de Pierre Assouline

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La République des livres
Ce dont les Français n’ont plus idée

Ce dont les Français n’ont plus idée

  Il faut autant d’audace, d’imagination, d’inventivité, de créativité et de goût du risque pour rééditer que pour éditer. Mis à part le cas le plus courant de la réédition en format de poche un an après la parution en édition originale, c’est à chaque fois un pari. Comme un défi que l’éditeur se lance à lui-même. Il s’agit le plus souvent de révéler à une, ou parfois deux, générations de lecteurs une œuvre qu’ils n’ont pu croiser en son temps faute de maturité. Les éditions Séguier en donnent un bel exemple ces jours-ci en relançant en librairie sans en soustraire ni y rajouter la moindre virgule La Fausseté des vertus humaines (560 pages, 22,50 euros) originellement publié en 1996 (et la première fois en 1678). Cinquante-six chapitres dans lesquels elles sont pulvérisées après avoir longtemps trompé leur monde sous le masque de l’illusion et de l’hypocrisie, qu’il s’agisse de la tempérance, de la pudeur, du mépris de la mort, de la gravité, de l’indulgence comme de la clémence, de la prudence, de la douceur, de la reconnaissance et même, ô surprise, de la « débonnaireté ». De quoi inviter à faire un pas de côté et à se méfier lorsqu’elles nous assaillent en souriant avec une certaine assurance.

Ce livre peu connu d’un moraliste du nom de Jacques Esprit (1611-1678), académicien qui collabora à l’élaboration de ses maximes par le duc de La Rochefoucauld, régale par son iconoclasme et son irrévérence sans que jamais son style ferme et tenu n’en souffre. Un bonheur n’arrivant jamais seul, cet ouvrage dont la nouvelle couverture reproduit opportunément le tableau de Lorenzo Lippi « Allégorie de la simulation » (vers 1640), est précédé d’un bienvenu « Traité sur Esprit » signé par son exhumateur, l’un des écrivains français les plus intimement familiers du Grand Siècle, Pascal Quignard. Bien davantage qu’une simple préface, l’éditeur nous offre là un véritable essai d’une cinquantaine de pages sur ce biterrois au patronyme prédestiné qui avait nourri la folle ambition de prendre à contre-pied la morale humaniste dans sa totalité. Il voulait être l’opposé de Sénèque-le-sermonneur en posant comme postulat que tout le monde ment et se ment. Dès lors, il est aisé de considérer que nos vertus ne sont que des vices déguisés… Le genre de livres que l’on aimerait offrir en visitant ses amis à condition de s’assurer auparavant de leur absence de susceptibilité.

L’autre réédition que l’on se plait à saluer en cette « petite rentrée » ne nous fait pas quitter l’époque. Hommage à notre langue magnifiée par les gens lettrés sous l’oeil du roi, société de grandeur malgré les guerres, violences et misères, elle nous engage à ne plus éprouver de honte à dire tout haut son goût pour la langue du Grand Siècle. C’est qu’elle se porte mal en nos temps de vulgarité triomphante. Une odeur de naphtaline nimbe le souci de la langue ; il n’en faut pas davantage pour passer pour affecté. Louons donc les éditions du Cherche-Midi d’avoir rassembler dix portraits d’Ambroise Paré à Saint-Simon sous le titre Grandeur de l’esprit français (1380 pages, 39 euros) et la signature de Jean-Michel Delacomptée (1948). D’authentiques tableaux vivants brossés dans une langue splendide, ce qui est bien le moins pour ressusciter La Fontaine, Racine ou Bossuet. Toute autre manière les eut offusqués. Pour la plupart publiés entre 1992 et 2012 chez Gallimard dans la regrettée collection « L’un et l’autre » dirigée par J.B. Pontalis, ils témoignent ce que Delacomptée y a créé son propre genre, ce qui est donné à peu d’écrivains de Tite-Live à Sainte-Beuve en passant par La Bruyère et Mme du Deffand. En effet, ses portraits littéraires ne relèvent pas de la biographie mais de quelque chose d’hybride convoquant une érudition d’historien et une acuité d’essayiste afin de les soumettre aux règles du récit bien tempéré. Il n’est pas de plus bel et de plus savoureux hommage (car il a la dent dure) à l’éclat et l’élégance de la langue française à son meilleur- et il y a une certaine cruauté à faire figurer un tel volume en pleine floraison de premiers romans qui ne peuvent que souffrir de la comparaison. D’autant qu’il est enrichi d’une préface de Chantal Thomas qui rend parfaitement justice à son culte du détail, à sa défiance vis-à-vis du « carcan chronologique » et à la liberté dont il use pour emmener son lecteur dans une autre temporalité. Louons un livre si élevé qu’il nous permet de changer de contemporains. C’est peu dire à quel point ce livre qui en contient tant d’autres est une merveille.

La manière Delacomptée est avant tout une écriture très soignée mais dans la légèreté et la grâce, appuyée sur une connaissance sans faille du milieu, baignée par une puissante imprégnation de l’époque. une sorte de portrait en vérité, un peu dans l’esprit du Saint-Simon l’admirable que donna José Cabanis en 1974, traversée des âges et hommage à ce qui se perd, donc, avant tout, à notre langue. L’essentiel de la vie y est bien mais par petites touches, loin de tout souci d’exhaustivité. S’agissant de Bossuet par exemple, il ressuscite à sa façon l’exceptionnel écrivain, mais ne conservant qu’en arrière-fond l’évêque de Meaux, le conseiller d’État ordinaire, le précepteur du Dauphin, le premier aumônier de la duchesse de Bourgogne, le conservateur des privilèges apostoliques de l’Université de Paris, le supérieur du collège royal de Navarre même s’il lui suffit d’une phrase ou d’un paragraphe pour les faire revenir.

L’oeuvre de Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704) ne souffrait pas la fiction. On y chercherait en vain un roman, une tragédie, un poème. Trop frivole, trop futile. Alors que les Sermons du Carême du Louvre, les Oraisons funèbres, notamment les plus fameuses, celles d’Henriette de France, d’Henriette d’Angleterre ou de Marie-Thérèse d’Autriche, resteront comme des modèles d’éloquence (« Madame se meurt, Madame est morte…« ), et que l’intensité poétique des Élévations sur les mystères marqueront à jamais ceux qui les lurent. Tous les canons du parler y sont contenus. Bossuet était du genre à lire les Pères de l’Église en grec avec la traduction latine en regard afin de la reprendre si elle dérapait. Bien qu’il se situât dans le camp des Anciens dans leur querelle contre les Modernes, il entendait secouer la langue pour lui retirer ce qu’elle pouvait avoir de pétrifié et de jargonnant en dépit de son activisme politique : sa lutte pour « le maintien de traditions authentifiées par leur poussière » et cette idée que la vérité d’un événement tenait à sa proximité avec son origine : » L’ancienneté validait ce que la nouveauté viciait ». Aujourd’hui, un tel écrivain passerait pour « réac » ou même « facho » et serait aussitôt liquidé car tout le monde n’a pas comme Bossuet le caractère si naturellement porté à la controverse, et les armes pour y triompher.

Tout pour la langue, cette langue de feu d’une implacable exactitude, un français d’excellence qui se voulait langue orale pensée par l’écrit, dont tous les aspects retenaient son attention, mais comme il n’était pas qu’un évêque de mots, que dire de sa pensée ? Héraut de la monarchie absolue, catholique dogmatique non moins absolu, négationniste des violences faites aux protestants, théologien obtus. Et prédicateur, ce qu’il faut entendre en conservant à l’esprit que la fonction valait prébendes et que le roi finançait généreusement la chaire. A ses yeux fort raides, tout affaiblissement de l’Eglise faisait le lit des libertins, rien de moins. Il faut comprendre sa haine des Anglicans comme une immense frayeur provoquée par leur refus de l’autorité et l’intense désir de neuf. Même la traduction en français que ceux de Port-Royal firent de l’Ancien Testament lui paraissait trop élégante, c’est dire. Mais que ne lui pardonnerait-on au nom de ses circonstances atténuantes : une vraie nostalgie des temps bibliques, la sincère conviction que la société des hommes des tous débuts était pure de ce qui la souillera par la suite et dont son siècle lui offre le terrible spectacle (les libertins bien sûr mais aussi le théâtre qu’il abhorrait). Et puis quoi, notre jugement sur son intransigeance s’atténue dès qu’on la met en balance avec l’extrême dureté de son meilleur ami, l’abbé de Rancé, qui fonda la Trappe dans la haine passionnée de la vie quand Bossuet, qui y séjournait parfois, n’aurait pour rien au monde renoncé au confort de ses propriétés et à l’affection de sa famille.

Jamais procureur, Jean-Michel Delacomptée a ceci de remarquable que son admiration demeure critique de bout en bout. Il se garde bien de verser dans l’hagiographie. Il s’est glissé en Bossuet comme Bossuet le fit en l’apôtre Paul lorsqu’il eut à composer son panégyrique. Il faut dire qu’avec Bossuet, le dossier est lourd. On ne prend guère partie dans l’hostilité qu’il nourrissait pour Mme de Lorraine, abbesse de Jouarre, la question de l’autorité épiscopale sur son établissement nous atteignant au fond assez peu. Mais dans l’affaire du quiétisme de Jeanne Guyon, autre cas d’insoumission, on se range plus volontiers du côté de M. de Cambrai que de celui de M. de Meaux, avec Fénelon plus naturellement qu’avec Bossuet, le Cygne plutôt que l’Aigle. Dans la violente polémique qui l’opposa au philologue Richard Simon, grand polyglotte et prêtre de l’Oratoire, on ne se sent pas davantage solidaire de Bossuet « crispé sur sa crosse et buté sous sa mitre ».

Jean-Michel Delacomptée n’en a pas moins composé un essai admirable, écrit en totale osmose avec les livres de ce temps-là, leur esprit et non leur lettre, un temps où il se souvient qu’on parlait d’oeuvres et non de textes. A croire qu’il l’a écrit au deuxième étage de la maison de la rue Neuve-Sainte-Anne à Paris où l’orateur sacré vivait lorsqu’il n’était pas à Meaux. On se prend à relire certaines pages, celles sur le salut par le silence notamment, et quelques lignes très personnelles, discrètement autobiographiques, qui sont une clé inattendue.  De Bossuet on n’a retenu que la morale sévère. Est-ce ce qui rend pessimiste son inspiré portraitiste qui prévoit qu’en 2027, année du quatre centième anniversaire de sa naissance, il faudra se battre pour rappeler le prosateur qu’il fut et exiger sa célébration ? Inutile d’attendre cette date pour comprendre que sa prose est une langue si classique que les Français l’entendent désormais comme une langue étrangère.

Autre exemple, Saint-Simon. Notre auteur ne serait pas lui-même s’il n’avait organisé son affaire autour d’un point focal. Non un point de détail mais un moment isolé de manière privilégiée et arbitraire. Toute son énigme (Chantal Thomas utilise le mot en titre de sa préface) se ramasse entre 1739 et 1740 ; le duc de Saint-Simon vient d’achever la « Note sur la maison de Saint-Simon », hommage au lignage auquel il se vouait jusqu’alors ; il s’apprête à faire subir le même traitement à la Maison de La Rochefoucauld quand il modifie sa route et s’élance dans l’invention de son grand œuvre : les Mémoires, un océan de mots. 2854 pages plus loin, et dix ans après, il en sort ce chef d’œuvre qui nous dit tant de ce temps. L’auteur s’est longtemps demandé quelles raisons avaient profondément motivé ce saut décisif ; de  même, on ne saura jamais vraiment ce qui s’est passé à la charnière de 1908-1909 pour que Proust, grand admirateur de Saint-Simon, passe insensiblement d’un projet de livre mêlant plusieurs genres (essai, souvenirs, récit) à un projet de roman, et de Sainte-Beuve à Combray. « A partir de quel moment un écrivain, chargé d’un projet longuement fermenté mais qui lui résiste, finit par se lancer et, d’une traite, le réalise ? Par quels méandres, et en quels circonstances, advient soudain ce qui se refusait à lui jusqu’alors ? » s’interroge l’auteur en explorant l’incertaine puissance censée agir son attitude.

