Un roman peut-il servir de source aux historiens ?
Un roman peut-il servir de source à l’historien dès lors que son auteur a été témoin sinon acteur des évènements ? La liste est longue, inépuisable même, de ces œuvres de fiction inspirées par l’Histoire en marche, que les historiens n’hésitent pas à citer dans leur bibliographie, de Homère à Vassili Grossman en passant par le Malaparte de Kaputt et de La Peau et tant d’autres. Ils y trouvent des faits ou des choses vues, des noms ou des dates, l’air du temps ou la rumeur du monde, et avant tout une émeute de détails : ils avaient le plus souvent échappé aux mémorialistes ; or, pour les chercheurs, ils sont la cerise sur le gâteau. Ainsi de D’un château l’autre (1957) de Louis-Ferdinand Céline.
Fuyant la France de la Libération et de l’inévitable épuration qui lui promettait d’être pendu haut et court, l’écrivain emboîta le pas au gouvernement de Vichy, Pétain et Laval en tête, exilés contre leur gré par Hitler au château des Hohenzollern, dans le sud de l’Allemagne. Redevenu le Dr Destouches, il séjourna en ville de novembre 1944 à mars 1945 avant de fuir à nouveau vers le Danemark ; il s’était fait exclusivement médecin des pauvres durant toute cette période, se dévouant pour près de deux mille Français (pour la plupart collabos et miliciens en déroute avec leurs familles), n’écrivant pas et ne prenant aucune part à la vie politique. Le roman qu’il en tira par la suite est cité comme source, et nombre d’extraits reproduits comme on le ferait de documents, sans esprit critique, dans la plupart des livres évoquant le moment français de Sigmaringen. Christine Sautermeister, spécialiste des rapports entre Céline et l’Allemagne, vient de lui consacrer une étude très complète Louis-Ferdinand Céline à Sigmaringen (23 euros, éditions Ecriture) ; elle n’y tient pas seulement la chronique des évènements courants durant ces quelque cinq mois : elle s’y efforce de comparer ce que fut la fiction romanesque et la réalité historique ; car si il est un écrivain avec qui il convient de faire la part tant de l’invention et de la licence poétique que du pur délire paranoïaque, c’est bien lui.
S’appuyant sur les archives locales, elle observe qu’il manipule la chronologie à son gré : si les événements qu’il relate se sont vraiment produits dans la colonie française, ils ne sont pas rapportés à leur date mais dans un chaos et un arbitraire dictés par les nécessités de la dramatisation, de la satire et de son intérêt personnel. Il ignore la distinction des Hohenzollern en deux branches : la protestante, prussienne et régnante, et l’autre, souabe, catholique et retiré depuis la fin du XIXème siècle ; ses descriptions de la misère quotidienne des exilés sont hyperboliques ; les Allemands sont montrés comme viscéralement hostiles aux Français, ce qui ne correspond pas du tout aux faits mais permet de victimiser ces derniers, et de flatter la germanophobie du lecteur français de la fin des années 50 ; il se présente lui-même comme un homme lucide et sceptique, à rebours des fantasmes de reconquête de ses compagnons de fuite ; il laisse à croire que Pierre Laval voulait bien le nommer gouverneur de Saint-Pierre et Miquelon ; il se met en scène en marginal politique à l’écart des partis et à distance des puissants, allant jusqu’à taire sa fréquentation assidue au château de Marcel Déat, comme en témoigne le propre Journal de guerre inédit du ministre du Travail ; il force le trait, exagère, en rajoute mais serait-il romancier et serait-il Céline s’il en était autrement ? Pour autant, ce n’est pas qu’un plaidoyer pro domo. Son roman revêt une dimension documentaire à condition d’être décodé et réinterprété, alors qu’il est le plus souvent pris au mot et cité à l’état brut. En ce cas, il est utile à l’historien, répond Christine Sautermeister. S’interrogeant sur la porosité des frontières en l’Histoire et le roman, Pierre Nora écrit :
« Au roman la fiction, les res fictae ; à l’histoire les res factae, la résurrection, la restitutio ou même la représentation du passé par les traces documentaires qui nous en attestent authentiquement la réalité. Le factuel contre le fictionnel ».
Dans son roman allemand, Céline n’a peut-être pas faussé l’Histoire dans un but politique, mais en la transposant avec tous les moyens de son art, il l’a modifiée et brouillée quand il ne l’a pas tue. Faut-il pour autant faire de D’un château l’autre une référence historique ? Pour saisir la folie de l’époque et l’absurdité de la situation, certainement ; dans ce registre-là, il est même irremplaçable. Mais pour le reste… Un cas d’école valable pour tant d’autres époques, d’autres historiens et d’autres romans.
(« Le château des Hohenzollern, en ville à Sigmaringen » photo Passou ; « Louis-Ferdinand Céline » photo D.R.)
560 Réponses pour Un roman peut-il servir de source aux historiens ?
Chaloux, « épiphénomène », dit Rousso : Pétain et Laval se veulent absents, Déat et de Brinon semblent bien être les seuls à s’y croire encore responsables politiques.
Judith, s’il s’agit de Jean Luchaire, membre du « Comité gouvernemental » à Sigmaringen, il a été fusillé en 1946. Je me demande si si vous ne parlez pas de son père, Julien, qui lui a été résistant et a laissé des « Mémoires » sur sa famille. Corinne Luchaire, la fille de Jean, était une comédienne assez connue.
bouguereau, il y a bien un ogre fantasmé par Céline dans le Sigmaringen de « D’un château l’autre ». Non pas dans le nouveau « château du roi Krogold » ; mais, à l’hôtel Löwen, tout aussi littérairement théâtral, c’est le S.S. von Raumnitz qui, accompagné de sa femme Aïcha, fait régner la terreur : leur chambre 36 (leur cabinet noir) engloutit des victimes dans un climat d’apparitions et de disparitions… Entre fiction et réalité, il n’y a plus, dit Céline lui-même, que le chat Bébert qui voit juste (répétition de cette impression dans « Nord »).
@CP
Ce souvenir de lecture est assez ancien ,mais ce qui est sur c’est que les scenes auxquelles je fais allusion,et dont le contenuest tres flou dans ma mémoire, etaient de la plume de quelqu’un qui les avait vecues,donc probablement le fusillé de 1946,ou peut-etre un autre Luchaire
C.P. dit: 1 mai 2013 à 15 h 57 min
Judith, s’il s’agit de Jean Luchaire, membre du « Comité gouvernemental » à Sigmaringen, il a été fusillé en 1946. Je me demande si si vous ne parlez pas de son père, Julien, qui lui a été résistant et a laissé des « Mémoires » sur sa famille. Corinne Luchaire, la fille de Jean, était une comédienne assez connue.
Ca paraît extrêmement explosif, comme affaire…
‘Ecrit par un salaud
Et lu par des crétins’
Wellbeck ‘Configuration…’ , p. 79
Ce qui affleure dans plusieurs commentaires, outre qu’aucun n’a lu le livre très instructif de Christine Sautermeister, c’est la conviction que la trilogie nordique de Céline n’a évidemment aucune prétention d’exactitude historique etc. C’est oublier deux choses : la contextualisation de cette oeuvre au moment de sa parution, confortée par la correspondance de l’auteur, lesquelles montrent bien sa volonté de se servir de ces choses vues pour sa réhabilitation morale en France ; et le fait que nombre d’historiens de la guerre citent « D’un château l’autre » à l’égal d’un document puisque l’auteur « en était » et qu’il truffe son roman de relations exactes de certains événements, de certains personnages, de lieux, de dates etc et c’est surtout cela, la question que le billet posait.
‘Ecrit par un salaud
Et lu par des crétins’
Bloon a écrit un livre ?
« CÉLINE en Allemagne » par Philippe SOLLERS – Le Nouvel Observateur – 25 avril 2013
Que diable Céline est-il allé faire, en Allemagne, en novembre 1944, dans le trou à rats de Sigmaringen? Il s’en est expliqué plus tard, lors de la publication d’un de ses grands romans de la fin, D’un château l’autre : « Croyez-moi, ce n’est pas par vocation que je me suis retrouvé à Sigmaringen. Mais on voulait m’étriper à Paris parce que je représentais l’antijuif, le fasciste, le salaud, l’ordure, le prophète du mal. Donc je me suis retrouvé en compagnie de 1142 condamnés à mort, français, dans un petit bled allemand. Ça valait le coup d’oeil, croyez-moi. Une cellule de 1142 types qui crèvent de rage, cernés par la mort, on ne voit pas ça tous les jours. » Et une autre fois : « J’étais là-dedans par curiosité. La curiosité, ça coûte cher. Je suis devenu chroniqueur, chroniqueur tragique. »
Roman? Chronique? La question est tout de suite posée des rapports entre fiction et Histoire, surtout lorsqu’il s’agit d’un événement aussi important, peu connu, volontairement méconnu, blessure mal cicatrisée de la réalité française. D’où l’intérêt de ce livre et de cette enquête. Il y a eu des témoins, des écrits, des mémoires. Par exemple : « Il y avait de tout : depuis le gangster jusqu’au chef d’Etat. Il y avait des gens qui étaient là véritablement on ne sait pourquoi : parce qu’ils étaient mal avec leur concierge et qu’ils avaient eu peur d’une dénonciation. Il y en avait d’autres qui espéraient encore jouer une partie gigantesque qui leur permettrait de satisfaire des appétits que Vichy avait déçus. » Voilà de la prose normale, alors que, si vous ouvrez Céline, vous êtes brutalement réveillé par des explosions continues, des raids d’aviation de la Royal Air Force (« forteresses », « mosquitos »), qui, sans arrêt, viennent « concasser des décombres ». Vous êtes dans un « château fantastique, biscornu, trompe-l’œil » dont aucune photographie ne vous donnera l’idée, un « foutu berceau Hohenzollern » plein de portraits de tueurs d’autrefois, et vous aurez immédiatement la sensation d’être « coincé par le sort, pris dans l’étau ». Avec les Hohenzollern, les siècles défilent, « cent mille rapts, rapines, assassinats, divorces, diètes, conciles… » Avec les nazis locaux (déjà dans la débandade) et les collabos promis au peloton d’exécution, vous avez droit à des portraits d’autant plus acides que ces victimes affamées n’ont plus droit à aucune considération et sont, finalement, grotesques. L’Histoire raconte et juge, la fiction fait vivre et juge autrement, en pleine « moucharderie générale ».
