de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Ce qui pouvait arriver de mieux à Galdós

Ce qui pouvait arriver de mieux à Galdós

Avez-vous lu Galdós ? Moi non plus. Gageons déjà que les Espagnols du XXIème siècle ne doivent pas être si nombreux à lire Fortunata y Jacinta, même s’ils certainement encore nombreux à l’avoir lu ; alors les Français… Il est vrai qu’il a été peu traduit chez nous, bien que Luis Buñuel ait porté ses romans à l’écran dans Nazarin, Viridiana et Tristana. Benito Pérez Galdós  (1843-1920) est pourtant ce qu’il est convenu d’appeler un classique. Cette année, à l’occasion du centième anniversaire de sa mort, il est l’objet d’une belle polémique dans les colonnes du quotidien El Pais, entre deux des meilleurs écrivains espagnols d’aujourd’hui.

Tout en ayant passé une bonne partie de sa vie d’universitaire à exposer son importance historique et ses mérites littéraires, Javier Cercas a osé écrire qu’il l’aimait moins qu’il ne l’est permis d’ordinaire s’agissant d’un grand auteur loué et consacré. Il lui reproche de trop suggérer au lecteur ce qu’il doit penser, d’adopter un ton paternaliste vis à vis de lui ; il va jusqu’à le rendre responsable du retour actuel de la littérature espagnole au réalisme didactique, moraliste et édifiant ; ce ne serait donc pas un service à lui rendre que de le hisser au niveau des Dickens, Flaubert et Tolstoï, comme on le fait couramment car c’est trop haut pour lui.

Quelques jours après, dans le même journal, Antonio Munoz Molina lui a répondu qu’il avait parfaitement le droit de ne pas goûter le génie de Galdós, mais pas celui de le  réduire à sa caricature. Ni d’ignorer que son engagement partisan au cœur de ses romans se justifiait par sa forte conscience politique. A cette réponse, Javier Cercas répondit tout aussi fermement, jugeant que, si lui-même sous-estimait Galdós, il n’était pas impossible que son duelliste le sur-estime. Mais il n’a pas apprécié que Munoz Molina ait osé écrire que les critiques de l’intouchable classique adoptaient une telle posture pour paraître modernes, ce qu’il jugea « insultant ».

Bien que le reproche d’ignorance soit une constante dans les polémiques littéraires, ceux-là  n’en sont pas venus à échanger des noms d’oiseaux, ni à céder à l’injure et à l’attaque personnelle ou à chercher à délégitimer l’adversaire. Du moins, pas encore. Car si la querelle se poursuivait, il en faudrait peu pour qu’elle se joue sur le théâtre des passions, qu’on s’envoie des citations des maitres à la figure, que l’on se dégrade mutuellement pour le malin plaisir des spectateurs car toute polémique publique est spectacle, que l’on privilégie l’argument d’autorité sur l’exercice du jugement et que l’on se disqualifie mutuellement en décrétant l’incompétence de l’autre, comme il est d’usage dès qu’une querelle littéraire est menacée d’emballement. Or celle-ci est riche d’enseignements car elle interroge à nouveaux frais la notion même de classique.

Un texte classique nous parvient précédé par sa légende, riche et lourd des commentaires qu’il a suscités. Il est de ces livres qu’on ne lit pas nécessairement mais qu’on relit volontiers. Dans un article de L’Espresso (28 juin 1981) intitulé « Pourquoi lire les classiques », Italo Calvino tenait que le lecteur éprouvait un plaisir tout différent à découvrir un classique à l’âge mûr plutôt que dans sa jeunesse : appréciation des détails, repérage des niveaux, distinction des sens…. L’écrivain italien en donnait une définition qui tient toujours :

 « Est classique ce qui persiste comme rumeur de fond, là même où l’actualité qui en est la plus éloignée règne en maître. Un classique est un livre qui n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire”.

En France, les classiques sont toujours consacrés comme symbole de l’universel intemporel, mais de plus en plus enrôlé dans la discipline mémorielle de la commémoration. Les controverses sur l’identité nationale en ont fait un enjeu de mémoire. Inutile de remonter à  la grande tradition médiévale de la disputatio, érudite, savante et essentiellement orale. Non plus qu’à la Querelle du Cid (1637) lorsque Corneille se voyait reprocher de n’avoir pas respecté la règle des trois unités, de n’avoir pas su choisir entre tragédie et comédie et d’avoir écrit une pièce d’inspiration espagnole en pleine guerre contre l’Espagne. Plus près de nous, une fameuse controverse a laissé des traces durables. Raymond Picard, professeur à la Sorbonne et éditeur des œuvres de Racine dans la Pléiade face à Roland Barthes, auteur d’un essai Sur Racine (1963) qui mit le feu aux poudres. La Sorbonne contre l’Ecole pratique des hautes études, la critique universitaire contre ladite Nouvelle Critique, la Réaction contre le Progrès –même si l’affaire était plus complexe et nuancée. La controverse, des plus vives, s’emballa peu après via des articles qu’ils publièrent dans la presse jusqu’en… 1967, chaque bretteur étant soutenu par un camp, l’un accusant l’autre de jargonner inutilement et d’avoir fait des contresens sur la langue de Racine.

Javier Cercas et Antonio Munoz Molina n’en sont qu’au début de leur controverse. C’est tout le mal qu’on leur souhaite. Pour le plus grand profit des lecteurs, et de Galdós. D’autant qu’Andrés Trapiello, l’un des plus brillants auteurs espagnols, vient de s’en mêler en louant la « modernité » de Galdós. Au vrai, on ne perd jamais son temps à réviser les critères qui ont hissé un écrivain au rang de classique. A remettre en cause le statut de la statue. Au cours du XXème siècle, nombre d’écrivains  espagnols se sont déjà affrontés autour des mérites de Galdós. Comme le fait remarquer Javier Cercas :

« Cela prouve qu’il est vivant. C’est ce qui peut arriver de mieux à un classique ».

Au fond, si les classiques méritent notre affection pour le bonheur qu’ils nous donnent, il faut les traiter sans déférence et sans crainte de ce que la postérité dira de notre légèreté. Ne jamais oublier ce qu’en pensait Paul Valery :

« La postérité, c’est que des cons comme nous ».

P.S. du 19 avril : Et Mario Vargas Llosa vient d’ajouter son grain de sel à la polémique…

(Photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, vie littéraire.

1347

commentaires

1 347 Réponses pour Ce qui pouvait arriver de mieux à Galdós

rose dit: à

Merci Ed 🥴

Clopine Trouillefou
Il y a deux différences entre vous et moi : notre nature profonde qui est dissemblable.

Votre fils qui est un cas particulier. Tous nos gosses n’ont eu aucune remboursenent et aucune bourse allouée et nous avons financé leurs études sur nos propres deniers.
Ma mère est un cas général. Pas ma relation à elle mais le vieillissement en EHPAD vivement remis.en.question et àbandonné pett à petit pour le maintien de la vie à domicile : c’est de cela que je parle. Du vieillissement d’une grande partie de la société, du rôle des aidants peu épaulés par l’État. Et de la.maladie d’Alzheimer qui va devenir un.problème crucial dans les vingt années à venir.

Et je vous redis que s’en prendre à ma mère qui est si vulnérable et fragile, c’est parfaitement odieux.

J’en déduis que vous êtes prête à tout pour sauver votre peau.
Ce n’est pas glorieux.
Bis repetitat mais vous semblez bouchée : je ne bénéficie pas d’un régime à part sr ce blog. Ma démarche est différente de la.vôtre.

rose dit: à

Chez moi, dans mon village, 5000 habitants, médiathèque fermée et à compter de ce soir maison de services au public aussi fermée. Irai faire qq..courses demain.

B dit: à

D, si votre obsession pour le laiton, le nickel voir le chrome devait devenir aussi invasive que la couronne virale je dois vous prévenir, je ne détiens en tout métal que du zinc pour l’ alliage et je ne sais pas de plus si Me Villedefon la propriétaire tomberait d’accord pour que soit dezingué son étage. Manque donc le cuivre. Et l’état ne pourra en aucun cas subventionner votre lubie hygiéniste. Que faire d nous dans ces conditions?

gisèle dit: à

@ les violoncelles.
1)B. merci de votre remarque; j’ai été absente plusieurs jours, et je n’ai pas eu le temps de lire les posts des jours précédents.

2) Marie Sasseur & Renato . Vous cherchez la petite bête ! Renato, Yo Yo Ma a simplement ajouté le nom de J. Du Pré, en guise d’hommage,comme c’est le cas pour les interprètes de légende. Il y a toute une littérature sur les noms et la généalogie des violons et violoncelles.Je suis imbattable sur ce point.
Marie Sasseur, le lien auquel vous renvoyez ne dit pas autre chose que ce que j’ai écrit. Sans doute avez-vous mal compris (horror) ou simplement mal lu (horror ) mon post. Il est évident que tous les violons et les violoncelles ont leurs luthiers attitrés.Peut-être n’avez-vs jamais entendu parler du Comte de Panette ?J’en tremble, jusqu’au fond de ma caisse de résonance. Je file, je suis invitée chez le Comte ce soir, ns allons guetter les choucas… Bonne soirée à vous aussi.

clopine dit: à

Rose, je voudrais être la plus claire possible avec vous, et avec tous ici.

C’est tellement évident, dans ma tête…

Je trouve que tout ce que vous relatez sur votre mère et vous est non seulement bouleversant, mais aussi parfaitement légitime. Au-dlà du simple récit, c’est toute une douleur, tout un questionnement de nos postures vis-à-vis des traitements infligés au « quatrième âge » dont il est question. Je suis donc, non seulement particulièrement attentive à vos récits, mais encore, comment dire, « de tout coeur » avec vous…

Je suis également tout-à-fait d’accord pour les récits d’enfance d’Et Alii, pour la relation circonstanciée des week-ends à la campagne, chez se spetits-enfants, de Christiane, et, en leur temps, je n’ai pas oublié non plus les commentaires de Lavande sur ses soirées culturelles et l’accompagnement de son mari handicapé.

Tout cela, je le trouve intéressant, à des degrés plus ou moins divers évidemment, mais en tout cas je l’estime comme des tentatives de partage…

Ce que j’interroge, ce qui me pose problème, c’est le « deux poids deux mesures ». Je ne m’adresse pas à vous, Rose, bien entendu ! Mais prenez Hamlet, qui m’a accusée de « violer » Clopin et Clopinou… Qu’en pensez-vous ? N’y a-t-il pas là une sorte de réaction presque incontrôlée, en tout cas totalement disproportionnée entre mes propos, et ce dont on m’accuse ?

Qu’en pensez-vous, vraiment ?

Bref…

renato dit: à

Pas de petite bête, le « Davidov » de Yo-Yo Ma reste « Davidov »; tandis le « 1673 » est devenu « du Pré ». Informez-vous.

renato dit: à

tandis QUE le

Soleil vert dit: à

Courage Rose.
Ma maman 97 ans … Dieu des granites, comme disait Ferré, épargnez nous.

B dit: à

Gisèle, quel cinéma.

renato je découvre son destin tragique, j’ai laissé filer les enregistrements et me suis arrêtée à l’un d’entre eux, belle complicité pour ce quatuor, humour et rigolade de musiciens tous plus que doués.

renato dit: à

D’ailleurs, après Nina Kotova le « du Pré » est devenu le compagnon de Michael Guttman ; vendu en 2016 par Reuning & Son Violins, Boston — acquéreur anonime —, a été prêté au celliste hongrois István Várdai.

gisèle dit: à

@ Clopine, à propos de votre fils, des thésards de 3° cycle, de Normale Sup Ulm ou Lyon.Vous n’arrêtez pas de pleurer, mère affligée et qui manque de moyens.Et patati et patala. Je laisse ce dernier point de côté, car il me semble un peu confus et ambigu.
*DONC, Votre fils a été reçu et a intégré ULM, OK. Tous les renseignements se trouvent avec précision sur le site internet de l’Ecole, avec la somme d’argent qui est versée par l’Etat aux normaliens; dès la première année. Tous les cas de figure (il y en a 3) sont examinés. Pour aller vite, si votre fils ne veut pas passer l’agreg, il bénéficie d’une boursed’études, à ULM.
Donc,s’ il se lance ds une thèse de 3° cycle, OK…. Dès qu’un prof de l’Ecole a accepté de diriger sa thèse qui correspond à sa filière, il touche un  » financement », versé par l’Ecole, donc l’Etat S’il ne trouve aucun prof qui accepte de diriger sa thèse (cela arrive parfois) il fait le tour des Universités. Admettons qu’il trouve, il lui faut alors un « financement » de 3 ans(et non pas annuel) A lui de le trouver…Il y a de grands mécènes, je n’en citerai qu’un: l’Oréal-france, mais oui mais oui, l’Oréal offre des centaines de financements pendant 3 ans, à des thésards,quelque soit la discipline de recherche, et que ce soit à Oxford ou à Toulouse ou à Strasbourg. Le montant est indiqué en toutes lettres sur le net. « Lavande » l’avait t.justement expliqué.
J’ignore quelles sorte de thèse fait votre fils, mais, de toute façon, il bénéficie d’un financement, qui n’est pas une bourse.
**comment pouvez- vous vous lamenter de cette façon ? le Clopinou n’est pas entièrement à votre charge. C’est la remarque de Rose qui me fait bondir et intervenir. Comme je la comprends. Ses enfants ont fait des études, et elle les a entretenus COMPLETEMENT. J’ai fait de même, sauf que pour les 3 années de Doctorat,ce fut plus facile. Si je considère les grandes universités non françaises, alors les parents doivent casser leurs tirelires ou trouver la poule aux oeufs d’or….
Je connais assez bien le fonctionnement de l’ENS; je vais demander si le système a changé, depuis peu.
Votre vie ne m’intéresse pas, aucune envie d’y mettre le nez, mais le lamento sur Normal Sup me fait claquer des dents et craquer. Ma mère n’a pas fini en ehpad, ma mère n’avait pas de retraite, et nous l’avons entretenue complètement. Nous lui devions bien ça.Et pas question de pleuroter, même si nous ne faisons pas de films, n’élevons pas des ânes, des canards, des oies, des moutons etc.
Maintenant que reposent définitivement vos histoires de famille, vos 4 frères, vos chats, vos chiens et vos confitures. C’est de littérature que l’on devrait parler.
Félicitations à Rose qui a su dire son dégoût avec plus de force et plus brièvement que moi.

