de Pierre Assouline

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La République des livres
Cet été, préférez ne pas !

Cet été, préférez ne pas !

N’hésitez pas : bartlebysez-vous sans tarder bien qu’aucune nouvelle traduction de Bartleby, le scribe ne pointe à l’horizon. Non que depuis 1853 les anciennes fussent défectueuses, datées ou insatisfaisantes (celle, historique, de Pierre Leyris a longtemps paru inégalable). Mais le chef d’oeuvre comique de Herman Melville est de ceux dont la restitution dans une autre langue est une sorte de sport et de loisir dont on ne se lasse pas. Ne fut-ce que pour une phrase, la plus célèbre, celle qui tient toute la nouvelle, sa formule alchimique dont on n’a pas fini de creuser l’énigme souterraine: « I would prefer not to »rendue selon les versions par « Je ne préfèrerais pas » ou « J’aimerais mieux pas » ou « Je préfèrerais ne pas ». Ad libitum. Si vous avez autre chose à proposer, ne vous gênez ou, nous ferons suivre à Melville. Borges traduisait par « Preferiría no hacerlo… ».

Tout se complique quand on sait que même en anglais, la forme est agrammaticale car il eut été plus correct, et tellement moins génial, d’écrire « I had rather not ». Tout cela pour faire l’apologie de la résistance passive, mutique, inerte et irrémédiablement désolée à travers l’un des personnages les plus inoubliables qui soient. Dans son éblouissante postface à la traduction de Michèle Causse (GF, 1989), Gilles Deleuze rappelle un mot de Proust selon lequel les beaux livres nous paraissent toujours écrits dans une sorte de langue étrangère. J’avoue un attachement particulier à la version de Jérôme Vidal parue en 2004 avec des illustrations de l’excellent Jean-Claude Götting, sous le titre Bartleby, une histoire de Wall street (78 pages, 13,50 euros) aux éditions Amsterdam, une jeune maison qui se veut « démocritique »et s’est placée dès ses débuts justement sous la protection de l’auteur de Moby Dick, ce qui est très bon signe.

Imagine-t-on un instant le nombre de lecteurs qui en ont fait leur emblème et une philosophie pour la vie, à commencer par l’écrivain espagnol Enrique Vila-Matas ? Non sans l’adapter au passage au risque de susciter une nouvelle bataille d’Hernani dans la blogosphère, à la suite de Gilles Deleuze et Maurice Blanchot qui s’en mêlèrent autrefois. « Je préfèrerais ne pas » garde ses partisans de même que « J’aimerais mieux pas ».

Ce qui est intéressant, c’est aussi de retrouver l’ombre portée de Bartleby sur l’œuvre de nombre d’écrivains. Par exemple Le Pressentiment (Gallimard, 1935, Le Castor Astral, 1991) du regretté Emmanuel Bove. C’est l’histoire de Charles Benesteau, un type tombé d’une famille de grands bourgeois comme on tombe du cadre des portraits d’ancêtres. Il aimerait tant changer de contemporains ! Volontairement déclassé et marginal, étranger dans la ville, ce grand immobile s’est lui-même exclu de la société, et inquiète les siens qui le sont si peu ; il leur témoigne une indifférence sans haine et sans reproche pour mieux vivre sa vie en paix avec sa conscience dans un quartier populaire de Paris. Comme s’il flottait sur un coussin d’air, à son rythme, loin de toute préoccupation matérialiste. Il rompt avec son milieu comme on fuit chez Simenon. Avocat de profession, il n’exerce même plus, se contentant de donner des conseils aux voisins démunis. Melville n’est jamais cité mais il a tout de Bartleby : lui aussi aimerait mieux ne pas. Il rêvasse à en perdre conscience. En fait, il vit comme on doit vivre quand on a le pressentiment de sa mort. D’ailleurs, sa femme le considère comme un renonçant héritier des mystiques du XVIIIème siècle. On est dans sa tête en ne sachant même plus si on est dans le réel ou dans le rêve éveillé. Il est la subjectivité faite homme. C’est un errant à qui Paris sert de paysage pour être un peu mieux malheureux. En faire un misanthrope relève du contre-sens. Il possède une inépuisable réserve d’indulgence pour l’humanité. Comment s’en sort-on lorsqu’on on a conscience du caractère immaîtrisé de son existence ? On se veut non-concerné comme il y a des non-conformistes. En vérité, on se contente de circuler dans la vie comme sur la scène d’un théâtre. Voilà l’effet que cela fait aux autres que de vouloir vivre sa vie au jour le jour et écrire des poèmes destinés à n’être pas lus. Cela ne l’empêchera pas de se cogner à d’autres réalités dans un milieu aux antipodes du sien où il affrontera les mêmes mesquineries, jalousies et misères. De la gratitude et de la tendresse aussi, avec une adolescente et sa mère. Pour lui, au bout, c’est la même solitude.

Et M. Spitzweg, vous connaissez ? Il tire à petites bouffées bleues sur ses Ninas dans son deux-pièces de la rue Marcadet. Il en est resté à la France du commissaire Maigret. D’ailleurs, il lit ses enquêtes comme on déguste le fumet d’un boeuf bourguignon. Parfois, il pose son livre sous la lampe et se pose des questions existentielles bien en phase avec cette époque qui ne veut pas de lui : qu’est-ce qu’un bobo, au fond ? Ce n’est qu’un exemple. M. Spitzweg a beaucoup voyagé en lisant L’usage du monde de Nicolas Bouvier sur son banc du square Carpeaux. Il y a de pires guides pour se perdre. Il a ses habitudes : lire Le Parisien lui est agréable le matin au bistro, mais impensable le soir au restaurant. On le comprend. C’est à ce détail qu’on juge de la qualité d’un homme. Sa courtoisie, si rare dans les grandes villes, lui fait ressembler à ces petits bourgeois de Sempé qui soulèvent leur chapeau en croisant une dame. Après avoir longtemps été un intégriste du refus face à la tentation de l’ordinateur, il s’est mis lui aussi à bloguer, le soir. Il faut dire que le geste de refus lui est un réflexe spontané. Il a fait du sport mais y a renoncé : entre dix minutes de plaisir qui le rapprochent de la mort et quatre  heures de souffrance qui le rapprochent de la santé, il a choisi. Les Ninas. N’allez pas le croire solitaire; il voit des gens, et même de vrais gens qui ont eux aussi des prénoms à la Sempé : Raoul, Roger, Denise, Marceline, et des noms assortis, Dumontier, la charcutière Mme Bornand, Lachaume. Quand il reçoit, il achète un torchon à carreaux pour faire la nappe. Vous vous souvenez de M. Hire, celui du roman, puis ceux du cinéma, Michel Simon et longtemps après Michel Blanc ? M. Spitzweg pourrait être un cousin de M. Hire, mais sans le tragique. J’allais oublier : M. Spitzweg connaît bien une phrase en anglais «  »I’d prefer not to » » que son édition Folio traduit par «  »Je préfèrerais pas » ». Il est vrai que, quand tant d’autres ont quelque chose en eux de Tennessee, il a quelque chose en lui de Bartleby. Normal, après tout, puisqu’il est le héros de Quelque chose en lui de Bartleby (Mercure de France, 2009), le très touchant et délicieusement léger roman de Philippe Delerm.

Si ce n’est sur l’œuvre elle-même, c’est sur la personne. Ainsi Jean-Philippe Toussaint n’est pas du genre à encombrer les tréteaux. D’abord, il n’est pas là, toujours ailleurs ; ensuite, il préférerait ne pas, à la Bartleby. Ses interwiews sont plutôt rares. Jonathan Littell aussi. L’auteur des Bienveillantes déclarait en 2007 :

« Bartleby le scribe est un livre qui me fascine. Un personnage qui ne cesse de dire qu’il préfèrerait ne pas d’une certaine manière, c’est l’attitude qui fut la mienne vis à vis du Goncourt, qui s’est fait sans moi. »

Alors, qu’en penser au juste ? Philippe Jaworski, éditeur et traducteur du quatrième et dernier volume de l’œuvre romanesque de Melville dans La Pléiade, y était revenu en détail, bien conscient que négliger un tel débat, aussi fondamental qu’interminable, lui eut valu des ennuis auprès de la secte. « Je ne préfèrerais pas » : ainsi traduit-il la devise, refrain et ritournelle de celui qui refuse d’accomplir tout travail, se fait un rempart de sa non-action catégorique et installe son oisiveté dans un coin de l’étude de son employeur, l’avoué qui n’en  peut mais.

Au fond, tout dépend comme on l’entend. Dans leur majorité, les auditeurs de Daniel Pennac l’entendaient pour la première fois. Ceux qui se sont pressés à travers la France à sa lecture-spectacle de la nouvelle, y ont été davantage pour lui que pour Bartleby qu’ils ne connaissaient pas. Le romancier a découvert le texte dans la traduction « avec négation » de Pierre Leyris qui fait autorité depuis les années 50 ; mais lorsqu’il en a lu la version révisée plus tard « sans négation », il l’a adoptée :

« Je préfèrerais pas » »… La négation arrive après la préférence, moyennant quoi Bartleby rend cinglé son entourage. Ce n’est pas que cela sonne mieux mais c’est plus proche de l’original » remarquait-il en rappelant qu’au fur et à mesure, le verbe varie du conditionnel à l’indicatif. « Au début, les spectateurs rient ; puis ils s’aperçoivent que c’est une monade close sur elle-même et ne rient plus ; alors l’anxiété les gagne jusqu’à les faire compatir au désespoir de l’avoué ».

De cette expérience, il est sorti melvillisé. Découvrant avec bonheur Le livre de l’intranquillité de Pessoa, Pennac se disait alors convaincu d’y avoir lu le journal intime de Bartleby. Par quel mystère ? Telle est la réponse, eut dit Woody Allen. Ni l’un ni l’autre, eut ajouté Cioran. Je préfèrerais ne pas, eut précisé Bartleby. Mais c’est naître qu’il aurait pas fallu ! eut tranché Céline.

(Photos de Nicolas Bouvier alias Sparth)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 467 Réponses pour Cet été, préférez ne pas !

D.. dit: à

Oui elle y va en TGV. C’est plus écolo.

Clopine dit: à

Ca aussi c’est du Hamlet tout craché :

« d’ailleurs j’avais déjà envoyé ces petits sketches à passou il y a plusieurs années, quand je les avais écrits, mais franchement qui cela peut intéresser à part passou »

Il a si peu d’estime pour nous, il nous méprise tellement qu’il croit qu’en indiquant ça, oh, en passant n’est-ce pas, cela peut changer notre optique. »Ahhh bon ? Passou s’y intéresse ? C’est-à-dire que moi aussi je m’y intéresse, hein. Je l’ai d’ailleurs toujours fait… »

Sauf qu’Hamlet, là encore, vous manquez de simplicité. Au lieu d’avouer tout bonnement que les critiques négatives vous blessent et vous heurtent, vous voguez allègrement sur le mépris ainsi renvoyé au visage des autres.

Clopine dit: à

Je vais vous le dire aussi, Hamlet, et posément, croyez-moi.

Vos passions sont tristes.

Si tristes !

Mon empathie de tantôt, à votre égard, s’est évanouie. Mais elle repousse de plus belle, puisqu’en réalité, vous êtes à plaindre… Tant à plaindre.

Jean Langoncet dit: à

@Jean Langoncet, à propos de GP, un lien à 12h27 hier pourrait vous retenir. Un autre 12h01 non moins intelligent à 12h01

Merci Bérénice. Vos liens sont si intelligents qu’ils ont cru bon de dissimuler l’épigraphe de Un homme qui dort. Mais peut-être était-ce par coquetterie. Le mot et la chose

Bérénice dit: à

Allons Clopine, vous l’attendiez au tournant. Je vous épie depuis un petit moment, vous devriez être satisfaite, tout le monde n’aime pas, du pour, du contre. Comme pour vous. De la reaction de Pablo jusqu’à celle de Chaloux , pourquoi chercher la polémique ? Il existe tant de façon de se réjouir que par ce que vous attendez , tous sur lui? Qu’il soit déplumé?

et alii dit: à

la destinerrance ne passe pas?
Tant pis bonsoir
je ne crois pas que si la RDL est un espace où certain-e-s peuvent découvrir et apprendre à détester, ce soit un espace aux passions réjouissantes;c’est peut-être temps que les erdéliens prennent conscience de leurs recherches intimes sur ce blog après les aventures qui y ont été rapportées

Bloom dit: à

A Delhi, BM voulait absolument visiter une école. Problème, c’était un dimanche. « Elle veut..elle insiste… » Résultat, le lundi, elle a visité une école à Varanasi avec laquelle la France n’a aucune coopération tandis que l’époux s’affichait avec Modi et Yogi Adityanath, le chief minister de l’Uttar Pradesh, moine hindou ultra nationaliste connu pour ses propos anti-chrétiens & anti-musulmans. On ne recule devant aucune compromission pour vendre nos Rafales.

