Dans le potage de maître Gibault
Etrange de constater combien le genre littéraire du dictionnaire correspond aux exigences de l’époque par sa forme et son esprit. Le principe alphabétique est censé mettre un peu d’ordre dans un chaos intime. Comme une règle qui corrigerait l’émotion. Ce foutoir autorise toutes le entrées possibles. On y vient à toute heure sans crier gare, dispensé de commencer par le début et de terminer par la fin. Idéal en ces temps de papillonnage triomphant. N’empêche que j’ai lu de A à Z le Libera me (418 pages, 23,90 euros, Gallimard) de François Gibault. Ce qui n’est pas un exploit tant sa lecture est plaisante et édifiante. Des gens, des idées, des choses, des dates, des lieux rangés en courtes fiches très senties, sans guère de retenue ou d’inhibitions, une trentaine de lignes en moyenne. Un méli-mélo qu’il qualifie de potage.
En surgit d’abord un autoportrait en kaleïdoscope. Celui d’un homme d’un autre temps. Pas une question d’âge, eut-il fait sa première communion solennelle en mai 1944. Tropisme certain pour le savoir-vivre, les usages, les traditions. Nostalgie avouée pour le raffinement, le bon goût et un certain art de vivre à la française. De quoi hérisser les nouveaux bien-pensants. Il a les accents barrésiens de celui qui avoue d’emblée « un attachement inouï pour le passé ». A ceci près que sa vénération pour ses morts va de pair avec son amour des vivants, même si on le sent prêt à changer de contemporains.
Rien d’un nihiliste, plutôt un conservateur fasciné par la table rase. Comme ses amis Jean Dubuffet et Françoise Sagan, ce grand bourgeois dessalé aime bien la révolution, mais pas devant sa porte, rue Monsieur, en l’hôtel Saint-Simon à Paris. Il fallut la crise de 1929 pour que son grand-père Plassard (un patronyme qui fleure bon L’Argent de Zola) consente à louer à un cinéma la Pagode, folie sino-japonaise du XIXème finissant sise derrière le Bon Marché., devenue château de famille des Plassard et jardin d’enfants des Gibault. Aujourd’hui, il s’indigne de ce que « Ne nous laissez pas succomber à la tentation » ait été remplacé par « Ne nous soumets pas à la tentation » dans le Pater noster, le tutoiement aggravant le fait qu’il n’y ait plus de perspective de tentation. Les listes versent parfois un peu dans le catalogue, avec une légère dilection pour le name dropping mais on lui pardonne car il nous dédommage aussitôt avec des expressions d’autrefois : « sensationnel » ou « à tout casser ». Mondain autoproclamé alors que tout dans sa mise – uniforme de croque-mort chic, crâne de bonze, rigueur de l’expression, maintien roide de l’officier de cavalerie qu’il fut en Algérie- trahit un régulier plutôt qu’un séculier. Il est aussi là, le double. Mais un bonze du genre agité, secoué de tics nerveux, bourré de tocs invisibles – et tolérant comme ce n’est pas permis, jusqu’à consentir à laisser s’exprimer Christine Boutin qu’il abhorre pourtant.
Il a de la mémoire, François Gibault. Du genre à tout pardonner sans rien oublier. Si après cela, il n’est pas catalogué, donc liquidé, en homme de droite tout d’un bloc, irrécupérable… Ce qui serait dommage. Sans la complexité, ce serait à désespérer du genre humain, non ? Il faut toujours chercher les failles, une fois exposés les élans du cœur et les échappatoires de la conscience. Lui, on le sent fasciné par l’inédit de l’interdit : « Les règles étant générales et publiques n’ont ni la force ni la séduction des exceptions ». Cette attirance pour l’inconnu est d’ailleurs annoncé dès l’épigraphe, un aveu du jeune Mauriac épistolier :
« Il y a en moi un double, un second François sensuel et violent qui tend les mains vers la vie ignorée et que toutes les voluptés attirent »
Il a défendu des officiers de la guerre d’Algérie qui avaient obéi à leur sens de l’honneur, ce qui lui a plu, et des plastiqueurs ou des cambrioleurs de l’OAS, ce qui lui a moins plu. Mais c’est là qu’il a appris son métier : en défendant toutes les causes, il a appris à « expliquer », vocation de l’avocat puisque celle du juge est de comprendre – même si on aurait plutôt imaginé « convaincre » à la place. Il défendu Hocine Aït Ahmed, l’un des fondateurs du FLN algérien, contre le président Ben Bella. Il a défendu les Bahai’s devant les tribunaux égyptiens et marocains qui les condamnaient lourdement. Il a défendu l’empereur de Centrafrique Bokassa 1er dans une comédie judiciaire qui dépassait la fiction. Il a défendu Pierre Botton contre le juge Courroye. Il a défendu le général Oufkir dans l’affaire Ben Barka. Il a défendu des Katangais de mai 68. Il a défendu les étoiles du Ballet de l’Opéra de Paris lorsqu’il s’est agi de renégocier leur contrat. Et s’il a défendu les intérêts de son client le colonel Kadhafi, on se dit qu’il en défend encore la cause, sa Libye ayant été laïque etc – et dans son élan de sacrer BHL « bienfaiteur de l’humanité ». C’est dire sa générosité.
C’est un avocat. Tout candidat au barreau devrait lire ce livre. Les grands anciens y sont puissamment campés, les Georges Izard et Maurice Garçon, les Marcel Grente et les Jacques Charpentier, les Naud et Tixier-Vignancour sans oublier les Floriot, Kiejman, Bredin. Une vraie galerie de jeunes ancêtres. L’échec qu’il a ressenti comme le plus cuisant de sa carrière concerne l’affaire d’un petit, d’un sans-grade, issu d’un milieu ouvrier du Nord, un certain Pitkiewicz qui tua celui qui venait de tuer son père, un quelconque Lafcadio qui avait fait un carton sur le premier venu. Deux ans avec sursis au lieu de l’acquittement pour le meurtrier de l’assassin. Il ne se l’est pas pardonné car en l’espèce, il aurait réagi comme son client. Mais qu’on ne s’y trompe pas : ce ne sont pas là les mémoires d’un pilier du barreau de Paris. Pas que cela même si ce qui en est rapporté passionne. Car on observe chez Me Gibault un curieux phénomène qui ne semble pas si fréquent chez les plaideurs : longtemps après que l’affaire ait été jugée, et le dossier refermé, il continue à défendre ses clients devant le tribunal de l’Histoire. Clients à vie, c’est à croire !
