Vices et vertus de la confusion des genres
Brouiller les genres littéraires et s’affranchir de leurs frontières, c’est courir le risque d’en subir les conséquences et d’en récolter les fruits. On est à peu près sûr d’être méprisé par les historiens, les sociologues, les journalistes, les romanciers, chacun jugeant à l’aune de sa science ou de son art que c’est trop ceci et pas assez cela ; mais dans le même temps, le public y trouvera son compte si l’auteur a su parasiter et détourner avec talent tous les codes narratifs au profit de son récit. A condition de ne pas se demander si c’est du lard ou du cochon. Un cas de figure particulièrement bien illustré ces temps-ci par Laëtitia (385 pages, 21 euros, Seuil) d’Ivan Jablonka (1973).
Au départ, un fait divers qui fit grand bruit il y a quelques années. L’enlèvement de Laëtitia Perrais, une serveuse de 18 ans dans un restaurant de la Bernerie-en-Retz, à deux pas de chez elle du côté de Pornic (Loire-Atlantique) où elle vivait dans la famille d’accueil au sein de laquelle on l’avait placée avec sa sœur. Le principal suspect, qui s’avèrera être le meurtrier, fut retrouvé au bout de quarante huit heures. Mais la gendarmerie et la police mirent des semaines avant de retrouver le corps de la victime, poignardée à une quarantaine de reprises, étranglée, découpées puis démembrée (on ignore si elle fut violée).
C’était au début de 2011. Le président Sarkozy, plus impulsif et démagogue que jamais, en fit une affaire d’Etat en reprochant publiquement aux juges de ne pas avoir garanti le suivi de Tony Maillon (1979), le présumé coupable, et leur annonçant des « sanctions » en regard de leurs « fautes ». La prise de position du premier magistrat de France provoqua un tel scandale qu’elle fit descendre des milliers de magistrats dans la rue. Au regard de ces éléments conjugués, l’auteur veut y voir un fait divers exceptionnel ; mais tout fait divers ne l’est-il pas d’une certaine manière dès lors qu’il est transcendé par la littérature ? Flaubert ne s’était-il pas inspiré de l’empoisonnement de la femme d’un officier de santé, un fait divers qui avait défrayé la chronique normande sous Louis-Philippe, pour écrire Madame Bovary ?
Historien de formation, professeur à Paris-13, co-directeur de la collection « La République des idées » au Seuil, Ivan Jablonka s’était fait connaître du public il y a quatre ans avec une enquête prenante, essai original d’ego-histoire sous le titre Histoire des grands-parents que je ne n’ai pas eus. Intrigué au début, puis passionné au cours de son enquête pour finir véritablement obsédé, hanté, habité par le fantôme de la malheureuse Laëtitia , l’auteur a été partout sur les lieux (Pornic bien sûr mais aussi Nantes, Paimboeuf, Machecoul…) ; il a rencontré et interrogé tous ceux qui devaient l’être à commencer par ceux qui ne l’avaient pas été, les proches et les moins, les familiers et les journalistes, les avocats et les magistrats, jusqu’au médecin-légiste, autant de personnages qu’il fait vivre intensément ; il a assisté au procès, non pas à la paresseuse comme certains envoyés spéciaux, mais à toutes les audiences.
Il n’empêche : son héros, c’est bien, elle, l’absente, Laëtitia –et non lui, l’omniprésent Meilhon dans le box, délinquant multirécidiviste, bien qu’il soit plus intéressant, et pour cause : elle avait à peine eu le temps d’exister. L’auteur ne l’a pas moins constituée en objet d’histoire. Elle et son fait divers qui reflète en une seule personne la vulnérabilité des enfants et les violences faites aux femmes. En appel, Tony Maillon a été est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de vingt-deux ans.
Ce n’est pas le livre d’un écrivain mais d’un historien-sociologue, comme il se définit au cours du récit, à la plume plus légère que celle de ses collègues. Disons une enquête sociologique mieux écrite que le sont les travaux des sociologues, ce qui n’est pas difficile vu leur lourdeur et leur jargon ; mais cela n’en est pas moins dépourvu de qualités littéraires, surtout si on le compare à d’autres faits divers dont se sont déjà emparés des écrivains, notamment le Sciascia des dossiers-enquêtes (A chacun son dû, Le Contexte, l’Affaire Moro…). Jablonka cite lui-même l’inévitable référence de De Sang-froid de Truman Capote (on en est loin, en effet) ainsi que le cas Violette Nozière entre les mains des surréalistes, ou le dialogue à travers les âges Michel Foucault/Pierre Rivière, Norman Mailer dans son Chant du bourreau et bien sûr Emmanuel Carrère aux prises avec son adversaire, Jean-Claude Romand. Plus près de nous, Philippe Jaenada s’est, lui, emparé en écrivain des affaires Bruno Sulak et Pauline Dubuisson pour en faire des récits passionnants (Sulak et La Petite femelle)
L’intérêt de Laëtitia vient de la force de la démarche, de l’enthousiasme de l’enquêteur, de son tropisme déjà ancien pour les enfants perdus, de sa rigueur de chercheur. De sa capacité à mobiliser toutes les sciences sociales pour produire une littérature qui ne soit pas fictionnelle. Cette affaire, il n’a pas voulu seulement la comprendre et l’ouvrir mais in fine la dissiper en « libérant la victime de sa mort ». Il a eu l’ambition affichée d’« écrire du vrai ». Dommage que cela verse parfois dans la moraline qui pourrait inciter certains à nous infliger ce type de lecture comme « un devoir-citoyen », ce qui, personnellement, aurait plutôt tendance à me faire fuir.
Probablement atteint du syndrome du Royaume tel qu’Emmanuel Carrère l’a récemment illustré, Ivan Jablonka se met en scène et nous fait partager ses émois et ses émotions ; or ce qui est acceptable d’un romancier l’est moins d’un chercheur en sciences sociales, ce qu’il demeure malgré tout. Il faut être Gide prenant des notes en cour d’Assises à Rouen, ou relatant l’affaire de la séquestrée de Poitiers. Ou encore Giono s’attaquant au mystère Dominici. On conçoit que le narrateur se fasse acteur de son récit dès lors qu’il a lui-même une œuvre et une biographie qui justifient qu’on le suive dans son implication personnelle. Mais si ça marche avec eux, ça marche moins avec lui. Les derniers chapitres du livre sont pénibles à cet égard, notamment « Laëtitia, c’est moi » et « Les années Laëtitia ».
Erigeant Edwy Plenel en modèle journalistique, il évoque la noblesse du fait divers en ce que celui-ci invite à se tourner vers la famille, la société, le politique, la justice etc Qu’il n’ait guère de distance avec son sujet importe peu. L’empathie a des raisons que la raison ne connaît pas et on ne saurait le lui reprocher. Son extrême bienveillance (sauf avec Sarkozy) lui inspire parfois des pages déchirantes où il dit s’efforcer d’enregistrer « à la surface de l’eau les cercles éphémères qu’ont laissés les êtres en coulant à pic ». On peut penser avec l’auteur que, bien que la vie de son héroïne n’ait duré que 18 ans, les violences qu’elle a subies sont sans âge. De là à admirer le moindre des textos de la victime et à juger que « tro kiffan le soleil ! » l’émeut comme du René Char… A noter d’ailleurs que l’historien en Jablonka fait un grand usage, assez rare à ce jour, des programmes télévisés préférés, des post Facebook, des « like » et des SMS de son héroïne comme autant d’archives constituant une source intime et vivante de sa culture numérique.
De manière oblique, et sans rapport direct avec son objet, Laëtitia nous pousse donc aussi à nous interroger sur la statut d’un livre en sachant que la frontière est décidément ténue entre les genres. L’Académie Goncourt l’a fait figurer dans sa sélection au même titre que les romans qui la composent. Ce qui a paru ici surprenant et là incongru. Le jury Renaudot l’a d’ailleurs sélectionné pour sa liste des « Essais ». Le Monde vient de le couronner de son prix littéraire. Il est vrai que l’éditeur lui-même n’y croyait pas. Non seulement Laëtitia est absent du grand placard publicitaire du Seuil dans Le Monde intitulé « Rentrée littéraire » mais le livre est publié non dans ses prestigieuses collections romanesques (Cadre rouge ou Fiction&Cie) mais dans l’excellente « Librairie du XXIème siècle », co-dirigée par Maurice Olender et Ivan Jablonka, une collection de sciences humaines et sociales qui s’apprête à faire paraître un inédit de Lévi-Strauss. Il est vrai que Laetitia n’a absolument rien d’un roman.
On remarque d’ailleurs que la jaquette d’un noir de jais sur laquelle se détache les seules lettre rouges de Laëtitia fait l’impasse sur le titre complet tel qu’il figure sur la couverture et la page de garde : Laëtitia ou la fin des hommes. Ce qui sonne autrement et même mystérieusement. D’autant qu’elle est suivie par cette réflexion de Spinoza placée en épigraphe :
Laetitia est hominis transitio a minore ad majorem perfectionem/ La joie est le passage de l’homme d’une moindre perfection à une plus grande.
(« Obsèques de Laetitia Perrais » et « Tony Meilhon » photos D.R.)
810 Réponses pour Vices et vertus de la confusion des genres
« ….Affirmer que « c’était mieux avant ! » n’est pas une posture réactionnaire mais un constat lucide et, sans appel. Il suffit de revoir « Les choses de la vie », le film de Claude Sautet (Prix Louis-Delluc 1970) adapté du roman de Paul Guimard sorti en 1967 chez Denoël.
Ce bond dans le passé sur une musique de Philippe Sarde nous éclaire sur ce que nous avons été : des esthètes mélancoliques, des héros fatigués, des enfants tristes, des conducteurs imprudents, des amoureux en bout de course, c’est-à-dire les représentants d’une nation aussi inconstante qu’attirante. Les filles rêvaient en secret que Pierre (Michel Piccoli) les prendrait à la sortie du lycée dans son Alfa Giulietta Sprint, gris métallisé, phares « longue portée ». Leurs mères en mourraient de jalousie et leurs pères ne désapprouveraient pas complètement ce choix du cœur. Il y a des images que l’on n’oublie pas. Piccoli, cigarette pendante, nœud de cravate légèrement ouvert, les mains rivés sur le volant en bois de sa voiture italienne, le regard perdu dans ses souvenirs et ses amours, conduit trop vite sur une Départementale quand une bétaillère s’immobilise à un carrefour, près d’un lieu-dit appelé « La Providence »….(extrait. Thomas Morales dans Causeur)
Hé oui…
Thanks Bloom pour ce cameo Hammet (sans censure celui-la…) et Faulkner dans leurs oeuvres alcoolisées. Le passage au grand écran ne leur fait pas disparaitre les effluves, certain faucon maltais ne peut pas se voir sans boire.