Claudio Bahia dit: à

Delaporte dit: 5 août 2019 à 18 h 08 min
« … Et je suis aussi pour l’abolition d’hamlet, qui est un zigoto sans qualité aucune, et dont je saute les commentaires, surtout quand ils sont longs comme ça : ça va pas la tête !!! »
Toujours aussi charitable, le Delaporte.

de nota dit: à

La première dame lisant une connerie dans le métro, montage photo grossier.
Hamlet quitterait la rdl? Eh bien, au revoir Hamlet et bonne chance!
Enfin, Clopine, laissez-moi vous dire que vos derniers commentaires sur Hamlet sont ignobles.

Bérénice dit: à

Bloom, l’occident, la France, l’Allemagne déléguent des formateurs militaires en matière de strategie et maniements à des camps disparates. On vend meme nos méthodes . Nous pourrions louer nos officiers en poussant un peu .

Clopine dit: à

Au contraire, ils sont bienveillants, et « je ne l’attendais pas au tournant », Bérénice.

Je suis de tout coeur avec lui, et je voudrais simplement qu’il arrête de dire blanc quand il pense noir.

je ne vois pas l’ignoble là-dedans.

Parce que je dis que nul, et surtout pas Hamlet, ne peut croire que ce blog est « un gentil petit coin où l’on peut poster sans défiance des sketches anciens adressésà Passou », c’est-à-dire parce que je cite les mots même d’Hamlet qui tente ainsi de minimiser la portée de ses actes, tout en méprisant collectivement les erdéliens, je suis « ignoble » ?

Décidément…

D. dit: à

L’aveu de la présence de plomb dans un vaste périmètre autour de Notre-Dame est la preuve qu’autre chose que la charpente de vous a brulé. Ce que la couleur jaunâtre des fumées à montré dès le départ.
En effet le plomb ne se vaporise qu’à 1759 degrés C. En dessous il coule comme un liquide. Or la combustion du bois atteinte au grand maximum 1000 degrés C dans les braises. Beaucoup moins dans les flammes.
Vous pouvez faire l’expérience de mettre une fine feuille de plomb dans la flamme du gaz : elle coule immédiatement en goutelettes qui tombent à la verticale et ne dégage strictement aucunes poussières.
Faites-le. Prenez une pince à linge en bois pour la tenir. Prenez du vieux fil à fusible si vous en avez.

D. dit: à

autre chose que la charpente de bois

D.. dit: à

Voys avez raison, de Nota. Cela doit être un photomontage. Rhaaaah je n’y avais pas pensé.

MC dit: à

C’est à dire De Nota qu’il est des charités qui deviennent ignobles à force d’etre soulignées.
Il manque à notre Clopine d’avoir médité le mot plus profond qu’il n’y parait deMadame de Krüdener: « le bien ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas de bien ».
Sur ce bien à vous.
MC

et alii dit: à

MC dit: 5 août 2019 à 23 h 17 min
peut-on encore parler de « charité » lorsque c’est si bruyant et avec ostentation?

Bérénice dit: à

Clopine, je ne lis ni ne comprends de mépris dans « l’épilogue ». Une parade ? Qu’est ce que cela comporte de gênant, après tout.

Clopine dit: à

faudrait savoir. Vous voyez de la charité ostentatoire, du pathétique, de l’ignoble…

Ben zut alors.

Je me demande bien où vous voyez tout cela.

Ou alors, vous voyez de la bienveillance dans les mots de MC à mon endroit, de l’exactitude dans les citations de Christiane, et de l’estime dans les regards posés sur moi.

Si effectivement c’est cela, alors donc oui, je veux bien avoir été « ignoble » et pleine de « charité ostentatoire » à l’égard d’Hamlet, aujourd’hui.

Et le soleil tourne autour de la terre, aussi.

D. dit: à

Quelqu’un pourrait-il me donner des précisions sur le saltimbanque Zapatta Franck ? On dit qu’il aurait traversé la manche sur un engin développé par la Direction Gênérale de l’Armement mais il aurait fait une escale de ravitaillement sur un navire. Si c’est avéré il n’y a plus aucun exploit, ce serait la constatation que Zapatta et l’engin de la DGA ne peuvent pas traverser la manche d’un trait.

Clopine dit: à

Bérénice, cela manque de simplicité. Et c’est encore un masque.

Un jour, Hamlet comprendra qu’il est plus simple de s’avancer sans masque. Oh, bien sûr, le visage est moins protégé des coups. Mais au final, vous êtes au moins en paix avec vous-même. Ce qui permet d’avancer.

J’ai bien peur qu’Hamlet, par orgueil intellectuel surtout, ne fasse que reculer.

Et il recule comme un chien pas content :en retroussant les babines.

ce serait si simple, pourtant… Ah là là.

et alii dit: à

non clopine, parce que je doute que la charité soit dans vos aptitudes;et qu’il me semble plutôt que c’est votre dû que vous réclamez de la RDL

D. dit: à

Dies-moi, de Nota, vous n’êtes pas macronien au moins (ce serait votre droit) ?

Jean Langoncet dit: à

@https://www.youtube.com/watch?v=1eq3u15H4XM

Jean Langoncet dit: à

@(ce serait votre droit)
Mince …

D. dit: à

Bon on se cotise pour payer des vacances à Clopine. Chacun met 10 euros et on l’envoie chez les papous. Sans connexion Internet.

Clopine dit: à

Quant même, sa petite annotation, là, en passant, comme quoi il a envoyé ses sketches à Passou « le seul capable de s’y intéresser »…

N’était-ce pas un petit appât posé là innocemment, bien à sa manière ? ce qui, in fine, est insultant…

N’aurait-il pas été plus simple, j’y reviens, de nous demander tout bonnement nos avis ?

Mais non, l’orgueil d’Hamlet ne peut se résoudre à une simple démarche, auprès de simples gens.

Jamais, malgré toute la sympathie qu’on peut avoir pour lui, son humour, sa posture, ne peut-on donc partager quoi que ce soit avec lui : il joue l’anguille, ce qui parfois, hélas, vous fait devenir andouille.

Et l’expression de mon empathie est tout-à-fait sincère. Moi je ne joue pas l’anguille, je suis trop simplette pour cela, mais je suis aussi très souvent prise pour une andouille, sans le mériter autant que cela.

et alii dit: à

Cest peut être très simple Clopine de la jouer moi et bourdieu, moi et Heidegger, moi au séminaire d’Onfray, mais que n’allez vous à un séminaire sur Heidegger après vous ^tre renseignée sur les programmes?c’est si difficile?

Clopine dit: à

Mais j’y suis déjà allée, chez les Papous. Ceux dans la tête, précisément. Hélas, on la leur a coupée… (ce qui, décidément, m’attend, dirait-on, à chacun de mes passages ici de l’ignoble personne que je suis;)

Allez, je file…

Clopine dit: à

Et Alii, là

????

Un séminaire d’Heidegger ? Ne pas s’être renseignée sur les programmes ?Onfray, Bourdieu ?

Que cherchez-vous à me dire, là ?

Jazzi dit: à

« La tentative d’hamlet d’afficher ici un dazibao ne me semble pas la meilleure des réussites. »

Je crains de l’avoir un peu inspiré avec mes précédentes tentatives, renato ! Ne pas lui en vouloir, c’est peut-être un génie encore incompris ?

et alii dit: à

mais je suis aussi très souvent prise pour une andouille,
peut-être pas pour une andouille-vous avez une étrange idée de vos partenaires !-mais peut-être pas pour ce pourquoi vous aimeriez être prise à « faire de la politique » comme « féministe »,et dont vous souhaiteriez qu’ils témoignent publiquement
sur la RDL d’ore »s et déjà

D. dit: à

Vous avez aussi le droit de ne pas le répondre, de nota, si ma question vous gêne. Je ne souhaite pas être insistant ou indiscret.

D. dit: à

de ne pas me répondre

et alii dit: à

non, Misstroll, je n’aipas écritUn séminaire d’Heidegger mais sur Heidegger;j’espère que ça vous le comprenez!

Jazzi dit: à

Alors, Delaporte, dis-nous tout !

Clopine dit: à

Et Alii, mais de quels « partenaires » parlez-vous ? Vous croyez que les erdéliens sont des « partenaires » les uns des autres, vous ?

et qu’est-ce que mon féminisme vient fiche là-dedans ? Oui, du plus loin que je me souvienne, j’ai été féministe, disons depuis mes 18 ans. Qu’est-ce que ça a bien à voir avec les séminaires d’Heidegger, les textes d’Hamlet, son départ, l’opinion selon laquelle je suis ignoble avec lui ?

Si vous pouviez calmement éclaircir votre pensée : je ne vous comprends pas, du coup, j ‘ai l’impression de lire un « fatras » désordonné…

Merci d’avance.

Clopine dit: à

Ah, c’est ça que vous cherchiez à dire, Et Alii ? Que vous êtes quelqu’un qui a écrit « sur » Heidegger ?

Mais quel rapport avec moi, nom de zeus ?

et alii dit: à

par exemple, il y avait à Paris
…………………………………………………………………………………………………………………………….
Sylviane AGACINSKI
L’évitement de la vitalité dans la pensée heideggérienne du Dasein
voilà quelqu’un à qui vous, Mistroll, dite clopine,
pouvez poser votre question de bahut et qui saurait vous orienter
http://www.ciph.org/IMG/pdf/Prog2018-19S1.pdf

et alii dit: à

non, vous ne comprenez décidément rien,misstroll clopine, ça fait pitié, votre insolence sur la rdl

et alii dit: à

mistroll clopine, vous êtes une ignorante s et une prétentieuse surtout ;

Clopine dit: à

Je renonce. Ca ne va pas recommencer comme l’autre soir.

Notez juste que je ne vous insulte pas. J’essaierai plutôt de vous rendre service, en vous faisant prendre conscience que votre expression est si obscure que sa signification m’échappe (à part les insultes, bien sûr). Merci.

et alii dit: à

il y avait aussi sur le féminisme:
Mara MONTANARO
Géographies féministes et temporalités interrompues (II)
19h00-21h00
Lycée Henri IV, 23 rue Clovis, 75005 Paris. Inscription obligatoire au lien ci-dessous
https://form.jotformeu.com/CIPhFormulaires/sem_montanaro_s1_2018-19
Jeu 18 oct, Jeu 8 nov, Jeu 15 nov, Jeu 22 nov, Jeu 6 déc, Jeu 13 déc
! Nous vous rappelons qu’il est formellement interdit de fumer dans l’enceinte du
Lycée Henri IV qui comprend les cours extérieures
Le séminaire se propose de travailler sur une généalogie des concepts de la philosophie
politique contemporaine qui se sont révélés incontournables pour les mouvements et les
théories féministes, notamment depuis la fin des années soixante. Lors des séances,
auxquelles participeront des philosophes, sociologues, politistes, écrivaines et artistes
féministes et militantes, on réfléchira sur la genèse ainsi que sur l’actualité (théorique et
politique) des concepts tels que libération, pratiques de résistance, subjectivité,
expérimentation, vulnérabilité, sexe, race, classe, subalternité, frontière, marge, etc.). Une
telle démarche impliquera de mettre en évidence la manière dont un certain nombre d’outils
conceptuels qui trouvent leur cadre d’origine dans la philosophie du XXe siècle ont été
empruntés, réélaborés, utilisés dans les théories et dans les pratiques politiques féministes et
ont permis de forger des vocabulaires spécifiques (et qui souvent se sont d’autre part
hybridés) comme celui du féminisme matérialiste français (C. Guillaumin, C. Delphy,
N. C. Mathieu, M. Wittig) ; du féminisme poststructuraliste et postcolonial (D. Haraway,
J. Butler, C. T. Mohanty, G. C. Spivak), du Black feminism (b. hooks, A. Lorde, A. Davis)

Pablo75 dit: à

Hamlet est un lâche. Le fait qu’on ait montré ici que c’est une Ordure l’a fait fuir. Sa vanité pathologique n’a pas supporté l’image de lui que certains lui avons renvoyé dans la figure. C’est un faible qui a voulu jouer au caïd du blog et il s’est cassé les dents contre un mur. Un petit pédant ignorant, sourd et maladivement jaloux. Un menteur frivole, un tricheur professionnel, un nul rongé par l’envie.

Bref, une merde de mec capable de toutes les abjections, y compris certaines dignes des nazis.

Mais comme tous les trolls, malheureusement, il reviendra.

et alii dit: à

misstroll clopine vous êtes une ignorante:c’est clair ça?
vous prétendez ne pas être sollicitée à émettre votre opinion sur les recherches de monsieur Court sur lequel vous ironisez (voir son patronyme) mais vous êtes incapable d’entendre les mots des cdhercheurs que vous croyez reprendre en parlant de « passions tristes » ;que savez vous de l’histoire de la philosophie et de son rapport aux femmes?parlez de vos sirops, vos fromages mais essayez donc d’être plus modeste avec des questions philosophiques,comme vie, existence, joie religion même!

