
Ce dont les Français n’ont plus idée
Il faut autant d’audace, d’imagination, d’inventivité, de créativité et de goût du risque pour rééditer que pour éditer. Mis à part le cas le plus courant de la réédition en format de poche un an après la parution en édition originale, c’est à chaque fois un pari. Comme un défi que l’éditeur se lance à lui-même. Il s’agit le plus souvent de révéler à une, ou parfois deux, générations de lecteurs une œuvre qu’ils n’ont pu croiser en son temps faute de maturité. Les éditions Séguier en donnent un bel exemple ces jours-ci en relançant en librairie sans en soustraire ni y rajouter la moindre virgule La Fausseté des vertus humaines (560 pages, 22,50 euros) originellement publié en 1996 (et la première fois en 1678). Cinquante-six chapitres dans lesquels elles sont pulvérisées après avoir longtemps trompé leur monde sous le masque de l’illusion et de l’hypocrisie, qu’il s’agisse de la tempérance, de la pudeur, du mépris de la mort, de la gravité, de l’indulgence comme de la clémence, de la prudence, de la douceur, de la reconnaissance et même, ô surprise, de la « débonnaireté ». De quoi inviter à faire un pas de côté et à se méfier lorsqu’elles nous assaillent en souriant avec une certaine assurance.
Ce livre peu connu d’un moraliste du nom de Jacques Esprit (1611-1678), académicien qui collabora à l’élaboration de ses maximes par le duc de La Rochefoucauld, régale par son iconoclasme et son irrévérence sans que jamais son style ferme et tenu n’en souffre. Un bonheur n’arrivant jamais seul, cet ouvrage dont la nouvelle couverture reproduit opportunément le tableau de Lorenzo Lippi « Allégorie de la simulation » (vers 1640), est précédé d’un bienvenu « Traité sur Esprit » signé par son exhumateur, l’un des écrivains français les plus intimement familiers du Grand Siècle, Pascal Quignard. Bien davantage qu’une simple préface, l’éditeur nous offre là un véritable essai d’une cinquantaine de pages sur ce biterrois au patronyme prédestiné qui avait nourri la folle ambition de prendre à contre-pied la morale humaniste dans sa totalité. Il voulait être l’opposé de Sénèque-le-sermonneur en posant comme postulat que tout le monde ment et se ment. Dès lors, il est aisé de considérer que nos vertus ne sont que des vices déguisés… Le genre de livres que l’on aimerait offrir en visitant ses amis à condition de s’assurer auparavant de leur absence de susceptibilité.
L’autre réédition que l’on se plait à saluer en cette « petite rentrée » ne nous fait pas quitter l’époque. Hommage à notre langue magnifiée par les gens lettrés sous l’oeil du roi, société de grandeur malgré les guerres, violences et misères, elle nous engage à ne plus éprouver de honte à dire tout haut son goût pour la langue du Grand Siècle. C’est qu’elle se porte mal en nos temps de vulgarité triomphante. Une odeur de naphtaline nimbe le souci de la langue ; il n’en faut pas davantage pour passer pour affecté. Louons donc les éditions du Cherche-Midi d’avoir rassembler dix portraits d’Ambroise Paré à Saint-Simon sous le titre Grandeur de l’esprit français (1380 pages, 39 euros) et la signature de Jean-Michel Delacomptée (1948). D’authentiques tableaux vivants brossés dans une langue splendide, ce qui est bien le moins pour ressusciter La Fontaine, Racine ou Bossuet. Toute autre manière les eut offusqués. Pour la plupart publiés entre 1992 et 2012 chez Gallimard dans la regrettée collection « L’un et l’autre » dirigée par J.B. Pontalis, ils témoignent ce que Delacomptée y a créé son propre genre, ce qui est donné à peu d’écrivains de Tite-Live à Sainte-Beuve en passant par La Bruyère et Mme du Deffand. En effet, ses portraits littéraires ne relèvent pas de la biographie mais de quelque chose d’hybride convoquant une érudition d’historien et une acuité d’essayiste afin de les soumettre aux règles du récit bien tempéré. Il n’est pas de plus bel et de plus savoureux hommage (car il a la dent dure) à l’éclat et l’élégance de la langue française à son meilleur- et il y a une certaine cruauté à faire figurer un tel volume en pleine floraison de premiers romans qui ne peuvent que souffrir de la comparaison. D’autant qu’il est enrichi d’une préface de Chantal Thomas qui rend parfaitement justice à son culte du détail, à sa défiance vis-à-vis du « carcan chronologique » et à la liberté dont il use pour emmener son lecteur dans une autre temporalité. Louons un livre si élevé qu’il nous permet de changer de contemporains. C’est peu dire à quel point ce livre qui en contient tant d’autres est une merveille.
La manière Delacomptée est avant tout une écriture très soignée mais dans la légèreté et la grâce, appuyée sur une connaissance sans faille du milieu, baignée par une puissante imprégnation de l’époque. une sorte de portrait en vérité, un peu dans l’esprit du Saint-Simon l’admirable que donna José Cabanis en 1974, traversée des âges et hommage à ce qui se perd, donc, avant tout, à notre langue. L’essentiel de la vie y est bien mais par petites touches, loin de tout souci d’exhaustivité. S’agissant de Bossuet par exemple, il ressuscite à sa façon l’exceptionnel écrivain, mais ne conservant qu’en arrière-fond l’évêque de Meaux, le conseiller d’État ordinaire, le précepteur du Dauphin, le premier aumônier de la duchesse de Bourgogne, le conservateur des privilèges apostoliques de l’Université de Paris, le supérieur du collège royal de Navarre même s’il lui suffit d’une phrase ou d’un paragraphe pour les faire revenir.
L’oeuvre de Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704) ne souffrait pas la fiction. On y chercherait en vain un roman, une tragédie, un poème. Trop frivole, trop futile. Alors que les Sermons du Carême du Louvre, les Oraisons funèbres, notamment les plus fameuses, celles d’Henriette de France, d’Henriette d’Angleterre ou de Marie-Thérèse d’Autriche, resteront comme des modèles d’éloquence (« Madame se meurt, Madame est morte…« ), et que l’intensité poétique des Élévations sur les mystères marqueront à jamais ceux qui les lurent. Tous les canons du parler y sont contenus. Bossuet était du genre à lire les Pères de l’Église en grec avec la traduction latine en regard afin de la reprendre si elle dérapait. Bien qu’il se situât dans le camp des Anciens dans leur querelle contre les Modernes, il entendait secouer la langue pour lui retirer ce qu’elle pouvait avoir de pétrifié et de jargonnant en dépit de son activisme politique : sa lutte pour « le maintien de traditions authentifiées par leur poussière » et cette idée que la vérité d’un événement tenait à sa proximité avec son origine : » L’ancienneté validait ce que la nouveauté viciait ». Aujourd’hui, un tel écrivain passerait pour « réac » ou même « facho » et serait aussitôt liquidé car tout le monde n’a pas comme Bossuet le caractère si naturellement porté à la controverse, et les armes pour y triompher.
Tout pour la langue, cette langue de feu d’une implacable exactitude, un français d’excellence qui se voulait langue orale pensée par l’écrit, dont tous les aspects retenaient son attention, mais comme il n’était pas qu’un évêque de mots, que dire de sa pensée ? Héraut de la monarchie absolue, catholique dogmatique non moins absolu, négationniste des violences faites aux protestants, théologien obtus. Et prédicateur, ce qu’il faut entendre en conservant à l’esprit que la fonction valait prébendes et que le roi finançait généreusement la chaire. A ses yeux fort raides, tout affaiblissement de l’Eglise faisait le lit des libertins, rien de moins. Il faut comprendre sa haine des Anglicans comme une immense frayeur provoquée par leur refus de l’autorité et l’intense désir de neuf. Même la traduction en français que ceux de Port-Royal firent de l’Ancien Testament lui paraissait trop élégante, c’est dire. Mais que ne lui pardonnerait-on au nom de ses circonstances atténuantes : une vraie nostalgie des temps bibliques, la sincère conviction que la société des hommes des tous débuts était pure de ce qui la souillera par la suite et dont son siècle lui offre le terrible spectacle (les libertins bien sûr mais aussi le théâtre qu’il abhorrait). Et puis quoi, notre jugement sur son intransigeance s’atténue dès qu’on la met en balance avec l’extrême dureté de son meilleur ami, l’abbé de Rancé, qui fonda la Trappe dans la haine passionnée de la vie quand Bossuet, qui y séjournait parfois, n’aurait pour rien au monde renoncé au confort de ses propriétés et à l’affection de sa famille.
Jamais procureur, Jean-Michel Delacomptée a ceci de remarquable que son admiration demeure critique de bout en bout. Il se garde bien de verser dans l’hagiographie. Il s’est glissé en Bossuet comme Bossuet le fit en l’apôtre Paul lorsqu’il eut à composer son panégyrique. Il faut dire qu’avec Bossuet, le dossier est lourd. On ne prend guère partie dans l’hostilité qu’il nourrissait pour Mme de Lorraine, abbesse de Jouarre, la question de l’autorité épiscopale sur son établissement nous atteignant au fond assez peu. Mais dans l’affaire du quiétisme de Jeanne Guyon, autre cas d’insoumission, on se range plus volontiers du côté de M. de Cambrai que de celui de M. de Meaux, avec Fénelon plus naturellement qu’avec Bossuet, le Cygne plutôt que l’Aigle. Dans la violente polémique qui l’opposa au philologue Richard Simon, grand polyglotte et prêtre de l’Oratoire, on ne se sent pas davantage solidaire de Bossuet « crispé sur sa crosse et buté sous sa mitre ».