Dans la catégorie Entertainment, comme il le titre lui- même, je lisais Stamboul Train de G. Greene -32-, surpris de la veine raciale de sa galrie de personnage. Est ce une éducation puritaine ou le manque d’alcool ?
Passou, nous sommes fait pour ne point nous comprendre : je ne vous comprend pas plus qu’à 6h04, heure àlaquelle je posais la question « Pourquoi Maillon, et pas Meilhon » …mais ce n’est pas grave.
Passou dit: 10 septembre 2016 à 9 h 32 min
_________
Très drôle !
« Libération du jour, lu à la biblio. »
On se doute bien Jibé que vous n’allez pas dépenser vos précieux euros pour acheter cette consternante feuille élyséenne et hidalguesque.
« (excusez du peu!) »@8h53
du peu de la liste des pochards célestes ?
Certes, il est plus difficile de trouver des écrivains célèbres , contemporains, qui n’ont pas rimaillé d’Alcools.
LF Céline ?
Puisque nous avons la chance d’avoir parminous un expat’ aux affaires culturelles étranges et étrangères, -qui nous fait oublier que le Quai d’Orsay est drivé en Hollandie par un qui ne biberonne pas de l’eau plate-, je tombe sur un passage étonnant de cette autobiographie jubilatoire ( Ah Guillevic !) de Gavin Bowd qui est toute new en librairie.
Lequel est maître de conférences à l’université de St Andrews en Ecosse, accessoirement traducteur….
Il faut aller bien plus loin que la première page, qui se présente comme un éditorial de journal, une sorte d’appât.
Technique de com’ déjà éprouvée. Et là, il faut être très fin pour apprécier cette nique , en toute beauté.
Mais très bien vu, car il retient par ailleurs, toutes les attentions des journaleux ex-maos de paris, reconvertis dans le popotin.
page 113, donc, on lit ( ça se passe en octobre 2001):
« Pour marquer cet évènement ( le futur couple royal Wills et kate vient de débarquer à l’université, note de moi). Pour marquer cet avènement de la royauté, j’ai sorti un pamphlet en hommage au diplômé le plus distingué et le plus méconnu de la faculté, Jean-Paul Marat, assorti d’images d’Ian Hamilton Finlay, bête noire de Catherine Millet et du gratin germanopratin(…) »
kesako, bloom, pour un Scott’, une « bête noire de Catherine Millet et du gratin germanopratin » ?
« le Quai d’Orsay est drivé en Hollandie par un qui ne biberonne pas de l’eau plate »
correction, il s’agit du prédécesseur du prof de schleuh, actuellement en poste.
Cher renato,
Je suis entièrement d’accord avec vous, bien que ce soit pas une idée neuve. Mais vous avez le droit d’en parler. Le sujet du poulet rôti m’intéresse au demeurant. En ce qui me concerne je ne le prends que « bio », d’un poids compris entre 1,400 et 1,600, je le mets 1 heure à la broche au four électrique à 150 °, qui est une basse température qui le maintient moelleux. Auparavant je l’ai copieusement enduit au pinceau d’une mixture comprenant très peu d’huile d’olive (à titre de liant), du sel, du poivre, un peu de paprika, très peu d’un bon curry, et des herbes aromatiques de qualité, que je ne peux me procurer que séchées la plupart du temps.
Après cette première heure j’arrête le four et laisse la bête se détendre tranquillement une autre heure. Puis elle en redemande, alors je lui colle encore 1 heure de manège à 150°. Plein de bonnes choses tombent sur la lèchefrite, qu’il suffira de récupérer et dégraisser pour faire un excellent jus d’accompagnement.
Le résultat vous donne une volaille parfaitement cuite, d’une tendreté incomparable même si elle a beaucoup couru (volaille heureuse, mangeur heureux et bien assaisonnée.
volaille heureuse, mangeur heureux
à la campane rien n’est gouteux comme le bonheur dédé..hen ville que le crime à la sauce au vice
Joyce, Faulkner, Hammett, Fitzgerald, Lowry, Behan, Beckett, Bukowski, Welbeck… la grande famille des pochards célestes…
Bel hommage ! Personnellement, j’aurais ajouté Duras à ladite famille, sauf respect.
» Ainsi se termine le roman d’Evast et de Blanquerne,qui touche à l’ordre de mariage et de cléricature et donne la doctrine selon laquelle on doit vivre en ce monde pour etre éternellement en l’autre en la gloire de Dieu. »
Les filles de la 406 se sont manifestement inspiré des pied-nickelés à en croire ce qui ressort des médias. Apparemment ce qui était censé allumer l’incendie de la voiture était du gazole, c’est à dire un liquide difficilement inflammable, au lieu d’essence très volatil et extrêmement inflammable. Quant aux bou*txeille de gaz elles ne contenaient…que du gaz ce diffère notablement de ce que faisait le G*IÂ dans les années 90 avec les mêmes bou*txeilles de gaz, mais soigneusement bourrées de pou%d<re.
Bref on a eu de la chance de tomber sur des amateurs (pour éviter le mot au féminin), mais pendant que la presse monte en épingle cela, il est probable hélas qu'autre chose de bien plus abouti soient en train de se préparer.
On ne peut que s'étonner qu'en état de guerre et d'urgence, l’usage de la meéssagerie Teleg&ram n'ait pas été interdit, sachant que Monsieur et Madame tout le monde ne l'utilise pas (si une seule personne utilise Teleg&ram ici pour des raisons autre qu'honnête, qu'elle se signale… Alors qu'on avait pas hésité à fliquer les internautes avec une relative efficacité avec Hadopi, on se croise les bras avec Telegr(am dont les messages, je le rappele, sont absolument indécryptables.
Rappelons aussi que dans les années 60-80 les communications étaient sévèrement réglementées et toute transmission cryptée formellement interdite. Est ce que ça nous avait posé le même problème ?
comme Scott Fitzgerald, la culpablité catho en moinsss
t’es pas hun peu fumé kabloom..en hamérique l’age légal c’est 21 piges..en israel 18 je crois..dans les pays catholique celui qui fait la pub à l’alcool en vrac c’est un dégénéré consanguin..c’est hun barbare qui ne sait pas boire..bien boire c’est le dernier rempart du moine
il gorgeonne quotidiennement tout ce qui tombe sous la main, bourbon, whisky, gin, bibinne, picrate, cognac, martini, you name it
bel homage..ben mon colon..soulot de puritain..insulte a yavé et ses vigne et sa bière..honte sur vous
C’est d’ailleurs pour cela, qu’il faut faire une pub ehontée, et sans modération, pour le Clos-Vougeot.
Passou, nous sommes fait pour ne point nous comprendre
havec dracul c’est 5 sur 5..huhuhuhuhu?..huhuhuhu!
Thanks Bloom pour ce cameo Hammet (sans censure celui-la…) et Faulkner dans leurs oeuvres alcoolisées
dans les film noir siffler une bouteille à même le goulot et emmailloté dans son papier kraft surtout est un acte de défiance sociale..en france un mec qui boit une bouteille de niak sans étoile sur un banc public c’est un appel au secours..
Les travaux des économistes hétérodoxes souvent atterrés seraient plus souvent rejetés par les comités scientifiques de pairs que les autres ? Ca m’étonne quand même un peu, a priori, ça me semble un peu contre intuitif. Un peu comme ces victimes qui voudraient bien faire punir leurs prédateurs mais qui s’abstiennent de se plaindre, eu égard à leur haine de la police, des « abstinents paradoxaux », comme diraient des sociologues postivistes. Tahar ben Jelloun n’était pas en grande forme ce matin face à la petite Dialo Traoré sur l’affaire des talons aiguilles en maillots de bain noirs. C’est la rentrée, il faut dire. Les Ripostes sont faibles, et là, on se fait la main. La semaine prochaine il y aura de la vraie littérature. Pour le moment, allons prendre prendre l’apéro, une bonne Romanée Conti pour bien commencer. Bonne journée avec Dionne Warwick… si possible Walk on by
https://www.youtube.com/watch?v=AO073fekFfA
En lisant les textos de Lætitia, on y lit souvent « tkt »…
À propos de « mwa » chez Lætitia pour dire « moi » (on ne voit pas très bien l’économie de temps d’ailleurs ; trois lettres dans chaque cas et un « w » peu usité en français courant en plus), je me souviens que lorsque j’étais en CM1 à l’école de la rue Cambon dans la classe de Mme Cherer (qui aujourd’hui n’est très certainement plus de ce monde, que Dieu la bénisse !), j’écrivais pareillement « oua » (à peu près comme Lætitia mais en moins sophistiqué, j’ignorait l’usage du « w ») le groupe « oi » (groupe de lettres il est vrai assez difficile à prononcer en français puisque la graphie, d’origine historique, issue de la diphtongaison de -e- long, ne correspond en rien au son) dans mes dictées.
Mais je me souviens encore que ma mère en était ravagée… (il n’y avait pourtant pas de quoi, parce que cette faute à cet âge-là est assez logique et s’explique fort bien par la différence son/graphie ; c’est la pédagogie qui était mauvaise et pas l’élève que j’étais alors car cette pédagogie aurait dû tenir compte précisément de cette différence pour me la faire comprendre, comme on le fait aujourd’hui dans l’apprentissage de l’orthographe). Les méthodes ont heureusement changé dans la didactique de l’orthographe.
Aujourd’hui, c’est un peu l’inverse ; les déformations barbares du français deviennent des documents d’archives pour les historiens… C’est un peu le monde à l’envers, qwa…!
