Ceci n’est pas un plagiat
Chacun ses manies de lecteur. La mienne consiste à commencer ma lecture par la fin. Non pas la fin du récit, du roman, de l’essai, et donc du texte proprement dit, mais la fin du livre. Le plan bien sûr, qui en dit tant non seulement sur sa structure mais sur son esprit, et surtout ce que la plupart appellent « Remerciements » et que, en tant qu’auteur, je préfère appeler « Reconnaissance de dettes ». Car c’est bien ce de cela qu’il s’agit. Etrangement, les Français y rechignent, de même qu’ils traînent les pieds devant l’exercice d’admiration. Comme si c’était déchoir de reconnaître ce que l’on doit à plus grand que soi alors qu’il nous tire vers le haut.
Mais revenons aux « mercis » si parcimonieux. Passons sur ceux, très anglo-saxons, adressés aux agents, éditeurs, correcteurs, petites amies, épouses, enfants sans oublier MacBookPro & Johnny Walker. Passons également sur ceux qui ont cédé des droits de reproduction. Passons même sur les remerciements des essayistes, historiens, universitaires à leurs collègues. Restons sur ceux des romanciers. Ils sont plutôt rares car la rubrique « Remerciements » a alors tôt fait de se fondre avec la bibliographie.
Disons que, lorsqu’on œuvre dans la fiction, cela ne se fait pas de citer ses sources. Un romancier n’y est pas tenu. Il prend partout et à tous mais il n’a pas de comptes à rendre, sauf s’il abuse, naturellement et cela se termine devant les tribunaux. Or, il y a une dizaine d’années, je m’étais personnellement réjoui de découvrir à la fin de l’édition originale de The plot against America, que Philip Roth avait tenu à rendre hommage aux livres d’histoire (biographies de Lindbergh etc) qui l’avaient inspiré. Cela m’avait encouragé à en faire autant avec Lutetia ; et je me souviens d’une discussion avec Jonathan Littell qui ne comprenait pas que je lui aie reproché de n’avoir pas signalé à la fin de son roman les principales études d’historiens sans lesquelles Les Bienveillantes ne seraient pas, ou seraient autre.
J’y ai repensé ces jours-ci en lisant l’un des romans les plus puissants de la rentrée. Du contenu de Au revoir là-haut (Albin Michel), je vous reparlerais plus tard puisqu’il ne sera en librairie que le 22 août. En attendant, je voudrais m’attarder sur la fin. Le morceau des « Remerciements » intitulé d’ailleurs « Et pour finir… ». Cette histoire se déroulant à la charnière entre la fin de la Première Guerre mondiale et les débuts de l’entre-deux-guerres, étant de plus partiellement inspirée par une affaire qui défraya la chronique à l’époque (le business de la vente de cercueils de soldats morts au champ d’honneur et de sépultures pour les municipalités), elle a été nourrie de lectures. Son auteur Pierre Lemaitre, connu surtout pour ses polars, y remercie donc les historiens auxquels il doit tant, mais aussi les grands romanciers de 14 et, plus original, « les inappréciables services de Gallica, les bases Arcade et Mérimée du ministère de la Culture et surtout les bibliothécaires de la Bnf ». Mais ce sont deux autres paragraphes qui ont retenu mon attention :
« Au fil du texte, j’ai emprunté ici et là, à quelques auteurs : Emie Ajar, Louis Aragon, Gérard Aubert, Michel Audiard, Homère, Honoré de Balzac, Ingmar Bergman, Georges Bernanos, Georges Brassens, Stephen Crane, Jean-Louis Curtis, Denis Diderot, Jean-Louis Ezine, Gabriel Garcia Marquez, Victor Hugo, Kazuo Ishiguro, Carson McCullers, Jules Michelet, Antonio Munoz Molina, Antoine-François Prévost, Marcel Proust, Patrick Rambaud, La Rochefoucauld, et quelques autres.
Qu’ils considèrent ces emprunts comme un hommage.
Le personnage de Joseph Merlin, librement inspiré de Cripure, et celui d’Antonopoulos, inspiré du personnage homonyme, sont tous deux le signe de mon affection et de mon admiration pour Louis Guilloux et pour Carson McCullers ».
Vous me permettrez d’y voir un signe des temps. Ceux de la tyrannie que l’injonction de transparence exerce désormais sur tout créateur. Si j’applaudis des deux mains les rares enquêtes de fond sur les plagiats littéraires (notamment celles de Jérôme Dupuis dans l’Express), le travail dans la durée d’Hélène Maurel-Indart sur la contrefaçon dans la domaine intellectuel et les dénonciations de véritable total ou partiel de thèses entre universitaires, je me méfie d’une nouvelle tendance favorisée par les moteurs de recherche. Aujourd’hui, n’importe qui s’estime autorisé à hurler publiquement au plagiat après avoir inscrit une phrase d’un nouveau roman dans le fenêtre de Google, et avoir « découvert » avec volupté qu’elle offrait d’étranges ressemblances avec une autre, identique, issue de Guerre et paix… Ce qui ne mène à rien sinon à déconsidérer l’auteur aux yeux du public. Et quoi qu’on en dise par la suite, le mal est fait.
Il ne faut vraiment rien connaître au processus de création pour ne pas distinguer les plagiaires avérés, qui se caractérisent surtout par la quantité et la répétition dans la reproduction, de ceux qui sont simplement imprégnés de leurs lectures. Tout auteur est un lecteur. Que l’on retrouve sous sa propre plume des formes, des formules, des tournures, des expressions venues d’ailleurs n’a rien d’étonnant, et les tribunaux n’ont rien à y redire. Qu’il veuille par ailleurs rendre hommage par un clin d’œil, une citation cryptée, à un écrivain admiré, n’a rien de répréhensible, au contraire. Mais l’air du temps est devenu tel que Pierre Lemaitre a dû se sentir forcé de prévenir tout mauvais procès d’intention, en désamorçant toute accusation abusive. On en est là.
(Toutes ces illustrations sont des détournements opérés par la graphiste Clémentine Mélois)
966 Réponses pour Ceci n’est pas un plagiat
Dans Ces plaisirs de Colette éditions Ferenczi pas de remerciements.
Mais vers la fin » crier au dol ». Et autres joyeusetés.
JB, « Sukkwann island » un livre écrit pour les hommes ?
A la reflexion, passé ce moment de pure colère, vous avez peut-être bien raison.
C’est pourquoi je vais surtout le conseiller aux femmes; de préférence intelligentes, cela leur évitera tout risque d’dentification.
C’est malheureux; on en est là :
Le roman comme médium d’identification.
En aucune manière Jim ne m’a paru mysogine.
C’est drôle que vous n’ayez pas noté ce qui est essentiel dans ce roman: la maturité de l’enfant pris en otage face à son père qui devient fou.
Ma copine psychiatre, elle a pensé comme moi: dur. Vraiment dur.
Dans Le Vaurien de Marcel Aymé collection Gallimard, pas de remerciements.
Allez, Albatrost, jamais vous ne reviendriez plus sur la RdL ? Encore un point qui vous fait ressembler à D. Mille adieux et mille retours, comme une diva ?
J’ai lu dernièrement un recueil, « Aphorismes et Insultes » Arthur Schopenhauer, Aléa éditeur. Cela m’a fait penser à vous. Ce n’est pas un compliment à votre égard. Je vous fais chier ? Je vous conseille de l’imodium.
@ JC: Vous avez le sens de l’ironie, en effet, Michel AlbaUbu en homme calme est une bonne trouvaille.
N’ai pas tout suivi des digressions du jour mais …
La perversion étant une chose certes reconnue et discutée sur des cas pathologiques étudiés et filmés.
Mais au-delà et pire me semble-t-il, il y a le vice. Le type vicieux que l’on appelle vicelard. Terminaison en « ard » à connotation si péjorative. Et le vicelard il est pire que le pervers. A mes yeux. Ce peut ne pas être vrai. Pire parce que toxique. C’est un type toxique. Faible, éminemment et dangereux comme Fukushima. Pourquoi ? Parce qu’il en jouit.
Je recherche cela et l’avantage de se lécher le cul à soi-même : j’ai bien pensé au phénomène animal qui consiste à se panser en léchant ses plaies purulentes, mais alors je butte sur pourquoi se faire enculer par un gode-michet manié par sa poufiasse.
C’est un peu compliqué, mais le portrait se dessine. Du Zola. La misère. L’alcool domine. Naturalisme
Je pars à Nice, à bientôt.
Gros bisous, surtout à renato (et guili-guili hein renato ?).
