de Pierre Assouline

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La République des livres
Dans l’atelier de l’écrivain, par-dessus son épaule

Dans l’atelier de l’écrivain, par-dessus son épaule

A-t-on toujours envie d’aller faire un tour à l’arrière du côté des casseroles, là où la sauce mijote encore, avant de savourer un plat au restaurant ? L’expérience peut s’avérer néfaste –et encore, il ne s’agit pas de se projeter bien en amont du côté des abattoirs ni même de subir à table le rituel du canard à la rouennaise baignant dans une sauce au sang frais constituée de sa carcasse, de sa moelle osseuse et son foie broyés dans une presse. De l’écrire provoque déjà un haut le cœur. J’y repense chaque fois qu’il est question d’emmener dans les cuisines de l’écrivain. Passionnant, édifiant, instructif pour un collègue de bureau ; pour le chercheur aussi ; mais pour un lecteur dilettante, ainsi que la critique universitaire a pris l’habitude de nommer le simple lecteur, celui ne lit pas un crayon à la main ? Pas sûr qu’il goûte l’épreuve.

Parlons alors de laboratoire plutôt que de cuisines. L’indiscrétion permet d’observer la chimie du vécu en fusion avant qu’elle ne soit transcendée en littérature comme un alchimiste métamorphose la boue en or. Du pain béni pour les généticiens et les biographes. Pour les autres, faut voir… Il y a plusieurs manières de s’y prendre dès lors que l’on a décide de se dévoiler – ce qui n’est pas si courant. Car dans toute œuvre, certains inédits méritent parfois de le rester, réservés au seul usage des chercheurs. Tout ce qui sort d’une plume, fut-elle la plus noble, n’est pas destiné à être mis sous le regard du commun. Il revient à l’auteur d’en décider. Qu’est-ce qu’on laisse et qu’est-ce qu’on garde ?

Ce peut être sous la forme de cahiers à l’état brut comme ceux qui constituent les Manuscrits de guerre posthumes (José Corti) dans lesquels Julien Gracq racontait, sous la forme d’un carnet de bord intime de soixante-dix-sept pages, aride, télégraphique, voire pauvre comme un procès-verbal, sa campagne du 10 mai au 2 juin 1940. Il y perdait en maîtrise ce qu’il y gagnait en vérité. Comme si la technique romanesque ne l’avait pas encore conditionné dans ses moindres réflexes littéraires.

Cela peut être sous la forme de l’inventaire méthodique de la bibliothèque personnelle de l’écrivain, sur le principe du catalogue raisonné, telle La Bibliothèque philosophique de Paul Celan (Editions de l’Ecole Normale Supérieure), répertoire recensant avec ses propres annotations et remarques en marge. près de 500 ouvrages (soit un dixième) lus et relus par un immense poète dont on s’accorde à penser qu’il a bouleversé la langue allemande dans la seconde moitié du XXème siècle, son laboratoire à poèmes, son atelier d’artiste – et il y a quelque chose de vertigineux à se dire que Fugue de mort,ou La Rose de personne,ont pris naissance dans ses réflexions sur le nihilisme, la mélancolie ou la résistance de l’humain, surgies du frottement de sa vie à ses lectures.

Cela peut être dans le chaos apparent  du Journal de pensée (Seuil) de Hannah Arendt. On se penche par-dessus son épaule pour voir ce qu’elle écrit. Ce n’est pas de l’indiscrétion puisqu’elle a elle-même ouvert la porte. Et là, le vertige nous prend face à la masse de notes, la densité d’informations, la complexité des signes parfois indéchiffrables qui s’offrent au lecteur.

La pensée doit il est question dans le beau titre de l’ensemble se présente brut de décoffrage, dans toute sa rugosité, avec autant de redites que de fulgurances, de lenteurs que d’accélérations. Malgré l’abondance de citations, on aurait tort de le lire comme une anthologie. Prenons ce grand document pour ce qu’il : l’autobiographie intellectuelle d’une philosophe se donnant comme une théoricienne de la politique, qui sût penser les totalitarismes et l’homme de masse tout en restant en marges des groupes, partis et mouvements.

Une même impression de vertige nous prenait à la lecture des Cahiers (Gallimard) de Paul Valéry: une certaine fascination, teintée souvent d’incompréhension, devant le spectacle rare d’une intelligence en marche, d’une pensée à l’oeuvre, d’un work in progress. Avec lui, on a la chance d’observer le chaudron d’une intelligence hors pair en pleine activité. Une pensée qui s’intéresse moins à l’oeuvre et à l’auteur, qu’à ce qui fait l’oeuvre. La chose se présente comme une suite de fragments plus ou moins reliés entre eux, des explosions de pensée, des fusées éblouissantes. Réflexions, observations, maximes, critiques, souvenirs… C’est souvent brillant, parfois lumineux, quelques fois rigoureusement obscur et hermétique. Valéry y teste de nouvelles aventures de son M. Teste. Les réflexions sur le langage sont partout, d’autres sur la théorie des rêves sont assez surprenantes, de même que ses impressions de voyage en Italie. Le fourre-tout valéryen est une mine aux multiples pépites quand il n’est qu’un fourre-tout chez tant d’autres écrivains. Au fond, c’était son blog à lui.

Les fameux Carnets (éditions des Syrtes) de Marina Tsvetaeva,couvrant la période qui court de 1913 à 1939, sont de cette encre. Selon la loi du genre, il s’agit de notes à leurs dates les «  »notes à leurs dates » » avec des blancs, des manques, des lacunes, mais l’ensemble présente un matériau fascinant. De quoi est-il question ? De tout car, dans l’oeuvre d’un artiste, d’une manière ou d’une autre, tout ce qui entre fait ventre. Les évènements politiques bien entendu, mais aussi la réflexion sur la littérature surgie de son intime commerce avec les livres et leurs auteurs, la misère de sa vie quotidienne, le problème du ravitaillement avant même la guerre, la question de la censure, et puis le froid, la peur, la nuit. Tout. Et « moi » en particulier puisque l’auteur se fait l’implacable témoin de son effondrement psychique. Elle s’observe comme un phénomène, avec l’illusion de maintenir une distance entre elle et elle-même. Elle parvient pourtant à effectuer ce pas de côté qui lui donne une acuité exceptionnelle dans le processus de poétisation d’un quotidien le plus souvent tragique. Elle se veut la spectatrice de sa propre désintégration. Car vivre et écrire, c’est tout un. C’est parfois écrit à la diable; d’autres fois, le premier jet est éblouissant. Il y a le meilleur et le moins bon. Tsvetaeva côté cuisine donne le sentiment d’un chaos génial et effrayant. Il s’agit bien de carnets et non d’un journal. La différence est sensible : dans le second cas, on trouve davantage de notes de travail, de brouillons, d’ébauches d’écritures, de comptes-rendus de rêves et de lectures et de relevés de comptes, que dans le premier, que sa fabrication destine plus naturellement à la publication. Des éclats de vers y côtoient des factures impayées.

Cela peut être sous la forme d’un entretien autour de l’exploration historique, méthodique et surtout technique de l’écriture de son œuvre à laquelle Mario Vargas Llosa vient de se livrer avec brio, générosité, et une curiosité inentamée pour tous les états de la littérature dans L’Atelier du roman (Arcades/Gallimard). La lecture en est aussi captivante malgré sa densité que celle du Journal secret 1941-1944 de Curzio Malaparte (Quai Voltaire) est assommante et sans intérêt.

Et puis il y a le journal d’un livre en cours, genre à l’intérieur du genre, dominés par deux modèles. Le Journal du « Docteur Faustus » n’a pas la notoriété du Journal des « Faux-Monnayeurs », du moins en France. Les tentatives d’André Gide et de Thomas Mann n’en obéissent pas moins à une même logique : faire entrer le lecteur dans leur atelier, lui faire découvrir leur laboratoire à personnages, lui montrer l’envers du décor. A l’époque, cela ne s’appelait pas encore un making of. Heureuse époque ! Pour avoir récemment relu le Gide qui date de 1926, et après avoir découvert le Mann qui remonte aux années 40, je dois avouer que le second m’a davantage emporté. Peut-être parce que le romancier, métamorphosé en mémorialiste de son oeuvre en train de naître, s’y regarde moins écrire et y prend moins la pose, et que le contexte (la guerre) est plus dense.

Le Journal du « Docteur Faustus » (Bourgois) est autant le reflet des tensions de l’époque que des conflits intérieurs de son auteur. Le souci d’Hitler n’est jamais loin de l’écrivain qui disait avoir été « contraint à la politique » jusqu’à devenir l’antinazi le plus irréprochable, le porte-parole le plus juste de l’émigration et l’exilé allemand le plus célèbre des Etats-Unis. Peu importe qu’on ait lu ou non son roman philosophique. Le récit de sa fabrication est passionnant en ce qu’il dépasse son objet pour nous livrer notamment de puissantes réflexions sur le caractère démoniaque de la musiquede Wagner à Schönberg. Ca se termine par l’évocation d’une journée ensoleillée dans les Grisons, à Flims. Alors qu’il corrigeait les épreuves du Docteur Faustus, l’écrivain comprit que le roman de sa genèse s’achevait et que celui de sa « vie terrestre » allait commencer.

