Un roman peut-il servir de source aux historiens ?
Un roman peut-il servir de source à l’historien dès lors que son auteur a été témoin sinon acteur des évènements ? La liste est longue, inépuisable même, de ces œuvres de fiction inspirées par l’Histoire en marche, que les historiens n’hésitent pas à citer dans leur bibliographie, de Homère à Vassili Grossman en passant par le Malaparte de Kaputt et de La Peau et tant d’autres. Ils y trouvent des faits ou des choses vues, des noms ou des dates, l’air du temps ou la rumeur du monde, et avant tout une émeute de détails : ils avaient le plus souvent échappé aux mémorialistes ; or, pour les chercheurs, ils sont la cerise sur le gâteau. Ainsi de D’un château l’autre (1957) de Louis-Ferdinand Céline.
Fuyant la France de la Libération et de l’inévitable épuration qui lui promettait d’être pendu haut et court, l’écrivain emboîta le pas au gouvernement de Vichy, Pétain et Laval en tête, exilés contre leur gré par Hitler au château des Hohenzollern, dans le sud de l’Allemagne. Redevenu le Dr Destouches, il séjourna en ville de novembre 1944 à mars 1945 avant de fuir à nouveau vers le Danemark ; il s’était fait exclusivement médecin des pauvres durant toute cette période, se dévouant pour près de deux mille Français (pour la plupart collabos et miliciens en déroute avec leurs familles), n’écrivant pas et ne prenant aucune part à la vie politique. Le roman qu’il en tira par la suite est cité comme source, et nombre d’extraits reproduits comme on le ferait de documents, sans esprit critique, dans la plupart des livres évoquant le moment français de Sigmaringen. Christine Sautermeister, spécialiste des rapports entre Céline et l’Allemagne, vient de lui consacrer une étude très complète Louis-Ferdinand Céline à Sigmaringen (23 euros, éditions Ecriture) ; elle n’y tient pas seulement la chronique des évènements courants durant ces quelque cinq mois : elle s’y efforce de comparer ce que fut la fiction romanesque et la réalité historique ; car si il est un écrivain avec qui il convient de faire la part tant de l’invention et de la licence poétique que du pur délire paranoïaque, c’est bien lui.
S’appuyant sur les archives locales, elle observe qu’il manipule la chronologie à son gré : si les événements qu’il relate se sont vraiment produits dans la colonie française, ils ne sont pas rapportés à leur date mais dans un chaos et un arbitraire dictés par les nécessités de la dramatisation, de la satire et de son intérêt personnel. Il ignore la distinction des Hohenzollern en deux branches : la protestante, prussienne et régnante, et l’autre, souabe, catholique et retiré depuis la fin du XIXème siècle ; ses descriptions de la misère quotidienne des exilés sont hyperboliques ; les Allemands sont montrés comme viscéralement hostiles aux Français, ce qui ne correspond pas du tout aux faits mais permet de victimiser ces derniers, et de flatter la germanophobie du lecteur français de la fin des années 50 ; il se présente lui-même comme un homme lucide et sceptique, à rebours des fantasmes de reconquête de ses compagnons de fuite ; il laisse à croire que Pierre Laval voulait bien le nommer gouverneur de Saint-Pierre et Miquelon ; il se met en scène en marginal politique à l’écart des partis et à distance des puissants, allant jusqu’à taire sa fréquentation assidue au château de Marcel Déat, comme en témoigne le propre Journal de guerre inédit du ministre du Travail ; il force le trait, exagère, en rajoute mais serait-il romancier et serait-il Céline s’il en était autrement ? Pour autant, ce n’est pas qu’un plaidoyer pro domo. Son roman revêt une dimension documentaire à condition d’être décodé et réinterprété, alors qu’il est le plus souvent pris au mot et cité à l’état brut. En ce cas, il est utile à l’historien, répond Christine Sautermeister. S’interrogeant sur la porosité des frontières en l’Histoire et le roman, Pierre Nora écrit :
« Au roman la fiction, les res fictae ; à l’histoire les res factae, la résurrection, la restitutio ou même la représentation du passé par les traces documentaires qui nous en attestent authentiquement la réalité. Le factuel contre le fictionnel ».
Dans son roman allemand, Céline n’a peut-être pas faussé l’Histoire dans un but politique, mais en la transposant avec tous les moyens de son art, il l’a modifiée et brouillée quand il ne l’a pas tue. Faut-il pour autant faire de D’un château l’autre une référence historique ? Pour saisir la folie de l’époque et l’absurdité de la situation, certainement ; dans ce registre-là, il est même irremplaçable. Mais pour le reste… Un cas d’école valable pour tant d’autres époques, d’autres historiens et d’autres romans.
(« Le château des Hohenzollern, en ville à Sigmaringen » photo Passou ; « Louis-Ferdinand Céline » photo D.R.)
560 Réponses pour Un roman peut-il servir de source aux historiens ?
Drôle comme le « monument »,
réduit à une maison lépreuse
de Meudon, revient au centre
de la conversation à la manière
de l’araignée dans sa toile
ou du furoncle mal soigné
sur la fesse du cavalier.
Célanomalinement.
@ à 13 h 31 min
Et c’est tout ? il faut faire quoi, applaudir ?
i y en a une qui osé sire « vous ne pouvez pas comprendre » : audacieux ! mais peut-être vrai !4 ça ne veut peut-être pas dire qu’elle comprenne , elle ,mais du moins ne s’accorde-t-elle pas de mieux comprendre en se vouvoyant poliment comme elle vous vouvoie , tous !
tiens juste ce post me restitue le nom d’une rue parisienne que je n’arrivais pas à retrouver après avoir non pas tourné en rond, ni joué au quatre coins: ce n’est pas thérapeutique , peut-être , mais ça confirme : vous ne pouvez pas deviner, ni comprendre,l’ onclassouline non plus .
peut-être qu’une fois encore , je vais démonter des trucs dans mon ordi, pour qu’il comprenne lui!
Chalais, c’est une voix et une prestance de cinéma, renato. genre « Le mépris », pour journalistes. D’autre part il a giflé Edern-Hallier, positionnement littéraire intéressant connaissant la généalogie du bouffon lettré.
il yen a une qui a osé dire et pas question de sous-céline comme des sous – pull pour être hot tantôt !
J’ai lu quelques article de Chalais, Phil, pas de quoi en faire un monument… bon c’est vrai, et Céline ne s’y trompe pas : « Le Français continue de nourrir ses illusions… ».
Viviane Forrester vient d’entrer dans l’horreur d’une profonde nuit.
certes renato, mais la comparaison avec Chalais est loin d’être déshonorante. direz-vous comme Todd que la France est une invention, une illusion ?
Cette nuit-là, celle de la fin du voyage,
a au moins le mérite d’un accueil sans exception
et, bien qu’assurément profonde, peut-être n’est-elle pas
tellement horrible mais apaisante en définitive.
Inélecturablement.
Phil, fut un temps on lisez le journal, puis on pouvait l’employer de diverses manières… PQ ; départ de feu ; emballage d’œufs dur et sandwichs lors des pique-niques — occasions où, derrière un buisson le bout de papier renouait avec sa vocation première : PQ.
Maintenant on fait des livres avec des articles de presse, mais faut pas rêver ce n’est qu’un fond de commerce qui laisse le temps qu’il trouve…
Le bon accueil des riches, c’est aussi l’ouverture à l’autre.
Cette diversité, c’est un enrichissement.
