de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Dans le cerveau poétique de Jean Rouaud

Dans le cerveau poétique de Jean Rouaud

Il paraît que la littérature ne se vend plus et qu’il faut agir en conséquence. Du moins est-ce ainsi qu’un éditeur a récemment annoncé à ses collaborateurs que, la crise de la librairie aidant, un certain type de livres ne paraitrait plus sous son enseigne : ces livres qui ne se présentent ni comme des romans, ni comme des récits, ni comme des essais, ni comme rien du tout d’ailleurs et dont les libraires ne savent pas toujours quoi faire tant ça les désempare alors que tant de ces livres nous ont emmené au plus loin et au plus profond de ce qu’on appelle encore « littérature » sans trop savoir de quoi il en retourne au juste. Bref, le fantôme de Borges en rit encore.

Parmi eux, Jean Rouaud connu et célébré pour son cycle romanesque familial lancé avec l’attribution du Goncourt en 1990 (Les Champs d’honneur, Des Hommes illustres, le Monde à peu près, Pour vos cadeaux, Sur la scène comme au ciel). Depuis, des livres, il en écrivit d’autres de différentes formes jusqu’à sa série « La vie poétique » dont le tome 5 vient de paraître sous le titre Kiosque (281 pages, 19 euros, Grasset). Le kiosque à journaux de la rue de Flandre à Paris (XXème), c’est de là qu’il s’est lancé – et dès lors nombre de lecteurs s’y sont attachés. Un écrivain attachant, c’est quelqu’un dont on prend régulièrement des nouvelles à chacune de ses (ap)parutions, comme s’il se manifestait régulièrement à seule fin de nous parler à l’oreille.

Il se souvient à avoir donc été kiosquier, lecteur, écrivain en devenir, chanteur, commis de librairie, coupeur de dépêche d’agence à Presse-Océan. Mais kiosquier sept ans durant, tout de même, au temps où les NMPP, la centrale qui assurait la distribution des journaux, retrouvait régulièrement le syndicat CGT du Livre pour un bras de fer dont les lecteurs faisaient les frais. En ce temps-là, il c’était un métier vraiment physique ; les titres étaient beaucoup plus nombreux ; les kiosques n’étaient pas chauffés ; de loin le marchand ressemblait à un croisé avec son heaume de laine et ses mitaines. Aujourd’hui dans les kiosques à l’allure techno, on vend des jouets et gadgets comme on débite des popcorns dans les cinémas et il arrive même qu’on y trouve des gazettes

On ignore si Rouaud a aimé cela. Pas sûr qu’au bout de sept ans le métier lui soit rentré dans le corps. Pas du genre à rigoler des mêmes blagues avec les collègues. Mais enfin, cet homme de l’ouest humide a tenu bon et s’est nourri de conversations avec des clients dont la sédentarité a forcé la fidélité. Des déferlantes de vie du petit théâtre de la rue de Flandre, il a subi la séduction, en enrôlant aussitôt secrètement au titre de personnage dans son journal, simple petit carnet Rhodia dans lequel toutes ses rencontres étant réduites en haïkus avec Bashô pour seul maître, histoire de se désincarcérer de son évangile flaubertien – et aussi de L’Ere du soupçon de Nathalie Sarraute. Cela lui sera utile à l’heure de reconstituer la tapisserie de son enfance longtemps après. Déjà prêt à résister aux appels du réel au nom d’impératifs formels « au point de considérer comme dégradant d’appeler les choses par leur nom », il ne lui manquait que le déclic. Tout est parti de la découverte inopinée dans le grenier d’une photo de Joseph Rouaud mort pour la France en 1916 à 21 ans, oubliée dans un missel de tante Marie. Une image pieuse intitulée « les Champs d’honneur ». Kiosque est son comment-je-suis-devenu-écrivain, écrivain désignant quiconque a une place dans la littérature, mais bonne chance à qui voudra les définir, la place et la littérature. Il ruminera la grande leçon tirée des années de kiosque :

« Ce sont les gens qui parlent le mieux d’eux-mêmes. Aussi longtemps qu’ils sont là mieux vaut se tourner vers les acteurs et les témoins de leur propre vie que de donner la parole en leur nom aux experts qui, du haut de leur compétence, prétendent en savoir plus long que ceux-là, au premier chef concernés ».

Le goût pris à une lecture poussant de manière quasi obligatoire le lecteur à remonter en amont pour vérifier qu’il n’a rien manqué des rendez-vous avec son auteur, la curiosité m’a ramené à un autre livre du même, paru quelques mois à peine avant Kiosque, hors-série d’une toute autre facture La Splendeur escamotée de frère Cheval (279 pages, 19 euros, Grasset). Il ne relève pas de « La vie poétique » mais il est pourtant d’une puissance poétique sans pareil. Je confesse même avoir rarement lu ces derniers temps une coulée poétique aussi réchauffante et enjouée.

Cette plongée dans les secrets des grottes ornées est dédiée aux mains d’or du paléolithique supérieur qui ont fait tant de présences et de beauté des parois et à François d’Assise. Car Rouaud distingue nettement du refoulé paléolithique dans le christianisme des images. C’est là que se rejoignent la grotte Chauvet et la basilique Saint-François à Assise, dans une même manière de raconter que l’image est « l’expression d’un réel divinisé ». C’est peu dire que Jean Rouaud, ancien pensionnaire du lycée catholique Saint-Louis de Saint Nazaire, a gardé la foi, celle-ci devant se traduire avant tout par la conviction que Dieu est lumière et que celui qui fut cloué sur la croix était un homme-arbre, un humain greffé sur la puissance végétale et Dieu sait qu’il y en eut sur le chemin des Romains, même si celui-ci fut semble-t-il le seul appelé à ressusciter. Son admiration est sans mélange pour les cathédrales gothiques, monstres de dentelle et fruit d’un dépassement sans égal de l’esprit, assorti d’un dédain inentamé pour le goût de parvenu du château de Versailles ou encore le Sacré-Cœur de Montmartre et la Fondation Louis Vuitton « monuments de vacuité et enveloppes d’un vide conceptuel abyssal porté par la seule persistance d’un geste ancien dépouillé de son sens. » Il est vrai que l’on y chercherait en vain la moindre transcendance, un soupçon d’élévation.

Beauté des bisons de Font-de-Gaume, foisonnement du plafond de Rouffignac, rennes affrontés de la grotte des Combarelles, bisons rouges d’Altamira, oies gravées gardant l’entrée de l’hypogée dans la grotte de Cussac, parois muettes ou roches parlantes, toutes disent tant la beauté que l’effroi. Des cerfs-arbres y donnent leur langue au feu, des rhinocéros noirs y côtoient des chevaux-soleil pour ne rien dire des hommes-taureaux. Quel Barnum souterrain ! Mais si le mammouth est bien le permanent du lieu, le cheval en est le roi. La main d’or est habitée par l’esprit même du cheval. Le petit cheval noir, bête la plus craintive, l’ultime du bestiaire tapi au confins de la grotte, au plus profond de son ténébreux silence, c’est lui qui a le mot de la fin

On comprend bien pourquoi des spécialistes dédaignent cette littérature et cette poésie : il est en effet impardonnable qu’hors du sérail, un auteur prétende apporter un supplément d’âme, d’autres lumières, de nouvelles pistes à leur champ de recherche avec des moyens ignorée du CNRS. Il le leur rend bien qui se passe de citer leurs travaux et les leurs livres, n’incluent dans ses remerciements que le seul Boris Valentin, un savant  dont les recherches, nourries par l’ambition palethnologique dessinée par André Leroi-Gourhan et ses élèves, portent sur les modes de vie préhistoriques. Sinon, rares y sont les auteurs cités : Joachim du Bellay, Ronsard, l’Apollinaire de Zone,  Montaigne mais à peine, avec l’air de ne pas y toucher, le Malaparte de Kaputtdont seul Jean Rouaud se souvient que chacun des chapitres porte un titre d’animal. Et en prime un hommage à Paul Dardé, sculpteur de monuments aux morts et d’hommes primitifs, lointain, invisible et discret épigone de ces fresquistes pariétaux.