PS: je ne suis pas une « Héritière », ni selon Bourdieu ni selon les autres.

D. dit: à

Communiqué du diocèse de Paris – Corona virus : message de Mgr Michel Aupetit – 13 mars 2020

www.http://www.paris.catholique.fr/communique-du-diocese-de-paris-53554.html

En cette période difficile en raison de l’épidémie de corona virus, Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, adresse le message ci-joint à tous les catholiques de Paris et toutes les personnes de bonne volonté. Vous trouverez également les consignes diffusées aux paroisses de Paris.

Contact presse :

Karine Dalle
01 78 91 92 02 – 06 65 87 31 09
kdalle@diocese-paris.net

Géraldine Delmarre
01 78 91 92 06 – 06 07 88 97 66
gdelmarre@diocese-paris.net

Consignes diffusées aux paroisses de Paris

Il a paru juste et prudent que les messes dominicales ne soient plus ouvertes au peuple chrétien (du samedi soir au dimanche soir) à partir de demain samedi 14 mars, jusqu’à nouvel ordre.L’archevêque dispense les fidèles du diocèse de Paris de l’obligation dominicale.Les églises demeureront ouvertes (aux horaires habituels) à la prière des fidèles.Les rassemblements de plus de 100 personnes sont suspendus.Les propositions rassemblant des enfants ou adolescents sont suspendues, en attendant des consignes plus spécifiques.Les prêtres sont invités à célébrer la Messe entre eux, en respectant les consignes de prudence habituelles concernant la communion. Ils diront la Messe en portant l’intention de leur peuple qu’ils encourageront à vivre une communion spirituelle. Il peut être envisagé, à l’initiative des curés, que le conseil pastoral ou un autre groupe paroissial puisse représenter la paroisse à la Messe du dimanche.Les curés sont encouragés à proposer aux fidèles d’autres modes de prière en famille ou par lieu de proximité géographique et à communiquer les horaires des Messes sur France culture, France 2, Radio Notre Dame, KTO.Dimanche soir prochain 15 mars à 18h30, l’archevêque présidera la messe à Saint Germain l’Auxerrois, retransmise par KTO et adressera un message particulier aux fidèles du diocèse.La télévision KTO diffusera tous les jours les Vêpres et la Messe de saint Germain l’Auxerrois à 17h45.Concernant les messes en semaine, à partir de lundi prochain 16 mars, il est demandé aux personnes âgées (à partir de 70 ans), aux personnes de santé fragiles et aux enfants de ne pas s’y rendre, et aux curés de respecter la consigne de moins de 100 personnes rassemblées.Concernant les confessions, les prêtres veilleront à garder une distance sanitaire d’« un mètre » avec le pénitent.Les mariages et les baptêmes prévus ce dimanche pourront être célébrés dans la limite de 100 personnes présentes.Pour les obsèques, la limite de 100 personnes doit être respectée, avec le discernement pastoral nécessaire pour adapter la règle concernant l’âge des personnes.Les curés veilleront à exercer leur sollicitude pastorale en visitant les personnes les plus fragiles, en encourageant les équipes de communion à domicile et les aumôneries d’hôpitaux, dans la mesure où l’état et l’âge des visiteurs le permet.

D. dit: à

Communiqué du diocèse de Paris – Corona virus : message de Mgr Michel Aupetit – 13 mars 2020

www.http://paris.catholique.fr/communique-du-diocese-de-paris-53554.html

En cette période difficile en raison de l’épidémie de corona virus, Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, adresse le message ci-joint à tous les catholiques de Paris et toutes les personnes de bonne volonté. Vous trouverez également les consignes diffusées aux paroisses de Paris.

Consignes diffusées aux paroisses de Paris

Il a paru juste et prudent que les messes dominicales ne soient plus ouvertes au peuple chrétien (du samedi soir au dimanche soir) à partir de demain samedi 14 mars, jusqu’à nouvel ordre.L’archevêque dispense les fidèles du diocèse de Paris de l’obligation dominicale.Les églises demeureront ouvertes (aux horaires habituels) à la prière des fidèles.Les rassemblements de plus de 100 personnes sont suspendus.Les propositions rassemblant des enfants ou adolescents sont suspendues, en attendant des consignes plus spécifiques.Les prêtres sont invités à célébrer la Messe entre eux, en respectant les consignes de prudence habituelles concernant la communion. Ils diront la Messe en portant l’intention de leur peuple qu’ils encourageront à vivre une communion spirituelle. Il peut être envisagé, à l’initiative des curés, que le conseil pastoral ou un autre groupe paroissial puisse représenter la paroisse à la Messe du dimanche.Les curés sont encouragés à proposer aux fidèles d’autres modes de prière en famille ou par lieu de proximité géographique et à communiquer les horaires des Messes sur France culture, France 2, Radio Notre Dame, KTO.Dimanche soir prochain 15 mars à 18h30, l’archevêque présidera la messe à Saint Germain l’Auxerrois, retransmise par KTO et adressera un message particulier aux fidèles du diocèse.La télévision KTO diffusera tous les jours les Vêpres et la Messe de saint Germain l’Auxerrois à 17h45.Concernant les messes en semaine, à partir de lundi prochain 16 mars, il est demandé aux personnes âgées (à partir de 70 ans), aux personnes de santé fragiles et aux enfants de ne pas s’y rendre, et aux curés de respecter la consigne de moins de 100 personnes rassemblées.Concernant les confessions, les prêtres veilleront à garder une distance sanitaire d’« un mètre » avec le pénitent.Les mariages et les baptêmes prévus ce dimanche pourront être célébrés dans la limite de 100 personnes présentes.Pour les obsèques, la limite de 100 personnes doit être respectée, avec le discernement pastoral nécessaire pour adapter la règle concernant l’âge des personnes.Les curés veilleront à exercer leur sollicitude pastorale en visitant les personnes les plus fragiles, en encourageant les équipes de communion à domicile et les aumôneries d’hôpitaux, dans la mesure où l’état et l’âge des visiteurs le permet.

D. dit: à

Voilà comment l’Eglise parisienne sait faire preuve de responsabilité en respectant rigoureusement les instructions réglementaires préfectorales et les recommandations du gouvernement. Il en sera de même partout ailleurs en France.

Il faut espérer que les communautés des autres religions en feront autant.

clopine dit: à

Gisèle, désolée de vous avoir « dégoûtée » à ce point. Je ne veux absolument pas parler, ce soir, des financements d’étude. Je ne suis pas là pour décerner des médailles aux mères méritantes, ni pour hausser les épaules devant les plaintes des mères indignes, etc;

Je veux juste faire remarquer qu’Hamlet affirme que j’ai « violé » mon fils et mon compagnon. Et, Gisèle, même si je vous dégoûte au plus haut point, j’aurais bien aimé que vous donniez votre opinion sur ce point précis.

Mais l’on retombe toujours sur le point antérieur. Comme si, en fait, c’était surtout de cela que tout le monde avait envie de parler, de témoigner. Et que j’ai eu l’outrecuidance de le faire faisait ressortir encore la frustration de celles qui ont la prudence de ne pas en parler..
Bon. La plupart des mères, des parents, sont effectivement prêts à des tas de sacrifices pour leurs enfants. Est-ce que cela dédouane en quoi que ce soit l’état français de ne pas garantir une aide efficace ? De réduire à la portion congrue les bénéficiaires de soutien financier ? Est-ce que c’est en affamant les études supérieures qu’on garantit à ce pays un avenir intelligent ?

Je crois que ce genre de questions ne vous intéresse pas, Gisèle, c’est bien ça ?

Et pourtant, c’était de ça dont j’avais envie de parler…
Ah là là.

D. dit: à

des médailles aux mères, oui Clopine, mais en laiton.

Petit Rappel dit: à

JJJ Barbiguier est le type meme du fou littéraire, au moi hypertrophié, et dont la grande affaire est de lutter contre les Farfadets qui le menacent. Il en voit partout, y compris, par un savoureux renversement, chez les aliénistes de l’époque qui ont eu à s’occuper de son cas suite à la publication de son livre. Dans ce monde renversé, l’aliéniste Pinel, et quelques autres, est un Farfadet. Si une demoiselle le touche, c’est une farfadette (« une demoiselle me jette un sort en me touchant les deux cuisses, je n’avais pas voulu me rendre à ces conseils diaboliques »).Le plus fort est qu’à lire le texte, la demoiselle est plutôt guérisseuse et sans une once de perversité! Meme les Piqueurs -des gens qui sont attestés ailleurs comme jouant du poignard sous la Restauration, sont des farfadets. Bref, ce n’est pas un témoignage ésotérique, plutôt un (long) témoignage de fou littéraire dont on peut penser que les trois volumes ont servi de catharsis, sinon de guérison.
Bien à vous.
MC

rose dit: à

pas à vous, Rose, bien entendu ! Mais prenez Hamlet, qui m’a accusée de « violer » Clopin et Clopinou… Qu’en pensez-vous ? N’y a-t-il pas là une sorte de réaction presque incontrôlée, en tout cas totalement disproportionnée entre mes propos, et ce dont on m’accuse ?

Qu’en pensez-vous, vraiment ?

>Clopine

Je vais essayer de maintenir le dialogue avec vous.
Moi je ne suis pas une victime et ma mère je vais la sortir de ce bourbier. Gisèle l’a bien souligné, ce qui est en jeu est comment nous accompagnons nos parents en fin de vie.
Vous
Quelqu’un, B je crois bien, a publié l’an dernier une photo de votre lieu de vie. Un jardin extraordinaire en premier plan avec plantations et cosmos, luxuriant et au fond une longère.

Votre fils qui a été reçu à Normale Sup, c’est plus qu’une chance. Certains cubent et ratent encore l’entrée.
Donc votre fierté est plus que légitime.
Son parcours m’intéresse par ce qu’il a de singulier. Et je l’espère le réussir. Cela m’intéresse, la part intellectuelle de ce parcours. La part financière, à côté, je la trouve dérisoire eu égard à la beauté du parcours.

C’est vrai que vous soulevez beaucoup de polémiques et appelez beaucoup d’invectives, mais il vous manque Laura. Questionnez-vous. Chacun est seul face à son histoire. Bon courage pour votre suite. Déjà vous êtes drôlement insérée ; vous reste à attirer la sympathie, à parler au coeur des gens.

rose dit: à

Mais prenez Hamlet, qui m’a accusée de « violer » Clopin et Clopinou… Qu’en pensez-vous ? N’y a-t-il pas là une sorte de réaction presque incontrôlée, en tout cas totalement disproportionnée entre mes propos, et ce dont on m’accuse ?

Qu’en pensez-vous, vraiment ?

Bref…

Hamlet, je ne vais pas le juger pck il a ses contradictions, énormes.
Il hait l’intrusion dans la vie privée sans l’accord d’autrui. C’est ce qu’il vous renvoie. D’ailleurs, c’est ce que vous aviez écrit pour stipuler la cessation de votre blog ; vous aviez atteint une espèce de limite où vous frôliez le « là je ne peux pas le raconter ». Sinon, vous vous seriez soumise à l’article de loi stipulant que l’on peut vous poursuivre pour violation de la vie privée. C’est cela que signifie Hamlet. En tout cas, c’est comme cela que je comprends l’attitude d’Hamlet.

rose dit: à

Est-ce que cela dédouane en quoi que ce soit l’état français de ne pas garantir une aide efficace ? De réduire à la portion congrue les bénéficiaires de soutien financier ? Est-ce que c’est en affamant les études supérieures qu’on garantit à ce pays un avenir intelligent ?

