Dans la vie comme au théâtre
Qui ne s’est jamais projeté dans la pièce d’un appartement ou d’une maison comme s’il se trouvait dans une pièce de théâtre ? Qui n’a jamais observé un repas auquel il participait d’un point de vue de spectateur ? Qui n’a jamais joué dans la vie comme il le ferait sur les planches ? Qui n’est pas habité par une pièce de chevet au point d’y calquer ses travaux et ses jours, inconsciemment ou pas, telles les trois héroïnes des Heures sur Mrs Dalloway ? Que celui ou celle qui n’a jamais…
Place Colette (320 pages, 20 euros, Léo Scheer) annonce le programme dès la couverture. Le titre est l’adresse de la Comédie-Française. Le « Nemours », bistro qui lui fait face, en est le centre névralgique. Nathalie Rheims y noue une double révélation : la découverte de l’amour et celle du théâtre. La narratrice de ce roman, qui ne lui est pas vraiment étrangère, passe trois années de son adolescence clouée dans un lit d’hôpital, enfermée dans une coquille de plâtre, à la suite d’un mauvais diagnostic. Des années au cours desquelles elle lit avidement, s’enivre de littérature classique, s’étourdit dans les grands textes. Grâce à un autre médecin qui reprend son dossier, elle est à nouveau opérée et parvient à en sortir. A se décarcasser au sens premier du terme. Se défaire de l’étau.
Sa résurrection, vécue comme une renaissance plus encore que comme un retour à la vie, coïncide avec la découverte du théâtre non plus seulement dans les textes mais sur les planches même. Un coup de foudre pour un comédien dans sa loge catalyse cette double révélation. A la seule vision de la forteresse du Français elle est prise de vertiges. Une folle passion clandestine l’unit au sociétaire. Lequel ? Aucune idée, et quelle importance… Disons qu’il devait être Cléante quand Robert Hirsch et Jacques Charon jouaient le Tartuffe, et à nouveau à leurs côtés dans le Malade imaginaire. Elle a 13 ans, il en a 43.
Sa vocation ? Comédienne, on s’en doute. Jean Périmony à l’Athénée guide ses premier pas ; Jean-Pierre Bacri est à côté ; Isabelle Adjani annonce la mort du petit chat et on croit l’entendre pour la première fois. A l’école des planches, et plus encore rue Blanche où elle entre avec le monologue de la Folle de Chaillot, on fait comprendre à la débutante que le théâtre, si ce n’est pas quelque chose de vital, une question de vie ou de mort pour employer les grands mots, ce n’est pas la peine. Marcelle Tassencourt, qui dirige le théâtre de Versailles, la remarque et lui propose de se joindre à troupe autour de Roger « Tartuffe » Hanin, qui deviendra son « chaperon attentif ». Là, ce sera Jean Le Poulain qui la remarquera et lui proposera d’être sa Columba dans Volpone. Et après Lavelli… La voilà happée. Une troupe, c’est une famille de cœur, dont son premier homme ne sera pas.
Autofiction, roman vrai, mensonge qui dit la vérité, peu importe. De la vérité, celle dont les accents ne trompent pas plus l’auteur que le lecteur, il en a la puissance. Pas de pathos ni d’autocomplaisance. Nul n’est épargné à commencer par le milieu dans lequel elle grandit : des grands bourgeois lettrés en villégiature perpétuelle à Saint-Florent (Haute-Corse) même quand ils n’y sont pas, pour lesquels elle manifeste une indifférence réciproque. La maison de famille est pleine d’écrivains et d’académiciens, des Michel Mohrt, François Nourrissier, Jean d’Ormesson dont les spectres passent.
La narratrice ne ménage pas non plus l’auteur qui avoue, très tôt, très jeune, son penchant pour les vieux, la séduction des visages creusés par les rides, les stigmates du passage du temps. Dans un récit fluide et plein d’humour, Nathalie Rheims laisse affleurer une sensibilité plus ferme que dans ses précédents romans. Place Colette porte la marque de cette réjouissante maturité. Et puis quoi, une narratrice qui éprouve une telle passion pour la cantate 51 de Bach « Jauchzet Gott in allen Landen! “ ne saurait être entièrement mauvaise… Il suffit de l’imaginer s’effondrant à l’écoute du récitatif pour se sentir à l’unisson.
De même s’imagine-t-on l’héroïne d’Une Antigone à Kandahar (The Watch, traduit de l’anglais par Antoine Bargel, 355 pages, 21,50 euros, Gallimard) descendant de sa montagne en fauteuil roulant après que ses jambes eurent été arrachées par une explosion : elle vient réclamer à l’état-major de cette base américaine en Afghanistan le corps de son frère, chef d’une tribu pachtoune mort au combat. Mais qui est-elle au juste : une terroriste envoyée par les Talibans ou une sœur qui porte le noir de son deuil ? Le doute s’installe, puis la peur. Joydeep Roy-Bhattacharya, un romancier indien qui vit dans l’Etat de New York, ne parle pas d’Antigone dans le titre original de son roman ; mais il l’a encadré, au début et à la fin, de deux substantiels extraits de la pièce de Sophocle (dans la traduction française de Paul Mazon) sur la « vraie » souffrance d’une soeur : non la perspective de sa propre mort mais l’idée que mort, le fils de sa mère n’ait pas de tombeau.
N’en ayant pas lu beaucoup, j’ignore si cette histoire est, comme le dit le Wall Street Journal, « le premier grand roman sur la guerre d’Afghanistan ». Mais pour qui a suivi et suit en cours la chronique des événements courants dans cette partie du monde, la manière dont cet écrivain revisite Antigone à travers Kandahar donne une vision assurément inédite, puissante et saisissante de la tragédie à l’œuvre.
Avec Titus n’aimait pas Bérénice (312 pages, 17,90 euros, P.O.L.), on change de registre. Nathalie Azoulai annonce également le programme dès le titre, quoique de manière plus elliptique. Ici aussi, une histoire personnelle se noue à une histoire de théâtre. Mais une seule pièce et un seul auteur sont privilégiés. Bérénice et Racine. Comment lui a-t-il pu écrire ça ? Entendez : un homme comme lui, avec tout ce que l’on sait du courtisan et du janséniste, écartelé entre l’immensité de Versailles et le vallon de Port-Royal, une pièce comme celle-ci ?Dans sa Vie de Titus, Suétone remarquait :
« Titus reginam Berenicen statim ab Urbe dimisit invitus invitam
Aussitôt, Titus éloigna la reine Bérénice de Rome malgré lui et malgré elle »
Que de mystère et que d’énigme dans ce « malgré lui » et ce « malgré elle » ! Depuis, on en dispute à l’infini. Titus, empereur de Rome, aime-t-il vraiment Bérénice, reine de Palestine ? Si c’est le cas, pourquoi la quitte-t-il ? A-t-il le choix ? Si Titus la quitte, c’est qu’il ne l’aime pas comme elle l’aime.
C’est un roman de la souffrance amoureuse, d’un auteur qui a certainement lu et apprécié les livres de Pascal Quignard. L’esprit y est sinon la lettre. Non pas une nouvelle biographie de Racine, ce qui serait présomptueux après celles de François Mauriac, Georges Forestier, Alain Viala. Ni même un portrait, ce qui serait risqué après l’inoubliable Racine en majesté de Jean-Michel Delacomptée. Encore moins une exploration de la querelle Barthes/Picard ! Plutôt une intense célébration de la beauté, de la féminité, de l’actualité, du style raciniens à partir d’un point de vue original et rafraichissant. A peine pédagogique mais pas trop. Sans dédaigner le sens de la formule (« Racine, c’est le supermarché du chagrin d’amour ») mais juste assez. Avec un sacré goût du risque car il y en aura toujours pour juger que ce qu’elle écrit là ne souffre pas la comparaison avec ce qu’elle cite là.
Et si Nathalie Azoulai avait donné encore davantage de place à l’autre histoire de Titus et Bérénice, la plus contemporaine, si elle avait encore plus noué Port-Royal et le téléphone dans une même phrase, l’annonce de la mort de Titus et les nécrologies dans le journal, on ne le lui aurait pas reproché ; car cette Bérénice d’aujourd’hui, quittée par son Titus d’aujourd’hui revenu vers sa femme légitime, a le désarroi contagieux lorsqu’elle essaie de comprendre en interrogeant la tragédie de Racine. Plus que jamais, le chef d’œuvre en art, c’est ce qui nous explique ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire. Les vingt lignes finales sur la suppression de l’abbaye de Port-Royal et l’assassinat des morts du cimetière sont magnifiques. L’excipit, inoubliable :
« On dit qu’il faut un an pour se remettre d’un chagrin d’amour. On dit aussi des tas d’autres choses dont la banalité finit par émousser la vérité ».
En filigrane de la passion amoureuse, au cœur du laboratoire d’écriture de Racine, ce roman se lit aussi comme celui d’une passion de la langue, de l’alexandrin et de la grammaire. On en ressort convaincu, si ce n’était déjà le cas, que Racine, c’est la France, et qu’aimer Racine, ici mis en abîme dans l’une de ses douze pièces, c’est aimer la France :
« Quand elle cite Racine, elle est soudain une amoureuse de France… »
A-t-on jamais écrit des vers plus poignants sur l’amour des femmes ? Pour toute explication, on dira qu’il l’a fait malgré lui et malgré elles…
(Photos Passou, Saul Leiter et Passou)
623 Réponses pour Dans la vie comme au théâtre
A quoi sert la philosophie ?
A penser le monde sous forme de systèmes de penser ?
A le changer ?
A l’améliorer ?
A préparer l’homme à affronter la mort ?
A comprendre quoi ?
A être plus intelligent comment ?
Plus ouvert à qui ?
Plus humain ?
Plus cultivé ?
A poser les bonnes questions, peut-être…
Attila dit: 29 août 2015 à 11 h 19 min
« Résumons, qui traite Clopine de c…, c’est celui-là même qui lui a envoyé ses manuscrits pour avis ! Est-il c.. ? »
Mais il est débile, cet Alité ?! Il a du foutre plein les yeux. Elle est c…. c’est clair
« Attila dit: 29 août 2015 à 11 h 37 min
DJC, il met toujours deux R a mon nom…. »
c’est là où l’on voit bien que vous êtes un type méchant, malhonnête, nocif, mauvais : D. passe encore mais pour JC vous savez pertinemment que c’est faux, mais vous préférez alimenter les délires paranoïaques des personnes fragiles, et ça Barozzi c’est impardonnable.
je n’ai jamais insulté Clopine, au contraire j’ai toujours pris sa défense sur ce blog comme sur les autres.
je lui ai envoyé mes textes à lire parce que je ne m’étais pas aperçu qu’elle était timbrée à ce point sinon je m’en serais gardé (j’aurais dû mieux écouter les mises en garde de Paul Edel).
mais maintenant que je sais qu’elle est timbrée je la défendrai encore plus, parce qu’une personne très proche de moi souffrait des mêmes maux que Clopine, et aussi parce que moi aussi je suis timbré, d’une pathologie différente, mais timbré aussi : nous les timbrés appartenons à une même grande famille.
mais vous Barozzi c’est différent : vous êtes un type méchant, vous êtes plein de rancoeur et de ressentiment, la bienveillance a des limites et les gens comme vous n’en méritent aucune.