Il y a eu des Michel-Ange du côté de Chauvet et Lascaux mais gardons-nous d’idéaliser tant les tâcherons pullulent vers Rocamadour ou ailleurs, le trait laborieux, l’inspiration épuisée. Dans les strates géologiques de l’azilien près d’ Etiolles, les mains d’or ont perdu la main. Et de toute façon… :

« A quoi bon le progrès si l’humanité commence d’emblée par la chapelle Sixtine ? »

En nous restituant ce système de représentation du monde, où l’on dessine à destination de puissances extra-lucides, Rouaud se contente des traces. Foin des preuves ! Nul besoin de CQFD. Il sait, lui, l’architecture intérieure du cerveau poétique d’une main d’or. Il est devenu à son tour le spécialiste des phénomènes étranges en nous épargnant tout délire personnel sur chamanisme et pensée magique. Il sait dire comment un cheval à la crinière de rayons d’or se métamorphose en jument à tête noire au cours de sa traversée de la nuit.

« La roche nous dit »

C’est la leçon des mains d’or. Sa capacité d’émerveillement si longtemps après, ce fluide particulier, tient aussi, peut-être, au génie des lieux, que Jean Rouaud est des rares, parmi les écrivains, à avoir arpentés, explorés, troués du regard. A le suivre, nous sommes de plain-pied dans les entrailles de la terre et l’ambiance persuade vite que le secret des mains d’or ne pourrait y être qu’« éventré ».

« La modestie prudente du cheval à Chauvet est déjà une mesure de l’homme. Les mains d’or jureraient que non, mais le petit cheval de la grotte d’Ardèche est, métaphoriquement, inconsciemment, opportunément, prophétiquement, un autoportrait »

Manière de rappeler qu’au commencement il n’y avait que des animaux, Dieu compris. Jean Rouaud voit l’homme comme un parvenu, par rapport à ses lointains prédécesseurs dotés d’un art de la survie autrement plus admirable. Et pourtant, le constat est bien là : la  culture, c’est à dire la science, a bien vaincu, avili et dompté la nature. L’homme ayant pris son contrôle, il n’en finit pas de régler ses comptes avec l’animal qui la dominait autrefois. La tutelle a changé de camp. L’auteur en est hanté ; à tel point que lorsqu’il regarde des dessins d’oiseaux de Jean-Jacques Audubon, il songe au massacre qui s’en suivait puisqu’il l’artiste les faisait poser en l’air en les entrelardant de fils de fer.

Voilà un livre dont la musique intérieure est si envoûtante qu’on ne le referme pas sans un certain vertige. A se demander si à force d’observer ces parois par-dessus l’épaule d’un guide aussi inspiré, on n’y a pas vu l’homme s’extirper de l’animal qu’il fut.

( «  »Bisons rouges d’Altamira »; « Jean Rouaud, kiosquier émérite » ; « Geai bleu » dessin de Jean-Jacques Audubon ;  « Le panneau des chevaux de la grotte Chauvet » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

1217

commentaires

1 217 Réponses pour Dans le cerveau poétique de Jean Rouaud

Chantal dit: à

j’ai essayé une version à ma façon de la torta barozzi mais je crois que je vais refiler ça à la sortie de mon cours de yoga du rire.

bouguereau dit: à

ce film a l’air soporiphique

tu dis fasbindère et dirfiloo y bande..un peu comme dédé pour l’échine de cochon..hou mon larbin quand qu’il parle de margueritte..c’est des trucs d’hintello dédède..tu peux pas comprende

Bérénice dit: à

DHH, je vous hais, je vous déteste, j’éprouve une profonde antipathie pour vous peut être adaptée sur différents créneaux:
Nous sommes pauvres. nous sommes nécessiteux, nous n’avons plus rien à perdre.

Nous avons échoué, nous n’avons pas réussi, nous courons à la catastrophe ( étayer la notion)

Chantal dit: à

Oh merci Lavande pour les infos 🙂 ! J’ai envie d’y aller faire un tour.

bouguereau dit: à

yoga du rire

c’est pas pour moi non pus dédède..chus un gars trés limité..ferdom et ya pas dquoi rigoleye alleye alleye madame

Bérénice dit: à

D, au cinema du centre commercial de la ville où je reside. C’est le film que je retenais pour profiter des journées du cinéma.

Bérénice dit: à

Chantal, c’est curieux que vous ne vous souvenirs pas du voyage à Turin de Lavande qui avait permis un échange as ne fructueux sur les différents lieux à visiter. Il y avait eu aussi une explication à propos du stage de la fille de Lavande qui finalement ne l’a pas accompagnée comme il avait été prévu qu’elle le fasse.

Phil dit: à

Ed, Fassbinder a simplement trouvé le rythme de Fontane, comme la lecture du livre a dû vous le faire percevoir.
Loin des foutaises numériques pour asiatiques dopés.

Bérénice dit: à

Souveniez, assez fructueux. Correcteur sécateur!

Chantal dit: à

je ne viens pas très souvent ici, si Lavande me répond c’est gentil de sa part ;).

Ed dit: à

« Fassbinder a simplement trouvé le rythme de Fontane, comme la lecture du livre a dû vous le faire percevoir. »

Mais pas du tout ! Le rythme du livre est lent, nous sommes d’accord, mais il ne vous tombe pas des mains comme Fassbinder vous endort.

Quant à votre dernière phrase, rien compris. Ca vaut mieux j’imagine.

Phil dit: à

Ed, Fassbinder semble vous passer au-dessus ou en dessous, pas bien grave, l’essentiel reste le livre.

Chaloux dit: à

closer dit: 18 mars 2019 à 10 h 44 min

Un nouveau Robespierre, ça m’étonnerait. Quant aux autres noms que vous donnez, ils ne démontrent que votre sens de la fantaisie.
Je ne suis pas d’extrême gauche, je crois qu’il faut tolérer les riches. Ce que j’attends et que j’espère voir c’est une vraie république, avec une réprésentation populaire, et non ce rapt dont se sont rendus complices tant de peudo-intellectuels qui auront des fins de carrières difficiles. Je ne demande ni la lune ni la révolution.

Ed dit: à

 » l’essentiel reste le livre »

Oh que oui. Un livre très important dans l’histoire de la littérature allemande. Mais je ne vais pas me répéter.

Bérénice dit: à

ED, cette dernière phrase témoigne du fossé qui sépare les generations. Je crois que Phil ne goûte pas aux prouesses numériques, que son gout n’a pas évolué à la vitesse du progrès technologique . Tout cela réussissant à le faire ressembler à un aristocrate , un anachronique
Il flirte plus avec la réaction qu’avec la révolution.

Bérénice dit: à

Illettrés, c’est le mot plus juste. Il suppose un apprentissage défectueux.

D. dit: à

Moi je ne vais pas au cinéma, Bérénice. Et encore moins dans un « centre commercial ».

Delaporte dit: à

« Moi je suis un peu réservé sur le joue de porc que je trouve un peu forte de goût et manquant de finesse. »

Je suis assez d’accord avec vous, mais il faut noter que, pour les carbonara, la recette originelle demande à ce qu’on utilise de la joue de porc. Je trouve pour ma part qu’une fois de temps en temps, on peut utiliser la joue de porc : ça change. Rien n’empêche non plus d’utiliser de la poitrine, je l’admets, pour cette recette. La joue de porc donne un côté un peu « barbare » et antique aux carbonara. On change de cieux, on voyage. Le dépaysement est total, – sans sortir de chez soi, comme le héros de Huysmans, des Esseintes, qui voyage en allant au restaurant. La gastronomie, c’est aussi ça. Et à ce titre, la joue de porc est une bénédiction divine !

D. dit: à

Je constate, Delaporte, votre attirance pour la chose barbare et antique. Vous nous aviez caché ça.