Le plagiat surgit dans un état de crise de l’héritage culturel et aussi de l’Ecole comme institution en charge de l’héritage culturel. L’Ecole en tant qu’institution ne fabrique plus d’héritiers, elle a décidé à un moment de déshériter tout le monde, les privilégiés qui recevaient la culture à la maison et en complément à l’Ecole, et les pauvres pour aller vite qui ne pouvaient devenir des héritiers que par l’Ecole, au lieu de faire ensorte de rendre possible l’héritage pour tous. L’Ecole a bien fonctionné comme transmission de l’héritage pour ma génération mais ensuite c’est terminé, quel que soit la bonne volonté des acteurs du système éducatif français ou européen car c’est la même chose dans tous les autres pays européens ou même en Israël très semblable à l’Europe à cet égard.
Le plagiat marque tout de même un manque à penser le chaos du monde. C’est tout de même très frappant que cette pathologie touche des gens dont le métier est précisément de penser. Il y a là à la fois le signe d’une crise évidente de la culture, mais aussi d’une déshumanisation de la culture et d’une impossibilité à organiser le chaos. C’est le signe quelque part d’une panique devant le réel.
hamlet dit: 4 août 2013 à 19 h 18 min
elle pose la question. elle doit encore trouver les mots pour poser la question….
je peux vous en écrire un livre entier.
Seulement hélas c’est très mauvais votre plagiat. Cela ne ressemble en rien à Christine Angot. Vous frôlez parfois le Duras dans ses discours direct et indirect libre mélangés, mais vous n’êtes pas Duras.
Et puis, dans la mesure où vous ne comprenez rien à Christine Angot ne la lisez pas et foutez-nous la paix.
En aucune manière Jim ne m’a paru misogyne.
C’est drôle que vous n’ayez pas noté ce qui est essentiel dans ce roman: la maturité de l’enfant pris en otage face à son père qui devient fou.
Jim n’est nullement misogyne en effet, et le roman non plus. C’est vrai que la maturité du fils, de plus en plus évidente dans la première partie, met cruellement en lumière l’immaturité de son père. Son « suicide » est d’autant plus énigmatique, et le romancier n’en propose aucune interprétation. Il est vrai que le geste du père tendant le pistolet à son fils n’est pas moins énigmatique. Le livre refermé, on reste devant ces énigmes. David Vann préfère manifestement poser des questions que fournir des réponses.
Je reste époustouflé devant la vitalité du roman américain contemporain. Entre les anciens, façon Jim Harrison ou Russell Banks, et les jeunes, façon David Vann, que de richesses ! Pour en revenir à la question du plagiat, on n’a pas l’impression que, là-bas, la question soit à l’ordre du jour !
Tkt, je vous ai demandé de cesser de m’insulter ! Vous en êtes réduit à commenter comme un troll. C’est pénible. Foutez-moi la paix. Les imbéciles de votre espèce, je leur chie dessus.
Oui, en effet, JB, c’est aussi ce qui m’a toujours frappé à l’égard plus généralement de l’art américain. C’est qu’ici, sans doute, en Europe, malgré la déconstruction postmoderne, la culture pèse d’un poids conséquent. Les Américains n’ont pas eu à s’affronter à cette déconstruction étant donné la nature récente d’une culture américaine. C’est aussi sans doute pourquoi la déconstruction a trouvé aux Etats-Unis un succès si spectaculaire.
Un écrivain américain malgré tout échappe à ce schéma, c’est Philippe Roth. Mais c’est qu’il est plus un écrivain américain qu’européen même s’il traite des problèmes de l’Amérique. Il en parle à la manière européenne.
JB,
« David Vann préfère manifestement poser des questions que fournir des réponses. »
Et les questions qu’il pose en font un roman qui reste en mémoire.
Merci JB, d’avoir partagé sur ce livre.
…plus un écrivain européen qu’américain… (voulais-je écrire bien sûr).
« avoir partagé sur ce livre »… voilà une façon de s’exprimer postmoderne, postcrise de la culture, et d’effondrement du paradigme de la transmission.
…
…il faut garder un minimum d’enthousiasme pour écrire, dessiner, se mouvoir de ce que l’on est » héritier « , pour paraître d’emblée,…propice,…etc,…
…
…certains chemins pour les uns en lecture,…et d’autres chemins de lecture pour garder les » murs « ,…et en être,…
…
…les meilleures lectures, ne pas se pousser le bouchon trop loin, trop vite,… et convertir sa chance en déductibilités pratiques,…
…à chaque heure sa raison, et trop d’objectivisme en tornade nuis aux discernements immédiats à appliquer,…chaque métier et situation à les siens d’opportunités à saisir,…la vie,…la mort,…dans l’estomac du monde,…même le savoir ne se soustraira pas à la justice,…
…
…les forces du mal,…sont plus dans l’esprit des chercheurs-chevronnés,…et implications politiques de longues durées,… que dans le monde primitif carcéral,…à mon avis,…
…
…la confiance est devenue une certaine canaillerie adoptée de connivence,…B.C.B.G,…bien au-dessus des » Histoire d’Ô ,…et autres diversions à deux balles d’inceste & lesbienne à gode-ceinture et cinéma,…etc,…Bip,…Bip,…Ah,…etc,…
…envoyez,…
je reconnais trouver les échanges de ce blog , et même les billets d’un intérêt limité, même si je ne doute pas que lorsqu’il sera dépouillé par des anthropologues -analystes des années prochaines , et même dès maintenant, ceux-ci sauront ne montrer des facettes fascinantes .Ayant eu le temps de relire tout le livre d’un psychanalyste hébraïsant (qui m’inspire bien mieux et autre chose que de « l’admiration » ) qui revient sur son expérience dans différents groupes de psychanalystes pour proposer non pas des remerciements alors qu’il nomme très volontiers, -et de manière plus intéressante pour le lecteur qu’un exercice- aussi des confrères avec lesquels il travailla et échangea , y compris des livres .
il me semble qu’il est important que la mauvaise langue soit revenu sur ce blog, tant pour lui-même que pour le blog et de le lui dire .
la question du plagiat n’est sans doute pas dissociable de celle que l’on nomme aujourd’hui celle de l’imposture
ce n’est pas le moindre intérêt des réflexions de ce psy qu’il s’appuie sur des oeuvres autant que sur des expériences pour proposer une révision des enseignements théoriquesdans les écoles
c qui me frappa aussi dans les réflexions de ce psy, c’est qu’il parle de néo-matriarcat.
(ce blog étant fondamentalement un blog d’hommes
adieu messieurs
en montrer
La mauvaise langue dit: 4 août 2013 à 22 h 09 min
Après avoir esquinté Pascal, Nietzsche, j’en passe et des meilleurs, que voulez vous que je partage avec quelqu’un, comme vous, qui serait vraiment bien dans l’émission » réponse à tout » ?
La mauvaise langue dit: 4 août 2013 à 21 h 53 min
Le plagiat surgit dans un état de crise de l’héritage culturel et aussi de l’Ecole comme institution en charge de l’héritage culturel. L’Ecole en tant qu’institution ne fabrique plus d’héritiers
Il suffit d’aller voir le nouveau MLM 2 rue Gallimard qui prend ses aises dans les salons de l’hôtel de la Salle situé à une encablure de Sciences PO Paris rue de l’Université pour réaliser crûment qu’il n’y a pas d’héritiers en vue.
De toutes manières, déjà, faut plagier des balèzes : donc, déjà, faut en trouver…
le plagiat me semble marquer une hâte plutôt qu’une urgence : est-il si étonnant que la toile soit associée tant à son extension qu’à sa détection ?
C’est en train de devenir un théâtre de portes qui claquent, ce fil.
Madame est sortie, Monsieur entre, il ressort furieux de ne trouver que des Hommes. Madame qui perd la tête se lamente: mais où ai-je donc mis mon petit traité du psychanalyste hébraïsant.
Et dans la salle, il y a au moins un spectateur qui rit.
Elodie, il faudrait développer vos propos sibyllins si vous souhaitez qu’on les comprenne et qu’on puisse y répondre. Quelle différence faite-vous au juste entre « hâte » et « urgence », sans parler du reste qui m’est incompréhensible ?
Un écrivain américain malgré tout échappe à ce schéma, c’est Philippe Roth. Mais c’est qu’il est plus un écrivain américain qu’européen même s’il traite des problèmes de l’Amérique. Il en parle à la manière européenne. (rédigé par LML)
Ah, je ne sais pas. Est-ce que dans l’admirable « La Tache », Roth parle de l’Amérique « à la manière européenne » ? Qu’est-ce qu’il peut y avoir de particulièrement « européen » dans le regard qu’il porte sur elle ? L’épisode de l’invraisemblable équipée de Les, sorti de son hôpital pour vétérans, flanqué de son comité de soutien, pour une séance de « rééducation » dans un restaurant asiatique, aucun romancier européen n’aurait pu l’imaginer ni lui donner sa force tragi-comique !
Allez dormir dans les arbres comme les chimpanzés et foutez-nous la paix avec vos grosses conneries !
Remarque quand on plagie Ferdine au fond c’est un fric-frac chez Mauboussin… Faut de la ferveur comme dirait Saint-Ex…
Je trouve que Josyane Savigneau, qui connaît fort bien Ph. Roth, dit à juste titre que c’est plus un écrivain européen qu’américain.
