Ca se lit comme un roman
C’est l’entrée manquante à la lettre « C » de l’indispensable Dictionnaire des idées reçues de Gustave Flaubert. A placer entre « Coffres forts » et « Commerce ». Les éditeurs gagneraient d’ailleurs à réactualiser en 2018 l’édition originale posthume de 1913 à la lumière de l’évolution des mœurs dans les Lettres ; l’auteur les y invitait puisqu’il laissa inachevé son « Catalogue des opinions chics » ainsi qu’il l’intitulait également. Suggérons donc :
« Comme un roman : expression courante reflétant bien la vanité de l’époque, se dit de n’importe quel livre dans la folle illusion de le faire vendre, généralement précédé de « ça se lit ». Voir également à « V » comme « vu à la télé ».
Sévère, le fantôme de Flaubert ? Réaliste. La formule est aussi inepte que répandue, à peu près autant que l’adjectif « surréaliste » dont les médias usent ad nauseam par extension au mépris de ce fut le surréalisme et de ce qu’il représente encore, alors qu’ « irréel » convient parfaitement. De tous les lieux communs dont on nous assomme s’agissant des nouveautés, « ca se lit comme un roman » est l’un des plus consternants car il insinue, suggère, suppose à défaut de pouvoir imposer l’idée que, par définition, tout roman se lit bien, agréablement, dans la fluidité de son écriture et qu’il entraine naturellement le lecteur dans le cours tranquille de son fleuve. Or ils le savent bien, tous ceux qui, avant chaque rentrée littéraire, sont chargés de passer la production au tamis, et montent au front dès le début de l’été, qu’ils soient critiques, journalistes, libraires, bibliothécaires : sur les 581 romans autoproclamés dont bon nombre attendent leurs lecteurs depuis le 20 août, combien se lisent « comme un roman », avec les vertus abusivement prêtées au genre ?
La fiction passe pour être une fille d’un abord facile, vraiment pas farouche. On ne le dirait pas lorsque nous tombe dessus des plaquettes de cent cinquante pages aussi pesantes qu’une brique de près de mille pages bien tassées sans faux col, les deux étant bien représentées ces jours-ci, composées en se regardant écrire et en s’écoutant penser, n’hésitant pas à user de tous les tics et trucs d’écriture, et des poncifs si souvent éprouvés mais dans la conviction d’avoir trouvé quelque chose de neuf, voire d’avoir inventé une voie nouvelle, pour raconter encore et encore la même histoire. Faut-il avoir une conscience professionnelle sans défaut, être doté d’une bienveillance touchante ou doté d’une curiosité d’acier, pour se donner la peine de lire des livres que leurs auteurs ne se sont pas donnés la peine d’écrire.
Et ce n’est pas tout car à peine s’en sera-t-on remis que paraitront les documents, essais historiques, biographies dont on nous confiera de chacun qu’il a été écrit « comme un roman », certains n’hésitant pas même à l’inscrire dans le titre d’un récit de vie « Le roman de… », label qui ferait plutôt fuir.
En un temps où les frontières sont brouillées, où la littérature est transgenre, nul n’a envie de jouer les douaniers et c’est tant mieux. On ne se félicitera jamais assez de ce que les écrivains s’affranchissent des règles et conventions. Mais de grâce, qu’on nous épargne cette mythologie à la petite semaine qui ferait implicitement de l’écriture romanesque le nec plus ultra de la littérature. Sinon, les nouveaux scoliastes finiront par nous asséner ici ou là, avec une certaine assurance, que tel ou tel de ces livres de Borgès, Cioran, Claudel, Valéry se lit « comme un roman ». On toucherait alors le fond s’agissant de ces grands auteurs qui n’en ont justement jamais écrits (le premier a écrit un grand nombre de nouvelles et La soirée avec M. Teste du dernier est tenu pour un essai).
Le roman est par excellence le lieu de la liberté de l’esprit. Il peut tout se permettre, Cervantès a magistralement montré la voie. Méfiez-vous des définitions, fussent-elles énoncées par les esprits les plus brillants, dans la presse comme à l’Université, car le définir, c’est l’enfermer. Dès lors, sa part de défi, de fantaisie, de folie créatrice en serait immanquablement réduite et nous en serions tellement plus pauvres. Ne laissez jamais quiconque fixer les règles car elles excluent et suscitent ces tyranneaux de l’esprit qui décrètent qui est écrivain et qui ne l’est pas.
(Photo D.R. jusqu’à plus ample informé)
761 Réponses pour Ca se lit comme un roman
diogène macroniste !
Sus au dégagisme littéraire !
Des noms !
A commencer par la table des Goncourt.
Faut-il ou non bruler Virginie Despentes ?
Dommage qu’avec ce billet, « Passou » ait ouvert dans les commentaires, tous les canaux des eaux vannes…
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J’aime beaucoup le souvenir d’Etretat, souvenir d’une aube dans la lande sur les falaises, au bout de la route, la lande au petit matin à travers les vitres embuées.
« Voilà cinq ans que je viens ici, monsieur. Vous ne me connaissez pas, mais moi je vous connais très bien… Je ne me mêle jamais au public de votre plage ou de votre casino. Je vis sur les falaises. J’adore positivement ces falaises d’Etretat. Je n’en connais pas de plus belles, de plus saines. Je veux dire saines pour l’esprit. C’est une admirable route entre le ciel et la mer, une route de gazon qui court sur cette grande muraille de rochers blancs et qui vous promène au bord du monde, au bord de la terre, au-dessus de l’Océan. Mes meilleurs jours sont ceux que j’ai passés, étendu sur une pente d’herbe, en plein soleil, à cent mètres au-dessus des vagues, à rêver. Me comprenez-vous ? »
http://gotomars.free.fr/maupassant.html
« Ohé Jupiterinou, faut sortir un peu ! Il n’y a pas que les livres dans la vie, et pas que ceux publiés par ta ministre de la Culture (Kamel Daoud). La vie sans les livres existe aussi et elle n’empêche ni l’intelligence, ni l’harmonie, ni l’équilibre ni rien d’ailleurs. »
mais c’est bon ça, didon, excellent !
Chaloux 20 h 29 min
Jacques Brenner ?
Oui x.
« 35 +1 (curieuses) raisons de se ruer sur Jérusalem d’Alan Moore »
La 37ème, je vais vous la dire, avant de lire ce livre, c’est la page remerciements de Claro et tout particulièrement cette émouvante dédicace qu’il fait à un traducteur, récemment disparu sur un chemin escarpé, au bord de la mer.
« pourtant deux beaux signes Verseau et Capricorne. »
Je suis Verseau, Rose.
« Jérusalem », c’est un livre d’Alan Moore ou de Claro, LVDLB ? Le bon traducteur se fait oublier et ne tire pas toute la lumière sur lui…
Moi aussi, aquarius !
Léautaud à Fontenay.
https://www.youtube.com/watch?v=cFTV54M-IQ4
(avec Martine Sagaert, dont il faut lire le livre)
« pardon, closer, c’est peut-être bouguereau »
En effet!