Delaporte dit: à

« Je constate, Delaporte, votre attirance pour la chose barbare et antique. Vous nous aviez caché ça. »

Pas du tout, vous faites fausse route. Dans la civilisation, il y a du barbare, comme l’a d’ailleurs montré Jean Starobinski. Je suis attiré par ce qui est civilisé, jusque dans sa part barbare : Iphigénie, par exemple, et les joues de porc dans les spaghetti carbonara, extase gastronomique civilisée !

et alii dit: à

je voulais saluer P.Assouline en me retirant parce que cela ne fait pas sens pour moi de déposer un commentaire sous ses billets que j’ai toujours plaisir à lire:je suis « allergique » au climat qui règne surle blog dont les commentateurs se présentent comme détenturs et maîtres de pout savoir sur tout ,sur les mots et les choses susceptibles d’éclairer notre temps et notre monde;ce climat est tyrannique,au point d’évincer le billet et tous autres propos;en ajoutant la contestation de tous liens ,proposant articles de spécialistes du champ et de la discipline qui se sont intéressés aux enjeux du billet, ils ont condamné, ces commentateurs tout propos à leur dire et leur supposé savoir dire en toutes langues;
je souhaite à tous la pointe de ce qu’ils offrent comme la loi de l’éducation et l’instruction qu’ils pratiquent pour les étrangers à leur micro société que d’autres,hommes et femmes ont fuie avant moi sans s’expliquer sur leur retrait de cette gargotte malhonnete

Bérénice dit: à

D, les deux cinemas de ville subventionnés ont fermé il y a plus de dix ans pour le premier. Le Kursaal en 2002 et le Palace en 2011. Les gens ici aiment les salles neuves et les films en VF. Il existe d’autres cinés sympas dans les environs.

Bérénice dit: à

Et alii, pour la lumière il existe des interrupteurs et modulateurs d’intensité. Je sais, c’est tres taire à terre. Je ne pense pas comme vous que nous laissions trace de prétention. De bêtise tempérée, je le revendique. Où donc allez vous distribuer votreimperatifs et vos rappels, conseils, ordres, citations, copies collés? Chez Paul Edel , d’autres ou sous un nouveau pseudo…
Nous verrons en quoi vos manies se déguisent .

Bérénice dit: à

Gargotte, cela vous va bien mais vous savez que la culture n’est pas garante de l’intégrité des détenteurs, n’est ce pas?

renato dit: à

Dans une sauce la joue de porc est vraiment sacrifiée, il vaut mieux la couper en très fines tranches — comme d’ailleurs tous les gras affinés — en l’accompagner d’un pain de campagne et d’un verre de blanc sec.

Janssen J-J dit: à

15.07 & sq. J’ai toujours admiré votre aptitude à dégonfler les baudruches, à tempérer les conflits ou à les amenuiser en douceur, sous une fermeté cependant jamais désarçonnée. Cette manière élégante d’éconduire ainsi les gens sans jamais vous mettre en colère, y compris sous une essuyée des pires outrages.

Delaporte dit: à

Quand les spaghettis sont cuits, on les met directement sur les joues de porc qui cuisent dans la poêle, de manière à ce qu’ils s’imprègnent des saveurs de cette viande sublime. On remue quelques minutes, puis on éteint le feu. Quand ça a légèrement refroidi, on ajoute le mélange oeufs-fromage et on remue, en ajoutant un peu d’eau de cuisson des pâtes, pour obtenir une texture parfaite. Et enfin on peut déguster cette merveille gastronomique. Les joues de porc, dans cette préparation, sont mises à l’honneur. Elles sont sur un piédestal. Cela devient un événement historique.

D. dit: à

Il y a joue de porc et joue de porc, de toutes façons.

D. dit: à

Des pâtes se servir de l’eau de cuisson est typiquement barbare.

Delaporte dit: à

Voilà selon moi la meilleure recette des carbonara. Joue de porc se dit « guanciale » en italien. Evidemment, D, il en faut qui soient bonnes, comme les pâtes. Un paquet de spaghettis doit coûter environ deux euros, sinon ce n’est pas bon.

https://youtu.be/3AAdKl1UYZs

D. dit: à

2 euros un paquet de spaghettis ! Mais ceux que j’achète valent au moins le triple !

Delaporte dit: à

Je l’ai déjà dit, je préfère le porc au boeuf. Je ne mange quasiment jamais de boeuf, sauf hier où je me suis envoyé un excellent goulasch.

D. dit: à

Moi je prends des De Cecco. On est plutôt dans les 5 euros le paquet.

Delaporte dit: à

« 2 euros un paquet de spaghettis ! Mais ceux que j’achète valent au moins le triple ! »

Mais vous êtes un milliardaire, D, et vous pouvez jeter l’argent par les fenêtres. J’ai donné cette précision pour les ménagères consciencieuses qui ne sont pas atteintes par la folie des grandeurs ! A partir d’un certain prix (2 euros) la qualité n’augmente pas vraiment. Cela devient inutile. Vos spaghettis sont sans doute très bons, D, mais pour deux ou trois euros vous auriez la même qualité.

Chaloux dit: à

Bien d’accord, D., ce sont les meilleures. Mais je n’ai jamais compris pourquoi elles sont si chères en France et à si bas prix en Italie.

rose dit: à

Elles sont sur un piédestal. Cela devient un événement historique.

Comme et autant que les rillettes de lapin.

D. dit: à

J’aime autant le boeuf que le porc pour ma part. Pour moi le filet de boeuf est loin d’être le meilleur morceau. Il est assez terne, certes fin, mais manquant de caractère.
Un bon onglet nature à la plancha est à mon sens le plat de boeuf le meilleur qui existe.

Jazzi dit: à

Vous n’auriez pas quelques bourrelets autour de la taille, Delaporte et D. ?

Prenez exemple sur renato, qui doit être aussi sec que Giuseppe Verdi !

D. dit: à

T’as qu’à aller bosser, Delaporte, et tu pourras t’acheter des De Cecco. Et après tu retourneras bosser pour t’en acheter encore, ô Grand Disciple de Hamon et des marques-repère.

Jazzi dit: à

Moi sur un piédestal, je mettrais bien une tripotée de petits farcis niçois, miam miam !

Delaporte dit: à

J’ai acheté il y a peu des spaghetti De Cecco, j’ai payé même pas deux euros le paquet.
Je fais très attention à ma ligne, Jacuzzi. Je me pèse chaque jour. Je me maintiens sur un poids idéal.

D. dit: à

J’ai très peu de graisse abdominale, Jazzi. Chez moi tout est dans les fesses.

Delaporte dit: à

« T’as qu’à aller bosser, Delaporte, et tu pourras t’acheter des De Cecco. »

Qu’est-ce que c’est soudain que cette violence de gilet jaune, D ? Ce sont les De Cecco qui vous mettent dans cet état ?

Jazzi dit: à

Tu as des cuisses de cheval, D., ou bien tes fesses sont dures et rebondies ?

D. dit: à

Ah oui vous avez raison, Delaporte, j’étais resté sur le prix des pâtes bio surfines à l’encre de seuche.

Delaporte dit: à

« Tu as des cuisses de cheval, D., ou bien tes fesses sont dures et rebondies ? »

Mon cher D, Jacuzzi a l’air intéressé par vos fesses. Il me fait penser, à votre égard, à Depardieu qui veut enc… Michel Blanc dans « Tenue de soirée »…

Delaporte dit: à

« j’étais resté sur le prix des pâtes bio surfines à l’encre de seuche. »

Cela m’arrive de mettre de l’encre de seiche dans mes spaghetti. Mais l’encre de seiche coûte au moins six euros le pot. C’est du luxe, vraiment, mais c’est délicieux et simple.

D. dit: à

Elles sont évidemment dures et rebondies, Jazzi. Pour qui me prenez-vous ? J’ajouterai que vos questions sont légèrement indiscrètes.

Delaporte dit: à

Je pense qu’il vaut mieux choisir des pâtes nature, et rajouter après le produit qui les assaisonnera. Ainsi, je mets l’encre de seiche en pot sur les spaghetti fumant, et je me régale, même si ce plat est onéreux.

Jazzi dit: à

C’était un leurre pour faire revenir le Boug, dare-dare, D.
Ne crains rien pour ta vertu, tu n’es pas du tout mon genre !

D. dit: à

Que peut bien signifier : « Car Rouaud distingue nettement du refoulé paléolithique dans le christianisme des images. » ?
J’ai beau retourner cette phrase dans tous les sens, rien de clair n’en sort.

