Cœur français, cul international
On ne prête qu’aux riches. La formule assez imagée qui sert de titre à ce billet est attribuée à la comédienne Arletty (1898-1992). Celle-ci l’aurait servie au magistrat qui l’interrogeait à la Libération sur ses relations avec un officier allemand. On l’entend d’ici, avec sa gouaille et son accent si typiques tant d’une époque des faubourgs de Paris que d’un certain cinéma français. Dites « Arletty » et vous entendez aussitôt un air d’accordéon en écho. Seulement voilà : la formule est apocryphe, largement postérieure, si l’on peut dire, à la Libération. Elle aurait très bien pu le dire car elle en a dit d’autres. Mais la plus célèbre n’est pas d’elle.
C’est le genre de détails que l’on trouve dans le livre que David Alliot consacre à Arletty (245 pages, 18,50 euros, Tallandier). Une biographie à ceci près que l’auteur se concentre sur les années d’Occupation. Tout ce qui ne s’y rapporte pas est survolé à commencer par l’analyse de ses films et le milieu du cinéma et celui du théâtre dans lesquels elle a longtemps baigné. D’ailleurs, la quatrième de couverture n’en fait pas mystère qui ne parle que de ses années de guerre.
Le récit est enlevé, coloré, vif. On ne s’ennuie pas à la suivre. Il est vrai que l’on guette à chaque page le rappel d’une répartie cinglante, d’un bon mot, et l’on est rarement déçu. D’autant que l’auteur a l’admiration critique, ce qui est un signe d’intelligence pour un biographe car il sait que sans cela, son livre connaitrait le destin des Vies de saints. Et c’est d’autant plus indispensable en l’espèce que son héroïne était une affabulatrice, qu’elle entretenait des rapports aléatoires avec les dates, les faits, les noms, ce qui ne manquait pas de charme et de poésie, bien dans son tempérament, mais ne s’accorde guère avec les impératifs de l’enquête historique. 
Née à Courbevoie, père ajusteur et mère blanchisseuse, Léonie Bathiat se chercha un nom de scène dès qu’elle se sut une vocation de théâtreuse. Car dès le début on lui fit comprendre que son état-civil faisait trop « femme de chambre ; aussi proposa-t-elle « Victoire de la Marne », proposition qui, inexplicablement, atterra ses producteurs. On voit par là que toute jeune elle était déjà Arletty. Dans la bande, Jacques Prévert est celui dont elle se sent le plus proche : ils partagent l’anticonformisme, l’amour de Paris, le pacifisme viscéral. Céline, qu’elle a connu en 1941, et qu’elle a revu à son retour d’exil, elle a été bluffé par sa capacité de séduction, par le génie du Voyage au bout de la nuit ; mais s’ils étaient pays (Courbevoie), ils ne venaient pas du même milieu (« ses origines étaient bourgeoises »), ce qui n’empêcha pas l’amitié ; on en saura davantage le jour où sera publiée leur correspondance conservée par un collectionneur suisse, encore inédite en majeure partie.
Durant toute la guerre, elle vécut au 13, quai de Conti, dans un bel appartement prêté par une riche américaine. Arletty était tout sauf une sainte. Les mérites de la comédienne ne prêtent guère à contestation. Par sa personnalité, elle fut véritablement l’une des grandes de son temps. On la chicanera davantage sur son manque de discernement lors du choix de ses scénarios et de ses metteurs en scène. Car pour une poignée de films que la postérité a justement élevés au rang de classiques (Hôtel du Nord, Le Jour se lève, Les Visiteurs du soir, Les Enfants du paradis) auxquels on peut en adjoindre quelques uns du second rayon (Pension Mimosa, La Garçonne, Faisons un rêve, Fric-Frac, Madame Sans-Gêne), que de nanars ou de films que ce n’était pas la peine, notamment dans la période 1955-1962.
Le fait est que, contrairement à beaucoup d’artistes françaises du même rang, elle n’a pas le fait le voyage de Berlin organisé par la Propagande Abteilung et elle n’a pas tourné dans les films de la firme allemande de Paris, la Continental. Mais contrairement à ce qu’elle fera valoir par la suite, cela n’avait rien de patriotique : juste la volonté de contrôler son image. Elle pressentait que ces films-là n’étaient pas pour elles, qu’ils lui nuiraient non politiquement mais artistiquement ; c’est d’ailleurs ainsi qu’elle rejeta également les propositions de Pierre de Hérain, beau-fils du maréchal Pétain, de tourner dans Monsieur des Lourdines et dans Paméla.
Arletty était bisexuelle. Mais elle ne pêchait guère en eau trouble. Uniquement des femmes de l’aristocratie, ce qui lui vaudra le surnom « Le Duc » dans le discret milieu saphique de Paris. Mention spéciale pour Antoinette d’Harcourt, opiomane, la plus proche et la plus aimée le plus longtemps, issue d’une des plus illustres grandes familles, qu’elle surnomme « Fleur de lit ». Ce qui nous vaut d’ailleurs à plusieurs reprises des pages tout à fait originales sur un microcosme peu connu de la guerre : les Sections sanitaires automobiles féminines (SSAF), dont la mission fut dès 1940 de porter secours aux blessés puis aux victimes des bombardements, les colis au troupes, le transport de sang pour les transfusions, et qui a été un nid d’aristolesbiennes (princesse de Broglie, Marie-Louise de Tocqueville and co).
Alors, le problème Arletty des années de guerre ? Hans Jürgen Soehring, officier de la Luftwaffe, bel homme d’une parfaite éducation, francophile et francophone, qu’elle a rencontré lors d’un concert au Conservatoire en 1941. Le Grand Amour avec force majuscules qu’elle vécut à sa manière nonobstant les circonstances : indépendante, instinctive, inconsciente, insouciante, bravache. Ils ne se cachaient pas, on les voyait partout ensemble, dans les meilleurs restaurants, aux premières à l’Opéra, aux courses, en civil ou en grand uniforme. Il l’appelait Biche, elle l’appelait Faune. Ils ne se quittèrent pas jusqu’à ce qu’il soit muté sur le front italien en mars 1943, puis sur le front de Pologne. Ils se reverront après guerre, elle vivant en France, lui vivant en Allemagne ou à l’étranger où le mèneront ses postes consulaires ; ils conserveront des relations épistolaires.
Etrangement, lorsque son amie Antoinette d’Harcourt est finalement arrêtée par les Allemands, internée et mise au secret à Fresnes avant d’y être longuement interrogée, Arletty ne fait rien pour l’en sortir alors qu’à la demande de son ami Sacha Guitry, elle est intervenue avec succès en haut lieu pour faire libérer le romancier et dramaturge, Tristan Bernard, raflé comme juif, interné à Drancy et promis à la déportation (mais son petit-fils, lui, n’y échappera pas et mourra à Mauthausen).
David Alliot a exhumé des dossiers des Renseignements généraux (Préfecture de police de Paris) et des dossiers d’épuration judiciaires (Archives nationales), ce dont on lui saura gré car elles font le prix de son récit, parfois nourri aux meilleures sources (Denis Demonpion, Jean-Pierre Bertin-Maghit) même si on regrettera que sur les mécanismes de l’épuration, il en soit resté à Robert Aron (1975) ; de même pourra-t-on lui reprocher de laisser à croire qu’en février 1945 « l’écrivain Brasillach a été fusillé » quand c’est le journaliste en lui qui l’a été (on se demande bien quel livre de l’écrivain aurait bien pu contenir son dossier d’instruction).
Ce livre recèle des pages passionnantes sur les coulisses du tournage des Enfants du paradis et sur sa sortie, ainsi qu’un florilège des bons mots de celle qui, à la Libération, refusa de s’exiler à Baden-Baden lui préférant tout de même « Paris-Paris », ne se sentait « pas très résistante », et eut alors l’impression d’être « la femme la plus évitée de Paris après avoir la plus invitée ». Retrouvant son copain Jean Gabin, l’ex de Lily Marlene, qui paiera d’une décennie de traversée du désert son engagement dans les Forces françaises libres, elle conclut :
« Il a eu sa Prussienne. Moi j’ai eu mon Prussien ».
Arletty s’en est bien tirée, de même que, à différents degrés mais encourant le même reproche, Cécile Sorel, Mireille Balin, Suzy Solidor, Marie Bell, Alice Cocéa, Yvette Lebon, Ginette Leclerc, Danielle Darrieux, finalement si nombreuses dans la profession qu’Arletty lâcha : « On devrait former un syndicat ! ». Aucune ne fut tondue contrairement à tant d’anonymes à travers la France coupables de crime de collaboration horizontale. N’empêche qu’Arletty la symbolise encore pour les Français alors que, contrairement à ce qui s’est longtemps écrit à son sujet, et elle-même ne s’est pas privée de le dire elle-même afin de se victimiser, elle n’a pas été condamnée par les tribunaux à une interdiction de travail, et n’a écopé en tout et pour tout que d’un simple blâme. Le livre de David Alliot remet bien les pendules à l’heure. Et parmi ses innombrables pépites, il en est une qui m’avait échappé et qui fait mon bonheur tant cette énormité est caractéristique du culot d’Arletty. Témoignant en faveur de Céline à son procès en 1950, elle finit par lâcher :
« Né comme moi à Courbevoie, il n’a pas pu trahir ».
