Ceci n’est pas un plagiat
Chacun ses manies de lecteur. La mienne consiste à commencer ma lecture par la fin. Non pas la fin du récit, du roman, de l’essai, et donc du texte proprement dit, mais la fin du livre. Le plan bien sûr, qui en dit tant non seulement sur sa structure mais sur son esprit, et surtout ce que la plupart appellent « Remerciements » et que, en tant qu’auteur, je préfère appeler « Reconnaissance de dettes ». Car c’est bien ce de cela qu’il s’agit. Etrangement, les Français y rechignent, de même qu’ils traînent les pieds devant l’exercice d’admiration. Comme si c’était déchoir de reconnaître ce que l’on doit à plus grand que soi alors qu’il nous tire vers le haut.
Mais revenons aux « mercis » si parcimonieux. Passons sur ceux, très anglo-saxons, adressés aux agents, éditeurs, correcteurs, petites amies, épouses, enfants sans oublier MacBookPro & Johnny Walker. Passons également sur ceux qui ont cédé des droits de reproduction. Passons même sur les remerciements des essayistes, historiens, universitaires à leurs collègues. Restons sur ceux des romanciers. Ils sont plutôt rares car la rubrique « Remerciements » a alors tôt fait de se fondre avec la bibliographie.
Disons que, lorsqu’on œuvre dans la fiction, cela ne se fait pas de citer ses sources. Un romancier n’y est pas tenu. Il prend partout et à tous mais il n’a pas de comptes à rendre, sauf s’il abuse, naturellement et cela se termine devant les tribunaux. Or, il y a une dizaine d’années, je m’étais personnellement réjoui de découvrir à la fin de l’édition originale de The plot against America, que Philip Roth avait tenu à rendre hommage aux livres d’histoire (biographies de Lindbergh etc) qui l’avaient inspiré. Cela m’avait encouragé à en faire autant avec Lutetia ; et je me souviens d’une discussion avec Jonathan Littell qui ne comprenait pas que je lui aie reproché de n’avoir pas signalé à la fin de son roman les principales études d’historiens sans lesquelles Les Bienveillantes ne seraient pas, ou seraient autre.
J’y ai repensé ces jours-ci en lisant l’un des romans les plus puissants de la rentrée. Du contenu de Au revoir là-haut (Albin Michel), je vous reparlerais plus tard puisqu’il ne sera en librairie que le 22 août. En attendant, je voudrais m’attarder sur la fin. Le morceau des « Remerciements » intitulé d’ailleurs « Et pour finir… ». Cette histoire se déroulant à la charnière entre la fin de la Première Guerre mondiale et les débuts de l’entre-deux-guerres, étant de plus partiellement inspirée par une affaire qui défraya la chronique à l’époque (le business de la vente de cercueils de soldats morts au champ d’honneur et de sépultures pour les municipalités), elle a été nourrie de lectures. Son auteur Pierre Lemaitre, connu surtout pour ses polars, y remercie donc les historiens auxquels il doit tant, mais aussi les grands romanciers de 14 et, plus original, « les inappréciables services de Gallica, les bases Arcade et Mérimée du ministère de la Culture et surtout les bibliothécaires de la Bnf ». Mais ce sont deux autres paragraphes qui ont retenu mon attention :
« Au fil du texte, j’ai emprunté ici et là, à quelques auteurs : Emie Ajar, Louis Aragon, Gérard Aubert, Michel Audiard, Homère, Honoré de Balzac, Ingmar Bergman, Georges Bernanos, Georges Brassens, Stephen Crane, Jean-Louis Curtis, Denis Diderot, Jean-Louis Ezine, Gabriel Garcia Marquez, Victor Hugo, Kazuo Ishiguro, Carson McCullers, Jules Michelet, Antonio Munoz Molina, Antoine-François Prévost, Marcel Proust, Patrick Rambaud, La Rochefoucauld, et quelques autres.
Qu’ils considèrent ces emprunts comme un hommage.
Le personnage de Joseph Merlin, librement inspiré de Cripure, et celui d’Antonopoulos, inspiré du personnage homonyme, sont tous deux le signe de mon affection et de mon admiration pour Louis Guilloux et pour Carson McCullers ».
Vous me permettrez d’y voir un signe des temps. Ceux de la tyrannie que l’injonction de transparence exerce désormais sur tout créateur. Si j’applaudis des deux mains les rares enquêtes de fond sur les plagiats littéraires (notamment celles de Jérôme Dupuis dans l’Express), le travail dans la durée d’Hélène Maurel-Indart sur la contrefaçon dans la domaine intellectuel et les dénonciations de véritable total ou partiel de thèses entre universitaires, je me méfie d’une nouvelle tendance favorisée par les moteurs de recherche. Aujourd’hui, n’importe qui s’estime autorisé à hurler publiquement au plagiat après avoir inscrit une phrase d’un nouveau roman dans le fenêtre de Google, et avoir « découvert » avec volupté qu’elle offrait d’étranges ressemblances avec une autre, identique, issue de Guerre et paix… Ce qui ne mène à rien sinon à déconsidérer l’auteur aux yeux du public. Et quoi qu’on en dise par la suite, le mal est fait.
Il ne faut vraiment rien connaître au processus de création pour ne pas distinguer les plagiaires avérés, qui se caractérisent surtout par la quantité et la répétition dans la reproduction, de ceux qui sont simplement imprégnés de leurs lectures. Tout auteur est un lecteur. Que l’on retrouve sous sa propre plume des formes, des formules, des tournures, des expressions venues d’ailleurs n’a rien d’étonnant, et les tribunaux n’ont rien à y redire. Qu’il veuille par ailleurs rendre hommage par un clin d’œil, une citation cryptée, à un écrivain admiré, n’a rien de répréhensible, au contraire. Mais l’air du temps est devenu tel que Pierre Lemaitre a dû se sentir forcé de prévenir tout mauvais procès d’intention, en désamorçant toute accusation abusive. On en est là.
(Toutes ces illustrations sont des détournements opérés par la graphiste Clémentine Mélois)
966 Réponses pour Ceci n’est pas un plagiat
Mais je n’ai jamais dit qu’ils n’étaient pas inversés !
Vous ne savez pas me lire.
J’ai parlé d’une boîte à outils conceptuelle qu’on retrouvait chez ces auteurs. Je n’ai jamais dit qu’ils reprenaient la pensée de Schmitt telle quelle.
C’est votre insuffisance, votre profonde saloperie mentale qui vous fait dire ce que je n’ai pas dit parce que vous me voulez du mal, parce que vous voulez absolument que j’aie dit des conneries. Ça fait plaisir à votre sadisme congénital. C’est votre misère à vous.
« Votre commentaire n’est que pure médisance, calomnie éhontée, narcissisme incapable d’objectivité. Votre commentaire ne mérite que le mépris réservé aux dits connards justement. »
il faut réserver le blog à l’usage exclusif de lml
ambulance et pompiers réunis dit: 5 août 2013 à 13 h 46 min
Votre commentaire est parfaitement abject.
J’échange régulièrement des idées avec qui le veut bien, c’est-à-dire avec qui ne m’agresse pas comme vous le faites par votre commentaire. Vous n’êtes qu’une petite ordure.
@13 h 43 min
« vous me voulez du mal »
no comment
theodore
no comment aussi !
lml
Tout le monde ici se fait chambrer, vous n’êtes pas une exception en cela
MAIS J’EN AI MARRE DE CETTE MENTALITÉ D’ATTARDÉ MENTAL QUI CONSISTE À CHAMBRER TOUT COMMENTAIRE ! VOUS FAITES CHIER À LA FIN ! C’EST DÉBILE, INFANTILE ! JE NE SUIS PAS ICI POUR ÇA.
« J’ai parlé d’une boîte à outils conceptuelle qu’on retrouvait chez ces auteurs. Je n’ai jamais dit qu’ils reprenaient la pensée de Schmitt telle quelle. »
Pauvre type, vous les avez unilatéralement et grossièrement traités de rouge-brun!
Tous dans le mêle sac!N’est-ce pas? Comme les « connards » de ce blog, d’ailleurs.