(on ne voit pas très bien l’économie de temps d’ailleurs ; trois lettres dans chaque cas et un « w » peu usité en français courant en plus)
tu fais bien long et con pour faire perde l’temps des otes dracul..le maite a toujours à apprende de l’élève
N’enclumons pas les mouches, même curieuses et consentantes, même entre amis désabusés, même entre satanistes replets, l’orthographe ne s’apprend que d’une seule façon, et continument : lire, lire, lire, sans cesse !
@c’était la pédagogie de mme Chérer qui était mauvaise pas l’élève que j’étais.
C’est comme ici avec mon ancien prof, quel plaisir de le revoir, toujours aussi vivant et aussi pétillant d’intelligence,…
https://www.youtube.com/watch?v=1AaiNEc0fv8
sauf que môa… j’étais beaucoup plus bête que qwa, comme élève en ‘socio des RI’ !
Je trouve les conclusions de Jablonka un peu hâtives quand il conclue de ses fautes d’orthographes une « scolarité cahotique ». J’ai fait un test d’orthographe dans mes classes comme à chaque début d’année pour remettre un peu les pendules à l’heure. Dans l’une de mes 4ème, la moyenne est 4,65/20 (vingt questions du programme d’orthographe de la classe de 5ème). Scolarité cahotique ? Elle a bon dos ! Ça n’explique rien du tout en vérité. Sinon l’effondrement dramatique de l’institution scolaire où les élèves n’apprennent plus rien. C’est tout. Qu’on soit au fond fond de sa province, paumé, ou dans un milieu hyperfavorisé à Paris. C’est la tragédie de notre temps qui n’a rien à voir avec quelque parcours scolaire cahotique que ce soit. Invoquer un tel parcours pour expliquer son langage et ses fautes d’orthographe, c’est ne rien savoir du déglingage social qui en est la cause réelle, alors que comme sociologue il prétend parler en connaissance de cause ! En réalité, il écrit plus pour se cacher à soi-même et aux autres qui l’en gratifient en le récompensant de ses efforts… la vérité du monde plutôt que de la révéler.
et continument : lire, lire, lire, sans cesse !
c’est certain..sinon hon sait pus lire les étiquettes et hon boit as you name it
Je me demande http://www.counterpunch.org/2002/06/08/catherine-millet-getting-screwed-in-paris/ sur quoi va aboutir le prochain roman de Kazuo Ishiguro, vu que le précédent était un naufrage ; ce qu’est devenu l’écrivain Michel Rio ; si on peut vraiment comparer l’œuvre de mingarelli à celle de mauvignier ; quand va sortir le 3e tome de vernon subutex ;…. enfin bref, toutes ces futilités littéraires destinées à remplir les verres à moitié vides.
La lecture n’est pas inutile en effet pour savoir l’orthographe. Mais elle reste insuffisante pour les petits dison jusqu’en 3ème. Mais surtout pour l’école primaire, en raison du problème important mentionné, la différence son/graphie, qui fait toute la difficulté de l’apprentissage de l’orthographe. Lire, bien sûr, aide mais comme complément.
Si les mots sont très simples, chez Edouard Louis, l’architecture narrative est un peu plus élaborée. D’où mon « Faulkner moins compliqué ».
Il y a en effet trois angles narratifs, trois points de vue différents, dans « l’Histoire de la violence ».
1/ celui de la soeur de l’auteur-narrateur, dont le langage populaire du Nord de la France n’est pas sans évoquer celui du Sud américain ;
2/ le « je » proprement dit du narrateur ;
3/ un « tu », plus distant, du même narrateur, intriqué en italique dans le corps du récit.
Trois manières différentes de raconter l’histoire de l’auteur dont le roman de l’ego est ainsi porté à a puissance 3.
Ce qui peut en agacer plus d’un, mais pas moi !
Ceci étant dit pour la forme du livre.
On verra quand j’aurais fini ma lecture, pour le fond ?
@11.58 Halte aux hyperboles éculées et au verbe « concluer » chez les redresseurs d’orthographe !… Il faut en finir avec les ‘effondrements dramatiques’, les ‘tragédies de notre temps’, le ‘déglingage social’, et autres farines catastrophistes du monde fumeux des WGG, incapables d’imaginer les logiques radieuses du monde à venir quand il en sera débarrassé 🙂
J’étais plutôt bon élève en classe, mais j’ai toujours été réfractaire à l’orthographe. Et malgré une vie de lectures je le suis demeuré. Il faut que je concentre mon attention pour ne pas faire trop de fautes. Je ne sais pas trop à quoi cela tient ? C’est comme pour tout, certains sont doués pour l’orthographe, d’autres pas.
C’est comme le postulat de base de Jablonka :
« L’histoire est d’autant plus scientifique qu’elle est littéraire. »
C’est pure affirmation gratuite. On ne voit pas du tout ce qui peut l’étayer. Et il n’en fournit aucune démonstration ni par les produits effectifs de ses recherches dont il est possible de contester ses attendus, ni par les qualités littéraires de ses ouvrages, qu’on attend encore.
Ce n’est qu’une autojustification d’un sociologue qui est juge et partie, et en plus éditeur de soi-même… Curieux quand même tout ça…!
En orthographe, il me semble même que, globalement, les filles sont plus douées que les garçons ?
En orthographe, il me semble même que, globalement, les f.lles sont plus douées que les g.rçons ?
cette phrase, écrite correctement ne passait pas la modération !
L’orthographe, c’est la maîtrise d’un code social. C’est ce que je dis à mes élèves. On peut se voir refusé à un emploi à cause des fautes d’orthographe lors d’un entretien d’embauche ; ils doivent le savoir. L’un des parents qui est DRH dans une grande boîte avait évoqué le cas un jour.
Les élèves d’aujourd’hui appartiennent à une génération pour qui les codes sociaux restent assez secondaires. C’est surtout le règne du « Moi, je, Moi, je ». Ils n’assimilent plus l’orthographe. Leur savoir en orthographe c’est une baignoire qui se vide au fur et à mesure qu’elle se remplie. Un savoir chasse l’autre. Jusqu’à l’université c’est comme ça. Faire de leçons d’orthographe, des dictées en classe régulièrement n’y change absolument rien. On le voit chaque début d’années par ce test. Et pourtant, au cours de l’année, les élèves vont avoir de bonnes notes en orthographe, mais c’est très ponctuel. Ce qu’ils savent un jour, le lendemain ils l’ont oublié. Typique de notre époque qui fonctionne selon un éternel présent, qui est morbide et profondément lié à la mort, à la non-vie.
Non, pas plus, Jibé.
La meilleure note (10/20) dans cette classe dont j’ai parlé est bien une fille. Mais les autres filles de la classe (la moitié à peu près) sont nulles en orthographe…
« L’orthographe, c’est la maîtrise d’un code social. »
Certes, WGG, d’où l’emploi du mot « réfractaire » dans mon commentaire. Mais je ne crois pas que le problème soit nouveau ni propre à notre époque. Les manuscrits et correspondances de Napoléon ou de Jean Genet, pour ne citer qu’eux, sont bourrés de fautes d’orthographe…
Mon aimable directeur de collection, au Mercure de France, à qui j’avais dit que je le priais de m’excuser pour les nombreuses « coquilles » qu’il trouverait dans mon manuscrit, m’a assuré que non. « Plutôt moins que la moyenne », m’avait-il répondu !
« Les cas de ce genre [se faire exploser avec des bonbonnes féminines@, ne sont pas encore très nombreux, mais l’EI tente désormais d’exploiter toutes les options possibles », a expliqué à l’AFP l’expert Magnus Randstorp, directeur du centre de recherche sur les menaces asymétriques au sein du Collège national de défense suédois. Toujours optimistes, ces experts suédois, pas comme chez nous.
« L’orthographe, c’est la maîtrise d’un code social » (lequel fait apparemment défaut à wgg, vu la qualité de son ortho).
Le mystère du prix attribué par le Monde à Jablonka ? La réponse est dans son itw même : son assiduité de lecteur quotidien à ce journal depuis l’âge de 15 ans. Ça méritait quand même une récompense pardi, vous trouvez pas ?
Mais les manuscrits ne prouvent rien, Jibé. c’est comme ici les commentaires, ça ne prouvent rien.
En revanche, l’effondrement massif du niveau global des élèves en orthographe, ça, ça prouve quelque chose d’une crise grave de la culture, au-delà du niveau de plus en plus faible des élèves en orthographe.
On le voit bien ici, WGG, les commentaires de Clopine ou de Christiane sont correctement rédigés, contrairement à ceux des mâles, à commencer par Passou…
Le niveau faible en orthographe va de pair avec le manque d’attention en classe, le peu de volonté de se corriger chez un nombre croissant d’élèves, leur indifférence profonde à la correction orthographique dans les échanges avec le professeur qui incarne l’institution et la société avec ses contraintes et ses règles. Cela va de pair aussi avec l’affaiblissement dramatique du savoir et des savoir-faire des élèves (littérature, histoire, notamment). J’ai donné un cours l’autre jour à un élève de Seconde qui ne savait même pas que 1789 était la date de la Révolution française ! On le voit, là, l’effondrement absolument dramatique de l’École en tant qu’institution, qui est grippée, complètement grippée.
Elles font plus attention que les mâles. C’est tout. Ça ne veut rien dire d’autre.
« En revanche, l’effondrement massif du niveau global des élèves en orthographe, ça, ça prouve quelque chose d’une crise grave de la culture »
Une crise de l’enseignement, plutôt WGG. La quantité des élèves au détriment de la qualité de l’enseignement ?
C’est la faute à Fabius, Premier ministre, qui avait fixé pour objectif 100% de bacheliers !
Mais non !
Les choses sont rarement comprises comme il faut.
Qu’un grand pays comme la France se fixe comme objectif d’avoir un maximum de réussite au bac est tout à fait légitime. C’est même une ambition de gauche qu’on ne peut qu’applaudir.
Mais il faut s’en donner les moyens au lieu de tout rabaisser dans les objectifs de l’École. C’est cette différence entre des ambitions louables et légitimes et les moyens pour les remplir qui pose problème. Mais pas les ambitions.