William Legrand dit: à

bouguereau c’est Marc Court, EN PIRE

Bérénice dit: à

D, Pierre Assouline donne l’explication dans le développement qui suit. Divinisation du réel. Croyez vous à la resurrection? Il n’y a qu’impression au mieux.

D. dit: à

Le christianisme aurait divinisé le réel ?
Ça c’est un scoop.

closer dit: à

« Que peut bien signifier : « Car Rouaud distingue nettement du refoulé paléolithique dans le christianisme des images. » ? »

Ne vous inquiétez pas D, ça ne veut rien dire puisque les premiers chrétiens ne connaissaient pas les peintures pariétales paléolithiques. On ne voit pas comment ils auraient pu les refouler…

S’il s’agit de dire que les images religieuses appartiennent à une tradition qui peut remonter à, entre autres, la grotte Chauvet, pourquoi pas? Mais ce n’est pas une découverte bouleversante…

D. dit: à

Il est réel que le Christ, incarné puis mort et ressuscité des mort, soit divin. Il n’a cessé de le répéter à ses disciples durant son ministère.
Toute icone déclinée n’est donc pas une divinisation du réel mais une représentation du réel.
Ceci différant fondamentalement de la superstition du paléolithique.
Sans refoulement de quoi que ce soit, l’homme, par Jésus, rencontre Dieu dans sa réalité : acceptant de se faire homme et d’endurer par pur amour pour les hommes une souffrance indicible.

Bérénice dit: à

D,  » …de raconter que l’image est l’expression d’un reel divinisé… »

Comme vous avez probablement lu les évangiles , pourriez vous dire que les paraboles rejoignent cette expression, une sorte de branches à l’arbre de l’art , conceptuel, toujours en cours d’interprétation ? La bible ?

Bérénice dit: à

Je crois que Closer avait mentionné les 6000 crucifiés de Crassus auxquels PA fait allusion. Jesus est le premier à s’en être sorti ainsi. Il en fallait un pour que la conscience du crime, de la faute s’institue en religion.

Petit Rappel dit: à

On apprend à l’instant via Frank Lestringant le décès de Michel Jeanneret. un grand chercheur s’en va, de l’envergure du dernier commémoré ici. son « Versailles ordre et Chaos » a fait date.
MC

Bérénice dit: à

L’islam est sorti de lá en un remix quelques siècles plus tard, 5 ou 8 ? Est ce que ce n’est pas d’ailleurs la dernière née des religions? Une adaptation des textes aux désirs de certains hommes qui souhaitaient dissocier des autres et fonder un système de croyances et dogmes sur mesures.

D. dit: à

J’aurais aimé vous répondre, Bérénice, mais je ne comprends pas votre question que, sans vouloir vous offenser, je soupçonne de manquer tant de clarté que de bon sens.

bouguereau dit: à

Ceci différant fondamentalement de la superstition du paléolithique

..ou ton créateur était pour eux muet mais te cause à toi personnellement dédé

D. dit: à

La dernière des religions née est évidemment le protestantisme.

D. dit: à

Arghh.. Tu m’as fait faire le 666ème commentaire, Bouguereau.

renato dit: à

« … superstition du paléolithique. »

Drôle d’affirmation venant d’un qui pratique les rituels d’une survivance.

Cela dit, puisque personne ne connaît les finalités des artistes du paléolithique, je ne comprends pas comme ce soit possible déjà seulement mettre bas une hypothèse. Mais bon, nous sommes sur le prestigieux blog à Passou, dirait Phil, et l’ironie est presque une obligation des intervenants.

Bérénice dit: à

Comme si croire était une affaire de bon sens. Rien de plus irrationnel que la croyance telle qu’elle est le plus souvent vécue. Bien sur que l’homme à besoin de transcendance mais le folklore religieux n’est à mon avis pas nécessaire. Il l’est parce que l’homme éprouvé le plus souvent le besoin de matérialiser.

bouguereau dit: à

bouguereau c’est Marc Court, EN PIRE

le mieux est l’ennemi du bien..t’es toujours à 4 pattes à faire la bête keupu

D. dit: à

Michel Jeanneret est décédé il y a déjà 15 jours.

D. dit: à

Il est évident que croire en ce qui est vrai est une affaire de bon srns. Si.

bouguereau dit: à

Il l’est parce que l’homme éprouvé le plus souvent le besoin de matérialiser

la matière est pleine dhénormes trous béants..telment facile a fisfuquer..que dirfiloo à peur dyperde tout ses samasung ses rolesque et ses 2 mains

bouguereau dit: à

tu te mets a causer comme rose dédé..bientôt tu vas mettre de l’huile partout

Bérénice dit: à

Le préfet de police de Paris sera remplacé.

Janssen J-J dit: à

et jean-pierre richard, on le tient pour nul et non avenu sur cette chaine ?

pour faire oublier ses frasques du long WE de notre MI amateur, le 1er ministre vient de faire diversion en annonçant pour mercredi la mise en place d’un nouveau préfet de police, Didier Lallemand. Né en 1956, il n’a pas un poil de graisse, mais n’a pas non plus grande compétence particulière pour proposer un nouveau schéma directeur du maintien de l’ordre en france. On sait seulement qu’il ne fréquente pas les dancings, à titre personnel.

Autre solution pour calmer les douleurs de la goutte, plutôt que d’amputer la jambe ou de l’emmailloter avec des spaghettis hors de prix : appliquer de bons morceaux de viande de boeuf sanguinolents sur la partie lésée.

Des nouvelles de la conférence normande ? La RDL espère que tout s’est bien passé.

bouguereau dit: à

puisque personne ne connaît les finalités des artistes du paléolithique

..brigitte lahaye a dit que les siennes elle les connaissait pas non plus..pourtant pourtant..il suffit d’avoir des noeils..c’est ça lascaux..chauvet..and co..par médiation technologique hinterposé rénateau..sans elles..nibe..brigitte elle pouvait pas tout pour tous qu’il dirait dédé..qu’c’est la réalité

Bérénice dit: à

D, bien sur il nous reste les miracles , mystères que peut être les neuro sciences éclaireront un jour prochain. Force et puissance de la foi.

rose dit: à

..bientôt tu vas mettre de l’huile partout.

de l’huile dans les rouages.
d’olive ou de coude ?

D. dit: à

Il y a 1,3 milliards de catholiques dans le monde et monsieur renato, membre de la petite minorité des athées, vient nous balancer avec un aplomb stupéfiant que cette religion est une survivance. C’est prendre ses désirs pour des réalités.

bouguereau dit: à

Le préfet de police de Paris sera remplacé

tu vois des nains partout béré

D. dit: à

Bérénice dit: 18 mars 2019 à 18 h 05 min

Le préfet de police de Paris sera remplacé.

Eh bien au moins on ne le confondra plus avec le chanteur. Bon faudra penser à racheter des fusibles.

bouguereau dit: à

C’était un leurre pour faire revenir le Boug, dare-dare, D.

t’es lmaitre des marionettes baroz..t’es comme la main dma soeur

Janssen J-J dit: à

Sorry, nota bene ; il s’orthographie Didier LALLEMENT,
et non point l’ALLEMAND.

Bérénice dit: à

C’est peut être dommage pour la region qu’il laisse. Un barrage contre le béton.

Phil dit: à

Vous avez de drôles de sources, Bérénice.
jjj, comme vous l’avez subliminé, un nom prédestiné au nettoyage de la chienlit.

renato dit: à

Justement, bouguereau, « suffit d’avoir des noeils », ce qui manque cruellement dans cette culture dite de l’image… Manque que tout naturellement les bas bleu corrigent à coups d’adjectifs.

Clopine dit: à

… En fait, le plus dur dans l’exercice de la conférence, c’est la limite temporelle, me semble-t-il. « Vous avez tant de temps… »

Et aussi de discipliner sa voix. La mienne monte dans les tours à la première émotion, tremblote au virage de la page tournée, et « stentorise », en quelque sorte, l’auditoire quand j’essaie d’y mettre de la conviction.

Je me demande comment notre hôte fait pour maintenir la sienne à température ambiante, tout le temps, avec cette diction soignée, ce calme, cette assurance. Je dis « température ambiante », je sais pourtant qu’il y a au moins deux crans au thermostat, car quand il s’agace ou qu’il s’indigne, la voix de Pierre Assouline devient aussi blanche que l’Articque (enfin, ce qu’il en reste) : glaçante, en quelque sorte.