…
…Non, çà ne me fait, pas rire,!…
…le monde soumis, à un type » unique » d’architecture,…
…la pensée d’un urbanisme, pour des soumis éternel,!…
…
…vivre sans son histoire, vivre sans raisons, sans se poser la question, d’être à vivre sa vie en sa communauté,…
…retrouver, les siens,!…Ah,!Ah,!…le problème, en général, mais, ils sont, en majorité, de droite,…
…que vais-je, faire, dans cet, enfer de soumis,!…
…est-ce, là,!…les miens, en culture – radicalisé des divers droites-unis,…
…
…que diable, doivent t’ils à la pensée de droite,…
…un confort de soumis, aux paradis artificiels,…ou, autres, les misères » c’est chic « ,…à tout faire, son Judas, à sous,!…
…
…s’inventer des complots, à la limite, procédés, à des inquisitions , tous des Jeanne d’Arc,…pucelle a voir, aux cirques, pour des sous, aussi,…les droites, à ses escrocs,…
…les droites , un certain commerce, des leurres,…et, des gibiers de potences,…
…etc,…
…et, bon, dodo,!…
oui petitix.
dslée.closer, j’ai exagéré pour les catalans.
verseau, sensible et artiste, confiant et exigeant.
vous n’êtes pas D.?
première page de Vernon Subutex tome 3
elle oublie Loïc ? personnage attachant. agresse Vernon qui a un coma. se fait pardonner. intègre le groupe se fait choper par son ex bande et assassiné, un coup ds la tête.
Elle l’a omis. déjà qu’il est occis.
Etretat c’est très surfait soit dit en passant.
vous, qu’il y ait une bataille navale entre les romains et les juifs sur le lac de Tibériade, cela vous laisse totalement indifférents en 67 ?
bon, je l’admets.
que Vernon Subutex tombe amoureux d’une fille qui connait tout à la musique, je l’admets aussi.
qu’il devienne monogame je me permets de douter.
qu’il ait une rage de dents c’est inhérent à l’amour. Les dents et l’amour sont intimement liés. pour info, je vous le dis.
@Chaloux dit: 1 septembre 2017 à 22 h 12 min
Je viens d’écouter ce document que vous avez mis en lien. Comme ce misanthrope est égoïste, antipathique, aigri et lâche vis à vis des ju.ifs pendant l’occupation. Rien qui ne me donne envie de me plonger plus avant dans ses écrits intimes. Mais il a un style incisif, naturel, bien loin de l’immense diariste qu’était Stendhal. Un homme raccorni et méchant, vivant dans un cloaque.
J’ai relu, Chaloux, vos commentaires sur cette page. Comme vous êtes misanthrope, égoïste, aigri… Rien qui ne me donne envie de dialoguer davantage avec vous d’autant que votre style est assez chantourné, pas très franc, utilisant souvent la métaphore dénigrante pour fuir le dialogue. Allez, je vous laisse à vos hai.nes et à vos démangeaisons.
Christiane, il est minuit, l’heure du crime, et pourtant je resterai calme et pondéré. Vous ne comprenez pas grand-chose et ce n’est pas bien grave.
Léautaud intime de Schwob, Hirsch, Benda.. ne peut pas être réduit au statut d’antisémite, raccourci commode des générations bio.
jugez plutôt l’homme dans cette interview de 1950:
Berl: à quel âge avez-vous été amoureux ?
Léautaud: à dix-sept ans !
Berl: c’est bien tard, moi c’est à cinq ans.
Léautaud : je ne suis pas un vicieux, moi !
21h25
Très beau texte de Maupassant (merci) qui a peut-être croisé Monet près de l’arcade de la Manneporte.
Monet aimait marcher sur la grève surtout en arrière-saison ou l’hiver. Natif du Havre, il rejoignait les falaises à pied puis accédait à la grève en empruntant l’escalier escarpé de la Valleuse à Jambour. Il a peint de nombreuses toiles en ce lieu et ça ne devait pas être facile tous les jours comme on peut le constater dans cette lettre adressée à Alice Hoschedé (qui devint, plus tard, sa seconde épouse) :
» [Étretat] vendredi soir [27 novembre 1885]
Chère Madame,
Après une matinée pluvieuse, j’étais content de voir le temps se remettre un peu bien qu’il souffle grand vent et que la mer soit furieuse, mais justement à cause de cela, je comptais faire une riche séance à la Manneporte, mais il m’est arrivé un accident : ne vous alarmez pas, je suis sain et sauf, puisque je vous écris, mais peu s’en est fallu que vous n’ayez de mes nouvelles et que je ne vous revoie pas. J’étais dans toute l’ardeur du travail sous la falaise, bien à l’abri du vent, à la place où vous êtes venue avec moi : convaincu que la mer baissait, je ne m’effrayais pas des vagues qui venaient mourir à quelques pas de moi. Bref, tout absorbé, je ne vois pas une énorme vague qui me flanque contre la falaise et je déboule dans l’écume, avec tout mon matériel ! Je me suis vu de suite perdu, car l’eau me tenait, mais enfin j’ai pu en sortir à quatre pattes, mais dans quel état, bon Dieu avec mes bottes, mes gros bas et la gâteuse mouillés : ma palette restée à la main m’était venue sur la figure et j’avais la barbe couverte de bleu, de jaune, etc. Mais enfin, l’émotion passée, ce n’est rien, le pire est que j’ai perdu ma toile, brisée bien vite, ainsi que mon chevalet, mon sac, etc. Impossible de rien repêcher. Du reste, c’était broyé par la mer, la gueuse, comme dit votre sœur. Enfin, je l’ai échappée belle, mais ce que j’ai ragé de me voir dans l’impossibilité de travailler une fois changé et de voir ma toile, sur laquelle je comptais, perdue, j’étais furieux. J’ai donc de suite télégraphié pour me faire envoyer par Troisgros ce qui me manque et l’on me fabrique un chevalet pour demain. »
@ Chaloux
Le journal de Jacques Brenner (5 vols !) est bien moins intéressant et beaucoup moins bien écrit que ceux que j’ai cité. C’était un type assez médiocre. Ses problèmes de fric et de chiens occupent trop de place dans sa vie. Moi je l’ai lu parce que je l’ai trouvé dans une bibliothèque municipale. Celui de Galley, contemporain du sien, est bien plus intéressant et très bien écrit – en plus de souvent très méchant (on l’a republié dans la collection Bouquins sans les coupures de la première édition chez Grasset).
Un autre journal très étonnant (et gigantesque) est celui de Nabe, souvent très drôle. Il a arrêté de le publier assez vite. Il pourrait faire une bonne anthologie de ses 4 énormes vols. Nabe est un cas curieux, l’exemple parfait du type avec un vrai talent littéraire (personne a écrit comme lui sur le jazz) mais complètement gâché par la politique. Dans quelques uns de ses premiers livres de petits essais sur la littérature et la musique il y a des textes extraordinaires. Comme certaines pages de son Journal. Après, il n’a fait que gaspiller son talent avec son délire politique paranoïaque et son passage à la fiction (je n’ai jamais pu lire l’un de ses romans).
@Phil dit: 2 septembre 2017 à 0 h 12 min
Regardez et écoutez la vidéo mise en lien par Chaloux à 22h12
Drôle d’antisémite, le Léautaud, Christiane !
C’était un misanthrope en bloc…
En fait, Pablo, j’ai lu des choses intelligentes de Brenner il y a bien longtemps (si longtemps que je ne me souviens plus de quoi il s’agissait, une préface ou quelque chose dans le genre)si bien qu’il m’en est resté un certain intérêt pour le personnage, mais sans urgence, visiblement. Je connais bien le Journal de M. Galey que j’ai racheté en Bouquins. Quant à Nabe, je n’ai lu que son Lucette qui n’est pas un très bon livre. Feuilleté seulement un volume du Journal. C’est je crois ce jour-là que j’ai acheté Choses vues.
D’accord avec toi, Pablo75, sur Brenner, Galley et Nabe. J’ajouterais aussi Renaud Camus, qui, comme Nabe, s’est noyé dans le politiquement incorrect…
Ce que j’ai lu de Brenner, c’est son Martin-du-Gard dans la Bibliothèque idéale.
Brenner, c’était un petit bouillon tiède, Chaloux, l’énumération de son cahier d’adresses… littéraires.