Il n’est pas un paradoxe près : ici il glorifie Kadhafi pour avoir maintenu un Etat laïc en Libye, là il dénonce « la législation imbécile » par laquelle le port du voile est interdit en France dans l’Administration et à l’Université. Il brûlait de connaître Mishima, au lieu de quoi il a été le Pygmalion du jeune Filip Nikolic, espoir de la gymnastique dont il fit l’âme du boy’s band les 2Be3. Les deux pages sur ce qui a mené le général de Larminat à un suicide romain, le général de Gaulle lui ayant enjoint d’exécuter un ordre qui l’aurait déshonoré, sont poignantes. Nelson Mandela, le charismatique absolu, y est croqué en personnage animé par le Saint-Esprit. Voici le mime Marceau, aussi bavard à la ville que muet à la scène. On voit sourdre sous sa plume un certain respect pour le panache, celui par exemple de ces accusés qui ne parlent que pour dire des choses qui ne peuvent que les conduire à la mort, tels ceux de l’attentat du Petit-Clamart, Alphonse Constantin et le lieutenant-colonel Bastien-Thiry, dernier Français fusillé à la suite d’un procès politique. Ses héros, ceux qui forcent son admiration, n’en sont pas moins issus de la Résistance et de la France libre, Daniel Cordier et Pierre Clostermann.
Cet homme a l’empathie naturelle. Faut il qu’elle le mérite pour qu’une cible reçoive sa flèche. Si certains portraits sont implacables, c’est qu’ils l’ont bien cherché. Certains auteurs à la bibliographie courte et légère : « « A beaucoup d’écrivains qui meurent prématurément, on prête des chefs d’œuvre qu’ils n’ont pas eu le temps d’écrire ». Arletty aussi, traitée sans indulgence. Ou le philosophe Michel Serres qui s’est fait une spécialité des « fumeux propos ». Ou Marcel Jouhandeau dont il abhorre le style, « son beau style, si affecté, si recherché, ampoulé, sur-écrit, précieux, empapaouté, pas souvent direct, pas assez naturel, écrits d’alcôve pour vieilles filles sentimentales, messieurs incertains de leur sexe, voyeurs, faux prêtres et vraies bigotes ».
On y découvre un Michel Audiard dans ses vaines tentatives d’adapter à l’écran le Voyage au bout de la nuit. Un Edouard Balladur qui n’en a que pour Céline. Un Ernst Jünger qui lui écrit franchement ce qui lui inspire le même Céline : « Un des meilleurs connaisseurs de l’infamie moderne, mais il n’a pas conservé la distance qui s’impose avec cette infamie ». Une Lucette Almansor veuve Destouches refusant à l’éditeur Jean-Marie Le Pen d’enregistrer et de commercialiser Voyage au bout de la nuit afin d’éviter tout amalgame entre Céline et l’extrême-droite.
Il ne déteste pas jouer les intermédiaires. Juste pour faire avancer les choses et que pour ceux qui ne pouvaient pas se voir puissent se rencontrer. Il se souvient de ses échecs avec la même allégresse que de ses réussites. Le voici échouant à organiser une rencontre entre Bokassa 1er et Werner Herzog, qui n’en réalisera pas moins Echo d’un sombre empire. Le voici intercédant auprès de la Ville de Paris au nom d’Arno Breker soucieux de lui faire un don longtemps après l’Occupation à condition que la chose soit exposée dans un jardin de la capitale, se voyant refuser un triple buste de Wagner, Liszt et Cosima (quelle idée !), se rabattant sur une petite statue en pied de Jean Cocteau, projet qui finira par tomber à l’eau, l’installation ayant fâcheusement coïncidé avec l’attentat de la rue des Rosiers…
Et Céline là-dedans ? La plus brève et la plus lapidaire des notices. Normal : il est partout dans ces pages. Il est vrai que, biographe pionnier du maître de Bébert, Gibault est aussi avocat de la veuve, défenseur de ses droits moraux et patrimoniaux. On lui abandonne volontiers Michel Déon en « plus grand écrivain français vivant », et « La grande Zoa » en « l’un des chefs d’œuvre de la chanson française » ; de même, si on approuve son indignation à la suite du massacre des harkis et de leurs familles par la jeune république algérienne, ne le suivra-t-on pas dans la qualification de ce crime de masse en « génocide ». Et l’on n’est pas forcé de croire, comme lui, que si le roman est en pleine décadence, c’est parce que l’image a tué l’imagination.
Il sait bien des secrets et en tait beaucoup. Libera me n’en est que l’écume, mais si goûteuse quand l’anecdote, la chose vue et le trait son mitonnés par un tel chef. « Libera me », « Délivre-moi, Seigneur, de la mort éternelle… », absoute prononcée dans l’église lors d’une messe de requiem. Manière de rappeler le caractère foncièrement testamentaire d’un livre qui est tout sauf triste ou mélancolique, malgré le culte du passé. Ordonnateur des festivités céliniennes et président de la Fondation Dubuffet, il a l’habitude de recevoir les demandes les plus cocasses. Mais depuis quelques temps, comme Claude Lévi-Strauss qui recevait à son domicile des commandes pour des jeans, il reçoit des coups de fil interrogateurs qui le comblent : « Le Slip français, c’est vous ? » adressés en réalité à son neveu, créateur d’une marque qui en a. On croirait qu’il a juré de mourir jeune mais le plus tard possible. On aura compris que François Gibault est un ami, un vrai. Autrement dit, selon Roger Nimier, quelqu’un que vous pouvez appeler à minuit pour lui demander de vous aider à transporter un cadavre et qui le fait, sans vous poser de question.
(« Photos Passou, Yann Foreix et D.R.)
1 125 Réponses pour Dans le potage de maître Gibault
8gr, Bougue, comme le croco qui attend d’être transformé en sac Hermès.
fichtre..celui de quelques mouches quand même..jicé peut peut être quelquechose pour toi cruellement parlant
celui qui s’éponge le front enarque en attendant sa mutation tokyote mais qui va prendre le zimebaboué dans les dents
Voyons, Phil, les manoeuvres de carriériste ont toujours existé … Laissez tomber !
Qu’imagineriez-vous qui vous fasse bander – c’est cru de le dire comme cela mais c’est le terme qui convient si l’on se place du côté de la pulsion de vie .. non ? – dans ce domaine de la géopolitique ?
la chaleur descelle les dalles comme les moeurs
..et l’herbe y pousse entre..c’est dégoutant
( 8gr, Bougue, comme le croco qui attend d’être transformé en sac Hermès.
Bérénice, vous avez toujours été jalouse, possessive et vous (m’)avez toujours fait ici des scènes ridicules et ridiculement « féminines ». Désolée d’avoir à vous le dire .)
Pour une poignée ou une serrure…
La cruauté de cet espèce d’asservissement passionné se passe évidemment de cruelles pratiques et il ne s’agit pas non plus de cruauté mentale qu’un exercerait sur vous, pauvre âme ballotée, non, c’est le sentiment envahissant qui capture le flux qui exerce de façon autonome sa cruauté, le sentiment amoureux vous dépossède de vous-même quand bien même il serait la clef d’un paradis de sensations, de volupté, d’émotions et plaisirs partagés.
c’est cru de le dire comme cela mais c’est le terme qui convient si l’on se place du côté de la pulsion de vie .. non ?
phil comme le curé de camaret..quand il s’assoye dessus..
Bérénice, vous avez toujours été jalouse, possessive et vous (m’)avez toujours fait ici des scènes ridicules et ridiculement « féminines ». Désolée d’avoir à vous le dire .)
