Vices et vertus de la confusion des genres
Brouiller les genres littéraires et s’affranchir de leurs frontières, c’est courir le risque d’en subir les conséquences et d’en récolter les fruits. On est à peu près sûr d’être méprisé par les historiens, les sociologues, les journalistes, les romanciers, chacun jugeant à l’aune de sa science ou de son art que c’est trop ceci et pas assez cela ; mais dans le même temps, le public y trouvera son compte si l’auteur a su parasiter et détourner avec talent tous les codes narratifs au profit de son récit. A condition de ne pas se demander si c’est du lard ou du cochon. Un cas de figure particulièrement bien illustré ces temps-ci par Laëtitia (385 pages, 21 euros, Seuil) d’Ivan Jablonka (1973).
Au départ, un fait divers qui fit grand bruit il y a quelques années. L’enlèvement de Laëtitia Perrais, une serveuse de 18 ans dans un restaurant de la Bernerie-en-Retz, à deux pas de chez elle du côté de Pornic (Loire-Atlantique) où elle vivait dans la famille d’accueil au sein de laquelle on l’avait placée avec sa sœur. Le principal suspect, qui s’avèrera être le meurtrier, fut retrouvé au bout de quarante huit heures. Mais la gendarmerie et la police mirent des semaines avant de retrouver le corps de la victime, poignardée à une quarantaine de reprises, étranglée, découpées puis démembrée (on ignore si elle fut violée).
C’était au début de 2011. Le président Sarkozy, plus impulsif et démagogue que jamais, en fit une affaire d’Etat en reprochant publiquement aux juges de ne pas avoir garanti le suivi de Tony Maillon (1979), le présumé coupable, et leur annonçant des « sanctions » en regard de leurs « fautes ». La prise de position du premier magistrat de France provoqua un tel scandale qu’elle fit descendre des milliers de magistrats dans la rue. Au regard de ces éléments conjugués, l’auteur veut y voir un fait divers exceptionnel ; mais tout fait divers ne l’est-il pas d’une certaine manière dès lors qu’il est transcendé par la littérature ? Flaubert ne s’était-il pas inspiré de l’empoisonnement de la femme d’un officier de santé, un fait divers qui avait défrayé la chronique normande sous Louis-Philippe, pour écrire Madame Bovary ?
Historien de formation, professeur à Paris-13, co-directeur de la collection « La République des idées » au Seuil, Ivan Jablonka s’était fait connaître du public il y a quatre ans avec une enquête prenante, essai original d’ego-histoire sous le titre Histoire des grands-parents que je ne n’ai pas eus. Intrigué au début, puis passionné au cours de son enquête pour finir véritablement obsédé, hanté, habité par le fantôme de la malheureuse Laëtitia , l’auteur a été partout sur les lieux (Pornic bien sûr mais aussi Nantes, Paimboeuf, Machecoul…) ; il a rencontré et interrogé tous ceux qui devaient l’être à commencer par ceux qui ne l’avaient pas été, les proches et les moins, les familiers et les journalistes, les avocats et les magistrats, jusqu’au médecin-légiste, autant de personnages qu’il fait vivre intensément ; il a assisté au procès, non pas à la paresseuse comme certains envoyés spéciaux, mais à toutes les audiences.
Il n’empêche : son héros, c’est bien, elle, l’absente, Laëtitia –et non lui, l’omniprésent Meilhon dans le box, délinquant multirécidiviste, bien qu’il soit plus intéressant, et pour cause : elle avait à peine eu le temps d’exister. L’auteur ne l’a pas moins constituée en objet d’histoire. Elle et son fait divers qui reflète en une seule personne la vulnérabilité des enfants et les violences faites aux femmes. En appel, Tony Maillon a été est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de vingt-deux ans.
Ce n’est pas le livre d’un écrivain mais d’un historien-sociologue, comme il se définit au cours du récit, à la plume plus légère que celle de ses collègues. Disons une enquête sociologique mieux écrite que le sont les travaux des sociologues, ce qui n’est pas difficile vu leur lourdeur et leur jargon ; mais cela n’en est pas moins dépourvu de qualités littéraires, surtout si on le compare à d’autres faits divers dont se sont déjà emparés des écrivains, notamment le Sciascia des dossiers-enquêtes (A chacun son dû, Le Contexte, l’Affaire Moro…). Jablonka cite lui-même l’inévitable référence de De Sang-froid de Truman Capote (on en est loin, en effet) ainsi que le cas Violette Nozière entre les mains des surréalistes, ou le dialogue à travers les âges Michel Foucault/Pierre Rivière, Norman Mailer dans son Chant du bourreau et bien sûr Emmanuel Carrère aux prises avec son adversaire, Jean-Claude Romand. Plus près de nous, Philippe Jaenada s’est, lui, emparé en écrivain des affaires Bruno Sulak et Pauline Dubuisson pour en faire des récits passionnants (Sulak et La Petite femelle)
L’intérêt de Laëtitia vient de la force de la démarche, de l’enthousiasme de l’enquêteur, de son tropisme déjà ancien pour les enfants perdus, de sa rigueur de chercheur. De sa capacité à mobiliser toutes les sciences sociales pour produire une littérature qui ne soit pas fictionnelle. Cette affaire, il n’a pas voulu seulement la comprendre et l’ouvrir mais in fine la dissiper en « libérant la victime de sa mort ». Il a eu l’ambition affichée d’« écrire du vrai ». Dommage que cela verse parfois dans la moraline qui pourrait inciter certains à nous infliger ce type de lecture comme « un devoir-citoyen », ce qui, personnellement, aurait plutôt tendance à me faire fuir.
Probablement atteint du syndrome du Royaume tel qu’Emmanuel Carrère l’a récemment illustré, Ivan Jablonka se met en scène et nous fait partager ses émois et ses émotions ; or ce qui est acceptable d’un romancier l’est moins d’un chercheur en sciences sociales, ce qu’il demeure malgré tout. Il faut être Gide prenant des notes en cour d’Assises à Rouen, ou relatant l’affaire de la séquestrée de Poitiers. Ou encore Giono s’attaquant au mystère Dominici. On conçoit que le narrateur se fasse acteur de son récit dès lors qu’il a lui-même une œuvre et une biographie qui justifient qu’on le suive dans son implication personnelle. Mais si ça marche avec eux, ça marche moins avec lui. Les derniers chapitres du livre sont pénibles à cet égard, notamment « Laëtitia, c’est moi » et « Les années Laëtitia ».
Erigeant Edwy Plenel en modèle journalistique, il évoque la noblesse du fait divers en ce que celui-ci invite à se tourner vers la famille, la société, le politique, la justice etc Qu’il n’ait guère de distance avec son sujet importe peu. L’empathie a des raisons que la raison ne connaît pas et on ne saurait le lui reprocher. Son extrême bienveillance (sauf avec Sarkozy) lui inspire parfois des pages déchirantes où il dit s’efforcer d’enregistrer « à la surface de l’eau les cercles éphémères qu’ont laissés les êtres en coulant à pic ». On peut penser avec l’auteur que, bien que la vie de son héroïne n’ait duré que 18 ans, les violences qu’elle a subies sont sans âge. De là à admirer le moindre des textos de la victime et à juger que « tro kiffan le soleil ! » l’émeut comme du René Char… A noter d’ailleurs que l’historien en Jablonka fait un grand usage, assez rare à ce jour, des programmes télévisés préférés, des post Facebook, des « like » et des SMS de son héroïne comme autant d’archives constituant une source intime et vivante de sa culture numérique.
De manière oblique, et sans rapport direct avec son objet, Laëtitia nous pousse donc aussi à nous interroger sur la statut d’un livre en sachant que la frontière est décidément ténue entre les genres. L’Académie Goncourt l’a fait figurer dans sa sélection au même titre que les romans qui la composent. Ce qui a paru ici surprenant et là incongru. Le jury Renaudot l’a d’ailleurs sélectionné pour sa liste des « Essais ». Le Monde vient de le couronner de son prix littéraire. Il est vrai que l’éditeur lui-même n’y croyait pas. Non seulement Laëtitia est absent du grand placard publicitaire du Seuil dans Le Monde intitulé « Rentrée littéraire » mais le livre est publié non dans ses prestigieuses collections romanesques (Cadre rouge ou Fiction&Cie) mais dans l’excellente « Librairie du XXIème siècle », co-dirigée par Maurice Olender et Ivan Jablonka, une collection de sciences humaines et sociales qui s’apprête à faire paraître un inédit de Lévi-Strauss. Il est vrai que Laetitia n’a absolument rien d’un roman.
On remarque d’ailleurs que la jaquette d’un noir de jais sur laquelle se détache les seules lettre rouges de Laëtitia fait l’impasse sur le titre complet tel qu’il figure sur la couverture et la page de garde : Laëtitia ou la fin des hommes. Ce qui sonne autrement et même mystérieusement. D’autant qu’elle est suivie par cette réflexion de Spinoza placée en épigraphe :
Laetitia est hominis transitio a minore ad majorem perfectionem/ La joie est le passage de l’homme d’une moindre perfection à une plus grande.
(« Obsèques de Laetitia Perrais » et « Tony Meilhon » photos D.R.)
810 Réponses pour Vices et vertus de la confusion des genres
Je n’ai pas encore lu le détail, mais ce livre est donné genre roman ? sur la liste Goncourt et Essai sur la liste Renaudot.
mauvais souvenir de « ceci n’est pas roman », donc recalé. Le vice de forme.
Jablonka, chroniqueur judiciaire embedded.
C’est bien tout y est . Emmanuel Carrère surtout.
Un fait divers sordide, dont la dimension dépasse ce qui semble être une quête de soi de « l’enquêteur ».
Je ne sais pas si Jablonka revient sur le pourfendeur auto-proclamé des délinquants sexuels, beau-père de Laëtitia et de sa jumelle, lui-même un criminel ?
http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Laetitia-Perrais-Un-an-deja-Retour-sur-l-affaire-147011
Pas bravo aux conseillers littéraires des maisons d’édition, qui refourguent ce genre de daube, en listes de prix littéraires.
Si on décrypte bien ce nouveau billet (relu deux fois), ce « Laetitia » serait une belle enquête sur un fait divers sordide pulvérisant la frontière des « genres » institués au point de créer une polémique ailleurs. Mais on se demande si elle n’est pas quelque part alimentée en sous main par la rdl. Il se trouve que ce Jablonka, « chercheur en sciences sociales », point trop jargonnant comme la prose de tous ses sociologues de collègues (donc une une exception confirmant le pléonasme habituel de la rdl), sert à justifier la sélection libérale et innovative chez Goncourt. F. Gros et ses Possédées, sur l’affaire de Loudun et la figure revisitée d’Urbain Grandier, subira le même sort (pensez-donc, un historien philosophe marcheur sélectionné pour être mieux dézingué !). Ces deux-là ne resisteront pas aux premières étapes de la sélection. On feint, en somme, au départ d’ici de faire l’apologie de la confusion des genres, mais au final (in fine ?), l’impureté romanesque de certains sera noyée dans des considérations additionnelles mondaines, et rejetée au profit de la défense des vrais « littérateurs » à la Carrère, dont tous comptes faits, ils ne seraient guère que des pâles copies. Il faut bien servir à quelque chose, et à quoi d’autre, sinon à rétablir les frontières en les recloisonnant ? La rdl, jouant son rôle de gardienne d’une certaine orthodoxie anti confusionnelle tout en s’en faisant le défenseur, ne perd jamais le Nord. J’en restera toujours pantoisé, sinon admiratif, sacré PA !
mais cela n’en est pas moins dénué de qualités littéraires, surtout si on le compare à d’autres faits divers dont se sont déjà emparés des écrivains,notamment le Sciascia des dossiers-enquêtes (A chacun son dû, Le Contexte, l’Affaire Moro…).