Il yva une formule, qui haut ce qu’elle vaut « l’État c’est moi ».
Pas trop envie de financer les études de votre fils. La bourse est donnée à des gosses que l’on sort du pétrin. En leur souhaitant de réussir. Vous voulez que l’on déroule un long tapis d’argent sous les pieds de votre fils qui est en pleine réussite, c’est cela qui est indécent.
In fine, s’il conjugue sociologie et philosophie, et j’ai noté que vous le laissez faire ses propres choix, peut-être que la dureté de son parcours s’avèrera oart intégrante de sa formation. Naître la cuillère en argent sans la bouche n’est pas garant de grande réussite. Nombre d’obstacles sont formateurs de par la lanière de les franchir.

rose dit: à

Il y a une formule, qui vaut ce qu’elle vaut « l’État c’est moi ».

rose dit: à

s’avèrera part intégrante de sa formation. Naître la cuillère en argent dans la bouche n’est pas garant de grande réussite

… la manière

Se relire, plus tôt.

rose dit: à

Deux constatations, à vérifier.
-Aujourd’hui, interjection en appel peut aggraver salement la peine.
Dix ans de plus en appel, ce n’est pas rien.
-À la réunion politique l’autre soir, dont je n’ai pas le droit de parler pck je sais tout de dedans- notons toutefois la grande laideur des jeux de pouvoir, et aussi que le candidat est emmené en scooter par sa nana qui conduit le scooter🛵, elle devant et lui derrière, Hollande c’est du passé) »ai appris en langage des signes comment on applaudit : on met les deux mains en l’air sur le côté, au niveau de la tête et on les agite (comme ainsi font font font les petites marionnettes).
C’est très très joli.
Deux jeunes femmes se relayaient et étaient très expressives. Magnifique moment de traduction.

Nota ter, de dernière minute :
Lavande, chimiste talentueuse, aurait pu nous abreuver de ses conseils pour lutter efficacement contre le covid-19.
Je ne sais pas ce qui lui a pris de nous quitter sans prévenir, comme ça, tout de go, tout à trac.

JiCé..... dit: à

Samedi 14 mars 2020, 4h04
@MC Le fabuleux Berbiguier, je l’ai découvert dans le merveilleux pavé d’André BLAVIER « Les Fous Littéraires », 1147 pages, chez Editions des cendres, 2001, où il est cité comme le plus extraordinaire fada du monde littéraire, et dieu sait s’ils sont nombreux !
L’ouvrage de Blavier est un monument à lire absolument ! J’en ai tiré un plaisir immense… Il m’avait été conseillé par un pote parisien, un psy bien connu, dont l’urne funéraire repose désormais au fond de la mer nostre. Son bon souvenir reste présent aujourd’hui comme hier, malgré son putain de caractère difficile. Lisez le Blavier, vous ne le regretterez pas.

@Toutes Sachez que vous ennuyez souvent le bourgeois moyen avec vos récits de famille digne de la cuvette des chiottes. Libérez vous discrètement, please : les détails de votre vie de famille, on s’en fout complètement … !

et alii dit: à

Votre fils qui a été reçu à Normale Sup, c’est plus qu’une chance.
peut-être cela n’a-t-il que peu à voir avec la chance, et beaucoup plus avec des qualités acquises au long de sa jeune vie;
c’est très difficile à apprécier ;et par le « fils », et par ses parents, et par des tiers;il faut faire la part des choses

et alii dit: à

bob, j’ai bien compris qu’il ne faut évoquer ici en rien son enfance, ses parents, ses études, ses ami-e-sje m’en doutais bonne fin de week-end

B dit: à

Alii, pour clore le chapitre, la chance n’a rien à voir, un potentiel( inné) correctement éduqué avec peut-être ,si, une chance. Celle d’avoir des parents qui l’ont en plus soutenu , encouragé et aidé à faire les bons choix et qui eux-même ont veillé à opter pour les bons( choix) .

Lucienne dit: à

le malheureux Justin Crétin a perdu son déambulateur…
forte récompense promise pour le rapporter…
téléphone JCC 01 01 (le matin à 5 heures 23)

et alii dit: à

avec mes excuses:j’ai mailé à mon fils qui m’écrit qu’il a attrapé froid de se confiner de lui-même en se faisant apporter le nécessaire de vivres juste la porte entrebaillée pour les passer, et de distractions comme jeux, BD, etc
je pense qu’il faur encore être très prudent;à chacun de disposer ;
courage à tous

clopine dit: à

Rose, je ne pense certes pas que cette « atteinte à la vie privée » était ce à quoi pensait Hamlet, pour plusieurs raisons, et, en vous remerciant de votre intérêt, je vais expliciter plus avant ma décision de fermer mon blog…

D’abord, il est absolument impensable que quiconque puisse m’accuser d’atteintes à la vie privée. Je ne parle des miens que sous des pseudos, sans évidemment aucune malveillance, et je n’en raconte, avec à mes yeux de la parcimonie, que ce qui appartient à la sphère publique : les études, les activités publiques de réalisation de films documentaires… Je parle aussi de ma belle-mère, dans ses rapports avec moi bien sûr, et là encore j’ai toujours évité à la fois un caractère précis , évitant toute anecdote remontant à des faits réels (et pourtant, j’en ai tout un paquet, je vous prie de me croire !) Aujourd’hui qu’elle est décédée, je peux sans doute être plus précise, mais, comme je suis bien persuadée que l’appréhension de la réalité est trop subjective pour correspondre à une quelconque « vérité », ce sont en fait mes souvenirs, les miens, que je raconte…

Si j’ai fermé mon blog, ce n’est pas parce que je commençais à transgresser la limite de la « vie privée ». Pour ce faire, j’aurais dû donner des noms, des dates, des lieux, citer des propos, et surtout avoir un but que, franchement, on ne peut m’imaginer : nos vies minuscules ne prêtent guère le flanc à une quelconque exploitation commerciale, pas vrai ?

Si j’ai fermé mon blog, c’est que je ne voulais pas dire des opinions négatives sur telle ou telle personne de mon entourage, sans risquer de la blesser. Cela donne une superbe langue de bois… Et n’a donc plus d’intérêt pour moi. Ce n’est pas la crainte de poursuites judiciaires, grands dieux !!! Mais bien le souci de ne pas faire de peine, et donc la nécessité de taire mes véritables opinions.

En tout cas, Rose, je vous remercie de « tenter » de continuer à dialoguer avec moi. J’ai omplètement abandonné l’idée de trouver ici une quelconque bienveillance, et c’est bien ma solitude -toujours relative, bien sûr, mais disons une sorte de solitude intellectuelle- qui est la cause de mes venues ici, je ne sais pour combien de temps encore, soupir.

Dernier mot, en ce qui concerne le Clopinou. Les mêmes qui dressent de moi le portrait d’une mère abusive livrant en pâture la vie de son fils ont, de manière très appuyée, tenté de « m’en faire dire plus ». Questions, relances, curiosité, demandes de renseignements : si un jour quelqu’un remonte le fil de ce blog, en suivant ce qui m’y est arrivé, il constatera que ceux qui me montrent du doigt sont précisément ceux qui ont tenté, par de multiples questions, de me faire « trébucher ».

J’en avais fini par, à chaque question concernant le fiston, proposer à mes interlocuteurs de me donner leurs mails, puis de transmettre ce mail à Clopinou, afin que ce dernier décide, ou non, de prendre contact avec le solliciteur.

D’après vous, Rose, qu’arriva-t-il ?

l’intérêt des erdéliens était-il désintéressé ?

Avaient-ils vraiment envie de converser avec le jeune homme ?

Où était-ce juste une tentative pour pouvoir, par la suite, me honnir et me dénigrer ?

Vous avez gagné. Aucun des erdéliens qui, la main sur le coeur, protestait de la pureté de ses intentions et semblait motivé par l’envie de converser sur tel ou tel sujet n’a jamais pris contact. Dès qu’ils se sont aperçus que je ne tomberais pas dans le piège, que je ne rapporterais pas ici les propos du fiston, ni même nos conversations, que je n’en parlerais qu’au plus près de ce que moi je peux vivre ou penser, et non pas lui… Le silence s’est évidemment fait, et la curiosité a disparu !!!

Mais les quelques éléments (publics…) que je donne sont encore, visiblement, de trop…

Car les publier ici, c’est évidemment les livrer aux chiens.

l'épicier arabe du coin dit: à

le démabumachin du Crétin j’la trouvée, je le rapporte vite, y pue trop fort

bouguereau dit: à

Un classique est un livre qui n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire

que les hancêtres ça engendre que des cons..à jéruzalème du dézert ça blinke comme à végasse..vdqs qu’il dirait lassouline

bouguereau dit: à

Hamlet affirme que j’ai « violé » mon fils

‘et keupu c’est l’plus con’..c’est le néon maous d’un casino bien connu djéruzalème

JiCé..... dit: à

Ta gueule raclure de bouguereau

bouguereau dit: à

c’est très difficile à apprécier ;et par le « fils », et par ses parents

‘..jésus hon l’encule dracul revient!’..c’est lhotel de passe à renfield..à jéruzalème ya dla concurence

et alii dit: à

clopine, essayez de ne pas vous inquiéter des erdéliens:ça passera; peut-être confinez-vous vous aussi, en votre for intérieur, juste un soupirail pour écrire éventuellement quand vous en ressentez la nécessité;je pense à vous aussi

rose dit: à

Si j’ai fermé mon blog, c’est que je ne voulais pas dire des opinions négatives sur telle ou telle personne de mon entourage, sans risquer de la blesser. Cela donne une superbe langue de bois… Et n’a donc plus d’intérêt pour moi.

C’est bien ainsi que je l’avais compris.

bouguereau dit: à

dont l’urne funéraire repose désormais au fond de la mer nostre

vaut mieux 2 dans son calbut..pour sgratter c’est mieux qu’il dirait lassouline

Clopine dit: à

Sur le corps des femmes, et des petites filles…

C’était à l’une de ces rencontres « parents-profs », où certains parents traînent leur progéniture, histoire, officiellement, de lui faire entendre ce que les professeurs pensent d’elle, officieusement, de lui faire honte.

C’était organisé après 18 heures. Le concierge avait-il été mis au courant ? Ou bien, mal payé, avait-il simplement décidé de ne pas se rajouter d’heures supplémentaires en restant présent jusqu’ après la rencontre parents-profs ?

Toujours est-il que les toilettes étaient fermées.

Or, nous étions tous entassés dans les couloirs, à attendre les entrevues avec les profs, et certains parents avaient emmené toute la fratrie de l’élève concerné.

Une mère, venue pour son adolescente, était ainsi flanquée d’un petit garçon, et d’une petite fille…

Evidemment, au bout d’un moment, les enfants demandèrent à aller aux toilettes… fermées.

La mère hésita, puis, lâchant la main du petit, lui dit « descends dehors, et va faire pipi contre la haie ».

La fillette voulut accompagner son frère.

« Ah non », répliqua vertement la mère, »toi, tu te retiens !  »

La petite fille commença à pleurer… Mais se retint.

Qu’est-ce qui justifie ça ? Comment en sommes-nous, nous les femmes, arrivées à intégrer cette différence, cette violence secrète que nous subissons, dès notre plus jeune âge ? Dans « du côté des petites filles », les chiffres tombent : la durée de la tétée (plus lente chez les garçons), l’apprentissage de la propreté (bien plus strict, of coruse), les mots qui désignent le sexe (leur nombre, leur côté valorisé ou non), les places assignées…

Le travail est immense… Et combien semblent dérisoire la désapprobation autour d’une exclamation comme « quelle honte ! » et une salle quittée…

D. dit: à

JiCé….. dit: à

Ta gueule raclure de bouguereau

j’allais le dire. Deuze.

JiCé..... dit: à

Et elle en rajoute ! Et encore ! Et encore ! on en a rien à foutre de ton fils unique, Normalien ou dealer, qu’est ce que tu veux que ça nous fasse ?….

Ta gueule Clopine d’ours !

rose dit: à

» de continuer à dialoguer avec moi. J’ai omplètement abandonné l’idée de trouver ici une quelconque bienveillance, et c’est bien ma solitude -toujours relative, bien sûr, mais disons une sorte[…]

Là, vous vous leurrez vous enfermant toute seule dans votre tour d’ivoire

« Je suis la seule l’inconsolée la princesse d’Aquitaine etc. »

Vous êtes bien plus sympatoche lorsque vous n’êtes pas à part et nombre de gens vous aiment bien dont DHH qui n’est pas la dernière.
Et sans vous, que serait Lucien Bergeret, hein ? Qui d’ailleurs vous a demandé pardon, l’avez-vous lu ?

rose dit: à

intentions et semblait motivé par l’envie de converser sur tel ou tel sujet n’a jamais pris contact. Dès qu’ils se sont aperçus que je ne tomberais pas dans le piège, que je ne rapporterais pas ici les propos du fiston, ni même nos conversations

Là encore, vous vous trompez : la relation est virtuelle et le collectif aussi. Il n’y a pas de désir de se fréquenter en dehors.
Si je rencontre un, après bientôt treize ans de.communication virtuelle, et douze lapins posés, y aura-t’il possibilité de partager sa couche, avec au mitan du lit, tatati, tatata, je ne le sais.