Atmosphère, atmosphère…
(« Arletty et Hans Jürgen Sehring à cheval au château de Condé en 1942 pendant le tournage des Visiteurs du soir, 1942″ collection particulière ; « Arletty et Céline à Meudon, 1954 » photo Luc Fournol ; « Arletty dans Les Enfants du paradis, photo D.R. ; « Arletty dans Le Jour se lève, scène censurée par Vichy en 1940 et restaurée en 2014″ photo D.R.)
641 Réponses pour Cœur français, cul international
JC..... dit:
à
…. Je passe…. ça lasse ….!
Sergio dit:
à
Sympathique promenade à cheval… Quelques fixes pour pas trop perdre la main…
raymond prunier dit:
à
« International » est une imposture. C’est « boche » qu’il faut dire.
Il me semble qu’il y a des décennies et des personnages de France qui sont plus DIGNES d’être observées à travers le prisme d’ouvrages divers, genre vie de Matisse etc. Tout ça dégoûte un peu, en plus Arletty, difficile de faire plus démodé… pourtant Passou je l’aime bien, mais bon.
Passou dit:
à
Matisse ou Arletty… Effectivement, c’est une manière de poser le problème.
Lacenaire dit:
à
on parle encore et toujours d’Arletty, on ne parle déjà plus de ce raymond prunier l’indigne
Janssen J-J dit:
à
…et toujours ce lieu commun à la c. sans guillemets : crime de collaboration horizontale. Désolé, je ne le supporte plus, surtout sous une plume aussi éminente.
Sergio dit:
à
Une fois qu’on aura pigé que TOUT LE MONDE a été collabo, à l’exception de quelques braves à trois poils, et encore, souvent dans des conditions particulières, hé ben ça fera comme les équations, ça se simplifiera…
Jean Langoncet dit:
à
C’est maintenant qu’il faudrait collaborer plus que jamais, Sergio … Ah, oui, Paxton, historien au grand coeur … L’évidence (incidemment Paul Edel, c’est bien entendu vous qui jugez, mais votre sens de la modération est assez erratique]
berguenzinc dit:
à
pas loin d’être de l’avis de Sergio…..la Résistance a souvent manqué d’ohms….et les tondeurs de 1945 étaient en tout point semblables au contenu du Café-Tabac des Sports de Saugues…rien de nouveau. Sauf que du coup, les Résistants et les réfractaires sont magnifiés.
Arletty est une beauf, Joséphine Baker est tellement plus forte, brillante et courageuse !
Paul Edel dit:
à
David Alliot est un excellent dénicheur de documents et fin connaisseur de Céline.. Son « d’un Céline l’autre » en collection « Bouquins « c’est pas d’un touriste ou d’un trousse tutu » qu’elle aurait dit Arletty , c’est plus de mille pages pour recueillir de témoignages superbes sur l’auteur de bardamu, avec textes, contextes sous- textes et pre –textes.
Visiblement, pour Arletty ,moineau des faubourgs à la jambe bien galbée , quand on lit cet article de Passou, on se dit : « quelle poisse quand on est facile de mœurs d’être si aimable qu’avec les grands blonds gradés Wehrmacht. «
personnellement j’aurais aimé » un petit frotti frotta entre Jünger et elle et surtout un petit résumé de l’idylle dans » le journal » de e collectionneur de coléoptères..
D. dit:
à
Ce soir, picata de volaille fermière, riz basmati aux petits légumes croquants et 2 heures de Kung-fu intensif (HIT).
Et vous, Bérénice ?
closer dit:
à
La sandgirl qui s’est manifesté aujourd’hui est-elle la vraie sandgirl ou une usurpatrice?
Si c’est la vraie, TKT ne devrait pas tarder à rappliquer…
Le bon vieux temps!
Passou dit:
à
Des guillemets pour quoi faire, Janssen ? Pour préciser que la collaboration horizontale n’est pas mentionnée dans le code pénal ?
JC..... dit:
à
Tout à été dit….
A quoi bon radoter sur cette époque où l’avenir était, comme aujourd’hui, …. »boche », car c’était ça ou les hordes communistes lénino-staliniennes !!!
berguenzinc dit:
à
Jean Langoncet dit: 3 juillet 2016 à 19 h 10 min
C’est maintenant qu’il faudrait collaborer plus que jamais, Sergio …
…comprends pas….pourriez préciser.
Merci
OZYMANDIAS dit:
à
JC….. dit: 3 juillet 2016 à 18 h 24 min
…. Je passe…. ça lasse ….!
Passe de vie à trépas et ne reviens jamais, enculé.
JC..... dit:
à
OZY,
Je t’adore…. je tremperai encore longtemps mes pieds sales dans ton porridge. Courage …
Bien à toi, ma chatte !
berguenzinc dit:
à
tiens ? Anastasie a laissé passer « enculé » !!!!!! Chat à Laure, comme disait Pétrarque
berguenzinc dit:
à
c’est que mon pov’JC, tu les enfiles les couenneries. L’avenir « boche »…..je rierai si je n’avais pas la bouche pleine de pounti.
Chaloux dit:
à
Céline et Arletty étaient « pays » (« c’est ma payse ») mais Ferdine taille un sacré tailleur à Victoire de la Marne dans ses lettres du Danemark.
« il sait que sans cela, son livre connaîtrait le destin des Vies de saints. » . Il en est d’excellentes et encore fort lues. Une petite faille dans la documentation.
Quant au reste, ai-je vraiment lu ceci dans le fil précédent?
Alba: « Le mal ne peut pas être à la fois « banal » et « radical ».
Montaigne a raison, Michel alba est le meilleur de tous… les serpents à sornettes.
JC..... dit:
à
Arrête tes couenneries Bergie ! On est là pour s’amuser non ? L’avenir est teuton (variante de boche), non ?!
Lis le journal, mon gros !
Chaloux dit:
à
« en plus Arletty, difficile de faire plus démodé… »
Ce blog est en train de devenir une congrégation de sots. Pas demain que je me ferai tonsurer.
Jibe dit:
à
Vive l’Islande !
berguenzinc dit:
à
c’était ça ou les hordes communistes lénino-staliniennes !!!
mais oui, mais oui, l’Armée Soviétique a envahi la France et n’a pas écrasé les merdes brunes…………………
T’en as pas marre d’être con???? dis???? les protéines qui te composent n’en ont pas ras l’atome de nourrir une pareille machine à foirures…je serais molécule, je refuserai de composer ton ADN.
berguenzinc dit:
à
Mon pov’ JC…les » Boches »……….au train où l’Allemagne vieillit, nix mehr fridolin en 2080…alors à mon vit, tu te plantes gravos
closer dit:
à
« Né comme moi à Courbevoie, il n’a pas pu trahir ».
On a beau dire, ça c’est quand même très fort…
Pourquoi tout ce foin autour d’une actrice qui est tombée amoureuse du type qu’il fallait pas quand il fallait pas…?
la vie dans les bois dit:
à
le problème ?
« Il l’appelait Biche, elle l’appelait Faune »
Ah la la, quelle histoire de Grand Amour Didon.
une bio de la gueule d’atmosphère ?
« David Alliot a exhumé des dossiers des Renseignements généraux » « et des dossiers d’épuration judiciaires », « nourri aux meilleures sources (Denis Demonpion, Jean-Pierre Bertin-Maghit) »
là, tu te pinces, mais pas longtemps.
Le temps de lire Sergio, qui dit que tout le monde a été collabo (qui omet de faire état de son auvergnatité havec auvergnatitude ? How bizarre)
Remarquez, Sergio, dans ce temps-là, sur d’autres montagnes, on prenait du bon temps, joie des sports d’hiver, piz buin, lunettes de glacier, et tout et tout. De quoi passer pour un collabo de première… Quand bien même, le « coupable », n’a pas trahi, attention !
entouka, moi, l’expression » collaboration horizontale » elle me botte. J’espère m’en resservir bientôt, comme dit l’autre : comme au « bon vieux temps ».
Ce soir, au foot ( et au footage de gueule, comme ce billet) je mise tout sur les Islandais. Après tout comme dit Phil, c’est le pays qui compte proportionnellement, le plus de lecteurs.
Jibe dit:
à
Je crains qu’Arletty etait un peu conne, c’est l’impression que j’en ai gardé après l’avoir rencontrée au début des années 80…
Jibe dit:
à
Je crains qu’elle ne fut surtout c.nne, c’est l’impression qu’elle m’a fait quand je l’avais interviewée…
la fille à la voilette dit:
à
a Bérénice, un commentaire pour vous,sous le fil Bonnefoy, Bach messe en si, à 21h13
Ross(e) dit:
à
Elle s’adaptait peut-être à son public, jibé!
la vie en cause dit:
à
« On a beau dire, ça c’est quand même très fort… »
ah ben c’est sûr que l’aristocratie après…
Bihoreau, duc de Bellerente dit:
à
De 1940 à 1944 l’immense majorité de Français a attendu que des soldats viennent en déloger d’autres, en les aidant le plus possible dès leur arrivée. C’était le voeu de De Gaulle. Quant les civils s’en prennent aux militaires, la vengeance des derniers peut être épouvantable. Elle le fut.
Peut-être Arletty eut elle des gestes charitables envers les plus démunis. Il eut été sage d’y penser. C’eut été si facile…
la vie dans les bois dit:
à
Bde B, vous voulez dire qu’Arletty était une « fille » de garnison?