@ JAZZI (pourquoi des majuscules? tu as besoin de te sentir grand?)
« Il a pas de couilles, ce Pablo75 ! »
Pas pour toi, non.
C’est possible, Jacquot, mais il probable que je m’y attellerai tout de même un jour où l’autre. Il existe un intérêt particulier des Journaux sans intérêt qui est très mystérieux. J’ai dû lire -et relire- l’intégralité de celui de Green, de bon aloi, mais qui n’est tout de même le livre du siècle.
@ Chaloux
« Choses vues » est un chef-d’oeuvre, dont on ne parle jamais, je trouve. À recommander aux cré.tins qui pensent qu’Hugo était bête.
Il y a les Journaux de José Cabanis comme Les profondes années qu’il commente avec un recul de trente ans (il fait la même chose avec des lettres de jeunesse)et que je trouve des chefs-d’œuvre.
@ JAZZI
Renaud Camus, j’ai fait 2 ou 3 tentatives de le lire et je n’ai pas pu accrocher.
Ah oui, Choses vues c’est un immense livre. Est-ce qu’on n’a pas dit que c’était le plus grand livre du XIXe avec Entretiens de Goethe? Je suis en train de ranger tout de même ma bibliothèque. Il faut que j’aie fini dimanche soir et je viens de remettre la main sur Choses vues, mais impossible de retrouver pour l’instant les deux volumes de Maurice Boissard. En revanche, j’ai bien en vue les deux volumes en un seul de Passe-temps, le livre que je relis au cours de l’après-midi annuel où rien ne va plus. C’est ma potion magique.
Sans oublier le Journal de l’abbé Mugnier qui est une petite merveille!
Et le Journal Inutile, chef-d’œuvre de l’infréquentable Morand.
@ Chaloux
« Il existe un intérêt particulier des Journaux sans intérêt qui est très mystérieux. »
Tout à fait d’accord. Certains Journaux « se lisent comme un roman ».;-)
« J’ai dû lire -et relire- l’intégralité de celui de Green, de bon aloi, mais qui n’est tout de même le livre du siècle. »
Je l’ai lu aussi en entier et je l’ai trouvé souvent très intéressant (quand il parle de littérature et musique surtout). Il radote beaucoup et a ses manies, mais il sait écrire et a une vision spéciale du monde. Son Journal publié n’est qu’une petite partie du vrai Journal, dans lequel il raconte « tout » et qui sera publié dans je ne sais plus combien d’années.
De Cabanis j’ai lu un vol., je ne sais plus lequel, trouvé aux Puces. J’en ai cherché d’autres dans les bibliothèques municipales, sans résultat. C’est un auteur pas facile à trouver. Il n’a rien de lui en poche, en Folio, non?
Deux autres Journaux intéressants: celui de Benjamin Constant et le « Journal d’un homme déçu » de l’anglais Barbellion.
Très amusant celui de l’abbé Mugnier et très méchant celui de Morand – mais aussi avec des remarques littéraires extraordinaires. Ses notes de lecture sont une merveille de lucidité.
Pablo, Cabanis commence à être un peu ancien et est certainement peu lu, mais il doit rester quelques titres à la librairie Gallimard où j’ai acheté les miens. Son statut d’auteur catholique et provincial doit lui nuire, mais c’est vraiment un écrivain attachant et plein de trésors. Les Journaux et lettres et les essais surtout. Son sacre de Napoléon est un chef-d’œuvre absolu, le Charles X d’une érudition étourdissante (à sa mort, Marc Fumaroli l’a comparé à Sainte Beuve), son petit livre sur les amours de Michelet, son Chateaubriand, les deux volumes de Plaisirs et lectures, Le Diable et Dieu à la NRF (deux volumes), les carnets parus chez Sables, le Saint-Simon et le Saint-Simon ambassadeur. Je crois qu’il n’y a que son Lacordaire que je n’aie pas lu. Pour les romans surtout Le bonheur du Temps que j’ai dû lire à quatorze ans et relu récemment.
Oui, j’ai adoré le Journal inutile et sa clairvoyance littéraire, bien que le second volume soir très assombri par la maladie et la mort de la princesse Soutzo. En dépit des réserves d’usage.
Deux Journaux que je n’ai pas pu lire: Maine de Biran et Valéry Larbaud. Deux autres dont j’en ai lu que des anthologies: Michelet et Amiel. Lu partiellement aussi: Léon Bloy. Un Journal impressionnant: Mihail Sebastian. Un autre extraordinairement intelligent: « Journal de galère » de Imre Kertész.
Un Journal que, lu à 25 ans, j’ai trouvé très intéressant mais que je n’ose pas relire dans sa version non expurgé maintenant: Anaïs Nin.
Passionnant aussi: celui de Delacroix. Intéressant: Calaferte.
Pas terribles: Charles Juliet,R.Jaccard et G.Matzneff
Je prends note pour Cabanis, que je connais mal.
Un Journal dont je relis quelques pages au hasard souvent: J.Renard.
Un autre que j’ai aucune envie de lire: Simone de Beauvoir.
Il y a aussi le pavé des « Carnets » d’Henri de Régnier, très intéresant souvent (pas toujours).
Il faudrait que je retrouve le Journal de Bloy que j’ai détesté mais que je pourrais lire maintenant avec plus de distance. Probablement une lecture d’homme fait. Delacroix, feuilleté (il faudrait le lire dans l’édition Corti), Larbaud inconnu, Amiel également. J’aurais bien lu celui de Mann mais il parait qu’il est caviardé et c’est toujours un frein pour moi (même chose pour celui de Jules Renard que je n’ai fait que feuilleter).
Et celui de Constant, mais il faudrait il me semble mieux connaître le personnage avant de se lancer, je l’ai dans la Pléiade.
« Il faudrait que je retrouve le Journal de Bloy que j’ai détesté mais que je pourrais lire maintenant avec plus de distance. »
Il va reparaître dans la collection Bouquins de chez Laffont à la rentrée. Je n’ai jamais rien vraiment lu de cet auteur, qui ne m’attire pas du tout. Comme quoi, on peut être catholique, et des plus farouches, et ne pas me plaire. Moi, je suis un modéré, parce que je crois que, toujours, la foi de l’homme est modérée, limitée. Dieu nous a fait ainsi, disait saint Paul, pour que nous ayons recours spécialement à la miséricorde divine. Donc, pas de panique !
Rose 23h22 oui, retrouver ce passage dans Belle du Seigneur où est exprimée l’idée qu’une dent en moins, noircie ou mal posée et le roman ( du moins l’histoire d’amour qui se noue) ne connaîtrait pas même le stade de la chimère.
22h02 Il existe probablement mille et une raisons de plonger dans cette lecture que je vous souhaite excellente. Claro avait été affecté par la mort de cet ami, Bernard Hoepffner disparu il y a un peu plus d’un an. Une année, est-ce le temps qu’il a consacré à ce travail de traduction?
Lire les Journaux ne m’attire guère : tant d’égotisme ! … Monotone, à la fin…
@JAZZI dit: 1 septembre 2017 à 22 h 10 min
Dix ans pour écrire un livre, deux pour le traduire. Et une ligne pour faire le jaloux, comme vous ?
Non, c’est pas comme ça que ça marche, chez les Chums
http://larepubliquedeslivres.com/comment-calculer-un-texte/
Je n’ai pas calculé le temps de lecture, mais ça va être long…
Puisque l’occasion se présente, de saluer des traducteurs d’oeuvre-monument, j’en profite pour remercier le traducteur du « Journal », dont la lecture, par sauts et gambades permet de faire passer le gros temps, comme on dit en météo. Il s’agit de T. Gillyboeuf,pour le journal de H-D Thoreau.