Il n’entend pas nous le démontrer mais nous en éclairer par des intuitions, des chemins de traverse, des pistes oubliées qui tiennent le plus souvent à un mot chu et ramassé, ou un détail griffé dans le tissu de sa vie, toutes choses insignifiantes sous d’autres plumes mais qui prennent une allure nettement plus convaincante lorsqu’elles sont gouvernées par un tel souci de la langue. En trois traits, il brosse un portrait : dos rond, oeil de verre, ourlet démesuré des lèvres. Au passage, Jean-Michel Delacomptée nous livre l’argument d’une pièce de théâtre rêvée (avis aux amateurs !) : les trois jours et trois nuits au cours desquelles Saint-Simon, enfermé en huis clos avec le Régent, s’employa à le convaincre de rompre avec Mme d’Argenton qui l’asservissait, afin de reconquérir l’affection du Roi, son oncle. Le Régent, Philippe d’Orléans était son ami d’enfance et le demeura ; il avait d’ailleurs, dès l’entame de son projet, fixé la borne du souvenir à la mort de celui-ci. On le disait sociable, épris de conversation, passionné de protocole et de rituels, expert en grandeurs d’établissement, ce qui nous vaut de belles pages sur la comédie du tabouret ou le cérémonial public de la chaise percée.

La vraie grandeur selon lui ne devait pas être assise sur la fortune. Le duc n’était guère préoccupé de posséder des biens ou de jouir des plus hautes fonctions ; d’ailleurs, il en refusa maintes fois et des plus brillantes ; on dira que c’est plus facile lorsqu’on est né Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, pair de France, seigneur de nombreux fiefs, duc de Ruffec, comte de Rasse, gouverneur de Senlis, héritier des ville, citadelle et comté de Blaye en Gironde, préférant à tous ces lieux son château de La Ferté-Vidame à vingt-cinq lieues de Versailles. Grand cas est fait de l’ambassade extraordinaire qu’il conduisit en Espagne, sous la Régence afin d’y marier Louis XV, onze ans, à l’infante d’Espagne, trois ans. On ne trouve qu’une seule occurrence du mot « pute » sous la plume de Saint-Simon : « Cette pute me fera mourir » soupirait Marie-Thérèse, reine de France, épouse de Louis XIV, en regardant le Roi s’afficher avec la Montespan. Une édition partielle des Mémoires, publiée avec cette phrase pour titre, a fait un tabac en librairie il y a quelques mois. Au vrai, Saint-Simon piétine la syntaxe comme du bon raisin, avec un amour de la langue qui ne relève pas seulement de l’expertise ; il prend des libertés avec la grammaire ; il ne se relit pas quand bien écrit-il volontiers à la diable ; il ne se pique pas de bien écrire, noircit le papier en toute liberté, mais n’en demeure pas moins l’un des rares mémorialistes à être lu et relu, outre ses informations sur la vie de cour (souvent puisées dans le Journal de Dangeau) et ses anecdotes vachardes (son tableau du règne du Roi-Soleil est le plus cruel des monuments dans une chronique des dérèglements de la cour et du royaume qui n’en manque pas) pour la seule grâce de son style.

L’hommage du portraitiste est à sa mesure car Jean-Michel Delacomptée, qui écrit en parfait accord avec la langue de ce temps, jamais ne verse dans le pastiche ni l’affectation. N’espérez pas trouver dans ce livre une analyse serrée de l’œuvre. Plutôt le reflet d’un instant biographique, mais qui en dit bien davantage en si peu de pages sur l’âme du gentilhomme campagnard de la Ferté-Vidame que tant de thèses obèses. Alors, pourquoi Saint-Simon (1675-1755) est-il passé vers 1739 de sa « Note sur la maison de Saint-Simon » à ses Mémoires, de la dette aux ancêtres à l’émancipation par le « Je », et de la politique à l’émotion ? « L’appel de la vérité, je crois. Et la grandeur ». Voilà tout.

Qu’importe au fond la vraie raison si cela nous a permis de méditer sur la perte d’un sentiment, et la manière dont son absence se fait ressentir par nos contemporains. Mais est-ce ainsi qu’un écrivain glisse vers son destin à défaut d’y basculer ? Difficile à expliquer, la grandeur, car, nous prévient Jean-Michel Delacomptée, nous en avons perdu le sens. La France et les Français d’aujourd’hui n’en ont tout simplement plus idée. Il y a quelque chose de vertigineux à placer cette perte de sens au rang de ces hapax de l’Ancien Testament dont nul ne peut assurer avec certitude ce qu’ils ont pu signifier.  Saint-Simon assure qu’en ce temps-là la France « était de tout ». Mais peut-on partager la nostalgie de l’auteur pour la langue à son meilleur, dans l’éclat et le génie hérités du Grand siècle, sans pour autant regretter Versailles ?

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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1 345 Réponses pour Ce dont les Français n’ont plus idée

Janssen J-J dit: 1 février 2025 à 22h09

Oui, un bien bel hommage au talentueux Delacomptée. Ce nouveau texte est-il un très enrichi du précédent opus de 2011, son inoubliable et merveilleux La Grandeur Saint-Simon ? C’est ce buquin de Delacomptée qui m’avait incité à lire de larges fragments de Saint-Simon, et je n’en fus jamais déçu.
Intéressante revisite anticipée de Bossuet pou son futur anniversaire, auquel il manque cependant un Bourdaloue pour en contrebalancer les Sermons. Lesquels j’ai toujours préféré.
Quant à Jacques Esprit, on laissera au très érudit MC le soin de nous en dire un brin plus. Mais c’est déjà pas mal, et puisque c’est pour ses vertus qu’on est le mieux châtié, dit-on, mieux valait sans doute en renverser le sens et la direction morale. Mandeville alla beaucoup plus loin et sa fable est toujours citée par les historiens de l’économie… Esprit, guère…
Bravo pour ce billet, peut-être un peu trop dense et touffu pour être tout à fait digeste. On n’a pas dit qu’il était un reader sélectif… Attention !

J J-J dit: 1 février 2025 à 22h25

@ tant de thèses obèses.
Plaisante allitération, Thérèse, etc., ou Théodore, etc.,
@ « une seule occurrence »… En revanche, chez la grosse Palatine, elle était du genre pléthorique pour qualifier la Maintenon.
@ Non, la haine de St Simon sous le Grand Siècle n’avait qu’une seule et unique cible : l’anoblissement des bâtards du Roy, laquelle bousculait toutes les hiérarchies du sang bleu. Ca le rendait total malade d’indignation et de fiel, à chaque fois.

MC dit: 1 février 2025 à 22h25

Voici donc revenu , après le charmant Tombeau pour Bossuet, le retour au temps des Grands Ecclésiastiques; Bossuet, Massillon, Flechier, Bourdaloue, les quatre « points cardinaux » qui payèrent très cher à Rome leur fidélité au Roi. On notera que St Simon commence à rédiger plus de vingt ans après la mort du Roi. Ce qui relativise et l’Anciennete de la Maison de St Simon, qui doit son titre ducal à Richelieu, et les critiques ressassées contre un Roi qu’il n’a pas vraiment connu…Il est possible que la critique de Louis XIV prenne ici le relai de l’impossible discours sur le Père, à la fois favori de Louis XIII et homme lige de Richelieu. Bref, qu’il y ait une articulation entre ce qu’il ne peut pas dire de la Maison de St Simon ( le Père à Versailles sauvant la mise au Cardinal et au Roi, qu’il connaissait bien) et la critique anti-Louis Quatorzienne. Quand on regarde ce qui est porté au crédit de Louis XIV, on voit que « les Ministres de son Père «  y jouent souvent un rôle. Tout ceci à vérifier.

Chaloux dit: 1 février 2025 à 22h27

Delacomptée durera cent fois plus que Quignard qui n’est que carton-pâte. J’en suis bien revenu. J’avais beaucoup aimé le texte de Delacomptée expliquant que tous les voisins au fond ne sont que des emmerdeurs. Rien ne peut être supérieur à un homme qui aime le silence. J’avais acheté le livre d’Esprit chez Aubier mais toujours pas lu.

Avec La Recherche, plutôt qu’au roman, Proust passe à l’encyclopédie.

Jean Langoncet dit: 1 février 2025 à 22h33

@Bossuet était du genre à lire les Pères de l’Église en grec avec la traduction latine en regard afin de la reprendre si elle dérapait.

Hanouna président !

J J-J dit: 1 février 2025 à 22h38

St Simon ne précise pas ce que lui fit subir le Régent Philippe, durant ces trois nuits où ils s’enfermèrent ensemble. Pas de cochoncetés, espère-t-on, bien que le neveu fut porté sur la chose. Et comment ! Bon, mais on va pas faire dans l’Allée du roi non plus. Laissons cela aux Champs d’Ernagore du Goncourt ! Place aux érudites de l’AF, Chantal Thomas, par exemple.

J J-J dit: 1 février 2025 à 22h40

22.33…, toujours le mot abyssal pour rire et ne point perdre le nord, en somme. Bravo Cyril !

Janssen J-J dit: 1 février 2025 à 22h43

Il ne faut jamais dire de mal de Pascal Quignard en germanopratie, m’a-t-on dit, c’est très mal vu et peut coûter de trébucher au rang inférieur, jusqu’à être frappé d’un nouvel exil temporaire où l’on sait.

Chaloux dit: 1 février 2025 à 22h52

José Cabanis, merveilleux prosateur. À sa mort, Marc Fumaroli a dit de lui: « Cétait notre Sainte-Beuve ». Je ne sais plus quand au juste, il y a peut-être deux ou trois ans, Gallimard a retrouvé on ne sait où des exemplaires tout frais du Saint-Simon et du Charles X, depuis longtemps épuisés. J’en avais acheté deux de chaque.

Jean Langoncet dit: 1 février 2025 à 23h09

Quant aux boeufs à deux pattes, si, sur le modèle chinois, on pouvait en contrôler les naissances …

Jean Langoncet dit: 1 février 2025 à 23h29

Back in USSR : President Trump signed executive orders placing stiff tariffs on the countries, setting the stage for a trade war with the United States’ largest commercial partners.

MC dit: 1 février 2025 à 23h33

Puisque je m’occupe du Scaligeriana, autant dire que, du point de vue protestant, les traductions latines des pères sont très attaquées , quand ce ne sont pas les Pères eux-mêmes. D’où question: les
Que valaient les traductions latines de Bossuet?

Christiane dit: 1 février 2025 à 23h58

Ce billet commence comme un rappel de valeurs morales un rappel à une certaine discipline. Le ton est presque sévère.
Il y est suggéré de relire pour découvrir ou de lire si nous ne l’avons fait ces ouvrages, ces auteurs dits classiques.
Ces livres n’ont pas changé, nous, énormément. Et ce qui a changé aussi ce sont toutes les lectures qui nous accaparent, des livres non classiques. Une avalanche de livres – sur ce blog même. Passou nous proposerait-il une diète ? Comment faire silence pour en retrouver le goût ? Comment changer de rythme de vie, de lecture ? Comment faire place à cette respiration humaniste ?
Donc, comprendre qui nous sommes – et qui ne nous sommes pas malgré les masques, dans le premier ouvrage. Une cohésion peut-être entre le passey et ce présent chaotique pour ne pas cesser d’être.
Faut-il être érudit pour aborder ces livres ? C’est me semble-t-il un repos des humeurs que de se plonger dans cette langue. Y trouver le coeur allégé, nourriture et structure, beauté, harmonie. Réponses à des questions aussi. Lenteur. Solitude et écoute d’une voix venue du passé. Surprise de découvrir en ces livres leur qualité intellectuelle, imaginative, poétique, une sagesse un peu paradoxale, une joie aussi. Retrouver le rythme de la langue classique. Une attitude éthique, une certaine sagesse qui tient à distance les fâcheux.
Très très étonnant ce billet, écrin d’une écriture littéraire au beau milieu du désordre ambiant, de la crainte des lendemains, de l’écroulement des certitudes. Un temps où rationalité et libertinage balancent avec religiosité et austérité. Un plaisir naît de ces oppositions, de ces polémiques, de chaque nouvelle beauté.
L’allegorie de la simulation de Lorenzo Lippi est magnifique.

