de Pierre Assouline

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La République des livres
Dans les zones grises de la rentrée littéraire

Dans les zones grises de la rentrée littéraire

Et d’abord, afin de dissiper tout malentendu, ce que la zone grise n’est pas : synonyme de flou, confus, vague, insondable, passif… Gris, quoi. En se popularisant, l’expression s’est galvaudée puis dégradée en métaphore. A la lumière des récents débats sur l’inceste et le viol, elle est même instrumentalisée pour désigner l‘incertaine frontière entre la résignation et le consentement. Qu’est-elle alors ? Même si en l’espèce la recherche de paternité est périlleuse, Primo Levi semble bien être le premier à l’avoir utilisée dans Si c’est un homme (1947) puis à l’avoir conceptualisée dans un chapitre des Naufragés et les rescapés (1986) intitulé justement « La zone grise » comme le lieu ambigu censé séparer les opprimés des oppresseurs. Il sépare autant qu’il relie le camp des maîtres et celui des esclaves. C’est le camp du troisième type irréductible à une opposition frontale, tranchée, manichéenne entre les deux catégories. Quelques livres de la rentrée déploient leur histoire dans ce non-lieu.

Ceux qui suivent Tanguy Viel depuis ses débuts prendront ce train et ne le regretteront pas. Ils s’embarqueront dans La fille qu’on appelle (176 pages, 16 euros, éditions de Minuit), titre qui sonne bizarrement au premier abord, moins dès que l’on devine qu’il est la traduction de call girl. Comme dans Article 353 du code pénal, (2017), Tangy Viel a trouvé la note juste et s’y est tenu tout le long autour de quelques personnages : Max, le maire aux grandes ambitions politiques d’une ville de la Bretagne maritime ; son chauffeur qui fut jadis un boxeur ; Laura, 20 ans, la fille de celui-ci. Au sein de ce triangle se tisse un réseau d’échanges tendus et inattendus dont l’objet initial (la recherche d’un logement par la jeune femme) n’est qu’un prétexte à une très sensible exploration des caractères.

C’est ce qu’il dit d’autre que ce qu’il raconte (même s’il maitrise parfaitement son récit) qui fait le prix de ce roman. Une vraie réflexion en filigrane, implicite, esquissée sur l’arrogance du pouvoir lorsqu’il exerce sa domination. On l’aura compris, Laura couche avec le maire dans l’espoir d’obtenir ce foutu logement de la municipalité. Mais c’est évidemment plus complexe car son attitude se situe dans une valse-hésitation où toute la palette du consentement est explorée et circonscrite dans le langage. De quoi produire une tension qui accorde à ce roman sa juste musique.

On retrouve immanquablement les échos ou les accents d’une écriture blanche caractéristique de Minuit, mais Viel a bien son monde propre. Le tout est d’une remarquable fluidité dans la circulation entre les mots et les choses pour produire de la vie, tout simplement. Surtout dans le récit haut en couleurs du combat de boxe (qui vaut bien mais dans un genre différent les comptes rendus que le journaliste sportif Henri Decoin écrivait dans les années vingt et son roman Quinze rounds. Histoire d’un combat que L’arbre vengeur réédite ces jours-ci). Une technique au service d’un styliste : ellipses, images, répétition, précision, suspense, métaphores, monologues intérieurs, économie d’effets, distanciation, sobriété de l’expression dans le plus grand souci du romanesque. Il ne dévie guère de sa ligne depuis le Black Note (1998) et on ne s’en plaindra pas, mais il la perfectionne de livre en livre.

A la lecture des premières pages du Voyage dans l’Est de Christine Angot, (214 pages, 19,50 euros, Flammarion), on se dit : encore l’inceste, décidemment, elle n’en sort pas plus de vingt ans après L’inceste (1999) et tant d’autres textes et prises de parole où elle y est revenue encore et encore et maintenant opportunément à la faveur de récentes affaires. Et puis ça prend, on se rend compte que si la question est bien centrale, il y a aussi bien d’autres choses dans ce roman qui mériterait d’être lu pour lui-même et non à la lumière d’un énième et vain débat sur l’autofiction. Angot y est débarrassée de la violence et de l’agressivité de ses débuts, de la vacuité de certains de ses livres (Pourquoi le Brésil ? Le marché des amants), elle est dans la veine de ses récentes réussites (Une semaine de vacances, Un amour impossible) et ce nouveau livre en est le couronnement. Car la violence ne l’a pas déserté mais elle s’y manifeste autrement, ce qui lui donne une puissance stupéfiante.

Bien sûr, on est en terrain connu, tant l’auteure s’inscrit dans le paysage littéraire depuis longtemps ; on croit même avoir déjà lu le livre : Chateauroux, Reims, Strasbourg, Paris, Géradmer… Dès la première page, en vingt lignes, elle réussit à placer cinq fois le verbe « avoir » à l’imparfait. Angot, quoi. Le ton est donné. Mon père, ma mère et moi, une éducation entre deux langues l’autre étant l’allemand. Son histoire, leur histoire. Comment on vit avec ça quand un père admiré, aimé, dont elle a fait tardivement connaissance (il avait refait sa vie ailleurs) l’embrasse sur la bouche à 13 ans, et durant les années suivantes lui fait comprendre qu’à ses yeux elle est une enfant de seconde zone à qui il assigne d’abord une fonction sexuelle. Fellations, sodomies, cunnilingus. C’est une époque où le mot « inceste » ne figure pas dans le code pénal. Le viol y est bien mais comme délit.

Plus tard, quand elle le confrontera à son crime, il fera comme s’il n’avait fait qu’obéir à son désir à elle. Entre temps, elle aura essayé de se reconstruire, d’avoir des relations avec des garçons, de se marier, d’être mère. Dépressions, anorexie, tentatives de suicide. Elle n’en voit pas l’issue si bien que parvenu à l’âge adulte, elle revoit son père à sa demande à elle après des années de mise à distance et reprend des relations sexuelles. Sans voyeurisme ni exhibitionnisme, dénué de tout pathos, ce roman en état limite permanent, à l’image de ses trois personnages principaux, gagne en intensité lorsqu’elle prend conscience de son impuissance à combattre une autorité et s’incline, perd le contrôle de sa vie, sent son avenir gangrené par « la chose ».

Bien sûr il y a la question du consentement mais comment en parler quand on se sent verrouillée de l’intérieur ? De la page 133 à la page 155, le rythme change avec la tenue d’un journal intime relatant ses premiers essais littéraires, ses envois aux éditeurs, le dépôt du manuscrit à l’esbroufe au domicile niçois de Le Clézio. Avant de revenir à l’inceste : un déni de filiation qui passe par l’asservissement de l’enfant à la satisfaction sexuelle du père ou d’un membre de la famille qui exerce une emprise. Il y a toujours une obscénité à évoquer le plaisir et le consentement même si in fine Angot ose évoquer l’amour qu’elle a ressenti pour lui- et réciproquement. Car si scandale il devrait y avoir avec ce livre, c’est dans l’injonction que nous adresse l’auteure de le lire comme un roman d’amour. Non un scandale de la vérité mais scandale de sa vérité.

C’est si inaudible en nos temps manichéens, binaires, exclusifs que cela ne peut que heurter, révolter même et ce serait tant mieux puisque la littérature, la seule qui importe, a juré de nous troubler. Et comment ne pas l’être face à un tel père amoureux de sa fille… L’écriture, tranchante, saisissante, au cordeau, devrait faire de ce roman l’un des événements de la rentrée, non pour des mauvaises raisons (la personnalité d’Angot etc) mais pour sa force. Le pire malentendu serait de le considérer comme un témoignage opportuniste en résonnance avec l’actualité récente sur un sujet de société (ce qui était bien le cas du livre de Vanessa Springora sans intérêt sur le plan littéraire) ou une forme d’autobiographie et non pour ce qu’il est : une œuvre littéraire qui met à nu la folie d’une femme, ses racines, ses mécanismes. Plus que jamais, il faut séparer un livre du bruit qu’il pourra faire.

Après Perec, on ne peut plus intituler un roman La disparition. Et encore moins Une femme disparait après le film A lady vanishes. C’est pourtant bien de cela qu’il s’agit avec Danger en rive (180 pages, 17 euros, Léo Scheer), titre qui figure sur un panneau de signalisation en route. L’étrange le dispute au fantastique dans cette histoire « à la Nathalie Rheims », et pour cause, qui voudrait faire penser parfois à du Hitchcock revu par Simenon.

De son exil intérieur dans une maison du pays d’Auge, une écrivaine réduite à l’impuissance fuit sa propre vie, s’enferme dans sa mise à distance de la société, à la recherche de la douceur, des instants furtifs, de la beauté des paysages, lorsqu’un harceleur revient bouleverser sa solitude. Rien de sexuel mais une volonté affichée, calculée et fondamentalement perverse de la déstabiliser pour lui faire perdre pied et mettre sa mémoire en miettes. Sa mémoire vacillante, ultime béquille de celle qui a assisté un soir à la disparition d’une infirmière et qui se demande à mesure du récit, si, comme le croit la police, elle n’a pas fantasmé ce dont elle croit avoir été témoin. Une persécution de toute heure qui la pousse à fuir à nouveau.

Le mécanisme est parfaitement mis à nu par l’auteure. C’est si finement, méthodiquement, cruellement raconté que ce ne peut être que du vécu même s’il serait vain d’y chercher des clés. Seuls ceux qui sont passés par là savent que ce mal à l’œuvre ronge, use, traumatise et que parfois, la mort volontaire est la seule porte de sortie pour en finir. C’est peu dire que l’on sort troublé de cette lecture.