Je crains qu’au jeu de la projection vous ne preniez votre propre configuration pour la mienne.
dear daaphnée, la france manque d’énarques apocalypse no. accepter la grotte humide, boule à zéro et revenir défolier le pays. avec des machines à fiottes, le commerce estérieur restera dans les chouxes.
le gibault a la tête de celui qui pense pareil. mais bon, secrétaire de céline, c’est pas pareil.
Pour une poignée ou une serrure…
Votre « pour une poignée de mouches », Renato, m’a fait rire ….
J’ai pensé à la petite musique qui précède le duel des cow-boys …
https://www.youtube.com/watch?v=xC5IuHF5UAs
Bougue vous trouvez n’Est-ce pas qu’il y a du Phil dans ce que je transcris laborieusement pour faire mon intéressante.
projection
Il va sans dire, Bérénice, que vous avez, pour une fois (!) trouvé le mot qui vous caractérise.
Mettons les pieds dans le potage du Rwanda indépendant depuis 50 ans :
-Génocide Rwanda 1994, avec l’interposition France/ONU : 800.000 morts
-Génocide Rwanda 1994, sans l’interposition France/ONU : potentiellement 1.000.000 morts
Sans la complexité, ce serait à désespérer du genre humain, non ?
est-ce ce qui explique l’épidémie de « tout simplement » dans les explications ?
si tu dis du mal de mitran..jicé fait de toi du mincemite baroz..gaffe!
la france manque d’énarques apocalypse no ..
Il faut bien reconnaître qu’avec – comment s’appelle-t-il, déjà, le licence d’histoire mention passable-nouveau-ministre – à l’educ Nat et enseignement supérieur, on se prépare à Pearl Harbour, non ?
Sans la complexité, ce serait à désespérer du genre humain, non ?
..trop simple
Réservez vos diagnostics à ceux qui en ont besoin, je suis assez indépendante et vous êtes l’une des dernières personnes à laquelle je penserais si j’avais besoin d’une boussole, vous devriez d’ailleurs songer à vous occuper de vos points cardinaux.
Bérénice, à la niche !
le post précédent à l’adresse de Daaphnée bien évidemment.
Bérénice rame.
Quelle prétention, les filles n’en font pas tant d’habitude, elles se situent mais vous êtes une femme.
J’ai pensé à la petite musique qui précède le duel des cow-boys …
encore des bretons..
ma parole on dirait cheuloux et jean marron..vous allez pas vous jeter vos escrémants à la figure quand même
AH oui? De quoi est-il question?
Bérénice, associer diaspora et fermeture des maisons-closes, donc diversification de la prostitution, me parait, presque de mauvais goût.
En matière de pratiques, tout est aussi vieux que l’homo-sapiens-erectus sachant s’organiser.
Pour ce qui est du viol, vous savez bien que souvent, les violeurs prennent leur plaisir en imposant un acte non voulu à un moment précis.
Penser que seuls les répugnants soient violeurs, par manque de conquêtes, n’est malheureusement pas la réalité.
Remember le film « Kika » ?
http://www.lyber-eclat.net/salon/auteurs/michelstaedter.html
N’ayez crainte Bouguereau, nous nous flagellerons à coup de verge sans proférer une seule insanité.
Daaphnée dit: 8 avril 2014 à 17 h 40 min
« Qu’imagineriez-vous qui vous fasse bander
…projection »
Je vous en prie, pas de sperme espoir entre vous!
Tiens, au début de l’Equipée, Segalen écrit ceci, comme une profession de foi:
« Ce livre ne veut donc être ni le poème d’un voyage, ni le journal de route d’un rêve vagabond. Cette fois, portant le conflit au moment de l’acte, refusant de séparer, au pied du mont, le poète de l’alpiniste, et, sur le fleuve, l’écrivain du marinier, et, sur la plaine, le peintre et l’arpenteur ou le pèlerin du topographe, se proposant de saisir au même instant la joie dans les muscles, dans les yeux, dans la pensée, dans le rêve, — il n’est ici question que de chercher en quelles mystérieuses cavernes du profond de l’humain ces mondes divers peuvent s’unir et se renforcent à la plénitude. »
Si on devait lui opposer Celine, je dirais que celui-ci appartient totalement, à se perdre, au réel. Et je crois bien que c’est pour cela que j’aime Celine autant que Segalen m’emporte, autrement.
Daaphnée dit: 8 avril 2014 à 17 h 46 min
Joli réflexe de classe de dafnouille.
Pleureuse va.
Pour ce qui est du viol, vous savez bien que souvent, les violeurs prennent leur plaisir en imposant un acte non voulu à un moment précis.
Là vous ne voyez que les psychopathes, un homme qui ne peut se procurer de partenaire sexuel ne tient pas , la prostitution est un dérivatif, un palliatif et évite les agressions, je maintiens.
Oui, après les parachutes dorés les paravents littéraires. Pourquoi pas une palissade?
« La persuasion et la rhétorique est, on ne craint pas de l’affirmer, un cas unique dans l’histoire de la philosophie.
Carlo Michelstaedter (1887-1910) l’écrivit à 23 ans et se donna la mort le lendemain même de l’achèvement de ce qui devait être sa maîtrise de philosophie »
Quelle merveilleuse bouffonnerie …
@ “Là vous ne voyez que les psychopathes, un homme qui ne peut se procurer de partenaire sexuel ne tient pas , la prostitution est un dérivatif, un palliatif et évite les agressions, je maintiens. »:
Oui, mais les deux propositions sont valables.
se renforcent à la plénitude.
bof.
( Pleureuse va.
Pfff, n’importe quoi !
Citez-moi une déclaration publique de ce Hamon qui ne fasse pas pleurer ..
Non?
Vous voyez bien . )
« la prostitution est un dérivatif, un palliatif et évite les agressions, je maintiens. »: »
la prostitution, marchandisation des corps, est une agression –
Daaphnée qui métabolise sa lecture de Céline et qui en distille de l’antisémitisme, vive la littérature.
En cas d’absence de coopération, il est indéniable que le viol est une solution commode, économique, ayant fait ses preuves depuis la préhistoire !
« Bérénice, vous avez toujours été jalouse, possessive et vous (m’)avez toujours fait ici des scènes ridicules et ridiculement « féminines ». Désolée d’avoir à vous le dire .) »
Bérénice faie spas attention, la pov d… est toquée (ne pas lui dire , le pauvre u. risquerait de ne pas parvenir à calmer le rire de folle de la pov fille sur le retour)
« depuis la préhistoire »
depuis les dinosaures
Edouard Louis, c’est quand même quelqu’un de plaisant http://www.rts.ch/info/culture/5744515-edouard-louis-la-litterature-ne-doit-pas-dire-ce-que-tout-le-monde-dit.html
Vu le délabrement dans certains secteurs, B H ne pourra apposer que rustines et sparadrap, bientôt l’Amérique!
Daaphnée dit: 8 avril 2014 à 17 h 48 min
Bérénice, à la niche !
le + de dafnouille c’est sa classe et son élégance
Vous feriez mieux de vous cultiver un peu, Bérénice. Et vous êtes d’un collant, d’un collant mais d’un collant !