Sans doute Céline exagère, détourne, invente, varie les éclairages tantôt fantastiques, tantôt comiques, mais toujours physiques. Son obsession, avant de pouvoir passer au Danemark, est de se réfugier en Suisse. Ici, portrait des « passeurs » : « Hâbleurs, provocateurs, vantards, et puis tout soudain, tout humbles, rampants… caméléons, vipères, couleuvres… ils étaient tout… vous les fixiez, ils muaient devant vous, là, de les regarder!… » Toute la « trilogie allemande » (D’un château l’autre, Nord, Rigodon) est écrite dans cette même vibration de fièvre. Au-delà de 39 °C, dit Céline, vous voyez tout. Lui, sans doute, mais on n’imagine pas (et c’est heureux) un historien partageant cette conviction. Le devoir de mémoire implique une basse température, tandis que la littérature peut revendiquer une nécessité d’hallucination. Et quel monde plus hallucinant que celui de la Seconde Guerre mondiale? Vous l’entendez et vous la voyez chez Céline, à chaque instant (difficile de lire plus de vingt pages à la fois). Le monde est en feu, les acteurs sont fous, les mots crépitent et brûlent. Le type qui arrive à tenir ce rythme a une mémoire phénoménale. Inutile de dire qu’il ne participe pas aux activités « culturelles » que décrit une feuille de chou des émigrés, cocassement intitulée « la France ». Comme on pouvait s’y attendre, Céline ne croit à rien, propose de fonder une « Société des Amis du Père-Lachaise », n’arrête pas, à ses risques et périls, de prêcher un défaitisme radical. Des témoins, Déat, Rebatet, soulignent son imprudence : « Il sème à pleine voix le défaitisme et les gens qui passent une heure avec lui en sortent catastrophés. » Ce qui ne l’empêche pas de se livrer à sa verve habituelle, que Rebatet, très admiratif, décrit ainsi : « Un monologue inouï, la mort, la guerre, les armes, les peuples, les continents, les tyrans, les nègres, les Jaunes, les intestins, le vagin, la cervelle, les Cathares, Pline l’Ancien, Jésus-Christ. » Délire sous les bombes.
Très lucide, Céline sait qu’il est considéré comme un « bouc providentiel». Les autres pensent qu’ils pourront s’en tirer, mais pas lui, «avec les livres qu’il a écrits » ( Bagatelles ). Les « boches » sont sournois, perfides, méprisants. « Quand elle rit, elle fait bien allemande, dure, gênante à regarder… Les Germains ne sont pas faits pour rire… » Les figures françaises sont rapidement brossées. Brinon, « animal des ténèbres, secret, très muet, et très dangereux ». Pétain, «l’Incarneur total», semi-gâteux, avec un appétit féroce. Laval, à qui il donne du cyanure que l’autre ne saura pas utiliser, mais qui promet à Céline, en cas de victoire grâce à « l’arme secrète du Reich », de le nommer gouverneur de Saint-Pierre-et-Miquelon. Le cagoulard Filliol (« Restif » dans le roman), assassin discret, spécialiste de regorgement instantané. L’ami Le Vigan, cinglé, encombrant, plein de visions inutiles. Lili (Lucette) en fée courageuse, trouvant animalement, comme le chat Bébert, son chemin dans les méandres du château où les toilettes débordent. « Je ne peux pas travailler, dit Céline. Il me faut au moins une table et une chaise. J’ai un lit et un lavabo. »
Il ne faut jamais oublier que Céline est médecin, c’est le très étrange docteur Destouches. Voilà sa vraie vocation, dit-il sans arrêt, je me suis fourvoyé en écrivant, voyez le résultat, tant pis pour moi. Il donne des consultations dans sa chambre glaciale, demande des secours pour les enfants et les femmes enceintes, sort la nuit dans la neige pour un malade, obtient de la morphine on ne sait comment. Là encore, les témoignages confirment la bonté naturelle du monstre. « Je suis le Samaritain en personne… Samaritain des cloportes… Je ne peux m’empêcher de les aider… » Il accompagne des agonies, des débilités, des accouchements problématiques. C’est son vice, la médecine, pas l’écriture: « Mon Dieu, que ce serait agréable de garder tout ceci pour soi !… Plus dire un mot, plus rien écrire, qu’on vous foute extrêmement la paix… On irait finir quelque part au bord de la mer… pas la Côte d’Azur!… la vraie mer, l’Océan… on parlerait plus à personne, tout à fait tranquille, oublié… Mais la croque, Mimile ?… trompettes et grosse caisse !… aux agrès, vieux clown ! et que ça saute! plus haut!… plus haut! vous êtes un tout petit peu attendu! le public vous demande qu’une seule chose : que vous vous cassiez bien la gueule ! »
Le plus étonnant, c’est que le vieux clown, après sa grande saison en enfer, ait eu la force d’écrire ses trois gros romans. Mais voici sans doute pourquoi : « Un médecin sait tout et voit tout. »
PHILIPPE SOLLERS
Le Nouvel Observateur du 25 avril 2013 – N° 2529
Le chat Bébert Faut quand même pas exagérer il a fait qu’un seul boulot sur les trois volumes, c’est d’âtre dans son sac. C’est pas hippochoristique c’est accompli, parce qu’une fois qu’il fut il a rien branlé d’autre, et même passif comme un vice-consul enfermé dans les tennis, pas déserts, donc, puisque lui il y est…
Être dans son sac, Trommelfeuer !
Quand est-ce qu’on pourra éditer, milsabor !
P.Assouline semble ne pas vouloir prendre en compte que la plupart des commentateurs voudraient plutôt être damnés que de reconnaître
1) qu’ils ont bien lu le billet en cours
2) que cela les intéresse d’en discuter
3) que lui-même , P.Assouline ,sait très bien que’ils sont la proie d’autres questions aussitôt qu’ils se mettent à poster .
4) que peut-être cette manière d’accueillir les billets est d’autant plus préjudiciable à une entente des questions du billet que celui-ci mobilise des investissements affectifs importants dans l’histoire des commentateurs ,mobilisation qui est aussi un des propos des billets.
Un grand merci à mauvaise langue qui reste le seul à suivre les billets de passou. Pour le reste je vous laisse juge et parti puisque cela semble être la nouvelle tendance 2013 sur ce blog.
J’ai lu le billet.
Je ne lirai pas le livre de Christine Sautermeister car Céline me suffit.
La question du roman témoin du temps vécu par l’auteur mérite que
l’on en discute.
Il m’est difficile d’imaginer ce que Pierre Assouline sait ou ne sait pas relativement aux autres questions dont nous serions la proie.
Le point 4 est tellement stupide et tendancieux que je m’abstiens de le prendre en considération.
sollers ramasse les croutes du grand galleux comme sa marie madeleine..à poil!..la belle affaire philippe, c’est dans le livre et en bien mieux, y’a eu un reportage une fois a la télé la dssus, un gars qui y était parlait de celine « medecin des pauvres comme c’est pas permis avec ses yeux bleues qui faisaient presque mal »conavaincant à mort, lassouline l’a vu j’en suis sur.. »vérité historique » qu’il dit, ha ça lescouloir de la mort c’est toujours vendeur, ça plait beaucoup..vérité au bord de l’abime pis tout, mais jme suis roussi l’cul attation ! chuis pas un voyeur de merde..tada et il le dit céline, l’aurait mieux fait d’rater l’agrégue, d’enseigner des petis branleurs fils de raclure et faire mousser un blog avec les silences infinis dsa turne
janus = mauvaise langue
@CP
A la reflexion,si ce livre lu il y a longtemps est associé dans mon souvenir au nom de Luchaire,peut-etre s’agissait-il du nom d’un des personnages evoqués par le narrateur . L’auteur serait alors quelqu’un d’autre dont j’ai oublié le nom
J’entends dire que le littéraire aurait une place de première ordre dans l’économie actuelle, et bien prouvez le.
je n’ai pas remarqué les commentateurs s’abstenaient de se montrer tendancieux , à supposer que cela soit possible , ce que je ne crois pas. Ce que montraient lez souvenirs de D.H .H
Lisons attentivement dit: 1 mai 2013 à 17 h 13 min
janus = mauvaise langue
NIANIANIA et après?
remarqué que
oeeo dit: 1 mai 2013 à 16 h 59 min
1) qu’ils ont bien lu le billet en cours
2) que cela les intéresse d’en discuter
Non mais quand c’est Ferdine (ou Joyce ou Marcel) tout le monde est en prières et même au garde-à-vous on se connaît sans en parler… Enfin non, l’inverse…
Le problème de nos jours c’est que le littéraire est formaté comme l’ouvrier de chez n’importe quel grande distribution. Alors à vos plumes mes oiseaux.
la plupart des commentateurs voudraient plutôt être damnés que de reconnaître
..les enchères on vachement baissées pour sfaire damner l’fion..pour un rien t’es passib..avant fallait coucher avec goering..mets en 5 ) « chus qu’une biroute pleine de poils »
Ecrit par un salaud
Et lu par des crétins’
le royaume du ciel leur appartient kabloom
yavé..les ptis malins..dans l’chaudron!
Il y a une différence entre l’attentat de Boston et l’explosion à la ‘West Texas fertilizer plant’, si l’écrivant de 17 h 16 min ne la voit pas c’est inutile d’en causer.
janus = mauvaise langue
NIANIANIA et après?
tu l’auras ton arpent du bon dieu dracul, t’as la bonne tête qui va bien
« Le problème de nos jours c’est que le littéraire est formaté… »
T’aurez vu l’info !
janus dit: 1 mai 2013 à 17 h 22 min
Alors à vos plumes mes oiseaux.
Non mais ça d’accord mais si on trouve pas depuis cinquante ans et même depuis Robbe-Grillet ? Même en picolant on dit que des trucs qui existent…
Quand la littérature rejoint l’Histoire sur l’excellent blog d’Ariane Charton :
http://actualitte.com/blog/arianecharton/2013/04/ecrivains-exiles/
Il y a une différence entre l’attentat de Boston et l’explosion à la ‘West Texas fertilizer plant’
a toulouse tu prends une bière au bistrot..tu causes un peu..et t’en trouves 4 ou 5 qui te diront qu’un des ouvriers avai 36 calbuts..même que des bouts ont volé dans leur jardin
Alors à vos plumes mes oiseaux.
mais c’est pasqu’y veut pas êtes tout seul en faisan avec ses plumes bien profonds sergio..c’est pour ça
bouguereau,
la ‘West Texas fertilizer plant’ était déjà en conflit avec les autorités compétentes (il y avait un contentieux ouvert, quoi !).
Avec les maladies transmises par les oiseaux dont on entend parler, il faut une certaine inconscience pour inviter des gens pas plus mauvaises que d’autres à fréquenter des plumes de près…
bouguereau dit: 1 mai 2013 à 17 h 33 min
pasqu’y veut pas êtes tout seul
Ha mais ça c’est parfaitement instratégique, parce que justement après si on veut être tout seul pour partager les milliards et les ovations comme par exemple Houellebecq Michel…
justement, il s’est dit que ça srait sa faute au grand capital..prends benladen pour un con..mais à dracul on la fait pas c’est un plus grosmalin..dailleurs tous les deux ils vont se retrouver au paradis et toi..dans l’chaudron avec kabloom..avec yavé ça mégotte pas
La punition c’est le chaudron ou c’est kabloom ?
