de Pierre Assouline

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La République des livres
Ce qui pouvait arriver de mieux à Galdós

Ce qui pouvait arriver de mieux à Galdós

Avez-vous lu Galdós ? Moi non plus. Gageons déjà que les Espagnols du XXIème siècle ne doivent pas être si nombreux à lire Fortunata y Jacinta, même s’ils certainement encore nombreux à l’avoir lu ; alors les Français… Il est vrai qu’il a été peu traduit chez nous, bien que Luis Buñuel ait porté ses romans à l’écran dans Nazarin, Viridiana et Tristana. Benito Pérez Galdós  (1843-1920) est pourtant ce qu’il est convenu d’appeler un classique. Cette année, à l’occasion du centième anniversaire de sa mort, il est l’objet d’une belle polémique dans les colonnes du quotidien El Pais, entre deux des meilleurs écrivains espagnols d’aujourd’hui.

Tout en ayant passé une bonne partie de sa vie d’universitaire à exposer son importance historique et ses mérites littéraires, Javier Cercas a osé écrire qu’il l’aimait moins qu’il ne l’est permis d’ordinaire s’agissant d’un grand auteur loué et consacré. Il lui reproche de trop suggérer au lecteur ce qu’il doit penser, d’adopter un ton paternaliste vis à vis de lui ; il va jusqu’à le rendre responsable du retour actuel de la littérature espagnole au réalisme didactique, moraliste et édifiant ; ce ne serait donc pas un service à lui rendre que de le hisser au niveau des Dickens, Flaubert et Tolstoï, comme on le fait couramment car c’est trop haut pour lui.

Quelques jours après, dans le même journal, Antonio Munoz Molina lui a répondu qu’il avait parfaitement le droit de ne pas goûter le génie de Galdós, mais pas celui de le  réduire à sa caricature. Ni d’ignorer que son engagement partisan au cœur de ses romans se justifiait par sa forte conscience politique. A cette réponse, Javier Cercas répondit tout aussi fermement, jugeant que, si lui-même sous-estimait Galdós, il n’était pas impossible que son duelliste le sur-estime. Mais il n’a pas apprécié que Munoz Molina ait osé écrire que les critiques de l’intouchable classique adoptaient une telle posture pour paraître modernes, ce qu’il jugea « insultant ».

Bien que le reproche d’ignorance soit une constante dans les polémiques littéraires, ceux-là  n’en sont pas venus à échanger des noms d’oiseaux, ni à céder à l’injure et à l’attaque personnelle ou à chercher à délégitimer l’adversaire. Du moins, pas encore. Car si la querelle se poursuivait, il en faudrait peu pour qu’elle se joue sur le théâtre des passions, qu’on s’envoie des citations des maitres à la figure, que l’on se dégrade mutuellement pour le malin plaisir des spectateurs car toute polémique publique est spectacle, que l’on privilégie l’argument d’autorité sur l’exercice du jugement et que l’on se disqualifie mutuellement en décrétant l’incompétence de l’autre, comme il est d’usage dès qu’une querelle littéraire est menacée d’emballement. Or celle-ci est riche d’enseignements car elle interroge à nouveaux frais la notion même de classique.

Un texte classique nous parvient précédé par sa légende, riche et lourd des commentaires qu’il a suscités. Il est de ces livres qu’on ne lit pas nécessairement mais qu’on relit volontiers. Dans un article de L’Espresso (28 juin 1981) intitulé « Pourquoi lire les classiques », Italo Calvino tenait que le lecteur éprouvait un plaisir tout différent à découvrir un classique à l’âge mûr plutôt que dans sa jeunesse : appréciation des détails, repérage des niveaux, distinction des sens…. L’écrivain italien en donnait une définition qui tient toujours :

 « Est classique ce qui persiste comme rumeur de fond, là même où l’actualité qui en est la plus éloignée règne en maître. Un classique est un livre qui n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire”.

En France, les classiques sont toujours consacrés comme symbole de l’universel intemporel, mais de plus en plus enrôlé dans la discipline mémorielle de la commémoration. Les controverses sur l’identité nationale en ont fait un enjeu de mémoire. Inutile de remonter à  la grande tradition médiévale de la disputatio, érudite, savante et essentiellement orale. Non plus qu’à la Querelle du Cid (1637) lorsque Corneille se voyait reprocher de n’avoir pas respecté la règle des trois unités, de n’avoir pas su choisir entre tragédie et comédie et d’avoir écrit une pièce d’inspiration espagnole en pleine guerre contre l’Espagne. Plus près de nous, une fameuse controverse a laissé des traces durables. Raymond Picard, professeur à la Sorbonne et éditeur des œuvres de Racine dans la Pléiade face à Roland Barthes, auteur d’un essai Sur Racine (1963) qui mit le feu aux poudres. La Sorbonne contre l’Ecole pratique des hautes études, la critique universitaire contre ladite Nouvelle Critique, la Réaction contre le Progrès –même si l’affaire était plus complexe et nuancée. La controverse, des plus vives, s’emballa peu après via des articles qu’ils publièrent dans la presse jusqu’en… 1967, chaque bretteur étant soutenu par un camp, l’un accusant l’autre de jargonner inutilement et d’avoir fait des contresens sur la langue de Racine.

Javier Cercas et Antonio Munoz Molina n’en sont qu’au début de leur controverse. C’est tout le mal qu’on leur souhaite. Pour le plus grand profit des lecteurs, et de Galdós. D’autant qu’Andrés Trapiello, l’un des plus brillants auteurs espagnols, vient de s’en mêler en louant la « modernité » de Galdós. Au vrai, on ne perd jamais son temps à réviser les critères qui ont hissé un écrivain au rang de classique. A remettre en cause le statut de la statue. Au cours du XXème siècle, nombre d’écrivains  espagnols se sont déjà affrontés autour des mérites de Galdós. Comme le fait remarquer Javier Cercas :

« Cela prouve qu’il est vivant. C’est ce qui peut arriver de mieux à un classique ».

Au fond, si les classiques méritent notre affection pour le bonheur qu’ils nous donnent, il faut les traiter sans déférence et sans crainte de ce que la postérité dira de notre légèreté. Ne jamais oublier ce qu’en pensait Paul Valery :

« La postérité, c’est que des cons comme nous ».

P.S. du 19 avril : Et Mario Vargas Llosa vient d’ajouter son grain de sel à la polémique…

(Photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, vie littéraire.

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commentaires

1 347 Réponses pour Ce qui pouvait arriver de mieux à Galdós

christiane dit: 12 mars 2020 à 19h15

Vous êtes bizarre, hamlet. Pourquoi ne pas être heureux des écrivains et des livres que vous aimez, paisiblement ? Pourquoi chercher querelle pour les romans de Camus ou ceux de Le Clézio ou d’autres ? Ils ont eu leur route, leurs épreuves d’humain. Pour eux, l’écriture c’était ou c’est important. Quant à nous lecteurs, si nous les apprécions, en quoi ceci peut-il provoquer tant de sarcasmes ? Bon, j’estime ces deux hommes et j’apprécie les écrivains qu’ils sont. Pynchon, je ne connais pas du tout. J’en connais d’autres. Est-ce pour autant que j’ai envie de bouter hors du blog les écrivains et livres qui ne m’intéressent pas ?
Allons, calmez-vous.
***********************************************************************************************
Et Alii,
les liens que vous avez mis sur le prêt d’instruments de grande qualité à des musiciens par ces banques est réconfortant. Ça change des histoires de gros sous ! C’est fascinant le travail d’un luthier. Ces instruments sont si beaux et quand la musique naît d’eux sous les doigts d’un musicien quelque chose de profond nous parle intimement.
Votre confidence sur les difficultés de voyage de votre fils sonnaient juste. De mère à mère, je vous ai cru. Ne m’en veuillez pas si, longtemps, j’ai voulu voir en vous la présence d’un commentateur dont le savoir et les commentaires érudits me manquent. Sur ces fils de commentaires nous avançons à l’aveuglette, guidés par le ton d’un commentateur pour pressentir une personnalité. Nous pouvons être dans l’erreur ou l’imaginaire. C’est une communauté, ici, pas ordinaire. Elle dure depuis si longtemps et cette vie bourdonne dans une ruche qui appartient à Passou (même s’il a du mal à canaliser son escadrille d’abeilles…) Bonne soirée.

hamlet dit: 12 mars 2020 à 19h18

3j sérieux vous êtes pénible, votre façon de tout dramatiser !

soyez plus léger mon vieux !

je peux essayer de vous expliquer ce que j’ai voulu dire, mais il faut me promettre d’arrêter de vous fâcher !

ce n’est pas un concours à celui qui pisse le plus loin.

je pense, non je crois, non je suis persuadé, en tout cas j’essaie toujours de percevoir, dans la littérature, au delà de l’esthétique, les éléments qui relèvent à la fois de l’éthique et de la politique.

et pour ça la première chose à faire est de replonger les livres dans leur monde.

vous comprenez ? un bouquin ce n’est pas un truc isolé du reste du monde !

ça c’est le premier point 3j.

vous aurez remarqué que ce que l’on peut décrire comme une « pensée de gauche » s’est marginalisée en France, des années 80 à aujourd’hui puff ! c’est tombé en poussière.

pourquoi ? parce que cette pensée n’était plus « opérante », c’était une pense hors sol qui ne communiquait plus avec le monde réel, en tout cas les électeurs l’ont perçu ainsi.

maintenant si vous prenez tous les livres de le Clezio depuis la fin des années 80 vous remarquez quoi ? qu’ils sont eux aussi coupés de la réalité du monde, ils sont lénifiants, ils sont moralistes, ils décrivent ce que le monde pourrait être, ou devrait être, mais jamais ce que le monde est, parce que le Clezio les écrit en se mettant lui même du bon côté du manche, le défenseur de la veuve et l’orphelin

ce n’est pas ce qu’on demande à un écrivain !

et ce n’est pas non plus ce qu’on demandait aux politiciens de gauche !

ce refus de prendre le monde tel qu’il est c’est pour moi à la fois de l’indigence et aussi de la lâcheté !

et donc pour moi le Clezio n’est seulement un mauvais écrivain : il représente ce que notre société a vécu de pire depuis trente ans !

il fait parti des responsables de cette merde générale qui est arrivée à la gauche, ui et tous ces putains d’intellectuels de mes couilles qui ont fait passer leurs rêves pour des réalités qu’ils n’avaient pas à assumer !

et maintenat quoi ?

maintenant c’est le bordel 3j !!!

et si ça vous ne le voyez pas c’est que vous êtes complètement bouché mon vieux !!!

voilà 3j, vous voyez : on peut s’expliquer calmement, poliment, comme des gens civilisés sans avoir beoin de s’envoyer des inslutes à la figure, voilà ! faut savoir rester cool !

Marie Sasseur dit: 12 mars 2020 à 19h24

#et les derniers sont vraiment pitoyables, sans doute parce que lui-même est devenu un type à la pensée pitoyable.

Pour Le Clezio, et c’est dommage, pour notre Nobel, l’âge aidant, il verse un peu mystico-prout-prout. De ce que j’ai compris de sa démarche littéraire tardive:
Il croit en la psychogenealogie, à mon avis. Il a mal a son pépé, ou son arrière.

hamlet dit: 12 mars 2020 à 19h30

christiane, non c’est quand même plus drôle quand il y a de la contradiction, vous imaginez un blog où tout le monde clamerait son amour pour un ou l’autre.

par contre si tout le monde ici détestait Camus et le Clezio, croyez moi! je serais le premier à les défendre !

Marie Sasseur dit: 12 mars 2020 à 19h30

Le PR s’exprime à la télé. Avec la Marseillaise à la fin. On dirait une teuf de coké.
Apres les vieux confinés, plus personne ne va à l’école lundi.
Reste plus qu’à espérer que les laborieux soient sur Teams.

rose dit: 12 mars 2020 à 19h54

Marie Sasseur dit: à
12 mars 20h43. Passou, il serait temps de nous rendre l’heure

Je plussoie Marie Sasseur.
Il est grand temps.

Jazzi dit: 12 mars 2020 à 20h08

« Je plussoie Marie Sasseur.
Il est grand temps. »

Va falloir entamer une grève des commentaires !
Qui écrit le préavis ?

rose dit: 12 mars 2020 à 20h14

D. dit: à
Le PR va s’exprimer à 20h.
Direction France 2.
La situation est évidemment gravissime mais nous la surmonterons ensemble.

Si nous avions le jour jeudi 12ars et l’heure 16h12 nous saurions de manière sûre que D.est macron.