Votre fils, nous nous y intéressons avec la gentillese dont nous sommes.capables et un intérêt sincère car nous sommes admiratifs.

Von, je dois aller faire qq. coueses et.du ménage.
Détendez-vous : vous êtes aimée comme tout le monde ici, affectueusement. Un peu secouée, mais aimée. Faites le pas pour venir vers nous.

Janssen J-J dit: à

Qu’est-ce qui fait que les pisseuses d’aujourd’hui veulent plus se retenir, tandis que les pisseurs s’empêchent ?
Voilà la question à laquelle la Grande Littérature du 21e siècle dham’lette devra répondre devant le tribunal de notre Histoire du 22e.
(*les farfadets).
Merci MC.
Bien à vous,

Jazzi dit: à

D’une fierté l’autre.
Tandis que les hommes disent : « C’est moi qui ait la plus grosse ».
Il semblerait que les femmes, et Clopine toujours à l’avant-garde, traduisent cette revendication archaïque et primaire par : « C’est mon fils qui a les plus grosses… bourses » !
Curieux transfert ?
Encore un effort mesdames les féministes pour être totalement révolutionnaires !

JiCé..... dit: à

Ta gueule, Rose d’ours !

Jazzi dit: à

Alors que le boug, dont je salue le retour, dirait que nous sommes tous des pisseuses juives allemandes !

et alii dit: à

la relation est virtuelle et le collectif aussi. Il n’y a pas de désir de se fréquenter en dehors.
Si je rencontre un, après bientôt treize ans de.communication virtuelle, et douze lapins posés,
eh bé!merci, rose de nous prévenir!
courage à vous, et votre maman!

D. dit: à

Il faut rigoureusement appliquer les consignes du gouvernement en terme de prévention individuelle et collective de cette saloperie à ARN.

Ensuite, il est utile de préciser que l’immunité est corrélée (entre autres) à l’exposition à la lumière, à la pratique sportive, au type d’alimentation mais aussi au niveau de stress (un stress durable peut la faire considérablement diminuer).
Ne négligeons pas tout cela, toujours en respect avec l’application des instructions gouvernementales. Pas trop de BFM, juste ce qu’il faut. De l’humour, toute la journée. Merci Jicé et Bouguereau mais aussi luchienne, d’y veiller quotidiennement pour notre bien à tous.

Attention aussi à l’ibuprofène, ne le prenez que sur avis de votre médecin ou pharmacien et en respectant rigoureusement les doses. Il est connu que l’ibuprofène de fait de ses propriérés anti-inflammatoires, pris en début d’infection virale peut aggraver notablement une infection virale.
Je suis étonné qu’on n’en parle pas du tout.

Enfin en zone urbaine notamment, prenez garde aussi à vos chaussures, parce que beaucoup de gens mal ou pas éduqués continuent à cracher par terre.
Prévoyez une chaise sur laquelle vous vous assoirez dès la porte d’entrée franchie, et un bac dans lequel vous déposerez immédiatement vos chaussures, semelles à plat. Vous vous nettoierez les mains au gel hydroalcoolique après toute manipulation de chaussures. Vous pouvez nettoyer de temps à autres les semelles à l’eau de javel un peu diluée.

Enfin, sans tomber dans la psychose, n’hésitez pas dans les logements partagés à passer une fois par jour au moins les poignées de porte à l’alcool à bruler, même celles en laiton, et tout objet couramment manipulé et qui supporte un tel traitement, par exemple les interrupteurs. Pour les robinets choisissez l’eau de javel.

Jazzi dit: à

Passou, qui avait senti le vent tourner à propos du devenir de la presse littéraire (voir en haut à droite l’info sur Lire et Le Magazine littéraire), avait eu la bonne idée de créer la RDL.
Quand le collectif va mal, redevenons individualistes !

et alii dit: à

et les juives américano-polono françaises?
Heureusement que j’ai MON renato qui va nous triller tout ça

et alii dit: à

je crois que D surveille bien les dispositions à respecter;ne stressez pas trop;on veille contrele VRAI ENNEMI;ce n’est pas vous;patience!

Jazzi dit: à

« et les juives américano-polono françaises ? »

Pisseraient-elles plus loin que les autres, et alii ?

Petit Rappel dit: à

Bien sur il y a Blavier. mais une édition des Farfadets a du paraitre dans les années 1980. Au demeurant, d’autres brochures pittoresques égayaient la salle de l’Hotel de Ville, lorsque j’eus l’honneur périlleux d’y faire des sondages pour voir ce qu’était devenue une partie de la collection ,celles de Paulin Gagne, tout spécialement.
Bien à vous.
MC

et alii dit: à

et n’oubliez pas que les médecins et les infirmières vont nous en pondre des pendules et,,et,
bref, on doit leur faire face à ces futurs arrivants en littérature, alors à vos claviers!

hamlet dit: à

« D’abord, il est absolument impensable que quiconque puisse m’accuser d’atteintes à la vie privée. Je ne parle des miens que sous des pseudos, sans évidemment aucune malveillance, et je n’en raconte, avec à mes yeux de la parcimonie, que ce qui appartient à la sphère publique : les études, les activités publiques de réalisation de films documentaires… Je parle aussi de ma belle-mère, dans ses rapports avec moi bien sûr, et là encore j’ai toujours évité à la fois un caractère précis »

:

« Ma défunte belle-mère m’a toujours inspirée de l »effroi et de la pitié.De l’effroi, parce que les maladies mentales inspirent de l’effroi, et du recul, d’habitude. J’admire les personnels soignants…

De la pitié, parce que j’éprouve toujours de la pitié devant quelqu’un qui se fait du mal à soi-même. Autant dire que je ne suis pas à l’abri de l’auto-apitoiement, ahaha

Mais cet effroi et cette pitié m’ont toujours gardé d’être absolument sincère sur cette belle-mère. Rose trouve que j’en ai dit « des horreurs ». Que dirait-elle, si je racontais vraiment toute la nocivité que répandait cette malheureuse femme ? Sachez, Rose, que ces « horreurs » sont édulcorés. Que je mets, entre le souvenir de la méchanceté de ma belle-mère, et ce que je peux en dire, tout le recul qui m’est disponible. Que j’ai donc des propos « mesurés », car si je ne les mesurais pas, la barque serait tellement chargée que je ne pourrais pas avoir cette pitié distanciée qui est la mienne…
« 

JiCé..... dit: à

« Il faut rigoureusement appliquer les consignes du gouvernement »

Si un homme normal était à la tête de ce gouvernement et de ce pays, càd un individu équilibré, à l’écoute, ayant vécu ailleurs qu’en nursery, si cet homme sain faisiat l’arbitrage compétent entre des conseillers sérieux qui l’entourent, pas des pitres, alors d’accord j’obtempère ! Ce n’est pas le cas …

Que ce gouvernement d’amateurs aille se faire foutre à donner des conseils contradictoires d’un jour à l’autre !

Va fan culo !

Jazzi dit: à

« Va fan culo ! »

C’est bon pour le moral ou le virus, JiCé ?

JiCé..... dit: à

TA GUEULE RACLURE DE BOUGROS… TROIS…
tu te trompes, c’est pas la RdCiné ici, vieux couillon gaga qu’il dit Goering

JiCé..... dit: à

@MC J’ai lu « Les Farfadets » dans l’Edition Jerôme Millon, Grenoble 1990, 667 pages… détail piquant !

Jazzi dit: à

Qu’en fut-il des bourses (d’étude) de tes trois fils, JiCé ?

hamlet dit: à

Clopine ce que vous ne comprenez pas c’est cette belle-mère est la mère de votre mari et la grand-mère de votre fils !

Vous verrez si un jour votre fils vous ramène à la maison une femme aussi timbrée que vous en vous annonçant son intention de se marier avec elle.

Comprenez bien qu’elle aussi parlera un jour de sa belle-mère.

Voilà comment marche l’intrusion dans la vie privée : il y a les personnes visées et leurs proches qui deviennent des victimes collatérales !

Quand même étonnant d’avoir aucun discernement sur ces questions : vous êtes incapable de faire la différence entre ce qui est privé et ce qui est public.

Repensez à votre réaction face à révélation publique de la bourse d’étude de votre fils ! Vosu étiez prête à insulter Jazzi d’avoir trahi vos secrets ! Vous êtes complètement maboule ma pauvre !

Pourquoi Jazzi vous a demandé de cesser tout échanges de mails privés : parce que vous êtes une femme dangereuse ! toxique !

Ce n’est pas que votre blog qu’il faut fermer !

comment il faut vous l’expliquer pour que vous le compreniez ? en chinois ?

Contentez-vous donc de parler des abeilles !!!

hamlet dit: à

Clopine autre chose : surtout n’ayez pas le culot de faire entrer Rose dans vos délires !!!

quand Rose parle de l’ehpad et de sa mère c’est complètement différent !

ou quand Lavande parlait de l’adoption c’était différent !!!

pourquoi ?

parce uqe Rose et Lavande sont des personnes pudiques ! elles en parlent avec pudeur !

c’est ça que je déteste le plus : l’impudeur !!!

vous qui parlez de violence et de domination : l’impudeur est aussi une violence !!!

et alii dit: à

si vous vous confinez, vous pouvez aussi « bricoler »
ma fille avec une ouie et un sens res surs de la la langue disait « bitroller » :elle avait de l’avance sur la RDL;
pour bricoler, pinterest est à votre service aussi;

hamlet dit: à

l’i^mpudeur et aussi surtout cette position dominante : quand vous parlez des autres vous prenez toujours une position de domination !

vous émettez des jugements et vous faites de ces jugements des vérités absolues !

relisez-vous !!!

JiCé..... dit: à

@JiBé Merci de te préoccuper des bourses de mes fils, disons ceux que j’ai reconnus, mais c’est une question qui n’appelle qu’une réponse : trois belles filles diplômées s’en chargent !

Qui veux tu que cela intéresse, en RdL ?

B dit: à

Vous pouvez nettoyer de temps à autres les semelles à l’eau de javel un peu diluée.

Merci pour les semelles en cuir. Il est évident que les semelles en cuir évitant tous territoires sinistrés ou douteux pourront se passer du traitement et continuer d’évoluer sur une pelouse, parquet de chêne clair, moquette ou tapis enverront l’employé de maison au combat.

JiCé..... dit: à

@hamlet
Tu vieillis ! Laisse tomber cette conne…

renato dit: à

Vaffanculo (également abrégé vaffa, fanculo ou fa ‘n culo) est une expression du bas registre familier italien qui exprime révolte ou intolérance envers quelqu’un qui dérange ou que l’on insupporte. Le terme serait une contraction de l’expression vulgaire va ‘ffa’ ‘nculo — vai a fare in culo —, avec laquelle des tiers sont invités à aller se faire foutre — plus banalement, inculer —.

Le terme a été utilisé par écrit pour la première fois par Aldo Palazzeschi en 1953 dans Rome où il écrit : « Mme Sequi s’est levée du canapé sur lequel elle était assise, les yeux grands ouverts et les mains sur les hanches, elle a crié : « Va te faire foutre. » »

Selon une sentence de la Cour de cassation italienne l’utilisation de l’expression envers quelqu’un n’est pas nécessairement un insulte.

hamlet dit: à

Clopine : nos jugements personnels ne sont que des vérités pour nous-mêmes et jamais pour les autres !

ce que vous dites de votre belle mère n’est que votre vérité à vous !

très différent de Rose quand elle parle de sa mère ou de Lavande, parce Lavande n’a jamais prononcé la moitié d’une phrase sur l’adoption qui se voulait être une vérité absolue !!!

pourquoi ? parce que Lavande est une femme pudique sans aucun prétention de domination sur les autres et sur le monde !

renato dit: à

Oups ! petite faute de frappe :

va ‘ffa’ ‘nculo devient va ‘ffa’ ‘n culo

JiCé..... dit: à

Il est absolument indispensable d’insulter, en se servant avec respect des expressions que le génie humain à inventé pour cela au cours des siècles …

Pas de sincères félicitations possible, si l’insulte est bannie du dire !

hamlet dit: à

le véritable responsable tous ces méfaits c’est MARCEL PROUST !!!

ce type a créé la confusion dans les esprits !

nous vivons une époque hyper proustienne : un proustinisme devenu fou !

et ça c’est pas qu’un jugement personnel : c ‘est une vérité absolue !!!

Janssen J-J dit: à

inculer ?… qui ça : l’boug ?

JiCé..... dit: à

@hamlet Excellent, ton changement de conne….