Jean-Michel Delacomptée n’en a pas moins composé un essai admirable, écrit en totale osmose avec les livres de ce temps-là, leur esprit et non leur lettre, un temps où il se souvient qu’on parlait d’oeuvres et non de textes. A croire qu’il l’a écrit au deuxième étage de la maison de la rue Neuve-Sainte-Anne à Paris où l’orateur sacré vivait lorsqu’il n’était pas à Meaux. On se prend à relire certaines pages, celles sur le salut par le silence notamment, et quelques lignes très personnelles, discrètement autobiographiques, qui sont une clé inattendue. De Bossuet on n’a retenu que la morale sévère. Est-ce ce qui rend pessimiste son inspiré portraitiste qui prévoit qu’en 2027, année du quatre centième anniversaire de sa naissance, il faudra se battre pour rappeler le prosateur qu’il fut et exiger sa célébration ? Inutile d’attendre cette date pour comprendre que sa prose est une langue si classique que les Français l’entendent désormais comme une langue étrangère.
Autre exemple, Saint-Simon. Notre auteur ne serait pas lui-même s’il n’avait organisé son affaire autour d’un point focal. Non un point de détail mais un moment isolé de manière privilégiée et arbitraire. Toute son énigme (Chantal Thomas utilise le mot en titre de sa préface) se ramasse entre 1739 et 1740 ; le duc de Saint-Simon vient d’achever la « Note sur la maison de Saint-Simon », hommage au lignage auquel il se vouait jusqu’alors ; il s’apprête à faire subir le même traitement à la Maison de La Rochefoucauld quand il modifie sa route et s’élance dans l’invention de son grand œuvre : les Mémoires, un océan de mots. 2854 pages plus loin, et dix ans après, il en sort ce chef d’œuvre qui nous dit tant de ce temps. L’auteur s’est longtemps demandé quelles raisons avaient profondément motivé ce saut décisif ; de même, on ne saura jamais vraiment ce qui s’est passé à la charnière de 1908-1909 pour que Proust, grand admirateur de Saint-Simon, passe insensiblement d’un projet de livre mêlant plusieurs genres (essai, souvenirs, récit) à un projet de roman, et de Sainte-Beuve à Combray. « A partir de quel moment un écrivain, chargé d’un projet longuement fermenté mais qui lui résiste, finit par se lancer et, d’une traite, le réalise ? Par quels méandres, et en quels circonstances, advient soudain ce qui se refusait à lui jusqu’alors ? » s’interroge l’auteur en explorant l’incertaine puissance censée agir son attitude.
Il n’entend pas nous le démontrer mais nous en éclairer par des intuitions, des chemins de traverse, des pistes oubliées qui tiennent le plus souvent à un mot chu et ramassé, ou un détail griffé dans le tissu de sa vie, toutes choses insignifiantes sous d’autres plumes mais qui prennent une allure nettement plus convaincante lorsqu’elles sont gouvernées par un tel souci de la langue. En trois traits, il brosse un portrait : dos rond, oeil de verre, ourlet démesuré des lèvres. Au passage, Jean-Michel Delacomptée nous livre l’argument d’une pièce de théâtre rêvée (avis aux amateurs !) : les trois jours et trois nuits au cours desquelles Saint-Simon, enfermé en huis clos avec le Régent, s’employa à le convaincre de rompre avec Mme d’Argenton qui l’asservissait, afin de reconquérir l’affection du Roi, son oncle. Le Régent, Philippe d’Orléans était son ami d’enfance et le demeura ; il avait d’ailleurs, dès l’entame de son projet, fixé la borne du souvenir à la mort de celui-ci. On le disait sociable, épris de conversation, passionné de protocole et de rituels, expert en grandeurs d’établissement, ce qui nous vaut de belles pages sur la comédie du tabouret ou le cérémonial public de la chaise percée.
La vraie grandeur selon lui ne devait pas être assise sur la fortune. Le duc n’était guère préoccupé de posséder des biens ou de jouir des plus hautes fonctions ; d’ailleurs, il en refusa maintes fois et des plus brillantes ; on dira que c’est plus facile lorsqu’on est né Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, pair de France, seigneur de nombreux fiefs, duc de Ruffec, comte de Rasse, gouverneur de Senlis, héritier des ville, citadelle et comté de Blaye en Gironde, préférant à tous ces lieux son château de La Ferté-Vidame à vingt-cinq lieues de Versailles. Grand cas est fait de l’ambassade extraordinaire qu’il conduisit en Espagne, sous la Régence afin d’y marier Louis XV, onze ans, à l’infante d’Espagne, trois ans. On ne trouve qu’une seule occurrence du mot « pute » sous la plume de Saint-Simon : « Cette pute me fera mourir » soupirait Marie-Thérèse, reine de France, épouse de Louis XIV, en regardant le Roi s’afficher avec la Montespan. Une édition partielle des Mémoires, publiée avec cette phrase pour titre, a fait un tabac en librairie il y a quelques mois. Au vrai, Saint-Simon piétine la syntaxe comme du bon raisin, avec un amour de la langue qui ne relève pas seulement de l’expertise ; il prend des libertés avec la grammaire ; il ne se relit pas quand bien écrit-il volontiers à la diable ; il ne se pique pas de bien écrire, noircit le papier en toute liberté, mais n’en demeure pas moins l’un des rares mémorialistes à être lu et relu, outre ses informations sur la vie de cour (souvent puisées dans le Journal de Dangeau) et ses anecdotes vachardes (son tableau du règne du Roi-Soleil est le plus cruel des monuments dans une chronique des dérèglements de la cour et du royaume qui n’en manque pas) pour la seule grâce de son style.
L’hommage du portraitiste est à sa mesure car Jean-Michel Delacomptée, qui écrit en parfait accord avec la langue de ce temps, jamais ne verse dans le pastiche ni l’affectation. N’espérez pas trouver dans ce livre une analyse serrée de l’œuvre. Plutôt le reflet d’un instant biographique, mais qui en dit bien davantage en si peu de pages sur l’âme du gentilhomme campagnard de la Ferté-Vidame que tant de thèses obèses. Alors, pourquoi Saint-Simon (1675-1755) est-il passé vers 1739 de sa « Note sur la maison de Saint-Simon » à ses Mémoires, de la dette aux ancêtres à l’émancipation par le « Je », et de la politique à l’émotion ? « L’appel de la vérité, je crois. Et la grandeur ». Voilà tout.
Qu’importe au fond la vraie raison si cela nous a permis de méditer sur la perte d’un sentiment, et la manière dont son absence se fait ressentir par nos contemporains. Mais est-ce ainsi qu’un écrivain glisse vers son destin à défaut d’y basculer ? Difficile à expliquer, la grandeur, car, nous prévient Jean-Michel Delacomptée, nous en avons perdu le sens. La France et les Français d’aujourd’hui n’en ont tout simplement plus idée. Il y a quelque chose de vertigineux à placer cette perte de sens au rang de ces hapax de l’Ancien Testament dont nul ne peut assurer avec certitude ce qu’ils ont pu signifier. Saint-Simon assure qu’en ce temps-là la France « était de tout ». Mais peut-on partager la nostalgie de l’auteur pour la langue à son meilleur, dans l’éclat et le génie hérités du Grand siècle, sans pour autant regretter Versailles ?
1 345 Réponses pour Ce dont les Français n’ont plus idée
« Etes-vous sûr que personne n’avait eu cette idée avant vous, jzmn ? »
Personne, JJJ.
Si un éditeur est intéressé, je suis preneur…
Avec la possibilité d’un second tome sur les Femmes nues de Paris.
Oui pour les femmes nues, quant aux hommes… Chacun son truc comme dirait l’autre.
« Ni juge, ni soumise » (sorti sur les écrans le 7 février 2018) est un film très drôle et édifiant, bien dans l’esprit de l’équipe de Strip Tease, JJJ.
Je l’avais vu à sa sortie et j’en avais probablement parlé ici ou chez Annelise Roux ?
Passou pourrait-il nous dire si les archives de la République du cinéma ont été conservées quelque part ?
le baron perché a t-il les couilles pendantes ?
Auquel cas on voudrait bien voir !
Les noisetiers en fleurs, la truffe de mon chien gelée, tout va bien.
10.33 – 1°) A mon avis, le premier tome se vendra beaucoup mieux que le deuxième… Il y a d’excellentes explications à cela, l’existence d’un marché captif notamment, semblerait-il. Bon courage et bonne chance si vous persistez. Pmp, je ne connais pas assez d’éditeurs érothanatiques parisiens. Voir éventuellement la page littérature du site multicolore des LGBG, etc. 2°) Non, la RDL n’a pas conservé les archives du blog d’Annelise Roux, hélas. D’ailleurs, elle a elle-même apparemment disparu de la circumnavigation motonautique… que c’est bien dommage.
Passion, 🎥Jean-Luc Godard
https://www.facebook.com/photo/?fbid=122115857522658033&set=a.122099867054658033
Christiane, si vous ne l’avez déjà fait, vous avez jusqu’au 26 Février pour voir la magnifique exposition d’Augustin Frison Roche au Collège des Bernardins.
3j désolé de revenir sur ce thème qui vous tient à coeur, mais juste pour être complet, il me semble, je veux dire je crois, enfin je suis sûr, même certain que ce qu’on a appelé le « Capriccio » dans l’histoire de la musique, au cours des différentes époques, et que même Furetière n’arrivait pas très bien à définir, peut à mon sens se définir comme le « genre » musical le plus burné, et à ce titre on peut dire que Tulsi Gabbard est à la politique américaine ce que le Capriccio est à la musique, un truc hyper burné :
3j juste pour vous un petit portrait de l’adorable Tulsi Gabbard quelque peu différent du portrait bidon que vous avez trouvé sur internet :
Merci Closer. C’est aussi un lieu que j’aime.
À la fin du XVIIe siècle Furetière en donne une définition :
« Caprice, se dit des pièces de poésie, de musique, et de peinture, qui réussissent plutôt par la force du génie que par l’observation des règles de l’art, et qui n’ont aucun nom certain. »
— Antoine Furetière, Dictionnaire, éd. 1690.