Y a un truc quand même, c’est qu’autant la pensée qui progresse par écailles paraît une bonne parabole digne de l’Antéchrist et surexploitable à merci, en particulier pour les fractalistes siphonnés, c’est-à-dire qu’ils mettent jamais d’eau de Seltz, autant le coup de l’émeute de détails normalement c’est surtout dans les sortes d’émissions occupées par Naguiruquier qu’on trouve cela…
A peu près à l’heure de laisser infuser
les feuilles de thé, le Patron a fait
sa petite mise au point et, de très loin,
est arrivé un Sollers-Céline qu’il faudrait
avoir mauvais esprit pour le plaquer
sur un Arendt-Eichmann, où la banalité
serait, comme qui dirait, renversée.
Acerbalement.
Vous me gonflez.
« Vous me gonflez. »
Vous êtes ici par choix, personne ne vous oblige.
Judith, il est possible aussi que vous ayez lu « Ma drôle de vie », de Corinne Luchaire (1949). Elle avait rejoint son père à Sigmaringen avant de s’enfuir avec lui en Italie. Arrêtés tous deux et ramenés en France, lui fut fusillé, elle condamnée à dix ans de prison (ou d’indignité ?). Mais elle est morte à trente ans en 1950. Cette vie est en effet curieuse : Corinne Luchaire était certes une actrice collaborationniste, mais aussi une amie de Simone Signoret… On dit que Modiano s’est intéressé à cette vie, mais je n’en sais pas plus là-dessus.
Je voudrais dire que j’ai lu le billet avec soin, et ai essayé de rester dans le sujet. Enfin, et au-delà des liens donnés par Pierre Assouline, il est très facile de lire en ligne pas mal d’extraits du livre de Christine Sautermeister. Ce que j’ai fait, en y trouvant, c’est vrai, d’autres précisions que dans les passages des biographies de Céline consacrées au séjour à Sigmaringen. La question-titre du billet est autre chose.
Philippe Régniez cite bien Sollers, mais celui-ci joue d’un tropisme de curiosité qui aurait attiré Céline à Sigmaringen (et de déclarations tardives de Céline là-dessus). Je n’y crois pas du tout : le séjour est une étape forcée, mais non-voulue, accidentelle en somme, quoi qu’en tire évidemment l’écrivain, alors que le projet de l’homme, attesté aussi bien par les autorités allemandes, est de passer le plus rapidement possible de Kränzlin au Danemark.
merci Monsieur Assouline pour ces précisions.
vous voyez DHH ! avant de tourner les gens en bourrique vous voyez bien que la question porte sur le fait de se demander si : l’histoire peut servir de sources aux écrivains !!!
en l’occurrence l’écrivain c’est Céline.
la question est donc : est-ce l’histoire a pu servir de source à Céline ?
la réponse est à la fois oui et non dans la mesure où comme chacun sait Céline était le roi des faux culs.
maintenant si vous posez la question : est-ce que les historiens peuvent se servir des écrits de Céline pour écrire leurs bouquins le mieux est de poser la question aux éditeurs pour voir si ça se peut se vendre : si c’est vendable la réponse est oui, si c’est pas vendable pas la réponse sera non.
l’avantage de Céline c’est qu’il reste toujours un sujet très « vendeur ».
la seule question qu’on peut se poser au sujet de Céline est : qu’est-ce qu’on a pas encore écrit sur lui qu’on pourrait encore écrire….
En tout cas le château est bien pris, c’est exactement à cela que l’on pense quand on lit le bouquin.
> Vous êtes ici par choix, personne ne vous oblige.
Qui vous laisse croire que je le reproche ou m’en offusque ?
« Qui vous laisse croire que je le reproche ou m’en offusque ? »
Votre « Vous me gonflez ».
Alors continuez à interpréter tant que vous voulez à votre guise. C’est quand même pas de ma faute si vous ne lisez que ce que vou voulez lire. Salut.
« C’est oublier deux choses : la contextualisation de cette oeuvre au moment de sa parution, confortée par la correspondance de l’auteur, lesquelles montrent bien sa volonté de se servir de ces choses vues pour sa réhabilitation morale en France ; et le fait que nombre d’historiens de la guerre citent « D’un château l’autre » à l’égal d’un document puisque l’auteur « en était » et qu’il truffe son roman de relations exactes de certains événements, de certains personnages, de lieux, de dates etc et c’est surtout cela, la question que le billet posait. » (rédigé par passou)
Pas convaincu en ce qui me concerne. Impossible pour moi d’accorder une quelconque valeur historique à un récit où la mise en oeuvre romanesque proprement hallucinée aboutit à mettre en doute la réalité vécue de tout, absolument tout ce qui est dit. Le point de vue défendu ici par Assouline risque de conduire à penser que si Céline inscrit le mot « roman » sous le titre de chacun des volumes de la trilogie, c’est par précaution et pour s’éviter des ennuis (qu’il n’évitera pas tout-à-fait d’ailleurs). C’est réduire la portée de son ambition et faire fi du caractère radicalement neuf de sa conception du roman. Le malentendu vient de ce que Céline utilise le matériau de son expérience vécue. Mais Céline n’est pas Jules Vallès (par exemple). Je ne vois pas bien non plus en quoi un livre comme « D’un château l’autre » pouvait contribuer à le réhabiliter moralement en France. Le livre n’a rien d’un plaidoyer pro domo.
C.P. dit: 1 mai 2013 à 18 h 35 min
Corinne Luchaire était certes une actrice collaborationniste
Il a une Cora dans un Gary, ça pourrait être cela…
tout-à-fait ?!
Le plus étonnant, c’est que le vieux clown, après sa grande saison en enfer, ait eu la force d’écrire ses trois gros romans. Mais voici sans doute pourquoi : « Un médecin sait tout et voit tout. »
PHILIPPE SOLLERS
Le Nouvel Observateur du 25 avril 2013 – N° 2529
whouaouh… et en plus c’est écrit par Sollers : un type qui n’a pas fait médecine ce qui en soit est une marque de modestie.
et en plus dans son article il parle des médecins généralistes et même pas des spécialistes comme Cahuzac.
le seul verbe que Sollers a oublié c’est le verbe « comprendre », en rajoutant « comprendre » sa conclusion aurait eu plus de gueule : un médecin sait tout, voit tout et comprend tout !
il faudrait interdire à ceux qui n’ont pas lu le livre dont parle Monsieur Assouline d’en parler sans l’avoir lu.
le minimum quand on critique un livre est de le lire d’abord et d’en parler après !!!
Il arrive à Sollers de glisser sur une rascasse échappée de la bouillabaisse…
à l’égal d’un document puisque l’auteur « en était »
encore un mot « document » qui n’est pas fait pour éclairer les lecteurs peu avertis des pièges .
comme si tous les documents-n’évoquons que des correspondances » ou si ce sont des brouillons , à quelle étape avant l’original , et de quoi ? – ne devaient pas aussi être rééclairés !
et de source à un historien…. pour ???
comparer welbec et Céline c’est offensé Céline.
je sais bien que Céline était un sale type mais de là à le comparer à welbec, c’est une punition trop forte, le fusiller en 45 aurait été moins pire.
ou alors non, Céline l’a bien mérité : welbec est le Céline de notre temps : les particules élémentaires de welbec est un roman du même tonneau et du même niveau que le Voyage de Céline…
et toc ! c’est bien fait pour lui.
on peut même rajouter Quigard :
Pascal Quignard est le LF Céline de notre époque !
sa villa amalia a la même puissance narrative et stylistique que le Voyage de Céline !!!
et vlan dans les rotules de Céline, il l’a mérité.
qui on pourrait rajouter d’autre pour enfoncer Céline ? Rolin ? Jauffret ?
ou Enard !
Mathias Enard est le Céline de notre époque !
son livre Zone a la même puissance stylistique et narrative que le Voyage de Céline!
qui d’autre ? Sollers qui aime tant Céline, le pauvre Céline, je ne suis pas sûr que Céline l’aurait autant aimé, l’admiration de Sollers est toujours une grosse punition pour ceux qui en font l’objet, que ce soit Mozart ou Casanova, les pauvres, aucun ne ressort jamais grandi.
…
…au cours de mes randonnées,…et de piste en piste, des fragments par ci,…des livres ont été écrit,…sur certaines techniques,…mais comme encore aujourd’hui,…elles font sciences-charnières,…et piliers des fortunes,…
…
…l’objectivité de cet enseignement met les profits engendrés en obsolescence programmée,…depuis plus d’un siècle,…les techniques et le confort sont manipuler pour faire du profit sur les moutons abrutis,…
…
…c’est tout le problème de contrôler le progrès,…pour nous garder en abrutis » Oh !,…c’est magique « ,…louons le Seigneur de mes deux,…et travaux finis,…
…l’objectif essentiel » la distanciation sociale des » de la cuisse de Jupiter « ( à vérifier les A.D.N. ),…et en garder du populisme minoritaire,…auto-destructible,…
…des sciences, des sciences,…Oui,…mais des Panzanni,…Ah,…Ah,…etc,…
…
Avoir la garantie que t’es un mauvais garçon c’est l’une de ces chances qui arrivent une fois tous les 200 ou 300 ans et encore, il faut savoir la cueillir… et dans la position de Céline c’est n’est que du bénéfice…
Monsieur Assouline, séreiux je ne comprends pas votre titre et votre démarche.
d’après ce que vous dites cette dame ne se sert pas d’une source romanesque, elle démonte cette source :
« elle n’y tient pas seulement la chronique des évènements courants durant ces quelque cinq mois : elle s’y efforce de comparer ce que fut la fiction romanesque et la réalité historique ; car si il est un écrivain avec qui il convient de faire la part tant de l’invention et de la licence poétique que du pur délire paranoïaque, c’est bien lui. »
entre se servir d’une source et prendre une source pour la dégommer il y a une différence. non ?
votre aurait dû être : un historien peut-il se servir de sources historiques pour dégommer un roman.
sur ce coup je suis désolé mais vous vous êtes totalement mélangé les pinceaux.
Non, parce qu’on parle d’un vrai mauvais garçon, là, pas d’un Villon quelconque… c’est quand même un gars qui a vécu dans un château avec des autres gars qui passaient le plus clair de leur temps en descendant des Löwenbräu… d’ailleurs ils étaient désormais les seuls qu’encore croyaient en la victoire… ça devait être l’effet Löwenbräu… ou la peur : ne pas oublier le S.S. von Raumnitz… enfin-bref, une expérience spectaculaire…
Je promets solennellement à Pascal Quignard de ne plus jamais parler de lui. Nulle part.
