De bons enfants, malgré tout
Parfois, on se demande ce que serait la littérature sans les géniteurs de l’écrivain. Qu’il leur mette une claque ou qu’il les envahisse de leur tendresse, l’exercice a tout de la figure imposée. Comme un passage obligé pour mieux tourner la page, dût-elle peser des tonnes, avant d’entrer dans le vif du sujet. Encore que certains s’y résolvent à mi-chemin tel Albert Cohen avec Le Livre de ma mère (1954) ou Marcel Pagnol avec La gloire de mon père/ le château de ma mère (1957). On observera d’ailleurs que les parents sont plus rarement traités en couple. Soit l’un, soit l’autre. Le cas avec les récits clairement revendiqués comme autobiographiques de Sophie Avon et de Pascal Bruckner. Elle, sa mère. Lui, son père.
Dire adieu (140 pages, 14 euros, Mercure de France), quel beau titre, déjà. A l’image de ce qu’il recouvre. Sensible sans sensiblerie, ambivalent sans ambiguïté (dans le Sud-ouest, on se dit aussi bien bonjour qu’au revoir par un adieu), dépouillé sans sécheresse, le livre de Sophie Avon est un tombeau pour une mère aimée quoique pas toujours aimable. On hésite à écrire : une maman. Mélancolique, dépressive, pas alcoolique mais jouissant de se proclamer telle, potomane compulsive, mal élevée mais maniaque du respect des usages (surtout la grammaire, la syntaxe, autant dire la langue dans sa propreté ou, pire, sa prétendue pureté), assez excentrique pour recevoir ses amies en slip, ou pour apprendre à ses enfants les chants de Baden-Powell et ceux de la Légion étrangère. Du genre à se faire offrir les BD érotiques de Manara pour Noël. De toutes les misères que la vie lui a infligées – mort de son bébé à l’âge de deux jours, rapatriement d’Algérie à l’Indépendance, coma d’un neveu, mort de ses parents- rien ne l’a atteint comme la séparation avec son mari après vingt-cinq ans de vie partagée : « Son divorce devait devenir le trou noir de son existence, son centre de gravité ». Après le départ forcé d’Oran, on se retrouve du côté de Bordeaux, Maubuisson, Hourtin, sur le littoral sauvage. C’est là que ça se passe.
La narratrice livre involontairement l’une des clefs de la difficulté d’avoir une relation apaisée avec une femme pareille : « Elle était ma meilleure amie ». Ce qui ne peut qu’aboutir à une confusion des rôles, au brouillage des statuts respectifs, à la dilution de l’autorité. Elles se confient l’une l’autre, s’écoutent. La mère ne redevient aimante et attentionnée que lorsque sa fille tombe malade. Mais ce ne serait pas une vie de se rendre malade exprès pour être entourée de son affection. Il y a des lignes saisissantes sur le sens que prennent certaines expressions dans certaines situations : « rendre son dernier souffle » quand on a à peine eu le temps d’attraper le premier. Un jour, sa fille croyant bien la connaître, lui a offert Prohibition, l’album de Brigitte Fontaine. En effet… Elle l’écoute en boucle comme on contemple un autoportrait :
« J’exhibai ma carte senior/ Sous les yeux goguenards des porcs/ Qui partirent d’un rire obscène/ Vers ma silhouette de sirène/ je suis vieille et je vous encule/ Avec mon look de libellule/ Je suis vieille et je vais crever/ Un petit détail oublié… »
Pour oublier, la mère se réfugie dans le sommeil. Lorsqu’un cancer du poumon se déclare, elle décide de ne pas lutter, de ne pas se soigner, de ne pas s’abîmer. Elle préfère s’enfoncer doucement dans sa nuit pour se débarrasser de sa vie –et il est difficile de ne pas penser à Tout s’est bien passé d’Emmanuelle Bernheim. Ce sont les derniers moments vécus comme tels, autant par elle qui agit sur son destin que par sa fille qui y assiste.
« La joie qu’elle éprouve à se doucher me fend le cœur. Parce que ce petit bonheur pris sur le temps qui reste est déjà un adieu. Un rappel de ce qui ne sera plus. Toutes les mères que j’ai eues sont là tout à coup, rassemblées en une seule dans cette femme fluette qui murmure sous la douche, ah que c’est bon. »
Elle l’assiste en permanence dans ses soins. Echange leurs rôles en la prenant sur ses genoux. Et in fine substitue des gestes aux paroles, car pour exprimer la tendresse, rien ne vaut les caresses : n’importe quel effleurement de la peau sera toujours plus léger que le plus doux des mots. Les obsèques se tiennent aux accents rugueux du Guadalquivir de Brigitte Fontaine dans la nef de l’église Saint-Vincent-de-Mérignac « pleine de chagrins d’enfants ». La clef de ce récit magnifique, qui tient la note juste de bout en bout, sans un mot de trop ni le moindre faux pas, est incrustée dans la toute fin. La dernière phrase qui dit tout de ce qui s’est noué entre la mère et la fille sans que jamais ce ne fut dit.
Pascal Bruckner, ce n’est pas triste. Autrement plus violent. Et pourtant… Là aussi la manifestation d’une certaine « tendresse », les guillemets s’imposent car le héros de Un bon fils (264 pages, 18 euros, Grasset) est quand même une horreur. Entendez : une horreur de père dont le fils (né en 1948) n’aura cessé de souhaiter la mort au plus profond de ses prières d’adolescent. Tout pour plaire, cet homme qui porte beau et dont la réussite sociale et professionnelle (un brillant ingénieur) dissimule mal le tyran domestique, celui qui bat sa femme sous le regard des enfants, écrase les siens, vomit les juifs à la moindre égratignure et saisit le moindre épisode politique pour exprimer haut et fort son regret qu’Hitler et les siens n’aient pas totalement débarrassé l’Europe de toutes ces vermines qui la rongent, la dominent et l’asservissent (entendez la ploutocratie judéo-maçonnique sur les épaules des Noirs et des Arabes).
Un ancien collabo en plus ? Même pas vraiment : engagé volontaire au STO (service du travail obligatoire) en 1943 en Allemagne aux usines Siemens. Un bon fils, pour reprendre le titre de ce récit parfois difficile à supporter tant il est tendu, c’est un fils qui ne renie pas un salaud de père, jusqu’au bout ; et il en faudra, de l’abnégation, pour rendre visite au vieillard dans son réduit pourri, crasseux, vivant parmi ses déjections et ses ordures, persuadé que dehors la société est bien plus sale que lui, éructant sa haine des « youpins », cause de tous ses maux et de ceux de l’Occident en souffrance. Au fond, le problème de ce personnage, ce n’est pas qu’il soit un sale type, mais qu’il le soit sans intelligence, sans charme ni panache. Juste un con des plus médiocres dans lequel il n’y a rien à sauver. Car on connaît des salauds lumineux auxquels on peut s’attacher. Mais là, rien.
L’autoportrait en creux dans ce portrait n’a rien d’héroïque. Pas de complaisance pour ce que le jeune Bruckner a subi mais un éclairage sur les engagements de l’intellectuel, de l’essayiste, du gauchisme de jeunesse à un progressisme qu’il dit être toujours de gauche, famille qu’il ne veut pas renier bien que la cohérence idéologique de ses propres engagements (sur l’Irak, la Bosnie, l’écologie, Sarkozy…) soit parfois difficile à cerner. Il a fallu que Pascal Bruckner atteigne ses 65 ans, qu’il écrive une vingtaine d’essais et de romans, et que son père meure pour réussir à installer suffisamment de distance vis à vis de son sujet afin de le traiter avec le détachement souhaité. Pas de colère ni d’indignation dans cette puissante évocation. Elles sont déjà derrière. Des jugements et des condamnations, certainement, mais d’un ton apaisé. Manière de dire qu’entre lui et lui, la guerre est finie. Encore fallait-il solder les comptes sans verser dans le règlement de compte. Et là aussi, comme chez Sophie Avon, on ne vous dira pas la fin car à la dernière page, une étrange révélation qui aurait mérité d’être prolongée tant elle nous laisse perplexe, éclaire rétroactivement tout ce qui a pu se jouer dans la haine affectueuse qui a lié le fils au père, malgré tout.
(Photos Passou, ces jours-ci et Saul Leiter, 1950)
601 Réponses pour De bons enfants, malgré tout
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…écrire pour des révolutions de moeurs,…pour sauver les emplois,…
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…chérie,…Oui!,…ton » Histoire d’Ô « ,…çà vient…je suis pressé au plein emploi,…
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…quels plaisirs,…tes suggestions pour garder son personnel,…
…tu là garde aussi celle-là,…elle peut pas se convertir à tout-vents,…à cet âge…
…tu l’héberge avec le couvert,…en bonne à rien faire,…
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…écoute,…çà vaut bien un Picasso!,…tourner-vous ,…encore,…
…en plus, elle est déjà française de souche!,…une fugueuse,…
…qui ne demande qu’à apprendre les bonnes manières,…la discipline,…
…aider la police à mettre de l’ordre dans mon comté,…
…elle mangera à table,…et partagera nos commodités,…c’est çà,…tu te crois déjà à l’€llysée,…
…venez Clotilde,…point par point,…la salle de bain,…pas plus de deux heures,…ensembles,…tout est transparent,…
…Véronique!,…elle est jamais-là,…Oui!…tu t’occupe de Clotilde pour ses premiers pas dans le plein-emploi,…
…je compte sur toi!,…Oui!,…Monsieur,!…
…je met les bouchées doubles,…par tous les saints,…
…demain,…nous verront,…pour ma fille adoptive,…un maitre queue,…pour ses libations d’Ô,…une autre liste,…privée,…
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…tout ces châteaux d’Ô à Jeanne d’Arc,…à se les geler,…
…un bûcher de plein emplois…
…etc,…envoyez,…
L’immonde Gobineau des Scènes historiques rapportait ainsi les dits d’un pape et père: « Les gens me disent à la fois votre père et votre amant ? Laissez, Lucrèce, laissez le monde, laissez cet amas de vermisseaux ridicules autant que débiles imaginer sur les âmes fortes les contes les plus absurdes !… Sachez désormais que, pour ces sortes de personnes que la destinée appelle à dominer sur les autres, les règles ordinaires de la vie se renversent et le devoir devient tout différent. Le bien, le mal, se transportent ailleurs, plus haut, dans un autre milieu… La grande loi du monde, ce n’est pas de faire ceci ou cela, d’éviter ce point ou de courir à tel autre : c’est de vivre, de grandir et de développer ce qu’on a en soi de plus énergique et de plus grand, de telle sorte que d’une sphère quelconque, on sache toujours s’efforcer de passer dans une plus large, plus aérée, plus haute. Ne l’oubliez pas. Marchez droit devant vous. Ne faites que ce qui vous plaît, en tant que cela vous sert. Abandonnez aux petits esprits, à la plèbe des subordonnés, les langueurs et les scrupules. Il n’est qu’une considération digne de vous ; c’est l’élévation de la maison de Borgia, c’est votre élévation à vous-même. (…) ».