Pourcertains d’entre eux oui, ce sont des rouges bruns.
Mais dans le lot j’ai inclu Raymond Aron qui n’est pas susceptible d’être ni un rouge ni un brun.
Donc, vous voyez bien que c’est vous le pauvre type, qui ne veut pas me lire mais déforme systématiquement mes commentaires pour verser dans la pure et simple calomnie.
Badiou est un rouge-brun en effet. Agamben comme le dit si justement Philippe Raynaud est un prétendu penseur, en fait insignifiant.
Vaut-il mieux délivrer sans discernement
le certificat d’impunité et honorer ainsi
l’idole impie ou rester ferme avec le troublion,
sinon à l’ordre public, à une relative paix sociale des braves ? Par qui arrive le scandale,
par qui se met hors la loi ou par qui s’en émeut ?
Hordriblement.
et maintenant les l
plus tard la date de la lettre de Rilke .
le blog aurait-il repris son rythme de croisière scatologique
haddad n’est pas le seul psy à avoir remis en question les ecoles psy : mais il présente souvent des cas éclairants qui devraient intimider les gens qui sur ce blog se gargarisent de « narcissisme » et de légitimité, voire de diplomes ou de formules, seraient-elles de Lacan , d’ailleurs (je suppose que Tadié parle du « message sous sa forme inversée »): y compris comme une réponse d’humour… passoulinien ce lien ?
LML, sérieusement.. vos commentaires littéraires sont souvent passionnants
Mais vous n’avez de cesse de vous poser en victime perpéruelles, alors que vous-mêmes avez copieusement insulté plus d’un commentateurs de ce blog parce que leurs propos et remarques ne correspondaient pas à votre façon de voir ou d’être
« Badiou est un rouge-brun en effet »
Peut-être que oui, ou non
Question d’opinion
Non, je ne me pose pas en victime. JE SUIS EFFECTIVEMENT UNE VICTIME DE LA CONNERIE HUMAINE !
Je le répète c’est anormal et totalement injuste.
Qui veut discuter avec moi avec civilité est toujours reçu avec la plus grande attention. Mais je n’admettrai jamais les agressions répétes contre moi avant même que j’ai dit quoi que ce soit ! C’est insupportable et inadmissible. J’ai droit comme tout le monde à ce qu’on me respecte, merde !
Non, c’est pas une question d’opinion ! Si ça se discute, il y a de fortes raisons de le penser.
A méditer :
http://3.bp.blogspot.com/-TdpbL8wyhOk/Uf-U21YhDpI/AAAAAAAAAps/rvriinEIHPk/s640/eloge.jpg
« l’auteur d’un commentaire qui fait l’effort de réfléchir »
Personne n’est votre « élève » sur ce blog Lml, gardez votre paternalisme pervers pour vos classes de lycée!
Que vous pensiez comme Ph. Raynaud, à la bonne heure, acceptez cependant que d’autres n’aient pas le même avis!
Je le répète, je n’insulte jamais personne qui ne m’ait au préalable insulté contrairement à ce que vous prétendez. Votre mensonge est insultant.
Faire l’effort de réfléchir ne suppose absolument pas que je considère l’autre comme mon élève enfin !
C’est insignifiant.
J’attends de mes interlocuteurs qu’il me respecte comme personne et comme intervenaute et qu’ils ne déligiment pas ma parole quel qu’en soit le contenu. C’est anormal et pathologique. Ça rend impossible la communication, c’est tout.
Les films se ressemblent tout de même beaucoup
quand éclate une vérité neuve :
« – Impossible, ce n’est pas vrai, comment
tolérer une telle atteinte à mon honneur !
Et puis, ce n’était pas de ma faute :
c’est allé trop vite. Au fond, ce n’est pas
grave ; la preuve, tout le monde le fait !
En plus, je n’y ai rien gagné, au contraire… »
Berlusconstamment.
Et c’est vous qui êtes pervers en prétendant ici que je le serais ! Je ne suis pas pervers du tout. Je demande simplement qu’on me respecte, c’est tout. A moins que pour vous, cette demande soit de l’ordre de la perversion dans une transmutation de toutes les valeurs…!
« Mais je n’admettrai jamais les agressions répétes contre moi avant même que j’ai dit quoi que ce soit ! »
On est bien d’accord là-dessus Lml!
Pour ma part je ne vous ai jamais insulté ni agressé verbalement sur ce blog. J’ai même abondé à maintes reprises dans votre sens!
Acceptez néanmoins que l’on ne soit pas toujours d’accord avec certains de vos propos, non?
« Je demande simplement qu’on me respecte, c’est tout »
Non, Lml, vous voulez qu’on acquiesce à vos propos et rien d’autre!
Bref, mille fois plus le modèle
de la publication sourcée,
au risque du ridicule,
que le culot superbe
des usurpateurs !
Ingénuageusement.
Ce que dit Ph. Raynaud à propos de Agamben n’est pas de l’ordre de l’opinion, mais de la réflexion argumentée à laquelle vous êtes bien incapable de rétorquer quelque argument que ce soit. Vous vous contentez d’affirmer simplement une opinion, la vôtre, aussi insignifiante que n’importe quelle autre qui ne tient pas compte des arguments très forts avancés par Ph. Raynaud.
Alors, ça va bien avec votre opinion, hein !
La mauvaise langue dit: 5 août 2013 à 14 h 06 min
ça y est plus d’orthographe …
mais effectivement il a été trop répété que les gens qui osaient écrire sur ce blog étaient des illettrés et barbares à civiliser et P.Assouline lui-même n’est pas exempt de préjugés .
Un peu de soleil dans l’eau froide dit: 5 août 2013 à 14 h 17 min
Laissez-moi rire !
Citez-moi un seul exemple correspondant à ce que vous prétendez !
En effet, quelqu’un qui m’agresse qui traîne mon nom dans la boue, qui s’en prend nommé&ment à ma sexualité ne se comporte pas comme un être civilisé mais comme un barbare.
C’est bien normal que je ne sois pas content et réagisse contre ce genre de pratique scandaleuse de videur de chiotte.
La mauvaise langue dit: 5 août 2013 à 14 h 21 min
Je vous donne entièrement raison là-dessus Lml ( que l’on cite complaisamment votre vraie identité sur ce blog, m’avait profondément choqué à l’époque) mais de là à traité tout le monde de connard…
à traiter..
Si tout le monde est connard, personne ne l’est!
C’est comme ceux qui traitent unilatéralement ceux qu’ils trouvent à droite de fafs..
Vous qui avez le sens de la nuance Lml, vous comprenez que l’on ne peut taxer tout le monde de connard ou de faf?
A moins d’ enlever tout sens à ces mots.
Pour rouge-brun, c’est la même chose!
Mais c’est faux ! Je ne traite absolument pas tout le monde de connard. Vous n’êtes pas du tout objectif. Relisez le fil en remontant simplement à hier. J’ai eu des échanges intéressants et fructueux avec JB sans jamais le traiter de connard, et nous ne sommes pas d’azccord l’un avec l’autre à propos de Ph. Roth, mais je n’ai jamais exigé de lui contrairement à ce que prétendent les habituels hystériques de ce blog, qu’il soit de mon avis.
Ce ne sont que fantasmes à mon égard.
Simplement parce que je ne suis pas du tout mondain comme CP, je ne flatte jamais hypocritement mes interlocuteur et dispensant les bons et les mauvais points ici et là en disant qu’un tel pense bien et les autres pas. Je suis profondément honnête, je ne triche pas. C’est ça que les hystériques de ce blog ne supportent pas. Ils aiment comme CP le pratique avec adresse se faire caresser dans le sens du poil.
Moi, je ne ferai jamais ça, c’est totalement contraire à ma façon d’être. Mais si on discute avec moi en respectant ma personne et en ne délégimant pas ce que j’ai à dire en me traitant à priori de bouseux, on peut tout à fait me contredire avec des arguments auxquels je m’efforcerai de répondre en toute légitimité et honnêteté.
Ce que je reproche à ceux que je traite de salopards etd e connards, c’est de ne pas respecter ces principes basiques de l’échange sur un blog.