Excellent week-end, à vous aussi.Perso, j’ai Lac cet aprèm, si le temps le permet. C’est bien pour narguer de préciser qu’il est plus joli que celui de Paladru.
« … ne sont pas à proprement parler des filles faciles ! »
Pas faciles mais très populaires.
7h18 Claro a mis moins de deux ans pour celui où vous êtes embarquée comme pour Cythère. Bonne journée à tous.
… « la vie serait tout sauf la vie » ?
Theaster Gates :
Lisette Model :
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/04/lisette-model-reflections-hand.html
Apulée :
…
…quand, on à tout,!…on a presque rien,…
…essentiellement, par l’absence de contradicteurs,…c’est, la tyrannie aux chiffres,…
…très, loin,!…de la 3D trigonométrique,…
…
…satisfaction des besoins de sécurité, considération – sympathie – activité créatrice,…etc,…
…
…les techniques de travail en groupe,…
…par Pierre Gourgand
… » Mésopé « , bibliothèque de l’action sociale
Edouard Privat, Editeur,…1969
…
…situation – besoins – satisfaits,motivation,frustrés,…
…et à l’opposé,…situation intolérable, désordre,temps perdu,énergie gaspillée, conflits,…etc,…
…
…presque un opuscule,…
…suivant,!…
elle s’accroche à Claro la magnagna, pour ce faire, qu’elle me laisse en dehors de son histoire cul.
_________________________
Pas de détournement, c’est bien là, qu’on va:
https://www.arte.tv/fr/videos/075082-003-A/dans-la-tete-d-alan-moore-3-8
… « la vie serait tout sauf la vie » ? (Renato)
…mais alors ?…. euh…. ce serait quoi, la vie ?…
Non je ne suis pas D, Rose. Comment avez-vous pu le penser?
Avec Annibal, nous formons l’élite astrologique du blog! (il est pas kon de m’appeler Aquarius)
Rose,
C’est pourtant simple : Closer, Dédé et moi nous faisons les 3×8 chez Passou, payés au Salaire minimum. Ce serait sympa si Bougboug n’était pas notre garde-chiourme !…
Passou est cool, lui !
Confidence, puisqu’on y est : Giovanni Sant’ Angelo est un algorithme que nous avons développé au CNRS … Désormais, il est adulte et nous échappe peu à peu.
Je n’ai jamais rien vraiment lu de cet auteur, qui ne m’attire pas du tout. Comme quoi, on peut être catholique, et des plus farouches, et ne pas me plaire
et l’hinverse dlalourde..comme quoi..c’est pas trés himportant en litterature..lamour est henfant dbohème..de loi..pas
@ christiane
ecouté le passage donné par chaloux, connu comme les entretiens avec Mallet qui se vendent bien au marché « noir » vinyle, 4 disques. Léautaud n’est pas réductible au label « jambon antisémite » sorti des presses de franceculture dans les années 90. En plus de ses amitiés intelligentes d’écrivains de toute chapelle, son journal, lucide, documente aussi la politique erratique de Blum, les écarts populistes de Jean Zay, tel un bloc-notes athée ..à la Mauriac, impensable aujourd’hui où l’histoire est imposée avec d’autres lectures.
@ pablo. de certains Journaux un seul mot surnage. chez Matthieu Galey (qui n’a jamais eu droit à l’édition des ses chroniques littéraires): « on peut devenir célèbre en s’appelant Lamartine ».
Désormais, il est adulte et nous échappe peu à peu
comme les grecs..dés qu’ils avaient du poil au menton
tel un bloc-notes athée ..à la Mauriac
quelquefois il harrive a l’être parfaitment..
Ce serait sympa si Bougboug n’était pas notre garde-chiourme !…
les asticots dans la soupe c’est plein de vitamine
by the way, il faut pouvoir juger sur pièces; impossible de trouver une photographie du « Fléau ».
« on peut devenir célèbre en s’appelant Lamartine »
A la ferme, j’avions une vachette rousse, La Martine, qu’était chiante, mais chiante ! J’savions pas qu’elle était connue au d’là du canton !
Le journal de Miguel Torga « en franchise intérieure » et celui de Gustav Herling « journal écrit la nuit »…et illico je vais au turbin, je suis à nouveau libraire, mais plus à Lyon…
Ses notes de lecture sont une merveille de lucidité
et c’t’un fait..et comme nosfératutu il se voyait pas dans l’miroir et kiffait pas l’ail non pus
impossible de trouver une photographie du « Fléau »
..de dos surtout
http://www.reocities.com/Paris/maison/2453/fleau.jpg
Anne Cayssac, le fléau.
paul morand arrivait a se convaincre que raconter des histoires d’ambassades ça dmandait de pas y ête couleur muraille ou dfortif..une question technique hen somme
…J.C.,…9 h 23 min,…
…
…l’âme en paix, la passion, de respecter, tout les gens,!…la ou ils se retrouvent, aussi coincés, tout riches, et heureux, qu’ils soient, avec du chiffre au culs,!…
…
…toujours le même, sans plus,!…quelques pierres ou échafaudages, pour traverser les rivières, juste, pour revenir,à mes aises,!…
…o’clock,!…Ah,!Ah,!…
@Phil dit: 2 septembre 2017 à 9 h 31 min
Vous êtes terriblement honnête, Phil.
Ce que vous signalez, c’est ce que j’avais retenu avant le brouillage d’hier mené par celui qui dit sans dire, puis insulte. Enfin son pas-de-deux l’aura peut-être calmé pour un temps.
Léautaud, peut-être un jour, plus tard. Il m’en a détourné pour longtemps.
J’avais la tête dans Pavese, ce matin. La Plage. Une atmosphère proche des films d’Antonioni. Un petit monde tanguant entre amitié et amour. Et le temps, étale comme la mer, « un tranquille vagabondage », « la touffeur sur une grève », l’apparition de Clelia, des conversations qui n’aboutissent à rien car la violence fermente derrière les mots. On en sort prêt à se régénérer dans Vacance d’août, la mer où il s’ennuie délicieusement à regarder les nuages, et « cet écho, ce soleil, la colline basse ». Il lui semble qu’il « les avait déjà vus », qu’il était déjà venu là, une fois », qu’il avait « vu ces roseaux en arrivant ». Là où il échappe au temps…
Bonne journée
Avant de dormir, cette nuit, relu intégralement le petit volume des Lettres au duc de Valentinois de Proust, paru l’an dernier chez Gallimard. Avec un essai vraiment remarquable de Jean-Michel Quaranta.
» Il n’est pas facile de démêler chez Proust la part du jeu, de la cruauté, du simple clin d’œil complice, de l’allusion ou de la maladresse qui dissimule mal l’acte manqué ».
P 58.
elle s’accroche à Claro la magnagna, pour ce faire, qu’elle me laisse en dehors de son histoire cul.
vous êtes et restez étonnante de hargne, plus qu’une chienne enragée, faites vous vacciner, consultez un véto; histoire de c.., peut-être mais vous faudrait il si vous le désiriez chercher dans des archives qui ne méritent pas de journal. La littérature échoue pour certains à les rendre meilleurs, ils seront juste plus instruits pour se rendre aux cocktails. C’est une limite à l’effet culturel, l’acquis ne peut rien parfois contre l’inné à moins que cela relève du milieu qui enrichi ou non stationne dans son odeur de « sainteté ».
« Il m’en a détourné pour longtemps. »
Chrysale : Notre soeur est folle, oui.
– Ariste : Cela croît tous les jours.
Pour Closer et Jazzi.
http://youtu.be/TOov9xbc9Ec
ceci dit, vous ne me verrez pas sur ce billet, je n’ai lu aucun journal excepté Nin, des biographes jadis et j’ai peu lu d’ailleurs. Je suivrai votre brillante dissertation.