Passou, j’ai du mal à comprendre le sens de votre phrase, le livre de Jablonka pourrait soutenir la comparaison avec ceux de Sciascia? Ou, plus invraisemblable encore, le livre de Jablonka est supérieur à ceux de Sciascia?
« Il est vrai que l’éditeur lui-même n’y croyait pas. Non seulement Laëtitia est absent du grand placard publicitaire du Seuil dans Le Monde intitulé « Rentrée littéraire » mais le livre est publié non dans ses prestigieuses collections romanesques (Cadre rouge ou Fiction&Cie) mais dans l’excellente « Librairie du XXIème siècle », co-dirigée par Maurice Olender et Ivan Jablonka, une collection de sciences humaines et sociales qui s’apprête à faire paraître un inédit de Lévi-Strauss. »
rhâlala, C.L.S et ses études de moeurs incestueuses.
ben voui, de nota, si on s’amuse à faire la liste d’écrivains chroniqueurs judiciaires, on va y passer la nuit, forcément.
Exofiction ou pas, après l’éviscération de Sharon Tate, voilà maintenant le tour du démembrement de Laetitia. Passou m’inquiète ! Y aurait-il un serial killer en liberté actuellement ?
mwa, j’aimerais bien avoir la liste des chroniqueurs « paresseux », tel que suggéré dans le billet, qui ont couvert cette affaire » Laëtitia Perrais »
Le Monde vient de lui décerner son prix littéraire.
J’avais lu son livre sur Les grands parents que je n’ai pas eus, récit et histoire d’historien déjà.
Je ne suis toujours pas convaincu que les ciences humaines produisent ce qu’on attend de la littérature : une émotion qui nous mette en rapport avec une destinée humaine où puisse se lire la condition humaine.
Lanzmann s’est fait la main joyeusement en chroniquant le double crime du curé d’Uruffe, Hatzfeld s’est sublimé dans la parlotte sportive, les deux finissent commandeurs en lettres et humanisme. Jablonka doit bien avoir un plan.
Phil, au bout de 12 commentaires, vous n’allez quand même pas passer Laëtitia, par pertes et profits.
Je trouve que Passou rend bien compte de tous les problèmes littéraires que pose ce genre de livre. Avant même de lire sa chronique, ce sont de telles idées qui pouvaient me trotter dans la tête à son sujet alors que je n’ai pas lu ce livre mais on en subodore facilement l’esprit, surtout quand on a lu son précédent sur l’histoire de ses grands-parents juifs morts en déportation.
On a beau dire, les sciences humaines définissent un cadre conceptuel à partir duquel on ne peut pas ne pas écrire, quand bien même et surtout si on le transgresse. Cette littérature que je nommerais conceptuelle n’arrive pas à me convaincre de son bien-fondé.
La présence d’un essai dans une fiction romanesque, c’est beaucoup plus difficile à écrire. Proust s’y risque au début de Sodome et Gomorrhe de manière convaincante en parlant des invertis et en en faisant toute une théorie plus ou moins drôle d’ailleurs déjà, mais parce qu’il sait tisser des liens étroits entre des idées, si abstraites puissent-elles être, et l’histoire fictive qu’il raconte, tissage qui transforme les idées en autre chose, les nimbant d’émottion en quelque sorte, en quelque chose qui s’appelle la pâte romanesque, qui emporte la conviction du lecteur.
De même Céline parsème sans arrêt son Voyage de réflexions abstraites et variées qui relèvent la sauce et lui donnent une portée universelle. Son texte fonctionne comme des cellules narrative d’une immense ruche du monde par sa construction narrative elle-même. C’est proprement un travail littéraire. Mais tout le monde n’est pas Céline ou Proust. En revanche tout le monde ou presque est capable d’écrire un essai bien tourné. Il suffit d’être intelligent et d’avoir un certain talent. L’art c’est autre chose. Il ne suffit pas d’être intelligent pour produire cette émotion particulière qui nous saisit en refermant un grand roman.
mwa, je trouve que m’sieur Pivot a les vices et les vertus qui l’arrangent.
De toute façon, les genres littéraire ne sont là que pour une seule chose, à être transgressés. Depuis Don Quichotte, c’est ainsi. Le problème n’est donc pas le mélange des genres, les genres ne servant que de repères qui nous invitent à passer outre, mais comment on réussit (ou pas) à produire un mélange à la fois efficace et qui emporte la conviction du lecteur.
C’est comme une mayonnaise. Certains savent mieux la faire que d’autres et la réussissent mieux que d’autres. Le rôle de la critique c’est de nous dire à peu près comment on s’y est pris pour produire une bonne mayonnaise qui ait du goût. C’est pas si fcaile à expliquer. Plus d’un se casse les dents contre l’essai sur les invertis dans La Recherche. Mais Proust c’est un maître. La Recherche en soi déjà n’est pas une pure fiction à la Balzac, mais un vaste commentaire de faits diégétiques. C’est déjà là qu’est le génie de son invention d’écrivain.
Je m’en vais lire des choses intelligentes.
Bonne soirée…
Et puis, l’épigraphe de Spinoza est un peu facile et trompeur. La joie chez Spinoza est un concept clé de toute l’Éthique. Cette citation n’est qu’un ornement. C’est le risque de ce genre d’ouvrage, à mon avis, qui fonctionne au fond comme le langage publicitaire : on met un concerto de Mozart pour vendre un paquet de lessive ou sa salade.
Quant à Edwy Plenel… Il y a mieux comme expression journalistique… Mais au fond est-ce que le sectarisme d’un Plenel ne s’accorde pas à merveille avec une littérature conceptuelle ? genre de mélanges qui en dit long sur le mélange des genres.
Widergänger a donné le coup de grâce à Jablonka, qui n’est pas de Yourcenar mais d’un lessivier.
Le président Sarkozy, plus impulsif et démagogue que jamais
Oh, que c’est méchant ! ce grand petit homme, comme s’il n’avait pas déjà son Big Mac Lion sur les bras.
Ce qui plombe particulièrement ce genre de littérature, ce sont les prises de position bien assénées du narrateur. C’est une espèce décadente et de loupe grossissante du fonctionnement narratif classique. Une sorte de passage à la limite du narrateur qui prend position pour ou contre son héros de manière affichée comme dans Claude Gueux de V. Hugo. C’est le contraire même de la littérature moderne depuis Flaubert avec le retrait du narrateur de sa fiction censée exister toute seule, par le seul effet du style, suspendue dans le vide intersidéral… Comme si montrait les entrailles de la création littéraire, sorte de Centre Pompidou exibant toute sa tuyauterie. Toute cette exibition impudique à propos d’un crime horrible a je ne sais quoi même de choquant.
Widergänger dit: 7 septembre 2016 à 21 h 22 min
De toute façon, les genres littéraire ne sont là que pour une seule chose, à être transgressés.
» Et les genres littéraires sont des ennemis qui ne vous rateront pas, si vous les avez ratés, vous, la première fois », dit à peu près Henri Michaux (dans « Qui je fus », je crois, je cite de mémoire)
Je viens de poster un commentaire sur xxxxx érigé en modèle de journalisme. Sans gros mots susceptibles d’irriter le robot.
Il n’est pas passé.
Il n’a même pas mis en attente de modération.
Bizarre, hein…
Alba : »sorte de Pompidou exhibant toute sa tuyauterie ».
Comme autoportrait, c’est assez réussi.
J’en ai gardé copie, bien sûr, et il sera publié sur mon blogue s’il ne passe pas ici.
Jablonka est intéressant parce qu’il est l’exemple même de quelqu’un qui ne s’est pas remis de ses fantômes des camps de la mort. Il n’a pas su en faire son deuil. Il n’a pas réussi à transformer le Fantôme en Ange. C’est un exemple à ne pas suivre, et il m’intéresse personnellement surtout pour ça, comme repoussoir.
Oui, bonne citation de H. Michaux dans Poteau d’angle, qui transgresse les genres lui aussi.
Laetitia est hominis transitio a minore ad majorem perfectionem
Mais si je goûte une joie mauvaise aux mésaventures judiciaires du grand petit homme (par exemple), cela devient « a majore ad minorem perfectionem ».
Spinoza ne s’appelle pas Jean… Dieu soit loué ! La joie chez Spinoza ne peut pas être mauvaise. La Joie est le principe même de tout être vivant dans sa philosophie. C’est ce qu’il faut définitivement appeler la « joie tragique ».
Chaloux vous seriez légitime pour ce genre d’affirmation si vous changiez de copine de cheval. Je n’ai pas lu le billet, je vous quitte pour des barillas Al Dente. Savoureuses ces petites tomates, non?
ce qu’on attend de la littérature : une émotion qui nous mette en rapport avec une destinée humaine où puisse se lire la condition humaine
eh bé pour ma part j’ai éprouvé bien plus d’émotion sexuelle en buvant max weber ou norbert elias que proust, céline ou heidegger réunis. Le monde de l’intersubjectivité blogueuse est apparemment mal fait.
Janssen, tous les fous ne sont pas enfermés. Heureusement. Et c’est un progrès qu’il faut saluer.
Dans son dernier livre, « California girls », Simon Liberati raconte un vieux massacre, sur lequel tout, ou presque, a déjà été dit, l’assassinat de Sharon Tate, la femme de Roman Polanski, et de quelques autres personnes par Charles Manson et sa bande. C’était il y a près d’un demi-siècle. Je me suis demandé qui ce fait-divers assez emblématique des dérives sectaires du mouvement hippie dans les années 60 pouvait bien intéresser aujourd’hui. Voici que, de son côté, Ivan Jablonka publie une enquête sur l’assassinat de Laëtitia, en Bretagne, en 2011. S’il s’agit d’apporter de l’eau au moulin d’Arendt sur la banalité du mal (= l’ancestral amour humain de la cruauté), la contribution de ces deux auteurs paraît assez superflue : l’eau bourbeuse du mal, nous y barbotons plus que jamais.
Liberati et Jablonka viennent de rajouter deux titres à cette liste déjà longue de récits sanglants, qui fascinent les âmes tourmentées et font fuir les âmes vertueuses : Vade retro Satanas, semblent dire ces dernières, sans doute avec quelque hypocrisie.