Ach, malheureusement ici, on a eu le déplaisir d’en découvrir d’autre. Qui attend de passer chez le coiffeur, pour être » tonsuré ». Mais pas comme un moine, attention.
gontrand dit:
à
(Ecouté la moitié pour l’instant de l’interview de Houellebecq. Trois choses à retenir:
– son look gay pride, moins misérabiliste que d’habitude;
– dans la Bible, il faut retenir les Psaumes, les Prophètes et Saint Paul;
– les monothéismes sont pauvres. Par exemple, l’hindouisme est intellectuellement plus intéressant.
Je continuerai plus tard.)
(Suite)
La seconde partie de l’entretien est beaucoup moins intéressante. Anecdotique, sauf à l’extrême fin, la lecture de son poème « La possibilité d’une île », très beau en effet. Il fait pleurer Valérie Abécassis qui l’interviewait. Je me demande s’il a envisagé la possibilité de la consoler après l’entretien.
Widergänger n’a toujours pas expliqué pourquoi il était idiot selon lui de commenter la Bible d’un point de vue « esthétique » (je dirais plutôt « littéraire »). Si l’on est athée ou même ni juif ni chrétien, la Bible, c’est sur le même plan que Gilgamesh, le Mahabharata ou Homère. Je ne vois pas en quoi il est stupide de la commenter du point de vue de sa qualité littéraire et d’y repérer les textes que l’on trouve les plus beaux et les plus intéressants.
S’agissant de son appréciation de St Paul, Houellebecq va bien au-delà de la simple qualité d’écriture. Il dit que Paul a beaucoup compté dans sa vie. Paul est l’un des grands penseurs de l’histoire de l’humanité. Un type comme Badiou (dont je déteste bien entendu les positions politiques) qui est archi athée lui a consacré un livre parce qu’il voyait en lui un jalon majeur dans l’histoire des idées.
Charles dit:
à
Sur la photo, les deux chevaux sont magnifiques. Quelle classe ! Très beau cadre aussi. La cavalière et — surtout — le cavalier ne sont pas mal non plus. Que ne nous aura-t-on pas raconté sur la France de ces années-là. En réalité, c’était le bon temps.
Chaloux dit:
à
J’avais oublié cet Himalaya de bêtise :
« Saint Paul est celui qui a proposé une nouvelle lecture de la Torah totalement incompatible avec la Torah, donc avec les Psaumes. On voit bien que c’est un athée qui parle en lui. Il lit ça d’un point de vue esthétique, lecture forcément stupide. »
Ce pauvre Alba devrait commencer à se chercher une clinique.
Delaporte dit:
à
Badiou a en effet consacré un essai à saint Paul, pour en démontrer l’universalisme et la défense du sujet. Il est vrai aussi, contrairement à ce que semble croire Chaloux, que Paul a remis beaucoup en question l’Ancien Testament, même si ce dernier reste évidemment une référence fondamentale. Epineuse question !
rose dit:
à
Moi j’étais pour l’Iceland comme Jibé à cause de laits prénoms de folie en son. Sigmundson, Gunnarson etc..mais je veux bien faire contre mauvaise fortune bon coeur. Et franchement pour ne fois, les commentaires du Monde en live eh ben cela vaut la télé surtout les ours qui dansent nus la samba sous la lune gibeuse.
Voili
Voilou
rose dit:
à
leurs prénoms
Si tu surveilles paston correcteur, il dérape incessamment.
rose dit:
à
Je pense que la fille elle a une selle anglaise. Je crois bien.
Je ne suis pas sûre.
Mais il me semble.
rose dit:
à
Angoisse mortelle : c’est où saint Médard en jalles ?
Est ce que, horreur et putréfaction, c’est chez la belle – mère d’un commentateur du monde.fr. ? La mère de son compagnon ? Qu’il a rencontré en boîte un samedi soir et qui lui téléphone cent fois quand il s’éloigne de cinq mètres ? Ce type qui a des désirs follement lu briques sur lui ?
rose dit:
à
Vaut mieux une selle anglaise qu’une culotte de cheval.
Un amant anglais, patient, qu’un soldat prussien, une solde de tout compte qu’un emprunt russe.
Bonsoir à tous,
Sergio dit:
à
Jean Langoncet dit: 3 juillet 2016 à 19 h 10 min
C’est maintenant qu’il faudrait collaborer plus que jamais
Ben j’ai essayé d’apprendre l’arabe, mais dans le train… Le dur c’est pas pédago ! En fait c’est surtout avec la SNCF que je veux pas collaborer…
rose dit:
à
Bon : autant le dire. Nuls ces.commentateurs avec leur « écrase ».
1/ on écrase les pommes de terre pour faire une purée maison.
2/ Voltaire nous propose « écrasons l’infâme ».
Hormis ces deux cas de figure, écraser c’est laid.
Avoir la victoire modeste c’est primordial. Les islandais ont été valeureux. Bravo les islandais.
Je n’ai pas vu le match parce que j’ai arrosé mon jardin mais c’est comme si.
Jean Langoncet dit:
à
Raillez, raillez, il en restera toujours quelque chose, Sergio, vieux fusil. Reste que les manœuvres que vous vantez sur le fil Dantec chez Paul Edel comme étant inoffensives sont en réalité hautement inflammables et d’une dangerosité extrême. Quand vous retaperez le R2 faites gaffe de ne pas craquer une allumette au dessus du réservoir, fut-il remisé depuis la libération et purgé de la mélasse qui aurait pu s’y former
Widergänger dit:
à
Delaporte dit: 3 juillet 2016 à 22 h 31 min
L’institut des études lévinassiennes a consacré une conférence à Saint-Paul. Vous pouvez la visionner sur le site de l’institut.
Widergänger dit:
à
Ils avaient bien de la chance, tous ces braves gens, de vivre aussi heureux pendant la guerre.
Widergänger dit:
à
On serait d’autant plus intéressé par l’histoire de l’épuration que René Bousquet est passé à travers les mailles du filet.
À propos de Céline, Knochen le désigne dans la liste de 1947 des quarante-cinq « agents de l’ennemi ». Tous travaillaient pour Théodor Dannecker, représentant d’Adolf Eichmann (section 4 du RSHA) et chef du « bureau central » installé de septembre 1940 à août 1942 chez Knochen, avenue Foch, dont les services étaient chargés de coopérer avec la préfecture de police, 11, rue des Saussaies, siège des RG. (Annie-Lacroix Riz, Les élites françaises entre 1940 et 1944, p. 68-69)
Sergio dit:
à
Jean Langoncet dit: 3 juillet 2016 à 23 h 29 min
étant inoffensives sont en réalité hautement
Je crois que j’ai dû trouver cela sur un forum de motards au moment de l’histoire de l’éthanol, et la conclusion était l’essence stockée au maximum quelques mois, sinon on fusille le moteur.
Maîntenant effectivement que ça veuille pas brûler plus qu’un tronc après vingt jours de pluie, c’est peut-être un peu beaucoup quand même.
Mais l’aspect important c’était vraiment que ça risquait d’encrasser, mais définitivement, durites et cylindres avec une résine qui durcit ensuite, c’était assez affreux…
bérénice dit:
à
Et vous, Bérénice ? D
nothing better, absent mind all that day. Sinon pour la ration alimentaire olives, fromage, pain, fruits, 3l d’eau.
Pas de sport, j’irai nager demain, le dimanche ressemble à un supermarché aux heures les plus fréquentées.
Jean Langoncet dit:
à
Vous avez raison. J’avais oublié votre addiction aux adjuvants et votre passion pour le grass track. Pour le consommateur courant, depuis que n’est plus disponible que du SP, les sièges de soupapes des vieux tromblons survivent mal à la sécheresse du carburant.
Widergänger dit:
à
Knochen rappelle en janvier 1947 que « l’ambassade [d’Allemagne] a (…) présenté à Dannecker des Français désirant volontairement collaborer avec les services allemands, tels : Montandon, Darquier de Pellepoix, Puységur, Céline, Lesdain, etc. »
Knochen poursuit pour éclairer les activités du lot en déclarant à propos de Puységur : « Il s’est offert de lui-même à fournir des renseignements sur les juifs. Dès 1940 ou 1941, il s’est présenté de lui-même à mon bureau de l’avenue Foch. Deux fois par semaine environ, il remettait des rapports écrits sur des juifs et des communistes. (…) des arrestations et déportations s’en sont suivies. Il fut en rapport avec mes services jusqu’à notre retraite de France. »
Céline est nommé par Knochen comme un des « indicateurs du Sipo-SD pour les questions juives ». Il persécuta les juifs en général et aussi des médecins concurrents : en 1942, il fut invité par l’Institut allemand de médecine de Berlin. Après le départ de Dannecker, Céline, qui ajoutait à la délation les conférences sur « la France (…) enjuivée jusqu’à la moelle… » demeura opérationnel jusqu’à fin mai 1944.
Pour le congrès antisémite européen de Berlin qui devait avoir lieu fin mai 1944, Abetz avait proposé pour la présidence d’honneur « l’excellent Céline ». Il se faisait rémunérer pour ses « bienfaits » aux Allemands. Les autres collaborateurs de la liste de 1947 touchaient une somme qui allait de 10 000 à 100 000 francs/mois.
la vie dans les bois dit:
à
« Ben j’ai essayé d’apprendre l’arabe, mais dans le train… »
le zéro, Sergio. Vous avez appris le zéro, dans la micheline. Les informatichiens, comme vous, c’est le seul truc » arabe » qu’ils retiennent.