William Boquet dit: 2 février 2025 à 0h00

Jean Langoncet dit: 1 février 2025 à 21h18
A la manière de Trump, qui tient lui-même ses manières de Netanyahu*, je dirais d’Onfray qu’il a deux mérites : le ventre des philosophes et son goût de Clovis Trouille
*L.Cohen durant la guerre du Kippour pour illustrer la page Facebook de la RDL depuis hier, guitare en couleur et en relief, est-ce pour signifier que « This Machine Kills Fascists » ; depuis que dominent en Israël les suprémacistes d’extrême droite et paradent à Gaza les fanatiques du Hamas, encore aujourd’hui à l’occasion de la libération d’otages, il serait temps

https://th.bing.com/th/id/OIP.vtDDOu6P_TnyAKY6zKUKNAHaFe?rs=1&pid=ImgDetMain

Heu !

Merville dit: 2 février 2025 à 0h46

L’écriture de cet article n’est pas très soignée.La syntaxe et l’orthographe sont fautives.C’est regrettable lorsqu’il s’agit de célébrer le style de Bossuet ou Saint Simon.

je cuide dit: 2 février 2025 à 3h38

Une odeur de naphtaline nimbe
Ayany récemmeny appelé une serveuse sexagénaire madale, elle s »‘est hérissée »
-ça fait vieux jeu
là, c »‘était carrément une insulte
mais je me suis reprise:oh pardon
fallait-il dire « ma chérie »?

je cuide dit: 2 février 2025 à 3h43

« Allégorie de la simulation », huile sur toile de Lorenzo Lippi, 73 x 89 cm, vers 1640, musée des Beaux-Arts d’Angers ;
en affiche à Angers, je l’avais adorée

JC..... dit: 2 février 2025 à 5h34

HORS SUJET

Lu hier, d’un seul trait, le dernier livre d’un sacré bonhomme Richard MALKA. Titre ambitieux : Après Dieu.
Passionnant….!

Marie Sasseur dit: 2 février 2025 à 6h25

bjr, kel é lsujè 2 sbillet,letr o professeurs
l franssè D catholik combatant dla mess en latin en 1640?

puck dit: 2 février 2025 à 8h42

3j je profite de cet articlapassou sur l’audace et le courage pour revenir sur Tulsi Gabbard : Robert Kennedy Jr est burné parce qu’il faut être burné pour s’attaquer à Big Pharma, Trump aussi est burné ça tout le monde le sait, mais la plus burnée de tous c’est Tulsi Gabbard !

ton article ne le disait pas mais Tulsi Gabbard est aujourd’hui probablement la personne la plus burnée des US !

parce que là il ne s’agit pas juste d’éditer un livre sur la Bruyère ou je sais pas qui, il s’agit de s’attaquer à la CIA et au complexe militaro industriel américain et là il faut être sacrément burné !

puck dit: 2 février 2025 à 8h50

d’accord avec cet article sur le fait que le truc flippant aujourd’hui c’est le simplisme.
les gens ont besoin d’idées simples et on leur donne à bouffer des idées simples.

exemple : l’annulation des élections présidentielles en Roumanie, de suite on a dit c’est les russes et les chinois avec tik tok et tout le monde l’a cru.

en fait non et le truc le plus drôle c’est que c’est l’ingérence américaine dans ces élections (la plus grosse base militaire américaine se trouve en Roumanie) que ce type est arrivé en tête.

du coup je ne sais pas si l’édition de ces bouquins incitera les lecteurs à sortir du simplisme, mais si c’est le cas ce sera une bonne chose.

J J-J dit: 2 février 2025 à 8h52

8.42 C’est le nouvel adjectif du jour ?… Me cassez pas les burnes et oubliez-moi, svp, merci.

Christiane dit: 2 février 2025 à 9h02

Je relis le billet. C’est comme un refus d’une certaine paresse. Une exploration d’un langage de moraliste énigmatique qui cherche à protéger par ses lectures des valeurs essentielles à ses yeux. Un socle, une identité.
J’aime particulièrement ce passage : « un français d’excellence qui se voulait langue orale pensée par l’écrit ». Oui, cela a été pour les écrivains et orateurs cités par Pierre Assouline. Et cet autre passage semblant répondre par avance aux correcteurs ! « Au vrai, Saint-Simon piétine la syntaxe comme du bon raisin, avec un amour de la langue qui ne relève pas seulement de l’expertise ; il prend des libertés avec la grammaire ; il ne se relit pas quand bien écrit-il volontiers à la diable ; il ne se pique pas de bien écrire, noircit le papier en toute liberté, mais n’en demeure pas moins l’un des rares mémorialistes à être lu et relu… »
Bien qu’épris de langue écrite, cette méditation ion rejoint celle d’Itali Calvino quand il déclarait à Marco d’Eramo dans un entretien en 1979 : « La parole est cette chose molle, informé, qui sort de la bouche et me dégoûte infiniment. Essayer de transformer dans l’écriture cette parole en quelque chose d’exact et de précis, peut bien être l’objectif d’une vie. Surtout quand on constate une détérioration, quand on vit dans une société où la parole est toujours plus vague, plus pauvre. Face à un langage qui va vers l’appauvrissement, l’effort vers quelque chose d’inatteignable, vers un langage précis, peut justifier une vie. »
(Texte de Luca Baranelli : « Souvenirs d’Itali Calvino », traduit par Martin Rueff pour le Cahier de L’Herne réservé à Italo Calvino, page 26.)

renato dit: 2 février 2025 à 9h03

Ceux qui n’en ont pas admirent ceux qui en ont, mais ils se trompent souvent en croyant qu’un banal truand en ait.

J J-J dit: 2 février 2025 à 9h08

Voici pour une méditation plus constructive, peut-être. Et pour nous accorder un peu silence, qui plus est…
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« Nous ne voulons pas que nos meilleurs ennemis nous ménagent ni que nous soyons ménagés par ceux que nous aimons du fond du cœur. Laissez-moi donc vous dire la vérité !
Mes frères en la guerre ! Je vous aime du fond du cœur, je suis et je fus toujours votre semblable. Je suis aussi votre meilleur ennemi. Laissez-moi donc vous dire la vérité !
Je n’ignore pas la haine et l’envie de votre cœur. Vous n’êtes pas assez grands pour ne pas connaître la haine et l’envie. Soyez donc assez grands pour ne pas en avoir honte !
Et si vous ne pouvez pas être les saints de la connaissance, soyez-en du moins les guerriers. Les guerriers de la connaissance sont les compagnons et les précurseurs de cette sainteté.
Je vois beaucoup de soldats : puissé-je voir beaucoup de guerriers ! On appelle « uniforme » ce qu’ils portent : que ce qu’ils cachent dessous ne soit pas uni-forme !
Vous devez être de ceux dont l’œil cherche toujours un ennemi — votre ennemi. Et chez quelques-uns d’entre vous il y a de la haine à première vue.
Vous devez chercher votre ennemi et faire votre guerre, une guerre pour vos pensées ! Et si votre pensée succombe, votre loyauté doit néanmoins crier victoire !
Vous devez aimer la paix comme un moyen de guerres nouvelles. Et la courte paix plus que la longue.
Je ne vous conseille pas le travail, mais la lutte. Je ne vous conseille pas la paix, mais la victoire. Que votre travail soit une lutte, que votre paix soit une victoire !
On ne peut se taire et rester tranquille, que lorsque l’on a des flèches et un arc : autrement on bavarde et on se dispute. Que votre paix soit une victoire !
Vous dites que c’est la bonne cause qui sanctifie même la guerre ? Je vous dis : c’est la bonne guerre qui sanctifie toute cause.
La guerre et le courage ont fait plus de grandes choses que l’amour du prochain. Ce n’est pas votre pitié, mais votre bravoure qui sauva jusqu’à présent les victimes.
Qu’est-ce qui est bien ? demandez-vous. Être brave, voilà qui est bien. Laissez dire les petites filles : « Bien, c’est ce qui est en même temps joli et touchant. »
On vous appelle sans-cœur : mais votre cœur est vrai et j’aime la pudeur de votre cordialité. Vous avez honte de votre flot et d’autres rougissent de leur reflux.
Vous êtes laids ? Eh bien, mes frères ! Enveloppez-vous du sublime, le manteau de la laideur !
Quand votre âme grandit, elle devient impétueuse, et dans votre élévation, il y a de la méchanceté. Je vous connais.
Dans la méchanceté, l’impétueux se rencontre avec le débile. Mais ils ne se comprennent pas. Je vous connais.
Vous ne devez avoir d’ennemis que pour les haïr et non pour les mépriser. Vous devez être fiers de votre ennemi, alors les succès de votre ennemi seront aussi vos succès.
La révolte — c’est la noblesse de l’esclave. Que votre noblesse soit l’obéissance ! Que votre commandement lui-même soit de l’obéissance !
Un bon guerrier préfère « tu dois » à « je veux ». Et vous devez vous faire commander tout ce que vous aimez.
Que votre amour de la vie soit l’amour de vos plus hautes espérances : et que votre plus haute espérance soit la plus haute pensée de la vie.
Votre plus haute pensée, permettez que je vous la commande — la voici : L’HOMME EST QUELQUE CHOSE QUI DOIT ETRE SURMONTE.
Ainsi vivez votre vie d’obéissance et de guerre ! Qu’importe la vie longue ! Quel guerrier veut être ménagé !
Je ne vous ménage point, je vous aime du fond du cœur, mes frères en la guerre ! —
Ainsi parlait Zarathoustra.
_________________________

D. dit: 2 février 2025 à 9h13

Oui. Encore que l’on trouve dans beaucoup de pâtisseries des tartes plates à la poire, généralement très sucrées, avec quelques amandes effilées dessus, appelées à tort « tartes Bourdaloue » et qui n’ont rien à voir avec l’original !

A la base, nous avons au xixème le « gâteau Bourdaloue », du nom de la rue parisienne où un pâtissier le faisait, épaisse, avec beaucoup de poudre d’amande de qualité à gros grains.
Ce pâtissier mais aussi d’autres qui l’imitèrent, firent des déclinaisons à la liqueur de fruit et/ou au fruitsm, notamment à la poire Williams, cette recette ayant rencontré partout beaucoup de succès.
La tarte Bourdaloue est une tarte épaisse, jamais feuilletée, chère car incorporant beaucoup de poudre d’amande de qualité. De belles poires Williams mûres fraîchement cuites, en tranche, sur une fine couche de crème prise (mais pas forcément), possiblement un peu d’un très bon alcool de poire. Le tout subtilement doré au dessus, sans sirop de sucre figé. Les amandes effilées ne pouvant constituer qu’une décoration très superflue.

Jazzi dit: 2 février 2025 à 9h48

« Allégorie de la simulation »

Quelle symbolique pour le masque et la grenade de cette huile sur toile de Lorenzo Lippi ?
Le masque, à l’image, c’est un peu comme le pseudo à l’écrit.
Mais la grenade, de quoi est-elle le symbole ?

Jazzi dit: 2 février 2025 à 9h51

« Ainsi parlait Zarathoustra »

C’est du lourd et carrément du lourdingue, JJJ !
A côté de la légèreté de la langue classique française, qui atteint son apogée avec le Divin marquis…

je cuide dit: 2 février 2025 à 10h19

la haine n’est ni une qualité ni un défaut;c’est un affect pour;
je ne sais si toutes kes langues nomment, parce qu’elles le reconnaissent , et l’identifient,cet affect

renato dit: 2 février 2025 à 10h19

« Mais la grenade, de quoi est-elle le symbole ? »

Elle est devenue un symbole d’immortalité et de résurrection. Toutefois, Ripa, la référence en la matière, la place dans l’iconographie de la Concorde (Concordia).

Jazzi dit: 2 février 2025 à 10h20

Avant d’éditer et de rééditer, il faut d’abord écrire.
Mais c’est quoi, écrire ?
Pourquoi, pour qui écrit-on ?
Allons voir la pythie pour lui poser la question.

Jazzi :
– Pourquoi écrit-on ?