J’ignore si le genre, pourtant rare, a déjà ses fondamentaux et ses invariants mais le fait est que j’ai repensé à ces deux livres en découvrant ces jours-ci la parution de Jours de travail (Working Days, traduit de l’anglais(Etats-Unis) par Pierre Guglielmina, 205 pages, 19 euros, Seghers). John Steinbeck (1902-1968) y tient entre juin et octobre 1938 le journal de l’invention au jour le jour, pourrait-on dire, des Raisins de la colère (traduit chez Gallimard par Marcel Duhamel et Maurice-Edgar Coindreau, titre qui a le mérite en français de faire entendre « Les raisons de la colère » contrairement à l’original anglais The Grapes of Wrath). C’est l’histoire d’une famille de pauvres métayers contraints par la sécheresse et la famine de la Grande dépression d’abandonner leur maison dans l’Oklahoma et de prendre la fameuse route 66 pour la Californie dans l’espoir d’échapper à la misère, de trouver du travail et, qui sait, un avenir.

Frappé par la situation, John Steinbeck avait pris contact avec la Farm Security Administration (Washington), un programme du New Deal mis en place par Roosevelt chargé d’aider les fermiers les plus pauvres via le ministère de l’Agriculture, afin qu’on lui facilite les contacts pour enquêter (et comment ne pas penser à la démarche similaire de l’écrivain James Agee et du photographe Walker Evans pour les reportages sur le même sujet que Steinbeck, destinés au magazine Fortune et qui donneront ce chef d’oeuvre Louons maintenant les grands hommes). On le mit en relation avec Tom Collins qui dirigeait alors un camp de migrants. Une amitié naquit entre eux et il fut même l’un des dédicataires du roman (« Pour Tom- qui l’a vécu »). Il est vrai que celui-ci, en le faisant venir sur le terrain à Arvin (Californie), lui avait fourni quantité de données statistiques, d’informations, d’impressions, de témoignages, de choses vues qui donnèrent au roman ses accents de vérité ; c’était d’autant plus indispensable que Steinbeck se doutait bien qu’il serait critiqué et attaqué à la sortie du livre par les grands propriétaires qu’il mettait en cause dans un roman que, toute façon, il présentait comme rude et révolutionnaire. Ce fut déjà le cas des reportages sur la situation désespérée des migrants de la Grande Dépression, qu’il tira de ces matériaux. A Salinas même, sa ville natale dans le comté de Monterey, Californie (le film A l’est d’Eden y a été tourné), qu’il savait si conservatrice et violente dans son anti-intellectualisme, on brûla publiquement ses livres dénoncés comme « de la propagande juive » et les fermiers associés lancèrent une campagne de calomnie le faisant passer pour pervers, drogué, juif (sa famille, d’origine allemande, était pourtant membre de l’église épiscopalienne).

Malgré le succès de Tortilla Flat et de Des souris et des hommes, c’est incontestablement son grand roman, auquel l’adaptation cinématographique de John Ford avec Henry Fonda dans le rôle principal a donné une aura aussi durable que son prix Pulitzer 1939. L’ambiance en est bien particulière, profondément marquée par le contexte historique tant national qu’international (Hitler discourant sur la paix et s’apprêtant à rouler la France et l’Angleterre dans la farine à Munich), double registre sur lequel se greffe sa guerre intime, personnelle, avec les mots, pour aboutir à noircir au stylo noir 619 pages d’une écriture régulière, presque jamais raturée, parfaitement interlignée. Et pour autant, cela lui parait la pire des périodes pour écrire un roman car comment peut-on rester assis à se gratter la tête face à sa page blanche quand dehors tout conspire à lui nuire …

Ce journal, nombre d’écrivains pourraient le contresigner, l’endosser, l’avaliser aujourd’hui encore. Car ses tourments sont les leurs, ses doutes, ses hésitations, ses découragements, tout ce qui fait le quotidien d’un écrivain attaché à « cartographier les journées et les heures de travail effectives d’un roman »– étant entendu que les Raisins de la colère lui a pris à écrire trente six ans + cinq mois.

On voit ses ennuis domestiques interférer sans cesse avec ceux de ses personnages, sa famille de papier rejoignant sa propre famille, le réel se mêlant à la fiction jusqu’à ce que tout s’enchevêtre dans cette activité de greffier de son propre imaginaire, au sein de ces cahiers qui ont la vertu de lui « ouvrir l’usage des mots » et, ce qui n’est pas rien, de l’apaiser, de le calmer. Car il n’a de cesse de tempêter : il maugrée contre la machine à laver dont le ronflement l’empêche d’écouter de la musique alors que cela lui est indispensable ; il forme des vœux pour trouver des moments de solitude absolue (pas facile dans la maison de Los Gatos qui fait 75m2), disparaître pour tous et pour chacun, loin de sa future ex-femme et de sa future nouvelle femme, loin de tout remue-ménage, du bruit, des sollicitations, des problèmes ; il s’effraie de l’interminable perspective d’une écriture qui s’étend et s’étend encore ; il se bat contre toute influence extérieure ; il est incapable de juger ses pages de la veille tant il les a relues ; il se reproche sa faiblesse de caractère, sa paresse ; par moments, il se dit qu’il n’écrit pas vraiment mais « sort des mots » glissant « comme des raisins hors de leur peau », en prenant garde de ne pas les laisser s’empiler dans leur empressement à sortir; ses nerfs lâchent, la dépression le guette et il faut continuer malgré la grippe intestinale qui s’invite au mauvais moment. Et quand il écrit la scène de la grève, il se met en situation de gagner lui-même cette grève !

On le voit se reprocher l’imposture du succès vécu comme un malentendu (« De la tricherie ! ») après les acclamations qui ont fait cortège à Des souris et des hommes. Tant et si bien qu’en en sortant pour se lancer dans le projet des Raisins de la colère, il se demande s’il est capable d’écrire un livre honnête. Il a tellement peur de décevoir ses lecteurs, mais il n’a pas la force, vide de toute énergie, émotionnellement ravagé, incapable de trouver le sommeil. Il faut le lire comme le journal d’un homme en colère car c’est bien le sentiment qui court tout le long, même si l’on imagine pas que l’on puisse composer une œuvre d’une telle ampleur, d’une telle puissance dans un perpétuel état de tension. Selon le traducteur dans sa préface, « temps » est le mot le plus employé dans ce Journal. C’est possible. « Ah si seulement j’avais du temps… ». On en est tous là, les écrivains, grands ou petits.

Le 3 septembre à 11h, il tient enfin son titre grâce à celle qui partage alors sa vie et tape son manuscrit à la machine, sa première lectrice. C’est bête mais dès lors que le titre s’impose « le livre a enfin une existence ». Carol l’a trouvé dans The Battle Hymn of the Republic (1862) de Julia Ward Howe, elle même inspirée par le livre de l’Apocalypse (14 : 19-20). Un titre qui emballa Steinbeck car il lui faisait penser à une marche militaire !

« Mine eyes have seen the glory of the coming of the Lord:
He is trampling out the vintage where the grapes of wrath are stored;
He hath loosed the fateful lightning of His terrible swift sword:
His truth is marching on.
 »/« Mes yeux ont vu la gloire de la venue du Seigneur;
Il piétine le vignoble où sont gardés les raisins de la colère;
Il a libéré la foudre fatidique de sa terrible et rapide épée;
Sa vérité est en marche.
 »

(« Photos de Dorothea Lange pour la Farm Security Administration à l’exception du portrait de John Steinbeck -en haut- et du pictogramme tiré du film de John Ford avec Henry Fonda -en bas »)

 

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Littérature étrangères.

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commentaires

1 366 Réponses pour Dans l’atelier de l’écrivain, par-dessus son épaule

rose dit: à

Pensée de l’après-midi :
mais si nous ne nous positionnons pas, alors, qui va le faire ?
Contre la pédophilie.
Contre la pédopornographie.

=> contre Renaud Camus.

rose dit: à

je reproche aux deux traductions d’être littérales.
Et éprouve la curiosité de Steinbeck en américain.

Ed dit: à

14:35

Je ris. Mais je ris. Érotomane hystérique d’un côté. Élégance morale de l’autre.

et alii dit: à

« Œil pour œil… »

Petit Rappel dit: à

Bérénice
Puisque vous m’avez posé la question pour le mot Cathare, il est d’abord appliqué aux Vaudois. On considère que ses origines sont grecques. de katharsis, purifier. Le pur, en quelque sorte… DHH rectifiera , en cas d’erreur.
bonne journée.
MC

Jazzi dit: à

« Érotomane hystérique » au lit et « Élégance morale » à la ville, ne sont pas incompatibles, Ed.
J’ai cru un instant que JJJ parlait de moi !
Bérénice est gentiment venue à mon secours contre La Soeur Marie, et du coup elle a morflé autant que moi.
Pas de quoi pavoiser sur son dos, Ed…

christiane dit: à

@Petit Rappel dit: 26 mars 2019 à 14 h 19 min
Albert Camus… Que d’heures j’ai passé dans son écriture.
Ses Carnets (justement – cf le billet de Passou) nous donnent accès à ce qui l’a poussé à écrire.
On revient toujours au silence de sa mère, cette femme humble qui n’avait pas besoin de paroles pour aimer.
Et la « mer »…
La justice aussi (une de ses notes : « L’homme n’est pas innocent et il n’est pas coupable. Comment sortir de là ? »
Rieux dit : « Je ne sais pas. »
C’est certainement l’œuvre de l’écrivain dont je ne pourrais me séparer s’il fallait n’en garder qu’une.
Je suis heureuse de vous lire, surtout aujourd’hui…

Ed dit: à

Bérénice défendra toujours un homme, même gays, s’il est en conflit avec une femme. Delaporte me les brise, devinez qui vient enfoncer le clou. Vous vous embrouillez avec Marie Sarasse, devinez qui vient à votre secours. Par contre elle ne défendra jamais Chaloux…On se demande pourquoi hurkhurkhurk. J’ai ma petite idée.

