De bons enfants, malgré tout
Parfois, on se demande ce que serait la littérature sans les géniteurs de l’écrivain. Qu’il leur mette une claque ou qu’il les envahisse de leur tendresse, l’exercice a tout de la figure imposée. Comme un passage obligé pour mieux tourner la page, dût-elle peser des tonnes, avant d’entrer dans le vif du sujet. Encore que certains s’y résolvent à mi-chemin tel Albert Cohen avec Le Livre de ma mère (1954) ou Marcel Pagnol avec La gloire de mon père/ le château de ma mère (1957). On observera d’ailleurs que les parents sont plus rarement traités en couple. Soit l’un, soit l’autre. Le cas avec les récits clairement revendiqués comme autobiographiques de Sophie Avon et de Pascal Bruckner. Elle, sa mère. Lui, son père.
Dire adieu (140 pages, 14 euros, Mercure de France), quel beau titre, déjà. A l’image de ce qu’il recouvre. Sensible sans sensiblerie, ambivalent sans ambiguïté (dans le Sud-ouest, on se dit aussi bien bonjour qu’au revoir par un adieu), dépouillé sans sécheresse, le livre de Sophie Avon est un tombeau pour une mère aimée quoique pas toujours aimable. On hésite à écrire : une maman. Mélancolique, dépressive, pas alcoolique mais jouissant de se proclamer telle, potomane compulsive, mal élevée mais maniaque du respect des usages (surtout la grammaire, la syntaxe, autant dire la langue dans sa propreté ou, pire, sa prétendue pureté), assez excentrique pour recevoir ses amies en slip, ou pour apprendre à ses enfants les chants de Baden-Powell et ceux de la Légion étrangère. Du genre à se faire offrir les BD érotiques de Manara pour Noël. De toutes les misères que la vie lui a infligées – mort de son bébé à l’âge de deux jours, rapatriement d’Algérie à l’Indépendance, coma d’un neveu, mort de ses parents- rien ne l’a atteint comme la séparation avec son mari après vingt-cinq ans de vie partagée : « Son divorce devait devenir le trou noir de son existence, son centre de gravité ». Après le départ forcé d’Oran, on se retrouve du côté de Bordeaux, Maubuisson, Hourtin, sur le littoral sauvage. C’est là que ça se passe.
La narratrice livre involontairement l’une des clefs de la difficulté d’avoir une relation apaisée avec une femme pareille : « Elle était ma meilleure amie ». Ce qui ne peut qu’aboutir à une confusion des rôles, au brouillage des statuts respectifs, à la dilution de l’autorité. Elles se confient l’une l’autre, s’écoutent. La mère ne redevient aimante et attentionnée que lorsque sa fille tombe malade. Mais ce ne serait pas une vie de se rendre malade exprès pour être entourée de son affection. Il y a des lignes saisissantes sur le sens que prennent certaines expressions dans certaines situations : « rendre son dernier souffle » quand on a à peine eu le temps d’attraper le premier. Un jour, sa fille croyant bien la connaître, lui a offert Prohibition, l’album de Brigitte Fontaine. En effet… Elle l’écoute en boucle comme on contemple un autoportrait :
« J’exhibai ma carte senior/ Sous les yeux goguenards des porcs/ Qui partirent d’un rire obscène/ Vers ma silhouette de sirène/ je suis vieille et je vous encule/ Avec mon look de libellule/ Je suis vieille et je vais crever/ Un petit détail oublié… »
Pour oublier, la mère se réfugie dans le sommeil. Lorsqu’un cancer du poumon se déclare, elle décide de ne pas lutter, de ne pas se soigner, de ne pas s’abîmer. Elle préfère s’enfoncer doucement dans sa nuit pour se débarrasser de sa vie –et il est difficile de ne pas penser à Tout s’est bien passé d’Emmanuelle Bernheim. Ce sont les derniers moments vécus comme tels, autant par elle qui agit sur son destin que par sa fille qui y assiste.
« La joie qu’elle éprouve à se doucher me fend le cœur. Parce que ce petit bonheur pris sur le temps qui reste est déjà un adieu. Un rappel de ce qui ne sera plus. Toutes les mères que j’ai eues sont là tout à coup, rassemblées en une seule dans cette femme fluette qui murmure sous la douche, ah que c’est bon. »
Elle l’assiste en permanence dans ses soins. Echange leurs rôles en la prenant sur ses genoux. Et in fine substitue des gestes aux paroles, car pour exprimer la tendresse, rien ne vaut les caresses : n’importe quel effleurement de la peau sera toujours plus léger que le plus doux des mots. Les obsèques se tiennent aux accents rugueux du Guadalquivir de Brigitte Fontaine dans la nef de l’église Saint-Vincent-de-Mérignac « pleine de chagrins d’enfants ». La clef de ce récit magnifique, qui tient la note juste de bout en bout, sans un mot de trop ni le moindre faux pas, est incrustée dans la toute fin. La dernière phrase qui dit tout de ce qui s’est noué entre la mère et la fille sans que jamais ce ne fut dit.
Pascal Bruckner, ce n’est pas triste. Autrement plus violent. Et pourtant… Là aussi la manifestation d’une certaine « tendresse », les guillemets s’imposent car le héros de Un bon fils (264 pages, 18 euros, Grasset) est quand même une horreur. Entendez : une horreur de père dont le fils (né en 1948) n’aura cessé de souhaiter la mort au plus profond de ses prières d’adolescent. Tout pour plaire, cet homme qui porte beau et dont la réussite sociale et professionnelle (un brillant ingénieur) dissimule mal le tyran domestique, celui qui bat sa femme sous le regard des enfants, écrase les siens, vomit les juifs à la moindre égratignure et saisit le moindre épisode politique pour exprimer haut et fort son regret qu’Hitler et les siens n’aient pas totalement débarrassé l’Europe de toutes ces vermines qui la rongent, la dominent et l’asservissent (entendez la ploutocratie judéo-maçonnique sur les épaules des Noirs et des Arabes).
Un ancien collabo en plus ? Même pas vraiment : engagé volontaire au STO (service du travail obligatoire) en 1943 en Allemagne aux usines Siemens. Un bon fils, pour reprendre le titre de ce récit parfois difficile à supporter tant il est tendu, c’est un fils qui ne renie pas un salaud de père, jusqu’au bout ; et il en faudra, de l’abnégation, pour rendre visite au vieillard dans son réduit pourri, crasseux, vivant parmi ses déjections et ses ordures, persuadé que dehors la société est bien plus sale que lui, éructant sa haine des « youpins », cause de tous ses maux et de ceux de l’Occident en souffrance. Au fond, le problème de ce personnage, ce n’est pas qu’il soit un sale type, mais qu’il le soit sans intelligence, sans charme ni panache. Juste un con des plus médiocres dans lequel il n’y a rien à sauver. Car on connaît des salauds lumineux auxquels on peut s’attacher. Mais là, rien.
L’autoportrait en creux dans ce portrait n’a rien d’héroïque. Pas de complaisance pour ce que le jeune Bruckner a subi mais un éclairage sur les engagements de l’intellectuel, de l’essayiste, du gauchisme de jeunesse à un progressisme qu’il dit être toujours de gauche, famille qu’il ne veut pas renier bien que la cohérence idéologique de ses propres engagements (sur l’Irak, la Bosnie, l’écologie, Sarkozy…) soit parfois difficile à cerner. Il a fallu que Pascal Bruckner atteigne ses 65 ans, qu’il écrive une vingtaine d’essais et de romans, et que son père meure pour réussir à installer suffisamment de distance vis à vis de son sujet afin de le traiter avec le détachement souhaité. Pas de colère ni d’indignation dans cette puissante évocation. Elles sont déjà derrière. Des jugements et des condamnations, certainement, mais d’un ton apaisé. Manière de dire qu’entre lui et lui, la guerre est finie. Encore fallait-il solder les comptes sans verser dans le règlement de compte. Et là aussi, comme chez Sophie Avon, on ne vous dira pas la fin car à la dernière page, une étrange révélation qui aurait mérité d’être prolongée tant elle nous laisse perplexe, éclaire rétroactivement tout ce qui a pu se jouer dans la haine affectueuse qui a lié le fils au père, malgré tout.
(Photos Passou, ces jours-ci et Saul Leiter, 1950)
601 Réponses pour De bons enfants, malgré tout
OneNote, non seulement je ne vous ai pas cherché mais votre phobie des vaches est risible.
Vous souffrez d’un déficit d’égo. Faudrait consulter.
Je n’ai pas aimé votre façon de me reprendre sur F.N. Et je n’aime pas qu’on fasse le malin quand on n’a pas les moyens. vous êtes une sotte et vous n’avez rien à dire. Adios, il y a un film que je veux voir à la TV…
Je ne partagerai certainement pas mon Friedrich avec OneNote. C’est dit.
ML, j’ai dans la bibli un petit bouquin d’Angot, quelques pages, je ne le retrouve plus; je me souviens juste d’une histoire d’ange. C’était terriblement violent.
OneNote, vous avez passé l’éthylotest avec succès ?
« Les obsèques se tiennent aux accents rugueux du Guadalquivir de Brigitte Fontaine dans la nef de l’église Saint-Vincent-de-Mérignac « pleine de chagrins d’enfants ». »
Les paroles commencent ainsi OneNote :
« Sur le Guadalquivir, brillant serpent musclé
Au milieu du désir de Séville embaumée.
Le safran l’oranger, la poudre et la vanille,
On aimerait voguer le feu aux écoutilles. »
Je vous laisse divaguer sur l’entrée, humain, et la sortie, divin.
Je vous préviens tout de suite, je vais pas passer mon week-end ici comme la plupart s’y préparent déjà dans le seul but de mettre en avant leur petit ego.
J’ai largement dépassé ce stade.
Enfin, tout ça vous me direz, c’est pour qui veut. Et je ne lirai aucun de ces 2 livres présentés ici.
Si je peux faire de la pub, pour un livre, alors je veux bien.
http://evene.lefigaro.fr/livres/livre/jean-christophe-rufin-le-collier-rouge-2587770.php
Bon week-end,
à OneNote aussi.
Eh puis après tout si certains s’ennuyent, il y a des clubs de rencontre. Il n’y ont qu’à y aller. 4 y, dites-donc, qui dit mieux ?
…
…à mon avis,…et tout les » appréciations » sur ces livres,…on joue,…
…
…les parents qui mangent leurs enfants,…genre,…( agence genre » les visiteurs » aux temps du Dieu Baal des phéniciens et migrations ),…
…
…avec,…en miroir d’émotions,…
…le genre,…Saint Georges qui délivre la fille attaché,…par le Dragon,…à occire,…
…
…çà fait aussi, cu-cul,…genre auditoire » niais « ,…à se retrouver » âne à la Licorne « ,…
…les romans pour perdre ses sous,..