D’ailleurs, je disparais.
quid de la contextualisation des trois romans germaniques de Céline…
roger nimier en sous-marin, gallimard père et fils autant mauvais en coucheurs que payeurs, et un ou deux « juifs qui me défendent avec leur prépuce » (exemplaires gratis à leur envoyer)
la petite histoire (« les tronches en pied de biche des hohenzollern »)au service de la grande. Chaunu et Braudel ont dû se gausser comme des bossus à lire Céline.
les particules élémentaires de welbec est un roman du même tonneau et du même niveau que le Voyage de Céline…
Hamlet, vous déraillez ! Céline est un grand écrivain, lui.
Il arrive que je me demande comment est-il possible que des humains tout à fait normaux : mariés, quelques enfants, un bon travail, compte épargne, vacances d’été à la mer, vacances d’hiver à la montagne, etc., etc. Bref, je me demande comment est-il possibles que des gens comme ça bien socialisés, comment pour finir ils croient n’importe quoi…
Ce serait sous-estimer gravement l’envergure de l’artiste qu’était Céline que de laisser supposer que, s’il a écrit la trilogie qui clôt la liste de ses oeuvres, c’était pour se maintenir tant bien que mal à flot littérairement en occupant le terrain à l’aide d’une chronique de sa vie vaguement romancée. Si, artistiquement, le cas de Céline est exemplaire, c’est qu’aucune de ses oeuvres n’est inférieure à la précédente mais constitue au contraire une étape dans un progrès continu. C’est dans la trilogie que l’art de Céline trouve son expression la plus achevée. C’est là que, tant par sa conception du personnage-narrateur que par le statut qu’il assigne à la « réalité », il prend le plus nettement ses distances avec une conception du roman héritée des réalisations les plus notoires du XIXe siècle.
fini le quelconque Villon , la mauvaise langue qui n’était pas bifrons en mai ne reviendra pas en trimalchion : Chaloux ne dira plus pascal il disparait, je ne dirai plus bonsoir ni jaime la littérature avant-mouroir .
S’il n’en reste qu’un c’est hamlet pour jouer aux osselets pour les beaux yeux des jules à crête,un vrai trafalgar, P.Assouline , une tempête,vous êtes prévenus, faites vos jeux et baisez vos robots ,le maître ici c’est le rabot.
Monsieur Chaloux, je crois surtout que désormais vous ne lirez plus un texte de Pascal Quignard de la même façon.
A John Brown qui a écrit : « …Si, artistiquement, le cas de Céline est exemplaire, c’est qu’aucune de ses oeuvres n’est inférieure à la précédente mais constitue au contraire une étape dans un progrès continu »
Pour lui, comme pour tant d’autres écrivains, cette idée de progrès inéluctable me paraît absurde. Ainsi « Mort à crédit » (1936), son chef d’oeuvre, ne serait pas supérieur à « Casse-pipe » et « Rigodon » qui vinrent après, pour ne citer qu’eux ? Vous plaisantez…
L’en faudrait un troisième pour départager, avec une société à deux présidents, Sosthène de Rodiencourt et Courtial des Pereires…
D’un Chateau l’autre c’est tout de même un des meilleurs.
Mais non, passou, JB ne plaisante jamais. C’est bien là le problème… JB devrait faire une cure de silence, pour se désintoxiquer. Y cause, y cause, c’est tout ce qu’y sait faire. Un petit séjour à la trappe lui ferait le plus grand bien.
ah ouiche..et que dire des pamphlets..pfff…
Lucette Almanzor, un siècle sonné au compteur, a vécu la trilogie allemande et pas une seule interviouve pour nous reposer des exégètes à têtes d’oeuf qu’étaient tous dans les choux pendant qu’elle créchait à berlin année 0.
Dans son fauteuil à bascule d’histoire griffithienne, à l’écoute des dernières sallies socialisto-merkelophages, Lucette imagine le quatrième volume de la trilogie.
« Un petit séjour à la trappe lui ferait le plus grand bien », qu’il dit le clown et jamais qu’il se taise lui-même.
les pamphlets conduisent tout droit à la tragédie de la trilogie qui est quand même un summum, Phil ! JB n’a pas tout à fait tort, il y a comme une cassure, une frontière dans l’oeuvre de Céline, un avant et un après la débandade.
Chaloux dit: 1 mai 2013 à 22 h 11 min
D’un Chateau l’autre c’est tout de même un des meilleurs.
Quand on voit comment sont raturés ceux de Meudon… Chiadés à mort !
certes baroz, question bandaison, dit aussi le nez bouché, Céline fut un spécialiste.
Jacques Barozzi dit: 1 mai 2013 à 22 h 32 min
les pamphlets conduisent tout droit à la tragédie de la trilogie
Ben… Y a pas d’âneries style Pamphlets, de près ou de loin, dans la Trilogie…
flâneur dit: 1 mai 2013 à 11 h 29 min
« On peut violer l’Histoire à condition de lui faire de beaux enfants » A. Dumas
Oui, bon, mais les cadeaux de belle-maman tout le monde sait ce qu’on en fait …
renato dit: 1 mai 2013 à 19 h 12 min
Il arrive à Sollers de glisser sur une rascasse échappée de la bouillabaisse…
_____________
Je déments catégoriquement. Je n’ai jamais vu de rascasse rue de Montalembert.
Je regarderai quand même demain s’il y en a au menu, par acquis de conscience.
« Je n’ai jamais vu de rascasse rue de Montalembert. »
Faut voir à Venise, surtout les jours de marché, on trouve des rascasses tendance ninja très, très, très rusées… elles attendent au détour d’un calle… parfois même d’une salizada… l’air de rien… pire qu’une peau de banane…
france culte dit: 1 mai 2013 à 2 h 27 min
vous z’en faites pas…mes propos ne sont jamais pertinents et toujours hors sujet…mais je vous remercie pour vos conseils de lecture…Celine est toujours sur mon radar…je le lirai un de ces quatre, promis…viens juste de finir un bouquin sur la physique quantique machin que ma gamine m’avait offert pour Noel…j’avoue que ca m’a foutu une sacree migraine…et que je ne sais plus si je suis ici ou ailleurs…ou peut-etre les deux en meme temps…ou lequel des infinites d’abdels je suis…tain…scusez-lui…ma migraine revient…
Par ailleurs quand on voit les résultats produits par une stratégie simple comme celle qu’une peau de banane peut concevoir, on tremble en songeant à ce qu’une rascasse mettre en œuvre…
Oups ! qu’une rascasse mettre en œuvre > qu’une rascasse PEUT mettre en œuvre…
hamlet dit: 25 avril 2013 à 1 h 47 min
Dieu que ça me gonfle ces gens qui veulent donner des leçons de morale aux autres alors qu’ils ne sont même pas capables de les appliquer chez eux.
abdelkader, vous êtes algérien n’est-ce pas ?
sur ce genre de question vous ne devriez vous contraindre à une chose : la fermer !
parce que l’agérie en terme d’épuration ethnique, reconnaissez le : c’est le top du top.
il y a peu de pays qui ont réussi aussi bien dans ce domaine.
tain…faut être bigrement culotté pour prendre Hamlet comme avatar…la tête grosse comme la lune et le popotin pas plus petit…vous êtes pour pendre les gens que vous avez dans le nez et pour que les algériens, en particulier se la ferment…et les 35hrs , z’etes pour ou contre ? comment ? ah…faut pas qu’y touchent a vos acquis ? OK…perso, suis british pour tous les jours mais algérien pour toujours…ca vous va ou vous voulez des frittes avec? j’ai rien a vous esspliquer, rien a vous dire autre que d’aller vous faire par un bagnard…no signor, de nada…esto es gratis…hijo de vacca…
Par ailleurs (deux), les objets inanimés sont les pire traitres. Une tuile, par exemple, ou un pot de géraniums… ce sont des machins qui tombent du ciel sans crier gare… si on songe aux désastres que peut faire sur un crâne une piécette qui tombe du dernière étage de l’Empire State Building, on comprend aisément que même en tombant d’un troisième ou quatrième étage un pot de géraniums peut te laissé pour mort. Et là (pot de géraniums, tuile, piécette) nous sommes sur des choses qui tombent de très haut, une table basse ne fait même pas l’effort de tomber, elle attend que tu tombes… une vraie fainéantes, certes, mais quelle stratège !
abdelkader, je suis désolé, je ne sais pas comment j’ai pu écrire un truc aussi sordide.
ce n’est pas une raison mais il me semble que la discussion portait sur Eichmann et la seule chose que vous aviez trouvé à dire pour justifier ses actes et critiquer sa condamnation étaient une histoire d’oliviers centenaires déracinés. du coup ça m’a rappelé que les pays arabes avaient accueilli comme des VIP tous les anciens nazis : le dernier précédent, en France, à l’affaire Mérah c’est celle de Klaus Barbie.
ça fait faire de sacrés bonds dans l’Histoire.
il faudrait le vérifier mais je suis à peu près sûr qu’en Algérie aucune voix d’intellectuels n’est venu protester contre le labourage au bulldozer des cimetières, du coup, vous comprenez, votre histoire d’oliviers centenaires….
mais bon, cela ne justifie pas mes propos, veuillez m’en excuser.
quand à mon pseudo ce n’est pas Hamlet mais hamlet, évidement que je n’aurais jamais osé prendre Hamlet comme pseudo.
vous qui êtes si fortiche vous avez compris quelque chose à l’histoire de Monsieur Assouline ?
des historiens analysent des romans pour savoir si ces derniers peuvent servir de sources aux historiens.
pour analyser ces romans ils utilisent des sources fiables pour déterminer si l’autre source peut être une source fiable.
c’est une histoire de dingue, prendre des sources pour savoir si une source est une source, dans la mesure où ils ont déjà des sources à quoi ça leur sert de rajouter une source dont ils ne savent même pas si elle peut être une source d’autant qu’ils le font pour dire que cette source ne peut pas être considérer comme une source, si pour arriver à cette conclusion ils ont des sources qu’ils leur permettent d’établir la fiabilité d’une source ils n’ont pas besoin de se demander si cette source peut être une source, non ?
je pense que les historiens ont totalement perdu les pédales….
Sacré Abdel, quand il regarde le pays de ses racines en bois d’olivier centenaire, il prend les jumelles de vue par le mauvais bout, ça fait tout de suite moins d’assassinats … le retour au pays de tes rêves, c’est pour quand, mon petit chéri ?
Y en a des pitres, ici, mais comme Abdel et l’autre Irlandais culturel….
« Le roman,une histoire du présent? »
Un article de Robert Kopp,l’auteur de « Un siècle de Goncourt »
http://www.asmp.fr/travaux/communications/2005/kopp.htm
JC dit: 2 mai 2013 à 5 h 46 min
Y en a des pitres, ici, mais comme Abdel et l’autre Irlandais culturel….
Le champion des pitres reconnait les siens !
Ainsi, Père Joseph, vous partagez mon opinion sur ces misérables papoteurs … Bien à vous !