Quant à la question de savoir ce qu’est la France, Phil, c’est aux Français de voir…
C’est assez vrai que les pays latins vivent dans l’illusion d’avoir eu un grand passé, et il faudra bien qu’a un moment ou à un autre ils plongent leurs têtes dans leurs archives tant pour le définir ce passé, ou alors, sans ça j’entends, le futur part en vrille et ce sera encore un bon demi siècle à faire la queue pour avoir la ration d’eau-de-vie que les vainqueur ne refusent jamais aux vaincus.
Phil dit: 2 mai 2013 à 14 h 01 min
il a giflé
Boh le mieux c’est d’entarter…
ueda,
Tu me la joues « fourberie asiate » …
Pourquoi pas social-démocrate, tant que tu y es?
Passou,
pourquoi dans L’histoire, le même article est-il titré: « Céline historien? Non ».
Désolé si la question a déjà été posée.
Moi, je vais vous dire, mes petits chéris, Céline, y commence à nous les gonfler menu avec son éternel point de vue de chien battu qui la ramène. Sa fraise, y en a marre !
Je relisais hier, le début de Mort à Crédit, Pas si génial que ça ! Et puis on finit pas comprendre entre les lignes ce qui relit le Voyage et Mort à crédit aux pamphlets, on l’aperçoit de mieux en mieux, cette espèce de rage qui monte du fond de la saloperie humaine. Au fond, la mort de la concierge Bérenge, ce n’est qu’un prétexte à dire sa haine viscérale du monde et de la vie. Céline, c’est la haine de soi. Un jour il reviendra à sa juste place dans la littérature française, son humble place qui est celle des génie du mal qui se sert abusivement des sentiments les plus élevés comme la compassion de ses lecteurs pour les pauvres pour se hisser du col et cracher son venin. Et on s’étonnera d’en avoir fait un génie.
Y a que les toits : sont sérieusement rouges, non ?
pour un fois, d’accord avec vous ML, complètement
La pluie vient juste de prendre une pause, Sergio, les toits sont encore mouillés.
Et on s’étonnera d’en avoir fait un génie
ha ben zut..tu m’ouves les yeux clos dracul..toudincou je vois que chus un souscélinen pasque chus un souzantisémite..aussi certain que napoléon perçait dans l’bénard de bonaparte..
faire la queue pour avoir la ration d’eau-de-vie que les vainqueur ne refusent jamais aux vaincus
..c’est ta marchande prochouto qui t’a dit ça renato ?..bref tu manges du chval et tu trouves ça bon
Céline, c’est la haine de soi
—
Plutôt celle des autres, oui, et pathologique en plus, au dernier degré. Mais tout cela a déjà été dit, et bien mieux, par d’autres.
Mais non, Michel, Céline c’est un Français qui parle aux Français, exactement comme Houellebecq, mais plus emporté.
pour un fois, d’accord avec vous ML, complètement
les abrutis volent en escadrille serré keupu
désolé renato..de loin ça fait moins bien que la patrouille d’italie
direz-vous comme Todd que la France est une invention, une illusion ?
mais un pays c’est ça phil..pis à la fin..no counetri for old man..ingrate patri tu n’auras pas mes nosses..et tu vas tfaire incinérer chez leclerc, nique la france!
Dans le train, je relis le Dictionnaire de GF
génie: forcément du mal
haine: toujours viscérale
chiens: on les bat, louer leur fidélité
haine: elle commence par soi
venin: il se crache
sentiments: regretter qu’ils ne se soient pas plus élevés
Moi, bouguereau, l’eau-de-vie je me la paye… et la viande hachée… j’achète le morceau et je fais ça au couteau… chez moi…
leclerc il va incinérer il parait..chte dis pas les sauciflard de chval que ça va faire..y filera un coup de grappa pour humilier le couillon en plus..rien ne nous sera épargné
Tu n’as pas à être désolé, bouguereau, si ce n’est que par toi-même… comme tout le monde…
j’achète le morceau et je fais ça au couteau… chez moi…
t’es un prince..un cornaro..sapré renato
moi pas cornaro renato..
sentiments: regretter qu’ils ne se soient pas plus élevés
c’est déjà un sentiment élevé, le plus haut peutête bien
Ce ne sont pas tellement les bienfaits d’une vie sobre qui m’intéressent, bouguereau, quant le fait d’éviter les excès car je n’aime pas les conséquences.
Namaste, Bloom
Etes-vous sans haine?
Céline, c’est la haine de soi
kabloom dze poînte comme disent les brits,c’est que’il faut en faire quelquechose..et le ramener à la face du monde..aprés..étché omo!
renato dit: 2 mai 2013 à 15 h 09 min
La pluie vient juste de prendre une pause
Ciel ! Moi qui pensais que la pluie, c’était que dans la sinistre réalité… Eh ben non…
Les petits toits sont rouges.
Mansardement.
La haine c’est bien mais faut pas l’abîmer…
La haine c’est bien mais faut pas l’abîmer…
never mind dze bollocks
Polémikoeur. dit: 2 mai 2013 à 15 h 34 min
Les petits toits sont rouges.
Mansardement
Oui mais ils rutilent luisamment, ça me faisait penser à mes shaders de 3D…
Parce que tous les rassemblements
sous des bannières ne sont pas
des inventions plus ou moins durables ?
Panacheblanchement.
les délires avinés de boudegras sont de plus en plus keupu-esques, saturne mal, ça sent la fin
j’achète le morceau et je fais ça au couteau… chez moi…
un peu comme Depardiou dans l' »ultima donna », quand Ornella mutine l’envoie chez Plumeau ? t’es pas un peu louf renato ???
Bon, après tout c’est tes oignons, chacun prend son fade comme il peut.Faut seulement espérer qu’t’utilises un moulinex, qu’au moins ça serve à notre redressement productif.
Le couteau électrique c’est n’importe quoi, vraiment…
chte dis pas les sauciflard de chval que ça va faire
« Soylent green » gagnant dans la 5ème, à 200 contre un !
Le début d’Un château l’autre, c’est vraiment nul. La littérature ramenée à une espèce d’éructation haineuse. Aucune vision hallucinatoire, des crachotis inconsistants de gamin teigneux, c’est puéril, c’est débile.
…
…bon,…çà y est,…Google,…me fonctionne à merveille,…
…
…c’est l’adresse de contact,…qu’il faut changer,…c’est fait,…
…vivre avec ses parasites,…c’est le » Lot d’état « , quotidien,…
…
…Renoir, Renoir,…jamais sans châteaux,…
…et les épouvantails reconnaîtront les leurs, Le Nôtre,…le miens, le tiens, le siens,…
…
…il nous en faut de l’immigration pour travaillez aux champs, à la ferme du bonheur,…
…il se pourrait qu’on y trouve, des artistes bien membrés du pinceau aux huiles pour nous la mettre aux murs notre » Apocalypse « ,…
…des tour(ter)elles à Frankenstein,…et Docteur Céline ou l’érotisme aux longs membres apocalyptiques de Pan,… à dénigré la pieuvre,…offshore,…à poils de chameaux,…
…etc,…mes châteaux sociaux-Vert-Bio,…aux éoliennes à l’endive,…
…etc,…envoyez,…
des crachotis inconsistants de gamin teigneux
A ce que je vois, votre 5ème B ne se contente plus de ricaner, M.Alba ? Mais c’est l’escalade ! la surenchère ! La chienlit !
Ah, la la, pauvre France…Bon, ne paniquez pas, enfermez-vous à triple tourette dans votre classe,ne laissez entrer personne, nous vous envoyons le Raid incessament. Vous aurez assez d’oxygène ? Et votre provision de BN ? La grappa di renato, va bene ? Vous êtes sûr ? Bon.