Pck c’est ce qu’il a dit.
La situation est grave. Nous ma surmonterons ensemble.

Janssen J-J dit: 12 mars 2020 à 20h14

tout cela est tellement dérisoire et pittoresque ! Oui.

« Si tout le monde ici détestait Camus et le Clezio, croyez moi ! je serais le premier à les défendre » ?
Ah ouais ? Donc tout ça c’était pour l’fun ?…
Défendre l’orphelin de la veuve ? Et pourquoi pas Etalii, Mme Trouillefou et l’AMS, pendant qu’on y est ?
Je pense que Pynchon Thomas, le visionnaire va nous parler de la panique d qui s’empêche, de la prétendue cata écologique, des gosses qui vont devoir rester chez eux lundi, de la pandémie chez Poutine jusqu’aux années 2035, de la démographie au galop, du crack boursier 40, de l’impact de mitou sur les nouvelles masculinités, du potentiel de son nouveau smarphone n°5 , des nouveaux cyborgs aborigènes, ses visites guidées dans nos ehpad, du survivalisme, de la guerre de tous contre un, du renouveau de la pensée néopostmarxiste, de la biologisation du social ou de la socialisation de la biologie, de la disparition des sexes et de l’apparition de la platitude de la terre. De la découverte du vrai Dieu avec l’arrivée du messie islamique, etc.
Car enfin, tout le reste n’est que >lis tes ratures>, mon ieux, hein hein.

Janssen J-J dit: 12 mars 2020 à 20h23

Ce soir, je suis trop consterné. D’après Pynchon, nos banques ne vont plus vouloir leur accorder leur prêt, et l’autre qui nous parle de racheter des actions qui valent plus rien. A bonne mine avec .
Non, avec Macron, nous ne surmonterons rien du tout. Il n’y a pas d’union sacrée possible avec des salauds pareils. Calmez-vous, à la RDL, serrez-vous les coudres, si vous l’pouvez. Bon sang. A mon sens. Ca s’échauffe grave dans les diners en ville, les blogs littéraires et les réseaux sociaux italiens. Hein ? (Que la crise s’aggrave, F. Partant)

rose dit: 12 mars 2020 à 20h29

Soleil vert

Je vous ai copié collé pour membre denma famille qui a dansé de joie.

Remarques :
– j’ai vécu cette période ringarde sans vivre la fin de la chanson. Las, trois fois.

-jamais je n’ai vécu la tristesse que l’école soit finie ; franchement la baraka.

Merci Soleil vert ; ça m’a replongée quand j’étais jeune et bête.

renato dit: 12 mars 2020 à 20h35

Début avril — naturellement pas le 1 — sera le moment de prendre une décision pour juin.

Jazzi dit: 12 mars 2020 à 20h38

« ça m’a replongée quand j’étais jeune et bête. »

Mais vous n’avez pas changé, rose, vous êtes restée tout pareil !

Jazzi dit: 12 mars 2020 à 20h41

« Début avril — naturellement pas le 1 — sera le moment de prendre une décision pour juin. »

Pas de festival de Cannes en mai, renato ?
On n’avait pas vu ça depuis 1968 !

Soleil vert dit: 12 mars 2020 à 20h41

D. dit: à
Comment va Marquis, Soleil vert ?

Un vrai fauve. Il a envoyé à l’hosto une bénévole alors qu’on tentait à trois de le mettre dans une caisse pour des soins vétérinaires. Il mange bien, il accepte les antibiotiques qu’on dilue dans sa nourriture quand c’est nécessaire. Il est dorloté tous les jours avec ses compères Gris-gris et Felix (le noir et blanc)
Je vais essayer d’envoyer une photo de ce magnifique chat

rose dit: 12 mars 2020 à 20h44

Raymond

raymond dit: à
rose

Alcosisphraz Prunier.

???

Un se cherche un nom de plume, se sentant pousser l’âme d’un écrivain : je lui ai proposé quelques pseudos.
Celui-ci ci dessus je vous le traduis, si tant faire se peut

Al en référence à Al Capone, valeureux mafieux.
Co pour and co le nombre de pseudos qui l’habitent, nombre incommensurable : le co est ouvert et infini.
Sisphraz = six phrases. Parce que à un moment donné, faut bien se limiter. Six c’est plus que cinq et c’est moins que sept, chiffres sacré.

C’est son prénom Alcosisphraz.
Son nom de famille Prunier.
Pourquoi ?
Parce qu’il aime Marguerite Yourcenar et Poirier aussi, i-e Julien Gracq.

Donc en hommage à Poirier, Prunier. Une manière de se créer une famille.

Mais ke lui ai fait d’autres propositions. Je n’ai pas fini.
À lui de choisir. C’est lui l’homme.

hamlet dit: 12 mars 2020 à 20h44

3j oui c’est vrai, Pynchon aborde effectivement tous ces thèmes, mais plus encore je crois qu’il interroge la place du livre dans les pays occidentaux post 69.

un écrivain post moderne diraient certains ? pas sûr, pas plus que Ligeti ou Berio ou Reich seraient désignés comme « post modernes » pour la musique ou autres ex pour la peinture et autres.

et surtout l’analyse de ce qu’il s’est passé dans les années 70, je pense que beaucoup vont se pencher sur cette période, des cinéastes ont commencé, et on voit ressurgir cette époque à travers les affaires MAtzneff, Polanski etc..

surtout un écrivain qui ramène la question morale à l’intérieur de chaque individu, et non pas extérieur à l’individu comme le fait le Clezio n’est-ce pas ? chacun joue son rôle 3j, vous jouez le vôtre d’un façon plus ou moins bonne, disons assez mauvaise, comme d’autres ici, en fait c’est surtout ce que je vous reproche, de mal jouer vos rôles ! vous manquez de conviction, on a l’impression que vous n’adhérez pas vraiment à vos idées, et c’est hyper flippant, se dire que le premier connard venu pourrait vous retourner, car c’est bien ce qui va vous arriver.

alors oui, Pynchon est un visionnaire, même Trump est dans ses livres, le grand rêve américain : Pynchon est sans doute le dernier grand écrivain, c’est un peu pompeux de le dire comme ça, mais il a retardé la mort de la littérature, il lui a permis de survivre quelques années de plus, aprè lui c’en sera finit.

mais ce n’est pas trop grave, il vous restera Proust, Flaubert, Camus et puis qui encore ? ah oui le Clezio ! ça vous promet de belles soirées d’hiver ! tristes à mourir, mais vous-même 3j vous êtes triste à mourir !

rose dit: 12 mars 2020 à 20h46

Jazzi dit: à

Mais vous n’avez pas changé, rose, vous êtes restée tout pareil.
Ringarde à ce point là, ne pense pas que ce soit un compliment.🙄

Marie Sasseur dit: 12 mars 2020 à 20h48

#Non, avec Macron, nous ne surmonterons rien du tout. Il n’y a pas d’union sacrée possible avec des salauds pareils.

Je comprends. Tu as mal à ton assurance-vie…( -12%)

La complainte du progres, et la rdl a raté le centenaire.

https://youtu.be/9PTqTjHs5c0

rose dit: 12 mars 2020 à 20h48

ça vous promet de belles soirées d’hiver !

Chez moi sommes en route vers le printemps. Puis irons vers l’été. S’ensuivra l’automne.

Janssen J-J dit: 12 mars 2020 à 20h53

« Il aura fallu une crise mondiale pour que le Président de la République comprenne que le modèle d’un monde est mort » a dit Jean-Luc.

Pynchon va nous dire comment le remplacer ! C’est qu’il voit le monde, il nous mène vers lui, le bougre, voilà un grand écrivain. Parce que Jean-Luc pour le moment, notre leeader charismatique de substitution, hormis le fantasme d’une 6e Répu démocratique et popu, le vieux monde est derrière nous pour les municipales, camarade !
Heureusement, Rachmida-la-bagnole va gagner Paris, bintôt. Et Griveaux, il est où, lui ?

D. dit: 12 mars 2020 à 20h56

vers le printemps. Puis irons vers l’été. S’ensuivra l’automne.

super scoop.

rose dit: 12 mars 2020 à 20h56

Ah Raymond, deux pardons : je réalise qu’il s’agit de votrz patronyme, ayant été voir sur votre blog À propos de l’auteur.

Il n’était pas dans mon propos de créer confusion.
Dsolée si vous vous êtes senti heurté, rien d’intentionnel de ma part.

rose dit: 12 mars 2020 à 20h58

Nota :
Du boulot.
Prépare une lettre pour bosser dans l’Ehpad en tant que bénévole.
Plus nombre de soucis à gérer.

Bonne soirée.

Finirai la video de Chantal demain.

rose dit: 12 mars 2020 à 21h05

Pynchon, peux pas en parler pck il n’est pas de mon niveau de lecture : je ne comprends rien à ce qu’il écrit.
Dslée, ce n’est pas mauvaise volonté de ma part.

Janssen J-J dit: 12 mars 2020 à 21h06

@ ce que je vous reproche, de mal jouer vos rôles ! vous manquez de conviction, on a l’impression que vous n’adhérez pas vraiment à vos idées, et c’est hyper flippant, se dire que le premier connard venu pourrait vous retourner, car c’est bien ce qui va vous arriver.

Oui c’est exact, je suis près à basculer écoloféminismenationalfront, par absence de vraies convictions, suis toujours OK avec le dernier qu’a bien causé… Suis triste de pas savoir jouer mon rôle, faut dire suis pas né comédien ni écrivain, et surtout je crains grave pour la chute des recettes de mon assurance-vie et de de mon livret A.
J’ai plus ma solidarité erdélienne. Autant crever (de rire), on peut se reposer sur vous. Je suis d’accord avec vous, amlette, le Klezio, les colos, c à chier !
J’espère que vos enfants sont bien éduqués idéologiquement. Bonne soirée.

Janssen J-J dit: 12 mars 2020 à 21h11

je ne comprends rien à ce qu’il écrit.

Aucune importance : l’important est qu’amlette et renato le comprennent, car zeux, savent lire. Vont tout nous l’esssssssspliquer (et en plus, dans son contexte, hein !)

NB / Qui sait dans quel roman je pourrais retrouver Aristobulus Urciclos ? En ai besoin pour mes recherches, Merci.

D. dit: 12 mars 2020 à 21h15

macron.

Pck c’est ce qu’il a dit.
La situation est grave. Nous ma surmonterons ensemble.

… Eh oui j’aboue passer mes journées sur le RdL pzrce que je m’ennuiye à l’Elysée.

rose dit: 12 mars 2020 à 21h19

Eh oui j’aboue passer mes journées sur le RdL pzrce que je m’ennuiye à l’Elysée.

Et z’écjappe à Brizitte.
Me court sur le haricot.

Janssen J-J dit: 12 mars 2020 à 21h43

@ et la rdl a raté le centenaire

Pas du tout…, je suis allé cracher sur la tombe, mais ne l’ai pas fait au nom de la rdl, quoiqu’erdélien, j’étais pas missionné pour.
(vernon sullivan fut remplacé par vernon subutex)

Ort dit: 12 mars 2020 à 21h43

« … Rien de tout cela : le choléra nous est arrivé dans un siècle de philanthropie, d’incrédulité, de journaux, d’administration matérielle. Ce fléau sans imagination n’a rencontré ni vieux cloîtres, ni religieux, ni caveaux, ni tombes gothiques ; comme la terreur en 1793, il s’est promené d’un air moqueur à la clarté du jour, dans un monde tout neuf, accompagné de son bulletin, qui racontait les remèdes qu’on avait employés contre lui, le nombre des victimes qu’il avait faites, où il en était, l’espoir qu’on avait de le voir encore finir, les précautions qu’on devait prendre pour se mettre à l’abri, ce qu’il fallait manger, comment il était bon de se vêtir. Et chacun continuait de vaquer à ses affaires, et les salles de spectacle étaient pleines. J’ai vu des ivrognes à la barrière, assis devant la porte du cabaret, buvant sur une petite table de bois et disant en élevant leur verre : « A ta santé, Morbus! » Morbus, par reconnaissance, accourait, et ils tombaient morts, sous la table. »

hamlet dit: 12 mars 2020 à 21h50

D. : tu commences à comprendre pourquoi le problème c’est pas les malades qui te toussent dessus ?

si tu as d’autres questions n’hésite pas !

Janssen J-J dit: 12 mars 2020 à 21h51

@ amlette sans H. : cette merde générale qui est arrivée à la gauche, ui et tous ces putains d’intellectuels de mes couilles qui ont fait passer leurs rêves pour des réalités qu’ils n’avaient pas à assumer !