Un peu de soleil dans l’eau froide dit: 5 août 2013 à 14 h 26 min
il ne fallait pas accepter de s’exposer sur un blog dont la plupart des commentateurs ne semblent
rien viser d’autres que d’annihiler à mort tout autre, le supposé humour passoulinien aidant
« …semblent
rien viser d’autres que d’annihiler à mort tout autre »
Oui, eh bien, c’est cette pratique-là qui me révulse précisément. Ce n’est pas la pratique normal d’un blog. Il n’y a pas à se conformer à de telles pratiques barbares, indignes.
C’est pour ça que je râle.
relecture spontanee dit: 5 août 2013 à 14 h 36 min
Vous avez assurément raison..Mais vous savez, le côté obstinément optimiste de mon pseudo…
Ce n’est pas la pratique normal d’un blog. Il n’y a pas à se conformer
la question sera pourquoi sur ce blog précisément se passe-t-il cela ?
se conformer ?
parodie , imitation, traduction, plagiat ???originalité ?
Evidemment, il convenait de s’entendre préalablement
sur une définition du plagiat.
La seule base juridique est-elle satisfaisante ?
Les notions de plagiat et d’originalité,
autrement complexe, sont-elles dissociables ?
Dans le contexte littéraire – quand même un petit peu ! –
de ce blog aussi décrié que fréquenté,
l’argument de la fiction joue-t-il en faveur
de dispositions particulières ?
Perplexivement.
De toute façon, le fait même ici que les échanges ne se situent pas la plupart du temps sur le plan de la littérature mais sur le métadiscours et plus précisément sur la légitimité de tels ou tels à parler comme on me l’assène sans cesse montre le caractère profondément pathologique des échanges sur ce blog.
Il y a d’autres blogs où ça n’arrive jamais parce que les gens se respectent à priori même s’ils ne sont pas d’accord les uns avec les autres.
Ici, c’est un blog particulièrement pathologique, hystérique !
La mauvaise langue dit: 5 août 2013 à 14 h 39 min
C’est pour ça que je râle.
Rome, unique objet de mon ressentiment.
Parmi une multitude d’autres.
Encore une fois Lml,ne dénoncez pas puérilement vos petits camarades!
Nous sommes assez grandes filles et grands garçons pour juger des activités de C.P. et alii sur ce blog et nous faire une idée!
( Nous grandes filles et grands garçons!)
Ne vous valorisez pas en dépréciant les autres.
Ici, c’est un blog particulièrement pathologique, hystérique !
je ne sais si c’est hystérique , en dépit de l’appel de P.Assouline (canal hystérique)mais un blog dont le projet ne semble pas le commentaire littéraire , pas même de la part de P.assouline .
Sur ce je m’en vais voir les Goya au musée Lazaro Galdiano à Madrid, où se trouve le fameux tableau du sabbat des sorcières. Le petit musée du peintre Sorolla est magnifique, avec son petit jardin andalou, un endroit plein de charme dans un quartier très austère au nord de Madrid où je n’aime que le quartier du centre avec ses petites ruelles.
J’ai trouvé un bouquin publié tout récemment en espagnol, les lettres entres Dali et Garcia Lorca. Vraiment intéressantes et souvent inattendues, notamment quand Dali renvoie à Poussin pour parler de son propre travail. Et un autre sur Alphonse X el Sabio, époque qui me fascine par son européanisme culturel.
Demain, je vais à Tolède.
Bonne après-midi à tous les hystériques…
Mais si mais si ! c’est de littérature qu’il s’agit ici. Mais beaucoup de gens sont tout à fait responsables de la dégradation des échanges ici. A vous de réagir et de nous parler de littérature au lieu de ma bite dont tout le monde se fout.
« Ici, c’est un blog particulièrement pathologique, hystérique ! »
Et si on jouait Marat-Sade?
Névrotique, pour le moins.
Votre prépondérante hystérie vient bien renforcer et confirmer votre sentiment, Lml!
La mauvaise langue dit: 5 août 2013 à 14 h 11 min
qu’ils ne déligiment pas ma parole
La mauvaise langue dit: 5 août 2013 à 14 h 33 min
en ne délégimant pas ce que j’ai à dire
Bonjour Monsieur,
ce verbe est-il bien du 4ème groupe ?
Suis-je bien légitime pour poser cette question ?
Cordialement
je croyais qu’avec Dali, hystérique s’ornait de paranoïaque,, mais pas pour la décoration !
décidément je ne partage pas les croyances culturelles de ce blog à écar ire le chaland
Ici, c’est un blog particulièrement pathologique, hystérique !
Vous êtes le seul sain d’esprit.
A ce titre, il va falloir vous enfermer.
C’est un gland sous un chêne qui se prend pour Saint-Louis.
« A vous de réagir et de nous parler de littérature au lieu de ma bite dont tout le monde se fout. »
Qui parle de bite ici, sinon vous?
La fausse « sortie » biteuse du pervers par excellence!
Cette correspondance a été publiée en 1987 en français.
« La bite dont tout le monde se fout », exhibitionnisme pervers , se foutre la bite, ne soyons pas mauvaise langue!
Je vous laisse la suite de l’ana-lyse!
Notre langue lubrique nous fait son bras d’honneur speudo-final, pseudopode et nous met le marché de la bite en main. Quel cul haut!
» traitent unilatéralement ceux qu’ils trouvent à droite de fafs.. »
surtout que la droite et l’extrême-droite n’ont rien en commun…
ce serait P.Assouline d’intervenir sur son blog s’il ne considérait pas que ces échanges servent des objectifs qu’il considère comme intéressants pour la manière dont il envisage les questions littéraires .
mes remerciements à ces cours d’hommes achabiturés entre eux .ils n’ont pas peu contibué à me détourner de leur psycoach à l’américaine
ce serait à ….
Vraiment intéressantes et souvent inattendues, notamment quand Dali renvoie à Poussin pour parler de son propre travail (rédigé par LML)
C’est vrai que les rondeurs léchées des figures de Poussin et ses ciels céruléens, la prééminence du dessin aussi, se retrouvent dans plus d’un tableau de Dali. Ce serait intéressant de connaître plus précisément la date de ces lettres( Dali noue des liens d’amitié avec Lorca vers la fin des années 20); elles sont forcément antérieures à 1936. Dali doit avoir moins de 30 ans quand il les écrit. Il a en tout cas reçu une solide formation classique, qui va marquer de son empreinte toute son oeuvre.
le com de 15 h 27 min état une plaisanterie (comme dire que des propos d’extrême droite n’ont rien à voir avec des propos fascistes)
quoiqu’il en soit il est très contrariant que, comme Tadié l’on en appelle à Lacan, même s’il aima la littérature, pour se justifier en interprète .. des besoins de l’université française, et orienter les étudiants chercheurs .
je n’ose pas imaginer ce que lui dirait s’il l’osait mauvaise langue.
relecture spontanee dit: 5 août 2013 à 15 h 31 min
ce serait à …
H.R. ne vous sentez obligée de corriger une faute par ci par là,
L’ésotérisme (belle journée que je ne souhaite pas gâchér par des propos malveillants) de vos commentaires ne nous permet pas de maîtriser totalement la signification (ou la non-signification) de ceux-ci, donc laisser tomber vos supposées erreurs, à la lecture (quand elle existe) la différence n’est jamais significative.
Dix-mille de mes fidèles compagnes gisent, sodomisées à mort, sur le sol en marbre blanc de la Salle des Faites du Palais Passouline ….
Pourquoi ?….
Pour rien !
Errare or not ? dit: 5 août 2013 à 15 h 56 min
Cette remarque me paraît aussi valable pour renato.
contrairement à renato ,je ne pense pas que la lattérature soit réductible à la psychanalyse . J’en ai assez de tous ces » crypto- psys » qui ramènent tout à Lacan sans coprendre ce qu’ils disent.Ce blog est le lieu de verbalisation sur et sous les » monstres « de P.Assouline qui ont besoind’être libérés de leur gangue. Le reste est littérature barozzico-renatique d e bazar ..
mauvaise langue a raison dans son analyse de ce blog.Je n’ai jamais harcelé personnellement mauvaise langue ni sexuellement -car ce n’est pas le genre d’homme avec qui j’aimerais avoir des rapports-ni différemment et
je n’ai pas l’intentionde me laisser marcher sur les pieds par ceux qui prétendent le contraire
Ceci, sur le très sérieux Info Bretagne:
« La chapelle privée foudroyée en 1939, à été reconstruite en 1840 »
« contrairement à renato ,je ne pense pas que la lattérature soit réductible à la psychanalyse . »
Où et quand j’ai dit ça ?