A ce jour, Grande couronne de Salomé Kiner (288 pages, 18,50 euros, Bourgois) est bien l’une des plus secouantes révélations de cette rentrée. Cette auteure a 35 ans, c’est son premier roman. Le sujet est d’un grand classique du roman d’apprentissage : la naissance d’une adolescente à la sexualité, à la découverte du monde, aux rapports humains, les relations avec la mère. Sauf que ça se passe dans la France des années 90 (on y est vraiment, avec la crainte du grand basculement dans la perspective de l’an 2000, ce n’est pas qu’un décor) avant les réseaux sociaux et internet dans la banlieue pavillonnaire du côté du Val d’Oise.

Père absent, mère dépressive, milieu modeste où il faut se débrouiller pour faire semblant d’avoir de l’argent quand on n’en a pas, ce qui ne va pas de soi lorsqu’on est obsédée par les marques en toutes choses (vêtements bien sûr mais aussi sodas, chewing gum, objets du quotidien, etc) et qu’on aimerait tant ressembler aux autres filles. Elle fait la pute pour régler « mon problème avec les marques ». Aussi implacable et cruel que drôle et joyeusement glauque, c’est plein de fantasmes sur la vie ailleurs et autrement, de désirs inassouvis, d’émerveillements et de désillusions. Paris y est mythifié, comme l’est l’idée survendue aux jeunes consommateurs de la réussite en toutes choses.

Le style emporte tout : vif, rapide, culotté et surtout authentique. Quel rythme dans le rendu de l’oralité ! et quelle habileté pour décrire la maladresse des garçons, quelle finesse pour dire la confrontation d’une sensibilité encre enfantine avec des réalités d’adulte. Les émotions jaillissent dans la bouche et les réactions des personnages avant même qu’ils aient eu le temps de les maitriser. La lucidité aigüe de la narratrice tient la cadence sur près de 300 pages. Ca ne sent ni l’imitation ni l’emprunt. On ne voit pas l’effort pour écrire comme on parle. Salomé Kinner a un vrai don d’observation.

De son propre aveu, c’est le chant d’amour d’une adolescente face à la décomposition de sa famille. Mais un chant d’une belle tonicité. Ses personnages ont leur propre langue et elle est bien pendue, les copines comme les deux frères. Chacun sa gouaille, chacun sa colère, chacun son contrôle de la violence. Mais une seule voix en émerge, celle de la romancière installée en Suisse romane et dont le cosmopolitisme irrigue l’écriture : père russe, mère italienne, beau-père américain. Prêtez l’oreille à cette nouvelle voix : même s’il s’en trouvera toujours pour y déceler échos et résonnances de celle du Momo de La vie devant soi, on n’a pas fini de l’entendre.

(Photos Passou, Yann Dissez, Dion, Philippe Conrad, Marie Taillefer)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 262 Réponses pour Dans les zones grises de la rentrée littéraire

Jean Langoncet dit: à

@Connaissez vous des écrivains à gros bras?

Deux ou trois à fesses plates si cela permet un rebond à l’intérêt que vous portez à JG

bouguereau dit: à

havec béré c’est fistfeucking si y’a pas d’51

D. dit: à

Un connard, Nabila ?
Je fais l’affaire.

bouguereau dit: à

les grands musiciens sont ceux qui s’inscrivent dans une histoire et revendiquent leur racine, ceux-là laisseront une trace et marqueront les musiciens qui viendront après eux

si la conrie était un légume..keupu srait un phameux marchand dsoupe

Jean Langoncet dit: à

@Deux ou trois à fesses plates

Et une chiée d’écrivaines au cul conique, renfrogné … mais qu’importe, le style rattrape presque tout de nos jours

bouguereau dit: à

baroz c’est si y’a pas de kir à la mure..c’est son droâ

B dit: à

Jazzi, chez Mishima, les jambes n’allaient plus après tout ce travail de musculation. De toutes façons ( je vais faire ma Ed Cresson), peu nombreux sont les anciens japonais bien de leurs personnes de haut en bas. Mishima était parfait jusqu’à la ceinture et jusqu’à son suivi de.

B dit: à

Suicide.

bouguereau dit: à

le style rattrape presque tout de nos jours

..le style c’est haussi la femme

D. dit: à

En ces temps moroses, Michel Barnier, ancien commissaire européen, parvient à nous faire pleurer de rire en annonçant être « candidat à la présidentielle » de 2022.

D. dit: à

Merci Michel.

Jean Langoncet dit: à

@..le style c’est haussi la femme

Absolument ; comment imaginer la femme à fesses plates, au cul conique et renfrogné autrement qu’en rêve ?

B dit: à

Vu des frères Larrieu une version de la fin du monde. En replay sur Arte.tv, tout à fait probable. Crevé coeur d’envisager que nous devions abandonner ces beautés naturelles, culturelles, ces amitiés, ces amours, ces villes et villages. Bien aimé Amalric, Mathieu! je vous aime!

B dit: à

Jazzi, merci pour ces nus masculins assez tentants, plus que je ne le serais aux yeux d’un homme.

D. dit: à

« Angela, ich wolle être prezident de la,# republik !! « 

D. dit: à

5 ans avec lui, ce sera 5 fois plus poilant qu’avec Hollande. Je sens que je vais voter pour lui.

Jean Langoncet dit: à

@Sacré boute en train, Mimi

Jaloux de sa rosette et de son physique d’Apollon

D. dit: à

Faut pas dire ça, Bérénice. C’est se dévaluer.

D. dit: à

Le jour où je serai jaloux une rosette… vu qui on fout dans l’ordre…si on me la proposait je dirais non.

Jean Langoncet dit: à

Moi, j’ai rendu la mienne, D.

B dit: à

D, il faut être aussi objectif qu’un appareil photo.

@ la salade niçoise qui à tout son temps, mes hommages à Monsieur.

B dit: à

Xavier Bertrand à droite, Michel Barnier centre droit, à gauche noboby, mix droit E Macron, mix extrême droite M Le pen, les verts qui hélas stationnent sans envergure.

puck dit: à

bouguereau dit: à

les grands musiciens sont ceux qui s’inscrivent dans une histoire et revendiquent leur racine, ceux-là laisseront une trace et marqueront les musiciens qui viendront après eux

si la conrie était un légume..keupu srait un phameux marchand dsoupe
 »

ouai greubou…

c’est pas de moi, c’est encore une citation, cette fois je te dis pas de qui sinon tu vas encore passer pour con.

et je m’en lasse.

Mauvaise Pensée dit: à

Ecriture blanche égale écriture à faire fuir…

JiCé..... dit: à

Vendredi 27 août 2021, 6h11, 24°, fort mistral

EXTRAIT DE DIALOGUE MATINAL

Lucifer : ça va chef ? tu t’en sors ?
Dieu : pas vraiment, ça coince partout !
Lucifer : qu’est ce que tu vas faire, maintenant ?
Dieu : comme d’habitude, mon ami ! Rien …

puck dit: à

D. dit: à

puck dit: à

Bloom est incapable de NE PAS commencer une phrase par « je ».

Tu es négatif, Puck.
Bloom est capable de commencer une phrase par » je « .
 »

D n’essaie pas de m’embrouiller stp !!!

+x = -(-x)
x + y = x -(-y)

Bloom est incapable de ne pas dire une phrase qui commence par je = Bloom est capable de dire une phrase qui commence par je.

Dans notre cas on a 3 propositions qui se suivent dont 1 qui est x appartenant à R dans l’ensemble des Réels dans un espace non Riemannien et y qui appartient à I ensemble des nombres imaginaire dans un espace N(E) non Euclidien.

on a donc 3 propositions possibles :

P1 = Bloom est incapable de dire une phrase qui ne commence pas par je

P2 = Bloom est incapable de ne pas dire une phrase qui commence par je

P3 = Bloom est est incapable de ne pas dire une phrase qui ne commence pas par je

dans P3 nous avons 3 double négations N1, N2 et N3 que tu peux écrire N1 / (N2-N3) ou (N1-N2)/N3 !!!!

si je t’ai refilé ma recette de ma soupe au pistou c’est pas pour que tu viennes pas ne pas me chercher des embrouilles si tu vois ce que je veux dire !