Il y a aussi le fait que de nombreux professeurs baissent les bras devant les difficultés dramatiques auxquelles ils sont confrontés. Ce gamin dont je parlais, en Seconde, n’a jamais étudié avec ses profs de lettres que des romans débiles contemporains, très peu de classiques. Alors d’un seul coup, le pauvre, il doit lire en entier l’Assommoir de Zola ! La mère complètement affolée ! Le gamin, débordé ! La panique à bord ! Effrayant, ce pays. Les parents ne comprennent en plus rien de rien aux problèmes de l’École.
Je le vois dans mon propre établissement pour les parents. Je vois aussi que mes propres collègues baissent les bras. Les élèves que j’ai en 4ème n’ont quasiment pas fait l’année dernière d’exercices de synthèse des cours d’explication de texte, qui est un exercice difficile évidemment mais très formateur pour les élèves. Mais le problème, c’est que les parents râlent face à ce genre d’exercice parce qu’ils le jugent trop difficile ; donc ils téléphonent à la direction pour se plaindre ; donc la principale fait pression sur les profs pour arranger les parents ; donc les profs cèdent. Moi, je résiste et maintient le cap. Et j’ai les parents évidemment qui me tombent sur le dos pour me demander des comptes. Mais tant pis, je m’en fous. Mais c’est comme ça à l’école aujourd’hui. C’est le monde à l’envers.
quand les réfractaires sociaux se posent en juges de l’école on sent comme un parfum de schizophrénie, mais bon c’est pas nouveau
Bérénice 9sept ,19:22 dit: « Ah vous écoutez aussi Bellamy ».Moi aussi! Suis allé chercher dans ses archives l’émission consacrée à Annelise Roux, ayant su qu’elle était l’invitée durant une heure pour l’ouverture du grand Auditorium de Bordeaux (première de Johnny Greenwood avec « There Will Be Blood »)Ses choix et madeleines:
-Satie(Gnosiennes),
-Mozart
-Ravi Shankar et Menuhin,Phil Glass
-Nico et le Velvet U
-Thomas Fersen
La belle secrète cernée par les auditeurs au milieu de l’immense salle de spectacle avait de la retenue et du goût: T.beau moment. Le lieu,suis partagé… Bellamy avait l’air sous le charme?
Résultat des courses :
— Les élèves maîtrisent de moins en moins le code écrit de la langue, sans parler du langage qu’il utilise à l’oral dans la vie de tous les jours qui se dégrade aussi.
— les élèves lisent de moins en moins de classiques et maîtrisent de moins en moins la culture qu’est censée transmettre l’École, qui non seulement le la transmet plus mais est encouragée à ne plus la transmettre par toute la chaîne de commandement et par les directives des programmes elles-mêmes !
C’est en vérité le monde qui s’écroule. L’École de la République est en train de produire les barbares de demain. Des gens, en plus, avec lesquels il deviendra impossible de tenir une conversation de quelque intérêt que ce soit.
L’explication de texte, c’est primordial, WGG !
C’est grâce à cela que j’ai pu pallier mes zéros à la dictée…
ça n’étonnera personne que je sousrive en tous points aux posts de Michel. Surtout que, bon, je me heurtai, moi aussi à ces problèmes.
Autre chose, l’histoire des quatre abruties et leur projet d’attentat. Que les femmem fassent elles aussi le djihad n’est en rien nouveau. Souvenons-nous , à ce titre des femmes kamikazes du Théatre Nord de Grozny. et, plus loin des femmes du FLN…qui furent d’ailleurs les cocues de leurs « frères d’armes » mâles, une fois l’indépendance acquise.
enfin, j’ai voulu en avoir le coeur net et j’ai commence à lire le Jablonka. On st dans une soupe bellemarienne ou karlzéoienne affligeante. Manque plus qu’Hondelatte et Rizet pour faire le choeur. Ça me tombe des mains. Littéralament. C’est plat, insipide, larmoyant. On nveut ,en effet , nous faire passer cette pauvre gamine pour Proust par ss lamentables sms, comme si la mort transfigurait.
Dref, une grosse daube, dont je me demrande seulement pourquoi on l’a publiée, sauf parce qu’on attend un tirage record.
Widergänger dit: 10 septembre 2016 à 13 h 31 min
Chopine, heu, j’opine (pas de cheval, merci Béru)
mais bon c’est pas nouveau
Ce qui n’est pas nouveau surtout c’est que ce soit le bin’s dans l’école publique, sans être prof nous avons été élèves puis parents. Le dernier refuge, c’est le privé auquel certains veulent imposer une mixité sociale. Le privé quand il excelle ne choisit pas ses élèves au milieu de provenance mais au dossier scolaire et résultats pour ne pas faire baisser une statistique en leur faveur. Que les dossiers soient couplés au milieu d’origine n’est pas une règle d’or. ceci parce qu’hier j’ai entendu que le privé ne prenait que des gosses de riches. Les lycées publics quand ils sont réputés procèdent de la même façon.
« On est dans une soupe bellemarienne ou karlzéoienne affligeante. Manque plus qu’Hondelatte et Rizet pour faire le choeur. »
Tu regardes trop la télé, Berzinc !
Pour appuyer WGG, je remets ça, dont je ne me lasserai jamais :
Voilà qui me renvoie à une théorie perverse que j’appellerai, faute de mieux, le bégaudisme. Vous savez, ce type qui a été prof de collège pour devenir maintenant écrivain, tant mieux, là au moins il ne fait pas de dégâts directs.
Théorie qui consiste, au nom de l’intérêt parait-il bien compris des djeuns, qu’ils convient de flatter de ne pas traumatiser (en réalité pour garder le pouvoir), à abaisser le niveau des exigences scolaires : pas les faire iech avec l’orthographe, avec l’étude raisonnée de la langue (dont nous resterons alors, nous les bégalduciens, des détenteurs roués et manipulateurs de ces petits cons), avec l’étude du patrimoine littéraire des siècles passés, que Montaigne, Hugo, La Fontaine leur échappent (ainsi jamais ils ne verront qu’ils sont l’âne des Animaux Malades de la Peste, que Sarkozy et consorts sont le Lion et ses puissants alliés). Farcissons-les des chansons d’Hervé Vilar, c’est bien assez bon pour eux.
C’est dur d’étudier tout ça, pour eux qui ne sont pas tous nés avec une cuiller de culture française dans la bouche ? Eh bien donnons-leur en les moyens et le temps. Qui se souvient de ce film où on voit de jeunes beurs devenus capables de jouer du Marivaux ? Surtout que c’est pas n’importe quoi, Marivaux, voir l’Île des Esclaves, d’une totale modernité…
Deuxième couche :
Ah Bégaudeau… Le « mutin de Panurge », comme le dit assassinement Alexis Lacroix dans un Marianne en reprenant Muray.
Qui ose dire « on retrouve le mépris qu’ont toujours eu les gens d’en haut pour (…) les êtres jugés inférieurs » alors que si quelqu’un méprise les jeunes*, en fait, c’est bien lui.
Car c’est du mépris que de les idolâtrer comme les fourmis pelotent les pucerons pour leur faire donner leur lait, de leur proposer une langue simplifiée (non, appauvrie) quand on est comme Bégaudeau un mandarin (certes au petit pied) outillé d’une langue complexe qui lui permet d’embabouiner les djeuns, de leur faire croire qu’ils sont ès-qualité le centre du monde.
Ce qui les dispense de sortir de leur nombril, d’aller voir ailleurs dans l’espace et le temps ce qui se passe, et notamment ce qui se trame chez x décideurs, x faiseurs d’opinion, pour les maintenir dans leur prison narcissique, pour les contenir sous leurs applaudissements dans un endroit où ils ne seront pas en nécessité de demander des comptes aux Bégaudeaux de l’état inférieur et inoffensif où on les maintient. « Aux » car il n’y a pas que lui : compter aussi les patrons de médias-« jeunes » (se souvenir de la Grande manif « NRJ »), les créateurs de marques et d’une façon générale de tous les gadgets budgétivores (le budget des parents, bien sûr).
* Lequel Bégaudeau nous reproche notre « stupeur incrédule face à la jouissance du jeune qui casse une vitrine » (je cite Lacroix). Il serait drôle de voir la couleur de sa stupeur si la vitrine était la sienne.
Dans les écoles, hélas, on n’en est plus à se battre pour les nénuphars, les traits d’union et les accents circonflexes.
On en est à lutter pour le maintien de la notion fondatrice d’accord entre les mots (M/F, S/P, verbe-sujet). Pour ne plus voir « les chien aboit » ou « il son grend ».
L’accord est le symbole du fait que je suis, en règle majoritaire, homme ou femme. Que je suis inscrit dans un groupe où j’ai une place, des droits et des devoirs. Que je suis comme un mot : les autres doivent tenir compte de moi, je dois tenir compte des autres.
A se battre pour les modes et surtout les temps de conjugaison, qui se mélangent sans raison dans les textes des élèves. Plus de distinction passé-présent-futur car je ne vis que dans le présent, moi qui ignore le passé de ceux qui m’ont fait, m’ont légué un patrimoine dont je n’ai que faire, moi qui ne pense pas plus à mon avenir qu’à celui de ma planète.
Ceux qui prônent une « simplification » de l’orthographe et de la syntaxe sont, eux, fort bien munis d’une orthographe complexe, dont ils se servent pour manipuler. On retourne, et par démagogie ils accélèrent ce mouvement, vers une sorte de Moyen-Age (pardon, chers amis médiévistes qui allez me reprocher cet usage péjoratif), vers une civilisation de l’oral : une majorité d’analphabètes soumis aux manipulations d’une minorité de clercs, excités dans leurs émotions et amputés des moyens d’exercer leur intelligence, leur capacité à la réflexion et à la mise en perspective pour quoi l’écrit est plus apte que l’oral. Milliers de « cerveaux disponibles » soumis alors aux ancêtres de TF1 et des prédicateurs de toutes idéologies, et maintenant aux mandarins qui trouvent bon qu’on laisse se développer une sous-langue pour les ilotes.
Ils acceptent, voire encouragent l’appauvrissement de la langue (plus de grammaire étudiée méthodiquement, plus de travail sur les synonymes, ces outils de la pensée nuancée, plus d’étude des figures de style comme la métaphore, dédain des « classiques », etc). Appauvrissement accéléré par la vogue des SMS, des skyblogs d’ados, et maintenant page Fessbouc, pour beaucoup terrifiants terrains quasi-vides. Attention, les mômes ne sont pas les premiers responsables de cette décadence, victimes qu’ils sont de flatteurs calculateurs empressés de fabriquer des « cerveaux disponibles » privés d’une culture ouverte, diverse, complexe, et sur lesquels nos renards auront tout pouvoir.