…comme la licorne se cherche des puces de pureté ou de noblesse de mouche,…en attente d’être mis en pièces,…
…
…le roman d’autofiction français actuel,…
…créer des licornes,…de gens et cultures dépendantes,…pour en faire commerce,…comme d’esclaves modernes par les pensées échangées,…entre must’s,…et paradis fiscaux,…
…Oh,…
…mon nazy-juif,…Oh,…les parents incestes,…avec un gant de toilette,…Oh,…le cinéma pour 50 milliards d’impôts,…Oh,…nos Cyclopes d’état,…en connivences littéraire et » Big-Brotter’s « ,…
…c’est incroyable,…écorché les lecteurs,…avec des noeuds de paradigmes-pareils,…
…on n’est plus,…à l’époque des prophètes-rois,…quand même,…
…çà » crasy » nos » horses « ,…vous en avez du talent,…les chômeuses,…
…cours de cigares littéraires,…pas sûr la fumée sans feux d’esprits,…à Cyclope mondialiste,…
…
…les dessins c’est un genre,…d’objectivité,…et de combats de toute les secondes,…etc,…Ah,…Ah,…
…
…à nos St-Georges d’écrivains,…remplacer l’analphabétisme par d’autres » tares » en connivences,…
…
…avant, votre mariage,…faite vous baiser vos femmes,…par les compétents aux enfants baal’s,…des » doxa’s médicaux et de jurisprudence du peuple « ,…
…
…tient,…un tableau » gratuit « ,…etc,…
…à la licorne du bonheur partager des cocus volontaires,…queue du bonheur!,…
…suivant,…Oui,…j’ai oublié le piment!,…mais qu’elle sauce,…par Saint-Georges de Bordeaux,…Ah!,…Ah!,…etc,…
…
…
…à la cour des sophistes,…les maîtres-bouchers du rendement,…et les constructions pour appâter ses lecteurs,…
…
…quel coin,…moulé-frappé,…c’est pas de la monnaie à Midas,…
…Alors,…cet hippocampe,…certainement des millions,…mais combien,…déjà à la tête du client,…si,…çà joue avec l’âme,…etc,…Ah!,…Ah!,…Bip!,…Bip!,…
…
Sapré Victor
Cuisser Célina tout de go,
Tout en pondant les misérables.
Prouesse de monsieur Hugo,
Cuisser Célina tout de go.
Et pour flatter mieux son ego,
S’activer devant des retables.
Cuisser Célina tout de go,
Tout en pondant les misérables.
Jean Calbrix, le 26/04/14
Sur le sujet, on (re)lira « L’enfant d’Aurigny » de Catherine Axelrad, collection l’un l’autre, Gallimard, 1997.
OneNote dit: 25 avril 2014 à 21 h 26 min
Ce n’est pas une découverte. La littérature psychologique remonte en France au moins à Mme de Lafayette. C’est très français. Et d’ailleurs Nietzsche (décidément c’est une manie) aimait particulièrement cela dans notre littérature, il estimait que c’était ce qui faisait sa supériorité sur les autres, et lui donnait sa finesse et sa profondeur. Si le professeur Widerganger veut bien confirmer, nous sommes tout ouïe…
What a fucking dick…try taking it out your mouth when you talk…
« Cela n’a rien d’impossible qu’on ne puisse plus lire Proust dans cent ans »
On pourrait le lire, mais on ne veut pas parce que Proust c’est le hasbeen majeur, et que ce qu’il écrit est chiant … !
C’est vrai quoi ! Proust, c’est chiant…
On peut aimer quand on est très intelligent* et qu’on a beaucoup de temps à perdre, ce qui n’est pas donné à tout le monde.
*on peut remplacer par « tordu cérébral », c’est mieux
Le seul avantage d’avoir lu Marcelito Proutprout, c’est de se sentir dans une micro-société à la Agatha Christie, smoking et robe du soir enfilés sur des corps difformes …
Le petit groupe des fans est emballé dans un vieil élevator d’Hôtel de luxe en dépôt de bilan, nacelle qui atteint le terminus de l’ascension littéraire, à leur yeux.
… Sauf que l’arrêt est à la cave, alors que les embarqués croient se trouver au septième ciel, tout là-haut… S’ils sont contents, tant mieux !
« Ce qui est marrant, c’est que j’ai eu comme élève la fille de Busnel, qui est nulle en français… »
Nous sommes enfin réglés : en situation de tyrannie… voilà un délateur…
(« Because the regime is captive to its own lies, it must falsify everything. It falsifies the past. It falsifies the present, and it falsifies the future. It falsifies statistics. It pretends not to possess an omnipotent and un-principle police apparatus, it pretends to respect human right. It pretends to prosecute no one. It pretends to fear nothing. It pretend to pretend nothing. »
Valac Havel)
Avez-vous dit Proust ,
« Encore un mescladis ! »
Dois-je répondre ?
Colonisation/Décolonisation
Hier soir, à table, un de mes amis nous disait :
« L’immigration africaine et maghrébine ? Le seul cas dans l’histoire de l’humanité où celui qui demande le divorce exige ensuite d’aller habiter chez son ex !!! »
J’ai vraiment des amis cons…
(on a ce qu’on mérite)
…petits meurtres en famille, ne pas oublier l’oncle ! Voyez Frédéric M. (grenouille pêchée par Sarko). Il claque la porte de France Inter non sans pleurnicher (et baver) sur la ministre qui lui a succédé.
« L’immigration africaine et maghrébine ?…..
J’ai vraiment des amis cons… »
Cons et surtout nuls en géo
Frédéric M. est la cible de la vipère sectaire Aurélie Fleur au Fusil : c’est elle qui l’a descendu, la saleté !
Non, c’est moi qui ait traduit leur propos pour ne pas être accusé de racisme : ils on dit en réalité : « L’immigration des nègres et des bicots ?…/… »
Bien entendu, je suis immédiatement sorti de table avec les autres humanistes, laissant l’addition à ces fascistes nauséabonds.
Attention, l’académicien ( Goncourt) ! qu’il meure, au subjonctif, pas qu’il meurt.
Sinon, bonne copie, comme d’hab. Avec envie de lire à la sortie. Merci.
« Il sait aussi qu’à 66 ans, il aura moins de possibilités « face au jeunisme qui sévit dans les médias »(lemonde) »
jicé,vas-y jeunot
c’est elle qui l’a descendu, la saleté !
non c’est le contraire – ce type est un pourri,un opportuniste quoi
Dans un autre registre, « Le malheur indifférent « (Wunschloses Unglück ») de P Handke
…
…@,…Abdelkader,…à,…3 h 49 mn,…
…
…votre dernière ligne en traduction English,…
…c’est bien,…
… » ce un putain de bite,…essayez de le sortir de votre bouche lorsque vous parlez « ,…
…avec Google Traduction,…
…
…vous pouvez être plus explicite,…
…je prépare mon pli en raie,…au centre ou de biais!,…
…j’espère que vous êtes fée-cond,…
…
…il y a Vénus qui voudrait s’asseoir en tailleur,…dessus,…elle collectionne,…
…
…belle pièce,…etc,…c’est un sex-cylindre,…les 100 mètres à la seconde,…aux parfums,…etc,…
…tous ces artistes,…la bouche pleine,…
…avec un français gay’s,…normal,…
…etc,…Ah,…Ah,…Bip,…Bip,…
…
« non c’est le contraire – ce type est un pourri,un opportuniste quoi »
Je ne me fais aucun souci pour Frédéric M.
Pourri, opportuniste ? Il possède toute les qualité pour être recasé en Socialie !!!
Il possède toute les qualité pour être recasé en Socialie !!!
socialie être pas assez pourrie
« Je ne me fais aucun souci pour Frédéric M. »
vu que t’es son majordom
JC vire gay friendly.
jc il prend toujours la défense des zopprimés, il sacrifie son intelligence pour leur bien
Ne pas confondre Verbe enchanteur et Verge enchantée, vilains loupiots !
C’est exact que nous partageons des tendances pédophiles certaines : moi, en dessous de 35 ans, lui le Neveu, a le curseur variable et bien plus mobile…
« moi, en dessous de 35 ans »
JC
Encore une nouvelle vie ?
Le mariage est pour tous, mais vous n’êtes pas obligé de multiplier autant les cérémonies.
… pour secouer ce flemmard de bouguereau et le sortir de son pageot ? Il manque !
JC….. dit: 26 avril 2014 à 9 h 59 min
Non, c’est moi qui ait traduit leur propos pour ne pas…
Si tu gâtes la langue française, elle ne sera pas gâtée, mon JCtounet.
Je vous demanderai bien votre avis sur Mme de La Fayette, Abdel, mais je crois le deviner : une salope aristocrate, peut-être même un peu raciste qui sait… comment savoir ? Ces questions sont bien difficiles à démêler de nos jours. Malgré le travail de Mona Ozouf…
Je lis comme je respire. Je crois sincèrement que lire rend meilleur… (reine des chats)
Celui qui rit en lisant cela est un porc, mais votre naïveté est déconcertante. Lire ne rend ni meilleur ni plus intelligent. La preuve, pour sortir des âneries pareilles (pardon !). Cela me fait penser que je n’ai toujours pas lu Mein Kampf ni Les décombres de Rebatet, mais je ne suis pas pressé… je suis maître de mon temps…
pour le lien sur le bouquin de Bruckner, après l’article il y a des commentaires de lecteurs, très drôles.
Bruckner explique que l’individu moderne est pris entre 2 désirs contradictoires : être libre et aimer.
en un mot : le scoop du siècle vu que personne avant lui n’avait pensé à ça, une pensée à la fois profonde et originale.
ce qui est confirmé par les commentaires :
par ex :
Béatrice : merci pour ce partage, je découvre !
Simone la philosophe : j’ai mis ce passage parce qu’il est le plus dense philosophiquement.
et de Zelxion : merci pour cet article qui me fait avancer sur ma quête de liberté et d’amour….
question littérature c’est pas encore gagné….
merci pour le lien sur Onfray et sa nouvelle entreprise : la contre histoire de la littérature.
il dit comme Bruckner des trucs hyper originaux sur la littérature.
du genre que don Quichotte n’est pas une parodie chevaleresque mais sur notre rapport au réel
ou que Gulliver de Swift est une fable critique politique.
ou qu’Angot n’a pas plus d’imagination qu’une mouche
ou que les gens feraient mieux de lire Thomas Mann plutôt que Houellebecq..