Bloom dit: à

Anecdote rapportée par Paul Mc Loon, chanteur des Undertones, groupe de Derry. En tournée aux US, Jagger passablement astiqué au bar de l’hôtel vers 4h du matin téléphone à Charlie Watts qui était allé se coucher et lui dit, sardonique : « Je me demandais où pouvait donc bien être mon batteur… ». Charlie se lève, se rase, s’habille & descends. Arrivé au bar, il fonce sur Jagger et lui colle un coup de poing de batteur de rock dans la tronche en s’exclamant: « Retiens-bien ça, Mickey, je ne suis pas TON batteur, mais toi tu es MON chanteur ». Still waters run deep.

et alii dit: à

puck, d’autres recettes de soupe! j’aime bien cette histoire de négations;là, je comprends

et alii dit: à

qui sait faire « la soupe cosmique »?

bouguereau dit: à

ben mon couillon..

et alii dit: à

PHOT -y appeler Philonenko?

bouguereau dit: à

Dieu : comme d’habitude, mon ami ! Rien …

menteur tous les matins quand tu te rases tu penses.. »sacrénom..yavé c’est pas un faignant »

bouguereau dit: à

5 ans avec lui, ce sera 5 fois plus poilant qu’avec Hollande. Je sens que je vais voter pour lui

dédé le vert à lèvre et les petites bagues sur ses doigts boudinnés lui vont comme le gras djambon à une choucroute

bouguereau dit: à

Jaloux de sa rosette et de son physique d’Apollon

sa rosette à dédé dans ta choucroute et tu te dis même que yavé quelquefois il en fait trop

bouguereau dit: à

c’est pas de moi, c’est encore une citation

même que c’est du moïse tout craché

JiCé..... dit: à

Bougboug,

Le Président Yahvé est un président cosmique, certes, mais plutôt comique ! Le patron réel, c’est le Directeur Général Lucifer l’Odieux ! Lui seul mène le monde, Lulu, car il est majoritaire dans le coeur des humains les plus distingués…

B dit: à

Dufy? Mais le thème ne lui ressemble pas.

et alii dit: à

à propos de « petit », il y a L’escargot petit-gris!

renato dit: à

Chagall

B dit: à

il y aussi et alii petits petits petits pour appeler les poulets.

Mimi Pinson dit: à

Chagall,
Bravo renato! 😉

et alii dit: à

pour votre carte grise:
Site officiel de l’Agence nationale des titres sécurisésImmatriculation

et alii dit: à

Avec carte-grise.org, découvrez comment obtenir votre certification d’immatriculation (ex carte grise) sans vous déplacer.

Carte grise : document obligatoire
Définition : tous les véhicule terrestre à moteur (voitures, 2 roues, scooters, moto, quads, camping-cars, camionnettes, tracteurs routiers et agricoles et les remorques) circulant sur la voie publique doivent être immatriculés. Et à ce titre disposer d’un document y faisant référence : la carte grise ou certificat d’immatriculation.

Par arrêté du 17/04/1991 relatif à l’immatriculation des véhicules, la carte grise n’est pas considéré comme un titre de propriété. De fait, vous pouvez être en possession d’une carte grise à votre nom, mais si vous avez, par exemple, un crédit

et alii dit: à

L’Éminence grise (sous-titré Essai biographique sur les rapports de la politique et de la religion ; en anglais Grey Eminence: A Study in Religion and Politics) est un livre d’Aldous Huxley publié en 1941[réf. nécessaire]. Il s’agit d’une biographie de François Leclerc du Tremblay, le moine capucin qui fut le conseiller du cardinal de Richelieu.

Le commentateur politique et économique David P. Goldman en dit qu’il est « le meilleur livre sur les opérations de renseignement de l’État français durant la Guerre de Trente Ans[réf. souhaitée] ».

et alii dit: à

L’origine de ce surnom vient de l’analogie avec Richelieu que l’on appelait Eminence et parce qu’en tant que moine capucin, le père Joseph portait une robe de bure grise. Tout en œuvrant dans l’ombre, cet homme discret exerça une immense influence, tant dans les milieux religieux que politique et diplomatique. Il fut l’un des fondateurs de l’ordre des Filles du Calvaire (1606), influença le Pape pour qu’il crée la congrégation pour la propagation de la foi (1622), et fut nommé commissaire apostolique pour toutes les missions étrangères (1625).

puck dit: à

bouguereau dit: à

c’est pas de moi, c’est encore une citation

même que c’est du moïse tout craché
 »

greubou c’est quoi ton problème encore ?

qu’est-ce que t’y connais au monde des musicos ? les grands noms des têtes d’affiche on s’en tape, autour d’eux il existe des centaines, des milliers de musicos qui sont là et qui assurent le boulot.

et tous ces types savent jouer de la batterie mille fois mieux que Watts, de la guitare mille fois mieux que Keith ou Eric, qui sont des bassistes mille fois meilleurs que Wyman.
et voilà comment ça marche mon greubou ! alors Brian Jones ok ! Mike Taylor passe encore.

Les Stones sont au rock ce que Angot est la littérature : du flan !

puck dit: à

et tous les petits consommateurs de produit culturels se sont faits enfumer durant des années !

pourquoi ? parce qu’ils sont incapables de repérer ce qui est authentique de ce qui ne l’est pas, ce qui est vrai parce que l’avenir est à la vérité !

nous sommes une génération qui s’est enfumée, à cause d’imbéciles de journalistes dans ton genre on a gobé n’importe quoi ! mais ça c’est fini mon greubou !

même un Billy Gibbons est moins fake qu’une Angot !

et alii dit: à

p. 651).Plaqués de lichen jaune et marquetés de mousse, Ils [les arbres] rappellent (…) Les vieux bronzes romains, de vert-de-gris rongés (Pommier, Colifichets, 1860, p. 349).
− Au fig. Ce qui attaque, corrode, dénature. Chaque note attaquait immédiatement une fibre, et cette musique de vert-de-gris, ces mélodies pleines d’arsenic, introduisirent violemment dans mon âme toutes les rêveries de Jean-Paul (Balzac, Œuvres div., t. 2, 1832, p. 458).
cnrtl

puck dit: à

les musiciens de cette jam personne ne connait leur nom et pourtant le batteur a compris le truc le plus basique que Watts n’a jamais su faire : dans le blues ou le rock le premier temps fort de la batterie tombe à contretemps juste après la première note : ça c’est la leçon num 1 que tous les batteurs apprennent dans les écoles aussi bien bien à new york que dans le trou du cul monde du bayou de louisiane !

ouvre tes esgourdes et écoute !

https://www.youtube.com/watch?v=q7RhqX2t9A4

et alii dit: à

gène Gris est un gène dominant, noté G lorsqu’il est présent et g lorsqu’il est absent. Ce gène est tellement dominant qu’il lui suffit d’être présent en un seul exemplaire pour qu’un cheval soit gris.

Le « gris » n’est pas véritablement une robe à proprement parler : en effet, ce gène a la particularité de recouvrir entièrement la véritable robe de base, un peu comme un masque. Ce masque est le résultat d’une décoloration progressive de la couleur du poil.

et alii dit: à

Un grigri (ou gri-gri) est un talisman ou une amulette vaudou qui protège son porteur du diable ou lui porte chance. L’utilisation du mot grigri désigne habituellement un petit sac en tissu porté sur soi. À l’intérieur est placé un mélange d’un ou plusieurs des ingrédients suivants : herbes, huiles, pierres, os, cheveux, ongles, ou autre éléments personnels1.
PARLEZ NOUS DE VOS GRI GRIS

lmd dit: à

Bloom, vous avez évoqué plus haut deux expositions qui se tiennent en ce moment à Marseille et vous notez «Jeff Koons au MuZem prend visiblement les gens pour des koons». J’interprète : Koons prend les gens pour des cons ; car sinon cela voudrait dire Koons parle aux gens comme s’ils étaient lui-même, ce que le reste votre commentaire semble exclure.

Il ne m’est pas venu à l’idée d’aller payer 23€ (minimum) au stade Velodrome pour voir une exposition sur les Rolling Stones dont je n’ai jamais vu un spectacle ni acheté un album. Par ailleurs cette exposition est nécessairement un terrible pompe à fric, objets dérivés, consommations, etc .Qui profite de qui ?

J’ai vu la même exposition Jeff Koons que vous. Jeff Koons n’est pas un artiste que j’aime énormément, je le trouve même un peu antipathique, mais cette exposition, comme toutes les expositions du Mucem, ne prend personne pour un con, au contraire. Je crois savoir que JK a choisi lui-même une grande partie des objets dans les collections «anthropologiques »du Mucem) pour mettre ses propres pièces (très connues) en résonance avec une typologie d’objets usuels, ou qui furent usuels. Tous les visiteurs, je crois, s’interrogent sur cette confrontation et il faut être une bûche pour ne pas percevoir (au moins un peu) que ces maquettes gigantesques d’objet gonflables ludiques, parfaitement réalisées en métal font partie d’un même univers d’objet familiers, chargés de petites significations personnelles ou intimes.
Celui qui tire profit de cette exposition, c’est le propriétaire des œuvres de Koons, le collectionneur Pinault.

puck dit: à

le problème c’est que la musique c’est comme les bouquins : faut juste avoir de l’oreille pour entendre : dans ce solo de Dereck Trucks ce qui fait monter la sauce c’est Trucks mais c’est surtout le bassiste qui est derrière et qui permet encore plus que le batteur de donner ce crescendo qui appuie le slide de Trucks !

et si à la basse on avait un Bill Wyman le résultat serait harchi bidon pourquoi ? parce que Wyman est un mauvais bassiste ! et les Rolling Stones n’ont jamais été capable de faire une musique de cette force et ampleur !

mais ça il faut avoir des oreilles pour l’entendre.

https://www.youtube.com/watch?v=MSJofCNrlIk

puck dit: à

lmd : s’il existe une ville au monde où une expo de Koons est bienvenue; bien à sa place, c’est bien Marseille !

Marseille n’est plus une ville c’est devenue une oeuvre de Koons à part entière.

et si Koons est un artiste important c’est pour permettre de voir le monde tel qu’il est !

et alii dit: à

Gibbons, capucin:tous des noms de singes?

Jazzi dit: à

Le léZard flemmarde autour des fontaines du 11e arr., où les bobos ont remplacé dans leurs ateliers les artisans et ouvriers du temps jadis…

Moralès sed laisse dit: à

Passer du gris au gri-gri, il faut le faire!
Ça pousse un peu mémé dans les orties
Une façon de bourrer les chiottes de papier cul.