Je reverrai toute ma vie ce père qui a fondé mon combat pour et avec les élèves. Dans une réunion, un ouvrier, perdu au fond de la classe – bien sûr, trépignait car une Madame de Grand-Air au premier rang sortait des énormités – mais en beau langage. Et moi, le croisant huit jours après, de lui demander pourquoi il ne l’avait pas bâchée alors que je connaissais ses idées, pertinentes : ah Monsieur, je ne savais pas comment le dire.
non, baroro…suffit de réfléchir un peu
Ce goût « révolutionnaire » de l’Universel, à la portée de tous et de chacun, le programme unique, le savoir pour tous (!), la soif d’apprendre partagée… c’est ce qui a tué l’Ecole de la Raie Publique.
A chacun son école, et basta !
Mais bien sûr, Jibé, que c’est primordial, l’exercice d’explication de texte, et la synthèse à la maison qui devrait suivre ! Et c’est une injonction des inspecteurs en plus ! C’est là où on voit que l’École en tant qu’institution ne fonctionne plus. On a d’un côté des inspecteurs qui exigent des profs qu’ils fassent rédiger à leurs élèves des synthèses après chaque explication. De l’autre, des parents qui font régner une telle terreur (dans le quartier où j’enseigne !) auprès de la direction, qui les craint, que les directives de l’inspection sont contre-carrées par les plaintes des parents auprès de la direction. Après on s’étonne que les élèves soient insupportables en classe ! Mais c’est entièrement de la faute des parents s’ils deviennent odieux avec les profs. Et j’en ai des comme ça dans cette classe de 4ème. Arrigants, prétentieux, odieux ! L’autre est beaucoup plus sympa. Mais ils sont tous faibles. Sur les cinq classes de 4ème, une seule est excellente, mes anciens élèves de 5ème…! Mais même dans celle-là, il y a des élèves parfaitement odieux et insupportables.
Le monde est clairement en train de se suicider.
Pourquoi le nom de la victime, Laetitia Perrais, est correctement annoncé dans ce billet et, étrangement, celui de Meilhon transformé en Maillon, volontairement, par Pierre Assouline ?
Pourquoi ?
Il y là quelque chose de profondément malsain, d’inexplicable, d’irrespectueux des morts et des vivants portant un nom ….
Cette attitude est déplaisante.
A chacun son école, et basta !
—
Pour toi & les tiens jicé, pas d’école, vous la méritez pas.
Grande Elisabeth!
http://www.causeur.fr/burkini-islam-plenel-gauchet-chevenement-39995.html
Il y là quelque chose de profondément malsain, d’inexplicable, d’irrespectueux des morts et des vivants portant un nom ….
Cette attitude est déplaisante. (JC)
Complètement d’accord. Comme l’a dit, je crois, Martin Heidegger, nous sommes des êtres-pour-un-nom. Déformer le nom de M. Meilhon (si c’est bien comme ça qu’il s’ortografie), c’est le priver de sa dignité, de sa singularité humaine irremplaçable. C’est criminel. Bav, cher Tony.
Les correcteurs orthographiques, cela offre quand même l’avantage d’attirer très vite l’attention sur les bourdes énormes qui, loi de Pareto, représentent quatre-vingts pour cent du tableau de chasse final…
Maintenant faudrait un correcteur modératoire !
On apprend bien que ce qui vous intéresse, vous parle directement, et pas forcément ce qui est le plus contemporain, WGG.
Ma bonne grand-mère maternelle, la seule que j’aie connue, vieille paysanne de l’arrière pays niçois, me disait de bien travailler à l’école, car elle, ses parents ne l’y envoyait que les jours de pluie. Le reste du temps, elle devait aller travailler dans nos campagnes.
Quand je lui demandais ce qu’elle avait appris à l’école, elle me récitait de sa voix aigrelette, qu’aucun comédien ne dira jamais mieux dans mon souvenir :
« Travaillez, prenez de la peine :
C’est le fonds qui manque le moins.
Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage
Que nous ont laissé nos parents.
Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l’endroit ; mais un peu de courage
Vous le fera trouver, vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu’on aura fait l’Oût.
Creusez, fouillez, bêchez ; ne laissez nulle place
Où la main ne passe et repasse.
Le père mort, les fils vous retournent le champ
Deçà, delà, partout ; si bien qu’au bout de l’an
Il en rapporta davantage.
D’argent, point de caché. Mais le père fut sage
De leur montrer avant sa mort
Que le travail est un trésor. »
C’est probablement d’elle que je tiens mon goût pour la langue du Grand Siècle !
Autre chose, l’histoire des quatre abruties et leur projet d’attentat. Que les femmem fassent elles aussi le djihad n’est en rien nouveau. (Berguenzinc)
Leur ambition d’être de bonnes musulmanes est louable, mais il faut les y aider. Pour cela, les accueillir dans des camps, euh, dans des centres de con, de, euh, de rétention. Elles y seront conviées à participer à des travaux de force, rythmés à la schl, à la, euh, à la chic, euh, à la baba, à la baston ; leur ordinaire sera des plus spartiates, donc hygiénique. Elles auront bientôt perdu leurs kilos de trop, comme dans la pub à la télé. Bientôt, elles seront saluées par les autres pensionnaires d’un déférent « Tiens, voilà les musulmanes », avant d’être conduites par les membres du SonderK, euh, du SondageKommando, jusqu’aux chambres à g , euh, à gaga, à gâteries.
Ce n’est pas parce que Heidegger s’appelait Martin qu’il avait de longues oreilles.
Quand notre pay se sera massivement converti à l’Islam, tous ces problèmes d’ortograf sesseront de se ménopauser. ON écossera l’arable, point final.
Jeanmarron, dans ta grande inculture, tu sais quel sens donner à « musulman » dans le contexte des camps, t’as lu Primo Lévi, comme les autres.
Tu nous la fais, la djihadiste en surpoids? Kèkchose me dit que t’auras pas à te forcer.
Mais la décadence de notre monde qui se suicide, elle est d’abord dans la déconstruction de la métaphysique, de Montaigne à Derrida en passant par tous les déconstructionnistes américains que Derrida a essaimé là-bas.
Il y a un prix à payer pour l’Homme si l’on considère comme Montaigne dans son Apologie de Raimond Sebond « cette équalité et correspondance de nous aux bêtes». C’est le rabaissement de l’Homme à la Bête. L’Humanisme, ici, loin d’élever l’Homme, le rabaisse à son animalité, alors que de Buffon à Heidegger, on essaie de l’en tirer !
C’est là où je pense que le vers est le fruit. Les asticots ont commencé depuis Montaigne de nous dévorer de l’intérieur. Nous sommes en bout de course. L’Humanisme de Heidegger passe pour criminel ! Le monde est littéralement tombé sur la tête. On l’a déjà payé très cher par la Shoah. Et on n’a pas fini de le payer. Qu’on se rassure, le reste suivra !
Derrière cette déconstruction de la métaphysique à partir de Montaigne, il y a en vérité une haine dissimulée de la parole humaine.
Et je dis, moi, que ce qui arrive à nos élèves, eh bien ça vient de loin ! Cette déconfiture de la parole humaine, cette décomposition de la pensée qui l’accompagne ! Ça nous vient directement de l’humanisme de Montaigne, renforcé par tout le travail de déconstruction du logocentrisme depuis Nietzsche à partir de 1870.
Et tout ça va de pair avec la montée des impérialismes en Europe avec toutes les boucheries atroces qu’ils ont engendrées.
Faut pas se plaindre si nos élèves ne pensent plus et deviennent les nouveaux barbares. C’est la conséquence lointaine de l’humanisme qui nie le logocentrisme, qui nie ce qui sépare l’homme de la bête, qui nie que l’Homme soit différent de la bête en tant qu’il est celui qui pose la question de l’Être.
La barbarie est en marche avec l’invasion du monde de la technique qui transformaera l’Homme en une machine cynbernétique, le Cyborg. Ce sera l’étape ultime avant l’apocalypse !
Bloom dit: 10 septembre 2016 à 14 h 50 min
Jeanmarron, dans ta grande inculture, tu sais quel sens donner à « musulman » dans le contexte des camps, t’as lu Primo Lévi, comme les autres.
A lire sur la question, de Giorgio Agamben, « Auschwitz / l’archive et le témoin «
Bloom dit: 10 septembre 2016 à 14 h 50 min
Jeanmarron, dans ta grande inculture, tu sais quel sens donner à « musulman » dans le contexte des camps, t’as lu Primo Lévi, comme les autres.
A lire sur la question, de Giorgio Agamben, « Au.chwitz / l’archive et le témoin «
Ce post vient d’être refusé par la modé par la modédé par la modération. Je l’ai légèrement mo momi mmomomifié en remplaçant un « s » par un point. Chiche que ça passe !
Le monde est foutu parce que le monde admire Nietzsche, Montaigne, et les déconstructionnistes. Il n’a que haine pour Heidegger qu’il criminalise.
Haine de la parole humaine, haine du logocentrisme. Haine de soi ! C’est sans remède.
Ce monde est vraiment foutu.
la Métaphysique de l’âne : L’être et le hi han
Haine de la parole humaine, haine du logocentrisme. Haine de soi ! C’est sans remède. (Widergänger)
Allons, allons. Tout est relatif.
Chiche que ça passe !
–
Tu feras la plus jeune, même si 19 ans c’est encore un peu trop, mais c’est tout skon a en magasin, ma poule.
« le monde admire Nietzsche, Montaigne, et les déconstructionnistes »
Il me semble que le monde admire plutôt des gens comme le dalaï lama, qui sera à Paris et à Strasbourg la semaine prochaine, pour y prodiguer son enseignement. Aucune rencontre avec le président Hollande – peut-être pour ne pas fâcher la Chine ? C’est le courage qui manque !