« Il y a d’excellentes explications à cela, l’existence d’un marché captif notamment, semblerait-il. »
Qui va bien au-delà des seuls homos, JJJ.
Bourdelle, Rude ou Rodin, parfaitement hétéros, contrairement à Maillol, se distinguent essentiellement par leurs sculpturales sculptures d’anatomies masculines…
Et je crois bien que Hombres, de Verlaine, a plus de lecteurs que Femmes ?
Je suis très favorable au chauffage au bois en France. Il s’agit d’une énergie 100 % renouvelable. Évidemment, il s’agit que la population des zones forestières s’emploie à exploiter des forêts et des scierie. Pas qu’elle aille travailler pour des boîtes allemandes vendant des éoliennes. Cela va de soi mais pas pour tout le monde alors autant le rappeler.
Une exposition de livres inexistants
Organisée par Reid Byers, qui a récemment écrit un ouvrage de 500 pages sur la bibliothèque privée et exposée au Grolier Club, l’une des plus anciennes sociétés bibliographiques d’Amérique du Nord – c’est-à-dire des types littéraires du genre le plus sincère – c’est peut-être la seule exposition que j’ai vue dans laquelle je tolère des qualificatifs comme « sublunaire », « thaumaturgique » et « aréalia », qui sont tous inclus dans les documents de l’exposition.
https://hyperallergic.com/987230/an-exhibition-of-non-existent-books/?utm_source=ActiveCampaign&utm_medium=email&utm_content=Judith%20Bernstein%20s%20Art%20Against%20Oligarchs&utm_campaign=D020325
voici l’adrese:
Grolier Club (47 East 60th Street, Midtown, Manhattan) jusqu’au 15 février.
Annelise Roux, hélas. D’ailleurs, elle a elle-même apparemment disparu de la circumnavigation motonautique…
Elle vogue allègrement sous d’autres cieux que ceux-ci, ce triangle des Bermudes..
« Sublunaire », comme je l’ai découvert, signifie « relatif au monde ou à la vie sur terre, en particulier par opposition au monde spirituel ». Créés par une équipe d’artistes, d’imprimeurs, de relieurs et de calligraphes, ces livres n’appartiennent pas au monde réel, du moins pas au sens traditionnel du terme. Ils peuvent être « perdus » ou « inachevés », ce qui s’applique dans les deux cas à Double Exposure (1964/2024 ?) de Sylvia Plath, un roman semi-autobiographique sur une femme
hyperallergic suite
Une exposition de livres inexistants
Ce n’est certes pas une nouveauté, voyez l’artiste Raymond Pagès et ses livres fictifs dans les années 70-80..
4e édition CAPRICE. s. m.
■ Fantaisie, boutade. Il se gouverne plus par caprice que par raison. Avoir des caprices. Être sujet aux caprices d’autrui. Dépendre des caprices d’autrui. Suivre son caprice.
Il signifie quelquefois, Saillie d’esprit & d’imagination ; & alors il se peut prendre en bonne part. Ce Poëte ne compose que de caprice. Ce Peintre, ce Musicien travaille de caprice. Cet homme a d’heureux, de beaux, d’excellens caprices.
Il se dit aussi De certaines pièces de Musique, de Poësie, de Peinture, &c. où l’Auteur s’abandonnant à son génie, ne suit d’autres règles que son imagination. Cet Organiste a joué un fort beau caprice. »
Dictionnaire de l’AF, édition de 1762
@ »À la fin du XVIIe siècle Furetière en donne une définition :
« Caprice, se dit des pièces de poésie, de musique, et de peinture, qui réussissent plutôt par la force du génie que par l’observation des règles de l’art, et qui n’ont aucun nom certain. » »
« qui n’ont aucun nom certain » : signifie que c’est une définition par défaut.
Furetière ne définit pas la chose pour ce qu’elle est, mais par défaut en enlevant toutes les autres formes qu’elle n’est pas.
donc c’est bien ce que je disias : même Furetière n’a pas su définir précisément ce qu’est un Capriccio.
pour le dire autrement il y a 2 choses sur lesquels vous aurez du mal à me contredire c’est la musique et Donald Trump !
@ »Il se dit aussi De certaines pièces de Musique, de Poësie, de Peinture, &c. où l’Auteur s’abandonnant à son génie, ne suit d’autres règles que son imagination »
c’est bien ce que je disais : c’est un genre musical hyper burné.
franchement je ne vois pas l’intérêt de faire des longues phrases inutiles quand 1 seul mot suffit à définir la chose :
Caprice = musique burnée(*)
(*)burnée : se reporter au portrait de Tulsi Gabbard.
et voilà ! en voiture Simone emballez c’est pesé et basta !
oui ou non, va-t-on découvrir la tombe d’Alexandre, que l’on présume à Alexandrie?
https://www.livescience.com/archaeology/was-alexander-the-great-eaten-by-sharks-inside-the-wild-theories-for-what-happened-to-the-iconic-rulers-body?utm_term=FDA912BF-0934-49F3-BE54-7B76B7372AAC&lrh=c9d208096a0cf9890af148e732b7f0569a768fe1b915dacd51f2d2d7cda0cdd7&utm_campaign=368B3745-DDE0-4A69-A2E8-62503D85375D&utm_medium=email&utm_content=3112061F-F998-48FC-96FF-B006ED9D650E&utm_source=SmartBrief
@ »Je suis très favorable au chauffage au bois en France. »
maintenant que nos amis anglo-américains nous ont explosé NordStream avec l’aide de leurs amis bandéristes ukrainiens j’ai bien peur que tu n’aies trop le choix concernant ton combustible de chauffage.
tu as le choix entre le bois, le charbon et mourir de froid.
ou bien aller dormir avec tes poules elles te tiendront chaud.
limite il aurait que la France exige de Biden qu’il nous refile des poules à tous pour nous tenir au chaud.
et quand je dis « poule » c’est « poule », je veux tout type d’animal qui puisse tenir un homme au chaud dans son lit.
JE VOUS GARANTIS QUE LE SECRET DE LA TOMBE D ALEXANDRE N EST PAS DANS LA CHANSON/
https://www.youtube.com/watch?v=kt3r3KdGQ90
D. tu sais quoi ? tu devrais te trouver une ukrainienne pour te marier : grâce à notre ami Glucksmann et aux écolos allemands on trouve des centaines de milliers de veuves.
« tout type d’animal qui puisse tenir un homme au chaud dans son lit. »
Rien de tel qu’un autre homme !
Je trouve tes commentaire très déplacés, Puck. Cela m’attriste.
Je ne me trouverai aucune ukrainienne d’une part parce que je n’ai pas besoin de femme. Ni d’homme. Ni de rien. D’autre part parce que la culture ukrainienne m’apparaît trop éloignée de la nôtre, en dépit de ce qu’on essaye de nous faire croire. Nous sommes certainement plus proche culturellement des vietnamiens ou des cambodgiens que des ukrainiens.
renato, en état de péché mortel du fait de sa mécréance, ajoute à sa faute en insultant les fidèles.
Mais cela ne l’empêche pas d’aller profiter de la vie que Dieu seul a créée et permise. Quelle ingratitude et quel orgueil. S’il ne se repend pas, on peut trembler pour lui au jour de son trépas lorsque l’Enfer l’aspirera avec une force terrible et que plus rien ne pourra le rattraper. Plus aucun ange, plus aucune âme priante, plus aucun saint du Ciel.
Ayant lu certain commentairede ce jour, je rappelle que la luxure est un péché mortel, qu’il n’y a pas mieux que l’impureté pour faire chuter l’homme et l’éloigner toujours plus des réalités du Ciel. Que la Divine Miséricorde est infinie pour qui veut sincèrement la recevoir. Et les grâces divines tout aussi inépuisables pour n’amène priante et aspirant à la pureté.
Toutes ces réalités qui vous sont extrêmement dérangeantes du fait de l’état de votre vie atteint par votre négligence et votre relativisme.
Pour Dieu, rien n’est relatif. Il y a ce qui est bon et ce qui ne l’est pas.
Entre les deux, il y a le démon qui vous enseigne le mensonge : que le mal n’est pas si mal, que le bien n’est pas si bien.
pour une âme priante
PRENDRE LES RACCOURCIS
Je passe mon temps à faire un peu de mal pour atteindre le plus grand bien possible.
C’est très intéressant ce que tu dis JC. J’ai conscience que mes commentaires bousculent et peuvent donner l’impression de faire mal. Mais ce n’est pas moi qui fait mal. Moi je fais bien en faisant ces commentaires et ce sont ceux qui les reçoivent qui font mal et donc s’expisent à les recevoir. Ils sont entièrement responsables. Mon devoir est de les bousculer. Inlassablement. Et de prier pour eux. Ce que je ne fais pas assez.
Le seul mal que je leur fais, c’est de ne pas assez prier pour eux.
« Il n’y a pas d’hérésie, pas de philosophie, aussi détestée par l’Église que l’être humain ».
James Joyce
Priez pour vous-même, D., vous en avez grand besoin.
D. J’ai le regret de vous informer que depuis quelques années, la Bible n’est plus l’ouvrage le plus imprimé en Europe mais le catalogue Ikea.
Il y a ceux qui n’ont pas conscience, à qui la Parole n’est jamais parvenue ou bien a été polluée par une autre parole qui La cache complètement. Ceux-là sont les moins responsables. Voire pas du tout responsables s’ils vivent honnêtement et aiment leur prochain.
Et il y a ceux à qui le Verbe de Dieu est parvenu et qui l’ont écarté. Ou falsifié, en en déformant le sens ou en en choisissant ce qui les arrangeait. Ceux-là seront jugés très sévèrement.
Ce D. est plus superstitieux que quelqu’un qui a peur de croiser le chemin d’un chat noir.
Je ne suis jamais allé chez Ikéa.