Jazzi dit: à

27 août 2021 à 12 h 55
« Blanche » de Bruno Dumont, avec Léa Seydoux, Blanche Gardin et Benjamin Biolay.
Présenté en compétition au Festival de Cannes 2021, le film est reparti bredouille.
On n’y retrouve pas la patte du cinéaste du « P’tit Quinquin » et de « La Vie de Jésus », qui semble signer là une oeuvre qui n’est pas son genre.
Un genre plus politique que métaphysique.
Léa Seydou y incarne France de Meurs, une impériale journaliste vedette de la télévision française, coachée par sa redoutable et cynique assistante, Blanche Gardin.
Vivant dans un superbe appartement de la place des Vosges, cette reine des plateaux, experte des reportages bidons sur les principaux sites conflictuels mondiaux, se retrouve en délicatesse avec son écrivain de mari, Benjamin Biolay (elle gagne cinq fois plus que lui), et leur unique fils de 10 ans.
Le cinéaste ne nous épargne aucune station du chemin de croix de notre héroïne, entre passion et désillusion.
Car notre ambitieuse journaliste de vocation se met soudain à douter sur le bien fondé de son métier.
De triomphante, elle deviendra dépressive et n’arrêtera plus de pleurer.
Elle aura même à subir une trahison et un drame personnel.
Tout sonne faux dans le jeu des acteurs et les situations sont grossièrement brossées.
Mais que donc Bruno Dumont a-t-il voulu nous prouver à travers ce film ?
Une dénonciation de l’Etat spectacle, la viduité des images journalistiques sur celles, plus authentiques, des cinéastes ?
Toutes choses que l’on sait depuis longtemps.
J’ai ressenti malaise et ennui à la projection de ce film aux allures de règlement de compte, qui commence par une conférence de presse caricaturale (et reconstituée) d’Emmanuel Macron, du temps où la France n’était pas encore masquée…
https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19593070&cfilm=271291.html

lea levy dit: à

B,, le Petit-gris se reconnaît à son chapeau gris
il n’y a pas qu’AMELIE N qui se reconnaît à son chapeau qu’elle appelle son grigri !

D. dit: à

et alii dit: à

Un grigri (ou gri-gri) est un talisman ou une amulette vaudou qui protège son porteur du diable ou lui porte chance. 

C’est ce que pensent ceux qui en font usage. En effet au début, cela semble leur porter chance et par la suite, parfois, des années après, ils payent au prix fort la magie noire qui a servi à charger l’objet. Car bien évidemment le Vaudou ou les cultes africains assimilés, opèrent à 100 % par le diable et ses légions invisible de suppôts, qui ont le pouvoir de faire momentanément « du bien » et se réjouissent par avance du grand malheur qui arrivera par la suite, lequel la plupart du temps dépasse l’individu pour s’étendre et aux proches, particulièrement les parents et les enfants. N’acceptez JAMAIS un objet d’un inconnu, n’acceptez JAMAIS une divination, n’acceptez JAMAIS une formule prononcée sur vous pour vous soulager de quelque mal. N’acceptez non plus en aucun cas les ouvertures de chakras, qui deviennent des portes grandes ouvertes pour que les puissances invisibles néfastent vous atteignent voire vous hantent puis vous possèdent.

D. dit: à

néfastes

et alii dit: à

Gris Gris est l’un des plus beau point de vue de l’île maurice situé à l’extrémité du sud du pays (voir la liste complète des autres visites incontournables à faire lors de votre séjour). La ville de Gris Gris appartient au district de Savanne près de Souillac, une petite station balnéaire sur la côte avec un petit village célèbre pour ses points de vues en haute altitude.
https://www.cg972.fr/guide-ile-maurice/visites-mauritius/gris-gris

et alii dit: à

il ne faut JAMAIS dire:fontaine, je ne boirai pas de ton eau

Pourmapar dit: à

Le petit gris est un pinceau des plus fin, des poils d’écureuil!
Pour l’aquarelle et occasionnellement pour la gouache.

D. dit: à

Seul Dieu suffit. Père, Fils, Esprit Saint. Ou par l’intercession de la mère de notre Seigneur Jésus-Christ : Marie, et des Saints du Ciel.

une main ... dit: à

Se caresser au petit gris, c’est grisant! 😉

et alii dit: à

2. Quelques coups de canif dans les mariages, et un assez grand nombre de grisettes; rien d’autre. Encore la grisette doit rester ouvrière; une femme obligée de prouver qu’elle a un métier ou une fortune. Un jeune homme qui veut avoir chez lui sa maîtresse doit l’inscrire comme sa servante. Taine, Notes Paris,1867, p. 303.
CNRTL

et alii dit: à

POUR LE COUP DE GRISOU .VOIR MINE

et alii dit: à

ATTENTION/
, il présente cette propriété particulière que j’ai éprouvée fréquemment, c’est d’altérer complètement le timbre de la voix, quand on parle dans un mélange assez fortement chargé de grisou20 ».

et alii dit: à

Le Château Vodou est un musée unique en son genre, il héberge la plus importante collection privée d’objets vodou ouest-africains au monde.

Tous les objets présentés ont été utilisés dans des pratiques religieuses : culte des ancêtres, médecine, divination, naissance, sorcellerie ou autres évènements liés aux grandes étapes de la vie.

Découvrez une culture méconnue et une philosophie de vie encore très pratiquée aujourd’hui.
La collection originaire du Ghana, du Bénin, du Togo et du Nigéria, dévoile ses secrets dans un écrin exceptionnel : un château d’eau de 1878.

La collection de plus de 1200 objets appartient aux fondateurs du musée : Marc et Marie Luce Arbogast.

Le quotidien du lieu est géré par l’association des Amis du Musée Vodou, à but non lucratif.
https://www.chateau-vodou.com/

puck dit: à

D. je suis désolé, mais je regrette de t’avoir donné ma recette de la soupe au pistou, je me rends compte que tu ne l’as mérité pas, du coup j’aimerais la reprendre stp.

et alii dit: à

la viduité des images journalistiques sur celles, plus authentiques, des cinéastes ?
Le délai de viduité est un délai imposé par le droit aux femmes veuves ou divorcées avant de pouvoir contracter un nouveau mariage, c’est-à-dire de se remarier. Il s’agit d’éviter les conflits de filiation paternelle concernant les enfants conçus pendant la période au cours de laquelle les précédents époux étaient en instance de divorce.

puck dit: à

D. par contre tu peux te garder la recette du minestrone en guise de soupe au pistou de Jazzi.

confondre la soupe au pistou et le minestrone, j’y crois pas.

et alii dit: à

CNRTL
Rem. Cet empl. est condamné par les puristes: ,,On se gardera de commettre cette confusion [viduité/vacuité] et d’employer viduité dans un sens abusif«  (Dupré 1972).

et alii dit: à

PUCK?
PARLEZ MOI PLUTÖT DE Gaspacho

une main ... dit: à

Le grisotto je n’y crois pas non plus!
Parles-en au parmesan.

puck dit: à

entre Flaubert, le minestrone, Charlot Watts, Angot, l’espéranto à greubou etc. : vous avez vraiment tous des gouts de chiotte.

Jazzi dit: à

Vous auriez été une excellente correctrice, et alii !

et alii dit: à

CORRIGERn’est pas mon but, jazzi; juste un regard amical à partager ;

Jazzi dit: à

Mais pourquoi ne portez-vous jamais ce regard amical sur les textes de Passou ?

D. dit: à

La collection de plus de 1200 objets appartient aux fondateurs du musée : Marc et Marie Luce Arbogast.

…ces gens-là n’ont manifestement aucune idée du risque qu’ils courent à rester dans l’environnement de ces choses.

D. dit: à

Concentrer ces abominations en un point donné apportera également à terme le malheur à la ville, voire à la région toute entière.

Marie Sasseur dit: à

Un roman. Il en faut chercher l’indication, minuscule, en couverture, et ne pas l’oublier.
Le sujet est connu, un inceste, devenu le sujet, LE sujet d’Angot, son sujet, travaillé comme le ferait un thésard. Sur la durée, et en profondeur.
Cette œuvre littéraire, d’une trentaine d’années déjà, ne vient percuter l’actualité à scandale, que pour mieux faire ressortir l’énergie qu’il a fallu à l’auteur, pour faire taire tous ceux qui se sont employés à la museler, qu’ils soient éditeurs, ou journalistes.
Si Angot a salué Le Clézio pour son petit geste, mais grandes conséquences, elle a surtout adressé un salut particulier à quelques éditeurs, et sans le nommer mais tout le désigne, à JM Laclavetine, entre autres. (moi je rajoute : salut Amette !). Un salut donc à ceux qui ont censuré un mot. Un mot qui était en passe de devenir un comportement revendiqué par une intelligentsia médiatique, ce qui a donné plus de force et de violence à qui ne pouvait le formuler, ce mot : inceste. Avec un effet collatéral, qui est très prisé, mais où tout le monde n’y retrouve pas forcément son compte, une mystification littéraire : parler d’une chose pour en dire une autre.
On peut encore lire « vacuité » sous la plume de Passou, à propos d’un roman de 2002, qui reste pourtant de première importance pour comprendre le combat d’Angot , écrivain, sur leur terrain : les médias. Et où elle a d’ailleurs fini par se faire laminer, chez Ruquier.