Cela dit, cela vous a peut-être échappé mais je tiens la psychanalyse pour une escroquerie, et les trucs de Freud comme une vieille théorie littéraire qui a fait son temps.
« je n’ai pas l’intentionde me laisser marcher sur les pieds par ceux qui prétendent le contraire »
Léger comme une plume, accepteriez-vous que l’on marche en chausson de danse sur votre ombre adorée, très chère amie … ?
« je n’ai pas l’intention de me laisser marcher sur les pieds par ceux qui prétendent le contraire »
Moi non plus!
moi aussi on me harcèle et cela m’est deplus en plus insuppotrable . SIles imitateurs ne sont pasdes plagiaires , les psatiches n’ ont pas de postiches. Je vous enquiquine,bande de roudoudous
je n’ai pas l’intention de me laisser marcher sur les pieds par ceux qui prétendent le contraire
Mais on marche sur la tête, là?!
n’en déplaise aux exploiteurs de pseudo ne s’identifient sans doute pas moins que d’autres aux questions de P.Assouline , je ne tiens pas la psychanalyse pour une escroquerie a priori . mais je ne supporte plus ce supposé humour littéraire si conformiste des journalistes comme je viens de le constater sur un blog de libé que spice-til où vous retrouverez le nom d’Alba la romaine outre quelques fautes d’orthographe
le Site d’Orgnac l’Aven, le musée d’Alba la romaine sur le site archéologique de la capitale de la tribu gauloise des Helviens.
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2013/08/arts-premiers-et-grotte-chauvet-%C3%A0-vog%C3%BC%C3%A9.html
aux exploiteurs de pseudos qui ne s’identifient pas moins aux questions de P.Assouline que bien des commentateurs accrocs à leurs stratégies
j’ai d’ailleurs relu encore la fin du Job de P.Assouline, , toujours en le trouvant aussi réussi que pour moi insupportable : l’excitation permanente du lecteur m’assomme
Cette chasse aux harceleurs blogueurs est insupportable !
De quel droit empêcherait-on les sadiques, les vicieux, les enfoirés, les cachottiers, les pervers, les maniaques, les enflammés, les courroucés, les connauds, les glauques, les staliniens, les estrosiens, les sarkozystes, les hollandais niais, les désireux solfériniens, les filipettistes cons, d’harceler le bourgeois littéraire ? le commentateur innocent ? la vierge folle ? la maman pétasse ? la salope viennoise ? le cocu permanent ? le président de mes couilles ? la concubine frigide ? la maitresse des Colles ? la négresse furieuse, asticoteuse de parquet ?
Vive la haine libre et farouche ! retour aux sources… Guerre ! Guerre ! continuons la lutte picrocholino-assoulinienne !
Et Paix sur terre aux harceleurs de mauvaise volonté !
J’EN AI PLUS QUE PAR-DESSUS LA TËTE, et si on n’arrête pas de me FAIRE CHIER, ET TOUT DE SUite, ON va voir ce qu’ON va voir.
Chez Penguin Modern Classics :
http://2.bp.blogspot.com/-CqvWrg76XpI/Uf-_N5wPA8I/AAAAAAAAAp8/GMcD5CUQJeM/s1600/Pnin.jpg
Jean Brun est un trouduc débile, indétectable au radar ! la la lère !
J’ai sauté ta Josette ! la la lère !
mon caractère ne porte pas à l’admiration, et encore moins pour les personnes qui jouent à imiter(Montaigne a écrit de belles pages, que j’ai remarquées dès mes premières lectures indépendantes sur cette question ), donc certainement pas vers les penchants ludiques de P.Assouline et ceux qui s’y essaient
JC fait son propre portrait à 16’59, bien vu !
en outre je vous ferai reemarquer que j’ai sacrifié à l’esprit en écrivant Pequodille , ce qui n’est pas peccaminable dans le genre littéraire
« L’évolution du sens est, en un sens, l’évolution du non-sens »
Mauv. lang : »…Cet espèce de pourriture qui considère que harceler…
Il est intolérable que sur votre blog, je suis l’objet de … »
Prof de français je crois…gardez vos nerfs, ils vous trahissent. Vos commentaires sont souvent intéressants, mais votre style et votre orthographe ne sont pas à la hauteur.
Vous le savez la forme peut nuire au fond et la clarté ne saurait se passer d’un minimum de flegme.
Barbarin dit: 5 août 2013 à 17 h 37 min
Fais ch.r le plagiat de
Monseigneur!
Barbarin est un plouc ! la la lère !
à la décharge de mauvaise langue, il n’y a presque pas de blogs sans faute d’orthogaphe, ce qui apparait de plus en plus comme un effet, un même une pathologie, revers de l’aspect libérateur,comme les cauchemars dans le sommeil, de l’écriture sur la toile .
c’est certainement une rude question
a fortiori sur un blog qui se croit obligé d’exceller dans les « blagues sexuelles pour plaire à P.assouline »,(pour mieux piper les dés)c’est d’ailleurs en ce sens que ce blog est trivialement machiste, dans le sens c’était hypocritement considéré comme un signe de bonne santé virile et même séduire les femmes(beaucoup en sont revenues!
Les proustiens ? Des gens comme vous et moi, au fond, sauf qu’ils sont travaillés par une idée fixe.
comme il y va P.Assouline d’affirmer tranquillement qu’il n’a pas d’idées fixes , et les commentateurs sur son blog non plus , même si ce ne sont pas forcément des gauloiseries bleues , et si elles ne sont pas forcément conscientes. enfin ! s’il connaît tous les proustologues , quelle douleur !
« à la décharge de mauvaise langue »
mauvaise langue à la décharge
avis aux commentateurs qui imitent platement les ministres
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/917273-aurelie-filippetti-un-tweet-6-fautes-de-francais-ce-ridicule-qui-tue-les-ministres-ps.html
notre professeur de thème grec à la Sobonne l’année où j’fus élève ne s’épancha qu’une fois -au moins dans mon souvenir -il était alors un vieux monsieur moult reniflant et auteur d’un précis d’accentuation en grec : il nous raconta avoir voté contre une constitution pour une faute de grammaire , d’accent, je crois!
excuse : accentuation grecque
http://www.priceminister.com/mfp/94192/precis-d-accentuation-grecque-michel-lejeune#pid=149103649
j’ignore si de mon professeur , on peut dire qu’il avait des idées fixes , et s’il était « comme vous et moi »
les fautes de frappe sur twitter, dans les sms, les mails comme sur les blogs sont impardonnabeul
c’est supposé faire envie ?
Les dix minutes comiques
comique ? tout ce cirque ? vraiment ?
Et, pendant ce temps,
l’Arctique fond
à grands pas.
Inéluctablement.
encore rappellerai-je que la même année à la Sorbonne, notre professeur de version grecque prévint que s’il identifiait le moindre emprunt à un traduction Budée, il ne corrigerait pas la copie, et interdit le recours à les formules que l’on était supposé avoir apprises d’autres professeurs qui les concoctaient en fiches .
ce professeur avait une mémore éblouissante et lorsqu’il s’approchait du tableau, une main dans la poche en parlant de l’établissant du texte et des controverses des érudits , c’était presque une révélation, tant c’était incroyable , mais pas « admirable » au sens où je pense l’admiration .
Je crains que lorsque P.Assouline évoque sa manie de prendre en main un livre, il ne verse trop du côté de ce dernier professeur qui , au fond , ne nous a pas tant donné le goût du grec et des textes que les minutes accordées à la dérobée aux traductions , qu’elles soient suivies ou partielles dans un manuel d’histoire ou d’archéologie ou un autre : ce qui est un peu triste
des piqûres proustiques.