Dieu sait si je ne suis pas une âme hypocritement vertueuse, mais j’avoue n’avoir aucun goût pour ce genre de récit horrificque dont ces auteurs viennent de nous livrer chacun son exemplaire. Question de confort et de plaisir. Le confort de vivre, le plaisir de vivre, cela s’aménage, cela se protège. Que des émules de Manson continuent d’errer dans nos cités, en quête de victimes, que des violeurs-tueurs potentiels y guettent les jeunes filles, cela est sûr mais, police et justice aidant, nous vivons pour la plupart sur une autre planète que ces énergumènes, pratiquement hors de leur portée. Question de probabilités statistiques. Il m’arrive de parcourir d’un oeil distrait et blasé la relation de quelques faits divers sanglants dans mon quotidien ; cette lecture me procure le divertissement teinté de mépris tranquille que m’inspire l’agitation d’une bonne partie de mes « semblables ». Je ne dois pas avoir de dispositions pour le drame ; je ne prends pas de plaisir à me faire peur, et je ne vis pas dans la peur. Avec un peu de chance (et quelques privilèges), on peut très bien se faufiler entre les horreurs du monde sans presque s’apercevoir qu’elles existent, et sans être affecté par elles. C’est mon cas. Je ne m’en glorifie pas mais j’y trouve ma satisfaction. La rencontre du malheur, la fascination qu’exerce sur tant de gens le malheur des autres, c’est une question de gravité ; trop de gens se laissent capturer par l’attraction de l’horrible, de la souffrance ; une fois que la capture a eu lieu, vous tournez, tournez sans fin autour de l’infrangible noyau de malheur, eyes wide open. il faut se faire léger, léger, tout petit, tout petit , presque invisible ; ainsi échappons-nous à l’attraction de nos malheureux semblables et traversons-nous la vie tels d’imperceptibles neutrinos, n’interagissant pratiquement jamais avec la matière. Ainsi les horreurs de la Shoah ne m’auront jamais empêché de dormir et les récents attentats djihadistes n’auront pas troublé le moins du monde ma digestion. Tandis que j’en vois et j’en lis qui ne parviennent pas à se libérer de la fascination de ces horreurs, dont certaines sont pourtant fort éloignées de nous dans le temps ; ils y reviennent sans cesse, ça leur arrache des cris, ça les fait manifestement souffrir ; peut-être qu’ils ont besoin d’avoir mal par procuration pour se sentir exister.
On me soutiendra que le seul spectacle des actualités télévisées devrait m’interdire la sérénité. Je les regarde en effet mais je dois avoir la sérénité chevillée au corps ; je ne sais pas trop pourquoi, mais c’est ainsi. Une espèce de don, de chance, imméritée. Peut-être ma part animale. Tout-à-l’heure, dans la nuit du jardin, mon chat blanc couché à mes pieds, nous remontions en effet tous les deux les remous du vent d’ouest, baignés dans sa fraîcheur, immobiles, comme deux truites remontant le courant ; unis dans notre tendresse l’un pour l’autre, nous savourions une violente sérénité ; toute la violence du monde, toute son agitation ne nous étaient de rien.
Pourtant je sais très bien ce qui se passe. Je m’informe, voyez-vous ; j’achète le journal et j’ai la télé. Mais je ne dois pas être très doué pour la compassion. C’est dans le Journal d’un curé de campagne (si je me rappelle bien) que Bernanos explique à quel point la compassion peut être une passion dévorante ; oui, littéralement, ça vous bouffe. Eh bien, moi qui ne suis pas très doué pour la compassion, je peux jouir sans complexe de la paix du monde. Car elle existe, la paix du monde, elle est partout ; ainsi, au fond de mon jardin, sous l’olivier, avec mon chat blanc à mes pieds. J’ai vu l’autre jour aux actualités qu’un gamin de douze ans s’était fait sauter le caisson, faisant cinquante victimes, je ne sais où, au fin fond de la Turquie. Croyez-vous que ça m’ait gâché ces minutes heureuses, sous mon olivier ? Pas du tout ; ça me les aurait plutôt fait apprécier davantage ; mais, à la vérité, je n’y songeais déjà plus. Péripéties, péripéties : ça ne doit pas nous empêcher de jouir de notre jardin, et même de le cultiver.
« joie tragique ».
Vieille racoleuse, va.
Si votre plaisird e vivre a besoin de protection et d’aménagement, c’est qu’il est bien fragile et donc bien précaire. Vous avez toute ma compassion pour avoir des digues que la première tempête emportera.
En revanche la joie tragique de Spinoza est indéracinable. Kafka dit quelque chose de semblable aussi. Comme celle de Montaigne, de Pascal, Nietzsche, etc.
Spinoza ne parle pas du tout de ça. Tu ne comprends rien, comme d’hab’.
Jean, ton long discours sent le resucée, tu nous l’a déjà servi il n’y a pas si longtemps. Tu as juste oublié le commentaire sur l’indifférence paisible de ta chatte, paresseusement lovée à tes pieds.
Tu as juste oublié le commentaire sur l’indifférence paisible de ta chatte (Jibé)
D’abord ce n’est pas une chatte mais un chat, et ensuite, par une discrétion que chacun appréciera, je n’avais encore jamais évoqué ma chatte — mon chat veux-je dire — sur ce blog.
Ce qui était choquant, JB, dans cette émission de radio grand public, l’heure du crime, où Simon Liberati venait faire la promo de son livre, c’est cet insupportable hacking « je suis Sharon » ou » je suis Susan Atkins », un voyeurisme pour jeunes femmes sous influence, mâtiné de la pire absence de sentiment. Une psychopathie littéraire.
Et puis alors, ce parisianisme de bobo écervelé qui, comment ça ? n’avait pas compris que le gourou pratiquait l’hypnose.
Il y a un critique musique qui avait l’air de toucher sa bille, toujours dans cette même émission, qui a dit combien Manson avait encore de l’influence dans les milieux underground de L.A. comme je vous l’avais indiqué, à propos de Venice…
J’ ai appris, toujours dans cette émission animée par celui qui fit un truc pour égarés: « perdu de vue », le pourquoi de ce pseudo de musicos déjanté: » Marilyn Manson ».
Je lirai surement ce livre de Jabloncka car j’avais été enthousiasmée par son ouvrage precedent (roman ? biographie ?compte rendu de recherche ?)où il associait le lecteur au travail d’archiviste qui lui avait permis de reconstituer l’histoire de ses grands parents, juifs polonais, émigrés clandestins en France, et disparus dans la nuit et le brouillard ,en laissant derrière eux dans l’espoir de les sauver leurs deux enfants en bas âge ,dont l’un sera le père de l’auteur .
J’avais été fascinée par le fait que le livre implique en permanence trois niveaux de lecture aussi prenants l’un que l’autre . D’abord le plaisir et le suspens d’une sorte de polar historique, qui d’étape en étape d’indice en indice, de rencontre en rencontre nous conduit à une vérité riche et cohérente à partir d’un matériau initial pauvre et lacunaire.
Ensuite l’intérêt « scientifique » du résultat de cette recherche :L’histoire reconstituée de ses grands parents est un document historique, sans doute très représentatif, qui nous fait connaître une certaine jeunesse juive polonaise d’entre les deux guerres, son engagement dans les rangs communistes et les persécutions ,puis les déceptions que cela lui a values ,ses exils et la dureté de ses conditions de vie dans des pays d’accueil pas vraiment accueillants ,enfin son anéantissement dans la Shoah.
Et puis il y a l’émotion qui ne quitte pas le lecteur ,tant celle qui nait de l’attachement que nous éprouvons pour ce couple devenu réel et familier dont le malheur nous déchire ,que celle que nous partageons avec l’auteur qui se découvre si proche d’eux par le sang et nous immerge avec lui dans ce destin douloureux
Ce que nous dit le billet semble indiquer que Laetitia relève de cette même veine, où le travail historique d’enquête rigoureuse se déploie sur un fond d’émotion et d’empathie.
Sur Ivan Jabloncka je ne résiste pas à la tentation de signaler le discours qu’il a prononcé au Senat lorsque ce livre lui a valu le prix d’histoire décerné par cette assemblée. Il s’y présente lui,le normalien, l’universitaire brillant comme un enfant gâté et quasi sans mérite; Fils d’un ingénieur et d’une agrégée, choyé par des parents aisés cultivés et socialement intégrés , il a le sentiment d’être un héritier au sens bourdieusien, pour qui tout a été facile ;tandis que la réussite qui a bien plus de sens à ses yeux et qui lui inspire une respectueuse et aimante admiration ,c’est celle de la génération précédente, avec le chemin parcouru par son père l’ingénieur, enfant de parents immigrés et orphelin de la Shoah à l’âge de deux ans et sa mère, prof de lettres classiques, fille d’un couple d’ouvriers tapissiers, immigrés eux aussi du yddishland
bon, en fait de rentrée littéraire, j’ai cotisé pour: JP Dubois, Céline Minard, R. Jauffret. Et encore d’autres si par bonne aventure, ils venaient à comparaître. Mais ce soir, je vais aller dormir avec un conte.
« Il était une fois une reine qui accoucha d’un fils, si laid et si mal fait, qu’on douta longtemps s’il avait forme humaine. Une fée qui se trouva à sa naissance assura qu’il ne laisserait pas d’être aimable, parce qu’il aurait beaucoup d’esprit; elle ajouta même qu’il pourrait, en vertu du don qu’elle venait de lui faire, donner autant d’esprit qu’il en aurait à celle qu’il aimerait le mieux. Tout cela consola un peu la pauvre reine, qui était bien affligée d’avoir mis au monde un si vilain marmot. Il est vrai que cet enfant ne commença pas plus tôt à parler qu’il dit mille jolies choses, et qu’il avait dans toutes ses actions je ne sais quoi de si spirituel, qu’on en était charmé. J’oubliais de dire qu’il vint au monde avec une petite houppe de cheveux sur la tête, ce qui fit qu’on le nomma Riquet à la houppe, car Riquet était le nom de la famille. »
Charles Perrault
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… » la gendarmerie et la police mirent des semaines avant de retrouver le corps de la victime « ,…
…qui plus est,…
… » poignardée à une quarantaine de reprises, étranglée, découpées puis démembrée
( on ignore si elle fut violée ) »,…
…
…et des reproches publique aux Juges,!…
…
…( çà me rappelle des affaires de prostitutions d’enfants par leurs parents,…avec des vacances et expertises psy aux U.S.A.,…dans le genre » presses pocket à presses de la cité,!…)
…
…Les genres dossiers croustillants de la brigade des mœurs,!…
…
…et pour causes,!…( comment et pourquoi retrouver ce corps » en miettes » peut être totalement méconnaissable, qui peut être un corps substitué à des morgues, et acheminés en pièces détachés,!…pour faire illusions du corps prétendus de la disparue ( déjà en sécurité ?!,…en de possible ou probables bordels de la côte – d’azur,…ou autres commandes d’émirs par ex:…en faim de chair tendre,…émirs ou n’importe qui, qui veut y mettre le prix, pour ses cochonnailles à divertissements en harems,!… )
…
…et l’A.D.N., de la victime ?, un possible don de sang,!…copie conforme sur le corps après quarante jours » dépecée ‘,!…
…
…une suspicion collabo’s,!…pour d’autres jeunes de ne pas offrir de résistances aux pervers de l’argent facile des débats du travail sur » la place sur canapé,!…Ah,!…Ah,!…etc,!…
…du volontariat,!…travaillez plos, pour gagner moins,!…logée, nourrie,!…
…les cartes postales des Amériques à sa famille,!…
…enfin,!…l’exploitation des blanches,!…
…une piste,!…des amis , comme des cousins germains, à leurres de faux-cons,!…
…je vais finir, par écrire des romans plausibles,!…Go,!…
…un agresseur peut-être aussi en manque de drogues,!…à combien,?!, de $,…a t’il reconnus les faits,!…un compte en banque, des sorties discrètes pour retrouver sa dulcinée recomposée,!…Mystères,!…
…Sade optimise – moi, tout ce fatras,!…
…Yes, Sir,!…
…et que çà saute,!…etc,!…
…
…
« …Sade optimise – moi, tout ce fatras,!… »
vous n’y pensez pas Giovanni. C’est au purgatoire, que cela se passe.
