incultes.
@ Chaloux
C’est vrai que son état s’aggrave. Il a l’air de dormir très mal, puisqu’il poste ici à 3 h du matin et après très tôt…
C’est normal, quand il essaie de dormir, confronté à sa vie grotesque de menteur professionnel et à son avenir pathétique de nul irrémédiable, il ne doit pas pouvoir fermer l’oeil. Et quand il arrive enfin à roupiller un peu, les cauchemars qu’il fait (genre Prix Nobel raté à cause d’un complot ourdi contre lui par des antisémites) doivent le réveiller en pleine nuit.
12.18 @Accessoirement, je pense que laisser Blabla se répandre ici toute la journée et toute la nuit comporte une part de responsabilité dans l’aggravation de son état.
J’en suis très préoccupé. Je pense en effet sincèrement depuis longtemps que Pierre Assouline a une très grosse part de responsablité dans cette affaire. Mais je pense également qu’il ne sait pas comment intervenir, vu qu’à la différence de bouguereau, il n’a pas été saisi par sa famille ni par son amie de kiev pour contribuer à la prévention d’un état d’addiction délirant qui ne fait qu’empirer.
Toutes suggestions pour aider la rdl, PA et son robot seront donc les bienvenues, sans en passer par la proposition d’une grossière censure qui ne résoudrait rien sinon au risque de le conduire au suicide, ce que personne ne peut décemment lui souhaiter.
Pablo, écrire un roman sur Blabla? Le sujet est tellement nul que je suis à peu près sûr que ça ne prendrait pas. A moins de peut-être de le prendre comme contresujet, comme repoussoir à l’intrigue, comme grotesque repoussé dans un coin, en tout cas comme élément nettement secondaire. Ce n’est pas parce qu’on braille à longueur de journée qu’on cesse d’être insignifiant.
JJ, Blabla s’en sortira toujours. Il ne souffre pas, il veut faire souffrir. La punition de sa nullité est pour autrui, non pour lui-même. Il trouverait un autre théâtre.
Plus exactement, c’est parce qu’il s’imagine pouvoir blesser autrui par ses provocations et ses insultes que Blabla ne souffre pas. C’est un transfert. Dès qu’il cesse de pouvoir l’effectuer, c’est « l’anxiété et l’angoisse », ainsi qu’il l’avoue lui-même dans son chef-d’œuvre publié sur Caim. L’écriture, la culture ne sont que les véhicules de ce transfert. Elles n’ont pas d’autre nécessité pour lui. De là, le peu de soin qu’il donne à la précision et à la crédibilité des informations qu’il poste ici.
L’histoire d’un vieux monsieur obèse enfermé dans son dépotoir? Il faudrait contacter Jauffret. C’est son registre.
comme 2+2=4
…en base 4 ça fait 10.
…en base 3 ça fait 11.
…il y a toujours une autre vérité à côté de la vérité.
kupu dit: 18 août 2017 à 12 h 07 min
Je n’ignorais pas que tu portais fort bien ton pseudo, mais je croyais que tu susses lire.
Hurkhurkhurk!
D’aucuns confineront le rôle du plasticien à celui de créateur d’images. Pourquoi pas ? Mais il faut se souvenir que Sartre, dans L’Imagination, déclarait que les images sont des actes ouverts et non des choses refermées sur elles-mêmes. Chaque année, je suis amené à délibérer sur des centaines de dossiers de candidature de prétendus plasticiens. La plupart des prétendants sont rapidement rejetés parce que, justement, ils n’ont pas compris cela. Leurs couchers de soleil, leurs barques échouées, leurs enfants sur la plage, leurs citadins en déambulation ou à bicyclette (très en vogue depuis quelques années), leurs paysages, leurs fleurs ne sont que des images fermées. Elles n’ont de sens que pour eux… Et encore… Il en est de même d’un certain nombre de tenants de l’abstraction gestuelle qui n’ont pas compris la différence entre informel et informe et nous proposent, au mieux, leurs états d’âme personnels, sans se poser la question de savoir s’ils peuvent intéresser des tiers. Et puis, il y a l’effet de mode. Une année, nous avons été envahis de vanités… C’était en 2010. Le musée Maillol avait organisé une splendide exposition sur ce thème… Mais tout le monde n’est pas le Caravage ni même Damien Hirst…
Ce qui reste affligeant, ce n’est pas que des gens désœuvrés se distraient en se livrant à ces exercices stériles. Après tout, s’ils y trouvent du plaisir, tant mieux… Depuis Duchamp (« chacun serait un artiste, mais méconnu en tant qu’artiste » et Beuys (« chaque homme est un artiste » tout le monde peut légitimement se dire artiste. Ils oublient cependant que le même Duchamp, qu’ils ignorent ou abhorrent, écrivait : « le grand ennemi de l’art, c’est le bon goût. » Beaucoup de ces barbouilleurs exhibent fièrement leur matricule d’inscription à la Maison des Artistes comme preuve de leur appartenance à la confrérie. Tout ceci serait risible si leurs productions insipides et consternantes n’occupaient pas une trop grande place dans l’espace public. Peu regardants sur la qualité des conditions d’exposition de leurs tristes ouvrages, ne demandant aucun droit de monstration, prêts à payer pour exhiber leurs travaux, ils deviennent des aubaines pour les collectivités locales en quête d’animation culturelle à bon marché… Certains organismes à caractère purement commercial se sont d’ailleurs placés sur ce créneau florissant et proposent, moyennant finances, d’exposer les besogneux produits de tout plasticien autoproclamé en quête de reconnaissance.