Chaloux, puisque vous devez l’avoir entendu, L’italienne à Alger avec Hanna Hipp ?
« Vous êtes terriblement honnête, Phil. » (Christiane)
Tu es naïve, Christiane ! Phil est un redoutable voyou multicruciverbiste…
La chiourme précédente des forçats galériens de chez Passou, était constituée pour partie de Phil, d’Annibal, et de Wiwi, que nous avons remplacé récemment, toujours sous la garde de Bougboug dont on raconte qu’il tolérait les turpitudes moyennant quelques pièces d’or destinées à calmer sa rigueur morale !
Merci Chaloux, n’avais pas imaginé le Fléau (que je voyeuse pour la première fois grâce à votre entremise) en presque Fréhel.
Hanna Hipp, très belle voix, elle chante merveilleusement la mélodie française.
En ce moment, j’écouterais plutôt La Belle de Cadix.
J’adore.
Elle se produit non loin d’ici fin septembre, il reste des places.
Dear Phil, elle avait les dents du bonheur à un degré difficilement imaginable. Il y a d’autres portraits où on la voit dans sa salle à manger Henri II, ces meubles qui rendent encore instantanément malades les gens de ma génération. Pas belle, mais certainement engageante. Un visage et un corps sont ce que l’amour et le désir en font.
Félicie aussi,
Béré, pas d’opéra pour moi. Merci. Des récitals tant qu’on voudra, mais pas d’opéra.
Ah je préfère Dario Moreno, Chaloux. De loin.
http://youtu.be/zXCq1pLANRI
Un visage et un corps sont ce que l’amour et le désir en font.
la chirurgie peut aider, je vous trouve bien romantique et inactuel. Bien qu’on puisse accepter l’idée que la chirurgie n’aide qu’à répondre au désir de cet autre qui vous regarde . Je est un autre .
Notre trésorier vient d’en sortir une -restez avec nous, mesdames, rien de déshonnête- qui vaut son pesant d’or, ce métal si précieux… :
« Vieillissant je suis, mes amis ! Mais je regarderai la mort en face … bourré au maximum ! »
Nous lui avons retiré la signature de l’Institut, après l’avoir nommé Trésorier d’Honneur, bien entendu… on sait vivre.
Dear Phil, n’oublions pas la Camille de Jean Yanne.
D’accord avec Chaloux : une salle à manger Enrique II, ça coupe l’appétit …
bérénice dit: 2 septembre 2017 à 10 h 37 min
« Un visage et un corps sont ce que l’amour et le désir en font. »
Enfin quelqu’un qui comprend les nécrophiles…!
Proust a écrit tout un roman pour se mentir à lui même mais moins en etait il infomé.
Bon week end
Proust est un trouduculte… grillagé.
@10h05 kss kss, don’t feed la chatbot magnagna
_________________________________
Suis bien contente pour vous de nota.
Il y a des » coups de coeur » que se passent les libraires entre eux, et qui profitent aux lecteurs. Et leur passion est plus sincère que bien des emballements médiatiques.
A tel point que lors d’une dernière visite à la librairie, on m’a proposé de ramener un livre,- se rajoutant à plusieurs que j’avais déjà dans les bras, pour les avoir voulus- si sa lecture ne me plaisait pas.
Il me semble que la disparition de Giovanni, ici, date de quelques mois. Quelles que soient les intentions de celui qui fait illusion.
Avec Nicolik et JC, la question de La Recherche s’résoud en un quart d’heure, deux fameux bricoleurs…
10h41 l’amour rend aveugle ce qui permet à tous de trouver un accord harmonieux, porteur de bonheur même si illusionné. Plus tard sera le réveil et moins d’argent gagneront les avocats en ce jour réunis pour entente à l’amiable. Le mieux est de ne pas officialiser ainsi vous n’accorderez que le temps nécessaire à ces siestes ou jours de rêves éveillés.
10h46 apaisée? une embellie. Vous êtes une grosse cliente , je résume votre intervention et de ce fait bénéficiez d’attentions particulières.
C’est l’histoire d’une vie pour chacun de nous, on pourrait se dire que les quinquats ont un temps d’avance sur les quarantenaires et un de retard sur les sexas, mais si tout etait aussi simple ce ne serait pas drôle.
Mon bon Chaloux,
Proust est un écrivain absolument négligeable !…. Vous avez lu ses longueurs bêtes qu’il enchaine à plaisir ?
Aux chiottes, Marcelito !
Il arrive que les libraires offrent des livres qui leur sont distribués gratuitement dans cette optique
A mes yeux, le type instruit qui aime Proust devrait avoir droit, en Macronie, aux galères gratuites la première année …
Dieu merci je suis une femme et n’irai pas en Guyane.
j’sais si j’cause pas français.
Y’avait que son maquereau pour la calmer, la chatbot magnagna. Perso, jamais compris ce qu’il trouvait à cette loque verbeuse. Enfin, il l’a plaquée, la traitant de veule, il devait avoir ses raisons. Devait pas trop aimer la schlague.
« aux galères »
Pierre Assouline vous dirait que ça développe.
invraisemblable ce que toute cette imprégnation littéraire vous permet de faire, continuez vous m’amusez.
chaloupe écrit penché, ça doit être un p’tit signe de r’connaissance; quelques mots qui « surnagent ».
la schlague.
c quoi?
Incroyable ? mais vrai.
Chaque époque a ses écrivains perdus, nuls, minables, des loques littéraires à vomir !
– nous avons Reinhardt
– ils avaient Proust
Pas de quoi sensibiliser l’honnête acheteur au budget macronisé.
Origine : Expression française du XIXème siècle se basant sur le principe linguistique du péjoratif d’excès par ironie. Mais concernant les principes de la société de l’époque en d’autres termes le rapport de la société bourgeoise de la Restauration à la poésie basé sur la méfiance et l’incompréhension, c’est tout un poème souligne aussi et même bien avant la moquerie et l’ironie, l’étrangeté et le caractère exceptionnel de l’événement ou de la personne en question.
Exemple d’utilisation : Contenson, voyez-vous, était tout un poème, un poème parisien. A son aspect, vous eussiez deviné de prime abord, que le Figaro de Beaumarchais, les Mascarille de Molière……sont quelque chose de médiocre, en comparaison de ce colosse d’esprit et de misère. (Balzac : Splendeurs et misères des courtisanes.)
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C’est TKT qui avait lâché le morceau, à propos de la magnagna. Fallait être là au bon moment. Inutile d’en raconter » davantage ».
Chaloux écrit penché pendant que d’autres entame la marche des crabes.
Ent, désolée.
Inutile d’en raconter » davantage ».
ah enfin la fin !
Une loque, et je reste courtoise.Pour une fois.
lvdlb je vous aime impressionnante, intimidante, menaçante et chantante .
Et vous un tunnel quatre voies. Je reste dans l’équipement auto-routier de montagne.
Intervenir icitte, c’est s’exposer à des spams non sollicités. Pour le reste, c’est » à la portée des caniches ».
Essayez le Journal de Mickey, JC, c’est plus pour vous. 🙂
LVDB : « Perso, j’ai Lac cet aprèm, si le temps le permet. »
Pour une vieille tanche de ton acabit, le temps le permettra.
Porquerolles, porte de l’Enfer
Une organisation perverse pour les 150 ans de l’Institut, to night. Financement inconnu, « Soirée Cannibalisme ou Nécrophilie »…
Le reportage se lira comme un roman, et une entente, entre gens sérieux, toujours possible.
A demain !