De nota de 20.21, Et si je remplace « dénué » par « dépourvu », il y a encore en doute ?
…
…la vie dans les bois,!…par Sade ou le Purgatoire,!…ou autres Apocalypses aux enfers,!…
…
…surement déjà, a faire du » chiffre » en diversions,!…il n’y a plus que cela,!…
…
…vivre en juif de Sodome et Gomorrhe,!…
…pour en sortir et baiser ses filles,!…
…le bordel sur terre sans étiquettes,!…
…
…je retourne à ma cuisine,!…pour mon plat de résistance,!…etc,!…
…
Voilà quelques pensées-manifeste sensées de Jablonka écrites en 2014. C’est cette dimension qu’il aurait fallu valoriser plutôt que de nous en refaire des tonnes sur les vices et les vertus de la confusion des genres à propos de l’affaire LP, c’est du moins mon opinion.
« L’histoire n’est pas fiction, la sociologie n’est pas roman, l’anthropologie n’est pas exotisme, et toutes trois obéissent à des exigences de méthode. À l’intérieur de ce cadre, rien n’empêche le chercheur d’écrire.
Concilier sciences sociales et création littéraire, c’est tenter d’écrire de manière plus libre, plus originale, plus juste, plus réflexive, non pour relâcher la scientificité de la recherche, mais au contraire pour la renforcer. L’histoire est d’autant plus scientifique qu’elle est littéraire.
Réciproquement, la littérature est compatible avec la démarche des sciences sociales. Les écrits du réel – enquête, reportage, journal, récit de vie, témoignage – concourent à l’intelligibilité du monde. Ils forment une littérature qui, au moyen d’un raisonnement, vise à comprendre le passé ou le présent.
Des sciences sociales qui émeuvent et captivent ? Une littérature qui produit de la connaissance ? Il y a là des perspectives nouvelles pour le siècle qui s’ouvre ».
La littérature interroge le réel, mais est-ce que pour autant elle produit de la connaissance ? Je n’en suis pas certain.
Même si Marx a beaucoup lu Balzac pour comprendre les rouages du capitalisme, je ne me fierai pas à un roman de Balzac pour y chercher des connaissance en économie pour comprendre effectivement les rouages du capitalisme ; j’irai plutôt lire Marx.
La connaissance que fournit la littérature est d’un autre ordre que celui de la science. Il est d’ordre mythique. La science c’est le Logos, la littérature c’est le Mythos. Le mélange des genres introduit une confusion des esprits, qui me paraît typique de cette époque de déconstruction forcenée de la métaphysique que nous vivons, post-moderne. Je ne crois pas que ce soit un bien. La littérature y perdra son âme.
Pas d’accord avec la pub sur le dernier Rushdie : loin du chef d’oeuvre, il s’agit d’une resucée de procédés autrefois novateurs et de thèmes déjà présents dans son oeuvre.
Déception, car je tiens ses Enfants de minuit & son Joseph Anton pour des jalons de l’histoire littéraire mondiale.
Passou, merci, plus de doute….mais même avec « dénué » c’était sans ambiguïté, je vous ai lu trop vite, veuillez m’excuser…
Un billet à vous dégouter de la littérature !
Le journaliste qui a écrit ces pages reliées sous couverture formant livre a beau être bardé de diplômes, le voilà entrainé dans le maelstrom fécal des média… Son livre, lourd étron pesant de toute sa petitesse, ne flottera pas dans la cuvette des prix : il coulera vite…
Passons à autre chose, je vous en prie, le temps nous est précieux !
Personne ne parle d’indécence. Serait-ce parce que l’auteur fut applaudi au Sénat ? Il y a une certaine obscénité à suivre ce » fils d’agrégé » se pencher sur le destin des gens de peu. Son œil exercé de sociologue en résilience serait bienvenu dans le crime de Polanski.
Ecrire « confusion » et non mélange, des genres…
Confusion ne suggère-t-elle pas un foutoir
où mélange laisse une possibilité de réussir… (la mayonnaise) ?
Mélangéliquement.
Erigeant Edwy Plenel en modèle journalistique //
Ben dites donc, le Jablonka, j’espère qu’il est meilleur écrivain que critique !
Plenel, je peux en parler à mon petit niveau par expérience directe, mais partagée par de nombreux médiapartistes :
C’est le monsieur qui ne répond jamais aux courriels mais vous étrille devant son public acquis (car dieu sait s’il a une cour).
Qui couvre les débordements injurieux, méprisants, destructeurs de son ami Perraud, débordements en contradiction avec sa propre charte qu’il se borne à qualifier d’audaces de plume.
Qui interdit aux abonnés de modérer eux-mêmes leurs blogues, comme ça ceux qui lui déplaisent peuvent être harcelés sans que bouge une modération partiale, et finir par partir écœurés, tous les « vieux » médiapartistes connaissent l’affaire Marie-Christine Porteu ; et Mohamed Louizi (ex-frère musulman repenti donc traite à la cause plenelo-ramadanesque) a fini par menacer de porter plainte contre son harceleur (et donc l’hébergeur des propos indignes) pour que la modo se bouge. Louizi est parti et, vous allez être surpris, son harceleur ne poste plus rien…
Qui permet à des abonnés de publier des articles fermés aux commentaires et continue de se prétendre « média participatif ».
Qui n’a tenu quasi aucun compte des nombreuses et récurrentes critiques sur la catastrophique modification de la plate-forme de postage en décembre 2015.
Qui fait placer un commentaire en tête de forum non parce qu’il a eu le plus de recommandations (surtout s’il est aussi argumenté que critique) mais parce qu’il donne dans le vues de la Rédaction.
Sur Médiapart, vous pouvez modifier un message ou même le supprimer après qu’on y ait répondu : bonjour la clarté des débats !
Edwy Plenel, modèle journalistique ? Allez donc dire ça à Pierre Péan et Denis Robert !
signé PMB (via Passou)
Le vice de forme.
Dans certains cas reste à déplorer l’absence de procédure. Vice de forme, vice de fond, tout ceci est compliqué. Quoiqu’il en soit dans certaines circonstances, le fait d’en appeler au droit même si débouté vaut mieux qu’un silence total autour d’un litige qui se referme tel une fleur privée de soleil au soir dans le secret des intimités coupables ou victimes et qui aura valeur de non-dit sans même avoir transité par le non-lieu, c’est de l’ordre des petits délits entre amis ou gros dommages ( crimes viols abus détournements vols escroquerie droit des sociétés fisc financements frauduleux pots de vin dessous de table trafic d’armes pollutions autorisations dépassées;;;) passés dans l’engrenage de la malhonnêteté habile et éclairée quand ce n’est pas aidée facilitée soutenue, bref pratiques mafieuses ou affaire de mœurs irrésolue, crime de sang sans coupable, un far-west qui a besoin de magistrats courageux et décidés. La justice reste humaine et pour les non-initiés s’avère d’une complexité à pourvoir en juristes spécialisés. Même quand l’affaire semble simple et entendue, il n’est pas si facile de condamner un coupable, voir » L’Hermine » 2015 qui dit de cette difficulté.
http://www.cours-de-droit.net/les-exceptions-de-nullite-pour-vice-de-forme-ou-de-fond-a121610364
Louizi est parti et, vous allez être surpris, son harceleur ne poste plus rien…
Ah ben oui, tout de suite c’est moins drôle, les pervers ont besoin d’une cible, ils ne peuvent pas se faire plaisir sans. Pas de cible, pas de stimulus, pas de stimulus pas d’excitation. Pleynel est utile et révèle des irrégularités de façon pertinente mais personnellement il finit par me barber un peu dans ses longs réquisitoires parce qu’il devient systématique .
@PMB
Bon commentaire, le 7h52 !
Fazil Say acquitté
Quelle indécence toutes ces « illustrations ». Renvoyez ce jablonka dans les jupons de la trierweiller à parismatch.
Il existe des charretées de gens pour qui vivre libre est blasphématoire. Depuis Omar Khayyâm, ils progressent … à reculons !
Il n’empêche : son héros, c’est bien, elle, l’absente, Laëtitia –et non lui, l’omniprésent Meilhon dans le box, délinquant multirécidiviste, bien qu’il soit plus intéressant, et pour cause : elle avait à peine eu le temps d’exister
..édoui il aurait pas laissé passé ça
Quelle indécence toutes ces « illustrations »
la litterature c’est haussi beaucoup ça phil..le genre maitre
signé PMB (via Passou)
lassouline contresigne ou fait le facteur qui sonne deux fois..
Le mélange des genres introduit une confusion des esprits, qui me paraît typique de cette époque de déconstruction forcenée de la métaphysique que nous vivons, post-moderne. Je ne crois pas que ce soit un bien. La littérature y perdra son âme.
WGG est-ce que ce n’est pas condamner les grands classiques qui sauf totale incompréhension de ma part ne sont pas nés de la génération spontanée, de l’eau d’une dernière pluie mais puise dans le réel leur matière comme l’artisan d’une gemme brute taillera la pierre qui servira au bijou.
« Il faut de l’humilité pour accepter de dégrossir la Pierre Brute, mais il faut aussi et surtout de l’ambition, une véritable ambition métaphysique, pour se vouloir un destin personnel confondu dans le destin de l’espèce humaine et pour passer du
« Connais-toi toi-même » au « découvre à quoi tu sers». »
Edwy Plenel, modèle journalistique ? Allez donc dire ça à Pierre Péan et Denis Robert !
..la déontologie concernant le commentaire n’existe pas pas plus même la question de savoir s’il fait parti du journalisme autrement qu’un matériaux..halors pmb via lassouline..t’as dla route
Mais pourquoi notre hôte, plaçant ce livre dans l’ambiguïté des genres à cause de son aspect à la fois contemporain et sociologique, n’évoque-t-il pas Edouard Louis ? Parce que ce dernier a, sans apparemment d’état d’âme, apposé le terme « roman » à son dernier livre « histoire de la violence » ?
Mais c’est pourtant, comme pour Laetitia, ce que vos commentateurs appellent « un fait divers sordide » qui est la base biographique de l’ouvrage, construit de surcroît sur une approche on ne peut plus sociologique, comme pour Laetitia, et participant donc d’un projet littéraire proche, sinon similaire, à celui de Jablonka.
Or, si vous rappelez bien Gide ou surtout le Giono des admirables « notes sur l’affaire Dominici » (au fait, on trouve sur la toile un documentaire sur la tentative orwellienne de traiter lui aussi l’affaire, documentaire remarquable et où l’on comprend la force novatrice de Welles, sans compter les images où on le voit confronté à l’âtre pays des Dominici, bref, fin de l’aparté), si vous resituez l’ouvrage de Jablonka dans son contexte, pas un mot sur Louis !
Vous êtes bien trop intelligent et trop « au fait » de la vie littéraire pour ne pas avoir délibéré ce silence : mais il m’intrigue, c’est vrai, car il ne correspond pas à votre habituelle exhaustivité.
Mot d’ordre du journal dont vous êtes l’éditorialiste, et qui descend en flammes toutes les productions d’Edouard Louis ?
Une telle soumission, de votre part, m’étonnerait : ce serait un peu gros.