L’effet est désastreux. À un public consciencieusement déculturé – pour ne pas dire décérébré – par une télévision débilitante, par l’abandon de l’enseignement des humanités et par l’atrophie programmée du sens critique, on propose comme modèles de la création plastique contemporaine des objets creux, vides de signification, porteurs d’aucune vision sur notre monde ni sur notre temps. Une version contemporaine des Panem et circenses… Ce même public, s’il vient à être confronté à des œuvres fortes, porteuses de sens, témoignant des convulsions de notre monde, se rebelle et crie à l’élitisme… Le populisme dans ce qu’il a de plus radical et destructeur : « opposer un peuple réputé vertueux et homogène à un ensemble d’élites […] qui voudraient le priver de son identité. » Si tant est que cette notion ait un sens, l’identité française doit pourtant plus à Courbet, Manet, Matisse et Picasso qu’à Millet, Bouguereau, Meissonnier et Buffet. Cependant, en leur temps, les premiers étaient considérés comme élitistes et les seconds comme populaires…Curieux renversement des rôles… Plus grave encore, les œuvres médiocres, traitées comme des objets de décoration, se vendent, d’où, chez certains créateurs plus sincères, l’émergence de pratiques alimentaires qui, trop souvent, finissent par phagocyter leur activité originale.
Il existait, autrefois, une bourgeoisie fortunée, éclairée et cultivée qui, par ses achats et, parfois, par son militantisme, arrivait à faire émerger les plasticiens en rupture avec l’académisme, faisant ainsi office de contrepoids à l’art officiel. Bourdieu l’a remarquablement mis en évidence dans son analyse du champ artistique à l’époque de Manet. Aujourd’hui, la bourgeoisie a disparu au profit des classes dites moyenne ou aisée dont l’inculture est de rigueur, qui cultivent plus le paraître que l’être. Il faut donc aller voir les expositions dont on parle, pour ne pas avoir l’air idiot. D’où ces files d’attente interminables pour visiter les manifestations dont la presse se fait l’écho et des allées vides pour les autres. En 2013, le Centre Pompidou présentait simultanément deux accrochages consacrés respectivement à Simon Hantaï et Roy Lichtenstein. Il y avait plus d’une heure d’attente vous visiter la seconde, avec des salles étroites, bondées affichant beaucoup d’œuvres mineures, alors que la première, passionnante, enchaînant chef-d’œuvre sur chef-d’œuvre, était désertée. Plus tard, en 2014 et 2015, se succédaient deux expositions dédiées à Jeff Koons puis Mona Hatoum. La visite de la première, très médiatisée, était vite lassante mais il fallait faire la queue pour y entrer. La seconde, passionnante, foisonnante de créativité et d’imagination était boudée par le public… Ce public qui a désormais délégué ses facultés de penser et de juger à des tiers… Qui en profitent à des fins qui ne sont pas toujours avouables… Bourdieu va plus loin et n’hésite pas à parler d’obscurantisme : « […] je pense, vous l’avez sans doute senti, que l’art est aujourd’hui le lieu d’un obscurantisme. Si Durkheim ou Weber revenaient, ils passeraient de la sociologie de la religion à la sociologie de l’art, parce que beaucoup de logiques mises en évidence sur le prophétisme, la croyance, etc., qui s’observent dans le champ religieux sont aujourd’hui présentes dans le champ artistique. Les difficultés que l’on rencontre quand on travaille sur ces terrains ne sont pas seulement des difficultés intellectuelles : il y a aussi des difficultés sociales, que je pense être des résistances qui tiennent au fait que l’art est aujourd’hui investi, peut-être plus que tout autre objet social, de croyances ultimes, et donc entouré de tout un système de défense collectif. »