Diogène dit: 2 septembre 2017 à 11 h 13 min
« Essayez le Journal de Mickey, JC, c’est plus pour vous. 🙂 »
Changer de tonneau, pour les plus sensibles, aide à vivre !
JC….. dit: 2 septembre 2017 à 10 h 40 min
D’accord avec Chaloux : une salle à manger Enrique II, ça coupe l’appétit …
–
Et c’était un boulot monstre pour les ébénistes. Pas trop pour les copies 19ème qu’on trouve en veux-tu en voilà, ils utilisaient déjà des outils mécanisés rotatifs. Mais pour ceux d’époque…un seul buffet c’était presque l’ouvrage d’une vie.
Si l’on fait la part d’une coiffure et d’une tenue vestimentaire désuètes, elle n’était pas si mal le Fléau!
Néanmoins le Henri-II romantique, qui doit dater de Charles X ou Louis-Philippe (ce qu’il y a dans le pavillon de Croisset, pour ceux qui connaissent) reste assez supportable dans un cadre adéquat.
A-t-on des nouvelles de WGG ? C’est bientôt la rentrée !
@JC….. dit: 2 septembre 2017 à 10 h 17 min
Peu importe…
Il a un point commun avec vous, il ne cherche pas à être aimé.
L’importation vient tout juste de commencer, en portion individuelle.
https://fr.dreamstime.com/photo-stock-repas-ukrainien-typique-image61350695
« Il a un point commun avec vous, il ne cherche pas à être aimé. »
Je crois, au contraire, Christiane, que JC ne cherche qu’à être aimé, le pauvre !
Vous croyiez acheter un livre sur Jérusalem, LVDLB, et vous vous êtes fait refiler un livre sur Northampton ! Vous pouvez vous faire rembourser par votre libraire.
@JAZZI dit: 2 septembre 2017 à 12 h 08 min
Oui, ça commence à être inquiétant…
…
…en feuilletant, un livre d’art sur le musée du Louvre,…Oui,!…tout le monde connait, François Clouet,…et ses portrait d’Elizabeth d’Autriche,…
…
…mais, c’est bizarre,…comme, elle me ressemble,…
…comme, quoi, on peut ressembler, et être reconstruit, par d’autres A.D.N.,…sans qu’il y est, aucune connotations d’héritiers de sang directs,…
…
…surtout le nez, et ce front,…enfin, belle fille, du reste,…
…pas loin, de la Vénus dans un paysage, de Lucas Cranach le vieux,,!…
…en passant,…pour m’enlever un doute,…
…à moins de bâtards rejoints,…etc,…
…de l’imagination, os course,!…Ah,!Ah,!…etc,…
…un miroir de caractères,…
Voilà donc à quoi ressemble GSA !
http://p9.storage.canalblog.com/93/63/291893/15665207_p.jpg
Moi, c’est plutôt à François Ier, que je ressemble…
…
…Jazzi,…à 13 h 23 min,…
…
…plus, près, ,!…aussi,!…mais, en homme,!…avec tout ce qu’il faut,…
…
…mais, bien sur,…il est vrais, que j’ai, 66 ans, et des rides au front,…
…et dans l’ensemble,…c’est fac-simili,…
…le regard, un rien, plus cruel,!…
…etc,…pas de quoi, me prendre, pour Attila,!…fléau des bornes,!…
…et, l’effet, de peser, moins de 65 kg,!…
…
Christiane, j’en suis à 39 minutes de vision du film posté par Chaloux sur Léautaud. C’est tout à fait passionnant. Le personnage est certes antipathique, mais son enfance et son adolescence sont incroyables et l’on ne peut pas demander à tous les écrivains d’être aussi urbain et civilisé que Philippe Delerm (qui intervient plusieurs fois).
Pourquoi cette réaction excessive de votre part, vous qui êtes généralement compréhensive et tolérante?
Il y avait déjà la stupéfiante généalogie de WG, avec des accointances louis quatorzièmes et voilà maintenant que Giovanni SA descend d’Elisabeth d’Autriche!
Closer, c’est un secret… je descends personnellement d’Adam et Eve !
Dear Chaloux, avez-vous une photographie du « Bailli » dans votre stock ? il s’agit de compléter le portrait de famille.
…
…closer,…13 h 47 min, Oui, le ridicule, ne tue pas,…
…
…la ressemblance, n’est pas la descendance généalogique,!…un peut de tenus,…S.V.P.,…merci,!…
…
…de cette époque, il devait, bien y avoir, d’autres lignées, qui se ressemblaient à ce type de visage,…une morphologie, exact, au plus près,!…
…
…difficile, de vivre en usine, avec des collègues, trop proches,!…bas les pattes, aux récidivistes,…bien à vivre seul,!…
…
…après, on verra,!…etc,…avec le temps,!..etc,…et concluons,…
…
Dear Phil, je ne trouve pas, mais tous les portraits de famille se trouvent dans l’album Léautaud de Marie Dormoy qui doit se trouver encore facilement.
J’abuse du verbe trouver, c’est parce que je cherche.
…
…closer, 13 h 47 min,…vous m’avez fait, penser, à autres choses,…
…qui coulent de source,…
…les nièces de Mazarin,…maîtresses de Louis XIV,…le château de Mazarin, en Sicile,…le recyclage,…
…peut-être, des portées premières, bien camouflées, sous d’autres cieux ensoleillés,…
…les Mazarin nubiles, à d’autres capitaines de corvettes,!…à dots,…
…tout est bon, dans le cochon,…Ah,!Ah,!…le temps de prendre goûts,…etc,!…
…
Léautaud n’était pas destiné à passer dans le poste qui le promu dans l’immédiate après-guerre, sur des ondes fraîchement « épurées » qu’un soi-disant antisémite ne dérangera pas pourvu qu’il professe un athéisme vaguement anarchiste et fasse entendre son rire devenu radiophonique. Emmanuel Berl, qui avançait avec ses casseroles vichyssoises, contribua à l’interviewer sans déplaisir.
Son journal n’était pas encore publié, les surprises allaient venir à partir de 1956 et les hommes de cette « tsf », que Léautaud détestait comme un instrument de barbarie de la société, bien refaits.
C’était un homme éclairé (à la bougie) qui savait répartir à l’abbé Mugnier.
des poncifs si souvent éprouvés
—
Ah, ces « souverains poncifs », du type « les romans de Faulkner se lisent comme des romans de Faulkner ». Come on, yaar!
Question en rapport avec un roman expérimental (qui se lit comme un roman expérimental): savez-vous pourquoi Joyce écrivait en français en novembre 1940 à son ami Petit-Jean: « Je ne suis point juif de Judée mais aryen d’Erin »?
Tout le mode sait cela, Bloom. Vous feriez mieux de poser d’autres questions.
Tout le mode sait cela, Bloom. Vous feriez mieux de poser d’autres questions.
—
Technique éculée, comme les poncifs. Tout le monde sait quoi?
Bloom a raison !
On parle de Souverain Pontife, pas de souverains poncifs…
Passou connait la réponse, lui – la citation en traduction anglaise fut citée lors du dernier discours littéraire du Bloomsday à l’ambassade d’Irlande,
Le Souterrain Pontife est rempli de vieux et inavouables secrets.
J’me demandais parfois pourquoi les posts de chaloupe avaient cette acidité de l’encaustique. Ce gagne-petit qui se touche les poches, pour monnayer ses petites impuissances d’huissier de province, tout faraud ,en berne de l’entre-jambe, n’est qu’un lustreur de vieux meubles. Pas de quoi fouetter un chat.