C’est du même niveau que bouguereau ! D’ailleurs, Céline le cite : « Le médecin plus damné que Petiot ! plus criminel que Bougrat ! oh que je serais même bien content !… » (D’un château l’autre, Céline)
« incessamment » pour les lettrés..faut bien adapter la pédagogie et la syntaxe à la situation d’énonciatio, pas que drakul y soye trop déphasé..
Grappa alla ruta (ou à l’herbe de grâce) ou grappa de marc de barolo ? Il y a des nuances, comme dirait Sergio !
Le seul truc qu’il a oublié de raconter, quand même, Ferdine, c’est si les dactylos de l’hôtel du parc avaient suivi ou non, parce que le reste, finalement…
C’est du même niveau que bouguereau
tada drakul..tu fais trop le lèche-cul..le Maître est intangible, inatteignable, indépassable, irréfragable même dans ses bons jours et c’est très bien ainsi. Amen.
Nul, haineux, inconsistant, teigneux, puéril, débile.
Tant que ce n’est pas moisi.
« le Mauriac en bikini »… même pas drôle ! C’est n’importe quoi.
Et puis, il cite Molière ! le Tartuffe ! C’est aussi indécent que Houellebecq avec Baudelaire ! C’est nul.
Des blagues de potache, un potache de 63 ballets ! Je trouve que Gallimard l’a drôlement bien payé, ça vaut pas un clou en réalité, même pas la valeur d’un témoignage. C’est pire que Houellebecq.
Gespenst du Maître dit: 2 mai 2013 à 16 h 09 min
intangible, inatteignable, indépassable, irréfragable
Faut dire unapproachable comme pour la Norton Commando…
Ah, les dactylos!
ML fait son intéressant + ML en rajoute =
ML n’a pas eu sa gâterie et ne l’aura pas.
Barozzi va me traiter de tartuffe et JC de jésuite, sans parler de la tendre sévérité de Daaphnée (sévère mais juste), mais quoi, il y a quand même quelque chose de bien rafraîchissant dans le coup de gueule de Mauvaise langue.
Imaginez un conclave de céliniens unanimes dans la génuflexion.
Même pour Wagner… J’irais courir chez Debussy.
…
…le déchiffrement des écritures,…pas si près,…avec lunettes ou jumelles,…
…çà va nous rester dans le gosier,…
…la foie,…la foie,…
…je vais me la prendre la foie,…en canards sauvages,…de foie de morue,…
…tu le voie le déchiffrement de la foie,…
…tu pige la dialectique du déchiffrement déjà tu y prend goûts,…etc,…Oui,…Ah,…
…avec les yeux bandés, c’est de la foie de NocestroDamus,…les mains pleines de gays,…
…Céline, revient-nous, on ne gagne rien au change,…
…etc,…Ah,…Ah,…Oups,…
« pas criminel à la Charlot ! criminels bel bien en menottes et camisoles !…sous garde de douze mitraillettes !… jugez ! l’effet ! les passants flanchent, oscillent, se raccrochent aux devantures… que ça pourrait leur arriver !… leurs consciences flageolent ! » (Céline)
Tu parles ! Ils ont bon dos les passants ! Pas une seule fois il s’interroge, ce trou du cul, sur ce qu’il a écrit, sur sa collaboration ! Un faiseur, un opportuniste qui profite de l’engouement pour ce nouveau personnage dans l’espace public comme dit François Hartog, le témoin. Un opportuniste, un petit merdeux, c’est tout.
quelque chose de bien rafraîchissant …gueule de Mauvaise langue
Tout ça pue l’oxymore à plein nez.Va falloir opérer..
t’es un prince..un cornaro..sapré renato
Cornuto?
Però… Principe?
C’est pas divorce à l’italienne?
…je vais me la prendre la foie,…en canards sauvages
faut pas prende Angelo pour un d’mes enfant attation.. un bâtard, à la limite, un jour où j’ai eu abusée d’la grappa à toto..y finira dans l’chaudron çui-là, d’puis l’temps qu’ y m’les hache menu..avec son couteau..mais sans sa bite
Pas une seule fois il s’interroge, ce trou du cul
Hihihi..
« un petit vol par-là… pas de honte ! la honte c’est d’être pauvre… la seule honte !… tenez moi, pas d’auto, médecin à pied ! de quoi j’ai l’air ?… » (Céline)
Ça c’est le fond de son éthique et de son esthétique : je suis pauvre, je viens de la misère donc j’ai tous les droits, même celui d’être le pire des salauds ! Eh bien non ! la pauvreté ne donne aucun droit spécial ! C’est là où toute son entreprise littéraire repose sur cette perversion, cette duperie, cet opportunisme. C’est pour cette raison fondamental que Céline ne restera pas dans l’histoire comme un grand écrivain mais comme un faiseur !
ueda, t’es qu’un pervers : un jésuite en formation, quoi. L’ami ML te fait peur alors tu finasses, hein …. t’irais pas lui dire que Céline tu l’adores pour son écriture extravagante plutôt que pour ce qu’il dit. Jésuite !
…
…quand y a plus rien à mettre au chaudron,…faut bien demander à Chronos de nous faire une soupe de statues Olympiques,…
…etc,…
Luchini lisant le début de Mort à crédit avec sa bouche en cul de poule, c’est hilarant ! Et ça en dit long en même temps sur les prétentions de ce bouquin !
Souvenirs, souvenirs dit: 2 mai 2013 à 16 h 25 min
Ah, les dactylos!
Ben oui le maréchal il avait que deux heures par jour de lucidité, forcément, le reste c’était pour les dactylos, où y a aucun besoin d’être lucide… Le pauvre homme !
LM qui nous fait son Céline, on se croirait revenu au temps des querelles avec Màc ! L’éternel retour du même…
Tout ce que tu voudras, JC, mais ne touche pas à mon pape.
Sur la RDL on assiste constamment à un vrai concours de sosies de Céline : Pas seulement le Boug, mais aussi GSA et ses : « …! etç », et maintenant ML, partagé entre la haine et l’amour de soi.
C’est comme pour Cloclo, autant lire ou écouter l’original !
Etes-vous sans haine?
—
Comme tout un chacun, ni plus ni moins. Une chose sûre, ce n’est pas mon fonds de commerce. La vie et le monde sont bien trop beaux pour ça.
Souvenez-vous de l’acte qui précipita la fondation de Macondo.
sosies de Céline
sosie sosie..j’ai encore de la route pour ses bénarts et les cachenez..et les chiens nourris au yaourt maigre
Sergio, ne pas critiquer le Maréchal pour ses deux heures par jour : la plupart de nos contemporains les plus éminents n’ont PAS eu deux heures de lucidité dans toute leur vie ….. et ça se passe bien.
Sergio, je ne dis pas ça pour Bloom qui a eu 30 mn de lucidité en 1998…
@ Chaloux dit: 1 mai 2013 à 20 h 20
Chaloux, c’est bien dommage ! ne soyez pas influençable. Ce n’est pas parce que trois « apparatchik » ont décidé que Quignard était inintéressant, pompeux, illisible qu’il faut baisser la garde ! Je viens de finir « Leçons de Solfège et de Piano » suivi de « Paul Celan » (par lequel j’avais commencé le livre). Les éditions « arléa » ont eu raison d’éditer ce livre.