Oui restons calmes et civilisés, comme Le Klézio, ancré dans le réel avec Marine et Emmanuel, quoi !

hamlet dit: 12 mars 2020 à 22h06

3j pourquoi vous êtes agressif comme ça ?

moi qui me suis sacrifié pour sauver la peau de Jazzi !

parce que tout le monde sur ce blog savait bien que Clopine n’a absolument jamais parlé de la bourse d’étude de son fils !

et vous tous avez fait semblant de dire qu’elle en avait palré, alors que c’était un mensonge !

mais là j’ai étais dans votre sens !

je n’ai pas dit à Clopine que c’était Jazzi qui avait cafté pour cette foutue bourse d’étude !

alors je vous demanderais d’avoir un minimum de respect pour moi svp !

hamlet dit: 12 mars 2020 à 22h09

putain d’orthographe.

3j s’il n’y avait pas ces problèmes d’othographe j’aurais été le Pynchon français !

et s’il n’y avait pas de filet sur les courts de tennis j’aurais pu devenir le Mc Enroe français !

comme quoi des fois ça tient à rien.

hamlet dit: 12 mars 2020 à 22h20

D. autre chose : la prochaine fois (si nous ne sommes pas tous morts d’ici là) avant de remttre en cause mes compétences scientifiques et m’insulter pour des problèmes de virus attendez le discours de votre camembert président !!!!

D. dit: 12 mars 2020 à 22h46

Oui j’ai une autre question, hamlet, à quel moment t’ai-je insulté ? Peux-tu me citer une insulte ?

JiCé..... dit: 13 mars 2020 à 4h07

Vendredi 13 mars, 4h55
On nous annonce pour la semaine prochaine une effroyable nouvelle : les garderies d’Etat seront fermées ! A la maison les pouffinets ! Et les rebelles étudiants ! Et les gardes chiourmes de l’E.N. infectée…. Démerdez vous les parents !

Seule bonne nouvelle, des gendarmes immobiles empêcheront le Virus Corona de rentrer dans chaque isoloir pour les Munichcipales …L’abstention va fleurir ! Mais c’est tellement important de voter, hein !

Ce malheur divin nous frappe car nous avons cessé de croire, et de respecter le Grant, ayant perdu la foi ! Réagissons ! Je monte un happening porquerollais, plage d’Argent, genre déambulation façon peste bubonique de 1730 à Marseille. Prières, supplications, genoux à terre, implorons sa grâce, mes frères, mes soeurs, mes invertis, mes transgenres, mes volatiles… !

On va le niquer ce virus de merde !

Lucienne dit: 13 mars 2020 à 6h27

« on va niquer ce virus de merde » annonce le Justin Crétin sui par là se saborde tout seul… déjà niqué le JC avec son déambulateur

Clopine dit: 13 mars 2020 à 6h50

Message à Rose…

J’espère, Rose, que vous êtes prête à tomber à genoux et à mea culper comme il se doit…

Parce qu’attendez-vous, dès aujourd’hui, à une apostrophe de la part d’Hamlet.

Celui-ci va venir vous demander de quel droit vous avez bien pu oser venir nous parler de votre maman. Cette dernière n’est-elle pas une personne ? Lui avez-vous demandé la permission, avant de venir déballer ici, on ne sait pour quels motifs mais évidemment ce doit être les motivations les plus basses, sa vie ? Sait-elle en quels termes vous parlez d’elle ?

Parce que, pour Hamlet, vous êtes en train de la VIOLER quand vous parlez d’elle ici.

J’espère que vous vous rendez compte à quel point Hamlet reste mesuré et civilisé en vous parlant comme cela.

A quel point il a raison…

Allez, hop. A genoux, Rose !

(et si vous ne comprenez pas ce mail ou bien que vous ne voyez pas de quoi je parle, allez jeter un oeil aux derniers commentaires qu’Hamlet m’a adressés, en fouillant ci-dessous. Vous verrez que je n’invente rien. Pas même le viol)

JiCé..... dit: 13 mars 2020 à 7h10

Puisque nous avançons à pas de géant vers la Fin du Monde grâce à notre sens de la prévention, et que les rues vont être encombrées de cadavres, il va de soi que nous allons essayer de mourir en beauté, serrés contre les voisines de l’immeuble qui sont si séduisantes et potentiellement inassouvies.

Le plus sûr moyen d’échapper à la nécrophilie de quartier, non ?!

Macron, lorsqu’il ne restera plus que lui et quelques milliers de Français, déclarera solennellement : « Niquons ! Niquons ! je déclare le harcèlement obligatoire et un moratoire sur le viol ! Je nique ! Tu niques ! Il niquera, de gré ou de force ! Tous ensemble tous ensemble, ouais ! »

Enfin !…il était temps d’échapper au féminisme ambiant, étroit et castrateur. Merci Coronavirus !

christiane dit: 13 mars 2020 à 7h12

13/03 -07:44
hamlet dit: « non c’est quand même plus drôle quand il y a de la contradiction, vous imaginez un blog où tout le monde clamerait son amour pour un ou l’autre. »

Vous me rappelez une scène de « Bagdad Café », ce petit bijou de Percy Adlon, sorti en 1988. Celle où une cliente du motel, (où a atterri l’étrange et délicieuse Jasmin / Marianne Sägebrecht), fait sa valise et part en murmurant : – Trop d’harmonie !

« par contre si tout le monde ici détestait Camus et le Clezio, croyez moi! je serais le premier à les défendre ! »
Re-voici le rire solitaire d’hamlet le farceur nihiliste pour dynamiter les raideurs d’ici ! Un déchaîne-ment… (C’est Jazzi qui va être content !!!)
« le rire : c’est le dédain et la compréhension mêlés, et en somme la plus haute manière de voir la vie » écrivait Flaubert (que vous aimez tant !) à Louise Colet…

JiCé..... dit: 13 mars 2020 à 7h33

Lorsque le moment sera venu de se quitter pour toujours, nous, les quelques survivants du blog à Passou, nous organiserons chez Drouant un marché aux esclaves littéraires, à la bonne franquette.

L’humain étant un animal pervers, ce sera le tirage au sort d’une tombola qui déterminera les premières unions enfin libres !

Je vois déja l’inestimable Court examinant la dentition de la Brayonne, comme au bon vieux temps des pirates arabes à Alger, hésitant…à juste raison !
Je vois déjà l’admirable Passou soulever la jupe en toile de tente de Sasseur Marie : quelle tendresse ! On a beau dire les séfarades sont bien plus tendres que les ashkénazes …
Je me vois déjà frotter mon déambulateur Rolls Royce contre la trottinette Décathlon rose de ma chère Luchienne ….

Cette Fin du Monde s’annonce bien !

JiCé..... dit: 13 mars 2020 à 7h47

Qui seront les derniers surivants du blog à Passou ? Évident mon cher Klaxon !

Christiane et Gigi l’amorosso….

Pour une raison simple, la Camarde et Corona, son fiancé viral, ne purent interrompre leur parler littéraire passionné, tant il était omni-présent, puissant, intéressant, inaltérable, ….cette situation étrange amenant ces deux tueurs expérimentés à attendre, attendre, attendre, qu’ils aient fini leur assaut verbal.
Ils y sont encore … !

rose dit: 13 mars 2020 à 8h21

Clopine,

Lorsque je vivais avec ma mère, je lui demandais systématiquement son accord pour écrire les choses sur un blog. Elle me disait oui ou elle me disait non.

Lorsque j’ai publié ses trois photos lors d’ateliers au sein de Cord’âges, je ne pouvais être en contact avec elle depuis six mois.
Le 9 février lorsque je l’ai revu, je lui ai signalé, précisé que je n’avais pas eu son accord et demandé. Ele m’a dit oui et a raisonné « s’ils disent que je suis jolie, fais-toi payer ». J’étais morte de rire 😃.
Ma mère est intouchable.

Vous, vous avez commencé avec votre belle-mère avec un nombre incommensurable d’horreurs racontées et.votre abersoon pour elle.
Ne sais pas si vous avez entendu parler de ce poncif qui affirme qu’un homme choisit une femme qui « ressemble » à sa mère.
Moi, j’observe. Je n’ai aucune conclusion toute faite.

Je suis aussi admirative du couple fidèle que vous formez avec votre compagnon, tout en me demandant, in petto, « mais qu’est qu’il lui trouve le Clopin ? » et pensant en // que je suis sûre que vous êtes une grosse travailleuse : j’hésite entre de force ou forcenée.

Quant à vous défausser en vous précipitant sur moi et/ou ma mère, vous l’avez déjà fait, n’avez aucune chance d’aboutir, je vous le redis pour votre gouverne :
Ma mère est intouchable.
Je suis son double bouclier : Mchel, archange et Georges, terrassant les dragons, dont vous êtes.

Bien cordialement, toutefois, et vous signalant que lorsqu’on se noie dans ses propres turpitudes (bien sales) c’est un coup d’épée sans l’eau que d’entraîner autrui avec soi.

Les jeux de pouvoir ne m’intéressent pas.

rose dit: 13 mars 2020 à 8h24

lorsque je l’ai revue ♡♡♡♡♡♡♡♡♡

Néanmoins, par honnêteté intellectuelle, je vous signale que vous avez raison sur un point : à genoux, j’y ai songé, et à Rome, je connais l’église avec les hautes marches à grimper à genoux, je l’ai envisagé.

Le sujet, entre ma mère et moi regarde ma mère et moi et n’a pas sa place ici.

Bonne journée, trouvez autre os à ronger.

et alii dit: 13 mars 2020 à 8h32

ma kiné est passée me voir, et m’a parlé du virus , de la vie, et de son angoisse+++paniquez pas;courage à tous ,piles de livres, images, et résistez; bon week-end

et alii dit: 13 mars 2020 à 8h36

elle me dit, mon amie, que « les gens ne réalisent pas « la gravité de la situation pour tous,et qu’on ne sait rien en réalité;inutile de se monter la tête, même avec humour et modestie pied noire;il n’y a aucune exception ni cas à part pour un virus qui ne demande rien pour muter; à bientôt

D. dit: 13 mars 2020 à 8h40

Le rire renforce l’immunité et en ce sens les derniers post de JiCé deviennent sanitairement nécessaires. Dès ce soir le point quotidien du DGS poyrrait se diviser en deux parties : 1) statistiques 2) JiCé.

et alii dit: 13 mars 2020 à 8h41

puisque je ne suis pas pied noire , je suis « forcément » l’ennemie;c’est comme ça; j’ai compris la leçon, très bien compris;donc courage, vous en avez un maintenant bien plus fort, lui, bien plus insidieux , un vrai ennemi pas de fantasmes pour blogs , pas régional, courage!

et alii dit: 13 mars 2020 à 8h52

la psychologie du virus dans la presse,lacanienne , erdélienne -OU PAS!
peut-être étaitce ce qu’il pouvait arriver de mieux à la RDL;pensez à ce qui pourrait être pire!

Janssen J-J dit: 13 mars 2020 à 8h59

Ce matin, les essuyades que se ramasse en permanence CT me chagrinent un brin. A juste titre dans le cas de rôz, là n’est pas la question. Dès qu’elle s’essaie à qq chose sur les autres, elle a toujours tout faux. Jamais vu un aussi fascinant manque de psychologie devant un seuil infranchissable.
En revanche, amlette a raison ce matin, apparemment dénivré : Ch. et moi nous survivrons à tous les erdéliens car nous aimons passionnément, aveuglément la littérature. Elle nous rend heureux et jamais tristes, elle nous permettra toujours de survivre aux joyeux nihilistes, en réalité des ypes bien désespérés…
Meême à ceux qui, dans son île, essayent de marcher sur les genoux avec leur déambulatoire. Pas si facile !

Nous surmonterons les élections. Parait que le grand Meaulnes entre en Pléiade. Que Pénélope et François ne perdent pas le nord à la Revue des deux mondes. C’est quoi ces deux mondes, lui avait-t-elle demandé ? Pourquoi pas : la revue d’un monde seul ? Elle aurait empoché plus de 50000 euros pour cette suggestion pertinente.
Merci pour la romance Passoul-AMLS sous la canadienne juive. Une autre perspective bien réjouissante, sous la brèche.
On sent comme de l’amour collectif dans l’air printanier, avec encore un zeste d’eau fraîche.
Et on voudrait nous faire désespérer de Bille en Court ! Je vais faire mes prouesses aujourd’hui.
Bàv.