Abdelk si mes souvenirs tiennent il me semble sans vouloir aucunement le défendre de quoique ce soit qu’Hamlet choisit ce pseudo pour la simple et bonne raison qu’ainsi nommé il sera impossible de le rencontrer dans le monde réel traversé parcouru visité quadrillé investigué analysé développé exploité embelli modifié versifié écrit décrit inventé transformé prolongé dit crié hurlé sussuré chuchoté décrié changé soigné guéri contaminé empoisonné ensemencé amendé apauvri enrichi habité déserté hanté revé par tant de bipèdes intelligents ou non d’ailleurs
Et printemps nada ! Maintenant les métrologues nous promettent le printemps pour le weekend et nous attendons confiants…
Puisque nous en somme au weekend, c’est vrai que certains écrivent « week-end » et d’autres « week end » ; certains restent admirablement ancré à « fin de semaine »… enfin, les grands classiques… Je m’étais toutefois persuadé que « la dominique » était une blague, mais que non… Vendredi (le 26 avril, si je ne fais erreur) j’ai vu dans la vitrine d’un pâtissier un très joli gâteau, je suis donc entré pour l’acheter et en attendant mon tour, j’ai distinctement entendu une dame, même pas avancée dans l’âge, demander à une autre, elle non plus pas avancée dans l’âge : « Vous restez en ville pour la dominique ? ». Comme quoi, il ne faut jamais préjuger de rien.
N’y aurait-il pas une méthode
assez classique consistant
à « croiser » les sources ?
Quand une « nouvelle » source
en rejoint d’autres, il n’est
quand même pas si étrange
de la mettre à l’épreuve.
Après, sur le cas particulier
du grand écrivain embarqué
dans cette aventure douteuse
et limitée, aux spécialistes
intéressés de plancher !
Il n’en manquera pas :
le sujet garantit une place
sur le devant de la scène.
Hier soir s’est conclu
assez tôt ici en évoquant
quelque chose d’énorme
et très sous-estimé :
le pouvoir de rébellion
des objets, et même,
leur faculté de nuisance.
Mieux vaut garder un œil
sur les plus perfides, clés,
lacets, casseroles, etc.
Prudencieusement.
et de nota:
C’est vous dire, Messieurs, que les quelques réflexions que j’ai l’honneur de vous soumettre s’inscrivent très modestement dans les marges de travaux aussi savants que nombreux.
Messiers ?
en 2005, ils avaient donc déjà dévoré toutes les dames ?
pardon, messieurs qui rime avec d’ailleurs
Monsieur Assouline, avant d’aller voir ce film je peux vous demander votre avis d’historien romancier journaliste pour savoir si le choix de Redford d’utiliser comme source le roman de neil Gordon sur es groupes terroristes américains qui mettaient des bombes das les banques à la fin des années 60 est pertinent ?
la source est-elle fiable ?
sinon tant pis j’irai voir un autre film.
pas celui sur Arendt il parait qu’il n’est pas très fiable.
puisque Paul Edel a eu l’élégance de sucrer le post de ma copine Pirouette sur son blog « toute la littérature », je le publie donc ici ; elle écrivait : « j’ai lu « J’aimerais tellement que tu sois là » de l’écrivain britannique Graham Swift dont on ne parlera sans doute pas ici… dommage » ; j’ajoute personnellement que cela aurait été un beau sujet de discussion ; il est vrai que Paul Edel a écrit ceci (mais se relit-il) : « mon blog est un magasin d’antiquités »
« Ainsi « Mort à crédit » (1936), son chef d’oeuvre, ne serait pas supérieur à « Casse-pipe » et « Rigodon » qui vinrent après, pour ne citer qu’eux ? Vous plaisantez… (rédigé par passou)
C’est vous qui plaisantez. Vous faites dans le rétropédalage. Ainsi, selon vous, après 1936, Céline n’aurait rien écrit qui égale « Mort à crédit » ? C’est un point de vue. Ce n’est pas le mien. A certains égards, « Casse-pipe » (fulgurant chef-d’oeuvre, qui n’est, on le sait, qu’un fragment d’un livre perdu par la faute des incultes fifis) est supérieur à « Mort à crédit ». Et que dire de « Guignol’s band » ! Vous persistez à sous-estimer la Trilogie, sommet de son oeuvre, il est vrai que vous n’êtes pas le seul. Même Henri Godard, dans son édition de la Pléiade, concède du bout des lèvres qu’elle mériterait d’être réhabilitée. Tu parles qu’elle le mérite. Moi, je suis peut-être un lecteur naïf mais je suis un lecteur sérieux : quand un auteur écrit le mot « roman » sous un titre, je le prends au pied de la lettre et je le lis intégralement comme tel. Je ne mélange pas les torchons avec les serviettes : je ne vais pas à la pêche aux documents d’histoire là où je ne saurais les trouver. Ce que Céline me donne dans « D’un Château l’autre » et dans la suite de la trilogie, ce n’est pas une chronique de Sigmaringen et de l’Allemagne au temps du IIIe Reich agonisant, c’est une vision, et là, je suis servi. son modèle, ce n’est pas Chateaubriand, c’est Shakespeare. Apprenez à lire.
hého ce blog n’est pas le refuge de tous les commentaires sucrés par Paul Edel.
sur ce blog nous nous posons des questions sérieuses !
du genre : pour une historienne qui se demande si un roman de LF Céline peut être une source historique fiable on essaie de déterminer à quoi elle carbure.
pour le moment personne n’a trouvé.
le seul truc qu’on sait c’est que ça doit être du très très lourd.
nous attendons un peu avant de prévenir les stups…
Noble prince, nos services d’analyse ont prélevé des échantillons ADN de l’historienne meisterisée : on trouve des traces de graisse d’auto, whiskies des Iles Islay, ipéca, vaseline, graines de Bourdieu, du Badiou en quantité, beaucoup de botox, une inversion de chromosomes rarissime … bref, rien d’extraordinaire.
PS : le blog de Paul Edel est comme ça : boiteux. Des messages disparaissent sans raison, la qualité de ses administrateurs informatiques n’est pas à mettre en doute, évidemment ….!!!
Paul Edel assure qu’il ne pratique pas la censure… il croit possible prendre les gens pour des cons… c’est un grand classique chez lui, qu’il le croie donc… Je rappelle qu’il m’a fait le coup : « Pas de censure chez moi »… enfin-bref, on ne peut que lui conseiller de changer de pseudo car Edel ne lui convient pas… faudrait voir dans les antonymes… plutôt…
hého hamlet, ce n’est pas à toi de décider, occupes-toi plutôt de ton crane… la littérature est une question sérieuse
Pour ce qui est de savoir si le roman peut être une source historique fiable etc., on peut se demander si « L’Âne d’or » ou « Le Satiricon » peuvent être de quelque aide pour comprendre la vie comme la voyaient Apulée et Pétrone… ou pas.
Peut-on douter qu’il ne soit pas possible de pisser dans la neige seulement parce que, pour faire de l’humour, un auteur (oriental, je l’admet) parle d’un garçon qui pisse dans la neige ?
Disons que lorsque je lis un roman je suis plutôt gêné par une situation matérielle qui ne correspond à rien plutôt que par le contraire… saut si je lis du fantasy, naturellement… On peut faire usage du mot fantasy ou il y a une loi qui l’empêche ?
ah bon ?
Par quel biais dois-je prendre un roman bien documenté ? Lolita, par exemple…
sergio, quand je dis que les pamphlets conduisent tout droit à la tragédie de la trilogie, je parle des conséquences qui ont fait que Céline a dû dare dare quitter la France à la Libération, pas que l’on retrouve des traces des pamphlets dans les derniers romans de sa vie, romanesque, forcément, et historiquement liée aux évènements subits ensuite par les vaincus de l’histoire…
Céline du côté des vainqueurs cela nous aurait vallut de bien mauvais livres !
« Par quel biais dois-je prendre Lolita ? »
Par derrière, renato, afin de lui conserver son pucelage ?
Le travail de Madame Sautermeister est certainement très utile pour nous faire comprendre comment Céline a écrit « D’un château l’autre », mais il ne nous apprendra jamais rien sur la beauté de ce livre en tant qu’oeuvre d’art. Du temps que j’avais encore un peu trop de respect pour les recherches des « spécialistes » de la littérature ou de tel ou tel écrivain, ma lecture de « D’un château l’autre » et des deux autres romans de la trilogie allemande a été polluée par des considérations du genre : ah, oui, mais là, franchement, il exagère, on sait bien que, dans les faits, ça ne s’est pas passé comme ça, on voit bien qu’il se donne un rôle un peu plus reluisant qu’il ne fut en réalité. Bref, j’étais un amateur de littérature peu conséquent qui ne prenait pas assez au sérieux les oeuvres d’imagination. A partir du moment où, au cours de la lecture de « D’un château l’autre », on laisse parasiter cette lecture par des considérations de ce genre, on s’interdit littéralement de prendre la mesure de la beauté et de la grandeur de l’oeuvre : on en amoindrit forcément la valeur artistique ; or, en littérature, quand il s’agit d’une oeuvre d’imagination comme un roman, il n’y a que cette valeur artistique qui compte ; on se fiche des faits « réels », extérieurs à l’oeuvre. Seuls les éléments d’une critique interne (ceux qui interviennent pour juger de l’oeuvre finie, sans se préoccuper de sa genèse, du comment l’auteur en est arrivé là) devraient entrer en ligne de compte. Baudelaire l’a dit : le lecteur n’a pas à se soucier des opérations de cuisine qui ont abouti au plat qu’on lui sert. De ce point de vue, le lecteur « naïf », pour peu qu’il soit un lecteur attentif et sache se laisser prendre par la magie de l’oeuvre, est sur un strict pied d’égalité avec le plus érudit des « spécialistes », et, bien entendu, avec n’importe quel critique professionnel. Lecteurs, ne laissons pas rogner nos prérogatives par des gens qui se croient plus autorisés que d’autres à parler de littérature et à en juger.
Lucette serait ravie de lire l’avis de John Brown. Chateaubriand versus Shakespeare, le pont de Londres est bien franchi. L’affaire du livre refusé de Mérot reprend du poil de la bête. Birnbaum offre une critique du livre qui n’est pas édité aux lecteurs du Monde. on n’arrête pas le progrès.
Peut-être est-il permis
d’évaluer quelque peu
la qualité de témoin
de l’auteur de roman
avant de le prendre
pour argent comptant ?
Est-il contemporain
du sujet de son livre
ou a-t-il « du neuf » dessus ?
Quel regard porte-t-il,
fidèle ou « romanesque » ?
Archivmollement.
La vraie question qui devrait nous intéresser ici, s’agissant d’un blog littéraire, n’est pas tant de savoir ce qui est historique ou pas dans la Trilogie allemande de Céline, mais plutôt comment celui-ci s’est-il mis dans ce beau merdier pour rester un écrivain digne de ce nom. De l’art d’être romancier. L’embourgoisement, l’Académie française, la carrière et la respectabilité auraient été la mort assurée de son splendide imaginaire. Il cabotine avec mauvaise foi quand il dit qu’il n’aurait dû s’occuper que de médecine et ne pas écrire la moindre ligne. Il savait très bien quel était son destin et comment ranimer continuellement la flamme : il ne pouvait qu’être que du côté des salauds et en a payé le prix fort…
Question d’intégrité professionnelle.