La première partie est remarquable : l’histoire de cette photo trouvée dans une poubelle, mise sous enveloppe et envoyée pour P.Quignard aux éditions Gallimard est surprenante. Les souvenirs qui en naissent, aussi. Le commentaire de Clopine était tout-à-fait pertinent ! Oui, ce dressage rigide avait des raisons de désespérer le petit Louis Poirier ! Et Quignard raconte cet épisode du passé avec beaucoup de talent. « Loyauté à l’égard des dégoûts de l’enfance ». C’est écrit simplement et avec émotion.
J’ai relu la dernière partie sur Paul Celan. Elle tient la route. Peut-être la citation tronquée ne l’a pas mise en valeur. L’époque où Paul Celan, encore inconnu, était surtout connu comme traducteur pour la revue « L’Ephémère » ; Le passage où Quignard évoque la transformation du nom Antschel en Aurel, puis Ancel pour arriver au pseudonyme final Celan et, enfin, le temps où il cherche à comprendre pourquoi Celan s’est voulu « hermétique » font de ce livret un moment de lecture vraiment intéressant.
Quant à la phrase « Je savais bien que la nuit serait là, quand je terminerai », elle signifiait seulement qu’il avait travaillé de nombreuses heures et que soudain, il s’apercevait qu’il faisait nuit.
Ceci étant dit, la fin de votre échange avec ces déplaisants et arrogants commentateurs ne nécessitait pas tous ces noms d’oiseaux !
JC dit: 2 mai 2013 à 17 h 52 min
PAS eu deux heures de lucidité dans toute leur vie ….. et ça se passe bien.
Le nombre fois que la meilleure solution est surtout de ne rien faire…
pour un Hamlet, z’etes pas très futé, n’est-il pas ?…les oliviers centenaires, mon brave Yorik, étaient une allégorie que vous n’avez, a l’évidence, pas saisie…c’est un peuple entier qu’on a déraciné, exproprié, humilié pour payer la réparation de pots quelqu’un d’autre avait cassés, au nord de votre Europe si civilisée…vous me saisissez? comment? nah…vous me faites #hier…allez-vous en…vous remarquerez que je reste poli, quand même hein…
Les inspecteurs Derrick déprogrammés dans toute l’Europe. ça aussi c’est l’actualité célinienne. Le grand auteur comprenait le labeur de la ménagère.
ML !!! oui ! ça c’est de la critique littéraire comme on l’aime.
lâchez-vous nom d’une pipe !
oui les éructations de Lucchini…
et vous oubliez ce public, assis, béats sur leur fauteuil recevant ces éructations comme on reçoit l’hostie : « ceci est le corps de Céline livré pour vous…. ».
le public ML, vous oubliez le public saperlipopette. il y a Céline, il y a Lucchini mais vous oubliez les céliniens !!! la France célinienne ML !!!qu’est-ce que vous avez à dire sur ces adorateurs du Dieu Céline? la transsubstantiation ! l’esprit saint.. l’union du corps et de l’esprit.
ah ML comme je vous envie, votre fougue, votre jeunesse.
moi aussi, il y a encore quelques années j’aurais pu vous suivre, mais à présent je suis devenu un vieil homme faible, je me laisse piétiner même par Monsieur Chaloux avec son Quignard, j’ai à peine la force de dire un mot qu’il me piétine, misère de misère à présent je suis devenu une couille molle comme Quignard, livré en pâture au piétinage des couilles molles comme Monsieur Chaloux.
ML, quand vous vous levez, le bras brandi vers le ciel, Ml, vous êtes beau!
adbelkader, c’est bon, vous avez vu : je me suis excusé, mes propos étaient indignes je l’admets, presque autant que les vôtres, comme Desproges : quand on vous parle d’un olivier centenaire vous versez une larme, mais pour Eichmann et ses millions de déportées tziganes et juifs là vous reprenez des moules.
c’est bon je me suis excusé, n’en parlons plus.
(Laissé en plan vers 15 h 35).
Vous souvenez-vous : « mat ou brillant ? »,
demandait le marchand de photographies
avant le numérique et les tablettes ?
Brillant est toujours un poil racoleur.
Et ce galet ramassé au mieux de lui-même,
abandonné dans le tiroir quand il a séché.
La pluie donne envie de danser à Kelly
parce qu’elle se termine. Les reflets
et textures qui « renvoient », d’accord,
à condition de ne pas tomber par excès
dans une jungle de miroirs.
Les toits ne sont pas les seuls à gagner
au passage de l’arrosage, les pavés aussi.
Il n’y a que les surfaces déjà liquides avant
qui, comme par esprit de contradiction,
semblent souvent éteintes quand il pleut.
Crapauttement.
@Christiane.
Chère Christiane, je vous avoue que je ne vois pas très bien à quoi se rapporte le « ne soyez pas influençable ». On peut me faire mille reproches mais pas celui-là. Pour ce qui est des noms d’oiseaux, vous avez certainement raison. ML est ce qu’il est, Hamlet également (était-ce Hamlet? Je ne me le souviens déjà plus). Et je ne vaux certainement pas plus cher. Qu’ils trouvent ici l’expression de mes plus plates excuses. Je crois que j’ai dépassé le stade du graffiti et que j’y deviens vraiment très mauvais. Quant à Quignard, je suis tombé je ne sais où (je crois sur le site de La Quinzaine), sur un entretien dans lequel il dit à peu près: »Je n’ai pas besoin de ressusciter Hadrien pour lui faire tenir un discours du XIXe siècle ». Cette phrase m’a paru très rassurante : enfin quelque chose auquel il n’a rien compris… Pour ma très modeste part, tout discours du XIXe siècle qu’ils soient, je ne ferais pas l’économie des Mémoires d’Hadrien qui sont bien solidement ancrés dans ma bibliothèque et dans mon esprit (laissons le cœur de côté).
Ce qui m’a très vivement intéressé, c’est le vent de révolte contre le maître et le témoignage, le premier (car dans le Malestroit que j’ai lu plusieurs fois, en dépit d’un petit scandale sans queue ni tête, il n’y avait rien de désobligeant, en dehors de quelques détails montrant un très vieux monsieur) un peu dissonant, et très convaincant (ce n’est pas le mot que je cherche mais peu importe) sur Gracq.
Pour ce qui est de la méthode d’apprentissage, c’est la meilleure, mais je dois vous avouer qu’ayant eu pendant deux ans un professeur très silencieux je n’en ai pas gardé un excellent souvenir quoique je n’aie jamais autant avancé qu’en ce temps-là. Il faut compter aussi avec le fait que Gracq a détesté l’apprentissage musical. Il y a quelque part un texte dans lequel il parle d’assommantes répétitions de violon au lycée de Nantes.
Quoiqu’il en soit, la manière extrêmement fière et d’une très grande dignité dont Quignard affirme la pauvreté et la passion de sa famille est bouleversante. On aimerait le voir plus souvent là.
Ah, si la Waffen-SS n’avait jamais agi
qu’à la cadence de l’inspecteur Derrick !