Ed dit: à

15:59

Nan mais le lit ne s’applique pas en l’occurence puisqu’elle n’y fait que dormir. Elle est donc érotomane hystérique en toute circonstance, notamment sur le net où l’anonymat protège Sylvie. Un prénom de con.nasse soit-dit en passant.

Delaporte dit: à

« Delaporte me les brise… »

Moi ? Je n’ai encore rien dit aujourd’hui. Vos récriminations sont dérisoires. Et puis, pour vous les « briser », il faudrait que vous en ayez. Or, vous n’en avez pas. Donc, je ne « brise » rien du tout. Ecoutez plutôt ce que je vous dis, quand je vous parle : cela vous ferait progresser vachement. Vous avez besoin d’un guide, et même de plusieurs, car le cas, soyons honnête, est quand même désespéré. Il faudra faire des efforts durant des années pour noter une légère amélioration, et encore : il y aura toujours le risque d’une rechute, et d’une régression irréversible. Que peut-on encore sauver ? Telle est la question sur Ed. Très amicalement, Delaporte.

Delaporte dit: à

« Comment Proust peut sauver votre vie numérique »

Proust aurait été un éminent internaute, l’ordinateur lui aurait bouffé tout son temps. Résultat des courses : pas de Recherche ! Article intéressant, tout de même.

poussière dit: à

baroz je crois que vous vous méprenez sur le sens d’érotomane

Janssen J-J dit: à

En effet, jzman, je parlais de béré.
Car enfin, comme dirait r., si nous ne nous positionnons pas, qui le fera ?
Une drôle de charge…
S’agissant de Renaud Camus, jzmn, mon propos serait moins de savoir si ce type est bien taré et si l’on doit condamner ses tares ici, ou plutôt de savoir à quel besoin correspond profondément cette manie de diarrhée journalière, cette pulsion (pathologique ou hygiénique ?) qui affecte tant de gens se croyant en devoir de mettre leur journal intime à la postérité.
On sait qu’au soir de sa vie, un Claude Mauriac avoua avoir perdu son temps durant plus de soixante ans. Que plus personne ne lit le très ennuyeux journal de Julien Green, que’Hervé Guibert demanda à ce que son mausolée des amants soit publié dix ans après sa mort, ce qui fut fait. Et que Renaud Camus prit soin de publier chaque année un fragment de ses aventures et émotions journalières, pour jouir d’en observer l’effet sur ses contemporains. Quant à Charles Juliet, qui se fit prier par POL, il est clair que son journal publié lui fut comme une salutaire confirmation de son statut d’écrivain auquel il n’aurait jamais imaginé devoir le croire, vu son extraction. Depuis lors, apaisé, il le publie dans le désordre, sûr d’avoir conquis un cercle de fidèles avec des mots qui les guérissent.

Quelle est donc la nature de cette curiosité voyeuriste qui nous attire chez certains diaristes ? Une seule, pour ma part : la conviction que je fais bien de ne pas me demander pourquoi j’écris sur la rdl, (en dehors de toutes autres proses ailleurs bien segmentées), et pourquoi cela me fait du bien quelque part durant quelques secondes chaque jour que la vie nous octroie… dans l’attente d’éventuelles réactions, de part et d’autre. Qui jugera les autres, les salauds, si ON ne le fait pas ? Certes, mais dans le monde virtuel, la question de savoir qui s’abstiendra de les juger pèse autant, tant qu’on ne connait pas vraiment l’identité du locuteur-juge ?
Les erdéliens n’influencent rien, contrairement à ce qu’ils s’imaginent très souvent… Ils sont mus par des instincts d’immédiate sympathie ou d’immédiate antipathie, des réactions primaires évoluant alternativement avec une incroyable rapidité.
Tout cela n’est qu’inconséquent baratin, mais un jour pourtant, vous le verrez, toutes ces traces de bave seront récupérées dans un grand panier par une mémoire intelligente qui nous en apprendra de bien bonnes sur ce collectif des erdéliens de merde…
Et Passoul le sait déjà, lui le golem séfarade. Mais pour lui aussi, il sera alhors bien trop tard.

poussière dit: à

vous m’avez dans le nez ? je ne comprends pas

poussière dit: à

pardon

baroz l’obsédé ne connaît rien de l’érotomanie

hilarant

Janssen J-J dit: à

16.40, c’est à cause de la pollinisation dans la campagne, rosemonde. Très cruelle, en ce moment !

Janssen J-J dit: à

@ Bérénice défendra toujours un homme, même gay, s’il est en conflit avec une femme.

Ce qui prouve au centuple qu’elle est une vraie gentlewoman qui a tout compris de la vie (même en Wonderbra) !

poussière dit: à

j’ai eu à résoudre un problème avec le côté obscur du ouèbe, côté qui a l’air d’occuper pas mal de place

cela ne vous concernait pas et c sorti d’un coup

Bérénice dit: à

Sauf que Sasseur est un homme , d’autre part je defends mon droit à l’expression et répond au mépris et aux insinuations qui me sont destinés.

poussière dit: à

« Sasseur est un homme »

je suis sûr que non

renato dit: à

Toujours pas de nouvelles à propos de l’utilisation inappropriée de l’adjectif « vindicatifs », comme quoi, la tartinante, responsabilité de ses actions nada.

Bérénice dit: à

ED, je garde en mémoire ces qualités que votre finesse d’esprit vous autorise à m’accorder. Je n’en pense pas moins. Du pays de la saucisse , que peut on espérer de mieux que des réflexions de cochonne qui n’aime pas les arabes.

Bérénice dit: à

Poussière, cela ne change rien à la teneur de l’échange. Sasseur est à mes yeux une personne de mauvaise foi , qui fait semblant de ne pas comprendre et fait les poubelles pour y trouver des arguments. Et ses alliances en disent long sur son niveau de compromission.

Bérénice dit: à

Et sa veulerie, sa couardise, sa malhonnêteté essentielles s’abritent derrière ce pseudo qui comme les trains en cachent d’autres.

renato dit: à

Shirley Jackson, The Lottery and Other Stories.

Bérénice dit: à

ED, avez vous déjà rencontré un ou une erotomane en chair en os? Moi oui, nous en avions parlé précédemment. Son état était assez similaire à celui rencontré dans les psychoses. Discrete jusqu’à la fuite ou l’évitement, convictions bien cimmentées. Hospitalisée pour la protéger de poursuites judiciaires dont la menaçait le professeur qui subissait ses assiduités amoureuses. Vous pouvez poursuivre, je ne me sens absolument pas concernée par votre bêtise et par ce problème psychiatrique grave.

Ed dit: à

Jjj, ça prouve juste qu’elle a la dalle et que c’est une femme soumise.

Pour info, je ne sortirai jamais avec un Arabe, nuance. C’est ce que j’avais dit à l’époque, rien du plus ni de moins. En amitié, aucun souci puisque c’est déjà chose faite.

Janssen J-J dit: à

Hélas, c’est une femme, et je peux le prouver. Mais je ne le ferai pas, car à quoi bon ?
Elle a toujours eu des vapeurs méphitiques depuis qu’elle traine au fin fond du warkweb pour y chercher se pépites. Elle avait tout ramassé au bord du lac de Walden, et sa mère ne voulait plus repasser son linge plein de poussières.

Ed dit: à

Marie Sarasse est une femme, un peu racaille sur les bords, mais une femme quand même. C’est rose (à mettre dans le lot des séniles avec Delaporte et JJJ ahah) qui vous a contaminés ?

Ed dit: à

JJJ, semi-sénile. On comprend rien à ce qu’il dit, mais au moins il ne nous parle pas d’Ulrike Meinhof 😀

Bérénice dit: à

Et puis consultez donc, ed, ce gourou qu’est devenu pour vous Chaloux, votre mentor. L’empreinte met du temps à s’effacer et vous n’en conservez pas le meilleur. Ce mimétisme est consternant, ridicule Êtes vous une éponge, une feuille de calque ou de carbone que vous ne réussissez à pas à trouver un ricanements qui soit vôtre. C’est un signe inquiétant. Soit que par l’évocation du celebre vous cherchiez à combler un vide, à pallier à une absence , soit vous êtes incapable de trouver vos propres limites et partant votre propre identité, ou un langage qui vous appartiendrait. Ou plus simplement vous vous placez sous son autorité que pour ma part j’evalue comme discutable, le personnage ne n’apparaissait en rien admirable.

Bérénice dit: à

Ed, l’amour ne connaît pas de frontières, pas d’a priori à classer au rayon de la segregation. Le sexe peut être.