Je n’ai rien contre ces meubles suédois. J’en ai déjà commandé un que j’ai monté. J’ai payé la livraison. Si j’avais dû me rendre dans le magasin Ikéa le plus proche, j’aurais perdu trois heures et dépensé au moins 15 euros de carburant.
Monter ce meuble m’a été facile mais ne m’a apporté aucune satisfaction particulière. Je n’aime pas les publicités Ikéa qui passent à la télévision. Elles ne risquent pas de me faire aller dans un des magasins.
Il y a quelques années, une collègue m’a proposé un bonbons chocolaté que j’ai accepté. Il n’était pas mauvais. Elle m’a donné le nom du bonbon comme une évidence : « voyons, c’est un … ».
Je suis resté interdit. J’ai compris plus tard qu’ils étaient vendus dans les magasins Ikéa et que cette collègue adorait passer des après-midi entières dans le magasin, qu’elle y mangeait, qu’elle s’en faisait une fête à l’avance. Ikéa n’est pas qu’un fait commercial mais pour certains un fait culturel.
« un défi que l’éditeur se lance à lui-même »
Est-ce que ça fait mal ?
J’ai vu un chat noir aujourd’hui.
Je n’en ai pas peur. J’ai eu deux fois un chat noir, à chaque fois mort précocémment. Je n’ai donc plus envie d’avoir de chat noir. Chacun de ces chats était très gentil. Le premier beaucoup plus gourmand que le second.
Regardez-voir le renato en train d’arrondir les angles avec sa lime.
Tsss… un vrai gosse, au fond.
Tu viens de le mettre en garde, de lui parler d’épée au fil aiguisé, il te parle de superstition.
RENATO,a propos de aucun saint du Ciel.
il vous bteste les saints de la litérature comme
saint glinglin
Saint Glinglin précédé de Gueule de pierre (nouvelle version) et de Les Temps mêlés
Collection Blanche
Gallimard
Parution
24-07-1948
il vous reste
parce que, j’ai des doutes sur
Il est aussi appelé saint Merd dans la Creuse et la Corrèze2.
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9dard_de_Noyon
Le Petit Robert
Heureux utilisateur (et non pas collectionneur) de plus de deux cents dictionnaires français uniligues, j’ai devant moi , à la place d’honneur, sur mon bureau,le Grand Robert de la langue française en six volumes. C’est le dictionnaire dont je me sers le plus.
Comme j’ai l’habitude de me débarrasser de tout ce dont je ne me sers jamais, j’ai trouvé dans un coi, délaissé, le Petit Robert et me suis dit : Autant en faire profiter quelqu’un. Je l’ai donc mis, bien en vue, sur une armoire téléphonique qui se trouve devant chez moi. Des centaines de personnes sont passées devant ce dictionnaire offert pendant trois jours. Nul n’a été intéressé par mon petit Robert. Comme on annonçait de la pluie, je l’ai repris, car la pluie ne fait aucun bien aux livres.
Moralité : Tout le monde ne semble pas avoir la même passion pour les dictionnaires que moi.
Mon pauvre D. Ce n’est pas ma faute si vous êtes figé à l’âge de bronze et que vous répètez les rengaine incantatoires pour les vieilles tantes.
mon ordi ne peut pas écrire littérature! il faut inventer un saint des lettres
C’est ce « seing »-là, signifiant « signal », qui s’est transformé en saint dans Saint-Glinglin, le second élément, onomatopéique, imitant le son même de la cloche. Le glin-glin d’antan correspond au « gling gling » ou au « ding dong » d’aujourd’hui, au Klingel des germanophones, au clang des anglophones, etc. On obtient du coup un drôle de saint. Comme il ne figure pas au calendrier, on peut évidemment attendre éternellement que vienne le jour de sa fête : cette échéance-là n’échoira jamais !
L’expression nous permet en outre de rendre hommage au facétieux universitaire Robert Escarpit (1918-2000) et à ses jolis Contes de la Saint-Glinglin.
Dieu ? Qu’en est-il de son soi-même d’avant sa naissance ?
Si vous croisez un chat noir, caressez-le, il vous portera bonheur.
Bonne question, Renato.
Attention ! Alerte !… Soyez vigilants lors d’une transaction notariale, comme m’en informe ma banque, au moment de toucher la part de mon héritage dans les jours qui viennent.
—————–
(je cite le message en C/C)
Devant la recrudescence des piratages informatiques et détournements de fonds, nous sommes amenés à prendre des mesures préventives. Aussi, nous invitons notre aimable clientèle à nous transmettre son RIB daté et signé uniquement par voie postale ou par remise en mains propres à l’office et de bien vérifier, avant tout transfert de fonds vers l’office, que le Code BIC de la Caisse des Dépôts et Consignations figurant sur le RIB que vous recevez est le suivant : CDCGFRPP.
«FL dit: 3 février 2025 à 9h52
Comme nus parlions du Marquis, je suis retourné voir la remarquable exposition sur la Terreur au musée Carnavalet. Il y avait un objet qui m’avait échappé la première fois. Un petit volume de la constitution du 24 juin 1793 relié dans une peau de femme écorchée.
Le Marquis aurait adoré. »
Pas seulement « le marquis », Flan Languide, mais aussi Ilse Koch, née Margarete Ilse Köhler, dont le fils s’est suicidé de honte. Michel Onfray esquisse un portrait de cette femme dans son remarquable ouvrage sur Sade.
Comment peut-on tenir des propos aussi minables ?
« Quel était votre visage avant que votre père et votre mère se fussent rencontrés ».
En exergue à Souvenirs pieux, de M. Yourcenar.
Caprice
https://www.youtube.com/watch?v=-095jDDgrQo
Je ne connaissais pas Julia Fisher, mais elle est plus musicienne que tous les diables réunis.
L’exergue de Souvenirs Pieux est koan Zen.
est un etc…
Ouvrons la nuit aux Cerbères!
Détail.
Bonsoir.
Détail.
Andrea Mantegna.
Vous allez chez Ikéa, vous, Chaloux ?
Uniquement pour les bibliothèques.
Il n’y a rien d’honteux à répondre oui. Paul Edel y va bien, lui.
Moi, non.
renato non plus.
Allégorie du Capriccio, illustration tirée de l’Iconologie de Cesare Ripa.
Enfin, D., vous vous faites des idées sur les gens et cela ce n’est pas bien.
Cela dit, chez IKEA on trouve des bonnes étagères.
Le soi de Renato n’est pas le visage questionné par Yourcenar.
Pour le visage ce qui est passionnant c’est de le voir changer tout au long d’une vie. J’aime les autoportraits de Rembrandt et de Van Gogh. Pour le soi avant d’être conçu : le néant ou l’âme. Pour le visage tant de possibles venant des générations précédentes ayant conçu le père et la mère… s’ajoutant aux gènes des parents.
Que voulait dire Yourcenar ? Que voulait dire Renato ?
« En tout cas ce tableau est moche comme tout. »
Quoi qu’il en soit, il ne ferait pas mal au-dessus de l’enfilade de ma salle à manger.
Ma belle-mère avait dans la sienne un grand et magnifique atelier du Maître du fils prodigue (2e tiers du XVIe siècle). Du plus bel effet.
C’est Ia même chose, sauf pour les mal-comprenant.es.
Klepto-communisme et salles obscures
Un lundisoir avec Robert Guédiguian
Lire en ligne « Faut-il voler les vieux pour vivre heureux ? »
https://lundi.am/Faut-il-voler-les-vieux-pour-vivre-heureux
Cette « Allégorie de la Simulation » est absolument superbe!
Comment Renato peut-il le contester? Je n’ose y croire.
Christiane, êtes-vous satisfaite de vos étagères ?
D. tes propos désobligeants sur Ikéa ma flige !
suivre une fois dans sa vie le circuit des produits Ikéa c’est une expérience où la sociologie, l’histoire se mêlent aux sentiments mystiques les plus profond de l’âme.
Ikéa n’est pas un magasin ou un centre commercial suédois c’est un lieu de pélerinage. Tu vois dans les regards tous les espoirs de ce qui fait le bonheur dans une vie : cuisine pour survivre, chambre pour perpétuer notre espèce, salle de bain, toilettes etc…
Sans oublier le plus important : la bibliothèque Billy. Ce monument à la gloire de la consummation de produits culturels est né à la même époque que l’émission Apostrophes, à la fin de ces années 70 et durant toute la décennie des années 80 Pivot te disait quel livre lire, tu allais l’acheter à la fnac et pour finir tu le posais dans ta bibliothèque Billy qui existait en 4 couleur : blanc, noir, acajou et frêne, des millions de bibliothèques Billy ont ainsi accueilli des milliards de livres qui ont rendu nos citoyens plus sages et intelligents afin de parvenir à une société meilleure, paisible et prospère, D. c’est ce qu’on appelle le Progrès ! Et si aujourd’hui nous vivons dans un monde enfin pacifié c’est grâce à tous ces livres rangés sur ces bibliothèques Billy (du prénom de son inventeur).
Amen
Peut-être même des milliards de milliards, Puck.
D. si tu cherches la preuve que lire beaucoup de livres rend plus sage et pacifique je te renvoie à la réflexion de passou sur les sushis qui se félicitait de voir la Finlande entrer dans l’OTAN…
j’avoue que mes convictions dans les bienfaits de la littérature (et de la culture) étaient déjà quelques peu ébranlés mais quand j’ai lu ça j’avoue que ça m’a complètement achevé…
sérieux quel mec à peu près sensé peu se sentir joyeux de voir l’OTAN arrivé à 20 kms de Saint Petersbourg…
on vit vraiment dans un monde de frapadingos..
et qu’on me dise pas que l’OTAN est une alliancze défensive parce que j’étais déjà né en 1999 et j’ai vu à la télé les images des bombardements sur Belgrade, du coup c’est pas possible de m’enfumer sur ce coup là…
Monsieur Pluck, il se trouve que je suis quasiment nouvelle ici et je ne sais rien de cette fameuse réflexion de Monsieur Assouline sur des sushis.