Delaporte dit: à

« Alors, Delaporte, dis-nous tout ! »

Eh bien, Jacuzzi, c’était un film plutôt intéressant, malgré certains défauts. Je crois qu’il intéressera surtout les spectateurs qui ont une bonne culture anthropologique à leur disposition. Ce film nous fait enter, de manière régressive, dans d’anciens rites archaïques, notamment les sacrifices humains. C’est plutôt bien montré, avec une peur qui provient naturellement de ces religions païennes. C’est donc un film plutôt sérieux, malgré quelques aspects du cinéma d’horreur auxquels le réalisateur reste fidèle, pour qu’on puisse facilement classer son film. Ces facilités sont dommages, il aurait dû avoir l’ambition de faire un vrai film sans aucune parodie, avec moins de violence gore un peu ridicule, notamment. Je pense que, malgré tous ces défauts, c’est un grand film. Jacuzzi, pouvez-vous nous remettre votre critique, bien que dans mon souvenir elle soit très pauvre. J’ai l’impression que vous êtes allergique à l’anthropologie. Voilà pourquoi vous êtes passé à côté de cette chose importante, selon moi.

et alii dit: à

t: 6 août 2019 à 0 h 17 min
vous en profitez parce qu’il n’est pas là et ne peut pas vous répondre:à supposer qu’il y ait quoi que ce soit à répondre à cela;
sur la RDL?tous les hommes font du showing off, vous aussi

et alii dit: à

e à l’anthropologie.
vous ne voulez pas dire ethnologie ?(eu égard au contexte de votre post:je n’ai pas vu le film)

Clopine dit: à

Bon, un dernier essai ;

votre affirmation, là, comme quoi

« mais vous êtes incapable d’entendre les mots des cdhercheurs que vous croyez reprendre en parlant de « passions tristes »

N’est qu’une affirmation, c’est tout.

L’expression « passion triste », qui est à mon sens suffisamment imagée pour n’avoir pas besoin de livres copieux pour être comprise, et qui peut donc être utilisée dans un sens général, je l’ai entendue pour la première fois dans la bouche d’Onfray.

Si je la reprends à mon tour en parlant d’Hamlet, c’est qu’elle exprime bien, à mon sens, sans être ni insultante ni caricaturale, l’image que j’ai des problématiques disons compliquées et un brin tortueuses de cet internaute.

Maintenant, si VOUS décrétez qu’on n’a pas le droit d’utiliser cette expression sauf dans les acceptions que vous suggérez, c’est votre droit.

Et c’est le mien de ne pas s’y soumettre.

Voilà tout.

Clopine dit: à

Pablo76 de 0h 17;

Perso je trouve que vous dites des horreurs, et en plus à côté de la plaque.

Parce que justement Hamlet, pour une fois, s’avançait en pleine lumière, et en tentant de partager ce qui visiblement relève d’une activité d’écriture importante pour lui.

C’était donc un effort pour quelqu’un d’aussi orgueilleux que lui.

Je rappelle que l’orgueil n’est pas forcément un défaut, hein, quand il s’applique à des actions dont on peut être fier…

Evidemment, comme c’est Hamlet, à la première critique de ses « sketches », comme il dit, il a dû se sentir blessé.

Il ne serait pas humain sinon – et je le comprends d’autant mieux que moi aussi, la première critique pèsera plus, dans ma balance interne, que n’importe quel éloge.

Mais là, la démesure de votre mépris envers lui ôte toute crédibilité à vos propos, et les fait paraître pour ce qu’ils sont : des jugements de valeur malveillants.

Alors que la personnalité complexe, peut-être un eu perverse je ne le nie pas (j’ai des soupçons envers lui, mais ce ne sont que des soupçons !) et l’habileté de langage (cette fausse simplicité, qui dissimule de vraies réflexions) d’Hamlet méritent évidemment bien mieux que cela.

Ou que le silence d’Edel à son sujet.

Mais bon, c’est mon opinion, hein. Et du coup, elle ne vous est pas favorable !

MC dit: à

Clopine 22H 36:
« Mon empathie de tantôt, à votre égard, s’est tout à fait évanouie, mais elle repousse de plus belle puisqu’en réalité vous êtes à plaindre. »
Comprendre qu’elle n’existe que pour cette (mauvaise ) raison là.
Mais ce n’est pas fini, voici le 11H 39:
« Et mon empathie pour lui est tout à fait sincère ».
Vu ce qu’il prend dans les lignes précédentes dudit post, on peut se demander si une franche antipathie n’aurait pas fait moins de dégats…
MC

Delaporte dit: à

« e à l’anthropologie.
vous ne voulez pas dire ethnologie ?(eu égard au contexte de votre post:je n’ai pas vu le film) »

J’ai employé à bon escient le terme général d’anthropologie, et je crois m’être fait comprendre. Sans mépriser le concept d’ethnologie. Vous cherchez la petite bête et alii. C’est bête !

et alii dit: à

LIBRE à vous de croire que vous savez de quoi vous parlez quand vous dites passions tristes,parce que Onfray l’a dit!je m’en fiche ; vous ne prouvez pas par vos écritures sur ce blog que vous ayez l’esprit ouvert sur les choses, les gens, et les questions; oui, monsieur court, et celle que vous appelez « qui tu sais » sont ou ont été vos partenaires, comme celui auquel vous vous adressez en disant « qui tu sais » ; bientôt vous nous expliquerez « heidegger » ? Derrida? ça regarde les erdéliens, comme votre bahut! moi, je sais quoi penser de vos confusions ! et de votre mémoire!portez vous bien misstroll et croyez bien que je n’ai plus rien à VOUS écrire ni sur ce blog ni autrement, et ni à vous, ni à vos amis ;

et alii dit: à

nonVous cherchez la petite bête et alii. C’est bête !
une certaine précision m’aurait plu, je l’avoue , car il y a une différence selon les cultures(anglo-saxonne et la nôtre)entre les deux termes (on parle d’anthropologie philosophique, psychanalytique)mais c’est sans importance , du moins là

et alii dit: à

L’anthropologie philosophique n’est ni un sport de combat, ni une secte religieuse, mais une discipline de l’esprit qui vise à répondre à la question : « qu’est ce qu’un humain ? ».

Cette approche philosophique consiste à s’appuyer sur les connaissances empiriques, issues des sciences humaines, pour dégager une représentation globale de l’être humain : ses motivations, ses capacités mentales, ses raisons de vivre.

Dans « anthropologie philosophique », le terme « anthropologie » renvoie à son sens général et premier de « science de l’homme » (du grec anthropos = homme et logos = science, connaissance). Cette définition de l’anthropologie est donc beaucoup plus large que ce que recouvre généralement la discipline académique qui porte ce nom (et longtemps assimilée à l’étude des peuples primitif). L’anthropologie est « philosophique » au sens où elle prétend s’appuyer sur les études sur les humains et les animaux pour en tirer une théorie générale de la nature humaine.

et alii dit: à

Le label « anthropologie philosophique » a été revendiqué explicitement par mouvement de pensée forgé en Allemagne a partir des années 1920-1930. Il a été impulsé par Max Scheler, (1874-1928), repris par des penseurs de la génération suivante comme Arnold Gehlen (1904-1976), Helmuth Plessner (1892-1985), Helmut Schelsky (1912-1984), Gotthard Günther (1900-1984) et Hans Blumemberg (1920-1996). On peut y rattacher des philosophes actuels comme Peter Sloterdjik ou Heiner Mülmann.

D’autres auteurs ou courant de pensée relèvent de l’anthropologie philosophique, même s’ils n’en revendiquent pas le nom. En France c’est le cas de Henri Laborit (L’homme imaginant), Edgar Morin (le paradigme perdu, la méthode), Georges Chapouthier, (l’homme ce singe en mosaïque) et d’autres encore, dont on aura à reparler. Dont un certain …Michael Jackson.

et alii dit: à

L’anthropologie psychanalytique se distingue de l’ethno-psychanalyse ou de l’ethno-psychiatrie par son fondement théorique presque exclusivement centré sur le corpus freudo-lacanien. Ce domaine de recherche se traduit par l’actualisation constante (à travers notamment de multiples recherches, interdisciplinaires) du malaise dans la culture.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropologie_psychanalytique

et alii dit: à

petite remarque:
Derrida n’est pas le seul, bien sûr, que hante ce spectre de l’équivoque. De Platon à Deleuze,
en passant par Nietzsche, Bergson ou Heidegger, nombreux sont ceux dont la pensée doit à
l’équivoque. Le séminaire envisagera cette question dans son principe même : il cherchera à
établir quel danger cherche à parer cet idéal maintes fois réaffirmé de l’univocité et quelle
nécessité ne manque jamais de le battre en brèche.
L’une des faces de ce problème est bien sûr la question de l’interprétation des textes
philosophiques, dont il semble, à en croire du moins les commentaires infiniment
contradictoires qui en sont aussi fréquemment que rigoureusement donnés, que l’univocité
leur fasse un essentiel défaut. Il ne s’agira pas seulement d’établir la cartographie des lieux
équivoques (l’histoire de la philosophie est seulement l’un, peut-être le plus manifeste,
d’entre eux), ou de repérer les figures ou procédés de langage par où ne s’engouffre jamais
un sens unique mais d’interroger les raisons pour lesquelles une discipline de langage et de
pensée éprouve régulièrement le besoin d’affirmer ce qu’elle sait pourtant impossible.
Bruno CLÉMENT
Équivoque philosophie
18h30-20h30. Inscription obligatoire au lien ci-dessous
https://form.jotformeu.com/CIPhFormulaires/sem_clement_s1_2018-19
Jeu 8 nov : Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR), 25 rue de la
Montagne Sainte Geneviève, 75005 Paris
Jeu 15 nov : Salle Max Milner, Université Sorbonne-Nouvelle, 17 place de la Sorbonne,
75005 Paris
Jeu 22 nov, Jeu 29 nov, Jeu 6 déc, Jeu 20 déc, Jeu 10 janv, Jeu 17 janv : MESR

MC dit: à

Hamlet aurait été blessé par les critiques des lecteurs. Il n’en a rien dit, et un argument fondé a silentio est un argument nul. Ce n’est pas parce qu’il se tait qu’on peut lui faire dire n’importe quoi.
Hamlet a trop d’orgueil. Cas typique de projection chez vous. Tout ce qui ne vous ressemble pas est nécessairement orgueilleux etc. Mais vous êtes vous posé la question de l’orgueil fou de l’autodidacte qui l’amène à adopter une position butée ex cathedra, du haut des deux ou trois choses qu’il maitrise et croit comprendre, ceci sans aucun sens de l’humour, alors qu’il ou elle n’a le plus souvent ni la méthode pour les assimiler, ni le recul pour les comprendre?

Le portrait que vous nous faites d’Hamlet renvoie à l’idée que vous vous faites du savoir et nous renseigne beaucoup plus sur vos travers que sur les siens, tant vous le transformez en reflet de vous meme, un écrivain malchanceux et prétendument vexé par l’accueil des autres. Il n’est pas jusqu’au remède proposé, le jugement par « les vraies gens », « n’aurait-il pas été plus simple de nous demander bonnement nos avis », qui nous renvoie à votre quête d’un public de bons lecteurs. (le fait que vous les limitiez à des présences amies pour Hamlet est en soi révélateur).
Il faudrait peut-être s’habituer à voir dans les textes seulement ce qu’ils disent, et ne pas les tordre comme vous le faites consciemment ou inconsciemment. La meilleure Clopine n’est pas là. Elle n’est pas dans ces prophéties doublées de Lapalissade et d’absurdité façon:
« un jour Hamlet comprendra qu’il est plus siple de s’avancer sans masque. Oh bien sur , le visage est plus exposé aux coups (on s’en douterait!). Mais au final, vous êtes en paix avec vous meme, ce qui permet d’avancer » (Quand on combat, m’est avis que la paix intérieure passe au dixième rang de vos soucis, pas vous?) Cette Clopine là s’autoridiculise dans un style de Castor Junior allumé, et c’est celle-là qui tape sur les nerfs de votre serviteur et de quelques autres.
Bref, tant qu’à prendre un cheval, ne montez pas sur le premier dada venu!
J’ai l’honneur de vous saluer. Pensez de moi ce que vous voudrez, je n’en suis pas moins, à ma manière, votre très dévoué et très humble serviteur.
MC
MC

et alii dit: à

un auteur qui m’impressionna(j’avais lu une
Il souligne la nécessité d’une description dense des faits et du terrain observé, en prenant en compte le point de vue de différents acteurs. Pour Geertz, l’ethnologue est un observateur qui ne peut qu’essayer « de lire par-dessus l’épaule » de la population étudiée. critique dans lobs)
Clifford Geertz (23 août 1926 à San Francisco – 30 octobre 2006 à Philadelphie) est un anthropologue américain. Il est présenté comme un anthropologue postmoderne, mais il préférait se présenter comme un réformateur du culturalisme américain, qu’il souhaitait débarrasser de toute forme d’explication causale, qu’elle soit psychologique, structurale ou sociale.
le livre :savoir local savoir global
https://fr.wikipedia.org/wiki/Clifford_Geertz

MC dit: à

Ou placez-vous Michel de Certeau, Et Alii? Les noces de l’Histoire et de l’Anthropologie lui doivent quand meme beaucoup.
Bien à vous.
MC

et alii dit: à

: 6 août 2019 à 1 h 24 min
anthropologie surement ! peut-être psy ?
mais vous savez, je ne tiens pas aux étiquettes!je ne voudrais pas en utiliser d’abusives qui desservent ceux qui ont à les supporter:ça c’est une question d’honnêteté!
oh, c’est l’heure de dire bonsoir!
eh bien, bonsoir;(je vous recommande geertz!un critique devenu écrivain selon ses voeux!)