Comme quoi, la vérité n’est pas toujours bonne à dire et dérange… surtout les dérangés !
La camisole ou la trappe ?
« Attila dit: 29 août 2015 à 12 h 41 min
Comme quoi, la vérité n’est pas toujours bonne à dire et dérange… »
la vérité est que vous savez que D. et JC ne sont pas les mêmes personnes, et vous savez que si vous le dites c’est uniquement par méchanceté.
voilà la seule vérité à retenir Barozzi.
Ta gueule Kipu !
mais la vérité n’est pas toujours facile à entendre, n’est-ce pas Barozzi ?
d’où provient votre méchanceté Barozzi ?
qu’est-ce qui dans votre existence vous rendu aussi nocif ?
expliquez-nous un peu, éclairez-nous.
Attila dit: 29 août 2015 à 12 h 52 min
Ta gueule Kipu !
mauvaise réponse.
recommencez, n’ayez pas peur de répondre, donnez-nous une meilleure réponse : qu’est-ce qui dans la vie vous a rendu aussi méchant ?
Avec – et même sans – ça,
le prix du timbre a encore augmenté.
Pas assez, semble-t-il, pour qu’il soit
dissuasif de s’en tamponner l’ego
à tire-larigot.
Filàteslistiquement.
Je crois être le contraire de quelqu’un de méchant, dédé, mais je me trompe sans doute sur mon propre compte, il ne serait pas gentil à toi de m’enlever mes dernières illusions !
« Attila dit: 29 août 2015 à 12 h 58 min
Je crois être le contraire de quelqu’un de méchant, dédé, mais je me trompe sans doute sur mon propre compte, il ne serait pas gentil à toi de m’enlever mes dernières illusions ! »
ce ne serait pas un scoop Barozzi ; vous vous trompez sur beaucoup de comptes, il suffit de lire une critique d’un film ou d’un livre venant de vous, pour le savoir.
mais il ne s’agit pas de cela Barozzi, qu’importe que vous soyez conscient ou non de votre propre méchanceté.
la question est de savoir ce qui aurait engendré cette méchanceté, les gens méchants ne naissent pas méchants, ils le deviennent, la vie fait qu’ils le deviennent, alors pour vous : qu’est-ce qui dans votre vie aurait fait que vous l’êtes devenu.
« qu’est-ce qui dans votre vie aurait fait que vous l’êtes devenu. »
Le jour où je vous ai, virtuellement, rencontré, peut-être ?
Attila dit: 29 août 2015 à 12 h 33 min
« A quoi sert la philosophie ? »
Mais, à rien …. cornecul !
Tout le monde le sait, et depuis bien des siècles. Sauf les philousophes qui en vivent, eux, naturellement !
Attila dit: 29 août 2015 à 13 h 07 min
« qu’est-ce qui dans votre vie aurait fait que vous l’êtes devenu. »
Le jour où je vous ai, virtuellement, rencontré, peut-être ?
encore une mauvaise réponse Barozzi, et vous le savez bien, comme vous savez que D et JC ne sont pas une même personne.
qu’importe, je pense qu’un jour la réponse vous viendra, elle doit être là, toute proche de vous, un jour elle vous sautera à la figure, vous comprendrez la raison de votre méchanceté en même temps que vous prendrez conscience de cette méchanceté, on ne peut pas passer toute sa vie à se mentir et se cacher derrière son petit doigt.
mais qu’importe, c’est votre problème.
à quoi sert la philosophie ?
la philosophie est une religion, elle sert à inventer des mythes, des fictions : « connais-toi toi-même », « deviens ce que tu es »…
avec le christianisme on gagne son paradis, avec la philosophie on gagne la sagesse : c’est 2 fictions du même tonneau.
il faut l’écouter Onfray, sa conclusion de 13 années de cours : si je peux vous donner un conseil, prenez de la hauteur ! comme si vous étiez dans un avion, regardez les choses de haut et vous relativiserez.
la philosophie sert à bassiner les gens pendant 13 ans pour en arriver à une conclusion aussi stupide !
c’est ça la philosophie, s’inventer des pythes, se raconter des histoires du genre « c’est moi que je suis le kakou, que je suis le Lavillénie de la pensée, je passe la barre de la sagesse, je me connais, je suis devenu le fils de moi-même, je suis devenu ce que je suis… »
ça sert à se raconter tout plein d’histoires plus ou moins débiles.
La république des timbrés dit: 29 août 2015 à 13 h 14 min
encore une mauvaise réponse, et vous le savez bien, comme vous savez que la réponse vous viendra, elle doit être là, toute proche de vous, elle vous sautera à la figure, vous comprendrez la raison vous prendrez conscience
Nous avons tout notre temps.
Vous savez que nous savons que vous savez.
Reprenons.
Quand avez-vous rencontré l’espion trotskiste Noel Fields?
La philo, son histoire
et les visions du monde
de leurs pratiquant(e)s
n’auraient-elles jamais
eu pour but qu’alimenter
les « catfights » de la Rdl
où des savoirs prétendus
et hautains le disputent
à des ignorances parfois
suffisantes ?
Le commentarium concentre
le venin et les humeurs
de ses patients consentants.
Toujours ça d’épargné
au dehors.
Leurreusement.
La narratrice ne ménage pas non plus l’auteur qui avoue, très tôt, très jeune, son penchant pour les vieux, la séduction des visages creusés par les rides, les stigmates du passage du temps.
Welcome on board, Mrs Rheims!
il faut écouter Onfray parler de Quichotte : l’invention de l’idéologie : comme je ne peux pas avoir tort alors c’est le réel qui se trompe.
voilà ce qu’est don Quichotte, un type pris d’hallucinations qui, comme il ne peut pas avoir tort alors c’est le réel qui a tort et lui a raison.
le seul petit problème c’est qu’il nous refait le même coup avec la sagesse de Socrate, cette méga hallucination, mais comme Onfray ne peut pas avoir tort, forcément c’est la réalité de Socrate qui se trompe.
et pour prouver que ni Socrate, ni Onfray ne peuvent se troper sur le constat qu’ils font de la réalité, il passe sous silence la tyrannie des Trentes, parce qu’évoquer cette histoire remettrait en question la belle sagesse de Socrate, dont l’histoire et la biographie prouvent qu’il n’était qu’un contempteur de ce régime de Vichy athénien, que Socrate a toujours été un ennemi de la démocratie athénienne.
mais non, Onfray ne peut pas se tromper sur son constat du réel, il suffit de rogner, de modifier un peu l’Histoire pour que tout rentre dans l’ordre, pour que son idéologie puisse parfaitement s’appliquer : c’est ça la philosophie.
cette haine de la démocratie, Socrate l’aura transmise à son élève Platon, qui lui l’aura transmise à toute la philosophie, jusqu’à aujourd’hui, le « connais-toi toi-même » consiste en un « apprend à planer sur les hauteurs du monde et à haïr le peuple d’en bas et sa démocratie ».
la philosophie c’est une posture, traiter Valls de « crétin » c’était prendre la posture de Diogène, ôte-toi de mon soleil.
le philosophe vit au-dessus du réel, le monde politique réel c’est juste bon pour les grouillots qui ne se connaissent même pas eux-mêmes.
notre génération est la seule où tous aspirent à devenir des Socrate, des Nietzsche, des Diogène.
cela convient à notre époque, les politiques c’est tous des pourris, et les philosophes sont nos Dieux, que vaut un politique au regard d’un philosophe ? rien.
la philosophie c’est l’équivalent des guignols de l’infos : un truc qui mène au chaos.
En saluant au passage la modération,
la question « à quoi sert la philo ? »
est-elle une question de philo ?
Après tout, si elle pouvait y amener
les ceusses qui la posent et qui n’y
ont pas encore vraiment pensé !
En contournant bien des obstacles,
une cervelle pas trop abîmée
peut toujours être stimulée.
Quant à définir « pas trop abîmée »,
autre question à débattre
mais peut-être pas ici
et maintenant.
Utilitarement.
Grâce à Clopine, seule ici après Passou à avoir défendu, avec bec et ongles, le livre, j’ai commencé la lecture d' »En finir avec Eddy Bellegueule ». ça commence par l’histoire d’une rencontre au collège :
« Dans le couloir sont apparus deux garçons, le premier, grand, aux cheveux roux, et l’autre, petit, au dos voûté. Le grand aux cheveux roux a craché « Prends ça dans ta gueule ».
Le crachat s’est écoulé lentement sur mon visage, jaune et épais, comme ces glaires sonores qui obstruent la gorge des personnes âgées ou des gens malades, à l’odeur forte et nauséabonde. Les rires aigus, stridents, des deux garçons « Regarde, il en a plein le gueule ce fils de pute ». Il s’écoule de mon oeil jusqu’à mes lèvres, jusqu’à entrer dans ma bouche. Je n’ose pas l’essuyer. Je pourrais le faire, il suffirait d’un revers de manche. Il suffirait d’une fraction de seconde, d’un geste minuscule pour que le crachat n’entre pas en contact avec mes lèvres, mais je ne le fais pas, de peur qu’ils se sentent offensés, de peur qu’ils s’énervent encore un peu plus.
(…)
Ils m’ont d’abord bousculé du bout des doigts, sans trop de brutalité, toujours en riant, toujours le crachat sur mon visage, puis de plus en plus fort, jusqu’à claquer ma tête contre le mur du couloir. Je ne disais rien. L’un m’a saisi les bras pendant que l’autre me mettait des coups de pied, de moins en moins souriant, de plus en plus sérieux dans son rôle, son visage exprimant de plus en plus de concentration, de colère, de haine. Je me souviens : les coups dans le ventre, la douleur provoquée par le choc entre ma tête et le mur de briques. C’est un élément auquel on ne pense pas, la douleur, le corps souffrant tout à coup, blessé. On pense – devant ce type de scène, je veux dire : avec un regard extérieur – à l’humiliation, à l’incompréhension, à la peur, mais on ne pense pas à la douleur.