Jazzi dit: à

C’est une question épineuse qui ne manque pas d’intérêt, JiCé.
Je fus moi-même un élève bousier, même si le résultat n’est pas probant.
Dans « La statue de sel », Albert Memmi explique très bien comment, dans la Tunisie des années 30, il a bénéficié d’une aide, non pas de l’Etat, comme pour moi, mais de la communauté juive de la ville. L’usage voulait alors qu’un riche bourgeois juif, ancien enfant pauvre, prenne en charge le prix des études et des livres scolaires d’un élève méritant. Pour lui, ce fut le pharmacien, M. Bismuth, un prospère homme d’affaires, qui finança sa scolarité de la sixième jusqu’au bac…

et alii dit: à

inculer ?… qui ça :
mais vous pensez inculquer

Lucienne dit: à

JM Bouguereau ATTENTION ya du virus sur votre gode-ceinture qu’il dit Justin Crétin

hamlet dit: à

JC, mon vieil ami JC, c’est vrai que j’ai vieilli, si tu savais comme parfois je me sens tellement vieux !

alors que toi tu m’as de tenir une forme olympique ! l’air marin sans doute ? l’iode, le soleil.

ce monde n’est pas fait pour les vieux hommes.

je me sens vieux et aigri, abattu, je m’en retourne la queue entre les jambes, comme un vieux chien abattu, j’en veux à la terre entière, pauvre Yorick…

moi qui étais si gai autrefois ! tu te souviens JC ? ces parties de rigolade, cette insouciance ! « après nous le déluge » criions-nous aux étoiles en levant nos verres vers le ciel ! cul sec JC !

comme tout cela a bien changé ! le ciel s’est assombri sur nos têtes et les étoiles ont disparu, il ne reste alors qu’une profonde mélancolie qui vient enserré nos coeurs autrefois si joyeux, et maintenant meurtris…

bon, ça c’est la scène 1 de l’acte I : je vais t’écrire la suite de la pièce dans la journée si tu veux JC !!

hamlet dit: à

JC : tu préfères que je la ponde en alexandrins ?

renato dit: à

Si je ne fais erreur, aujourd’hui c’est la Journée Mondiale du Sexe Oral.

renato dit: à

Si je ne fais erreur, aujourd’hui c’est la Journée Mondiale du Sexe Orale.

Janssen J-J dit: à

Non, Proust n’a rien à voir avec toutes « vos » confusions. Il n’a pas vocation à devenir le vecteur de votre haine pour le féminisme dogmatique de CT. Ce que je n’ai pas aimé chez Tadié (le lac inconnu, largement suggéré par la rdl), c’est sa lecture platement freudienne des rêves et du sommeil de Proust dans la RDTP. Il a certes de grandes qualités, ce JY Tadié, mais son essai freudien, en maints endroits, m’a paru d’une étonnante rigidité scolaire. Bien à vous,

JiCé..... dit: à

Hamlet, ô mon ami, faites ce qu’il vous semble
Pour la gloire de dieu, un propos qui rassemble !

JiCé..... dit: à

Renato, je n’ai jamais entendu parler de cette journée « particulière »…une fête berlusconnienne ?

JiCé..... dit: à

Qui est Tadié ?

JiCé..... dit: à

J’ai regardé Tadié dans Wiki : beau gosse….un exemple pour nous tous !

JiCé..... dit: à

@hamlet, toi qui est notre maître à tous, incontesté, valeureux, mouvant, émouvant, je ne t’apprendrai rien en proclamant haut et fort que tu n’es pas vieux, et moi non plus, et les autres non plus.

S’il est un domaine où le quantifiable foire c’est bien celui-là …. Aucune règle ! Seulement l’envie, le désir, la foi !

renato dit: à

JC, 14 mars : International Steak and Blow Job Day, en fr. standard : Journée internationale du steak et du sexe oral. Est une initiative née comme une blague aux États-Unis pour lutter contre la tyrannie de la Saint-Valentin, exactement un mois après l’anniversaire le plus romantique de l’année.

La Stampa, en parle dans les pages Santé :

https://www.lastampa.it/salute/2019/02/06/news/oggi-e-la-giornata-del-sesso-orale-e-non-ci-sono-motivi-per-non-farlo-1.34635103

C’est comme la religion dès spaghetti ou celle du copié-collé : des blagues en apparence.

renato dit: à

La religion des spaghetti : pastafarisme — divinité Flying Spaghetti Monster — religion créée en 2005 par Bobby Henderson, depuis, reconnu administrativement comme religion par certains pays.

JiCé..... dit: à

Excellent, Renato, excellente initiative ! j’ignorais ! merci pour l’info…

x dit: à

Avant de passer à autre chose (par exemple remercier Ort pour son extrait ad hoc des Mémoires d’outre-tombe)

Gisèle, hamlet : en toute justice, veuillez quand même noter que cette fois ce n’est pas Clopine qui est revenue sur les études de son fils. C’est ma faute, j’ai eu tort de vouloir construire un « exemple » fictif (qui se voulait pédagogique) à partir de souvenirs assez flous de ce qu’elle en avait dit publiquement sur ce blog, mais combinés à d’autres cas, d’autres situations (connus dans la vie réelle et non virtuelle).

Je lui ai présenté mes excuses mais comme d’habitude « le mal était fait ».
Chacune de vos réactions confirme la justesse de l’apologue des plumes (que vous pourrez lire en remontant le fil) : en parlant de quelqu’un (même si ce n’était pas en mal en l’occurrence, mais sur le mode du « comme si ») on déclenche des choses (des réactions en chaîne, des effets boule de neige) qui ne sont plus maîtrisables. Et donc m’accable un peu plus.

Renato, hier sans doute (plus de date ni d’heure) :
on peut pester contre l’abus de citations (qui dispenserait de réfléchir, de s’approprier l’ouvrage, de construire une réception personnelle si j’ai bien compris les objections de « Nanda », non explicitées dans votre message), mais il me semble qu’actuellement la critique journalistique ou la blogosphère abusent bien davantage de la paraphrase et se limitent à résumer l’histoire racontée, l’anecdote, telle qu’ils l’ont comprise, en la réécrivant à leur sauce.
Dans l’un et l’autre cas les enjeux littéraires et la composition passent à la trappe, mais tant qu’à faire, je préfère avoir des échantillons de l’écriture, de la texture même du livre, qui fournissent au moins un contact certes limité mais un peu moins indirect avec le texte.
(Cela dit, votre message était une réponse à l’accusation de n’avoir pas lu tel ou tel ouvrage et il s’agissait sans doute seulement de montrer que citation ne vaut pas preuve, ni absence de citation indice de non lecture.)

Pas lu ni Galdós ni Pynchon.

renato dit: à

Le Kopimisme (religion du copier-coller) créé par Isak Gerson, étudiant en philosophie, qui a demandé sa reconnaissance en tant qu’Église auprès des autorités suédoises, qui ont accepté la demande. En consequence, aujourd’hui l’Église missionnaire du kopimism, n’est plus une secte mais une organisation religieuse.

hamlet dit: à

« Janssen J-J dit: à

Non, Proust n’a rien à voir avec toutes « vos » confusions. Il n’a pas vocation à devenir le vecteur de votre haine… »

3j mon Dieu quelle misère…

reliez donc René Girard ! il faut toujours trouver un bouc hémisphère et un responsable à nos malheurs !!!

ça marche comme ça, c’est un invariant anthologique j’y peux rien !

et je ne vois pas pourquoi Proust ne ferait pas l’affaire ? il homo, juif : il a le profil type ! il ne manque juste qu’il soit noir et hop le profil serait parfait.

sérieux si on ne peut s’en prendre à personne ce monde va devenir hyper triste !

j’ai pas raison JC ?

hamlet dit: à

désolé : reliSez donc René Girard

à moins que vous l’achetiez en feuillets séparés auquel cas vous pouvez aussi le relier.

hamlet dit: à

en plus Proust était malade et qui plus est contagieux !

si on ne peut même pas s’en prendre aux malades contagieux par les qui courent où va-t-on ???

Jazzi dit: à

J’ai toujours préféré faire parler directement les auteurs plutôt que de parler à leur place.
Comment dit-on pour le contraire du Kopimisme, renato ?
Le Plagiatisme ?

Jazzi dit: à

Ni l’asthme ni l’homosexualité ne sont contagieux, hamlet.
Le judaïsme, peut-être, qui se transmet par les femmes ?

JiCé..... dit: à

Proutprout ? un homo ? un juif ? ouah ! on ne laisse pas passer cette occasion rare de cumul de qualités !
En effet, l’un et l’autre ne vont pas souvent de paires, pardon de pair !

Au bûcher des vahinés, le Marcelito !…

Jazzi dit: à

Les bibliothèques de prêt parisiennes fermées jusqu’à nouvel ordre.
C’est tout bon pour Amazon !

renato dit: à

x, l’approche de Nanda, qui lui venait de Pavese, — « Démontre-moi que t’as compris ». —, me semble plus cohérent avec la pratique de la lecture. Tandis que des échantillons d’écriture, peuvent informer relativement à la texture du livre mais renvoient souvent à la possibilité que livre ne soit plus qu’un objet de distraction, c’est à dire un pur fragment de temps arraché à l’ennui — un moment où les distinctions en termes de densité intellectuelle s’evanuissent —.

Je me souviens d’une amie qui avait choisi de refaire ses fauteuils sur la base d’un échantillon de creton — ramages, etc., — fort mécontente du résultat.

christiane dit: à

Janssen J-J dit: « Ce que je n’ai pas aimé chez Tadié (le lac inconnu, largement suggéré par la rdl), c’est sa lecture platement freudienne des rêves et du sommeil de Proust dans la RDTP. Il a certes de grandes qualités, ce JY Tadié, mais son essai freudien, en maints endroits, m’a paru d’une étonnante rigidité scolaire. Bien à vous, »

Ouf, un souffle d’air pur après les tartines de clopine qui ont dû ravir B. et D. qui adorent les commentaires longs… (Enfin, si x n’avait pas mis ce commentaire sur la bourse de clopin, rien de tout cela n’aurait été ni n’aurait déclenché cet ouragan…)

Donc vous n’aimez pas Le lac inconnu de Jean-Yves Tadié, JJJ ?
Donc, Phil, dédaigne les livres et les chansons de Boris Vian…
Ce n’est pas grave puisque, à nouveau, nous sommes dans la littérature.

Boris Vian ? Un personnage qui pouvait mourir dans un solo de trompette, une nuit sans sommeil, au Tabou. Choquer, provoquer, s’amuser avec les mots au milieu de ses amis du collège de Pataphysique. Partager le ciel et les fêtes sur la terrasse sise derrière le Moulin-Rouge où il avait trouvé un nid près de celui de Prévert, cité Véron. J’aime cet aventurier solitaire, ses chansons, ce roman L’écume des jours. Chloé avec ce nénuphar (pas le nuage, Rose) qui lui pousse dans la poitrine, et la souris qui se suicide en posant sa tête dans la gueule du chat, et Colin, fou d’amour et désespéré. Merci Phil de m’avoir ré-ouvert le ciel de cette rêverie au cœur du jazz et de be-Bop au fond d’une cave de Saint-Germain.

Quant à vous, JJJ, que c’est bon de lire vos désaccords tranquilles. Vous repoussez ce livre autant que l’ai aimé et annoté…
La clé se trouve p.146 :
« C’était, ce […] magnifique langage, si différent de celui que nous parlons d’habitude, et où l’émotion fait dévier ce que voulions dire et épanouir à la place une phrase tout autre, émergée d’un lac inconnu où vivent des expressions sans rapport avec la pensée, et qui par cela même la rêverie. » Ce lac inconnu est une magnifique image de l’inconscient avec toutes les eaux de la Recherche, depuis la Vivonne jusqu’à la mer à Balbec. »

Jazzi dit: à

Cessez de vous tourmenter inutilement, petit « x », vous n’êtes en rien responsable de la paranoïa de Clopine !

christiane dit: à

Jazzi dit: « Les bibliothèques de prêt parisiennes fermées jusqu’à nouvel ordre. »
Ah, zut !

Jazzi dit: à

Le problème, renato, c’est que quand vous tentez de nous démontrer comment vous avez compris un livre, à l’arrivée on y comprend plus rien !
Mieux vaudrait un extrait bien choisi et commenté ?

hamlet dit: à

« Jazzi dit: à
Ni l’asthme ni l’homosexualité ne sont contagieux, hamlet. »

tu vas pas me refaire comme D. ?

tu sais c’est quoi qui tue dans l’asthme ? c’est l’infection respiratoire ! et tu sais c’est quoi qui fait l’infection respiratoire ? c’est les virus et les bactéries ! et tu sais c’est quoi la contagion ? c’est quant tu transmets des virus et des bactéries !

hamlet dit: à

cela dit Jazzy je t’accorde une chose c’est que ces bactéries sont le plus souvent anaérobiques ce qui limite la contagion.

hamlet dit: à

Ana & Roby c’était aussi le nom d’un groupe de rock.

renato dit: à

Le fait est, Jacques, que ce que vous comprenez à l’arrivée ne m’interesse point.