Dingue de penser au nombre d’adeptes déçus et pourtant omniprésents
Que de petits serpents à naître nous faudra-t-il ignorer…
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…Pape et père,…deux Lucrèce,…une maison Borga,…nous y voilà,…
…et déjà l’éducation de Pipa de l’Aretin,…de Rome,…
…la culture encore fraîche entre Dieux Ô!,…
…quel bouleau, c’est pour le mat de misaine,…plutôt pour son suc,…le jus de ses feuilles contre l’obésité et cellulite,…
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…un sain bouleau à sucer, Ô ma Pipa!, merci,…Ah,…Ah,…Bip,…Bip,…etc,…
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Encore une louche du Nietszche qu’Hitler adorait:
« Notre époque a déjà vécu ou s’apprête à vivre l’effondrement des trois efforts les plus puissants pour remplacer le religieux. Celui de l’Allemagne nazie, c’est l’échec d’un néo-paganisme dont les vrais penseurs sont Nietzsche et Heidegger. Celui du communisme, c’est l’échec du marxisme. Un troisième effondrement menace […] : celui des démocraties capitalistes, qui serait l’échec du scientisme, de tous les efforts entrepris pour réduire les problèmes de l’homme à une fausse objectivité […] Tandis que le marxisme était au départ fondé sur une espérance, sur une déviation de l’amour chrétien, le nazisme, lui, est ouvertement antichrétien. Je pense qu’on peut le pressentir à partir de Nietzsche qui dit clairement que, dans l’univers chrétien, on ne peut plus procéder aux sacrifices selon lui indispensables; le dernier Nietzsche dit vraiment ça… Voici: «L’individu a été si bien pris au sérieux, si bien posé comme un absolu par le christianisme, qu’on ne pouvait plus le sacrifier: mais l’espece ne survit que grâce aux sacrifices humains.» »
(René Girard. Quand ces choses commenceront… )
« La loi suprême de la vie, formulée par Zarathoustra, exige que l’on soit sans pitié pour tout excrément et rebut de la vie – que l’on anéantisse ce qui, pour la vie montante, ne serait que gêne, poison, conspiration, hostilité souterraine – en un mot, christianisme… il est immoral, au sens le plus profond, de dire: tu ne tueras point… »
(Nietzsche)
« Le caractère dangereusement antinaturel du christianisme: il contrecarre la sélection.
1) il invente une valeur imaginaire de la personne, si extravagante et si étendue, qu’à peu près tout le monde a la même valeur.
2) il pose comme critère suprême l’instinct de protection et de conservation mutuelle des faibles, rien ne lui est plus odieux que ce qui agit comme la Nature envers les faibles et les laissés pour compte: en leur nuisant, en les exploitant, en les détruisant…
3) il ne veut pour rien au monde reconnaître que le plus haut type d’Humanité est le type physiquement abouti et heureux… il dénigre, empoisonne, mine sournoisement l’échelle naturelle des valeurs.
(Nietzsche)
« Sous les noms les plus saints, j’ai démasqué les tendances destructrices; on a appelé Dieu ce qui affaiblit, enseigne et inocule la faiblesse…j’ai trouvé que l’«homme bon» était une forme d’auto-acquiescement de la décadence. Cette vertu dont Schopenhauer encore a enseigné qu’elle est suprême, qu’elle est la seule, et la base de toutes les vertus: cette fameuse compassion, je l’ai reconnue plus dangereuse que n’importe quel vice. Contrecarrer par principe la sélection à l’intérieur de l’espèce, sa purgation des déchets – c’est ce qui jusqu’ici s’est appelé vertu par excellence…
La race est corrompue – non par ses vices, mais par son ignorance: elle est corrompue parce qu’elle n’a pas compris l’épuisement, ne l’a pas vu comme épuisement: les confusions en physiologie sont la cause de tous les maux… […] Problème: comment les épuisés en sont-ils venus à faire la loi quant aux valeurs?
Ou, pour le poser autrement: comment sont arrivés au pouvoir ceux qui sont les derniers? […] On doit amputer les membres malades: première morale de la société. […] On doit honorer la fatalité: la fatalité qui dit au faible: peris!…
(Nietzsche)
« La lutte contre la canaille et le bétail: une fois obtenu un certain domptage, un certain ordre, il faut creuser un fossé aussi effrayant que possible entre ces purifiés, ces re-nés, et le reste. »
(Nietzsche)
@ Daaphnée
« Mais qu’est-ce que cela apporte que Cervantes serait juif ? »
Ça apporte tout simplement de pouvoir comprendre Don Quichotte (parce qu’on parlait de ça, de l’interprétation de Don Quichotte par Onfray, non?). Sans savoir cela, on est à côté de la plaque.
@ de nota
Il y a ça et il y a beaucoup d’autres choses qui ont été publiées ces dernières années. Mais le thème est trop vaste pour être traité ici. Il suffit de lire attentivement Don Quijote, le Persiles ou certaines de ses novelas ejemplares en pensant que leur auteur est quelqu’un qui doit coder sa pensée, pour comprendre que toutes les obscurités et fausses incohérences qu’il y a dans ces livres sont volontaires et ont une explication.
Et il faut savoir aussi que Cervantes n’est pas le seul écrivain « converso » dont on ne peut pas comprendre les oeuvres si on ignore son origine et ce que signifiait dans l’Espagne du XVI et XVIIe siècles le fait de ne pas être « cristiano viejo »: c’est le cas aussi de fray Luis de León, san Juan de la Cruz, Mateo Alemán, Góngora ou Gracián entre beaucoup d’autres.
…
…salade de fruits, salade d’érudit du passé,…
…tu plait à mon père, tu plait à ma mère,…
…
…pas se tromper de trou noir » gay’s » du passé,…enfin,…si, pour épongé 50 Milliards d’€uro’s,…et voir l’Europe en rosse,…
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…se retrouver en vache grecque de souche,…
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…salade de Nietzsche-Heidegger,…à Zarathoustra,…tout et son contraire,…la bible du sophiste Cyclope du Paradis-fiscal,…
…salade de fruits,…Ô la banane,…m’est ce n’est qu’une Ôbélix-queue,…sur la place à Con-corde,…
…salade de fruits tu plait à ma licorne,…etc,…
…bon,…alors,…
…entre positivismes et endeuillés éternels,…des romans à la rose, pour un « gay’s « ,…à 50 Milliards de Mill!ards,…
…Picsou en pape,…ou çà ma banane,…
…c’est à moi!,…Ah,…Ah,…en prières,…nos sophistes en herbes!,…etc!,…
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Absence
Il a roucoulé tout le jour,
Cri d’amour du haut de la branche.
Il attend son prochain retour,
Il a roucoulé tout le jour.
Mais pour moi, pauvre troubadour,
Tu ne viens pas, et mon cœur flanche.
Il a roucoulé tout le jour,
Cri d’amour du haut de la branche.
Jean Calbrix, le 27/04/14
Quel curieux site que celui-ci. Il faut vraiment n’avoir rien à faire pour s’y manifester. J’attends la Messe de canonisation des deux Papes, où il y aura, dit-on, deux autres papes. Quatre papes! Un petit bridge? Pardon, un petit pont? Pontifes!
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…nous n’irons plus au bois, entrez dans la danse, à la claire fontaine,…
…tourne tourne petit moulin,…
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…résultats des couses,…à l’équarrissage de l’éternité,…
…musiques, fruits, miroirs, lumières, internet, fortunes, et gibiers,…des appâts des grâces biens roulés,…
…et monnaies à Cyclopes,…à l’oeil des échanges vigilants,…etc,…
…
…à chacun son foudre!,…
Au sujet de Cervantes, lire « Cervantes en su época » de Francisco Olmos Garcia
Les extraits choisis par Pablo sont impitoyables, comme dirait Annie Lacroix-Riz.
Le problème d’Onfray c’est qu’il semble confondre athéisme et nietzschéisme. Sa confusion mentale vient de là. À mon avis, ce qui séduit Onfray chez Nietzsche – pour des raisons très personnelles, biographiques pour le coup – c’est son athéisme et sa critique radicale du christianisme.
Et pourtant le rapport de Nietzsche au phénomène religieux est paradoxal. S’il est athée, il n’a rien contre l’islam qui, contrairement au christianisme, promeut selon lui des valeurs aristocratiques – de force, de virilité, de hiérarchie.
L’athéisme de Nietzsche est naturel, il va de soi, mais il n’en fait pas un système. Peu importe au fond pour Nietzsche que Dieu existe. Ce qu’il constate est simple, c’est qu’il y a plusieurs religions, plusieurs dieux, plusieurs vérités. Ce qui implique que la Vérité est une idole comme les autres, qu’elle n’existe pas en soi. Ce qui est bon, vrai, juste pour quelqu’un peut être mauvais, faux, injuste pour un autre. Les implications sont terribles, et non, ce n’est pas le fruit du hasard, ni d’un contre-sens, si les nazis ont récupéré Nietzsche aussi facilement.
La principale préoccupation de Nietzsche, redisons-le, c’est la décadence (et la question des valeurs), la décadence des valeurs aristocratiques, dont l’égalité démocratique entraîne la ruine…
Quant à Onfray… Sociologiquement Onfray est de gauche, parce qu’il vient d’un milieu pauvre il est favorable aux idéaux d’égalité, de justice sociale, etc. Intellectuellement il est plutôt de droite, il se veut quoi qu’il dise un aristocrate de l’esprit et un maître du grand style… comme Nietzsche ! Il est pris entre ses contradictions.
Onfray est – enfin – en train de faire son coming-out réac. Bravo Onfray ! Il commence à devenir intéressant…
Onésiphore de Prébois 26 avril 2014 à 20 h 02 min
« La question des origines de Cervantes, tant du côté paternel que du coté maternel, est particulièrement incertaine, comme chacun sait »
Pablo75 sait mieux que tout un chacun
« Il est possible que parmi ses ancêtres on en compte un ou deux convertis au christianisme »
Comme tant d’Espagnols
« qui étaient-ils ? Juifs ? Musulmans ? On n’en sait rien »
Grand philosophe et historien Pablo 75, lui, savoir
« la société excessivement chrétienne, inquisitoriale et verrouillée du XVIème siècle »
non au contraire c’était le paradis sur terre après le fascisme de Nietzche et des musulmans (d’ailleurs nietzche était musulman bien entendu)
Et pendant ce temp… à Rome, rituel de soutien psychologique pour simples d’esprit… toutefois, le 24 avril, à Brescia, la croix dédiée à Jean-Paul II s’effondre et tue un jeune homme âgé de 21 ans…
DIEU existe ! J’ai même son adresse !