(…)
Dans le couloir le grand aux cheveux roux et le petit au dos voûté criaient. Les injures se succédaient avec les coups, et mon silence, toujours. « Pédale, pédé, tantouse, enculé, tarlouze, pédale douce, baltringue, tapette (tapette à mouches), fiotte, tafiole, tanche, folasse, grosse tante, tâta », ou « l’homosexuel, le gay ». Certaines fois nous nous croisions dans l’escalier bondé d’élèves, ou autre part, au milieu de la cour, ils ne pouvaient pas me frapper au vu de tous, ils n’étaient pas si stupides, ils auraient pu être renvoyés. Ils se contentaient d’une injure, juste « pédé » (ou autre chose). Personne n’y prenait garde autour mais tout le monde l’entendait. Je pense que tout le monde l’entendait puisque je me souviens des sourires de satisfaction qui apparaissaient sur le visage d’autres dans la cour ou dans le couloir, comme le plaisir de voir et d’entendre le grand aux cheveux roux et le petit au dos voûté rendre justice, dire ce que tout le monde pensait tout bas et chuchotait sur mon passage, que j’entendais « Regarde, c’est Bellegueule, la pédale. »
mais le bon philosophe n’a pas de famille, il n’a pas de femme (les femmes passent leur temps à se moquer de leur mari philosophes), il n’a pas d’enfants : les enfants du philosophe c’est l’humanité toute entière, alors quel risque peut-il y avoir pour un philosophe de conduire le monde au chaos ?
quel risque pour Onfray de voir le peuple se désengager de la politique pour instaurer le chaos ? aucun !
au contraire un philosophe a tout à y gagner : c’est la preuve qu’il avait raison.
voilà pourquoi la République athénienne a eu mille fois raison de condamner Socrate, ils étaient moins c.ns que nous, ils avaient compris les risques.
Dans la vie comme au théâtre
Plus fort qu’Onfray, le procès de Centre Onassis (2012)!
la philosophie c’est l’équivalent des guignols de l’infos…
au moins les guignols ont arrêté leur cirque (trop tard) quand ils ont compris qu’ils faisaient le jeu du FN, mais avant que ça arrive aux neurones d’un Onfray, Marine aura eu mille fois le temps de devenir présidente.
Un peu plus tôt :
« notre génération est la seule où tous aspirent à devenir des Socrate, des Nietzsche, des Diogène. »
Plutôt un peu :
Notre époque nous invite comme jamais avant,
à travers ses écrans et ses commandes presse-boutons,
à nous imaginer en petit(e)s maître(sse)s du monde
et à croire possible de diriger sans être dirigé
au point que c’est devenu illusion partagée
au même degré que des religions « établies ».
Mégalomanifestement.
Les bouffons des rois
sont, bien sûr, pires
que les petits travers
que leur prime révèle.
Myopitrement.
Polemikoeur, c’est mieux quand vous faites des longues phrases.
Un bon philosophe
est un philosophe
– silencieux,
– servile,
– muet,
– mort
(classer les mentions dans l’ordre souhaité).
Démocritiquement.
… que leur prisme révèle…
Parbelzébutanement.
La place de l’adjectif
est, d’ordinaire,
après le nom.
Frazlonguement.
Mon commentaire de 13 h 48 min est en attente de modération…
Faut payer un coup aux modérateurs, baroz. Onfray a fait pareil avec ceux de franculture. Dans un an, y fait la matinale.
Ca arrive même aux meilleurs (la modération)
et il semblerait qu’alors, la contribution visée
ne soit pas visible (normal) tout en restant affichée
pour soi. De toute façon, c’est fichu pour la spontanéité,
même si le jury vote non coupable.
Arbitrageusement.
Voyons Phil, vous n’avez pas lu la version vertueuse de Xénophon? Il y aurait pas mal de fantasmes chez le père Platon. Garantis grecs, bien sur.
MC
Merci M. Court. Tous ces débats manquaient de vice. Vous pensez quoi de la fille de Maurice Reims ?
« Attila dit: 29 août 2015 à 14 h 28 min
Mon commentaire de 13 h 48 min est en attente de modération… »
c’est pas bien d’insulter.
le problème est que les modérateurs ne censurent que sur la forme, s’ils devaient censurer sur le fond de ce que vous êtes, ils ne laisseraient passer aucun de vos commentaires.
giovanni qui compte les mois, doit plus être très jeune…
Polemikoeur, c’est mieux quand vous faites des longues phrases
l’a même pas besoin de ça pour montrer ce qu’il est
Tiens mais c’est vrai ! Pour Clopine et les autres connaisseurs :
– Za métrlo… Davaï ! Boljemoï…
Ce qui donne en traduction Larbaud :
– За метро… Давай ! Боже мой…
C’est la rentrée les modos ils sont tassés prêts à bondir derrière les portillons du politain…
Résumons donc… tout ce qui est signé « Résumons….. est bien de moi JC autrement dit le benitotofacho favori de tous les dingos… comme moi en résumé !
Polémikoeur. dit: 29 août 2015 à 13 h 44 min
En saluant au passage la modération
Tiens oui… De vingt-et-un coups de canon !
les amants de socrate de ce blog peuvent aller sur le blog de J.C.Martin
Attila dit: 29 août 2015 à 13 h 48 min
Tout ça pour ça.
Bien la peine de se plaindre des modos, une bonne photocopieuse aurait fait l’affaire.
comme le dit Onfray, le mieux dans ces histoires est d’apprendre à prendre de la hauteur, regarder les choses de très haut, comme en avion, et relativiser…
Paul & Mikeur n’ont pas besoin d’Onfray, ils savent prendre de la hauteur et regarder les choses de très haut, comme en avion.
Dans l’amphi du commentarium,
les deux questions majeures
sont modération (pourquoi ?:( )
et pseudonymes (qui donc ?:O ).
Décapitalement.
Si vous voulez bien m’en croire, mes doux petits chéris, la philosophie, ça sert surtout, comme dit Pascal, à montrer que l’homme, certes, est fait pour penser, mais qu’il demeure impuissant à penser quelque chose.
Quoi qu’il pense, c’est toujours contestable. Ce n’est pas qu’il ne sache pas penser, c’est qu’il ne peut pas penser quoi que ce soit. Ce qui s’offre à la pensée humaine n’a pas d’ordre.
Méditez bien ces paroles, vous en sortirez grandi (et surtout vous cesserez de nous faire ch.er avec vos commentaires débiles…).
En gardant le postulat de la cervelle dotée pour penser,
il y a aussi l’école orientale pour laquelle
le chemin compte plus que le terminus
mais la conception de la sagesse
est-elle la même que lorsqu’on
pose finement la délicate question :
« la philo, à quoi ça sert ? ».
Baluchonnement.
dracul + cheloux ça fait ding dong
comme le dit Onfray
..mylène..non mais franchment..zouz marque des points
vingt-et-un coups de canon !
y fait bien trop chaud
On n’est pas des petits chéris, on est des durs qui s’ignorent…
Exercice de questionnement
et de passage des réponses
à l’épreuve de rupture.
Donner un peu de sens
à l’existence qui n’en a pas
lorsque la réponse religieuse
n’a pas cours ?
Croire se calmer,
momentanément au moins,
avec une gymnastique cérébrale
pour rester en équilibre
sur la ligne de crête
entre abrutissement et folie ?
Aéroemboliquement.
larbinement
Chéri-Bibi !
Fatalitasdepiquement.
Comparer Bergson et Onfray,il faut l’ oser, meme du seul point de vue de la foule! C’est un peu comme prendre Eddy Jolimome pour de la littérature! Ou Madame Rheims pour Madame de Lafayette . Du moins ses livres sont-ils plutôt meilleurs si on les compare à ceux de Maurice…
Onfray est décidément la tête de Turc de ce blog. Mais qu’est-ce qu’il a fait pour mériter ce déluge de méchancetés ? Il n’y a guère que Clopine qui lui manifeste de la reconnaissance : il lui aurait fait connaître le Capitaine Haddock.
Dans la famille Lafayette, on trouve aussi les galeries.
il lui aurait fait connaître le Capitaine Haddock.
Le Capitaine Pierre Haddock. Enfin, c’est ce que j’ai compris.
Il est normal que je sois la seule à exprimer de la reconnaissance : Onfray met explicitement en cause la majorité d’entre vous. Qui d’autre, à part moi, sur ce blog, n’a pa bénéficié des savoirs universitaires ?
J’ai eu des moments d’affolement, quand le Clopinou a annoncé qu’il parcourerait ces terrains-là. Terra incognita : je n’en ai pas les clés. J’ai trouvé ici même une « grande dame » qui a eu la gentillesse d’expliquer, de me rassurer. Mais cependant : je suis intimement, ici, une sorte de sauvage. Oh, apprivoisée, n’est-ce pas. Et intéressée par ce qui peut traîner ici ou là.
Mon cerveau me dit qu’ici, je peux me nourrir. Mon coeur se soulève : la nausée est proche, si souvent.
Hélas.
Qui d’autre, à part moi, sur ce blog, n’a pa bénéficié des savoirs universitaires ?
Mais boug! qui a seulement un cap de peintre en bâtiment
Wider! qui est bibliothécaire, catégorie c, niveau bac.
jc! qui a quitté l’école à 14 ans et qui tient un bistrot à Porquerolles.
Sergio! qui n’a que le bepc et qui est vendeur chez un concessionnaire yamaha
Court! qui a été viré d’un collège jésuite et qui est brocanteur
Ueda! qui a loupé deux fois le bac, patron d’ un magasin de lingerie féminine « Au chic français » à Shangai
Barozzi! qui , grâce à son certificat d’études, est concierge au père lachaise
il y a aussi l’école orientale pour laquelle
le chemin compte plus que le terminus
Surtout passer sous silence tout ce en quoi « l’école » occidentale n’a rien de différent.
Cela semble parfois trop dangereux de le rappeler, mais aucune envie de faire le guide:il y a déjà bien assez de tortilleurs du derche chez les boutiquiers du spirituel n’est-ce pas.
Enfin, c’est joli comme un prospectus glacé et cela vous sied à ravir (évidemment).
concierge de la rdl dit: 29 août 2015 à 22 h 09 min
Sergio! qui n’a que le bepc et qui est vendeur chez un concessionnaire yamaha
Ha mais je le l’ai eu, hein ! Du premier coup… En même temps que le premier degré à cheval ! Mais ça cachait l’essentiel : c’est comme sur le Titanic, y avait déjà pas mal de caissons de crevés…
je rectifie ! « mon cerveau, ici , me dit qu’IL pourrait se nourrir ».
Nuance.
(Pareil pour les boutiquiers du rayon savoir. Avec ou sans papier)
Clopine, je comprends très bien que vous souffriez de manquer du savoir universitaire. Plus exactement il ne s’agit pas là de savoir mais plutôt de savoir-faire qu’on apprend à l’université.
Mais cela ne justifie en rien que vous culpabilisiez ceux qui ont eu la chance d’en bénéficier en affirmant naïvement qu’Onfray « nous » remettrait en cause. Franchement vous faites fausse route. Je ne me sens ni coubable d’avoir fait des études supérieures ni concerné par les théories d’Onfray.
Qu’on se le dise…! (arrêtez un peu de délirer, vous feriez là quelque progrès)
Oui, votre cerveau pourrait se nourrir mais il offre une incroyable résistance à l’apprentissage auprès de ceux qui ont le savoir et le savoir-faire. Je vous rappelle l’épisode inénarrable au sujet des prises de position d’Onfray sur des points très précis et de ses sources d’information à ce sujet, qu’il était on ne peut plus légitime de qualifier d’antisémite. Vous avez résisté contre toute raison, contre tous les arguments, contre toutes les preuves.