Widergänger dit:
à
L’œil de Vichy, de Claude Chabrol :
https://www.youtube.com/watch?v=6aXrN7OEttM
Widergänger dit:
à
Lors de la publication de la correspondance d’Arletty avec son amant allemand :
http://www.lexpress.fr/culture/cinema/le-beau-nazi-d-arletty_725138.html
lewshima dit:
à
Mon Carné voulait faire le premier film français libre de 1944, ce qui plus tard le rendra de culture internationale d’ailleurs.
Alliot dit je crois dans son livre que Garance obtint de la fraîche pour la production du film via la fille de Laval.
Balin terminera sa course amoureuse violée dans un fossé par un groupe de jeunes résistants.
Son amant tudesque et pioupiesque finira sous leur couteau.
Ce ne sera peut-être pas dans la ligne du parti que de le rappeler ici mais Buisson dans un maître livre sur les amours allemandes des actrices françaises avait déjà tout dit.
Le chum de madame G. était encarté nazi (seulement pour l’avancement de la carrière comme ils disent).
JC..... dit:
à
J’ai eu l’occasion de le dire, plus exactement l’écrire, dans les colonnes du Passou Morning Star : lisez subito le remarquable bouquin de PATRICK BUISSON :
« 1940-1945 ANNEES EROTIQUES », au Livre de Poche
Vous y trouverez tout ce qui déplait à la doxa infantile de nos chères âmes résistantes, mais de loin … bien cachés derrière l’immense statue du Commandeur gaullien !
Car, Frères pécheurs, nous sommes tous des résistants au courage et des opportunistes du cul friqué !
Chaloux dit:
à
Alaporte tire le cordon dit: 3 juillet 2016 à 22 h 31 min
Pas besoin d’explications sur le sujet. Merci.
Chaloux dit:
à
Pour une première approche on pourra lire le petit et remarquable Saint Paul de Claude Tresmontant en Points Seuil. L’occasion de découvrir que le personnage n’est ni « athée » ni « stupide ». En revanche, la stupidité rampante de ce pauvre Alba ne fait aucun doute.
renato dit:
à
« Sinon pour la ration alimentaire olives, fromage, pain, fruits, 3l d’eau. »
Si c’est 3l d’eau par jour, un coup d’oeil aux sels minéraux, de temps en temps… car l’eau « lave »…
jean claude dit:
à
3 juillet 2016 à 19 h 54 min »
« T’en as pas marre d’être con????
Non seulement 1/4 neurone en a pas marre d’être c n, mais il en est fier
C’est très drôle
gontrand dit:
à
Autre chose à noter dans l’entretien avec Houellebecq: il prétend que les évènements donnent tord au scénario de « Soumission » dans la mesure où le salafisme progresse au détriment de « l’islam modéré » qui l’emporte dans son roman.
Il ne se rend pas compte que c’est le contraire qui se produit. L’extrémisme salafiste, violent ou pas, met en valeur par contraste l’islam dit modéré, le rend plus acceptable et favorise les concessions qui, pas à pas, défont la culture et le mode de vie français et européens.
Ruse de l’Histoire…
Pour terminer, Modiano, c’est Démosthène comparé à Houellebecq!
la vie dans les bois dit:
à
« Ce ne sera peut-être pas dans la ligne du parti que de le rappeler ici mais Buisson dans un maître livre sur les amours allemandes des actrices françaises avait déjà tout dit. »
pour le parti pris nationaliste des français de paris et cinéphiles, peut-être.
Pour ce qui est du cinéma et des spectateurs, lu cela, chez les cow-boys et les indiens: la normalisation d’une bureaucratie, le french parisian kiss à goebels:
gontrand dit:
à
Lu le lien de WG avec l’Express. Belle histoire d’amour que celle d’Arletty et de Hans S.
Il est difficile de croire qu’Arletty ait été « c… » comme le prétend Jibé. Une histoire pareille et une carrière pareille supposent une forme d’intelligence et une personnalité qui excluent la « c…nerie ».
Jibé a du l’interviewer quand elle était trop vieille et lui-même était peut-être trop jeune pour comprendre tout le sous texte…
Chaloux dit:
à
Arletty
Au revoir et bonjour dit:
à
Les minables qui ici même souhaitaient la victoire de l’Iceland doivent maintenant tabler sur celle de l’Allemagne. Néo-pétainisme, dit Todd. On va finir par le croire.
Snorri dit:
à
Les minables qui ici même souhaitaient la victoire de l’Iceland doivent maintenant tabler sur celle de l’Allemagne. Néo-pétainisme, dit Todd. On va finir par le croire.
edmond pommier dit:
à
Epargnez-nous vos aigreurs de petite provinciale complexée, la vie.
la vie dans les bois dit:
à
à 9 h 17 min
Pourquoi des aigreurs, qui sont vôtres ?
Pour les provinciaux du côté de la vallée de Trièves, même la mer est silencieuse.
CE billet est » pathétique », wesh. Il faut bien faire tourner la machine journalissstique.
Widergänger dit:
à
Car c’est cela que je retiens de la vie de l’auteur de La Nuit et de Célébration hassidique.
Il a pu fréquenter les plus grands des grands de ce monde. (BHL à propos de Elie Wiesel)
_______
Moi, ce qu’on retiendra de ma vie, c’est que j’aurai fréquenté les plus petits des petits de ce monde.
Si Elie Wiesel est un saint pour avoir été le champion de la mondanité, qu’est-ce que je suis ?
François Delpla dit:
à
Sergio dit: 3 juillet 2016 à 19 h 01 min
Une fois qu’on aura pigé que TOUT LE MONDE a été collabo, à l’exception de quelques braves à trois poils, et encore, souvent dans des conditions particulières, hé ben ça fera comme les équations, ça se simplifiera…
********************************************
est-ce si souhaitable ?
Lacenaire dit:
à
On ne peut être traitée de c.onne quand on a prononcé cette phrase à son procès :
« si vous ne vouliez pas que je couche avec les Allemands, fallait pas les laisser entrer »
tout est dit
edmond pommier dit:
à
Je n’ai jamais pu supporter Arletty, son accent faubourien, sa gouaille vulgaire, ses réparties imbéciles, ce populisme ignoble, où l’on devine déjà toute la vilenie d’âme, toutes les bassesses qu’elle montrera pendant la guerre.
Arletty ? Une pute à Boche, une racaille de banlieue, une harangère qui sent le poisson pourri. Une beauf comme dit buergenzinc, même pas jolie en plus !
Non, vraiment, la prochaine fois parlez-nous plutôt de Simone Signoret… une vraie grande dame, elle.
la vie dans les bois dit:
à
@9h17, tu fais aussi partie de la secte des « redresseurs de torts » dont la légitimité commence à poser question, tant leurs efforts médiatiques paraissent démesurés eu égard aux bienfaits attendus: quelques livres invendables ?
Mais ta » collaboration », en ce sens, est louable.
edmond pommier dit:
à
Tout est dit… de la bêtise, de la vulgarité et de la bassesse d’Arletty, en effet. Parlez-nous plutôt de Simone Signoret, Passou…
D. dit:
à
renato dit: 4 juillet 2016 à 8 h 22 min
« Sinon pour la ration alimentaire olives, fromage, pain, fruits, 3l d’eau. »
Si c’est 3l d’eau par jour, un coup d’oeil aux sels minéraux, de temps en temps… car l’eau « lave »…
–
Je suis entièrement d’accord avec renato : le thé est de loin préférable.
la vie dans les bois dit:
à
» Passou » s’te plaît dessine-moi un cul gros kpomça, fais un agrandissement de la photo, les branleurs ne voient rien.
edmond pommier dit:
à
Ce n’est pas moi qui miserait sur la victoire de l’Iceland. Ou de l’Allemagne. Même en football. Pas mon style.
Widergänger dit:
à
La Continental a été remplacée après la guerre par le cinéma américain par les accords Blum-Byrnes de 1946. La France est passée de la collaboration avec l’Allemagne à l’alliance américaine comme le montre Annie Lacroix-Riz dans son gros bouquin si dense sur les élites françaises entre 1940 et 1944.
edmond pommier dit:
à
miserais
D. dit:
à
closer dit: 3 juillet 2016 à 19 h 34 min
La sandgirl qui s’est manifesté aujourd’hui est-elle la vraie sandgirl ou une usurpatrice?
Si c’est la vraie, TKT ne devrait pas tarder à rappliquer…
Le bon vieux temps!
–
La conjoncture astrologique le confirme. C’est imminent.
Lacenaire dit:
à
9 h 24, Sergio : « tout le monde a été collabo »… vous aussi ? ça ne m’étonnerait pas
MORASSE dit:
à
On dirait les ch’vaux de Bardamu… Les côtes se lisent sur celui du Monsieur et le cul de celui de la Dame se sentent des restrictions. Pffff!!!
bérénice dit:
à
un coup d’oeil aux sels minéraux, renato.
mon dernier bilan est tout à fait parfait. Si je devais mourir demain, ce serait en une éclatante santé. Cela arrive souvent, quand on a travaillé dans ce domaine on ne peut que le remarquer pas par cynisme mais simple observation, on corrige les bilans ioniques sans pour autant jeter un sort à la fin inéluctable. Je me souviens de « mon premier mort » dans le premier service où j’effectuais un stage, une lapalissade, 1 minute avant il vivait encore… Pour la jeune fille que j’étais à 18ans, un grand mystère que cet instant qui fait passer de vie à trépas et me laissa déconcertée.
D. dit:
à
Tout le monde aura compris que la collaboration,c’est une question de position des curseurs sur la table de mixage, avec un canal déférence, un canal cil, un canal dénonciation, un canal affaires, un canal convictions, etc…c’est ce que vous vouliez dire, Sergio ?