(J. Ext 13.3.20 @ 9.50)
____

JiCé..... dit: 13 mars 2020 à 9h03

Soyons optimistes ! N’oubliez pas tous les virus auxquels nous avons déjà échappé : capetovirus, buonapartovirus, karlmarxovirus, naziovirus, maozedongovirus, christovirus, judéovirus, islamovirus, sartrovirus, beauvoirovirus, saganovirus, homovirus, pedovirus, zoovirus, macronovirus…

Phil dit: 13 mars 2020 à 9h04

« Le grand Meaulnes » dans la pléiade ? Belle nouvelle, dear JJJ. qui fait l’appareil critique ? seul intérêt de cette peau de mouton pour faux riches à petits doigts secs. Yourcenar est paru sans appareil critique, une honte, Savigneau aurait dû s’y coller.

Janssen J-J dit: 13 mars 2020 à 9h08

quand on n’est pas une mère juive pied-noire, on a quand même le droit de s’exprimer sur cette chaîne. Personne n’empêche à la psychose paranoïaque de galoper dans ses rapports avec semblable personnalité.

(Lacan J. avait une tendresse particulère pour son frère Lacan J.-F., le bénédictin de Ganagobie).

et alii dit: 13 mars 2020 à 9h09

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JiCé..... dit: 13 mars 2020 à 9h10

C’est dommage que nous ne puissions échapper à la littérature ! C’est dire combien nous sommes petits pour accroire aux délires des écrivains tellement solitaires, tellement esseulés, tellement tristes, tellement inutiles au monde ….

christiane dit: 13 mars 2020 à 9h13

Janssen J-J dit: « je suis allé cracher sur la tombe, mais ne l’ai pas fait au nom de la rdl, quoiqu’erdélien, j’étais pas missionné pour.
(vernon sullivan fut remplacé par […]) »

Des dancings noirs de La Nouvelle-Orléans, le jazz va se propager au public français reste en 1925, à Paris, la fameuse « Revue nègre » mettant en vedette la sensuelle Joséphine Baker et, révélant à l’auditoire un clarinettiste : Sydney Bechet. Duke Ellington viendra en France en 1933, Louis Armstrong en 1934.
Boris Vian est au rendez-vous de ces rythmes syncopés et veloutés du jazz et apprend la trompette en écoutant les enregistrements venus d’Amérique. Il rejoindra l’orchestre du clarinettiste Claude Abadie. Ensemble, ils joueront pour les soldats américains permissionnaires à Paris dans de nombreux cabarets. Juste avant la vague existentialiste de Saint Germain des Près et des caves (le Tabou et le Club Saint-Germain) où on rencontre un autre clarinettiste, Claude Luter. Boris Vian y jouait de temps en temps, affaibli par sa cardiopathie. Il est mort en 1959.
Il écrit comme il joue : sons, mots se suivent dans ce qui ressemble à une improvisation permanente.
Quelques lignes, tout son univers dans le préambule de L’Écume des jours, cette élégance dans l’absurde :
« Dans la vie, l’essentiel est de porter sur tout des jugements a priori. Il apparaît en effet que les masses ont tort, et les individus toujours raison. […] Il y a seulement deux choses : c’est l’amour, de toutes les façons, avec des jolies filles et la musique de La Nouvelle-Orléans ou de Duke Ellington. Le reste devrait disparaître car le reste est laid.»
Vous faites faire mémoire de Boris Vian par ce clin d’œil, JJJ. Merci. Qui était-il ? Quel pseudo aurait-il choisi sur ce blog ? « Bison ravi » ?
Écrivain, ingénieur, traducteur, compositeur, auteur-interprète de chansons, pataphysicien, musicien de jazz…

« Je mourrai d’un cancer à la colonne vertébrale Ce sera par un soir horrible
Clair, chaud, parfumé, sensuel […]
Je mourrai de cent coupures
Le ciel sera tombé sur moi
Ça se brise comme une vitre lourde […]
Je mourrai peut-être sans m’en faire
Du vernis à ongles aux doigts de pied
Et des larmes plein les mains
Et des larmes plein les mains […]
Je mourrai brûlé dans un incendie triste
Je mourrai un peu, beaucoup
Sans passion, mais avec intérêt
Et puis quand tout sera fini
Je mourrai. »

Le dernier poème du recueil : Je voudrais pas crever – Jean-Jacques Pauvert éditeur, 1962

christiane dit: 13 mars 2020 à 9h14

le jazz va se propager au public français. En 1925, à Paris, la fameuse « Revue nègre »

Janssen J-J dit: 13 mars 2020 à 9h15

@ r…
Philippe Berthier… Je sais pas qui c’est…
J’irai pas voir, jamais trop aimé ce roman…
http://www.la-pleiade.fr/Catalogue/GALLIMARD/Bibliotheque-de-la-Pleiade/Le-Grand-Meaulnes-suivi-de-Choix-de-lettres-de-documents-et-d-esquisses
Pour en savoir plussse, attendons le nouveau twitte de Passoul.
NB / En revanche, Brigitte Fossey dans le rôle d’Yvonne de G, ça je n’ai jamais oubliée, ,ni dans les jeux intedits. Qu’est-elle devenue, au juste, cette ravissante créature ?

rose dit: 13 mars 2020 à 9h15

Je ne suis pas du tout dressée à bloc contre Clopine et même je fais nombre de pas vers elle. Eprouve désormais une espèce de sympathie pour vous, Clopine, suite à vos engagements, féministes et écologistes que vous tenez : ce n’est pas que du discours. Mais m’entraîner dans ce merdier hors de question.
J’ai ma dose, déjà excessive.

Je précise – et cela ne concerne pas Clopine- que lorsqu’une mère éprouve une indulgence coupable envers son fils, fils qui la persécute sciemment, qu’elle trouve prétextes à l’innocenter, alors la mère est coupable et pire elle devient abusive.

Faudra que je lui dise. Comment ? je trouverai.

et alii dit: 13 mars 2020 à 9h23

mon grans-père alexandre, juif lorrain, avait épousé une femme qui avait traversé la Bidassoa -donc sepharad -pour l’épouser; j’ai découvert que j’étais l’une des rares personnes à savoir cela à la mort de leur fils, mon père, pas géniteur-dont je porte le nom-il parait qu’à l’époque,contracter de telles alliances, ça ne se faisait pas;mais cette aïeule ,dont j’entendais par fois le prénom-était une énigme pour moi:je ne l’ai pas connue, ni vu de photos;il paraît qu’elle avait des désirs de théâtre,m’a dit son petit fils, neveu de mon père, celui qui aimait la littérature et se convertit, (et son père changea de patronyme, trop marqué judéo, allemand sexuel++ d’une célébrité)
et épousa une femme ancienne soeur clarisse; il déféndit gratuitement en son temps les prostituées)

Janssen J-J dit: 13 mars 2020 à 9h23

C’est dire combien nous sommes petits pour accroire aux délires des écrivains tellement solitaires, tellement esseulés, tellement tristes, tellement inutiles au monde

Mais non, c’est qu’ils nous aident sans le savoir à nous identifier à leur créativité. Vous ne comprendrez décidément jamais rien, Jissé, je vous plains sincèrement d’être à ce point…
Je vais vous souffler une chose de Sénèque qui m’a toujours rendu formidablement jovial, en dépit des apparences : même après la mort, il n’y a plus de mort.

christiane dit: 13 mars 2020 à 9h25

JiCé….. dit ci-dessous…

Vous permettez, monsieur, que je joue avec les mots de votre commentaire ?

C’est formidable que nous ne puissions échapper à la littérature ! C’est dire combien nous sommes avides de nous ravir des délires des écrivains tellement solitaires, tellement esseulés, tellement tristes, tellement utiles en ce monde… et parfois aussi, tellement heureux d’écrire et nous, tellement heureux de les lire.

JiCé..... dit: 13 mars 2020 à 9h27

Tendresse particulière pour Boris Vian…

Sa formation intellectuelle faisait qu’il a fait se rejoindre en ses actes toutes sortes de parallèles dans sa géométrie personnelle. Création non euclidienne assurée…

Les cons le prennent souvent pour ce qu’il ne fut pas : un farfadet post WWII. Faut dire que les cons, ça imagine beaucoup….

Phil dit: 13 mars 2020 à 9h27

Boris Vian, écrivain surévalué, dépassé par les titres de ses livres, peu de raisons d’en faire des gorges littéraires chaudes. Un réformé donneur de leçons, laissons les marie sasseur s’occuper de ce genre de centenaire.

JiCé..... dit: 13 mars 2020 à 9h28

Christiane, Gigi, vous êtes adorables dans votre terrier littéraire !

Janssen J-J dit: 13 mars 2020 à 9h29

alors la mère est coupable et pire elle devient abusive.

Je voudrais pas m’immiscer, mais moi je lui dirais pourquoi elle est abusive pour le frère et pourquoi elle est abusive pour moi.
Suis sûr qu’elle comprendra.
Enfin moi, c’est ce que j’ai expliqué à ma mère. Et j’ai une chance inuoie : on n’interdit pas à mes frères P. et J-Y. et à Masseur M. d’aller la voir, bien au contraire. Ils lui parlent de moi, mais ne sait plus qui je suis car elle ne me voit pas.
Pardon pour cet écart, mais je suis toujours un brin ému à ce sujet, rôz, vous le savez.
Bon courage pour aujourd’hui. Chaque moment est une leçon.

christiane dit: 13 mars 2020 à 9h31

Pour Rose, ce poème de Boris Vian :

Je voudrais pas crever

« Je voudrais pas crever
Avant d’avoir connu
Les chiens noirs du Mexique
Qui dorment sans rêver
Les singes à cul nu
Dévoreurs de tropiques
Les araignées d’argent
Au nid truffé de bulles
Je voudrais pas crever
Sans savoir si la lune
Sous son faux air de thune
A un coté pointu
Si le soleil est froid
Si les quatre saisons
Ne sont vraiment que quatre
Sans avoir essayé
De porter une robe
Sur les grands boulevards […]
Et il y a z aussi
Tout ce que je connais
Tout ce que j’apprécie
Que je sais qui me plaît
Le fond vert de la mer
Où valsent les brins d’algues
Sur le sable ondulé
L’herbe grillée de juin
La terre qui craquelle
L’odeur des conifères
Et les baisers de celle
Que ceci que cela
La belle que voilà
Mon Ourson, l’Ursula […]
Je voudrais pas mourir
Sans qu’on ait inventé
Les roses éternelles
La journée de deux heures
La mer à la montagne
La montagne à la mer
La fin de la douleur
Les journaux en couleur
Tous les enfants contents
Et tant de trucs encore
Qui dorment dans les crânes
Des géniaux ingénieurs
Des jardiniers joviaux
Des soucieux socialistes
Des urbains urbanistes
Et des pensifs penseurs
Tant de choses à voir
A voir et à z-entendre
Tant de temps à attendre
A chercher dans le noir […] »

et alii dit: 13 mars 2020 à 9h32

mon père a toujours fait des choses qui ne se faisaient pas (de qui je tiens!)
enfant, il a mit son poing dans la figure de l’instituteur antisémite;donc pas d’école; ses parents qui habitaient l’appartement devenu « de famille à Paris, où j’ai été emmenée enfant l’envoyèrent en alsace, à Wasselone, -chez le « boulanger »,donc » puis plus grand en Algérie,
entretemps, il avait laissé ses marques dans l’appart au compas qu’il piquait dans les murs pour dessiner :non, ça ne se fait pas, ni tirer avec un drôle de pistolet des grains des sel dans les fesses de sa soeur, ma tante ,la mère du neveu, que mon père adorait!quelle famille!

et alii dit: 13 mars 2020 à 9h37

j’étais déjà femme que mon père, par « peur » de son épouse bien catho me disait quand j’allais le voir:téléphone à ta tante,cette soeur unique bien aimée qui avait les yeux pervenche;on me confiait à son couple parfois

JiCé..... dit: 13 mars 2020 à 9h38

A propos de farfadets, je vous recommande la lecture de « LES FARFADETS ou tous les démons ne sont pas de l’autre monde » de Berbiguier de Terre-Neuve du Thym, né en 1764, chez Jérome Millon, 1990. Attention, 667 pages !
Génial …c’est à dire fou.

et alii dit: 13 mars 2020 à 9h40

j’aimais bien ma tante aux yeux pervenche:elle m’offrait,quand j’étais enfant de beaux vêtements que la femme de mon père jetait aussitôt!