Jamais je n’avais autant constaté, comme ce matin, à quel point la voix est un outil. Et je crois bien que je suis un peu trop avancée dans la vie pour apprendre à m’en servir correctement, snif.

Bon, ça n’a pas empêché (pour les curieux qui veulent savoir !) mon auditoire de me marquer sa satisfaction et ma petite conférence d’avoir visiblement quelques répercussions : me voici sollicitée pour recommencer !!!

(eh oui, au fait, c’était sur l’écologie en général et « la vie aux champs » en particulier…Je connais donc un peu le sujet, wouarf !)

bouguereau dit: à

cette gargotte malhonnete

c’est certain renfield..des pates c’est trés facile à faire..la joue dcochon..-la fraiche rénateau-étoye un plat trés bon marché havant que le bobo la vampe..c’est comme la ‘pancetta’ c’est à dire le lard fermier de n’importe quelle région d’europe et haussi -trés- facile à faire..les charlattans c’est comme les prefets y sont partout

D. dit: à

J’avais écouté votre interview, Clopine, sur France Inter (?) et j’avais trouvé votre voix excellente pour la radio. Et le son ça me connait.

bouguereau dit: à

Je me demande comment notre hôte fait pour maintenir la sienne à température ambiante

..jolie bonne clopine

D dit: à

Pierre Assouline possède une voix un peu sourde, profonde, qui inspire naturellement le respect.

D. dit: à

Bon c’est fini les pâtes, Bouguereau. T’avais qu’à être là quand on les faisait.

Phil dit: à

Dame Clopine passe à France Inter ? de quoi se plaint le peuple, plus besoin de complimenter le prestigieux passou sur son organe.

bouguereau dit: à

c’est l’heure de penser au repas du soir dédé..je vois qut’es jamais à cque tu fais..t’himprovises

Jazzi dit: à

A bon organe orgasme garanti, Phil !

William Legrand dit: à

bouguereau ressort keupu quand il n’a plus rien dire, ce qui arrive tout le temps, il est cuit cuit cuit

bouguereau dit: à

« la vie aux champs » en particulier…Je connais donc un peu le sujet

le gangbang..l’écologie..bonne clopine est polymath

Ed dit: à

Si j’avais été dans le coin, j’y aurais assisté Clopine. « La vie aux champs » est un sujet qui m’a l’air fort intéressant.

D. dit: à

Bon moi je fais une pause.

Bérénice dit: à

Jazzi , c’est amusant chez vous ces circuits courts qui tous mènent à Rome. Mais vous avez raison, eros, une énergie naturelle et vitale, principe de vie jusqu’à ce qu’il faiblisse, Dieu n’a pas prévu de groupe de secours. Nous sommes des appareils à obsolescence programmée . Une chance que nous ne connaissions pas avec exactitude le jour de notre fin sauf maladie grave.

Jean Langoncet dit: à

Sinon, pour de la belle tripe, compter environ 6€ le kilo.Avantageux

Petit Rappel dit: à

Peut-être, D mais la nouvelle nous revient aujourd’hui d’outre Atlantique
.
Et Alii s’en va, (?) je n’aurai pas ma réponse concernant Diogène Laerce, fil précédent.

Bonne chance pour votre conférence, Clopine! Vous verrez, après, on en redemande…
MC

D. dit: à

Ah ? Celle que j’achète est plus onéreuse. Mais enfin je ne regarde pas.

Bérénice dit: à

Marvin Gaye sur radio classique.

Bérénice dit: à

C’était quoi votre question , petit rappel ?

Bérénice dit: à

Ma valeur tripe est de 318 euros, et vous?

Paul Edel dit: à

Jean-Pierre Richard,qui vient de mourir , fut un critique littéraire averti quand il a abordé Stendhal, notamment quand il écrivit ceci:
« L’amour stendhalien produit ses plus belles fleurs dans le secret, à l’ombre des prisons ou dans le parfum des cloîtres. Et s’il réclame le plus souvent la complicité de la nuit, c’est sans doute à cause de son horreur du regard et de l’explicite, mais plus encore peut-être parce que l’ombre est le lieu du départ et du secret, une sorte de demeure sacrée qui referme ses portes sur le bonheur. L’amour stendhalien véritable se voue ainsi au silence et aux ténèbres. Heureux, Fabrice et Clélia échappent au lecteur et à leur créateur lui-même; trois années de bonheur se décrivent en dix lignes; et ils ne se perdent que pour avoir voulu éclairer leur nuit, pour avoir succombé à la tentation de silence où rien n’arrive que les petits événements quotidiens d’une intimité heureuse. »

Jazzi dit: à

« La vie aux champs » est un sujet qui m’a l’air fort intéressant.

« Moi d’abord la campagne, faut que je le dise tout de suite, j’ai jamais pu la sentir.
… Mais quand on y ajoute la guerre en plus, c’est à pas y tenir. »
LOUIS-FERDINAND CELINE

Ainsi débute mon « Goût de la campagne », Ed !
(quand je vois les dégâts des écologistes à Paris, je frémis…)

Bérénice dit: à

Adipocytes compris. Sans emballage enfin sans trop, mon médecin ne m’ordonne pas de me déshabiller pour la balance. D’ailleurs, je pense que les médecins contrôlent le poidss quand ils ont pour idee que vous en avez pris.

Jean Langoncet dit: à

MFK Fisher eats tripes a la mode de Caen in Dijon

The small restaurant is gone now but for a long time it served some of the simplest and lustiest meals I have ever eaten… There were always snails, of course, except in very hot weather, and in the cool months oysters out on the sidewalks in kelpy baskets, and both downed by the dozens. There was the classic green salad to scour the maw, and a good plain tart of seasonal fruits if one could still face it. I remember some cheeses in the winter. And then there were sealed casseroles of tripes a la mode de Caen véritable.

These casseroles, for two or six or eight people, seemed to possess the inexplicable cachet of a numbered duck at the Tour d’Argent, or a perfect octahedral diamond from Kimberley. They were unsealed at the table. The vapour hissed out, and the whole dish seethed. Plates were too hot to touch bare-handed, to keep the sauce from turning as gluey as a good ox would need it to be at a temperature suited to his own digestion. It was served with soup spoons as well as knives and forks, and plenty of crusty bread lay alongside. It was a fine experience.

MFK Fisher (1908-1992), From the New Yorker, 1968

rupibus dit: à

douleurs d’entrailles!

renato dit: à

« Il y a 1,3 milliards de catholiques dans le monde… »

Faudrait voir combien de gens ont un problème avec le vendredi 13. Cela dit, les masses n’ont jamais fait preuve d’intelligence ; les catholiques, par exemple, croient aveuglement dans des dogmes sans en comprendre la nature — la peur est la pire des conseilleres.

Ed dit: à

« Ainsi débute mon « Goût de la campagne », Ed  »

Un incipit qui me rappelle pourquoi je déteste Céline.

Ed dit: à

« les catholiques, par exemple, croient aveuglement dans des dogmes sans en comprendre la nature »

Vous tirez la moustache du tigre qui dort !

Phil dit: à

Dear Renato, les catholiques n’ont plus la cote médiatique depuis des années, le combat est vain. Demain sort sur les (grands) écrans « M. » le film de Zaubermann sur les rabbins pédophiles en Israël. Attendons le débat médiatique.
ED, vous avez le goût de la littérature française et vivez en Allemagne dans la raffinée Hambourg, comment faite-vous pour « détester » Céline ? même pas lu « Nord » ?

renato dit: à

Voyons plutôt ce qu’il y a derrière le christianisme. Il fut un époque où le roi était sacrifié afin d’obtenir des bénéfices : une bonne récolté, p. ex., où se libérer du joug d’un roi étranger.
Enfin, restons à l’agriculture, le roi sacrifié on engraissait les champs avec son sang, puis le roi revenait à la vie, car, naturellement, grâce à l’esprit d’escroquerie qu’informe la pensée religieuse, ils avaient sacrifié une contrefaçon.
Revenons à JC-Superstar, puisque le droit romain prescrivait que la motivation de la condamnation à mort devait être exposé, nous avons un parlant titulus crucis : Iesvs Nazarenvs, Rex Ivdæorvm, et il n’y avait aucune ironie dans la chose parce que ceux qui ont voulu sa mort avaient en mémoire une image précisé de la généalogie.
Puis il y a là question du cannibalisme qui condamne le chrétien à vivre une relation à la divinité digne du néolithique : un dégoûtant archaïsme.