Delaporte dit: à

Levi-Strauss faisait de « l’anthropologie structurale ».
L’ethnologie, c’est ce qu’on disait plus généralement avant ; ça s’est perfectionné, et c’est devenue de l’anthropologie.
Aujourd’hui, on dit « anthropologie », et basta !

et alii dit: à

6 août 2019 à 2 h 05 min
je vous assure que la dénomination dans l’espace anglo saxon influe sur notre usage universitaire;je l’ai peut être lu chez geertz ou goody (ah je vous dévoile ma faiblesse pour le monde anglosaxon!)ce qui est certain c’est que ce n’est pas mon invention et que je l’ai lu,mais je ne peux le vérifier ici;allez bonsoir

et alii dit: à

delaporte, mais si vous y allez par là, P.Legendre -connu de la RDL a fondé l’anthropologie dogmatique !

et alii dit: à

Pierre Legendre est un historien du droit et psychanalyste français, né le 15 juin 1930 à Villedieu-les-Poêles.
Il est fondateur d’un champ inédit de recherche et de réflexion, l’anthropologie dogmatique
et c’est même sur wiki!
Anthropologie dogmatique. Définition d’un concept [article]
sem-linkPierre Legendre
Annuaires de l’École pratique des hautes études
https://www.persee.fr/doc/ephe_0000-0002_1996_num_109_105_12556

et alii dit: à

wiki en a entendu parler!
. Dans le monde anglo-saxon, c’est le mot anthropologie qui a été choisi pour l’étude des peuples primitifs, l’ethnologie étudiant leur histoire7.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropologie

Delaporte dit: à

Ed, on voit en filigrane que vous êtes de parti pris : vous remettez en question le régime Nord-Coréen, vous avez peut-être raison, mais vous faites dans le même temps une apologie unilatérale du régime Sud-Coréen. Vous ne prenez aucun recul avec le capitalisme ultra ni avec les relations paternalistes avec les USA. Là où vous auriez pu tenter un peu de discernement, voire de critique, vous vous contentez de lieux communs éculés. C’est sans doute positif que six Coréens du Nord s’échappent de leurs pays, laissant derrière eux leurs proches, et s’installent en terre ultra-libérale sans complexe, devenant de parfaits petits capitalistes méritants. Mais humainement parlant, tout n’est pas rose. Et puis les gens qui habitent la Corée du Nord, et qui restent loyalement dans leur pays, méritent tout autant le respect que ces déserteurs économiques qui viennent augmenter le nombre des citoyens spectateurs et hypnotisés d’une société au modèle putride qui fait le malheur de ses habitants sur toute la planète. Je suis déçu par votre manque de réflexion et de sens critique. C’est vraiment trop simpliste pour moi.

Chaloux dit: à

Clopine dit: 5 août 2019 à 21 h 24 min
Non, Chaloux, je ne crois pas qu’on revoie Hamlet de si tôt. On verra bien si j’ai tort, ou raison.

:
hamlet dit: 5 août 2019 à 22 h 05 min

C’est vu. 41 minutes.

Ce qui me stupéfie littéralement, c’est la faculté de la pauvre Bavassa Tréponéma von Brayono de croire à son jet continu de baratin. Hors son increvable prétention (très bien vu Et alii) et sa méchanceté, bien entendu.

Delaporte dit: à

La scène sexuelle de Midsummar est assez terrifiante. Pourquoi ? Vanity Fair tente une explication :

« Christian se déshabille et commence la cérémonie. Mais il se rend progressivement compte que les femmes entourant Maja touchent leur propre corps et reproduisent le moindre son émis par la jeune femme. L’une des spectatrices finit même par approcher et par prendre le visage de Christian dans ses mains pendant l’acte sexuel. »

Le réalisateur a parfaitement réussi a recréé en fait une scène de crise mimétique qui arrivera à son apothéose quand le jeune homme sera cousu dans une peau d’ours et brûlé en sacrifice. Le film est traversé par ces crises mimétiques qui soudent autour des violences les plus dérangeantes une petite société archaïque d’un autre temps. C’est l’une des grandes réussites de ce film.

de nota dit: à

D, je peux bien vous répondre, je ne suis pas « macronien », et n’allez pas me demander ce que suis alors? Car je ne suis personne, verbe « suivre » ou « être », allez savoir!

de nota dit: à

Court, quel personnage que la baronne de Krudener! Il semblerait, cependant, que le bien qu’elle a pu faire fit un bruit certain.

Bérénice dit: à

Je lis Pablo et constate qu’invariablement son étude psychologique ne s’attarde qu’à un et unique intervenant . Pourquoi donc n’irait il pas voir ailleurs, les cas pathologiques ne manquent pas , y ajouter les mauvais, les bouffis de suffisance et d’importance, ceux qui se prennent trop au sérieux, ceux qui ne se voient plus dans l’image renvoyée, le parti pris assez habituel sur ce blog avec une férocité ou une mauvaise foi à peine lisible. Je pense que Pablo n’a pas une idee juste d’Hamlet comme d’autres d’ailleurs.
Le film m’a l’air bien torturé , on aurait pu mettre Hamlet dans la peau d’ours afin de transformer son individualité dans le but d’en faire un indésirable tout juste bon à être sadiquement puni et mis à mort. Scenario delirant psychotique. Je ne sais si j’irai le voir, la réalité nous offre son lot d’horreurs et inquiétudes déjà lourd à porter et supporter.

Bérénice dit: à

Parce que justement Hamlet, pour une fois, s’avançait en pleine lumière, et en tentant de partager ce qui visiblement relève d’une activité d’écriture importante pour lui.

Suppositions. Qu’en savez vous?

renato dit: à

Guillemets fermé après renoncer….

renato dit: à

… et fatiguéE, naturellement.

poussière dit: à

l’éternel sautillement

Pablo75 dit: à

Clopine dit: 6 août 2019 à 0 h 38 min
Chaloux dit: 6 août 2019 à 6 h 52 min

Clopine c’est le reflet inversé de Bla-bla Widerganger: femme, de la campagne et autodidacte. Mais c’est le même esprit prétentieux, donneur de leçons, pédant, tordu, avec une mauvaise foi sans limites, adorant les bagarres, et surtout, surtout… increvable ! Plus on tape sur elle et plus elle est contente de pouvoir se répandre dans des énormes tartines où elle déploie sa logique à elle, si personnelle, si exclusivement sienne, et dont elle est si fière, mais qui ne convainc personne – ce dont elle s’en fout, puisque son but en venant ici c’est de se montrer à elle-même à quelle point elle est intelligente, cultivée et courageuse en affrontant ces pauvres intellos citadins.

Après avoir perdu un temps fou à discuter pour rien avec avec Bla-bla, ce n’est pas moi qui va se mettre à le faire avec notre Précieuse Ridicule du Bled.

christiane dit: à

Je vous remercie, hamlet, pour ce cadeau (même si je n’ai pas tout pu élucider…). La lecture de l’HSQ aura été votre façon de lire le monde. J’en ai trouvé tant d’échos dans ces… sketchs, y compris l’extase (Ulrich et Agathe). La mort d’une jeune sœur ?
Vous avez tant entrelacé autobiographie, lectures, votre regard sur ce blog, sur la critique littéraire et sur votre environnement que j’ai respecté tout en m’interrogeant sur les fragments du puzzle.
Sans vous, vos interventions sur ces fils de discussion, je n’aurais pu aller aussi loin dans la lecture de Musil.
Quant aux désarrois de l’élève… Samuel, comme il regarde en souriant le jeune Törless. (Ici, Beineberg et Reiting portent d’autres pseudos…)
Merci pour cette tentation de roman teintée d’essai. Les regards mauvais que vous avez croisés révèlent plus de bien tristes natures que votre personnalité.
Qu’est-ce que tous ces mots ont à voir avec la littérature ? Que peut le roman ? Un mode d’expérimentation…
Votre cible : le divorce du sentiment et de l’intellect et l’indétermination que vous nommez « le sens du possible ».
Que possédez-vous en propre ? Votre moi est devenu une fiction. (Ce qui n’existe pas peut exister). Lisant, vous lisant j’ai cueilli humour, sensibilité, un grain de folie et beaucoup d’intelligence. Merci.

Une autre voie ?
– Qu’as-tu, lui demanda sa mère à la fin du roman ? « Rien. Une idée », répondit-il.

Chaloux dit: à

Pablo, j’en pense qu’elle a toute la vie pour apprendre à jouer du piano, et qu’on ne sait jamais. Mais si j’en juge par ce que j’entends ici ou là, elle a peu de chances d’y parvenir. Ciccolini avait raison : le public applaudit n’importe quoi. S’il y a une Clara Haskil aujourd’hui, on ne l’apprendra que par Youtube ou quand elle aura quarante-cinq ans (comme Haskil elle-même qui a fait une carrière tardive, voir l’odieuse attitude de Cortot à son égard),- si elle n’est poussée par personne ou qu’elle est aussi bossue. J’avais regardé il y a quelques années la finale d’un grand concours international : premier prix attribué au protégé d’Argerich qui jouait comme un pied, un vrai scandale. On préfère celles qui montrent leur Q même si elles ratent des traits à longueur de récital. (Il y a une page très amusante de Jouhandeau consacrée à ceux qui jouent de l’harmonium avec leur derrière).
La musique qui vaut d’être entendue s’échappe souvent des fenêtres des maisons, passe autour des estrades, mais rarement dessus. Je parle ici des pianistes.

A propos de musique, avais-tu entendu parler de cette histoire d’Argerich et Dutoit à la maison de Maurice Ravel à Montfort L’Amaury. Ils y étaient en visite. La mairie les en a littéralement chassés, avec le concours de la police municipale, sûrement une boîte de six, tous lauréats du conservatoire municipal. Le maire de Montfort s’appelle Hervé Planchenault. J’ignore s’il a expliqué pourquoi il avait choisi de se ridiculiser de cette façon.
C’était il y a deux ans. Ravel doit bien s’amuser s’il voit ce qui se passe dans sa maison.

https://www.diapasonmag.fr/a-la-une/maison-musee-ravel-martha-argerich-et-charles-dutoit-indesirables-20157

(Ce Planchenault a bien la tête de ce qu’il parait être.) Et si ça se trouve, ton pote Durillon joue comme un dieu!

Tout ça me rappelle le jour où je me trouvais dans le plus prestigieux magasin de partitions de Paris (une flûte qui appartient à quelqu’un). Aucun vendeur ne connaissait le monsieur qui se trouvait à côté de moi. C’était Murray Perahia.

Bloom dit: à

Bloom, l’occident, la France, l’Allemagne déléguent des formateurs militaires

Bérénice, nous formons les pilotes de très nombreux pays ‘émergents’ à Rochefort, lorsque leurs gouvernements achètent notre technologie. J’avais organisé une formation linguistique intensive pour des pilotes pakistanais; pas des manches à balai, les clients, croyez-moi. Plusieurs crans au-dessus (normal!) des marins et des terriens. Une certaine hauteur de vue.

Bloom dit: à

« I had rather not ».

Passou, je relis le billet et constate une erreur d’auxiliaire: c’est I WOULD rather (not), pas HAD que l’on trouve dans l’expression I HAD better (not) – je ferais mieux de (ne pas).

Chaloux dit: à

Pablo, sur la Staphyloclopine, dite aussi Bavassa Tréponéma von Brayono, tout à fait d’accord. Dire qu’elle a écrit un livre sur Proust, et qu’elle vient d’avouer, ce tonneau à baratin, qu’elle ignorait jusqu’à l’existence des Plaisirs et les jours, livre que j’ai ouvert pour la première fois à l’âge dix-sept ans. L’art de parler de ce qu’elle ne connait pas est fort bien réparti chez elle. Tout à fait comparable à ce pauvre Blabla qui, lui, au moins, n’avait pas l’insolence de publier ses sottises (ou presque rien)
Que ses collègues ont donc dû se marrer du temps qu’elle était sous-cheffe de bureau!

Pablo75 dit: à

Chaloux dit: 6 août 2019 à 9 h 23 min

Ahurissante l’histoire d’Argerich et Dutoit à la maison de Ravel à Montfort L’Amaury. Tu l’as visitée? Moi je suis allée il y a très longtemps mais c’était fermé, contrairement à ce qu’on nous avait dit au téléphone.

Et incroyable l’histoire de Perahia, qui n’a pourtant pas une tête banale.

Quant à Clopine, encore un personnage de roman difficile à imaginer – comme Blabla ou Hamlet. Si j’étais Paul Edel (mon rêve dans la vie !) je ferais un roman loufoque avec les trois. On pourrait aussi faire avec leurs vrais dialogues une pièce à la Feydeau hilarante.

Mais peut-être Passou est en train d’écrire le roman de son blog, d’imaginer une histoire entre ses participants les plus fous.

et alii dit: à

O.K. je renonce à évoquer l’ane de Buridan qui meurt de faim et de soif,faute du bon impetus
Connaissez-vous cette histoire frivole
D’un certain âne illustre dans l’école?
Dans l’écurie on vint lui présenter
Pour son diner deux mesures égales,
De même force, à pareils intervalles;
Des deux côtés l’âne se vit tenter
Également, et, dressant ses oreilles,
Juste au milieu des deux formes pareilles,
De l’équilibre accomplissant les lois,
Mourut de faim, de peur de faire un choix.