Janssen J-J dit: 13 mars 2020 à 9h49

@ je vous recommande la lecture de « LES FARFADETS ou tous les démons ne sont pas de l’autre monde » de Berbiguier de Terre-Neuve du Thym,

Vais attendre l’opinion de MC à ce sujet, car n’ai pas trop confiance en la vôtre. par ailleurs, je me souviens avoir lu naguère ce bouquin qui m’était tombé des mains à la moitié du chemin. Je l’ai déléissé avec beaucoup plus de profit pour Swedenborg, entre nous. Les farfadets, il les prenait au sérieux, Lui, comme un vrai cartésien !

Janssen J-J dit: 13 mars 2020 à 9h51

@ Génial …c’est à dire fou.

Encore un gros poncif postmoderne, pas vrai, Didier Erasme ?

B dit: 13 mars 2020 à 9h53

Phil, mes goûts sentent surement Harpic WC mais j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire et sous son pseudo Vernon Sullivan, je n’ai pas fait d’études universitaires mais je le recommande quand même, j’aime beaucoup son insolence, sa créativité .

B dit: 13 mars 2020 à 9h57

on va niquer ce virus de merde » annonce le Justin Crétin sui par là se saborde tout seul… déjà niqué le JC avec son déambulateur

Nous sommes en France dans le cas de figure Tchernobyl, un virus, qu’on les ferme ou pas, passe les frontières.

JiCé..... dit: 13 mars 2020 à 9h57

Aucune différence sur le fond entre Luchienne de Chiasses et Gigi, seule la forme change, le fond est fait de même vase.
Le soleil sort de nuages légers et se renforce. C’est bon comme une bonne conjecture…On va en jouir !
A bientôt ?

hamlet dit: 13 mars 2020 à 10h03

message important à l’attention de Clopine : la vérité sur Lucien Bergeret.

Clopine, voilà, compte tune des circonstances actuelles, le fait que nous sachions le nombre de jours qu’il nous reste à vivre, je me décide à parler et à révéler la vérité sur l’affaire Bergeret.

Lucien Bergeret n’a jamais existé, enfin si il a existé, mais pas sous la forme d’une personne. Comme vous le savez les services d’espionnage russe, le GRU et le SRV ont mené dans de nombreux pays occidentaux des opérations visant à déstabiliser ces pays en s’en prenant des figures importnantes du monde politique, artistique, intellectuel etc… le blog de Pierre Assouline a été un des endroits touchés, la personne visée c’était vous Clopine, pour les raisons que vous imaginez : combats féministes, humanisme universaliste, les abeilles et j’en passe… cette opération manée sur le blog d’Assouline était appelée « opération Lucien Bergeret », cette histoire a démarré il y a près de dix ans.
Monsieur Court bien sûr, là encore votre intuition a visé juste, il était le chef de cette opération, la tête pensante, avec la charge de recruter des agents pour mener à bien sa mission. J’ai été l’un d’eux, croyez-moi je n’en suis pas fier et j’ai maintenant beaucoup de mal à dormir tant les cauchemars veinnent hanter mon sommeil. Moi et d’autres ici, je les nommerai pas car je sais que vosu n’aurez pas de mal à les repérer. Voilà, je vous laisse imaginer ce qui m’attend, je me presse de terminer ce message qui vous est destiné, des personnes se sont déjà introuduit dans ma maison, j’entends parler russe dans le couloir, je ne sais pas si j’aurai le temps d’aller prendre mon amre dans ma chambre, adieu Clopine, et pardon pour tout ! agent LB127893.

Phil dit: 13 mars 2020 à 10h07

Ne dépréciez pas vos goûts, B-érénice. simplement, la créativité de Vian n’aurait pas été soluble dans l’avant-guerre littéraire.

Maria Linda Suppo dit: 13 mars 2020 à 10h12

Pynchon, immense, visionnaire, folichon….
Se priver est insensé, en Anglais faut le lire.
signé Monkey

B dit: 13 mars 2020 à 10h13

Phil. peu importe l’universalité, l’important c’est d’aimer, de l’aimer encore. Il vieillit plutôt bien, non? Ou peut-être suis-je une attardée,
ce qui dans mon contexte suspendu, retranché, ne m’étonnerait pas .

rose dit: 13 mars 2020 à 10h15

Janssen J-J dit: à
alors la mère est coupable et pire elle devient abusive.

Évitez gravement de vous immiscer car il ne s’agit pas de ma mère non plus.

Chacun ici saisit toujours ce qui se dit, s’écrit sous son angle de vue personnel. C’est pire qu’une bombe à neutrons.
L’avant dernière étant du four banal qui était une joile métaphore transformée en chambre à gaz.

Et merdre, vous dis-je ; décollez de votre nombril.

Une de mes grandes forces est que je ne suis pas perverse. Et pas menteuse non plus.

B dit: 13 mars 2020 à 10h16

Agent LB, et pourquoi pas pour confirmer l’exception française , l’agent LBD ?

rose dit: 13 mars 2020 à 10h16

Christiane

merci ! L’arrache-coeur aussi. Avec la petite Chloé et le nuage dans les poumons, qui finalement bouffe les poumons. Beau lien, là.

et alii dit: 13 mars 2020 à 10h17

je veux dire que « comme « mon père -dont je porte le patronyme!-je ne suis pas allée à l’école communale;j’allais dans un cours-connu- plus ou moins « religieux » protestant-les maîtresses avaient un insigne religieux à la boutonnière, et certaines des enfants puisque j’ai suivi les cours d’une « répétitrice » aux sociétés savantes -https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_des_soci%C3%A9t%C3%A9s_savantes_(Paris) wiki l’a oublié ,ce début de la maison;je passais avant chercher des buvards pour ma collec dans une papeterie non loin-
bien sûr je devais sous peine de cinquante coups de ceinture avoir la croix-comme mon père à la guère de 14,-et le prix d’excellence décerné dans une salle de spectacle ;c’est dans cette école que j’ai vu le fameux jeanne d’arc comme tableau d’honneur

Janssen J-J dit: 13 mars 2020 à 10h19

renato dit: à À propos de Pynchon, Janssen J-J, lisez-le — réellement, j’entends —.

J’attends votre verdict, cher ami… Mais je ne me souviens pas avoir jamais lu quelque chose de votre plume à son sujet, en dehors de la divulgation de quelques rares photos de Pynchon empruntées aux autres. Quel courage !…
Et je vous emmerde, parce que vous le valez bien… Désolé, mon cher, mais il fallait que ce fût dit pour que je puisse passer à autre chose. Je suis du genre rancunier avec les internautes que j’apprécie et dont je ne pensais pas qu’ils pouvaient s’entacher ainsi… Surtout pour voler au secours de nos rigolos moralistes de la RDL.
_____________

Après une lecture assidue de ‘Contre-Jour’ de T. Pynchon… Il me semble que le pari réussi du roman tient dans une tentative, unique dans les annales de la littérature mondiale, de donner un fondement littéraire à la représentation du désir d’ubiquité spatiale (la «bilocation») que tout romancier aurait jusqu’à présent vainement prétendu maîtriser. Pynchon y réussit dans un moment où le genre romanesque occidental qui atteignit son apogée à la charnière du XIXe-XXe siècle a épuisé, au XXIe, la totalité de ses justifications théoriques possibles. La réfraction de l’influence de l’espace-temps dans le cristal de la petite fumée du romancier sur l’esprit fracassé de ses lecteurs, est l’un des plus prodigieux effets de réalité rendu par la construction du roman même. Prendre l’anti Jules Verne au sérieux n’exclut évidemment pas de jubiler au vertige des intrigues et narrats exotiques entremêlés à chaque page. Rédigé par : DIAGONAL | le 16 novembre 2008 à 05:57 | Alerter

et alii dit: 13 mars 2020 à 10h21

sur l’hôtel acquis par la Sorbonne:
En avril 1896 s’y tient un Congrès féministe international.
Trotski le 6 décembre 1907 fait une conférence qui réunit un millier de personnes sur le thème Les étapes de la révolution Russe et la situation politique actuelle4
Camille Flammarion le 1er juin 1910 dans la grande salle bondée fera de la Comète de Halley l’une de ses causeries.
Bibliographie
Étienne Richet, « La politique allemande au Maroc : cours d’ouverture, 8 novembre 1915, Hôtel des Sociétés savantes / Étienne Richet,… » [archive], Europeana (consulté le 13 décembre 2014)
« Congrès national des droits civils et du suffrage des femmes : tenu en l’hôtel des sociétés savantes à Paris, les 26, 27 et 28 juin 1908 / compte rendu in-extenso, recueilli, mis en ordre et publié par les soins de Mme Oddo Deflou,… » [archive], Europeana (consulté le 13 décembre 2014)
Le Bour, R., « La Pêche de la sardine en Bretagne, par M. R. Le Bour » [archive], Europeana (consulté le 13 décembre 2014)
Jean-Pierre Chaline Les Sociétés savantes, Aubier Montaigne, 1999 (ISBN 2700722493)

Janssen J-J dit: 13 mars 2020 à 10h26

@ Et merdre, vous dis-je ; décollez de votre nombril.

Et bien je vous conchie aussi, ma mère (supérieure)… On dirait que c’est ma fête aujourd’hui. Je m’immisce pas…
« Je voudrais pas crever » ?… Comment ça ? Mais croyez bien qu’on ira cracher sur vos tombes, voyhons donc, quand il sera temps, car vous y passerez aussite, hélas, vous et votre double en ehapd.
Ne jouez pas à ça avec moi ! Risqueriez de perdre gros.

et alii dit: 13 mars 2020 à 10h34

pour mon père -DJPLN-qui faisait des choses qui ne se font pas(un vrai mensch , déjà à la guerre de 14) il était inimaginable que je dise « merde » à 15ans ;quand je l’ai fait devant lui , (une histoire d’aiguille et de fils, pas à quelqu’un) il ameuta toute la maison

clopine dit: 13 mars 2020 à 10h36

Ma défunte belle-mère m’a toujours inspirée de l »effroi et de la pitié.De l’effroi, parce que les maladies mentales inspirent de l’effroi, et du recul, d’habitude. J’admire les personnels soignants…

De la pitié, parce que j’éprouve toujours de la pitié devant quelqu’un qui se fait du mal à soi-même. Autant dire que je ne suis pas à l’abri de l’auto-apitoiement, ahaha.

Mais cet effroi et cette pitié m’ont toujours gardé d’être absolument sincère sur cette belle-mère. Rose trouve que j’en ai dit « des horreurs ». Que dirait-elle, si je racontais vraiment toute la nocivité que répandait cette malheureuse femme ? Sachez, Rose, que ces « horreurs » sont édulcorés. Que je mets, entre le souvenir de la méchanceté de ma belle-mère, et ce que je peux en dire, tout le recul qui m’est disponible. Que j’ai donc des propos « mesurés », car si je ne les mesurais pas, la barque serait tellement chargée que je ne pourrais pas avoir cette pitié distanciée qui est la mienne…

Bien sûr, j’aurais pu aussi devenir un de ces soignants, un de ces « aidants » qui assistent jusqu’au bout les proches dans la maladie. Je ne l’ai jamais pu, je vous admire, Rose, de jouer ce rôle si essentiel.

Je crois que cette répugnance fondamentale vient de mes 16 ans. Enfin, de l’été de mes 16 ans. Ma mère m’avait travaillé à la clinique privé d’un médecin de notre petite vile : j’étais femme de ménage, et gagnait de l’argent pour la première fois de ma vie.

Les deux ou trois premiers jours, désorientée, tâchant de faire de mon mieux, projetée du coton dans lequel je vivais jusque là dans un milieu où on travaillait dur, je n’ai rien compris, rien vu. Au bout de quelques jours, cependant, mes mains, mon corps, ma tête, ont commencé à prendre le dessus, sur les tâches triviales, et toujours les mêmes, qu’on me demandait d’effectuer. Je faisais le boulot de mieux en mieux, et de plus en plus vite. Les 8 chambres que je devais nettoyer « à fond » avant d’aller préparer le service de repas de midi me demandaient de moins en moins de temps…

Je pasais donc de moins en moins de temps dans chaque chambre de malade. Et c’est là que j’avais tort, évidemment. Car une femme de service, dans une clinique, n’est pas là seulement pour nettoyer, passer de l’alcool à brûler, laver le sol, vider les poubelles. Elle est censée aussi, même si rien en ce sens n’est indiqué dans son contrat de travail, s’intéresser à la personne malade. S’enquérir d’elle. L’écouter. Voire la distraire…

Dans ma hâte à me débarrasser le plus vite possible de mes tâches, je zappais systématiquement cet aspect du boulot. En fait, je tournais autour du lit des malades en ne répondant pas à leurs sollicitations, verbales ou autres…

Une des vieilles pies alitées, remarquant ma propension à aller de plus en plus vite, a bien entendu décidé de se venger. Comme je remplissais mécaniquement mes tâches, les unes après les autres, elle a délibérément taché le mur (je n’avais pour consigne que de nettoyer les fenêtres, et donc ne regardait jamais le mur) avec une cuillère de chocolat. Et, au passage du médecin, elle s’est plainte de moi. « Oh, la petite jeune fait son boulot, oui, mais… Regardez : elle n’a même pas vu la tache ! »

Le médecin, qui connaissait ses patientes, qui connaissait la ville, et qui connaissait ma mère, a réagi comme il se devait. Il est allé me dénicher alors que je préparais les plateaux-repas. Sans un mot (un médecin comme lui ne s’abaisse pas à parler à une femme de ménage intérimaire) il m’a ramenée dans la chambre et, toujours sans un mot, m’a indiqué la tache.