Tankescheunillettement.
c’est bon je me suis excusé, n’en parlons plus
ton papa collabo ta mère tondue..t’as dla chance que gaga est bon chrétien trouducul de keupu
Pour en finir sur Quignard, il faut vous dire qu’il y a tout un pan de son discours auquel je ne crois pas, et un fond de comique involontaire qui n’est que l’envers de son courage, mais c’est une constellation à part qu’il faut accepter dans son ensemble ou laisser.
c’est beau ce qu’il écrit cheuloux..on voit bien que lui il a un chiotte grohé insonorisé phil..pas cette espèce de pavillon à la marie antoinette dans on potager
Chaloux comme vous l’aimez votre Quignard, c’est bien, c’est beau, respect.
vous l’aimez parce qu’il parle à votre coeur, Quignard ne sait parler qu’aux coeurs, alors de grâce ne mélangez pas Quignard et Yourcenar parce que Yourcenar parlait à notre esprit, à notre intelligence, elle ne faisait pas de sentiments alors que Quignard ne fait que du sentiment, il n’y a chez lui pas l’ombre d’une l’intelligence.
vous faites la différence entre les deux ? ou bien votre romantisme vous submerge-t-il ?
quand un auteur ne passe que par les sentiments pour émouvoir ses lecteur c’est qu’il a un pois chiche à la place du cerveau.
derrick commencait tot le matin et finissait tard le soir..au chaud l’hiver et au frais l’été dans son grand paletot de feldgendarm en cuir..c’est la régularité dans l’effort le savoir faire bavarois..vontraube te dirait ça avec enluminure et grosse choppe..mais aprés le travail..pasque nix arbeit, nix oktoberfest
a genoux raclure de keupu..et montre ta récipiscence en fermant ta gueule un peu
« Vo-tre en-ne-mi avait-il des ma-ris, Ma-da-me Borg-stede Ham-mer-stein?
Je veux dire, votre ma-ri avait-il des en-ne-mis? »
Hamlet, je ne remets pas le couvert. Je ne sais pas si Quignard parle à notre coeur, mais je vous assure qu’il pose pas mal de problèmes au peu que j’ai d’intelligence. Et même par-delà.
c’est des métalleux français..des élégants..faut acheter lassouline….céline il aurait beaucoup kiffé.. »verdun » ça aurait été mieux que ricky machin..bref, à part le métal what else, qu’il aurait dit
je choppe un commentaire..c’est des malins les stoneur rocker..prends en dla graine lassouline
Sympa le clip, il manque juste une (ou des) fille à gros seins sur une botte de foin, un truc dans le genre Russ Meyer. Il n’est pas trop tard pour faire des inserts, on compte sur vous les gars !
ça c’est pour kabloom
il est parti où ML ? préparer son diner ?
ML rassurez-moi vous ne mangez pas à 8h pile ?
quand on s’attaque à Céline on ne mange pas à heure fixe !
vous étiez lancé.
vous voulez un coach ? je ne sais pas écrire, vous vous savez bien écrie, mais je peux vous coacher : un clavier, une bouteille de gnôle et hop ! c’est parti ! le Céline vous nous le dégommez.
il est parti préparer son dîner
j’y crois pas….
Monsieur Chaloux, non ! ne remettons pas les couverts pour se retaper un gueuleton.
mais c’est d’accord ! si un jour vous avez 2 minutes de libre vous me direz les questions posées par Quignard, ou même une seule, je sais que je suis moins intelligent que vous, je crois avoir lu la plupart de ses livres mais compte tenu de mon ignorance j’ai dû passer complètement à côté.
ça sert aussi à ça les blogs : que les personnes intelligentes comme vous prennent le temps d’apprendre à lire aux ignares comme bouguereau et moi.
Mais j’ai fait partie moi aussi du public qui est allé écouter Luchini lisant Le Voyage de Céline au théâtre. C’était pas mal. Mais à l’audition, on se rend bien mieux compte que le texte célinien est fait avec trois fois rien qu’il sait gonfler et utiliser à merveille. Mais c’est toujours haineux, il est toujours en rogne contre le monde entier, ça finit par être lassant, cette musique-là.
Plus tard, j’ai rencontré Luchini chez l’épicier en face de chez moi à Montmartre. Alors, qu’y m’a dit, ça vous a plu ? J’ai pas osé lui dire ce que j’ai écrit ci-dessus. Du coup, il m’a redonné un billet gratos pour aller l’écouter nos lire du Jouvet. C’était pareil, moyen…
Luchini, il aime bien taper sur Pessoa qu’il trouve nul et ennuyeux. Moi, je trouve qu’il bien plus profond que Céline, et bien meilleur écrivain. Céline se prenait pour un « aristocrate » de l’esprit alors que c’était un mufle. Pessoa ne se prenait pour rien alors que c’est lui qui était un aristocrate de l’esprit. Comme quoi, tout est bizarre en ce bas monde…
Non, j’étais parti sur les routes avec mon vélo électrique pour admirer le ciel, les nuages, le soleil, la lumière si belle d’une fin de journée sur la Sologne verdoyante. J’ai découvert des petites routes magnifiques, pleines de poésie, de sous-bois, d’ombre, de fraîcheur. J’ai vu un cerf quasiment sur la route, il a fui dans les bois en me voyant puis à une certaine distance, il s’est retourné comme l’aurait fait une personne pour voir si je le suivais. C’était émouvant. J’ai vu de beaux faisans qui faisaient le paon… J’ai découvert un château magnifique caché en pleine forêt dans le style Renaissance. J’ai écouté le silence de l’étang immense tout près de l’ancienne gare de Fontaine-Soings en Sologne. Les canards jouaient à faire du rase motte sur l’eau, ils s’amusaient comme des fous. Et j’étais très heureux sur mon vélo, comme perdu au milieu du cosmos, tout seul, seul avec l’immensité du ciel pour moi !
oui mais vous ML vous n’avez pas avalé l’hostie !
ML c’est beau ce que vous écrivez sur Céline et Pessoa, l’aristocratie de Pessoa Bernardo Soares. l’ecclésiastique Pessoa, ML avez-vous lu les commentaires de Renan? de Heine? et de Neher ? l’ecclésiaste est multiple car à travers lui c’est le monde qui parle dans sa multiplicité, multiplicité du monde extérieur et du monde intérieur, ce monde de Pessoa et la vanité sans le geste d’écrire un mot, une phrase, même si cette phrase est là pour dire le regard désabusé porté sur sa vie morne, la boucle de la vanité est bouclée : écrire juste que tout est vanité est en soi le comble de la vanité, Céline n’avait pas conscience de sa vanité.
« J’ai découvert des petites routes magnifiques, pleines de poésie, »
D’habitude vous êtes précis Ml, mais là, on peut difficilement vous suivre…
» pour un sou » ou bien même un sous-bois, as you want!
Non, on ne peut pas me suivre. Ce sont des petites routes entre Contres et Soings. Faut connaître. Il y a pas mal de mares et petits étangs dans ce coin-là. J’adore. Hier, j’y étais sous la pluie, tout trempé, c’était très beau quand même. J’aime aussi beaucoup la Sologne sous la pluie ; hier je suis rentré trempé. Mais aujourd’hui, il y avait un beau ciel parsemé de gros nuages avec une lumière apaisante, douce et comme sacrée en même temps.
@ Chaloux ( 2 mai 2013 à 19 h 01)
Mais c’est le contenu de votre commentaire qui me l’a fait penser ! C’était donc de l’humour.
La première partie du livre évoqué n’est pas sentimentale, elle fait un portrait remarquable du jeune louis Poirier. J’ai laissé de côté la deuxième ( Extrait de la conférence prononcée au banquet du Livre.) J’ai donc gardé les deux autres : l’une qui analyse le processus qui mène l’homme à la parole – ici poétique (Celan), l’autre qui pose les habitudes traditionnelles de l’enseignement par les demoiselles Quignard de la musique (piano) et le dégoût provoqué par cette pratique sur ce jeune enfant.
En dehors de ce petit livre intéressant, l’œuvre de P.Quignard tient une excellente place dans le champ littéraire contemporain. La revue littéraire « europe » lui a d’ailleurs consacré un numéro spécial en septembre 2010 (n° 976), en première partie (l’autre étant réservée à Tolstoï). Les 15 signataires, de qualité, scrutant son œuvre nous offrent de bonnes analyses de ses fictions, de son style fragmentaire si singulier, de ses obsessions.