Aux dernières infos canal marcelique on apprend qu’il y a des « inventions techniques » dans l’oeuvre de Marcel Proust.
Ne soyez pas gourmands, il s’agit de :
le téléphone, la bicyclette, l’automobile et l’avion.
Le tout ayant fait l’objet d’une thèse de doctorat à la Sorbonne par M. SAKAMOTO.
« L’analyse globale des écrits de Proust (correspondance, œuvres de jeunesse, pastiches, essais critiques, grand roman et manuscrits édités) et l’étude archéologique des représentations littéraires et culturelles (œuvres de fiction, poésie, textes journalistiques ou polémiques : enquêtes, chroniques ou manifestes, et documents iconographiques : cartes postales ou affiches publicitaires) permettent de mieux mesurer la singularité historique de l’œuvre de Proust relativement à l’usage esthétique, idéologique et stratégique de ces véhicules.
Montrant l’intérêt symbolique, romanesque, poétique et théorique de ces motifs dans l’histoire de la vocation et l’imaginaire du réseau qui traversent la Recherche, cette thèse souligne la dimension sociale et dialogique du style de Proust qui, irréductible à la transcription immédiate du vécu personnel, exploite et détourne les lieux communs de son temps pour créer une représentation allusive et ambiguë de l’expérience et du discours modernes. Représentation amvibalente : tantôt ludique, tantôt dramatique, souvent ironique et critique, qui n’est pas sans être associée au thème de l’ambiguïté sexuelle. »
Vous ne me croyez pas ?
Je vous comprends, c’est énorme:
« Et, pendant ce temps,
l’Arctique fond
à grands pas.
Inéluctablement. »
Mais enfin, Polemikeur… on s’en fout de l’arctique !!!
Mauvaise langue, comment vous inviter à considérer que l’épreuve de ce blog peut vous aider autant dans votre vie de professeur que votre vie privée .
j’ai aussi saisi l’argument du moment de l’apparition de vos fautes d’orthographe, mais ce n’était pas pour stigmatiser celles-ci comme fatales et rédhibitoires ad aeternam pour votre devenir dans la vie littéraire où vous avez des espérances .
N’attachez pas plus d’importance qu’il n’est souhaitable pour vous aux considérations des uns et des autres sur votre imagination et vos capacités. ce n’est pas sans raison que l’on a évoqué le livre de Haddad qui raconte sa traversée dans les groupes de psys professionnels , les épreuves infernales et pas qu’en France .
Ce que Marcel Proutprout a apporté au monde est immense !
(mais tiens, pourtant, dans la patte tribord d’un ciron … Quel homoncule !)
ML, si vous voulez un bon conseil, profitez bien de votre séjour à Tolède et oubliez le blog et les mauvais » traitements ».
Au moins pour les quelques jours qui viennent.
Il se trouve que LML se fout de votre opinion…. en cela, c’est un sage!
http://3.bp.blogspot.com/-6_ru3iV8tXs/Uf_5iuQ7JaI/AAAAAAAAAqM/OEHkh9gUlgs/s1600/ombre.jpg
JC… dit: 5 août 2013 à 21 h 11 min
si c’est à moi que vous répondez, laissez Stupor le faire à la place de ML
Stupor est un krack des remèdes de cheval.
M.L, il serait bien improductif pour vous, et pour tous de vous en prendre à P.Assouline :De l’homme réel, j’en sais surement moins que tous ici, mais d’après ce qu’il a confié dans ces billets, et ses livres, il a surement vu , et entendu et vécu des choses aussi « formatices » que ce psy , Haddad, des choses si difficiles à imaginer , et pourtant , « c’est la vie »
, je voulais dire des choses, dans l’amitié, le travail , la famille sur lesquelles il réserve sa pudeur d’homme pour lui comme pour ses lecteurs, pour le temps venu . (ce qu’on nomme en langue commune l’amour propre )
a chacun de faire avec ces questions.sait lui-même jusqu’où il peut ou ne peut pas aller publiquement , pour lui et pour les autres , quand il parle d’amitié, de remerciements, d’admiration , sans compter qu’il y a des questions de génération (si sensibles par les techniques comme internet)
Ne trouvez-vous pas JC que depuis le temps que vous vous donnez ici vous aussi fondez comme une banquise bientôt ne subsistera de votre vie de la notre qu’un faible glaçon à la dérive livré à la frilosité aussi friable que seront nos vieux agendas jaunis et vides de rendez-vous surement de cela naît cet acharnement à l’écrit pour qu’il reste plus que pas de molécule de notre eau.
Stupor est un krack.
Deux consultations pour le prix d’une.
ML et PA dans le même bateau.
mauvaise langue ,il n’y a aucune garantie que du fait que nous écrivons, peignons ,dansons,ou donnons des coups de poing,nageons jouons au jeu de paume notre pratique nous soulage de nos angoisses les plus puissantes et que nos fantasmes les plus nocifs se dissoudront : mais cela ne peut pas être sans effet .
Le cabinet des curiositéss ouvre son enseigne : stupor et tremblements:
« tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur vous-même sans oser le demander »
assez, je ne suis pas un krack, mais stupor a à voir avec mon nom : voilà plus que je n’imaginais d’en confier à ce blog
« nos fantasmes les plus nocifs se dissoudront »
les vôtres peut-être pas stupor
des journées entières dans les arbres dit
je ne compte pas sur les échanges de ce blog pour s’en occuper : ni sur vous !
ça aussi c’est la vie
bonsoir , après les journées les nuits
stupor dit: 5 août 2013 à 22 h 09 min
Vous allez dormir.
Alors avant de le faire je vous invite à une petite recension de toutes vos interventions sur ce fil. Celles qui sont lisibles et celles qui ont été effacées.
Un petit examen de conscience. Vous verrez si demain, la nuit vous a porté conseil.
ML tenez donc mon petit chéri c’est pour vous :
des journées entières dans les arbres dit:: 5 août 2013 à 22 h 16 min
vous plaisantez: elles auraient dû être toutes effacées
pour ce blog,et ce qu’il cherche ,je n’ai aucune existence possible!s savez que les qualités que P.Assouline prise pour son blog sont celles de mauvaise langue
Au moins vous savez que les qualités que P.Assouline prise…. pour son blog(!) dans un premier temps sont celles de mauvaise langue j’espère qu’il l’a compris, et pourquoi : donc bonnes perspectives pour vous tous, ensemble
je suis avec des jeunes femmes qui parlent santé et Bouddha !
@Il se trouve que LML se fout de votre opinion…
ça saute aux yeux
stupor dit: 5 août 2013 à 22 h 31 min
« je suis avec des jeunes femmes qui parlent santé et Bouddha ! »
Saluez Elodie de ma part !
Hamlet votre lien ne marche pas
http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/08/02/le-nazisme-des-intellectuels_3456984_3232.html
Vous verrez si demain, la nuit vous a porté conseil.
je ne me souvenais pas de vous avoir demandé conseil n à quiconque : pour le moment les fantasmes sont de votre côté : et de celui de P.Assouline : croyez vous que sa passion pour mauvaise langue va lui faire carburer un bouquin ?
« c’est la vie »
ailleurs, forcément
stupor dit: 5 août 2013 à 22 h 59 min
Vos fantasmes ne m’interessent pas. Ni vos croyances.
J’en suis à la botanique.
Je fais une Recherche sur 260 plantes.
croyez moi lorsqu’une femme se demande si elle se fait enlever les amygdales, tout en parlant de sa pilule , c’est triste .
alors pourquoi pas les plantesde Proust effectivement ! encore une histoire qui montre qu’on n’avait pas assez pris en compte les recherches classiques !
j’ai connu une femme devenue à peu près folle qui offrait des fougères ! et disait comme un fou j’erre à son fils sic !, quel spore
stupor dit: 5 août 2013 à 23 h 12 min
ne me perturbez pas avec vos salade et ratafia.