Cela m’intéresse énormément.
D. tu te souviens pendant combien de mois l’OTAN a bombardé Belgrade ? avec en plus des bombes à l’uranium. 4 mois ? plus ?
1999 c’était la dernière année du 20è siècle, un siècle de honte qui s’est fini par une des plus grandes hontes pour l’Europe.
Je me souviens très mal. Je me revois vaguement dans un avion qui volait la nuit. J’appuyais sur tout un tas de boutons.
(Que se passe-t-il en Serbie ?)
aujourd’hui les suédois vont arrêter les pétroliers russes pour les « saisir », c’est le mot utiliser par les journalistes pour dire « voler ».
on vit dans un monde où les suédois se comportent comme les pirates somaliens.
déjà les sanctions européennes contre la Russie étaient complètement illégales au regard du droit international, ce qui fait de nous des gens non respectueux des lois, mais en plus on a remis au gout du jour les actes de piraterie comme à l’époque de Louis 15.
@ »J’appuyais sur tout un tas de boutons. »
D. sérieux ? je te parle de trucs graves et toi tu me parles du temps où tu jouais sur la playstation ?
Closer, si vous me dites que c’est « superbe », d’accord, c’est la belle peinture du 17ème siècle :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:Poussin,_Nicolas_-_Rinaldo_and_Armida_-_Google_Art_Project.jpg
Mais ce Lippi est rigide, schématique, et la couleur manque de profondeur. Si vous me dites que l’allégorie est inhabituelle parce que masque et grenade ne sont jamais associés, d’accord, mais pas plus — et je le maintiens, même s’il est aujourd’hui de bon ton de suivre le troupeau.
Puis, et cela bien à part, de gustibus est et non est disputandum.
D. tu crois en Dieu ? tu as peur de la mort ?
tu crois qu’il existe quelque chose après ?
Pas d’uranium appauvri dans l’AS30L, Puck.
que ça c’est superbe (le Poussin)
Un Grand siècle en Asie dont a encore idée ?
« Il existe des moments dans l’Histoire où une civilisation fait face à sa propre démesure.
Le Japon des Tokugawa en 1670 nous offre peut-être le plus fascinant des exemples.
Imaginez : en un siècle, la population a triplé. Les forêts millénaires ont disparu sous la hache des bûcherons. Les sols s’érodent. Les rivières débordent. Les montagnes glissent.
Une civilisation au bord du précipice.
C’est dans ces moments que se révèle la vraie nature d’une culture. Face à l’abîme, deux voies s’ouvrent toujours : continuer la fuite en avant, ou inventer un nouveau rapport au monde.
Les Tokugawa ont choisi la seconde voie. Non par idéalisme, mais par lucidité.
Ce qu’ils ont créé est fascinant : un système complet de limitation volontaire de la puissance collective. Une révolution silencieuse qui allait transformer leur rapport à la Nature.
Là où nous imaginons la limitation comme une contrainte, ils en ont fait un art.
Là où nous voyons la modération comme une faiblesse, ils en ont fait une force.
Là où nous fuyons les limites, ils les ont embrassées.
Cette sagesse ne s’arrêtait pas aux forêts. Les Tokugawa avaient compris quelque chose de fondamental sur la puissance : une fois libérée, elle devient impossible à contrôler.
Ils ont donc fait l’impensable : interdire les armes à feu, limiter drastiquement le commerce extérieur, réguler la taille des navires, encadrer strictement les marchands. Une civilisation entière qui choisit consciemment de ne pas maximiser sa puissance.
Puis vinrent les navires noirs américains. L’humiliation. La peur d’être dominé.
En quelques décennies, le Japon bascule dans l’autre extrême. L’ère Meiji ouvre la course effrénée à la puissance industrielle et militaire. Une fuite en avant qui culminera dans le désastre de la Seconde Guerre mondiale.
Aujourd’hui, le Japon incarne toutes nos contradictions modernes : une étiquette sociale raffinée dans un capitalisme féroce, des rituels de modération dans une société de surconsommation, une esthétique de la simplicité dans le pays des gadgets électroniques.
L’expérience Tokugawa nous enseigne quelque chose d’essentiel : la limitation volontaire de la puissance n’a fonctionné qu’en circuit fermé, protégé du monde extérieur.
Dans notre monde globalisé, le défi n’est plus national mais universel : comment inventer une sagesse de la limite qui transcende les frontières ?
Des idées ?
D’autres exemples de limitations volontaires de puissance ? »
on croyait que l’Europe avait touché le fond avec la réaction face au conflit en Ukraine et là avec le Rwanda c’est encore pire que l’Ukraine.
sérieux est-ce qu’il y a encore un minimum de morale sur notre continent ?
l’UE achète a des accords commerciaux avec le Rwanda pour leur acheter des matières premières que ces derniers vont voler au Congo et les européens le savaient.
Ursula il faut l’enfermer dans un placard et jeter la clé sinon elle va nous pourrir l’image de l’Europe pour des siècles.
Je crois en Dieu. Je n’ai pas peur de la mort. J’ai peur de ne pas être digne d’être près de Dieu pour l’Éternité.
D. merci pour ta réponse, c’est une belle réponse.
je crois que je t’aime bien.
puck dit: 3 février 2025 à 9h53
»
3j permets moi en ce début de semaine de t’offrir ce célèbre Gospel chanté par nos amis Amish,… »
Si vous me permettez, je crois, je suis même sûr que ce ne sont pas de Amish, mais des Menonites
Chez les Amish, la barbe des hommes est beaucoup plus fournie, les Amish (hommes) ne portent jamais de boutons à leurs chemises, mais des noeuds de tissus, ou des petites pièces en bois; je crois aussi savoir que le chant, chez les Amish, est réservé à l’église.
Ceci dit, je ne connais pas ce groupe, peut-être même pas Ménonite (de religion)
Évidemment, si on sort Poussin qui est incomparable. Même chose pour le Caravage et quelques autres. Eux ne « font pas l’artiste ».
Aimez vous Offenbach?
Et toujours rien sur Fontenelle et la façon d’accommoder les asperges … C’est pas la saison
« L’être que j’appelle moi vint au monde un certain lundi 8 juin 1903, vers les 8 heures du matin, à Bruxelles. »
Vertigineuse origine avec cette phrase avec laquelle Marguerite Yourcenar commence « Le
labyrinthe du monde ». Très proche de votre question, Renato.
Pour Poussin je préfère Le massacre des innocents qui est au musee Condé de Chantilly. Tableau qui inspira Picasso pour Le massacre de Guernica.
D’une femme peintre et rare, c’est un maquereau, destiné à D qui en raffole.
https://www.gallimard.fr/catalogue/souvenirs-pieux-archives-du-nord-quoi-l-eternite/9782070720798
Oui, elle évoque ses aïeux, sa lignée.
closer dit: 2 février 2025 à 20h32
Retenez ce nom: Sophia Liu, pianiste canadienne d’origine chinoise, 16 ans, 45 kilos toute mouillée…
J’ai retenu, et je suis allé sur Youtube. Je suis resté avec cette pianiste tout le reste de l’après-midi.
Ce concerto de Chopin, surtout le Larghetto, émotion immense. J’ai repensé à ce bref séjour à Varsovie, en 1979, dans une autre vie, et ma promenade au Parc Lazienki, cette immense monument en bronze de Chopin, étrange, tourmenté…..
Cette jeune femme, on pourrait dire cette jeune fille pianiste Sophia Liu est incroyable, on oublie de respirer, on est fasciné.
Et cette valse de Méphisto de Liszt, je n’en crois pas ce que je vois.
Hélas, de tels artistes on n’en vois pas chez nous, peut-^tre un jour à São Paulo.
Merci Closer, merci, merci !
Je comprends et accepte les goûts de chacun, mais j’ai de la difficulté à ne pas froncer les sourcils lorsqu’un adjectif est mal utilisé, comme dans ce cas avec « superbe ». Pour l’utiliser, dans mon économie, il est nécessaire que l’œuvre coche toutes les cases. Au cas où ce ne serait pas le cas, on peut parler d’intrigant, d’excentrique, d’intéressant (bien que ce mot soit entré dans le langage critique avec Schumann), etc. Donc, Lippi est un honnête peintre, plutôt scolaire avec les rigidités qui vont avec, rien de plus.
Guignol’s Band
Breaking news: Mexico reaches deal with U.S. to delay Trump’s tariffs
Breaking news: Canada reaches deal with U.S. to delay Trump’s tariffs
Sans oublier Bibi la fripouille reçu en grandes pompes chez Donald
en grande pompe
Louie the King est le protagoniste d’une chanson de Dylan mais de laquelle
(Ce genre qui raille les bondieusards affairistes est daté ; c’est curieusement ce qui fait sa pertinence aujourd’hui)
FL, oui, la mort du Père, mais pas , que je sache, son histoire de Favori de Louis XIII, son rôle positif dans la Journée des Dupes, et le titre de Duc octroyé en conséquence par Richelieu. Ce sont ces non-dits là qui sont intéressants…
Aussi , pour Bossuet, le Panygerique de St Bernard, publié par Allia sous le titre-citation: «Bernard, que prétends-tu du Monde? »
Les œuvres d’art créées par l’IA avec des « éléments expressifs » humains peuvent être protégées par le droit d’auteur
Le Bureau américain du droit d’auteur a publié ses dernières conclusions sur la question controversée de savoir à qui appartiennent les œuvres d’art créées à l’aide d’outils génératifs.
hyperallergic
Jean Langoncet dit: 3 février 2025 à 22h52
(Ce genre qui raille les bondieusards affairistes est daté ; c’est curieusement ce qui fait sa pertinence aujourd’hui).