Le dalaï lama ne se fait aucune illusion sur les hommes politiques, c’est pourquoi il ne les rencontrera pas lors de son voyage en France:
« Je n’ai rien à dire aux officiels. Je préfère parler du bonheur. »
« le monde est foutu parce que le monde admire Nietzsche, Montaigne… »
je savais bien que vous y viendrez un jour.
vous y venez hélas trop tard.
« le monde est foutu parce que le monde admire Nietzsche, Montaigne… »
je savais bien que vous y viendriez un jour.
vous y venez hélas trop tard.
très bel article !
il reflète tout à fait ce désir actuel d’instrumentaliser les malheurs du monde pour alimenter les éditeurs parisiens.
et les lecteurs doivent lire ça comme la Verdurin lisait le naufrage du Lusitania en bouffant ses croissants, tant il est si vrai que les croissants sont bien meilleurs quand on les grignote en lisant le malheur du monde.
non Jablonka ferait mieux de parler de lui : un statut bourgeois mal vécu ?
de son employeur et de sa maison dans le Lubéron.
et nous parler de ses lecteurs, de tous ces Verdurin qui se goinfrent de croissants en lisant les malheurs du monde.
quand c’est pas Gaudé c’est Jablonka, et quand c’est pas Jablonka c’est Enard, et quand c’est pas Enard c’est Carrère.
et si la liste est si longue, c’est simplement parce qu’il y a trop de croissanteries dans ce pays.
Bloom dit : le 10 septembre 2016 à 8 h 53 min :
« Quand il se pète (Faulkner) pas la ruche, il enfile les chefs-d’oeuvres : Le bruit et la fureur, Sartoris, L’intrus, Lumière d’août, Absalom! Absalom!, mon préféré (le mien aussi)… » Et j’ajouterais Tandis que j’agonise, Les palmiers sauvages, et pourquoi pas Sanctuaire et la trilogie des Snopes, réjouissante.
En 1997, date du centenaire de Faulkner, l’hebdomadaire « Brecha », à Montevideo, avait publié un dialogue fictif pendant une promenade à cheval sur les rives du lac de Genève, entre le Maître et un journaliste, dont je copie ici le bref fragment final :
– « … Sherwood Anderson cuenta que en Nueva Orleans usted vivía permanentemente borracho.
– Sherwood Anderson – exclamó con sorpresa -. ¿De dónde saca a esos cadáveres? Sí, me emborrachaba con el fantasma de Malcolm Lowry, que ya había escrito « Bajo el volcán » y no tenía absolutamente nada más que hacer en la vida. Era un excelente jinete.
– ¿No siente nostalgia de esa época?
– ¿Por qué nostalgia? Sólo existe el pasado. El presente es ilusorio (…).
– ¿Y su pasado, Faulkner?
– Mi pasado es ahora, hoy. Porque la memoria no necesita recordar; la memoria conoce.
– Maestro – dije -, tiene razón : renuncio a la entrevista. Pero va a tener que ayudarme.
Me miró y vi que rechazaba mi ruego suavemente pero sin asomo de piedad.
– Ayudarme – insistí – a terminar este diálogo, esta escena, esta mentira.
– Dos es la cifra mínima para discutir un error. Pero uno es suficiente para cometerlo. No – dijo -. No.
La mirada se le había vuelto súbitamente dura, terrible.
– Tenía razón – dije -. La entrevista es imposible.
– Sí – dijo casi sin mover los labios -. Pero recuerde que no hay consuelo de paz en tener razón. »
@WGG @jibe
sur la décadence de l’orthographe ,associée à une absence de familiarité avec la langue écrite ,et ce parfois avec la complaisance d’enseignants bourdieusiens qui se croient éclairés en se montrant tolérants pour cette ignorance de ce ce qui pour eux est « code social » , ces lignes sur des expériences que j’ai vecues , que j’ai déjà postées naguère sur la RDL:
J’ajouterais qu’il y a aussi des profs qui sont responsables de la « sauvagerie » culturelle des enfants ,ceux qui ont mal lu Bourdieu et qui poussés par une idéologie égalitariste dévoyée prétendent reconnaître la même respectabilité à toutes les formes d’expression .
J e suis choquée, quand dans le lycée ou j’interviens bénévolement le mercredi ,je vois sur les nombreuses poubelles en plastique, que le comité des élèves à voulu à bon escient faire installer dans la cour sous la supervision de l’encadrement du lycée, le slogan « CETOIKICHOISI »
Je suis perplexe lorsqu’une jeune prof de lettres, au demeurant fine et cultivée, m’explique qu’il faut voir dans le langage SMS, une langue à part entière qui mérite toute notre attention et notre respect .
Je pense pour ma part que le SMS a consommé le divorce de nos jeunes avec la physionomie écrite de nos mots ,alors que pour leurs aînés la forme écrite d’un mot a valeur d’idéogramme et que son intelligibilité repose sur la rectitude de son orthographe, qui est en quelque sorte le visage.
Rien de tel pour ces habitués du SMS, sans doute capables de comprendre immédiatement le sens du célèbre DOUKIPUDONTAN ,mais à quel prix !
J’ai pu récemment avoir une illustration étonnante de ce divorce des jeunes générations d’avec l’écrit, devant une perle émanant d’un garçon qui passe pour brillant. Il a été scolarisé au lycée et en prépa dans les sections sélectives d un établissement qui passe pour le meilleur de France; il est entré très jeune, en 3/2 ,comme ils disent, aux Mines ,avec d’excellentes notes aux dissertations de tous les concours scientifiques qu’il a passés
Or, lorsqu’il a dû rédiger son CV en vue d’un stage ,il a écrit pour faire mention de la date de son bac obtenu avec mention TB , « BAC A LAUREATS »
Il avait sûrement dû lire mille fois le mot baccalauréat, mais la physionomie écrite du mot ne s’était pas imprimée dans sa mémoire ,par indifférence sans doute.
je ne vois pas ce que Montaigne, esprit libre et pessimiste s’il en est, vient faire dans cette galère. Pour le reste, totalement d’accord, Hamlet !
Une littérâtures de faux-derches en pâmoison devant l’insoutenable lourdeur du fait divers gras et bien juteux. Surtout quand ces faits divers dévastent le lumpen et pas la bouregoisie dont font partie ces avaleurs de croissants devant les fumées de la Sho.ah
De toutes façons, nous sommes morts, comme le dit Michel. Tenez, pas plus tard qu’hier, sur Étronville, je veux dire Fessebouc, un écrivain norvégien a publié la célebrissime photo de cette petite fille brûlée au napalm au Viet-Nam. Deux coups les gros, ce colombin fumant de Zuckerberg a censuré la dite photo pour atteinte aux « bonnes moeurs » !!!!!!!!!!! dmae, la petite fille est nue ! c’te bonne blague !!!
Zuckerkhon a essuyé les foudres de la premier ministre norvégienne en personne qui s’est empressée de publier ladite photo sur son propre compte Étronbook. Klik-klak, le compte censuré. Hurlements de protestatiosn ! et Zuckerchiasse a dû faire machine arrière . Fantastique !! l’abyssale khonnerie. Pas mieux que Daesh et leurs toiles à matelas à caguer dedans…. »le XXI ème siècle sera religieux » avait, dit-on, bredouillé le Cocaïnomane de la >Vème…religieux sans doute, mais KHON, ça !!!!!
je ne vois pas ce que Montaigne, esprit libre et pessimiste s’il en est, vient faire dans cette galère. Pour le reste, totalement d’accord, Hamlet !
Une littérâtures de faux-derches en pâmoison devant l’insoutenable lourdeur du fait divers gras et bien juteux. Surtout quand ces faits divers dévastent le lumpen et pas la bouregoisie dont font partie ces avaleurs de croissants devant les fumées des camps.
De toutes façons, nous sommes morts, comme le dit Michel. Tenez, pas plus tard qu’hier, sur Étronville, je veux dire Fessebouc, un écrivain norvégien a publié la célebrissime photo de cette petite fille brûlée au napalm au Viet-Nam. Deux coups les gros, ce colombin fumant de Zuckerberg a censuré la dite photo pour atteinte aux « bonnes moeurs » !!!!!!!!!!! dmae, la petite fille est nue ! c’te bonne blague !!!
Zuckerkhon a essuyé les foudres de la premier ministre norvégienne en personne qui s’est empressée de publier ladite photo sur son propre compte Étronbook. Klik-klak, le compte censuré. Hurlements de protestatiosn ! et Zuckertruc a dû faire machine arrière . Fantastique !! l’abyssale khonnerie. Pas mieux que Daesh et leurs toiles à matelas à caguer dedans…. »le XXI ème siècle sera religieux » avait, dit-on, bredouillé le Cocaïnomane de la >Vème…religieux sans doute, mais KHON, ça !!!!!
génial…j’avais d’abord écrit Shoah…ploc…censuré…et chiasse, plic, censuré
lors j’ai fait dans le soft en rempalçant Shoah par camps et chiasse par truc….ça illustre magnifiquement ce que je décris. Merci le jolicie des mo des modé, des modératos, des cantabile
Tiens, voilà ce qu’il vient faire dns cette galère, tout libre penseur qu’il soit !
http://ecole-thema.ens-lyon.fr/IMG/pdf/Article_Giocanti-2.pdf
Oui, j’ai lu cette histoire de Zucker…berg… C’est typique de ce monde d’abrutis incultes richissimes qui font leur fortune sur la bêtise abyssale du monde.
Les cas de Zucker bergerie vont se multiplier avec la génération d’incultes qui monte.
Le monde va vraiment devenir insupportable.
Ah, les Inspecteurs dont la servilité politique est proportionelle à leur élévation.
Ah, La Fédération des Crétins de Parents d’Eleves , ou toute autre! Comme disait l’ami Gollomb: « transmisions de névroses… »
Montaigne c’est pour Montaigne à cheval donc pour vous Berguenzinc.
Sinon en 1821 à la Neuville au bois un ‘ti bambin est né qui a fait des prodiges. Charles Baudelaire.
Si cela ne doit pas vous épater ce petit fait d’antan…
Voyez-vous, Bérénice, l’égalité cela marche dans les deux sens. Il ne s’agit pas seulement de permettre aux moins favorisés d’accéder à un enseignement satisfaisant mais aussi aux plus favorisés de ne pas être subir de stigmatisation et d’en avoir, eux aussi « pour leur argent », les impôts considérables qu’ils payent (et c’est normal qu’ils les payent) doivent leur permettre ÉGALEMENT, en théorie, de placer leurs enfants dans un milieu scolaire sain où il recevront un enseignement…disons…normal.