Est-il utile d’avoir lu « l’inceste », « une semaine de vacances », « un amour impossible », pour pouvoir se dire, comme Passou, « en terrain connu » ?
Peut-être pas ; encore que ce roman donne à certains personnages une autre dimension qu’ils n’avaient dans : « un amour impossible », un autre éclairage sur des personnages- proches et familiaux- et change l’idée que j’en avais gardé ; ainsi celui de Marc qui de libérateur/révélateur, -il va débriefer Rachel, la mère-, ne sort pas du tout grandi de son acte héroïque, et à l’inverse, le grand-père maternel, se révèle plus souvent là qu’un disparu sans laisser d’adresse . Liberté de l’écrivain, et du roman.
Ceux qui ont déjà lu Angot y reconnaitront des allusions franches à d’autres romans antérieurs.
« tu me tues, tu me fais du bien »
En appeler à Duras pour restituer ce que j’ai pris de la lecture de ce roman de C. Angot, « Le voyage dans l’Est », en terre inconnue.
Le scénario : une jeune fille, arrivée à l’âge de 13 ans fait la connaissance de son père biologique, qui n’était jusque-là qu’une vielle photo, sans réellement d’importance pour elle. Rencontre rendue nécessaire, et à l’initiative de sa mère, pour une reconnaissance d’un enfant naturel.
C’est d’ailleurs amusant de lire en début de livre, que la mère de C. Angot était venue retrouver le père de sa fille à Strasbourg pour trois raisons. Et n’en citer qu’une.
Le père, origine bourgeoisie parisienne, bien installé professionnellement, devenu père de famille, marié, deux enfants, à la quarantaine bien portée. Travaille pour l’administration européenne comme traducteur, cultivé, polyglotte.
Première rencontre, comme les suivantes, des rendez-vous clandestins, chaque ville de rencontre associée à une progression de l’asservissement sexuel, comme de la pénétration. Aucune ambiguïté, aucun malentendu : l’attente de la presque adolescente,- un père, un frère, une sœur-, s’est heurtée d’emblée, dès la première rencontre, à une exigence sexuelle de la part d’un prédateur.
Le déséquilibre et la peur. Ne pas pouvoir contrôler les réactions de son corps, soumis à des excitations sexuelles imposées, en avoir conscience, espérer que le père va répondre à l’attente de relations « normales » et redouter les pulsions sexuelles que l’homme non seulement ne domine pas, mais qui constituent la condition préalable à la rencontre suivante.
L’arrêt du cercle vicieux par l’intervention d’un tiers.
16 ans, la fin des illusions, non sur les motivations du père biologique,-l’interdit transgressé a tout de suite été parfaitement compris par l’homme et la fille-, mais celles d’avoir un père.
La fin des illusions mais le début d’une histoire familiale et collective. Car tout le monde a su. Proches de la narratrice : mère, amis, amants, mari, frère et sœur et leur mère allemande.
Dix années plus tard, traversées d’épisodes de mal-être, la jeune fille est devenue une femme de 26 ans lorsqu’elle retrouve un homme en milieu de cinquantaine, qu’elle ne sait plus comment appeler.
Dans ce qui parait être la continuation d’un coït interrompu, seule base d’une relation qui aura été exclusivement sexuelle, les rapports de force s’inversent au point de rendre le prédateur assez pitoyable, et finalement abandonné, et la narratrice n’y arrivera d’ailleurs pas toute seule.
La prouesse de ce roman tient là. Dans ces quelques pages d’un journal, et les souvenirs qu’il n’évoque plus précisément de ces retrouvailles. Pas fiable pour dire ce qui s’est réellement passé lors de ces quelques rencontres, peut-être trois en deux ans, au point de faire appel à une mémoire vive.
Ce que retient la mémoire est un aspect du roman qui m’a passionnée. Et s’il y a une injonction de l’auteur, elle est clairement exprimée, mettre à contribution les lecteurs, pour reconstruire ce parcours dont elle s’est évertuée à brouiller les pistes.
Alors, y-a-t-il véritablement injonction de l’auteur à lire ce roman comme une histoire d’amour, ou y voir un père amoureux de sa fille ?
Non, en aucun cas.
Vouloir l’imposer comme grille de lecture serait finalement céder à un relativisme permissif, au nom de la littérature. Un contresens effrayant.
L’actuel ministre, Garde des Sceaux, qui en d’autre fonction a pu adopter une défense caractérisant un « inceste consenti », a fait machine arrière au nom de la société, pourquoi ne pas faire un pas en avant Passou ? Et dire clairement que Pierre Angot était un salaud ?

PS. Qu’est-il devenu ?
P. ANGOT est décédé à l’âge de 70 ans en 1999 quelques semaines après la parution du roman de C. Angot « l’inceste ». Il souffrait d’Alzheimer.

Tout s’est bien passé.

une main ... dit: à

Veaux doux.
Vinaigrette.

et alii dit: à

Mais pourquoi ne portez-vous jamais ce regard amical sur les textes de Passou ?
ça m’arrive souvent, et même sur ce billet déjà!
point trop n’en faut:comment puck va nous expliquer la syntaxe de ça? il est affairé à broyer ses légumes ;on va l’envoyer faire un reportage sur des « arts ménagers » à Marseille;il excellera

et alii dit: à

jazzi, mes compétences sont limitées, et pas seulement à me servir d’un ordi ; et j’en ai conscience ; inutile que j’encombre et me ridiculise ; j’ai plusieurs critères pour décider ce qui ne me semble pas à propos , et bien sûr, pour moi;
bonne suite

et alii dit: à

j’apprends à l’instant que
Le proverbe en vogue à Kaboul

c’est une main d’enfer dans un

Afghan de velours.
vous voyez, j’ai du retard

Jazzi dit: à

Remarquable analyse sur Christine Angot, MS !
Ce qui chez elle m’intrigue, c’est qu’elle ne parle pratiquement jamais de sa fille : une volonté protectrice ?

Marie Sasseur dit: à

@c’est qu’elle ne parle pratiquement jamais de sa fille.

Je n’ai pas lu son roman sur « Léonore, toujours ». Sa fille n’est pas le sujet de ce  » voyage dans l’est » même si elle y évoque son accouchement.

C’est le problème, en fait ici, de répondre à ceux qui n’ont pas lu le livre chroniqué.
Je vais m’abstenir donc de répondre à toute sollicitation non argumentée, concernant CE roman d’Angot.

Jibé dit: à

« Celui qui tire profit de cette exposition, c’est le propriétaire des œuvres de Koons, le collectionneur Pinault. »
alors là, lmd, vous êtes contradictoire et vous allez ds le sens de Bloom en fait: cette expo (je l’ai vue ailleurs, je pense que c’est la même) prend les gens pour des cons, des koons -pour citer Bloom qui, à mon grand plaisir, n’en rate pas une.

Jibé dit: à

Ouais, le problème avec ce billet sur la rentrée, c’est que, personne n’ayant lu les bouquins, ça limite … Sauf des présupposés et des on-dit…

Jibé dit: à

Fuck! Sur Jeff Koons, je viens de vérifier dans mes soutes de voyage, je n’ai pas vu la même expo, comme le temps passe ! Moi ça date de 2014! Mais bon, Jeff Koons est intemporel et Pinault sera toujours Pinault (tant qu’il y aura des $ et des $ de dividendes à blanchir, euh, à placer)

Bloom dit: à

cette exposition est nécessairement un terrible pompe à fric, objets dérivés, consommations, etc .Qui profite de qui ?

Détrompez-vous lmd, les produits dérivés de Unzipped sont d’une rare indigence: pas même un T-shirt, des mugs, des carnets.
Les Stones ne faisant visiblement pas partie de votre histoire personnelle, votre manque d’enthousiasme se conçoit fort bien.
En revanche, vu l’indigence du propos, les dérivés de Koons sont assez nombreux (on peut éventuellement acheter des bateaux gonflables comme ceux de l’expo dans les stations balnéaires avoisinantes). Pour moi, on est à la limite de l’escroquerie. , des posters, un joli catalogue, nothing to write home about.
Le star system et le monde de l’art contemporain sont, comme le cinéma, le sport pro, etc. régis par la loi du marché, du fric. On enfonce là des portes grandes ouvertes.

Koons reprend les bonnes vieilles séries de Warhol avec ces casseroles alignées comme dans les cuisines de Downtown Abbey…c’est chillant et pauvre à en pleurer.
Lors du concert de 2016 à la Havane, si l’on se fie aux quelques minutes projetées en fin d’expo, Charlie Watts, le masque de la mort jaune déjà figé sur le visage, propulsait encore et toujours ses vieux camarades sur la route du rock et du blues en produisant tout sauf un son de casseroles.
Pour moi, le ‘travail’ de Koons est mortifère alors que la musique des Stones participe du processus de juvénilisation permanent de l’espèce, comme le dit Edgard Morin.

Bloom dit: à

Texte corrigé…

Détrompez-vous lmd, les produits dérivés de Unzipped sont d’une rare indigence: pas même un T-shirt; des mugs, des carnets, , des posters, un joli catalogue, nothing to write home about.
Les Stones ne faisant visiblement pas partie de votre histoire personnelle, votre manque d’enthousiasme se conçoit fort bien.
En revanche, vu l’indigence du propos, les dérivés de Koons sont assez nombreux (on peut éventuellement acheter des bateaux gonflables comme ceux de l’expo dans les stations balnéaires avoisinantes). Pour moi, on est à la limite de l’escroquerie.