Entre autres, parce qu’il montre dans nombres de ses romans une grande nostalgie de l’Europe juive cosmopolite d’avant guerre. Elle le compare à cet égard à Woody Allen, c’est un rapprochement que je trouve lui aussi très pertinent. C’est un écrivain qui joue avec les codes de la littérature, qui joue des déconstructions dans un jeu parodique et savant.
…
…mais, allez y doucement,…
…je vais finir par croire,…que vous n’êtes pas en bandes de connivences,…
…
…Médor,…tiens des » os » démocratiques du seigneur pour toi,…vient ici,…les roublardes t’attendent,…goûte de ma démocratie de vandale plénipotentiaire,…
…que je ne te laisse que les » os « ,…pour pêcher à la ligne sur le net,…d’autres » cons « , à châteaux,…etc,…
…chouette d’en être sortis sain et sauf,…etc,…
…
Je crois, JB, aussi qu’aux Etats-Unis les mythes fondateurs des Etats-Unis sont encore crus et qu’ils ne font pas, comme chez Roth, l’objet d’une déconstruction.
mauvaise langue, autant que je sache, c’esten français que nous écrivons , et il fut enseigné qu’il n’avait jamais d’urgence : (ah bon, même en médecine, et en recherches ?
mais l’âge du capitaine Achab n’est pas au programme du jour
et il n’y a aucun intérêt à me répondre !
JB si on commence à parler de Roth dans « La tache », il faudrait que l’on commence au chapitre III; pour l’ambiance.
En fait de tragédie il y a une réfrence explicite à Brutus.
Mais si la mauvaise langue a lu Roth, il va donner la réponse.
Elle le compare à cet égard à Woody Allen, c’est un rapprochement que je trouve lui aussi très pertinent. C’est un écrivain qui joue avec les codes de la littérature, qui joue des déconstructions dans un jeu parodique et savant. (rédigé par LML)
Josyane Savigneau n’appuie peut-être pas son jugement sur les mêmes romans que ceux que je connais de Roth. « La tache » ou « Le Rabaissement » m’apparaissent comme le contraire des oeuvres d’un romancier expert dans les jeux avec les codes. Ces histoires sont des histoires de souffrance, et de souffrance nue. C’est ce qui les rend si poignantes et si amères. Ce que vous dites de cet écrivain correspond sans doute beaucoup mieux à un Nabokov.
JB vous avez des fiches de lecture ou vous cornez les pages, comme moi ?
on ne doit pas sous estimer le public espéré par un écrivain lorqu’on étudie les « codes » qu’il met en jeu , en oeuvre , les citations et clins d’oeil , qui sont quand même des flatteries
JB vous avez des fiches de lecture ou vous cornez les pages, comme moi ?
je vous assure qu’il y a d’autres possibilités mais à chacun ses « inventions »
Mais Elodie, c’est avec plaisir que je modifierais cette mauvaise habitude.
Sans doute, JB, vous avez raison pour les œuvres que vous citez. Mais Portnoy et son complexe est une vaste blague dont il a eu l’idée à la suite de ses séances chez son psychanalyste.
Nabokov vient d’Europe, c’est pas tout à fait comparable.
Il faut rester prudent avec le sérieux chez Roth qui reste souvent ambigu.
Josyane Savigneau dans ses œuvres avec le traducteur de Roth et un critique qui a sorti 2 tomes d’un Corpus Rothi :
http://www.dailymotion.com/video/xvd3ae_l-amerique-de-philip-roth-seminaire-de-la-rdj_news
JB vous avez des fiches de lecture ou vous cornez les pages, comme moi ? (rédigé par Des journées entières)
Non, mais il y a des épisodes inoubliables, et puis les livres ne sont pas loin, quand il faut vérifier. Ce qu’écrit LML de Roth (un écrivain expert à jouer avec les codes, dans des jeux parodiques et savants) heurte de front l’impression que m’ont laissée des livres comme « La tache », « Everyman » (ce chef-d’oeuvre bouleversant) ou « The Humbling » (titre mal traduit par « Le Rabaissement ») : pour moi, ce sont des livres qui saignent, ce sont des blessures ouvertes, des plaies béantes, que décrit Roth. Est-ce qu’on aurait l’idée de voir en Dostoïevski un romancier qui joue avec les codes? Eh bien , je trouve dans ces romans de Roth une force de compassion, une capacité d’entrer dans la souffrance de ses personnages, tout-à-fait exceptionnelles.
« je trouve dans ces romans de Roth une force de compassion, une capacité d’entrer dans la souffrance de ses personnages, tout-à-fait exceptionnelles. »
Complètement d’accord pour ce que j’ai lu dans le roman « La tache ».
Eh bien , je trouve dans ces romans de Roth une force de compassion, une capacité d’entrer dans la souffrance de ses personnages, tout-à-fait exceptionnelles. (rédigé par mézigue)
Quelque chose comme un étincellement visionnaire. Voilà. c’est ce qu’il y a pour moi de plus beau et de plus émouvant chez ce romancier.
Mais Elodie, c’est avec plaisir que je modifierais cette mauvaise habitude.
votre remarque m’avait plu parce qu’elle revenait sur la question du corps du livre de papier, son nombre de pages, la participation/intervention nécessaire et suppos&ble (la fameuse chaîne selon le mot qui choqua P.Assouline) a priori d’autres personnes que l’auteur contrairement à l’internet .
bonsoir à tous .
JB vous avez remarqué ?
Roth n’a remercié personne en fin d’ouvrage.
Une citation de Sophocle, en introduction.
Alors Elodie je vais garder cette mauvaise habitude, pour ce qui me concerne. Je ne le conçois pas autrement.
Bonne nuit.
Une citation de Sophocle, en introduction. (rédigé par Des journées…)
… l’expiation du sang par le sang … quelle profonde et admirable définition de la tâche de l’écrivain !
Je crois que vous n’avez pas intégré la dimension de jeu dans l’œuvre de Roth, JB, qui en fait en effet plus un écrivain européen qu’américain. Vous faites une lecture de Roth trop sérieuse, trop univoque, il me semble. Ecoutez le séminaire et revenez nous dire s’il ne change pas tout de même un peu votre perception de l’œuvre.
« Je vous fais chier ? Je vous conseille de l’imodium. »
__
Pas de marques, Thierry. Parlez de Lopéramide.
» réponse à tout » ?
…
…pêcher en eau douce,…d’accord,…
…pourvu que la digue tient donc et corsets,…
…nous protège des baleines et requins du grand large,…etc,…
…avec des cuissardes pour les moules salées,…bien sûr,…
…
…c’est pas que des gays en jarretières,…à la lecture des jarretelles du con-d’or,…
…en garder de l’enthousiasme poignant,…à la veuve,…au sorbet,…etc,…Ah,…Ah,…
…envoyez le plage-yacht,…à la dame-blanche,…sur coussin d’air,…
…etc,…Bip,…Bip,…Ah,…Ah,…etc,…
…
la leçon number one
elodie dit: 4 août 2013 à 22 h 18 min
(ce blog étant fondamentalement un blog d’hommes
adieu messieurs
Enfin ! Nous savons ! HR est une femme !
Est-ce qu’on aurait l’idée de voir en Dostoïevski un romancier qui joue avec les codes?
une manière intéressante d’aborder les questions de la littérature et de la critique .
je ne crois pas comme l’a écrit le psy que l’enfant se trouve beau lorsqu’il découvre son image dans le miroir .
Enfin ! Nous savons ! HR est une femme !
LA BARBE!
il est absurde de conclure du fait qu’une personne croie pouvoir identifier un blog comme un blog d’hommes que c’est une femme . mais une personne qui recourt à un pseudo féminin doit ou devrait écrire au féminin (voir précédent billet ))
Vous faites une lecture de Roth trop sérieuse, trop univoque, il me semble. (rédigé par LML)
Sans doute. Je n’ai d’ailleurs pas lu tous ses livres et n’ai garde d’oublier la dimension facétieuse de « Portnoy », mais c’était son premier livre… La citation de Sophocle (« Oedipe-Roi ») qu’il met en exergue de « La Tache », » l’expiation du sang par le sang », si on l’applique au travail de l’écrivain, a quelque chose de bouleversant : elle dit que ce travail, sous une de ses formes les plus hautes, est de dire la souffrance des autres. De porter la souffrance des autres. En quelque sorte, en effet, de l’expier. Car ce n’est pas sa propre souffrance qui est la plus intolérable, c’est la souffrance des autres. C’est elle que l’écrivain se sent sommé d’exposer, à nu. Je vais me mettre à lire ce que je n’ai pas lu de Philip Roth et à relire ce que j’avais déjà lu car je soupçonne qu’à un certain moment de sa « carrière », cet écrivain a insensiblement glissé d’une pratique effectivement ludique et fortement autofictionnelle de la littérature à une création plus riche et plus puissante où, sans renoncer à puiser dans son expérience personnelle, il s’est ouvert à une compréhension de l’Autre vivifiée par la compassion. Si mon hypothèse se vérifiait, c’est un parcours d’écrivain qui en vaudrait plus d’un.