Jazzi dit: à

Recevoir un prix ? Simenon,n’en voulait pas: “Je ne suis pas une vache de concours agricole !”

Ed dit: à

« raffinée Hambourg »

C’est pas forcément l’adjectif que j’emploierais pour qualifier St. Pauli hurkhurkhurk !

Même pas lu « Nord », mais j’ai lu le Voyage il y a si longtemps que tout cela mérite une deuxième tentative. Peut-être étais-je trop jeune, MAIS le minuscule extrait de jazzi confirme ma détestation. Dilemme.

renato dit: à

Certes, Phil, les catholiques n’ont plus la cote médiatique depuis des années, mais ils restent un bon prétexte pour une soirée dédiée au comique. Déjà seulement le tableau de leur Olympes : le Père est un criminel sadique, le Fils se fait tueur pour lui faire plaisir, la Mère pleure tout le temps et le personnel de service raconte des histoires horribles.

Phil dit: à

Renato, Lang (Fritz) pensait comme vous pour vanter ses films: « Qu’attendre d’un monde qui a débuté par un mensonge, une expulsion et un crime ». Il venait de tourner « M. »

Ed dit: à

renato arrêtezzzz ! Delaporte, en robe de chambre, va s’exciter dès qu’il aura allumé son ordinateur. Déjà qu’il lui en faut peu, mais là vous y allez !

Jazzi dit: à

Question pour un référendum d’initiative citoyenne (RIC) :
« Faut-il interdire les manifestations des Gilets jaunes ? »

Clopine dit: à

Nous n’arrivions pas à ne PAS avoir de chien à Beaubec.

C’est ainsi.

Pile-Poil est donc arrivé chez nous dimanche…

C’est un genre de chiot de deux mois de race incertaine, disons « croisée », à grosses pattes et petite bouille. On nous dit qu’il a vraiment beaucoup du berger beauceron. On s’en fout un peu, vu que l’essentiel est évidemment, pour nous, qu’il reçoive une éducation parfaitement adaptée à la situation, n’est-ce pas ?

On lui a donc donné immédiatement ses premiers devoirs à faire , et nous voici à :

J + 2 :

* Pile-Poil n’a pas le droit de monter sur le canapé.
(* sauf le soir sur les genoux de Clopin pendant qu’il regarde la télé)

* Pile-Poil n’a pas le droit de monter à l’étage
(* sauf s’il est avec l’un d’entre nous. Donc : Pile-Poil n’a pas le droit de monter TOUT SEUL à l’étage)

(à savoir que Pile-Poil n’arrive pas encore, ni à monter tout seul sur le canapé, ni à monter tout seul les marches de l’escalier).

* Pile-Poil doit apprendre à dormir dans la cuisine
* mais s’il pleure trop, comme c’est encore un tout petit bébé et que ce n’est pas bon de laisser les bébés pleurer, il peut dormir dans les bras de Clopine dans le canapé.

(Clopine a un léger mal de dos ce matin, dû à la position inconfortable d’une nuit entière dans le canapé).

* Résultats scolaires de Pile-Poil (très important !) :

* petite souris qui fait pouët-pouët qu’il faut aller chercher et tenter de dépouiller en tirant dessus : 10/10
* grosse carotte orange qui souffle de l’air en couinant : 2/10 (elle lui fout encore les jetons)
* cohabitation avec les chats : 5/10. Il n’a pas encore compris que ça ne servait à rien de battre de la queue à toute vitesse comme un malade pour dire « je suis gentil j’ai envie de jouer t’es qui toi ? », mais il a réussi à traduire que « pssccchhhhtttfffffrrrrtttt » signifie : « barre-toi de là tu t’es pas regardé pauv’con ».

On tient le bon bout : ce clébard va être éduqué… pile-poil.

bouguereau dit: à

bonne clopine et ses esclaves sessuelles..

bouguereau dit: à

et havec baroz c’est pus les réponses qui sont hindiscrètes..

bouguereau dit: à

Qu’attendre d’un monde qui a débuté par un mensonge, une expulsion et un crime

rénateau..et toi dirfiloo dis pas que t’es là par hasard et que t’es juste descendu pour touver un peu d’eau minéral..l’innocent c’est moi..jesus il aurait pus hinventer le pastis plus tot..ça a été du long

Jazzi dit: à

A Beaubec, on sent beaucoup de relâchement dans l’éducation de Pil Poil de la part des maîtres, mais fort heureusement les chats, véritables propriétaires des lieux, veillent !

bouguereau dit: à

Simenon,n’en voulait pas: “Je ne suis pas une vache de concours agricole !”

à une vache on lui donne d’otor..d’otor..c’est juss ça qu’il aurait voulu..jle connais comme sil m’avait fait

Jazzi dit: à

Pile-Poil, pardon !

(Ne pas laisser le Boug monter seul dans les étages !)

bouguereau dit: à

mais fort heureusement les chats, véritables propriétaires des lieux, veillent !

dvant notaire dédède sors ses papelards..c’est ça la vraie réponse à toutes tes questions baroz

bouguereau dit: à

Il venait de tourner « M. »

ma mère de ma mère..il nous aurait fait un pablo escobar..où il aurait été voir el chapo en prison pour avoir les droits..l’esclu sur la vie et les pensée de keupu je crois pas..le monde n’est pas prét

Jazzi dit: à

Ed sait très bien qu’elle ne fait pas la loi, chez elle, le Boug.

bouguereau dit: à

Voyons plutôt ce qu’il y a derrière le christianisme

hassez dfaire l’hantisémite dans sa culotte rénateau..t’as qu’à t’en refaire un en silicone..çui d’dirfiloo l’est en zinc..il y perd beaucoup mais c’est costo..pas casto attation

Jazzi dit: à

« Le vrai Tintin c’est sans doute Simenon »

Et Maigret, c’est Hergé ?

bouguereau dit: à

Ed sait très bien qu’elle ne fait pas la loi, chez elle, le Boug

tsais baroz..l’matou c’est pas pour rien qu’c’est l’fétiche des libéraux..henfin..c’est mieux qu’escobar..dirfiloo y préfère barbarin..l’est hemconbrant sous la table..mais c’est son droit

Bérénice dit: à

Clopine, vous m’avez l’air d’être une bonne pédagogue. Les chats de la maison ont, parait il, besoin de trois jours pour faire la paix avec le chien de la maison aussi.

renato dit: à

Enfin, bouguereau, pour ce qui est de l’antisemitisme déjà seulement Chrétien de Troyes n’a pas fait dans le subtil : ils nous ont rendu service en le touant mais il méritent la mort, qu’il dit. Moi, je me limite à une approche du fait qui, hors du monde Romain, était encore tenu pour légitime à l’époque. Une approche plutôt anthropologique et pas du tout antisemite.

Alexia Neuhoff dit: à

« ils nous ont rendu service en le touant »
Faribole ! Il n’en avait pas besoin : il marchait sur l’eau.

Bérénice dit: à

La mort du Christ a été décidée par un préfet romain.

Un professeur de sciences po dans le journal Le Monde rapporte que nous avons connu des épisodes de violences plus importants. Les archives de l’INA , du moins celles qui me sont accessibles, témoignent d’une violence qui ne me semble pas pire que celle actuelle . 40 ans de désindustrialisation .

https://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01156/manifestation-des-siderurgistes-contre-la-politique-de-restructuration-industrielle.html

Lavande dit: à

Clopine vous êtes la Françoise Dolto des petits chiens.
A quand une conférence sur l’éducation de ces petites bêtes ?

christiane dit: à

Paul Edel – 20h04
Ne disait-il pas : «Je ne peux écrire, c’est ma loi, qu’à partir de l’écriture de l’autre, j’ai besoin de ce détour par l’altérité, même, et surtout peut-être, pour évoquer le plus personne.»
(Jean-Pierre Richard, «Questions et réponses.»)
Un écrivain autant qu’un critique littéraire. Narcisse… Écho… Des textes qui nous dévisagent. Il me fait penser à G.Bachelard…

renato dit: à

« La mort du Christ a été décidée par un préfet romain. »

Selon les évangiles Pilate voulait libérer Jésus « le roi des Juifs (Jn 18:39) », mais il est contraint de le condamner par les autorités juives et la foule.