Marguerite Duras :
– Écrire. Je ne peux pas. Personne ne peut. Il faut le dire, on ne peut pas. Et on écrit. C’est l’inconnu qu’on porte en soi écrire, c’est ça qui est atteint. C’est ça ou rien. On peut parler d’une maladie de l’écrit. Ce n’est pas simple ce que j’essaie de dire là, mais je crois qu’on peut s’y retrouver, camarades de tous les pays.
Il y a une folie d’écrire qui est en soi-même, une folie d’écrire furieuse mais ce n’est pas pour cela qu’on est dans la folie. Au contraire.
L’écriture c’est l’inconnu. Avant d’écrire, on ne sait rien de ce qu’on va écrire. Et en toute lucidité.C’est l’inconnu de soi, de sa tête, de son corps. Ce n’est même pas une réflexion, écrire,
c’est une sorte de faculté qu’on a à côté de sa personne, parallèlement à elle-même, d’une autre personne qui apparaît et qui avance, invisible, douée de pensée, de colère, et qui quelquefois, de son propre fait, est en danger d’en perdre la vie.
Si on savait quelque chose de ce qu’on va écrire, avant de le faire, avant d’écrire, on n’écrirait jamais. Ce ne serait pas la peine.
Écrire, c’est tenter de savoir ce qu’on écrirait si on écrivait — on ne le sait qu’après — avant, c’est la question la plus dangereuse que l’on puisse se poser. Mais c’est la plus courante aussi.
L’écrit ça arrive comme le vent, c’est nu, c’est de l’encre, c’est l’écrit et ça passe comme rien d’autre ne passe dans la vie, rien de plus, sauf elle, la vie.

renato dit: 2 février 2025 à 10h25

Grenade, encore

Dans la mythologie grecque et romaine, elle était associée à l’abondance, à la fertilité et à la bonne fortune.

Chez les Babyloniens les graines de grenade étaient un agent de résurrection ¬— signification parfois reprise à la Renaissance.

pourmapar dit: 2 février 2025 à 10h28

« Allégorie de la simulation », huile sur toile de Lorenzo Lippi, 73 x 89 cm, vers 1640, musée des Beaux-Arts d’Angers.

Fragments de masque

A quel calme dans le désespoir je suis parvenu sous l’écorce la plus commune, nul ne peut le croire; nul ne s’y retrouve, car je ne lui en fournis pas le décor, ni aucune réplique : je parle seul.

Nul ne peut croire non plus à l’absolu creux de chaque rôle que je joue.

Plus d’ intérêt aucun, plus d’importance aucune : tout me semble fragment du commun, nullement capital, des pelures d’aulx.
1924,
Francis Ponge Proêmes page 189,Gallimard La Pléiade 1999.

renato dit: 2 février 2025 à 10h30

« Pourquoi écrit-on ? »

Difficile de trouver une question plus stupide. Je me souviens de la question des pseudo-politiciens de 68 : « pourquoi faites-vous artiste ? », où le verbe « faire » montrait leur inculture.

Christiane dit: 2 février 2025 à 10h30

Bonne question, Jazzi. La jeune femme tend ce fruit à ceux qui regardent le tableau. Une offrande qui cache une tentation. Puisqu’elle est la fausseté, le mensonge nedtcey pas le Mal qu’elle offre. Un peu comme le serpent dans la Bible qui incite Evey à cueillir la pomme. Eve qui tentera Adam…
Oui, les pseudos sont des masques. Heureuse de connaître ton vrai nom puisque tu ne le caches pas, ici.

Christiane dit: 2 février 2025 à 10h34

Jazzi, c’est très drôle cette parole de Marguerite Duras qui semble ici, face à Passou, jouer les
perturbateurs !

Jazzi dit: 2 février 2025 à 10h35

Mais pourquoi cette illustration « allégorie de la simulation » à propos d’écrivains véritables et écrivant vrai, tels Bossuet ou Saint Simon, Christiane ?

Christiane dit: 2 février 2025 à 10h38

Je ne crois pas, J J-J, que cette parole de Zarathoustra soit plus constructive et apporte du silence. Dans la bagarre, le langage est plus celui de Rabelais que celui de Saint Simon !

closer dit: 2 février 2025 à 10h41

Avec ce matériau si riche, Passou aurait du faire deux billets plus « aérés »…

Christiane dit: 2 février 2025 à 10h43

Jazzi,
C’est en rapport avec les deux premiers livres présentes. Elle fait la couverture du deuxième.
« La fausseté des vertus humaines » avec l’introduction de Pascal Quignard et celui du moraliste Jacques Esprit dont cette allégorie fait couverture.

puck dit: 2 février 2025 à 10h44

magnifique cet extrait de Zarathoustra !
sérieux c’est sublime parce qu’on retrouve le type qui assume enfin ses convictions.

par exemple pour lire ce passage ce Zarathoustra il faut le mettre en regard avec ce qu’il écrit dans « Aurore », quand on sent qu’il n’est pas encore prêt à franchir le pas, quand il écrit des trucs du genre « accordez-moi la folie pour que je puisse enfin croire en moi-même(…) laissez-moi hurler, gémir, ramper comme une bête pourvu que j’obtienne la foi en moi-même » etc..
dans Aurore il cherche l’endroit où il trouvera la force d’assumer ses vérités, et dans cet extrait de Zarathoustra on voit qu’il y est parvenu même si au bout du chemin il sait que la folie l’attend.
On ne peut pas ne pas faire le lien avec le cheminement à peu près identique chez Dostoïevski, ce moment où il cherche où trouver la force d’assumer ses convictions, lui passe par l’homme du souterrain, et je comprends quand l’autre cité par passou disait que ce livre avait changé sa vie sauf qu’il n’avait pas l’air d’avoir compris grand chose à ce qu’il avait lu.

renato dit: 2 février 2025 à 10h49

Ce qui est drôle, c’est que plus personne ne s’intéresse à Cesare Ripa (vers 1555 – 1622), qui était pourtant une référence importante en matière d’iconologie.

puck dit: 2 février 2025 à 10h53

le point de départ de Nietzsche c’est tous ces moralistes français.
en fait il va les utiliser pour affirmer ce qu’il pense être la vérité humaine.

exemple : les moralistes disent que la générosité c’est de l’orgueil déguisé ?
les moralistes vont même jusqu’à établir l’équation compassion = égoïsme.
générosité = égoïsme etc…

parce que l’égoïsme est le principe premier qui définit toutes les actions humaines.

Nietzsche va poser la question : pourquoi ne pas assumer cet égoïsme ? tout simplement. pas besoin de faire semblant, de dissimuler son égoïsme derrière une soit disant empathie, générosité etc… que des trucs qui n’existent pas chez l’Homme : il suffit d’assimer son égoïsme et même le brandir comme un étendard devant les faibles.

et ça on le retrouve exactement à l’identique chez Dostoïevski quand il abandonne ses premières croyances dans les idées issues de Lumières et de l’idéalisme allemand etc…

puck dit: 2 février 2025 à 10h58

c’est ce qui rend notre époque actuelle très intéressante à observer.

exemple : les verts allemands, ces écologistes dont on percevait chez eux la nature mortifère, même quelque chose d’un esprit issu du nazisme allemand : les verts allemands porté par l’esprit d’Heidegger étaient les véritables héritiers du nazisme.

mais bon comme ils mettaient en avant leur désir de sauver la monde, de protéger la nature etc.. on le voyait pas trop, on se disait ce sont des gens sympas qui veulent sauver le monde.

sauf que dans les prochaines élections allemandes qui vont avoir lieu dans quelques jours les verts montrent leur vrai visage : celui qui va vers la guerre et la destruction du monde.

les verts allemands sont le parti politique le plus belliciste d’Europe, s’ils remportent les prochaiones élections l’Europe reviendra à ce qu’elle était en 1945 en pire.

Jazzi dit: 2 février 2025 à 11h01

Merci Christiane et renato.
Oui, je m’y perd un peu dans ce billet de Passou autour de ce dont on aurait plus idée !
On dirait du Renaud Camus…

pourmapar dit: 2 février 2025 à 11h03

Allégorie de la simulation », huile sur toile de Lorenzo Lippi

D’une nouvelle analyse du titre de ce fameux tableau.

« C’est la raison pour laquelle, le titre « Allégorie de la simulation » apparaît contraindre la pensée et l’interprétation alors que celui – d’ailleurs initial – de « Femme au masque » laisse davantage ouvertes, tolérantes et libres, la perception du spectateur comme l’expression du peintre, fussent-elles historiquement déportées. »

https://tiersinclus.fr/lorenzo-lippi-allegorie-de-la-simulation-ou-non-autre-logique-autre-comprehension-de-ce-chef-doeuvre/

Chaloux dit: 2 février 2025 à 11h16

Pour ne pas connaître Saint-Simon, elle ne connaît pas Saint-Simon. Pas d’auteur plus cruel. Cela dit, elle ne connaît pas non plus Rabelais.

Les histoire de la fille qui trouve un trésor en enterrant son chat, puis vit un grand amour avec un bel italien ne m’intéressent pas. Les sujets de Quignard sont depuis longtemps ineptes, et ne sont plus que les rejetons d’origine incestueuse de «Nous deux » et des pires romans photo, pour ne rien dire des livres eux-mêmes. Pas d’autre thème possible à près de 80 ans?

renato dit: 2 février 2025 à 11h16

BREAKING: Canadian Prime Minister Justin Trudeau announced a 25% tariff on $155 billion worth of goods from the United States.

renato dit: 2 février 2025 à 11h25

BREAKING: The U.S. military has conducted coordinated airstrikes against Islamic State operatives in Somalia, the first attack in the country during President Donald Trump’s second term.

Christiane dit: 2 février 2025 à 11h35

Pour vous, mon cher J J-J
« https://litteraturefrancaise.net/fr/oeuvre/rabelais-les-paroles-gelees-ii/

le baron perché dit: 2 février 2025 à 11h36

Et la vérité des vices humains, on en parle ?
Rien n’est plus vrai qu’un vice et rien n’est plus faux qu’une vertu.
Les humains, tous frères, savent beaucoup de choses sur leurs vices réciproques et leur fraternité, donc, est toujours fausse.

Paul Edel dit: 2 février 2025 à 11h39

Quand on évoque ces « Mémoires » de Saint-Simon, il faut bien comprendre que celui qui fut pair de France à 18 ans, rédigea ses célèbres « Mémoires » au XVIII siècle. Il commença à les mettre au propre quand il eut 64 ans, son meilleur ami était Montesquieu . Quand il mourut (il fit sceller son cercueil à celui de son épouse adorée) Diderot était en train de composer l’Encyclopédie.
Le lire reste un plaisir constant, on ne sait jamais où et par quel sentier le mémorialiste va nous entraîner et nous surprendre. Prose brutale, hachée, sabrée, culbutée, épineuse, capricieuse, pleine de ravines, phrases si griffues sur le papier qu’on entend la plume gratter; et avec ça, des dérapages syntaxiques,une grammaire dédaignée.Mais que des portraits excités, des Goyas. Ses jugements ressemblent à des arquebusades .Ajoutez à cela la succulence de ragots écoutés entre des fissures de portes. prose hardie, totalement buissonnière, libérée. Il résume quelque part : »Les singularités curieuses ont fait couler ma plume … » Oui, » singularités curieuses », belle expression en litote. Dans son étude parfaite, José Cabanis fait remarquer : »Voilà sans doute le seul écrivain français qui n’a jamais parlé « littérature » avec personne.. » La cour de Versailles ressemble à un inquiétant zoo où l’on passe son temps à jouer aux cartes. Cabanis relève : « l’un a une mine de fouine »,un autre « un poulet trop nouvellement éclos, qui traînait encore sa coquille » . J’aime bien ce Lauzun à la fois « chat écorché » et « des yeux de lynx qu’il masquait d’une très inutile lunette » .Mme de Montchevreuil était « une longue créature sèche et livide, à boire dans une ornière » elle montrait «  des dents de cheval. » L’oncle de Colbert, Pussort « une mine de chat fâché ». La fille du Président de Mesmes était « rousse comme une vache », le duc du Maine »Un serpent à sonnettes » et Desmarets « Un sanglier enfoncé dans sa bauge ».   Le déclinant duc de la Rochefoucauld était «  comme un vieux chien galeux, mais de distinction dans la meute qu’on ne veut pas tuer et qu’on y nourrit jusqu’à la mort ». On pourrait ajouter que Saint-Simon joue,lui, le rôle du rapace qui fond sur ses proies dans les jardins de Versailles. Notons aussi que ce Saint-Simon, à qui les places, les charges, les privilèges de l’aristocratie montent à la tête , remarque que pour les affaires sérieuses le Roi écarte les nobles et s’entoure de roturiers: Colbert, Louvois, Lenôtre.