Onfray était déjà un philosophe original, à l’origine de concepts philosophiques révolutionnaires, et voilà qu’on découvre qu’il est en plus un littérateur original, à l’origine de pensées révolutionnaires.
question philosophie c’est pas gagné non plus…
…
…sortir,…le flemmard Bougereau,…de son pageot,…
…avec peut-être un nouveau modèle de Gode-ceinture,…
…toutes ces innovations pour filles publiques en privé,…
…
…l’ordre du St-Esprit et St-Michel des gay’s gode-ceinture,…la corporation des connivences au souffle à flûtes,…
…
…Oui!,…c’est trop de générosité,…etc,…
…
Où hamlet rejoint daaphnée pour stigmatiser la « pensée très pauvre » (sic) de M. Onfray.
faut prendre exemple sur Bruckner et Onfray, dire des trucs évidents.
du genre que si les gens écrivent sur leur papa et leur maman c’est que non seulement ils n’ont pas plus d’imagination qu’une mouche pour parler d’autre chose, mais qu’ils sont à l’image de l’individu moderne, qui se pense lui-même l’horizon de toutes choses, c’est le summum de cette complaisance infinie pour eux-mêmes qui les fait imaginer que le fait de connaitre de leur papa puisse interesser les lecteurs, de faire cette certitude de soi la pierre de touche de toute norme !
ils sont la preuve d’un monde sans transcendance.
l’extérieur a disparu, hop ! totalement effacé, il ne que reste que nous, individus, comme unique mesure de toutes choses.
c’est pour cette raison que ça intéresse les lecteurs : cette complaisance de soi-même des écrivains les autorise à exercer eux-mêmes leur propre complaisance à eux-mêmes.
c’est le cercle vicelard de notre propre immanence de nous-mêmes qui se mord la queue.
comment arrêter ce cycle infernal ?
comment revenir à de l’extériorité à soi ?
revenir à des chose qui nous dépassent, qui sont supérieures à nous ?
dans les circonstances actuelles c’est hélas pas possible.
pauvre Bruckner, quand je pense que Tariq Ramadan l’avait mis sur la liste rouges des juifs à dégommer.
c’est drôle, Dieudonné, Soral et Ramadan étaient encore les vedettes des rencontres de l’uoif….
complaisance « pour » soi-même
« cette complaisance de soi-même des écrivains les autorise à exercer eux-mêmes leur propre complaisance à eux-mêmes.
c’est le cercle vicelard de notre propre immanence de nous-mêmes qui se mord la queue. »
Vivement que daaphnée vienne nous expliciter cette pensée (insuffisamment pauvre pour mes capacités cognitives).
« Où hamlet rejoint daaphnée pour stigmatiser la « pensée très pauvre » (sic) de M. Onfray »
c’est faux !!!!
c’est Daaphnée qui m’a rejoint !
elle était tombée dans le panneau !!
c’est moi qui l’ai faite sortir de cet aveuglement !!!
d’ailleurs si elle passe dans le coin elle pourra vous le confirmer noir sur blanc.
qu’est-ce que vous racontez ?
vous n’arrivez pas à comprendre que cette mode pour ce genre de bouquin provient de ce désir de faire de soi le centre de tout ?
un monde centré sur l’individu ?
cette négation de toute transcendance ça ne vous inquiété pas ?
vous trouvez ça normal ?
tout le monde trouve ça normal.
ils nous parle de leur père, de leur mère, de leurs enfants, leurs maitresses ,leurs amants.
ils s’imaginent que la littérature c’est facebook et tout le monde trouve ça normal.
c’est désespérant.
« Je lis comme je respire. Je crois sincèrement que lire rend meilleur… (reine des chats) »
Absolument tout, ici même… Tout témoigne du contraire !!!
« Parfois, on se demande ce que serait la littérature sans les géniteurs de l’écrivain. »
Parfois, on se demande ce que serait la littérature sans les génitoires de l’écrivain.
Sauras-tu donner deux ou trois exemples récents?
hamlet dit: 26 avril 2014 à 11 h 54 min
comment revenir à de l’extériorité à soi ?
Pas facile, en effet. D’un côté, on critique ces petits jeunes qui s’en vont faire la guerilla en Syrie, d’un autre on agonit ces témoins impassibles d’un quasi viol dans un métro.
de quel droit agissent-ils de la sorte ?
qui leur a donner l’autorisation ?
le père de Bruckner a-t-il autorisé son fils à le livrer en pâture à des lecteurs débiles dans un livre ?
de quel droit ???
qui peut me le dire bande de crétins que vous êtes tous !!!
vous êtes tous que des crétins !
Onfray offre un noeud à la portée de toutes les bourses.
christiane fait sa bêcheuse chez Popaul, elle vient ici lire Passou mais surtout pas les commentaires… faites comme moi ne lisez pas les siens, juste retour des choses
par, c’est bencheTrit, bencheTrit
son lien ci dessus
fait à Cloharnenet
Sophie se sait sympathique.
Pascal se veut antipathique (envieux, flèche du Parthe, coup en vache, trouble-fête, traquenard foireux, ressentiment incontrôlable).
Il incarne tout le côté négatif dont Alain, dans la souffrance, a mis du temps à se défaire.
Mes compliments à tous les trois.
Comme pour les ordures, opérer un tri sélectif. Un exemple :
Sara Rosenberg : Un fil rouge, La Contre Allée, 2012, traduit de l’espagnol (Argentine) par Belinda Corbacho
le plus drôle est que des types comme Onfray et Houellebecq n’aiment ni leur époque ni les gens qui y vivent, et ils savent qu’ils ne seront plus dans 20 ans.
résultats des courses ils ne sont lus par des lecteurs qu’ils n’aiment pas.
ils savent que le plus grand malheur qui puisse arriver à un auteur aujourd’hui est d’avoir du succès.
Madame de Valognes dit: 26 avril 2014 à 12 h 19 min
christiane fait sa bêcheuse chez Popaul, elle vient ici lire Passou mais surtout pas les commentaires… faites comme moi ne lisez pas les siens, juste retour des choses
Tiens, elle n’est donc pas à Rome ? Les béatifications, c’est pourtant sa marque.
Onfray me donne plutôt l’impression d’aimer les gens, notamment les « gens de peu » comme ils disent.
u. dit: 26 avril 2014 à 12 h 17 min
« Onfray offre un noeud à la portée de toutes les bourses. »
Bel objet d’art … Je vous fais un paquet…? ce serait y pas pour emporter, des fois…. ?
« Onfray me donne plutôt l’impression d’aimer les gens, notamment les « gens de peu » comme ils disent »
Dame… il soigne son marché « captif »…!
Onfray me donne plutôt l’impression d’aimer les gens, notamment les « gens de peu » comme ils disent.
Si les aimer c’est les nourrir d’un bouillon de platitudes (sur la littérature ) … Bien évidemment !
« … son approche délibérément « biographiste » de la littérature est calquée sur son approche biographiste de la philosophie, et le tout provient d’une injonction nietzszchéenne anti-hegelienne. »
Qui peut être aussi ridicule en disant pareille connerie, sans rire….? Oui ? Oui ? Ouiiiii…! c’est elle : c’est la TROUILLEFOU !!!
Mme de La Fayette, j’ai pas lu, par contre les galléries du même nom, je connais…surtout celles de Montparnasse…sinon, y’a un Zadig & Voltaire qui vient d’ouvrir dans mon quartier…pas trop ma tasse de thé a la menthe, a vrai dire…ca sera tout monsieur ? c’est pour emporter ou pour consommer sur place ?
( Dites, U., étiez-vous parti étudier qqs objets (?) érotiques de la civilisation Han ?)
Dans le Guardian aujourd’hui, un article sur Garcia Marquez, ou il voit un lien très réel (et un tout p’tit peu peu de magie aussi) entre l’ébénisterie et la littérature…du coup, je me sens comme M. Jourdain…
‘…in his Paris Review interview, Gabo says, « Ultimately, literature is nothing but carpentry. Both are very hard work. Writing something is almost as hard as making a table. With both you are working with reality, a material just as hard as wood. Both are full of tricks and techniques. Basically very little magic and a lot of hard work are involved… »
C’est effectivement, JC (13.16), les dégâts que peuvent faire des Onfray en finissant de remplir de tout un fatras indigeste, des cervelles déjà bien peu structurées ..
Je partage votre constat sur l’absence de transcendance de notre époque, hamlet – absence responsable de bien des maux, et notamment de la crise de l’autorité (la mort de Dieu entraînant la mort du père et de la loi, et l’effondrement des valeurs subséquent) brillamment décrite par le Professeur W. (L’école est en effet en première ligne sur cette question.)
De fait, la disparition (temporaire ?) des grandes questions métaphysiques entraîne un recentrage de la littérature sur l’individu et ses petits problèmes (quoique la mort ne soit pas un petit problème métaphysique, dans le cas qui nous occupe… heureusement qu’il nous reste encore la mort !), et la disparition de la grande philosophie au profit des sciences sociales qui envahissent tout et nous empêchent de penser hors de leur domaine.
Vous oubliez une toute petite chose cependant, c’est que cette transcendance n’a pas disparu chez tout le monde en Occident, et qu’elle n’a pas déserté toutes les régions du monde…
Houellebecq n’est pas croyant mais la question de la transcendance – et de son absence, de son impossibilité tragique aujourd’hui – court à travers toute son oeuvre… Donc tout n’est pas si tranché sur son cas, mon cher hamlet…
« court à travers toute son oeuvre… »
Oeuvre très originale que celle de M. Court, rien à envier au micheliniste du Loiret.
« court à travers toute son oeuvre… »
Note unique
A part l’eau du robinet on ne voit pas bien ce qui peut courir dans la soupe welbequienne.
Ce soir 1Note et ML vont se payer une transe en dance. Before chez daaphnée qui fournit l’ecstasy, after chez hamlet pour la verveine.
« la mort de Dieu entraînant la mort du père et de la loi, et l’effondrement des valeurs subséquent) »
Prions
Daaphnée dit:
C’est effectivement, JC (13.16), les dégâts que peuvent faire des Onfray en finissant de remplir de tout un fatras indigeste, des cervelles déjà bien peu structurées ..
Oui, la littérature à l’estomac.
heureusement que daaphnenett est là pour dire ce qu’il faut dire et penser on est sauvé
daaphnée et widerg. sont des miracles de la création
Jc et Daaphnée : pffff… Ce n’est plus de l’aveuglement dû à un ressentiment, c’est juste pathétique. Bon, le biographisme, je n’ai fait que recopier ce qu’Onfray lui-même explique (fort bien, je trouve) ;il ne s’agit ni d’approuver ni de rejeter cette vision de la philo ou de la littérature, mais de souligner que ce point de vue est délibéré chez Onfray, qui le rattache à Nietzsche !!!
… Mais comment faire entendre quoi que ce soit à des oreilles pleines du cérumen de la haine – du cérum’haine, quoi, comme celles des deux magnifiques personnalités fréquentant ce blog, que j’ai l’honneur d’agacer d’autant plus qu’effectivement, je les juge sans complaisance ?
Daaphnée s’y connaît en abats et bas morceaux !