Parce qu’enfin, si l’on comprend que des journalistes, par déontologie et prise de conscience du pouvoir néfaste des media, puissent décider d' »étouffer » les noms des djihadistes ou de ne pas s’appesantir sur les actualités du F. Haine, on comprendrait moins qu’un mot d’ordre de silence soit donné sur une oeuvre littéraire qui n’atteint certes pas à un quelconque trouble de l’ordre social…
Non, ce ne peut être un « parti pris » façon « milieu littéraire se vengeant d’un troublion via l’omerta » : ce serait vous soupçonner d’un esprit « mafieux » dont vous êtes dépourvu, à mon sens. (mais il est vrai que j’ai une tendance à idéaliser les êtres que j’estime, cependant je me soigne !)
Alors quoi ?
Non pas « orwellienne » mais « Orson Wellienne », en quelque sorte ! erratum clopinum est !
or ce qui est acceptable d’un romancier l’est moins d’un chercheur en sciences sociales, ce qu’il demeure malgré tout. Il faut être Gide prenant des notes en cour d’Assises à Rouen, ou relatant l’affaire de la séquestrée de Poitiers. Ou encore Giono s’attaquant au mystère Dominici.
..sprende pour gide..c’est immoral phil épicétou
@09h03
Omar Khayyâm
“Boire du vin et me réjouir, telle est ma manière d’être. Etre indifférent à l’hérésie comme à la religion, tel est mon culte”.
“Le vin donne des ailes à ceux qui sont atteints de mélancolie ; le vin est un grain de beauté sur la joue de l’intelligence
Le vin, c’est ce qui fortifie l’individu !
Le mois du Jeûne, s’il faut renoncer à quelque chose,
Que ce soit aux prières
Bravo à PMB et Pierre Assouline pour leur réquisitoire contre Pleneladan….ce personnage composé de Plenel et de Ramadan.
Mais, en étant juste, ce billet , qui rappelle curieusement, comme une sorte de « série », l’affaire Tate et le bouquin de Liberati, est un peu trop « Détective ».L’horreur du calvaire de cette Laetitia y devient une sorte d’examen médicolégal qui insiste bien sur le sordide.
Il y a une vingtaine d’années ,ALAIN corbin avait publié chez Flemmarien « Le village des cannibales » relatant ce fait divers monstrueux qui se produisit à Hautefaye, en Dordogne, en 1870. Là aussi, une sauvagerie absolue, terrible, des villageois qui mangent et brûlent vif deux jeunes aristocrates qu’ils soupçonennt à tort d’etre des espions prussiens.
Or Corbin évite le sanguinolent, les tripes violettes miroitant au soleil dans une odeur de merdre, etc etc….il nous propose un livre d’une brutalité inouïe en nous projetant dans la mentalité de ces Périgourdins( si bien nommés en l’occurence ! ) arriérés et crevant de peur fantasmée des Prussiens, qui on le sait ne dépassèrent jamais Orléans, ce qui était déjà trop.
Voilà la différence entre le paparazzisme charogneux et la pensée historique
toutafet, Bougreau, le doigt dssus ! Jablonka n’est pas Gide, ni même Winock qui ne s’autorisera pas cette tentative de basse-fosse en dépit de son « Jeanne et les siens » d’un fils de non-agrégés.
Le réveil sera dur, le prestigieux passou est rangé au rang des « maffieux » de l’édition par la considérable clopine.
Censuré chez Passou ?
Alors, on en rajoute : Edwy le Médiocre, Eddy la Fiotte : maquereau et ablette d’aquarium médiatique !
C’est beau, une mémère qui se prend pour une maman …
Le réveil sera dur, le prestigieux passou est rangé au rang des « maffieux » de l’édition par la considérable clopine
même les petits trafiquent leur soupe sur hinternet..le commentaire c’est du journalisme..et une dépèche en vaut hune autre
Comparons ce qui est comparable.
Qu’il y ait des « emprunts » chez les écrivains, emprunts qui viennent d’affaires judiciaires réelles, qu’ils ont pu lire dans les journaux, c’est une évidence.
Le cas le plus célèbre est par exemple l’affaire Antoine Berthet qui fournit la charpente de l’intrigue de «Le rouge et le noir » de Stendhal.
Pour Flaubert, c’est plus compliqué, car c’est à partir d’un de ses écrit de jeunesse « passion et vertu » que notre Gustave imagine une première esquisse de « madame Bovary ». or, un universitaire, monsieur Herval , a démontré que ce récit de jeunesse s’était également construit à partir d’une affaire judicaire réelle, mais ce qu’il faut immédiatement ajouter pour les cas de Stendhal et de Flaubert, c’est que là n’est pas le plus important. c’ est un peu une perspective légèrement faussée.
Il ne faut jamais oublier que ces deux écrivains reprennent une thématique qu’ils avaient déjà exprimé dans de multiples écrits précédents et ceci dés leurs jeunesse.. pour Flaubert dans « madame Bovary il reprend surtout ses écrits de jeunesse ,déjà très aboutis sur le plan littéraire notamment « les mémoires d’un fou »(1838) ou « Novembre » (1843) qui décrivent le « mal du siècle », c’est-à-dire une génération gavée de rêvasseries romantiques idéalisantes et de clichés romanesques moyen- âgeux venus de Walter Scott , ce Viollet- le- duc littéraire..
C’est aussi vrai pour Stendhal. Dans « le rouge et le noir » il reprend la thématique, obsédante chez lui, du jeune ambitieux, conquérant, susceptible, fougueux, maladroit, frénétique, ombrageux , galvanisé par le modèle de Napoléon. Julien Sorel, Lucien Leuwen et Fabrice del Dongo sont calqués sur ce modèle..
le thème de l’énergie pour vaincre la bassesse d’une société (certaines femmes exceptées) la volonté de s’élever, s’éduquer selon une morale aristocratique, devenir être supérieur, se ressasse dans les premiers journaux intimes chez Stendhal et ses journaux d’égotisme rédigés vingt ans avant « le rouge et le noir » .on voit le temps de maturation..
Stendhal , comme Flaubert, dans ses romans fait appel à ses souvenirs et à ses observations et à ses hantises intimes.
Ajoutez qu’il a déjà esquissé le personnage tragique,malheureux en amour, d’octave de Malivert, mal à l’aise sexuellement avec les femmes (le thème du fiasco) jeune homme séduisant qui va s’enliser dans des passions- impasses avec une sensibilité déraisonnable qui le rend impuissant… Donc Stendhal a déjà placé –et avec quelle précision – dans de multiples textes les signes d’un égotisme et d’un mal-être qui le sépare du reste de la société. C’est bien plus important que le « fait divers » de l’affaire Berthet, pauvre schéma tout sec.. le vrai roman, chez ces deux écrivains, plonge ses racines dans des lettres, des journaux, des récits, des souvenirs, depuis longtemps écrits et inscrits dans des œuvres précédentes déjà parfaitement mis en forme.
Par là, je veux dire que c’est surtout à travers de précédents travaux d écriture – longuement refaits et corrigés-et à travers des rédactions de fiction (ou des confidences dans des journaux intimes) que s’élabore et se peaufine une thématique si personnelle. Elle aboutira, plus tard, au grand livre. Nos deux auteurs tracent un long sillon depuis leur adolescence et puisent dans leur expérience autobiographique avec constance .Les « faits divers » donnent uniquement des éléments d’intrigue, ou un schéma.
Il ne faut donc pas exagérer l’apport des affaires judicaires. Il est maigre( quelques enchainements d’évènements ,quelques pilotis pour soutenir une intrigue et situer socialement) par rapport à la lente maturation des thèmes personnels sur des décennies…Ce qui n’est absolument pas le cas de l’enquête d’Ivan Jablonka d’après ce qu’en dit Pierre Assouline
Périgourdins( si bien nommés en l’occurence ! ) arriérés et crevant de peur
du redenèque havec tes tortilla à la rota..halors qu’c’est mainant qutu dvrais aller aux mures..t’es comme keupu et son pinard..tout à l’henvers
à propos de « modèle », quand on lit JC l’andouille haineuse et bouguereau le pochtron radoteur on est servi, copieusement
signé keupu, le chéri au bougboug
Le réveil sera dur, le prestigieux passou est rangé au rang des « maffieux » de l’édition par la considérable clopine
même les petits trafiquent leur soupe sur hinternet..le commentaire c’est du journalisme..et une dépèche en vaut hune autre
ha phil dpuis qule dollar est dépleugé d’lor tout est fausse monnaie..gide est pus qu’une caution pour vende du dla djeunk bond pour ratisser l’dessous du matela du rtraité vernis..c’est pas jojo
@9h32
N’oublions pas un autre poète bachique, non pas perse comme le Omar des Robâiyât mais arabe de Cour à Bagdad à la fin du VIIIème siècle, le jouisseur, le libre penseur, l’homme joyeux : le grand Abu-Nuwâs !
Brouiller les genres littéraires et s’affranchir de leurs frontières, c’est courir le risque d’en subir les conséquences et d’en récolter les fruits
pour s’balader dans une forets de cocotier au noix dcoco bien mur faut pas houblier son casque a pointe..mais hon peut rester cul nu
« Il faisait moins chaud que l’on transpirait », Gide, en « reportage » au Tchad.
Exhumer les SMS débiles de cette malheureuse comme si c’étaient des fragments des manuscrits de la mer morte, c’est la tuer une seconde fois. Moi qui ai lu et apprécié le livre de Liberati, j’ai du mal à saisir l’intérêt de ce fait divers aux allures de Petit chaperon rouge. Victime, bourreau, milieu social, cause du crime, résonnance politique, tout est médiocre dans cette affaire. Médiocrité du mal, plus que banalité.
Passou dit: 8 septembre 2016 à 7 h 52 min
Usurpation d’identité ? Que fait la modération ?
tu connais l’ode à la truie de moïse maimonide jicé..non seulement hil l’enfile mais haprés il la tue et en fait du boudin et hinvite les copins
tu connais l’ode à la trhuie de moïz maimonide jicé..non seulement hil lanphile mais haprés il la tue et en fait du boudhin et hinvite les copins
Censuré chez Passou ?
la moral c’est ddéléléguer à un boot pour faire l’anathasie..un bon boot est trés moral et est au dela du bien et du mal meusieu pmb « c’est technique »..c’est dla martingal bien minable
Oui, mais les éditeurs savent pertinemment que la médiocrité se vend bien, car elle correspond à une demande, un besoin réel, des nombreux médiocres qui savent lire si c’est écrit gros, eux qui adorent des trucs qui font peur et qui les rendent angéliques dans les actes de leur vie quotidienne ….
« Il faisait moins chaud que l’on transpirait »
c’est rapport à la mauvaise graisse..
bon c’est pas l’tout..j’ai une cantine de mure a mettre dans le break
Je ne connais pas la Truie de Maimonide, Bougboug, mais je me souviens bien de la Truie de Schubert.
Passou dit: 8 septembre 2016 à 7 h 52 min
Si ce n’est pas une usurpation d’identité, alors on dira que le poupin Passou se lâche. Question de transit mal régulé, sans doute.
J’écris :
« Je ne connais pas la Thruie de Maimonide, Bougboug, mais je me souviens bien de la Thruie de Schubert. »
…….et je suis en attente de modération !!!
Magique ….
@ bergenzinc 9h 36
vous écrivez a propos du village des cannibales:
» Or Corbin évite le sanguinolent, les tripes violettes miroitant au soleil dans une odeur de merdre, etc etc…. »
c’est ce que n’a pas fait sur la même affaire jean Teulé dans (je ne suis pas sure du titre) »Mangez le si vous voulez »
ce livre qui se veut un roman tente de faire vivre les personnages et de nous faire partager leurs pulsions intimes ,ce que Corbin l’historien s’interdit de faire; et Teulé valorise de manière indéniablement racoleuse les scènes d’horreur souvent préfabriquées à coup de détails réalistes, probablement falsifiés .