Bloom dit: 2 septembre 2017 à 15 h 56 min
Passou connait la réponse, lui – la citation en traduction anglaise fut citée lors du dernier discours littéraire du Bloomsday à l’ambassade d’Irlande,
–
Je savais cela aussi, Bloom, je connais personnellement l’ambassadeur, mais à vrai dire nous avons d’autres centres d’intérêt.
bouh làlà, Chaloux! on dirait que vos services corporels ne sont plus appréciés à leur juste hauteur de tonalité, c’est comme le temps à l’ouest, d’une variabilité extrême.
Ça, Elizabeth II et son petit fils : le meilleur de l’Angleterre en ce moment.
je connais personnellement l’ambassadeur, mais à vrai dire nous avons d’autres centres d’intérêt.
—
C’est une ambassadrice, D.utrou, qui est postée à New York et est passionnée de littérature, comme tous les Irlandais ou presque. L’inculture de D; est proverbiale, « granted ».
Quels sévices corporels, Bérénice ? Vous m’inquiétez.
Oui, je voulais écrire ambassadeure et j’ai oublié le e. C’est tout.
la vie dans les bois dit: 2 septembre 2017 à 16 h 10 min
Pas de quoi fouetter un chat.
Avec une vieille ta.p.e.t.t.e?
D ce n’est plus un carnet d’adresses mais un almanach, bientôt vous pourriez administrer et conseiller si vous aviez besoin de reconvertir vos talents après une défaite d’alcôve, for example.
De ceux dont Casanova et Dom Juan témoignaient auprès de la gente féminine sans discrimination.
Si ce sont de bons et loyaux sévices, cela peut se défendre.
bien, jevous laisse entre lettrés distingués vous marcher sur les pieds et franchement vous égratigner les uns les autres, faire valoir vos titres de noblesse et vos quartiers d’orange.
Closer – 13h44
De Léautaud j’avais lu comme beaucoup les extraits de son journal sur :
http://paul-leautaud.blogspot.fr/
Je préfère de beaucoup les œuvres à la vie des écrivains et j’aimais ces pans d’écriture cinglante, savoureuse sans pour autant avoir envie de lire tout le contenu du Journal.
Et puis, Chaloux est arrivé avec ses gros sabots, interpellant Passou d’une façon agressive et cachée. Dire sans dire… Passou aurait pu ne pas répondre, il a préféré donner à lire l’article de mai 2012 paru sur le Magazine Littéraire. Je découvrais, le lisant, la parution de ce « Journal Particulier ». Passou a réagi et bien d’autres critiques littéraires. J’ai cherché sur le net et ce que j’ai lu (extraits) m’a donné la nausée. Les aventures érotiques de ce vieil homme libidineux se sont superposées au souvenir que j’avais de son journal littéraire. J’ai alors acquiescé à ces critiques (Passou, Garcin et d’autres). A cause de Chaloux et de ses invectives, je découvrais comme on peut mal vieillir. Là-dessus, le dit Chaloux s’est mis à m’injurier tout au long de la soirée.
Quand j’ai regardé la vidéo : « Léautaud à Fontenay » (faite de ses collages de différents entretiens visibles sur internet), c’était trop tard. Chaloux m’a définitivement abimé Léautaud. Maintenant c’est l’aspect de ce vieux bonhomme lubrique qui vient squatté son écriture que j’aimais, partiellement (n’ayant lu que ces extraits (lien) et n’ayant pas eu envie d’aller plus loin. De plus, Chaloux a dévoilé un côté de sa personnalité pas très reluisant. Je fais donc un ballot de ces deux hommes et je le lance bien loin de moi. Assez d’autres livres à lire. Assez d’autres commentateurs à lire sur ce blog et ailleurs.
squatter
services, D, après je ne sais ce que chacun s’autorise ou nécessite avant satisfaction et extinction des feux, cela ne m’intéresse pas de suputer.
Dans le catholicisme papal, le courant historique Borgia me parait le plus sympathique ….Un homme qui conduit sa filiation le plus loin possible !
Qu’en pensez vous ?
« Chaloux m’a définitivement abimé Léautaud. » (Christiane)
Ma tendre amie, on va te le remplacer ton Léautaud abimé ! ce n’est pas grave et nos avocats attaqueront l’épouvantable Chaloux qui te l’a abimé sans prévenir …
Au service du Bien, nous allons éradiquer le Mal, parasite rampant du blog prestigieux de notre bon Passou, comte de Drouant, notre Terry Riner de la critique littéraire.
On dirait la mère Verdurin. Complètement toquée.
Ce matin, aux Puces, un type vendait les 16 vols. en papier bible des « Oeuvres » de Balzac dans l’édition du Club français du livre, 1962 pour 40 euros, premier prix (le 2ème aurait été 30 si je les avais pris – mais vu le poids…). Et je vois que sur Amazon on les vend à 280 €.
Un autre vendait des cds. Je lui demande le prix: 1 €. Je lui montre un coffret finlandais, sous plastique, de 4 cds de Sibelius (« rakastetuimmat teokset » – les œuvres les plus aimées, selon Google traduction) et le type me dit: « Mais je viens de vous dire 1 euro ! » en me regardant comme si j’étais un demeuré. Arrivé chez moi je vois que les oeuvres sont interprétées par des spécialistes de Sibelius (Okko Kamu, Paavo Berglund, Jukka-Pekka Saraste, etc). Malheureusement, le gros livret est en finnois, une langue où aucun mot est compréhensible.
J’ai pris aussi un cd d’oeuvres de Debussy par Nikita Magaloff.
…une langue dans laquelle…
maupassant
. Du 27 février au 6 avril 1883 est ensuite publié en feuilleton dans le Gil Blas son premier roman, « Une Vie ». L’écrivain séjourne alors à Menton puis en Bretagne. Il se fait également construire une résidence, La Guillette, à Étretat mais se fixe à Paris dans un appartement cossu de la rue de Montchanin (aujourd’hui rue Jacques-Bingen), d
Pablo, il faut y aller avec une valise à roulettes. Tes comptes rendus me donnent des démangeaisons…
la guillette de maupassant a etretat
http://maisons-ecrivains.fr/2008/04/21/guy-de-maupassant-la-guillette-a-etretat/
JC….. dit: 2 septembre 2017 à 16 h 38 min
Tenez, JC, (entre deux rires)
Par Jérôme Dupuis, l’incroyable aventure du « mètre cube » du Journal littéraire de Léautaud (et de… l’autre, sous scellés !)
« Léautaud avait en effet pris soin de sceller à la cire les feuillets du fameux Journal particulier, soumis à des dispositions spéciales après sa mort, en 1956. Sans doute a-t-il voulu épargner à la pauvre Marie Dormoy l’épreuve de dactylographier elle-même des passages où elle était si aimablement traitée de « gros bou.din »…
http://www.lexpress.fr/culture/livre/la-vie-sexuelle-de-paul-leautaud_1108349.html
(L’Express du 26/04/2012)
@et alii dit: 2 septembre 2017 à 17 h 17 min
Magnifique documents (texte et photos). Merci.
Sibelius est l’un des compositeurs que j’écoute le plus et qui me fait le plus d’effet (comme Scriabin). J’ai dû être nordique dans une autre vie (j’adore le froid, d’ailleurs). Ma détestation de Boulez (et d’autres cr.étins de son espèce comme René Leibowitz ou Adorno) vient en grande partie de son mépris pour Sibelius (et pour Schubert et Chostakovitch aussi, d’autres compositeurs que j’ai toujours beaucoup aimé). Ça devait le faire ch.ier que le finlandais soit l’un des compositeurs du XXe siècle les plus joués et dont
le succès augmente avec les années (il y a 30 ans c’était très rare de pour voir entendre ses symphonies en concert à Paris, ce qui n’est plus le cas – en
2015 l’Orchestre de Paris a donné l’intégrale de ses symphonies dirigés par l’excellent Esa-Pekka Salonen à guichet fermé et je les ai raté croyant qu’on trouverait des places facilement).