Je ne sais pas moi … tiens, trouvez-vous un homme qui vous supporte, si ça existe.. du genre anguille .
Pfff .. !
Ce soir, les exploits du 11 – keuf, keuf –
@ david dit:8 avril 2014 à 18 h 09: « la prostitution, marchandisation des corps, est une agression »: Agression ? Vous voulez dire que faire payer est agression ?
Pour ce qui est des gens qui se vendent sans intermédiaires mafieux, qui le font par choix de vie, je ne vois vraiment pas en quoi il y a agression.
Chacun est libre de vendre ce qui est vendable, négociable.
Vous parlez, vraisemblablement d’une prostitution mafieuse ?
bouguereau dit: 8 avril 2014 à 17 h 54 min
« ma parole on dirait cheuloux et jean marron.. »
La différence, gros Boug qui comprend rien, c’est que j’aime beaucoup John Brown. Si j’avais le temps d’aller le voir, ce serait pour l’embrasser sur le front.
Pas mal vu, Phil, le coup du secrétaire d’époque…dans l’illusion de réel que produit le voile de maya, c’est un conseiller (!), pas énarque, mais cadre orient (qui ne s’éponge pas car justement, il en vient de cet orient incompréhensible et dé-dupleixé)… Y voulait rentrer après 9 ans passés loin de la ligne brune des particules d’Airparif, mais tout le monde se casse, y compris le Gland Mamamouchi qui va gouter une retraite vraiment pas méritée (lui ont refusé les prolongations, rare, très rare), ergo le Number Two (ai pas perdu mon aenglishe, le Boug, uir magno sollertiaque) se doit d’assurer la tranzzzition, sinon c’est la guerre sûre entre Byrdures et Soldaves…Adieu la planque à la direction Asie…Que vida de mierda!
Il se fait tard, lire:
a) »uir mago ingenio sollertiaque »
et
b) »Quai vida de mierda », oeuf corse.
magNo…
appeler à minuit pour lui demander de vous aider à transporter un cadavre et qui le fait, sans vous poser de question.
surtout si l’on imagine que le cadavre est celui de celui qui a appelé pour prévenir qu’il se suicidait , et n’a pas été convaincu de suspendre son geste fatal quand il en prévenait
Daphnée cet espace est libre bien que ce ne soit celui de la prostitution, je ne vous colle pas plus ni moins que vous ne répondez et j’ajoute que votre opulence avérée est symétriquement opposée à cet espèce d’isolement où je me trouve et dont je m’accommode sans plus de déplaisir ni trop de souffrance, de lui ne dépend pas ma survie pas plus que vous ne rattachez votre réflexion à vos nombreuses lectures qui consolide bien mal votre opinion , à chacun sa méthode son rythme son appétit, il est question de temps également et je ne le passe pas à peigner la girafe.
..reusement qut’as pas d’pote renfield
Que vida de mierda!
en picardie c’est synonyme kabloom..on appelle ça du brin..et même on peut en avoir plin ses dins..évidemment c’est mystique et ceux qui calcule les sphères savent bien que la thérése en a causé..c’est dlancien françoué
le + de dafnouille c’est sa classe et son élégance
Et tout ça sans collants!
TKT
« Pour ce qui est des gens qui se vendent sans intermédiaires mafieux, qui le font par choix de vie, je ne vois vraiment pas en quoi il y a agression. »
choix de vie, tu parles!
Racolage actif:
Plutôt qu’un homme qui me supporte-je cite-, s’il se trouvait un homme qui me transporte à qui je corresponde.
L’ anguille dans le collant, c’ est pas mal non plus?
tout le monde voudrait être daaphnée, ce qui explique que tout le monde est dans son sillage
@berenice
bienvenue au club des bêtes noires de Daphnée!
c’est irlnadais kabloom et c’était des chouettes petits cons boutonneux
Et tout ça sans collants! Non mais ça caille un peu! elle doit être domiciliée aux Bahamas.
si l’on imagine que le cadavre est celui de celui qui a appelé pour prévenir qu’il se suicidait
Ce pourrait être une lecture de :
» La mort viendra et elle aura tes yeux –
Cette mort qui nous escorte
Du matin au soir, et jamais ne s’endort,
Aussi sourde qu’un remords ancien
Ou un vice absurde. Tes yeux
Seront une parole vaine,
Un cri étouffé, un silence.
Ainsi les vois-tu chaque matin
Quand sur toi seule tu te penches
Dans le miroir. O chère espérance,
Ce jour-là nous saurons nous aussi
Que tu es la vie et que tu es le néant.
Pour tous la mort a un regard.
La mort viendra et elle aura tes yeux.
Ce sera comme répudier un vice,
Comme voir dans le miroir
Resurgir un visage mort,
Comme écouter des lèvres closes.
Nous descendrons au fond du gouffre, muets. »
Pavese
L’image est belle, sillage, mouillage, Cyclades, Dodécanèse, voyages d’antan, jeunesse perdue.
Une histoire d’amitié
«Il allait bien et s’était remis au sport, assure François Gibault. On s’était parlé au téléphone la veille au soir, raconté notre journée. Rien d’anormal, bonne nuit et à demain.»
http://www.parismatch.com/People/Musique/filip-2be3-partir-un-jour-adel-franck-142938
David ça ne vous dérange pas si je vous emprunte votre cashmere, un peu froid soudainement.
Depuis 1997, tout compte fait, cela fait quand même 17 ans que gibault raconte son histoire. Cela ne semble pas vraiment relever du tribunal de l’histoire et de clients à vie.
Ce truc de boy’s band, ça interpelle.
Un peu quand même. Ce qui suit ne semble pas relever non plus de l’aide juridictionnelle, non ?
libera, quoi ?
En groupie, le sexagénaire assiste à la «sit-com» de ces garçons «beaux et sains», sort «de son milieu» le chanteur Filip, l’emmène chez une comtesse à Venise ou en voyage à New York: «Tout est source d’émerveillement, mon fils adoptif m’a redonné un coup de jeune.»
Enters Terence ,
merci pour l’extrait que vous nous donnez d’edouard Louis , c’ est intéressant. On voit une sorte de jeune séminariste ou genre premier de la classe, qui sème la bonne parole et empile des clichés sur la littérature avec une voix onctueuse..Pourquoi pas ?
mais lorsqu’il cite Thomas Bernhard comme une référence, il devient ridicule. Ce n’est pas parce qu’on entre en littérature par l’autobiographie qu’on puisse se réclamer de Bernhardt. Il n’a ni le souffe,n ni l’ampleur,ni les objectifs d’une ironie si rare et si aigue e d’une raillerie si triomphante, , ni le grotesque shakespearien, , ni le comique magistral, ,ni cette tendresse folle de T.B. adressée à son lecteur dans une solitude assumée avec éckat et panache….,ni évidemment ses brillants paradoxes, , ni cette sincérité nue et pascalienne, ni bien sur cette grandeur de prose simple, tourbillonnante , rayonnante de générosité.. qui marque sa sa prose comme l’une des plus sidérantes du XX° siècle.. Se réclamer de T. Bernhard ,mais pour qui se prend il ?
je motorise de la bienveillante essence de cette assemblée pour oser dire tout le bien d’une émissionradiophonique: »quel est le goût de la vie à deux? »
qu’on puisse ?