J J-J dit: 2 février 2025 à 11h42

9.51 et 10.35 ce fragment était tiré d’APZ « de la guerre et des guerriers » (livre I) : il n’était qu’un clin d’oeil adressé au PUNCK de service qui m’avait vraiment gonflé ce matin avec les burnes de Tulsi Gabbar. Histoire de le renvoyer à ses chères études… Apparemment, ça l’a calmé, il avait compris le message…
Pour le reste, je vous partage, bien évidemment. Quoique je reste toujours un réticent à l’égard du poncif habituel sur la lourdeur teutonne face à la légèreté françoise. – Aucune importance, de toute façon, hein !?

J J-J dit: 2 février 2025 à 11h51

Elle m’a l’air bien dégoupillée cette grenade. En ai fait trois pots de confitures l’été dernier… Aucun goût… je déconseille vivement.

puck dit: 2 février 2025 à 12h31

3j je comprends tout à fait que les burnes de Tulsi puissent te gonfler, je trouve même ça assez jouissif, je veux dire l’idée de te gonfler parce que tu représentes l’incarnation du type qu’on a qu’une envie : le gonfler.
sérieux ça me fait plaisir.

cela dit c’est vrai que Tulsi est une femme hyper burnée, ses frères et soeurs en uniformes (comme elle les appelle) qui ont combattu à ses côtés l’ont dit : même en première ligne elle n’avait peur de rien.

c’est pour ça que tous les militaires américains en exercice ou vétérans l’adorent.

et j’avoue que c’est aussi pour ça que j’adore cette femme, parce qu’elle hyper burnée.

puck dit: 2 février 2025 à 12h37

3j ça y est l’autre grand blond américain hyper burné vient enfin d’annoncer qu’il exige des ukrainiens qu’ils organisent de nouvelles élections présidentielles ! c’est une bonne nouvelle non ?
pour succéder à Zélinski je vois bien son ancien conseiller Arestovitch qui s’était rendu célèbre avec la vidéo où il prédit en février 2019 (!) une guerre entre son pays et la Russie en 2022, un Nostradamus ukrainien pour diriger ce pays c’est génial non ?

https://chrono.cercec.fr/ressources/208

puck dit: 2 février 2025 à 12h42

3j concernant Tulsi le fait qu’elle soit hyper burnée te permet de comprendre ce qui est écrit dans l’article sur elle que tu m’as envoyé : les démocrates ont une peur panique des gens burnés, c’est pour ça qu’ils préfèrent envoyer les ukrainiens mourir à leur place : lâches et couards, on en a des kgs des comme eux en France.

tu l’as trouvé où cet article ? sur wikipédia ?

ça m’étonnerait pas, wikipédia est devenu un des principaux centres de désinformation.

MC dit: 2 février 2025 à 12h42

Mais si Renato, Ripa est dans ma Bibliothèque en version moderne. Et sa descendance française au dix septième siècle. Georges Couton , Maître des Études Cornéliennes , s’était beaucoup également intéressé à lui.

puck dit: 2 février 2025 à 12h46

Arestovitch aussi est un type burné : il a même dit que s’il était élu on reparlerait russe dans son pays.

et quand le journaliste américain lui demande s’il n’a pas peur de se faire flinguer par les bandéristes ukrainiens il répond qu’il saura se défendre, c’est burné non ?

Marc LAUDELOUT dit: 2 février 2025 à 13h55

… »Exhumeur » OU « exhumateur », comme l’écrit Pierre Assouline ? Dans le dernier numéro du Bulletin célinien, je reproduis un article paru en 1882 dans « The Saturday Review of Politics, Literature, Science and Art » qui a pour titre « Literary Resurrection Men ». J’ai traduit ce titre par « Exhumeurs littéraires » car l’auteur (anonyme) stigmatise ceux qui rééditent des livres sans l’aval de leurs auteurs. Il s’agit de livres écrits dans leur jeunesse qu’ils ne souhaitaient pas voir réédités car précisément considérés comme des « péchés de jeunesse ». Or, l’expression « Résurrection littéraire » a une connotation positive qui ne convient pas dans ce cas, d’où le titre « Exhumeurs littéraires ». Mais aurais-je dû titrer « Exhumateurs littéraires » ? Que dit l’Académie ?

J J-J dit: 2 février 2025 à 14h22

Chaque facho vient faire la pub de ses écrits sur cette chaîne… C’est dire qu’elle a fini par leur offrir quelque séduction. On est obligé désormais d’en passer par là pour pénétrer le saint des cercles les plus prétendument hostiles à leurs propagandes. The times they are a-changing.

J J-J dit: 2 février 2025 à 14h25

Yannick RIPA avait écrit un livre sur l’histoire des rêves, je crois… Comment cette composante avait tenu son importance dans la littérature française du 19e siècle. De mémoire, donc il faudrait aller re-vérifier.

renato dit: 2 février 2025 à 14h25

Toutefois chez Lippi, qui aimait les blagues et des jeux de mots, la grenade peut représenter une apparence trompeuse, car il est un fruit caché sous une écorce dure et non comestible, et en le regardant de l’extérieur, il est impossible de savoir si les arilles qu’il contient sont gâchées ou intactes et saines… ce qui peut également signifier la simulation. En bref : même sans masque, je te trompe.

En tout cas ce tableau est moche comme tout.

renato dit: 2 février 2025 à 14h34

Je parlais de Cesare Ripa, 1555-1622, historien de l’art. Voir Descrittione Dell’imagini Universali cavate dall’Antichità et da altri luoghi ; Iconologia overo descrittione d’imagini delle virtù. Vitij, affetti, passioni humane, corpi celesti, mondo e sue parti.

MC dit: 2 février 2025 à 15h28

Bonne question, Closer.Peut-etre parce qu’ils sont l’un et l’autre deux antitheses?
Mais pour les regles, ils connaissent. Bossuet respecte la structure et les usages de son temps comme la Chute à l’Ave Maria. Et derriere St Simon, il y a la lecture de Dangeau, le courtisan type, du moins le voyons-nous ainsi par St Simon. Mais aussi le modele du bien dire d’une generation. Les Memoires, c est aussi l’anti Dangeau.

J J-J dit: 2 février 2025 à 15h31

les burnes de tulsi september… Décidément, le film d’Audiard fait de l’audience dans les têtes mexicaines des Papous de l’rdl.

rose dit: 2 février 2025 à 15h35

Après Béatrice que je vais voir lundi, maintenant Valérie : je copie/colle ci-dessous son message reçu il y a une minute ;

« Bonjour,
Ayant appris beaucoup de choses ces derniers temps te concernant, je te remercie de ne plus m appeler ! »
Je préviens immédiatement le directeur de l’Ehpad et lui demande un rendez-vous.

La Valérie en question est la fille d’une résidente, voisine de ma maman dans son EHPAD. C’est reparti.

J J-J dit: 2 février 2025 à 15h46

Puisqu’il ne paraitra que le 6 février prochain, ce bouquin, on est coincés nous autres qui n’en avons pas eu la prime time en service de presse. Anefé, on aurait préféré que la RDL nous évoquât plutôt l’hommage au père de l’auteur, sa biographie intime expliquant son amour de la langue classique nous important bien plus que les trucs de St Simon et Bossuet… Le portrait d’Henriette d’Angleterre eu été en outre plus inspirant pour nous autres qui ne la connaissons pas très bien. Enfin bref, c’est déjà pas mal. Il sait comment ça va rebondir, l’est thabile… Hein ?

J J-J dit: 2 février 2025 à 15h52

15.46 euh…
Le 2 février 1825, voici juste 200 ans, il semblerait qu’Aurore Dupin faisait des gammes à Nogeant sur son vieux crincrin. (Bisk)

je cuide dit: 2 février 2025 à 16h31

rose
n’alez donc pas vous streser pour des « ragots » sans doute,et ce qu’on appelait, entre femmes autrefois « la jaja », et qui aura été inventé « sur mesure » dans et pour l’esprit d’une direction indifférente aux faits; vous aurez tot fait de retourner la situation oiur le mieux de tous les partenaires de ce psychodrame de centre de correction;
tranquillisez vous à la siciliene plus votre bouquin fétiche!
courage!

rose dit: 2 février 2025 à 16h34

renato dit: 2 février 2025 à 14h25
Toutefois chez Lippi, qui aimait les blagues et des jeux de mots, la grenade peut représenter une apparence trompeuse, car il est un fruit caché sous une écorce dure et non comestible, et en le regardant de l’extérieur[…]

Il me semble que, au musée juif de Berlin, premier étage, l’arbre de la connaissance du bien et du mal porte des grenades, et la Pomme, et bien rintintin.
Le fruit tendu par Eve serait la grenade.

je cuide dit: 2 février 2025 à 16h38

stresser n’allez pour sicilienne
ça stresse mon ordi qui me renvoie à mon ancienne fixette les « doubles »

puck dit: 2 février 2025 à 16h52

sans trop entrer dans les détails on peut tout de même dire qu’entre Bossuet et St Simon le plus burné des 2 c’était St Simon.
je veux dire sur ce point y’a pas photo, il était vachement plus burné que Bossuet qui au demeurant était très peu burné.
à tel point que l’on pourrait presque dire que Sazint Simon c’est un peu le Donald Trump de son époque.

renato dit: 2 février 2025 à 17h01

Il existe de nombreuses interprétations du « fruit défendu », rose : pomme, orange, grenade. D’après mon prof d’histoire de l’art, peu importe quel arbre fruitier, pourvu que sa qualité soit issue d’une greffe, ce qui ne me semble pas improbable puisqu’avec la Genèse, nous sommes en plein néolithique : agriculture, caries, propriété des femmes avec les restrictions et les superstitions que l’on sait.

En tout cas sur la grenade les humains ont beaucoup brodé, peut-être trop.

puck dit: 2 février 2025 à 17h05

la fausseté des vertus humaines a fait penser au parti démocrate américain, ils ont même essayé de gagner les dernières élections en tablant sur le fait qu’ils représentaient le camp de la vertu et les autres le camp du vice.

le problème est que personne, en dehors des vieilles rombières de New York, de quelques acteurs d’Hollywood et des intellectuels français, n’a acheté cette histoire vu que tous les américains ont vu que ces soit disant vertueux étaient tous des corrompus.

résultat des courses ils sont en train de virer tous les journalistes de CNN, et MSNBC et de ABC News parce que leur audience fond comme la glace à la vanille de Joe Biden au soleil.

puck dit: 2 février 2025 à 17h13

la question centrale est où est le camp du vice et celui de la vertu.

même au 17è ils utilisaient ce qu’on appelle aujourd’hui le narratif, ex : le narratif de Bossuet vs le narratif de Fenelon.

Bossuet a réussi à imposer son narratif parce qu’il était du côté des élites et du pouvoir.

et comme à l’époque il n’y avait Joe Rogan et Elon Musk les mecs quand ils étaient du côté du pouvoir c’était les rois du ring.

maintenant on peut toujours discuter de celui qui était le meilleur dans l’usage de la langue française, mais à l’époque ce genre de truc ils s’en battaient l’oeil, ce qui comptait c’était d’être du bon côté du manche de la hache pour couper la tête de ses ennemis.