Il habite dans un immeuble du 93, et sur le même palier on trouve YHWH et ALLAH, ce qui est pratique pour un appel d’offres en concurrence libre et non faussée.
cf aussila folie du Roi Lear – Shakespeare et Cervantes étaient contemporains,dans un monde en plein bouleversement
a croix dédiée à Jean-Paul II s’effondre et tue un jeune homme âgé de 21 ans…
c’est un signe irréfutable
Tiens y’en a qui se prosternent quand même facilement devant leurs certitudes idéologiques.
Pas très interessant, tout ça. F.N., lui savait autrement déboulonner.
Je m’excuse d’intervenir hors sujet, mais je n’en reviens toujours pas de l’outrecuidance du cinéaste Alexandre Arcady.
De sa pompeuse ignominie. Voilà qu’il veut imposer comme message christique ce fait divers horrible du gang des barbares de fofana, et en faire battage dans les établissements scolaires.
Un film dont il dit personnellement comprendre le refus de Ruth Halimi, la mère d’Ilan Halimi, d’aller le voir.
Inhumain, voilà encore ce que j’ai pensé de ce prophète qui met à mal l’intelligence et les fondements de la notion de République.
jc
mets tes binocles: dieu est partout, c’est écrit
renato
ils rament, s’efforcent de racoler face notamment à l’influence croissante des églises protestantes chez les chrétiens
Djedla,
Arcady s’interroge sur l’antisémitisme de ce magnifique cinglé et immonde criminel Fofana, entouré de ses joyeux camarades, crétins de banlieue à la cervelle molle : ça vaut le coup, non ?
Non, ce n’est pas tout à fait cela.
Arcady interroge votre ambivalence biblique.
Un article diablement intéressant de Paul Valadier,prêtre jésuite,philosophe et spécialiste de Nietzsche.
Djedla, vous en savez plus que moi, sur le travail d’Arcady… OK !
Nietzsche, le mieux c’est encore de le lire.
Encore qu’appeler son fox-terrier ou son bichon d’un : « NIETZSCHE ! Au pied ! », ça doit être sympa…
Nietzsche, le mieux c’est encore de le lire. (des journées dans les arbres)
Quelle conne. Mais quelle conne. Cette fois-ci c’est irréfutable, tout le monde est témoin. Hallucinant. Il faut le faire. Il faut le faire pour sortir une platitude pareille tout en prétendant faire la finaude.
Ecoute-moi bien une dernière fois, mon chou, avant que je te laisse croupir définitivement dans ton caniveau. Parler, penser c’est la même chose, l’un va difficilement sans l’autre. La pensée est une parole intérieure, c’est pas moi qui l’ai dit. Et justement, parler de Nietzsche, confronter sa lecture avec celle des autres, présente le grand intérêt de se rendre compte si l’on fait des contre-sens sur sa pensée. Faire des contre-sens, vois-tu, cela peut arriver, surtout en philosophie. Ce sont des choses qui arrivent même à des cadors de ton accabit. Alors arrête de te la péter, parce que pour l’instant ta copie approche le zéro pointé, sur Nietzsche comme sur le reste.
Et bon dimanche.
Zita ?
« Canonisée par le pape Innocent XII en 1696, elle est devenue la sainte patronne de la ville de Lucques avec, comme attributs, un trousseau de clefs suspendu à sa ceinture et une cruche. Elle est également la patronne des domestiques (cuisiniers, serveurs, serveuses, employés de maison…) »
la » décanonisation » n’est pas chose aisée.
http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/04/25/la-fabrique-des-saints_4407009_3246.html
Vous avez un vocabulaire limité dans le genre, OneNote.
Un problème avec madame ?
OneNote, just un truc, encore.
Perso , je me demande si vous n’avez pas confondu la volonté de puissance de F.N. avec une vague pub pour le sildénafil.
La volonté de puissance est un concept particulièrement fumeux, pauvre tâche. Nietzsche ne prend que peu la peine de développer ce qu’il entend par là, ce qui a entraîné maints contre-sens. S’agit-il seulement pour chacun de persévérer dans son être, et si oui qu’est-ce que cela veut dire exactement ? Où cela peut-il conduire ? Il y en a un paquet qui se sont cassés les dents dessus.
J’attends ta définition, et je me marre déjà.
‘Pope And Mussolini’ Tells The ‘Secret History’ Of Fascism And The Church
January 27, 20141
http://www.npr.org/2014/01/27/265794658/pope-and-mussolini-tells-the-secret-history-of-fascism-and-the-church
Et il faut savoir aussi que Cervantes n’est pas le seul écrivain « converso » dont on ne peut pas comprendre les oeuvres si on ignore son origine et ce que signifiait dans l’Espagne du XVI et XVIIe siècles le fait de ne pas être « cristiano viejo »: c’est le cas aussi de fray Luis de León, san Juan de la Cruz, Mateo Alemán, Góngora ou Gracián entre beaucoup d’autres. (pablo75)
Seigneur Dieu ! mais c’est toute la littérature espagnole du siècle d’or qui va y passer. Cervantes « converso » ? Lui qui a été baptisé tout bébé ? Saints Jean-Paul II, III, IV, priez pour nous !
…
…avec,…mon expérience des métiers et des instruments pratiques utilisés en beaux-arts,…
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…d’abord les religions avec leurs prophètes ressemblent,… » à des scies et forets ou limes » diamantés « ,…et comme en bijouterie – humaines ils sont utilisés,…( les religions ),…à servir les intérêts des manipulateurs, des bourgeois des coups fourrés-sociaux,…des mondialistes aux paradis-fiscaux et banques,…et j’en passe,…
…déjà, le clerc, l’évêque était au service du roi, souvent son frères déjà,…
…ils mangent du même pain,… » nous « ,…
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…en plus,…avec toutes les licornes de puretés de toutes ces Dames – naturelles en chasteté,…provoquez les schistes en sociétés,…
…que se soit, le Cinéma » radoteur » de la catin, pour se payer la » tête » de St- Jean-Baptiste,…c’est déjà,…autre chose, que le » christ « ,…en croix ressuscité,…avec Madeleine qui lui lave les pieds,…déjà des courbures, le mâle du dos,…
…docteur , une mise en croix,…résurrection dans deux semaines,…et pension complète,…et flambeau à St- Pierre pour renverser Rome,…la païenne,…par les dieux de l’Olympe!,…
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…une autre,…la religion d’endoctriné,…pour son commerce,…les croisades d’enfants,…la Venise contre Bysance,…délivrer la route de la soie,…en délivrant le tombeau du dit; Christ,…manipulé à corps et à cris,…
…
…autres, comme les enfants de charme,…pour accuser les enseignants de pédophilie,…et j’en passe,…des inquisitions pour s’approprier les » biens « ,…des gens » possédés « ,…en bonne gestion de leurs » avoir « ,…
…
…les religions,…au service des jalousies, et des obscurantismes à nourrir,…
…
…des instruments de destructions-sociales,…
…tout ce que les hommes ont fait de mieux, c’est par leurs inventions à vivre mieux-ensemble,…
…et pas à faire des saints et des ordures stratifiés à triés,…pour les marchands aux puces,…
…
…conclusion,…les religions,…du Cinéma » dangereux « ,…comme des nazy-juifs nationaliste en politique,…
…
…le progrès humain,…avant l’économie des bonnes aux ordures et crottes à parfums sous le tapis volant du presse-tige aux bourses,…
…etc,…bon dimanche,…aux vices et vertus qui s’enchaînent,…Ah!,…Ah!,…Bip!,…Bip!,…etc,…à déplier,…merci!,…
…suivant,…
Quoique ..
Si on observe ceux – peut-être nous – qui les ont lus … il n’est pas dit qu’une forme de transcendance – libérée de Dieu et de ses icones – qui nous aspirerait vers le meilleur de nous-mêmes, ne nous habite pas .. (Daaphnée)
Pincer l’Eternel dans les caves, comme disait Sartre, c’est refuser toute forme de transcendance. On ne va pas faire sortir par la porte l’infernal trio Yahvé/Dieu le Père/ Allah pour le laisser rentrer par la fenêtre.
…
…non!,…celle là,…il fallait pas la rater,…
…la métamorphose sociale par le Cyclope des religions sophistes,…à genre Pythagore aux prières,…
…etc!,…Archimède tu nous les pompes,…avec ton bordel de saints du Christ,…avec la coupe au Graal de St-Jean Baptiste,…
…elle était bonne la grappa!,…un arrière-goût de Vodka à Tsar!,…
…Non,…pas 18 verres d’un trait,…
…un verre de jus d’ananas,…Oui,…etc,…
…
OneNote, le fait de confondre tâche et tache, comme vous l’écrivez si bien, m’en dit un peu plus sur vous.
Je ne fais pas de confusion entre un nichéen comme vous et un lecteur de Nietzsche.
Une histoire de mobile à plusieurs degrés de libertés.
Les moulins à vent ?
Il y a toutes sortes d’invincibles.
http://www.youtube.com/watch?v=xa2DJuw7dxc
Nous sommes tous des « juifs convertis soumis aux laïcs » …
Dans une heure deux grands saints auront été élevés à la dignité des autels.
Le Bienheureux Jean XXIII écrivait dans son journal, à 21 ans, ces paroles édifiantes :
« La route que je dois parcourir et qui me convient est l’humilité. Je dois marcher tout droit sur cette route et ne jamais me retourner en arrière. Mon combat d’aujourd’hui est un combat de l’amour-propre dans toutes ses formes. A cet ennemi que je porte toujours avec moi, je ne dois pas laisser un instant de repos. Pour cela je recourrai à l’examen particulier, que je me promets de pratiquer exactement chaque jour…
La route par laquelle je dois monter au triomphe de l’œuvre de Dieu, et le moyen le plus sûr de le préparer un grand avenir d’action efficace et sainte dans le royaume de Jésus-Christ, c’est l’humilité. Tout le reste viendra de soi-même et sera assuré sur cette base. Tel est le conseil de mon maitre spirituel. L’Esprit Saint me parle par sa bouche.
La voie de l’humilité, l’union à Dieu, l’attention à chercher dans ce que je fais non mon plaisir mais celui de Dieu, voilà les trois points principaux sur lesquels mon père spirituel me conseille de me concentrer pour mon vrai progrès spirituel. (…)
En ce qui concerne l’humilité, j’éviterai autant que possible de parler de moi à la première personne. Le « je » et le « moi », je dois les fuir comme si c’étaient des serpents. » (Rome – décembre 1902)
Pauvre chôse, va. Tu es toute petite, petite, petite, Tu n’es même pas intéressante à humilier… Je ne fais que m’amuser avec toi, j’espère que tu te rends compte.
La volonté de puissance c’est un autre nom pour la Vie – pas la vie au sens cucul, sauvons les bébés phoques, la Vie dans toutes ses composantes et contradictions, y compris sa négation, la mort, qui fait partie de la vie – et les formes multiples que peut emprunter la Vie, qui est Chaos, vie et mort intimement confondues.