Peut être là se trouvera la doxa qui est une étrange affaire du domaine de l’archéologie. Lorsque, les limons balayés, reste un noyau, contraire à ce qui fut établi. Et admis par tous, a contrario des savants.
Il porte le poids du monde sur son dos, des grands tarés, des gros malades.
Je vais lui dire de ne pas se voûter. Il est très mince, du coup, il rapetisse. L’intelligence vive qui le caractérise est prégnante, lumineuse. Il n’est en rien responsable de ce qui lui est dit ; qu’il ne porte pas le poids d’autrui.
À ce sujet, il serait important d’opérer une inversion totale : les malades, tarés, atteints du bulbe, gros cubes de plusieurs tonnes, les harceleurs. les violeurs, les sans conscience morale, entamez des soins actifs et réguliers, mettez bas vos murailles, à ras, rebâtissez sur des fondations solides. Évoluez.
Vu hier la directrice adjointe, lui ai raconté les faits. Vu Béatrice me hélant joyeusement, je me méfie désormais.
Emma.
A mangé le midi :
une cuillère à café de chou rouge mouliné. Deux demi crêpes grosses comme une soucoupe à café (équivalent d’une cuillerée à soupe). Deux mini feuilles de pissenlit (trop de sauce toujours).
Une tranche entière, mais coupée en deux de pain de mie bien beurrée avec du roquefort. Pas de dessert.
À 17 heures, elle a mangé deux cuillerée à café de crêpes (grosses comme une soucoupe à café) à la confiture de marrons avec de la crème chantilly. Même un café l’écoeure. Nous avons marché deux fois, à deux heures de distance, un petit tour du parc, elle accrochée à mon bras.
Son aînée va trouver, je n’ai aucune idée de comment, à nouer une relation avec sa mère qui ne passera pas par me démolir.
1/ je ne me laisserai pas faire.
2/ je suis inatteignable : je ne suis plus là, et j’ai parcouru des milliers de kilomètres, à pied, les poings dans mes poches crevées.
Emma est pâle comme un linge.
Maigre comme un clou.
Elle sort de un mois sans manger. Janvier 2025.
Elle sort de la corde raide, serai-je vivante demain ? a-t:elle questionné.
Ce que j’entends de récits de gens qui me parlent, je ne crache jamais de venin, mon corps a plein d’organes mous, ce qui circule dans tout ça ce n’est pas du pus, c’est terrifiant : et particulièrement, les enfants, avec leurs parents, sont terrifiants.
Je ne porte pas les responsabilités d’autrui. ni l’ampleur des saloperies commises, les faits sont têtus. Ce que chacun invente lui appartient en propre (et c’est souvent dégueulasse).
Moi, je rêve de ça.
https://www.ouest-france.fr/culture/arts/il-y-a-15-ans-ce-collectionneur-a-achete-un-tableau-en-sarthe-il-sagit-en-fait-dun-modigliani-37ac1b36-e256-11ef-b40c-22cc31255954
Je suis déjà fortunée : dans mon cœur, l’amour pour ma mère, devenu de force. suite au 11 novembre 2035, inconditionnel. Je vais devenir richissime. Je me sens prête à le gérer. Une partie de ma fortune sera du mécénat. Une autre des petits grangeon, de ci, de là. Ce sera fini pour moi de chercher un lit, ce soir, puisque j’aurais des petits grangeons partout, en France et en Navarre.
De facto, je préfèrerai un Van Gogh qui bouche un coin du poulailler, la où que le renard est venu bouffer la grosse poule. Encore honte aujourd’hui.
Hier, ai rencontré rose, poule padoue, Juliette sa copine, Cresper ? Le coq. Ratatouille le rat. La couleuvre du désert. Tous ces cochons d’Inde (grillés au P4rou) le chiwawa. Médiation animale : pour tenter de passer sur le fait que les enfants des résidents sont terrifiants ?
« J’ai le regret de vous informer que depuis quelques années, la Bible n’est plus l’ouvrage le plus imprimé en Europe mais le catalogue Ikea. » (Paul Edel)
Excellente nouvelle ! Le réel, l’utile, le banal, remplace peu à peu ce fatras de légendes anciennes inutiles qui ont survécu sans raison, lamentables dans leur inutilités, dérisoires dans leur besoin de soumettre les faibles d’esprit..
Billy ? C’est la vie !
Dans les trésors, à Milan
https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2025-02-03/en-suivant-un-dessin-de-leonard-de-vinci-ces-archeologues-decouvrent-un-reseau-de-tunnels-secrets-ab90ee8f-2159-4201-8e29-5c79fb0ca05a
Un raccourci, en quelque sorte
https://theeconomyofmeaning.com/wp-content/uploads/2015/11/img_0600.jpg
Le lien donné sur le livre de J-M Delacomptee » Ambroise Paré, la main savante » est une curieuse defense-illustration de l’autodidacte, patience obligation s’agissant de médecine car il ne causait ni latin ni grec, et quand il s’agit d’un chirurgien il faut y regarder à deux fois, surtout si l’auteur ambitionne de faire entrer son sentiment personnel de l’époque dans laquelle il vit dans celle restituée de A. Paré, ce qui revient à regretter des pratiques d’il y a 4 siècles, Passou, 4 siècles ou les » chirurgiens » étaient aussi barbiers ?
C’est pas du charlatanisme assumé, ça ?
De l’amateurisme dangereux ?
« Paré l’artisan, c’était le contraire de la tendance moderne à morceler l’homme en segments toujours plus fins, décomposé à l’infini par les vertigineux progrès du matériel médical qui risquent, chaque jour davantage, de le perdre dans les expertises qu’ils produisent et l’anonymat qu’ils provoquent. »
Retenons que Delacomptée est plus un fictionneur de biographie.
Le château Sforzesco a été érigé de manière à ce que ses résidents puissent se protéger contre les Milanais, éternels rebelles. Par conséquent, il a été conçu avec des issues de secours.
La Cène de Léonard, ce n’est pas un tableau, mais une fresque : et en avant la kulture !
Cette « Allégorie de la simulation » est bien trop « jolie » pour être honnête.
Idéal pour une boîte de chocolats.
N’y a t-il pas quelque chose de maniériste dans Lorenzo Lippi ?
Ginette Kolinka, rescapée d’Auschwitz, fête ses 100 ans aujourd’hui
https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/ginette-kolinka-rescapee-dauschwitz-fete-ses-100-ans-la-vie-est-belle-justement-parce-que-je-survis-04-02-2025-Z4BYS7KELVCCVA5V5LORNVXFU4.php
Photo 1 Visage et masques inexpressifs, mais geste généreux.
Pas tordu donc.
bonjour, c’est avec louis XIV et non louis XV que l’infante d’Espagne s’est mariée à saint jean de luz,en 1660; le diable se cache dans les détails!
En effet, « de gustibus… » Renato…Si « superbe » vous paraît trop éclatant, disons « séduisant » voire séducteur. Le visage de cette femme n’a rien de rigide, son regard est très expressif; les couleurs ne sont pas ternes; l’ensemble visage, masque et fruit est bien équilibré.
Si cette femme ne vous regarde pas comme elle me regarde depuis des siècles, c’est probablement que vous ne lui plaisez pas, Renato.
J’ai découvert Sophia Liu dimanche dernier Claudio, au cours d’un concert sur Arte plutôt médiocre, voire très médiocre (Nantes). Elle a explosé comme une fusée dans le 2ième concerto de Saint Saëns, éclipsant tout le reste; pas seulement virtuose, délicate aussi quand il le fallait.
«… comme elle me regarde depuis des siècles… »
Ouah ! Quel âge avez-vous ?
La couleur n’a pas de profondeur, mais si vous pouvez la voir, il n’est pas impossible que votre œil soit plus affiné que le mien.
Photo 1
Le regard est tout sauf expressif.
Au contraire, c’est pour mieux faire ressortir le geste, qui apparaît comme un don.
Et s’il fallait relegender ce tableau de Lippi, à la place du bourrin qui y voyait de la duplicité, au sens de simulation, le con,
je dirais sans hésiter Allégorie de la générosité désintéressée.
Le naturel vs le factice.
Après, c’est Ok, ce tableau de Lippi peut faire un bon spot pub pour » Grand frais », comme la laitière de Vermeer, pour une marque de yaourts.
Si ça se trouve, c’était même le fronton d’une echoppe de Florence, ce tableau.
Mais, ça peut-être aussi l’enfer… lol
Un cadeau empoisonné.
Timeo Danaos et dona ferentes
La grenade, fruit de l’enfer, dans la mythologie grecque..
La grenade
Ce matin, parution d’un très beau papier sur le dernier bouquin de notre ami Philippe. Si d’aucun.es des erdéliens osaient essayer de le lire, histoire de sortir un brin de leurs sentiers trop battus, iels ne seraient peut-être pas déçu.es du voyage. « A Hue et à dia » mérite vraiment d’être labouré comme un pâturage en jachère au cul d’un cheval de trait.
https://www.lelitteraire.com/?p=110327
« N’y a t-il pas quelque chose de maniériste dans Lorenzo Lippi ? »
Les peintres maniéristes sont toujours des virtuoses. Le terme « maniera » était en fait synonyme de style, voir Vasari, Les Vies, qui parle de « grande maniera », et pour la cause, il suffit de se souvenir de quelques noms : Michelangelo, Vasari, Pontormo, Rosso Fiorentino, Giulio Romano, Annibale Carracci, Gaudenzio Ferrari, Federico Barocci, Lomazzo, Bronzino, Andrea del Sarto, Sebastiano del Piombo, Parmigianino, Tintoretto.
En bref, les maniéristes ont émancipé l’art des canons classiques coercitifs.
Comme toujours, en ce qui concerne le Maniérisme, j’invite à lire le chapitre qui lui est consacré dans The Social History of Art , et du même Maniérisme: La crise de la Renaissance et l’origine de l’art moderne.