En tout cas le rapprochement entre les deux ouvrages relatant le mêmes faits et également documentés, est édifiante
Pour moi cependant un tel rapprochement ne vaut que comme base d’une démolition justifiée de l’ouvrage de Teulé ,mais ne condamne pas le genre , cette « méthode Jabloncka »,i.e rigueur historique sur fond d’empathie ,qui lui a si bien réussi dans « l’histoire des grands parents….. »
« la médiocrité se vend bien » écrit par JC… Madame Verniglia affirme : normal, il achète tout pour se faire mousser auprès des mémères à serdgio, comme le coup des tourterelles que c’est bidon, les gens rigolent »
Judidh, pour avoir lu le Jean Teulé du « Mangez le si vous voulez », le souvenir que j’en ai gardé est bon, pas excellent mais bon… miam miam !
Omar Khayyâm était-il éthylique , Théo vous pourriez effectuer la recherche? Son appel au vin plutôt qu’à la prière me semble suspect s’il marque une opposition à l’interdit musulman et quoique les catholiques célèbrent la messe avec ce vin qui de messe symbolise le sang du christ mais vraisemblablement pour ne pas sombrer dans la Dame aux camélias errant quartier des halles, section abattoir, inconnu des premiers chrétiens ou un rituel qui prendrait des allures païennes rappelant les sacrifices d’animaux est-il plus pratique de l’utiliser comme objet sacramental
Abu-Nuwâs, le pote à JC… normal, après sa mort on chercha son immense bibliothèque et on ne trouva qu’un calepin, comme chez l’andouille haineuse
Médiocrité du mal, plus que banalité.
Parce que vous trouvez que le livre de Liberati hisse le glauque au rand de la littérature indispensable? Bof bof, moi j’y vois un génie mal inspiré faisant recette sur une affreuse affaire qui ne diffère que par l’identité de la victime et ne la porte pas au rang de l’étude. Le mal relève-t-il de la médiocrité dans les crimes de sang? Est-ce là la question?
« Puisque nous ne possédons ni la vérité ni la certitude,
Nous ne pouvons point passer toute notre vie dans l’incertitude.
Mieux vaut que nous ne nous dessaisissions point de la coupe de vin.
Et que nous le dégustions pour nous réjouir, à mi chemin entre sobriété et ivresse. »
(Omar Khayyâm)
Bérénice, la fonction du vin pour le Omar n’est pas provoque ivresse et alcoolisme, mais JOIE ! Cela apparaît clairement dans ce quatrain 164, page 70 de l’édition IMPRIMERIE NATIONALE, traduction Hassan Rezvanian, et dans bien d’autres ….
c’est la tuer une seconde fois
j’trouve pas, c’est donner une idée de ce qui l’habitait, vivante, et de à qui ce tueur psychopathe s’est adressé. Quand on voit son portrait on se dit qu’il devait être sacrément givré pour avoir envie de tuer la beauté, l’innocence, la fleur de l’âge, il faut-être taré pour en nourrir le dessein ou être déclaré irresponsable comme n’en a pas bénéficié ce monstre de » L’homme sans qualités » par exemple ou le coupable de « des souris et des hommes »..
berenice
comme dit 10 h 34 min
(recherches plus tard)
C’est, Clopine définitivement en panne sur ton blog ?
http://www.editionsalternatives.com/voir/images/547_1222.jpg
une illustration du recueil l’amour, le désir et le vin aux éditions alternatives.
10h34 je ne vois pas d’autre commentaire que le mien, un aurait été modéré?. Avez-vous la berlue ou dois-je lire une tournure de votre esprit en circonvolutions?
« deux chroniques (les plus radicales) ont disparu de son nouveau livre »
Zemmour face au sabotage de son éditeur. On s’attendait à tout sauf à ça.
En arabesques, finalement ce terme convient mieux à ce que je tentais de laisser pour votre remarque.
Houellebecq aurait déclaré, lors d’un dîner privé :
« Je vais donner une interview où j’appellerai à une guerre civile pour éliminer l’Islam de France. Je vais appeler à voter pour Marine Le Pen ! »
Il n’ a pas donné suite à cette idée, ni à celle de se faire moine.
Delaporte, Zemmour a pris autant d’assurance tranquille qu’il s’est asséché, c’est inquiétant car bientôt vous n’aurez plus ce saint auquel vous vouer.
UNE TRAGEDIE ! SOUS NOS YEUX … ATROCE !
« C’est, Clopine définitivement en panne sur ton blog ? » (JiBé, 11h12)
En panne !!! J’ai pleuré ! Pleuré ! Quelle horreur ! Le cannibalisme, la religion, le mensonge, la zozophilie à côté, c’est de la roupie de Najat, de la burne d’Orban, de la bile de Juppé !
Bérénice,
théo est déjà ivre mort à 10h : les infirmiers de l’hôtel de ville* de Paris qui l’ont recueilli avec toute la douceur dont ils sont capables, le surnomment Le p’tit Tite…
* il s’agit d’un des plus grand centre psychiatrique de la capitale, 40.000 agents soignants
Jablonka ?… Évidemment, s’il est un fils d’agrégés, voila qui suffit amplement au bien fondé de démolir le book et de passer à autre chose, Fil. Argument rédhibitoire apparemment. (NB/ Sur la peinture des « gens de peu », sûr qu’il vaut mieux s’en tenir à Pierre Sansot, je reste assez d’accord. Mais ce brave Sansot, dans quelle catégorie eût-il fallu le ranger ? vu qu’il était pas un fils de bourge qui n’avait aucun mérite ou légitimité à parler du peuple, mais un fils de prolo méritant et légitime pour en causer anthropololittérairement, du populo ?). Clap de fin, et donc, retour à Edouard Louis… De quoi ? Passou l’avait volontairement oublié, lui qu’oublie jamais rien ? -> @9.27 Incroyable retour de mi Jaurée évoquant à la manière distanciée des pincettes à sucre… « vos commentateurs » (me suis senti interpellé, tu penses). Et du coup, en lisant un peu plus loin, quoique j’aie l’habitude, j’hallucine : « erratum clopinum est ». Sa Suffisante Majesté des Mouches Normandes vient de se/nous rappeler à l’ordre. C’est qd même bizarre, on croyait qu’elle avait un blog perso entièrement dédié à l’histoire de la violence… L’en est pas assez satisfaite ?
@7.52 Passoul, enfin, qui nous fait transiter un message fielleux de PMB sur Plenel. OK, why not ?… mais encore faudrait-il avoir le courage élémentaire de nous dire ici qui est PMB. Car sinon, le procédé ‘confraternel’ risque de passer pour bien inélégant, à défaut d’être carrément crapuleux.
Curieux blog qui laisse passer quoytidiennement insultes, propos homophobiques, propos racistes, etc.. et met en moderation une reflexion sur Flaubert et Stendhal.
Le livre de Zemmour restera « incomplet »…
« Du côté d’Albin Michel, on crie à l’oubli mais non à la censure. Et pour prouver sa bonne foi, l’éditeur assure qu’il va faire parvenir aux libraires les chroniques manquantes sous forme de tirage à part, voire de les mettre en ligne sur Internet. Difficile en effet à présent de réimprimer l’ouvrage. »
Phil à 7h19, de l’indécence certainement,mais tout d’autant que ces étudiants sociologues envoyés récemment sur les lieux des attentats parisiens, pour faire des enquêtes de proximité, et vus comme les pionniers de la nouvelle psychoanthropologie.
Dire que Jablonka aurait pu traiter le cas des Tate murders n’apporte rien. Les barbares qui ont investi le 10050 cielo drive n’avaient aucune idée de l’identité de ses occupants pas plus que leur « guide ». Mais il fallait avoir un attrait pour Polanski, pour que cela devienne de la littérature, et Liberati dans ce cas, a ses raisons. Absolument pas sociologiques.
Bérénice
n’écoutez pas le 11h33
Je bosse, ne fais ici que de petites incursions
Sur Jablonka et son exploitation des écrits de Melle Perrais. Je sais bien qu’il est sociologue, qu’elle est morte, m’enfin, cette exploitation des SMS et autres fessebouqueries me gêne profondément. Que ces documents aient été versés au procès est une chose, qu’ils atterrissent dans un livre, non. On peut faire ça pour des personnages disparus de longue date, mais là… Ça me rappelle les obsèques d’un ado de bonne famille qui s’était suicidé, on avait lu à la messe des passages de son journal intime. Je me suis toujours dit que l’hyper-possession de sa famille de bourges calotins avait quelque chose à voir avec ce suicide. Je dois être d’un monde disparu mais, dans mon troisième livre, j’ai voulu placer le récit d’une rencontre étonnante faite sur le bord de la route du Tour de France il y a quinze ans, un môme qui m’avait fait une rafale de confidences. Une fois le texte écrit, j’ai eu un scrupule : bien qu’il n’y ait mention d’aucun lieu, que ne soit donné aucun nom, qu’il y avait une chance sur des millions qu’il tombe sur le livre, je ne voulais pas qu’il puisse se sentir trahi. J’ai googlé le nom du café à huit cent kilomètres de chez moi, seul indice que j’avais, tenu par les grands-parents, je leur ai écrit avec le texte à soumettre pour avis aux parents. Quelques semaines après, je reçois une réponse, mi-admirative mi-vexée (leur fils m’avait dit des choses qu’il leur cachait) et me demandant de censurer les données intimes pour protéger un gosse fragile : orphelin de père, relations difficiles avec son beau-père et avec les autres écoliers car enfant précoce, chagrin d’amour. Je remaniai le texte* et le leur filai pour accord tacite. Pas de réponse, le livre sort plusieurs années après (je suis lent) je le leur envoie et reçois une réponse chaleureuse, le garçon avait bien grandi. Nouveau contact il y a quelques mois : c’est un jeune adulte, devenu compositeur de musique contemporaine…
JJJ, 11H34
Passou a bien raison de laisser Eddy Louis accroché aux burnes de ses complices, tentant d’échapper à l’oubli !
PMB est connu ! renseignez-vous, c’est un enfant…
Peut-être faudrait-il se dévouer pour dire à Clopine qu’il y a une différence entre un écrivain quelle que soit sa, ou son absence de qualité, et un chien de salon…Je vais finir par plaindre ce pauvre Edouard L d’avoir échangé sa mère du Nord contre la mémé
re autoproclamée et si peu discrète de Beaubec. Un public comme celui-là est la pire des sanctions dont on puisse rever…
MC
Passou, c’est ‘Maillon’ ou ‘Meilhon (dans le box) »? (Cela dit, le type est tellement sale que la tentation est grande de triturer le blaze de ce naze.
Je suppose que 1979 est son année de naissance…
Il me semble que Le pull-over rouge de Gilles Perrault mériterait une mention dans ce billet.
Janssen J-J dit: 8 septembre 2016 à 11 h 34 min
@7.52 Passoul, enfin, qui nous fait transiter un message fielleux de PMB sur Plenel. OK, why not ?… mais encore faudrait-il avoir le courage élémentaire de nous dire ici qui est PMB. Car sinon, le procédé ‘confraternel’ risque de passer pour bien inélégant, à défaut d’être carrément crapuleux.
…………………….