C’est une œuvre inachevée, en constitution, cohérente, misant sur des langues très anciennes, le latin et le grec, et sur les mythes (Orphée, Eurydice, la nef Argo….) Énigmatique aussi.
L’oubli du souvenir, l’absence, la mort et leur lien avec la musique et le silence en sont les pivots.
Un rappel « Les Ombres errantes » (prix Goncourt 2002), ce cycle en dix tomes du « Dernier Royaume ». Rappel aussi des nombreux colloques qui lui furent réservés.
Par contre, pas plus pour lui que pour d’autres écrivains, je ne fais de comparaisons, d’échelle de valeur. Quignard c’est pour moi un plaisir de lecture, une surprise constante car alternent dans l’écriture le long et le bref (comme l’analyse si bien M.Levesque), l’ellipse, la répétition, la musique des mots. C’est aussi pour moi la force de l’image poétique.
Je trouvais le billet de P.Assouline entrant dans ce dévoilement d’un livre déconcertant, original, vibrant mais je n’étais pas intervenue n’ayant pas lu le livre.
Je suis heureuse que vous preniez du plaisir à lire P.Quignard.
légère erreur, mauvaise langue. Céline se disait aristocrate…de la cuisse.
« J’ai découvert des petites routes magnifiques, pleines de poésie, »
Mon cul! Tu rêvais de gros nibards épicétou
http://decollete.d.e.pic.centerblog.net/o/bd4b76cb.jpg
Non, pas seulement de la cuisse, Phil !
la cuisse sans les lolo, ça sert à rien.
J’aime pas les gros nibards ! J’aime le nibard aristocratique, 90B pointe en l’air…
90B: large du coffre, moyen du sein, taille épaisse.
90C: sein opulent, coffre étroit, taille fine, plus bandant.
« Céline ne restera pas dans l’histoire comme un grand écrivain mais comme un faiseur ! » (rédigé par LML)
C’est le genre de propos qui démontre une fois de plus la supériorité reconnue des chiens vivants sur les lions morts.
J’ai vu de beaux faisans qui faisaient le paon…
Je me souviens de l’entretien d’un journaliste avec Nathalie Sarraute, dans un numéro de Lire, il y a trente ans: « Comparer un écrivain avec un autre est indécent ».
B.O.X dit: 2 mai 2013 à 22 h 04 min
Celine fait œuvre,
Salomon témoigne !.
Tiens ça se tient… Finalement pour être vraiment écrivain faut avoir rien à dire…
…
…@,…Jacques Barozzi,…à,…17 h 14 mn,…
…
…personne n’est le sosie de Céline,…il ne peut s »en prendre qu’à lui même,…il joue sa musique,…de ce que son temps lui à permis de tirer comme réflexions,…des témoignages,…ses versions, son interprétation sociologique succincte du théâtre subis de son époque,…
…
…personne ne colle à Céline,…mais, moi, je respecte aussi les autres auteurs écrivains,…j’aime presque l’adversité d’autant plus que l’auteur » mort « ,…ne peut plus se défendre des griefs des historiens,…
…
…comme si en lisant » la mesure de l’être humain selon Téétète de Platon « ,…il serait opportun d’apporter une conclusion,…Non,…
…
…c’était une époque ou un tel raisonnement était en verve,…
…chaque époque ses ouailles,…et ses Zouaves de vernis de cul-ture,…des Dieux et des Chronos,…
…d’ailleurs la dernière Swatch-Shop est magnifique par sa transparence,…etc,…
…
La grappa le mieux c’est dans une armoire comme dans le Hemingway… Les infirmières disaient rien du tout !
D.,il ne s’agit pas d’une histoire mais, de l’Histoire. Peut-on à l’aide d’ouvrages de fictions, s’aider (en partie) pour écrire un ouvrage d’histoirien ? Personnellement je pense que oui, si on veut laisser une place à la vie courante vécue par les contemporains à la période étudiée.
B.O.X dit: 2 mai 2013 à 22 h 30 min
« Sergio dit: 2 mai 2013 à 16 h 21 min
la Norton Commando… »
Elle fait de l’huile,
mais vous vous en souvenez !.
Ben au moins c’est plus balèze qu’une madeleine… J’ai revu ma toute première, une Guzzi le Mans, qu’ils continuent pratiquement à l’identique : ça m’a pas fait grand-chose ; peut-être en roulant dessus…
…
…et faire l’effet d’éther,…
…
…c’est encore meilleure,…Ah,…Ah,…etc,…
…
Le coin des motards : Commando, Le Mans, Electric Ride (en Sologne !) : appel de phare
et clé de 10 à toute la bande !
Faudra faire une concentre Rdl !
Quardetourment.
hamlet dit: 2 mai 2013 à 19 h 20 min
‘…Quignard ne sait parler qu’aux coeurs, alors de grâce ne mélangez pas Quignard et Yourcenar parce que Yourcenar parlait à notre esprit, à notre intelligence, elle ne faisait pas de sentiments alors que Quignard ne fait que du sentiment, il n’y a chez lui pas l’ombre d’une l’intelligence.
vous faites la différence entre les deux ? ou bien votre romantisme vous submerge-t-il ?
quand un auteur ne passe que par les sentiments pour émouvoir ses lecteur c’est qu’il a un pois chiche à la place du cerveau…
tain…le cœur , l’esprit, les tringles, les klaouis…pouvez pas vous la fermer une minute ? aaahhh…ca va déjà mieux…merci a vous…
Oh joie,
pour une fois,
deux de mes posts,
en incruste,
plus de 2 heures
sur ce bolg marvelous !!!.
Mister Passou,
le robot déconne-t-il ???.
Réécouté Michel Simon,
Luchini est bien gentil!.
Sweet melody for this nigth !!! !! !.
Bye, avant que l’on me décalque !.
Et Viva Mexico universitad !.
« c’est bon je me suis excusé, n’en parlons plus. »
Noble prince, ne jamais s’excuser ! il y en a – des petits, des vilains sarrazins, des minables, des couilles molles – qui prennent votre grandeur d’âme éblouissante, célinoquignardesque, pour de la faiblesse coupable … Bàv
Je me souviens qu’à propos de Céline, mon bon père m’a dit : « S’il était peintre ou poète il y aurait du souci à se faire, heureusement il n’était qu’écrivain ».
En lisant Wellbeck à l’aéroport, je me marre en pensant à la rage d’Adam.
Cela rappelé (l’opinion de mon bon père, j’entend), c’est vrai que j’aime assez lire Céline, mais à bien regarder c’est son côté folklorique qui me plait : le gars est trop cultivé pour ne pas être conscient qu’il à pris un mur de plein fouet, mais morire qu’il l’admet — sa disposition à assumer une bourde n’était vraiment pas à la hauteur du film (projection) qu’il se passait à son propos.