JC..... dit:
à
« Tout est dit… de la bêtise, de la vulgarité et de la bassesse d’Arletty, en effet. Parlez-nous plutôt de Simone Signoret, Passou… »
Oui ! Parlons de Simone, de sa bêtise, de sa vulgarité, de sa bassesse communiste…
Paul Edel dit:
à
Dans son livre de souvenirs « la défense »(editions La Table Ronde), Arletty évoque d’une phrase le Louis- Ferdinand Céline, de Meudon: « A son retour du Danemark, il se couvrait, il ne s’habillait plus. »
D. dit:
à
A vous lire, on pourrait imagiber que vous êtes psychiatre, Bérénice. Or les psychiatres ne servant à rien, et vous ayant quand même servi à quelque chose, vous ne pouvez pas être psychiatre.
Lacenaire dit:
à
9 h 32 : edmond pommier c’est raymond prunier, fruits avariés
Widergänger dit:
à
Le ralliement à Washington d’une partie des élites françaises fut assez rapide, notamment pour les militaires, le général La Laurencie et le général Weygand qui noua des relations assez tôt avec l’ambassadeur américain Murphy et signa un mémorandum conditionnel en 8 articles d’accords économiques constituant les « accords Murphy-Weygand du 26 février 1941 ».
La Laurencie fut associé jusqu’en décembre 1940 à tous les aspects de la collaboration, persécution antisémite et anti-maçonnique incluse. Mais dès octobre 1940, il interdit à Hachette de s’allier au groupe allemand Mundus. Abetz exigea de Pétain sa démission et son remplacement par Brinon après que, le 13 décembre, il eut ordonné « au préfet de police Langeron d’arrêter Déat », qui exerçait « un chantage sur Pétain avec l’affaire de la trahison d’Huntziger » à Sedan en mai.
Rien que du beau monde qui fréquentait aussi les plus grands des grands…
Widergänger dit:
à
« A son retour du Danemark, il se couvrait, il ne s’habillait plus. »
De là à penser qu’il allait cul nu…
bérénice dit:
à
Tout le monde aura compris que la collaboration
Je n’ai pas lu le billet mais ce terme collaboration revêt une importance nouvelle dans le jeu actuel si l’on considère la dégénérescence du capitalisme escorté et soutenu par l’appareil politique. Un art qui ne connait pas de censure bien au contraire et qui n’est malheureusement pas arrivé au stade où on l’accompagnerait pour la fin de ses fins.
JC..... dit:
à
Tout le monde a collaboré en France avec nos amis Teutons !….
Le différentiel entre les méchants qui seront punis et les méchants qui retourneront leur veste juste à temps, est une question de position du curseur « COLLABO ».
Le fine couche de peinture « Pureté et Résistance » que De Gaulle a pulvérisé sur les Français n’était destiné qu’à « sauver la France », pas les Français …. qui restent ce qu’ils ont toujours été : des VEAUX !
bérénice dit:
à
Ecoutez JC quand ils regimbent vous criez au sabotage idiot, quand ils adhèrent aux valeurs dominantes vous les transformez en bétail, il faudrait savoir!
Lacenaire dit:
à
Arletty à propos de Fernandel : « avec sa gueule chevaline, il était sûr d’être à l’arrivée »
Widergänger dit:
à
On ne peut pas laisser dire que les Français étaient tous des « collabo ». Ça n’a strictement aucun sens. Les braves gens étaient impuissants et crevaient de faim pendant la guerre. Ils ne collaboraient pas du tout.
Toute cette histoire de cul (de peu d’importance si elle est spectaculaire !) ne fait en réalité que cacher l’immense forêt de la collaboration économique et politique et antisémite. Ils sont là les vrais collaborateurs actifs, très actifs et depuis le début des années 30 ! Et ils n’ont absolument rien à voir avec les braves gens du peuple qui subissent.
JC..... dit:
à
J’ai repris le terme gaullien, sans plus !
JC..... dit:
à
Tout le monde a collaboré en France avec nos amis Teutons !….
JC..... dit:
à
…. et ça devrait continuer, la collaboration européenne, avec nos cousins germains !….
bérénice dit:
à
antisémite WGG
je ne ferai pas d’antisémitisme à l’envers ni à l’endroit mais si tous les juifs ne sont pas riches puissants géniaux, il y en a un certains nombre aux commandes et d’influence.
bérénice dit:
à
certain, désolée.
Widergänger dit:
à
Des noms, bérénice !
c. dit:
à
Bérénice,
Oui, la musique avant tout, là où on peut, là où elle est accueillie.
Étiage des profondeurs ? De ces morts, de cette évocation des secrets d’Arletty, un dialogue parfait et poétique entre Sandgirl et lvdb, un beau lien de W. , des incises de P.Edel offrant le regard d’ailleurs, un peu distant, la prodigalité nocturne de Rose… font un pointillé lumineux.
Je retourne à Hugo face à l’océan, tel un capitaine, dans sa verrière de Hauteville House (2e partie des « Travailleurs de la mer »):
« La nuit est-elle sereine ? C’est un fond d’ombre. Est-elle orageuse ? C’est un fond de fumée. l’illimité se refuse et s’offre à la fois, fermé à l’expérimentation, ouvert à la conjoncture. D’innombrables piqûres de lumière rendent plus noire l’obscurité sans fond. Escarboucles, scintillations, astres, présences constatées dans l’ignoré; défis effrayants d’aller toucher à ces clartés. »
Progressif retour au noir ?
JC..... dit:
à
Nous voyons bien notre cher Wiwi occuper en fin de carrière un poste de Conseiller Ministériel à l’Instruction Publique, dans un gouvernement Collard ….
JC..... dit:
à
…. et, à part ça, Christiane, ça va ?….
bérénice dit:
à
Sarkozy, juif hongrois? Attali, BHL, Lévinas, freud enfin on ne va pas commettre la liste , il y a de cela peu de temps ce peuple comptant tant d’illustres savants, philosophes artistes, écrivains que quand je prenais connaissance d’un nouveau nom je m’assurais de son appartenance.
JC..... dit:
à
SCOOP
Nouveau livre à paraître à la rentrée, signé Bérénice : « Ma liste des Juifs que j’adore ! » Préface de Mourad Boudjellal
Widergänger dit:
à
Le général La Laurencie, « déclaré démissionnaire d’office » du conseil national en avril 1941, notifie à Darlan dans une lettre du 2 mai son ralliement aux Anglo-Américain. Se proclamant toujours fidèle à Pétain, il répudiait néanmoins le mythe de la compatibilité entre armistice et honneur. Il écrit notamment dans sa lettre :
« je souhaite en effet la victoire de l’Angleterre, et qui plus est, je crois à cette victoire. (…) La victoire de l’Allemagne c’est en effet, quoi qu’on en dise, la certitude de la servitude pour de longues générations. »
Comme on le voit, le pressentiment de la victoire contre l’Allemagne se fait très tôt chez les militaires dans une partie du gouvernement de Pétain, dès 1941, et le ralliement qui s’ensuit aux Anglo-Américains, préparant ainsi l’après-guerre.
Widergänger dit:
à
bérénice dit: 4 juillet 2016 à 10 h 35 min
Quel rapport avec la collaboration ?
La plupart des grands intellectuels de la MittelEuropa étaient juifs ainsi que de très nombreux savants en tous domaines comme Einstein. Ça prouve quoi selon vous ?
bérénice dit:
à
« Ma liste des Juifs que j’adore ! »
ma grand-mère dont j’ignore tout de la généalogie portait en second prénom un prénom hébreu.
Widergänger dit:
à
La lettre du général La Laurencie à Darlan « circula beaucoup en France » (archives) dans les mois qui suivirent et fut même transmise, vu son intérêt, à De Gaulle à Londres.
bérénice dit:
à
Quel rapport avec la collaboration ?
en réponse à votre demande à 10h27. Sinon aucun rapport avec la collaboration.
Widergänger dit:
à
bérénice dit: 4 juillet 2016 à 10 h 43 min
Et alors ? Ça prouve quoi ? Des tas d’antisémites peuvent porter un prénom hébreu ! Même des Juifs peuvent être antisémites.
Lacenaire dit:
à
bravo pour la franchise de JC, l’andouille haineuse : collabo un jour, collabo toujours… et encore !
closer dit:
à
« La conjoncture astrologique le confirme. C’est imminent. »
Quel suspens, D! Nous sommes tous sur des charbons ardents…
Widergänger dit:
à
bérénice dit: 4 juillet 2016 à 10 h 47 min
Bon alors je ne vois la pertinence de parler des Juifs !
Le fait de remarquer que de nombreux juifs embrassent des postes d’importance ne dit strictement des Juifs de France. Sur les quelque 76 000 déportés de France, combien occupaient des postes d’importance en France ?
JC..... dit:
à
@Lachenerfs
Tiens bon, mon chou, c’est pas fini …
Widergänger dit:
à
(…) ne dit strictement RIEN des juifs de France (…)
closer dit:
à
Au fait D, est-ce-que les astres avaient prévu le retour de Christiane? J’espère sincèrement qu’elle restera. Qu’en dit Nostradamus?
bérénice dit:
à
Bon alors je ne vois la pertinence de parler des Juifs !