L’allégorie de Lippi selon la fiche du Musées d’Angers :
https://musees.angers.fr/collections/incontournables/incontournable/42-allegorie-de-la-simulation-lorenzo-lippi-1606-1685/index.html
Fiche du musée … d’Angers.
Et en Italien ?
8.32 – Une générosité intéressée (de M.S.), assez peu intéressante, au reste. Allez, goret !… n’en faites point tout un pléonasme, au moinss.
(En attendant les injures désintéressées, ouarf).
Dans l’ascension du père de Saint-Simon, éléments essentiels, une paire de chevaux et un cor de chasse.
Son portrait par Tallement est à lire.
Saint-Simon n’aimait pas l’armée, qui était le chemin obligé vers la diplomatie, corps dans lequel il brûlait d’entrer. Au bout de quelques campagnes, il a revendu son régiment, jugeant qu’il en avait suffisamment fait. Ce ne fut pas l’avis de Louis XIV qui lui interdit toute entrée dans le corps diplomatique. Écrire à dû être très tôt pour le petit duc un moyen de compensation, d’où son style caustique, cruel et plein de profondeur. C’est peut-être avant tout le roi qui a fait de Saint-Simon le très écrivain qu’il est, l’empêchant de se perdre dans l’action. Une raison supplémentaire de louer le grand roi auquel nous devons tant.
Tout autre chose, bien sûr Poussin est un génie insurpassable qui peut susciter le plus vif éblouissement (pas le temps de chercher des mots plus appropriés) mais je pense qu’une trop grande intransigeance est une manière de se priver.
Dans une maison que je fréquentais, j’allais souvent regarder un petit tableau du XVIIIe siècle, assez schématique médiocre, peut-être une simple étude, du reste en assez mauvais état. Un thème on ne peut plus banal, cinq ou six personnes jouant aux cartes dans une demi-obscurité certainement en partie due à l’état des vernis. Mais l’atmosphère était si ténébreuse, si fascinante, qu’il semblait qu’il s’agissait surtout d’une réunion secrète au cours de laquelle de graves décisions devaient être prises. Ou peut-être y faisait-on des révélations du type prophétie de Cazotte. Je l’ai dit, ce tableau était loin d’être un chef d’œuvre, mais il pouvait être lu comme un sombre reflet de l’homme, victime ou bourreau, impossible de le dire, mais d’une manière ou d’une autre pris dans la main du mal. Si je m’en étais détourné pour des raisons purement esthétiques, j’y aurais beaucoup perdu.
Pas le temps de me relire.
Cette histoire de tableau » énigmatique » nous replonge dans ce roman extra de L. Binet (*). Des peintres chez les Medicis. Il est d’ailleurs amusant de découvrir que ce Lippi a suivi Claude de Medicis, petite-fille de Cosimo et nièce de Marie; Marie de Medicis à qui Laurent Binet , avec beaucoup de culture artistique et historique, invente une vie d’héroïne de tableau, elle qui a eu une vie si courte.
(*)
https://www.grasset.fr/livre/perspectives-9782246829355/
@Ducon de la maison poulaga, try again, tes commentaires sont trop nazes, je zappe.
Après les avoir lu, ses commentaires… elle zappe (Ata)…
Zappons les nazies… certes. Grenade dégobillée, chassez le factice,… reviendra toujours galoper… Pas vrai, Duconne, c’est naturel chez vous, le zapping qui zappe pas ?
On peut toujours préférer à Binet…, un Padura, un Davodeau voire un Postel. Encore faudrait-il avoir un brin de vraie culture diversifiée, et ne pas faire tant de Manière (Michel) avec le cas Binet (ouarf !).
Ducon T. ou Ducon D. il faut choisir !
Vieux malade, va consulter, et ménage la planète.
« Dans une maison que je fréquentais »
Un hôtel de passe, Chaloux !
Merci, renato.
Maniériste n’est pas le bon qualificatif.
Je pensais plutôt à maniéré, au sens péjoratif du terme.
9.40 et ménage la planète.
Commencez donc par vraiment zapper avant d’aller vous même con(in)sulter pour vous faire f.
« Par son caractère énigmatique et détaché, ce beau portrait… »
Bien vu par le Musée d’Angers.
Je commente le billet de Passou, qui nécessite plus de temps que je n’en dispose pour contester tout cet anachronisme moralisateur, et passeiste, hein Passou.
Avec de l’obscurantisme en bonus, comme il revient en force, à dezinguer la science; remember ce sujet de Levi-Straus, au bac philo, qui misait tout sur l’apprentissage et mettait à la poubelle de l’histoire, toute la théorie nécessaire à la pratique.
Alors dire avec Delacomptée qu’avec Ambroise Paré, c’était mieux avant, faut pas exagerer !
Et s’il fallait établir un anachronisme foireux, soyez plus pertinent, on peut dire que Paré était le Raoult du XVIeme.
Chanson d’hiver
La complainte Rutebeuf (vers 1260)
Que sont mes amis devenus
Que j’avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L’amour est morte
Ce sont amis que vent me porte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta
Avec le temps qu’arbre défeuille
Quand il ne reste en branche feuille
Qui n’aille à terre
Avec pauvreté qui m’atterre
Qui de partout me fait la guerre
Au temps d’hiver
Ne convient pas que vous raconte
Comment je me suis mis à honte
En quelle manière
Que sont mes amis devenus
Que j’avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L’amour est morte
Le mal ne sait pas seul venir
Tout ce qui m’était à venir
M’est advenu
Pauvre sens et pauvre mémoire
M’a Dieu donné, le roi de gloire
Et pauvre rente
Et droit au cul quand bise vente
Le vent me vient, le vent m’évente
L’amour est morte
Ce sont amis que vent emporte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta
(Version en ancien français modernisé)
Avec Claudia de Medicis, il a passé un an à Vienne, puis est rentré chez lui con armi e bagagli. Son passage à la Arazzeria des Médicis est par contre intéressant.
C’est bon, le maquereau.
Mais ce que je préfère, c’est le petit harengs frais. Une tuerie.
Le Musée des Beaux arts d’Angers nous offre des merveilles qui valent plusieurs voyages, notamment des Chardin! Trois petites natures (pas mortes du tout, très vives au contraire, ) de Chardin, peintes vers la fin de sa carrière : Pêches et prunes ; Fruits, bouteille et pot de faïence et Corbeille de raisins avec trois pommes d’api, une poire et un massepain. A chaque fois que je me suis dans cette partie du musée, le calme parfait, le silence, à peine une silhouette de gardienne. De ces petits Chardin, il émane une telle sensation de sérénité, de stabilité et d’éternité, et en même temps un miroitement tendre de l’instant si périssable .Quasiment personne.
Chardin, le pourquoi de mon voyage à Angers.
Ils ont un rayon fruits et légumes au Musée d’Angers ?
C’est le même silence qui crée la même atmosphère dans les musées, les bibliothèques et les cimetières.
Paul, si vous aimez les natures mortes, les pastels de Liotard au Musée d’Art et d’hHstoire de Genève
https://astilllifecollection.blogspot.com/2014/07/jean-etienne-liotard-1702-1789.html
Angers, ce n’est pas terrible. Je n’aime pas. Les gens n’y sont pas très agréable en général. Assez contents d’eux-mêmes alors qu’il n’existe aucune raison particulière de l’être.
JJ-J,
j’ai beaucoup d’estime pour vous. Je suis triste quand je lis certaines moqueries douteuses qui vous sont adressées.
C’est ici un monde incompréhensible. Et pourtant les pires éreinteurs sont aussi des êtres cultivés et intéressants.
J’essaie de les lire sans arrière-pensée. Dans le cas contraire ce serait imiter les grandes Assemblées nationales où des brouhahad rendent inaudibles les débatteurs.
Paul Edel savourant dans le silence et le calme des toiles de Poussin, c’est là que le blog de Passou s’illumine.
Tenez bon, cher ami, même si le chemin est parfois difficile.
des brouhahas
Gigi, tu entends ces rappels de ton fan-club. Que seraient-iels sans toi, des charges supplémentaires pour la secu, sûrement.
Chante gigi, chante.
https://youtu.be/dfNr3KNDoRs?feature=shared
« C’est le même silence qui crée la même atmosphère dans les musées, les bibliothèques et les cimetières. »
Oui.
Et pour les musées parisiens, tel que celui évoqué par Paul Edel, à l’exception du Louvre, du musée d’Orsay et du Centre Beaubourg, non mentionnés dans mon guide, on a un vaste choix.
https://www.decitre.fr/livres/les-musees-de-paris-9782707213549.html?srsltid=AfmBOoowB11oUh3ad1Y8fF5XaBg-ONkdCIN3luXOfykA5uUn7M5lOoT0
On va se faire Gigi l’Amoroso après la sieste Emma & moi, du fan-club de J J-J.
On a un vaste choix.
Peut-être, mais je cherche un bon plan pour le printemps…
https://www.offi.fr/tendances/expositions-musees/grandes-expositions-2025-paris-696.html
alors qu’il n’existe aucune raison particulière de l’être.
J’en connais deux :
Les châteaux.
Le pinard blanc des coteaux de la Loire.
Dans les musées, il faut distinguer entre les expositions temporaires et les collections permanentes…
C’est bon, le maquereau.
D, elles ne furent que quatre femmes peintre à être admises à l’académie des arts, le maquereau que je vous ai proposé est un maquereau d’exception. Il y a aussi ce tableau , j’aime beaucoup les natures mortes et d’ailleurs quelque-chose m’ennuie; mon cerveau a effacé le nom d’une femme photographe du 20 ème qui composa à la manière des anciens des natures pour ensuite les photographier, superbes photos et sans son nom nul accès à son travail. Auriez-vous une idée de qui il s’agit?