Tous ceux qui prenaient HR pour un con se sont trompés.
C’est une conne.
« c’est un parcours d’écrivain qui en vaudrait plus d’un. »
une compréhension de l’Autre
un blog qui se pique d’être si lettré devrait avoir garde de ne pas confondre l’Autre et l’autre
Si l’homme est con, la femme est l’avenir du con ?
J’aurais plutôt dit : le con est l’avenir de la femme, hein.
une femme qui se pique d’être si lettrée devrait avoir garde de ne pas confondre blog et blague
« Ecoutez le séminaire et revenez nous dire s’il ne change pas tout » lml
Semi-mâle!
John Brown dit: 4 août 2013 à 23 h 21 min
JB, à cause de Sophocle vous me faites perdre un peu de sommeil.
Mais cette sur-interprétation que vous faites m’a fait rechercher sur internet car je n’ai pas « Oedipe Roi » de Sophocle.
Pour la petite histoire si on remet la citation dans son contexte:
CRÉON. – Eh bien ! Voici quelle réponse m’a été faite au nom du dieu. Sire Phoebos nous donne l’ordre exprès « de chasser la souillure que nourrit ce pays, et de ne pas l’y laisser croître jusqu’à ce qu’elle soit incurable ».
OEDIPE. – Oui. Mais comment nous en laver ? Quelle est la nature du mal ?
CRÉON. – En chassant les coupables ou bien en les faisant payer meurtre pour meurtre, puisque c’est le sang dont il parle qui remue ainsi notre ville.
Elle s’applique bien à ce roman et pas au rôle de l’écrivain.
L’ironie est toujours là chez Roth; il ne faut pas l’oublier non plus.
Bonne nuit et à bientôt.
Je ne claque pas la porte , je vais dormir !
Elodie,
un clin d’oeil presque fermé des deux yeux: Mathilde Cruz, quelle femme !
« à moisir comme mavuaise langue et prenez une douche »
…
…l’esprit de Savonarole d’Assise,…qui se brûle d’encens à Flore-Rance,…
…
…à la lettre des mots, congédié en vacance d’esprit-seins of course de liberty or discernements,…etc,…
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…domaines et confitures poire – cerise – ananas,…etc,…avec du lard,…pour changer,…la magnanimité – rouge Bordeaux,…etc,…mis en bouteille au châteaux du Pape,…gland cru,…RRR,…
…réserve du clos bourgeois « monte mon rancy » et « couche toi là »,…etc,…
…il va encore pleuvoir,…envoyez,…
…
vous n’êtes pas limités ? prouvez le !
Le point de vue du traducteur de Roth, c’est qu’il n’y a pas eu de tournant dans le travail de Roth.
pipi et dodo.
ça ira mieux demain.
Eh bé,ceci n’est vraiment pas un plagiat!
La mauvaise langue dit: 5 août 2013 à 0 h 13 min
Le point de vue du traducteur de Roth
Il y a plusieurs traducteurs de Roth.
Roth a été notamment traduit par une bonne prof de littérature américaine (que Bloom connaît) qui est par ailleurs une traductrice exécrable.
il n’y a pas eu de tournant dans le travail de Roth.
la pulsion d’humour permanent n’est certainement pas un gage possibilité de conscience des problematiques en jeu
gage de possibilité de conscience
Il y a eu un tournant dans le travail de Roth.
Il y a plusieurs tournants dans le travail de Roth.
je dirais même plus, « il n’y a pas eu de tournant dans le travail de Roth. »
Il y a eu un virage dans le travail de Roth.
expression intéressante du psy que j’ai relu qui s’est intéressé à l’alcool
la psychanalyse a raté le virage
ce ‘est qu’un parmi plusieurs psys qui ont commencé de concevoir qu’il y avait quelque chose qu’ils n’arrivaient pas à s’expliquer , bref, des limites dans ce qui leur semblait soutenable de leurs enseignements,leurs pratiques et leurs discours
Il y a du travail dans le village de Loth.
d’ailleurs les psy qui s ‘intéressent à l’alcool n’aiment pas les connes .
Roth est à un virage dans la tournante.
…
…la Pub,…c’est aussi un art,…mêmes avec des dispositions c’est pas gagné d’avance,…
…
…moitié – moitié,…pour un coup de main » magnanime « ,…
…bon,…faite à votre aise,…c’est bien partis,…tout le bénéfice est pour vous,…
…
…etc,…en d’autres circonstances,…encore que,…etc,…
…
et en plus, je ne suis pas addict de psy !le livre que j’ai sorti est un vieux numéro de Critique sur Prague
Vous êtes aspic du dict, alors?
j’ignore qui les psys aiment -même si certains ont eu beaucoup d’histoires d’avoir aimé ..Lacan : ce n’est pas ma question et je plains beaucoup les gens qui n’ont pas d’autres questions
Il s’agit du traducteur du séminaire sur Roth mis en ligne Lazare Bitoun, le meilleur.
je suis très sceptique sur ceux qui causent de gens « intelligents » : surtout s’ils causent d’Heidegger
Nuit du 05/08/2013,
…
Nonne notte !!! !! !.
rendons à Simenon la pipe à Simenon,
…
…les brioches,…c’est dans 6 heures,…
…servez déjà le Capucino,…un fromage de chèvre,…un vrai,…
…Oui,…j’ai bien compris,…la confiture avec un bout de pain-français,…etc,…
…
Dans l’annuaire que l’on m’a aimablement conseillé, il y bien un index mais pas de remerciements.
« Contrairement à ce que croit M Court….
Le commentaire de M Court n’est pas une objection, que je sache…. » -ML-
Euh, vous vous y retrouvez?
Bonjour c’est Sabine. Comme c’est les vacances je peux me coucher tard. Ce soir on est allé voir, dans le cadre de Cinema au clair de lune, « Comment voler un million de dollars » de William Wyler avec Audrey Hepburn et Peter O’Toole.
C’est un film de construction classique :
L0 : une bluette romantique à Paris sur fond de vol ingénieux dans un musée
L1 : omniprésent, mais particulièrement la scène dans le réduit qui explore toutes les possibilités de non monstration des trucs les pires que normalement je devrais même pas savoir que ça existe. Et tellement ingénieux que l’on se demande si le film datant de 1966 ne serait pas pour une bonne part dans fin de l’application du code Hays, comme ils en avaient parlé à France Culture. Un exemple : Audrey Hepburn embrassant un prétendant regarde ostensiblement sa montre alors que le code Hays chronométrait la durée des baisers. L1 est aussi parfois rev ici et même parfois rev-rev.
L2rev : classique référence à la naissance d’Aphrodite entre les jeunes et las anciens dieux, renforcée par l’histoire autour d’une statuette de Venus dont le modèle a été la grand-mère de l’héroïne.
Un modèle classique a revoir. Faudra-t-il d’ailleurs de je revoie tous les films dans cette nouvelle optique ?
les anciens dieux
d’ailleurs que je
Je promets que je vais essayer de me relire avant de cliquer.
Sainte Fiche est revenue.
Prions…
Mauvaise Langue, où en est ton nanus cri?
« Pourquoi, alors, ne pas parler de votre fuite à vos proches, surtout si elle a réussi? Pourquoi ne pas raconter comment vous l’aviez préparée, comment vous aviez évité les pièges et vaincu les habitudes, comment vous aviez déjoué les appâts à première vue si juteux et alléchants qu’on vous proposait et comment – vous serrant la ceinture, le ventre de plus en plus vide, un goût de plomb dans la bouche, tremblant de convoitise, maudissant votre fuite, maudissant le monde entier, vous maudissant vous-même – vous ayez enfin réussi à tromper les apparences, brouiller les pistes, vous enfoncer au fin fond des forêts, vous oublier vous-même, être oublié des autres, pour enfin revenir dans un monde qui ne se souvenait plus de vous et y être simplement celui que vous vouliez être? »
Vassili Golovanov
Eloge des Voyages insensés. P 45.
Venus de Milou dit: 5 août 2013 à 2 h 08 min
Watson:
Astrologiquement parlant, on peut voir cela différemment:
« Le code L vise à tenter de comprendre les raisons pour lesquelles la méthode « se faire une toile » que j’ai inventée et patiemment
perfectionnée au fil des années – méthode consistant à appliquer le cinéma à la psychanalyse greco-romaine – s’est révélée, contre toute attente, un échec.
Comment en effet employer un autre terme, sauf à refuser de voir les choses en face, dès lors que je me retrouve seule à
pratiquer cette méthode quinze ans après sa création, avec le triste privilège d’être l’une des rares fondatrice de courants critiques à n’avoir jamais recruté le moindre disciple ?