La vieille jubilait dans son lit. Ca allait lui faire au moins la journée…

J’ai nettoyé la tache. Je commençais à comprendre que l’important, dans n’importe quel boulot, n’est pas écrit en toutes lettres dans le contrat. Qu’il s’agit de bien autre chose… Et que, si je voulais que les vieilles pies me foutent la paix, j’étais obligée de passer par là où elles voulaient que j’en passe. Une amabilité qui pouvait être la plus fausse possible, du moment qu’elle respectait les codes… Voire plus.

Mais j’ai regimbé sur le « plus » en question. Un vieux malade m’a interpellée, malgré ma blouse rose (le code était : blouses blanches, personnel soignant, blouses roses, personnel de service. Il voulait qu’on lui masse sa cheville douloureuse. Il m’a attrapé le bras, a forcé ma main à se poser sur lui.

J’ai résisté le plus que je pouvais. Il n’était pas question que je touche cette cheville gonflée, violette, congestionnée. Tout mon être se cabrait, refusait. J’ai été impolie, j’ai dit au vieux que je n’étais pas payée pour ça (c’était vrai !), je suis sortie de la chambre sans même avoir vidé la corbeille.

Dans le couloir, adossée au mur et reprenant mon souffle, j’ai su que jamais, jamais je ne pourrais être infirmière, ou médecin, ou soignante. Cette scène, que je venais de vivre malgré moi, m’avait fait basculer d’un coup vers ce refus brutal, ce recul devant les pathologies.

je ne suis pourtant pas un monstre insensibles et vidé de toute émotion, toute compassion, toute empathie (je dis ça parce que la clique va bien entendu tirer cette conclusion du récit qui précède). Mais cela ne passe pas par le corps. Mes mains ne savent pas soigner.

Je n’ai jamais eu que les mots à ma disposition. Parfois, cela suffit. Et pour le reste, me voici obligée de déléguer aux gens que j’admire, mais que je ne peux imiter : ceux qui peuvent soigner les autres.

Clopine dit: 13 mars 2020 à 10h39

Excusez les fautes, trop nombreuses pour être tolérées. J’ai cliqué sans relire…

closer dit: 13 mars 2020 à 10h46

JC ayant cité Berbiguier de Terre Neuve du Thym, il n’est peut-être pas inutile de citer un extrait de sa bio wikipedia:

« Tout commence par des bruits qu’il entend pendant la nuit. Apparaissent alors deux chats, qui ne sont autres que deux sorcières envoyées par Belzébuth pour le tourmenter. Berbiguier perd le sommeil et songe au suicide. Une vision de Jésus au paradis le détermine à lutter contre les forces du mal. Aux maléfices des farfadets qui se multiplient sans cesse, Berbiguier riposte par des incantations et des fumigations de soufre et de thym. Il les pique avec des aiguilles et leur jette du tabac dans les yeux. Lorsqu’il parvient à en capturer quelques-uns, il les enferme dans des bouteilles qu’il cachette avec de la cire d’Espagne.
Lucifer s’inquiète alors de ses agissements et lui envoie des lettres de menace, que Berbiguier reproduit dans son livre. Les farfadets sont partout : prenant la forme d’un serpent ou d’une anguille, d’un sansonnet ou d’un oiseau-mouche, ils le privent de ses facultés intellectuelles et le font éternuer, ils harcèlent son écureuil et font souffler le vent pour briser son parapluie, ils sont la cause des entorses et ils incendient les granges et les châteaux, ils rendent les hommes impuissants et engrossent les jeunes filles. Les farfadets se camouflent même sous l’apparence des plus respectables savants de son époque. »

JC est-il un farfadet?

renato dit: 13 mars 2020 à 10h51

@3J.

Ma vanité n’arrive pas jusqu’à parler de l’œuvre d’un autre, déjà parler le la mienne me gène. Ma prof de littérature — qui avait eu Pavese comme prof de littérature — : « Démontre-moi que tu as lu sans en citer de morceaux comme ferait un quelconque critique ». Or, il suffit de lire mes post organiques* pour comprendre que je l’ai lu. Incidemment, je ne me souviens pas voir mis en ligne des photos-portrait du nôtre, mais puisque vous semblez y donner un sens :

https://pin.it/2xK50y1

*p. ex. : Bergson et le rire ne font pas bon ménage, mais ailleurs (Matière et mémoire) il critique impeccablement la conception de la matière divisée en corps, et il affirme que les relations intercédant entre les choses excluent leur prétendue substantialité. Ah, le sujet connaissant ! Mais pourquoi inutilement articuler des brins d’érudition ? Rectifions l’orientation. Ne pas ignorer la dérive des signifiés, ne pas les dépoétisé ni de se perdre dans l’anxiété ; prêter attention à l’irrationnel sans s’égarer dans l’immémorial ; ne pas oublier qu’il vaut pour les arts ce que Musil, parlant de Mach, dit à propos des sciences : « ce qui intéresse, c’est l’instabilité » — ; et cela sans fausse corrélation ni synthétisme. Il n’y a aucune crise de la connaissance ni méfiance dans les possibilités qui sont données aux arts d’ouvrir des brèches dans les murs de la stupidité, même si certains aiment charmer les naïfs en chantonnant des tirades qu’ils voudraient inspirées par un réalisme polémique — qu’il serait facile à liquider en appliquant les lois immuables de la parodie (ce qui, étant donné l’environnement, serait un inutile gaspillage d’énergie). La complexité du réel et de ses nombreux méandres, labyrinthiques et stratifiés, génère certes quelques inquiétudes, car les énoncés renvoient à la fragmentation des énonciations ; au flux ininterrompu de l’existant ; aux choses comme elles sont, sans qualités ajoutées ; à la foule grouillante et bigarrée, non schématisant. Il vaut donc mieux prendre un peu de distance et éviter le pire en ne rentrant pas dans l’indistinct, car on ne peut se définir par une position générique de confort et contourner les obstacles en adoptant des formes connues ni regretter un art perdu et comme les matamores, dans les moments de vérité, se cacher derrière le tablier de maman, on ne le peut parce que le salut des arts est dans l’effondrement.

Si vous arrivez à faire mieux je suis preneur. Après, évidement, si c’est pour obtenir une « agreg », on a vu les résultats.

Syntaxe et grammaire : erreurs certaines et probables, mais peux importe.

raymond dit: 13 mars 2020 à 10h51

Rose
Oui pas de souci pas de souci…. comme on dit souvent deux fois, en ces temps où les soucis justement sont légions

Jazzi dit: 13 mars 2020 à 11h02

Quel déballage d’histoires de famille !

La pandémie rendrait-elle fou ou folle ?

Pauvre et alii, enfant martyre, menacée par son père, non génétique, de cinquante coups de ceinturon, et souffre douleur d’une marâtre qui jetait à la poubelle ses beaux habits, offerts par sa bonne tante, la fée aux yeux pervenche !

Le tout sur fond de farfadets et de trolls…

renato dit: 13 mars 2020 à 11h04

… « solidarités digitale » : quelques éditeurs italien — adelphi, il saggiatore — donnent des iBooks en ce moment critique où le vivre ensemble prend des coups plutôt bas.

hamlet dit: 13 mars 2020 à 11h21

« Jazzi dit: à

Quel déballage d’histoires de famille !
 »

??? l’hôpital se foutrait-elle de la gueule de la charité en ce bon lieu de paix et de joie…

Jazzy tout ça c’est la faute à Proust !!!

on passe du fils à la mère, de la mère à la grand-mère etc…

et tout ça sans le consentement des personnes concernées.

la loi donne un nom à cette pratique d’intrusion sans consentement : le VIOL !

JiCé..... dit: 13 mars 2020 à 11h23

CLUB DES HARCELEURS MÉTROPOLITAINS
Mesdames, mesdemoiselles, vieilles dames seules, et vous hésitants de toutes sortes, nous sommes là à votre service pour vous aider dans ces moments difficiles !

NE TENEZ PAS LES BARRES METALLIQUES DANS LE METRO…Elles sont coronavirales !

Autour de vous, 24 h sur 24, d’autres points d’appui, organiquement bio, sont là ! Nous sommes là, près de vous. Prenez ces points d’appui naturels à pleines mains … ils ne céderont pas, ils ne vous tueront pas !

Que Dieu vous aide !…

hamlet dit: 13 mars 2020 à 11h24

le niveau le plus haut a été atteint quand pablito a étalé les pratiques sexuelles de son épouse.

j’imagine la tronche de sa fille si elle était tombé la-dessus, voir déballer dans un lieu public, décrit par son père, comment sa mère baise…

ce monde est devenu complètement fou !

hamlet dit: 13 mars 2020 à 11h27

Jazzy pas que les barres métalliques dans le métro : les barre métalliques des portes de cinéma aussi !

comme toutes les barres métalliques, même celles avec lesquelles vous menacent les délinquants dans les ruelles sombres pour vous piquer votre montre, faut surtout pas les toucher et éviter tout contact avec elles !!!

hamlet dit: 13 mars 2020 à 11h44

Clopine a écrit le plus beau , le plus poignant, le plus touchant plaidoyer contre l’intrusion dans la vie privée, un vrai cri, magnifique ! un extrait :

 »
J’AIMERAIS COMPRENDRE D’OU IL TIRE CE GENRE D’INFORMATIONS ?

Parce que, si je ne m’abuse, je n’ai JAMAIS fait allusion ici à une quelconque « bourse de recherche » ???

Et je pense que tout cela devient vraiment très grave, et significatif d’une dérive de ce blog telle que là, je ne peux plus suivre.

Je souhaite avant tout protéger les miens.

Si des erdéliens semblent avoir des informations que je n’ai JAMAIS rendues publiques ici…

Je vais en tirer immédiatement les conclussions qui s’imposent.

Donc, je ne veux voir ici qu’une seule chose : une réponse claire, circonstanciée, avec citation, date, ou mieux copier coller de mes mots à moi.

Si je ne comprends pas comment « x » a eu connaissance de faits que je n’ai communiqués, et encore, en mail privés, qu’à deux personnes de ce mail, j’en tirerai les conclusions qui s’imposent.

Je ne rigole pas.
« 

hamlet dit: 13 mars 2020 à 11h47

je vous laisse bien sûr imaginer que les mêmes mots pourraient être écrits par les personnes dans la vie desquelles vous vous introduisez sans leur demander la permission !

et alii dit: 13 mars 2020 à 11h56

menacée par son père, vous avez conclu trop vite:certes n’ai-je pas été explicite:c’est sa femme, 20 ans de moins, la bréhaigne;
qui menaçait et cognait;je connais sans dote assez bien le lexique de la mornifle;j’ai eu quelqu’une pour me défendre:la chienne, une caniche noire appelée cola;mais elle était terrible aussi;un jour, on l’avait enfermée das « la buanderie, et elle avait crevé les oreillers:plumes par tout!

et alii dit: 13 mars 2020 à 12h00

j’aimais aussi beaucoup cola;elle est morte écrasée un dimanche de solitude;on la déposa devant ma porte où elle gémit de douleur, en m’interdisant d’appeler un vétérinaire

et alii dit: 13 mars 2020 à 12h05

cola était magnifique:un jour deux « copains » de la famille m’avait enfermée dans une sorte de buanderie(encore:)et pour me libérer, je frappaisau carreau jusqu’à le casser, en m’ensanglantant la main;cola qui fut enfermée dans cette buanderie sortit ses petits ,et les sauva ,en passant par le carreau cassé

et alii dit: 13 mars 2020 à 12h11

partout!
la « bréhaigne » avait fait du chantage pour être épousée, en disant qu’elle était enceinte;ça aussi je l’ai appris et ai retrouvé du courrier ,à la mort de l’autre qui s’était occupée de mettre mon grand père en sécurité pendant la guerre
mon père DJPLP, s’occupa de celle-là aussi dans sa vieillesse, jusqu’à sa mort à BICHAT, après avoir été la nounou du neveu converti

renato dit: 13 mars 2020 à 12h12

Question « Samantha Geimer » : il me semble que la chose peut s’évaluer en $, ce qui explique tout, en d’autres mots : sa position se comprend.