Bolibongo dit: 2 février 2025 à 17h14

Version très contemporaine de la grenade masquée! 🙂

https://www.youtube.com/watch?v=85m-Qgo9_nE

Hé toi
Qu’est-ce que tu regardes?
T’as jamais vu une femme qui se bat
Suis-moi
Dans la ville blafarde
Et je te montrerai
Comme je mords, comme j’aboie
Prends garde
Sous mon sein, la grenade
Sous mon sein, là, regarde
Sous mon sein, la grenade
Prends garde
Sous mon sein, la grenade
Sous mon sein, là, regarde
Sous mon sein, la grenade
Hé toi
Mais qu’est-ce que tu crois?
Je ne suis qu’un animal
Déguisé en madone
Hé toi
Je pourrais te faire mal
Je pourrais te blesser, oui
Dans la nuit qui frissonne
Prends garde
Sous mon sein, la grenade
Sous mon sein, là, regarde
Sous mon sein, la grenade
Prends garde
Sous mon sein, la grenade
Sous mon sein, là, regarde
Sous mon sein, la grenade
Hé toi
Qu’est-ce que tu t’imagines?
Je suis aussi vorace
Aussi vivante que toi
Sais-tu
Que là sous ma poitrine
Une rage sommeille (une rage sommeille)
Que tu ne soupçonnes pas?
Prends garde
Sous mon sein, la grenade
Sous mon sein, là, regarde
Sous mon sein, la grenade
Prends garde
Sous mon sein, la grenade
Sous mon sein, là, regarde
Sous mon sein, la grenade
Prends garde

je cuide dit: 2 février 2025 à 17h14

Enrique Granado y Campiña (Enric en catalan), né le 27 juillet 1867 à Lleida et mort le 24 mars 1916 en mer, est un compositeur et pianiste espagnol.

puck dit: 2 février 2025 à 17h15

la personne qui a causé le plus de tort à Duras c’est Duras elle-même, surtout quand elle se prenait pour BHL.

Christiane dit: 2 février 2025 à 17h17

Ouh, la. La voulant copier la remarque de Closer, j’ai copié la suite des commentaires ! Eh bien retrouvez la fin de ma réponse c’est : je l’aime bien Duras malgré tous ses défauts.
Au passage : India Song – fugitivement – et c’est ce qu’elle dit à Jazzi –
Pour les reste, vous l’avez déjà lu…

puck dit: 2 février 2025 à 17h23

j’ai écouté une interview d’un jeune français né dans le Donbass, sa mère est française, il vient en France et il s’engage dans l’armée française, il se sentait français et voulait défendre sa patrie.
ensuite il parle de Maïdan, il dit qu’au début il était pour cette révolution qui allait dans le sens de la libération et de la souveraineté de l’Ukraine.
et là il dit qu’il tomber sur un reportage à la télé, pendant cette révolution, en 2014, où il voit BHL à Maïdan et là il comprend de suite en voyant ce type qu’il s’était trompé et qu’il devait partir dans le Donbass combattre au côté des russes et pour libérer l’Ukraine de tous les BHL, il y est toujours.
ça c’est l’effet BHL.

Patrice Charoulet dit: 2 février 2025 à 17h25

SYLLOGISME

Premier exemple : Tout homme est mortel. Socrate est un homme. Donc Socrate est mortel.
Deuxième exemple:Tout homme est mortel. Jésus était un homme. Donc Jésus était mortel.

Jean Langoncet dit: 2 février 2025 à 17h39

L’épouse Netanyahu est poursuivie par la justice pénale en Israël. Son mari est poursuivi par la CPI. Donc le mari dont l’épouse est poursuivi par la justice pénale en Israël doit être poursuivi par la CPI

Jean Langoncet dit: 2 février 2025 à 17h50

L’art du raisonnement – 4ème partie

Résumé
Dans toute activité rationnelle, il faut pouvoir étayer ce que l’on dit sur des arguments solides. Maîtriser l’art du raisonnement est par conséquent de la plus haute utilité pour toute personne qui souhaite avancer dans le domaine de la connaissance. Dans ce but, ce cours audiovisuel présente à la fois, d’un point de vue théorique, les grandes catégories d’arguments (bons ou mauvais) et, d’un point de vue pratique, de nombreux exercices d’application pour évaluer toutes sortes de raisonnements dans toutes sortes de situations : discours scientifique, réflexion morale et/ou politique, philosophie, vie quotidienne, etc. Partie 4/4: Prémisses acceptables, pertinentes à l’élaboration du raisonnement, mais potentiellement non suffisantes pour justifier la conclusion de manière indiscutable. Cette 4ème partie du cours détaille notamment les arguments de la généralisation abusive, le sophisme de l’accident, la pente fatale, le raisonnement causal incorrect et la fausse analogie. Notez que le support écrit dont il est fait ponctuellement référence dans la vidéo est exclusivement réservé aux étudiants inscrits dans la filière correspondante à l’Université Paul-Valéry, et que par conséquent ce support n’est pas disponible en téléchargement sur ce site.

-> https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ressources-pedagogiques/notice/view/oai%253Acanal-u.fr%253A17400

Marie Sasseur dit: 2 février 2025 à 18h03

@
La France et les Français d’aujourd’hui n’en ont tout simplement plus idée. Il y a quelque chose de vertigineux à placer cette perte de sens au rang de ces hapax de l’Ancien Testament

Vraiment?

The Gutenberg Parenthesis is a term coined by Danish scholar Lars Ole Sauerberg, who proposed that the history of literary culture as we had hitherto known it – the 500-plus years from the invention of Johannes Gutenberg’s printing press in the mid-15th century until around the turn of the millennium – would come to be regarded as a mere blip. Digital technology would transform our cultural institutions by undermining their core foundation: the intellectual property and moral authority bound up in individual authorship. The future of knowledge production would be collective and collaborative – entailing, in essence, a return to the oral tradition of the world before print.

https://www.theguardian.com/books/2023/aug/02/the-gutenberg-parenthesis-the-age-of-print-and-its-lessons-for-the-age-of-the-internet-by-jeff-jarvis-review

Marie Sasseur dit: 2 février 2025 à 18h15

« Nous avons sous-estimé à quel point les gens détestent écrire
Cet usage correspond à la rythmique de nos sociétés modernes où la rapidité des échanges prime sur tout le reste. Sept milliards de notes vocales sont envoyés par jour dans la cacophonie de notre « village global ». Jeff Jarvis, journaliste américain, interviewé dans le magazine, vient de publier l’essai La parenthèse Gutenberg. Pour lui, elle est en passe de se refermer, car nous avons sous-estimé à quel point les gens détestent écrire. L’écriture est un processus complexe, laborieux alors que la parole est si spontanée, instinctive. »

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/un-monde-connecte/et-si-l-ecriture-disparaissait-3383651

Marie Sasseur dit: 2 février 2025 à 18h20

@Il y a quelque chose de vertigineux à placer cette perte de sens au rang de ces hapax de l’Ancien Testament.

Une petite crêpe pour fêter ce jour du seigneur ?
Un hapax qui revient tous 2 février.
.

Christiane dit: 2 février 2025 à 18h24

Formidable bifurcation apportée par Marie Sasseur. Effectivement, si la parole engloutissait le langage écrit…
Vu un reportage ce midi sur l’évolution du travail de la Poste. De 95% d’activités se rapportant au traitement du courrier postal, nous sommes passés, en France, at 15%….

je cuide dit: 2 février 2025 à 18h45

rose,
à mes yeux,les personnes que vous évoquez s’essaient à se donner de l’importance, come si elles savaient , pouvaient, ce qui n’est pas prouvé; il sufit parfois pour les « coincer » dans leur « jeu » de leur dire prouvez le:elles seront décontenancées;
tranquilisez votre maman , et le mieux sera par votre propre flegmatisme sur cete « story »

Chaloux dit: 2 février 2025 à 18h51

« Voilà sans doute le seul écrivain français qui n’a jamais parlé « littérature » avec personne.. »

Magnifique citation de José Cabanis, bien digne de lui.

Paul Edel Je me souviens que vous nous aviez dit l’avoir visité à Nollet. J’espère qu’un de ces jours vous nous raconterez cette rencontre par le menu.

je cuide dit: 2 février 2025 à 18h54

ce que je me demande, c’est qui sont les « dirigés » par le directeur de l’EPHAD?
les empliés,tous les employés, aidants, animateurs, serveurs, ménage, et au même titre que les résidents?
CE serait quand même à élucider, auprès de La direction du groupe, des EPHAD,défebseuyre des droits?
quelLe hiérarchie?

Pablo75 dit: 2 février 2025 à 18h54

« il parle de Maïdan, il dit qu’au début il était pour cette révolution qui allait dans le sens de la libération et de la souveraineté de l’Ukraine. et là il dit qu’il tomber sur un reportage à la télé, pendant cette révolution, en 2014, où il voit BHL à Maïdan et là il comprend de suite »

Toutes les fausses informations que PPPPP (Puck la Pute Payée Par Poutine) répand sur ce site depuis des années sur la Russie et l’Ukraine sont démenties par…. Poutine lui-même et ses conseillers dans le livre de Elisabeth Sieca-Kozlowski « POUTINE DANS LE TEXTE » (CNRS Éditions, 2024 – 375 pages, 25 €), un livre dont le sous-titre est « Textes choisis de Vladimir Poutine, de dignitaires et d’intellectuels russes. 2001-2023″, et l’épigraphe : » Les frontières de la Russie ne se terminent nulle part » (Vladimir Poutine le 24 novembre 2016).

À part ça, la Russie, malgré les milliards de dollars qu’elle dépense pour nous faire croire le contraire, est en train de perdre la guerre:

Je suis persuadé que la Russie perdra cette année. Voici pourquoi.

Hans Petter Midttun

27 janvier 2025

https://desk-russie.eu/2025/01/27/je-suis-persuade-que-la-russie-perdra-cette-annee.html

Pablo75 dit: 2 février 2025 à 18h58

Toutes les semaines l’Ukraine détruit des dépôts d’armes et des raffineries russes sans que Poutine soit capable d’éviter que les drones ukrainiens, de plus en plus puissants et destructeurs, se baladent dans le ciel russe en toute impunité:

Des drones ukrainiens parcourent 840 km pour frapper une raffinerie responsable de 5% de la production russe
31 janvier 2025
L’Ukraine continue sa stratégie de ciblage des infrastructures pétrolières pour toucher le Kremlin au portefeuille.
https://korii.slate.fr/et-caetera/drones-kamikazes-ukraine-frappe-raffinerie-kstovo-production-petrole-russie-attaque-strategie-cible-infrastructures-energie-tactique-guerre-economie

D. dit: 2 février 2025 à 19h00

Ben oui, Jésus était mortel. Dans le credo il est écrit « Crucifixus etiam pro nobis : sub Pontio Pilato passus, et sepultus est. »
Charoulet a une nouvelle fois inventé l’eau tiède.

Pablo75 dit: 2 février 2025 à 19h07

De Lénine à Poutine : cent sept ans de malfaisance
Par Françoise Thom
17 novembre 2024

Depuis le coup d’État bolchévique de 1917, Lénine et ses camarades ont élaboré les principes de leurs relations avec le monde extérieur : déstabiliser l’ordre international par la propagande et la désinformation ; pénétrer les institutions des pays capitalistes afin de les affaiblir de l’intérieur ; exploiter la rapacité des capitalistes afin qu’ils donnent à l’État bolchévique les moyens de leur propre destruction, etc. Pratiquée par tous les dirigeants soviétiques, cette politique de nuisance est toujours active sous Poutine, formé sur les « logiciels » du KGB.

https://desk-russie.eu/2024/11/17/de-lenine-a-poutine-cent-sept-ans.html

Pablo75 dit: 2 février 2025 à 19h17

Moi je ne le connaissais pas, mais je suis tombé par hasard sur une petite vidéo de 14 min qu’il a faite et qui laisse songeur:

« Laurent Couson analyse les dangers de l’IA musicale ».

https://www.youtube.com/watch?v=VNptz2CfSy8

J’ai même lu les 523 commentaires de la vidéo, passionnants aussi parce qu’écrits la plupart par des musiciens pros.

Paul Edel dit: 2 février 2025 à 19h20

Chaloux, c’est sur mon blog, ma rencontre avec Cabanis A Midi, Cabanis m’a entrainé à une dizaine de kilomètres de sa demeure, dans un routier, et j’ai dégusté un sublime cassoulet. Cabanis était aussi gourmand que Calvino qui lui, me demandait de trouver dans Paris, un restaurant qui savait préparer des pieds de cochon.