J. Doucet.
bérénice
ai bien ri à l’archétype de l’esthétique. merci
Que de palabres pour des évidences rares, Pat V. La masse des corniauds progresse au rythme des réseaux sociaux. hugh
@13.10, Je suis sérieux, chaloux, il n’a pas d’autres supports de dérivatifs que la rdl, contrairement à ce que vous pensez. Imaginez qu’elle lui coupe le robinet, eh hé je ne donne pas cher de sa peau. C’est con de s’en soucier… après tout ce que tout le monde a pu essuyer comme injures, mais je ne me lave pas les mains aussi rapidement de son sort. Ce gwg est véritablement en danger. Il faut faire quelque chose, c vraiment pas drôle… chers collègues de bonne volonté. On n’en est quand même plus à souhaiter qu’il crève quand même, même ironiquement. On est obligé de croire qu’il a sa part de réalité, et que ce gars est bel et bien en danger. J’avoue n’avoir pas plus d’idées que ça, essayer d’aller lui rendre visite à son domicile, alerter ses collègues, ses élèves, ses étudiants, etc. ? au moins, essayer d’aller lui parler en vis-à-vis ? que sais-je ?
Le mystère des trous de l’Emmental élucidé
Vous plaisantez, JJ, et vous vous faites du souci pour rien Plus de RDL? cela lui ferait le plus grand bien. Mais Blabla irait aussitôt emm… le monde dans les transports en commun, les magasins, les bibliothèques publiques, les clubs de vacances, les foyers du troisième âge. Les gens de sa sorte ont d’infinies ressources.
Et considérez que votre inquiétude fait partie du dispositif. On risque beaucoup moins quand on n’oublie pas d’inspirer pitié.
Je vois pourtant pas ce qu’il y a de drôle, Rose.
Les espagnols comme le français, les belges, les allemands, les anglais etc etc sont partis dans les larmoiements, les minutes de silence, les bougies, les fleurs, les craies, les dessins, les signes, les badges…et ne pensent même pas qu’ils ont le DEVOIR national de faire la guerre.
Symptôme évidents d’une société en totale déliquescence dont même les réflexes élémentaires ont été pervertis.
Pauvre Espagne toi qui fut si grande. Tu es pauvre non pas par tes morts mais par ta faiblesse.
Le fait que même démasqué (pas de travail d’écriture, pas de voyage, pas de fiancée) le processus continue montre qu’il ne s’agit pas d’une simple manie mais d’un mal beaucoup plus profond. Plus le mal est profond moins les circonstances sont importantes, du moment qu’il demeure possible de mettre en place un dispositif équivalent. La crédibilité est elle-même une donnée dont il est possible de se passer du moment que le sujet s’estime globalement gagnant.
Et l’Europe est ton maître et seigneir et responsable de tout cela, de tes implications malheureuses, de l’invasion que tu subis, de ta fierté perdue. Tu en es le serf rampant et avili.
dédé maudit l’europe comme Felipe Secundo « la effemina corte de francese ». sapré dédé. êtes-vous tatoué, dear dédé ?
Ne vous trompez pas sur l’orthographe du nom du sagouin : il s’agit bien de
JEAN-LUC ASSEK,
tout le reste est à lavement, chimérique et vantardise
« Wittgenstein dit par exemple que la morale et l’esthétique c’est la même chose. » Wgg
Quand Wgg aborde Wittgenstein, pensée un peu trop haute pour lui et qu’il ne comprend visiblement pas, il commet toujours des impairs plus ou moins grotesques, qu’un étudiant de première année ne ferait pas. Ici de confondre « morale » et « éthique ». Dans le Tractatus, qui décidément porte malheur à Wgg, Wittgenstein dit que « éthique et esthétique » sont un. Petite nuance qui n’aura pas échappé au connaisseur, mais que cette crapule de Wgg fait passer à l’as comme s’il s’agissait de rien de tout.