Parce que l’homme est le jouet de la volonté de puissance, la volonté de puissance peut avoir des ramifications dans des domaines aussi divers que l’art ou la politique. Et c’est là que ça se complique. Car dans cette optique, Léonard de Vinci, Mozart, Goethe ou Napoléon, tous » les grands hommes » témoignent à égalité de la volonté de puissance qui les anime.
Et si Napoléon participe de la volonté de puissance, pourquoi pas Hitler ? C’est là aussi que tu te rends compte que tu l’as dans ton cul. Parce que tu es conne, et l’étendue de mon vocabulaire n’a rien à voir là-dedans. C’est objectif. Cruel mais objectif.
La leçon te suffit ? On continue ? Pour l’heure j’ai affaire, je reviens te lire plus tard, mon chou…
« La voie de l’humilité, l’union à Dieu, l’attention à chercher dans ce que je fais non mon plaisir mais celui de Dieu »
Comme quoi ! Même les couillons comme Angelo Roncalli, … brave mais couillon, peuvent devenir Pape et Saint !
…
…les miroirs inversés de l’Optimum à Pareto,…c’était pas sa tasse de thé à Dieux seins,…des basse-cours,…
…
OneNote dit: 27 avril 2014 à 10 h 32 min
Pas tout compris. Pas tout lu non plus. Mal conçu, mal énoncé. Ininteressant.
Mais Brigitte Bardot est nichéenne ? OneNotez, pourquoi pas ?
OneNote, êtes-vous fonctionnaire ?
Dans une heure deux grands saints auront été élevés à la dignité des autels. (D.)
En attendant, c’est pas avec les projets des socialos sur la prostitution que mes deux grandes miches risquent d’être élevées à la dignité des hôtels.
Tu n’es même pas intéressante à humilier…
ça poste coïtoume triste ici
La volonté de puissance est un concept particulièrement fumeux
ça sent le caoutchouc brulé
Bougueraeau, c’est pas la peine de remettre le couvert.
La messe est dite. Et bien dite.
http://comtomymountain.files.wordpress.com/2010/11/karol-jozef-wojtyla-jean-paul-ii-pope-mountain-2.jpg
Change pas de sujet. Tu comprends pas, on avait compris… Tu n’as rien dans le ventre, ni dans la tête, ni dans les soutifs. T’es mauvaise, quoi.
Pincer l’Eternel dans les caves
« ..pincer pincer dans les caves il en restera toujours quelquechose » c’est dans singmaringueune
…
…conclusions,…
…tous des seins obsédés à canonisez,…
…
…quel cirque mon chéri,…tu me la fait à l’espagnole aujourd’hui,…et on n’en parle plus,…
…tu préfère avec Clotilde,…Véronique tu met la nouvelle au baise,…pour un coq en pâte,…
…tu la sort du frigo-seins du couvent à cisterciennes,…
…
…encore de la crème-sainte!,…balivernes,…c’est de l’igloo Pythagore en gelée-bio,…excellent,…encore,…
…
…Don-Quichotte est servi,…l’addition please,…
…Monsieur,…avec l’espagnole,…T.V.A compris,…Oui!,…c’est mieux en noir,…aux paradis fiscaux,…qui ne vous montent pas à la tête,…etc,…une autre!,…
…
La messe est dite
on est toujours a se moquer des cacochymes ici..c’est pas bon pour le karma moi je vous le dit
Ah, j’ai bon donc !
chic.
Touché-coulé. C’est ça le jeu de la bataille navale, onenote.
Cela dit je repense à truc. C’est assez cruel pour vous onenote, cette litote d’un expert es litotes: » il y en a que le bonheur des autres ulcère »
Je vous dis cela alors qu’un rayon de soleil refait son apparition pas très loin du lac.
pas la vie au sens cucul
..je trique
Tu n’as rien dans le ventre, ni dans la tête, ni dans les soutifs
et dans le string ça te fuit de partout
@ Hamlet
« des nietzschéens de gauche, des heideggeriens de gauche, des spengleriens de gauche »
Il n’y a qu’en France qu’on trouve ça. En Espagne ce sont les penseurs de droite qui se réclament de Nietzsche, Spengler ou Heidegger.
« vous aussi vous avez des heideggeriens de gauche en Espagne ? »
Non, aucun que je sache. Ce sont les penseurs de droite qui se sont occupé de lui et l’ont traduit très tôt (Ortega y Gasset et ses disciples – qui ont tant influencé José Antonio Primo de Rivera, le créateur de la Falange, le fascisme espagnol). Heidegger était étudié en Espagne à l’époque du franquisme le plus dur (années 40 et 50).
À propos du Cervantes officiel: on sait depuis longtemps que la seule « partida de nacimiento » qu’on conserve de lui est fausse, puisqu’il est né en 1549 et non en 1547 (lui même a écrit en juillet 1613 qu’il avait 64 ans, et en 1580 a déclaré 3 fois officiellement qu’il en avait 31). Et il est né dans le village de Cervantes (dans la région de Sanabria – à l’époque zone de la Galice, aujourd’hui dans la province de Zamora) et pas à Alcalá de Henares (ou peut-être avait-il de la famille). Mais ce n’est pas la peine de continuer à discuter avec des gens qui ne connaissent rien à l’affaire et qui n’ont même pas lu son oeuvre. La seule chose qu’il faut savoir est que la version officielle de sa vie (celle de l’Espagne « impériale », catholique et franquiste) est fausse d’un bout à l’autre.
@ dptlm
« Au sujet de Cervantes, lire « Cervantes en su época » de Francisco Olmos Garcia ».
Tout à fait. C’est dans ce petit livre qu’on comprend très bien pourquoi les juifs de l’époque se cachaient, baptisaient leur gosses (ne pas le faire était plus que dangereux), changeaient leurs noms et faisaient tout pour dissimuler leur origine. Ce que dans le cas des écrivains souvent ne servait pas à grand chose puisque tout le monde savait la vérité (il faut lire les attaques de Quevedo contre Góngora pour ce motif), ce qui explique beaucoup de leurs problèmes (Cervantes, san Juan de la Cruz, fray Luis de León, Gracián, entre autres, ont connu la prison pour des raisons pas très claires). Mais, encore une fois, pas la peine de discuter du thème avec des ignorants qui ont une idée « wikipédiste » du thème.
« les juifs de l’époque se cachaient, baptisaient leur gosses (ne pas le faire était plus que dangereux), changeaient leurs noms et faisaient tout pour dissimuler leur origine. »
les maures aussi non?
Saint Pablo sept-cinq sera récompensé pour diffuser son savoir parfait à des ignorants
Pablo,
Tu me fais frémir : il se pourrait que l’histoire officielle d’une vie illustre, mettons la tienne ou la mienne, soit différente de la vie vécue ????
J’en tremble ! Une fois mort, apparaître pour un humaniste, de gauche, pro-palestinien, anti-sioniste, antifasciste, islamophile, homophile, hémophile, colombophile, onfraysien, prousteux, …me serait in-sup-por-ta-ble !!!
Ce qui est presque sûr en tout cas, c’est que Marcel Pagnol était Français, et bien français. J’ai bon, Pablo ?
Je rêve !
Que ne faut -il pas lire ?!
Marcel Pagnol ? Français ?!….
Il est né à Aubagne !
Pablo,
d’où tenez-vous ces informations concernant la date de naissance de Cervantes?Car l’honorable cervantiste Jean Canavaggio ne dit pas autre chose que la version que vous qualifiez « d’officielle ».
Coller Heidegger, et quelques autres lumières, à gauche ou à droite, c’est aussi subtilement vu que de déclarer la Bible ou l »Alcoran, de droite ou de gauche !
… un brin absurde cette « question Nietzsche »
Colli était plutôt indiffèrent au fait politique. Montinari par contre fut un activiste marxiste jusqu’en 58 — et il me semble qui n’a pas rendu sa carte du parti.
Se rappeler que Montinari condamna la publication de « Der Wille zur Macht » car largement apocryphe (voir « ‘La Volonté de puissance’ n’existe pas », aux Éditions de l’Éclat).
Sans vouloir provoquer, j’ajoute que « Mein Kampf » peut être vu comme une boite à outils de gauche … ou de droite.
qui > qu’il
Nous devrions bénéficier de l’état d’esprit ravi de ce dimanche de sainteté catholique pour, ici même, proclamer un saint et une sainte passouliniens !
Je sens des vibrations divines qui m’indiquent clairement qu’il y a des candidates et des candidats…
Les interventions de Pablo75 et de Widergänger sur ce blog : la menue monnaie d’un sionisme touché par la démence.
…j’ai entendu dire que les juifs, z’avaient aussi inventé la respiration par le nez et que leurs ancêtres avaient persuadé nos ancêtres a nous autres, simples primates, de descendre de l’arbre primordial et de marcher sur deux pattes…est-ce donc vrai ?
l’Espagne actuelle est en train d’occulter la présence arabo-mauresque de son histoire…qui plus est, le droit de retour vient d’être octroyé aux seuls juifs (Mauvaise Langue est recevable, d’après lui) mais pas aux maures…Israel devrait faire pareil et étendre le principe aux refugiés palestinos…perso, je n’y retournerai que s’ils me rendaient le village de Mojacar ou vivait ma tribu, sinon qui voudrait être espagnol de nos jours ? a part Pablo (pour le camarade Sancho, je n’en suis pas sur)…Londres est pleine de jeunes espagnols qui n’arrivent pas a gagner leur croute chez eux et mes compatriotes oranais sont en train de racheter l’Andalousie…en fin de compte, quel est le rapport de tout ca, Nietzsche, Cervantès, Averroès et all, avec le cout de la vie et le prix des oranges hein ?
comme dit mon pote Karim, dans un de ses rares moments de lucidite: tu penses, tu penses pas, tu creves quand-meme…
Le sionisme est une vertu moyen-orientale, versus la fourberie et les arlequinades des clowns palestiniens subventionnés par des puissances étrangères non occidentales.
Gott mit Israel !….
« l’Espagne actuelle est en train d’occulter la présence arabo-mauresque de son histoire… »
J’espère bien !
Rien n’a jamais été plus doux à mes yeux que d’admirer cette cathédrale implantée à la Reconquête au cœur d’une mosquée, bâtie par des envahisseurs dénués de bon goût …
déclarer la Bible ou l »Alcoran
l’opium c’est un truc libéral de droite engliche jicé..what else
tu penses, tu penses pas, tu creves quand-meme…
la courge pense pour nous gaga
« Ce sont les penseurs de droite »
Vous avez des noms ?
A part JC et Zemmour je ne vois personne qui se rapproche d’un tel concept.
Pablo ?
Ok, mais que de droite.
Gott mit Israel !….
toutafé..seul gueubèls sait qui est juif ou pas..en tant qu’espaniol dracul l’aurait fini sur le front russe..heil israéle!
Sans vouloir provoquer, j’ajoute que « Mein Kampf » peut être vu comme une boite à outils de gauche … ou de droite.
c’est ça..fais ta kommandantur qui se fout du kommintern jicé..
sinon qui voudrait être espagnol de nos jours ?