Onfray me donne plutôt l’impression d’être devenu ce qu’il est par le biais du hasard et de l’empirisme plutôt que par une détermination saillante initiale.
u dit: 26 avril 2014 à 14 h 28 min
daaphnée et widerg. sont des miracles de la création
Croyez qu’ils vont faire partie du lot, à Rome ?
J’estime être meilleur philosophe que lui, entre autre. Je brille d’un véritable éclat.
Onfray offre aussi une bourse à la portée de tous les nœuds
Clopine dit: 26 avril 2014 à 14 h 31 min
Tiens Trouillefou admet qu’elle trolle, elle atteint enfin le niveau de TKT.
Et pourtant j’ai des origines rurales, comme lui.
Le problème d’Onfray c’est qu’il n’est jamais monté à Paris. Ce qui n’est pas mon cas.
« Ce n’est plus de l’aveuglement dû à un ressentiment, c’est juste pathétique. »
Clopine
Aveuglement, ressentiment, pathétique ?
Mais non, juste une saine analyse de l’apport de la bouillie onfraysienne aux divagations clopinesques.
Évitons « nauséabond » et « pathétique », à trop user de ces termes nous en mésusons!
eau bénite dit: 26 avril 2014 à 12 h 30 min
Tiens, elle n’est donc pas à Rome ?
Ha Rhum l’unique objet ça c’est très bien ils ont une sorte de place Stan, mais en rond… Comme la mairie d’Issoire !
Quelle bonne pâte plutôt, c’est Issoire et c’ est carré!
l’ us du crû dit: 26 avril 2014 à 15 h 12 min
Évitons « nauséabond » et « pathétique », à trop user de ces termes nous en mésusons!
Oui parce que des symphonies pathétiques il doit bien y en avoir what douzaines, mais alors des symphonies nauséabondes…
BHienvenue au club : ??? En quoi, s’il vous plaît, admettrai-je que je « trolle » ???
… Si vous confondez « trollisme » avec une tentative d’explication des sortes de scuds ratés que Jc m’envoie continuement, épaulée par une Daaphnée qui me hait, c’est que vous n’y connaissez rien en trolls. Ce qui, hélas, n’est pas mon cas.
… Jc en est à ce point qu’il va chez Paul Edel ramasser les quelques phrases que j’y laisse, puis fait mine de s’en moquer ici même, sans se soucier d’aucune véracité : par exemple, aujourd’hui, j’ai rappelé ce qu’Onfray dit et répète et rerépète : à savoir qu’avec Nietzsche (qui avançait cet argument contre une vision philosophique à la Hegel, qui estimait que le philosophe était un être dont seules les pensées comptaient, sans aucune incidence biographique), Onfray est particulièrement attaché aux vies des philosophes, et dorénavant des écrivains, comme autant de clés de compréhension des oeuvres.
C’est une pensée parfaitement banale, serinée par Onfray depuis des lustres.
Il n’y a guère que Jc pour y voir une preuve de ce qu’il désigne comme « mon imbécillité » (ou d’autres termes encore moins amènes), et qui puisse croire qu’il suffit de répéter une phrase comme « Trouillefou est la reine des c… », pour en faire une vérité (soupir).
Et ma réaction, ma tentative d’expliquer cette aberration mentale d’un jc, (et la sournoise inimitié d’une Daaphnée qui ne peut s’empêcher de voir en toute intervenaute fille une rivale, et avance armée, sans même s’en apercevoir, de la morgue et de l’arrogance nées de préjugés tenaces, d’une folle passion pour soi-même, de quelques peaux d’âne ou d’une position sociale « élevée » -c’est au moins l’impression qu’elle cherche à donner – , et d’une incapacité à juger autrui qui confine à l’égarement), sont tous sauf du trollisme. Une sorte de défense navrée, en fait. Car le spectacle de la bêtise et de la méchanceté ne me porte pas à rire : il atteste plutôt de la sécheresse de coeur (pour l’une) et de l’indigence intellectuelle (pour l’autre) ; et nous mourrons tous de ces plaies-là, qu’il nous faut supporter, en plus, quotidiennement, ici…
l’ us du crû dit: 26 avril 2014 à 15 h 14 min
Quelle bonne pâte plutôt, c’est Issoire et c’ est carré!
Ha mais maintenant en plus on a des kolkhozes d’usines de motos ! Avec des cheminées qui fument…
mais alors des symphonies nauséabondes…
Peut-être avec des pès déliquescent et encore rien n’ est moins sûr!
« est » tout sauf du trollisme (et non pas « sont »). Sorry !
…
…je vois,…
…
…d’abord,…ce qu’il a,…à vous répondre votre » fray-On « ,…
…
… » c’est toi,…France,…qui m’a fait,… »
…çà coule de source,…
…
…pas, mieux, après tout les tests de » casting » aux figurants philosophes sur les plateaux en cours – cognitifs B.C.B.G.,…
…
…çà iras mon chou de Bruxelles,…avec une collection de noeuds papillons,…of course!,…etc,…
…complet,…il y a autre chose?,…etc,…
…un très gentil,…philosophe comme le coq des clochers,…
…Stop ou encore,…sur mesures!,…d’amont en aval!,…ouf!,…etc,…
…
Clopine dit: 26 avril 2014 à 15 h 15 min
Pauvre, mais pauvre d’elle, comme sa vie faite d’animosité et de jalousie doit-être malheureuse.
l’indigence intellectuelle (pour l’autre) ; et nous mourrons tous de ces plaies-là, -Clopine-
Exemple :
» Par contre, son approche délibérément « biographiste » de la littérature est calquée sur son approche biographiste de la philosophie, et le tout provient d’une injonction nietzszchéenne anti-hegelienne. »
Rédigé par : Clopine Trouillefou | le 26 avril 2014 à 10:53 chez Paul Edel. Dernier billet.
SVP, Clopine nous ne voulons surtout pas mourir de ces plaies là!
Clopine laissez tomber vos poursuivants, ils n’ arrivent même pas à vos chevilles ouvrières!
« c’est que vous n’y connaissez rien en trolls. Ce qui, hélas, n’est pas mon cas. »
Pour sûr que vous y connaissez quelque chose Dame Clopine, aller partout exhiber ses vergétures sans que personne ne vous le demande est très certainement la forme la plus aboutie du trollisme.
« Croyez qu’ils vont faire partie du lot, à Rome ? »
ils méritent d’être canonisés
Clopine, misère, Onfray et Nietzsche, le couple de l’année, les Laurel et Hardy de notre modernité individualiste, quelle tristesse.
Clopine ce n’est pas du ressentiment, c’est de la colère, une bonne et grosse colère vivifiante devant la figure de ces deux clowns.
Onfray le nietzschéen de gauche libertaire…
c’est des salades, Onfray n’a jamais un type de gauche, un nietzchéen ne peut pas être de gauche.
Nietzsche est un réactionnaire de droite qui veut rétablir l’ordre aristocratique.
il est jaloux de Paul parce que Paul a étendu l’élection à tous les hommes, il a libéré les hommes de l’esclavage.
Nietzsche veut revenir à Athènes et Rome, un monde où une élite aristocratique, quelques uns peuvent accéder à la vérité pendant q’une majorité travaille pour qu’ils gardent leurs fesses au chaud, c’est ce monde que vous voulez Clopine ?
vous gobez tout ce que raconte Onfray, vous êtes une bonne petite brebis de Panurge : Onfray vous dirait de vous balancer à la mer que vous le feriez.
Comment pouvez-vous gober toutes ces salades nietzschéennes ?
vous n’avez donc plus une once de cerveau à vous pour croire dans tous ces mensonges de crétins ?
c’est ce monde aristocratique où on fait croire aux gens qu’ils sont des individus parce qu’ils peuvent montrer leurs fesses dans les bouquins et sur facebook ?
ça tombe bien parce que ce monde est le nôtre, une minorité d’aristocrates s’en mettent plein les fouilles en riant de ces individus débiles qui vont se faire endormir par des types comme Onfray et son nietzschéisme.
quelle aubaine, ça les arrange, un type peut gagner 150 millions d’euros par an ? 60 types possèdent une richesse identique au 2/3 des habitants les plus riches de la planète ? qui peut trouver à y redire puisque nous sommes tous des nietzschéens ?
les arabes ils ont leurs imams pour les endormir et les envoyer se faire couper en morceaux en Syrie pendant que quelques types possèdent toutes leurs richesses.
et nous, en guise d’imams nous avons Onfray, il va nous gaver avec son individualisme nietzschéen.
Onfray est un type de droite, une droite libertaire, qui se nourrit du pire du monde, et il trouve des imbéciles pour écouter ses prêches qui font le jeu des plus riches.
Clopine, vous aimez Onfray mais croyez-moi : lui ne vous aime pas, il n’aime pas ce que vous êtes, il n’aime pas ce que vous représentez, comme tous les types de droite il n’aime qu’une chose dans ce monde : sa petite méprisable personne.
je sais bien que rien ne vous ouvrira les yeux, vous êtes comme un gps qui lorsqu’il indique ‘prenez la première à droite’ il faut comprendre qu’il faut prendre la première à gauche.
Kundera disait que les journalistes étaient les collabos de la modernité, il se trompait, les vrais collabos de notre modernité ce sont les types comme Onfray qui se disent philosophes.
Franchement Hamlet, arrêtez votre épate plouc de la pensée, bon sang!
Trop long pour être convaincant.
et pendant ce temps-là nos écrivains racontent la vie de leurs papas, de leurs mamans, de leurs fistons, de leurs fifilles, de leurs amoureux, de leurs amoureuses, ils nous racontent leur petite vie, et nous, bonnes pâtes nous les écoutons avec le plus grand intérêt.
le papa de Pascale Bruckner n’aimait les juifs, les arabes et les nègres ?
ah bon ? c’est vraiment super passionnant.
vu que dans 10 ans 80% des européens vont voter pour l’extrême droite raciste.
il faut dire à pascalou qu’il peut commencer à écrire l’histoire de ses enfants, vu qu’ils vont tous finir comme leur grand père.
c’est quoi qu’est pas convaincant ?
qu’Onfray est un splenglerien de droite nostalgique d’un monde aristocratique ?
essayez donc de prouver le contraire au lieu de balancer bêtement des raccourcis inconsistants.
d’accord je fais plus court :
Clopine, misère, Onfray et Nietzsche, le couple de l’année, les Laurel et Hardy de notre modernité individualiste, quelle tristesse.
Clopine ce n’est pas du ressentiment, c’est de la colère, une bonne et grosse colère vivifiante devant la figure de ces deux clowns.
court c’est court :
Onfray n’a jamais un type de gauche, un nietzchéen ne peut pas être de gauche.
Nietzsche est un réactionnaire de droite qui veut rétablir l’ordre aristocratique.