Une hypothèse réconfortante pour l’esprit consisterait à mettre cet insuccès au compte de la jalousie. Mais elle est malheureusement dépourvue de vraisemblance, ma méthode,confinée jusqu’à présent dans quelques textes confidentiels, n’ayant jamais atteint le seuil de visibilité qui lui aurait permis de se faire des ennemis. »
« Afin de faire comprendre ce code L appliqué au cinéma, prenons le principe de « la littérature appliquée » et le renversement qui justifie son nom, j’emprunterai un exemple rapide aux premières lignes de « Liliane au Lycée ». Si chacun se
souvient avec plus ou moins de précision qu’il est question dans cette oeuvre de la guerre de Trois, ceux qui la connaissent
bien savent que son véritable sujet, tout autant que la guerre, est la colère. Celle-ci s’impose au lecteur dès le premier chant,
largement consacré à en décrire les manifestations, et même dès les premiers mots, qui annoncent les désastres dont elle
sera plus tard la cause »
je soupçonne qu’à un certain moment de sa « carrière », cet écrivain a insensiblement glissé d’une pratique effectivement ludique et fortement autofictionnelle de la littérature à une création plus riche et plus puissante où, sans renoncer à puiser dans son expérience personnelle, il s’est ouvert à une compréhension de l’Autre vivifiée par la compassion. Si mon hypothèse se vérifiait, c’est un parcours d’écrivain qui en vaudrait plus d’un.
—
Pas conne votre hypothèse, JB; je pense qu’au-delà d’un parcours d’écrivain, c’est d’un parcours existentiel qu’il s’agit,un trajectoire que bien peu sont capables de réaliser, tant ils sont à jamais prisonniers de l’ornière dans laquelle ils sont tombés bien jeunes encore.
« La Jalousie aux pommes » ?
renato dit: 5 août 2013 à 7 h 46 min
Vous savez jouer au quidditch ?
Je n’ai pas lu Harry Potter, ni vu au cinéma…
Pourtant, Harry Potter né à Maillane fut un grand écrivain, prix Nobel de Littérature, en 1904. Quelques vers :
« Cante uno chato de Prouvènço,
Dins lis amour de sa jouvènço,
A través de la Crau, vers la mar, dins li blad,
Umble escoulan dóu grand Oumèro, iéu la vole segui. »
« Je chante une jeune fille de Provence,
Dans les amours de sa jeunesse,
À travers la Crau, vers la mer, dans les blés,
Humble élève du grand Homère. »
et l’hymne gallois, bien connu : Coupo Santo
Prouvençau, veici la Coupo
Que nous vèn di Catalan ;
A-de-rèng beguen en troupo
Lou vin pur de noste plant.
Coupo Santo
E versanto
Vuejo à plen bord
Vuejo abord
Lis estrambord
E l’enavans di fort !
D’un vièi pople fièr e libre
Sian bessai la finicioun ;
E, se toumbon li Felibre
Toumbara nosto nacioun.
D’uno raço que regreio
Sian bessai li proumié gréu ;
Sian bessai de la patrìo
Li cepoun emai li priéu.
Vuejo-nous lis esperanço
E li raive dóu jouvènt,
Dóu passat la remembranço
E la fe dins l’an que vèn.
Vuejo-nous la couneissènço
Dóu Verai emai dóu Bèu,
E lis àuti jouïssènço
Que se trufon dóu toumbèu.
Vuejo-nous la Pouësio
Pèr canta tout ço que viéu,
Car es elo l’ambrousìo
Que tremudo l’ome en diéu.
Pèr la glòri dóu terraire
Vautre enfin que sias counsènt
Catalan, de liuen, o fraire,
Coumunien tóutis ensèn !
I l me devenait de plus en plus clair que la psychanalyse après Lacan était en train de rater un virage, qu’elle ne se confrontait plus au réel d’aujourd’hui, mai préférait s’enfermer dans une théorisation atemporelle à usage exclusivement interne
sans t final à interne
suit l’évocation d’un écrivain américain
La traduction de ce livre venait de paraître et rencontrait un énorme succès qui, du même coup, jetait une ombre sur un ouvrage devenu suspect, commercial, inauthentique , presque une falsification de l’histoire »
» J’ai péché par aveuglement et par orgueil. Je ne le cache pas. », a déclaré Joseph Macé-Scaron, reconnaissant ses plagiats. En somme, sa tactique est la même que celle de Cahuzac : confession très partielle vaut absolution. La justice médiatique est d’une extraordinaire mansuétude et ces gens le savent fort bien, comptant sur la bravitude du bon public, qui leur offre l’espérance jamais déçue de « rebondir » : voyez DSK, voyez Tapie, Berlusconi et d’autres.
Le résultat, c’est que deux ans après la révélation de ses plagiats, le Macé-Scaron est toujours à la tête du périodique littéraire sans doute le plus lu en France. Est-ce que le conseil d’administration d’une banque qui se respecte continuerait d’accorder sa confiance à un directeur convaincu d’avoir pioché dans la caisse ? Ce serait la porte, et vite fait. Il est vrai que Macé-Scaron semble avoir échappé à une sanction judiciaire, à la différence d’un Minc, d’un Le Bris ou d’un Poivre d’Arvors. Petits arrangements en sous-main avec les victimes ou passivité de celles-ci ? c’est à nous, en définitive, lecteurs, de faire justice : boycottons « le Magazine littéraire » tant que Macé-Scaron y sévira. Interdisons-nous d’acheter le moindre ouvrage du sieur Minc. Les plagiats non sanctionnés ou insuffisamment sanctionnés d’un seul compromettent la crédibilité de toute production intellectuelle et littéraire. La mauvaise monnaie chasse la bonne.
ce livre de ce psy ayant été déjà évoqué sur ce blog, je me limite à citer la fin du chapitre
« peu à peu allait émerger un projet que cet ouvrage esquisse … Il s’agit plutôt de recenser les structures psychiques nouvelles et inaperçues….
Bâtir en d’autres termes un nouveau pan de la clinique freudienne
Comme on peut le comprendre, ce n’est ni une miette, ni une gougoutte , ni un détail, ni une péquodille pour le dire en sous erdélien mineur
Paysage erdélien avec zombi : « Bâtir en d’autres termes un nouveau pan de la clinique [sic] freudienne… »
clinique freudienne . »
le livre américain évoqué a été publié en 1979, adapté au cinéma et fut national book award
le point qui me semble important de ce travail de ce psys ,dans le livr, en italiques , c’est
« la rivalité fraternelle , l’agressivité humaine, ne seraient pas premières, ou découlant de l’aliénation à l’image scopique, mais de la relation , non au petit autre-le semblable-mais au grand Autre,détenteur du savoir et du pouvoir. Les Ecoles psychanalytiques devraient ici rectifier leurs théories.
de ce psy , de ce livre (chez Grasset)
Encore faut-il suivre la RDL de manière continue et scrupuleuse.
Ce qui ne risquera pas de m’arriver dans les prochains jours.
http://www.theparisreview.org/interviews/5114/the-art-of-fiction-no-5-william-styron
« Encore faut-il suivre la RDL de manière continue et scrupuleuse. »
Nous le devons !
Passou akbar !
petite remarque : c’est un psy qui ose écrire « psychanalyste tortionnaire' » à partir d’un histoire connue de la psychanalyse » et même d’écrire qu' »il faut apparemment trois générations pour créer cette espèce très particulière, le psychanalyste tortionnaire »
N’ étant pas psychomanique , je ne comprends pas l’obsession des « rdéliens « pour les psys .Parlez d’autre chose de temps en temps , si’l vous plaît!!
nous sommes tous lmités dit: 5 août 2013 à 10 h 12 min
« N’ étant pas psychomanique , je ne comprends pas l’obsession des « rdéliens « pour les psys .Parlez d’autre chose de temps en temps , si’l vous plaît!! »
J’ose espérer que cette réplique sera mise dans l’anthologie du blog.
Haddad a été chroniqué sur la RDL ?
Si oui, je n’ai pas du tout suivi cela.
« N’ étant pas psychomanique , je ne comprends pas l’obsession des « rdéliens « pour les psys .Parlez d’autre chose de temps en temps , si’l vous plaît!! »
C’est vraiment fort de limonade gazeuse… ça…
@ La mauvaise langue dit: 4 août 2013 à 22 h 00.: « Tkt, je vous ai demandé de cesser de m’insulter ! Vous en êtes réduit à commenter comme un troll. C’est pénible. Foutez-moi la paix. Les imbéciles de votre espèce, je leur chie dessus. »: Comme un troll, bon là vous marquer un point, pour le reste de votre commentaire, vous me semblez pour un prof de français pour les petits de 5ème, assez vulgaire ou, est-ce de la perversité ce besoin de déféquer au dessus de gens qui ne font que vous adresser la parole ? Pour ce genre d’exercice vous devriez vous adresser à des professionnels. Le « petit cadeau » sera augmenté, si vous voulez être fouetté, il y aura un supplément. Par la même occasion vous pourriez vous faire déniaiser, vous en gagneriez en plénitude et sureté de soi.