..plein de gens gaga..en argent c’est la première destination touristique du mooonde..et les espingoins c’est comme les français..quand qu’il font pas leur couillons on a du mal a partir..l’pognon comme « compatriote » gaga..tu vas finir a porkénroll
« pas aux maures »
ils se sont mélangés in situ
c’est la première destination touristique du mooonde..
tu parles
Onésiphore, encore faudrait-il diversifier sa vigilance et identifier les crédulités mutantes qui sont déjà revenues vigoureusement par la fenêtre — sans transcendance mais avec majuscules, culte, clergé et inquisition.
Notre Père le Marché, la Philo Épanouissante, le Tout-Sécuritaire, le Sport Nouvel Ascétisme Obligatoire, l’U.E. Garante de la Paix, la Chirurgie Esthétique Pour Tous, le Fondamentalisme Pédagogique, l’Autofiction Libératrice, le Net Émancipateur, la Judiciarisation, le Tout-Évaluation, le Très Saint Esprit d’Entreprise, l’Hédonisme Combattant, l’Extension du Domaine de la Mode, Sa Sublimité la Dérégulation, la Multiplication des Génies et des Chefs-d’Œuvre, la Mondialisation Heureuse, l’Anti-moralisme Moralisateur + synergies et hybridations multiples.
certains Juifs et Musulmans se faisaient cathos aussi pour pouvoir partir aux amériques (embarquer était interdit aux non cathos- par charité chrétienne..-d’ailleurs au nom de la croix on leur piquait tout : les convertis étaient considérés suspects ( donc dignes d’être dépouillés)
Pablo n’a pas tort. Des critiques affirment en effet que Cervantes était d’origine juive, un juif marrane. Ce n’est pas du tout impossible.
En même temps, on a du mal à articuler le sens de son œuvre avec ce fait s’il était attesté. Il est évident que Cervantes n’est pas Juif comme avait pu l’être Rachi de Troyes au XIIè siècle. De même Montaigne. Même Spinoza qui était clairement Juif, on aurait quelque mal à voir le rapport entre sa pensée et ses origines juives sinon pour s’en détacher.
Néanmoins, il n’est pas dénué d’intérêt de constater que les Juifs marranes ont joué un rôle important dans la naissance de la mondialisation du commerce à la Renaissance (pour le meilleur et pour le pire, puisqu’un certain nombre de Juifs étaient trafiquants d’esclaves) et ont pu jouer un rôle important dans la naissance également de la modernité en Europe (Cervantes, Montaigne, notamment). Spinoza a joué quant à lui un rôle très important dans la réflexion politique sur la notion de démocratie. Le dernier ouvrage de Jean-Claude Milner y est consacré.
Donc, même si à l’évidence (comme Proust) leurs origines juives ne semblent pas orienter le sens de leur œuvre dans une étroite lecture juive, il n’empêche que leurs origines juives les a conduit à être à l’avant-garde de la modernité en Europe à la Renaissance, comme tous les Juifs cosmopolites ashkenazes qui ont joué un rôle si important au XXè siècle (les savants comme Klibanski, etc. ou les écrivains comme Stefan Zweig) dans la constitution d’une civilisation juive moderne en Europe qui défend les valeurs de l’humanisme et de la démocratie comme les Juifs et l’argent ont fécondé l’Europe au Moyen-Âge en portant l’Europe sur les fonds baptismaux comme dit Annette Wieviorka et comme le montrent les historiens qui étudient le décollage économique de l’Europe au XIIè siècle grâce au prêt usuraire, si vilipendé par ailleurs ou le bouquin de J. Attali sur les Juifs et l’argent (bouquin remarquable).
C’est donc loin d’être une question secondaire.
On peut lire à ce sujet concernant les Juifs marranes un très bon bouquin de l’historien Nathan Wachtel :
— La foi du souvenir, labyrinthes marranes, Seuil, 2001. Ouvrage savant et passionnant.
— Yosef Kaplan, Les nouveaux-Juifs d’Amsterdam, Essais sur l’histoire sociale et intellectuelle du judaïsme séfarade au XVIIè siècle, Chandeigne, 1999.
Et cet autre ouvrage qui montre l’importance des Juifs comme traducteurs à Tolède dans la transmission à l’Europe occidentale des histoires juives contenues dans la Mishna et le Talmud ainsi que dans le corpus monumental du Midrash, reprises par l’Islam entre les VIIè et IXè siècle et transmises par la suite à tout l’Occident sous l’appellation de « contes arabes » ou contes des Mille et une Nuits, qu’on retrouve chez Cervantes, dans l’Heptameron de Marguerite de Navarre, dans Les Récréations et joyeux Devis de Bonaventure des Peiriers, dans le Décaméron de Boccace, ou encore dans le premier recueil de contes orientaux publiés par Moshe Ha-Sefardi (qui signifie Moïse le Séfarade) plus connu sous le nom de Petrus Alfonsus, La Disciplina Clericalis (Le Guide du Clerc), dont on retrouve des histoires dans les Exempla de Jacques de Vitry, qui a donné finalement à l’Europe occidentale cette veine dialogique, comme dirait Bakhtine, de la conversation conteuse comme l’écrit Gisèle Matthieu-Castellani à propos des nouvelles de L’Heptameron de Marguerited e Navarre, qu’on retrouve dans les œuvres de Rabelais, Bandello, Masuccio et jusque chez Scarron dans le Roman comique et chez bien d’autres romanciers du XVIIè siècle (Francion, de Sorel, Furetière, Le Parasite Mormon, auquel a participé Scarron, Le Chevalier hypocondriaque de Du Verdier, Le Gascon extravagant de Du Bail, Le Page disgrâcié de Tristant Lhermite, etc., qui s’inspirent tous du Quichotte) :
— Tolède et Jérusalem, Tentative de Symbiose entre les cultures espagnole et judaïque, Recueil d’essais publiés sous la direction de S. Giora Shoham et Francis Rosentiel, L’Âge d’Homme, 1992, avec une contribution pleine d’émotion de Samuel Pisar, « La contribution juive à la culture européenne : une saga de sang et d’espoir », et une « Déclaration finale de Simone Veil, présidente d’honneur de la Fondation européenne pour les sciences, les arts et la culture et ancienne présidente du Parlement européen.
JC n’est en rien sioniste.
Il est islamophobe donc pour la forme la plus extrême du sionisme.
Nuance.
Il soutient tout autant les hindouistes que Poutine et l’inquisition espagnole restera à jamais son idéal catholique.
Il est pour tous les intégrismes religieux sauf un, étonnant non.
Sûrement un problème de femme qui n’a pas voulu monter sur son scooter.
c’est la première destination touristique du mooonde.
Avec tout le fric que leurs ramènent ces écrivains plein de thunes que sont baroz et welbec, pas étonnant.
Notre Père le Marché, la Philo Épanouissante, le Tout-Sécuritaire, le Sport Nouvel Ascétisme Obligatoire, l’U.E. Garante de la Paix, la Chirurgie Esthétique Pour Tous (etc) (Nescio quis)
Mais il me semble qu’un écrivain contemporain a fait de la dénonciation de ces credos à la mode et à la noix un des axes de son oeuvre. Un certain Michel, Michel comment déjà ? pas trop en odeur de sainteté sur ce blog, d’ailleurs. Ce n’est pas demain la veille, en tout cas, que notre Saint Père Assouline le canonisera.
Il faut aussi signaler le rôle clé joué par un grand roi espagnol, au XIIIè siècle, Alfonso X El Sabio. Sa cour fit le lien entre le nord et le sud de l’Europe à l’époque.
Grâce à ML toutes les théories du complot concernant les juifs ont de beaux jours devant elles.
13h04
Colette et Popaul même combat.
Comme quoi tout est possible.
« Sa cour fit le lien entre le nord et le sud de l’Europe à l’époque. »
Mimi
Comme ils disent sur wiki, cet article manque de références, mais bof, ça mange pas de pain.
12h58 Sûrement un problème de femme qui n’a pas voulu monter sur son scooter.
C’est plutôt qu’il est raciste (style o as)
« Sûrement un problème de femme qui n’a pas voulu monter sur son scooter. »
Que ce soit clair !
Le nombre de femmes de qualité qui n’a pas voulu monter sur mon scooter rose, récemment repeint en bleu marine, est excessivement réduit.
– Christiane, qui a refusé pour des raisons morales incompréhensibles, probablement littéraires
– Golda Meir, pour des raisons religieuses liées à une fatigue physique due à l’âge
– Gesine Dille, qui m’a dit : « plutôt que monter sur ton scooter, je préfèrerai que tu me monte dessus, mein liebe !…
A demain, folks !
De Meddeb et Stora, « Histoire des relations entre juifs et musulmans des origines à nos jours »
Widergänger dit: 27 avril 2014 à 12 h 57 min
ça ressemble à de l’érudition, ça a le goût de l’érudition.
mais je sens le truc frelaté.
« Ce n’est pas demain la veille, en tout cas, que notre Saint Père Assouline le canonisera. »
tss tss, JB, pour ce procès en canonisation, il faut un maximum de smiles au compteur. Et bien choisir la compagnie aérienne.
Le Décaméron !?
Tenez, autant que faire se peut, les jeunes gens éloignés de cette horreur.
Car Aurélie Cadre en Bois de Rosse a bien raison de dire : « Politiquement incorrect ! »
deux saints en plus,jicé va croire que c’est une histoire de femen
« ça mange pas de pain »
C’est vrai. Cela dit, il faut toujours que notre prof ‘émérite’ parte en vrille… je suppose que personne ne lui a dit que les gens ont toujours voyagé… plus ou moins vite (ou plus ou moins lentement, si l’on préfère), c’est vrai et avec plus ou moins de risques… bon, je ne vais pas fignoler… cela vaut aussi pour les marchandises, naturellement… voilà, les gens voyagent pour accompagner les marchandise : on ne peut quand même pas laisser qu’elles aillent dans le monde sans garder un œil sur leur destinée… n’est-ce pas…
j’ai entendu dire que les juifs, z’avaient aussi inventé la respiration par le nez
Faux !! Ce sont les Arabes, Abdel. Et Mahomet pour être précis, après sa fuite de la Mecque, au cours d’une visitation de l’ange Gabriel alors qu’il grillait des merguez en plein désert. C’est alors qu’il a découvert qu’il y avait deux façons possibles de respirer, l’une par la bouche, l’autre par le nez. Les chiites prétendirent par la suite qu’il y en a une troisième, par les oreilles, ce qui provoqua le schisme que l’on sait, toujours d’actualité hélas. Mais cela reste à prouver.
Cervantes, le mieux c’est encore de le lire. À mon avis.
Non mais y a pas que Cervantès, qui est d’origine juive… Y en a what millions ! Par exemple Ben-Hur… Bien avant ! Et pas seulement un religieux, lui… Le char dans le sable chaud… A fond les gamelles ! Mieux qu’au Golan… Et alors les muscles il pouvait déplacer une seule galère en mouvement… C’est fort…
OneNote dit: 27 avril 2014 à 13 h 53 min
il grillait des merguez en plein désert
C’est pas interdit ?