Pour cela, Proust avait l’excuse, le refuge de la maladie, mais pas Céline, qui jouissait d’une sacré santé physique, pour lui, il ne restait plus que la voie de la santé morale !
Brasillach a payé le prix fort ; Céline a vivoté jusqu’à la fin sans même pas la dignité des vaincus.
Le ton des lettres de Céline à Gallimard dans les cinq dernières années, pendant la publication de cette « trilogie » n’est pas celui d’un vaincu, Renato.
C’est une attitude qu’il prend, Phil, c’est justement là l’indignité.
Puis, je m’en fous, jamais côtoyé ces arguments avant de m’installer en France, c’est seulement une observation — et il n’est pas le seul qui prend des attitudes, mais là aussi je m’en fous… Et je ne vois pas en quoi ce serait intéressant… voyons plutôt : je me suis demandé « Par quel biais dois-je prendre un roman bien documenté ? Lolita, par exemple », et le maniaque sexuel du blog a donné la réponse qui remet à sa juste place le petit monde des littérateurs français…
ce blog est, par delà toute étiquette comme « littéraire »,pour tout lecteur survenant,le blog de P.Assouline auuel il a plu d’appeler son blog – qui a une histoire « -république des livres », sans imposer aux personnes invitées à commenter des lois- telle que le nombre de signes, leur apparence ,et qu’elles pourraient consulter sur une autre page indiquée , ni auprès de telle personne par lui désignée comme porte-parole accrédité à le représenter
Peu importe aussi Chateaubriand ou Shakespeare. On pourrait tout aussi bien invoquer Racine, pour la beauté du phrasé. Non, Céline, c’est Céline et cela s’est passé au coeur du XXe siècle. Une ére littéraire marquée par l’engagement. A ce propos, le véritable écrivain « engagé » ce fut bien lui plutôt que Sartre. Toujours aux avant-postes, même si en l’occurence c’était à l’avant-poste de l’arrière-garde en pleine débacle. Dès que le lecteur ouvre un livre de Céline, il entend un cri sourd qui lui dit : « Indignez-vous, pauvres nazes ! » Et dire que l’on veut mettre Stéphane Hessel au Panthéon. Et vous prétendriez que nous ne sommes pas en plein Guignol’s band !
renato, qui est le manique sexuel de ce blog ? il me semble en compter plusieurs. Si nous jugeons du bien pour la littérature, il est difficile de ne pas lier l’indignité de Céline à celle de ses éditeurs.
auquel il a plu
de lois telles que
C’est vrai Jacky mais dans « D’un château l’autre », il en remet volontiers une couche avec la truelle du faux dédain qui est le sien sur les plâtres de la « littérature proustière » qu’il n’a eu de cesse d’essuyer tout au long de sa vie d’écrivain. Son style est peut-être assez proche de celui des polars des années septante, le point de vue du pseudo loser magnifique qui a encore un beau jeu et quelques belle cartes en main. Après tout pourquoi une historienne ne serait-elle pas en droit de retranscrire après les avoir ressentis sur sa peau douce certains effets de plume de la part de cet oiseau de nuit qu’était Céline ?
Le passage où il décrit Laval qui vient se rendre compte de visu du meurtre d’un soldat allemand juste au pied du « Löwen » est un bijou de précision torché en trois pages alertes et légères. On y retrouve la psychologie du personnage politique comme rarement on aura vu décaper la psychologie d’un homme public ; « monsieur les Président du Conseil » est aux abois mais garde son côté manoeuvrier pour ménager les foules et décrypter les événements, Céline note sa passion intacte pour la « parlementerie », c’est vraiment du grand art dans la portraiture. Il sent les choses au plus profond mais sait tout ramener à la surface pour nous « faire toucher », comme un parent dévoué qui aime emmener ses gosses au delphinarium du parc Astérix ou à Oceanopolis ou Nausicaa, afin qu’ils caressent des cuirs humides de mammifères marins. Céline dans le Château est aussi une manière de journaliste, Tom Wolfe dit que l’enquête journalistique est la quintessence du métier d’écrivain. En fait sous Céline déjà perçait un Tintin moderne et un Milou blanc-bleu sous un Bébert, certes peut-être un peu plus madré et membré.
Tout a fait, xlew.m, moi j’ai lu la Trilogie comme un reportage flamboyant et halluciné et, en effet, chez lui le Tintin (en France, en Afrique, à New York ou chez les Nazis) est autrement couillu. Sans doute trop pour le prude renato ?
pour Céline, plutôt qu’une historienne, faudrait un psychanalyste.
un neuropsychiatre.
ou bien un éthologue.
ou un anthropologue.
un sexologue.
un paléontologue.
un volcanologue.
un fauxcultologue.
dans le but de :
comprendre,
analyser,
pondérer,
expliquer,
juger,
condamner,
organiser,
digérer,
justifier,
contextualiser,
historiciser,
localiser,
pondérer,
soupeser,
estimer,
culturer,
dater,
prévisualiser,
psychologiser,
sexualiser…..
le tout pour notre confort personnel, notre bien être et un bon équilibre de notre santé mentale….
Celle de ses éditeurs, Phil, c’est la normale vulgarité du commerce : qui plus qui moins tout le monde y touche sauf les rentiers et le fonctionnaires. Pour Céline la donne n’est pas la même. J’ai connu Céline via un article d’Arbasino paru sur un hebdo en 57 et récupéré au grainier vers 62 ou 63 — il disait des choses justes, certes (« … le Français continue de nourrir ses illusions… il croit toujours qu’il est Luis XIV », etc.), mais c’est le ton qui cloche car on perçoit que s’il avait gagné son pari, lui-même il aurait continué de nourrir ses illusions et il aurait toujours cru être Luis XIV.
Après couillu, etc., ça n’a rien à voir avec la littérature car ce n’est qu’un problème pour impuissants… Chaque fois qu’un impuissant parle d’un artiste qui lui tient à cœur il sort le mot couillu… Il faut voir en réalité de quoi on cause : de Céline témoin et de sa crédibilité en tant que témoin ? Je repose donc des questions qui renvoient à la question posée : « Par quel biais dois-je prendre un roman bien documenté ? Lolita, par exemple ». Ou encore, en quelle mesure Apulée et Pétrone sont-ils crédibles ?
c’est pas encore gagné.
nous sommes encore trop :
inquiets,
angoissés,
ignorants,
apeurés,
esseulés,
distillés,
il faudrait mettre plus de monde sur le coup.
« Le travail de Madame Sautermeister est certainement très utile pour nous faire comprendre comment Céline a écrit « D’un château l’autre », mais il ne nous apprendra jamais rien sur la beauté de ce livre en tant qu’oeuvre d’art. » (John Brown)
C’est très juste, mais Christine Sautermeister serait probablement d’accord.
Elle ne s’intéresse pas à ces deux questions, mais à une troisième (l’intérêt particulier de l’historien).
hamlet, vou avez des lectures en retard !
ais sur ce blog tout vous est excusé ! mais qui osera reconnaître que vous excuser est le principe de ce blog ?
Renato : « récupéré au grainier » …et vous avez pris de la graine !
sapré renato toujours a casser du çéfran..la vérité phil c’est que même le reclus degueu a fait crever de jalousie les keupons..l’image du crado céline avec ses cheveux à la graisse à frite et ses ienchs véreux est probablement celle qui vieillit et qui vieillira le mieux..c’est un peu plus classe que jfk avec ses pétasses au mur merde..on aime sid le vicieux et jony pourri mais on les écoute pus..physiquement céline a gagné, ce charlot tout debout dans son bénart en torchon sur n’importe quelle couverture de magazine fera encore vendre de la littérature dans 100 ans..louis quatorze et médichi toi même renato
Dans les faits, il y a une différence substantielle entre Céline et Malaparte et c’est la même que l’on trouve entre Svevo et Joyce mais que la fuite en avant de ce dernier estompe, et c’est que Céline reste un écrivain provincial, cultivé sans plus, tandis que Malaparte est un écrivain européen, avec une conscience précise de la crise européenne, et par là de la chute de la civilisation chrétienne. Céline reste fixé sur une pantomime dont il est l’acteur et l’actant, ce qui ne préjuge point de ses qualités d’écrivain, mais en fait un témoin douteux… même quand il parle de son chien.
Tu devrait traduire bouguereau.
Renato, Céline n’aimait pas plus le « profil abyssin » de Louis XIV que celui de Racine, aussi abyssin qu’abyssal selon lui. Il avait fait son enquête généalogique auprès de spécialistes racinien, histoire de démêler l’écheveau de « sang mêlé » qu’il supputait.
sinon oui, le commerce est un chancre, comme il l’a écrit dans le « Voyage au bout de la nuit ».
depuis shakespeare les angliches sont obligé d’en faire des caisses pour exister..dixit voltaire
Tu devrait traduire bouguereau
j’cause pas le médichi
« … …et vous avez pris de la graine ! »
Pardon, grenier… (et merci)…
« Par quel biais dois-je prendre un roman bien documenté ? Lolita, par exemple ». Ou encore, en quelle mesure Apulée et Pétrone sont-ils crédibles ?
Puissantes questions ! Autant vous demander qu’est-ce qui me fait jouir chez cette femme ? Après quoi, il ne vous restera plus qu’à la démonter, comme un objet, et vous n’aurez toujours pas la réponse. Contentez-vous plutôt de continuer à prendre votre pied !
ah bon ?
le mois prochain ça fera exactement 36 ans que je n’ai pas ouvert un livre.
1977, c’est l’année où j’ai lu mon dernier livre.
je m’en souviens comme si c’était hier, c’était un livre sur la sérendipité.
« j’cause pas le médichi »
Tu ne causes donc que du simili-célinien ?
« Contentez-vous plutôt de continuer à prendre votre pied ! »
Mais c’est ce que d’habitude je fais ! Là, si je pose la question c’est dans l’ordre d’idée suggéré par le billet : « Un roman peut-il servir de source à l’historien dès lors que son auteur a été témoin sinon acteur des évènements ? »
il faut vous calmer jacques, il faut vous calmer…
Tu ne causes donc que du simili-célinien ?
..chaque fois qu’tu dis ça c’est qu’t’es véxé renato..ça passera va
« ça fera exactement 36 ans que je n’ai pas ouvert un livre. »
C’est pas vous qui nous disiez tout le bien que vous pensez de Angot, Enard, Houellebecq, Darrieusecq, Ernaux et tant d’autres auteur(e)s contemporains ?