Comme je l’ai diverses fois écrit, vous devriez prendre exemple sur John Brown, comme critique littéraire il est largement au dessus de vous. Pas de phrases grandiloquentes vides en dehors d’un fleuve de mot et de names’ dropping.
By the way, langue moisie, vos menaces de partir, franchement, vous comptiez me faire peur ?
Allez en paix, respirez profondément et devenez zen
à partir d’un histoire connue de la psychanalyse »
une histoire
je ne suis pas anti psychanalys-t-e a priori (non plus) .
Haddad a été chroniqué sur la RDL ?
il a été évoqué plusieurs fois , chroniqué? vous n’avez qu’à descendre de votre pommier et regarder sur internet .
vous marqez un point
Sorry, truffe blanche, nous faisons tous des fautes de frappe, il y a même des brebis qui calent…en montagne.
« N’ étant pas psychomanique , je ne comprends pas l’obsession des « rdéliens « pour les psys .Parlez d’autre chose de temps en temps , si’l vous plaît!! »
Là …, par cette réplique fulgurante, je viens de trouver une Princesse digne de mon rang, peut-être même une Reine d’un niveau supérieur à celle de Normandie !
ce besoin de déféquer au dessus de gens qui ne font que vous adresser la parole ?Sur la RdL, on n’adresse pas la parole , on envoie des lettres ou des suites de lettres qui sont aussi des « images »
relecture spontanee dit: 5 août 2013 à 10 h 31 min
On n’est pas obligé de vous suivre. Si ?
Je vous laisse Haddad et à vos psy-choses.
Quand vous interpellez, faites-le à bon escient.
Et surtout clairement. Comme Boileau.
de même qu’ils traînent les pieds devant l’exercice d’admiration.
en quoi ils n’ont peut-être pas tort de ne pas se précipiter sans en apprécier le bien-fondé .
Il y a des enfants qui ont appris à lire seuls , sans l’encouragement de leurs parents, ni celui d’instituteurs, et sans livres dans leur maison, et ils ne sont pas pour autant des génies.
« ce besoin de déféquer au dessus de gens qui ne font que vous adresser la parole »
Quelle somptueuse définition de la politique politicienne …!
Ouis, ben relecture spontanée, là tout de suite vous me faites penser à « un célèbre psychopathe cannibale emprisonné à vie dans un hôpital psychiatrique à Baltimore »
Une autre forme de perversion.
Cet espèce de pourriture qui considère que harceler les gens et les injurier dès qu’il ouvre la bouche c’est adresser la parole à quelqu’un !
Espèce de d’ordure !
Il devrait y avoir une sanction contre ceux qui harcèlent les gens.
Passou, je m’adresse à vous. Il est intolérable que sur votre blog, je suis l’objet de continuels harcèlements de la part de Tkt. Virez le de ce blog ouy faites lui savoir qu’il cesse de me harceler en m’injuriant dès que je poste un commentaire. J’EN AI MARRE, MERDE !
à propos de Philip Roth, jugement de Paul Edel sur son blog : « c’est lourd… c’est d’un lourd ! »
« un nouveau pan de la clinique »
Suffit de trouver le mort(h)ier…
des journées
ben ?je ne suis pas l’enfant de « relecture spontanée non plus, ; alors on peut se demander ce que cherche P.Assouline , qui vous dira surement le premier mot d’esprit selon les critiques littéraires : je ne le connais pas .
Lml, continuels harcèlements de la part de Tkt…
Il te fait ce que D. lui fait, il reproduit en harceleur son trauma de harcelé.
Classique!
Simon Porte dit: 5 août 2013 à 11 h 01 min
et tout est lourd aux lourds !
Avant internet,on pouvait à peu de frais se croire original.
Par exemple,là je cherche des pastiches de titres,je trouve « lavis,mode d’emploi »ben c’est déjà fait,je trouve « l’étroit mousquetaire »,c’est le titre d’un film!je trouve « l’étrave,ailleurs de la mer »,on l’a aussi trouvé avant moi!
Il me reste quand même: »la déveine,comédie »
l’est pas sur le net,c’est bien ma chance.
Foutez moi la paix ! Je n’ai rien à faire avec les connards de votre espèce ! Ignorez moi. ARRÊTEZ DE ME HARCELER !
Mais quel petit morveux ce Lml, il envoie chier tout le monde et quand on lui rend la pareille il va pleurer dans les jupes à maman Passou, bouh!!!
relecture spontanee dit: 5 août 2013 à 11 h 06 min
Non, non, que P. Assouline vous connaisse ou non, ses intentions, tout ça, c’est pas le propos.
Non, le fait est que je maintiens cette « image » envoyée à 10h57. Faites en sorte qu’elle ne perdure pas, ni ne pollue ma lecture.
Senorita dit: 5 août 2013 à 11 h 10 min
Foutez la paix vous aussi avec votre psychanalyse de bazar ! Le nombre de tarés sur ce blog c’est quelque chose !
on pouvait à peu de frais se croire original
quelle idée de se vouloir absolument original!
surtout sur la toile ! votre beau dit, mick ey hey, hey , hey, ne séduira pas.
On le prendra nu dans la semoule clean dit: 5 août 2013 à 11 h 17 min
Ce n’est pas vrai espèce de gros con ! Je ne harcèle pas les gens, moi ! Je réponds à des gros cons de ton espèce qui se foutent du monde ! Faut pas confondre.
…
…question de développement de la Pub,…comme un vol au-dessus d’un nid de coucous,…
…( en être partisan, c’est un fait,…en faire partager les motivations d’objectivités,…c’est une autre paire de manches, sans arriver à se mentir à jour ),…
…
…( un nid de cocus-consentants ),…c’est presque mieux, pour l’enthousiasme collectif des intellos-sophistes,…à l’€uros – moisi des entrailles des esprits-forcés,…
…
…déjà le dîner,…etc,…
…la collectivité commence dès que chacun est roi,…
…etc,…Bip,…Bip,…Ah,…Ah,…etc;…
…
La détresse Lmlesque grandit de jour en jour.
Pas un spectacle pour les vacances.
LML, faites un break.
Il a 7ans l’enfant noir-américain, qui interagit , à côté de moi avec son écran et saute au plafond en hurlant de joie , et commentant a tout va ! le réel vous dis-je
Relax Michel :
Passou, je m’adresse à nouveau à vous.
Il n’est pas normal que je devienne ici la tête de turc de tous les connards qui me tombent dessus chaque fois que je poste un commentaire.
Tkt prend un plaisir sadique à traîner mon nom dans la merde, à me harceler et vous ne réagissez pas ! D’autres lui donne raison.
Ce n’est pas normal qu’un blog permette un véritable harcèlement contre un intervenaute. Faites le ménage sur votre blog.
Votre blog dégénère. Il est d’un niveau de plus en plus médiocre. Vous vous en foutez, c’est votre gagne-pain. Ce faisant vous laissez faire des intervenautes qui se conduisent comme des ordures.
Qu’ils contredisent avec des arguments mes commentaires. Mais qu’on cesse de me harceler pour un oui ou pour un non.
S’il n’est pas possible de poster quelque commentaire que ce soit sans se faire injurier et harceler quelque soit le contenu du commentaire, je ne viendrai plus sur votre blog. Je ne viens pas ici pour me faire chier et répondre sans arrêt à des salopards mais pour parler de littérature.
J’EN AI PLUS QUE MARRE !
Ce qui ne mène à rien sinon à déconsidérer l’auteur aux yeux du public.
on peut être très sceptique sur la qualité de la considération obtenue au temps d’internet
Ce faisant vous laissez faire des intervenautes qui se conduisent comme des ordures.
avez-vous imaginé que cela précisément suscite certain intérêt de P.Assouline , que ces scènes lui soient servies d’un clic en prêt à lire ?s le ..
que croyez-vous qu’il comprendra, pensera de ce dont vous le menacez ?
Au bord de la crise de nerf et non pas au tort de la brise de mer!
le travail dans la durée d’Hélène Maurel-Indart
A relire son excellent article, d’une salubre ironie, dans « Le Monde » du 16 avril dernier.
Lml, notre gardien de phare …
http://www.musicme.com/Claude-Nougaro/albums/Nougayork-0022924222627.html
l’alcool, le soleil, la plage… dit: 5 août 2013 à 12 h 08 min
Il ne s’agit nullement de crise de nerf. Il s’agit de parler d’un espace publique où des intervenautes se font systématiquement harceler sans avoir la possibilité de se défendre contre cette injustice criante.