Quand on aborde certains sujets de philosophie, et notamment Wittgenstein, il faut se munir d’un minimum de rigueur. Les boniments de Wgg sur Wittgenstein aujourd’hui sur ce blog sont un désastre, qui dans une copie d’étudiant vaudrait un zéro pointé à son auteur.
Je romps ce qui pourrait être une discussion intéressante entre nous, chaloux, bien que je ne sois pas encore tout à fait convaincu. Il est vrai que l’idée de savoir le gwg tirer une infinie satisfaction voyeuriste de cet échange à son sujet m’écœurerait assez. Or donc, advienne que pourra à son sujet, j’espère me tromper et que vous aurez eu raison. Bonne journée !
NB/ Au fait, la biogr. d’éric satie fut-elle à la hauteur de vos attentes ? – J’ai bien apprécié votre remarque de l’autre jour sur la diversité des lectures de chacun se présentant ici avec son propre bagage, non hiérarchisable.
Confondre, comme le fait joyeusement Wgg, « morale » et « éthique » est une erreur de débutant. Cela montre par exemple qu’on n’a pas lu Ricoeur. Et qu’on est un petit salopiaud qui bousille le travail !
« dédé maudit l’europe comme Felipe Secundo « la effemina corte de francese ». »
jcdvictoria s’ennuie malgré les touristes de pq
« Delaporte, c’est du massif, du blindé, du pesant, du pondéreux…Le pharisaïsme dans toute sa lourdeur. »
Mais c’est votre portrait que vous faites là, Bloom ! Derrière votre bonne conscience satisfaite, je discerne une méchanceté redoutable.
@JJ.
Les deux bios sont intéressantes à leur manière (une petite chez Gallimard, collection Leurs Figures, et la Fayard, de JP Armengaud, un travail de très haute volée). Il me reste à lire la Correspondance -le volume est sur mon bureau- et des écrits de Satie lui-même. J’ai toujours eu un faible pour les grands solitaires mono ou multi-maniaques, les Beethoven, Proust, Léautaud, Satie, et même… Napoléon qui, en un sens est aussi un solitaire, ou qui du moins a marché sans trêve vers une certaine forme de solitude, jusqu’à en subir l’étreinte mortelle dans son île lointaine …. Ils sont le sel de la terre.
Je vous laisse également : trois heures de route, on m’attend pour diner. C’est l’avantage de la Bourgogne de ne pas être trop éloignée…Et il est grand temps de refermer le triste chapitre des circonstances imprévues qui m’ont fait revenir ici pour quelques jours.
A bientôt,
La distinction essentielle entre morale et éthique a été, entre autres, bien sûr, évoquée par Paul Ricoeur, dans « Soi-même comme un autre ». On ne peut honnêtement aborder aujourd’hui ces questions en faisant l’impasse sur ce que Ricoeur y disait. Ou alors, c’est vraiment du dilettantisme et du grand n’importe quoi – à quoi nous a habitués cet immonde Wgg.
trois heures pour aller en Bourgogne ! fouettez votre équipage dear Chaloux, vous allez atteindre Pontigny en complète décadence
Dear Phil, ayant fait boire mon fier destrier et moi-même à Auxerre, il me reste une bonne centaine de kilomètres. Je vais beaucoup plus loin. (J’ai passé un mois il y a quarante quatre ans dans la ferme de l’abbaye de Pontigny. On entendait dans le grenier le pas humain d’un grand-duc).
Mes partitions d’œuvres pour piano de Wagner sont imprimées -légalement-, il est plus que temps.
Pour les curieux :
Les Delaporte blindé, c’est pas mal.
9 points, 7 gonds, anti-percement, anti-crochetage. Faut juste avoir un mur qui s’écroule pas quand on l’installe dedans.
A combien d’argent Polanski a-t-il estimé le viol dont il s’est rendu coupable :
« En 1988, onze ans après les faits, Geimer poursuit Polanski. Cinq ans plus tard, le réalisateur lui verse un montant estimé à 500 000 euros, selon plusieurs médias. » (Libé)
500 000 euros ou la prison à vie : quelque chose cloche !
@ Chaloux
Tu en penses quoi de la musique pour piano de Wagner?