Bérénice dit: à

JJJ, et alii alias LVDLB, alias caulerpa etc cela ne m’étonnerait pas. Elle n’a pas encore claqué la porte ni prononcé son premier bonsoir. Peut-être est il un peu tôt. Attendons. Mais enfin hormis l’âge, je maintiens le reste.

Janssen J-J dit: à

17.13, soumise à quoi ?

Nous sommes toustes peu ou prou soumis.es à quelque chose, à quelqu’un. Vous, peut-être même encore plus que d’autres, mais je ne sais pas, chattes, blogue tomtom, fiches de lectures, allemagne, vosges, idées féministes enkylosées, littératures, Delaporte, que sais-je pour ce qu’on en pressent, parfois.
Et je ne veux plus nommer personne d’autre, d’auant que la volée de bois vert risque de foudroyer vite fait. Remarquez, ça tomberait bien, vu que je suis un peu bossu…
(NB / au fait « celzéceux »…, pas une paresse ni une coquetterie, une manière à moi-même d’une piqure de petit rappel quotidienne à la préciosité du président Mamacr., un type pour ma part, je supporte assez mal, vous l’aurez déviné).

Bérénice dit: à

Un peu racaille, quel euphémisme . Je doute qu’une seule de ses cellules contienne quelque chose de de bon, de sain, d’honnête, de courageux, de brave. Mais elle en a fait son credo.

Ed dit: à

« L’amour de connait pas de frontière »

J’ai rarement vu qqch d’aussi niais, d’autant plus que vous ne l’appliquez certainement pas.

Ouiii je suis soumise à mes chattounes JJJ, comme tous les propriétaires de chat.

Pour finir, j’ai repris uniquement le rire écrit de Chaloux. Cela n’en fait en rien mon mentor, ne partageant presque aucune de ses idées.

Janssen J-J dit: à

Ma conviction est la suivante : et alii n’a rien à voir avec Marie Sasseur, (ex Walden, ex LVDB, ex… des journées entières dans les arbres… et on ne remontera pas plus haut dans les racines du ciel).
En revanche, Ed m’a tout l’air d’être un.e fieffé.e… En effet, sait pas encore trop penser par lui.elle même. Est encore bien djeune, faut du temps pour stabiliser son identity. Je lui donne 10 ans de travail journalier à la rdl, pour parvenir à se substituer à ses deux grandes amies, Cl. et Ch.

Delaporte dit: à

« mais au moins il ne nous parle pas d’Ulrike Meinhof »

N’empêche que j’ai eu du nez, car qui fait la une des journaux depuis quatre mois ? Les gilets jaunes, qui revivifient la révolte des années 70. Ulrike Meinhof trône en patronne-fantôme à la tête de chaque manifestation. C’est moi qui vous le dis, ma pauvre Ed, réfugiée à Hambourg comme une pauvresse. Vous aussi, vous devriez vous révolter face au sort qui vous est fait !

Janssen J-J dit: à

@ le rire écrit de Chaloux ??? (on dirait une chanson de Sardou Michel).
M’enfin quoi !… c’est çui qu’il a piqué au boug’mestre, dit l’enk.hurlé du gode empoissé,

Bérénice dit: à

JJJ, sur et alii , je crois que vous trompez, rupibus dernièrement, un abonnement aux termes latins.

et alii dit: à

et alii n’a rien à voir avec Marie Sasseur, (ex Walden, ex LVDB, ex… des journées entières dans les arbres… et on ne remontera pas plus haut dans les racines du ciel).

Chaloux dit: à

Non, Gigi, pauvre nouille trop cuite, pas repris à boumou, à quelqu’un d’autre (Phil?) mais pas à lui. D’ailleurs chez boumou tout est à jeter, rien à récupérer, faudrait tout foutre en l’air. Vous vous ressemblez sur ce point. (Tu as encore donné tout récemment des preuves de tes minables talents de lecteur).

Bérénice dit: à

Ed, si j’avais l’occasion de passer des frontières je pourrais vous répondre. Pour le reste je ne vous dois rien de ma biographie amoureuse et ou sexuelle. A part insulter les gens, qu’est ce qu’une brillante et belle jeune femme sait faire? C’est un peu juste pour illustrer votre éclat de khâgneuse. C’est tout ce qui’il vous en reste? Peu de profit.

Bérénice dit: à

Les féroces sont de retour. Des nouvelles de Pablo? Vous savez si bien vous pouvoir en société.

Ed dit: à

« Est encore bien djeune, faut du temps pour stabiliser son identity »

Voilà. C’est précisément pour cela que vous êtes un semi-sénile. Personne ne parle comme cela, pour information. Et votre « celzéceux », on a bien compris d’où il venait, vous n’en êtes pas moins ridicule pour autant. À semi-sénile, je rajoute (et répète), le raté dans sa forme paroxystique. On le reconnaît aux lecons qu’il donne.

Et je sais très bien penser par moi-même, pauvre tache ! C’est Chaloupe qui écrit mes articles de blog ? C’est Chaloupe qui avait dit à la 1ere manifestation que les GJ étaient haineux et violents. Aujourd’hui tout le monde le dit.

Marie Sasseur dit: à

« tant de gens se croyant en devoir de mettre leur journal intime à la postérité. »

S’agissant de Steinbeck, il se trouve, que ce journal,- sujet du billet’ n’était pas a priori pas destiné à la postérité publique, en première intention.

pharmakon : dit: à

L’homme n’est pas innocent et il n’est pas coupable. Comment sortir de là ? »

Bérénice dit: à

Mouvoir.

Marie Sasseur dit: à

Ce journal de Steinbeck n’etait pas prévu pour une diffusion publique, par son auteur.
J’ai lu ça qq part.

pharmakon : dit: à

greffier de son propre imaginaire, au sein de ces cahiers qui ont la vertu de lui « ouvrir l’usage des mots » et, ce qui n’est pas rien, de l’apaiser, de le calmer.

Marie Sasseur dit: à

Pas trop ke temos de développer. Je note la question de rose à propos de traduction, si j’ai du temps, ah si j’avais le temps, je donnerai un exemple.

Chaloux dit: à

Ed, mon chou, ce qui est vrai, c’est que ton éducation politique est nulle. Dans trente ans, quand il te faudra chercher ta subsistance dans les poubelles, ton point de vue -ton couplet sur les GJ est grotesque- aura sans doute quelque peu changé.

Bérénice dit: à

17h51 un tuteur pour tenter de redresser votre pensée qui croît de traviole? Quand elle ne rampe pas pour finir par s’enfoncer à des niveaux inférieurs à la surface? C’est terreux, vaseux, sans floraison.

et alii dit: à

Origami artist Goran Konjevod brings an extensive background in mathematics and theoretical computer science into the folds of his elegant paper sculptures, textured abstract forms that twist, spiral, and cascade. Konjevod practiced origami as a hobby for many years, usually folding the designs of others until 2005 when he began producing some of his original designs. Most of his pieces involve tessellations where repetitive geometric designs are carefully folded to create patterns within the paper. (via Strictly Paper)

Bérénice dit: à

Et c’est reparti pour l’origami
Une conversation de maniaque.

et alii dit: à

Moscow-based paper artist Ekaterina Lukasheva first tried folding paper at the age of 14 when a mathematics professor brought in a book on kusudamas. The traditional paper sphere technique requires an understanding of geometry to ensure the individual units fit together perfectly with the help of glue or string. A few years later she began to explore much more complicated designs like tessellations, aided by a university degree in mathematics and programming. Through her experimentation and commitment Lukasheva has become so proficient with paper that she’s authored several DIY books featuring some of her original designs. You can follow more of her work on Flickr and Instagram. (via Twisted Sifter)
https://www.thisiscolossal.com/2018/02/origami-tessellations-and-kusudamas-by-ekaterina-lukasheva/

Bérénice dit: à

Une technique, tanner l’auditoire jusqu’à ce qu’il déserté, une obstination maladive , jamais ne cède. Le nez dans la fosse à purin dirait encore que cela sent bon.

Bérénice dit: à

Et vous possédez cette sérieuse maitrise de la géométrie, et alii ?

Ed dit: à

Tu es fatiguant Chaloux avec tes prises de position de facho. Ne pas être d’accord avec toi cest avoir une éducation politique nulle. Quel niveau de discussion..Non pardon, aucune discussion possible avec toi.

Marie Sasseur dit: à

« Et éprouve la curiosité de Steinbeck en américain. »
Je vais le faire , donner un exemple, sur rue de la sardine, mais il faut que récupère le book en français, ce qui va prendre encore du temps. Que je n’ai plus guère, peut-être demain, alors.

Bérénice dit: à

J’oubliais qu’et alii avait ordonné que je ne lui adresse aucun courrier. Tapé du pied, pas contente.

Bérénice dit: à

Alors demain, correcteur de la sardine. Nous attendrons impatiemment, fébrilement, gourmands, avides.

Marie Sasseur dit: à

On peut peut-être le faire autrement. Si quelqu’un a le book en français, rue de la sardine, je mets à la suite la VO du passage, et on pourra voir le rendu.
Keske t’en penses ?

Marie Sasseur dit: à

Je m’adresse au lecteur de Steinbeck. Une perle rare.