Janssen J-J dit: à

Allez donc raconter le désir mimétique à des jumeaux monozygotes, mon pauvre hémisphère gauche. On voit bien que Freud, Proust et Girard avec ce prétendu invariant oppositionnel du féminin/masculin en soi, n’ont jamais rien compris au film d’hamlet.
Et on pourra continuer longtemps à se mésentendre. Hélas… Les humains (rationalisés par Descartes) ont toujours eu besoin de sublimation freudienne plutôt que de fusion proustienne. Tant qu’ils resteront prisonniers de pareils registres épistémiques… bonsoir Clara.
On ne nouera jamais les erdélien/nes ensemble, et c’est theureux !

hamlet dit: à

renato : c’est super marrant vos trucs !

hamlet dit: à

3j : je ne parle pas aux gens qui n’aiment pas Pynchon !

et alii dit: à

EST-CE QU’IL Y A LE MEMISME?
rappel:Un mème Internet1,2 est un élément ou un phénomène repris et décliné en masse sur Internet. C’est une francisation de l’anglais « Internet meme ». Il se prononce [miːm] en anglais3,4 et [mɛm] en français5. D’après l’Oxford English Dictionary, un meme, au sens général, est un élément culturel ou comportemental qui se transmet d’un individu à l’autre par imitation ou par d’autres moyens non génétiques4.

hamlet dit: à

3j vous savez Thomas Pynchon est l’écrivain qui a le mieux cerné les contradictions internes et externes de la génération 70.

d’autres ont essayé, Coe ? qui d’autres ? un français, Besson ?

dans les bouquins de Pynchon il y a toujours un représentant de l’état, en général il se pose des questions sur le sens de ce qu’il fait, mais comme il est là pour obéir aux ordres il ne s’en pose pas trop, l’état c’est l’état, c’est la loi, c’est l’ordre, le type est là pour justement maintenir l’ordre, et Pynchon se demande dans ses livres c’est quoi cet ordre, parce que dans le camp d’en face on trouve d’autres personnes, de toutes sortes, essentiellement des rêveurs naïfs, des rêveurs pas naïfs, des naïfs rêveurs et des naïfs pas rêveurs, et tout ça fait société.

et crois moi 3j je sais pas si tu as connu les années 70 mais c’était un sacré bordel ! tu réveillais le matin avec des personnes dans ton lit dont tu n’avais le souvenir qu’elles étaient là quand tu t’étais couché !

il a fallu tu temps 3j pour comprendre ce qui était arrivé ! par exemple tu connais la chanson de CSN&N : the House, c’est une chanson écrite par Graham Nash ! à l’époque il vivait avec Joni Mitchell, les gens qui écoutaient cette chanson pensaient qu’il s’agissait d’une maison à la comagne, au milieu des prés et des fleurs… en fait non ! c’était une putain de maison à Beverley Hills !

ça c’est la années 70 ! et quand Joni Mitchell chantait qu’elle ne connaissait que l’illusion des choses mais jamais les choses elles-mêmes elle n’imaginait pas que les gens qui écoutaient ses putains de chanson n’entendait que l’illusion de cette chanson mais la chanson elle-même.

et voilà de quoi parle Pynchon dans ses livres, et pour y parvenir il faut sacrément bon parce que ces années là c’était un vrai sac de noeuds ! chantée par la copine de Stephen :

https://www.youtube.com/watch?v=rQOuxByR5VI

Jazzi dit: à

renato, il ne s’agit pas de moi mais de l’ensemble de vos lecteurs.
Là, par exemple, c’est pas très clair et on ne comprend pas bien le lien de cause à effet !

« Tandis que des échantillons d’écriture, peuvent informer relativement à la texture du livre mais renvoient souvent à la possibilité que livre ne soit plus qu’un objet de distraction, c’est à dire un pur fragment de temps arraché à l’ennui — un moment où les distinctions en termes de densité intellectuelle s’evanuissent —.
Je me souviens d’une amie qui avait choisi de refaire ses fauteuils sur la base d’un échantillon de creton — ramages, etc., — fort mécontente du résultat. »

et alii dit: à

Le fait est, Jacques, que ce que vous comprenez à l’arrivée ne m’interesse point.
ses confusions et inversions sont pourtant éclairantes sur sa « personne »!

Janssen J-J dit: à

Oui merci Ch. de m’avoir orienté sur ce bouquin de Tadié avec lequel je suis sans doute injuste, ne le prenez pas à mal. Dans la foulée de la RDTP, j’ai annoté quelques désaccords avec lui, mais je tiens à vous dire aussi qu’il m’a fait comprendre des tas de choses restées invisibles à ma lecture… Je lui reproche juste une propension à plaquer, sans grandes distances, la prétendue justesse de théorisations freudiennes sur des pans entiers de la RDTP (une démarche que j’ai qualifiée d’un brin ‘scolaire’), même s’il a su prendre quelques distances parfois, en expliquant où la théorie ne « collait pas » toujours… mais plus certainement en quoi des développements de Proust étaient allés beaucoup plus loin que la science de Freud, sur des plages restées inexplorés…
Je voulais simplement vous suggérer, Ch., avoir trouvé son essai lumineux un brin mutilant, comme l’étude de mon ami Bernard Lahire qui m’est apparue avoir totalement désenchanté l’oeuvre de Kafka. Et ce n’est pas peu dire, vu mon admiration et estime pour ce sociologue contemporain. Lahire, dans le plus beau bouquin jamais écrit sur Kafka, lui a fait subir l’outrage de la déconstruction absolue de l’homme en son œuvre, sans jamais rendre compte de la magie qu’elle pouvait toujours offrir à ses lecteurs d’aujourd’hui, (et sur lui-même sans doute aussi, comme Proust sur Tadié).
J’aurais donc juste apprécié qu’icelui nous racontât ce qu’il n’avait toujours pas compris chez Proust, ou plutôt qui lui serait resté un mystère de lecture, plutôt que de ne jamais évoquer cette question. Comme si un « spécialiste » ne pouvait pas se laisser aller comme vous et moi, lecteurs lambda, à reconnaître notre incapacité à comprndre les raisons pour lesquelles nous restons amoureux d’écrivain.es jeunes ou vieux/vieilles qui continuent à nous nourrir et à nous consoler souterrainement.
Vous admettrez que tout cela ne sont que des broutilles à l’égard de JY Tadié.
Merci pour vos remarques qui me touchent beaucoup. Et pour autre chose : vous ne me rembarrez jamais, alors que je ne fais que combler mes retards de lectures sur mes vieux jours. J’apprécie cette indulgence, au regrad de la brutalité des réactions de celzéceux qui ont tout lu, savent tout et n’éprouvent jamais le besoin de douter en public, comme vous et moi. Bon j’arrête. CT va encore me reprocher mon sentimentalisme 🙂 à deux sous.
Bonne journée !

Jazzi dit: à

« ses confusions et inversions sont pourtant éclairantes sur sa « personne » ! »

Ecrire, n’est-ce pas partir de soi pour atteindre à l’universel, et alii ?

Jazzi dit: à

« Je voulais simplement vous suggérer, Ch., avoir trouvé son essai lumineux un brin mutilant »

N’est-ce pas le propre de tous les essais, JJJ ?
Le mieux est de revenir au texte originel, n’en déplaise à renato.
Et c’est valable aussi pour Freud, comme le disait, sur le tard, Lacan, n’en déplaise à et alii, reine du « Kopitisme » !

et alii dit: à

les déclarations de Sartre tournent, on le voit, autour d’un concept clé, qui régit l’anthropologie nouvelle dans le cadre de laquelle son projet autobiographique veut s’élaborer : tout homme est un universel singulier.
Ne croyons pas pour autant que Les Mots viennent purement et simplement illustrer une philosophie au préalable définie, bref appliquer une théorie ; si le présent travail a un enjeu, c’est (notamment) de montrer que l’autobiographie, loin d’avoir un statut secondaire, est un moment indispensable dans la philosophie sartrienne de l’existence.
Écrire l’universel singulier
Jean-François Louette

et alii dit: à

c’est effectivement moi qui ai toujours souhaité que l’on cite in extenso auteurs et critiques

Jazzi dit: à

« montrer que l’autobiographie, loin d’avoir un statut secondaire, est un moment indispensable dans la philosophie sartrienne de l’existence. »

Avec les mémoires de Simone de Beauvoir, il était à bonne école !

christiane dit: à

Un très beau et difficile témoignage, celui de Sandrine Bonnaire. Ce Pierre a voulu la faire taire parce qu’elle voulait une séparation. Il l’a massacrée… Elle a retrouvé la parole après bien des souffrances pour dénoncer toutes les violences :
https://www.youtube.com/watch?v=UL8PGtEHTcc

et alii dit: à

La théorie de « l’universel singulier », bien qu’elle apparaisse pour la première fois lors d’une communication sur Kierkegaard en 1966, afin de clarifier le rapport de l’individu à son histoire, et figure déjà implicitement dans la Critique de la raison dialectique, rédigée dès 1958, trouvera sa démonstration la plus accomplie dans les biographies existentielles, dont L’Idiot de la Famille : « c’est qu’un homme n’est jamais un individu ; il vaudrait mieux l’appeler universel singulier : totalisé, et par là-même universalisé par son époque, il la retotalise en se reproduisant en elle comme singularité. Universel par l’universalité singulière de l’histoire humaine, singulier par la singularité universalisante de ses projets, il réclame d’être étudié simultanément par les deux bouts »[1]. Comprendre un homme impliquerait donc d’opérer un mouvement à double détente, ce qui sera le cas avec la méthode « progressive-régressive » : celle-ci, évoquée dans L’Etre et le néant, corollaire au souhait de fonder une psychanalyse existentielle, puis exposée dans Questions de méthode, permet en effet dans un premier temps de replacer l’individu dans son contexte historique (moment régressif allant du présent vers le passé et de l’universel vers l’individuel), puis de montrer comment il parvient à dépasser cette situation, à lui conférer un sens par un projet (moment progressif du passé vers l’avenir et de l’individuel vers l’universel).

Or, chaque peinture du Tintoret ou de Rebeyrolle, pour ne prendre que les deux extrémités de la chaîne picturale sartrienne, incarnerait le problème de toute peinture, de même que chaque combat de boxe, comme l’expliquera la Critique de la Raison dialectique, « est la retotalisation présente de tous les combats » et de toutes les règles inhérentes à ce sport de combat, lequel n’existerait pas sans ces combats singuliers[1]. Dans chaque tableau, chacun pouvant être désigné comme un « universel singulier » au même titre que son auteur, s’incarnerait la problématique de la peinture toute entière, cet « universel abstrait », laquelle n’existerait précisément, en retour, qu’à travers cette pluralité de peintures et de peintres. Certaines de ces problématiques picturales universalisables pourraient d’ailleurs être reformulées ainsi : la représentation de la profondeur sur une toile plate ou celle de la succession temporelle dans la simultanéité spatiale, l’expression individuelle dans un contexte sociopolitique imposé, la trahison de la dure réalité par la beauté des formes, l’engagement de l’artiste dans la matière des choses face au désengagement de la vie imaginaire, l’éternel conflit de l’art et de la société etc.
http://sartreetlapeinture.unblog.fr/sartrologie/luniversel-singulier/

christiane dit: à

Jazzi dit: « Le mieux est de revenir au texte originel »

L’un et l’autre, Jazzi.
N’est-ce pas toi qui admire les critiques littéraires de Paul Edel ? Elles apportent tant de clés à nos lectures.

hamlet dit: à

« les déclarations de Sartre tournent, on le voit, autour d’un concept clé, qui régit l’anthropologie nouvelle dans le cadre de laquelle son projet autobiographique veut s’élaborer : tout homme est un universel singulier. »

et voilà quand c’est moi qui dis que nous vivons une ère proustienne je me fais insulter et quand c’est Sartre on trouve ça génial.

encore un insupportable 2 poids 2 mesures !