Il n’y a pas que cela. Vous êtes comme beaucoup de gens qui n’ont pas fait de grandes études, vous croyez à tort que le savoir dépend de celui qui l’émet. Un émetteur sans quelque prestige universitaire n’a absolument aucune chance de vous convaincre quelque argument qu’il vous apporte, par le simple fait qu’il n’a pas la carte en quelque sorte. Il suffit qu’un type qui a du prestige comme Onfray émette quelque idée pour qu’il ait ipso facto un milliard de fois plus de chance de vous convaincre.
Autrement dit, vous avez un rapport irrationnel au savoir. Et ça c’est un très gros défaut. Parce que ça empêche toute discussion avec des arguments. Intervient dans les paramètre une dimension subjective qui n’a rien à y faire. De même sur Israël. Il suffit que j’émette quelque propos reconnu par tous les bons esprits au sujet d’Israël pour qu’ipso facto vous l’interprétiez d’une manière erronée et « religieuse » comme si j’étais un esprit essentiellement religieux, ce qui est totalement aberrant et prouve à quel point vous êtes capable de vous tromper sur les gens.
J’ai envie de vous dire pour conclure : Méfiez-vous d’abord de vous-même avant de vous méfier des autres. Soyez prudente, pensez qu’un prof, par exemple, sait de quoi il parle, qu’il a des biscuits et ne dit pas forcément n’importe quoi. C’est la base de l’apprentissage universitaire précisément.
Savoir, savoir… Quinze cent quinze c’était en quelle année finalement ?
Quinze cent quinze c’était en quelle année finalement ?
Si t’y a pas vécu on t’excursera…..
mais oui mais coucou dit: 29 août 2015 à 23 h 32 min
Si t’y a pas vécu on t’excursera…..
Mais je l’étais tout le temps, excursé ! J’avais des complices… Le bureau était de plain-pied en rerentrant on arrivait à le défoncer à moitié avec la porte ! C’était en russe ça esseplique que maintenant les Kama… Les Kaza… Euh les Kamaza… Les Kara ?
Bon je rerentre à la base…
« Autrement dit, vous avez un rapport irrationnel au savoir. Et ça c’est un très gros défaut. Parce que ça empêche toute discussion avec des arguments. Intervient dans les paramètre une dimension subjective qui n’a rien à y faire. De même sur Israël. »
D’ accord avec votre analyse WGG,dans vos deux post sauf pour « la dimension subjective » comme vous l’ écrivez.
A propos d’ Israël, vous montrez une subjectivité des plus excessive et quelquefois des plus irrationnelle..
…
…franchement,!…@,!…Widergänger,!…tout le Monde entier est et restera anti-sémite,!…
…vous nous laissez pas le choix,…les systèmes des juifs-vandales-nazis-vatican-persécutions-inquisitions, en Doxa d’état dans l’état; ne nous laisse pas le chois,…de vous stopper, à chaque fois que l’occasion se présente,…
…les juifs et consorts, indignes de vivre dans l’humanité,…bandes d’escrocs à tirer les ficelles à tous,!…couper, couper tout,…il en restera toujours des peaux de vaches sémites de première,!…partout,…la peste des raisonnements, en outre obsolètes et en figure de dinde,!…
…etc,!…en plus,!…d’être plus stupide que tout,…ridicules en altesses royales ou impériales, à nos empereurs romains » juifs « ,…le vers dans la pomme,!…etc,!…
…en plus d’être des obsédés sexuels en tout lieux à tout moments,!…à la nature du nombrilisme en tout milieux,!…
…des jésuites nés,!…sur le tard,!…etc,!…
…comment vous supporter, vous et tout vos sémites en l’air,…du vent,…des dieux,…
…etc,…la liberté de penser en somme bancale,!…Ah,!Ah,!…
…etc,…
…si s’était à refaire,…ne touchons pas aux tableaux des artistes,…ces guides de lumières,…en managements industriels,…
…
…à surveiller l’entrer des Métro,!…des improvisateurs à chercher des rixes, en bloquant la fluidité dans les escalators,!…
…tout des huns lèches-culs des pouvoirs,!…
…combien, pour provoquer la rixe sur un blog, aussi,…en feignant l’état d’ivresse,…
…Ah,!Ah,!…à nos civilités,…d’arbalétriers de la langue écrite,!…Go,!…
…envoyez,!…à nos fous des guerres en conquêtes de nouvelles croisades aux fleurs de lys,…à « la violence des riches « ,!…
…etc,!…Persée de Titus,!…Ah,!Ah,!…
…
L’aurait pas oublié de couper sa fumette
avec l’encens de la sacristie, le sanctifié ?
Vaderetroquement.
Non, je ne montre aucune dimension subjective dans mes propos sur Israël.
Je me contente de rectifier les âneries des ignares qui prétendent parler d’Israël en connaissance de cause sans rien savoir. C’est bien différent !
C’est vous qui avez en général (vous comme paradigme du borgne au royaume des cieux…) avez subi un tel lavage de cerveau par la presse française propalestinienne qui êtes en réalité incapable d’avoir une vision objective d’Israël.
Donc, vous vous trompez sur toute la ligne, mon petit chéri !
ce qu’il faudrait à certains branleurs qui ont du nez c’est leur couper le gaz…
trouver une laitue iceberg sans passage à l’azote liquide chez les branchouilles est devenu mission impossible et oui on en est là
…
…Non,!…j’ai rien oublié,!…
…
…je garde, la raison des normands d’ouvrir en premiers,…comme à ceux de la révolution française,…
…d’ouvrir,…à la liberté les couvents, les abbayes,!…
…de leurs victimes abrutis enfermés en esclavage par des faux-Dieux crapuleux en leurs profits,…et d’avoir mis en domesticité les peuples,!…
…
…déjà, expliquez, plus avant,…comment faire devenir les gens esclaves,…par les chevaliers de l’ordre, et autres teutoniques des ambres,!…
…
…l’équilibre des vrais justes, encore à se fleurir,…le monde encore à refaire,!…
…subito,!…presto,!…of course,!…Go,!…
…le pouvoir,!…aux freins,!…même dolcissimo,!…etc,!…
…
A la tombée de la nuit, un promeneur aurait entendu du bruit, une chanson paillarde, venant du caveau de ce cher disparu, frappé si tôt par l’aveugle Camarde.
Les femmes de Porquerolles, en apprenant la nouvelle en sont tombées à genoux, les yeux au Ciel.
Certains larrons, opportunistes enfiévrés, en ont profité derrière l’Eglise…
Le curé, qui moyennant un peu de monnaie, ferme les yeux sur l’usage théologique du jardinet derrière l’Eglise, l’a confirmé.
Il s’agit bien d’une résurrection !
Les plus hautes Autorités de l’Etat sont ravies de retrouver un contribuable qui, à défaut d’être honnête, s’avère ponctuel …
Les sommités intellectuelles françaises redoutent, elles, un nouvel assaut de bêtise, venant s’ajouter à l’existant de la rentrée littéraire.
Le présumé suspect ressuscité aurait assuré dans un message internet destiné à ses amis : « N’ayez pas peur ! ».
Dernière nouvelle le laitier assure l’avoir vu, ce matin, cambouler sur son scooter bleu marine un homme ressemblant à Benito Mussolini, le héros italien. Tous deux hilares …
Il est vrai que le laitier consomme plutôt du Ricard que son nectar vendu fort cher.
Rendez-vous à l’Eglise Sainte Anne place d’Armes Porquerolles en ce dimanche de résurrection.
Loué soit le Seigneur qui nous rend notre ami fidèle, juste à temps pour les élections !
L’obscurité règne en maître, un aveu ?
Mêler images pieuses, menaces et ce qui n’a plus cours c’est un choix et vous êtes libre de le prendre. Les diables enchaînés aux églises on peut trouver ça drôle mais je ne vais pas en discuter avec n’importe quel abruti !
Pour le spirituel comme pour le culte la tyrannie n’est pas mon camp et depuis longtemps (celle-là c’est pour les camarades). Autant dire que cela ne risque pas de changer du jour au lendemain malgré les efforts des bon petits soldats de la jolie haine.
Vous aimez vous la jouer énhaurme reptile rampant dépendant d’un camion citerne ? Faites-le. Evitez le style gniard, ado attardé avec point d’acné, grandeur à talonettes de nains voire un mix de toute cette daube si cela n’est pas trop vous demander.
Les campagnes médiatiques pour tous beaucoup mais alors vraiment beaucoup trop rallongées peuvent encore insister pour étaler un bûcher de vanités fait de foin et de salades avariées.
(Correction de pseudo suite à incorrection mensongère involontaire)
Je ne sais si je « souffre » du manque de savoir universitaire, mais en tout cas je sais discerner la suffisance quand je la croise, WGG, et vous en êtes superlativement pourvu…
Dans ma vie, j’ai parfois appris plus en dix minutes que pendant une année d’études. Ma première journée d’usine, par exemple.
C’était l’usine Lutsia, place Saint Marc à Rouen. Produits pharmaceutiques et d’hygiène, shampoings et crèmes de beauté. On ne pouvait absolument pas deviner l’usine, de la rue : elle était masquée par les belles façades blondes de la place. Mais dès le porche passé, la laideur, le bruit, l’exiguïté des passages, tout vous sautait à la figure.
J’avais tout juste dix-huit ans et il s’agissait tout simplement de gagner ma vie.
J’avais déjà lu Beauvoir et Woolf, et j’étais persuadée d’une chose : je ne devais jamais être dans la dépendance financière de quiconque. Jamais. Surtout pas d’un homme ! Après tout, j’avais deux bras, deux jambes, et ce que Marx appelait « la force de travail ». Et j’avais aussi lu « la condition ouvrière » de Veil. Donc, l’usine. Et l’indépendance au bout. Du moins, une certaine forme d’indépendance…
J’ai été affectée tout de suite à la chaîne, en qualité de conditionneuse. Nous étions une dizaine autour du tapis – comme des caissières au supermarché, sauf que le tapis était bien plus long et large. Les tubes de crème venaient vers nous : il fallait attraper les boîtes en carton mises à noter disposition, les façonner, attraper le tube, l’introduire dans la boîte, la refermer, et reposer le tout sur la chaîne.
Les meilleures ouvrières étaient postées en haut de la chaîne, car leur rapidité leur permettait de façonner trois tubes, là où les plus lentes n’en façonnaient que deux. Ma qualité de novice me conduisit tout en bas, presque au bout de la chaîne, là où les tubes n’arrivaient plus trois par trois mais un par un – ceux que les autres femmes n’avaient pu attraper.