Clopine dit: 13 mars 2020 à 12h14

Eh bien, voici que Jacques Doillon a convoqué la parole d’une femme victime de Polanski, pour en parler. Je salue bien volontiers l’effort louable, on partait visiblement de loin…
Les paroles rapportées semblent en plus sincères, et mesurées : à écouter donc, malgré le bémol inévitable : certes, il faut permettre l’oubli et appliquer des peines ayant un terme, certes, les crimes sexuels, comme les autres, doivent être jugés dans une durée et non « à perpète », mais cependant, on fait comment pour faire enfin bouger les choses ? Pour qu’enfin les crimes qui étaient passés sous silence ne le soient plus ? Comment obtient-on la fin de la domination masculine sur ce pauvre monde ?

B dit: 13 mars 2020 à 12h31

Clopine, n’apprenais hier l’agression qu’a subie Sandrine Bonnaire . Elle aurait pu y rester et je me demandais qui était l’horrible con qui lui a littéralement cassé la figure après une strangulation. Et elle naïve qui a continué de croire à une chute après tout cela, des amis l’ont convenablement orientée à la suite de quoi cet homme a été jugé pour écoper d’un sursis
Elle a l’air fragilisée, marquée, à vie? Compte tenu des séquelles et de la gravité des blessures ajoutées au versant psychologique il y aurait de quoi.

JiCé..... dit: 13 mars 2020 à 12h49

« Comment obtient-on la fin de la domination masculine sur ce pauvre monde ? » (CT)

Impossible ! la nature masculine a horreur du vide féministe, on occupe le terrain ad vitam aeternam….

Faute de mieux….uhuhu !

D. dit: 13 mars 2020 à 13h01

Il faudrait remplacer toutes les barres métalliques en acier inox. par des barres en laiton. Ni plus ni moins. Ce n’est pas la mer à boire. Il suffit d’en acheté et de s’y mettre.

B dit: 13 mars 2020 à 13h02

Clopine, tentative de strangulation, perte de connaissance et le mec lui savate le visage ou lui met des coups de poings , triple fracture du maxillaire, huit dents cassées, et oubli pour la victime de ce qui s’est passé. Le bourreau lui raconte qu’elle est tombée après leur  » dispute » et aux juges justifie la strangulation par le besoin de calmer une hystérie. Nie l’avoir frappée au visage. La justice avec tout ce qu’elle a à disposition, expertise, aurait pu ne pas accepter sa dénégation si c’est le cas. Rien ne transparaît dans les journaux de ce qui a été retenu pour la peine.

B dit: 13 mars 2020 à 13h13

A propos des viols, une femme avocat racontait comment un juge femme ne croyait pas à l’histoire de sa cliente qui en appel rencontra l’écoute d’un magistrat homme. Comme quoi, le genre -homme ou femme – dans ces procès pour viols et abus n’exclut pas l’erreur, le rejet, la fin de non- recevoir. La justice quoi qu’elle soit n’évite pas la subjectivité et il semble qu’aucune règle attachée au genre ne peut être retenue.

renato dit: 13 mars 2020 à 13h22

Encore la question « Samantha Geimer ». Il ne faudrait jamais oublier la capacité persuasive de l’argent. Par exemple, Leonardo percevait de Français 1 une pension annuelle d’environ deux cents mille € — en sous actuels — ; compte tenu qu’il [Leonardo] savait qu’il ne savait pas porter un projet à bon port, il ne pouvait qu’accepter une si alléchante offre. Incidemment, qui, ici, renoncerait à environ 200.000 €/an mis à disposition pour jouer avec son dada ? Et si quelqu’un-e me dit « Je renoncerais », qu’elle-il sache que je lui pisse contre en effigie.

B dit: 13 mars 2020 à 14h02

Clopine , bien qu’incontestablement il y a plus d’hommes aux pouvoirs que de femmes je reste persuadée que la domination n’a pas toujours un genre, vous pourrez rencontrer des hommes solidaires des femmes, des femmes solidaires des femmes, des femmes solidaires des hommes, des hommes solidaires des hommes et des individus évoluant en dehors de ces repères avec une idée de justice et de justesse.

B dit: 13 mars 2020 à 14h06

Des barres en laiton, le déficit de la France =100% du PIB, vous voulez nous couler à coup de laiton, où en sont les cours de la bourse? Je ne saisis pas trop ces mouvements de panique lorsqu’il suffirait d’attendre et de renoncer à ce commerce lucratif qui consiste à spéculer chaque jour pour gagner des millions.

hamlet dit: 13 mars 2020 à 14h25

« comment obtiendra-t-on la fin des dominations ? »

c’est une excellente question.

et alii dit: 13 mars 2020 à 14h33

Il pourrait s’agir de l’une des plus grandes affaires de pédophilie en France. Pendant près de 30 ans, Joël Le Scouarnec, chirurgien digestif à la retraite, a consigné dans des carnets des viols, abus et agressions sexuelles qu’il aurait fait subir à des centaines de victimes présumées. Des patients, des nièces, des proches… Selon la justice, il aurait agressé au moins 349 personnes depuis la fin des années 1980. Des petites filles, pour la plupart. Au printemps 2017, le témoignage de l’une d’entre elles a finalement permis son arrestation.

JiCé..... dit: 13 mars 2020 à 14h51

Joël Le Scouarnec ?
Un Matzneff !
(…mais sans l’appui bienveillant de la meute germano-élyséenne ! Il y a des claques qui se perdent ….)

lmd dit: 13 mars 2020 à 15h38

Thomas Pynchon et Don DeLillo peuvent être rassurés, on ne mettra pas leur figure sur des billets de banques.

clopine dit: 13 mars 2020 à 15h39

B, hélas, je crois que la persuasion est bien mince face aux faits. IL ne s’agit pas seulement des personnes « aux pouvoirs »… La démonstration a été faite depuis longtemps, et pas par moi mais par des sociologues, des anthropologues, des penseurs et… des féministes, que cette domination s’exerce sur à peu près tous les champs possibles des activités humaines. De l’espace physique (les aménagements ludiques des cités, par exemple, privilégient systématiquement les sports exercés par les garçons, même si, évidemment certaines filles en profitent mais cependant… Et je ne parle pas de la simple liberté de se déplacer ou de se mouvoir sans sollicitations à caractère sexuel) à la psychologie (une activité professionnelle qui se féminise se dévalorise du même coup,par exemple,), et aux rapports de séduction qui, pour tant et tant de cas, doivent correspondre à des schémas pré-établis… inspirés par les désirs des hommes…(je suis sûre que vous connaissez le tes de Boetchel, n’est-ce pas ?)

Je ne vais pas vous faire tout le « pex » féministe : cela fait 50 ans qu’il existe, qu’il est rabâché, prouvé de tout côté, qu’il suffit de jeter un oeil dehors pour constater cette domination – qui devient brutalement évidente dès qu’on quitte les pays occidentaux, et même « chez nous », n’est-ce pas (je me souviens d’un séjour en Martinique où nous n’avons JAMAIS croisé notre hôtesse, n’avons jamais pu lui adresser la parole, tant son mari, charmant au demeurant, s’interposait de la façon la plus « naturelle » qui soit…) , et vous pouvez disposer de toute une bibliographie qui vos prouvera mes dires…

La nouveauté, c’est que, via des professions artistiques, les sphères intellectuelles et créatrices servent de « tremplin » à la dénonciation de cette domination, notamment sexuelle, via la dénonciation des violences faites aux femmes, qu’on passait trop souvent sous silence sous les thèmes de la « galanterie », du « milieu qui veut ça » (sous-entendu, les actrices ont des âmes de putes), et autres billevisées. Ce que je regrette, perso, c’est que le retentissement des prises de parole se jauge à la notoriété des hommes incriminés. J’aurais tendance à penser que, de la même manière qu’à un milieu donné, vous allez toujours retrouver une proportion d’escrocs, de menteurs, de voleurs, ce soit la même chose pour les hommes violents sexuellement. Mais voilà : ce n’est que dans les milieux « glamours » que les projecteurs sont braqués. Et la parole des féministes militantes n’est mise en lumière que là, souvent, d’ailleurs, pour en souligner les excès ou en contester la pertinence, alors que les Weinstein et autres DSK ne sont que les 10 % émergés à cause de leur notoriété, de l’iceberg de la domination masculine sur ce monde.

Mais il est vrai, je le répète et le répèterai toujours, que les féministes des années 70, qui réclamaient exactement ce que réclament les féministes d’aujourd’hui mais hors du champ des médias, n’étaient décidément pas nombreuses à descendre dans la rue. Elles ont quand même suffisamment ébranlé les colonnes du temple pour que les choses bougent. Et si je devais avoir un motif de fierté, ce serait bien d’avoir manifesté, la nuit, pour réclamer qu’une femme ne soit plus un gibier.

closer dit: 13 mars 2020 à 15h50

Hamlet a retrouvé une légèreté toute dextérienne. Aurait-il réussi à contrôler son surmoi bolchevique qui m’avait si fort contrarié?
Va-t-il rechuter?

Janssen J-J dit: 13 mars 2020 à 15h51

J’ignore tout de ce Sebastien Demorand. Que lui est-il advenu au juste ?

http://photo.voici.fr/obseques-de-sebastien-demorand-nicolas-demorand-soutenu-par-lea-salame-ali-baddou-et-de-nombreux-chefs-39669?utm_source=outbrain&utm_medium=cpc&utm_term=FR_L%27Obs+%28Soci%C3%A9t%C3%A9+%C3%A9ditrice+du+Monde%29_Restricted+content+new&utm_content=Obs%C3%A8ques+de+S%C3%A9bastien+Demorand+%3A+Nicolas+Demorand+soutenu+par+L%C3%A9a+Sala&utm_campaign=pmo_Voici_fluxdiapo_desktop&dicbo=v1-47280c7efdb4673e7d40b316af652f1e-00c8bc6ea6946b8e7d608e3cf1a6b3e018-haywiy3bgjtdmljrmmytmljugjtdmllcgnsdiljsge3tknzzgjrdeobqgu#obseques-de-sebastien-demorand-nicolas-demorand-et-ali-baddou-bvod

JiCé..... dit: 13 mars 2020 à 15h51

Il est capital d’avoir dans un blog de qualité, une personne qui accepte le rôle ingrat, mais visible et c’est ce qui compte pour les obscurs, d’être « toujours » chiante.

Dieu merci, nous en avons ici plus qu’il n’en faut… Ah ! la campagne a ses charmes

Lucienne dit: 13 mars 2020 à 16h23

Physiquement, le JC….. ce Justin Crétin c’est Harvey Weinstein mais en pire, avec le même déambulateur, vous voyez ?

hamlet dit: 13 mars 2020 à 16h30

« Clopine dit: à

Excusez les fautes, trop nombreuses pour être tolérées. J’ai cliqué sans relire…
 »

ouai ouai : ça c’est probablement la chose la plus détestable sur ce blog soi disant consacré à la littérature ! les commentateurs qui envoient leurs commentaires sans les relire avant ! des commentaires truffés de fautes qui transforment leur lecture en véritable torture !

relire ses commentaires avant de les envoyer c’est juste une question de respect vis à vis de l’autre !

à l’image de notre monde où tout le mal provient de là : le manque de respect !!!

j’ai pas raison Jazzy ?

et alii dit: 13 mars 2020 à 16h34

WIKI M’A DIT
Vendredi 13 (Friday the 13th) est un film d’horreur américain de Sean S. Cunningham sorti en 1980. Il constitue le premier opus de la saga Vendredi 13.

Le film, inspiré par le succès de La Nuit des masques, fut réalisé pour un budget d’environ 550 000 USD. Distribué par Paramount Pictures aux États-Unis et Warner Bros. dans le reste du monde, Vendredi 13 fut éreinté par la critique, mais rapporta 39,7 millions de dollars au box office américain, devenant l’un des films les plus rentables dans l’histoire du cinéma. Il connut de nombreuses suites, un crossover et un remake en 2009.

hamlet dit: 13 mars 2020 à 16h35

et alii : pour vous le vendredi 13 c’est un jour « porte bonheur » ou « porte malheur » ?

signé : celui qui pisse loin…

D. dit: 13 mars 2020 à 16h36

Laiton

alliage de cuivre et zinc

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Pour l’article ayant un titre homophone, voir letton.