Jazzi dit: à

« et voilà quand c’est moi qui dis que nous vivons une ère proustienne je me fais insulter et quand c’est Sartre on trouve ça génial. »

Tu vas pas t’y mettre aussi, après Clopine, hamlet !

et alii dit: à

Le projet du Président Karzaï d’ « intégrer » des talbans qualifiés comme « inferior rang insurgents » reçoit l’adhésion de l’Europe et des Etats-Unis, face aux difficultés dans lesquelles s’enlise l’engagement des démocraties occidentales en Afghanistan. Bien que les talibans eux-mêmes aient immédiatement rejeté cette offre, la tentative sera de toute évidence mise en œuvre : ne convient-il pas de tout essayer, y compris l’impossible, dans l’espoir d’un apaisement, fut-il relatif, de ce voisin de l’Iran ? La question porte sur les limites de cet impossible, si le prix à payer consiste à renoncer aux droits de l’homme et de la femme, et à ouvrir ainsi la voie aux nouveaux totalitarismes- contrairement au calcul stratégique initial. Il s’impose par conséquent que dès maintenant le gouvernement Karzaï s’engage à assurer, par la voie législative et quelle que soit sa composition future, les droits des jeunes filles et des femmes à l’éducation et à la formation professionnelle, ainsi que leur protection contre les mariages forcées, les violences conjugales et les discriminations (au travail, dans l’héritage, en cas de divorce etc.). C’est la proposition que j’ai faite, avec d’autres, à la Délégation des Droits de femmes du CESE qui l’a acceptée et transmise pour être examinée par la Conférence de Londres et ses suites. Je me suis personnellement impliquée dans le soutien international aux femmes afghanes lorsque, en 2006, j’ai eu l’honneur de recevoir le Prix international « Hannah Arendt pour la pensée politique » : je l’ai offert à ces femmes qui s’immolent par le feu, faute de pouvoir exprimer autrement leur révolte contre l’obscurantisme social et religieux. C’est l’ONG « Humani-terra » de l’Hôpital de Marseille et qui gère l’hôpital de Herat en Afghanistan, qui s’en est chargé pour leur offrir des soins médicaux et psychologiques. Avant les talibans, les afghanes ont connu une certaine émancipation, et aujourd’hui encore les médias globalisés les informent sur les avancées des droits des femmes à travers le monde. Par conséquent, beaucoup d’entre elles ne se soumettent pas aveuglément à la répression intégriste, et nous essayons de les aider à trouver d’autres issues que de brûler leur corps. Quel lien avec Hannah Arendt ? A une époque où l’on opposait le nazisme et le stalinisme, Arendt a compris qu’ils participent d’une même horreur totalitaire, parce qu’ils déclarent superflue la vie humaine qu’ils détruisent par la Shoah ou le Goulag. Aujourd’hui, il est révoltant de tolérer ces nouvelles formes de barbarie qui considèrent que certaine êtres humains sont superflus, notamment les femmes. Avec l’Afghanistan et au-delà de ce pays, il y va du projet de société que porte la globalisation.

Le troisième millénaire sera-t-il religieux, sombrant dans l’apocalypse des « heurts de religions » ? Ou bien sera-t-il celui de la diversité culturelle ? Je parie sur la deuxième hypothèse, qui se trouve être aussi celle de l’UNESCO dans sa Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de 2005. Pourtant, les choses ne sont pas si simples. Il convient d’abord de s’entendre sur ce qu’on entend par « diversité ».
Au nom de la « diversité », certains veulent imposer des mentalités et des rites archaïques qui bafouent des libertés individuelles et sociales, conquises à force de durs combats historiques. Ce n’est pas un hasard si les femmes sont souvent les premières victimes de ces régressions : Freud écrivait déjà que dans les religions et encore aujourd’hui, plus ou moins inconsciemment, « la femme toute entière est tabou ». On prétend donc « respecter la diversité » en autorisant les excisions des africaines, les tchadors et les burqas des musulmanes. Pourquoi pas les « pieds bandés » des chinoises ?
http://www.kristeva.fr/l-universel-au-singulier.html

Jazzi dit: à

« L’un et l’autre, Jazzi. »

L’un d’abord, l’autre éventuellement, Christiane.

hamlet dit: à

Sartre n’aurait jamais imaginé les conséquences politiques de ce processus.

à savoir que l’universel singulier finit toujours par la victoire du singulier sur l’universel.

autrement dit ce processus coincidait parfaitement avec la mise en place d’un système politique de type capitaliste ultra libéral dont le résultat aboutirait à une situation d’un immeuble en feu pendant qu’en face les pompiers se regardent le nombril !

et alii dit: à

kristeva:
L’ « universel » ne trouve sa pleine valeur libertaire que s’il st un universel au singulier. Je m’explique.

renato dit: à

Jacques, je n’ai pas, baudelairement, choisi des lecteurs. Il y a sans doute quelqu’un qui comprend. Cela dit, que voulez-vous ? le Tristram et le Finnegans ne me sont pas tombés de mains. Je peux vous concéder l’absence d’un article entre « que » et « livre » : pour le reste, si vous ne comprenez pas ce n’est pas de ma faute.

et alii dit: à

kristeva:
Cette interculturalité européenne est un rêve impossible ? Certainement. Mais c’est bien cette utopie qui confère au projet européen toute son énergie, en deçà et au-delà des incertitudes économiques et politiques. Parce qu’elle est basée sur les diversités partageables à condition de garantir les droits de chacun à son développement optimal, cette utopie interculturelle est à l’exacte opposé de ce fantasme d’un nouveau « communisme » qu’on nous propose comme « option courage » pour la « sortie de crise ». L’universel communiste n’a-t-il pas échoué précisément parce qu’il n’a pas voulu savoir que la liberté se conjugue au singulier ? Aucune solidarité ou fraternité avec les « divers », les « différents » ou les « sans papiers » ne saurait se bâtir sans conduire les droits de l’homme et de la femme jusqu’à leur aboutissement qu’est le droit de cet homme-ci, de cette femme-là : au singulier, avec et au travers de leur « communauté ».
http://www.kristeva.fr/l-universel-au-singulier.html

Jazzi dit: à

« je n’ai pas, baudelairement, choisi des lecteurs »

On avait compris que vous ne vous adressiez qu’à vous, renato. Et là, je ne doute pas que vous vous compreniez !

Jazzi dit: à

« le Tristram et le Finnegans ne me sont pas tombés de mains. »

C’est que vous êtes suprêmement intelligent, renato. Ce qui est loin d’être mon cas…

hamlet dit: à

et alii, non désolé mais la réalité le contredit ! c’était peut-être vrai quand ils l’ont dit mais ce système est parti à la dérive !

l’individu a gagné ! le singulier l’emporte !

l’universel tout le monde s’en tape : le bien commun est le niveau 1 de cet « universel » : où exsite-t-il encore ?

nous vivons une ère post conscience politique : bienvenue dans le monde Proustien !

hamlet dit: à

exemple : les clubs de foot allemands ont eu une amende parce qu’ils veulent mettre le nom du club au dessus du nom du joueur !

et alii dit: à

bonne journée à tous

Jazzi dit: à

« L’Homme sans qualité » aussi m’est toujours tombé des mains, c’est grave, hamlet ?

hamlet dit: à

Jazzi : je ne crois pas que ce soit un problème d’intelligence.

vous avez une forme d’intelligence qui vit en système clos, vous aimez les livres où l’auteur parle de lui et de ce qui l’entoure.

dès que ça déborde vous perdez les pédales (désolé) et ça vous fait peur !

c’est justement la limite du singulier, et c’est là où l’on voit que le singulier ne mène pas à l’universel.

l’universel est bien plus vaste que la somme des singularité parce que cet universel porte en lui des possibles non encore vécus, c’est là que réside sa dimension politique.

et si l’on ramène l’universel à la somme des singuliers ce politique disparait.

christiane dit: à

et alii dit: « La théorie de «l’universel singulier» […]
Très belle méditation. Merci pour le lien avec l’essai de F. Noudelmann dans Sartre : L’Incarnation imaginaire.
Elle me fait ré-ouvrir le Rembrandt de Georg Simmel (Circé) à la page 261 :
« Rembrandt nous offre dans la fulgurance de la vision toute la vie du personnage. Il crée une sorte de palimpseste qui dément l’idée que le temps procède d’une succession d’instants ; pour lui, chaque instant contient la vie toute entière : « l’essence de la vie est d’être là en totalité dans chacun de ses instants, parce que sa totalité n’est pas l’addition mécanique d’instants singuliers, mais un flux continu. » (p.13 – Simmel Rembrandt). »

Janssen J-J dit: à

@ jymn, une illustration supplémentaire de votre goût hédoniste pour la paresse.
Parfois, il faut s’accrocher, se faire aider, je crois… Nous ne sommes pas seuls à pouvoir entrer ensemble dans un livre apparemment difficile. Même à nos âges. Trop facile de laisser tomber à la moindre difficulté. Remettre l’ouvrage 100 fois au métier à tousser… comme disait un fabuliste, et son nom m’échappe.
NB – Irez-vous voter demain pour Rachida, ou laissez-vous tomber les bureaux pour cause de foyers d’infections politiques ?

hamlet dit: à

de tous les philosophes Sartre est sans doute celui que l’histoire a rendu obsolète le plus rapidement.

bien pire qu’obsolète : toutes ses théories ont été menées jusqu’à leur terme par le système capitaliste auquel il s’opposait.

dans cent ans les gens verront dans Sartre le plus grand théoricien du capitalisme ultra libéral.

peut-être pour ça que bhl l’adore.

hamlet dit: à

Remettre l’ouvrage 100 fois au métier à tousser : Jarry ?

Janssen J-J dit: à

mais aucun auteur de science fiction qui nous ouvrirait un champ des futurs possibles n’est irréductible à ses visions du futur, voyhons doncl. Elles s’expliquent d’abord par ses propres déterminismes psycho-sociaux d’autant plus implacables que la projection de ses visions seraient extravagantes.

Bref, encore une bonne banalité à rappeler, non ?… Que l’auteur n’ait pas conscience de cela sur le moment, oui, il est comme qui dirait dans l’illusio de l’écriture, mais nous autres lecteurs, on n’est quand même pas nés de la dernière pluie, H., hein (sfumatto d’influenza).

christiane dit: à

Jazzi dit: « L’un d’abord, l’autre éventuellement. »

Ou, l’œuvre originale, la critique littéraire puis retour à l’œuvre…

ou si on ouvre un de tes « goûts de… » :
retour à l’œuvre (ou découverte de l’œuvre) après l’extrait que tu présentes (sans oublier tes présentations).

renato dit: à

Si ce n’était qu’une question d’intelligence le monde tournerait plus harmonieusement, Jacques ; mais peu importe : chacun ses goûts et ses passions.

et alii dit: à

la singularité est un « concept »clé de la psychanalyse, AMLET

christiane dit: à

Janssen J-J dit: « Oui merci Ch. de m’avoir orienté sur ce bouquin de Tadié avec lequel je suis sans doute injuste, ne le prenez pas à mal. Dans la foulée de la RDTP, j’ai annoté quelques désaccords avec lui, mais je tiens à vous dire aussi qu’il m’a fait comprendre des tas de choses restées invisibles à ma lecture…  »

Alors, tout est bien.

(Je ne voudrais pas abuser mais le Deleuze Proust et les signes (puf) n’est pas mal non plus…)

JiCé..... dit: à

REPUBLICAINS
Si vous êtes, au delà de cette étiquette mignonne, de bons démocrates, sortez ce soir vous marrer dans des endroits déserts, buvez comme un trou de Juncker et, demain, restez au lit. Faites la grasse matinée !

Seuls les plus cons, nous le sommes tous plus ou moins, iront mettre en jeu leur santé pour faire le jeu d’icônes mortes, figurines d’un jeu dépassé par le réel depuis des années…Ce jeu ? c’est voter pour des représentants ne représentant qu’eux mêmes.

On ne se lève pas ! on ne se casse pas ! on les emmerde !

et alii dit: à

C’est ainsi que compliquer l’universel veut dire pour moi : philosopher en langues. cassin

renato dit: à

Enterrez pour toujours dans une liste ce que vous n’avez pas envie de remettre au lendemain.

Jazzi dit: à

« Irez-vous voter demain pour Rachida, ou laissez-vous tomber les bureaux pour cause de foyers d’infections politiques ? »

Probablement pas demain, peut-être au second tour ?
Pas pour cause d’infection, mais plutôt de malédiction : à chaque fois, le candidat pour qui je vote est battu !

Jazzi dit: à

« vous aimez les livres où l’auteur parle de lui et de ce qui l’entoure.
dès que ça déborde vous perdez les pédales (désolé) et ça vous fait peur ! »

Le diagnostic n’est pas faux mais la prescription est mauvaise, docteur hamlet.
J’aime que l’auteur me parle de ce qu’il connait le mieux, quand il commence à échafauder des concepts philosophiques ou des thèses politiques, ça ne me fait pas peur, ça m’emmerde, nuance. Là, ça n’a plus rien à voir avec l’universel, justement ! L’universel ne peut procéder que de la singularité, pas des idées reçues ou des préjugés…
Ainsi, chez Clopine, par exemple, j’aime bien les « moi, je… », moins les « il faudrait que… »

D. dit: à

Lucienne dit: à

JM Bouguereau ATTENTION ya du virus sur votre gode-ceinture qu’il dit Justin Crétin

il faut le prendre en laiton.

Phil dit: à

entre Clopine et Musil, Baroz choisit Muzil

Jazzi dit: à

Ces prochaines élections sont d’ailleurs mal partie.
Macron aurait consulté tous les représentants des partis politiques, qui lui auraient dit être en faveur du maintien.
A l’issu du scrutin, cette belle unanimité volera en éclat et la plupart des battus demandera l’annulation des élections…

Jazzi dit: à

Sur la RDL tout le monde lit Clopine, Phil !
Tous se souvenaient qu’elle avait parlé de la bourse de son fils, sauf elle.
Faut-il croire que seule clopine ne se lit pas ?