Avant de t’énerver faut lire, mon gars, faut lire ! Par exemple, le lien ci-dessous ! Et te renseigner : tout le monde ou presque ici sait qui est PMB ! Rien à voir avec le courage ou la lâcheté : notre hôte a débloqué par courtoisie un message qui, par les mystères de l’informatique, ne passait pas. Ni avec la confraternité : je ne suis qu’un écrivaillon (copyright Antoine Perraud, alias Trissotin) publié, j’en ai presque honte, par l’Harmattan (qui n’est pas vraiment la tasse de thé de Passou).
(Faites comme pour vous, mais vous feriez bien de vous excuser auprès de Passou comme l’a fait de nota sans chipoter)
« Curieux blog qui laisse passer quotidiennement insultes, propos homophobiques, propos racistes, etc.. et met en moderation une reflexion sur Flaubert et Stendhal. » (Paul Edel)
Je préfère comme toi, Popaul, des blogs où on ne laisse rien passer ….! Passou sera d’ailleurs trainé devant des tribunaux adéquats, dès que la révolution nationale bolchevique aura défini ce qui est bien de ce qui est mal.
JJ le schreiber, relisez le compte-rendu d’assises de Gide, aucune empathie pour ces gueux dont il consigne la déchéance en entomologiste, simplement soucieux de donner un sens à la justice d’une société qui les piègent. Jamais Gide ne se défait de son origine sociale, ni pour écrire ni pour frayer, attitude qu’il eût considérée comme anorganique.
Pauledel soucieux de la censure, il a bien raison.
Bérénice 8h52. Un peu d’air…Vous signalez que le pianiste de nationalité turque Fazil Say a, enfin, été acquitté. L’affaire a connu de multiples rebondissements- à voir sur le net.Elle n’a pas été relayée ,vraiment, par les journaux. Poursuivi, emprisonné parce qu’il n’était pas en phase avec le pouvoir..C’est un grand pianiste; on peut s’en rendre compte, si on ne l’a pas vu et entendu jouer, en visionnant un petit film -docu, qui le montre en train de préparer « les tableaux d’une exposition » de Moussorgsky, avec la directrice musicale; écoutant avec une oreille critique, chaque partie de l’enregistrement; c’était sur Mezzo, il y a 1 ou 2 semaines.Facile à trouver.
Phil,
Censurer les réseaux informels ! Ridicule …
Autant essayer de s’opposer au vent qui souffle la tempête, rien ne peut arrêter la puissance de l’outil numérique à nœuds maillés.
En pleine co-prod ombres blanches/Irène Lindon avec le Mauvignier; ces auteurs font si cornaqués vers le meilleur d’eux-mêmes qu’on regrette le temps où ils pensaient à leur livre et pas à carrière. Le Faye, également très surestimé, à mon humble avis.
Reanudot (extrait choisi) :Sophie Avon/François Ceresa/Adelaide de Clermont-Tonnerre/Benoit Duteurtre/Simon Liberati/Leila Slimani…
HA HA HA HA HA HA HA !
Les candidats pour prendre la digne suite de David Foenkinos ne manquent pas.
LFALV: Merci, je l’ai écouté attentivement il y a quelques années alors qu’il était en tournée en France. Effectivement cette affaire traîne depuis un moment et fort heureusement pour lui connait un heureux dénouement au milieu de la purge. Cela dit, il s’était courageusement égaré dans une partition de jazz à la fin de son récital mais décidément ce n’était pas son genre.
L’agonie du Petit Bedonnant est longue, longue, sinistre ! Je mets mon costard noir, la cravate de deuil, et pars à la Chapelle Rablais rejoindre Ségo, Valérie et Julie, en larmes *
* liste non sexhaustive…
phil fait le marxiss léniniss et veut guillotinner polo par les pieds..il veut les montrer au peuple pour voir s’il sont si prope quil le dit
(Faites comme pour vous, mais vous feriez bien de vous excuser auprès de Passou comme l’a fait de nota sans chipoter)
va tfaire hanculer pmb
12h12 Dieu merci, on pourrait croire que vous êtes l’absenté du blog dont Pierre Assouline rapportait l’absence d’autorisation de blocage ou modération en cas de harcèlement. Travaillez, il vous en restera quelque-chose et vous nous ferez le plaisir de votre intervention plus tard, jamais trop tard pour bien dire, bien écrire, bien dire.
Peut-être faudrait-il se dévouer pour dire à Clopine qu’il y a une différence entre un écrivain quelle que soit sa, ou son absence de qualité, et un chien de salon…
comme gide fin de race..jamais se départir de son origine sociale
Curieux blog qui laisse passer quoytidiennement insultes, propos homophobiques, propos racistes, etc.. et met en moderation une reflexion sur Flaubert et Stendhal
c’est pas l’sujet qui fait l’ace polo..mets nous du racmaninov en ut..hou bien du rostro comme c’est bat..comme beaumarchais il en restra toujours quelquechose..quelquechose de bon pour toi
Toute cette exploitation, toute cette odeur suave de merdia, toute cette Laetitiaphilie écoeurante, me dégoûte !
Bises aux ami(e)s, bras d’honneur aux autres … A demain !
Quand on voit son portrait on se dit qu’il devait être sacrément givré pour avoir envie de tuer la beauté, l’innocence, la fleur de l’âge, il faut-être taré pour en nourrir le dessein ou être déclaré irresponsable comme n’en a pas bénéficié ce monstre de » L’homme sans qualités » par exemple ou le coupable de « des souris et des hommes »..
elle était moche..les pieds sales..vieille..malade..
acquité
Jean à 22h15 N’auriez-vous pas rejouer un refrain paru il y quelques jours, semaines? Dites moi car avant-hier reprenant le journal laissé quelques heures auparavant j’éprouvai l’impression qu’il était de la veille.
rejoué…
Revient la question de l’intérêt de ce genre de littérature, pour préciser ce qu’est vraiment de la daube sociologique. Sociétale de gôche.
billet:
« Qu’il (Jablonka) n’ait guère de distance avec son sujet importe peu. L’empathie a des raisons que la raison ne connaît pas et on ne saurait le lui reprocher »
C’est bizarre car les raisons il les donne pourtant, sous couvert d’une hypothétique classe journaleuse:
« la noblesse du fait divers en ce que celui-ci invite à se tourner vers la famille, la société, le politique, la justice etc »
mais, mais, non. La raison du plus fort n’est pas toujours la meilleure.
On apprend finalement que c’est une histoire de honte.
Jablonka se confond de honte pour son » genre », les hommes, individus sexués.
En ce jour, où en hollandie, après avoir stigmatisé l’insulte » pauvre » de pauvre con, etc. voilà qu’aujourd’hui, oui, sur le calendrier, est décrété la journée sans atteinte aux femmes dans le cadre civique. Allant du bannissement de » ma cocotte », « ma petite », à celui d’un attouchement pour attraper l’agrafeuse, sur le bureau.
Ce pauvre Jablonka, me fait penser à ce que j’ai entendu tout à l’heure à la radio, où un scientifique de haut vol, reconnaissant le professionnalisme de l’une de ses collègue, plutôt compétente et douée, (probable futur prix Nobel de biologie ? ne sais plus trop) fait un discours avec l’argument suivant, et en substance: heureusement qu’il y a des femmes, elles nous poussent à travailler avec dévouement.
Sinon, quoi, il lui soulèverait la jupe ?
Quelque chose de dsélétère et de pourrissant s’est levé ici. JC a raison, ce voyeurisme nécrophile ne nous propulse pas dans des sphères de profondeur . A tout prendre,je préfère encore « Faites entrer l’accusé »;….ii, ce srait plutôt « Faites entrer l’enc.lé ».
Berguenzinc un remplacement au pied levé du fameux Bouguereau, en arrêt maladie?
Bérénice
1048-1131
Sa vie est entourée de mystère…
http://www.babelio.com/auteur/Omar-Khayyam/9110
(« Le vin est défendu, car tout dépend de qui le boit, – Et aussi de sa qualité et de la compagnie du buveur. – Ces trois conditions réalisées, tu peux dire: – Qui donc boit du vin, si ce n’est le sage? »)
13 h 44 min
c’est le même (bergu) non? enfin cela ne nous regarde pas
elle était moche..les pieds sales..vieille..malade..
ce n’est pas non plus autorisé par le Code Pénal, la justice opère sans distinction de sexe, race, origine sociale, religion, tour de poitrine etc etc
la morale de la fable, c’est que les substances toxiques se retrouvent sur les pages de certains livres de la rentrée, une sorte de bibli du » le nom de la Rose », c’est assez drôle, pour ne pas dire stupéfiant, cette droguerie:
Du tox chez Jauffret
du tox chez Jablonka
du tox chez Liberati
bergu ET BOUGR
théo, ne vous manque-t-il pas le fil pour recoudre l »énorme trou à votre pantalon, très mal situé…on pourrait vous confondre pour exhibitionnisme qualifié.
à 11 h 55 min
« blog qui laisse passer quoytidiennement ininsultes, propos homophobiques, propos racistes, etc. »
C’est sans doute (?) pour une étude sur l’état de décomposition de l’auteur des insultes et propos racistes etc
berenice
vous allez bien ?
LDVB, tous ces mecs sont des femmelettes botoxées finalement pour signifier en un brillant résumé de leur thèse où ils assassinent non moins brillamment la littérature .
Merveilleusement en notant votre effort de dissertation qui atteint presque le tiers de la jauge d’un Bloom, JJJ, Court, Berguenzinc, DHH, et tant d’autres, je vous avouerai que je joue hors jeu avec constance pour cultiver une sociabilité naturelle et une courtoisie qui parfois chez de nombreux utilisateurs comme chaloux pour ne citer que lui s’absente, fait défaut en laissant poindre la face cachée de leur lune ( au sens psychiatrique du mot, lunatique, cela va sans dire mais pour vous je donne l’explication car vous êtes novice).
Il y a cette année une véritable invasion de papillons, le soir. Je ne crois pas que cette manifestation nuisible suit un rythme biologique comparable à celui des hannetons.
http://next.liberation.fr/livres/2016/08/24/laetitia-le-corps-du-delire_1474441
Quel est l’insecte ( un légiste saura) ainsi que ses larves permettant de dater la mort en cas de décomposition avancée du cadavre? ( vu dans les experts, je devrais prendre des notes).
Les livres de Liberati et de Jablonka ne sont, après tout, qu’une goutte d’eau dans l’océan de publications de rentrée. Ce qui m’intrigue davantage, c’est la fascination que semblent exercer sur l’hôte de ces bois ces histoires horrificques : estime-t-il qu’elles sont représentatives d’une tendance forte de notre époque ?
bérénice dit: 8 septembre 2016 à 14 h 05 min
Quel est l’insecte ( un légiste saura) ainsi que ses larves permettant de dater la mort en cas de décomposition avancée du cadavre?
le bousier
12 heures 30 : les propos du p’tit Court déjà si petit ne le grandissent pas, Sa Suffisance devient même minuscucule
le point commun entre Jablonka et Liberati, c’est qu’ils donnent à lire, face à des jeunes filles, belles et désirables, leur désir un peu glauque d’en faire des actrices de leur vie.
Ce doit être le retour d’âge.
bérénice dit: 8 septembre 2016 à 13 h 44 min
Berguenzinc un remplacement au pied levé du fameux Bouguereau, en arrêt maladie?
si vous saviez, chère madame, l’odeur de mes sentiments à votre égard de rance femelle bobo parisiâtre !!!!! je ne souhaite à aucun Titus qu’il attende que le jour commence ou finisse.