D’autre part, déjà il avait sauvé sa peau, mal, dans un pavillon délabré de banlieue, mais la peau était sauve — on ne peut pas dire de même de Brasillach lequel, par ailleurs, avait jugé ‘Mein Kampf’ et son auteur à leur juste valeur… comme quoi on ne peut préjuger de rien… enfin, les chemins de l’Histoire sont parsemés de peaux de banane…
Le tout, quand l’on est sur les chemins de l’Histoire, c’est de ne pas avoir de gros besoins à régler. Évidemment, faute d’une auberge où en échange d’un expresso on pourra se servir des vécés, on peut régler ça dans un champ ou derrière un buisson, en prêtant attention que l’espace choisi soit libre d’orties… C’est vache comme tout l’ortie : elle te caresse gentiment et voilà que tu te gratte un bon bout de temps durant, ce qui est plutôt embarrassant si elle t’as caressé les fesses… Or, sur les chemins de l’Histoire c’est plein d’orties… de plus, étant gourmande comme Chenopodium bonus henricus et peut-être plus, elle aime les terriens riches en nitrates… peu importe… on trouve sur les chemins de l’Histoire plus d’orties qu’autre chose… il faut donc prêter attention et Céline était un gars pressé, les photos en témoignent… Jarry l’aurait traité d’onaniste, toujours sur la foi des photos… et il n’aurait pas manqué de souligner (Jarry n’aurait pas manqué de souligner, pas Céline) qu’il ne s’agissait pas d’un onanisme érotique (auto-érotisme, donc), mais d’une manière plutôt mal choisie d’épargner le temps… « Une bonne ménagère » m’a-t-on un jour expliqué « ne fait jamais des déplacements à vide ». Là, sur le coup de cette révélation, je me suis dit que le bon sens il y était pour quelque chose et que donc une bonne ménagère aurait fait un bon homme politique — et la réalité pourrait me donner raison. Mais il est évident que autant la poétique du déplacement utile nous touche chez la ménagère, autant nous gêne chez l’écrivain, d’autant plus si tout compte fait son déplacement utile résulte être un déplacement à vide… Bref, je ne veux pas faire dans l’uchronie, il est toutefois certain que faute d’auberge, Céline aurait dû jeter un coup d’œil avant de baisser son pantalon…
MUR DES CONS
Ce matin, nous épinglons le dire de Francis Daspe, le bien inconnu Président de la Commission nationale éducation du Parti de Gauche, pour ces propos sur l’éducation :
« La principale critique que nous faisions du projet de loi d’orientation pour la refondation de l’école de la République de Vincent Peillon résidait dans l’accumulation de contresens et d’aveuglements idéologiques sur lesquels il repose. Le discours prononcé le 29 avril par le président de la République en clôture des assises de l’entrepreneuriat valide de fait notre analyse. Il offre en effet un condensé édifiant de ces déficiences dûment constatées.
François Hollande propose de « stimuler l’esprit d’entreprise » dans l’école, en prévoyant notamment de la sixième à la terminale un programme sur « l’entrepreneuriat ». Ce faisant, il décline les impasses idéologiques qui obscurcissent la loi d’orientation en discussion au Parlement, votée en première lecture par les députés et prochainement soumise aux sénateurs.
VOICI LE PLUS REMARQUABLE :
C’est d’abord remettre en cause de manière frontale la laïcité qui ne se résume pas au champ du religieux. Elle vise également à garantir la neutralité en mettant à distance tous les dogmes : celui du marché et de l’économisme triomphant doivent être maintenus hors de portée des enfants. »
Francis, tu as la place d’honneur sur notre Mur !
Voilà. Sur les chemins de l’Histoire on trouve beaucoup d’orties et de peaux de banane, mais peu d’auberges, et c’est assez dans la norme car l’énorme territoire où serpentent les chemins de l’Histoire reste, pour la partie plus importante de sa surface, inexploré — c’est là que les anciens cartographes dessinaient les lions.
Or, et là je cherche à comprendre le raisonnement de mon bon père, il faut une certaine endurance pour marcher des jours et des nuits durant dans un territoire où l’on sait qu’il n’inspire aux cartographes que la présence des lions. Et si t’es écrivain, c’est-à-dire quelqu’un qui pratique beaucoup le papier, cette possible présence de lions non règlementée par un personnel adéquatement armé (et préalablement formé à l’usage des armes), a de quoi mettre en mouvement le péristaltisme de ton intestin… avec les conséquences que chacun peut imaginer… Donc, l’ortie étant gourmande de nitrates, on peut affirmer qu’elle prospère sur les chemins de l’Histoire — enfin, vu la quantité d’écrivains qui s’aventurent sur les chemins de l’Histoire, une surproduction de nitrates n’est pas difficile à imaginer…
Je dois sortir. À plus…
Francis, tu as la place d’honneur sur notre Mur !
tu vas pas nous mettre notre bon gaston bachelard sur le mur aussi jicé ?
Je dois sortir. À plus…
enfant d’putain la ménagère est bien chargée..elle va s’vautrer dans les escaliers..et jicé sra civilement responsab « non assistance a ménagère cul par dessus tête »
En lisant Wellbeck à l’aéroport
kabloom est toujours aussi classe..il a un kadi lui..délié..genteulman
La grappa le mieux c’est dans une armoire comme dans le Hemingway
t’as beau dire sergio c’est spèce la grappa..bonne à charger la ménagère dans les escaliers..on laisse porter par les autres quoi
de beaux faisans qui faisaient le paon…
et dracul avait la loi morale en lui et le ciel étoilé par dessus..tût rends pas compte épicétou
Merci Mauvaise langue, je partage votre position sur céline, qui n’est pas un bonne exemple et qui n’a pour lui, que le titre d’agitateur artistique propagandiste « de l’air du temps » sinistre que fut celui que nous avons encore tous en mémoire, un peu comme ce vieux film, vous savez ce film d’horreur, genre « dracul » comme aiment à l’énoncer à titre d’analogie littéraire certains commentateurs de nos jours sur ce blog.
Bloom dit: 3 mai 2013 à 6 h 22 min
En lisant Wellbeck à l’aéroport
Bien un romancier de gare le Michel, lors du départ on peut même laisser le bouquin non terminé en salle d’attente, les fins sont toujours baclées.
Le coin des motards : Commando, Le Mans, Electric Ride
Le coin des bonnes affaires : Vends une Electra Glide 1973 contre la brêle à polémikoeur. C’est sûrement collector, ça doit valoir des sous ?
Le Wellbeck, c’était Configuration etc…des vers de poësie. Ca vaut pas l’ami Mathieu Brosseau, mais c’est idéal pour attendre les artistes en tournée asiatique.
Comme dit mon ami arménien de Beyrouth, le nihiliste prend pas de risques, y finira toujours par gagner.
Bloom dit: 3 mai 2013 à 9 h 14 min
Comme dit mon ami arménien de Beyrouth
Il fabrique des fusées ?
« tu vas pas nous mettre notre bon gaston bachelard sur le mur aussi jicé ? »
Tu dieu, non ! Par contre si t’as une photo récente de tézigue… je la mettrai entre Bobby Sands et Taubirazemoth.
– Harry, da stimmt doch etwas nicht !
– Da hast du ganz recht Stefan…Soll ich mal den Wagen holen ?
– Damit hat’s keine Eile, Harry…trink ruhig noch ‘n Bier.
…
…J.C,…à,…7 h 23 mn,…
…
…un peu de compassion,…c’est çà 1° année,…il s’emmêle les pinceaux,…
…attend,…que sa crise de timidité soit passer,…pourvu qu’il ne nous envoie pas cueillir des tulipes près de ses moulins à morale du bien fondé,…
…çà pataugera aux digues des polders,…
…et retour à la case départ de Versailles aux parfums,…le témoin collabo aux pieds des » gays » castes,…etc,…à la Saumure,…
…la politique » pédophile « ,…encore,…
…ce macro çà vient,…un autre Sauf y Tell,…après Guillaume y Tell,…à tour de bras,…Ah,…Ah,…Non,…pas çà,…
…mon » Tééthète « ,…revient,…aux pieds,…plus vite Platte-on,…de la démesure offshore,…mon biquet,…Ah,…Ah,…
…
il fabrique des fusées ?