MC dit: 2 février 2025 à 19h36

Pour une biographie de Bossuet, cf Georges Minois, Bossuet, tout simplement, malgré quelques réflexions déplaisantes pour moi Pour Henriette d’ Angleterre, fille de la Reine du même nom , laquelle était femme de Charles Ier ,l’antique « Les Stuarts a St Germain », dont l’auteur m’échappe. Et les travaux anglais contemporains sur les Stuarts…

FL dit: 2 février 2025 à 19h45

« Il est possible que la critique de Louis XIV prenne ici le relai de l’impossible discours sur le Père »

Les Mémoires de Saint-Simon commencent par le récit de la mort de son père.

puck dit: 2 février 2025 à 19h46

pedrooooooo!!!!!!!!!

mon ami ça me fait tellement plaisir de te retrouver.

je répondrais bien à tes attaques, mais vois-tu, ici nous parlons littérature du 17è, dans une ambiance feutrée, où il s’agit de mesurer le niveau de déplaisance des propos tenus par Mr de Bossuet à l’égard de Sa Gracieuse Majesté Henriette d’Angleterre et de sa fille du même nom.

aussi je te demanderai de respecter le calme de lieu.

considère que tu entres ici comme tu entres dans une bibliothèque dans laquelle quelques esprits savants compilent quelques notes recueillies dans des ouvrages rares et précieux que tu n’as jamais approché ni de loin ni de près dans ta misérable existence qui a fait de toi un pleutre adorateur de sombres crétins comme George Soros qui disait de lui-même qu’il était un Dieu.

renato dit: 2 février 2025 à 19h51

La députée Anna Paulina Luna, membre de la Chambre des représentants pour l’État de Floride depuis 2023, réclame un dépistage obligatoire des drogues pour les membres de la Chambre et du Sénat. Plutôt amusant puisque laisse entrevoir l’arrière du décor.

puck dit: 2 février 2025 à 19h55

@ »Les Mémoires de Saint-Simon commencent par le récit de la mort de son père. »

exact !
et les Mémoires de Tristram Shandy commencent par le récit de sa procréation quand son père a oublié son habituelle manie de remonter une horloge avant d’aller au lit : tout un symbole car de sa procréation à sa mort tout n’est qu’affaire de temps, n’est-il pas ?

puck dit: 2 février 2025 à 19h58

« Mr. Clean … le protagoniste d’une chanson de Dylan mais laquelle ? »

celle-là ? :

May God bless and keep you always
May your wishes all come true
May you always do for others
And let others do for you
May you build a ladder to the stars
And climb on every rung
May you stay forever young

May you grow up to be righteous
May you grow up to be true
May you always know the truth
And see the light surrounding you
May you always be courageous
Stand upright and be strong
May you stay forever young

May your hands always be busy
May your feet always be swift
May you have a strong foundation
When the winds of changes shift
May your heart always be joyful
May your song always be sung
And may you stay forever young

Jean Langoncet dit: 2 février 2025 à 19h58

(Tout Dylan est approprié pour confondre les tocards tout droit sortis du maccarthysme 2.0)

Claudio Bahia dit: 2 février 2025 à 20h03

Aujoud’hui, c’est la fête de Jémanja à Bahia, la patronne des pêcheurs et des navigateurs.
Il y aura plein de fleurs et de petits miroirs sur le sable du bord de mer….
Ce jour marque aussi le dèbut du Carnaval; ce ne seront que fêtes jusqu’au mercredi des cendres
Un nouveau texte de Passou, allons nous instruire

D. dit: 2 février 2025 à 20h12

Ça fait du bien, Claudio, toute cette ferveur chrétienne.
La France a hélas abandonné sa religion. C’est pour cela qu’elle est aujourd’hui livrée aux calamités et fléaux.

FL dit: 2 février 2025 à 20h21

Une de ces fascinantes explications par les classiques de leurs allégories. Une allégorie n’allait jamais toute seule. Il y avait toujours une explication.

« Cette figure de l’Astrologie est tirée de la description que plusieurs excellents Poëtes en ont faite. Elle a un habillement bleu, des ailes au dos, un Compas en la main droite, & en la gauche, un Globe celeste. Elle est vestuë de bleu, pour nous apprendre qu’elle a la contemplation des Cieux, & des Estoilles, qui leur servent d’ornement ; aussi en est-elle couronnée. (…) »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cesare_Ripa

closer dit: 2 février 2025 à 20h32

Retenez ce nom: Sophia Liu, pianiste canadienne d’origine chinoise, 16 ans, 45 kilos toute mouillée…
Incroyable.

rose dit: 2 février 2025 à 20h33

pour le mieux de tous les partenaires de ce psychodrame de centre de correction;
tranquillisez vous à la sicilienne plus votre bouquin fétiche!
courage!

Merci je cuide de votre soutien.

J’aime beaucoup votre « histoires de femmes ». Y a la peste & le choléra. Le venin et la gale. J’ai déjà laissé tomber. Le pus les nourrit. Je ne suis déjà plus là.

D. dit: 2 février 2025 à 20h34

Le groupe de « métal » français (hélas) Gojira pourrait remporter des grammy award. C’est une honte. Ce sont ceux qui ont joué de la musique sur l’odieux tableau de la Conciergerie pendant la cérémonie inaugurale des JO à Paris. Honte a eux. Honte aux gramme awards. Honte au monde païen dépravé.

je cuide dit: 2 février 2025 à 20h36

la Trappe vous retrouverez onfray!
Le philosophe, auteur du Traité d’athéologie, s’est enfermé à l’abbaye de la Trappe, le temps de lire Vie de Rancé, la biographie que consacra Chateaubriand à cet abbé libertin devenu le champion de la « stricte observance ». Le Point publie la première partie de ce feuilleton de sept épisodes, à suivre sur Le Point.fr. »

rose dit: 2 février 2025 à 20h39

tranquillisez votre maman
Je cuide

Au fur et à mesure que le pus s’étale, l’aînée a fait pareil avec mon pauvre papa, même comportement, même attitude.
Ma maman ne mange plus. On l’a perfusée.
J’écrirais ici si : l’aînée a assassiné sa mère.
Qui est aussi la mienne.
Et qui a questionné « demain, serai-je encore vivante ? ».
Elle ne va pas se la jouer Marcelle Pichon. Ou Dominique D.. À se laisser mourir de faim.
Demain, j’en saurai plus.

Jean Langoncet dit: 2 février 2025 à 20h56

(Les gardiens du zoo doivent être en manque de cartouches tranquillisantes ; c’est la débandade)

Ort dit: 2 février 2025 à 21h11

@FL »Les Mémoires de Saint-Simon commencent par le récit de la mort de son père. »

Pas vraiment. Les Mémoires de Saint-Simon commencent (si on omet la préface « S’il est permis d’écrire l’histoire » si déconcertante à lire, à trois siècles de là) on ne peut plus classiquement par la naissance de l’auteur, puis sautant toute l’enfance (que Rousseau était sur le point d’inventer), le récit de comment vers ses seize ans, sur l’exemple de son ami du même âge, le duc d’Orléans, il manigance pour s’enrôler et participer à sa première campagne militaire. Son père meurt vite dans le 1er tome, il est vrai, mais c’est une poignée d’années plus tard; le « vidame de Chartres » est déjà introduit à la Cour et a déjà été présenté au Roi.

rose dit: 2 février 2025 à 21h17

Avant Jean Jacques Rousseau, « je forme ici une entreprise qui n’eût jamais d’exemple », il y eut Saint Augustin dont Les confessions forment la première autobiographie.

B dit: 2 février 2025 à 21h38

Christiane, pardonnez moi d’insister et de déranger les réflexions qu’inspire ce très écrit nouveau billet, j’attends une réponse à la question que je vous ai adressé sous le précédent, à qui suis je supposée ressembler en réagissant avec humeur comme je l’ai fait? J’ai compris que vous doutiez que je puisse le revendiquer en mon nom.

B dit: 2 février 2025 à 21h49

JL, il faut les goûter à St Menehould. L’Argonne, qui plus est, doit abriter nombre de relais gastronomiques qui sûrement valent l’addition ( consultez votre Michelin).

rose dit: 3 février 2025 à 2h01

Phil dit: 2 février 2025 à 21h35
Au pied de cochon, à côté de St Eustache, dear Pauledel, as you know.

Je valide.

B dit: 2 février 2025 à 21h49
JL, il faut les goûter à St Menehould.

Je valide quatre fois plus : c’est le pays du pied de cochon.
Où, nous a quitté Dominique D. qui a choisi de se laisser mourir de faim.

L’Argonne, qui plus est, doit abriter nombre de relais gastronomiques […].

Je confirme. De grands talents.

Ce qui est inouï, c que, depuis quelques jours, je pense à cela : cette femme a des pieds de cochon.

Nota : beaucoup de petits os dans le pied de cochon.
Nota bis : c’est le second syndrome de glissement que fait ma maman en arrêtant de se nourrir. Le premier a eu lieu quelques jours après avoir été internée de force dans cette colonie de vacances à vie. Les détails, je les ai un par un.

Bien évidemment, j’accuserais sa tutrice de complicité active. Depuis quelques jours aussi, je le questionne sur le pourquoi de choisir la perversité et le vice plutôt que l’ouverture et la bonté d’âme. La seule réponse qui brinqueballe est qu’elle est une grande branleuse.
Est-ce une raison pour faire si mal son métier ?
N’empêche que, ô satisfaction, elle n’est pas notaire : imaginez une notaire sans moralité !
Je cuide, trois fois, vous m’avez parlé de la défenseure des droits. Je pense, de mon côté, alerter le procureur de la République.

rose dit: 3 février 2025 à 2h14

Il s’appelle Rhys Mac Philips, est de Mead (?) Dublin. A du coffre, la foi, « do what you love, be happy ». A quatorze ans. A commencé en avril 2023. Le meilleur pour lui. Il s’en va, les poings dans ses poches crevées, sa guitare sur le dos.

rose dit: 3 février 2025 à 3h11

Le pied, le chiffre :
« Une dernière petite info pour briller en société lors de votre déjeuner ou votre dîner : combien y’a-t-il de petits os dans un pied de cochon ? 32, comme les dents ! »

JC..... dit: 3 février 2025 à 4h53

VIVE LA REPUBLIQUE

La République des Livres suit fidèlement le chemin pris par la République Française elle-même : un véritable foutoir.

Je me demande si, finalement, la meilleure république française n’était pas la Royauté d’avant 1789 !

Aujourd’hui, plus les outils disponibles sont raffinés, moins les ouvriers sont bons et capables de s’en servir avec compétence …

Marie Sasseur dit: 3 février 2025 à 5h06

De l’Esprit par-ci, de l’Esprit par-là.

En voilà in autre, de redresseur de torts, lol.
Figurez-vous, Passou, qu’il est toujours au programme du bac de français.

Un râleur sur l’époque et ses contemporains, un autre. Mais quel, qui précisait dans sa préface des  » Caractères « :

« mais comme les hommes ne se dégoûtent point du vice, il ne faut pas aussi se lasser de leur reprocher : ils seraient peut-être pires, s’ils venaient à manquer de censeurs ou de critiques »

______

« Si l’on faisait une sérieuse attention à tout ce qui se dit de froid, de vain de puéril dans les entretiens ordinaires, l’on aurait honte de parler ou d’écouter, et l’on se condamnerait peut-être à un silence perpétuel, qui serait une chose pire dans le commerce que les discours inutiles. Il faut donc s’accommoder à tous les esprits, permettre comme un mal nécessaire le récit des fausses nouvelles, les vagues réflexions sur le gouvernement présent, ou sur l’intérêt des princes, le débit des beaux sentiments, et qui reviennent toujours les mêmes ; il faut laisser Aronce parler proverbe, et Mélinde parler de soi, de ses vapeurs, de ses migraines et de ses insomnies. »
La Bruyère

Marie Sasseur dit: 3 février 2025 à 5h43

Ce billet me gave par sa prétention.

Revenir aux classiques, non  » obscurs  »

« Psychologie et morale : l’éthique à Nicomaque
D’une part, le versant psychologique de l’oeuvre du Stagirite, et en particulier L’Ethique à Nicomaque (ἠθικὰ Νικομάχεια, ēthiká Nikomácheia), qui traite d’éthique, de politique, d’économie, et surtout de la recherche du bonheur, identifié au souverain bien. Cette quête amène le philosophe à interroger l’amitié, la vertu et les autres qualités humaines qui lui sont associées. Dans l’Ethique à Nicomaque, Aristote tente de réduire la psychologie humaine à un catalogue définitif de types, appuyé sur la médecine hippocratique des tempéraments. Théophraste fut de ce point de vue le successeur direct du fondateur du Lycée : la traduction de ses Caractères en tête de notre volume donne un aperçu de cette méthode. Le moraliste du XVIIe siècle tâche de retrouver, dans les comportements qu’il dénonce autour de lui, les grands modèles antiques auxquels rattacher les moeurs et les attitudes de son temps : les avares qu’ils nous donnent à voir (par ex. “De l’homme”, 113) sont conçus sur le type de l’avaricieux théophrastique (p. 90-93). Cette classification pérenne repose sur deux principes : celui de la permanence du coeur humain, et celui de la transparence. Cette psychologie ne laisse guère subsister de zones d’ombres. Rien d’opaque dans la psychè humaine, rien d’inaccessible : Freud n’est pas encore passé par là. »

https://labruyere.hypotheses.org/225

rose dit: 3 février 2025 à 6h23

Je me demande si, finalement, la meilleure république française n’était pas la Royauté d’avant 1789 !