( je tentai de comprendre l’énigmatique regard, neutre, distant, froid, voyez qui je suis sans mon masque? Elle sort tout juste de l’enfance, quinze, seize ans ? Le crayeux de l’étoffe n’est pas sans profondeur, la carnation est belle, renato est trop instruit pour apprécier les choses simples.)
allons, la douceur angevine:
Heureux qui comme Ulysse
Joachim du Bellay
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d’usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m’est une province, et beaucoup davantage ?
Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine :
Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l’air marin la doulceur angevine.
Joachim Du Bellay
dico:
Aujourd’hui encore, dans le quotidien, on rencontre en Maine-et-Loire l’utilisation de mots comme barrer, boire, braîller, dépatouiller, fillette, gorin, pigner, ramasse-bourrier, roler, tantôt, taquet, et le très populaire topette.
Ce dictionnaire des mots de l’Anjou et dictionnaire du patois angevin recense des mots du parler angevin et des mots ayant spécifiquement trait à l’Anjou, fournissant pour chacun une définition et une explication, des synonymes et des citations. Dictionnaire angevin, recueil de mots et d’expressions, présenté par ordre alphabétique.
A Paris je privilègie les expos temporaires. Si je veux voir le musée des poupées, je vais ailleurs…
Le musée des poupées de Paris a fermé ses portes il y quelques années.
Oui ben tant mieux. Quelle idée franchement d’aller voir des poupées dans un musée.
Christiane, je parlais des toiles de Chardin, pas de Poussin.
Ce n’est pas que renato soit trop instruit. On est jamais trop instruit. C’est qu’il a beaucoup de mal à se dépêtrer avec toute cette connaissance. On a souvent pitié pour lui. C’est ça qu’il faut dire, Bérénice.
les écritures qui m’ont beaucoup impressionnée, ce fut dans une chambre d’hosto, sur les murs, les douleurs et souffrances d’une femme avant moi dans cette chambre;
personne n’ayant répondu à sa sonnerie, elle s’y était mise;au moins deux et même trois pages;
en a-t-elle été soulagée?
renato est comme un immense disque dur mais avec un système d’exploitation de la fin des années 70. C’est ça qu’il convient de dire, pour approcher très près de la véroté.
Mes poules sont des spécialistes de Poussin.
Les poules et Poussin.
Tu vois, tu arrives encore à être amusant.
Poussin, pour moi, c’est le feuillage, reconnaissable entre mille…
On trouve pas mal de connards, à Angers. Je peux bous le dire.
A Angers, il y a aussi
Musée Jean-Lurçat
et de la Tapisserie Contemporaine
une version moderne de l’Apocalypse, célèbre tenture médiévale qui a profondément marqué l’artiste lorsqu’il l’a découverte en 1937 (exposée aujourd’hui au Château d’Angers). Ainsi Lurçat souhaitait que Le Chant du Monde soit exposé non loin de l’œuvre inspiratrice. Un an après son décès, en 1967, la Ville acquiert la tenture auprès de son épouse, Simone Lurçat. Elle est depuis exposée dans cette salle.
« Le premier titre de ce Chant du Monde c’était La Joie de vivre. Je n’ai pas tardé à me convaincre que la vie, pour qui tente de vivre droit, c’est chose sucrée et salée, douce et amère, convulsive et sereine. » Jean Lurçat
Ce n’est pas en le niant qu’ils disparaîtront comme par magie.
Paul,
Chardin ! C’est encore mieux. Je passerai bien aussi de longues heures devant ces trois toiles. Ah, ça alors. Il faut que j’aille à Angers !
Ben voyons…
Je cuide
Nous l’avons tellement chanté les collégiens et moi, en rythme
https://youtu.be/WefxVZLhm9U?feature=shared
Puis, j’y suis allée.
Quelques ruines, un château.
Le seul tableau de Chardin devant lequel je ne m’attarderai pas c’est « La raie » . Ce poisson mort éventré, sanglant à visage humain me terrifie. Celui que je préfère, « Le chardonneret », miracle que ces plumes esquissées à la pointe du pinceau. Solitude de ce petit oiseau attaché par une chaîne à son perchoir. Oui, fruits et autres natures mortes sont un enchantement du regard. Cette petite pointe de blanc mosert au dernier instant pour révéler la lumière. Le velouté des fruits. La massive lourdeur des plats. Une fête.
ah bon, ce blog censure une association dédiée à la langue française: onen est là?
Officialisée en 2006, l’association Les Lyriades de la langue française (association loi 1901) se donne pour mission la défense et l’illustration de la langue française
https://leslyriades.fr/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Chardonneret
Mais ce tableau que j’aime tant n’est pas de Chardin mais de Fabritius. C’est celui-là mon préféré.
N’hésitez pas, Ch et PE, R et Emm., à partir d’Angers; à faire une petite virée par Saint Laurent les Tours, du côté de St Céré dans le Lot. J’y ai fait une superbe visite durant l’été 2023, un après midi d’orge, sans connaître le musée d’Angers. Ce fut une belle incitation à en apprendre plus sur ce grand tapissier.
https://musees.lot.fr/atelier-mus-e-jean-lur
À Angers, Terra Botanica vous révèle les secrets et l’histoire des plantes. Entre aventures ludiques et découvertes botaniques, petits et grands trouvent leur place dans le premier parc du végétal en Europe.
https://www.terrabotanica.fr/
« renato est comme un immense disque dur » (D/12h33)
Cornecul ! L’ami Renato a bien plus que ces deux dimensions, type terre plate ! Il est un globe doré à l’or fin, à lui tout seul …
BLAGUE OU NETTE : Poussin-coufin, c’est un peu du Passoulin. Arrête ton Char, din !!! (meuh)
Les poupées c’est pour les petites filles, D.
Les beaux poupons, pour les garçons.
Monument à Fénelon (cathédrale de Cambrai),
DAVID D ANGERS
DAVID D ANGERS:
Cultivé — il a beaucoup lu — il fréquenta les meilleurs poètes, les écrivains et les artistes de l’époque romantique, et il connut les milieux littéraires et artistiques étrangers mieux qu’aucun artiste français de son temps. Profondément individualiste et indépendant, il fut très tôt attiré par l’épopée de la Ire République et s’éloigna vite de la monarchie constitutionnelle de Louis-Philippe. Devenu républicain engagé, il fut ouvertement en opposition avec ce régime. Avant sa courte carrière politique (en 1848, il fut membre de l’Assemblée nationale et maire d’arrondissement de Paris), il ne déguisa ses convictions démocratiques ni dans ses œuvres ni dans ses écrits.
https://www.universalis.fr/encyclopedie/david-d-angers/
Je ne plus passer devant les tours César et d’Argent sans frissonner.
C’est là que Fouquier-Tinville avait ses bureaux et où ses équipes préparaient les dossiers d’accusation des pauvres gens que leur maître voulait envoyer à la mort.
http://souslecieldeparisetdailleurs.unblog.fr/2012/10/31/ile-de-la-cite/
Ça date de Philippe Le bel.
Des tours féodales. Pour le centre de la terreur parisienne, c’était bien trouver.
https://www.paris-conciergerie.fr/decouvrir/histoire-de-la-conciergerie
Je crois qu’Elisabeth Roudinesco était intervenue en 2011 pour que les manuscrits de Maximilien Robespierre restent en France. Les propriétaires les avaient mis en vente chez Sotheby’s. Ils étaient à deux doigts de se retrouver dans les coffres-forts d’une richissime université américaine.
Quelle honte nous aurions eue si les manuscrits de Robespierre avait quitté la France ! L’homme qui a sauvé la Révolution quand même.
Mme Roudinesco a beaucoup fait pour notre pays.
Elle aura été d’une grande fidélité à l’esprit de la Révolution, à celui de la Vienne fin de siècle, et à celui des structuralistes.
* Pour le centre de la terreur parisienne, c’était bien trouvé.
* Je ne peux plus passer devant les tours César et d’Argent sans frissonner.
« Quelle honte nous aurions eue si les manuscrits de Robespierre avait quitté la France ! L’homme qui a sauvé la Révolution quand même.
Mme Roudinesco a beaucoup fait pour notre pays.
Elle aura été d’une grande fidélité à l’esprit de la Révolution, à celui de la Vienne fin de siècle, et à celui des structuralistes. » (FL/14h08)
Ahahahaha !!!
Euh…non !…Rien.
* Quelle honte nous aurions eue si les manuscrits de Robespierre avaient quitté la France !
Tout-à-l’heure je suis allé manger dans une brasserie parisienne (du boudin-purée assez correct).
A ma gauche il y avait un couple d’Américains. Quand je le suis installé à côté d’eux ils avaient déjà fini leur chocolat chaud. Quand je suis parti, plus d’une heure plus tard, ils étaient toujours là alors que la salle était presque pleine.
A aucun moment ils se sont posés la question de savoir si leur présence sans consommer davantage était devenue abusive ou non. Ils étaient Américains mais ils auraient tout aussi bien pu être Italiens ou Allemands. Je ne relate pas ceci pour stigmatiser les Américains. Leur niveau sonore était d’ailleurs très acceptable mais la femme, d’une cinquantaine d’années, n’arrêtait pas de parler en faisant des gestes et en s’animent gestuellement de façon fatigante. Enfin, moi, j’ai trouvé ça fatigant, j’aurais bien voulu manger mon boudin dans une ambiance plus calme.
J’avais assez de mal à comprendre ce qu’elle disait, l’Americain étant une langue d’origine anglaise assez pervertis dans sa prononciation. Mais elle essayait de trouver sur son smartphone tout un tas de choses à faire sur des sites de bons plans pour Américains à Paris. Le mari ne disait pas autre chose que yeah yeah toutes les 30 secondes. On voyait qu’il s’en foutait d’être là à Paris, qu’il la suivait comme un bagage.
Bref il m’ont gâché mon boudin et ça ça ne me plaît pas du tout que l’on me gâche mon boudin.
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