Cela bien à part : Laura Pariani, Le jeu de Sainte Oie

Rabat :
« Automne 1652. Une poignée d’hommes, fatigués de subir le harcèlement des nobles et des soldats qui envahissent les villes de la campagne lombardes une bataille après l’autre, se rassemblent autour de Bonaventura Mangiaterra, un chef qui fascine ses compagnons avec une version personnelle et rebelle des récits bibliques. Bonaventura devient vite une légende parmi les paysans et les pauvres: charisme, sagesse et langage vague avec lesquels il prêche la liberté, bref, son groupe grandit en nombre et sa force menace le pouvoir établi. Pour mettre fin au soulèvement, l’Inquisition et les nobles de la région déployèrent des espions perfides et une armée puissante, mais lorsqu’ils parvinrent à arriver à Bonaventura, une surprise mit en question toutes leurs certitudes.
Vingt ans plus tard, la conteuse Pùlvara retrace les mêmes paysages que l’épopée épique de Bonaventura et de son groupe. Dans sa jeunesse, la femme avait rejoint ces hommes courageux déguisés en homme et, maintenant, en échange de l’hospitalité, elle raconte leurs exploits. Au fur et à mesure que ces actes héroïques prennent vie dans ses paroles, Pùlvara se rapproche de plus en plus, comme dans un jeu qui devient réel, du mystère de la vie de Bonaventura Mangiaterra. »

rupibus dit: à

Le match – Milou vs Idéfix : qui a le plus de chien ?
Attention, match impitoyable ! Entre le facétieux compagnon de Tintin ou celui, malicieux, d’Astérix et Obélix, notre cœur balance… Et le vôtre ? Par Florent Barraco

Candide dit: à

Clopine sur France Inter.
Quel jour, quelle émission.
Comment écouté le replay ?

rupibus dit: à

1er mai 1961, Antarctique. Brûlant de fièvre et très affaibli, Leonid Rogozov regarde ses entrailles dans un miroir…

Même pour un médecin aguerri, s’opérer soi-même et s’ouvrir le ventre est loin d’être chose aisée. Mais il n’a pas le choix : il doit retirer son appendice avant de s’évanouir
L’appendice iléo-cæcal est une petite excroissance d’une dizaine de centimètres, située tout au début du gros intestin (ou côlon).

Pendant longtemps, les scientifiques ont pensé qu’il s’agissait juste d’une structure vestigiale, c’est-à-dire une structure dont le rôle a été perdu au cours de l’évolution, comme les dents de sagesse ou le coccyx.
sur artips

rupibus dit: à

non sur sciencetips les entrailles

Phil dit: à

Dear Baroz, faut être abonné fessbouc pour lire votre video. est-ce de l’émoustillant ou du tragique gilet jaune ?

rupibus dit: à

pour D
El Haj Laamri : On célèbre cette année les 500 ans de Léonard de Vinci, célèbre pour avoir inscrit le nombre d’or dans la prospérité, notamment à travers son utilisation dans ses peintures et planches. Mais d’où vient cet étrange nombre « parfait » ?

Jean Mawhin : Son histoire est une véritable saga qui court sur plusieurs millénaires. Les premières traces écrites du nombre d’or se trouvent dans les célèbres « Éléments » d’Euclide, au 3e siècle avant JC, qui proposent un état structuré des mathématiques de l’époque. Trois siècles auparavant, les pythagoriciens avaient cherché (on ne dispose pas d’écrits, cette secte ayant le goût du secret), à expliquer le cosmos par des nombres entiers ou des quotients de tels nombres. Ils avaient découvert qu’il était impossible d’exprimer de la sorte le rapport de la longueur de la diagonale d’un carré avec celle de son côté. Auraient-ils plus de chance avec le pentagone, la version étoilée étant leur signe de ralliement ?

Lavande dit: à

Etant donnée la diversité des commentaires sur ce blog, certains parlant de leurs menus du soir, d’autres de leurs chattes ou de leur chien, je vais m’autoriser une digression sur les fleurs de mon balcon !

Il faut que je vous explique pourquoi je suis très fière des jardinières de mon balcon.

L’été dernier j’avais de belles jardinières de pétunias. Un certain nombre n’a pas apprécié l’arrivée du froid et quand ils sont morts, je les ai remplacés par des pensées, qui ont une forme, un volume et des couleurs proches et qui ,elles, supportent bien les rudesses de l’hiver.
Mais j’ai laissé ceux qui paraissaient encore en vie, bien que ne fleurissant plus.
Et oh surprise, les survivants redémarrent allègrement et sont de toute beauté, alors qu’à ma connaissance les pétunias ne sont pas des plantes vivaces ! Seul petit bémol : les pucerons ont bien hiberné eux aussi et pointent leur sale petit bout du nez.
Quel dommage que je ne puisse pas vous mettre une photo.

Jazzi dit: à

C’est l’assassinat dans la mosquée du néozélandais filmé par ses soins, Phil !

Bérénice dit: à

Christiane, à propos de Stendhal, autant il analyse dans son traité de l’amour autant il elude les scenes charnelles. C’est rideau, on sait qu’ils l’ont fait mais comment reste à deviner. Cela correspond tout à fait à la citation que Paul Edel donne néanmoins je ne comprends pas bien cette tentation de silence, bref je ne comprends pas la citation.

rupibus dit: à

POUR D
IL TROUVERA UNE CONVERSATION SUR LA SECTION DIVINE et le nombre d’or s’il lit
La saga du nombre d’or : conversation avec Jean Mawhin
renato connait surement

Lavande dit: à

Chaque fois que j’ouvre ce blog en ce moment et que je vois la première photo, je ne peux m’empêcher de penser à Brassens :

« Il avait nom corne d’Aurochs, au gué, au gué
Tout le monde peut pas s’appeler Durand, au gué, au gué »

Delaporte dit: à

« Delaporte, en robe de chambre, va s’exciter dès qu’il aura allumé son ordinateur. Déjà qu’il lui en faut peu, mais là vous y allez ! »

Ma chère Ed, je suis un homme pondéré et calme, même en robe de chambre, qui est effectivement ma tenue préférée. Vous voulez qu’on parle de religion, ce matin ? Du fait que les chrétiens doivent « manger » leur Christ ? C’est exact, c’est dans saint Jean. Ils doivent même boire son sang, pour avoir la vie éternelle. C’est une question d’amour, qui va au-delà de tout. C’est un absolu. Cette religion n’a pas été inventée par des hommes, mais c’est Dieu qui est venu à la rencontre de ses fils et leur a légué cet héritage sublime. Moi-même, après chaque communion, je me sens repartir pour une vie nouvelle. J’ai besoin de cette absorption immaculée, qui me fait entrer en contact avec le Christ, et me réunit avec le peuple de Dieu. Expérience surhumaine !

rupibus dit: à

lavande comme je vous comprends!mais je n’aime guère les pétunias
je viens de m’occuper (mal) de bambous sur un balcon qui avaient périclité mais plus tenaces que moi,ont repris alors que le vent les avait renversés
quel fleurs aiméz vous;j’ai logtemps été acharnée à surveiller des géraniums mais je vous dirai plus tard la plante que j’aime si vous voulez

Lavande dit: à

Et quand je vois la deuxième photo j’ai une pensée bien triste pour les kiosquiers des Champs Elysées.

Delaporte dit: à

« Etant donnée la diversité des commentaires sur ce blog, certains parlant de leurs menus du soir, d’autres de leurs chattes ou de leur chien, je vais m’autoriser une digression sur les fleurs de mon balcon ! »

Vous avez bien raison, chère Lavande.