Je ne suis pas si vexé que ça. Céline on le comprend toujours, les simili-céliniens (toi, donc) par contre se cachent derrière une écriture qu’on est en droit de suspecter dont il ne comprennent pas la portée…
…
…ce qui est bien dans la littérature,…
…
…déjà,…chacun à ses instruments de bricolage avec sa sensibilité personnelle pour jauger les pertinences invoquées,…
…
…écrits de micro ou macro-économie,…quels reliefs et quels profils mis en jouent,…
…avec quels ensembles rattachés les divers plans et quels fils sont appliqués,…
…y a t’il, une volonté de segmentation des techniques et liaisons de » l’auteur exposé « ,…
…ou, rattacher les plans très ultérieurement à d’autres » marionnettistes napoléoniens « ,.( l’occasion fait le larron ),
…
…somme toute d’un polichinelle de théâtre,…en construire du » guignol « ,…pour une littérature de marionnettes » doxa « ,.d’églises,…et très loin, d’imaginer le Dieu manipulateur des ficelles décrier aux vents par son sosie l’épouvantail des profits, des états, des propriétés et connivences,…
…
…systèmes aveugles aux vents, comme les croyances des sacrifices » aztèques « ,…d’offrir le dépeçage des coeurs aux Dieux,…pratiques barbares pour en convaincre des abrutis,…comme les adorateurs des crucifiés,…soumis aveugles aux profits des pouvoirs aux vents d’épouvantails,…là,…
…etc,…plaidoyer du ciel,…contre le profit obscurantiste des causes à effets,…
…
…par tout les saints,…on retombe sur nos pattes,…encore des Panzanni,…
…le changement, les marteaux au poivre et aux sels,…d’esprits,…Ah,…Ah,…
…elle est bonne celle là,…etc,…
…
« il faut vous calmer… »
Après vous, renato, moi j’argumente, à ma libre manière, et ne me contente pas de traîter mon interlocuteur d’impuissant…
C’est pas vous qui nous disiez
keupu il est con baroz..et c’est un vrai de vrai : il est inconséquent
C’est à vous de voir, Jacques, mais le mot couillu se retrouve le plus fréquemment sur les lèvres des impuissants… je n’ai pas encore compris si c’est de l’admiration ou l’expression d’un désir qu’ils savent non réalisable…
« Ainsi « Mort à crédit » (1936), son chef d’oeuvre, ne serait pas supérieur à « Casse-pipe » et « Rigodon » qui vinrent après, pour ne citer qu’eux ? Vous plaisantez… (rédigé par passou)
Quand je dis que « Casse-pipe », « Guignol’s band » ou la trilogie allemande sont supérieurs à « Mort à crédit » et que l’on peut constater un progrès continu dans le travail artistique de Céline, je ne veux pas dire par là que chacun de ces romans qui ont suivi « Mort à crédit » lui soit globalement supérieur, ce qui, en effet, ne rimerait pas à grand-chose, mais je soutiens que chacun de ces livres est artistiquement innovant, par rapport à « Mort à crédit » et par rapport à chacun des livres qui l’ont précédé.Il est clair pour moi que la trilogie allemande marque une étape puissamment innovante, par rapport aux romans précédents, sur trois points au moins, étroitement interconnectés : la conception du personnage-narrateur, le statut de la « réalité » (le rapport entre réalité extérieure et réalité fantasmée, ou, si l’on préfère,le rôle prédominant du traitement hallucinatoire du « réel »), le traitement de l’Histoire. Pour un artiste aussi exigeant que Céline, dont l’ambition est prioritairement, sinon exclusivement, artistique, les considérations d’ordre artistique présidant à la création passent évidemment loin avant toutes les autres.
par contre se cachent derrière une écriture qu’on est en droit de suspecter dont il ne comprennent pas la portée…
on..on..allez dis moi la portée
comme le dit le maitre Zhuang Zi :
« tel celui qui possède l’art de tirer à l’arc n’a plus besoin de flèche, celui qui possède l’art de la lecture n’a plus besoin de livre… j’ai commencé ma vie de lecteur quand j’ai arrêté de lire…. » (Zhuang Zi maximes et proverbes sur Confucius et les blogs p246).
Elle ne s’intéresse pas à ces deux questions, mais à une troisième (l’intérêt particulier de l’historien).
N’yant pas lu ce livre, je ne me sen pas le droit d’ne uger, mais P.Assouline met tant l’accent sur les sources qu’il me semble très réducteur de traduire ce mot par « intérêt particulier »
on a surtout envie de demander , en voyant la photo de P.Assouine, qu’estce qui ne saurait être une source pour un historien, selon qu’il est historien génraliste , ou historien de
les considérations d’ordre artistique présidant à la création passent évidemment loin avant toutes les autres
mais bordel faut tout une vie pour peaufiner un tel look de la mort jean marron..c’est certain..pour ça que des tourettes a la frankenstein sur ton chalet de necessité feraient que ta voisine te regarderait avec les noeils de chimène
…
…on,…on,…tout le » monde » aux grés des vents opportunistes et systémiques de connivence pour faire fonctions,…n’importe qui,…d’ouvriers à présidents,…de serfs aux empereurs,…
…continuer les systèmes,…d’hérésies nationalistes des coutumes du terroir,…
…on,…on,…on,…ils,…ils,…ils,…
…etc,…sans distinctions,…l’opportunité fait le c.on,…éternel,…bien vu,…etc,…
…
si je peux me permettre de donner un avis de néophyte je dirais que pour ma part « je suis incapable de considérer l’art d’un point de vue historique. Les manuels qui nous transmettent tant de connaissances ont presque tous été écrits avec ce fantasme secret que les éléments de l’art se développent d’une manière heureuse et qu’il existe un progrès en ce domaine. Quelle absurdité ! On est parfois tenté de constater le contraire, un appauvrissement. Lorsqu’on voit une des statuettes conservées de l’époque d’Aurignac ou de la Madeleine, sculptées dans de l’ivoire de mammouth u dans dans du bois de renne, on éprouve presque un sentiment de honte, parce que notre vanité se s’attendrait pas à trouver parmi les premiers hommes une vision et des formes ayant autant de spiritualité. »
Je ne vois pas pourquoi je devrais me tracasser, bouguereau, disons que si tu en verrais la portée tu ne emploierais pas comme sortie de secours…
Lâchez-moi les baskets, par pitié …!
des tourettes a la frankenstein sur ton chalet de necessité
Lui donne pas des idées pareilles, qu’après y se ferait appeler Jean de la Tourelle…le croquant faut toujours qu’il aie des rêves de singe…on ajouterait la coprolalie à son curriculum aussi chargé que son haleine…déjà que ses posts ont pas la blancheur persil…
Elle est plutôt confuse cette longue citation hamlet (12 h 04 min).
Déjà, considérer l’art d’un point de vue historique est sans doute plus simple qu’il paraît — il suffit de mettre un Caravage à côté d’un Mantegna, par exemple, et on comprend vite les différences.
Puis, interpréter l’art de la préhistoire en termes de spiritualité c’est un abus. Il se peut que ce soit vrai, mais rien ne le prouve — le désire de certains que ce soit ainsi n’ayant pas valeur de preuve…
Vous pouvez trouver mieux, et surtout moins brouillon…
des échauguettes, c’est plus indiqué pour un châlet de nécessité
Hamlet, répondez immédiatement à la question de renato, SVP : par quel côté prendre Lolita documentée ?
Le travail de documentation pour Lolita est connu, Jacques, si vous n’en êtes pas informé je n’y peux rien…
généralistes ou spécialistes ? il en va donc de l’Histoire comme de la Médecine….?
comme l’a dit Monsieur Assoulne, cette dame est, comme Johnny, une spécialiste de Céline.
au sein de l’association d’études céliniennes qui au travers de colloques, conférences et autres publications se charge de diffuser à travers le monde la somme d’études portant sur cet écrivain, elle est (la pauvrette) tout particulièrement spécialisée sur le sujet ayant trait à Céline et l’Allemagne, à savoir une période très précise allant de juin 44 à je sais pas quoi 45 décrite par le menu dans son roman « Rigodon » publié chez Folio pour un prix assez modeste où Céline s’est barré pour chercher refuge chez ses amis nazis.
pourquoi est-il parti ? parce qu’il avait les jetons.
pensait-il benoitement, grand imbécile qu’il était, que les américains et les russes n’arriveraient jamais jusqu’à Sigmaringen ? sans doute.
toujours est-il que Céline, le crâneur et fier à bras n’a jamais admis avoir eu les jetons.
comment cette dame, certainement charmante au demeurant, s’imagine-t-elle qu’un auteur qui n’a jamais avoué avoir eu les jetons ait pu raconter quelques vérités historiques ? mystère..
l’explication la plus plausible est que lorsqu’elle s’est pontée à l’association on lui refilé un bébé dont tout le monde au sein de l’association voulait se débarrasser car la trouille réfutée n’a jamais donné de bons écrivains.
des échauguettes, c’est plus indiqué pour un châlet de nécessité
jean marron les a voulue orientée vers l’intérieur..que le populo le visse assis sur sa chaise d’affaire,l’air goguenar..la foire du trône comme si qu’on y seraient
orientée vers l’extérieur, en aplomb des rosiers de la voisine c’est pas mal non plus..il pourrait « ce faisant » lui déclamer du ronsard
renato, ma citation est celle d’un monsieur qui ne croyait au progrès dans l’art. En musique il éprouvait une répulsion pour Wagner et Beethoven le laissait indifférent, il préférait une époque où la musicalité n’était pas assez évoluée pour à la fois rendre triste et en même temps, par ses artifices élaborés, consoler de cette tristesse.
mettre un Caravage à côté d’un Mantegna
ou alors deux toiles d’un petit maître flamand, mais c’est plus risqué.
Je ne vois pas pourquoi je devrais me tracasser, bouguereau
l’inconséquence mais c’est un signe renato.. »si je savais »..’sortie de secours’ à quoi?..c’est documenté surement..sapré renato
mais c’est plus risqué
..jicé se documente la dessus
comme Céline, un retour à un art primitif.
Je voudrais pas paraître encore plus con que je ne suis (ma situation est déjà assez pénible en ces lieux si bien fréquentés…) mais il faut que j’explose un peu : la notion de « progrès en art » me fait mourir de rire, tant elle me paraît stupide…
la musicalité n’était pas assez évoluée pour à la fois rendre triste et en même temps, par ses artifices élaborés, consoler de cette tristesse
keupu..toujours avec ses histoires de pétomane
la notion de « progrès en art » me fait mourir de rire, tant elle me paraît stupide…
tu disais dernièrement que les progrés de la fiscalité..pourtant..
il pourrait « ce faisant » lui déclamer du ronsard
« Au lieu de s’écrier: « Encore! Hardi! Hardi! »
il déclame du Ronsard, du Ronsard, j’ai bien dit.. »..sapré jean marron..faux toujours qu’ y se distingue
il faut que j’explose un peu
attend au moins d’avoir atteins les aborts du chalet jicé..un minimum de self control quoi merde
Bougboug, va te faire foutre ! Parler de fiscalité peut tuer n’importe quel pauvre contribuable taxé par ces larves économiques socialistes : tu veux ma mort ou quoi ?