JiCé..... dit: à

CORONAVIRUS
Pour raison garder, repensons aux morts de faim d’Ukraine : 8 millions de morts durant la famine organisée par le stalinovirus du Kremlin de 1931 à 1933.
Cannibalisme garanti ! …

DHH dit: à

Je me suis sentie mal à l’aise ici ces jours-ci.
La RDL est un blog sympathique, sui generis en ce qu’ au-delà de sa vocation littéraire il offre avec son commentarium un espace d’échanges et de conversation entre gens partageant certains centres d’intérêt ,et livrant, de manière différenciée en fonction des personnalités, des post combinant en proportions variables selon les intervenautes morceaux d’écriture, citations, éléments de réflexion , bribes significatives de vie personnelle.
Cela n’est pas toujours courtois, parfois même agressif, mais, le plus souvent si attaques il y a, elles relèvent de la polémique, de la contestation, certes sans aménité, du point de vue défendu par l’autre ou de la posture adoptée sur certains sujets.
Or j’ai été gênée et déçue de voir ces jours-ci cette sorte de consensus sur l’identité du blog altérée du fait de certains posteurs par des mises en cause, qui ne se situent plus au niveau du différend intellectuel ou idéologique, mais qui relèvent de l’attaque gratuite ad hominem, d’autant plus regrettable qu’elle s’exprime entre gens qui ne se connaissent pas .

Jazzi dit: à

Les écrivains sont là pour témoigner et, accessoirement, pour se (nous) poser les bonnes questions. Pas pour formuler les solutions. Quand ils le font, c’est généralement catastrophique. Sartre, qui ne manquait pas de qualité littéraire, en est un parfait exemple. Et le grand Céline, devenu pamphlétaire, convenait lui-même qu’il aurait dû fermer sa gueule !

Ramoz dit: à

le . universel singulier.
une éznorme conna.anerie sartrokristevakoclopinezzzque

zeul vo le zingulier univerzel
zelui de jc notre zeégneur
dixzit
…….je suis ce lui qui suis…je suis lui……………………………………..

Jazzi dit: à

« Je me suis sentie mal à l’aise ici ces jours-ci. »

D’autant plus que, sans être nommée, on pouvait aisément subodorer que vous étiez, avec moi, la destinataire des deux mails privés de Clopine.
Aucune excuses franches de sa part, qui préfère aller chercher d’autres coupables, telle rose parlant de sa mère…
Mais là aussi on peut partir du singulier et atteindre à l’universel : la difficulté pour chacun de reconnaitre ses propres torts !

Ramoz dit: à

communiqué

…………toute personne ayant eu prise de bec avec clopine est priée de se faire tester……………………………………

zé quon vien de trouvé contrtoute attente du cona dans les nazeoau dun clébard .é attnzion au chats

test gratoz confidenziel naturizte zan masque ni risq de rire
curieux zabstenir

Ramoz dit: à

clotroporte fouille trou
a réuzsi a faire ch… tt le monde

ézon clopinou
za promé

é oui félizition dun zjury anormal
gauchofeminsitgerne pas racisze
é une fois a l ulm zurtout pas dagreg
zurtoutpas
pour pas riské d aller ze faire zchier
dans zun colège de banlieuxe

no la rezerche
le docto
le post doc
le post tepost
é la reerche tt la vie o znrsze
pour rien trrouvé et ze branler
ils zont des dixaine de millier
typ nuitdeboutcouché

pas conclopitrou

Janssen J-J dit: à

mais bien souvent le « il faudrait que » est ultra déterminé par le « moi je », allant parfois jusu’à le précéder…
pas si facile de dissocier, hein… le néomarxisme sartrien et l’antimarximse d’Aron nous l’ont appris, une brève histoire de praxis ou de praxéologie.

Quant à JY Tadié, sa ressemblance avec Jean-Paul Aron est impressionnante.
Je rappelle que cet intellectuel de droite fut l’un des premiers à être frappé par le virus du sida. Il s’était penché sur « le pénis et la démoralisation de l’occident » dans les années 1970.
https://www.google.com/search?q=jean+paul+aron&client=firefox-b-d&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwjl96KjnZroAhUCxoUKHTvWAkYQ_AUoAXoECBQQAw#imgrc=py5NZiP0LtPmbM

christiane dit: à

Raymond,
quelle beauté que cette édition récente de vos poèmes, présentés avec leur traduction en allemand par le poète Helmut Schulze et ce qui me parle tout autant que les mots, ces gouaches somptueuses d’Elizabeth Detton.
Les éditions Lumpen ont fait là un livre d’art et de mémoire Le chemin – Der Weg – 14-18 mais aussi d’amitié entre ces deux langues qui se croisent pour dire « ces vies hachées par la mitraille, ces voix étranglées par l’émotion, ces chemins boueux « . « Côtoiement de paix, chant à deux voix »…
J’ai été étonnée et ravie d’y trouver une réponse à propos de mon questionnement sur l’absence de ponctuation et de majuscules. (Hommage bienvenu à Apollinaire Alcools et Cendrars. j’ignorais que ce dernier était à l’origine de ce geste d’Apollinaire. « Liberté de rythmes » qui s’accordent à la lecture.
Quand vous écrivez que « la majuscule est devenue l’image poétique du scandale hiérarchique » et que ces « malheureux jeunes gens » qu’on envoyait au massacre, ballottés entre « ordres et contrordres avaient à faire à une hiérarchie incompréhensible » qui allait les « faire mourir », je n’ai plus de questions à poser.
Très beau format carré. Travail de typographie et de reproductions des gouaches, impeccable
On sent qu’E.Detton a été inspiré par le paysage (l’eau du chemin des Dames – ciel immense_ brumes pluies d’hiver…) et par vos poèmes. Ses compositions abstraites et lumineuses, d’une riche matière lourde et repliée comme sur une douleur sont comme des pierres d’attente offertes aux mots des deux poètes. Un enfantement de sobres couleurs et formes pour aller jusqu’au silence de la page.

https://nouveautes-editeurs.bnf.fr/annonces.html?id_declaration=10000000513527&titre_livre=Le_chemin_-_Der_weg_14-18

JiCé..... dit: à

Raymond Aron peut susciter une admiration légitime chez ceux qui l’ont lu, et compris. Le neveu, lui, attendra…!

et alii dit: à

il me semble que tous les contributeurs de ce blog pourraient ,comme beaucoup le font , s’adresser directement et « en personne » à ceux qu’ils nomment en biais comme alibi(ce QUE je suis disait le CLEZIO)à leur cours ,ou plus précisément: leur accusation d’être ou ne pas être(ceci, cela identitairement parlant :sexualité, politique, ou origine etc)ou de ne pas savoir ;d’autant que c’est a priori un blog ouvert suivi par des gens qui ne contribuent pas et qu’il est malhonnête de taxer de « voyeurs »-il y a dans les cours des « auditeurs libres » avec (ou sans!)l’accord des enseignants -seul, le présupposé de « sexualité » justifierait le terme de voyeur, et en psychodrame tout le monde de « joue » pas dans la scène-les joueurs étant choisis gégéralement par les personnes dont la scène a été retenue, mais il est possible de refuser de jouer le rôle- et personne n’est forcé de dire ses impressions, affects

et alii dit: à

tout le monde ne joue pas
préjugé dominant

et alii dit: à

ou alors ne pas « s’adresser » du tout, et tourner la phrase en conséquence;

et alii dit: à

généralement

et alii dit: à

il est évident que si la référence implicite est la maternelle » ou le « primaire » et comme il a été dit de diverses manières « pied noir »,je dois me retirer du jeu que je ne veux pas « m’approprier » comme acteur trice

et alii dit: à

je ne serais pas revenue sur les « règles » de fonctionnement du psychodrame si sur le blog , c’était « le règne » de l’arbitraire

et alii dit: à

référence implicite:j’aurais dû écrire obligatoire

hamlet dit: à

Jazzi : « J’aime que l’auteur me parle de ce qu’il connait le mieux, quand il commence à échafauder des concepts philosophiques ou des thèses politiques, ça ne me fait pas peur, ça m’emmerde »

je sais Jazzi, et pas que vous, je pense que ça emmerde quasi tout le monde aujourd’hui.

quand vous dites « ce que l’auteur connait le mieux » je vois de quoi vous voulez parler, ce qu’il connait le mieux c’est lui, sa vie, ses amis, les endroits où il va, où il est allé enfants, ses souvenir, sa famille ,ses amis, son quartier, ses aventures, ses mésaventures, du même avec de l’identique, de l’identité avec du même et du pareil au même etc…

avec des écrivains qui continuent d’écrire comme écrivait Balzac et Stendhal…

en ce sens vous êtes tout à fait dans la norme culturelle française actuelle, personnellement, en plus que ça m’emmerde je trouve ça inquiétant.

je trouve que ça finit par sentir la mort et le renfermé.

alors oui :

je préfère Chevillard à Quignard
je préfère Pynchon à le Clezio
je préfère Sterne à Rousseau
je préfère Swift à Balzac
je préfère Chesterton à Gide
et je n’échangerais pas la moitié d’un chapitre de l’hsq contre toute la littérature française du XXè s.

Phil dit: à

pas tout suivi l’histoire à clopinou, dear Baroz. que pasa ? raté la bourse de quoi, au juste. sapré baroz,
les multiplex sont fermés ou ouverts mais gazés ?

et alii dit: à

renato
Film buffs will know the Italian modernist writer Cesare Pavese (1908–50) because his novel Among Women (Tra donne sole) was the source for Michelangelo Antonioni’s film Le Amiche. But I came across his work in the unlikely location of a cookbook, English food writer Diana Henry’s How to Eat a Peach. Pavese, Henry writes in a chapter entitled, “The Moon and the Bonfires (and the Hazelnuts),” was born in Piedmont in Northern Italy, and his native landscape was “almost a character” in his work. She quotes him as saying that, if you live there, you “have the place in your bones like the wine and polenta.” How to Eat a Peach is formatted as menus drawn from Henry’s travels and interests, and her Pavese-Piedmont menu, inspired by the 1949 novel The Moon and the Bonfires, offers an ox cheek stew, white truffle pasta, and a hazelnut-strewn chocolate cake. She suggests an accompaniment of the local Barolo or Dolcetto wine.
https://www.theparisreview.org/blog/2020/03/06/cooking-with-cesare-pavese/?utm_source=The+Paris+Review+Newsletter&utm_campaign=b72c609808-EMAIL_CAMPAIGN_Weekly_12072018_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_35491ea532-b72c609808-56115177&mc_cid=b72c609808&mc_eid=b1205f98e4

hamlet dit: à

Jazzi, ça me rappelle la mise en scène de Tosca par Christophe Honoré.
Tosca l’histoire est simple, c’est une aventure, pendant la guerre, la trahison, l’amour, le courage etc… un truc à la Dumas.

Christophe Honoré l’a transformé pour en faire un truc comme vous dites : pour nous parler de lui.

2 caméras suivaient les chanteurs.

ça commence avec une mise en abyme de l’histoire avec une ancienne cantatrice qui a chanté autrefois Tosca, Honoré la filme, avec des gros plans, comme si c’était sa mère.

deuxième acte : au moment le plus fort du chantage : tu couches avec ou je tue ton amoureux, dramaturgie intense, Christophe Honoré nous balance sur l’écran géant je vous le donne en mille : des phrases à la con tirées de Proust ! du genre : « la chose rêvée est plus belle que la chose vécue » et d’autres phrases infâmes que les collégiennes d’aujourd’hui n’oserait même plus écritre sur la couverture de leurs classeurs !

après ça on se dit il va pas faire plsu fort… et ben si ! au 3ème acte il fait venir l’orchestre entier sur scène, les 2 solistes sont habillés en tenue de soirée, smoking, noeud pap, robe longue à paillette couleur jaune brillant etc… que même un nouveau riche chinois trouverait ça moche !

et voilà ! Tosca mise en scène par un type qui s’aime autant qu’il n’aime pas Puccini !!!

et après j’ai lu les critiques : tous ont adoré !

donc tu vois Jazzi tu es à 100% dans la norme !

hamlet dit: à

Phil l’histoire à clopinou est très simple : Jazzi a cafté sur ce blog que le clopinou avait obtenu une bourse pour faire ses études et du coup ça n’a pas plu à Clopine qui a pris comme une trahison vu et sur ce coup^j’étais 100% d’accord avec elle !

voilà ce que j’ai compris, après je peux me tromper, mais en gros c’est ça !

renato dit: à

Il est vrai, et alii, qu’un verre de Dolcetto avec des lambeaux de viande blanche, agrémenté de rares petites tranches d’artichaut et quelques copeaux de parmesan — l’ancêtre du Carpaccio — reste un gran moment de table. Cela dit, Pavese n’aimait pas le vin rouge — analogie avec le sang —, il aimait par contre l’Arnais, un délicieux vin blanc du Roero.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*