Nietzsche veut revenir à Athènes et Rome, un monde où une élite aristocratique, quelques uns peuvent accéder à la vérité pendant q’une majorité travaille pour qu’ils gardent leurs fesses au chaud, c’est ce monde que vous voulez Clopine ?
court de chez court :
vous gobez tout ce que raconte Onfray, vous êtes une bonne petite brebis de Panurge : Onfray vous dirait de vous balancer à la mer que vous le feriez.
Comment pouvez-vous gober toutes ces salades nietzschéennes ?
vous n’avez donc plus une once de cerveau à vous pour croire dans tous ces mensonges de crétins ?
ploum ploum ploum faisons court :
les arabes ils ont leurs imams pour les endormir et les envoyer se faire couper en morceaux en Syrie pendant que quelques types possèdent toutes leurs richesses.
et nous, en guise d’imams nous avons Onfray, il va nous gaver avec son individualisme nietzschéen.
de plus en plus court :
.
aujourd’hui le prophète c’est hamlet , il a piqué la place à Widergang et ténié
On dirait le Titisee… En revenant de… Chais pas, moi… Siegmaringen !
hamlet dit: vu que dans 10 ans 80% des européens vont voter pour l’extrême droite raciste.
Allons, Hamlet, on peut presque voir un effort de critique dans « C’est la meme pensée, le biographisme, point originale et serinée par le meme Onfray depuis dix ans ».
C’est meme cette confusion entre biographisme et philosophie qui lui vaut une critique argumentée de Michael Paraire, in « Michel Onfray, une imposture intellectuelle » livre sur lequel la presse est restée bien silencieuse.
Au chapitre de la confusion des genres, le Fantome de Victor Cousin rappelle que la tentation biographique est une catastrophe pour le philosophe qui, du moins, voulait en tirer « du Vrai, du Beau, du Bien ». Onfray ce serait plutot du moche, de l’étroit, du borné.
Et d’indigestes briques rédigées en un style de dissertation de terminale.
Onfray est Philosophe comme Edouard Louis écrivain. Il faudrait faire une thèse sur Clopine et son gout pour les caméléons littéraires.
Bien à vous.
MC
… et quelques chevaliers de l’apocalypse :
– (l’enfant) Pourquoi, à la cantine, le poisson il est carré ?
– (la mère) C’est du poisson pané.
– Ah mais si, il est né.
Court dit: 26 avril 2014 à 16 h 40 min
Les tirages des bouquins d’Onfray et Edouard Louis, le pognon qu’ils se font, ça lui donne des démangeaisons, à notre trissotin.
Enfin, hamlet, vous avez depuis longtemps déjà une dent contre M. O. Ce qui se comprend aisément. Ce qui résulte incompréhensible c’est ce qui vous pousse à dire ici votre contrariété. Vous n’avez qu’à vous lancer, dans une activité qui vous donne l’occasion d’opposer vos arguments aux siens : la société du spectacle est toujours disponible si un gars avec une langue bien pendue frappe à l’une de ses portes… bien entendu, il faudra faire preuve de concision, mais on peut vous faire confiance : vous apprenez vite…
La souFrance c’est ambigu : parce que cela peut venir de sous, de soûl, de souffre, mais surtout de soufre, ce qui est beaucoup plus intéressant. Là on peut se réveiller, sinon, non…
Court, l’oeil sur les cours de la bourse dit: 26 avril 2014 à 16 h 47 min
Court dit: 26 avril 2014 à 16 h 40 min
Les tirages des bouquins d’Onfray
Tiens c’est vrai, ça : je devrais en voir à la salle du muscu, sur les vélos ; eh bien, même pas pourtant c’est des m’as-tu-vu. Comme disait Brel, on ne pense pas… Mais de la thune, alors là y en a…
Quand je relis le poème suivant de Michel Houellebecq, je me dis que Widergänger n’a pas tort de constater la détérioration de l’image paternelle dans nos sociétés modernes :
»
Mon père était un con solitaire et barbare;
Ivre de déception, seul devant sa télé,
Il ruminait des plans fragiles et très bizarres,
Sa grande joie était de les voir capoter.
Il m’a toujours traité comme un rat qu’on pourchasse;
La simple idée d’un fils, je crois, le révulsait.
Il ne supportait pas qu’un jour je le dépasse,
Juste en restant vivant alors qu’il crèverait.
Il mourut en avril, gémissant et perplexe;
Son regard trahissait une infinie colère.
Toutes les trois minutes il insultait ma mère,
Critiquait le printemps, ricanait sur le sexe.
A la fin, juste avant l’agonie terminale,
Un bref apaisement parcourut sa poitrine.
Il sourit en disant : « Je baigne dans mon urine « ,
Et puis il s’éteignit avec un léger râle. »
On le lit dans un recueil qui s’appelle « La poursuite du bonheur » (!!)
Quelle contribution magistrale à l’étude de la figure du père dans la société de masse ! A la fin des années 90 du siècle dernier, Houellebecq faisait figure de précurseur. A côté de ces vers définitifs, les confidences d’Edouard Louis sur ses géniteurs sont de la roupie de sansonnet. Le poète, décidément, sera toujours supérieur au prosateur. Ici, pas de délayage. Une équité lucide, impitoyable. Netteté chirurgicale de l’exécution. Et puis, on voit que ce bon vieil alexandrin tient merveilleusement la route. L’inspiration fait la différence. Et ici, elle y est.
Loulou et Mimi dit:
Des valeurs de la littérature vues par un vrai con.
Pfff… Continue de rêver ! Ce sont les tirages (et le pognon qu’ils génèrent)qui font la visibilité de l’écrivain, médiatisation, etc. C’est ainsi.
« A la fin, juste avant l’agonie terminale »
welbec
Super !
Je me demande quand même si ce n’est pas un peu répétitivement pléonasmatique.
Ha mon avis faut pas être Wilhelm Tell pour lui éclater le caoutchouc, à celui-là…
« Ici, pas de délayage »
Onéné
Oh que non, rien que du lourd, bien lourd, un poil lourdingue même.
le p’tit Court (plaie au nasme) déverse encore sa bile sur des livres qu’il na pas lus… insupportable ce mec
A la fin, juste avant l’agonie terminale »
tant qu’il dit pas ‘la lutte finale’
Ciboulette dit: 26 avril 2014 à 17 h 39 min
Ah, le vrai con était une conne.
Ou alors c’est un truc de wakeboard le ballon -> coup de boule… La quintaine, quoi…
ils disent.
Si les aimer c’est les nourrir d’un bouillon de platitudes (sur la littérature ) … Bien évidemment !
D’autres offriraient des paquets cadeaux séduisants avec rien dedans ou du rastérisé, beaucoup n’y verront que du feu.
ça vous flatte que tous ces auteurs vous envoient toutes leurs confidences ?
hein que ça vous flatte ?
ça vous fait plaisir ?
comme Clopine est flattée de vois qu’Onfray s’adresse à elle ?
tous ces journalistes qui vous pondent leurs articles ça vous flattent aussi ?
dites-le ! avouez-le !
vous n’êtes pas des si^mples consommateurs de produits culturels vous êtes des gens assez sympas pour que Pascal Bruckner se permette de vous envoyer pas la poste la vie de son père !
hein que ça vous fait plaisir ?
tous ces bouquins rien que pour vous.
ça vous refile la trique avouez le !
c’est pitoyable.
C’est effectivement, JC (13.16), les dégâts que peuvent faire des Onfray en finissant de remplir de tout un fatras indigeste, des cervelles déjà bien peu structurées . Daphnée
Pas de changement au schéma quoiqu’il en soit de la structure, vous fournissez gracieusement de quoi s’interroger sur la votre, structure mentale, qui a bien pu vous solidifier ainsi, pour confiner votre mode opératoire au delà de la limite autorisée sinon rien, je veux dire pas d’émotions, pas de sensations, pas de sentiments que vous vous promeniez nue de part et d’autre de cette invisible frontière, qui pour ne pas se dessiner morale, sépare sans le vouloir le bien du mal et ainsi dans cette logique, les gens qui se réclament du bon grain ou de l’ivraie (mais surement ces notions sont interchangeables selon que l’on stationne sur une rive ou l’autre du fleuve Volga), ne parlons pas d’ivresse à suivre ce poète qui nous enjoint à négliger le transport pourvu qu’au bout du compte à l’extrême, l’on aimât ou assassinat, elle puisse enfin déployer ses ailes pour absorber un instant, le transmuant en extatique délice. Il n’est pas interdit d’apporter son parfum, à toutes fins utiles.
Hamlet, personnellement j’ai du m’identifier en tant que consommatrice moyenne, surement êtes vous créateur, artiste pour vous exprimer ainsi, actuellement une espèce de cyclone travail et soucis pompent en quelque sorte une partie de l’énergie que je trouvais à employer modestement à ces consommations. De toutes façons nous consommons, le choix des produits ouvert, savoir s’orienter, se perdre, abandonner un parcours pour un autre, rien n’oblige encore.
après cloclo, c’est béré qu’a un courtjus de bouillon!
l’oeuvre de Houellebecq a été l’objet de grands colloques dans les plus grandes universités de la planète.
des éminents économistes y sont venus parler des penchants économiques de Houellebecq
d’eminents psychologues sont venus parler de l’étude psychologique des personnages de welbec.
des sociologues se sont penchés sur les signifiants sociologiques chez welbec
des philosophes ont disserté sur la philosophie de welbec
et aussi des professeurs de lettres, modernes ou non, des spécialistes de Foucault, de Derrida, d’Hergé et de Janis Joplin sont venus parler le l’oeuvre de Michel Houellebecq.
ils n’ont pas été toujours d’accord entre eux.
les débats ont même été parfois violents.
notre époque est loin d’être aussi débiles que certains le disent !
car ceux qui le prétendent sont encore très loin de la réalité.
@ hamlet
« Nietzsche est un réactionnaire de droite qui veut rétablir l’ordre aristocratique. »
C’est bien pire que ça: il a inspiré tous les fascismes avec sa volonté de puissance à la con, avec son idolâtrie imbécile de la force (typique du malade et de l’impuissant qu’il était). Hitler, non seulement l’a plagié dans « Mein Kampf » mais il l’a mis en pratique. Comment peut-on être nietzchéen aujourd’hui, alors qu’il a écrit des choses comme: « Qu’est-ce qui est bon? Tout ce qui exalte en l’homme le sentiment de puissance, la volonté de puissance, la puissance même. Qu’est-ce qui est mauvais? Tout ce qui vient de la faiblesse. […] Ce qui est faible et mal venu doit périr: impératif suprême de la vie. Et l’on ne doit pas faire une vertu de la compassion. Qu’est-ce qui est plus dangereux qu’aucun vice? – la compassion active pour tout ce qui est mal venu et faible ».