Je ne trouve pas la source de cette info botanistique, extrêmement importante pour les proustiens.
n’oubliez pas de nous communiquer le lien si vous le trouvez vous aurez mérité de la proustologie et on vous décorera d’un zinia
puisque nous en sommes aux amygdales, le Washington Post part en Amazone, un cancer dans la Gorge Profonde ?
« Il se trouve que LML se fout de votre opinion… »
Ce n’est pas l’impression qu’il donne.
stupor dit: 5 août 2013 à 23 h 22 min
Pour vous répondre:
» L’américain » botaniste n’a pas laissé d’adresse.
Un vrai psychodrame.
C’est sur cette bonne nouvelle que je vous souhaite une nuit. Bonne ou mauvaise.
peut-être M.L. en a-t-il compris plus long de ce blog que beaucoup !il a droit à ses fantasmes, lui aussi , non ?
bonsoir les chercheurs d’aventures en eau de croupier
des journées…., H.R., Kicking.
Un, deux, trois commentateurs ?
La question se pose.
La réponse est claire.
Un, deux ou trois de trop.
…
…je vais être généreux,…en tout lieu,…par les tenants aux aboutissants,…
…Oui,…Oui,…crache le morceau,…comme un pro,…allez-vite,…
…
…
… » du carrosse et du harnais « ,…
…
…vraiment, je vois pas,…explique,…juste un peu plus,…
…en être, des voyageurs et du cocher,…
…ou du harnais….
…pour en être fouetter et ou taxer,…
…pour en être « amuser »,…de discourir et raisonner, plier ou se replier, des conversations,…
…mêmes pas remboursez,…par le mérite d’internet, ou câble orange et en être espionner en plus,…
…
…porter-vous le harnais » invisible de l’état « ,…
…Oh,…cocher,…vous faite » calèche d’académicien « ,…les chinois à Paris,…
…
…l’art au service des états,…sinon, rien,…la notoriété » à porter le harnais » du régime des ploucs politiques,…
…
…le harnais européen,…Oh,…la grosse saucisse,…taxes, taxes, taxes, taxes,…sur le vin, le pain , le boursin, l’omelette, le pastis, la clientèle et les artisans aux » harnais « ,…
…
…Non,…c’est bon,…pas de harnais aux offshores,…aux harnais de la bourse,…
…Oh,…de la Domination – Bondage,…encore,…Stalag 13 Rififi,…sur le peuple abrutis,…
…ma couronne à pointes,…en laisser passer,…juste deux trois tours et puis s’en vont,…
…fermer la porte S.V.P.,…tout ces matelots démocrates,…largués en pleine mère Marie Jésus,…c’est l’assistanat, les orphelins du capital,…
…charité bien ordonnée,…le coche et son harnais, l’épouse, le châtelain, les amis-conspirateurs , les missionnaires , mes Iznogoud’s,…Champagne,…etc,…
…Stop ou encore,…
…mon harnais, disparu,…et de un,…etc,…Bip,…Bip,…Ah,…Ah,…etc,…
…
Comptabilité des commentaires dit: 5 août 2013 à 23 h 57 min
effacez-les et mettez les recherches sur les plantes par des spécialistes(psychanalystes compris , j’en ) dans d’autres oeuvres que celles de proust
après tout quand on prétend faire rêver un peu les gens ,il faut peut-être leur proposer autre chose que de remettre en scène des clichés de leurs années idole et odile chez elodie traduit en sudoku
vous pouvez encore parier sur le retour de mauvaise langue pendant plusieurs jours . M
les discours du « désir » ont rencontré leurs limites avec les parodies , les copier, les imitations , les contrefaçons et les plagiats .
El mundo comme il né tourne pas très rrond:
Le pédophile gracié est-il un espion espagnol?
L’espion gracié est-il un pédophile espagnol?
L’Espagnol gracié est-il un pédophile espion?
Le gracié est-il un espion pédophile espagnol?
Le zoophile grassouillet est-il un étron d’épagneul?
—
Allez, je m’en vais faire les foins, ça vaut mieux que d’attraper la rdlite….
Les désirs du discours ont trouvé leurs limites dans les rhapsodies, les envolées, les manifestations, les partitions et répétitions.
Le pédophile gracié est-il un espion espagnol? (Bloom)
Non, le pédophile espagnol gracié est un espion iraquien..
Une thèse qui circule, notamment suite à une enquête du journal marocain Lakome, est que cette libération a eu lieu sous la pression des services secrets espagnols et du roi Juan Carlos, le pédophile serait un espion irakien qui a agi pour le compte de l’Espagne au moment de la guerre en Irak. Il aurait ensuite obtenu la nationalité espagnole et une nouvelle identité, celle de Daniel Galvan, avant de s’installer au Maroc.
http://www.lesoir.be/293921/article/actualite/monde/2013-08-05/maroc-pedophile-ete-arrete-dans-sud-l-espagne
C’est pas bientôt fini, ce harcèlement des pédophiles ? ce harcèlement de la concubine présidentielle ? ce harcèlement des voyous ? ce harcèlement des magistrats ? ce harcèlement d’un Président qui va bouffer chez les journalistes du Monde ? ce harcèlement de TOTAL qui délocalise son service trésorerie à Londres … ?
Et j’en oublie !
Les harcelés deviendront-ils tous des ARCELOR? Débat de fond d’une micro-société qui délocalise dans l’intérêt du plus grand nombre ses fauteuils d’acier brossé.
Le concubinage n’est pas interdit, c.n..rd sors de ton trou obscurantiste
Article 515-8
Modifié par Loi 2007-308 2007-03-05 art. 1 3° JORF 7 mars 2007 en vigueur le 1er janvier 2009
Le concubinage est une union de fait, caractérisée par une vie commune présentant un caractère de stabilité et de continuité, entre deux personnes, de sexe différent ou de même sexe, qui vivent en couple.
Union de fait entre personne de MEME sexe ? Beurk…! Quelle horreur !
Sorcière de son état, la légitime de chi interdit à ce dernier de faire sa balade tropézienne annuelle
JC est connu sur tous les continents pour être le tombeur de ces dames
Il n’y a qu’un inculte affirmé pour ignorer que Bernadette est une Sainte !
« personne de MEME sexe ? Beurk…! Quelle horreur ! »
personne ne t’oblige
c’est vrai que les adolphe prônent leur « suppression »
8 h 52 min
se venger d’un être fragilisé incapable de se défendre n’est pas un péché répertorié dans le catéchisse
Organisons-nous :
JOURS PAIRS – Harcèlement des homophobes, des islamophobes, des chrétinophobes, des judéophobes, des pédophobes, des criminophobes…
JOURS IMPAIRS – Harcèlement des homophiles, des islamophiles, des chrétinophiles, des judéophiles, des pédophiles, des criminophiles…
jehan, mon bon, il n’est pas question de « supprimer » mais de guérir ces pauvres homosexuels de cette honteuse maladie qu’ils ont attrapé par de mauvaises lectures…
Ce serait pourtant si simple ! Des camps de rééducation pour homos et lesbiennes avec fornication obligatoire inter-espèces. Deux fois par jour. Remboursé par la SS (Sécurité Sociale ! j’explique pour les germanophiles nostalgiques WWII). Bien à vous !
@ Christian: Le concubinage est autorisé dans le canton de Zürich* depuis le début des années 90. Les homosexuels hommes ou femmes n’étaient pas concernés par la loi. Les gens non mariés voulant vivre ensemble, partaient vivre en Argovie (canton catholique en majorité, berceau des Habsbourgs partis ailleurs faire fortune). Le concubinage était la plupart du temps dénoncé à la police, par des voisins.
* Zürich, la ville de Zwingli, dont la restauration était en partie dirigée par un groupement de femmes, ayant peur de voir leur mari rentré soul du café. Elles (Frauenverein) tenaient des restaurants, où la vente de l’alcool était interdite.