Bérénice dit: à

Et alii aurait trouvé un nouveau pseudo en 24 heures, moyennant quoi nous livre de précieuses informations? Qu’importe la mine pourvu se s’y trouvent filons , gemmes et cristaux.

Lavande dit: à

Rupibus, pris isolément les pétunias (et les pensées) ne sont pas très beaux mais dans une jardinière quand ils fleurissent généreusement, avec des couleurs riches et variées, c’est de toute beauté.
Euh … ma fleur préférée ? oserais-je dire que c’est … la lavande, n’en déplaise à D.
https://www.senanque.fr/

Phil dit: à

mais pourquoi nous livrez-vous cette vidéo, dear Baroz, destinée à la génération ipodée que nous ne sommes pas ?
hier Renaud Camus a dégusté en dessert à son dîner la coutumière poire vapeur accompagnée de framboises et d’une glace vanille raisins rhum, petit extra sans doute pour digérer les tombereaux d’insultes qu’il entendit le matin à son propos dans l’émission matinale de Franceculture où orchestrait M. Weizmann.

Jazzi dit: à

Moi j’aime bien les capucines, Lavande. J’en avais planté l’année dernière mais elles ont été aussitôt recouvertes de pucerons. Malgré une bombe entière d’anti pucerons, ceux-ci s’accrochaient à la plante et j’ai dû m’en séparer…

Jazzi dit: à

« mais pourquoi nous livrez-vous cette vidéo »

Pour que l’on se souvienne aussi des Chrétiens d’Orient assassinés dans leurs églises, Phil…

Lavande dit: à

Très jolies les capucines.
Contre les pucerons essayez le savon noir en pulvérisations. Ces bestioles détestent la propreté !

Phil dit: à

Les honnêtes gens le savent, dear Baroz, et n’oublient pas. Savez-vous que l’Oeuvre d’Orient, domiciliée à Paris rue du Regard, croule littéralement sous les dons depuis quelques années ? Son directeur n’a jamais été invité à RadioFrance.

Bérénice dit: à

Lavande, normalement, les coccinelles non décimées par les insecticides sont les prédateurs de ces pucerons. Les rosiers sont aussi quelquefois envahis, j’ai observé le phénomène. Mais est ce s’il n’est pas un peu tôt et un peu frais pour la proliferation des insectes ?

Clopine dit: à

Lavande 10 h 51

Evidemment, j’y pense. Sérieusement. Notre système d’éducation repose entièrement sur des méthodes scientifiques élaborées avec la plus grande rigueur et basées sur des observations fiables, neutres, parfaitement rationnelles.

Il faudrait songer évidemment à en faire profiter le reste de la chrétienté.

Surtout que ce système garantit la réussite. Impossible de rater quoi que ce soit et de se retrouver à faire des poutous à un petit chiot qui se met sur le dos (quelle horreur !) pour que vous lui caressiez le bide.

C’est scientifique, on vous le dit.

Janssen J-J dit: à

Il parait que le grand ‘rassemblement’ (sic) n’est pas une théorie mais un fait. Que Camus R. n’en est pas l’auteur, et qu’il préfère manger sa glace à la vanille sur son olympe.
Les intellectuels se sont montrée patients et polis avec Manu hier soir, ils n’ont pas dégénéré. Une soixantaine d’entre eux se sont reconnus sous ce syntagme. On sait au moins que « ça » existe, un intellectuel (F. Lordon).

christiane dit: à

@Bérénice dit: 19 mars 2019 à 11 h 37 min
Je crois, Bérénice, que c’est à Paul Edel qu’il faut poser cette question. Pourquoi dans toutes ces variations sur Stendhal (Jean-Pierre Richard Littérature et sensation – Stendhal- Flaubert…), Paul Edel a-t-il choisi celle-ci ? Il connaît parfaitement l’écriture de Stendhal et celle de Jean-Pierre Richard.
Pour ma part, je lis ce grand critique littéraire comme un écrivain à la langue poétique, un explorateur, un cribleur. Une réécriture par thèmes des livres et auteurs qu’il a aimés. Un choix d’instants comme celui de replier un passage de roman sur un silence, un secret. L’amour, dans cette citation, est vécu caché, à l’abri des autres, dans le secret et le mystère de la nuit.

renato dit: à

Le temps des morilles s’approche à grands pas.

renato dit: à

Tiens ! France Culture existe encore !

christiane dit: à

@Bérénice
Quelques pages avant le passage cité par Paul Edel, Jean-Pierre Richard écrit :
« L’ombre seule peut protéger du regard ; et l’on comprend alors pourquoi la nuit tient une place si importante dans la géographie stendhalienne du bonheur. […] Il faut s’abriter au plus profond de l’ombre, fuir même la lueur des étoiles, ou « l’indiscrétion d’un ciel trop profond et trop clair ». Il n’est pour le héros stendhalien de nuit véritable que blottie au sein d’une forêt, cachée sous de grands branchages déployés qui en voilent, en couvent l’intimité. Dans ces nuits calmes d’été qui entourent sans cerner, et dont l’ombre, tremblante comme une eau de lac, semble offrir à l’âme une sorte de milieu opaque et doucement fluide où laisser flotter sa rêverie, les sentiments en viennent à perdre tout contenu précis. »
Quelle belle écriture !

Jazzi dit: à

« L’ombre seule peut protéger du regard ; et l’on comprend alors pourquoi la nuit tient une place si importante dans la géographie stendhalienne du bonheur. […] Il faut s’abriter au plus profond de l’ombre, fuir même la lueur des étoiles, ou « l’indiscrétion d’un ciel trop profond et trop clair »

Il faut bien avouer que Stendhal, sous les sunlights, ça ne le fait pas, Christiane !

Jazzi dit: à

Stendhal en plain jour et les belles italiennes prennent leurs jambes à leur cou !

Jazzi dit: à

plein jour et morne plaine…

Clopine dit: à

Jazzi, euh, comment dire ? Peut-être que les amours stendhaliennes nocturnes ne sont pas seulement le fruit du goût pour l’ombre, propice la rêverie, de l’auteur. Mais tout simplement le témoignage de la sociologie de son époque, où, je le rappelle, tout ce qui avait affaire avec le sexe était voilé, interdit, « rejeté dans l’ombre ». Plus que la « poésie de la nuit », il y a, me semble-t-il tout du moins, l’attrait de la conquête chez Stendhal, qui ne pouvait guère s’exprimer autrement que « dans l’ombre ». Cela, bien entendu, est moins romantique, mais plus prosaIquement vraisemblable… Enfin, soupir, on peut aussi se complaire dans des considérations élégiaques appliquées à Stendhal. IL ne s’en offusquera pas… (wouarf).

Clopine dit: à

Jazzi, tu as raison. Les époques changent, et le rapport au corps aussi. Cette platitude une fois énoncée, faut bien reconnaître que la beauté incroyable de Delon jeune se reçoit toujours « en pleine figure ». Je me dis qu’on aurait dû lui faire tourner le rôle d’Alcibiade, dont la beauté dit-on, était telle que « Lorsqu’il était jeune, il détournait les maris de leurs épouses, et lorsqu’il était plus âgé, il détournait les femmes de leurs maris ».

Dommage que Delon soit devenu un tel con.;ard.

Jazzi dit: à

On ne se dévoile pas beaucoup chez Stendhal, Clopine !

« La sculpture s’éloigne de nos mœurs, car elle ne peut rien sans ce nu que nous n’aimons pas », écrit Stendhal.

Jazzi dit: à

Stendhal est à l’affiche actuellement chez Paul Edel.

D. dit: à

il peut dormir dans les bras de Clopine dans le canapé.

pauvre bête. Je vais faire un signalement à Bardot 😁

Phil dit: à

Dommage que Delon soit devenu un tel con.;ard.

Dame Clopine, d’un étalon on ne fait pas un âne.

D. dit: à

Jazzi t’es pas bien de foutre de la bombe à puceron sur tes fleurs alors que Paris est plein d’abeilles, qu’on utilise plus aucun produit de ce genre dans tous les espaces verts parisiens.
Merci de commander des larves de coccinelles à deux points, ça marche très bien et c’est à peine plus cher que tes saloperies en bombe.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*