Tu sais que le Thomas, il est chômeur ? et tu as vu de quoi est capable ce con de Montebourge ?
Objet: reconstruction historique, spiritualité, diététique
Il est rare qu’on puisse restituer l’image d’un repas passé.
ww.lefigaro.fr/sciences/2013/05/02/01008-20130502ARTFIG00464-aux-etats-unis-des-premiers-colons-cannibales.php
Ce détail est réconfortant, côté spiritualité:
« les dépeceurs ne savaient manifestement pas comment s’y prendre. »
Nos ancêtres, ces artistes
Avec l’esthétique, hamlet, vous vous inquiétez (un déclinisme en termes de millénaires, ça déprime).
Mais avec l’érotique, vous vous rassurerez: un week-end avec la Vénus de Willendorf, vraiment?w.prehistoirepassion.com/originaux%20photos/Venus-de-wilendorf.jpg
En fait, qu’est ce qui t’intéresse ?
« sortie de secours’ à quoi? »
Demande à ta crémière… ou à celle de jicé…
Il ne faut pas exagérer, Thomas a toujours eu des convictions fortes, ancrées très à gauche, beaucoup plus à gauche qu’on ne le dit.
Il a eu de la chance au jeu, c’est tout.
ueda,
Tu me la joues « fourberie asiate » …
Honte sur toi !
PS : pour parler de choses sérieuses : première journée d’été, ici !
« Il a eu de la chance au jeu, c’est tout. »
Bien, mais allors c’est lequel celui qui a réussi à vendre deux tableautins hollandais pour 500.000 € ? Non, parce que à ce point c’est tout un pan des prix courants qu’il faut revoir…
« En fait, qu’est ce qui t’intéresse ? »
La documentation de Lolita, pour renato
Les progrès dans l’art des sanitaires, pour bouguereau
Les arcs sans flèches, pour hamlet
La taille du sexe de nos ancêtres, pour ueda
Le numéro de téléphone de Daaphnée, pour JB
Le prochain commentaire de Clopine, pour JC
Documentation de Lolita, pour renato, 10 euros remboursables en cas d’échec
Progrès dans l’art des sanitaires, pour bouguereau, ouvrage épuisé
Arcs sans flèches, pour hamlet, sublime sagesse !
Taille du sexe de nos ancêtres, pour ueda, suffisante…
Numéro de téléphone de Daaphnée, pour JB, 500 euros payable content ou pas content.
Prochain commentaire de Clopine, pour JC, sans intérêt comme d’habitude….
Il faut arrêter de tout voir en noir, comme les journaux qui ne nous disent pas quand les trains arrivent à l’heure.
Le tableau n’est complet que si l’on remarque que Thomas Hollande, Thomas Montebourg, Thomas Hamon, Thomas Désir et Thomas Moscovici vivent très modestement.
renatodt n’est pas « impotente », lui. Il aime juste organiser la pénurie de la puissance de ses arguments en jetant discrètement un mouchoir de Cholet sur ses ambitions artistiques, par nécessité. C’est le François Chalais des artistes nécessiteux, le mostro du Loch Ness nécessario de tous les chichiteux de blogs. Au royaume de la cécité l’organisation renatodt est reine, elle ne bande jamais borgne avec son bandeau transparent sur les yeux, sa kundalini est toujours ressuscitée dans l’écriture d’une soixantaine de posts par jour écrits avec un stylet trempé non dans l’encre d’un vulgaire narcissisme, mais dans le vaste océan d’une triomphante narcissité. Les événements intellectuels le dépassent ? il feint d’en être le potent morganisateur, dans une splendide cérémonie de mariage blanc, morganatique à souhait, avec la réflexion philosophique. Même keuputodt ne sait pas faire aussi bien lorsqu’il besogne un com, un peu étriqué aux entournures qu’il est dans son gilet copiant-collant de la nécessité plagiaire.
» la notion de « progrès en art » me fait mourir de rire, tant elle me paraît stupide… » (rédigé par JC)
Le niveau de la réflexion de JC en matière d’art ne dépasse pas celui de sa réflexion en matière de rugby : élémentaire.
La documentation de Lolita c’est plutôt pour Jacques qu’il semble en avoir grand besoin…
John Brown, tu n’as jamais fait de compétition sportive. Jamais ! Préférer la manière, la joliesse au résultat final !… (..non mais, j’en ai entendu des conneries, mais là …! majestueusement intello !)
son gilet copiant-collant de la nécessité plagiaire
ta gueule alec
Je ne peux que rester sans mots tel est le sentiment d’admiration qui m’envahit en lisant le beau autoportrait tissé par Eulalie. Malheureusement, ne connaissant pas François Chalais le sens de cette belle prose me fuit complètement.
John Brown, tu n’as jamais fait de compétition sportive. Jamais ! Préférer la manière, la joliesse au résultat final !… (rédigé par JC)
Bon, je sais ce que je voulais savoir. Tu me diras que je faisais plus que m’en douter.
renato,
la « triomphante narcissité », en ce qui te concerne, « c’est pas faux » comme disait l’autre chevalier débile…
Quand tu te trouves sur le terrain, tu ne fais pas de théorie, tu laisses au copain le soin de décider s’il préfère la faire passer entre les poteaux ou se rabattre sur la pénal touche, l’équipe est unie mais chacun doit s’exprimer.
Quand on a décidé de lancer les gros, ça ne veut pas dire qu’on glande à l’arrière.
Pour la documentation de renato, qui semble en avoir besoin, un texte de Frédéric Mitterrand, extrait de mon Goût de Cannes, Mercure de France, 2006 :
« Descendre du train en gare de Cannes c’est revoir dans sa tête des images d’actualité que François Chalais montrait et commentait si bien de sa voix métallique au tempo inimitable. Claudia Cardinale, Brigitte Bardot, Silvana Mangano en robes d’été, souriant aux caméras d’un festival en noir et blanc et c’était aussi du cinéma dont les plans improvisés se confondent avec les séquences de certains de mes films préférés qui n’intéressent plus beaucoup les jeunes d’aujourd’hui. François Chalais savait mieux que personne que l’on peut raconter des grandes histoires avec les bouts d’histoires des autres et qu’il y a autant de poésie dans les images des paparazzis voleurs et des reporters en planque sur la Croisette que bien des longs métrages aux scénarios trop léchés. Il était particulièrement à son affaire à Cannes où la fantaisie et le désir rédigeaient le script au jour le jour, enrôlant par surprise une distribution que même Zanuck ne pouvait pas s’offrir. Lili Palmer riant sur l’épaule de David Niven au pique-nique des îles de Lérins, Magali Noël qui danse le mambo la nuit sur la plage éclairée par des phares de voiture, Melina Mercouri chantant « Les Enfants du Pirée » sur les marches de l’ancien palais, Alain Delon et Romy Schneider en voiture de sport avec Magda, la mère de Romy, qui les surveille à l’arrière, Jayne Mansfield jouant surprise et confusion après avoir perdu le soutien-gorge de son bikini dans la piscine de la Bégum, Sophia Loren qui court devant le Blue Bar avec sa robe soulevée par le vent, Marcello Mastroianni fatigué qu’on lui demande s’il est content de passer pour le nouveau tombeur de la via Veneto, Martine Carol qui se dit si heureuse d’être de retour alors qu’on lit la panique dans son regard, les starlettes traînant leurs valises dans les petits hôtels de la rue d’Antibes et qui posent sur le sable devant des essaims de jeunes mâles, « mouille tes lèvres, pointe tes seins et pense aux hommes, un de ces petits cons en blouson de daim finira bien par t’emmener au Palm Beach ». Moi, je suis venu un peu après François Chalais, on était passé à la couleur, la télé était déjà dans la place, il me régalait au bar du Martinez, les serveurs l’appelaient « monsieur François » et, balayant de son regard bleu la cohue au-dehors il avait l’élégance de ne pas me dire que c’était mieux avant ; autre chose, c’était autre chose simplement, et on nous resservait des Americano. Au fond il n’y a que la gare qui n’a pas changé. »
Le Festival de Cannes
Editions Robert Laffont, 2007
En tout cas, et pour qu’Eulalie soit mieux informée quant à la substance de la chose dont on parle, l’emploi du mot « couillu » pour ce qui est des réalisations artistiques c’est vraiment du bas de gamme, et trahit un horizon limité quant aux motivations qui peuvent induire quelqu’un à faire œuvre d’œuvre… si vous, Eulalie, n’aimez pas induire, vous pouvez replier sur le mot « entrainer »… comme le courent entraine la barque… vous voyez ce que je veux dire… je suppose… « Couillu », non, mais vous vous entendez en le disant ?
il en fait dire des choses votre Monsieur Assouline!
mais moi, le commentaire que je préfère de tous ceux que je n’aime pas c’est celui d hamata matos ha tuerie
et comme mon ordi vient encore de autoorganiser une connerie, pardon onclapis, mais trouvez-vous d’autres commentateurs pour faire face à vos questions d’identité! il y a si longtemps qu’un anthropologue très spécialisé m’a dit de lire céline après avoir claqué la porte de ses psys , sa femme qu’une de ses amies critique en littérature pour enfants disait hystérique-entre hystériques , n’est-ce pas !!!il s avaient des jeux !dont je n’étais pas !
oui; les tweets peuvent servir de source pour des romans qui serviront de source pour des historiens …qui a dit bons ou mauvais: et j’ajoute aliens !et salutations à hamata matos ha tuerie
Voilà qu’il a trouvé comment se faire un peu de pub… n’importe quoi…
Au fond il n’y a que la gare qui n’a pas changé. » (rédigé par Jacques Barozzi)
Ah mais si, justement, elle est en train de changer, et probablement encore en plus moche. Pour le coup, faudra sans doute fortement se gratter pour imaginer Jayne Mansfield à la descente du train.
John Brown a plié l’affaire haut la main et a mouché quelques morveux sur la question.
Quant au blog de javier bouguereau ‘au trou!?’ on se dit qu’il gagne à être connu en long et en large pour l’édification des masses longues à la détente.
Appris un nouveau mot : gang-stalking…
John Brown, tu n’as jamais fait de compétition sportive
l’hiver jean marron délocalize son chalet à courch’..là d’où qu’on morganise une compèt de fri rayde : faut descende la loze en chaise d’affaire monté sur patins..la neige doive restée immacculé attation..jean marron il a sa troisième étoile..et c’est pas du bronze
La « triomphante narcissité », je peux souscrire, JC il suffit de savoir de quoi on parle… si je prends « L’eresia dell’amore di sé. Storia dell’individualismo sovversivo nella cultura occidentale » de Paul Zweig, Feltrinelli, cela me va même très bien…
560
commentaires