Chaloux dit: à

Alors, Ed, cesse d’écrire des conneries. Tout le monde ne dit pas que le mouvement des GJ est violent. Tu racontes n’importe quoi, pour la simple raison que tu restes attachée à la droite poujadiste illettrée que tu as connue dans ta jeunesse et qui est le fond de l’électorat Macron. Le facho ce n’est pas moi, c’est toi.

renato dit: à

« Une conversation de maniaque. »

Pourquoi ça ? Il s’agit d’un excellent exercice mentale et manuel. J’en fais depuis mes 22 ans. D’ailleurs, je joue aussi au Go que, comme l’a souligné Perec, est un jeu plus intéressant que les échecs.

Cela dit, si vous analysiez les artefacts en silex du paléolithique vous pourriez faire le constat de la fonction fondamentale de la main dans l’élaboration de la pensée.

et alii dit: à

California. Her images show shaggy white Comb Tooth fungus (Hericium coralloides), Stemonitis slime molds that wouldn’t look out of place on the dessert menu of an experimental restaurant, and Comatricha that bear a strong resemblance to urban lamp posts.
https://www.thisiscolossal.com/2019/03/alison-pollack-mushrooms/

Chaloux dit: à

Ed, mon chou, tu es issue de la droite poujadiste, tout comme 90% de l’electorat Macron, et comme sans doute Assouline qui le soutient. Le facho ce n’est pas moi.

Bérénice dit: à

18h17 le malheureux n’en a qu’un.

DHH dit: à

@berenice
vous parlez à Ed de son « eclat de Khâgneuse »
Mais j’ai du mal à imaginer qu’elle en tire de la fierté ; parce qu’être Khâgneuses, sauf dans quelques lyces qui se veulent sélectifs,c’ est a la portée de toute personne qui a choisi après son bac de passer deux ans de plus au lycée .
Ce qui fait la différence ce n’est pas d’avoir été khâgneuse mais d’avoir réussi le concours au sortir de la Khâgne

renato dit: à

Chaloux fasciste ? c’est un peu fort de café. J’aimerais d’ailleurs que celles et ceux qui distribuent du fasciste et toutes occasions se penchent un instant sur la définition de la chose.

Ed dit: à

« Le facho ce n’est pas moi. »

Oh que si. Toute personne en contradiction avec tes idées a une éducation politique nulle et a le droit à tes foudres. Le moins que l’on puisse dire, c’est que tu n’es pas habité par le doute. Et le « tu feras les poubelles dans 30 ans » le confirme. Je ne souhaite cela à personne, toi, on a l’impression que cela te ferait plaisir « Ah je vous l’avais bien dit bande de macronistes. Bien fait pour votre g.ueule »

Pour info, je n’ai même pas voté Macron. Et quand bien même Passou soutiendrait Macron, c’est son droit. Tu t’exprimes comme les frustrés, souvent groupies enragées de Zemmour, qu’on lit partout sur Twitter ou sur des vidéos YouTube. Je pense, mon chou, que tu devrais te calmer.

renato dit: à

Oups ! et > eN

Bérénice dit: à

Elle était majore de sa promo. Comment compter sur les autres dans ces conditions. Il y a de quoi désespérer bien que je maintienne l’hypothèse qu’au prétexte d’un blog tenu par ailleurs elle se sente en droit de déposer ici ses poubelles . Leurs contenus sont parait il révélateurs.

Bérénice dit: à

@shah, pour le precedent.

Ed dit: à

Euh…DHH, je n’en tire aucune fierté, tout juste de la satisfaction car ce furent deux belles années. Mais de là à dire que c’est à la portée de tout le monde, faut pas pousser non plus. Près de la moitié de mes camarades d’hypokhâgne n’ont pas continué en khâgne. Je dirais que la moitié des « partants » a abandonné sous la charge de travail et que l’autre n’a pas été acceptée.

Bérénice dit: à

@ DHH.

Chaloux dit: à

« Groupie de Zemmour », tu y vas fort. Trop fort. Tu es même carrément dégueulasse. Il y aura un effet retour.
Quant au reste, je suis un démocrate qui souhaite que la démocratie fonctionne convenablement, rien de plus.

Ed dit: à

J’ai dit que tu me faisais penser à elle, pas que tu en étais une. Ca ne te resemble pas ce genre de raccourci.

« Il y aura un effet retour ». Quand je te dis que tu pourrais te calmer un peu. Parce que ce genre de menaces ne t’honnore pas.

William Legrand dit: à

Passou please, ya vraiment besoin de faire le ménage, ça devient lassant tous ces vautours

Ed dit: à

En bonne résidente allemande, je trie mes déchets. Le caca ici, la qualité chez oim. Bonne analyse, Bérénice.

Chaloux dit: à

Ce n’est pas une menace, Ed, mais maintenant je vais répondre à tes multiples conneries. Tu viens toi-même de m’y autoriser, ce dont je te remercie.

Bérénice dit: à

18h40 chez moi je dispose des lieux d’aisance pour mes rejets personnels. Je trie également, les emballages , tous jusqu’aux pots de yaourt et les ordures ménagères. 20 % seulement des plastiques sont recyclés en France.

Bérénice dit: à

Voyez, ed, que le blog pourrait s’alléger de votre decharge . Il y a des lieux pour cela . Pourriez vous conclure que quand on est con on est con?

Ed dit: à

Sacrée pourriture Chaloux.

Ed dit: à

Fais-donc Chaloux. Je ne suis pas WGG et je te répondrai pas. Hors de question que je te fasse ce plaisir. Tu as perdu ta dernière alliée, gros malin.

Bérénice dit: à

Mais la France accueille des déchets , pourquoi pas les vôtres. L’usine de la vague recycle pour les allemands, je crois. Et nous envoyons aux pays les plus pauvres des fardeaux toxiques encombrants. Éthique du commerce international . Quand on voit ses pauvres sans protections travailler pour une misère en enfer .

Bérénice dit: à

De la Hague.

Chaloux dit: à

Je n’ai pas besoin d’allié ici. Première connerie. J’en attends beaucoup d’autres…

christiane dit: à

Phil,
bien longtemps après notre échange sur la grande toile d’Émile Friant « La Toussaint », traversant un cimetière, ce matin… j’ai retrouvé la mémoire du tableau dont je voulais vous parler. Il est à Orsay. Monumental (3m x 6m). Un format panoramique donc, pour une scène non historique ou mythique. C’est une immense toile de Gustave Courbet « Un enterrement à Ornans ». Une trentaine de personnages en double rang (Courbet a fait poser tous les habitants du village, un à un, dans son atelier.) Cette toile m’a toujours étonnée, intriguée. Ce déploiement linéaire qui se lit de gauche à droite. Cette fosse ouverte au premier plan. Le chien. L’ouvrier qui a creusé le trou. Le cercueil en pente. Tous ces gens qui regardent dans des directions différentes. Pourquoi a-t-il peint cette toile où les personnages sont aussi grandeur nature et qui a fait scandale au Salon où elle était exposée ?
Voilà, mémoire raccordée à la vôtre.
Pour notre échange sur R.Camus, Bérénice, Jazzi et Closer ont été vaillants, d’autres vindicatifs, légèrement vulgaires ou ne pouvant s’exprimer que par des réactions affectives… Cet échange est clos. Il s’est refermé sur lui-même.
Bien aimé les réactions perlées de mon ami M.Court. Il aime comme vous, jouer avec les mots comme un équilibriste dont le balancier serait l’humour froid.

Ed dit: à

Wow. Merci renato. Il était dans ma PAL de toutes façons, même avant le commentaire de Clopine sur le film précédent.

Marie Sasseur dit: à

Merci Renato.

christiane dit: à

Chaloux,
puis-je vous poser une question ? Je suis étonnée et triste que vous ayez laisser tomber Clopine. Pourquoi ? Vous l’aviez souvent critiquée mais en rappel, toujours, vous l’assuriez de votre amitié, de votre soutien. Je trouvais cela beau. Un témoignage de fidélité dans la tempête.
(impression triste qui n’a rien à voir avec l’antipathie irréversible que j’éprouve à son égard)

Chaloux dit: à

Parce qu’en deux phrases elle a touché le fond.
Irréversible également.

Jean Langoncet dit: à

Un brillant général de brigade s’exprime :

« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France.

Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoire! Les musulmans, vous êtes allés les voir? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français. Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants.

Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante? Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et les Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherez-vous de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées. »

(Par Charles de Gaulle, rapporté par Alain Peyrefitte / Le 5 mars 1959)

renato dit: à

Toujours ce « vindicatifs », adjectif insensé dans cet environnement. Les bas-bleus sont vraiment amusants dans l’approximation de l’expression.

Et à propos de vulgarité, j’aimerais savoir lequel de mes post peut se classer dans cette catégorie. M’enfin, nos sommes sur terre, entre humains.

Jean Langoncet dit: à

Nota : Déclaration d’indépendance des États-Unis et la DDH de 1789 sont contemporaines et cousines – la citoyenneté repose sur la liberté et l’égalité des droits.

christiane dit: à

Mais enfin, Renato, le monde ne tourne pas autour de vous ! Savez-vous ce que signifie la marque du pluriel ? Relisez le fil des commentaires et vous verrez que vous y êtes battu à plates coutures par des commentateurs vindicatifs et vulgaires.