Pablo n’a pas tort. (Widergänger)
Mirouèr, mon biau mirouèr,
Ha dictes-moye
Que jé souis touyours la piou bel
( Judéo-Chrétien de Troyes, « le Chevalier à la marotte »)
( dialecte picard mâtiné d’archéo-ibère par les soins d’un copiste marrane qui passait par là. Encore un !
bon, je ne vais pas fignoler… renato dit: 27 avril 2014 à 13 h 51 min
Mais il a raison, le bougre,« ça mange pas de pain »
comme litlère dracul, un juif pur jus..rapport a la haine de lui..vu qu’le goye qui les baisera est pas né hin dracul
dialecte picard
viens pas causer des pères picards comme des consanguins pédophile homophobe toi..l’excés nuit, il faut rester meusuré
C’est pas interdit ?
un coup de drone et ils finissent tous kébab
C’est sympa. On peut marcher quatre papes maintenant.
Marcher à reculons, voulais-je dire.
George Orwell’s Animal Farm :
http://www.brainpickings.org/index.php/2014/04/25/animal-farm-ralph-steadman/
Rome, capitale du monde nous raconte Servajean. Sa bedaine égocentrique va exploser sous les quatre milliards de téléspectateurs qu’elle attend. Pourvu que Jean Lebrun n’en rajoute pas une louche.
renato dit: 27 avril 2014 à 15 h 21 min
Oui mon bon Renato, depuis Orwel, on sait qu’il y a des animaux plus égaux que les autres, surtout les oligarques.
bouguereau dit: 27 avril 2014 à 14 h 45 min
C’est pas interdit ?
un coup de drone et ils finissent tous kébab
Ou saucisse de Francfort, bouboug.
Widergänger dit: 27 avril 2014 à 13 h 06 min
Il faut aussi signaler le rôle clé joué par un grand roi espagnol, au XIIIè siècle, Alfonso X El Sabio. Sa cour fit le lien entre le nord et le sud de l’Europe à l’époque.
Il ne faut rien exagérer, il ne mesurait qu’un mètre cinquante.
Au fait, ton prof de khâgne, il t’invite dans ses raouts ?
Elle nous a provoqué, la gamine !
(on est pas des saints …)
Sergio dit: 27 avril 2014 à 14 h 28 min
OneNote dit: 27 avril 2014 à 13 h 53 min
il grillait des merguez en plein désert
C’est pas interdit ?
Non. Par contre, les loupes si, depuis que Tintin en à fric (en parler locale) brûlait le cul des vilains anthropophages.
EC : « Misérable, éphémère, de passage, bien peu de chose certainement ; je constate néanmoins qu’il faut tout un océan pour effacer la trace de mon pied sur le sable. »
Oui enfin si tu te balades avec une bassine d’eau ça marche aussi.
Quatre Orfèvres, à la Saint Eloi….. dit: 27 avril 2014 à 15 h 41 min
Elle nous a provoqué, la gamine !
(on est pas des saints …)
Circonstance atténuante : les saints pointaient en avant.
Sweet Ophelia dit: 27 avril 2014 à 15 h 45 min
EC : « Misérable, éphémère, de passage, bien peu de chose certainement ; je constate néanmoins qu’il faut tout un océan pour effacer la trace de mon pied sur le sable. »
Oui enfin si tu te balades avec une bassine d’eau ça marche aussi.
C’est quand même dommage pour les pas des amants désunis.
Pope François : l’homme-canon
L’horreur absolue. Âme sensible, s’abstenir de cliquer sur le lien.
Quand Abdel cause à son pote Karim, on sent qu’un grain de semoule qui cause à un autre grain de semoule, ça donne du goût au couscous, dans le couscoussier britannique sous surveillance
« le fait de confondre tâche et tache » — des journées
Bien évidemment il est indispensable de ne pas confondre les deux éléments et les écrire correctement quoiqu’à vouloir faire parler l’un ou l’autre des termes il est encore possible de voir que le premier bien délimité dans le temps qui y est dédié s’inscrit comme le second sur notre temps aux limites indéfinissables et non prévisibles, excluant les aléas, les avaries, les accidents, les incidents qui brisent l’immensité rythmée conférée à chacune de nos vies.
« Une amie fond en larmes, au cours du dîner d’hier au soir, alors que nous parlions d’un sujet qui, a priori, ne la touchait pas de près. »
Améliorer sa cuisine est toujours souhaitable ! Résultats immédiats.
(à moins que ce ne soit une conversation ennuyeuse à mourir, bête à pleurer, quoi…)
16h11: le traducteur donne:
Traduire
أنا لا أوافق على هذه مضادة بعنف عن فلسطين: حماس هو مدير ممتازة المخيمات الكسل حيث يسود أعلى يميل إلى احترام النساء والمخابرات الأجنبية
Je ne souscris pas au compteur violemment sur la Palestine : le Hamas est une paresse de l’excellent chef de camp avec des inclinaisons supérieures à respecter les femmes et les renseignements à l’étranger
Benoit et François font bobèche. Les écolos vont encore gueuler. Il y a des fuites polluantes dans les saouls papes.
Pas tout compris. Pas tout lu non plus. Mal conçu, mal énoncé. Ininteressant.
Mais Brigitte Bardot est nichéenne ? OneNotez, pourquoi pas ?
Excusez mon retard, je me lève tard cependant étonnée qu’un bel esprit si prompt habile diligent à la reflexion, à la controverse, toujours à cheval entre deux batailles littéraires ne comprenne le propos et s’y attache si peu pour s’approcher du dédain, vous rompez avec cette forme d’humilité et de disponibilité à l’autre qui jusqu’à présent se donnait comme votre carte de visite, votre signe distinctif, de carte nous n’avons plus, renseignez-moi, ça se fait encore?
bérénice dit: 27 avril 2014 à 16 h 47 min
Toujours à cheval, oui, mais pas Montaigne, plutôt ma teigne.
Et puis là, pardonnez je ne suis pas experte en expertise mais vos interventions ne lassent de surligner votre fonctionnement, à prêter à l’envie le creux de vos plis les plus intimes qu’ils se révèlent comme passés aux rayons X
» il y en a que le bonheur des autres ulcère »
Je n’ai pas noté qui a tiré le premier de ses mémoires ce constat, les anglais peut-être?
Je crois néanmoins que chez vous c’est bien pire, ce n’est pas de l’ulcération, j’y mettrais un déclencheur, une intolérance totale quoique ciblée qui s’apparie presque à la manie, je ne pourrais trop dire s’il s’agit d’une monomanie, un psychiatre vraisemblablement à la faveur de votre coopération et d’entretiens suivis vous aiderait certainement quoique je doute que ce dysfonctionnement pathologique vous disconvienne, c’est un peu ce qui fait le sel de vos jours. L’extirper vous réduirait d’autant que vous ne sauriez quoi reconstruire.
bérénice dit: 27 avril 2014 à 16 h 47 min
Bérénice, merci de prendre le standard.
Le temps de fermer le sac et je serai d’ici quelques instants- et pour plusieurs jours en zone blanche- dans le Sud provençal. Une immortelle randonnée en perspective.
Merci de bien vouloir noter scrupleusement toutes les questions. Enfin, dans les limites de l’intelligibilité; la votre.
Je verrai éventuellement à y répondre dans les plus brefs délais; selon les exploits.
ps: Pour le diner de ce soir, je vous conseille marcel, le pouète hugolien; il a l’air à point.
A bientôt.
Vous pardonnerez encore mais bien qu’en terme de curiosité vous vous posiez, je me réjouis de vos réponses qui ne tardent jamais sous quelques signatures, tout en gardant la position de l’observatrice friande et amusée, c’est toujours d’une finesse à passer au peigne et le tout en devient une occupation sérieuse sans atteindre la préoccupation tant vos eaux sont limpides pour qui sait y regarder.
J’ajoute que vous êtes bien évidemment en droit de décliner dans toutes les langues que vous maitrisez que je suis limitée, les gros logiciels sont parfois défectueux et il est vrai que je dois fonctionner avec ce qui m’a été légué en terme d’intelligence/mémoire/sensibilité couplé à de malheureux acquis dénués d’intérêts.
N’oubliez pas le Cantal!
La durassienne de service.
Le temps de fermer le sac et je serai d’ici quelques instants- et pour plusieurs jours en zone blanche- dans le Sud provençal. Une immortelle randonnée en perspective.
Mais où se croit-elle, celle-là. Qu’est-ce qu’on en a foutre de sa vie privée ?
Heing? Béré tricote des moufles?
moufles en avril, bonnet en juillet
« scrupuleusement »
Vous avez saisi, n’Est-ce pas, que qui s’en voit occupé est déjà corrompu par la pensée du Mal et tiraillé entre ces deux pôles Bien/ Malin, hésite douloureusement à ne pas emprunter les chemins séduisants de l’enfer? Un être pur ne connaitra jamais (à moins que) ces turpitudes de l’esprit.
Le croco faut lui faire bouffer le ballon… Grenades farcies !
Les crocos c’est comme les agents du fisc faut pas la moindre pitié aucune…
Sergio dit: 27 avril 2014 à 17 h 55 min
c’est comme les agents du fisc faut pas la moindre pitié aucune…
c’est ton coté anar sergio? mais c’est comme les c.n,s dans ton genre, l’en faut!
connemarra dit: 27 avril 2014 à 18 h 21 min
Sergio dit: 27 avril 2014 à 17 h 55 min
l’en faut!
Ha ben voilà ! Il faut les faire becqueter par le croco ! Encore que… Ca peut le rendre malade… Faudrait qu’il mache plus, quoi…
La photo n’est pas mal : un lac d’Italie, lac de Côme, lac de Garde, lac de Lugano ? Pays de Stendhal…
Stendhal était aussi un grand lecteur de Scarron, Le Roman comique. C’est là où il a pris ses fameux effets de régie.
Une littérature dialogique, cf. M. Bakhtine, Esthétique et théorie du roman, le fameux dialogisme analysé par Bakhtine. C’est profondément juif comme éthique de la création littéraire, comme chez Paul Celan avec sa poétique dialogique ; ça vient des commentaires de la Torah qu’on trouve dans la Mishna, le Midrash et dans l’art du pilpoul, typique de la conversation juive, un peu comme ici sur le blog où ça papote sans arrêt à propos de tout et de rien. C’est un blog très midrashique au fond.
sur le nouvelobs, « tout le monde se lève pour Kundera », sauf Popaul et sa cri-cri
Somptueux match, grande victoire rugbystique des Varois contre les Irlandais de Munster en demi-finale H cup…
A ce niveau de jeu, il faut regarder ce type d’affrontement humain, peu spectaculaire, très dense, très technique, comme aussi beau, aussi riche à savourer, que les récits mythiques de l’aveugle grec. Tout le reste est littérature.