Père de Famille
Mère de Famille
Voisin
Promeneur
Voisin du Père de Famille
Voisin de la Mère de Famille
Promeneur Voisin du Père de Famille Proche de la Mère de Famille
Automobiliste
Vacancier
Mère de Famille et Automobiliste
Père de Famille et Vacancier
Et Ainsi de Suite…
Des camps de rééducation pour homos et lesbiennes*, et bien JC, cela existe pour les enfants dès l’âge de dix ans, en Malaisie. Comment reconnaitre un garçon homosexuel ? Les homosexuels font de la musculature, portent des T-shirts jaunes avec le col en V, pour les filles, elles sortent entre elles dans les restaurants, sont sportives et aiment porter des pantalons. Le Premier Ministre, dans un discours qui fut ridiculisé par la presse de Singapore, fit une liste des signes de reconnaissance à usage des parents.
* Rehab centers
« ce harcèlement d’un Président qui va bouffer chez les journalistes du Monde ? »
Jc, ça nous intéresse, avez-vous des liens?
Thanks!
Pour les proustiens:
Yes ! J’ai retrouvé l’Américain.
Un homme à fleurs.
Il s’appelles Brian.
Brian D. Morley
http://image0-rubylane.s3.amazonaws.com/shops/bestkeptsecrets/B6-77.3L.jpg
L’info a été révélée par Le Lab Europe 1 d’hier 16 heures.
Vous tapez sur Glouglou « Hollande déjeuner Monde » et vous saurez tout sur ce déjeuner de plus de deux heures dans les locaux du torchon à Bergé, rencontre voulue discrète car « informelle ».
quel enthousiasme !
il s’appelle !
8h58 Et si nous les faisions s’entre-tuer pour mettre fin aux provocations et aux hypocrisies de tout acabit, improvisons le terrain, donnons une nouvelle chance aux talents qui s’exercent! Que ceux qui ne sont pas morts se situent!
Franchement c’est pas nouveau, l’exécutif a toujours exercé d’une façon ou d’une autre des pressions sur la Presse: amitiés copinages ou contraintes quand ce n’est pas censure ou renvois. Parlez d’un scoop!
Bérénice,
9h41 oui ! cela viendra…
9h45 certes…mais alors, pourquoi parler de changement ? de transparence ?!
« Hollande déjeuner Monde »
C’est vrai ?! Fantastique !
Ce Brian est étonnant.
Son livre » les 267 plantes dans l’oeuvre de Marcel Proust » est AUSSI une analyse de la hantise de Marcel.
Les fleurs lui étaient nocives !
Et pour cause…
book description sur Amazon:
The Two Hundred Sixty-Seven Plants in the Writings of Marcel Proust (1871-1922)
« This is the first book to study how plants were a key component of a major French author’s inspiration and physical decline. The most complete scholarly work to study representations of plants in the writings of Marcel Proust. Proust took simple inspiration from the gardens he observed in his daily life. This book takes a different approach because it is based on the author’s fiction and correspondence. It also explains how Proust was a chronic asthmatic, whose passion for plants actually caused him to suffer. Proust used plants as a creative tool, yet they also led to his physical decline. »
Voilà une raison de plus pour laquelle Marcel et moi c’était une histoire impossible:
j’adore les fleurs, avec parfums, sans parfum.
Les plus rares , et sauvages surtout.
la presse est bolcho
« pourquoi parler de changement ? de transparence ?! »
FH manipule ‘la’ presse, à l’instar de roitelet?
Et il cache des choses?
Bon, je vous quitte
Je vais » herboriser »
A bientôt.
Palimpsestes de Gérard Genette est « la bible » du sujet du billet!
Voir IX-
Parmi les avatars modernes de la parodie ou transformation textuelle à fonction ludique..l’oulipisme.
(page 49 édition de 1982 Seuil)
pourquoi parler de… La politique ce n’est plus que ça de la com du discours pour faire diversion tandis que le Capital continue son grand-oeuvre, de temps en temps de droite ou de gauche les gouvernants ont prise mais force est de constater que beaucoup de choses échappent à leur pouvoir, ils n’en sont plus à la prise de décision mais à la négociation constante voyez Monsantos, le gouvernement précédent a mal ficelé son interdiction ceci couplé à une juridiction européenne en chapeau et le trust l’emporte comme en 14 le couteau sous la gorge du conseil d’état?.
Le Monde ? c’est la Pravda hollandaise !
Que dit Gérard Genette ,
« L’hypertextualité, à sa manière, relève du bricolage. C’est un terme dont la connotation est généralement péjorative, mais auquel certaines analyses de Lévi-Strauss ont donné quelques lettres de noblesse. Je n’y reviens pas. Disons seulement que l’art de « faire du neuf avec du vieux » a l’avantage de produire des objets plus complexes et plus savoureux que les produits « faits exprès » : une fonction nouvelle se superpose et s’enchevêtre à une structure ancienne, et la dissonance entre ces deux éléments coprésents donne sa saveur à l’ensemble. Les visiteurs de l’ancienne conserverie de San Francisco, de la Faculté des Lettre d’Aarhus ou du théâtre de la Criée à Marseille l’ont sans doute éprouvé pour leur plaisir ou déplaisir, et chacun sait au moins ce que Picasso faisait d’une selle et d’un guidon de bicyclette.
Cette duplicité d’objet, dans l’ordre des relations textuelles, peut se figurer par la vieille image du palimpseste, où l’on voit, sur le même parchemin, un texte se superposer à un autre qu’il ne dissimule pas tout à fait, mais qu’il laisse voir par transparence. Pastiche et parodie, a-t-on dit justement, « désignent la littérature comme palimpseste » : ceci doit s’entendre plus généralement de tout hypertexte, comme Borges le disait déjà du rapport entre le texte et ses avant-textes. L’hypertexte nous invite à une lecture relationnelle dont la saveur, perverse autant qu’on voudra, se condense assez bien dans cet adjectif inédit qu’inventa naguère Philippe Lejeune : lecture palimpsestueuse. Ou, pour glisser d’une perversité à une autre : si l’on aime vraiment les textes, on doit bien souhaiter, de temps en temps, en aimer (au moins) deux à la fois. » pp.451/452.
@ 10 h 34 min
pis que ça: c’est le goulag
Faux titres et faux-nez, l’après-midi d’un songe?
Genette poursuit :
» Cette lecture relationnelle (lire deux ou plusieurs textes en fonction l’un de l’autre) est sans doute l’occasion d’exercer ce que j’appellerai, usant d’un vocabulaire démodé, un structuralisme ouvert. Car il y a, dans ce domaine, deux structuralismes, l’un de la clôture du texte et du déchiffrement des structures internes : c’est par exemple celui de la fameuse analyse des Chats par Jakobson et Lévi-Strauss. L’autre structuralisme, c’est par exemple celui des Mythologiques, où l’on voit comment un texte (un mythe) peut — si l’on veut bien l’y aider — « en lire un autre ». Cette référence, peut-être impudente, se passe de développement et de commentaire.
Mais le plaisir de l’hypertexte est aussi un jeu. La porosité des cloisons entre les régimes tient surtout à la force de contagion, dans cet aspect de la production littéraire, du régime ludique. A la limite, aucune forme d’hypertextualité ne va sans une part de jeu, consubstantielle à la pratique du remploi de structures existantes : au fond, le bricolage, quelle qu’en soit l’urgence, est toujours un jeu, en ce sens au moins qu’il traite et utilise un objet d’une manière imprévue, non programmée, et donc « indue » — le vrai jeu comporte toujours une part de perversion. De même, traiter et utiliser un (hypo)texte à des fins extérieures à son programme initial est une façon d’en jouer et de s’en jouer. La ludicité manifeste de la parodie ou du pastiche, par exemple, contamine donc les pratiques en principe moins purement ludiques du travestissement, de la charge, de la forgerie, de la transposition, et cette contamination fait une grande part de leur prix. Elle aussi, bien sûr, a ses degrés, et l’on ne trouvera pas dans des œuvres comme celles de Racine, de Goethe, d’O’Neill, d’Anouilh, de Sartre ou de Tournier une teneur ludique comparable à celle d’un Cervantes, d’un Giraudoux, d’un Thomas Mann ou d’un Calvino. Il y a des hypertextes plus légers que d’autres, et je n’ai pas besoin de préciser où vont globalement mes préférences — préférences dont je ne ferais pas état si je ne supposais obscurément qu’elles ont partie liée avec l’essence, ou,
comme disaient les classiques, la « perfection » du genre. Ce n’est pas pour autant que la ludicité soit ici (même pour moi) une valeur absolue : les textes « purement ludiques » dans leur propos ne sont pas toujours les plus captivants, ni même les plus amusants. Les jeux prémédités et organisés sont parfois (on y retombe dans le « fait exprès ») de mortels pensums, et les meilleures plaisanteries sont souvent involontaires. L’hypertexte à son mieux est un mixte indéfinissable, et imprévisible dans le détail, de sérieux et de jeu (lucidité et ludicité), d’accomplissement intellectuel et de divertissement. Cela, bien sûr et je l’ai dit, s’appelle l’humour, mais il ne faut pas abuser de ce terme, qui presque inévitablement tue ce qu’il épingle : l’humour officiel est une contradiction dans les termes. » pp.452/453.