Marie Sasseur dit: à

« Un brillant général de brigade s’exprime »
Il n’a pas fait que « s’exprimer »?
Langoncet est un peu comme Lennie, une fois qu’il a pécho une souris, il lui « pet » la tête ( lol, pour toi, lecteur de Steinbeck), et il attend son George (mdr)

christiane dit: à

Merci Chaloux. Même expérience.

Marie Sasseur dit: à

« Et Of Mice and men : »
En remerciant Renato, je peux vous dire que l’expérience entre la VO et la trad de M.E Coindreau est passionnante.
Encore une occasion de militer pour les éditions bilingues.

Phil dit: à

dear Christiane, entre blog, expositions et livres, où trouvez-vous le temps de dîner. je vous souhaite quelques laquais à la Sévigné;
quelques soient les événements de la journée, il semble que Renaud Camus prenne chaque soir comme dessert à son dîner « une poire à la vapeur et framboises ». cette régularité est assez plaisante.
pour rester au rayon de ceux qui « écrivent avec leur prépuce » (Céline), il me semble que Matzneff trousse mieux sa prose (moins sa pause qui ne fait plus recette) que Camus.

renato dit: à

[Pour un bon usage du mot « fascisme » — déjà mis en ligne, mais repetitio est mater studiorum.]

Dans un sens abstrait. Doctrine et praxis politique fondée sur l’affirmation aveugle de raisons nationalistes et impérialistes, sur leur prétendue capacité de vaincre et harmoniser les conflits économiques, politiques et sociaux et sur l’imposition du principe hiérarchique à tous les niveaux de la vie nationale (corporatisme économique et centralisation administrative dans la politique intérieure, expansionnisme impérial dans la politique étrangère).]

poussière dit: à

Jours de travail: Les journaux des Raisins de la colère
John STEINBECK3 janvier 2019
Seghers
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quelle misère

renato dit: à

@20 h 00

Cela peut vous sembler incroyable, mais la marque du pluriel ne m’est pas inconnue, ce qui me permet de nuancer et de ne jamais mettre tous les opinions dans le même panier ; il s’agit, évidemment, d’une marque de civilité qui semble vous échapper.

DHH dit: à

@jean Langoncet
Cette citation de de Gaulle nous choque
Et à plusieurs titres ;
D’abord par le parti pris idéologique dont elle se reclame avec des mots que même Marine le Pen éviterait aujourd’hui
Ensuite par la pauvreté de l’argumentation :une analogie ridicule et sans pertinence (l’eau et le vinaigre) et un appel à la peur fondé sur une extrapolation infondée
Mais on comprend mieux , si on considère la date , qu’on ne doit pas juger de Gaulle a travers ces propos .
On est en 1959 à la veille du referendum d’autodétermination ; De Gaulle veut préparer la France a l’abandon de sa colonie algérienne . IL parle donc avec les mots de l’electorat largement poujadiste d’alors pour emporter son adhésion à un projet de décolonisation encore difficilement acceptable pour cette partie de la population
Il flatte donc le côté « France aux français » de cet électorat pour l’amener à en rabattre de son côté « Algerie Française » qu’il lui présente comme incompatibles
Une argumentation ad hominem ,le b et a ba de la com

christiane dit: à

@renato dit: 26 mars 2019 à 20 h 25 min
Considérez le panier définitivement fermé à votre égard. Irréversible !

Jean Langoncet dit: à

@DHH dit: 26 mars 2019 à 20 h 31 min

Vous avez raison, il était avant tout un faux-cul de première doté de tous les pouvoirs

renato dit: à

à 20 h 33 min

Décision arbitraire mais bienvenue.

Claudio Bahia dit: à

@ Passou please, ya vraiment besoin de faire le ménage, ça devient lassant tous ces vautours.

Vous voulez sans doute parler de la vautoure, qui a un fouet à la place de la langue. Mais, Legrand, ici ce n’est pas une RDL, c’est un club de sado-masochistes (hommes et femmes) qui viennent tous, à tour de rôle et régulièrement, prendre leur ration de coups de fouet, tous des professor Unrat (mais n’est pas Lola-Lola qui veux)

D. dit: à

christiane dit: 26 mars 2019 à 20 h 00 min

Mais enfin, Renato, le monde ne tourne pas autour de vous !

scientifiquement on a jamais encore pu vraiment le prouver, Christiane.

Bérénice dit: à

Claudio, elle nous transforme plutôt en dompteurs , elle serait feline, fauve et nous n’abandonnons pas l’usage de ce fouet. Des souvenirs de piste aux étoiles. Comme chacun sait, ces bêtes à moins d’avoir été gravées restent dangereuses. Je ne suis pas maso mais plutôt adepte du miroir tendu. Il faudrait selon vous laisser dire laisser faire en observant le silence religieux qui preside à la messe? Pas question, qu’elle s’habille d’un pseudo ou d’un autre pour abuser et se donner l’illusion de la respectabilité ou continuer d’affirmer une reconnaissance de droit ou méritée. Elle n’obtient et n’entretiens que négativité parce qu’elle n’est faite que de cela ajouté à une prétention sans bornes, un culot sans limites, une malhonnêteté qu’elle n’est pas en mesure d’envisager et dont elle se sert à l’envi comme les psychopathes le font sans état d’âme pour leur propre compte quand ils le décident. Ignorant les règles générales, faisant fi des notions élémentaires qui régulent les comportements entre humains, dénués de sentiments quand par la fraude, le crime ils obtiennent satisfaction quels que soient les moyens employés pour y parvenir.

Bérénice dit: à

Gavées, comme les oies ( blanches).

Marie Sasseur dit: à

25 mars 1959.
Cela fait 60 ans, pile poil.

closer dit: à

Pendant que les ploucs de la RdL réglaient leurs comptes et distillaient leurs aigreurs en bouffant des endives au jambon, se terminait sur France Musique un concert d’une beauté quasi surnaturelle, avec le Dixit Dominus de Haendel interprété par les Arts Florissants sous la direction de Paul Agnew. Je n’aime pas trop, on le sait, les baroqueux, mais William Christie, ses musiciens, ses solistes, ses chœurs, viennent à l’évidence d’une autre planète…

Bérénice dit: à

S’asseoir, et toujours pas d’intégrale. Si c’est pas ballot, tous ces poils à poil.

Bérénice dit: à

Closer , j’aime beaucoup la musique baroque, le transport est garanti. J’ai loupé ce concert , le pod cast disponible je suppose.

Chaloux dit: à

Chevillard:On ne me verra pas cette année non plus au festival Étonnants voyageurs de Saint-Malo, le festival Extravagants sédentaires me retenant chez moi à ce moment-là.

Et personne au festival des étonnants lécheurs de Q?

M’étonnerait.

D’ailleurs, j’ai les noms.

Hurkhurkhurk!

Bérénice dit: à

Chaloux, Eric nous sert de ses pépites , celle ci m’a beaucoup plu.

Bérénice dit: à

Euh, Chaloux, lecheurs de cul, cunnilingus au programme. Comment appelle t on la même pratique côté pile? Excusez mon ignorance .

renato dit: à

On casse un peu de vaisselle puis la vie reprend son cours ; d’ailleurs, la photo de Passou en haut à droite fonctionne comme un manifeste…

renato dit: à

Le 21 h 52 min pour Claudio.

Chaloux dit: à

Bée raie (correcteur), il serait temps de vous acheter un dictionnaire.

Bérénice dit: à

Ou un gigolo. Non, sérieux, je l’ignore. Vous non, hardeur que vous avez été, forcément vous avez du experimenter.

Bérénice dit: à

Les mots vous feraient peur ? Je n’y crois pas. Êtes vous pudibond devenu? Ou faux cul

D. dit: à

Je ne comprends pas que vous fassiez de l’endive au jambon une nourriture de plouc, Closer.

Chaloux dit: à

Remarquez, Bée raie (correcteur), que le lèche faux-cul doit être, pour peu qu’on y pense, tout aussi répandu, et même un peu plus nombreux, que le lèche vrai-cul. Dans quelle catégorie classer le journaliste et écrivain? C’est moi qui vous le demande.

Bérénice dit: à

Il faut admettre que ce n’est pas terrible, terrible. Je n’aime les endives qu’en salade quand elles ne sont pas amères. De toutes façons la saison est aux épinards.

Bérénice dit: à

Les faux culs qui opèrent en silence sont pernicieux, difficilement repérables car contrairement aux autres ils ne lèchent pas et le soupçon prend un peu plus De temps pour s’installer. Je ne suis pas en mesure de répondre à votre question.

Bérénice dit: à

Bere. Mon correcteur si je n’y prends pas garde donne Je te, à la place. Si c’est pour les nombreux s’asseoir, désolée, c’est réellement involontaire ou un acte manqué, ce qui ne m’étonnerait pas.

closer dit: à

Certainement en replay. Régalez vous Bérénice.