Je connais un petit restaurant à Hydra, Bérénice, qui vous fait un de ces tarama, je ne vous dit que ça. Il va falloir qu’on mette ça au point un de ces jours.
Je trouve Paul Edel inutilement pressé. Après quel train court-il donc ?
je motorise
avec brucnère tu peux pas prende de gonzesse a l’arrière..c’est une façon de vélo electrique sans sel a la dracul
On ne va pas trop poser de question, même à minuit. Pourtant, à se complaire dans la perversion, il faudrait faire gaffe quand même. Ca peut vite monter au cerveau et faire trouver n’importe qui « humain ».
Désespérant ?
Même pas. Suffit de s’entendre sur son dico perso à l’entrée: « humain »… Pour peu qu’elle existe cette entrée.
quel est le goût de la vie à deux?
le pamplemousse?
D’ailleurs Daaphnée, si vous voulez venir aussi, ça ne dérangera personne. Il faut simplement aimer le tarama.
avec brucnère tu peux pas prendre de gonzesse a l’arrière
Quel nain! La levrette est la position préférée des gonzesses!
Bouguereau, je me suis dit que tu pourrais être une réincarnation de Michel Simon. As-tu une guenon chez toi ?
tarama
si tu ne vas pas a lagardère c’est pas trop dure a faire
Le film documentaire fait par Herzog sur Bokassa est passionnant : il ne pose que des questions n’apporter aucune réponse. L’argument est soutenu par un type journaliste anglais ou français, Michael Goldsmith, qui joue son propre rôle.
Il a été emprisonné, torturé, il part à la recherche de ses souvenirs comme pour oublier et il n’oublie rien.
Tout le motif du docu. tourne autour de la lancinante question : Bokassa fut il cannibale ou non ?
On montre même le frigidaire.
..celinien petit dormesson zollers..gueunon?..c’est à toi de faire le boulot d’imagination
@ david dit:8 avril 2014 à 18 h 54: Certainement, pour ceux qui vivraient pas trop mal sans la prostitution, la prostitution est un choix. Ils auraient préféré ne pas avoir du tout à travailler ? Vraisemblable.
Quand on n’est pas vraiment obligé, il faut quand même pouvoir le faire.
Je parle du physique, pas du moral.
si vous voulez venir aussi
le fantasme de Dédé, une triangulaire:
une pour tenir la tartine, l’autre pour la beurrer.
La seconde partie du film se déroule en France dans un sublissime château de la grande région parisienne, entouré de pelouses d’un vert pluvieux.
Là, une magnifique dernière épouse, qui parle de son mari avec grande dignité, Augustine semble-t-il, portant des boubous inouïs.
Puis un fils. Petit, sept ans de mémoire.
Et cette mère avec son fils, petit encore et lui qui parlait de l’école où la même question revenait lancinante, mais là en affirmation de la part des camarades de classe, cruels comme chacun le sait : « ton papa est un cannibale ».
Et lui, l’Empereur archi-mégalomane, qui se prenait est-il dit pour Napoléon, n’avait qu’une idée en tête sur ses vieux jours et ses derniers : rentrer chez lui, en Centrafrique.
Pas de jugement, rien. Du Werner Herzog.
Me souviens pas de l’avocat.
Mais je me souviens fort bien du frigidaire qui était fort grand et blanc de mémoire.
Immense frigidaire.
Salut à tous.
Mais au final personne ne le sait.
« On croirait qu’il a juré de mourir jeune mais le plus tard possible. »
voui, voui; ça y est, j’ai compris. Ce truc sur l’immortalité. Merci Dr lecter.
C’est bon, Rose se souvient où elle a planqué la vaseline!
bourré de tocs invisibles
qui f
qui s’eqr collé
qui s’est collé au dico de pathologieine et diagnostics selon P.Assouline: ce serait super sensas
Ce soir, je me fais des pommes-de-terre fourrées aux noix écrasées.
http://www.youtube.com/watch?v=l5uN4MYjKEQ
(marching band)
adieu je vous lâche
Oh ben les connes et les cons tellement creux qu’il doivent délèguer leur dégoût pour prétendre ressentir quelque chose, enfin bref…
@Un bougé en photographie dit: 8 avril 2014 à 17 h 15 min
Alors tout va bien (je ne comprenais pas la fin de votre commentaire)
Je rentre du cinéma des Cinéastes.
Vu le dernier Kurosawa « Real ». Une suite SF et encore plus Psy que les 2 volets de « ShokusaÏ. Je vais relire le billet de Sophie Avon et peut-être y répondre.
Eh ! les cons ! Vous avez vu que le coquelet vous prend pour des… Non ?! Euh …
dear Bloom, les tueries à petit feu dans les alliances françaises donnent du bon cinéma. genre mollenard à la Siodmak. côté littérature, attendons un « goût de l’asie » qui dépote les ondes à rfi; comme vous savez, baroz fréquente la coloniale pour les coups durs.
tkt, laissez tomber le trottoir. vous êtes calibré pour causer banquier à latex.
l’Eddy cite Bernhard, c’est pour emballer pauledel
un régulier ?
c’est donc un sacré aventurier!
, il a appris à « expliquer », vocation de l’avocat puisque celle du juge est de comprendre
certes mais toute l
toute la défense du client ne consiste pas dans la ou les plaidoieries : il y a des demandes d’enquête p
d’enquête par exemple, et l’explication proposée est une interprétation , et n’est qu’une interprétation qui doit tenir la route pour que l’avocat-pour son client – gagne
@de nota
Ca te va bien de nota, de parler de la vie à deux, pauvre bouffon incapable d’envisager un quelconque projet à long terme avec quelqu’un. C’est vraiment l’hôpital qui se moque de la charité. C’est Françoise qui t’a monté le bourrichon ?
« Se réclamer de T. Bernhard ,mais pour qui se prend il ? »
On se sait plus très bien.
Il faudrait écrire une « lettre aux parents » d’Eddy, non ?
Peut-être leur donner des nouvelles et leur dire qu' »il a réussi à Paris » ?
lire: on ne sait.
C’est qui Françoise ?
demande à de nota
Alors, ici, j’ai demandé quelque chose à M. Court. Qui m’a dit ce que je voulais savoir.
Pour le reste, vos « amis » , revenante, prendront peut-être l’appel de minuit. Va savoir.
Y paraît que y’en a une qu’elle pas contente du totu.
Qu’elle est toute renfognée qu’elle s’appelle Françoise.
Que lui il a eu très peur.
Q’il est parti dans la nuit quand il a vu ses pieds.
Qu’elle avait des pieds crochus.
Et un oeil bizarre.
Erreur du script:
Celle aux grands pieds crochus s’appelle pas
Peut-être Berthe.