Et pour conclure,
» J’entends bien — il faudrait être sourd — l’objection que ne manque pas de soulever cette apologie, même partielle, de la littérature au second degré : cette littérature « livresque », qui prend appui sur d’autres livres, serait l’instrument, ou le lieu, d’une perte de contact avec la « vraie » réalité, qui n’est pas dans les livres. La réponse est simple : comme nous l’avons déjà éprouvé, l’un n’empêche pas l’autre, et Andromaque ou Docteur Faustus ne sont pas plus loin du réel qu’Illusions perdues ou Madame Bovary. Mais l’humanité, qui découvre sans cesse du sens, ne peut toujours inventer de nouvelles formes, et il lui faut bien parfois investir de sens nouveaux des formes anciennes. « La quantité de fables et de métaphores dont est capable l’imagination des hommes est limitée, mais ce petit nombre d’inventions peut être tout à tous, comme l’Apôtre. » Encore faut-il s’en occuper, et Fhypertextualité a pour elle ce mérite spécifique de relancer constamment les œuvres anciennes dans un nouveau circuit de sens. La mémoire, dit-on, est « révolutionnaire » — à condition sans doute qu’on la féconde, et qu’elle ne se contente pas de commémorer. « La littérature est inépuisable pour la raison suffisante qu’un seul livre l’est. » Ce livre, il ne faut pas seulement le relire, mais le récrire, fût-ce, comme Ménard, littéralement. Ainsi s’accomplit l’utopie borgé-sienne d’une Littérature en transfusion perpétuelle (ou perfusion transtextuelle), constamment présente à elle-même dans sa totalité et comme Totalité, dont tous les auteurs ne font qu’un, et dont tous les livres sont un vaste Livre, un seul Livre infini. L’hypertextualité n’est qu’un des noms de cette incessante circulation des textes sans quoi la littérature ne vaudrait pas une heure de peine. Et quand je dis une heure… »
Gérard Genette Palimpsestes Seuil 1982.
page 453.
Les Foins s’annoncent passionnants: les fermiers m’invitent à lire mes églogues pendant la fenaison.
Fhypertextualité, lire l’ hypertextualité.
on n’en peut p’us dit: 6 août 2013 à 10 h 49 min
@ 10 h 34 min
« pis que ça: c’est le goulag »
Oui, nous y allons au goulag gaucho-islamique … il faut nous y préparer ! Je relis « Le Capital », j’ai mis un portrait de Stalin sur ma table de chevet, un de Putin dans les chiottes, un de Béria dans le salon. J’interpelle et salue mon crémier devant tout le monde, d’un tonitruant « Camarade crémier, un beau morceau de Provolone piccante, s’il te plaît ! »
La France moisie a peur !
Et Dire que le Colonel D. voulait couper la tête au billet à la latitude 222!
Je vais » herboriser »
c’est ce que dit gaga en se carrant ses courges
Je relis « Le Capital »
tu vois que tu relis..l’entriss se démasque
..je vois que cheuloux fait plutôt l’ornitologue comme dab..pour prouver que c’est un fin lettré
Camarade crémier
je passe, je prends la crèmière et ses copines
Bougboug, quand on a des amis aussi peu sûr que toi, il faut bien connaître ses ennemis, les fadas marxistes, en particulier !
On ne plaisante pas avec ça, JC!
Mon boulanger, jeune communiste orthodoxe, me salue toujours d’un » comment ça va camarade! »
Je ne sais s’il plaisante…
J’essaie de lui parler de Castoriadis mais c’est peine perdue!
Lui aussi il me parle d’islamisation galopante, tous des rouge-bruns comme dirait Lml de Badiou!
Boogie, tu ferais mieux de relire « Le Capital » et « l’Alcoran » ! Laisse la crémière… ses copines ne sont pas à la hauteur de leur réputation.
J’adore cette ambiance 1788….
eul probloc lassouline c’est que sauf les bourrins on ne procède plus d’une lignée, les anciens trouvaient grossier de citer leurs sources, les individus sont légions, comme les cent milliards démons de l’enfer qui tente désespérément d’avoir un nom et une hiérarchie dedans la kabbal à mon cul, et je crois plutôt qu’un soucis de transparence c’est un désir de pathétique individuation, comme dans les gueublos le who i am « j’aime la potée au choux mais j’aime pas les rododindrons »..
Hourra l’Oural,
Avez-vous entrevu le regard d’un jeune communiste orthodoxe regardant un uniforme de l’armée rouge pourrissant sur un cintre en bouleau rongé par les vers Goldman&Sachs ? Tarkovskien !
« j’aime la potée au choux mais j’aime pas les rododindrons »
ça ça sonne comme du cheuloux..j’avoue j’ai copié
ça daccord c’est un souci de tranparence lassouline..tu vois tu confonds tout
ses copines ne sont pas à la hauteur de leur réputation
il faut évangéliser jicé..tu viens sur cette terre et tu fais rien qu’a moissonner comme une djone dir de 6mètre 50!
Puisqu’on cause du taulier, que diriez-vous d’une nouba parisienne pour fêter avec lui son prochain anniversaire … c’est bientôt, non ?
Le Temps est un jeune homme speedy !
« il faut évangéliser jicé.. »
J’avoue avoir tenté l’expérience.
Six geais (deux porcs qui roulent)
Chaque rabot te scie
Sehr J.O.
Ses pets (en bandoulière de mari corné)
Anchois des plats
Pot de lait d’elle
Steak haché (de Zürich)
Veau mais sa langue entre miche et hallebarde
D’œuf née
Brou de jeune
JC… dit: 6 août 2013 à 11 h 36 min
Puisqu’on cause du taulier
Ça pouline
une faute d’orthographe dans un post, c’est comme roter au téléphone
Homme non soul, mais saoul
une fate dore ton graphe dans un pot de sécum, roter haut, tel est le faune.
Non, tu te trompes, le Boug rien à prouver, je m’en fous. Je ne viendrai plus ici que pour signaler des lectures. Voire. Les débats ne m’intéressent plus beaucoup.
Ouvre le Golovanov, tu verras qu’il vaut la peine d’être lu. Il me donne envie de relire La Montagne de l’Âme de Xianjian, un très grand livre sur l’errance. Curieux, d’ailleurs,les seuls ouvrages qui ont quelque chance de survie ne traitent que du départ, de la fuite, du périple lointain.
Et un lettré, c’est quoi? Tu vois, je me prépare à lire le Journal de Michelet que j’ai jusqu’ici seulement feuilleté, et qui est plein de trésors, et la Correspondance de Pétrarque. Golovanov parle de L’Ame et la Vie de Jung, que je n’ai pas encore lu. Il est maintenant sur ma table, en compagnie de la correspondance Kawabata-Mishima. Je suis curieux d’une pièce de Mishima non traduite en français, La Terrasse du Roi Lépreux, que je m’en vais lire un dictionnaire à la main. Et je veux profiter du mois d’août pour lire et relire Conrad et Florence Dupont.
Si c’est ce dont tu parles, alors peut-être… Mais je ne vois pas le délit. Curiosité, goût.
quel con! mais quel con!
exemple d’un post sans intérêt :
Chaloux dit: 6 août 2013 à 11 h 54 min
Mais non, Mansûr. L’autocongratulation présente toujours de l’intérêt pour son auteur.
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