Une réponse à votre soupçon d’antisémitisme aujourd’hui dans un précédent envoi. Vous ne cessez de remettre cela sur le tapis quelque soit le sujet, il est vrai que celui ci va ouvrir à la sempiternelle évocation de la Shoah. Sur ce je vous laisse. Ras le cake WGG, une fois n’est pas coutume.
bérénice dit:
à
Et alors ? Ça prouve quoi ? Des tas d’antisémites peuvent porter un prénom hébreu
Et je n’avais pas lu ceci, mais allez donc vous faire voir Widergang, vous ignorez tout de l’éducation que j’ai reçue et de l’héritage que la guerre a su laisser à ma famille, vos soupçons d’obsessionnel paranoïaque même pas juif gardez les pour une autre que moi.
Widergänger dit:
à
Même conscience très tôt survenue chez les militaires de haut rang de la défaite des Allemands face à la Russie. Dès le 9 juillet 1941 (!) le lieutenant-général Henri Denis, ancien ministre de la Défense nationale belge (1936-1940) le fait savoir aux autorités de Vichy dans une analyse en sept points qui spécifie que « si la résistance organisée des Russes devait durer plus de deux mois, ce serait une catastrophe pour l’Allemagne. » Denis rencontra La Laurencie, qui lui confirma sa certitude « que l’Allemagne ne gagnerait pas la guerre, il pensait même qu’elle l’avait déjà perdue. » Dans les hautes sphères de l’Etat français, on était extrêmement lucide sur la suite de la guerre comme on peut s’en rendre compte ici.
Widergänger dit:
à
bérénice dit: 4 juillet 2016 à 11 h 01 min
Mais quel est la pertinence de votre éducation et de votre famille ? Je ne juge ici que ce que vous êtes capable d’écrire qui ne milite guère en votre faveur. Ce que vous êtes capable d’écrire ici dénote en vous une antisémite très ordinaire, très banale, très conforme au modèle courant, très conformiste. Le reste ne compte pas. Ce ne sont pas les intentions qui comptent mais les faits patents. Et ces faits vous jugent et vous condamnent !
bérénice dit:
à
Vous êtes fou à lier WGG avec cette revendication sous jacente: moi qui ne suis pas juif suis plus juif que les juifs.
pour le reste pensez ce que vous voudrez, cela ne me concerne plus tant vous êtes stupide, je ne vous lis plus dès à présent refusant de votre part cette insulte à mille lieux de l’endroit où je vis.
Lacenaire dit:
à
Arletty et Dorville : comme de bien entendu
https://www.youtube.com/watch?v=zF3QFTecCOI
edmond pommier dit:
à
Lacenaire, le vrai ? Il aurait fait merveille rue Lauriston, à en juger par ses états de service. Le faux ne doit pas valoir mieux que l’autre, poète médiocre, canaille de bas étage. A la guillotine, tout ça…
bérénice dit:
à
Mais quel est la pertinence de votre éducation et de votre famille
Et puisque que vous n’en avez rien, comment pourriez vous l’estimer? Les faits, lesquels? Je ne suis pas sioniste comme vous ce qui ne fait pas de moi une antisémite.
Widergänger dit:
à
Dès le 16 juillet 1941, le général Doyen rédige un rapport sur la situation après l’effondrement du blitzgrieg en Russie ; il écrit notamment : « (…) Nous ne devons pas perdre de vue que l’Amérique reste le grand arbitre d’aujourd’hui et de demain et qu’il est pour nous d’un intérêt vital de ne pas nous aliéner ses sympathies. Déjà les Etats-Unis sont sortis seuls vainqueurs de la guerre de 1918 : ils en sortiront plus encore du conflit actuel. » Le lendemain Abtez fustigeait Pétain qui « continuait à vivre dans l’illusion de pouvoir améliorer les relations avec l’Allemagne tout en maintenant de bonnes relations avec les Etats-Unis. » On était à la croisée des chemins dès juillet 1941 !
Widergänger dit:
à
bérénice dit: 4 juillet 2016 à 11 h 09 min
Que je sois juif ou pas n’a rien à voir là-dedans. C’est de vous qu’il s’agit et de vos déclarations d’ici, notoirement antisémites.
edmond pommier dit:
à
Sur le néo-pétainisme de nos élites soumises à l’Allemagne, très bonne interview de Todd :
Jibé dit:
à
Ce n’est pas faire injure à Arletty de dire qu’elle était un peu c.nne. Elle n’avait pas beaucoup de jugeote et avec elle la conversation ne pouvait pas aller bien loin. C’était une vraie nature, une fleur de ruisseau, une titi parisienne, une Gavroche au féminin, une poulbotte, avec un sens inné de la répartie. Rien de plus. Mais c’est déjà beaucoup, un beau spécimen de l’esprit de Paris. Un coeur froid, indifférent à tout et tout à la fois midinette ! Je l’ai rencontrée dix ans avant sa mort. Elle vivait dans un appartement de la ville de Paris, dans le XVIe arr. Un logement clair, fonctionnel, sans aucunes photos d’elle ni traces du passé. Pratiquement aveugle, elle m’a dit qu’elle pouvait caresser les feuilles des platanes depuis son balcon et leur parler… A ma question, « c’est quoi le bonheur pour vous ? » (le thème d’une série d’émission pour France Culture), elle m’a répondu, avec sa gouille inimitable : « le bonheur, c’est d’en donner aux autres ». Impossible, au bout d’une demi heure, d’en obtenir plus. Je lui ai fait remarquer alors que c’était un peu féminin (sous-entendu anti féministe) comme réponse. Là, elle s’est énervée, glapissant : « Mais vous ne comprenez rien, je vous dis que le bonheur c’est d’en donner aux autres, vous êtes bouché ou quoi !!! » Fin de l’interview…
Lacenaire dit:
à
la guillotine ? edmond-raymond, vous êtes pour le rétablissement de la peine mort ? ça ne m’étonne point comme le JC vote pote
bérénice dit:
à
C’est de vous qu’il s’agit et de vos déclarations d’ici, notoirement antisémites.
Tout à fait, je possède comme tous ici 4% de gènes néanderthaliens, une de mes grand-mère était parée de deux prénoms synchrones dont un hébreu et la famille de mon fils posséderait une branche juive ,en outre la tradition orale dont nous avons été bénéficiaires ainsi qu’une bibliothèque paternelle centrée sur le Reich III , l’aversion de tous les crimes nazis dont témoignèrent mes parents ont réussi à faire de moi une antisémite basique et conformiste. Vous êtes un être perspicace redoublant de clairvoyance.
Grand Rappel dit:
à
ce n’est pas l’impression qu’elle donne dans ses derniers entretiens télévisés, Jibé, peut -être que le courant n’a pas passé avec vous ?
Widergänger dit:
à
Et vous une petite salope qui a trahi sa famille par des déclarations antisémites !
bérénice dit:
à
WGG, un jour un patient quelque peu agité me pria d’aller me faire en…er, je l’en remerciai calmement poliment en m’écartant par sécurité. Se fier aux paroles avant que la disgrâce ne se transforme en coup et porte à terre.
Clopine définitivement un Cas à Part dit:
à
Autant je ne peux m’empêcher d’éprouver de la répugnance pour Céline, vous savez, cette sorte de répugnance qui fait que vous baissez la tête, regardez vos chaussures, commencez à jouer avec le bouton du poignet de votre chemise, bref, fuyez de toutes les façons possibles, pour éviter de s’y refléter, le regard que vous pourriez croiser, autant je soutiens la clarté des yeux d’Arletty, qui se sont posés sur ceux d’un allemand avec lequel elle a couché…
Et ce, pour une raison qui, à mon avis, devrait toujours être rappelée : c’est ce que ce fut une incomparable lectrice dudit répugnant mais génial Céline.
C’est grâce à elle que j’ai ouvert « mort à crédit », puis « le Voyage ». Sans elle, j’en serais encore à tripoter vaguement mes boutons de manchette et à regarder mes pieds, couverts de la honte de ce que fut mon pays (et encore, je n’ai pas tout vu, l’avenir est gros de haines dont les têtes sortent, toutes armées, de l’humus d’un monde pourri). Grâce à elle, j’ai entendu la langue de Céline (et grâce à Simon, son compère).
Quand quelqu’un sait lire un texte comme celui-ci, il faut qu’il y ait là une intelligence, et du coeur… Le reste, ma foi, ne serait-il pas que littérature ?
C’est ICI, c’est le certificat d’études, et tout est là… Pourquoi donc n’avoir pas mis le lien, Monsieur Assouline ?
Widergänger dit:
à
Mais ce n’est pas spécialement féminin, jubé, ce qu’elle vous a dit. J. Attali dit exactement la même chose avec d’autres mots. Cet altruisme aurait pu vous conduire, au lieu de le nier brutalement, à chercher au contraire à lui demander de le développer. Ça aurait pu être intéressant. Je ne crois pas qu’Arlette comme vous le dite fût une « canne »… Loin de là !
Widergänger dit:
à
bérénice, vos histoires ne m’intéressent pas. Je considère uniquement ce que vous avez écrit. Et je vous dis que c’est peu glorieux et carrément dégueulasse. C’est tout.
Widergänger dit:
à
Cet altruisme a d’ailleurs ses lettres de noblesse. On en trouve une formulation très claire dans Le Neveud e Rameau par « Moi » qui souligne le bonheur qu’il y a à faire le bien autour de soi. Ce genre d’émotion très pathétique est typique du XVIIIè siècle. Arletty ne disait pas autre chose au fond. Elle soulignait son bon cœur, ce qu’il me paraît difficile de lui refuser même si il y aurait beaucoup à dire sur son comportement égoïste pendant la guerre.
bérénice dit:
à
Arletty soutient que le bonheur ne peut pas être égoïste , qu’il n’existe pas sans le partage, elle était chrétienne finalement en dépit de ses égarements, de la partialité de ses choix, de ses démissions, de sa zone grise.
bérénice dit:
à
11h40 je ne vois rien dans ce que j’ai écrit qui soit passible de condamnation ou relégation au rang de l’antisémitisme. Précisez.