— Voltaire, La Pucelle d’Orléans, œuvre en 21 chants, chant XII, vers 16 et sq.
Œuvres complètes de Voltaire, t. XI, Paris, 1784

Chaloux dit: à

Non, Pablo, jamais visitée, je devais le faire avec un ami peintre : toujours repoussé. Il faut réserver des mois à l’avance. La maison est toute petite.

hamlet dit: à

misère de misère, j’ai bien peur d’avoir loupé mon coup, mon but était de quitter ce blog en y laissant un petit souvenir, et voilà que vos ractions me poussent à y revenir pour je ne sais combien de temps encore…

Chaloux dit: à

Pablo, Assouline ne pourrait pas écrire ce livre. Il en serait l’un des personnages.

Chaloux dit: à

Clopine dit: 5 août 2019 à 21 h 24 min
Non, Chaloux, je ne crois pas qu’on revoie Hamlet de si tôt. On verra bien si j’ai tort, ou raison.

Et de deux.

hamlet dit: 6 août 2019 à 10 h 06 min

Quelque âme charitable pourrait-elle conseiller (sans dire que ça vient de moi) à Bavassa Tréponéma von Braoyno de ne jamais ouvrir de cabinet de voyance.

Hurkhurkhurk!

(Schumann disait qu’être musicien c’est savoir de quoi sera faite la page suivante!!! Hurkhurkhurkhurkhurkhurkhurk!).

hamlet dit: à

Mr Court, de l’orgueil, bien sûr nous avons tous de l’orgueil.

mais pour le coup je ne place pas mon orgueil de ces petits textes sur ce blog.

j’avoue avoir été très surpris de lire toutes ces réactions d’hier, jusqu’à ce « nous le reverrons pas de sitôt » de Clopine.

pourquoi donc comptait-elle ne pas me revoir de sitôt ?

Jazzi dit: à

C’est un peu court, Delaporte ! Tu as vraiment vu le film ? Voilà ce que j’en disais :

« 2 août 2019 à 12 h 52 min
Curieux film que ce « Midsommar » du cinéaste américain Ari Aster.
Il faudrait voir son précédent premier film, « Hérédité » !
Midsommar (le milieu de l’été) est un film d’horreur ethnologique sur une communauté ancestrale suédoise, plus proche d’une secte, mais sans Dieu.
Ici la nature est la mesure de toute chose et les « bons sauvages » étudiés se révèlent particulièrement effrayants.
La jeune héroïne américaine du film, frappée par un drame familial, et qui a accepté de suivre son petit ami étudiant en ethnologie, va trouver là une nouvelle famille de substitution et être élue par le plus grand des hasards Reine de la fête du solstice d’été.
Sur ses pas, le cinéaste nous trimballe au milieu d’un fatras d’us et coutumes symboliques, inspirés des catalogues des ethnologues occidentaux traditionnels.
Ici, l’individu doit impérativement se fondre dans la masse au seul profit de l’intérêt collectif : les fortes individualités seront impitoyablement sacrifiées.
Il en va de la survie et de l’intégrité de la communauté toute entière, qui doit cependant coopter de nouveaux membres pour éviter les inconvénients d’une trop forte consanguinité.
C’est ainsi que l’on assiste à une sorte de couronnement de Greta Thunberg, à laquelle l’actrice ressemble étrangement !
Musique tout à la fois folklorique et new âge, pour ce film où le land art esthétisant offre un cadre formel idéal à cette barbarie écologique absolument pas végane pour un sou.
Beau travail sur les costumes et les décors également, comme il en va pour tous film de genre parfaitement pensé et réalisé. »

Chaloux dit: à

hamlet dit: 6 août 2019 à 10 h 18 min
pourquoi donc comptait-elle ne pas me revoir de sitôt ?

C’est l’infaillibilité bavasso-tréponémo-von-brayonnesque volée au pape, au Vatican, un jour que sa sainteté avait l’âme mélancolique et distraite. Certes, il faut savoir s’en servir. Elle n’a pas lu le mode d’emploi.
La brayonnesque devait compter sur la prose d’Hamlet pour faire passer ses ciures (si chose dire!) pour de la littérature. Puisqu’il en est, j’en suis aussi.

hamlet dit: à

Jazzi, pourquoi me serais-je inspiré de toi ?

ces textes datent de l’époque du blog de Dexter, étonnant d’ailleurs de voir l’évolution de l’ambiance, je pense que si je les avais postés à l’époque la réaction aurait été totalement différente, personne ne les aurait pris au sérieux, mais tous s’en seraient amusés, ils m’auraient charrié, mais d’une autre manière.

et alii dit: à

pourquoi donc comptait-elle ne pas me revoir de sitôt ?
elle s’est peut-être dit,hamlet, que vous reviendriez,par reconnaissance!!! sur son blog ,et qu’elle pourrait disposer de vous pour lui prodiguer quelque enseignement

Jazzi dit: à

Pas pour le fond, hamlet, mais dans la façon de faire : balancer des textes d’auto fiction ou de fiction et voir les réactions…

Chaloux dit: à

Hamlet, prétentieux comme il l’est, ne posterait aucun texte littéraire sérieusement.

Passou dit: à

Mais dear Bloom, il n’y a ni faute ni contradiction, les deux sont dans le billet : le premier tel qu’il est dans le texte de Melville, le second tel qu’il aurait pu être si l’auteur avait voulu donner un sens légèrement différent à sa formule.

Bérénice dit: à

Jazzi, la scene rapportée ne représente t elle pas le paroxysme de la derive sectaire , du délire collectif résultat des manipulations et endoctrinement ? Ils deviennent fous . Cela finit souvent ainsi sauf pour certaines églises pérennes, scientologues ou autres courants négationnistes qui ont besoin de grossir pour récolter des fonds, gagner en influence et territoires, annexer de plus en plus d’esprits déstabilisés, fragilisés par l’état du monde.

Ed dit: à

Quel crétin ce Delaporte. Ca lit deux lignes et ca critique un article. De toute évidence, vous ne l’avez pas lu. C’est votre droit le plus strict, mais dans ce cas, fermez votre gueule.

Clopine dit: à

Et voilà : Hamlet n’a pas mis en pratique sa décision de partir de ce blog…

Merci qui ?

Bérénice dit: à

Chaloux, je vous trouve bien mal assorti pour prétendre reprocher la prétention à d’autres que vous, si vous ne l’êtes plus vous l’avez été . Et si ce trait à disparu, j’en doute,chez vous, d’autres demeurent et pas moins répréhensibles ou insupportables, inacceptables. L’intelligence, le talent, la culture ne sont pas une excuse à tout . La poutre et la paille. Aujourd’hui par exemple mes mots pour vous situer sont censurables.

Chaloux dit: à

Clopine dit: 6 août 2019 à 10 h 42 min

La malhonnêteté à ce point mérite une récompense.

Ouvrons-lui une cagnotte…

Clopine dit: à

Et Alii, je n’ai plus de blog depuis minimum 5 ans.Et question enseignement, cela fait quarante ans que, bon an mal an, je me débrouille sans personne d’ici.

Lavande dit: à

Je débarque après le ramdam. Quelqu’un (Hamlet par exemple) peut-il me donner la date et l’heure du premier « sketch » mis en ligne par Hamlet ?
J’ai du mal à le retrouver.

Chaloux dit: à

Béré, je t’emmerde.

MC dit: à

Hamlet, l’orgueil, ce n’est pas moi, c’est elle! Moi, je ne fais que reprendre et démonter votre Clopinisation forcée…
Bien à vous.
MC

et alii dit: à

la solitude bourdivine:ahahah !

Delaporte dit: à

Ma chère Ed, j’ai lu votre texte attentivement au contraire. Avec un sentiment d’incomplétude et de décervelage.
Quant à vous, Jacuzzi, je relis votre jugement sur ce film : ce n’est pas faux, ce que vous racontez, mais ça manque tellement d’enthousiasme. Midsommar vaut mieux que votre manque de conviction. En somme, vous voyez tellement de daubes chaque semaine que votre oeil blasé ne distingue plus le meilleur. Vous êtes tellement habitué question art à de la bouillie, que votre cerveau ne perçoit plus l’excellent, ou du moins le presque excellent, le quasi-miraculeux, vous Jacuzzi la feignasse du blog.

Paul Edel dit: à

Hamlet écrit : « J’avoue avoir été très surpris de lire toutes ces réactions d’hier, jusqu’à ce « nous le reverrons pas de sitôt » de Clopine. Pourquoi donc comptait-elle ne pas me revoir de sitôt ? »
Je crois que j’ai la solution.
Vivant dans une ferme aménagée, avec ânes, abeilles, moutons, canards, eau courante, tenue d’Esmeralda dans le placard antimites, Clopine a confondu Hamlet, qui vole haut, avec un canard sauvage ..animal à plumes bleues, sympa, sans trop d’orgueil apparent, mais tourmenté par la migration après la ponte . la vie d’un canard-comme le démontre l’américain David Mamet- est simple :il nait, il mange, il nage prés de sa maman, il vole, aime ses parents, trouve une compagne, lit Musil , s’envole, meurt. Une vie simple droite. Mais. Mais il finit par se faire tirer dessus quand il passe au -dessus de la RDL. Dés que le canard Hamlet a livré des textes ,rien qu’un petit vol d’essai, pour voir, Clopine, qui s’y connait en volaille, pollution, vieux tracteurs, potes, champignons et orge, insectes et haies, confitures, vie de famille, kayak, a pensé qu’après un tel effort, le canard était délivré ,prêt à sa migration annuelle, car visiblement Hamlet est à mi-chemin entre une espèce domestique et un vrai volatile sauvage. C’est un canard sentimental,avec peut-être de déceptions spirituelles. Donc il peut avoir le mal du pays, rêver d’un ciel platonicien… Il la rapidité, l’endurance, une connaissance météo-philosophique honnêtement très au-dessus de la moyenne.
Enfin, j’essaie d’expliquer le phénomène Hamlet à mes potes, son retour si soudain à le ferme RDL. J’espère pour lui que les chasseurs sont en train de taper le carton à la buvette du coin. Je peux expliquer tout ça car j’ai lu, moi aussi, et pas que Feydeau, et notamment le dramaturge David Mamet et ses fabuleuses « variations sur le canard ».

Perle de Culture dit: à

10h 32
« Et l’Oscar de la Mauvaise Foi toutes catégories est décerné à l’unanimité à Clopine T! »

hamlet dit: à

christiane à 8 h 31 min

vous vous souvenez des portraits des commentateurs sur le blog de Dexter ? il me semble que vous aviez envoyé la photo d’une souris ? et je crois que vous disiez que vous bruliez ce que vous écriviez ou vous les envoyiez à des amis ? je confonds peut-être ? si c’est le cas alors vous n’en excuserez.

vous vous souvenez de la personne qui avait pour pseudo « Miettes » ? avec pour seule description un truc inspiré de l’épitaphe de Keats « celle dont le nom est écrit dans l’eau ». J’avais bien aimé.

même sur le blog il y régnait une ambiance un peu de folie, le dernier fou à avoir quitté de blog c’est Alba.

la lecture est un acte de folie, en tout cas elle doit l’être, Musil écrit « à mesure que croît le nombre de pages augmente en nous, en proportion géométrique, une résistance restée jusqu’ici sans explication. Comme si la porte par laquelle entrent les livres se bloquait sous l’effet d’une sorte de crampe nerveuse. Dès qu’on se met à lire, on se sent quitter son état naturel pour devenir la victime d’une opération ». Et Kafka « le négatif retire de la lutte un maximum de puissance probable qui rend imminente la décision entre folie et équilibre ».
Et Benjamin voyait la lecture comme un « acte de viol ».

Maintenant la lecture est plutôt vue sous l’angle d’un plaisir, un passe temps plaisant, comme aller voir un film au cinoche, il me semble que Musil a eu raison d’insister sur cette notion de résistance liée à l’acte de lire, les choses n’entre pas de façon naturelle, il a eu raison de voir le lecteur comme individu ne souhaitant pas naturellement voir entrer dans son esprit ce qui est dans le livre, cela semble évident, il n’y a aucune raison pour qu’il en soit autrement, cette résistance (viol, entrée par effraction) constitue l’élément essentiel de l’acte de lire.
Le tort a été d’imaginer qu’une « langue littéraire » de par sa seule beauté puisse supprimer cette résistance, le texte entrerait alors en nous par une autre porte où la beauté de cette langue faciliterait son accès, supprimant ainsi espèce de résistance de la part du lecteur : il s’agit d’une erreur et d’une falsification, en supprimant toute résistance on rend impossible l’acte de lire, il me semble que la présence de Musil sera toujours là pour le rappeler au lecteur.