On vient de bloquer un message d’Anonymous
C’est qui Robert ?
http://robertspitzhacke.wordpress.com/2014/04/08/lettre-ouverte-a-alain-finkielkraut-par-robert-spitzhacke-8-avril-2014/
…
…Oui,…Chérie,…t’a bien placé tout les micros,…exact,…
…alors,…on va en faire des romans,…de belle de gueule,…au fils prodigue,…le retour de Tarzan,…avec Jane,…
…
…et les singes lecteurs,…de Flash Gordon,…chevalier Vaillant,…à s’en mettre des trous d’énigmes,…en veux tu en voilà,…
…
…en attendant les revenus des intérêts optionnels des paradis fiscaux tout contre l’Eden au jardin,…ou est passer Eve,…
…il y a nom de Dieu de mes deux qui l’appelle,…la vache elle s »est déjà tiré en boiserie avec son chauffeur,…etc,…
…
…diversions,…
J’adore réellement Finkielkraut. Cela peut paraitre étonnant dans la mesure où je ne soutiens pas spécialement le sionisme.
D’Ormesson menace de quitter la coupole si Finkielkraut y rentre. Mais il oublie que tout le monde s’en fout, et en plus il risque à tout moment de quitter la coupole pour la dernière fois s’en même s’en apercevoir, le vieux tanné que j’aime bien quand même.
Jamais de ma vie je n’ai fourré une pomme de terre avec des noix. Pure invention de TKT délirant et surtout lamentablement désœuvré.
D’ailleurs je n’ai jamais rien fourré de ma vie, que ce soit une pomme de terre ou autre chose, la simple idée me révulse.
…
…parler pour ne rien dire,…
Celle-ci est éminemment évocatrice du péché originel.
La littérature française :
—Gibault;
—Eddy bellegueule
Cherchez l’erreur…
On comprend que Jacques Attali préfère les séries américaines, titre un édito récent « Débrouillez-vous » (autrement dit Après moi le déluge !) et annonce un moyen-âge planétaire. La France toujours d’avant-garde dans l’exception culturelle…
Le péché originel, c’est un sujet sans intérêt, Jean ? Vous qui osez porter le prénom de plusieurs grands Saints ?!
Phil, cette histoire de banquier assassiné dans son overall de latex, vous a marqué.
Widergänger êtes-vous sûr de voir le pire ?
Jamais dit que c’était pire. C’est pourquoi ça craint…
Le pire c’est le remake.
Remake au cinoche. On vous retourne Le Train dans le train. Le pillage des œuvres d’art par les nazis. La belle affaire. La bonne affaire. Que des belles gueules d’ailleurs. S’en foutre plein les poches surtout.
En littérature, on vous refourgue d’un roman l’autre. Un roman historique, qui s’appellent ça. Faut voir. D’autres auraient dit plus simplement. Poubelle tout ça. Morte littérature française. Gibault quoi.
Nous sommes semblables à un marcheur qui n’a pas de nom. Nous ne marchons plus pour arriver quelque part, nous sommes en chemin, dans un monde gelé, de plus en plus froid.
Sacré prophète ce qui qui a écrit ça. Je donnerai cher pour l’avoir écrite cette sacrée phrase. C’est la vérité nue.
» L’écriture est une gymnastique. On s’exerce en faisant bouger son corps ; c’est pareil pour son esprit. Quand vous soignez votre style et que vous recherchez la perfection, c’est la même démarche. C’est bien se comporter dans la vie, ne pas se négliger. Il faut respecter les traditions et vivre avec son temps. »
http://theautomart.cc/?p=5095
Ne pas confondre. Gibault reste dans l’anti-chambre de la littérature, salle des pas perdus, et ne s’en cache pas.
Eddy Bellegeule a pris des leçons de maintien pour se faire coucher sur papier.
TKT, il faut bien se choisir un banquier.
Widergänger,vous êtes très mauvaise langue!
C’eût été plus intéressant s’il eût écrit : La gymnastique est une écriture. Ou La danse est une écriture. Il aurait peut-être eu la possibilité de dire quelque chose d’intelligent et de fascinant. Là, il a simplement raté une occasion de se taire.
des journées entières dans les arbres dit: 8 avril 2014 à 21 h 52 min
‘bonsoir des journées…je ne savais pas que finkie était philosophe…et moi qui pensait qu’il n’était qu’un bruiteur, les samedi matin sur France-Cul et qui lui cherchait noise, sous le prétexte, ridicule il s’avère, qu’il ne pouvait différentier entre son rectum et un trou dans le sol…comment ai-pu oser ? un philosophe hein ? et un qui a signe le formulaire B12 aussi…tain…je retourne a mon atelier au fonds du jardin…je fais un rouleau a pâtisserie en bois de chêne pour ma voisine…elle va faire 80 balais au mois de mai…
Widergänger dit: 8 avril 2014 à 23 h 02 min
Nous partageons votre point de vue.
( Mais qu’est-ce que vous êtes mauvaise langue!)
Mais en effet, je suis très mauvaise langue. Et encore ! je ne suis pas allé jusqu’au bout de ma pensée… Mais ne me poussez pas dans mes derniers retranchements !
Avec Abdel, on passe de la tringle à rideau au rouleau à pâtisserie, sa pensée se complexifie donc mais la langue reste de bois…
Le remake est assez général de nos jours.
Je me souviens qu’en 2010, il y avait au musée des Beaux Arts de Zürich exactement la même exposition de Picasso qu’avant la guerre, la première que fit Picasso à l’étranger. Comme si la guerre n’avait jamais eu lieu. Ça, c’est fascinant !
Quel maestro .
Et l’ expo Braque, toute récente!
( Mais vous, ne seriez-vous pas un remake de vous-même,Widergänger ?)
À propos de danse et de danseuse, Carolyne Carlson a écrit un somptueux ballet pour Rothko. http://www.maisondeladanse.com/programmation/saison2013-2014/Dialogue-with-Rothko
Elle a aussi écrit un long poèmes sur la peinture de Rothko. En anglais. Édition bilingue d’ailleurs.
Je ne sais pas pourquoi, je vous parle de ça. Personne ne connaît rien à la poésie contemporaine ici. C’est le désert culturel.
Bien sûr que si ! Tout est remake dans notre vie.
Et cette exposition Picasso, n’ était-elle pas soutenue par un remake de critique?
La poésie c’est foutu!
C’ est C. Prigent qui le dit!
La peinture de Rothko, comme aurait pu dire Clément Rosset, c’est « une distorsion paradoxale entre le même et le même ».
C’est ce qu’essaie de faire Carolyne Carlson avec son corps. Magnifique.
Plutôt que de remake, on devrait parler de kitsch généralisé!
C’est pour ça que c’est de la poésie, justement. Plus c’est foutu, plus c’est de la poésie. Et ça fait un bout de temps qu’elle est foutu. Rimbaud le disait déjà, et Corbière, et Lautréamont, et tous ceux qui ont suivi, jusqu’à Carlos william, jusqu’à la poésie américaine, jusqu’à Paul Celan. Tout est déjà foutu avant même de commencer. C’est ça la poésie.
Oui, en effet, vous avez raison. Belle formaule d’ailleurs ! Bravo On adopte ! Kitsch généralisé. Kafka déjà parlait du kitsch généralisé dans une lettre à sa journaliste tchèque, son nom m’échappe. Sa lettre m’avait frappé.