Charles dit:
à
Widergänger a complètement raison. Les déclarations de Bérénice sont en effet notoirement antisémites. J’en ai été plus d’une foie gravement choqué. En plus, je trouve qu’elle n’a guère de jugeote : encore moins qu’Arletty, qui, aux dires d’un imbécile notoire, n’en avait déjà pas beaucoup. Tout ça m’écoeure. Sniff.
edmond pommier dit:
à
Sur la résistance passive opposée à l’occupant par les gens simples, revoir le silence de la mer de Melville (né Grumbach, Bérénice) sorti après la guerre ; le nom de l’actrice m’échappe, mais une chose est sûre : ce n’était pas Arletty.
Grand Rappel dit:
à
Qui n’a jamais eu un moment d’égarement ? surtout en ce qui concerne l’amour
Lacenaire dit:
à
le silence de la mer, l’actrice : Nicole Stéphane, née Rotschild
Widergänger dit:
à
Le fait de ne pas le voir aggrave votre cas, bérénice.
Widergänger dit:
à
L’analyse d’Emmanuel Todd est intéressante et inquiétante en dépit de son optimisme final. Je ne suis pas aussi optimiste que lui. En tout cas, il pointe clairement la profonde incompétence politique de Hollande. Une raison de plus pour qu’il soit définitivement évincé du pouvoir en 2017. Mais pour mettre qui ? À gauche, il n’y a plus personne de fiable. À droite, je ne vois guère que Juppé ou Lemaire.
Charles dit:
à
Bérénice encore plus aveugle sur son cas ca ca qu’Arletty : pitoyable. Antisémite sans le savoir : pitoyable et scandaleux ! Bouh !
Charles dit:
à
elle s’est énervée, glapissant : « Mais vous ne comprenez rien, je vous dis que le bonheur c’est d’en donner aux autres, vous êtes bouché ou quoi !!! » Fin de l’interview…
Une telle définition du bonheur n’a rien de spécialement féminin ni d’anti-féministe. En plus, on ne voit pas pourquoi il faudrait étayer d’arguments un choix personnel d’ordre affectif. C’est effectivement l’interviewer qui était bouché, et la çonnerie n’était pas du côté où il le dit.
Ross dit:
à
Hé hé il se lâche Assouline ! Les poissons se bousculent au portillon pour mordre à l’hameçon en choeur. Le papier fait plaisir.
guillaume dit:
à
« Une telle définition du bonheur n’a rien de spécialement féminin ni d’anti-féministe. »
C’est vrai ça
guillaume dit:
à
Le Silence de la mer Vercors
« Et, ma foi, je l’admirai. Oui : qu’il ne se décourageât pas. Et que jamais il ne fût tenté de secouer cet implacable silence par quelque violence de langage. Au contraire, quand parfois il laissait ce silence envahir la pièce et la saturer jusqu’au fond des angles comme un gaz pesant et irrespirable, il semblait bien être celui de nous trois qui s’y trouvait le plus à l’aise. »
guillaume dit:
à
WG avec juju and co, ce serait pareil que maintenant, en pire, (et) avec prolifération de privatisations entre autres (cf bis muth)
Jibé dit:
à
Bien évidemment que la réponse d’Arletty était parfaitement recevable !
A moi, comme à bien d’autres, n’avait-elle pas donné du bonheur dans Hôtel du Nord, dans Les enfants du paradis ou les comédies filmées de Sacha Guitry ? Mais c’est justement parce que je n’arrivais pas à lui faire développer son idée que, au bout d’une demi heure, et après qu’elle m’eût invariable fait la même réponse, j’ai tenté de lui faire comprendre que cela me paraissait un peu court. D’où ma légère provocation féministe…
Quand je suis allé la voir, j’avais publié un ouvrage illustré sur la Libération de Paris (éditions Ouest-France, 1980) et je connaissais parfaitement les ennuis qu’elle avait eu à l’époque. Je me suis bien gardé de l’interviewer sur cette épisode. Me mordant les lèvres pour ne pas lui demander si elle avait préférée donner du bonheur à son officier allemand plutôt qu’aux victimes de l’occupations…
la vie en cause dit:
à
Bien. Todd n’aime pas les allemands on dirait.
Jibé dit:
à
Elle avait encore de la gueule, Arletty, malgré ses grosses lunettes fumées et un goitre proéminent. Elle était vêtue d’un pantalon blanc,d’ un chandail en laine rayé blanc et bleu marine et ses cheveux blancs étaient courts taillés !
Elle m’avait fait assoir auprès d’elle sur une banquette et m’avait demandé si j’étais accompagné d’une fille : le réalisateur qui m’assistait avait des cheveux longs et bouclés. Pas si aveugle qu’elle le disait, Arletty, et toujours aussi sensible aux jeunettes…
bérénice dit:
à
Antisémite sans le savoir : pitoyable et scandaleux ! Bouh !
Ah oui vivement Lemaire, lui saura nous sauver du délitement moral et politique. N’importe quoi! j’espère qu’il ne passera pas la primaire et qu’en indépendant il ne rivalise pas même avec Mélanchon.
JC..... dit:
à
« J’en ai été plus d’une foie gravement choqué. » (Charles)
Ce sont crises inévitables ….
la vie dans les bois dit:
à
« Pas si aveugle qu’elle le disait, Arletty, et toujours aussi sensible aux jeunettes… » Barozzi.
Demorpion a vécu 15 ans avec la gueule d’atmosphère. Il a lui aussi cheveux longs et idées courtes ?
http://bibliobs.nouvelobs.com/les-ecrivains-de-l-obs/20120710.OBS6691/arletty-racontee-par-denis-demonpion.html
‘tain, si l’été commence avec du recyclage, pour ceux qui vont devoir se coltiner les plus de 500 « nouveautés », qu’est-ce que ça va être alors.
la vie en cause dit:
à
Il oublie tout de même de mentionner le plus gros problème de la France le démographe nostalgique.
la vie en cause dit:
à
« si l’été commence avec du recyclage, pour ceux qui vont devoir se coltiner les plus de 500 « nouveautés », qu’est-ce que ça va être alors. »
l’ombre tranquille des marronniers ils connaissent, zen faites surtout pas…
gontrand dit:
à
Les échanges WG/Bérénice sont l’illustration parfaite de ce j’écrivais l’autre jour à Berguie sur les sources de l’allergie que nous avons parfois vis-à-vis de Widergänger. Ce dernier me demandait des preuves, j’avais évidemment la flemme de faire des recherches, je n’ai pas eu longtemps à attendre pour les voir arriver…
Cette pauvre Bérénice traînée dans la boue pour à peu près rien alors que c’est une personne délicieuse, comme Christiane, DHH, Rose, Clopine (le plus souvent)…
la vie dans les bois dit:
à
Léonie, jeune fille dauphinoise. Fallait oser, nan ?
la vie dans les bois dit:
à
« Les échanges WG/Bérénice sont l’illustration parfaite », d’un été à mouches lucilia caesar. Le problème ?
Ils sont en panne de tapettes.
JC..... dit:
à
« Les échanges WG/Bérénice sont l’illustration parfaite de ce j’écrivais l’autre jour à Berguie sur les sources de l’allergie que nous avons parfois vis-à-vis de Widergänger. Ce dernier me demandait des preuves, j’avais évidemment la flemme de faire des recherches, je n’ai pas eu longtemps à attendre pour les voir arriver…
Cette pauvre Bérénice traînée dans la boue pour à peu près rien alors que c’est une personne délicieuse, comme Christiane, DHH, Rose, Clopine (le plus souvent)… »
GONTRAND !
Remets ta mentule dans ta remise propre … Cochon de toi ! pense à leur âme qui espère toujours rencontrer leur sœur … Foutu macho
bérénice dit:
à
Cette pauvre Bérénice traînée dans la boue pour à peu près rien
Pour rien concernant ce litige, il n’est plus mon ami sans être devenu mon ennemi car comme le penserait vraisemblablement D, une personne respectable compte dans son entourage des amis mais aussi en revers à sa médaille des ennemis or de toute évidence je ne suis pas respectable. Bannie, proscrite, vouée à la Géhenne et méritant bien ce qui m’est décerné.
Widergänger dit:
à
JC….. dit: 4 juillet 2016 à 13 h 20 min
Venant de toi, c’est assez comique ! Pour faire des déclarations philosémites qu’on est obligé d’interpréter comme autant de mépris effectifs des Juifs.
Widergänger dit:
à
gontrand dit: 4 juillet 2016 à 13 h 15 min
Tu fais partie de la clique.
Tu cautionnes ce que bérénice a écrit qui est exactement du même ordre que ce que Tarik Ramadan avait écrit dans Le Monde à propos des Juifs. Réprobation unanime dans la presse !
Que tu sois un fichu crétin n’étonnera personne !
bérénice dit:
à
Ils sont en panne de tapettes.