« Canonisez Jonny Wilkinson ! » ….
Popaul, quittant sa Dame Valognes, folle de jalousie, pour Christiane…
Scélératesse hollandaise, isn’t it ?
« on ne vous dira pas la fin car à la dernière page, une étrange révélation qui aurait mérité d’être prolongée tant elle nous laisse perplexe, éclaire rétroactivement tout ce qui a pu se jouer dans la haine affectueuse qui a lié le fils au père, malgré tout. »
bonsoir Monsieur Assouline.
vous pourriez me dire la fin svp ?
je la répèterai pas aux autres c’est promis.
quelle peut bien être cette fin mystérieuse qui laisse perplexe ?
je vous donne des pistes et vous me dites si c’est chaud ou froid, d’ac ?
– il découvre que son père est circoncis ?
– il le surprend au pieu avec la femme de ménage tunisienne ?
– il le voit sortir d’une synagogue le jour de Kippour ?
– il découvre dans son armoire le maillot du Football club d’Alger ?
Oui, il découvre en effet que son père est circoncis. C’est l’énigme finale. Allez comprendre quelque chose tout ça après ça…!
Les mystères de la circoncision du père de Bruckner ! Ah, c’est quelque chose, ça, mes petits chéris.
Même dans une équipe de techniciens de surface, hamlet, vous seriez un type impossible à manager !
Etes vous unique, ou la génétique familiale aurait, comment dire, …. ?
quelle peut bien être cette fin mystérieuse ?
je sèche, pourtant je suis un spécialiste des fins,
j’ai écrit 16 fins de roman !
le problème est que je n’ai jamais pu imaginer le début.
ce jeu du « je vous laisse deviner la fin » c’est super gonflant.
Monsieur Assouline vous imaginez si tous les journalistes faisaient comme vous ?
dans leurs article.
dans les journaux.
du genre l’armée russe vient d’entrer à Kiev je vous laisse imaginer la fin de l’histoire…
non, c’est vraiment pas pro pour un journaliste.
à la limite vous n’auriez dit que la fin du bouquin de Bruckner sans rien dire du début que c’était pardonnable.
à moins que vous ne disiez pas la fin juste pour que vos lecteurs l’achètent ?
c’est ça ?
si c’est ça, alors dans ces conditions vous pouvez me la dire parce que même vous me la dites pas je l’achèterai pas.
ça marche ?
me permettez-vous au moins de lancer un appel sur votre blog ?
y aurait-il un imbécile sur le blog de Monsieur Assouline qui par hasard aurait acheté le bouquin de Bruckner pour nous dire la fin ?
merci d’avance.
Une fin qui n’est pas mystérieuse transforme un roman en compte rendu de police.
L’acheteur du bouquin doit rester perplexe, comme le Christ doit ressusciter pour que le peuple croie à la Résurrection des corps, à l’ensevelissement de Bercy, à la jouissance éternelle dans la lumière de Dieu, au Paradis des Cons.
oupss désolé, pour l’emploi du mot imbécile, ce n’est pas ce que je voulais dire, il est évident qu’on peut ne pas acheter le bouquin de Bruckner et être un imbécile quand même.
exemple : celui qui n’achète pas le Bruckner mais achète l’Onfray sur la contre histoire de la littérature.
pour info c’est le tome 1 de la contre-histoire de la littérature de Michel Onfray
et il a prévu 12 tomes !
c’est une bonne nouvelle : on a pas fini de rigoler.
monsieur Assouline, rassurez-nous, vous n’êtes pas en train d’écrire un prochain article de votre blog sur la contre histoire de la littérature Tome 1 de Michel Onfray ?
si c’est le cas, je peux participer à l’écriture de votre article ?
vous écrivez le début et j’écris la fin !
ça vous épargne la moitié du boulot.
en prime je corrige gratis vos fautes d’orthographe.
Onfray a fait qu’un seul truc intelligent dans sa vie : pas faire d’enfant, ils auraient été capables d’écrire un livre sur leur père, alors celui-là je l’aurais acheté.
Onfray, vivant, pourrait faire un truc bien dans sa vie : venir ici exprimer sa douleur d’être incompris …
Les occasions de rire se font rares.
…
…de sortie vers 11 heures,…rentré vers 15 h,…en fin,…une sieste,…et me voilà,…
…
…
…mais, qu’elle conversation en » sauce tomate « ,…qui suit,…vraiment j’hésite à y tremper mon biscuit en louche,…pour remuer la crème entre » invités-ingrédients « ,…
…
…soulevons le couvercle,…Ah!,…qu’elle sieste,…et,…la soupe habituelle,…
…
…y a de quoi,…allez se faire foutre par les grecs,…
…
…avec tout çà,…je doit remettre à demain un achat,…à cet heure ci c’est déjà clos,…
…
…le parfum,…de la sauce,…( presque de l’eau-régale normale,…pour dé-oxyder les Dieux de leurs poussières,…),…
…
…vos préoccupations des appartenances aux religions des auteurs Cervantès ou autres,…
…çà doit tout de même être dépassé,…
…ce qui compte, c’est les idées,…pas d’ou elle sortent en clan ou en lobbying à mettre en exergue,…enfin,…etc,…
…écrire pour ne rien dire,…
…on est servi,…genre Darius,…embarqué,…du Marathon,…etc,…
…
Gianni, deux sortes de façon d’aimer les plantes : par les racines puissantes, ou par le feuillage spectaculaire. Perso, j’exècre la Nature !
Une pensée pour ce pauvre chauffeur de VTC qui perd son emploi au nom des « valeurs » de deux folles sortant d’un bar …
…
…@,…J.C,…voir plus loin que son ombre,…
…
…c’est aussi,…voir des batailles de Salamine sur la mer et le net,…
…aussi,…la mise en boîte,…l’élevage,…
…etc,…
Tant de cons ont perdu leur ombre …
On dirait que sans les personnages de la société du spectacle hamlet serait privé d’arguments et peut-être même d’une vie…
…
…c’est pas une raison, pour se mettre à l’ombre du premier venu,…et lui offrir ses saints,…Ah!,…etc,…
…
hamlet dit: 27 avril 2014 à 19 h 01 min
ce jeu du « je vous laisse deviner la fin » c’est super gonflant.
dans leurs article.
dans les journaux.
du genre l’armée russe vient d’entrer à Kiev je vous laisse imaginer la fin de l’histoire…
Tu commences objectf, to be, tu finis raciste anti russe.
Tu aurais pu dire en restant sur les rails : l’Otan vient d’entrer à Donetsk, je vous laisse imaginer la fin de l’histoire…
« Les mystères de la circoncision du père de Bruckner ! Ah, c’est quelque chose, ça, mes petits chéris »
Plus que le saint esprit?
– rien ne l’a atteint comme la séparation avec son mari après vingt-cinq ans de vie partagée :
atteint ? Ceci n’est pas une phaute d’ d’orthographe !
qui a parlé du naufrage psychotique des instituions psy ?
Catherine M. fut-elle une bonne enfant?
La critique littéraire est un vaste Monde d’ acquiescements!
http://brumes.wordpress.com/
Oui, il découvre en effet que son père est circoncis.(Widergänger)
C’est pas un scoop. Depuis le temps… Déjà que Chrétien (de Troyes) s’en était aperçu un jour que son père pissait au pied d’un arbre. Enfin, c’est ce que disent les malveillants. Et Cervantes, donc. Je te dis pas la tempête sous un crâne le jour où son père lui a révélé (sous le sceau du secret) que son propre père lui avait révélé (un soir où ce taiseux, par exception, s’était abandonné aux confidences), qu’il n’était pas impossible que l’arrière-grand-père d’une grand’tante à lui (du côté maternel), le fusse, le fuisse, le fût.
Oui, il découvre en effet que son père est circoncis.(Widergänger)
Chiche que quelqu’un se dévoue pour baisser le slip à Widergänger pour voir s’il l’est. Ce ne sera pas moi : j’ai mes limites et ma pudeur.
Pas « le fusse » mais le fut (passé simple) ; au subjonctif imparfait ce serait « le fût ».
Et iss croient drôles ! Faut tout leur apprendre à ces mômes.
“La plus minable des actions que l’on peut commettre lors d’une controverse, c’est de s’accrocher aux erreurs de grammaire et de syntaxe de l’adversaire.”
…
…enfin,…de compte,..
…
…quelle obsession dans le détail, de cette suite,…dans l’embarras des traditions séculaires des peuples à proximité des dieux » charcutiers « , à Baal,…phéniciens,…circoncis?,…aussi?,..
…
…et, autre » connerie « ,…les » Amazones « ,qui se coupent, le sein,…pour mieux tirer à l’arc,…
…
…et, les centaures,…ils se coupent quoi,…un petit bout de langue,…pour nourrir leurs chiens,…
…
…même si entier!,…le ridicule aberrant de toute ces pratiques d’auto-mutilations,…
…défini déjà,…un genre de » soumis » aux traditions,…et bordels corporatistes,…stratifiés,…
…
…c’est n’importe quoi!,…pour s’être perdues des raisons,…
…Nostradamus,…aux pieds,…et j’écris quoi, maintenant,…
…je prend congé!,…sans solde,…
…et, mon ridicule je le rempli avec quoi!,…des €uro’s à plumes-rôles vert- hygiéniques,…etc,…académiques,…of courges!,…etc,…
…suivant,…
Ce pauvre Widergänger faisant en moyenne une dizaine de fautes de français par commentaire, il est bien mal placé pour donner des leçons…
ce texte en arabe, j’avoue que j’y ai rien pigé…pourtant je pense pouvoir lire et écrire l’arabe…sinon, être comparé a un grain de couscous par un grain de poussière, j’avoue que ce me fait marrer tout doucement dans mon verre de Malbec…
ça ballotte
J’aime bouger, j’ai la bougeotte,
Tels les chevaux du champ d’Auteuil,
Que ça remue et ça gigote,
J’aime bouger, j’ai la bougeotte.
Las, j’ai les jambes en compote,
Je suis cloué dans un fauteuil.
J’aime bouger, j’ai la bougeotte,
Tels les chevaux du champ d’Auteuil.
Jean Calbrix, le 28/04/14
hi pic pic?
…
…Honny soit qui mâle y panse!,…
…
…mon café monte déjà, au lait de la ruche des bourdons sur Seine,…Ah!,…Ah!,…çà ira!,…
…
…
…les Charlots » Paulette la reine des paupiettes « ,…1967,…
…
…Guy Marchand » la Passionata « ,…la comèdia del arte,…Ollé! aux chèvres de Monsieur Seguin !,…etc,…
…
A-t’on lu le même livre?
En lisant Dire Adieu, j’ai découvert une femme aimante et complexe, bien loin de ce que vous décrivez…
@ renato
permettez-moi d’en douter.
@LOURNIAC
Ah, là ! aucun décret vous y oblige… Mais… douter de quoi, au juste ?