Je vois que vous n’ avez pas perdu la foi, Widergänger avec votre sainte trinité : Attali, Rothko et Rosset…amen!
Oui, c’est ça, c’est une lettre à Milena Jesenska. Elle lui parle du kitsch. Et Kafka dit quelque chose d’intéressant à propos du kitsch aussi.
Rassurez-vous, j’ai plus que trois dieux dans mon pantalon, non dans mon Panthéon.
Euh, je remplace Rothko par Celan et le tour est bouclé/joué.
Cordialement.
Et Attali n’est pas un saint c’est un prophète. Bientôt on va le voir errer sur les rempart de Jérusalem braillant comme Ezéchiel…
Hop, hop, hop demeurons dans la gymnastique des corps.
Dubuffet créa ses mouvements rythmés, vraiment Coucou Bazar, d’ ailleurs!
Étrange qu’il ait choisi maître Gibault comme président de sa Fondation.
Maître Gibault ne pourrait-il pas nous expliquer pourquoi?
Dubuffet, c’est pas ma tasse de thé. Ou alors posée sur le buffet…
On sent bien la radicale différence abyssale entre un Dubuffet et un Rothko. On ne peut pas aimer à la fois Rothko ET Dubuffet. Ce sont deux humanités absolument incompatible.
Rothko, c’est le monde intérieur, c’est la Torah, c’est la lumière divine. C’est… ça n’a pas de nom… l’extase…
On ne peut pas aimer à la fois Rothko ET Dubuffet.
Et bien si, figurez-vous!
Non, moi je vois une très grande cohérnce entre un Dubuffet et un Gibault. C’est le monde. Un monde qui n’est pas le mien. Un monde qui m’étouffe. On ne respire pas chez Gibault. On admire, on est dans la distance critique, dans l’intelligence des choses du monde. L’horreur, quoi.
Chez Rothko, on est l’extase du monde, on est le soleil, on est la mer. On est le cosmos. C’est pas la même dimension du tout.
Alors c’est que vous n’aimez ni l’un ni l’autre. Et on ne peut que pleurer pour vous…
C’est comme d’aimer deux enfants aux caractères bien trempés et différents.
On ne pourra pas se mettre d’accord ce soir.
D’ ailleurs, ce sont deux peintres passionnés, absolus dans leur engagement pictural et qui ont su tous les deux théoriser, expliquer leur art et leur démarche par des écrits d’ une extrême qualité.
Je ne dis pas le contraire. Vous avez raison. Mais la peinture de l’un n’a absolument rien de commun avec la peinture de l’autre.
Il y a une lignée : Rembrandt——>Bram van Velde——>Rothko, qui ne passe pas du tout par Dubuffet. C’est comme deux droites parallèles qui se croisent à l’infini.
Si j’avais vingt ans !!!.
Il ne s’ agit pas de se mettre d’ accord mais de regarder avec attention ce que l’ un et l’ autre nous apporte.
On ne peut tout simplement rester au j’aime l’ un et pas l’ autre mais expliquer, avancer des faisceaux de confrontations, communiquer tout simplement.
( Même si la rose est sans pourquoi…)
Il y a aussi une lignée Georges de la Tour ———> Rothko, qui ne passe pas du tout par Dubuffet.
Rothko, c’est le monde de l’âme. Dubuffet, c’est l’âme du monde, sa matérialité. C’est radicalement différent.
NURSE! il s’est échappé encore…
En art, dans nos goûts, il ne s’agit jamais seulement d’aimer ou de na pas aimer. C’est de l’homme qu’il s’agit à travers eux. Ça engage tout un monde, toute une vision. Le monde de Dubuffet nie le monde de Rothko. D’où l’incompatibilité entre les deux. Mais je ne pense pas en revanche que le monde de Rothko nie le monde de Dubuffet. Simplement il l’ignore.
Couché, le tekel frisé !
Il y a une lignée…
Mais la lignée art primitif, art brut,art singulier, Dubuffet est tout aussi passionnante et digne d’ intérêt!
Mais je ne dis pas du tout que ce ne soit pas passionnant. Tout plein d’intérêt. Je peux le regarder aussi à l’occasion. Mais jamais je n’y adhérerai comme si c’était une chose mienne comme l’effet que me fait la peinture de Rothko.
Je regarde un tableau de Rothko, et je sais que je suis chez moi, dans mon monde intérieur. Je peux me chercher à travers lui. Cela m’est interdit avec Dubuffet. La porte n’est pas ma porte. C’est comme chez Kafka, il y a une porte pour chacun et Rothko est mon Türhüter, comme dit la nouvelle de Kafka. Et il m’ouvre la porte et me dit entre, Tu es chez toi.
Dans le potage de maître,
???
Ça engage tout un monde, toute une vision.
C’ est bien ce qui fait la différence entre la peinture de l’un et de l’ autre!
Ce sont deux visions qui coexistent et Dubuffet ne nie rien, son œuvre est œuvre profondément affirmative.
Et elle est autant une œuvre de l’esprit ( mentale) que celle de Rothko.
Je crois qu’on ne se comprend pas et qu’on ne peut pas se comprendre.
Il faut aussi dormir… mais la discussion était intéressante.
Bonne nuit.
Pourrais-je me permettre,
lors sans fatigue,
au débotté, de saluer !.
Si j’avais vingt ans !!!.
Et bien, voyez-vous en ce qui me concerne, je me trouve bien dans l’œuvre de Dubuffet, dans ses titres qui me parlent autant que sa peinture et lorsqu’il écrit sur une de ses toiles pâteuses figurant un autobus, de 1961 :
« eau minérale grande source » et que la manière toute picturale de couper l’ espace du texte inscrit une » eau miné grande source » je ne peux que rentrer dans ce minage, ce remue ménage de la vision. Et cela me bouleverse, d’ une autre manière certes tout autant que le monde absorbé par la couleur d’ un Rothko.
( Vous semblez faire des liens, des filiations entre des peintre et des peintures alors qu’une œuvre, que chaque œuvre se prend comme elle vient, dans son imprenable autonomie.)
lire » eau miné râle grande source » ce qui est plus significatif encore…
Bonne nuit donc.
( Demain, je vais par une marche, « écrire » aussi quelques aspects de mon corps.)
La cucaracha / la cucaracha / Ya no puede caminar
Mes cyprès
Le vent passe dans mes cyprès,
Déposant de douces romances,
Secret d’amour, tout près, tout près,
Le vent passe dans mes cyprès.
Viendra l’émondeur juste après,
Il coupera mes espérances.
Le vent passe dans mes cyprès,
Déposant de douces romances.
Jean Calbrix, le 09/04/14
«D. 8 avril 2014 21 h 59 D’Ormesson menace de quitter la coupole si Finkielkraut y rentre.»