Tu en es le serf rampant et avili
D, c’est de la faute aux russes, un des effets nocifs des radiations , il y a maintenant de drôles d’animaux, à trois yeux, cyclopes avec trop de pattes ou pas assez, on ne sait pas trop pour les humains mais j’irai jusqu’à confirmer ce soupçon.
vous êtes né à Pontigny, dear Chaloux ? c’est la cerisy sur le gâteau !
Phil il doit être parisien avec des ancêtres éloignés de la troisième ceinture qui lui ont légué un esprit prompt à la plaisanterie, y’a qu’à l’entendre grincer, c’est affreusement plaisant .
Les « Mariales » de Simon Hantaï, c’est le souvenir du tablier de sa mère…
http://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0812021858.html
«…je ne voulais pas parler de tableau, ni de Hantaï. Mais plutôt de mon aventure, de l’aventure du tableau,de mon aller-à-la-rencontre d’une chose dite tableau…»(Hélène Cixous)
Pas facile d’aller de l’œuvre (regard) à l’écriture qui est toujours l’écriture de soi. Et lui écrira sur ses toiles, d’une écriture presque invisible.
Tous ces plis obsessionnels, ces toiles immenses, nouées, trempées dans la couleur, puis dépliées, ces œuvres détruites à la fin de sa vie, croyez-vous, Pat. V. qu’elles étaient faciles à contempler ?
Peut-être ce dévoilement par cette poète était-elle la seule réponse possible…
Pas pu résister, j’ai commencé à déchiffrer séance tenante. Comme dirait Jankelevitch, j’ai la volonté de partir mais pas la volonté de la volonté…
– Je ne suis pas né à Pontigny, mais par le plus grand des hasards, quelque chose en moi (on dirait du Blabla) y est certainement né.
-La musique de piano de Wagner est tout sauf de la musique de piano, sans grand intérêt et même étonnement pauvre (une pensée pour Kupu, snif), avec de jolis moments. C’est à peine si c’est écrit pour le piano, plutôt bricolé. On y voit clairement que chez Wagner tout le génie est retiré dans l’orchestration et l’idée fixe. Mais je vais me servir de In das Album der Fürstin M., WWV 94 (en treizième position de l’enregistrement) pour en faire un générique. Il faut donc que je le joue proprement en septembre pour pouvoir l’enregistrer, (ce qui devrait être possible, c’est du niveau trois mois de piano).
Je sens que je vais me faire appeler Arthur à l’arrivée! Il fut un temps où j’étais toujours en avance et je suis maintenant toujours en retard. Pauvre (sic et re-sic) de moi…
A bientôt,
merci dear Chaloux pour la précision héréditaire. ne tentez pas de compenser votre retard routier vers la bourgogne en poussant votre limousine comme nimier son aston (qu’il avait repeinte en rouge, le malheureux)
Que penseraient Keaton et Beckett des attentats islamistes qui cherchent à terroriser l’Occident ?
Verraient-ils le côté absurde de cette guerre sainte contre les Lumières ? Pauvre Islam, encore plus gangrené que l’Empire ottoman, l’homme malade de la fin du XIXe siècle…
Estrosi demande la création d’un fond européen pour les communes souhaitant se protéger des attentats.
…façon de récupérer des sous, certes, mais aussi constat que c’est l’Europe qui est responsable de la situation par sa politique immigrationiste et Schengen. Pour ceux qui ont des trous de mémoire, voir avec quelle facilité Abrini est entré en France, puis s’est sauvé en Belgique. Voir avec quelle facilité l’écraseur du marché de Noël allemand s’est retrouvé en France et est entré ensuite tranquillement en Italie en train. UNE HONTE TOTALE.
Et maintenant la France devrait mettre la main au portefeuille pour financer la protection de communes à l’étranger? SE RENDRE COMPLICE DU SYSTÈME QUI TUE DES FRANCAIS ET LAISSE RENTRER NIMPORTE QUI NIMPORTE OÙ ?!!
L’argent français ne doit pas servir à financer des blocs de béton en Espagne mais à contrôler les frontières et expulser l’ennemi opérant, menaçant ou sympathisant.
Merci à Passou d’avoir mis le lien vers la conversation entre le très grand acteur José Luis Gómez et le très hétérodoxe et très bon connaisseur et continuateur des théories d’Américo Castro sur l’influence des juifs dans la culture espagnole Juan Goytisolo, à propos de ce miracle qu’est « La Celestine », le plus grand chef-d’oeuvre de la littérature espagnole après Don Quijote.