Clopine dit: à

Oh non, Perle de Culture, gardez votre oscar pour plus tard :

– quand j’aurai admiré avec une dévotion respectueuse l’érudition si claire, le charisme si évident, l’utilité sociale et la clairvoyance publique d’El Alii et de M. Court, (on devrait les marier ces deux-là), si nécessaires aujourd’hui pour protéger la vraie culture des odieuses mains autodidactes qui voudraient s’en emparer.

– quand j’aurais admis que Chaloux est le seul utilisateur de ce vocabulaire couillu, de cette posture si agréablement virile, de cette flamme incarnée dans un verbe rabelaisien qui seraient disparus sans lui, et qu’il est le seul à se dévouer pour ce sacerdoce de salubrité publique qui est de dénoncer tous les autres, surtout que depuis WGG (snif…) est parti.

– quand j’aurais persuadé Paul Edel que la puissance d’une prose encensée (hélas jadis, mais le temps ne fait rien à l’affaire) rajeunit, jour après jour, son possesseur, et que, bien entendu, il reste le romantique et néanmoins hédoniste homme à femmes irrésistible qu’il a toujours été.

– quand j’aurais garanti à Christiane qu’elle es et restera la sorte d’ange descendue sur terre, un ticket d’exposition de croûtes à main droite et le dernier ouvrage chroniqué par notre hôte serré contre son coeur, pour distribuer, comme autant de dragées de communion, des éloges et des lectures critiques témoignant de sa haute intelligence

Là, vous pourrez témoigner de ma mauvaise foi.

En attendant… Saluons la courageuse décision d’Hamlet, et faisons mine de le croire.

Sur parole, bien entendu.

hamlet dit: à

Paul Edel à 11 h 02 min

oui mais pourquoi faire de canard à l’orange tout un plat ? étonnant tout de même.

nous avons tous un minimum de lucidité sur ce que nous faisons et ce que nous valons, par exemple vous connaissez Stendhal, vous vous connaissez, et vous savez bien, malgré tout votre talent que vous ne serez jamais un nouveau Stendhal, un Flaubert ou un Thomas Bernhard.

et pourtant vous écrivez plutôt bien, mais écrire bien ne suffit pas à faire de vous un Stendhal, comme vous êtes critique vous le savez, c’est évident, et personne ne va venir vous le rappeler toutes les deux minutes.

du coup moi qui écrit mille fois moins bien que vous pourquoi aurais-je montré en envoyant cette petits textes une quelconque prétention me valant ces réactions d’une méchanceté inouïe ?

d’où provient cette absurdité ?

Bérénice dit: à

Chaloux, c’est le minimum, silence pour le passif.

Jazzi dit: à

« ce n’est pas faux, ce que vous racontez, mais ça manque tellement d’enthousiasme. »

Cela traduit exactement l’opinion que j’ai ressentie à la vision de ce film, Delaporte.
Une « curiosité » déclinant : « un fatras d’us et coutumes symboliques, inspirés des catalogues des ethnologues occidentaux traditionnels ».
C’est bien foutu, mais je m’étonne que ce film qui prône un retour au paganisme, te semble important ? Sacrifices humains et euthanasie pour les vieux et scène d’accouplement collective : il y a aussi une vieille qui appuie à pleine main sur les fesses du jeune mâle reproducteur et passablement drogué afin d’accélérer et d’approfondir son mouvement de va et vient à l’intérieur de la femelle à féconder !

et alii dit: à

excuses:j’ai bonne conscience:parce que je n’ai pas attendu la situation de crise pour prévenir:hamlet, je l’ai à la bonne !et je l’ai toujours à la bonne!surtout depuis qu’il s’est montré mélomane averti:c’est irremplaçable!

Clopine dit: à

Hamlet,vous vous réfugiez derrière votre petit doigt.

Et arrêtez de rappeler tout le temps le « blog de Dexter », où quelques internautes de la Rdl avaient mis en ligne, une ou deux fois, des petits portraits, des récits de rêve, bref, ce que n’importe quelle médiathèque, la plus modeste puissiez vous trouver, arrive tout de même à organiser avec les élèves de l’école primaire du coin.

Vous avez toujours été manipulateur, et étiez même surpris de la mansuétude, de la bonne humeur et du partage dont les redéliens avaient fait preuve pour vous, à l’époque.

Qui n’était pas « bénie » du tout, en plus. Ca se déchaînait encore pire qu’aujourd’hui, de manière plus désordonnée, peut-être, moins documentée, mais plus âpre. Les flèches étaient décochées au petit bonheur, mais leurs pointe étaient carrément empoisonnées…

En tout cas, merci de me confirmer que j’ai touché juste. Car plus vous affirmerez que vous n’attachez aucune importance aux textes mis en ligne ici, plus vous badinerez en minimisant la scène des adieux que vous vous apprêtiez à jouer, plus vous conforterez ce qui n’était qu’un soupçon et devient de plus en plus une conviction : votre incapacité totale à la remise en question de vous-même.

DHH dit: à

@Clopine
Et alii est en train de vous faire le coup qu’elle m’a fait il y a quelque temps
Elle se positionne comme la grande intellectuelle, bardée d’un savoir pointu, enrichi et questionné à coup de séminaires et de colloques, et vivifié par sa familiarité et ses liens amicaux avec les grandes figures de l’intelligentsia .Et ,au nom de ce qu’elle est ,-ou de ce qu’elle pense être ,elle se sent fondée à dénier aux beotiennes que nous sommes non seulement la capacité de comprendre certains auteurs , mais même le droit de s’y intéresser
Ne tombons pas dans son piège mortifère qui tourne en ridicule au nom d’une insuffisance de background notre appétence à découvrir des œuvres et à essayer de les comprendre
Je crois pour ma part que la présence si assidue et chronophage de Et allii sur la Rdl a probablement pour but de se griser du sentiment gratifiant de sa différence par rapport au vulgum pecus de la » commentaille » ordinaire ;Je me demande si elle ne trouve pas dans ce positionnement une compensation à la piètre image qu’elle doit avoir auprès de ses pairs, qui doivent voir en elle une de ces doctorantes poussives qui pullulent dans le monde universitaire , quelqu’un dont on doit dire :elle n’a aucune idée originale ;sa thèse n’apporte rien ,elle est de pure compilation

et alii dit: à

vous voyez qu’il y a des critiques pour dire ethnologues et non anthropologues

Clopine dit: à

Ouh là là, être à la bonne d’El Alii, Hamlet, vous vous rendez compte !

Vous pourrez donc vous goinfrer de ces posts si clairs, à la compréhension si facile, aux références si peu nombreuses mais à chaque fois pertinentes et parfaitement éclairantes, vous pourrez vous goinfrer de tous ces témoignages sur l’intense vie intellectuelle si fructueuse des colloques universitaires de haut niveau à laquelle Et Alii à l’immense chance de participer, et dont quelquefois, par bonté d’âme certainement, elle rend compte ici même pour l’édification du troupeau sur sa place éminente dans les lettres françaises, vous pourrez discuter tout à votre aise sur telle signification donnée à tel texte de tel auteur parfaitement obscur sur des sujets parfaitement semblables à l’enculage des mouches, vous adhérerez à la haute image que cette internaute a d’elle-même et même vous pourrez vous inspirer de sa violence et de sa vulgarité, quand elle en a besoin pour pourfendre des mains plébéiennes.

Vous en avez, dites donc, de la chance.

hamlet dit: à

allez un peu de bonne musique pour redonner à ce blog des ondes positives !

de l’adorable et génialissime dernier grand romantique Peter Schickele qui est celui a poussé le plus loin les déceptions modernes :

https://www.youtube.com/watch?v=Y5EkbTPPuSo

Bérénice dit: à

odieuses mains autodidactes qui voudraient s’en emparer

Clopine, leur tresor ne se compose pas des memes pièces que les vôtres, aucune démarche dans le sens où vous l’entendez. Je suis toujours eberluee par tout ce savoir que les gens partagent ici de bon coeur et suis à mille lieux de penser mépris, orgueil, entreprise d’exclusion par l’affirmation et la diffusion.

Jazzi dit: à

hamlet, quel est donc le titre de ton roman ?
N’est-ce pas le manuscrit que tu avais soumis à Clopine et à C.P. pour avis ?
L’une avait été enthousiaste à sa lecture, l’autre plus modéré…
Moi j’ai trouvé les deux premiers textes relativement autonomes publiés ici pas mauvais du tout et je te l’ai dit. J’ai hésité entre les mots « nouvelles », comme dit Bérénice, et « sketches ». Mais comme il s’agissait essentiellement de monologue, j’ai retenu le second terme, unanimement plébiscité !
N’as-tu jamais songé à faire du stand up ?

Pablo75 dit: à

@ DHH

Et alii est folle, tout simplement. C’est assez clair, quand même. J’ai du mal à comprendre que vous ne le voyez pas.

Clopine dit: à

Et quand je dis qu’Et Alii a l’immense chance de participer à des colloques universitaires, je me trompe évidemment; Ce sont les colloques qui sont éblouis d’avoir l’honneur de l’accueillir…

Clopine dit: à

Hamlet m’aurait soumis un manuscrit pour avis ?

Euh, Jazzi… Tu es sûr de toi, là ?

Chaloux dit: à

Prose de Cretina de Hambourg.

1) Un livre qui a d’ailleurs fait la quasi-unanimité au sein de mon Book Club !

-Supeeeer!

2) ces six destins n’ont pas été choisis par hasard. Tout d’abord, ils sont issus de familles
Sont-ce pas plutôt les personnes, plutôt que leurs destins, qui sont issues de familles etc. ?

3) ils sont issus de familles au passé bien spécifique mais représentatif de tant d’autres dans cette dictature.
Des familles exceptionnelles qui ressemblent à toutes les autres. L’extraordinaire Monsieur tout-le-monde en somme. Rhétorique de jeu à l’américaine. Avec une cuillerée de galimatias.

4) Cette variété des milieux permet de montrer les différences de trajectoires, lesquelles mènent pourtant au même résultat
Or voici, comme dirait l’Evangile, ils sont à nouveau différents. Pour peu de temps : comme il se doit Monsieur tout-le-monde habite la même maison que Madame Tout-le-monde. Cette fois c’est Ionesco. Sans le savoir.

5) Chongjin, une ville industrielle au nord du pays qui, avec la crise et la famine des années 90 – suite à la chute des régimes communistes alliés –, a enterré plus de morts qu’ailleurs.
Est-ce qu’on enterre en Corée ? A voir.

6) Madame Song et sa fille Oak-hee

C’est la famine :

Mais Nam-oak, son plus jeune fils, finit par mourir de faim, tout comme son mari.

Ici, un doute s’installe : Naom-oak, le plus jeune fils, aurait-il « un mari » ? Auquel cas, les mœurs de la Corée du Nord seraient plus bien plus relâchées que je ne croyais.

Mais Nam-oak, son plus jeune fils, finit par mourir de faim, tout comme son mari.
(…) elle n’a jamais cru au régime
.
Certes.

Et il en reste cinq fois comme ça. Lire ce fatras rédigé en baragoin relève d’un héroïsme bien inutile en l’occurrence. Je renonce.

Clopine dit: à

Pablo75, vous êtes deux à penser ainsi. Je n’en sais rien, mais même si c’est le cas, est-ce lui rendre service que de la laisser s’enfoncer ainsi dans une irréalité où elle se montre tout de même assez agressive ?

et alii dit: à

6 août 2019 à 11 h 33 min
continuez, moi, je n’ai jamais dit quels documents j’ai identifiés dans mes recherches et comment je les ai restitués à l’historiographie!ve ne sont pas des recettes de topinambours chers à Onfray comme vous les désirez;je n’ai pas condamné des alphabets d’autres cultures!allez jouer votre exercice de la médecine ailleurs , voire à la bip, et apprenez à condulter les liens d’LSP pour tous et toutes!si vous ne savez pas lire sur internet, ce n’est pas de ma faute,ni celle des doctorants qui sont honnêtes avec leurs profs ;vous êtes une caricature
https://books.google.fr/books?id=i_SYk2m5FtcC&pg=PT13&lpg=PT13&dq=grammairien+cerquiglini+blog&source=bl&ots=imHQUNSJMj&sig=ACfU3U3GfUWUpALpKRCY_oWGEuFdHnOhJQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjHt_S4–3jAhWLlhQKHai-CcM4FBDoATAGegQICRAB#v=onepage&q=grammairien%20cerquiglini%20blog&f=false

Jazzi dit: à

« vous voyez qu’il y a des critiques pour dire ethnologues et non anthropologues »

Mais c’est moi, le critique, et alii !
Ce qui devrait signifier que ça n’a aucune valeur pour vous…

Chaloux dit: à

Je ne sais pas si Et alii est folle, mais elle est extrêmement intelligente, c’est évident.
Quant à DHH qui donne des leçons à tort et à travers, je me souviens du jour où elle a osé comparer le style de la Fouilletrou (chère Daaphnée que devenez-vous?) à celui de Colette qui compte parmi les premiers de la langue française. Était-elle dans son état normal, ou bien un peu folle, elle aussi?
De même ses éloges continuels à Blabla qui ont contribué à enfoncer le pauvre pion dans l’abîme où il a fini par disparaître.

Vraiment pas de quoi se vanter.