Bien évidemment en de nombreux endroits et notamment dans les grandes villes c’est tout simplement impossible et c’est là le grand échec de l’État depuis 40 ans, s’aggravant considérablement; il est évidemment à relier aux problèmes migratoires mais pas seulement, car il est à relier ÉGALEMENT au laxisme et à l’incompétence et aux IDÉOLOGIES NÉFASTES, É-GA-LE-MENT.
Bien le bonjour chez vous.
Ce qui est choquant aussi dans les entretiens avec Jablonka, c’est le parallèle insidieux qu’il établit sans cesse entre l’histoire de ses grands-parents morts en déportation et l’histoire de ce crime.
Il semble bien à le lire qu’il se soit intéressé à ce crime parce qu’il lui rappelait le sort de ses grands-parents…
Je ne m’explique pas autrement ce parallèle irrationnel et choquant qu’en disant qu’il n’a pas fait le travail nécessaire sur lui-même pour transformer le Fantôme de ses grands-parents en Ange. Il est toujours englué dans ses problèmes de deuil impossible. Et sur le plan intellectuel, ça ne peut rien produire de valable. Et encore moins sur le plan littéraire. Il devrait plutôt aller consulter un analyste au lieu d’écrire des livres. Il se rend ridicule. On a presque honte pour lui.
« L’étron fumant Zuckerberg »…ha, elle est bonne !
Il a mis une cravate pour rencontrer le pape, pour jouer à « qui veut gagner des millions ». (sans Jean pierre Fauxcu)
Enfin, cet article, qui est un cours dispensé à l’École Normale sup de Lyon est vraiment un tissu d’âneries qui traite Heidegger sur le ton des commérages de concierge. Quand on lit ça, on est vraiment affligé. Et c’est ça qu’on enseigne à l’ENS de Lyon ! Ben mon vieux… C’est indigne ! C’est un enseignement qui n’est même pas digne des livres de vulgarisation scientifique.
Bah, ZUckergberg, ce n’est qu’une montagne de sucre… joufflu, poupard en diable…! Il incarne bien son époque.
Maillon au lieu de Meilhon
Peut être un lien avec chaînon -par définition manquant. Et là c’est peut être un bout d’humanité qui manque.
-Widergänger
« Ne pas faire des anges du fantôme des grands-parents » : cela semble participer des gens qui choisissent vengeance pour solution. Trifouiller le laid plutôt que choisir l’apaisement. Comme s’il ne savait pas que cela mène à une terrible impasse.
Et Widergänger, sur sa terrasse à balancer son stock de zaratoustra sur la tête des ipodés qui passent dessous
Gary Gilmore i faisait des pompes toute la journée lui au moins il préparait sa reconversion…
Sinon sur le perpétuel parallélisme entre public et privé se souvenir que ds le second ont été embauchés les personnes ayant loupé leurs concours.
Que tous les enfants y sont inscrits ds le but avoué de réussir ses études. C’est comme la barbe à papa. Ensuite, ils reviennent au public. Pas de miracle.
Puis, se demander si revalorisation salariale et estime afférente portée par les politiques ne seraient pas vectrices d’un autre point de vue porté par le vulgum pecus. Il suffit de peu parfois…
Bien à vous…
En plus cet article reproduit exactement ce que Heidegger dénonce dans la métaphysique aristotélicienne :
« Les bêtes comme les hommes redoutent la mort, parce qu’elles craignent la douleur. En ce sens, il ne convient pas de prétendre que l’animal ne sait pas qu’il va mourir, et que l’homme est supérieur au bête parce qu’il le sait, qu’il est « un être pour la mort » selon la formule consacrée plus tard par Heidegger. Pour Montaigne, l’homme, comme l’animal, craint la mort parce qu’il est vivant (et non parce qu’il est un Dasein) : « tu meurs de ce que tu es vivant ». »
Or Heidegger dénonce précisément une philosophie du vivant, de l’Erlebnis, d’origine husserlienne, phénoménologique. Dont ce prof de l’ENS de Lyon n’a visiblement que faire…
Pour Heidegger, l’animal, au contraire de l’homme, ne connaît pas la mort « en tant que tel ». Derrida commente très bien et longuement ce concept heideggérien de « en tant que tel » dans son séminaire, dans la quatrième séance. Et c’est fondamental. Seul, l’homme meurt, l’animal ne meurt pas, il achève sa vie.
Michel, page 6 « Pourtant,
» Montaigne ne fait jamais un usage raciste ni même discriminatoire des
différences entre les hommes
il condamne au contraire ce discours et ces pratiques, comme l’attestent notamment
Des cannibales I,31 et Des coches, III, 6
car la comparaison qu’il opère entres les vivants n’est pas spéciste, mais obéit à une logique du singulier, qui concerne
des individus pris dans le flux du devenir, et est opérée par un sujet lui
-même pris dans le devenir. En effet, l’individu Montaigne qui veut se peindre ne fait pas l’expérience de lui
-même comme Un (« moi à cette heure et moi tantôt sommes bien deux »), mais comme
traversé par des formes qui le rendent monstrueux et méconnaissable à lui-même au fil du temps ».
Montagien est donc ,en effet, un esprit libre, un sceptiqye lucide d’autant qu’atour de lui, le monde s’écroule par le fracas de la bestialité des Guerres de religion. Wassy , la St Barthélémy sont de son temps. Alors l’Homme doté de raison? sans aucun doute, mais quels mésusages de ladite raison.
J’ai pas suivi le coup de la barbe à papa.
Dear Bloom, Graham Greene, l’est antisémite ou pas ?
Pauledel a herité d’un bien bel intervenant avec ce Robinson. Quand y voudra prendre l’air, sortir de la Corée du nord, y pourrait venir causer chez le prestigieux passou.
Ce qui ressort de cette malheureuse Lætitia, c’est que c’était une fille très naïve, très déluré et qui manquait de la plus élémentaire prudence dans ses rapports avec les hommes. Elle avait perdu tout instinct justement qui fait fuir la biche au premier bruit suspect. Elle l’avait perdu à l’école.
Mais je n’ai jamais dit que Montaigne était raciste !
J’ai simplement critiqué sa déconstruction de la métaphysique qui établit une hiérarchie entre l’homme et la bête.
Mais la déconstruction qu’opère Montaigne dans le I, 31 « Des cannibales » entre les indiens anthropophages et les chrétiens me semble également très contestable justement.
Cette espèce de « racisme à l’envers » ou de haine de soi, je le conteste tout à fait. Certes, les Indiens sont des hommes comme tout le monde, il n’y a pas à revenir là-dessus. Mais la justification montainienne du cannibalisme est non seulement écœurante et scandaleuse, mais barbare. Tout ce mythe du bon sauvage en passant par Rousseau a abouti à toutes les horreurs du XXè siècle ! Lestringant a écrit un excellent bouquin sur ce mythe de Jean de Léry à Lévi-Strauss.
C’est pas le Montaigne qui voulait mettre les indiens sous l’eau pour voir ce que ça fait? Maybe confonds- je avec un autre pignouf qui causait aussi en latin les trois quarts du temps pour épater la greluche du moyen âge
Oui, mais le scepticisme de Montaigne ne donne aucune légitimité particulière au démantèlement de la métaphysique qu’il opère entre l’homme et la bête, comme entre le cannibale et le chrétien.
C’est faire fi de tout le dicours chrétien précisément qui institut l’homme comme image de Dieu (imago Dei) qu’il porte en lui. La bête appartient bien à la Nature créée par Dieu mais ne contient nullement l’image de Dieu dans la théologie chrétienne. Là, Montaigne outrepasse très dangereusement le discours chrétien et bien entendu le discours de la Torah.
Il a eu un prédécesseur en Philon d’Alexandrie, indique cet article. Ça ne m’étonne pas ! À vouloir penser la Torah en grec, voilà où on va.
eh ben dis donc c’est St RémI, ici « Courbe la tête, fier Sicambre, brûle ce que tu as adoré, adore ce que tu as brûlé! » Cambre la tête, fier si courbe…
Mazette, c’est si élégant de casser Montaigne…tuoua, p’tain, Montaigne, c’était un sacré obscurantissse…pauvre temps, pauvre monde, pauvre gens, pauvres esprits. Un peu de La Bruyère dans le tafanard ne vous ferait pas de mal.
Quant à ce que tu dis, Michle, de cette petite jeune fille, est prprement scandaleux ! Quoi! un grand intellectuel comme toi, qui nous fait un prêhe luthérien, dans la cathédrale de Lübeck sentant l’encaustique???????? incroyable.
Elle st don responsable de son malheur, si je te lis bien. N’avait qu’à lire Heidegger, sans doute… bon, je vais me boire une suze straight et manger de la saucisse sèche, ça me gonfle…l’intelletualisme me gonfle…me gonfle…Mon vieux matou Bouffchidor me regarde avec consternation…
Si on avait suivi ce que prônait Montaigne dans « les Cannibales », on n’en serait pas là aujourd’hui. C’est après plusieurs siècles de racisme et de colonialisme, notamment anti-arabe, que la réaction intervient sous la forme de Daech : comme une revanche presque automatique. On n’a pas écouté les grands esprits : le contrecoup est rude !
Mais on a souvent des images d’épinal de Montaigne, faute d’aller le lire de près ou même de loin…
La réalité du texte est tout autre que les images d’Epinal qu’on s’en fait.
L’Humanisme de la Renaissance, ce n’est pas eulement la foi du charbonnier de Rabelais. Montaigne écrit au soir de l’Humanisme, comme dirait Hegel. Et ce qu’il écrit a de redoutables conséquences.
mais bon dieu de bois, Michel, les indiens de Montaigne sont une métaphore des protagonistes des guerres de Religions, de ce Léviathan qui dévore ses propres enfants. LesIndiens annibales, c’est Guise et ses sbires….ça me semble limpide !
Ce qui est paradoxal par ailleurs chez Montaigne, c’est que d’un côté il se montre très réticent à changer les lois d’un pays parce que c’est ouvrir la boîte de Pandore, mais de l’autre il n’hésite nullement à défaire (déconstruire) la métaphysique occidentale depuis Aristote qu’il connaît parfaitement bien et qu’il lit en grec en plus !