Le star system et le monde de l’art contemporain sont, comme le cinéma, le sport pro, etc. régis par la loi du marché, du fric. On enfonce là des portes grandes ouvertes.

Koons reprend les bonnes vieilles séries de Warhol avec ces casseroles alignées comme dans les cuisines de Downtown Abbey…c’est chillant et pauvre à en pleurer.
Lors du concert de 2016 à la Havane, si l’on se fie aux quelques minutes projetées en fin d’expo, Charlie Watts, le masque de la mort jaune déjà figé sur le visage, propulsait encore et toujours ses vieux camarades sur la route du rock et du blues en produisant tout sauf un son de casseroles.
Pour moi, le ‘travail’ de Koons est mortifère alors que la musique des Stones participe du processus de juvénilisation permanent de l’espèce, comme le dit Edgard Morin.

puck dit: à

non c’est pas possible ! nous nageons en pleine confusion des valeurs et c’est pas possible ! c’est pas possible de dire que « nomadland » est un film à la gloire de l’esprit pionnier américain, c’est pas possible de dire que Charlie Watts était un bon batteur de rock ou qui plus est de jazz, c’est pas possible de dire que Flaubert n’a pas enfumé ses lecteurs, c’est pas possible de dire qu’Angot est plus intelligente qu’une huitre, c’est possible de dire que Clapton est meilleur guitariste que le gamin de mes voisin qui a 12 ans et sait jouer de la guitare depuis 6 mois, etc etc etc etc…

c’est pas possible sinon les gens ils vont perdre la tête et ce monde va devenir fou !

puck dit: à

c’est passible de dire :

« Le star system et le monde de l’art contemporain sont, comme le cinéma, le sport pro, etc. régis par la loi du marché, du fric. On enfonce là des portes grandes ouvertes. »

quand 10mn avant la même personne dit que Watts était un bon batteur de jazz !

sinon les gens ils vont perdre la raison et ce monde va devenir fou…

puck dit: à

« c’est passible de dire »

« passible » c’est juste une contraction de pas + possible.

puck dit: à

Jazzi dit: à

Remarquable analyse sur Christine Angot, MS !
Ce qui chez elle m’intrigue, c’est qu’elle ne parle pratiquement jamais de sa fille : une volonté protectrice ?
 »

pas sûr qu’une mère qui écrit dans un livre la façon dont elle taille une pipe à chanteur de rap soit la meilleure façon de protéger ses enfants.

je suis désolé, mais c’est juste pas possible !

on nage en pleine confusion des valeurs.

Bloom dit: à

vedo, Welcome to th Club!

Un extrait des ‘Diversions de la semaine du 13/8

Q: Why am I always tired on the sofa, but wide awake once I go to bed?

A : I find that the refreshing taste of toothpaste, combined with the glaring bathroom light and the pressure to get a good night’s sleep, means that I’m more awake than ever.

Bloom dit: à

thE Club

x dit: à

Je ne crois pas que quelqu’un ait déjà signalé à propos de l’Afghanistan les travaux de Fariba Adelkhah (pas d’analyse des événements récents, & pour cause, mais un peu de recul & des angles d’approche différents ne nuisent pas pour prendre conscience de l’enchevêtrement des facteurs).

Ceux que la question intéresse trouveront les liens regroupés sur cette page :

https://blogs.mediapart.fr/jean-francois-bayart/blog/160821/l-heure-ou-les-taliban-reprennent-kaboul-relisons-les-recherches-de-fariba-adelkhah?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-67

lmd dit: à

Bloom, votre commentaire met sur le même plan des entreprises différentes.
La musique des Rolling Stone est ce qu’elle est, elle a enthousiasmé plusieurs générations, elle est donc un souvenir et une expérience heureuse pour des quantités de gens qui peuvent prendre plaisir à voir cette exposition et je me réjouis pour eux.
Mais pourquoi douter du «travail» de JK ; ces œuvres sont notoirement extrêmement élaborées et chères en production. D’une exécution parfaite. Ce n’est pas ce travail qui confère la qualité artistique, mais il permet la confrontation sérieuse, sans échappatoire, avec le réel qu’il évoque.
Je relève que ces séries (ce que vous appelez les casseroles) sont toutes interessantes et stimulent l’imagination, le souvenir ; les médaillons de mèches de cheveux, les épis de moisson, les sujets de manèges, les masques de clown, etc., ces séries ne doivent rien à J.K. Il a les simplement choisies pour situer son propos, ce que ses expositions habituelles ne font pas (dans des musés d’art contemporain). Je crois que vous faits une erreur complète en évoquant les séries de Wharol (elles sont ses créations).

Les œuvre de JK , elles, ne sont pas enthousiasmantes; sans doute sont-elles désespérantes, aussi désespérantes qu’un stand de bagnoles au salon de l’automobile. Ce n’est pas idiot de le dire ; encore faut-il que ses visiteurs soient attentifs.
Il est un peu paradoxal de dénoncer le star système de l’art contemporain et de coller à ce même système pour les vedettes de musique populaire.
Et il n’y a aucune contradiction à savoir qu’une grande exposition profite au propriétaire des œuvres. Elles confortent leur valeur. Je le sais ; en quoi cela diminue-t-il la qualité de l’exposition ou des œuvres ?

puck dit: à

Jibé : « La musique des Rolling Stone est ce qu’elle est, elle a enthousiasmé plusieurs générations, elle est donc un souvenir et une expérience heureuse pour des quantités de gens qui peuvent prendre plaisir. »

Bloom répond : parce que « Le star system et le monde de l’art contemporain sont, comme le cinéma, le sport pro, etc. régis par la loi du marché, du fric. On enfonce là des portes grandes ouvertes. »

pas très sympa de dire à Jibé qu’il enfonce des portes ouvertes….

puck dit: à

à noter que Bloom répond à Jibé avant même qu’il pose sa question.

et ça c’est hyper fortiche !

renato dit: à

Tout comme le ténia, la société est segmentée : il y a des segments de publics et chacun a ses artistes, ses sportifs, ses politiques, et ainsi de suite. Les artistes, p. ex., il y en a qui gagnent beaucoup, d’autre moyennement, certain rien du tout. De même pour les sportifs, je me souviens d’un poème de Leopardi, Un gagnant du ballon, où il est question de Carlo Didimi, champion de balle par manchette… enfin.1, il suffit de lancer une balle quelque part que tous les garçons la suivent… enfin.2, Didimi était un joueur qui gagnait de somme d’argent ahurissantes même pour aujourd’hui, et je suppose que comme aujourd’hui certain spectateurs vivaient ses privilèges économiques comme injustes, immorales, indécentes, etc. Le jeu de la balle par manchette avait un tel succès que dans les grandes villes on trouvait un champ de jeu, à Turin il se trouve à Porta Palazzo dans un lieu-dit Balon, c’est là que Baricco a ouvert la Scuola Holden.
Pas envie de développer, mais vous auriez compris que crier au scandale est vraiment extraordinairement ridicule.

Jean Langoncet dit: à

Je retiens la conclusion, elle peut s’appliquer au rock ‘n’ roll : « Somehow white guys got the idea that it was easy to play the blues, and it is not. »

Bloom dit: à

On peut tout simplement questionner le statut d’art pour ce qui est des productions de Koons, et d’artiste en ce qui le concerne lui. Producteur d’objets non design?

(…) Il avait des photographies de Koons seul, en compagnie de Roman Abramovitch, Madonna, Barack Obama, Bono, Warren Buffett, Bill Gates… Aucune ne parvenait à exprimer quoi que ce soit de la personnalité de Koons, à dépasser cette apparence de vendeur de décapotables Chevrolet qu’il avait choisi d’arborer face au monde, c’était exaspérant (…)

Welbek, La Carte & le territoire

puck dit: à

alors là !!!! le lien entre ce qui se passe en Afghanistan et la dernière saison de Homeland est hyper évident !!!

un truc absolument incroyable !

comme quoi il reste en ce monde (sauf en France où à la place nous avons Angot) des écrivains scénaristes qui ont assez d’imagination pour envisager le futur.

résultat : arrêtez de lire et abonnez vous à Netflix !!!

bouguereau dit: à

Aucune ne parvenait à exprimer quoi que ce soit de la personnalité de Koons, à dépasser cette apparence de vendeur de décapotables Chevrolet qu’il avait choisi d’arborer face au monde, c’était exaspérant (…)
Welbek, La Carte & le territoire

‘reflet de mauvais maitre dans l’oeil de son sale chien’..excellente espo dans mon espace culturelle leclerc..je retourne achèter un chorizo middle pour montrer mon contentement à michel édouard

bouguereau dit: à

résultat : arrêtez de lire et abonnez vous à Netflix !!!

keupu arrivra til à faire achter dla trippe à la coriandre à drh ?

bouguereau dit: à

Et il n’y a aucune contradiction à savoir qu’une grande exposition profite au propriétaire des œuvres

..tu crois que langoncet y va réussir a rfiler sa colec de vinyl de mic jéjère à dédé?

et alii dit: à

Drillon se fait du souci :vous n’avez rien à lui rétorquer?