De loin, le travail ne semblait ni pénible, ni compliqué, et la chaîne avançait doucement, sans à-coups, à petit rythme… Certes, les ouvrières n’avaient ni le temps ni le goût de parler (et les autres machines de l’atelier faisaient de toute façon trop de boucan pour qu’on pût s’entendre sans crier), mais leurs visages ne paraissaient pas crispés.
Le mien, par contre, dès les dix premières minutes, devait salement l’être…
Eh oui. Moi, la fière, la déterminée, l’indomptable, celle « dont on se demandait bien ce qu’on pourrait en faire », la « bonne-à-l’école », celle qui avait refusé d’apprendre le tricot et la couture, celle qui ne jouait pas comme les autres fillettes, qui s’était débrouillée pour zapper le sport, dès le collège, et qui pensait hautement que, tant que ses mains lui permettaient de tourner les pages des livres, tout irait bien pour elle, celle-là même se révélait tout-à-fait incapable de plier un carton pré-formé, de glisser une languette dans un fente, d’attraper un tube et de refermer le tout. La chaîne qui me paraissait si lente était trois fois trop rapide pour moi : et c’était la toute dernière ouvrière (une ancêtre pour moi, à l’époque, elle devait avoir cinquante ans) qui, de plus en plus, devait accélérer la cadence pour surseoir à mon incroyable maladresse.
Je devenais de plus en plus rouge de honte, et mes doigts malhabiles s’embrouillaient de plus en plus. Les arêtes de carton s’enfonçaient un peu dans la peau, oh, très peu, une simple et légère irritation, mais comment allais-je supporter tout cela une journée ? J’étais censée rester là jusqu’à dix-huit heures, et il était à peine huit heures et quart…
C’est alors que les tubes qui défilaient devant moi arrivèrent accompagnés de boîtes pré-formées : je n’avais plus qu’à saisir le tube, et refermer la boîte. La moitié du boulot, la plus longue, m’était ainsi épargnée…
C’était les autres ouvrières, plus haut dans la chaîne, qui avaient remarqué ma maladresse et mon désarroi. Comme la contremaîtresse allait passer, comme c’était ma première journée d’usine, comme elles avaient pitié de moi, elles m’aidaient ainsi…
Ce fut une pluie dans le désert, une bouée jetée à celui qui se noie, un rayon de soleil transperçant la brume. Grâce à ces boîtes, je pus surnager, prendre le temps de trouver mes repères, regarder comment les autres faisaient pour attraper les cartons, commencer à comprendre le « coup de main » qu’il fallait acquérir, absolument, si l’on voulait réussir cette chose si simple : conditionner en boîtes de carton des tubes de crème de beauté…
Cela faisait un quart d’heure que j’avais commencé ma première journée d’usine, et j’avais déjà appris tant de choses. Que l’orgueil intellectuel empêche de voir correctement le monde. Que l’habileté manuelle est bien plus importante, si l’on doit gagner sa vie, que le savoir le plus étendu. Et que la vraie solidarité, la vraie générosité, peuvent se révéler même là où on ne pourrait s’attendre à les trouver. Les ouvrières m’avaient réellement sauvé la mise, et j’ai pu continuer à travailler pendant un mois entier…
A la pause, comme je m’avançais vers elles pour les remercier, elles haussèrent les épaules. Le sujet du jour (j’en fus mortifiée) n’était certes pas ce qu’elles avaient fait pour moi : elles avaient tout de suite vu que je n’étais « pas faite pour ça », et me méprisaient quelque peu, voilà tout. Non, ce qui les passionnait, c’était de savoir qui, la semaine passée, avait laissé les toilettes souillées. Ca supputait sec, sur fond de gros rires gras et de sous-entendus… Je ne connaissais pas encore la RDL, et pour cause, m’enfin ce n’était pas si différent, au fond, de certains commentaires qu’on peut lire ici…
Un mois plus tard, j’avais vaincu la chaîne, et on me proposa une légère augmentation, si je devenais responsable de machine.
J’acceptai.
Vous avez la preuve définitive que je suis aussi con mort que vivant, c’est indéniable… uhuhuhuhuh
Non, vous vous trompez complètement à mon sujet. Je suis professeur, c’est tout. J’ai une grande culture qui m’est pour ainsi dire un allant de soi. Vous êtes simplement choquée du discours que tient tout professeur. Cela n’a rien de suffisant. Vous parlez comme tous ceux qui ont un complexe d’infériorité parce qu’ils surestiment toujours autrui qui ont fait des études supérieures qu’ils n’ont pas faites. C’est très banal, votre jugement et banalement faux. C’est en plus enraciné dans votre histoire personnelle. Ça vous sert sans doute à juguler votre névrose de classe et votre névrose personnelle. Chacun a sa névrose. La vôtre se cristalise simplement dans le fait de trouver « suffisant » un prof qui dit ce qu’il dirait à n’importe qui. C’est classique…
Clopine aux talons tournés dit: 30 août 2015 à 9 h 32 min
J’acceptai.
Déjà vendue au grand capital.
« Dans ma vie, j’ai parfois appris plus en dix minutes que pendant une année d’études. » (Clopine)
C’est toujours ce que disent les gens qui n’ont pas fait d’études pour se consoler, comme si tout le savoir universitaire était rien face à l' »expérience ». Non, vous vous trompez complètement. Vous avez certes appris des choses sur le tas, comme on dit. Mais cela n’a rien à voir avec ce qu’on apprend réellement à l’université en suant sous le burnous. Rien.
Vous n’êtes pas « indomptable », Clopine. Vous êtes une brave femme qui s’efforce de rattraper les lacunes de la vie, avec beaucoup de naïveté, beaucoup de bonne volonté, beaucoup d’obstination, beaucoup de malentendus, beaucoup d’erreurs de jugement, beaucoup d’entêtement aussi. Les jeux sont faits de toute façon. On ne peut plus revenir sur le passé.
vos discussions sur les savoirs me renvoient à l’étonnement qui fut le mien lorsqu’un philosophes très connu raconta que sont grand souvenir d’amitié le liait à un prisonnier dont il partageait la geôle -à la suite d’une histoire toute politique -cet autre prisonnier savait lui adoucir par des ménagements et de petits services , petits mais essentiels , le temps affreux qui était le leur.
ce prsisonnier n’était pas un intellectuel de ceux que sa profession lui faisait croiser , mais un homme « lambda » du peuple .
avec le temps, j’ai compris mes préjugés sur les savoirs et toujours vérifié qu’il n’y avait pas à mettre sur des podiums les professeurs pour le savoir vivrre, l’amitié, le sens de l’autre ;
vos discussions sur les savoirs me renvoient à l’étonnement qui fut le mien lorsqu’un philosophes très connu raconta que sont grand souvenir d’amitié le liait à un prisonnier dont il partageait la geôle -à la suite d’une histoire toute politique -cet autre prisonnier savait lui adoucir par des ménagements et de petits services , petits mais essentiels , le temps affreux qui était le leur.
ce prsisonnier n’était pas un intellectuel de ceux que sa profession lui faisait croiser , mais un homme « lambda » du peuple .
avec le temps, j’ai compris mes préjugés sur les savoirs;
son plus cher souvenir d’amitié
Sur le erreurs de jugement, je suis d’accord.
Ce qui ne m’empêche pas d’apprécier Clopine pour sa réelle humanité.
celle-là même se révélait tout-à-fait incapable de plier un carton pré-formé, de glisser une languette dans un fente, d’attraper un tube et de refermer le tout.
–
Faut quand même être nouille pour pas réussir ça. Je vais vous dire, Clopine, au passage : j’ai balayé des locaux pendant 6 mois, pour gagner ma vie. Est-ce que j’en fais tout un cinéma, comme vous ?
Nul n’est épargné à commencer par le milieu dans lequel elle grandit : des grands bourgeois lettrés en villégiature perpétuelle
. A peine pédagogique mais pas trop.
Les conseils de Wiederganger à 23h 19 sont très justes, Clopine. Faites-en votre profit.
MC
N’écoutez pas les conseils de Court-sur-papattes, Clopine, ni ceux de WGG et d’Onfray, vous êtes très bien comme cela
vous vous connaissez trop ou les pseudos ne sont plus assez pseudos pour qu’une opinion émise ne soit pas reçue suivant des préjugés déjà établis sur clopine, sue WGG, comme sur israel d’ailleurs ou sur Angot
toujours vérifié qu’il n’y avait pas à mettre sur des podiums les professeurs pour le savoir vivrre, l’amitié, le sens de l’autre
une seule caste dans votre toute petite tête ? vous avez un problème ???
sur les conseils et les professeurs
En 1933 Bellow entre à l’université de Chicago, puis va à Northwestern University, où il étudie l’anthropologie et la sociologie ; il est diplômé en 1937. À titre de conseil amical, le directeur du département d’anglais de la faculté lui indiqua qu’il valait mieux pour lui d’oublier tous ses projets d’études du langage : « No Jew could really grasp the tradition of English literature. » (« Aucun Juif ne pourrait véritablement saisir la tradition de la littérature anglaise »).
Heureusement que le nombre de Clopine en France est limité !
A propos de limitée ….
il est vraisemblable que pour une liste des erreurs de diagnostic des professeurs , il y a des ouvrages à écrire dont l’humour devrait être plus subtil que les usages de la rdl
Il y a une justice !
Ceux qui en suent à apprendre à l’Université doivent, sans la moindre retenue, considérer les gens formés sur le tas comme leurs esclaves, des bons à rien donc à en chillier …
Une fois mariés, besogneux besognés, capitalisant leurs petites économies, « même les esclaves sont heureux, parfois »* !
*citation de Marx, Engels, Fourier, Sergio ou Lenin, je ne me souviens plus.
Le père Fouettard va-t-il devenir une affaire d’Etat ? Le comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination raciale a demandé vendredi dans un rapport aux Pays-Bas d’en finir avec la tradition du père Fouettard, dans la mesure où le personnage est « parfois dépeint d’une manière qui reflète des stéréotypes négatifs » et est vécu comme « un vestige de l’esclavage » par les personnes d’origine africaine.
CONCOURS DU JOUR
Devinez qui a pu suinter une lourdeur pareille ?
« Que l’orgueil intellectuel empêche de voir correctement le monde. Que l’habileté manuelle est bien plus importante, si l’on doit gagner sa vie, que le savoir le plus étendu. »
Premier prix : une ballade à Porquerolles à dos de chamelier Chippendale
Second prix : une nuit en camping-car à Gaza à côté de l’usine de roquettes
Troisième prix : le Goncourt 2015 …..
avant on suait au col mao c’est sous le burnou now..c’est qu’une uzi avec tout ses amno..on est pas dans un jeux vidéo c’est que c’est lourd mes ptis chéris!
cheloux a fait tout un tas de ding ding ding hier.et dracul lui répond d’un gros dong à lheure du chabat de baisebol..
« Aucun Juif ne pourrait véritablement saisir la tradition de la littérature anglaise »
pfiou..reuzment qu’il sont sur d’eux et dominateurs..