Clopine dit: à

Et Alii. Et voici donc François de Closets (ses parents ont reculé, au dernier instant, à l’appeler Walter), convoqué sur ce blog.

Ca décoiffe, dites donc.

Jazzi dit: à

Clopine, ne nous avais tu pas parlé d’un manuscrit qu’un erdélien t’avait fait parvenir ? Ainsi qu’à C.P. Tu avais fait un compte rendu élogieux. C.P. avait conseillé de le retravailler et de sabrer de nombreux passages dans le texte. Si ce n’est hamlet, c’est donc son frère !

et alii dit: à

6 août 2019 à 11 h 50 min
tout le monde sait que vous avez aussi érudié l’anthropologie et suivi des conférences d’ethnologues ! et que Le groupe Cémoi est une entreprise agroalimentaire française spécialisée dans la production de chocolat et de confiseries. Il trouve son origine dans une fabrique de chocolat construite en 1814 par Jules Pares à Arles-sur-Tech, dans les Pyrénées-Orientales. Il a porté le nom de Cantaloup-Catala de 1887 à 1962, puis de Cantalou jusqu’en 1981. À cette date, il a repris le nom de l’ancienne chocolaterie grenobloise Cémoi.

et alii dit: à

étudié!

Clopine dit: à

C’est vrai qu’on s’amuse bien, finalement, sur ce blog. Chaloux qui se permet de soupçonner DHH d’être un peu folle. On croirait Bayer-Monsanto en train de reprocher à un jardinier d’utiliser du purin d’orties pour éloigner les parasites. En quelque sorte.

et alii dit: à

Clopine dit: 6 août 2019 à 11 h 58 min
mettez vous des bigoudis!

hamlet dit: à

Clopine à 11 h 33 min

non, même si on se mettait sur la tronche il y régnait une ambiance plus « bon enfant ».

alors que je sens aujourd’hui plus de défiance, de méfiance, de malveillance inutile.

vous n’avez pas répondu à la question : pourquoi pensiez-vous donc ne pas me revoir de sitôt ?

et ça qu’est-ce que ça veut dire :

« vous conforterez ce qui n’était qu’un soupçon et devient de plus en plus une conviction : votre incapacité totale à la remise en question de vous-même. »

questions :

pourquoi devrais-je me remettre en question ?

qu’est-ce que je devrais remettre en question ?

Clopine, vous savez que vous ne connaissez pas ni le soupçon, ni l’incertitude, ni le doute.

de vos doutes, incertitudes et soupçons vous en tirez des convictions et des certitudes.

à ce titre vous me faites penser à Pablo : sûre de vous-même, de vos idées, sûr de ne jamais vous tromper.

et comme Pablo dès que vous avancez une de ces certitudes on peut être sûr que vous allez tomber à côté d’un domaine qui couvrirait tout le champ d’incertitudes entourant cette certitude, j’imagine que vous agissez ainsi pour vous rassurer.

Pablo aimerait que les musicien en 2019 composent comme Haydn parce qu’il comprend la musique de Haydn, il aimerait que les peintres peignent comme Bruegel parce qu’il comprend les tableaux de Bruegel etc etc…

et vous Clopine c’est pareil.

pas la peine de répondre à mes 3 questions vous allez encore trouver des moyens de vous défiler pour éviter de reconnaitre que vous êtes vraiment très bas de plafond.

Chaloux dit: à

La Bavassa Tréponéma von Brayono n’aime pas qu’on lui retire la comparaison avec Colette.
On veut bien la comprendre.
Retirez cette comparaisons à la Bavassa Tréponéma von Brayono, que reste-t-il?
Bavassa Tréponéma von Brayono toute courte.
C’est à dire pas grand-chose.

Clopine dit: à

Jazzi, ma mémoire est mauvaise : je ne m’en souviens pas. Et pire encore : si c’est le texte dont Hamlet nous a livré, dans le désordre, des « chapitres » entiers ici, je n’en ai plus non plus le moindre souvenir…

de toute façon, je ne vois par l’orgueilleux Hamlet « soumettre » quoi que ce soit à qui que ce soit.

par contre, je me souviens des tiens, de textes. Voire d’un certain scénario…

Comme quoi ma mémoire trie toute seule le bon grain de l’ivraie.

Chaloux dit: à

comparaison

et alii dit: à

mon prénom -sur ma C.I est dans le » calendrier françois ?et j’ai beaucoup d’homonymes

hamlet dit: à

Jazzi, tu n’as pas répondu à ma question, de quel livre me serais-je inspiré ?

tu as déjà écrit un livre (autre que des citations d’autres auteurs) ? si oui il faudrait me donner le lien stp, j’ai dû zapper.

Clopine dit: à

Chaloux, wouarf, si vous saviez à qui on m’a comparé ! Heureusement, j’ai pour moi d’avoir les deux pieds bien enfoncés sur terre : je ne retire de ces comparaisons que la bienveillance dont elles témoignent, et reste fermement accrochée à ma place.

Libre à vous de croire que je m’en gargarise.

Clopine dit: à

C’est vrai que des phrases comme celles-ci :

« mon prénom -sur ma C.I est dans le » calendrier françois ?et j’ai beaucoup d’homonymes »

témoignent d’une telle aisance dans l’expression des idées émises. Et puis, on voit tellement bien à quoi, à quelle question, à quel passage de commentaire elle répond qu’on en est tout de suite charmé, et convaincu.

Bref, nul besoin de se gratter la tête en se demandant ce que ce fatras peut bien vouloir signifier…

hamlet dit: à

Clopine : « je ne vois par l’orgueilleux Hamlet « soumettre » quoi que ce soit à qui que ce soit. »

question 1 : qu’est-ce qui vous dire que je suis orgueilleux.

question 2 : êtes-vous orgueilleuse Clopine ?

christiane dit: à

@Paul Edel
David Mamet…
GEORGE : – Une vie de canard, ce n’est pas rose tous les jours. Le canard a aussi ses problèmes. Il a des puces, et des poux et des maladies
corporelles. Des déceptions sentimentales. Des complications pour voler. Des difficultés sexuelles. Etcaetera.
EMIL : – Il n’a pas la vie facile.
GEORGE : – Ce n’est pas tout… Le canard est à la merci des éléments qui l’environnent. Des éclipses de soleil. Des erreurs de la météo. Des
changements de temps incongrus.
EMIL : – Oui.
GEORGE : – Des chasseurs. Des insolations. Des cyclones. Des pièges. Des avions. (…) »

Vous et Di brazza c’était le 22 juillet 2008. Hélas, la page est devenue inaccessible. Mais merci pour ce souvenir enchanté.

Vivre ? interroger la mort ? des canards qui volent, qui émigrent au milieu des dangers, qu’on chasse, qu’on tue. Oui, je me souviens…
Même que ça m’avait passablement énervée !

Alors, voici hamlet, de la partie ! entre envol et retour à la ferme…

Chaloux dit: à

Clopine dit: 6 août 2019 à 12 h 05 min
Chaloux, wouarf, si vous saviez à qui on m’a comparé !

A Chateaubriand, pour le moins.

Pur Blabla. Le tonneau à baratin s’enfonce résolument. Cette folle -car elle l’est, elle, sans conteste- se prend vraiment pour un grand écrivain. Dans son bureau, on devait l’utiliser pour faire fuir les petits oiseaux.

D. dit: à

Je me souviens de débuts d’août extrêmement calmes ici.
Cette année personne n’a déconnecté sauf Sasseur.

Clopine dit: à

Hamlet, votre ironie lourde sur Jazzi, là, si vous saviez à quel point, aujourd’hui surtout, je veux dire le lendemain du jour où nous avons tous eu la chance de goûter votre prose, elle est malvenue.

Jazzi a écrit de nombreux ouvrages d’histoires de Paris et de ses jardins, des anthologies que nous connaissons tous, des articles et des scénarii. Son travail d’écriture ne relève pas du domaine de la fiction, de l’autofiction, de la recherche littéraire, certes. Mais ce mépris hautain que, du coup, vous lui réservez… Alors que nous avons pu juger sur pièces…

Méfiez-vous.

Clopine dit: à

Vous êtes orgueilleux car vous traînez par ici, Hamlet.

Et je ne suis pas orgueilleuse pour la même raison.

christiane dit: à

@hamlet dit: 6 août 2019 à 11 h 12 min
Merci ! je dois sortir mais nous y reviendrons puisque vous restez. Joie… et tant pis pour la migration (cf Paul Edel).

Chaloux dit: à

Généralement, tout le monde comprend que ce que Et alii exprime, sauf la Bavassa von Brayono; d’où la Bavassa déduit que ce qui est dit est incompréhensible.

Quelque âme charitable, qui aurait un peu de temps à lui consacrer, pourrait-il expliquer posément à la Bavassa que d’autres déductions sont possibles? Elle n’y comprendrait rien non plus, mais ce serait fait.

Jazzi dit: à

Tu n’as pas répondu à ma question, hamlet. Quel est le titre de ton roman ?
Serais-tu alzheimer ? Tu ne te souviens pas des extraits de manuscrits inédits que j’ai balancé ici ? Sur mon enfance cannoise ou ma vie actuelle parisienne.
Passsou, oui, qui m’avait même menacé de mort après que j’eusse envoyé en bloc les centaines de « Je me souviens » !

et alii dit: à

Le journaliste François de Closets est en deuil… Son frère Jacques, coiffeur des stars, est mort !
eh oui misstroll a des capillotractatures « voir le DSM entrée ça décoiffe)

hamlet dit: à

Jazzi c’était il y a longtemps ?

Ed dit: à

« On croirait Bayer-Monsanto en train de reprocher à un jardinier d’utiliser du purin d’orties pour éloigner les parasites »

Blague qui cartonne chez les écolos. J’aime bien.

« Et alii est folle, tout simplement. C’est assez clair, quand même »

Complètement. Elle m’angoisse. Son rôle ici consiste à tartiner des trucs psys nuit et jour et à répondre « allez vous faire foutre » au premier impertinent qui oserait la contredire dans un espace public.

Jazzi dit: à

ça a toujours été, hamlet. Où tu es de mauvaise foi ou tu dois consulter…

Patrice Charoulet dit: à

VOLTAIRE ET LE NET

On le sait, Voltaire a recouru à plusieurs noms supposés. Il a même parfois désavoué certains de ses écrits, souvent par peur des conséquences.
Dans un de ses textes (dans « Mélanges », Pléiade), je tombe sur ces mots : «Je pense entièrement comme M. de Voltaire.» (1767)

Sur certains blogs assez fréquentés, littéraires ou politiques, de petits malins changent de pseudos, et font comme Voltaire : ils se soutiennent eux-mêmes ; leur pseudo numéro un approuve leur pseudo numéro deux. Ces commentateurs n’ont rien inventé.
Et, dans le commerce, certains grands groupes de lessives, multiplient les noms de marque avec la même poudre lavante, pour que l’argent du consommateur reste bien dans la grande caisse centrale.

MC dit: à

Clopine 12h 04; Si vous ne vous en souvenez opportunément pas,Il n’y a pas que Jazzi à s’en souvenir.Vous l’aviez présenté comme une Galerie de portraits de la RDL, et la profession donnée à l’auteur, faisant intervenir la philosophie, dirigeait déjà les regards vers Hamlet.

Clopine dit: à

C’est vrai qu’il y a un côté angoissant à lire les commentaires d’Et Alii.

Pas parce qu’ils sont écrits avec les pieds, bourrés de fautes, sans aucun souci de clarté, non…

Mais parce que ces textes qui n’ont apparemment ni queue ni tête proviennent cependant d’une pensée délabrée qui se donne à voir, ici, sautant du coq à l’âne mais néanmoins avec un « déclencheur » dont on retrouve la trace, qui resurgit en soubresauts.

par exemple, le frère coiffeur de stars est mort.

Tout le monde s’en fout ici, ça n’a aucune signification, c’est juste un fait divers et encore (tout juste cela peut-il nous rappeler notre finitude, nous faire penser à notre propre coiffeur, et nous inciter à téléphoner à telle ou telle de nos connaissances dont la santé nous préoccupe, bref.), on se demande bien pourquoi Et Alii commence à en parler…

Mais en fait ce truc va « irriguer » sa prose, en fait, en souterrain, de ci de là : « capillotracté », « un bon coiffeur », du coup « la scène du coiffeur chez Lanzmann » (!!!)

Rien à voir avec rien, mais cependant donné comme « message »

???

Une pensée et surtout une expression « en roue libre », qui saute d’un sujet à l ‘autre.

L’impression de voir la bille du flipper venir percuter au hasard du circuit, ici une barrière, là un bouton qui fait « bzzz », ici une lumière qui du coup s’allume…

Mais où sont, et qui sont, les deux boutons-poussoirs qui font partir et s’agiter la bille ?