Sa si belle Symphonie nº 5 avec son final extraordinaire (inspiré par un vol de cygnes), dirigée par le très grand Bernstein avec la Philharmonie de Vienne :
https://www.youtube.com/watch?v=dACRUFfmMeo
(Les pressés peuvent écouter la fin, à partir de la min. 33)
…symphonies dirigéEs…
en me regardant comme si j’étais un demeuré
..et en son for hintérieur pédro il est douanier
une caloge, bateau qui ne naviguait plus et qui servait de logement pour son valet François Tassart
‘mon maitre..un larbin comme hon en fait pus qui dirait polo..et la caloge elle étoye cédée aux hinvités..trés prisée à l’époque
Pablo, il faut y aller avec une valise à roulettes. Tes comptes rendus me donnent des démangeaisons…
quand qu’un douanier renconte un aute douanier..
Avec une vieille ta.p.e.t.t.e?
et femme..les hinsultes suprèmes à mon larbin..tassart c’était un peu ote chose
Qu’en pensez vous ?
et quand que c’est des majeures y sont pas contents non pus
très bel interview !
Journaliste : pour vous le roman c’est quoi ?
Romancier : le roman est par excellence le lieu de la liberté de l’esprit !
J : croyez-vous que le roman puisse tout se permettre ?
R: oui parbleu mazaette ! bien sûr qu’il peut tout se permettre… même que Cervantès avait magistralement montré la voie.
J : oui mais par définition le roman se limite au romanesque, n’est-il pas ?
R : Bordel, méfiez-vous donc des définitions !!!
…fussent-elles énoncées par les esprits les plus brillants, comme j’ai pu le faire moi-même par le passé, car le définir, c’est l’enfermer….
J : comment le définiriez-vous alors ?
R : Dès lors, sa part de défi, de fantaisie, de folie créatrice en serait immanquablement réduite et nous en serions tellement plus pauvres.
J : que pensez-vous de ceux qui veulent édicter des règles ?
R : Ne laissez jamais quiconque fixer les règles gros nigaud que vous êtes ! car (désolé je sais ça fait beaucoup de « car ») car elles excluent et suscitent ces tyranneaux de l’esprit qui décrètent qui est écrivain et qui ne l’est pas !
J : et pour vous qu’est-il ?
R : la réponse se trouve dans une chanson de Billie Holiday : don’t explain…
J : oui mais cette chanson ne parle pas de littérature ?
R : et alors ? c’est quoi le problème ?
J : le problème est qu’on ne peut pas mélanger les genres !
R : tu sais quoi ? retourne chez ta mère !
J : tu sais ce qu’elle te dit ma mère ?
R : non, mais ça ne va pas se passer comme ça !
J : mais enfin lâchez-moi donc ! vous m’étranglez
R : et comment que je t’étrangle ! je vais te la faire bouffer moi ton article
J : arghh je ne peux plus respirer…
R : c’est ça crotale ! arrête de respirer tu bouffes mon oxygène !
J : arghh damned je me meurs
R : il a quoi lui ? pourquoi qu’il repsire plus ?
sérieux passou des interviews comme ça on en redemande !
« le roman est par excellence le lieu de la liberté de l’esprit »
sérieux, elle est magnifique cette définition.
cette définition est tellement belle que c’en est presque dommage qu’il faille se méfier des définitions qui enferment le roman.
encore que définir le roman comme étant par excellence le lieu de la liberté de l’esprit, c’est aussi l’enfermer dans cette définition, quelque part.
je veux dire que le roman ça pourrait être aussi par excellence le lieu de l’emprisonnement de l’esprit, ou de la liberté, non pas de l’esprit mais du corps, comme Montaigne qui n’écrit pas avec son esprit mais avec son bidon.
ça donnerait comme définition : le roman est par excellence le lieu de la liberté du corps…
ou de l’emprisonnement de l’esprit…
à moins bien sûr que le roman ne soit pas un lieu, mais au contraire un « non lieu », un peu à la façon de Deleuze, un lieu qui n’est pas lieu mais une topologie ribosomique d’un non-lieu…
auquel ça foutrait tout le reste parterre.
c’est pour ça qu’il faut s’en méfier des définitions.
en tout éviter de pondre une définition quand 2 lignes plus tard on dit qu’il s’en méfier.
sinon on ne sait plus à quel saint se vouer.
hamlet dit: 2 septembre 2017 à 18 h 21 min
mauvais
Le député REM M’jid El Guerrab a été mis en examen, ce samedi, après l’ouverture par le parquet de Paris d’une information judiciaire pour violences volontaires avec arme. L’affaire concerne sa violente altercation avec un cadre du PS, Boris Faure ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à 8 jours.
–
Elle est belle, la République en Marche…
@ Passou
Un très bon article (comme tous les siens sur le thème) de votre ami Javier Cercas sur « el esperpento catalán »:
Qui connaît Patrice Jean, auteur de « L’homme surnuméraire » ?
J’ai lu cet après midi un article de Olivier Maulin (Valeurs Actuelles) dans une bibliothèque publique (évidemment pas à Paris où VA est interdite de séjour) qui parle de Patrice Jean comme d’un « grand, un immense écrivain ».
Il est aussi l’auteur de « La France de Bernard » des « Strucures du Mal » et de « Revenir à Lisbonne »…
Excellent Pablo, excellent le Javier Cercas!
…
…les lectures, comme alimentations,!…
…attention, aux indigestions,!…
…
…je reprend, mes cours d’anglais,…la terre est si grande que petite….
…un prisonnier, qui reprend de l’air,…
…et ses habitudes,…etc,…
[Hui.tième fo.is que j’en.voie le mes.sa.ge]
@ closer
Il a l’a.ir intér.ess.ant, ce Pat.rice Je.an, que je ne co.nna.iss.ais pas.
« – Avez-vo.us réelle.ment éplu.ché le co.urrier des le.cteurs de Téléra.ma po.ur les dialo.gues du li.vre ? Pour.quoi ?
– Le co.urrier des lec.teurs m’a ins.piré […]. J’ai déco.upé pen.dant des mo.is les let.tres les plus signif.icatives et je les ai coll.ées sur des feu.illes en les regr.oupant par thè.me : la lect.ure, la Fra.nce, la Dr.oite, le th.éâtre, le racis.me, etc. Ma.is, je n’ai uti.lisé que 10% de la réco.lte, que j’ai ins.érée par pet.ites dos.es dans les répl.iques de quel.ques pers.onnages. Me fas.cine cette prop.ension de ce.rtains lect.eurs à expo.ser aux ye.ux de tous à quel p.oint ils pen.sent bien, à quel poi.nt ils s.ont gentils, an.tico.nformistes, hu.manis.tes, sen.sibles, ou.verts, génér.eux, etc. […]
Flau.bert est un Di.eu po.ur moi. »
h.t.t.p://ru.efro.men.tin.co.m/renc.ontre-av.ec-pat.rice-je.an/ [enlever les points sauf celui d’avant « co.m »]
…
…je reprend mes cours d’anglais,…chez-moi,…
…les volumes des années 60′,!…
…dès lors, que l’athénée, ne délivrais, aucun stencil, et qu’il fallait recopier su tableau!…pourtant, les photocopieuses existait déjà,…
…
…quand, au cours de commerce, qu’elle salade,…vraiment, pour faire des abrutis,…
…
…des profs, sans soucis, la belle vie,…
…etc,…
…
…les misérables, c’est déjà les profs,…
…
…des Victor Hugo, du chapeau,…etc,…
…
c le prix un euro le cd
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