Un mois plus tard, j’avais vaincu la chaîne
althusser à dit que 6 moi de plus et elle reprend le dessus et tu vas tuer ta femme pour te venger..c’est mathématique clopine..ha t’as pas été à l’huniversité..t’as pas prix de risque!..t’as pas l’esprit d’entreprise !
Les jeux sont faits de toute façon. On ne peut plus revenir sur le passé.
ha avec lui on aurait vite fait d’oublier..bientôt y va nous faire le révisionniss..gaffe y’en a des qui bigophone au mossad pour moins qe ça dracul
on est pas dans un jeux vidéo c’est que c’est lourd
Tu te prends une drogue du violeur tout seul pour te flatter le joystick ? Gare à l’estomac tout de même. Mais en fait tu as beaucoup de chance chez les relativistes: suis tombé sur bien pire… et je ne parle pas d’une mémère qui se la joue cougar en planquant les étrons de son minet.
Les conseils de Wiederganger à 23h 19 sont très justes, Clopine. Faites-en votre profit.
MC
c’est le gros du cheptel a polo..jamais un crachat..jamais!..
suis tombé sur bien pire…
c’est ça..va t’attaquer au gros au lieu de taper sur les petits le courageux..
oliver sacks est mort
Ceux qui en suent à apprendre à l’Université doivent, sans la moindre retenue, considérer les gens formés sur le tas comme leurs esclaves, des bons à rien donc à en chillier …
les prolétère de porc’n roll s’unissent a eux tous seul..demain c’est la lutte finale épicétou
Oh le péteur, vas-y, simule. Bon dimanche !
« Court dit: 30 août 2015 à 10 h 37 min
Les conseils de Wiederganger à 23h 19 sont très justes, Clopine. Faites-en votre profit. »
et surtout n’oubliez pas de prendre du lithium : c’est le seul remède efficace contre les états schizophréniques et les délires paranoïaques.
Incapable d’entendre, incapable de lire, on dirait ma mère. Vous me faites pitié autant qu’elle tiens, jusqu’à même perdre toute crédibilité en vous la jouant ne pas être au courant.
Continuez à laisser faire les manipulateurs de foule, les gros courageux avec plein de pognes dans les mains…
les réveils de mon pote bouguereau sont toujours difficiles, putain, l’ââââge !
Tout le monde n’est pas sûr et certain d’avoir reconnu une voix et une tronche. Donc à chaque shooté du témoignage: bon G.O., va!!! Et continuez à vous la jouer longues vues en main depuis les clochers de nuit, y’a que ça à entendre partout…
Vous dites qu’il n’y a pas à mettre sur un podium les professeurs pour le sens de l’autre.
Peut-être. Néanmoins, un professeur, par définition, doit avoir le sens de l’autre pour pouvoir exercer sa profession. Sans doute chacun n’est pas doté de la même capacité à se mettre à la place d’autrui. Pourtant, ce qui fait précisément le charme et l’intérêt du métier de professeur, c’est cette joie à faire éclore chez autrui ce qu’il ignorait qui s’y trouvât. C’est ce que mes élèves me disent parfois, et j’en suis heureux pour eux, et c’est la plus belle récompense qu’ils peuvent me donner. L’une de mes élèves, à qui je donne des cours particuliers, d’origine algérienne, me dit un jour, Vous êtes la première personne qui me parle de mon pays d’origine et me rend curieuse de mon pays d’origine et qui me donne les outils et la culture pour mieux le connaître (on avait étudier ensemble le tableaux de Delacroix sur les « Femmes d’Alger dqns leur appartement » et sa relecture par Picasso dans un tableaux de 1955, pour son épreuve d’histoire des arts.
L’année passée, toute une classe m’a même « élu » (une élection à eux, mais qui compte d’autant plus pour la sincérité de l’exercice) « meilleur professeur du collège » pour la clarté de mes explications, pour la passion que je mets dans mes cours. Ils savent l’air de rien apprécier les bonnes choses de la vie, et, eux, ma chère Clopine, seraient les premiers surpris s’ils apprenaient que quelqu’un me juge « suffisant » (ça les ferait probablement sourire).
Je ne dis pas ça pour me mettre spécialement en valeur. Je dis ça pour vous faire entendre un autre son de cloche. C’est tout. Maintenant faites-en ce que vous voulez.
Bonne bourre avec spontex les puant la m.rde proprette !
Soldat du dégoût, quel courage par les temps qui courent!!!
L’habileté manuelle n’est pas du tout méprisable de toute façon. Un ébéniste d’art, par exemple, est à la fois quelqu’un doté d’une grande habileté manuelle et d’une intelligence faite pour cette habileté, et il est en général doté d’une très grande culture, sans laquelle il ne peut exercer correctement son métier.
Le savoir universitaire n’est pas le nec plus ultra. C’est un savoir indispensable, c’est tout. Il ne rend ni meilleur ni pire. Ce n’est pas non plus un vernis de culture. Bien assimilé, il fait de vous quelqu’un d’autre, il vous donne une seconde nature. En même temps, il n’est rien. Parce que ce qui compte dans la vie, ce n’est pas d’être un homme intelligent et cultivé mais d’être heureux. La culture, le savoir, la philosophie peuvent y aider. Mais c’est au fond une question de caractère. Ils peuvent tout aussi bien vous rendre sombre, névrosé, aliéné, malheureux à jamais. Savoir vivre n’est pas donné à tout le monde. Et ce n’est en rien une question de culture et de savoir.
« No Jew could really grasp the tradition of English literature. » (« Aucun Juif ne pourrait véritablement saisir la tradition de la littérature anglaise »).
—-
Si c’est Bellow qui raconte au style indirect libre, ce « could » n’est pas pas « pourrait », mais « pouvait »/ »saurait » et ses équivalents:
« Aucun Juif ne pouvait/saurait/n’était à même de vraiment saisir/comprendre la tradition littéraire anglaise », certainement en référence au bouquin de F.R. Leavis, the Great Tradition, publié en 1948.
Et, mon cher Bloom, qu’est-ce qui peut justifier, d’après vous, un tel jugement sur le rapport des Juifs à la culture anglaise dans ce bouquin ? Je ne dis pas que vous le partager, je vous demande simplement ce qui peut faire penser que…, c’est tout.
Lâcheté collective au paradis des démagos et du finger pointing cela n’existe pas. Le popula a le politiquement correct qu’il mérite. Et tant pis pour le déluge.
Et, mon cher Bloom, qu’est-ce qui peut justifier, d’après vous, un tel jugement sur le rapport des Juifs à la culture anglaise dans ce bouquin ? Je ne dis pas que vous le partager, je vous demande simplement ce qui peut faire penser que…, c’est tout.
—
Emanant d’un universitaire américain, c’est le l’antisémitisme bon teint comme il a toujours existé dans la population Wasp. Si vous avez lu le Complot contre l’Amérique de P. Roth, vous ne serez pas surpris que 8 ans après 45, on trouve de tels comportements.
Souvenez-vous que dans les années 20, Henry Ford avait inondé l’Amérique non seulement de sa Model T. ,mais aussi des Protocoles des sages de Sion…Un séjour prolongé au Texas dans les années 90 en compagnie de mon meilleur ami juif algérien m’a permis de juger de l’indécrottable racisme & antisémitisme de bien des petits blancs, poo’ white trash…
petits blancs, poo’ white trash
ha la bible belt et pas du tout a wall street et chez les black et les latinosse..on dirait qut’as l’intention de nous en faire un rap avec des uzi et des putes russes kabloom
L’habileté manuelle n’est pas du tout méprisable de toute façon.
tu trouves pas que de te racrocher aux branches avec l’habileté manuel et la noblesse de l’ébénisterie sur une chaine d’empaquetage y’a comme quelquechose qui pue dans ce que tu dis dracul ?..fais le pédagogue de choc primé dracul..tout ça pour te faire plus gros bourin que meusieu courte..ha c’est pas joli joli
Et tant pis pour le déluge
voilà !..qu’le bon dieu fasse ses tsunamis et ses tramblement d’terre tout seul dans son coin..non mais on va pas s’laisser emmerder bordel
Un séjour prolongé au Texas dans les années 90 en compagnie de mon meilleur ami juif algérien m’a permis de juger de l’indécrottable racisme & antisémitisme de bien des petits blancs, poo’ white trash…
ben à l’occaz’ pensez à vous la jouer moins cow-boy…..
les réveils de mon pote bouguereau sont toujours difficiles, putain, l’ââââge !
réveil a 4.30..4.35 course sur la plage..6.00 pèche au gros..7.00 pumping iron..8.00 légère collation.. pendant qu’a porcrol ça se tate les reins ruiné par quarante pige de chaines de montage
« Aucun anglais ne pourrait véritablement saisir la tradition de la littérature juive »
probablement, toutefois il me semble que certains anglais ont tout de même pu entrer dans l’oeuvre de Roth, ou de Bellow, ou de Singer, ils ne sont effectivement pas très nombreux,mais ceux qui ont bien voulu faire cet effort ont tout de même réussi à comprendre quelque chose de ces auteurs juifs.
Widergänger dit: 29 août 2015 à 23 h 19 min
à lire certains commentaires on comprend que le projet d’Onfray était voué à l’échec.
Onfray a bien essayé d’établir sa légitimité.
Onfray n’a jamais cessé d’attaquer l’université institutionnelle : philosophie scolastique vs philosophie comme mode de vie… de traiter les universitaires de fainéants, de pointer leur manque de rigueur (cf sa préface aux inédits de Diogène)…
l’université n’a jamais répondu à ces attaques, elle les a toujours prises de haut, non pas par condescendance, mais par indifférence.
ce projet était voué à l’échec à la fois pour Onfray : être professeur d’une université populaire ne remplacera jamais le fait d’être professeur à la Sorbonne ; et pour les auditeurs : être élève d’une université populaire ne vaudra jamais le fait d’être élève à la Sorbonne.
les deux (Onfray et ses auditeurs) conserveront toujours un complexité d’infériorité.
« Aucun anglais ne pourrait véritablement saisir la tradition de la littérature juive »
toutefois il semble évident qu’il sera toujours plis facile pour un juif de comprendre un auteur non juif que l’inverse.
ce ne sera jamais évident pour les goys de se défaire de ce complexe d’infériorité, Paul s’est mis le doigt dans l’oeil : la filiation par l’esprit sera toujours inférieure à la filiation par la chair.
Bloom répond trop sommairement à la question posée par WGG, qui porte sur la dimension proprement littéraire de cette hostilité (ou condescendance) contre les Juifs rencontrée par Bellow dans l’université américaine des années 30.
On la comprend mieux en voyant la place écrasante qu’occupait TS Eliot dans les départements d’Anglais. Il était l’incarnation non seulement de la Poésie moderne mais aussi de l’intellectuel comme Critique. Il était impossible de ne pas adorer cette idole, dont certains textes étaient pourtant clairement anti-sémites.