N’est-ce pas le contraire? « »Si Finkielkraut n’est pas élu jeudi, je ne mettrai plus les pieds à l’Académie », a prévenu Jean d’Ormesson selon Le Figaro, qui cite parmi les partisans du philosophe Pierre Nora, Max Gallo ou Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuel de l’institution fondée en 1635 par Richelieu.» http://actu.orange.fr/culture/du-rififi-a-l-academie-autour-du-candidat-alain-finkielkraut-afp_2924758.html
Quelle joie de retrouver notre cher Wanderer ! Vivant ! Sûr de lui ! Déclarant que l’on ne peut pas aimer deux peintres comme Rothko et Dubuffet …
On reconnaît bien la Bête, là, dans ce ferme propos passionné … Tremble Abdelkader dans ta cabane au fond du jardin ! Tremblez, peuples de la Terre ! Le Wanderer est de retour …
La Ligue des Droits de l’Homme dans une petite ville du Nord, subventionnée par le maire en poste, prend position contre un candidat aux municipales dernières, en s’engageant politiquement …
Par malheur pour elle, ce dernier est légitimement élu par la population de cette petite ville.
Bien entendu, le nouvel élu ne renouvelle pas les conditions attractives consenties à la Ligue par l’ancien maire qu’il vient de battre au nom du changement.
C’est logique. Pas de quoi en faire un plat. Qu’allait faire la LDH dans ce combat politique entre républicains ? …
J’entends, au fond de la salle, certains qui hurlent que le nouveau maire est contre les droits de l’homme ? Qu’il n’est pas un démocrate ?…
Pourquoi est il autorisé, alors, par la Loi, à représenter la population de cette petite ville du Nord ? ….
Valls est un excellent communicant.
Attendons les actes…
« Miraculo! Miraculo! » (Le Décaméron, Pasolini)
Le Monde:
« Malgré la proximité entre Dublin et Londres, aucun chef d’Etat irlandais n’avais jamais été reçu en visite d’Etat au Royaume-Uni depuis la naissance de la République d’Irlande*** en 1922. La tournée londonienne de quatre jours qu’entame mardi 8 avril Michael D. Higgins, président irlandais depuis 2011, revêt donc un caractère inédit, bien plus significatif que les déplacements et rencontres déjà organisés par le passé entre dirigeants des deux pays voisins.
Preuve du poids que Londres accorde à cette visite : un fastueux banquet sera organisé au château de Windsor, mardi soir, en présence de la reine Elizabeth II, d’autres membres de la famille royale, mais aussi de Martin McGuinness, vice-premier ministre d’Irlande du Nord et ancien responsable de l’IRA, longtemps catalogué comme le « plus dangereux ennemi de la Couronne » britannique. L’invitation par Windsor de M. McGuinness est elle aussi lourde de sens, deux ans après une poignée de mains historique, en juin 2012 à Belfast, entre Elizabeth II et cet ex-combattant de la domination britannique en Irlande du Nord.
Outre le dîner au château de Windsor, « Michael D. » comme l’appellent les Irlandais, devait s’exprimer mardi après-midi devant les deux chambres du Parlement britannique. Egalement connu pour ses poésies et son goût pour la littérature, le président irlandais visitera, avec son épouse Sabina, la Royal Shakespeare Company à Stratford-upon-Avon. »
***Erreur: en 1922, c’est l’Etat Libre d’Irlande (Irish Free State) qui voit le jour, après 2 années de guerre contre la GB (et avant 11 mois d’une guerre civile particulièrement sale). Le Free State devient un Dominion du Commonwealth des Nations. Le serment d’allégeance à la Couronne britannique sera aboli en 1932 et ce n’est qu’en 1949 que les 36 comtés du « sud » de l’Irlande deviendront la République d’Irlande.
Hello Abdel,
moi aussi j’espère que des
Immortels, majoritaires dans leur ensemble, sauront reconnaitre la « valeur » d’un professeur d’idées polititiques identitaires, pour ce qu’elle est.
Ce serait dommage que le dico de l’Académie soit un prétexte permettant à Finkie de changer le sens des mots. Comme celui de l’altérité notamment, son chaos intime à lui.
On verra le résulta de cette course médiatique demain.
(Abdel, damned, je ne me souviens plus de ce très bel objet fait par le menuisier, donné ici en image partage)
ps/Widergänger pratique le langage des signes.
Ca me rappelle quelque chose. Et ce n’est très intelligent. En tout cas il tente de nous montrer un vrai rapport à son corps, on dirait, un peu comme ceux qui pratiquent le tantra. Si cela ne lui fait pas de mal tant mieux. Son délire conceptuel ne m’emballe pas.
On verra le résultat aussi.
@ Phil dit: 8 avril 2014 à 22 h 59: « TKT, il faut bien se choisir un banquier. »: Oui, comme banquier, celui-ci me semble un peu hors-circuit.
Claude Lévi-Strauss (…)recevait à son domicile des commandes pour des jeans..
—
Salman Rusdie raconte avec sa truculence habituelle comment, lorsqu’il habitait Karachi, son père recevait des centaines de coups de téléphone des fans du premier chanteur pop pakistanais, Ahmed Rushdi. Les goupies transies refusaient de croire qu’à l’autre bout du fil ce n’était pas leur chanteur favori, mais un homme d’affaires tout droit sorti de Cambridge…
What’s in a name, jinab…
L’intolérance à Finkie de quelques Immortels incite à penser qu’ils ne méritent pas leur qualificatif !
JC….. dit: 9 avril 2014 à 6 h 33 min:
Quelle Burne !
Quelle Urne !
La Ligue des Droits de l’Homme n’est qu’un ramassis de cancrelats gauchistes à œillères !
Des bons à rien !
(… et hop !…urk, urk !…)
Pas bien compris, qui peignait des lignes parallèles au Rimmel en ignorant le buffet ?
Marcel dit: 9 avril 2014 à 3 h 19 min
Magnifique ! Votre poème m’ouvre à la mémoire d’un autre poème de Paul-Jean Toulet :
En Arles
« Dans Arles, où sont les Aliscams,
Quand l’ombre est rouge, sous les roses,
Et clair le temps,
Prends garde à la douceur des choses.
Lorsque tu sens battre sans cause
Ton coeur trop lourd ;
Et que se taisent les colombes :
Parle tout bas, si c’est d’amour,
Au bord des tombes. »
C’est bien ces clairières que vous offrez dans la forêt dense des commentaires.
Aux prises avec la gestion de son blog, Paul Edel me fait penser au héros de Richard Matheson, dans « L’homme qui rétrécit »
Pourquoi est il autorisé, alors, par la Loi, à représenter la population de cette petite ville du Nord ? ….
bicoz c’est que des chomeurs pédophiles consanguins
« L’homme qui rétrécit »
en proportion la bite parait plus grosse jicé..
Claude Lévi-Strauss (…)recevait à son domicile des commandes pour des jeans..
les fournitures en volvo ils n’en parlent jamais..pas fou le lévi
» eau miné râle grande source »
« of the of the good of the good noise »
Bougboug, il est tout de même malheureux que ce soit un Porquerollais de souche qui prenne la défense d’une ville du Nord !
Ta médisance est sans limite : ces citadins nordistes, accablés par le climat, ne sont pas tous des chômeurs pédophiles cons et sanguins … Honte sur toi !
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