Ce que dit Onfray de Sade et de Cervantes me paraît un peu infantile, voire dangereux : on a la désagréable impression de revenir quarante ans en arrière quand J. J. Pauvert était condamné pour publier Sade.
Les études sur Sade et le libertinage ont depuis fait largement progresser la réception de Sade. On peut citer les études de Michel Delon, qui l’a publié dans La Pléiade, et Jean-Christophe Abramovici (qui avait d’ailleurs patronné un de mes articles que j’avais publié dans L’Information littéraire) qui ont considérablement apporté à la lecture de Sade. On pourrait aussi citer le dernier bouquin important en date sur Sade, de Christophe Marty : Pourquoi le XXè siècle a-t-il pris Sade au sérieux ?, « Fiction & Cie, Seuil, 2011, qui réfléchit sur la réception de Sade et sur la fascination qu’il a exercée, de Adorno à Pasolini, en passant par Klossowski, Bataille, Blanchot, Foucault, Lacan, Deleuze, Sollers, Barthes.
Don Quichotte, roman de la dénégation ? C’est un peu réducteur. Mieux vaut encore lire Marthe Robert, L’Ancien et le nouveau De don Quichotte à Franz Kafka, que je relisais d’ailleurs dernièrement, surtout le chapitre consacré à Cervantes pour mieux comprendre Le Roman comique de Scarron. Et loin d’être un roman de la dénégation, c’est au contraire — et là est la source de son comique — un roman qui affirme avec une énergie folle et contre toute raison, les certitudes épiques alors qu’elles n’ont plus cours et que « l’ordre, écrit Marthe Robert, n’en reste pas moins urgent à dire ».
Bref, encore un livre raté de Michel Onfray. Depuis son livre sur les Cyniques grecs il les accumule les ratages. Déjà en son temps, Clément Rosset permettait de voir que l’idée qu’il propose des Cyniques n’est qu’un pur et simple contre-sens. Il prend pour révolte ce qui n’est que conformisme au Naturalisme, à cette croyance à laquelle s’en prend Clément Rosset dans tous ses livres, comme Pascal, comme Nietzsche et Lucrèce et tant d’autres, qu’il existerait une Nature. C’est seulement le conformisme de notre époque, la croyance du moment, et il a su en tirer profit. Michel Onfray fait du commerce, c’est un boutiquier, pas un penseur. Et ses accointances, parfois, puent.
Encore un livre que vous n’avez pas lu et sur lequel vous glosez sans fin… Vous êtes un pitre, mon pauvre Widergänger
Pour ce qui est de l’histoire littéraire, on cite souvent la fameuse querelle du Cid. Mais on oublie quarante ans plus tard une querelle non moins importante, c’est celle autour de la publication de La Princesse de Clèves qui a servi à fonder de nombreux problèmes du roman, comme le rapport entre Histoire et roman, genres et styles, vérité narrative et vérité positive. Toutes choses analysées par G. Genette dans son fameux article de Figure II « Vraisemblance et motivation » avec le fameux théorème de Valincour (V = F-M) : la valeur (V) d’une unité narrative est proportionnelle à sa fonction (F) économique dans l’ensemble du récit moins le coût que le narrateur doit dépenser pour sa motivation (M). Valincour, qui était critique officiel, ami de Boileau et historiographe du roi, a d’ailleurs été réédité (en G.-F Flammarion de poche) en 2007 (Les Lettres à la Marquise de *** sur La Princesse de Clèves). Christine de Montalbetti en a par ailleurs fait le cœur d’un de ses romans paru chez chez POL.
Le roman de Mme de La Fayette a été écrit à plusieurs mains. Je doute que Michel Onfray s’attache à de tels détails dans son ouvrage. Il faudrait élucider ce qu’il doit à Segrais, qui était secrétaire de Mme de La Fayette, auteur des Nouvelles françaises, constituées d’historiettes galantes et de portrait de dames de la cour, et au duc de La Rochefoucauld et à son profond pessimisme énoncé dans Les Maximes.
En tout cas, son roman a donné lieu à une querelle comme les aiment les Français, avec de nombreux articles parus dans Le Mercure galant, de Fontenelle, Bussy-Rabutin, l’abbé de Charnes, en mai 1678, sans parler de la sortie en 1670 du livre de réflexion théorique sur le roman de Pierre-Daniel Huet, qui était tout de même le gouverneur de Monsieur le Dauphin, Traité sur l’Origine des romans, où il y réaffirme, à propos de la fausseté et de la vérité romanesque, la tradition augustinienne : « Et saint Augustin dit en quelque endroit que ces faussetés, qui sont significatives et enveloppent un sens caché, ne sont pas des mensonges, mais des figures de la vérité, dont les plus sages et les plus saints personnages, et Notre Seigneur lui-même se sont servis. »
C’est exactement comme au temps des querelles autour du Nouveau Roman, et des réponses de Robbe-Grillet aux attaques dont il était l’objet.
C’est toujours d’actualité à propos de la question que posait encore dernièrement dans un ancien billet Passou au sujet d’un ouvrage de Tadié sur la shoah comme terminus a quo, ce que contestait notre brave Passou (c’est normal quand on écrit un roman sur Siegmaringen). Je ne crois pas que Passou ait bien compris ce qu’écrivait Jean-Yves Tadié mais c’est toujours la même querelle qu’il y a plus de trois siècles.
On trouverait cette idée de Tadiée développée dans un chapitre de Jean Bessière, « Une société et une littérature sans référent — des littératures policière, de science fiction, de la Shoah et de la colonisation » (dans Qu’est-il arrivé aux écrivains français ? d’Alain Robbe-Grillet à Jonathan Littell, Éditions Labor, 2006, où il écrit : Dire les camps d’extermination, revient à dire la difficulté et la nécessité de la mémoire, à désigner des nations, des sociétés, qui ont fait de certains hommes des hommes ultimes et de leurs propres cultures des cultures au passé, des cultures sans référent, ainsi que la société allemande même est devenue une société sans référent — elle a promu et réalisé la destruction humaine radicale —, ainsi que les sociétés contemporaines de la Shoah, par l’ignorance où elles ont choisi d’être de la Shoah, sont elles-mêmes devenues des sociétés sans référent — elles ont accepté la destruction humaine radicale. La littérature de la Shoah est la littérature qui affronte le plus radicalement, au sein même de la société, l’expérience radicale du défaut de société et du défaut d’avenir de cette société. »
Voilà pourquoi, mon cher Passou, la Shoah est un référent incontournable pour parler de la société. On peut toujours parler de Siemaringen. Mais ce n’est pas là que tout se joue. Siemaringen n’est pas structurant pour dire notre défaut de société et le défaut d’avenir de cette société. Voilà le sens de ce que disait dans son ouvrage Jean-Yves Tadié.
La nouvelle de Peter Härtling, que je suis en train de traduire, « Brodbeck und die letzten Bücher » (Brodbeck et ses livres ultimes ») est, elle, au contraire, au cœur même de notre tragédie contemporaine. Ces « livres ultimes » que son héros lit dans les théâtres d’Allemagne un peu partout disent « le défaut de société et le défaut d’avenir de cette société ». La société allemande, doublée du problème de l’héritage de la DDR, comme de la société française et de l’Europe toute entière. C’est une magnifique « figure de la vérité », pour reprendre la belle formule augustinienne de Pierre-Daniel Huet, énoncée en 1670, toujours d’actualité.
Vous ne produirez jamais rien, Widergänger, parce que vous êtes l’archétype du raté. Vous feriez mieux de vous concentrer sur vos cours de français en classe de sixième. Quant à vos plagiats et copier-coller de lectures, n’en encombrez pas ce blog
Non, au contraire, c’est dans ces opinions et ces rendus de réflexion qu’il faut écouter Windergänger ; vous les trouvez oiseuses ? Elles sont au moins l’expression d’une pensée, ce qu’aucun troll au monde ne sera capable de produire. Mais W. a une « dette » envers ce blogue, car c’est par ses attitudes imprécatives qu’il a laissé, ici, la porte ouvertes aux outrances. Je considère que les réflexions et indications qu’il donne (Genette, perso, par exemple, renvoie au chocolat nocturne. Celui que j’absorbe quand une lecture m’est trop ardue. Pour Genette, la plaque entière y passe, sans m’éclairer pour autant. Bref !) ne sont pas de trop pour éponger cette dette.
À propos du roman de La Princesse de Clèves :
« Je le trouve très agréable, bien écrit, sans être extrêmement châtié, plein de choses d’une délicatesse admirable et qu’il faut même relire plus d’une fois, et surtout ce qui s’y trouve, c’est une parfaite imitation du monde de la cour et de la manière dont on y vit. Il n’y a rien de romanesque et de grimpé. Aussi, n’est-ce pas un roman. C’est proprement des mémoires et c’était, à ce que l’on m’a dit, le titre du livre, mais on l’a changé… »
(Lettre de la comtesse de La Fayette à Lescheraine, cf. Beaunier, Correspondance de Mme de La Fayette, Paris, Gallimard, 1942, t. II, p. 63)
Ele parle de son roman comme si ce n’était pas elle qui l’avait écrit. très étonnant. D’ici à penser qu’elle parle dans cette fameuse lettre de passages écrits par d’autres, par Segrais par exemple, il n’y a qu’un pas…!
C’est aussi un moment de l’histoire littéraire où on est passé du genre des Mémoires (comme le Cardinal de Retz) au roman. Marc Fumaroli dit des choses intéressantes à ce sujet dans La Diplomatie de l’esprit à propos des Mémoires de Retz. Pourtant viendra sur le tard les Mémoires du duc de Saint-Simon, sans nul doute la plus grande œuvre littéraire française.
Ce ne sont pas opinions ou comptes rendus, Clopine, mais de simples copier-coller de lectures disponibles sur le net ou les réseaux pédagogiques. Ce type est un escroc total, qui se contente de pomper ce qui s’écrit ici ou là. Imposteur, mythomane, usurpateur et j’en passe
14h15 – 15h21 – 15h36
Même niveau de conneries.
Les trolls ne sont pas uniquement ceux que la brayonne s’imagine.
16h29
En effet, très haut niveau de connerie.
Les trolls ne sont pas uniquement ceux que la brayonne s’imagine
Etonnant, non. Le roman est paru anonyme. Il eut été étrange qu’elle l’assumat.
D’autres romans, ont l’Araspe, écrit par une femme, et visant l’entourage de Molière, n’ont jamais été explicitement revendiqués.
Attention à ne pas faire de Segrais le grand homme du Dix-Septième Siècle.Le prudent Duchene, s’est contenté de désattribuer les Mémoires sur la Cour de Hollande.
Le passage du Traité sur l’origine des romans que vous citez simplifie abusivement le propos de Huet, si j’encrois Fumaroli, que j’ai tout de meme entendu parler à ce sujet.
Tout ceci demanderait une approche plus fine.
Bonne soirée.
MCourt
Frère Landru se chauffait avec ce qu’il avait sous la main…
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