Aujourd’hui, plus les outils disponibles sont raffinés, moins les ouvriers sont bons et capables de s’en servir avec compétence …

Point de vue décalé.
La parole réservée c’est fini.
La royauté c’est fini.
Parler. C:est vivre. La parole dans le récit est de qui rend le récit vivant.

renato dit: 3 février 2025 à 6h41

Dans la monarchie, un crétin se prépare toute sa vie à devenir roi.
En république, un crétin tous les cinq ans et ils ne savent faire que peu ou rien.
Il y a aussi la course à la présidence avec un grand nombre de crétins qui se présentent et ce n’est jamais beau à voir.

Voyons si quelqu’un comprend l’esprit sans emoji !

Christiane dit: 3 février 2025 à 6h56

B.
Pourquoi vous tourmenter ainsi ? Vous dîtes être vous, seulement vous. Très bien. Ce que je pense m’appartient…

Marie Sasseur dit: 3 février 2025 à 6h56

Merci du lien à propos du tableau de Lippi

« Lorenzo Lippi : « Allégorie de la simulation » Une analyse nouvelle réfute le titre de ce chef-d’oeuvre »

____

Bientôt le carnaval, quelques idées pour  » simuler « , chez les Medicis par exemple.

« Sabato 8 e domenica 9 febbraio, in collaborazione con Venezia e Viareggio, sarà un weekend ricco di eventi: musica, maschere, costumi d’epoca, sfilate e ricchi premi.  »

https://www.turismoitalianews.it/ultime/23399-tradizioni-firenze-in-maschera-tradizioni-storia-e-magia-in-un-weekend-ricco-di-eventi-con-venezia-e-viareggio

JC..... dit: 3 février 2025 à 7h07

Sainte Rose, soyons clairs !

Parler c’est d’abord emmerder les autres, à part les sourds. Pour tout blablateur, je rêve d’un permis de parler, permis à points, délivré par un clergé rigoureux et intraitable mettant en valeur le silence des muets.

En cas d’irrespect, rééducation en Guyane des beaux parleurs sans permis. Isolement des politiques en cellule confortable, à perpette !

Jazzi dit: 3 février 2025 à 7h13

« Au pied de cochon, à côté de St Eustache, dear Pauledel, as you know. »

Ce n’est plus ce que c’était, Phil.
Aujourd’hui ce n’est plus qu’un repaire à touristes, hélas !

Christiane dit: 3 février 2025 à 7h45

JC,
Alors vous aussi, dans cette Nef des fous qu’est souvent la RdL, vous voyez les paroles s’abattre sur le pont comme les paroles geleest du Quart livre de François Rabelais !
Mais cher, JC, dans ce silence que vous appelez, vous n’existeriez pas, ni Rose à qui vous vous adressez, ni aucun des parlants de cet espace commentaire, J J-J, MS, B, Clopine, M.C…. aucun. Il ne resterait dans leur solitaire existence que les billets de Pierre Assouline et plus personne pour l’appeler Passou.

Jazzi dit: 3 février 2025 à 7h57

« Il ne resterait dans leur solitaire existence que les billets de Pierre Assouline et plus personne pour l’appeler Passou. »

Même pas, Christiane !
Lui aussi ferait silence ou alors la RDL ne serait fréquentée que par les touristes ?

Marie Sasseur dit: 3 février 2025 à 8h03

Esprit es-tu là.

« III. La déformation malicieuse des arguments de Sénèque, leur réutilisation dissimulée, les attaques personnelles auxquelles se livre Esprit pourraient laisser croire à une entreprise de démolition assez vaine et gratuite. En réalité, les divergences entre Sénèque et Esprit ont un caractère profond. La critique de la clémence de Sénèque procède notamment de l’anthropologie pessimiste d’Esprit, qui concerne d’abord l’absence de toute sincérité : Sénèque écrit dans le De Clementia que « nul ne peut porter un masque longtemps 56 » ; pour Esprit au contraire, il est pratiquement impossible à un homme d’ôter son masque et de découvrir sa nature au grand jour 57. Plus profondément, la notion de progrès moral est mise en doute : un homme dépourvu de la grâce, que sa volonté est impuissante à obtenir à elle seule, ne saurait se corriger car ses inclinations naturelles sont trop fortes. »

https://journals.openedition.org/anabases/3579?lang=de

Jazzi dit: 3 février 2025 à 8h23

Il semblerait que Clopine et Bloom se soient déjà retiré du jeu, Christiane ?
Mais pas Marie Sasseur !

Christiane dit: 3 février 2025 à 8h38

Bloom, oui et c’est dommage , Jazzi. Quant à Clopine tu sais bien qu’elle est insubmersible…
Très drôle ta vision du blog à Passou dans les fadas du commentarium !

D. dit: 3 février 2025 à 8h46

En hiver, il est important d’exposer les personnes âgées au soleil, dès qu’il y en a. Leur proposer de rester 1/4 d’heure face au soleil, très chaudement habillé, nez couvert. Mais yeux ouverts.

J J-J dit: 3 février 2025 à 9h43

-> Ma facture de granulés de bois qui viennent de m’être livrée en vrac pour me tenir au chaud jusqu’au printemps, est restée stable. Elle s’élève à 966,68 euros TTC (10%), pour une contenance de deux tonnes six cents. L’entreprise livreuse n’accepte pas les chèque en bois.
-> Nous savons tous le sérieux de l’Université Paul-Valéry, quoique pas très partageuse, cela dit. Il y a de la parole verbale et de l’écriture graphique.
– UNE notaire sans moralité, non je n’ai pas d’exemple en tête. Mais UN notaire et certains de ses confrères, oui, j’en ai. Des véreux et des pas mûrs. Des verruqueux emperruqués.
-> Les gens ne détestent pas écrire. Ils s’écrivent toujours, et de plus en plus, mais différemment. Sans passer par la poste publique. Plutôt par la RDL ou les foutoirs du snapchat.
-> A la Trappe, il a voulu se prendre pour le Brillant Chateau. Que ne ferait-il pas pour se rendre intéressant… Il redécouvre la pulsion de Houellebecq à Ligugé, comme il je la redécouvris jadis en immersion au monastère de Ganagobie, naguère.
-> « L’ange ne diffère du démon que par une certaine réflexion qui ne s’st pas encore présentée à lui ».
– Max Brod, à la suite du célèbre texte d’Hugo Bergman (« la sanctification du Nom », 1913) fut convaincu du fait que Dieu et l’homme avaient été « co-constructeurs d’un monde en marche vers sa rédemption ultime ». En s’appuyant sur Tycho Brahé s’insurgeant contre l’Evangile de Jean selon lequel il aurait expiré sur la croix en disait « tout est achevé », étant convaincu que ce n’avait été là qu’une interpolation falsificatrice de la vérité… En réalité, Jésus avait murmuré : « ce n’est pas achevé… Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Il avait voulu dire qu’il savait son oeuvre inachevée et qu’elle devait être poursuivie par l’ébolition de l’esclavage en son tmeps… d’où, pour Bergman, la justification du sionisme… et de ses exigences morales,…, la pratique d’une sainteté, un rejet des compromis, une règle de sincérité et d’intégrité pour tout juif ayant à œuvrer pur la « sanctification du Nom », autant d’exhortations formulées par Martin Buber dans ses discours sus le Judaïsme.

*** Car on voit toujours, à chaque relève du filet, gésir de nouvelles pépites à récolter, pour pour peu qu’on veuille bien faire l’effort régulier de se tremper les mains dans nos océans de merdes. Et de passer le reste de la journée à s’en désempoisser.
*** Hier, vu un film franco-belge stupéfiant sur Culturebox : « Ni juge, si soumise »… Le quotidien dans le bureau d’une juge d’instruction, Anne G., qui n’a pas froid aux yeux. Gamberge toute la nuit dans une belle insomnie, grâce et avec elle. Ci-joint, quelque chose.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ni_juge,_ni_soumise

puck dit: 3 février 2025 à 9h50

« Quand éros rencontre thétanos (…) »

Jazzi tu es au courant qu’il existe un vaccin contre le Thétanos ?

je veux dire t’es pas encore au moins j’espère un anti vax ?

FL dit: 3 février 2025 à 9h52

Comme nus parlions du Marquis, je suis retourné voir la remarquable exposition sur la Terreur au musée Carnavalet. Il y avait un objet qui m’avait échappé la première fois. Un petit volume de la constitution du 24 juin 1793 relié dans une peau de femme écorchée.

Le Marquis aurait adoré.

FL dit: 3 février 2025 à 9h53

J’espère qu’Onfray ne va pas tomber dessus. On va encore avoir le droit au refrain sur la dépravation des élites parisiennes.

puck dit: 3 février 2025 à 9h53

 » (…) fut convaincu du fait que Dieu et l’homme avaient été « co-constructeurs d’un monde en marche vers sa rédemption ultime ». »

3j permets moi en ce début de semaine de t’offrir ce célèbre Gospel chanté par nos amis Amish, il raconte l’histoire d’un père vivant dans le péché, suite à la mort de sa femme il va choisir le chemin de la foi en notre Seigneur :

https://www.youtube.com/watch?v=QmynJmuuG8s

J J-J dit: 3 février 2025 à 10h03

Merci, P., j’aime beaucoup les gospels des Amish d’église… Or là, je ne connaissais pas cette sympathique famille, pénétrée d’une foi joyeuse. Je crois qu’elle plaira aussi à D.dé.

J J-J dit: 3 février 2025 à 10h11

JL, vous m’avez l’air encore bien jeune pour avoir ce goût immodéré du folk song des années 50 (Pete Seeger) et de ses suites US et britishs aux 60′ et 70′ – Les erdéliens savent cultiver leur propre mystère. Certains suscitent la curiosité, d’autres provoqent la fuite. Et puis, les célèbres absents qui lisent ce blog assidument, mais préfèrent restés tapis dans l’ombre et s’occuper d’autre chose de plus important dans leur vie. Personnellement, je les embrasse bien fort, très amicalement.

FL dit: 3 février 2025 à 10h17

Ah ! je cherchais « l’explication de l’estampe » dans « Justine, ou les Malheurs de la vertu ».

C’est un de ces commentaires d’une allégorie qu’affectionnaient les classiques.

Je mets un lien vers une page bien intéressante sur les sources du frontispice.
Ça donne envie d’aller lire « La Vie d’Appolonius de Tyane » non ?

« À gauche est la Luxure, sous la figure d’un jeune homme dont la jambe est entourée d’un serpent, symbole de l’auteur de nos maux ; elle enlève d’une main le voile de la Pudeur, qui dérobait la Vertu aux regards des profanes, et de l’autre, ainsi que de son pied droit, dirige la chute dans laquelle elle veut la faire succomber. À droite est l’Irréligion qui retient avec force un des bras de la Vertu, tandis que d’une main perfide elle arrache un serpent de son sein, pour l’empoisonner. L’abîme du Crime s’entrouvre sous leur pas. La Vertu, toujours forte de sa conscience, lève les yeux vers l’Éternel. »

https://utpictura18.univ-amu.fr/notice/1687-vertu-entre-luxure-lirreligion-justine-girouard-1791-frontispice-chery

J J-J dit: 3 février 2025 à 10h23

@ 9.24 je pense que vous allez pouvoir publier un nouvel opus thématique. Il y a matière, c’est impressionnant !… Etes-vous sûr que personne n’avait eu cette idée avant vous, jzmn ? et que la RDL ne va pas finir par en revendiquer les futurs droits d’auteur ?

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