Prozac et camisole ?

hamlet dit: à

« Clopine dit: 6 août 2019 à 12 h 11 min

Méfiez-vous. »

de quoi ? de qui ? de vous ?

si vous commencez à avoir de l’humour vous allez m’être plus sympathique !

hamlet dit: à

« Clopine dit: 6 août 2019 à 12 h 35 min

C’est vrai qu’il y a un côté angoissant à lire les commentaires d’Et Alii. »

Clopine, là encore c’est un autre point commun que vous avez Pablo : vous aimeriez que les gens soient tels que vous les souhaitez, et que ce blog soit aussi tel que vous le souhaitez.

ben non Clopine ! nous sommes tous différents !

c’est même ce qui fait la richesse de ce blog.

vous imaginez le monde si vous étions tous semblables à vous ?

j’imagine que c’est votre orgueil qui vous le fait souhaiter et ne pas accepter les autres tels qu’ils sont.

Clopine dit: à

Je ne dis pas « non », MC, je n’affirme rien, c’est fort possible.

J’ai parfois reçu, de tel ou tel, des anuscrits à relire, je ne le nie pas.

A chaque fois, cela me trouble et me fait peur.

Je crois que c’est un grand service à demander à quelqu’un. Le pire des services, en fait.

Car soit vous êtes sincère et donc peut-être cruel, soit vous ne l’êtes pas et donc malhonnête.

C’est pourquoi je trouve que seuls les professionnels, façon Edel, devraient être les destinataires de telles demandes.

Il faut vraiment avoir de l’amitié pour quelqu’un pour réussir l’exercice. Car il implique, vu l’investissement qu’un auteur met dans ses textes, le risque de se faire détester.

J’en juge par moi-même, évidemment. Si je sollicite l’avis de quelqu’un sur un texte, je vais le lire, cet avis, parfois même en tenir compte, le respecter tout au moins et « vivre avec ».

Mais, si l’avis est négatif, je ne vais pas pouvoir m’empêcher de détester celui qui l’a émis.

Ce qui, à mon sens, est humain.

on peut respecter la sage-femme qui vous aide à accoucher, et la haïr si elle affirme que votre bébé est décidément l’un des plus laids qu’elle ait jamais vus.

En quelque sorte.

Je ne me suis jamais décidée à donner un quelconque avis sans avoir bien bien bien déblayé ce terrain au demandeur;

au moins dans mon souvenir !

Jazzi dit: à

Merci, M. Court. Ils semblent qu’ici tout le monde perd la mémoire ?

hamlet dit: à

MC à 12 h 32 min

vous avez une sacrée mémoire vous aussi, vous ne seriez pas Asperger par hasard ?

pour ma part je me souviens qu’à l’époque Clopine en avait parlé comme d’un OLNI :un objet littéraire non identifié.

la seule chose dont Clopine ne nous a jamais parlé c’est de sa pathologie, sûr qu’elle prend des médocs pour se soigner, mais de quoi ?

Jazzi dit: à

Il semble, j’en perds l’orthographe !

Clopine dit: à

Hamlet, mon médoc c’est mon clavier azerty. Vous ne vous en étiez pas aperçu ?

Clopine dit: à

Eh bien, si j’ai vraiment déjà lu (mais sans doute dans l’ordre, ce qui change tout, et plus de deux !) vos textes, et que je les ai baptisés « olni », ce n’était pas mal trouvé !

Jazzi dit: à

hamlet, si tu veux voir ton « roman » publié, je peux te dire comment faire.

renato dit: à

Alors, hamlet, vous suggérez quoi pour la redistribution de ces faramineuses quantités d’argent phagocyté par les astronomes ?

hamlet dit: à

parfois il faut savoir mentir, j’envoie ces petits textes en disant voilà c’est un petit cadeau d’adieu et après je me barre d’ici, il aurait suffit de mentir, juste dire ce n’est pas génial mais c’est bien marrant, merci et bon vent !

y’avait pas mort d’homme, c’est sûr que c’est pas des trucs qui seraient édités, tellement évident que ça aurait pu faire l’objet d’un accord tacite.

et voilà, c’était fini, je serais parti de ce blog en en gardant un assez bon souvenir et ciao !

au lieu de ça toute cette malveillance ne donne pas envie de partir, mais au contraire de rester, parce que cette malveillance est à l’origine de tous les malheurs du monde.

Clopine dit haïr les trolls, mais ce sont des gens comme elle et Pablo qui nous pourrissent ce monde, et ça il faut rester pour le leur faire comprendre.

Clopine dit: à

Et puis, vous savez, Hamlet, le coup de ne pas accepter les autres comme ils sont…

Euh…

Je ressens plutôt l’inverse : à savoir que les autres n’acceptent pas celle que je suis.

Ou que je crois être.

Mais bon. On en est tous là, pas vrai ?

Clopine dit: à

Quant à savoir mentir (voir ci-dessous) là je vous fais une entière confiance !

(n’empêche que vous ne pouvez pas nier que je l’ai joué plutôt fine avec vous, hier. Wouarf.)

hamlet dit: à

« Jazzi dit: 6 août 2019 à 12 h 51 min

hamlet, si tu veux voir ton « roman » publié, je peux te dire comment faire. »

Jazzi tu n’as pas compris que ce n’est pas le but !

j’ai écrit un autre truc qui pour moi a bien plus de valeur, les droits ont été rachetés par un type, je ne sais pas ce que ça deviendras mais ça c’était important pour moi.

mais ces textes sur la rdl et la critique n’ont pas à être publiés, en plus je n’ai pas besoin de ça, c’est là où vos réactions étaient totalement débiles et déplacées.

hamlet dit: à

« Clopine dit: 6 août 2019 à 12 h 57 min

Ou que je crois être.  »

ou je crois être : ça c’est bien Clopine, il faut commencer par ça : ne pas prendre ses convictions et ses certitudes pour des vérités, mais juste les considérer pour ce qu’elles sont, à savoir que des croyances.

Chaloux dit: à

Flopine, la reine du flop dit: 6 août 2019 à 12 h 35 min
(…)ces textes qui n’ont apparemment ni queue ni tête proviennent cependant d’une pensée délabrée qui se donne à voir(…).

Il est vrai qu’une pensée délabrée dans laquelle il n’y a rien peut paraître au premier coup d’œil  » moins délabrée » qu’une pensée où il y a quelque chose. Il n’en est rien. Voyez la Bavassa.

Mais en fait ce truc va « irriguer » sa prose, en fait, en souterrain, de ci de là

Comme une « correspondance », en quelque sorte? Je vois que nous sommes entre lettrés. Comme si le coq-à-l’âne, la lointaine ressemblance, n’étaient pas des procédés procédés littéraires. Pas chez l’effroyable fermière aux navets.

L’écrivain dit à la pauvre Bavassa : « la page qui vient n’a pas grande importance, tu peux la négliger ». Elle le croit et fonde ce qui lui semble une analyse sur ce leurre.

Que le poète lui dise : « Jette ce livre », elle le jettera.

ET C’EST ELLE QUI SE MOQUE!

Hurkhurkhurk!

et alii dit: à

t: 6 août 2019 à 12 h 48 minje vous ai déjà dit que vous ne pouviez pas perdre ce que vous ne possédiez pas;si vous perdez la mémoire, il y a un blog spécialisé

renato dit: à

«…c’est là où vos réactions étaient totalement débiles et déplacées. »

Ça alors !

Clopine dit: à

Mais enfin, Hamlet…

On se construit sa propre image de soi, voyons.

Bien entendu, sinon on devient effectivement fou.

Le tout est dans le dosage entre la construction et la réalité. Un truc comme principe de réalité et principe de plaisir, si vous me suivez.

Et je suis bien persuadée que les écrivains sont tellement insatisfaits de la construction de leur for(T) intérieur que cela les pousse à écrire.

Woolf en tête. Mais pas que. Tous, ou presque, sans doute.

(le contraire de l’orgueil, si vous y réfléchissez bien).

Bloom dit: à

Passou dear, je vois ce que vous voulez dire, mais j’aurais quatre remarques:

1. Pourquoi ‘I would prefer (not) to’ serait-il agrammatical?

2. HAD rather (not) existe bien (bâti sur l’expression moyen-anglaise ‘I had liefer’ mais est plus archaïque & moins fréquent que WOULD rather (not).

3. La réduction à  » ‘D’ résout l’ambiguité « à l’anglaise » (sans trancher)

4. Sur la postérité de Bartleby:

« Bartleby.com is an electronic text archive, headquartered in Los Angeles and named after Herman Melville’s story « Bartleby, the Scrivener. » Wiki.
Un site bien sympathique au demeurant.

renato dit: à

Elizabeth Bishop, The Imaginary Iceberg

We’d rather have the iceberg than the ship,
although it meant the end of travel.
Although it stood stock-still like cloudy rock
and all the sea were moving marble.
We’d rather have the iceberg than the ship;
we’d rather own this breathing plain of snow
though the ship’s sails were laid upon the sea
as the snow lies undissolved upon the water.
O solemn, floating field,
are you aware an iceberg takes repose
with you, and when it wakes may pasture on your snows?

This is a scene a sailor’d give his eyes for.
The ship’s ignored. The iceberg rises
and sinks again; its glassy pinnacles
correct elliptics in the sky.
This is a scene where he who treads the boards
is artlessly rhetorical. The curtain
is light enough to rise on finest ropes
that airy twists of snow provide.
The wits of these white peaks
spar with the sun. Its weight the iceberg dares
upon a shifting stage and stands and stares.

The iceberg cuts its facets from within.
Like jewelry from a grave
it saves itself perpetually and adorns
only itself, perhaps the snows
which so surprise us lying on the sea.
Good-bye, we say, good-bye, the ship steers off
where waves give in to one another’s waves
and clouds run in a warmer sky.
Icebergs behoove the soul
(both being self-made from elements least visible)
to see them so: fleshed, fair, erected indivisible.

et alii dit: à

c’est misstroll clopine qui fait dans la coiffure et les particules (de:::machin chose)en demandant pour le compte de qui? DE manière oblique les noms (walter comme Benjamin ) elle aurait pu dire joffo
Fils de Roman Joffo, coiffeur né le 15 mai3 1890 à Biechewkovici (Russie) mort en déportation au camp d’Auschwitz, et de la violoniste Anna Markoff, Joseph Joffo passe son enfance dans le 18e arrondissement de Paris. Il est scolarisé avec son frère Maurice à l’école élémentaire de la rue Ferdinand-Flocon, enfance qu’il décrit dans son roman Agates et Calots paru en 1995. Quand surviennent la guerre et l’occupation allemande, la famille Joffo est persécutée en tant que juive. La fuite des deux frères Joseph et Maurice Joffo vers la zone libre est racontée dans le roman Un sac de billes où il relate notamment ses séjours dans les villes d’Aix-les-Bains et Rumilly. Il traverse la ligne de démarcation à Hagetmau (Landes) aidé par un jeune du village. À la fin de la guerre, Joseph Joffo retrouve à Paris sa mère et ses trois frères. Son père est déporté à Auschwitz3 par le convoi n° 62 du 20 novembre 1943. Sa vie dans l’après-guerre et sa découverte des valeurs américaines sont racontées dans le roman Baby-foot paru en 1977. Le garçon arrête ses études à l’âge de 14 ans avec le certificat d’études en poche et reprend avec ses frères le salon de coiffure familial.

closer dit: à

« Lavande, je pense que l’un des premiers textes d’hamlet est le 4aout à 18h52.)

Bon, compte-tenu des proportions que prend cette affaire, je me suis dit, mon bon closer, malgré tes réticences à lire sur écran, il faudrait tout de même que t’en lises un peu plus, des textes d’hamlet!

Aussitôt dit, presqu’aussitôt fait. D’abord, il faudrait prendre au sérieux la définition de l’auteur: « sketchs ». Il n’a pas écrit « roman », « nouvelle », « essai », ni même « chronique », mais sketch, c’est-à-dire en bon anglais « esquisse ». Ces esquisses sont à l’évidence des matériaux de construction d’une éventuelle fiction. Il faut les prendre comme çà. C’est pourquoi la critique de Chantal (une femme si intelligente et si belle… Quelle misère!) qui déplore une fin à l’eau de rose n’a aucun sens. Qui vous dit que c’est la fin? Qui vous dit que ce n’est pas un épisode onirique et que l’auteur ne se réveillera pas dans une merde totale?

L’onirisme, le second degré, le « nonsense », ce sont les points forts de dexter. Il faut s’y faire. Si on y est insensible, il vaut mieux s’abstenir.

Et Dieu sait si ça me coûte de défendre hamlet, celui que je croyais appartenir à la tribu des Lewis Caroll et autres Andersen et qui s’est révélé ces derniers mois sous les traits d’un hideux héberto-bolchevik! Docteur Jekyll et Mister Hyde.

Les multiples interventions de Clopine puent la jalousie rentrée et la fausse empathie.

Seule Christiane a fait une lecture un peu sérieuse et objective.

Les deux épisodes de la lettre sont très réussis, celle du bouquiniste aussi. Il y a là matière a faire quelque chose si les petits cochons ne bouffent pas leur auteur.

Delayourte dit: à

Ma chère Ed, si je suis dur avec vous c’est que je vous aime bien et que je ne perds pas espoir de vous voir progresser. Vos critiques sont certes infiniment creuses mais au moins, elles sont exemptes de cette méchanceté putride qui caractérise les dégorgements de Mère Clopine. Ma chère Ed, une fois n’est pas coutume, prenez exemple sur ce dégénéré de Hamlet qui se roule par terre à la lecture des dégorgements susmentionnés.

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