De nombreux intervenautes, dont j’ai connu personnellement certains ont fui ce blog à cause de ça. Ça devient invivable ici. On ne peut plus dire deux mots de littérature qui n’agresse absolument personne mais parle uniquement de littérature sans se voir injurié, insulté, traîné dans la merde par un séries de parfaits abrutis qui eux ne parlent jamais de littérature mais passent leur temps à s’en prendre aux gens, à leur personne, voire même à leur sexualité comme Tkt, ce qui est un comble ! Le comble de l’horreur. J’ai pas l’impression que les gens comme vous en ai conscience. Et ce faisant vous cautionnez ce genre de saloperie.
Cet espace publique est devenu un champ d’épandage. Je n’ai pas vocation à me baigner dans votre merde.
Mauvaise Langue, vos recopiages de fiche, vos déclarations scandaleuses, vos propos « littéraires » sans bon sens, vos injures enfantines, tout cela devrait-il tellement vous inciter à demander justice?
Gare à la justice.
je ne vois pas en quoi faire l’objet d’un billet de P.Assouline sur la RdL serve particulièrement un auteur
relecture spontanee dit: 5 août 2013 à 11 h 42 min
Mettre en avant votre famille ? Sauf à la donner en pâture sur un blog, je vois pas.
Ne vous inquiétez pas. Tout cela reste entre nous.
Je n’en pense pas moins, de vos « méthodes ».
Madame Pipi, plutôt ..
Je suis reconnaissant à ML d’avoir posté un lien avec La règle du jeu, qui permet l’accès à des débats fort intéressants…
Soyez moins susceptible ML et laisser aboyer les clébards…
mauvaise langue, les questions de goût ne se discutent pas .
puisque quelqu’un a évoqué le psy Haddad, celu-ci revient sur le cas du maître Bruno B en osant demander celui-ci ne se comportait-il pas comme ses anciens bourreaux ? rares ceux qui ont osé poser telle question eu égard à ce qu’elle peut déclencher comme méprises d’interprétation !
C’est bien vous Alba qui souhaitâtes la mort d’Odradek n’est-ce pas ?
@des journées entières dans les arbres dit: 5 août 2013 à 12 h 20 min
mais oui mais oui ma kiki ,continue comme ca et va faire mumuse avec ton toto
relecture spontanee dit: 5 août 2013 à 12 h 19 min
c’est certain qu’Haddad n’a pas besoin de P. Assouline.
Vous faites cela très bien !
ça tourne au crincrin votre truc.
George Orwell a abordé le problème de la rééducation dans « L’Emile 84 : sang neuf ». Il s’agit d’un détournement habile de l’œuvre de Rousseau.
Ce qu’écrit H. Maurel-Indart me semble très insuffisant quand elle écrit :
« Car, lorsque les diplômes et les publications deviennent des accessoires destinés à habiller les apparences d’une autorité intellectuelle ou artistique, lorsqu’ils servent de tickets d’entrée dans une institution pour mieux en gravir les échelons »
en prenant l’exemple de l’ex grand rabbin de France.
Le rabbin Bernheim n’avait nullement besoin de plagier qui que ce soit pour être nommer grand rabbin de France. Il avait par ailleurs une véritable autorité intellectuelle par lui-même.
Le problème du plagiat me semble beaucoup plus profond que ce qu’elle suggère. Il n’y a pas que des problèmes de fric, de reconnaissance, de complexe quel qu’il soit ou de légitimité qui interviennent dans ces affaires de plagiat. Chaque cas est particulier bien sûr ; le plagiat de Minc par exemple n’est sans doute pas de même nature, n’obéit pas aux mêmes raisons que celui du rabbin Bernheim. Mais ce qui est sûr c’est que ni l’un ni l’autre n’ont à prouver quoi que ce soit sur le plan de la légitimité intellectuelle à parler des sujets qu’ils traitent dans leur plagiat, et leur plagiat n’est pas qu’un question d’argent, voire pas du tout une question d’argent.
Pour moi, c’est plusieurs choses :
1°) une dérive de la postmodernité qui privilégie la réécriture et l’intertextualité sur la prise en compte du réel. En même temps, ce qui est paradoxal, c’est qu’elle privilégie l’originalité en même temps que l’intertextualité. Il est de fait que le rabbin Bernheim n’a pas plagié n’importe qui mais un penseur original en la personne de Lyotard, le penseur de la postmodernité alors même que le rabbin Bernheim en tant que rabbin est le tenant lui de la tradition, des grands récits fondateurs de la modernité. Il y a là quelque chose de l’ordre de la sidération dont ne rendent pas compte les analyses de H. Maurel-Indar. Elle tient plus un discours moral sur le plagiat qu’une véritable analyse littéraire et institutionnelle des enjeux actuels de l’écriture littéraire à travers ses institutions, ce que D. Maingueneau a appelé la paratopie.
Et Aldous Huxley s’est penché sur la déconstruction par le biais de l’idée nietzschéenne de « philosophie à coups de marteau » dans Le Maillet redémonte.
Souvenirs souvenirs dit: 5 août 2013 à 12 h 32 min
Ça va pas non !
Assez d’insultes et de calomnies !
Alba (arrêtez tout, LML) ment comme il respire ..
hulotte dit: 5 août 2013 à 12 h 26 min
Il ne s’agit pas du tout de susceptibilité !
Il s’agit de harcèlement. La loi interdit d’ailleurs le harcèlement. J’en ai rien à foutre des commentaires de ces connards qui me harcèlent. Mais ils me font chier, c’est tout. Et je n’ai pas à être harceler. C’est parfaitement injuste et insupportable à la fin.
Certes, Mauvaise Langue, mais postmodernité ne signifie pas postdérision. Or, dès que l’on parle d’intertextualité, on subsume le particulier sous l’ensemble qui, de ce fait, déteint thématiquement sur le reste de l’analyse. Vous ne tenez pas compte de ce que Maurel-Indar dit du zéro et du sens. C’est là votre erreur.
Souvenirs souvenirs dit: 5 août 2013 à 12 h 48 min
Vous êtes une parfaite ordure ! Vous vous comportez comme les ordures qui harcèlent Finkielkraut en lui collant sur le dos n’importe quelle saloperie.
LML se montre d’une extrême susceptibilité mais il faut tout de même remarquer qu’avec lui JB et élodie le débat atteint quelqu’altitude dont il était exempt avant l’entrée en scène du dit LML, tout ceci saupoudré d’humour avec de temps en temps des attaques jalouses? Pour une fois que tout n’était pas transformé en propagande sioniste ou anti-sioniste quoiqu’il en soit j’y comprends rien finalement mieux vaut encore pour moi que l’élargissement du débat ne sorte pas de la bi-polarité de ce monde de brutes intelligibles et expliqués par des compliqués aux ennuyés en quête de l’Oeuvre.
L’erreur est de croire que,
parce qu’un code le condamne,
le plagiaire est honteux.
Partant de là (puisque nous y sommes !),
pourquoi le non-plagiaire se devrait-il
d’être non-honteux ? Comme s’il y avait
quelque logique, voire même justice, ici-bas !
Arrêsonnement.
Je n’ai nullement parler de dérision.
Si, j’en tiens parfaitement compte quand je dis que la plagiat est une perversion, une dérive de l’intertextualité qui est l’élément central de la postmodernité. L’œuvre de Borgès notamment en est un exeple emblématique avec Pierre Ménard qui recopie mot à mot le Quichotte.
expliqué ça change tout!
la paratopie, la paratopie , c’est pas une chanson de J. Clerc, ça ?
« Les palétuviers dorment sous le vents, la cannelle fauve au baume tontant. »
paroles de la chanson:
http://www.erudit.org/revue/pr/2010/v38/n3/045616ar.pdf
bérénice dit: 5 août 2013 à 12 h 50 min
Non je ne suis pas du tout d’une prétendue « extrême susceptibilité » comme vous dite très faussement. Je défends mon droit à poster un commentaire sur des sujets littéraires qui n’agressent absolument personne sans me faire aussitôt traîner dans la merde des salopards qui officient pathologiquement sur ce blog.
C’est pas du tout la même chose.
Oui, Borges postmoderne est une bonne idée, je n’y avais pas pensé, mais il y a un flop sémantique quelque part dans le non-dit du Quichotte, au début, que Pierre Ménard ne peut expliciter, et pour cause, d’où l’os. Ce qui vous donne néanmoins raison sous l’angle du « néo ».
Je ne fais pas non plus de propagande sioniste. Je rétablit des vérités là où, comme l’a écrit Eric Marty dans le Nouvel Obs à propos de Merah, les incessants mensonges dispensés partout dans les médias sur Israël ont conduit à cette horreur. C’est pour ça que je me bats le cas échéant ici. Et je continuerai à me battre pour la vérité au sujet d’Israël ici contre toutes ordures qui contribuent à ce qu’un jeune homme se sentent tout paermis à assassiner des enfants juifs parce que par ailleurs les salopards qui colportent les habituels mensonges sur Israël a déjà déshumanisé de tels enfants qui sont par avance déjà mort par les médias avant même qu’une ordure ne leuir colle une balle dans la tête exactement comme le faisaient les nazis dans les ghettos et dans les camps de la mort.