De tapettes à mouche? Oui parce que les autres sont inutilisables me concernant et bien que ce vocabulaire s’assortisse à une homophobie désuète, j’aime les hommes cuits dur comme des oeufs, dix minutes allo bouillante.
bérénice dit:
à
Le Monde à propos des Juifs
j’ai simplement émis l’idée que je ne serai pas l’auteur d’une seule ligne antisémite qu’il soit à l’endroit ( peuple maudit) ou à l’envers ( trop doué pour être honnête), ensuite rappelez moi de votre excellente mémoire en quoi je rejoindrais T R, il m’est si peu souvent arrivée de m’exprimer sur ce sujet; hier pour la Nième fois Charles faisait preuve d’un humour glauque sur cette question et je ne suis pas restée sans réaction. Mais puisque vous possédez le niveau sup, n’hésitez pas à fournir les preuves de vos allégations pour rafraîchir ma mémoire défaillante, je vous en prie. Merci.
gontrand dit:
à
Laissez tomber Bérénice, quand l’infirmière lui aura fait sa piqûre, ça ira mieux…
Widergänger dit:
à
bérénice dit: 4 juillet 2016 à 10 h 24 min
antisémite WGG
je ne ferai pas d’antisémitisme à l’envers ni à l’endroit mais si tous les juifs ne sont pas riches puissants géniaux, il y en a un certains nombre aux commandes et d’influence.
bérénice dit: 4 juillet 2016 à 10 h 35 min
Sarkozy, juif hongrois? Attali, BHL, Lévinas, freud enfin on ne va pas commettre la liste , il y a de cela peu de temps ce peuple comptant tant d’illustres savants, philosophes artistes, écrivains que quand je prenais connaissance d’un nouveau nom je m’assurais de son appartenance.
___________
C’est du Tarik Ramadan tout craché ! Vous êtes cul nu, allez vous rhabiller !
gontrand dit:
à
Jibé, quand vous avez rencontré Arletty, elle devait avoir largement plus de 80 ans si j’ai bien compris…Vous êtes tombé un mauvais jour, c’est tout. N’en tirez pas de conclusions hâtives.
Widergänger dit:
à
gontrand dit: 4 juillet 2016 à 13 h 42 min
C’est plutôt toi qu’il faudrait piquer, vieux cochon goitreux…
D. dit:
à
bérénice dit: 4 juillet 2016 à 13 h 25 mi
–
Que sont ces façons de m’impliquer dans vos histoires, Bérénice ?
D. dit:
à
J’ai regardé hier soir sur la chaîne payante Histoire (eh oui, je m’offre ce petit luxe) une interview d’Emmanuel Berl réalisée en
1971. J’ai trouvé ce bonhomme fascinant à plus d’un titre, ses expressions seules étaient fascinantes.
gontrand dit:
à
Passionnant et hilarant d’une certaine manière, l’entretien avec Emmanuel Todd mis en lien ici.
Passionnant parce qu’il présente des analyses historiques et géo politiques qui ne peuvent nous laisser indifférents et sont plutôt inquiétantes en fait. Hilarant par le soin qu’il prend à se reconstruire une image consensuel et acceptable après la vague de brouilles avec ses amis qu’il dit avoir subie suite à ses commentaires immondes de l’après Charlie!
Tout doux, tout gentil, tout mignon, l’Emmanuel Todd d’Atlantico!
D. dit:
à
Je suppose, JiBé, que vous auriez voulu interviewer des personnalités autrement plus …, ou autrement moins, à votre convenance, qu’Arletty, mais que ça n’a pas été possible ?
Widergänger dit:
à
gontrand dit: 4 juillet 2016 à 13 h 53 min
T’es qui d’abord, mon pauvre ami, pour te mesurer à un savant comme Emmanuel Todd ? Un gros comique de bazar, rien de plus.
bérénice dit:
à
WGG vous êtes en plein délire interprétatif, j’ai toujours ressenti une admiration pour eux et ils peuplent de façon si brillante différents rayons de la culture et si souvent que découvrant untel ou untel je vérifiais et pensais enthousiasmée: encore l’un d’eux. Faudrait-il qu’ils se cachent comme au temps des rafles ou qu’on ne veuille rien en savoir?
D. dit:
à
Je ne me souviens plus de qui a annoncé la victoire de l’Islande hier en fin d’après-midi ? Quel manque total de clairvoyance!
bérénice dit:
à
Super! j’ai pu regarder Tess ponctué de la clameur des terrasses de rue puis poussant le son de mon téléviseur des klaxons pendant 1 heure. Quel match pour ce soir?
la vie dans les bois dit:
à
« Faudrait-il qu’ils se cachent comme au temps des rafles ou qu’on ne veuille rien en savoir? »
c’est pas une réplique d’un film célèbre, tourné par les nazis à paris, ça ?
D. dit:
à
Par contre jeudi, la France va se manger un 2-0 face à l’Allemagne.
Et s’en sera fini. Il nous restera le Tour de France pour nourrir des espoirs.
la vie dans les bois dit:
à
javert, mais oui, les bleus ont gagné, sur la feuille de match.
Mais tu connais le proverbe: à vaincre sans péril on triomphe sans gloire.
bérénice dit:
à
c’est pas une réplique d’un film célèbre, tourné par les nazis à paris, ça ?
Vous me l’apprendriez cependant ma phrase ne possède pas de double fond, aucune ambiguïté, je regrette de n’avoir pas parfois l’esprit assez tordu pour naviguer dans ce monde en folie.
Delaporte dit:
à
L’interview de Todd est passionnante, notamment ceci, par exemple :
« la première motivation des électeurs du Brexit, selon les sondages « sortie des urnes », c’est, avant l’immigration, le rétablissement de la souveraineté du Parlement »
Les Britanniques ont voté en faveur du Brexit pour des raisons vraiment positives.
bérénice dit:
à
« la gloire est le résultat de l’adaptation d’un esprit avec la sottise nationale. » Charles Baudelaire.
D. dit:
à
Tess, ce n’est pas terrible, c’est un film dont on a fait beaucoup de battage médiatique à l’époque. A la base, il y a un scénario inconstant servi par des acteurs inconnus; seule la réalisation sauve l’affaire.
gontrand dit:
à
« T’es qui d’abord, mon pauvre ami, pour te mesurer à un savant comme Emmanuel Todd ? »
Le délire continue! Où vois-tu que je me « mesure » à Todd?
la vie dans les bois dit:
à
« Aucune ne fut tondue contrairement à tant d’anonymes à travers la France coupables de crime de collaboration horizontale »
Mine de rien, cette réflexion n’est pas très claire.
Limite elle peut paraître parfaitement odieuse.
Essayons d’y voir plus clair.
On ne sait pas trop si le regret- non exprimé- est que toutes celles qui ont fauté avec l’ennemi ne sont pas passées chez le coiffeur;
ou que celles qui ont fauté avec l’ennemi étaient des célébrités, à paris, BCBG
ou que les réseaux de résistants n’allaient pas au cinéma
ou que finalement, le Droit et la justice, ne passent pas par un salon de coiffure improvisé.
Widergänger dit:
à
C’est bien ce que je pensais, ma pauvre bérénice, vous êtes complètement idiote. C’est sans remède, hélas !
Vous avez en plus une vision du monde juif en France qui est complètement fausse. Le statut social des juifs en France est aussi varié que pour le reste de la population française. Il n’y a pas de spécificité juive à cet égard. Et avant la guerre, à côté d’un Einstein, d’un Warburg ou d’un Blum, il y avait l’immense cohorte (des millions de gens !) des pauvres juifs d’Europe centrale qui tiraient le diable par la queue.
la vie dans les bois dit:
à
ou que finalement, le Droit et la justice, ne passent pas par un salon de coiffure improvisé.
et je rajoute: improvisé sur un blog, 70 ans plus tard.
Je pense que c’est plus clair komça.
Widergänger dit:
à
Hilarant par le soin qu’il prend à se reconstruire une image consensuel et acceptable après la vague de brouilles avec ses amis qu’il dit avoir subie suite à ses commentaires immondes de l’après Charlie! (gontrand)
__________
Et ça qu’est-ce que c’est sinon une condamnation d’ignare sur les propos d’un spécialiste ?
bérénice dit:
à
D je ne l’avais pas encore vu en dépit du mythe qu’il a su faire naître, j’ai aimé la dignité et le langage que Roman Polanski s’il est l’auteur des dialogues prête aux pauvres.
bérénice dit:
à
C’est bien ce que je pensais, ma pauvre bérénice, vous êtes complètement idiote. C’est sans remède, hélas !
c’est aussi ce que je pensais que vous me preniez pour une idiote. Comme si j’étais ignorante des généralités que vous me servez là! On arrête là?
Widergänger dit:
à
Ce qu’il faut bien retenir de cette période noire et sordide de notre histoire, c’est que plus on est célèbre et riche, plus on peut se livrer à toutes les saloperies du monde : les actrices ont toutes donné leur cul à l’ennemi sans être le moins du monde tondues ni même vraiment inquiétées ; et l’ordure de toutes les ordures que fut Bousquet, responsable de la mort de plusieurs dizaines de milliers de Juifs de France fut acquitté par les copains complices qu’il avait pour juge !
Vive la France !
Sergio dit:
à
Jean Langoncet dit: 4 juillet 2016 à 0 h 19 min
les sièges de soupapes des vieux tromblons survivent mal à la sécheresse du carburant.
Ca c’est embêtant. sinon j’avais entendu dire que dans certains clubs, ou même des individuels, on peut se passer d’additif (donc de plomb) pour par exemple des Tractions, moyennant seulement de refaire l’avance à l’allumage ; mais évidemment cela ne règle pas le problème de l’usure excessive des pièces mécaniques…
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