Affred Kazin: « I realized there was this anti-semitism , but I was willing to accept it. I thought: he isn’t saying too much I haven’t already observed among the Jews and dislikes… Eliot was the major influence on my life ».
Cynthia Ozick: « the handful of insults in the poetry, I swallowed down without protest. Eliot was poetry incarnate, and poetry was what one lived for ».
Il y a un autre aspect chez ces professeurs: l’idée qu’un étudiant juif n’était pas à même de comprendre profondément la poésie anglaise parce qu’il n’a pas été dès l’enfance élevé dans la poétique et l’imaginaire du Nouveau Testament (surtout version High Church).
Harold Bloom sur Yale dans les années 1950: « An Anglo-catholic nightmare. Everyone was on theirs knees to Mr. T. S. Eliot ».
Cf. le livre d’Anthony Julius (2005).
voilà !..
Pas le bon jour pour calmer l’irrépressible soif de sang chez les religieux, ça c’est patent..
…
…@,précisons sans vouloir heurter,…29 août 2015 à 15 h 24 min,…
…
…giovanni qui compte les mois, doit plus être très jeune,…
…
…queue du contraire,…toujours très jeune, comme à mes dix ans,!…même avec mes 64 ans,!…
…la chance, déjà de ne pas être riche,…et de ne trouver que des gens plus bêtes et laids,…les uns aux autres, et sans intérêts et dogmes,…que les portefeuilles à saigner,!…
…
…en outre,…
…de ne pas soutenir les églises des milieux de toutes sortes de souteneurs,…et de ne pas en être soutenu, par elles,!…
…
…c’est ce prendre une droite bien méritée à la figure,…
…si en plus, c’est des Marines amiral, maréchal, général,…c’est du tout cuit,…
…le libre arbitre,…dans les chiottes,…attaché-cases,!…pour peaux de vaches,…
…Hermès aux dons du ciel,…Cornemuses & Colles-Ages,!…mineures aux coups de grisou,!…le Plus pour un travail aux charbons,!…
…dure réalité, faire son charbon de bois,…rendre grâce aux saints,…
…la politique d’en rire,…aux godes mit uns,…à nos toys légionnaires,!…pour faire succinct et court,!…les, aux veaux d’or, en communions,!…Ah,!Ah,!…
…un salut austral,…du bidet de Rebecca,!…aux maquereaux légitimes, les croisades à se foutre,…etc,…
…cool à la détente,!…le plaisir de rester un grand puceau,!…un art,!…etc,!…
…120 ans à vivre encore,!…
…pas de quoi, s’ébattre sur les papiers-glacés,!…ou vidéos,…juste pour comprendre la muerta,!…en court,!…etc,…et son lait de chèvre à Mr. Seguin,!…
…bon dimanche, Ah,!Ah,!…envoyez,!…
…T.V. Glamour & Mode,…trop de cougars des colonies en religions,!…etc,!…
…Go,!…paquet Bonus,!…
D’accord avec Ueda, sur la figure écrasante d’Eliot & l’importance du Nouveau Testament dans la littérature anglaise post-miltonienne.
Reste que l’origine d’un tel comportement est bien la prégnance de l’antisémitisme américain (New Deal/Jew Deal; quotas limitant le nombre d’étudiants juifs dans les universités les plus prestigieuses, propriétaires refusant des locataires juifs, sondage d’avril 1939 où 42% des personnes interrogées, ne dissimulent pas leur hostilité à l’égard des Juifs, etc etc.).
« Aucun Juif ne pourrait véritablement saisir la tradition de la littérature anglaise »)
Et réciproquement; Cela ne gêne d’ailleurs que les Juifs qui s’intéressent à la littérature anglaise et que les Anglais qui s’intéressent à la littérature juive. Une toute petite minorité dans les deux cas, surtout quand on pense qu’on vit à une époque où un Pascal Quignard peine à vendre 10 000 exemplaires de son dernier opus.
« Aucun Juif ne pourrait véritablement saisir la tradition de la littérature anglaise »
C’est quand même assez renversant, cet aplomb avec lequel des gens vous servent des « certitudes » parfaitement impossibles à prouver.
« Aucun Juif ne pourrait véritablement saisir la tradition de la littérature anglaise »
Derrière cette assertion, en apparence innocente, en dépit de son caractère hautement problématique, se cache une croyance aux essences. Pour son auteur, il existe une essence du Juif, présente en toute personne d’origine juive; c’est ce qui explique qu’ « aucun Juif…etc. ». On aimerait bien savoir en quoi, pour lui, consiste au juste cette essence.
No Jew could really grasp the tradition of English literature. » (« Aucun Juif ne pourrait véritablement saisir la tradition de la littérature anglaise »).
Bravo! c’est au moins aussi con que du Maurras, et pourtant c’était pas facile:
» un Juif sera toujours incapable de comprendre ce vers de Racine :
« Dans l’Orient désert, quel devint mon ennui. »
On est bien d’accord, Bloom, au sujet de l’antisémitisme des Américains avant la guerre. Mais ma question portait sur le bouquin que vous mentionnez. Qu’est-ce qu’il y a diable donc dans ce fichu bouquin de 1948 pour qu’on puisse penser comme si c’était une évidence que les Juifs ne peuvent pas comprendre la poésie anglaise ?
jem dit: 28 août 2015 à 11 h 04 min
« il s’est dévolu au silence (en travaillant à la TV). »
Il a été directeur des éditions publications de l’Institut Nacional Indigenista de México, de 1963 à 1986
Zoon se méfie à juste titre de ceux qui posent comme une évidence une essence du Juif. Mais il fait pareil quand il ramène l’œuvre de Roth à une « littérature juive ». Si certains de ses romans parlent du monde juif américain, sont-ils pour autant de la littérature juive ? C’est douteux… Et peut-on dire que toute l’œuvre de Roth serait de la « littérature juive » ? C’est encore plus douteux…
Ce que cet imbécile veut dire probablement en disant que les Juifs ne peuvent pas comprendre l’essence de la tradition littéraire britannique, c’est sans doute en raison de ses origines celtique et catholique. Comme si un Juif, par nature, ne pouvait pas comprendre ce qui lui est (ce qui n’est pas forcément le cas d’ailleurs) foncièrement étranger. C’est bête, c’est tout, bien au-delà d’être antisémite.
Il disait qu’il avait un esprit d’anthropologue, que l’anthropologie l’avait empêché d’écrire de la littérature http://publicaciones.eafit.edu.co/index.php/co-herencia/article/view/123/117
Leavis « The great English novelists are Jane Austen, George Eliot, Henry James and Joseph Conrad. », soit 2 Anglaises, un Américain & un Polonais.
Widergänger dit: 30 août 2015 à 14 h 58 min
Qu’est-ce qu’il y a diable donc dans ce fichu bouquin de 1948 pour qu’on puisse penser comme si c’était une évidence que les Juifs ne peuvent pas comprendre la poésie anglaise ?
Rien, autant que je sache.
Leavis se réclamait d’une « Grande Tradition » qui inclut aussi TS Eliot, mais sa femme et collaboratrice (Queenie) était née juive orthodoxe.
Dans l’Ami retrouvé de Fred Uhlmann, on voit combien les préjugés à l’égard des Juifs d’avant la guerre ne reposent absolument sur rien. Le petit Schwarz du roman a des goûts littéraires et culturels typiques du lycéen allemand « moyen » : il aime Hölderlin, Shakespeare et tout ce qui fait la gloire de la littérature allemande. Il aime collectionner de vieilles pièces grecques. Il est plus allemand que les Allemands. Il a quasiment perdu tout lien profond avec la tradition juive. Il fête Yom Kippour mais autrement ne va quasiment jamais à la synagogue. Sa mère fête Noël comme la plupart des Juifs américains de la même époque. Son père est foncièrement hostile au retour des Juifs à Sion (une scène typique de l’époque avec un sioniste que son père envoie pètre). Son nie même que la tradition juive veut que chaque année on célèbre dans toute bonne famille juive le retour à Jérusalem. La plupart des Juifs assimilés étaient comme ça en France et en Allemagne et aux Etats-Unis avant la guerre. Le sionisme est né en Pologne parce que les Juifs y étaient particulièrement persécutés depuis des lustres par des actes graves, des agressions non seulement verbales en pleine rue mais physiques et meurtrières contre leur personne et leur bien.
ceret-il pocible de demender aux universitères de ce blaug d’arété de se la paité avaic leures raiférances univairsitères à la c.n ?
il vons finire par relifé des complèxe aux otres nottamant os élaives d’onfré.
Boh les études c’est comme dans les Beaux quartiers on peut y rester dix ans du moment qu’on n’y met pas les pieds…
Hon va quand même pas instituer un délit d’appartenance pour les universitaires ! Remarque pour les HEC ça leur ferait rudement de bien… Ha les gaspards !
il ne s’agit pas d’une essence de l’être, mais un être de l’être authentique, le juif n’étant qu’un « étant » anglais ne peut accéder à une vérité de l’être anglais, à une authenticité de l’être anglais comme étant seul capable d’accéder à l’être de la littérature anglaise, l’étant n’accède qu’à l’extériorité de l’être de la littérature anglaise, et donc qu’à un étant de cette être qui lui reste caché : l’être accède à l’être, l’étant n’accède qu’à l’étant, autrement dit l’étant n’est projeté que vers l’étant de l’être alors que l’être possède en lui son devenir être qui l’emmène dans la clairière de l’être littéraire anglais, c’est si simple à comprendre qu’un gamin de 6 ans pourrait le comprendre.
c’est hyper simple, ils veulent simplement dire qu’au-delà de l’étant de Shakespeare il existe un être Shakespeare, un devenir être de l’être Shakespeare qui se projette dans la clairière de l’être anglais comme berger de l’être du devenir être Shakespeare, et franchement je ne vois pas du tout ce que l’essence de l’être vient faire dans cette histoire.
pour le dire autrement ce type est à l’évidence aussi antisémite que Heidegger.
« que son père envoie pètre). »WGG.
D’un professeur hypokhâgneux, dans le champ du vocabulaire, nos vaches sont bien gardées.
quand Maurras dit :
» un Juif sera toujours incapable de comprendre ce vers de Racine :
« Dans l’Orient désert, quel devint mon ennui. »
il veut démontré (tout comme Heidegger) que lui, Maurras est capable de comprendre ce ver de Racine.
le juif sert de pivot à une auto-légitimation, c’est une façon de s’approprier un objet, en disant « cela ne t’appartient pas » il veut signifier « cela m’appartient », je suis le seul propriétaire possible.
toute comme l’ontologie de Heidegger qui ne consistait qu’en une vaste entreprise d’appropriation : Schmitt a apporté une justification juridique au nazisme, Heidegger lui a donné sa justification métaphysique.
comprendre ce ver de Racine.(dans la pomme)
complexe d inferiorité dit: 30 août 2015 à 15 h 30 min
il vons finire par relifé des complèxe aux otres nottamant os élaives d’onfré.