Alors faut arrêter là aussi avec cette accusation totalement fausse et scandaleuse d’une prétendue propagande. Il y a par ailleurs ici sur ce blog de véritables antisémites.
Borgès postmùoderne n’est pas une bonne idée ! C’est une banalité de la critique littéraire pour les gens informés.
Hypertexte (Italo Calvino)
http://kidslink.bo.cnr.it/irrsaeer/calvino2/
(Ce lien fonctionne seulement sous Safari ou Firefox)
En fait la question est de savoir si J. Attali a eu un comportement post-moderne en plagiant.
Est-ce que la paratonie y est pour quelque chose ?
Je ne sais pas.
« Je voudrais pouvoir écrire un livre qui ne serait qu’un incipit, qui garderait, pendant toute sa durée les potentialités du début, une attente encore sans objet. Mais comment un pareil livre pourrait-il bien être construit ? Devrait-il s’interrompre après le premier alinéa ? Ou prolonger indéfiniment les préliminaires ? Ou encore emboîter un début de narration dans l’autre, comme font les Mille et Une Nuits ? ».
paratopie, pas paratonie.
Non, que ce soit J. Attali ou tartampion, c’est pareil. Le recopiage massif d’une œuvre est interdit par la loi. Ceci dit, Attali ne me semble pas susceptible de ce reproche. Ce n’est pas parce qu’il traite du même sujet qu’un auteur précédent, ici E. Jünger sur le Temps, qu’il l’aurait plagié. J. Attali a une immense culture, a toutes les légitimités requises pour écrire des livres, il est reconnu par la communauté internationale. Il n’a plus rien à prouver.
Si malgré cela il avait plagié, cela montre à quel point alors le plagiat n’obéit absolument pas aux attendus de l’analyse de H. Maurel-Indart.
Bon, pas envie de traduire :
Calvino afferma che « la nostra civilta’ si basa sulla molteplicita’ dei libri; la verita’ si trova solo inseguendola dalle pagine di un volume a quelle di un altro volume, come una farfalla dalle ali variegate che si nutre di linguaggi diversi, di confronti, di contraddizioni ».
E già negli anni ’80 in una conferenza tenuta a Buenos Aires si chiede se « il libro assoluto non sarebbe dunque altro che un modello di cervello elettronico ». Il finale anticipa discussioni di un decennio a venire: « Forse in futuro ci saranno altri modi di leggere che noi non sospettiamo. Mi sembra sbagliato deprecare ogni novita’ tecnologica in nome dei valori umanistici in pericolo; una societa’ piu’ avanzata tecnologicamente potra’ essere piu’ ricca di stimoli, di scelte, di possibilita’, di strumenti diversi, e avra’ sempre piu’ bisogno di leggere, di cose da leggere e di persone che leggano ».
« Je rétablit des vérités »
« je continuerai à me battre pour la vérité «
la vérité, merah était pourtant fiché…
Italo Calvino avait eu le pressentiment d’une œuvre impossible à écrire. Mais d’une certaine manière comme le dit Elie Wiesel à propos de ses propres ouvrages sur Auschwitz, ils ne parviennent pas à dire ce qu’il aurait aimé pouvoir dire, ils sont toujours en deça. Ils sont cette œuvre qui est un immense incipit. Cela ne peut être autrement.
bérénice dit: 5 août 2013 à 12 h 50 min
ya psychodrame de temps en temps..
renato dit: 5 août 2013 à 13 h 15 min
Bon, pas envie de traduire :
Si toi pas avoir « envie de traduire », moi pas avoir « envie de lire » ! Tout le monde content…
Plagiat et légitimité, intellectuelle ou pas ?
L’émergence du plagiat avéré ne remet-elle pas
en cause, justement, ou ne jette-t-elle pas
un soupçon, justifié, sur les conditions
de l’acquisition préalable de la prétendue
légitimité ?
Le plagiaire sur le tard ne peut-il être
aussi un mystificateur juvénile ?
Les germes de cette imposture, les failles
de la personnalité conduisant à cette forme
d’usurpation ne seraient pas profondément
enracinés dans le passé mythomane
de ces « auteurs » ?
Indubarratinablement.
JC traduit ou non lu ou pas su ou tu pour ce que cela change au mensonge qui s’autorise et se rit de la Connaissance de la Science de la Psychanalyse de l’Art des tenants sans aboutissant.
Des facilités, voire un talent ou autre,
exonèrent-ils un tant soit peu le plagiaire
ou constituent-ils, au contraire, des manières
de circonstances aggravantes ?
Intransigeablement.
Au sujet de la citation en italien, en gros il (Calvino) dit qu’il faut pas s’asseoir sur les nouvelles technologies, qu’elles enrichissent la société, font progresser
Personne ne vous oblige, JC…
Tout dépend de la façon dont on lit.
Un séminaire de la Régle du jeu sur la lecture avec Hagège et Heinz Wismann qui traitent des nouvelles technologie et de la lecture :
http://www.dailymotion.com/video/xodfqa_comment-lirons-nous-demain-seminaire-de-la-regle-du-jeu_news
Le problème me semble se poser aussi à propos de l’écriture dont on ne soupçonne pas encore les changements de contenus que les logiciels de traitement de texte permettent et permettront.
Se posent à travers de tels sujets toute la problématique de la culture proposée par les analyses de Hannah Arendt dans la différence fondamentale qu’elle fait entre la vie et la culture.
Pour la différence entre vie et culture et leurs conséquence dans la pensée arendtienne, voir le séminaire avec Finkielkraut et Bérénice Levet :
http://www.dailymotion.com/video/xrlu40_que-nous-apprend-hannah-arendt_news
des journées entières dans les arbres dit: 5 août 2013 à 12 h 35 min
haddad n’a pas non plus besoin de moi…. qui ai apprécié les articles sur Proust !ILKE
en marge desquels je signale avoir ludans ue lettre de Rilke, parailleurs soucieux autant de traduction que de réception, son sentiment que les génénrations étaient plus courtes chez R
Une société qui fabrique du toc,
qui célèbre des héros factices,
qui cède aux sirènes de la mode
et qui ne vit que par le crédit
ne repose que sur du sable.
Durablatineurement.
Que ces auteurs soient ou non par ailleurs des mythomanes n’a strictement rien à voir avec le problème du plagiat. Minc comme le rabbin Bernheim peuvent bien être depuis leur enfance des mythomanes comme le sont tous les enfants d’ailleurs, cela ne rend pas compte le moins du monde du fait plagiaire en soi.
La mauvaise langue dit: 5 août 2013 à 12 h 15 min
Franchement Lml, croyez-vous que les lectrices et les lecteurs de ce blog ne soient pas assez grandes filles et grands garçons pour analyser et comprendre les propos de tkt, les vôtres et alii?
Vous traitez vous-même les autres sous le terme générique et unilatéral de « connards ».
Vous exprimez amplement ici, sur ce blog, vos partis-pris et vos « préjugés », citant en abondance de copier/coller vos croyances et convictions.
Avez-vous visionné jusqu’à la fin la vidéo que vous avez mis en ligne sur la soi disant reprise idéologique des idées de Karl Schmitt?
Eh bien, vos accusations sur Agamben, derrida,Badiou et autres tombent à l’eau!
Car si vous aviez pris la peine de la visionner en entier, cette vidéo, vous sauriez comment, pourquoi et jusqu’où certains éléments « Schmittiens » sont repris et inversés par ces philosophes.
Vous labourez plus que grossièrement la pensée des autres Lml.
D’ailleurs vous soliloquez souvent ici, aussi.
Vous occupez le terrain et dialoguez peu..
Quand à la merde, vous chiez comme tout le monde, vous exhalez la même odeur, il est bon de vous le rappeler…
excuses : je ne fais pas attention : donc en marge dequels articles sur Proust je signale avoir lu dans une lettre de Rilke , si soucieux de traduction et de réception, son sentiment que es générations étaient plus courtes
je pourrai envoyer pus tard la date de la lettre de Rilke .
Sur du sable…
Franchement le fait plagiaire n’est qu’un épiphénomène à cet égard.
Y voir en plus une raison de remettre en cause la légitimité en soi à écrire dans une société donnée quelle qu’elle soit relève du scandale et de la pure démagogie.
Un peu de soleil dans l’eau froide dit: 5 août 2013 à 13 h 35 min
Apparemment vous confondez tout.
Je ne traite jamais l’auteur d’un commentaire qui fait l’effort de réfléchir de connard. Je traite de connard ceux qui trasgresse cette règle.
Votre commentaire n’est que pure médisance, calomnie éhontée, narcissisme incapable d’objectivité. Votre commentaire ne mérite que le mépris réservé aux dits connards justement.
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