D’un genre bien à lui: des fusées musicales concoctées au cours de sa dernière tournée en Chine pop, le pays où et les nouveaux riches et les usines de pétards flambent.
(A TWITT’ VITESSE, P.A: colloque sur la Guerre froide)
Conseils à un jeune chercheur
Vous souhaitez, toi et tes copains, faire financer votre projet par une de ces agences peuplées à moitié de comptables et à moitié d’universitaires épuisés (les premiers gagnent toujours : ils savent tenir jusqu’au bout les réunions cul-de-plomb, alors que les seconds sont des petites natures).
Relis avec attention la leçon de tes maîtres:
« C’est ce singulier de la Guerre froide que nous avons voulu saisir en l’indexant aux particularités du local. Nos questionnements se sont organisés autour de deux principaux objectifs. En premier lieu, analyser comment le local se saisit de la Guerre Froide. En second lieu, étudier comment la Guerre Froide travaille le local ».
Rédigé en français correct (« c’est cette dimension singulière de la Guerre froide que vous avons voulu aborder en la rapportant aux particularités de la société locale »), ce très bon projet attirerait moins l’attention. Apprends à manier les mots de la tribu, en étudiant:
– la nominalisation de l’adjectif: on dit le local, le singulier…
– la généralisation du verbe + COD: « travailler le local », qui ne lignifie pas la réfection d’un bureau par des maçons ou des décorateurs; le modèle est la formule, qui vaut peau d’philo: « penser le mal ».
– la fausse concrétude de l’abstraction: le local se saisit de la Guerre froide
Et n’oublie jamais qu’on n’interroge plus, on questionne; les interrogations sont laissées aux historiens du dimanche, pour être admis, ne parle que de questionnements.
Je sais, c’est dur, l’écoeurement est au bout, mais il faut un peu souffrir pour récolter des picaillons.
Un autre choix (pardon, une option) pour aller plus loin que tes camarades: tu passes à l’étape suivante, tu élargis encore davantage le champ d’application des penseurs teutoniques du siècle passé.
« Pour opacifier la fausse évidence d’un « ici », trop souvent pensé comme la pure actualisation d’un « là-bas » réputé tout-puissant, nous avons entrepris de cheminer vers un questionnement plus endurant. Il s’agit de montrer comment un Dispositif historique-mondial (weltgeschichtlich) arraisonne la fausse « disponibilité » d’un mode vécu singulier pour y trouver les ressources du déploiement d’une Technè se structurant par affrontement agonistique. Etc. »
Tu remarqueras l’usage répété des guillemets, qui prend avec des pincettes les âneries de la Doxa « qui nous soumet toujours-déjà »: comme l’habit fait le moine, les guillemets font l’intello, ne l’oublie jamais.
Quant au « trop-souvent-pensé-comme », ne t’inquiète pas, le salut trouvera ses bons entendeurs: attend-toi malgré tout à ce que ces connards ne te cèdent pas leurs sièges sans résistance.
Etudie, étudie, fais des exercices, et n‘oublie pas de maintenir sous cloche ton simple bon sens: non, « indexer » ne signifie pas faire à tout ce monde un doigt d’honneur.
J’suis-là.
En d’autres mots : sur les chemins de l’Histoire on patauge dans la merde, et ce sont surtout ceux qui croient ne participer qu’en tant que « voix » qui se foutent dans la merde plus que, disons, l’idéologue de la première heure qu’étant en avance s’illustre en t’expliquant le comment et le pourquoi du coup d’état, se paye une villa en zone protégée sur l’île de Capri, et si tu m’as vu fais moi signe que l’on se voit, on déjeune, et on en parle…
Or, Céline a beau avoir écrit (déjà) dans le « Voyage au bout de la nuit » que le commerce est un chancre, mais moi, dans les souvenirs de mon bon père raflés au grenier, j’ai un numéro assez instructif de la NRF… on y trouve la première tentative de traduction du Finnegans ; l’un des premier texte de Jean Giono publié en revue ; la pub d’un livre où il est question des tribunaux secrets allemands (ce dont personne ne savait rien, naturellement) ; et quelques page de pub de l’éditeur où sont vantés le bons résultats de la maison, le tout dans la perspective de lever des fonds.
Bref, un gars comme Céline ne pouvait pas ne pas savoir comment la machine fonctionne, alors sa chanson il peut tout juste la chanter pour des cons comme lui qui sont disposés (ou prédisposés) à croire que la littérature n’est pas une marchandise comme une autre :
« Alors, mon pot, pourquoi le gars qui te publie lève des fonds ? ».
Bref, toute la différence entre Rabelais, auteur que l’auteur de ces lignes apprécie tout particulièrement, et Céline réside dans le fait que le premier sait nuancer, tandis que chez le second même une évidence comme « le commerce est un chancre » est porteuse d’un arrière-goût mal identifiable du premier coup, mais seulement du premier coup car on pense tout de suite que tout comme le Chenopodium bonus henricus, l’ourtie est gurmande de nitrates…
Pardon : l’ortie est gourmande de nitrates… (pfff)
« travailler le local », tiens ! j’aurais dit qu’il s’agissait de préliminaires… les très réputés préliminaires… quoi…
« agiter le local ».
Tout le monde connait l’Agité du local, n’est-il pas?
Mais non !….
Peu de différence entre Céline et Rabelais, hors le référentiel temporel … les deux héros sont passionnants.
Le rapprochement entre Céline et Rabelais m’a toujours semblé abusif. Une duperie de plus de la part de Céline.
Le p’tit rablais, c’est Céline.
Quand vous parlez de Céline, MOOOOOsieur le prof pour petites classes, vous feriez mieux de nous écrire un texte racontant « Langue Moisie sur son vélo électrique » un peu moins neuneu. On croirait un texte du naïf D.bile. De la poésie d’amateur ou d’un élève pré-adolescent.
Quant à Céline, la manière dont vous en parlez ne plaide pas pour vous
après la bataille mais tant pis !
Un cas très particulier est celui où un fait n’est connu, avec quelques détails, que par un roman. Je pense au Témoin oculaire d’Ernst Weiss (écrit vers 1938, publié dans les années 60, notamment en France chez Folio) qui parle d’un moment clé de la vie d’Hitler, son séjour à la clinique psychiatrique de Pasewalk en novembre 1918. Le dossier médical fut porté à un cercle immigré de Paris en 1933 par le psychiatre juste avant son suicide, et le roman de Weiss, lui-même suicidé en 1940, est la seule trace du dossier !
Il est évident qu’il ne faut pas le récuser comme source, et non moins évident qu’il faut l’exploiter avec précaution.
Bonjour,
on peut être historien amateur ou féru d’histoire, l’important reste le goût pour l’Histoire.
Il y eut une révolte d’esclaves, la plus grande de l’Histoire, qui aujourd’hui souffre d’oubli.
Nous avons un devoir de mémoire pour faire en sorte que les crimes du passé ne se reproduisent plus jamais.
Je me suis fait le devoir de faire en sorte que LA REVOLTE DES ZANJ sorte des pénombres de l’Histoire et que l’on rende hommage au courage de ces hommes qui se battirent pour leur liberté.
Après 1 an et demi de recherche et d’écriture, je viens de terminer le livre de cette fabuleuse révolte qui dura 14 ans, 4 mois et 6 jours. Le roman historique de 235 pages est en vente sur Amazon.fr.
Je vous invite à le lire.
560
commentaires