Ha ben on est frais !
A lire ici le commentaire dramatique d’une élève de 5ème transition devenue écrivain sur internet, en auto-édition, comment ne pas s’effondrer.
A l’opposé, témoignage de Violaine
« salut!
j’ai douze ans. dans ma classe on me traite d’intello et ça enchaîne beaucoup de railleries. En CM1 on m’a proposé de sauter une classe mais mes parents n’ont pas voulus. résultat je m’ennuie, déjà depuis le CP j’étais en avance.
J’ai terminé mon année de 6e avec 19 de moyenne générale, et c’est pas nouveau!je suis rejeté par les autres et en plus j’ai cette différence avec les autres. je suis beaucoup plus mature. Rien que dans ma façon d’écrire ça se voit, mes prof me l’on dit. Mes parent ne sont pas au courant de ma situation. de toute façon ils ne feraient rien. Du coup j’ai fait un test de QI sur le net et mon résultat était de 127. sur le site ils disaient que j’étais supérieur à la moyenne générale ( qui est de environ 110)
Je voudrai pouvoir discuter avec des personnes du même cas.
A bientôt!
Violaine.love »
http://forum.doctissimo.fr/famille/enfants-precoces-surdoues/traite-sujet_3409_1.htm
Oliver Sacks est parti pour ailleurs … un sacré grand bonhomme !
“Entre les mains de personnes à l’intelligence limitée, un pouvoir illimité a toujours abouti à la cruauté.”
―David Mitchell
QQ Citations – http://qqcitations.com/auteur/david-mitchell
JC découvrant Oliver Sacks ! on croit rêver… un peu comme le p’tit Court les combines de Georges Milton
Eliot, dans son oeuvre:
« The red-eyed scavengers are creeping
From Kentish Town and Golder’s Green »
– from « A Cooking Egg »
« The rats are underneath the piles.
The Jew is underneath the lot ».
– from « Burbank with a Baedeker: Bleistein with a Cigar, »
TS Eliot est bien l’anagramme de Toilets.
Personal thought, here for Doc’.
http://www.brainpickings.org/2015/05/26/oliver-sacks-on-the-move-aunt-lennie/
Madame de Valognes n’a aucune idée de ce qui se passe chez les gens qu’elle n’aime pas.
Alors, démunie, elle bave sur des gens qui connaissaient Sacks, et ses travaux, et ses écrits, depuis bien longtemps. On s’occupe comme on peut.
Laissons la bête Valognes patauger dans sa fange, c’est un spectacle si drolatique !…
Heidegger lui a donné sa justification métaphysique
Et t’as pas fini de le répéter..
« M’en vais pètre dans la claie riaire de l’Aitre »
Aie des guerres, hier pour Wiver danker!
Jusqu’au bout, Oliver Sacks avait de l’Hum(e)our
« When he revealed that he had terminal cancer, Sacks quoted one of his favourite philosophers, David Hume. On discovering that he was mortally ill at 65, Hume wrote: “I now reckon upon a speedy dissolution. I have suffered very little pain from my disorder; and what is more strange, have, notwithstanding the great decline of my person, never suffered a moment’s abatement of my spirits. I possess the same ardour as ever in study, and the same gaiety in company.
“I am … a man of mild dispositions, of command of temper, of an open, social, and cheerful humour, capable of attachment, but little susceptible of enmity, and of great moderation in all my passions.”
-The Guardian
Bon cette céramique du métro c’est du Barnery, ou du Bernardaud ? Parce qu’en cas de bagarre s’il y a des crânes qui la cassent… Faudra cassequer !
Bloom dit: 30 août 2015 à 16 h 37 min
TS Eliot est bien l’anagramme de Toilets.
TS Eliot était (modérément) antisémite, mais tous les antisémites ne sont pas TS Eliot.
sacks a été longtemps chez un analyste américain (dizaine-s?- d’années)
…
…avec tout ces petits détails mis en exergue,!…
…
…donc, avec tout çà,!…trop facile, d’imaginer des accords » avant – guerre « , des banques et finances aux mains des juifs,…pour le déclenchement des hostilités, et des batailles,!…uniquement pour faire des scénarios à Show’ha, et en sanctifier les victimes, à aimer en son saint,!…
…juste, un problème,…le théâtre, le Cinéma,…déjà avant le Christ sur la croix, à rien foutre,…du commerce en églises pour cons en démesure de l’Alpha à l’Oméga,!…
…management des populations en analphabètes et abrutis de premières, pour les en a jeter la pierre la première,…
…croire aux persécuteurs pour soumis profonds,!…
…avec, la logique de tout ce que j’ai déjà lu, et entendu,…aucun effort d’imaginations,!…justes des noeuds entre liens,!…comme des lignes entre les points donnés,!…easy of course,!…etc,!…
…génies des fesses en l’air,…etc,!…
…strip-tease d’histoires,!…l’esprit libre des gens du monde dans le sac,!…
…et ces indiens , mais des sauvages,!…of course,!…etc,…
…l’esprit aux strates,…du pognons,!…rien d’autres,…suivants,…
…aux courts d’esprits d’icelles,!…profonds à leurres,!…Go ( … ),…etc,…
…hissez-haut,!…
Une Béhême ça fait mou du genou… Un Brit ça prend une Norton épicétou ! C’est pas pour un peu d’huile à remettre tous les quarts d’heure…
j’avais lu que de nombreux parents voulaient faire de Sacks le parrain de leur enfant (il n’en a pas -d’enfant-)
sacks était un esprit non conformiste (il avait des détracteurs)
« sacks était un esprit non conformiste (il avait des détracteurs) »
sacks était un esprit conformiste( il avait un…untracteur)
Martin pecheur est dans l’étang.
« sur la liste ou pas ? dit: 30 août 2015 à 16 h 40 min
Heidegger lui a donné sa justification métaphysique
Et t’as pas fini de le répéter.. »
je le redis pour les nouveaux venus sur ce blog, parce que ce blog se renouvelle tous les jours !
les anciens s’en vont et de nouveaux arrivent !
vous ne croyez tout de même pas que ceux sont les mêmes qui viennent ici depuis 30 ans ?
comme Bloom qui à son premier commentaire sur ce blog avait 34 ans et qu’il en a aujourd’hui 62 ?
Alba avait 36 ans et a aujourd’hui 86 ans ?
non, un tas de petits jeunes arrivent tous les jours, comme Mr Court qui vient de souffler ses 26 bougies, Paul Edel ses 34, et de nota ses 20…
c’est pour ces petits jeunes que je redis, parce qu’ils ne le savaient pas.
Madame de Valognes dit: 30 août 2015 à 16 h 34 min
Madame de Valognes n’aime pas les universitaires, une Clopine sans Onfray
non, un tas de petits jeunes arrivent tous les jours, comme Mr Court qui vient de souffler ses 26 bougies, Paul Edel ses 34, et de nota ses 20…
« la vieillesse c’est quand les bougies coûtent plus cher que le gâteau »( Bob Hope)
« la vieillesse c’est quand les bougies coûtent plus cher que le gâteau »( Bob Hope)
l’humour est bien la seule richesse des pauvres
martin pecheur dit: 30 août 2015 à 18 h 27 min
à son premier commentaire sur ce blog
Surtout qu’en ces temps-là fallait les envoyer sur cartes perforées !
Comme la bourse, huit cents Michelin c’était vraiment huit cents Michelin… Le cadre du vélo du facteur se pliait !
Faudrait garder vos mégalodélires genre remix romance et manuels pour vous giovanni (mais bon comme cela serait totalement illogique)
Tout le monde n’a pas une culture très étendue dans la dissimulation des ordres reçus par qui et comment. Remplacez le mot par incitation ou simple suggestion et vous pourriez tout aussi bien aller -vraiment- vous torcher avec les papelards que vous rendez illisible ailleurs…
vous ne croyez tout de même pas que ceux sont les mêmes qui viennent ici depuis 30 ans ?
chez les pseudos partageurs ? pas toujours…
Saprée Clopine, assembleuse de vaseline et aujourd’hui sur le prestigieux blog à passou. Vois pas le problème ni le trauma. Guy vaseline qu’a piqué le Goncourt à Céline en 34 ? Possible ! La grand-mère à clopine antisémite ? Comme dit l’onfray: gare au sophisme syllogique. Vicelard
génies des fesses en l’air,…etc,!
etc.etc..pour certaines on s’en lasse pas..etc.ad libitum
c’est qu’il porte en lui la forme entière de l’humaine condition ,et que je l’y retrouve
un poo de white trash peut pas comprende keud a ça jean marron..sans parler des papisses latinosses et des x de couleurs..tu dis n’importe quoi
Zoon se méfie à juste titre de ceux qui posent comme une évidence une essence du Juif. Mais il fait pareil quand il ramène l’œuvre de Roth à une « littérature juive ». Si certains de ses romans parlent du monde juif américain, sont-ils pour autant de la littérature juive ? (Widergänger)
Du diable si je me souviens d’avoir jamais parlé de « littérature juive » à propos de Roth. C’est vrai que, sur mon blog (que presque personne ne lit), il m’est arrivé de parler de tel ou tel roman de Philip Roth. mais c’est parce que c’est un écrivain que j’admire profondément, qu’il soit Juif ou pas. Il est clair que la portée des livres de Roth dépasse largement sa judéité, même si la condition des Juifs américains y est souvent évoquée. Mais peut-être ai-je laissé en effet passer cette expression malencontreuse, auquel cas je la corrigerai. Je m’intéresse, bien sûr, à la singularité juive, singularité multiforme d’ailleurs dans la vie et dans la littérature, qu’elle trouve son expression chez Roth, Georges Perec, Hanokh Levin ou Isaac Basevish Singer. Mais ce qui m’intéresse plus encore, chez tout écrivain, comme chez tout être humain, c’est qu’il porte en lui la forme entière de l’humaine condition ,et que je l’y retrouve. Et quand je la découvre grâce à un écrivain de la trempe de ceux que j’ai cités, que demander de plus ?
@clopine
Vous faites un contresens qui vous dévalorise à vos propre yeux
Vous pensez qu’il n’ y aurait de vraie culture et ,singulièrement en ce qui vous concerne de culture littéraire, qu’acquise dans le cadre d’études universitaires .
c’est faux
Vous êtes probablement l’une des personnes les plus authentiquement cultivées de ce blog .Votre culture est vaste et solide
Quelle importance que vous soyez peut-être ici la moins diplômée ?que vos années entre 20 et 25 ans ne soient pas des années de fac?
Contesterez vous à notre hôte son statut d’homme de culture? Que savez vous de son cursus universitaire?
l’humour est bien la seule richesse des pauvres
keupu c’est quand même le plus con..il fait baisser la moyenne vertigineusement
Vous êtes probablement l’une des personnes les plus authentiquement cultivées de ce blog .Votre culture est vaste et solide
..j’aime le son du cor au fond des bois
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