Jean Langoncet dit: à

@sa colec de vinyl de mic

J’en avais un. Abandonné dans la salle de musique du lycée (le recyclage et les médiathèques n’existaient pas encore)

puck dit: à

et alii dit: à

Drillon se fait du souci :vous n’avez rien à lui rétorquer?
 »

ah bon ?

si j’écrivais sur le blogapassou des trucs du genre :

« Les gens qui connaissent Platon et Flaubert, peuvent analyser un tableau de Van Gogh, parlent quatre langues étrangères, et ne savent pas lire une clef de sol. »

je vous dis pas comment il m’allumerait le greubou.

renato dit: à

« Ce qu’un vieux ne peut plus faire : lire dans son lit, appuyé sur un coude. »

J’y arrive encore, donc je ne suis pas si vieux.

puck dit: à

sauf que j’ai pas peur de greubou !

j’ai peur de personne, à part Alexia, je sais pas pourquoi Alexia elle me fait flipper à mort, dès que j’aperçois son nom sur le blogapassou je pars planquer sous le lit.

bouguereau dit: à

Pour moi, le ‘travail’ de Koons est mortifère alors que la musique des Stones participe du processus de juvénilisation permanent de l’espèce, comme le dit Edgard Morin

le souvnir de la madleine pur beurre se vend plus cher que le beurre..

B dit: à

En tout cas Mick Jagger aussi séducteur fut il n’eut d’ennuis qu’avec la femme à qui il a fait quatre enfants. Ils ne resistait que difficilement aux tentations et ses tournées, je crois, présentaient un risque, une épreuve à sa fidélité. A chaque menace de divorce, un enfant en gestation. Rock star c’est quand même un métier où l’art de la négociation reste indispensable.

puck dit: à

et celle-là :

« Une lesbienne militante à la radio : « La pénétration, il faut en sortir ! » »

c’est un humour… comment dire… spécial.

oui « spécial » c’est le mot.

à moins que ce soit pas de l’humour ?

et alii dit: à

P.Assouline, si c’est vous qui avez fait la première photo, ce n’est pas gentil de ne pas nous préciser quoi, ni où;
Renato, vous qui êtes surdoué à l’ordi en images, vous ne pouvez pas trouver?
Je viens de m’étouffer à cause d’une voisine qui me pompait l’air; affreux;
je récupère au calme;bonsoir

bouguereau dit: à

J’y arrive encore, donc je ne suis pas si vieux

drihihon un rejuvénator

puck dit: à

sinon j’aime bien celle-là aussi :

« Si vous n’avez pas reçu le lien sur lequel cliquer pour accéder à ces Petits Papiers, c’est que vous n’êtes pas abonné. Vous pouvez le faire en écrivant à j.drillon@orange.fr, en mentionnant « m’abonner » dans le champ « sujet » ou « objet » du message. »

je la trouve plus drôle que celle sur les lesbiennes.

à moins que soit pas de l’humour ?

B dit: à

Renato, j’ai besoin d’un fauteuil adapté ( japonais) ou de 36 coussins er je suis plus jeune que vous, serais-je déjà si vieille?

puck dit: à

bouguereau dit: à

J’y arrive encore, donc je ne suis pas si vieux

drihihon un rejuvénator
 »

faux cul de journaliste !!!

si j’écris sur le blogapassou :

« Ce qu’un vieux ne peut plus faire : lire dans son lit, appuyé sur un coude. »

tu dirais quoi greubou ????

putain de faux cul de journaliste à la con.

Marie Sasseur dit: à

@résultat : arrêtez de lire et abonnez vous à Netflix !!!

En lisant Angot, exercice éprouvant de toute façon, j’avais remis à plus tard, donc maintenant, l’écoute de ce morceau qui sert de bo, à une des pages, celle que je retiendrai, de son livre.

https://youtu.be/_eLU5W1vc8Y

B dit: à

Aujourd’hui,c’est ouvert aux commentaires chez JD. Les lesbiennes d’antan, oui mais actuellement sont elles si réfractaires aux gadgets? Ceci étant, j’ai bien aimé son Marie N’Dyaye.

puck dit: à

Sasseur !!!!!!!!!!! c’est sûr que c’est possible de lire Angot en regardant Homeland.

c’est peut-être l’intérêt d’Angot : on peut la lire en faisant autre chose.

le seul truc qu’on peut pas faire c’est la lire dans son lit appuyé sur son coude si on est trop vieux parce qu’un vieux ne peut pas lire dans son lit, appuyé sur un coude.

à cause de sa prothèse de hanche j’imagine ?

limite il peut la lire en marchant avec son déambulateur, mais pas dans son lit appuyé sur son coude.

puck dit: à

« Ce qu’un vieux ne peut plus faire : lire dans son lit, appuyé sur un coude. »

je verrai bien ça dans une pub pour des matelas, ou des lits qu’on peut redresser.

Marie Sasseur dit: à

Arrête un peu ton cinema ducon, tu fatigues et t’es en boucle.

Bon week-end Passou, je plussoie sur cette demande d’infos concernant la photo 1.

bouguereau dit: à

quand keupu s’ennerve il arrive a être encore plus con..keupu doit havoir une glande au cul qui produit une hormone comme térezoune

puck dit: à

« Ce qu’un vieux ne peut plus faire : lire dans son lit, appuyé sur un coude. »

alors que sa vieille elle peut encore grimper aux rideaux.

c’est les injustices de la nature.

renato dit: à

Très exploité au cinéma (Welles, Pasolini, Weir, Lonergan) l’Adagio d’Albinoni est un faux notoire œuvre du musicologue Remo Giazotto.

puck dit: à

« Ce qu’un vieux ne peut plus faire : lire dans son lit, appuyé sur un coude. »

sauf s’il pratique le yoga intensément depuis 20 ans !

je verrai bien ça dans une pub pour faire du yoga.

puck dit: à

« Ce qu’un vieux ne peut plus faire : lire dans son lit, appuyé sur un coude. »

sauf s’il est en train de lire un livre de cul allongé à côté de sa poupée gonflable.

Marie Sasseur dit: à

@Très exploité au cinéma (Welles, Pasolini, Weir, Lonergan) l’Adagio d’Albinoni est un faux notoire œuvre du musicologue Remo Giazotto.

Oui j’ai lu ça sur wikipedia aussi.
Mais c’est sans conséquence sur la page en question, de ce roman d’Angot.

bouguereau dit: à

pas très sympa de dire à Jibé qu’il enfonce des portes ouvertes…

..une croquette de tant en temps entretient l’amitié du maitre et son iench..térezoune c’est la banane..même si on sait pas bien cquelle en fait toi c’est les coups dpieds au cul keupu..te dire si t’es ravagé dla dendrite

et alii dit: à

puck, possible que « bienveillance  » soit élu mot de l’année(le monde ) et que vous en refusiez la responsabilité ,mais vous ne croyez pas qu’il suffit d’être vache pour être à propos

B dit: à

Puck, ce qui est certain passé un certain âge c’est qu’ils ne bandent plus très fort alors si en plus ils ne peuvent, sauf exceptions, lire sur un coude, à quoi bons sont ils? A partir de là on peut tout envisager, qu’ils délaissent le lit pour un fauteuil steinway, qu’ils restent rivés à quelques mécanismes de sublimation et s’adonnent sans relâche à leur art ou aux tâches ménagères, qu’ils sortent les poubelles en pleine nuit pour meubler l’insomnie car en plus ils sont insomniaques car leur sommeil se fragmente, c’est physiologique.

B dit: à

Ah les Capuçon, c’est quelque chose! Élégants, virtuoses, romantiques et socialistes.

D. dit: à

c’est quoi, un fauteuil Steinway ?

et alii dit: à

n’empêche que j’ai trouvé « légume » dans une conversation qui fait autorité:
« C’est ça que j’ai plaidé. Et le fait que si Isabelle n’avait jamais déposé plainte, elle serait sans doute aujourd’hui une espèce de légume qui prend des antidépresseurs mais elle serait en vie. »
https://actu.neonmag.fr/feminicide-rencontre-avec-les-deux-femmes-qui-ont-reussi-a-faire-condamner-letat-dans-laffaire-isabelle-thomas-556946.html?utm_source=welcoming&utm_medium=cpc&utm_campaign=pmo_neo_article

D. dit: à

Koons est sensée avoir produit une œuvre originale mais en réalité je ne vois que deux ou trois concepts déclinés jusqu’à l’ennui.

B dit: à

D, un fauteuil Stessless..

D. dit: à

Bouguereau, tu en as un, toi, de fauteuil Steinway ?

D. dit: à

C’est un fauteuil à queue basse ?

B dit: à

C’est modulable. Ces fauteuils s’adaptent à vos souhaits, vos besoins.

puck dit: à

et aliiiii moi je suis vache ? vache avec qui ? vous savez lire ? je suis le seul sur ce blog à être insulté, trainé dans la boue.

alors moi je suis doux comme un agneau ! sauf que les agneaux on les sacrifie !

même que Sasseur elle m’appelle ducon, vous y croyez vous ?

puck dit: à

vous savez quoi ? comme la musique adoucit les moeurs on va monter un groupe (ça commence ça et ensuite on monte les groupies).

Mike Jazzy au chant
greubou lead guitar
Jibé accompagnement
renato bass guitar
D. à l’orgue Hammond (ça lui rappellera l’église)
et alii, B et Sasseur aux choeurs

un truc simple : 3 accords genre mi/ré/la sur le modèle de Sympathy for the devil.

titre : his sister is so cruel.

c’est parti :

mi 2,3,4 ré 2, 3, 4 la 2,3,’ mi 2,3,4
et ça reprend : un truc simpliste comme en faisait les Stones.