Clermont a pris une branlée historique contre les brits, en HCup, misère !
Qui est cet Houellebecq dont on se préoccupe, ici bas …? Il a une gueule de clodo sortant (ou entrant…) dans un commissariat, le poète de chiottes.
A toutes fins utiles,l’article de Simon Leys sur « le Quichotte »,Leys ne dit rien de nouveau,car tout a été dit sur le Quichotte,et par les plus grands écrivains et critiques,mais il dit magistralement pourquoi le Quichotte est un grand livre.
http://www.arllfb.be/ebibliotheque/communications/leys080599.pdf.
electro, je ne prends jamais que des douches, chaudes froides selon la saison, les écossaises sont trop saisissantes.
D. vous dites ça parce que vous êtes un type modeste.
vous êtes aussi modeste que ML.
il ne faut pas être modeste !
au contraire il faut être fier !
se planter comme un seigneur tous les soirs devant le JT et écouter le type qui vient vous donner, à vous seul, toutes les nouvelles du monde.
c’est pas la classe ?
croyez-moi au moyen-âge les cerfs ils n’avaient pas cette chance : il faut savoir en profiter pleinement !
moi je ne suis pas modeste.
Pascal Bruckner il ne s’est pas décarcassé à pondre la vie de son paternels pour des gens modestes mais au contraire pour des individus qui soient à la hauteur de la situation.
on ne raconte pas la vie de son père au premier crétin venu.
Ne t’énerve pas, Pablo, Nietzsche il a tout bon …. et il n’est pas responsable du nazisme que c’est d’autres méchants que lui qui étaient à la manœuvre !
Hamlet, sur notre époque, un peu le sentiment que parce que l’homme ne peut plus agir sur le réel, il parle, des discours, du discours pour couvrir un sol qui se dérobe sous ses pieds.
« Les idéologies sont mortes. Reste cette formidable différence de notre univers avec tous ceux qui l’ont précédé: aujourd’hui les victimes ont des droits. […] Dans aucun univers avant le nôtre, ce n’était pensable! Tandis qu’aujourd’hui ce langage n’est contesté par personne. On répète partout qu’il n’y a plus de « valeurs » absolues, immuables, qui s’imposent aux hommes vivants: et cela, ce n’est pas une valeur? Le génie de Nietzsche lui a permis de repérer que cette valeur définissait notre époque; mais il a tout fait pour la combattre! Il ne voyait dans l’attitude chrétienne que ressentiment, jérémiades sans fin, médiocre apitoiement. […] Les gens qui se réclament de lui aujourd’hui parlent de tous les Nietzsche sauf de celui-là: celui-là, c’est le vrai, le seul penseur du nazisme! On veut oublier que Nietzsche et le nazisme sont indissolublement liés. »(René Girard. Quand ces choses commenceront…)
« Au moyen âge, les Cerfs y morflaient » et nous, hamlet, on est des Lions
désolé mais sur don Quichotte je préfère en rester sur ce qu’en dit Onfray :
« Don Quichotte, pour moi, est moins une critique de l’idéal chevaleresque que le roman de la dénégation. C’est le problème des chefs-d’oeuvre: ils brillent d’un éclat tel que souvent on ne les voit plus. Mais si on a une fraîcheur de lecture, subjective, personnelle, singulière, on trouve toujours quelque chose à en dire, hors des discours classiques. »
Leys il peut toujours se gratter pour arriver à une telle finesse d’analyse.
j’ai même lu le bouquin d’Onfray sur la musique, croyez-moi ça a changé ma vie, je n’écoute plus Wagner et Beethoven de la même oreille.
« Ce qui est faible et mal venu doit périr: impératif suprême de la vie. »
Il est bon, Nietzsche, il est bon… Ne me dis pas, Pablo, que tu es contre le darwinisme politique, social, affectif et que tu es pour un second quinquennat du Mal Venu ?!
JC ne m’accablez pas avec cette histoire de cerfs.
vous croyez que j’ai pas déjà une vie assez difficile comme ça ?
Et Nietzsche n’a pas pensé et écrit que des conneries philosophico-politiques. Il a pondu aussi pas mal de conneries esthétiques. Par exemple:
« Le nom de Wagner reste celui qui symbolise la ruine de la musique, comme celui du Bernin symbolise la ruine de la sculpture. »
« La sympathie que Brahms inspire indiscutablement par endroits […] est longtemps restée pour moi une énigme. Jusqu’au jour, où, presque par hasard, j’ai découvert qu’il agissait sur un type humain bien précis. Il a la mélancolie de l’impuissance. Il ne crée pas par surabondance de richesse, il a soif de richesse. »
« Et que des individus comme Shelley, Hölderlin, Leopardi finissent par sombrer n’est que juste; je n’ai guère d’estime pour ce genre d’individus. »
l a inspiré tous les fascismes
c’est le diable car sans lui pas de fascisme ni de fascistes
Pablo vous ne pouvez pas imaginer toutes les couleuvres qu’on nous fait bouffer sur le nietzschéisme de gauche.
vous savez pourquoi ?
parce que les intellectuels n’osent pas avouer qu’ils de droite.
pourquoi ils ont peur de le dire. c’est quand même pas comme attraper la petite vérole.
non ?
« vous croyez que j’ai pas déjà une vie assez difficile comme ça ? »
Je te l’ai dit 100 fois, Hamlet : tu aurais pris comme pseudo GROUCHO, tu aurais vu la vie autrement….
Groucho, il était marxiste de souche : rien à voir avec les petits cons qui choisissent le Diable, par vice ou perversion dérisoire…!
JC….. dit: 26 avril 2014 à 18 h 47 min
« On a pris une branlée historique contre les brits, en HCup, misère! »
On avait pourtant Sapin en demi de mêlée.
hamlet et pablo c’est des grands philosophes (sans idéologie) spécialistes de nietzsche
nieztche il a influencé l’inquisition et franco, c’est dire
« il ne faut pas être modeste !
au contraire il faut être fier !
se planter comme un seigneur tous les soirs devant le JC et écouter le type qui vient vous donner, à vous seul, toutes les nouvelles du monde. »
Attention, hamlet.
Le camarade JC va prendre la grosse tête.
Camarade u.
Il reste Toulon pour arriver en finale…
Mais Toulon est entre les mains d’un Sarrazin capitaliste !
Ma tête éclate sous l’entrée en fusion de mes dernières neurones ovales, hélas altérées par l’usage du vice et la louange de la vertu …
« C’est bien pire que ça: il a inspiré tous les fascismes avec sa volonté de puissance à la con. Hitler, non seulement l’a plagié dans « Mein Kampf » mais il l’a mis en pratique. »
Ouais…
C’est comme lire la Bible à la lettre.
On court casser du Palestinoche.
pablo qui fait la grande gueule tranchante simpliste il se rassure comme il peut
« C’est comme lire la Bible à la lettre.
On court casser du Palestinoche. »
Je l’ai lue, cette autofiction anonyme, et bien, je n’ai pas trouvé le moindre Palestinien dans mon coin …
« Et Nietzsche n’a pas pensé et écrit que des conneries philosophico-politiques. Il a pondu aussi pas mal de conneries esthétiques. Par exemple:
« Le nom de Wagner reste celui qui symbolise la ruine de la musique, comme celui du Bernin symbolise la ruine de la sculpture. »
(Pablo)
Bah, il aura écrit parmi les choses les plus profondes sur Wagner.
Et il sera mort en l’adorant in petto.
Quand il est débout à côté de sa mère, ou sa soeur je ne sais plus, en grand malade, muet, éperdu…
Que sait-on de la musique qui résonne dans son pauvre crâne?
Pourquoi pas « Parsifal »?
Je souhaiterai terminer ma modeste contribution journalière à ce blog polyttéraire prestigieux, en vous faisant part de la réaction d’un honnête homme, féministe au delà des FEMEN elles-mêmes !
Les fonctionnaires ont le point d’indice « gelé » par ce gouvernement de droite catalan !!! ILS SOUFFRENT DANS LEUR CHAIR.
Alors ! …. que quatre fonctionnaires se paient un peu de bon temps auprès d’une Canadienne lubrique au 36 Quai des Orfèvres me parait parfaitement justifié !!!
(ne peut-on pas sentir là, l’amorce d’une nouvelle donne à la Cazeneuve, un roublard, un satyre priapique, celui là… VOUS AVEZ VU SES YEUX lorsqu’il regarde en coin Mémère Ségolène Lex ?)
Onfray ne dit que des vielles banalités sur Don Quichotte. Et il n’a rien compris à l’essentiel. Cela fait un siècle qu’Américo Castro a très bien expliqué que Cervantes était un juif qui charge dans « Don Quijote de la Mancha » (mancha = tache, la tache d’être juif dans l’Espagne du XVIe siècle – jeux de mots déjà utilisé dans un autre roman écrit par un autre faux chrétien, « La Pícara Justina ») contre la dictature (mélange de l’Iran de Khomeini et de l’URSS de Stalin) de l’Espagne de l’époque. Et il a signalé des dizaines endroits dans ce livre qui prouvent ce qu’il dit. On a même trouvé des pages du « Zohar » codées dans « Don Quijote », livre qu’on ne peut pas comprendre en détail si on ne sait pas que Cervantes était juif (comme son père, il n’a eu que des métiers que seuls les juifs exerçaient et, malgré sa carrière militaire, il n’a jamais réussi à avoir, à cause de ses origines, l’autorisation d’aller en Amérique, comme il le voulait). Dans chaque page de « Don Quijote » il y a des ambiguïtés qui montrent d’autres niveaux de lecture que celui que tout le monde peut voir. Un autre livre codé dans le même sens, mais encore plus complexe, c’est son « Persiles » (Los trabajos de Persiles y Sigismunda), le livre le plus important pour Cervantes de tous ceux qu’il avait écrit.
@ hamlet
« vous ne pouvez pas imaginer toutes les couleuvres qu’on nous fait bouffer sur le nietzschéisme de gauche ».
Ça aussi c’est très français. En Espagne on le considère de droite parce qu’il a inspiré tous les penseurs et écrivains espagnols de droite (Ortega y Gasset, D’Ors, Maeztu, Baroja, etc).
Des fois j’ai envie de dire : uh uh grande folle, va ! mais je ne sais pas pourquoi, je me retiens.
Sinon, après l’arbre généalogique des chèvres de sa mère, enfin de la maman de Sophie, il y a aussi ce scénario bien dans l’air du temps :
« Un photographe de guerre et père absent, qui s’est plus occupé de son appareil photo que de ses 4 filles, coule des jours heureux dans les Alpes avec sa nouvelle compagne. Il va voir sa vie basculer le jour où son meilleur ami va tenter de le réconcilier avec sa famille en leur racontant un gros mensonge. »
Le titre est un peu injurieux; c’est pourquoi je vous en fais grâce.