Impossible de le lire sans se demander presque à chaque page comment fut possible sa publication dans l’Espagne (ou même dans l’Europe) de la fin du XVe et le début du XVIe
Goytisolo dit, et il a raison, que c’est le livre « le plus dévastateur écrit en espagnol », un livre d’une « subversion absolument exceptionnelle ». Je dirai surtout d’une lucidité dévastatrice, malgré le jeune âge (il avait moins de 30 ans de façon certaine et probablement moins de 25) de son auteur (il est vrai que son père avait été brulé en tant que faux « converso », et que cela doit rendre lucide). Sa vision du monde est totalement désespérée, pour ne pas dire nihiliste: « Le monde est une foire, un marché. »
Goytisolo a raison de comparer Fernando de Rojas à Rimbaud. L’auteur de La Celestina n’a plus rien écrit et n’a jamais fréquenté le milieu littéraire. Il était avocat et juge, s’est marié, a eu 6 enfants et il devenu un type respectable et riche.
Mais il faut dire qu’autant sur l’oeuvre que sur son auteur on sait peu de choses certaines, il y a des dizaines d’hypothèses sur l’origine de l’oeuvre et sur ses possibles auteurs.
Personne entrave que dalle à la guerre de l’obscurité contre la Lumière, car personne icite n’a pas plus les appareils adéquats, pas plus Samuel Keaton que Buster Beckett. Et pourtant, elle a du sens, cette histoire d’amour déçue, qu’il ne nous appartient plus de décrypter, vu que nous en sommes incapables avec nos moyens lumineux.
Laissons-nous au moins pénétrer par de telles mélopées, peut-être obtiendra-t-on la guérison commune, comme me le dit Abdel K. ?
https://www.bing.com/videos/search?q=s%c5%93ur+marie+keyrouz+chant+byzantin&view=detail&mid=05580900025ABF1B929505580900025ABF1B9295&FORM=VIRE
« Ils n’avaient tout simplement rien à se dire, aucun monde d’aucune sorte à partager (…). Ce fut un désastre »
Comme il ne parlait pas,
Je ne lui disait rien.
Ainsi se termina
Ce charmant entretien..
Samuel Keaton que Buster Beckett
C’est de l’esprit, ça ? ça dit quoi ? à qui ?
Qu’ils seraient permutables ? à quel point de vue ?
Alors Delaporte blindé, toujours aussi taré ?
Citation du Tractatus, mon pauvre chéri :
6.421 : « … la morale et l’esthétique ne font qu’un »
T’as pas de pot, hein, mon pauvre taré… Ah, ça t’es blindé, mais on te fracture facilement… Dans le culte que tu l’as hein, dans le culte !!! Et pis profond, hein !
ah ah ah ah ah ah ah !!!!!!!!
Tous ces plis obsessionnels, ces toiles immenses, nouées, trempées dans la couleur, puis dépliées, ces œuvres détruites à la fin de sa vie, croyez-vous, Pat. V. qu’elles étaient faciles à contempler ?
Peut-être ce dévoilement par cette poète était-elle la seule réponse possible…Christiane.
Bien sûr que non. Il ne s’ agit certes pas d’ une œuvre cerclé de l’ œil de la mimesis.
Il existe un livre passionnant( que j’ ai sous la main après la lecture de votre commentaire )qui nous donne un rapport avec la fameuse Mariée de marcel Duchamp.
Il s’ agit de l’ essai de Molly Warnock, Penser la peinture : Simon Hantaï dans la collection Art et artiste chez Gallimard 2012.
Je me souviens personnellement de ses peintures très souvent exposées sur les cimaises de la Galerie Jean Fournier à Paris dans les années 70-80. Bien qu’ extrêmement innovantes et très originales, ces formes ne me choquaient pas.
œuvres cerclées..
ne me choquèrent pas…
@6.421 : « … la morale et l’esthétique ne font qu’un »
cette citation extraite du Tractatus donnée par le poltergeist est frauduleuse. nul, nul, nul.
l’étoilement
http://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0812041707.html
Citation du Tractatus, mon pauvre chéri :
6.421 : « … la morale et l’esthétique ne font qu’un »
Mon pauvre Wgg, il faudrait citer le texte en allemand, et non une traduction approximative. Je note quand même que Klossowski avait traduit mot à mot par « éthique » et non « morale » « (L’éthique et l’esthétique sont un.) ». Grosse différence que vous ne soupçonnez pas !