3…4 :
(1er couplet)
Mi : his sister
Ré : is so cruel
La : if you refuse
Mi : to play by her rules

(2ème couplet)
Mi : her sister
Ré : is so fool
La : please my friend
Mi : be careful

là les choeurs entrent sur la note de mi : hou hou hou hou

(3ème couplet)
Mi : his sister
Ré : is not cool
La : she can give you
Mi : a coup d’boul !

et là chorus de greubou en tonalité mineure pentatonique sur le modèle de celui de Mick Taylor : mi… mi sol.. sol la…. la sol mi reprise : mi… mi sol… sol la…. sol la si…
la si (hammer) re si… la si ré si… jusqu’à la fin !

là Mike Jazzy il reprend :
Mi : his sister
Ré : is so cruel
La : her sister
Mi : is so fool

ad libitum

puck dit: à

ouai it’s great ! vous êtes trop cool !

x dit: à

SUCH A fool (if you please)

Bloom, vous l’auriez vu tôt ou tard, mais je vous signale l’article d’En attendant Nadeau consacré à Avrom Sutzkever traduit par Rachel Ertel.

Pendant que j’y suis, merci à Alexia Neuhoff pour Le monde horizontal de Bruno Remaury qui m’avait échappé au moment de sa publication.

D. dit: à

C’est Steinway qui les fabrique ? Y’a la pédale douce ?

x dit: à

Se tenir au courant, fort bien.
Quant à la mise à jour ou la réactualisation (cet intraduisible « update » des colonisés volontaires), ne suppose-t-elle pas des connaissances ou compétences préalables ?
Qu’on peut toujours acquérir, à condition de se rendre compte que l’article le plus récent (celui du Monde proposé en lien) à propos des Hazara par exemple, s’arrête là où d’autres, de fond, commencent (et fournissent un arrière-plan historique).
La démarche régressive ralentit, certes, quand on préfère voler vers l’orient compliqué avec des idées simples. On comprend que les décomplexées rechignent à l’adopter.

Marie Sasseur dit: à

petitix, donneuse de leçon, ou la mélasse et l’ insignifiant, qui se paie de mots creux. Va donc apprendre à lire sur mediapart avec plenel, il est taliban-compatible. Pauvre conne.

Marie Sasseur dit: à

c’est qui déjà ce pou, qui signe petitix ?
Ah oui, un cador de la litterature anglaise de l’akademie.

puck dit: à

et alii dit: à

puck, possible que « bienveillance » soit élu mot de l’année(le monde ) et que vous en refusiez la responsabilité
 »

et alii je vais vous répondre plus sérieusement sur votre commentaire : dans les commentaires il a été question d’Angot. Jazzi a fait une remarque judicieuse sur le fait qu’elle a une gamine il a posé une question sur le fait de protéger cette enfant. Maintenant on sait qu’Angot et d’autres, dans leurs élans autofictionnels ont décrit de façon assez crus leurs relations sexuelles. Si le mot « bienveillance » est élu mot de l’année, il m’aurait semblé opportun de saisir ces éléments poser la question de l’impact sur l’enfant de ces déballages littéraires de la sexualité de ces mères. Je ne sais pas si cela à un impact ou non. Vous, il me semble que vous êtes psy : si vous participiez sérieusement aux échanges au lieu de balancer des liens à tout va vous pourriez donner votre avis : si selon vous le fait que ces mères déballent crûment leur sexualité dans leurs bouquins a un impact sur leurs enfants. C’est une question qui n’a jamais été abordée me semble-t-il, c’était le moment opportun pour le faire. idem pour Bouguereau : il pourrait parler sérieusement de son expérience de journaliste pour voir si ce boulot peut avoir un effet sur ces bouquins de Chalandon par exemple.De la « bienveillance » je n’en vois aucune sur ce blog, je n’y vois que des mondanités et du snobisme sans intérêt.

B dit: à

Coltrane, c’est mieux.

x dit: à

Quand il ne reste que l’argument ad personam et l’amalgame…
Renseignez-vous, il n’y a pas que sur les blogues de Mediapart que les chercheurs se sont mobilisés pour Fariba Adelkhah.
Je pensais que tout le monde en avait entendu parler, sinon pour ses travaux au moins depuis qu’elle a fait l’actualité, bien malgré elle.

https://www.sciencespo.fr/ceri/cerispire-user/7123/0

rose dit: à

Marie N’Diaye : « On n’a pas accès au for intérieur de ses lecteurs. » Elle a l’air de le déplorer. Eux non, grands dieux ! Avoir Marie N’Diaye dans son for intérieur !

Il suffit d’un t.
Et alors, quel bonheur d’avoir Marie D’iayé dans son fort intérieur. De lire Absalon Absalon à ses côtés, elle qui vit avec Faulkner sur sa table de chevet.

Et le même, fort intérieur qui permet, puisque l’on est capable avec douleur de l’évoquer la même, de ne pas cracher sur autrui fiel et autres choses fort malaisantes, qui disent beaucoup de soi et rendent l’autre bien inconfortable.

et alii dit: à

puck, excusez moi si cela vous a offensé que J’aie envoyé une video de ANGOT avec sa fille :elle n’a interdit ni ordonné à personne de la regarder; sa fille non plus; et elle montre comme elle comprend les appels des gens au droit des auteurs ;et leur théâtre (et elle connait bien AVIGNON AUSSI);
je ne suis pas psy et Angot en a croisés certainement plus que moi, vous aussi peut-être;

et alii dit: à

puck, libre à vous de conclure qu’il n’est pas sérieux d’envoyer une video de ANGOT ET DE SA FILLE et
qu’il est sérieux de me demander à moi; vous avez raison, je ne devrais pas envoyer de commentaires du tout;certains liens me semblent rendre justice à des auteurs, lecteurs, même à P.Assouline pour son travail;
bon dimanche

et alii dit: à

puck, j’ai effectivement trouvé angoissante pour moi, la video que j’ai envoyée, mais ne regrette pas de l’avoir fait ;

rose dit: à

Marie D’iayé.
Lu d’elle Trois femmes puissantes, en amont de la rencontre face à elle dans les Nuits de la correspondance à Manosque où nombre d’écrivains viennent face à leurs lecteurs, se confronter.
Puis, ai acheté à une femme artiste (mais pas écrivain) une sculpture en ronde bosse de trois femmes, nues, de dos, puissantes.
Marie D’iayé démontre dans ses trois nouvelles comment le féminin, incarné par des femmes, Amen, Alleluyah, surmonte laideur et drames existentiels.
Comment les femmes sont la matrice du monde et combien elles contribuent à la terre nourricière.
Marie D’iayé, une auteur sensible et visionnaire.

renato dit: à

Une personne qui suscite tant d’admiration mériterait que l’on écrive son nom correctement : Marie Ndiaye.

JiCé..... dit: à

Samedi 28 aout 2021, 7h19, 20°, calme

VOEU PIEUX ET SINCERE

Après avoir subi tant de siècles de patriarcat immérité, il est temps que les femmes reprennent enfin toute leur place dans la société féministe que nous souhaitons !

A la cuisine.

Qu’elles abandonnent leur OPA sur le business des hommes dont on doit reconnaitre l’extrême vertu, la réussite totale, et l’entraide généralisée qu’ils entretiennent soigneusement au bureau…

Bon week-end ! N’oubliez pas de nous harceler, mesdemoiselles, mesdames, mémères, nous le méritons bien.

rose dit: à

Et Kylian M’Bappé.

rose dit: à

lea levy dit: à
B,, le Petit-gris se reconnaît à son chapeau gris
il n’y a pas qu’AMELIE N qui se reconnaît à son chapeau qu’elle appelle son grigri !
Remarques :

On distingue le petit gris des autres champignons gris par le mamelon qui trône au centre de son chapeau

Un chapeau, le gri-gri d’AN est un couvre-chef.

Couvre chef.
Un point c’est tout.

rose dit: à

N’Diayé.
M’Bappé.

Faut s’y faire.
Deux consonnes séparées par une apostrophe.

rose dit: à

On va s’y faire.

rose dit: à

Blanche Gardin son métier est stand up.
Pourquoi le cinéma ?
Elle n’en fait pas assez, toute droite ?

rose dit: à

Le délai de viduité est un délai imposé par le droit aux femmes veuves ou divorcées avant de pouvoir contracter un nouveau mariage, c’est-à-dire de se remarier.

Trois ans.
Après t’a passé l’envie.
Et t’es venue la lucidité.

rose dit: à

On enfonce là des portes grandes ouvertes.
Imaginer la beigne.
Alors que tu passes tranquillou et continue ton chemin.

rose dit: à

Marie Sasseur

Qq remarques :
Un prédateur, relations sexuelles. Je ne le
comprends pas comme cela : je le comprends comme une entreprise de démolition, et même comme un meurtre en laissant l’autre vivant.
Ce qui est très différent d’un meurtre où l’autre est mort.

Je ne comprends pas votre final « tout s’est bien passé » pour ce patient atteint douloureusement par la maladie d’Alzheimer touchant gravement à sa mémoire.

Je vais lire ce livre suite à votre com. que je comptais ne pas lire.
En effet, il est hors de question que je participe de quelconque manière à toute tentative d’affaidissement de toute atteinte sexuelle de quelque ordre que ce soit.
Et lire qu’il fallait comprendre l’amour d’une fille envers son père qui l’avait violée, cela m’est impensable.

rose dit: à

N’Golo N’Golo.
S’entraîner.

rose dit: à

Écouté la conférence intitulée Amour dans la Règle du jeu.
Mon com. a sauté.
Je reprendrai plus tard.
Bon shabbat.

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