Et allez vous faire mettre.
Ha ben on salue pas mais y a déjà les catafalques ! C’est pas bon pour le moral, si ?
ça barde!
« rance femelle bobo parisiâtre »
bérénice est tout ça ?!!
Popaul et la modération : signez keupu PaulEdel, ça passe
je constate simplement que quand Alba n’est pas là, ce blog part en c.ouilles. Et ne tortillez pas du tafanard en poussant des cris de baronne qui découvre que, non, le truc sous sa jupe, un peu dur, n’est pas un saucisson de l’Ardèche !
@12.40 Par conséquent, tel de nota, j’offre mes plus vives excuses à PA, l’explication ayant été donnée. Je n’arrive toujours pas à savoir qui est ce si célèbre PMB qui renvoie sur un Al Ceste (?). Mais à vrai dire, je ne me suis jamais soucié de savoir qui se cachait derrière chaque pseudo. Mon imagination se limite à ce que je lis et à le gamberger parfois sur les un-es et les autres, c’est déjà pas si mal. Je n’arrive pas à avoir cette curiosité, un jour ils m’apparaissent mal embouchés, d’autres fois plutôt sympas. Je fais avec. Mais pas avec Passou, lui il doit rendre des comptes, désolé. On est quand même là pour l’alimenter, merd’alors ? Et puis vous MVB, qu’est-ce qu’il vous a fait ce pauvre Edwy Pleynel (comme l’écrit Marcelline Pleynet) ? c’est une histoire d’amour trotskyste déçu, ou quoi ?
Pendant que j’y suis. Un dénommé Paul Edel (un nouveau venu sur ce blog) a cru devoir dire que le cru Mauvignier 2016 était un gros pathos, une grosse daube. Eh bien, pas du tout. LM un merveilleux prosateur qui prend son temps de décrire minutieusement des scènes populaires que nous connaissons tous. Bien sûr, elles peuvent ne pas intéresser, ces histoires de nanas de 40 balais avec leur ado insupportable, c banal à pleurer en apprence. Mais il n’a pas compris que s’il s’y dégage de l’ennui, ce n’est pas à cause de sa superbe écriture à défaut d’être surprenante désormais (nec varietur), c’est + simplmt parce que son sujet a été détrôné par des cinéastes bien plus intéressants… Car en effeton est sans cesse parasité par des scènes incrustées dans nos cervelles des films des Dardenne, Loach et surtout Dolan.
« vous n’aurez plus ce saint auquel vous vouer »
Ce ne sont pas les « saints » qui manquent, et des comme ça, on peut s’en passer, même s’ils ont pour vertu d’égayer.
Donc si le livre est ennuyeux, c’est à cause des frères Dardenne et de la cinéphilie du lecteur? Il fallait l’oser! Je vois d’ici la scène « J’ai trouvé votre livre formidable, mais je n’ai pas adhéré parce que je vais trop au cinéma! Les Dardenne me branchent plus que vous! Et c’est moins ennuyeux. »
Je crois que je préfèrerais encore l’éreintement que ce type de compliment!
Le Dubois est pas mal…Je vais voir celui là,maintenant!
Sur Mauvignier, je suis plutôt de l’avis de Popaul. C’est un écrivain vraiment laborieux, qui retraite des clichés traînant partout, qu’il amasse pour en faire une mixture qui ne tient pas debout. Bref, une mauvaise expérience de lecture, presque aussi désastreuse que de l’entendre parler – ce qui m’est en outre arrivé pour avoir assisté à une de ses conférences. On ne m’y reprendra pas.
Janssen J-J , non je ne suis pas un nouveau venu sur ce blog. Mais alors pas du tout.
J’ai pris la précaution d’affirmer , sur mon blog , que j’aimais certains des premiers romans de Mauvignier (notamment « des hommes »), et c’est our ça que c’est mon premier achat de la Rentrée littéraire 2016..mais que celui là « continuer » est appliqué, indigeste, laborieux, lourd, ennuyeux comme la pluie, d’une psychologie sommaire, avec des rebondissements artificiels digne d’un sit- com…. c’est écrit trop serré. Mauvigner aligne des phrases grises sur du gris avec une constance et une terrible monotonie de tempo, aucune bouffée un peu allègre, rien . On a quand même le droit de critiquer Mauvigner, non ?.. La couverture blanche de Minuit possède bien sur sa légende et son histoire. Elle n’est pas constituée d’une manière imperméable devant la critique. Restons libres devant les œuvres proposées.
Au fait, qui disait que c’est toujours gentil sur RDC?… Y a du chaud!
Je ne vais pas blogguer sur la rentrée littéraire ni sur les faits divers sordides liés aux pulsions sexuelles incontrôlées.
Gary le dit cela, ce que vous dites, ds son entretien avec François Bondy in La nuit sera calme : les gens l’inventent, lui, en fonction de leur histoire à eux, non pas en fonction de qui il est lui. C’est comme une traduction. Pas l’original.
Bonjour à tous,
@16.01 Désolé, je ne connais pas votre blog, je dois être un peu demeuré, comme LM… « qui écrit un peu trop serré »… Moi, je reste sur la rdl, c’est déjà pas mal, j’y apprend pas mal de choses et surtout, la dispersion me nuirait. Et quand je veux de la vraie critique littéraire, je vais chez Juan Asensio, le Stalker, c’est besogneux à souhait, mais y a du travail, et jamais de culture mondaine.
« On a quand même le droit de critiquer Mauvigner, non ?.. » Mais enfin cher monsieur, ai-je prétendu le contraire ? Moi qui n’ai pas l’heur d’être un critique littéraire digne ce votre envergure et célébrité et n’ai pas connaissance des sous entendus sur les uns et les autres, je mens autant le droit de le défendre avec mes tripes, ce pauvre Mauvignier « qui sait pas parler » non plus, s’il me plaît, non ? Parce qu’en plus, un écrivain ça doit savoir d’abord causer au public ? Voilà une aut’porte, ast’heure.
berguenzinc dit: 8 septembre 2016 à 15 h 17 min
un saucisson de l’Ardèche !
Ca le bitor faut pas les laisser sécher ça devient dur comme de l’âne ! Même le Laguiole i fond dedans faut y aller à la scie…
– pas électrique, la scie, on l’a pas, l’électricité, qu’on a dit !
Terence Malick à la Mostra, un programme qui nous met l’eau à la bouche :
« Le réalisateur des Moissons du ciel présente cette fois un documentaire ambitionnant rien de moins que de donner à ressentir les balbutiements de notre univers. »
PMB a mille fois raison concernant Ed. Plenel. Voilà longtemps que j’ai ici même dénoncé cette horreur de Médiapart. Et Perraud c’est une véritable horreur également. Pire encore que Plenel. La canaille bien pensante.
l’un des sondages les plus stupides qui soient, aujourd’hui, sur le site du Figaro-web :
Êtes-vous pour ou contre la candidature de François Hollande à l’élection présidentielle ?
Résultats des premières lectures de la liste des Goncourt :
— Mauvignier : nul;
— Jablonka : quasiment nul;
— JP Dubois : bon;
— Liberati : bon;
Amenez la suite…
Troisième partie de l’Ethique, de Spinoza intitulée « De Affectionibus » :
À comparer avec « Des passions de l’âme », de Descartes.
« Le réalisateur des Moissons du ciel présente cette fois un documentaire ambitionnant rien de moins que de donner à ressentir les balbutiements de notre univers. » (Delaporte)
J ‘ai moi-même, scientifique au fait de la création de l’univers quantique, entendu ces « balbutiements » après une absorption de Bowmore des iles Islay en compagnie de physiciens renommés.
Cela faisait : « Prout ! prout ! prout … »
jc-D va se mettre en retard pour son pélerinage à la mec
Je suis le garde du corps galactique de Dédé.
Comme en URSS, celui qui est important c’est le chauffeur de la limo, pas celui qui vous serre la main à l’aéroport en parlant une langue impeccable …
Cela faisait : « Prout ! prout ! prout … »
c’était béré..trop de bomore tue le bomore
intitulée « De Affectionibus »
un morpion motocyclisss
Terence Malick à la Mostra
ça eut payé..mais ça paie pus
le bousier
ça c’est pour la datation dla crotte jean marron..décidément t’as des gros problèmes d’identité
pas électrique, la scie, on l’a pas, l’électricité, qu’on a dit !
y’a la guillotine a sciflard..mais c’est trop criminel comme le bomore
Pornic était la villégiature de Léautaud, une des deux fois où il quitta Paris ( l’autre étant un voyage à Rouen avec Remy de Gourmont), il y retrouvait son « fléau » à forniquer.
En dépit des apparences, cette information littéraire pour lecteurs affranchis enfonce allègrement le livre de M. Jablonka.
il y retrouvait son « fléau » à forniquer
franchment c’était pas un canon..
@16.01 ma réponse à votre remarque est en modération. J’ai changé des termes, mais la 2e fois, c’est pareil. Bon alors tant pis, on va pas en faire un drame non plus, ça reviendra peut-être ? Pour une fois que j’allais diabloguer avec une célébrité. Il faut tjs se dire que c’est une chance d’avoir été bloqué par la machine, le message n’était sans doute pas de niveau, et elles sont si malicieuses.
ah pardon, produisez les pics, bougreau.
la dame avait des atours considérables, rien à voir avec les planches anorexiques.
Léautaud comme Céline fut un aristocrate de la cuisse.
léoto non pus dailleurs..même jeune un genre d’onfray déprimé..
céline jeune havait du charme..et « un sens de l’esthétique » comme il dit..ses mots signent le joli coeur..léoto c’est quand même catastrophique..ha c’est pas ça..le cul est quelquefois catastrophique..pour ça qu’il dit hune grosse part de vrai..mais quand même
pour un grosse part, c’était une grosse part, bougreau.
« Léautaud comme Céline fut un aristocrate de la cuisse. » (Phil)
Autant dire peu de choses. Un républicain gentleman doit se retrouver en face d’une cuisse comme un charcutier, un boucher, un cannibale, bref un artisan de la chose …
pauledel esplique sur son blog qu’il est censuré ici. et ajoute que le Jablonka a pondu une daube. Mr Court est d’accord, emballé pesé, retournons à Flaubertstendhal.
c’est pas génant..il a tant de « bien servi » qui n’étouffe pas le bon chrétien..ça c’est de la casuistique 5éme dan phil..c’est teutchi
Et allez vous faire mettre
zêtes sûr que c’est d’un bon conseil?
Popaul il n’aime pas le risque : il préfère ses habitudes …
18 heures 05, JC parle de charcutier… normal pour une andouille
bouguereau dit: 8 septembre 2016 à 17 h 46 min
y’a la guillotine a sciflard
Ca, ça me fascinait littéralement pire qu’au sens quignardien… Je regardais pour tous les clients avant moi, j’écoutais chacun en espérant qu’il allait demander du jambon ou n’importe quoi en tranches…
J’aurais peut-être faire Monsieur de Paris ? Les affaires vont reprendre…
PU faire, Trommelfeuer !
Mauvaise nouvelle pour Houellebecq : il vient de perdre son procès contre le Monde.
Compte-tenu de la nécessité d’acheter davantage de bons produits français, je me permets de vous communiquer une liste de marques de chaussures françaises, faciles à trouver ou à commander.
Un petit effort pas difficile et qui fait du bien à notre pays. C’est aussi cela, aimer la France.
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