Pat V. ses bourdieuseries, le tablier de cricri, un grand moment aussi, sur la rdl.
Je crois qu’on peut faire confiance à Wgg pour se gourer comme un débutant. Avec son manque de bol coutumier, il a encore pondu une balourdise ! Il ne sait faire la différence entre éthique et morale, et n’a plus qu’à retourner à la maternelle !!!
Pat V dit: 18 août 2017 à 20 h 20 min
Merci pour le livre.
Moi non plus elles ne me choquèrent pas. J’aimais ces tissus un peu réconfortants (univers féminin, presque maternel) et ce laisser-aller invitant le hasard structuré par la reproduction (proche du batik) et des interrogations de Waler Benjamin sur la reproductibilité dans l’art. A.Wharol pas très loin de ce rite.
On était là dans la matière de la peinture et de la couleur avec cette fascination pour le vide à combler, la saturation des couleurs.De belles œuvres chatoyantes ou austères, un peu mystiques.
J’aime retrouver les souvenirs de cette expo (c’est vrai qu’on y naviguait en solitaire !) comme j’ai aimé retrouver ceux de Vienne et de la Sécession chez Paul Edel à propos d’Egon Schiele.
Difficile, par les mots de représenter la pensée, ce qui naît en nous face à l’œuvre d’art. Qu’est-ce qui fait signe ?
Et hi et han, voilà la bûcheronne qui biberonne à Bourdieu, très peu pour moi!
Ni bourdieuseries ni badiouseries vous devriez le savoir si vous me lisiez ici vraiment…
Toujours à la baston avec manche de pioche, manque de filoche. Vous avez avalé de travers?
et alii dit: 18 août 2017 à 20 h 37 min
Merci, percutant !
Je m’ adressais à la vie en bois, tout le monde l’ aura compris…
Quand on est au courant des choses, on sait que dans le monde philosophique actuel on utilise davantage le terme « éthique » que « morale ». Un Paul Ricoeur s’est décarcassé pour expliquer la différence qu’il y avait entre les deux. Mais pour un sombre crétin comme Wgg, cela n’aura servi de rien. Tant pis !
A.Wharol pas très loin de ce rite.
Là, il y a toute la distance entre l’ industrie et l’ artisanat, et surtout une riche complexité en plus chez Hantaï.
Pat V. fait le perroquet; il en faut aussi.
» Pourquoi Wharol n’ est pas un grand artiste « , c’ est un classique de la critique d’ art!
En matière d’ idées, le père OK, ça me suffit, la nonne baston acariâtre!
Pat V. il est du genre à faire critititic d’art.
Il « manifeste »
« Holà ! grands peintres excessifs, mes frères, holà, pinceaux sublimes et rénovateurs, brisons les ancestrales palettes et posons les grands principes de la peinture de demain. Sa formule est l’Excessivisme. L’excès en tout est un défaut, a dit un âne. Tout au contraire, nous proclamons que l’excès en tout est une force, la seule force… Ravageons les musées absurdes. Piétinons les routines infâmes. Vivent l’écarlate, la pourpre, les gemmes coruscantes, tous ces tons qui tourbillonnent et se superposent, reflet véritable du sublime prisme solaire : Vive l’Excès ! Tout notre sang à flots pour recolorer les aurores malades. Réchauffons l’art dans l’étreinte de nos bras fumants ! »
Là, il y a toute la distance entre l’ industrie et l’ artisanat
c’est sûr, Pat V. fait dans le corned beef.
Samuel Keaton que Buster Beckett seraient à l’industrie culturelle de l’après guerre ce que Koons jeff serait à l’art post 9 septembre 2001 : une marcelduchamp-meslée conceptuelle.
Dans le texte allemand, 6.421 donne :
« Ethik und Aesthetik sind Eins. »
Dans le cul la balayette, Wgg !
Mais quel texte ringard avez-vous été piocher là, qui sent son XIXe à plein nez, où l’ on s’ aperçoit que ce ne sont pas vos lectures habituelles, si vous en avez, d’ ailleurs.
Corusquez à fond la caisse, cela vous protégera de vos propres épines!
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