Laiton

Les laitons sont des alliages jaunes, très ductiles et malléables, composés essentiellement de cuivre et de zinc, aux proportions variables, dont la fabrication directe à partir de minerais appropriés était déjà maîtrisée par les métallurgistes avant l’Antiquité. Selon les propriétés visées, ils peuvent aujourd’hui contenir d’autres éléments d’addition comme le plomb, l’étain, le nickel, le chrome et le magnésium, dans des proportions très modérées.

Dénominations, laitons simples, catégories actuelles de laitons, confusions

Le terme laiton avec les variantes laton(1180), laiton (1220), etc., est attesté en ancien français, on le trouve communément à la fin du xiiie siècle par exemple dans des éditions du Roman de Renart. Selon le dictionnaire étymologique publié sous la direction d’Albert Dauzat, le terme est emprunté à l’arabe lāțūn désignant le cuivre. Cet emprunt semble avoir été opéré par le latin médiéval dans le milieu d’échange ibérique du ixe siècle pour décrire précisément un cuivre d’œuvre, le mot arabe provenant lui-même du turco-mongol altun, signifiant « cuivre » ou « or rouge ».

Le verbe « laitonner » est attesté plus tardivement, par exemple en 1419 sous la forme verbale latonner au sens de « recouvrir d’une couche de laiton » ou en 1467 sous la forme adjectivée laitonné, qualifiant un fer ou un métal recouvert de laiton protecteur ou décoratif. Vers 1845, le verbe français laitonner signifie au choix soit « recouvrir de laiton » soit « garnir de fils de laiton ». Le laitonnage consiste en un dépôt, déjà le plus souvent à la fin du xixe siècle et au début du xxe siècle par voie électrolytique, d’une couche de laiton à la surface d’une pièce.

Le corps simple métal cuivre est un système cristallin cubique à faces centrées, alors que le zinc est hexagonal compact. Si la structure globale du cuivre monophasé doit être préservée, il ne faut pas que les alliages simples ou binaires CuZn dépassent une teneur en Zn de 35 %. Au-delà apparaît une phase β ou bêta, de maille cubique centrée, elle explique la dureté croissante mais aussi la fragilité catastrophique une fois dépassé 42 % en masse de zinc.

Voici l’évolution de la teneur minimale en zinc :

un alliage à 5 % en Zn présente une belle couleur or ou dorée, il peut être employé en petite bijouterie ;un laiton simple à 10 % est parfois dénommé « bronze de zinc pur », il est souvent en pratique moins cher que les vrais bronzes à l’étain et peut se substituer à leurs emplois ;un laiton simple à 15 % est un alliage caractérisé par une teinte rouge, soit le « laiton rouge » des Anciens ;autour de 30 % de Zn, un laiton classique, à teinte jaune ou jaunâtre, affiche de bonnes propriétés mécaniques, il peut être mis en forme par pression à froid, par exemple pour obtenir des formes dessinées ou gravures au repoussé. Il peut servir à faire des cartouches ou des caisses d’habillage protectrices pour celles-ci.

Il existe trois catégories de laiton (chaque catégorie englobe les propriétés des précédentes) :

les laitons simples ou alliages binaires déjà décrits : ils ne contiennent que du cuivre et du zinc. L’ajout de zinc abaisse la température du point de fusion de l’alliage ainsi que sa conductivité électrique, mais en augmente la dureté et la résistance mécanique ;les laitons au plomb (environ 60 % de cuivre, 40 % de zinc, 1 à 3 % de plomb) : le plomb améliore l’usinabilité en se disséminant en fins globules qui permettent une meilleure fragmentation des copeaux ;les laitons spéciaux : ils ont pour but d’augmenter les propriétés mécaniques par l’addition d’éléments d’alliage (étain, aluminium, arsenic, magnésium, nickel, fer, silicium, etc.) ; le nickel est utilisé dans les pièces de monnaie ou pour le plaquage du laiton, en raison de sa résistance à l’oxydation et à la corrosion.

Les laitons ductiles et malléables sont aussi appelés « cuivre jaune » par les plombiers, qui l’utilisent pour la robinetterie courante (tubes, tuyaux, raccords, bondes, etc.). Selon leurs compositions, ils peuvent aussi être appelés abusivement ou pratiquement : tombac, archal, bronze florentin (ou bronze vénitien), similor ou pinchbeck. Par exemple, le bronze florentin (ou bronze vénitien) est composé de 85 % de cuivre et 15 % de zinc.

Suivant la composition, les laitons présentent donc une gamme de malléabilité, de ductilité, de résistance à la corrosion, de couleur et d’adhérence des patines, vernis, revêtements métalliques et/ou d’adaptation à des traitements de surface. Beaucoup d’objets peuvent être fabriqués en laiton, mais un grand nombre sont ensuite enduits d’une couche fine de métal plus noble (argent, or, platine, etc.), de laques noires, blanches ou diversement colorées (laitons laqués).

En dehors des laitons, il existe d’autres familles différentes d’alliages cuivreux dont les principales sont les cuproaluminiums, les cupronickels, les maillechorts (cuivre, nickel et zinc) et les bronzes qui sont des alliages de cuivre et d’étain.

Il ne faut pas le confondre avec le cuivre rouge, par exemple constituant le fer à souder des zingueurs.

hamlet dit: 13 mars 2020 à 16h41

un gain de 40 millions pour une dépense de 500 mille ?

wow !

je veux jouer les « mr c’est moi qui pisse le plus loin », mais j’ai fait mieux avec le bitcoin et encore mieux avec mes baraques provençales, comme celle de Saint rémy acheté 70 mille et revendu 1 million ! ou la petite du 13è au pied du chateau de Grimaud acheté 120 mille et revendue 1,5 million !

j’adore les dentistes autrichiens et les comptables luxembourgeois ! c’est les types les plus cons du monde mais ils payent cash n’importe quoi à n’importe quel prix.

hamlet dit: 13 mars 2020 à 16h43

pourquoi j’ai écrit « revenduE » qu’à la dernière ?

c’est un manque de respect ?

hamlet dit: 13 mars 2020 à 16h46

D : « Pour l’article ayant un titre homophone »

du temps où il y avait des modérateurs sur ce blog on ne pouvait pas mettre de liens vers des textes anti-homosexuels !

les temps ont bien changé…

gisèle dit: 13 mars 2020 à 16h49

Qui a parlé de Philippe Berthier?? sur les 30 (ou plus) thèses qu’il a dirigées, il y en a qui sont vraiment intéressantes, voire passionnantes (je n’ai lu que…les passionnantes..)
La présentation de l’édition de la Pléiade ( de Alain-Fournier) parle de la Préface « décapante » de Philippe Berthier, donc, mérite le détour…absolument.[l’édition du centenaire était pétrie de tant de notes qu’elle en était quasi illisible.]
La scène du mariage dans le film, de Albicocco , fut tournée dans une minuscule chapelle, située au milieu de terres en friches, et qui domine la vastitude de la Limagne, avec au loin les silhouettes des monts d’Auvergne. Se pourrait-il que le lieu soit resté en dehors des circuits touristiques? finesse magnifique des lignes et des couleurs.
Brigitte Fossey en plus de sa beauté offrait au personnage fragilité,candeur et mystère.C’était en 1967.

et alii dit: 13 mars 2020 à 16h53

amlet the pisseur,
Idon’t know! ça dépend du pays où on se trouve, de la langue qu’on parle , moi,c’est french, aujourd’hui, et vous?

hamlet dit: 13 mars 2020 à 16h54

j’ai vu l’article de Sandrine Bonnaire, c’est vraiment scandaleux : payer 35 mille euros pour se refaire les dents c’est du vol !

hamlet dit: 13 mars 2020 à 16h59

JC : tu veux vraiment faire un concours à celui que sera le plus cynique ?

n’oublie pas que c’est moi qui t’ai formé autrefois ! à l’époque tu n’étais qu’un petit padawan !

et alii dit: 13 mars 2020 à 18h42

amlet, il ne faut pas m’en vouloir de produire une photo de mon copain:ne soyez pas jaloux !

et alii dit: 13 mars 2020 à 18h45

mais voilà le secret:
Revue francophone de la déficience intellectuelle
c’est canadien!

Clopine dit: 13 mars 2020 à 19h04

Ce qui est tout de m^me rigolo, c’est que, quand Monsieur Zem dit exactement les mêmes choses que celles que j’avance depuis quelques jours, c’est le silence parmi ceux qui m’ont le plus hurlé et sauté à la gorge…

gisèle dit: 13 mars 2020 à 19h21

**Où il est question de pseudos, de prénoms et de noms.
Qui a vu la Grande Librairie, mercredi dernier, et a entendu Renaud Capuçon jouer Glück, sait qu’il joue depuis 2005 sur un Guarnerius del Gesu de 1737, qui appartint à Isaac Stern pendant 50 ans. Les (grands) violons et violoncelles ont un nom qui ne change jamais, quels que soient leurs propriétaires successifs; nom qui vient parfois de loin; le violon d’Isaac Stern s’appelait, s’appelle toujours « le vicomte de Panette ». Il appartint au Comte de Panette qui ,dit-on, en joua. L’Hôtel particulier du Comte existe toujours, il a été restauré -magnifiquement- il est devenu Résidence de Charme, et il est dit que certains soirs on peut entendre le son du « Vicomte » accompagnant le cri étouffé des choucas qui nichent dans les tours de la cathédrale toute proche. Les choucas ont un « nom » eux aussi, mais gardé secret par leurs amoureux qui viennent s’entretenir avec eux, les soirs sans lune, en secret, les soirs où l’âme du Vicomte vibre sous l’archet.

rose dit: 13 mars 2020 à 19h34

Envoyé ma lettre à 15h.
Tél.à ma maman qui en a un nouvellement installé dans sa chambre. Elle pleurait. Je lui ai dit courage. On va te sortir de là.
À 17h passées, photos d’elle souriante et maigre comme un clou envoyées à la fratrie par la directrice.
Pas encore de réponse.
Dans ma poitrine, mon coeur, d’habitude chaud et doux est en train de se transformer en bloc de granit.

B dit: 13 mars 2020 à 19h49

Gisèle, il en fut question hier.Il vous remonter le flux des commentaires, un concours de luthier fameux

Clopine dit: 13 mars 2020 à 20h00

Donc, quand, pour déplorer le manque de moyens alloués aux étudiants de troisième cycle de l’université française, j’évoque du même coup, et fort brièvement, le parcours de mon fiston, quand j’évoque des séjours sur la côte normande et donc je cite la présence (sans en dire guère plus…) mon compagnon, je les viole. Mais quand Rose parle de sa mère, tout va bien… Quand j’évoque les Césars, je suis une imbécile. Quand Zem dit la même chose que moi, pas une réaction…

Z’avez pas l’impression de nager quelque peu dans la contradiction, là, en avançant que ce sont mes manières de faire ou mes convictions qui vous heurtent, alors que, juste à côté, les mêmes manières de faire et les mêmes convictions vous laissent tous de marbre ?

Je dis ça, je dis rien… Cela va de soi…

renato dit: 13 mars 2020 à 20h03

« Les (grands) violons et violoncelles ont un nom qui ne change jamais, quels que soient leurs propriétaires successifs… »

Ce n’est pas tout à fait vrai. Jacqueline du Pré a joué principalement avec deux violoncelles Stradivari: le « 1673 » et le « Davidov » de 1712. Son « Davidov » sert maintenant Yo-Yo Ma ; tandis que Lynn Harrell a acheté le « 1673 », le renommant « du Pré » et l’a gardé jusqu’en 2006, maintenant il sert Nina Kotova.

B dit: 13 mars 2020 à 20h11

Quoiqu’il en soit, il se fabrique aujourd’hui encore des instruments par des virtuoses la lutherie. J’aimerais pouvoir entendre comme ils entendent.

D. dit: 13 mars 2020 à 20h28

🎶🎵du laiton-ton-ton,🎵🎵 du bon laiton-ton-ton pour 🎶🎶tuer-tuer-tuer le 🎵🎵vi-vi-vi-vi-russe. 🎵

renato dit: 13 mars 2020 à 20h32

B, en 1970, Jacqueline du Pré a acheté un instrument moderne construit par Sergio Peresson — luthier italien actif à Philadelpie —, elle a joué avec cet instrument jusqu’à 1973, voir l’enregistrement live du concert d’Elgar et son dernier enregistrement en studio en 1971 des sonates de Franck.

https://youtu.be/UUgdbqt2ON0

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