D. dit: à

L’endive au jambon bien exécutée est un véritable délice. L’amertume est indispensable et doit être maîtrisée tant par le juste choix de l’endive que sa taille, sa cuisson et bien sûr l’asaisonement de la sauce dont la base est une Béchamel.
Seulement il y a Béchamel et Béchamel, endive et endive, jambon et jambon et donc endive au jambon et endive au jambon. D’un côté les ploucs, grimaçant sur de l’endive vulgaire et malmenée, de l’autre votre serviteur en ce qu’il est autorisé de nommer une extase endivienne.

Ed dit: à

Je ne crois pas que closer associait sincèrement ce plat délicieux aux « ploucs ». Il n’empêche que ce n’est pas très glorieux se s’écharper aussi longtemps sur un blog avec des inconnus. La pression retombée, je fais mon mea-culpa. Je serai la seule, tant pis.

Ed dit: à

Qu’est-ce que vous mettez comme sauce ? Une béchamel suffit ? Ce nest pas « la base » comme vous dites. Je suis plus d’accord sur le choix du légume et du jambon.

Ed dit: à

Les propos du général nous choquent aujourd’hui mais ils ne secouaient personne à l’époque. Et Hassan II disait la même chose. Le monde a changé et le Pen ne dirait jamais le centième de cela. Quant à leur véracité, elle a déjà été prouvée par les faits. Quand la minorité devient une large minorité tout en restant statistiquement une minorité, elle ne peut s’intégrer à la majorité et cela crée un effet de partition. Des cultures qui vivent dans l’entre soi.

Ed dit: à

Tiens. Une strat 1977. Quel boulet, je n’avais jamais remarqué !

D. dit: à

Vous savez, Closer, je pense avoir autant apporté à la littérature qu’à la gastronomie.
J’estime que les deux me sont redevables. Et je le dis en toute modestie parce qu’il faut nécessairement en convenir si l’on veut être honnête avec soi-même.

D. dit: à

Je n’ai pas l’intention de révéler mes secrets, Ed. Desolé.

Jean Langoncet dit: à

@Ed dit: 26 mars 2019 à 23 h 12 min

Une bombe à Grenade ; chacun son rythme, en effet

Delaporte dit: à

Je remarque qu’on revient sur l’endive au jambon, et on a bien raison. Il faut en effet le préciser : c’est un plat particulièrement raffiné et nourrissant. Du moins, quand c’est confectionné avec art. Ce n’est pas tous les jours, mais, personnellement, j’ai la chance de manger régulièrement une endive au jambon qui est une véritable extase. J’avoue que je suis un privilégié. Ceux qui dénigrent ce plat n’ont pas eu cette chance de naître là où il y en avait. Tant pis pour eux. Il y a une petite élite de l’endive au jambon, des happy few : ils ne font pas parler d’eux, ils ne se réunissent même jamais. C’est un club secret, tacite. Ils se reconnaîtront.

D. dit: à

Oui, extase est un mot juste.

D. dit: à

Excusez-moi, Ed. Vous avez parlé d’un général mais lequel ? J’avoue ne pas avoir tout suivi des méandres de votre pensée. Si vous me pardonnez l’expression.

Ed dit: à

Le général q.

D. dit: à

Vous vous moquez de moi ?

Ed dit: à

Ca vous apprendra à ne pas me donner votre recette pour la sauce des endives au jambon !

Bérénice dit: à

0h32 l’endive, n’est ce pas un peu phallique ? Parmi tous les calibres, avec en plus la sauce qui pourrait simuler le sperme ? Ce qui expliquerait que son ingestion apres de savantes cuisines que tous ne possèdent pas ouvrent sur un orgasme gustatif, une extase si vous voulez. C’est quand meme une pietre idée d’extase à moins d’être affamé ou nympho en phase sensibilisation culinaire. Avec tout cela , Chaloux ne m’a toujours pas renseignée du mot que j’attendais qu’il me donne: comment appelle on la pratique qui consiste à lécher l’anus du partenaire? Je connais la penetration, la sodomie pour les plus audacieux dans le registre pénétrant, le cunnilingus, la fellation, l’éjaculation précoce ou tardive pour les priapiques, le bondage, le sadisme tempéré ou non, le masochisme qui s’y colle avec tous les degres du sadisme qu’on peut imaginer , la frigidite , la compulsivite, l’abstinence, l’obsession sexuelle, la nymphomanie, l’hyperexcitabilite, l’incontinence sexuelle, la pornographie et ses produits derives, la pulsion irrepressible, les conduites à Risques, la deviance qui enveloppe une quantité de pratiques des inoffensives aux crados jusqu’à celles considérées comme criminelles, le voyeurisme, le fétichisme mais pas ce terme qui désigne cette pratique qui d’ailleurs prouve qu’en matière sexuelle nous ressemblons aux animaux bien que nous disposions des ustensiles à les habiller pour rendre le tout raffiné ou non pour ceux qui préfèrent l’ascèse dénuée des artifices précédemment cités . Pour finir , si tout marche pour le mieux. Nous assistons dans les meilleurs des cas à une translation répétitive menant à l’éjaculuation chez l’homme moyennant quoi le femme traitee de différentes façons en une série de préliminaires plus ou moins heureux atteindra la jouissance. L’extase restant un point culminant. Nous pourrions aussi parler d’amour mais contrairement au sexe, il est rare et s’il est encore intégre ne s’achète pas quand bien meme les plus fortunés des hommes vieillissants imaginent qu’ils sont accompagnés d’une jolie jeune femme éduquée pour leurs qualités et par amour. Les femmes autant que les hommes aiment le pouvoir et l’argent. Les plus exigeants attendront une monnaie culturelle, un talent, un don , ceci en terrain d’échange opère à mon avis en élémentaire seduction et annoncer un sentiment sincere ne d’une admiration réciproque et d’un terrain d’entente avec une langue commune.

Bérénice dit: à

Annonce, né.

Marie Sasseur dit: à

2h14
De l’oas au Paraguay

 « C’est sans doute pour tout cela que Le Pen et Bigeard se sont émus hier, l’un versant des larmes sur la perte «d’un ami fidèle», l’autre s’inclinant devant «ce grand monsieur qui a fait ses preuves»… »

https://www.humanite.fr/node/8534

Brave Langoncet, vous faites ce que vous pouvez…

renato dit: à

Le nom est-il vraiment si important, Bérénice ? Prenez, p. ex., Ingres, il disait connaître tous les muscles — sous-entendu, l’anatomie — sans savoir les nommer, et il en a donné la preuve. Certes, La grande odalisque en mêlant précision classique et déformation maniériste peut susciter le suspect d’une connaissance approximative du squelette, mais si l’on y réfléchi, pour y ajouter trois vertèbres il faut bien la connaître notre charpente. Cela pour dire que l’on peut pratiquer un art sans savoir nommer certains de ses éléments constitutifs — songez à ceux qui jouent d’un instrument sans avoir appris le solfège. Bon, cette tangente bien à part, le mot que vous cherchez est « anilingus » du latin anus + lingere, tout compte fait pas difficile à déduire. Incidemment, cette pratique est parfois associé à la coprophagie.

bouguereau dit: à

soustel fut un fervent et communicatif défenseur de la civilisation des mexicas..j’ai oui plusieurs fois de ses propos décalqués par des simplets comme toi tèrezoune qui se poussent du coude pour être premier à la table des justes

bouguereau dit: à

recette pour la sauce des endives au jambon !

dabord faut dire ‘chicon’ dédède..endive c’est pour ceux qui sla carre dans l’oignon..pas d’oinion!

bouguereau dit: à

Excusez-moi, Ed. Vous avez parlé d’un général mais lequel ?

ils sont tous mexicains dédé..tous les autres c’est des soucaporals..à part marcos qui était souscommandant quand même..

Chaloux dit: à

boumou met très peu de béchamel. Plus du tout dans ses moyens…

Hurkhurkhurk!

Jazzi dit: à

« Le comédien Guillaume Gallienne va adapter « A la recherche du temps perdu » pour la télévision. Une série en trois saisons dans laquelle la saga proustienne sera transposée dans les années 1970-90. Titre : « La Recherche »

Cette transposition n’a aucuns sens !

Clopine dit: à

Le retwwet de notre hôte ne m’étonne guère : la prolifération des livres et des écrits divers sur les gilets jaunes est telle qu’elle en vient presque à supplanter les paroles d’iceux !

Clopine dit: à

Pas d’accord avec toi, Jazzi : c’est peut-être justement une porte de sortie pour Gallienne, devant l’impossibilité manifeste d’adapter Proust au cinéma (ce que Truffaut appelait « un sacrilège »). Alors, devant cette impossibilité, le pas de côté, la feinte, la dérive, sont de mise. Et qui sait ? A défaut de donner à voir l’oeuvre, donner à voir l’interprétation personnelle qu’en a Gallienne peut être intéressant. Au moins aussi intéressant que les innombrables livres déclinant à tout bout de champ « Proust et moi », en quelque sorte, de dictionnaires Proust en abécédaires, inventaires divers et variés (et, dieu me tripote, j’en ai fait partie, soupir.)Comme si aucun lecteur de Proust ne pouvait échapper au besoin irrépréssible de partager SA lecture. Gageons que le sympathique Gallienne ne sera pas le plus ennuyeux – c’est ce que je lui souhaite !