Cervantes était juif (Pablo75)
On avait déjà eu droit à Chrétien de Troyes Juif, maintenant c’est au tour de Cervantes ! La question des origines de Cervantes, tant du côté paternel que du coté maternel, est particulièrement incertaine, comme chacun sait. Il est possible que parmi ses ancêtres on en compte un ou deux convertis au christianisme. mais qui étaient-ils ? Juifs ? Musulmans ? On n’en sait rien. Peut-être que l’adepte des valeurs judéo-christiano-humanistes Pablo75, spécialiste des conneries à répétition sur Nietzsche, compte-t-il dans son ascendance je ne sais quel fils de pute. Qui sait ?
C’est don Quichotte du Trocadero, ou Don Quichotte de la Manche ?
http://www.routard.com/guide_voyage_lieu/3562-la_route_de_don_quichotte.htm
Intéressante bien malgré elle, cette critique de 16h 47 qui insinue que les hauts tirages de messieurs Onfray et Louis rendraient votre serviteur malade.
D’ou il suit que ce qu’elle admire chez un écrivain ce n’est pas son style, ce n’est pas sa variété d’inspiration, ce n’est pas son univers, non, ce sont ses ventes. Ce n’est plus l’écrivain, c’est l’écrivend!
On rappellera que la vraie littérature procède souvent à l’inverse. On ne peut pas dire que les premières de Rimbaud ou de Lautréamont aient eu les scores d’Edouard Louis ou de l’ Onfray de service. Mais, à lire ça, je ne doute pas que les plus représentés soient pour l’auteur les plus intéressants. Le nombre d’exemplaires vendus tenant lieu de talent.Pensée digne d’un moderne Joseph Prud’homme, pour qui Sullitzer l’emporte sur Balzac…Dérive, aussi, de l’institution littéraire cherchant le coup plus que le vrai talent, le vulgaire et le bas plutot que le ton et le style, et la névrose plutot que le sujet.Là dessus, plein accord avec Pablo 75
Bonne soirée.
MCourt
MCourt
Pablo, la France c’est différent, c’est le pays au monde qui compte le plus grand nombre de nietzschéens de gauche, vous connaissez leur argument ? ils disent les nazis l’ont mal lu !
comme si les nazis ne savaient pas lire, la haine de la démocratie, la pitié c’est le sentiment des faibles, l’altruisme c’est bon pour les esclaves…
Nietzsche ne le dit pas une fois il le répète à chaque page, même moi quand je lis Nietzsche j’ai qu’une envie : prendre ma carte du parti national socialiste !
la pitié est le sentiments des faibles, et mon c.l c’est le sentiment de quoi ?
le plus drôle en France c’est Heidegger, son traducteur Beauffret avait une lettre de soutien au négationniste Faurisson, à la fin de sa lettre il disait surtout ne dites à personne que je vous soutiens, tu parles Charles : Faurisson dans ses mémoires a mis une copie de la lettre de Bauffret, c’est drôle non ?
vous aussi vous avez des heideggeriens de gauche en Espagne ?
M. Court, comparaison n’est pas raison. Elémentaire.
On va sauver quelques restes.
Onfray est très bon lorsqu’il cause de Freud.
Et ne doit pas être non plus très mauvais lorsqu’il remet quelques adeptes du marquis du château de Miolans à leur place. Comme cette écrivante à scandale, ou comme notre plus célèbre couple ici.
JC je vous jure sur la tête de Paul Edel que je n’ai jamais écrit ‘cerf’ à la place de ‘serf’.
vous savez d’où ça vient ?
des modérateurs du blog de Monsieur Assouline, depuis que je viens sur ce blog au lieu de supprimer mes commentaires ils rajoutent exprès des fautes d’orthographe débiles pour me ridiculiser !
s’ils pensent par ce moyen me faire arrêter de dire du mal de Heidegger ils se mettent le doigt dans l’eoil !
Onfray ne dit que des vielles banalités sur Don Quichotte. Et il n’a rien compris à l’essentiel. Cela fait un siècle qu’Américo Castro a très bien expliqué que Cervantes était un juif qui charge dans « Don Quijote de la Mancha » (mancha = tache, la tache d’être juif dans l’Espagne du XVIe siècle – jeux de mots déjà utilisé dans un autre roman écrit par un autre faux chrétien, « La Pícara Justina ») contre la dictature (mélange de l’Iran de Khomeini et de l’URSS de Stalin) de l’Espagne de l’époque. etc etc ..
De toutes les manières, le problème n’est même pas là. Bien évidemment qu’une oeuvre comme Don Quijote offre une lecture plurielle, qu’on y entre sous l’angle de la socio-critique ou une autre … de la philosophie (?) pour Onfray .. qu’importe.
mmm …. Ce qui est franchement insupportable chez cet Onfray, c’est qu’avec ses formulations simplistes et ampoulées à la fois » ce n’est pas tant … c’est LE roman de .. etc .. », il se présente lui-même commme celui qui aurait qqc d’original à dire sur le sujet.
Or, ce ne sont que fadaises au vu de la somme d’études/thèses et autres discours tenus sur Cervantes, le Quijote et j’en passe … plus intéressants les uns que les autres, et dont Onfray, de toute évidence, n’a même pas idée …
Rien qu’en ligne, on en trouverait quantité:
http://www.vox-poetica.org/sflgc/concours/tx/ETQuichotte.html
Que ce soient des discours savants qui se conformeraient difficilement à la vulgarisation, c’est certain.
Et ça, c’est discutable.
Mais quel nouvel éclairage est capable d’apporter Onfray ? On n’en voit malheureusement pas la première étincelle !
Bref,
ce type est d’une suffisance qui confine à la bêtise épaisse .
Pardon ?
Il est normand ?
Ooooooooooooh!
Le pauvre homme !
Pablo, des nietzschéens de gauche, des heideggeriens de gauche, des spengleriens de gauche, des hitlériens de gauche ….
vous savez à quoi ça fait penser, dans la Montagne Magique, vous l’avez lu ? quand Settembrini et Naphta se mettent sur la tronche, Mann fait en sorte qu’à la fin on ne comprenne plus pourquoi ils se disputent, leurs idéologies qui étaient claires au départ finissent par ne plus ressembler à rien, jusqu’au duel, ou par un éclair de lucidité ils s’en rendent compte tous les deux, l’absurdité des idéologies quand les pousse jusqu’au bout, Mann avait vu juste, l’absurdité des discours, croyez moi si Mann était vivant de nos jours il n’en croirait pas ses oreilles.
bien sûr qu’Onfray ne dit que des banalités sur Quichotte vu qu’Onfray n’a jamais rien fait d’autre que sortir des banalités.
« Onfray dit des banalités » c’est ce qu’on appelle une tautologie, dans le jargon philosophique.
Onfray n’est pas un philosophe c’est un un tautologue.
@ Onésiphore de Prébois
« Peut-être que l’adepte des valeurs judéo-christiano-humanistes Pablo75, spécialiste des conneries à répétition sur Nietzsche, compte-t-il dans son ascendance je ne sais quel fils de pute. Qui sait ? »
Je te mets dans la liste des « Crétins irrécupérables du blog à ne pas lire ». Y que te den por donde amargan los pepinos…
Monsieur Court vous avez mille fois raison !
la première chose que doit faire un auteur qui bat des record de vente de nos jours c’est douter de son talent.
Mais qu’est-ce que cela apporte que Cervantes serait juif ? C’est seulement entrer dans une lecture de l’oeuvre – laissons le biographique et ses incertitudes à sa place – sous l’angle de la socio-critique, non ?
une tautologie, dans le jargon philosophique.
pas seulement dans le jargon philosophique ..
Onfray enfonce des portes ouvertes et c’est pour ça qu’on l’aime !
parce que nous n’aimons pas les auteurs plus intelligents que nous.
il nous faut des auteurs compréhensibles et compréhensifs.
ça Onfray l’a bien compris quand il dit qu’il n’aime pas son époque.
il faut lire son interview : au lieu de lire welbec et moi les lecteurs feraient mieux de lire les grands auteurs.
Onfray, t’as raison, les lecteurs qui lisent Swift, Bernhardt et Mann n’ont aucune raison d’acheter tes livres pour y lire tes tautologies à la noix…
Je te mets dans la liste des « Crétins irrécupérables du blog à ne pas lire » (Pablo75)
Je t’ai définitivement inscrit sur la mienne. Tu ne cracheras pas impunément sur Nietzsche, triste inculte. Nietzsche inspirateur de l’idéologie nazie, combien de fois ne nous aura-t-on pas servi cette niaiserie ! Et il faut croire que ça marche encore !
Justement, Hamlet, c’est là que le bât blesse !
Au final, sa démarche aboutit à laisser ses adeptes plus sots qu’ils n’étaient.
Avec tout ce fatras d’idées simplistes, de quels outils disposent-ils réellement pour accéder à une connaissance des auteurs ?
On peut se le demander.
Je ne vois rien là du sapere aude .
Nietzsche inspirateur de l’idéologie nazie, combien de fois ne nous aura-t-on pas servi cette niaiserie !
C’est plus qu’une niaiserie, c’est infamant.
Mais qu’est-ce que cela apporte que Cervantes serait juif ? (Daaphnée)
Ce que cela apporte, je ne sais pas, mais je sais que cela importe à Pablo75 que Cervantes soit Juif autant qu’à Widergänger que Chrétien de Troyes le soit. Ces deux-là me font penser à ces historiens des sciences de l’époque stalinienne qui attribuaient à des Soviétiques toutes les découvertes marquantes depuis 1917. Ils me rappellent aussi l’histoire bien connue du commandant de sous-marin juif qui tente de battre le record du monde de profondeur. le record battu, il continue de descendre, négligeant toutes les normes de sécurité. En surface, on s’inquiète, on demande des explications. On reçoit enfin le message suiva
Merdre !
On reçoit enfin le message suivant :
» Au fond, les Juifs sont pas plus cons que les autres.
Il semble que Hamlet parlait par antiphrase.
Car il est manifeste que la lecture d’Onfray a une conséquence prévisible : ne plus savoir que l’on ne sait pas.
Ce que je trouve assez amusant, c’est de voir les spécialistes de littérature après ceux de psychanalyse et de philosophie — gens « normaux » (on me pardonnera ce qui est devenu un gros mot) qui ont passé qq années à étudier et assimiler les bibliographies primaires et secondaires autrement qu’avec la méthode de lecture rapide — tordre le nez, protester, tenter d’expliquer l’arnaque.
Après avoir (pour un certain nombre d’entre eux du moins) applaudi voire renchéri quand il s’agissait de théologie, domaine où il n’est pas besoin d’être normand pour être ignorant et fier de l’être, et en retirer en prime un certain prestige, une confortable réputation de rebelle et une délicieuse popularité sur les blogs (sauf snobismes passagers).
Etonnant, non ?
Oui, Onésiphore, c’est la logique des discours racialistes.
Alors que ce qui éminemment intéressant chez Nietzsche, c’est qu’il n’est pas – du moins, tel que je l’ai lu – dans cette logique-là.
Il semble que Hamlet parlait par antiphrase.
Noooon !
Vous croyez ?
@Pablo,
un extrait d’un article de Albert Bensoussan..
¡que aproveche!
Notons à ce sujet l’énigme cervantine où Don Quichotte, annonçant son menu de la semaine, assigne au samedi un plat de « Duelos y quebrantos », généralement traduit en français par « des œufs au lard » sans plus entrer dans le détail. Bizarre expression, en effet, qui ne nomme pas le plat consommé, à l’inverse des jours précédents où Cervantès nous dit clairement ce qu’il y a dans l’assiette de l’Ingenioso Hidalgo : pot-au-feu, bœuf, mouton, lentilles, pigeonneau ou ragoût. Mais voilà, le samedi, Don Quichotte déjeune, littéralement, de « deuils et brisures ». De quels deuils s’agit-il et de quelles brisures ? Certains pensent alors aux abats, ces débris de bête. Mais non, bien sûr, il s’agit de lire le texte tel qu’il est écrit : deuils, d’une part, et brisures, de l’autre. La table du samedi est ici présentée comme le deuil du repas de Chabbat et comme une brisure de la Loi juive. Et pourquoi ? justement parce que les Conversos se sentaient obligés, pour ne pas soulever la suspicion des autres, de manger du lard. Nous sommes là dans une réalité espagnole des plus cuisantes : la condition du marrane. Américo Castro, grand exégète cervantin, écrit, dans Los casticismos españoles (Madrid, 1966) : « Ce qu’on ne savait pas c’est la raison d’une expression si étrange, qui ne décrit pas ce que ce plat devait être, mais exprime la mésestime qu’en avait celui qui eut l’idée de le nommer ainsi », car enfin, écrit-il, « du point de vue du nouveau-chrétien, manger du lard était ‘deuils et brisures’ ». Une expression probablement répandue, au cours du XVème siècle, parmi les nouveaux-chrétiens. Cela ne signifie pas que Cervantès ait été un marrane, comme le soutient depuis des années, avec quelque excès, Dominique Aubier (Don Quichotte, prophète d’Israël, 1966). Nous ne disposons d’aucune preuve de son éventuelle judéité, à l’inverse d’Américo Castro, empressé à trouver dans Don Quichotte des composantes hébraïques ; il n’en demeure pas moins que le roman de Cervantès, que ce dernier ait parlé pour lui ou qu’il ait jeté un regard ironique sur la société excessivement chrétienne, inquisitoriale et verrouillée du XVIème siècle, est plein d’allusions subreptices et de sous-entendus. Michel Moner, dans sa présentation du livre dans la Pléiade, brosse de l’Espagne d’alors ce tableau éloquent : « Mieux vaut, à l’évidence, être chrétien de souche dans cette Espagne où, en 1547, le chapitre de la cathédrale de Tolède vote les premiers statuts de ‘pureté de sang’. Aussi chacun s’emploie-t-il à toiletter son arbre généalogique. Les notaires s’affairent, les faussaires aussi. Et les historiens ne sont pas en reste, non plus que les archéologues… Partout on rature et on gomme ».
Mais revenons à notre nouveau-chrétien et à sa table du samedi. Juan Goytisolo, dans un article intitulé « Sobre duelos y quebrantos » (El País, 14 août 1998), signale sa lecture de « délicieuses coplas » d’un Juif converti, Antón de Montoro, surnommé « el Ropero » (1404-1480) : n’ayant trouvé en boucherie que du lard et des œufs, ce poète s’en plaint auprès du corregidor de Cordoue en ces termes plaisants et éclairants :
Han dada en los carniceros Les bouchers ont eu l’idée
causa de me hazer perjuro : de me rendre parjure :
no hallando por mis duelos ne trouvant pas pour mes deuils
con qué mi hambre matar, de quoi tuer ma faim,
hanme hecho quebrantar ils m’ont fait rompre
la jura de mis abuelos. le serment de mes aïeux.
dont le sens explicite dit bien que le plaignant a été contraint, par défaut d’approvisionnement, d’acheter du lard et des œufs, ce pourquoi les bouchers l’ont rendu « parjure » au regard de la loi mosaïque. L’affaire est donc entendue : Don Quichotte, sous la plume évidemment ironique de Cervantès, en mangeant le samedi des œufs au lard, est contraint de faire son deuil du judaïsme de ses ancêtres et de briser la loi de la « cacherout ». Bien entendu, cela ne prouve pas que Cervantès était nouveau-chrétien, mais cela traduit sûrement la réminiscence amusée de cet esprit rebelle, frondeur et ironique entre tous, qui reprend à son compte, en éclatant de rire probablement avec ses contemporains qui étaient aussi avertis que lui, les vers populaires de ce Cancionero de obras provocantes a risa (réédition Madrid, 1974), de Montoro, qui circulait avec succès dans les années qui précédèrent la rédaction du Quichotte.
On pourra citer, comme très éloquent à cet égard, cet autre poème d’Antón de Montoro en forme d’autoportrait :
Al Ropero de Córdoba Au Drapier de Cordoue
¡O, Ropero amargo, triste Ô Drapier amer et triste
que no sientes tu dolor! toi qui ne sens pas ta douleur!
Setenta años que naciste Tu es né depuis soixante-dix ans
y en todos siempre dixiste: durant lesquels tu as toujours dit :
«ynviolata permansiste» « sans tache tu es resté ».
y nunca juré al Criador. Je n’ai jamais juré le Créateur.
Hize el Credo y adorar J’ai fait le Credo et adoré
ollas de tocino grueso, des marmites de gros lard,
torreznos a medio asar, des lardons mi-rôtis,
oyr misas y reçar, entendu des messes et prié,
santiguar y persinar, me suis signé, j’ai fait le signe de croix,
y nunca pude matar mais n’ai jamais pu effacer
este rastro de confeso. en moi la trace du converti.
Alors que ce qui éminemment intéressant chez Nietzsche, c’est qu’il n’est pas – du moins, tel que je l’ai lu – dans cette logique-là. (Daaphnée)
Tout le monde sait de quelle récupération éhontée les fragments posthumes de Nietzsche ont été victimes et comment les notions de « surhomme » et de « volonté de puissance » (notamment) ont été falsifiées. Quant à la musique, je ne sais pas si, comme le croit u., il est mort en adorateur secret de Wagner, mais on sait qu’à la fin de sa vie il avait renié le culte de Wagner et ne jurait plus que par Bizet. Ce qui rend difficile une tentative pour le faire passer pour un défenseur inconditionnel de la supériorité de la culture germanique. Le génie de Nietzsche éclate dans le moindre de ses aphorismes (voir, par exemple « Humain, trop humain »), il faut dénoncer les caricatures monstrueuses auxquelles certains prétendent réduire sa pensée.
renié le culte de Wagner
et vous savez bien que renier le « culte de » n’est pas à confondre avec renier les justes émois qu’on aura pu éprouver ..
Tiens pour D. qui a un coup de blues,
SRING, Bill Callahan,
https://www.youtube.com/watch?v=MPlkr2ILuqM
C’est un storyteller, autre forme de littérature non encore bien identifiée ..
Ce que d’aucuns ne digèrent pas chez Nietzsche, c’est au fond son entreprise centrale de couper les réponses aux questions que nous pose l’existence et la possibilité d’une action morale de toute forme de transcendance divine. Dieu est mort, c’est la bonne nouvelle que nous confirme Nietzsche, et c’est aux hommes, et à eux seuls, de définir les principes de leurs actes. Quand je pense à la sanctification de deux précédents papes au titre de deux ou trois supposés « miracles », je me dis que ça ne doit pas peser lourd dans les statistiques. Homo, aide-toi, car le ciel ne t’aidera pas !
Dieu est mort, c’est la bonne nouvelle
C’est ce qu’on pourrait appeler un « gai savoir’, terrible (!), bien que ce ne soit apparemment pas le propos direct de l’oeuvre en question
Bien entendu, cela ne prouve pas que Cervantès était nouveau-chrétien, mais cela traduit sûrement la réminiscence amusée de cet esprit rebelle, frondeur et ironique entre tous, qui reprend à son compte, en éclatant de rire probablement avec ses contemporains qui étaient aussi avertis que lui, les vers populaires de ce Cancionero de obras provocantes a risa (réédition Madrid, 1974), de Montoro, qui circulait avec succès dans les années qui précédèrent la rédaction du Quichotte.
En effet, cela montre un autre angle de lecture d’une oeuvre en rupture .
Et cela, comme pour Joyce, c’est autrement plus porteur de lectures plurielles que ne pourra jamais en faire ce bouffon infatué d’Onfray !
C’est ce qu’on pourrait appeler un « gai savoir’, terrible (!) (Daaphnée)
Gide dit quelque part (je crois que c’est dans les « Nourritures ») : » Effrayante une liberté que ne guide aucun devoir ». C’est en effet le prix de la liberté humaine. La liberté pour le meilleur ou pour le pire. Camus, me semble-t-il, vers la fin de sa vie, avait tenté d’éluder la difficulté en postulant une pulsion naturelle chez l’homme vers le Bien. Au début des années cinquante, avouons que ça ne manquait pas de sel; ça ne tient d’ailleurs toujours pas la route.
« justes émois » c’est assez bouffon aussi comme attelage.
une pulsion naturelle chez l’homme vers le Bien. Au début des années cinquante, avouons que ça ne manquait pas de sel; ça ne tient d’ailleurs toujours pas la route.
Quoique ..
Si on observe ceux – peut-être nous – qui les ont lus … il n’est pas dit qu’une forme de transcendance – libérée de Dieu et de ses icones – qui nous aspirerait vers le meilleur de nous-mêmes, ne nous habite pas ..
Mais quel nouvel éclairage est capable d’apporter Onfray ? On n’en voit malheureusement pas la première étincelle !
Daaphnée.
D que diriez-vous d’offrir une paire de silex à ce pauvre Onfray pour le divertir de l’obscurité, vous pourriez l’aider à projeter une ombre nouvelle sur l’oeuvre de Cervantes car vous m’avez toujours paru de cette étoffe, celle des guerriers qui partent en éclaireur, porter les bonnes ampoules au voltage adéquat pour une lecture adaptée.
…jamais en faire ce bouffon infatué d’Onfray !
Quelle débauche de commentaires pour cet homme cependant je tombe d’accord avec cette profusion car c’est un peu ce qui est recherché à se montrer partout tel un sage infusé et investi d’un devoir, tout de meme, infatué, c’est un peu fort, non?
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