Marie Sasseur dit: à

Je ne vous ai pas attendu , Langoncet, ni vous , ni le web zéro. Et je n’ai plus de temps à consacrer à ce blog.
So, à bientôt, peut-être.

et alii dit: à

La disparition de Freud et de Marx du projet de programme de philosophie en Terminale au profit d’un retour massif du religieux !

Janssen J-J dit: à

-> Anilingus, donc…, la journée commence à sentir très fort. boug’ battu à plate couture.
-> @ 5.39, b., avez oublié la pratique de la chasteté volontaire, bien plus qu’une ascèse sans béchamelle. L’ars erotica le plus difficile qui soye, quand on a tout essayé et essuyé.
-> Un hommage au poète Pierre-Albert Jourdan, l’homme aux semelles de paille, injustement oublié.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2018/12/19/sandales-paille-leclair-jourdan/
-> Place des Héros (aux Gémeaux), mise en scène en lituanien par K. Lupa. N’y ai pas retrouvé la verve acerbe et jubilatoire d’un Serge Merlin quand je découvrais TB, à la grande époque. Au contraire, là tout est feutré, lent, fantomatique en dépit des quelques éclats du frère du professeur suicidé, après l’enterrement, dans le 3e tabelau. Des personnages à la Kantor, tétanisés par la haine antisémite qui monte, déjà morts vivants et empaillés. L’explosion à l’arrivée des chars de l’Anschluss : un procédé.
-> Jacques Soustelle n’était assurément pas un grand lecteur de Proust. Cela dit. GG veut se faire mousser tout en faisant connaître la musicalité de la recherche. Scandale et Soupir. Déjà las, oui, de sa voix trop bien posée. Mais pas obligé de l’écouter non plus.

et alii dit: à

Musée d’Orsay Renames Manet’s “Olympia” After Its Overlooked Black Model, Laure

Paul Edel dit: à

« A la recherche… » de Proust transposé dans les années Giscard et Mitterrand… ça, je ne veux pas rater de voir cette adaptation Gallienne . Je verrai assez bien comme modèles, Laurent Fabius en Norpois , Edith Cresson en Madame Verdurin, Adjani, bien sûr en La Berma.

P. comme Paris dit: à

« Feuille de rose » pour Bérénice.

et alii dit: à

France : La bataille de Verdun disparait des programmes d’histoire du lycée

Jazzi dit: à

Mais l’interprétation de la Recherche par Guillaume Galliene n’a aucun intérêt, Clopine. Couper les racines spatio-temporelles de l’oeuvre proustienne est la meilleure manière de l’amputer de son intemporalité intrinsèque et de la rendre totalement artificielle, sans odeur et sans saveur !

Janssen J-J dit: à

De quoi ? Un touite bienveillant de la RDL à l’égard des dégâts collatéraux provoqués par les GJ sur le plan éditorial !…
C’est nos ami.es du nord-est et des cimetières parisiens qui vont nous en faire une jauniste !
(p/o celzéceux, bjr à toustes).

Marie Sasseur dit: à

Encore un mot Langoncet, n’hésitez pas non plus à relire ce bouquin qui a eu le Goncourt du premier roman en 2016. L’Algérie aux Algériens, voilà qui devrait vous faire en rabattre de votre propagande pour un mafieux, car Soustelle, plus qu’un homme de renseignement, avec tout ce que cela recouvre pour la guerre d’indépendance algérienne, préférait l’ombre. Ceci pour mettre un bémol à votre goût pour la colonisation enchantée.

En revanche si vous avez des infos sur l’officine de Soustelle et ses soirées à des happenings de la secte moon, je suis naturellement fort intéressée.

Jean Langoncet dit: à

Vous procédez comme tous les propagandistes: par affirmations et amalgames.
L’Algérie aux algériens ? C’est tout ce qu’on peut leur souhaiter, enfin !

Marie Sasseur dit: à

Brave Langoncet, vous avez tout compris. Soustelle n’a plus foutu les pieds en Algérie, on se demande pourquoi.

Jazzi dit: à

« L’Algérie aux algériens ? »

Mais lesquels ?
Le chef d’Etat-major Algérien qui demande que Bouteflika soit déclaré inapte à diriger le pays est aussi vieux que lui !

et alii dit: à

Most basically, then, one must differentiate between the general term “Jewish quarter” and the term “ghetto,” that originally indicated a very specific kind of Jewish quarter that we will define below as compulsory, segregated and enclosed. Modern scholars have very often employed the two terms indiscriminately. To complicate matters, in the Middle Ages, much remains unclear. In places where it is known that walls and gates existed around the Jewish quarter, it is not always known when they were established, whether all Jews and only Jews were allowed to reside inside the enclosure, and whether the gates were locked for the entire night to segregate the Jewish inhabitants or rather for their security and could be opened when desired.

One can conclude that although compulsory, segregated and enclosed Jewish quarters were not completely unknown in Christian Europe before the 16th century, for some had been established in Christian Spain and one of the best-known ones was that established in Frankfurt am Main in 1462, clearly they did not represent the norm, and one should not assume that any Jewish quarter belonged to that category without conclusive proof. Certainly, the few that did could never have been referred to by contemporaries as ghettos, because the association of the word “ghetto” with a Jewish quarter commenced in Venice in 1516.

***

Jazzi dit: à

JJJ, toute cette littérature jauniste indigeste, je te l’abandonne avec plaisir !

Marie Sasseur dit: à

Il faut lire la chronique de K. Daoud dans le Figaro. C’est très intéressant.

Clopine dit: à

Ah Paul, perso je ne vois que deux acteurs capables de jouer Charlus (en oubliant la faute de goût de Delon dans le rôle, décalquant Montesquiou en plus et pas le Charlus de la recherche qui, lui, on le sait, est « gros » et était un « athlète » dans sa jeunesse…) : Jean-Claude Dreyfus et/ou Michel Fau. Avec un penchant pour ce dernier, d’ailleurs. Qu’en pensez-vous ?

Clopine dit: à

… Et Catherine Frot serait la Verdurin…

Clopine dit: à

Si, Jazzi, cela a un intérêt : le même que de lire le bouquin de notre hôte, ou celui de Sollers, ou celui de… sur le même sujet. A quand ton « goût de Proust » (ça se trouve, tu l’as déjà fait !!) ?

Jazzi dit: à

Et pas Depardieu, Clopine ?

Jazzi dit: à

« La représentation de la pièce d’Eschyle « Les Suppliantes » à la Sorbonne a été annulée suite à un boycott étudiant encouragé par le CRAN. Ils accusent la mise en scène d’être «raciste» car certains comédiens sont grimés en noirs… »

La Sorbonne est mal barrée ! On ne pourrait même plus y monter « Les Nègres » de Jean Genet ?

et alii dit: à

Si Au Poiss’ d’or n’est pas autobiographique, il n’empêche que Scouffi, né en 1886, rejeton d’une famille grecque et francophone d’Alexandrie, était ouvertement homosexuel comme son compatriote alexandrin le grand Constantin Cavafy. Après avoir été blessé lors de la guerre Gréco-Turque, Scouffi débarque à Paris. Il a déjà publié une poésie qui doit plus à Robert de Montesquiou qu’à André Breton, il est aussi chanteur d’opéra à l’occasion et côtoie tout le gratin des années vingt.

Ce qu’il montre très bien d’ailleurs, c’est à quel point l’homosexualité, du fait de sa répression, produit dans la société une circulation secrète et étonnante entre tous les milieux. On en avait déjà eu de beaux aperçus dans Proust, on en a avec Scouffi un exposé minutieux, amusé, effrayé : p’tit Pierre devenu Chouchou, au frais minois, ne passe pas sa vie dans sa chambre au mois de l’hôtel borgne Au poisson d’or. Non, il est partout avec tout le monde et il sait que les étreintes dans les « théières » unissent aussi bien le poète que l’ouvrier qui arrondit là ses fins de mois, l’académicien à légion d’honneur et le maçon aux mains poudreuses. Même des policiers « en sont » et se retrouvent utilisés par leurs supérieurs pour coincer ou transformer en indic les prostitués comme Chouchou car il y a aussi du roman noir dans les pages de Scouffi.

et alii dit: à

Alec Scouffi, d’ailleurs, sera retrouvé mort en 1932 dans son appartement de la rue de Rome, assassiné par une de ses conquêtes que la police ne retrouvera jamais. Comme pour parapher ce roman qui a tout d’un défi.

et alii dit: à

Traité de mecsplication
À propos de : Ces hommes qui m’expliquent la vie, Rebecca Solnit, Éditions de l’Olivier
par Anne Le Goff [27-03-2019]
La guerre faite aux femmes commence par leur interdire de parler. Les hommes, explique R. Sonit, se réservent le droit d’expliquer. C’est un trait constitutif de nos cultures, et cette forme de violence conduit aux pires formes d’agression sexiste.

Clopine dit: à

bé non. Note Jazzi que comme ça, Gallienne pourra sous-titrer son film « Un film SANS Gérard Depardieu » (c’est ce qu’a fait Ariane Doublet pour son documentaire : les sucriers de Colleville, wouarf) … Depardieu a un nez bien trop sexué, et porté au milieu de la figure, pour incarner Charlus, voyons.

Clopine dit: à

… Mais le vrai problème est tout de même qu’il y a 2 511 personnages dans la Recherche, Jazzi. Bonjour le casting…

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