Alors que défaire les cadres intellectuels de la pensée humaine, c’est autrement plus grave que de changer les lois d’un pays !
Mais pas du tout ! Les Indiens sont de vrais Indiens, pas du tout des métaphores.
Il se sert des Indiens pour taper à bras raccourcis sur les chrétiens qui s’entretuent, certes. Mais par là même il en profite aussi pour dire qu’on n’est pas légitimer à juger du cannibalisme des Indiens ! C’est un peu fort ! Comme si n’existait pas le discours chrétien !
Bien sûr que si qu’on est en droit de dire que le cannibalisme c’est barbare !
C’est bizarre, cette histoire de culture numérique ; pour l’utilisateur, pas celui qui construit des écrans bien sur, c’est tout bonnement des trucs affichés, comme Ripolin, quoi… Quand les écrans seront vivants avec des tentacules, ce sera plus embêtant…
Et si un jour on harrive à la transmission de pensée, i faudra encore trouver un nom…
…
…l’Allemagne à légalisé la prostitution & bordels,!…une société de non-droit,!…
…
…vous avez passé un jour en Allemagne,!…du vent,!…vous êtes allemande,!…allez coucher avec vos parents,!…
…l’€urope un bordel,!…d’obsédés sexuels aux chiffre,!…
…
…l’économie des fils de putes,!…
…quels union européenne,!…100.000 à 15O.000 putes jour et nuits,!…rien qu’en Allemagne,!…avec l’argent et cumuls aux drogués,…via l’Africa – corps, défilés de soumis, sous le paillasson,!…
…émission en cours sur RAI 3,!…PRESADIRETTA,!…
…
…riches , mais absolument maffieux germaniques,!…
…
…des familles ou toutes les valeurs c’est du Cinéma pour idiots – nazis, en manquent,!…des cochons soumis aux sexes et prostitutions,!…
…quelle sciences en ces fusées V2,!…
…tombés très bas,!…avec l’occupation U.S.,!…d’après guerre,!…
…Vive le plan Marshall,!…à connivences,!…
…les valeurs d’enfants de putes,!…c’est du puinés,!…au moins,!…sans freins,!…
…Go,!…etc,!…
…
… » les vertus des vices accumulés « ,!…
…je t’aime moi-non plus,!…de l’air,!…
…
Mais la justification montainienne du cannibalisme est non seulement écœurante et scandaleuse, mais barbare. (Widergänger)
Le propos de Montaigne est moins de « justifier » le cannibalisme des « sauvages » du Nouveau Monde que de dénoncer et de tourner en dérision le complexe de supériorité des Européens. « Nous les pouvons donc bien appeler barbares, écrit-il, eu égard aux règles de la raison, mais non pas eu égard à nous qui les surpassons en toute sorte de barbarie ». Le discours chrétien et le discours de la Torah n’ont fait que conforter l’outrecuidance de ceux qui ont surpassé toutes les nations en barbarie. Comme l’a dit Voltaire, cette succession d’horreurs dont est tissée l’histoire de l’Occident ne pouvait être que le fait de dévots prêcheurs d’humilité et de patience.
mais oui, absolument ! Jamais Montaigne n’a justfié le cannibalisme. Il considère seulement que la civilisation chrétienne commet des turpitudes et des crimes au moins aussi atroces que les « cannibales ». C’est le fameux « Vérité de ce côté des Pyrénées.Erreur au-delà ».
Je maintien ce que je dis, c’est furieusmeent la mode de dézinguer les grands esprits ou de réhabiliter les fumiers. Ça fait original et pas pousse-mégot…affligeant…et flebam, flebam, disait Augustin…encore un qui ne va pas tarder à passer à la moulinette…on parie?
» Je ne suis pas marri que nous remarquons l’horreur barbaresque qu’il y a en une telle action, mais oui bien de quoi, jugeant bien de leurs fautes, nous soyons si aveugles aux nôtres. Je pense qu’il y a plus de barbarie à manger un homme vivant qu’à le manger mort, à déchirer par tourments et par gênes un corps encore plein de sentiment, le faire rôtir par le menu, le faire mordre et meurtrir aux chiens et aux pourceaux (comme nous l’avons non seulement lu, mais vu de fraîche mémoire, non entre des ennemis anciens, mais entré des voisins et concitoyens, et, qui pis est, sous prétexte de piété et de religion), que de le rôtir et manger après qu’il est trépassé.é
c’est pourtant clair. Alors basta…ls rodomontades pour faire le buzz avec Montaigne, c’est déplacé et très très khon
« Nous pouvons donc bien appeler ces hommes barbares eu égard aux règles de la raison, mais non pas eu égard à nous, qui les surpassons en toute sorte de barbarie. »
c’est sans appel…Michel , tu t’es planté. Je suis désolé de te le dire, mais je ne saurais te mentir. Tu t’es largement vautré.
Il faut se méfier, avec la pensée de Montaigne, qui est toujours plus subtile qu’on ne pense. Il faut revenir au texte dans sa complexité, ses détails, ses articulations, pour ne pas risquer de sombrer, comme Wgg, dans une idéologie conçue pour prouver n’importe quoi, à commencer par le plus farfelu…
Elle avait perdu tout instinct justement qui fait fuir la biche au premier bruit suspect. Elle l’avait perdu à l’école
non seulement c’est pas anne frank mais hen plus c’est hune salaupe..hune goye qwa
dracul remouline les vieilles attaques de l’église prévatican2 contre montaigne..un néoconservateur 40 ans haprés tout l’monde..rgarde ‘néoconservateur’ dracul..lis hattentitvement surtout
LesIndiens annibales, c’est Guise et ses sbires
plus dodues et juteux morts que vivant..ça se tient
Là, Montaigne outrepasse très dangereusement le discours chrétien et bien entendu le discours de la Torah
ça c’est trés bien hentendu..pas la peine de faire de démonstration dracul..
« Or je trouve, pour revenir à mon propos, qu’il n’y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu’on m’en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage ; comme de vrai, il semble que nous n’avons autre mire de la vérité et de la raison que l’exemple et idée des opinions et usages du pays où nous sommes. Là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, parfait et accompli usage de toutes choses. Ils sont sauvages, de même que nous appelons sauvages les fruits que nature, de soi et de son progrès ordinaire, a produits : là où, à la vérité, ce sont ceux que nous avons altérés par notre artifice et détournés de l’ordre commun, que nous devrions appeler plutôt sauvages. En ceux-là sont vives et vigoureuses les vraies et plus utiles et naturelles vertus et propriétés, lesquelles nous avons abâtardies en ceux-ci, et les avons seulement accommodées au plaisir de notre goût corrompu . »
Wider, vous pouvez certainement nous embrouiller avec heiddi, le philosophe des sommets, des racines et de l’étang, mais faut pas pousser mémé! Votre interprétation des « cannibales » est totalement fantaisiste, mais ça ne mange pas de pain…
Enfin, je salue le retour d’Hamlet.
Je maintien ce que je dis, c’est furieusmeent la mode de dézinguer les grands esprits ou de réhabiliter les fumiers. Ça fait original
tu te trompes bergueune..ces gens là hon une hidéologie bien précise..c’est pas du tout pour faire original..pour ça que t’es benet
Votre interprétation des « cannibales » est totalement fantaisiste, mais ça ne mange pas de pain…
bien sur que si..pasque vous croyez que ce que dit dracul sors de sa ptite tête ptête..ces attaques là hont une histoire mes ptis chéris..c’est même des marqueurs trés fiabes..et quand chparle de vatican 2 c’est pas hun effet de style
Heidi, Heido…heido…Heidi, heido…heido hahahaha hahaha
Mais quand j’sors avec Heidegger
Je ne m’en soucie guère,
Chuis snob, chuis snob
Tous mes mais le sont
On est snobs et c’est bon
J’avais Derrida, mais ça m’ennuyais,
Je l’ai r’tourné, dl’aut’côté c’est passionnant
Chuis snob, chuis snob
Tous mes amis le sont
On est snobs et c’est bon
Le cannibalisme, le cannibalisme… Faudrait déjà qu’il y ait des braves qui se fendent d’un bouquin de recettes, haprès on verrait ; sans compter que nous les Vrounzés on a le problème du choix du pinard tout va pas havec tout !
On demande du (Saint) Augustin, en voilà, berzinc !
Bien tard, je t’ai aimée,
Ô beauté si ancienne et si neuve !
Bien tard je t’ai aimée !
Tu étais au-dedans, moi j’étais au-dehors
Et là, je te cherchais :
Sur tes gracieuses créatures,
Tout disgracieux, je me ruais !
Tu étais avec moi ; je n’étais pas avec toi,
Loin de toi, elles me retenaient,
Elles qui ne seraient, si elles n’étaient en toi.
Tu appelas, crias, rompis ma surdité ;
Tu brillas, éclatante, chassant ma cécité ;
Tu embaumas, je respirai, je soupirai ;
Je t’ai goûtée, j’eus faim et soif ;
Tu m’as touché, et je pris feu pour la paix que tu donnes.
(« Confessions »)
Que tous les enfants y sont inscrits ds le but avoué de réussir ses études. C’est comme la barbe à papa. Ensuite, ils reviennent au public. Pas de miracle.
Rose, c’est faux, les prof n’y sont peut-être pas des agrégés mais la paix des classes y est assurée ce qui vraisemblablement compense la moindre qualification professorale. Il existe des classements rendus publics des résultats par établissements pour rendre compte d’une certaine vérité, les profs ne font pas tout, le niveau de respect en usage chez les élèves ainsi qu’un meilleur encadrement et effectivement le rejet d’enfants ou d’ado qui n’ont rien à faire dans le secondaire ou devraient bénéficier d’une mise à niveau pour ne pas ralentir le rythme des apprentissages des autres qui le possèdent ainsi qu’une ambiance délétère, un absentéisme non remplacé dans le public ne favorisent pas l’émergence d’un enseignement de qualité dans certains secteurs géographiques sans compter sur tout se qui se passe en péri-scolaire et sans parler de la pression qu’exerce une société sur les parents quand ils ne sont pas immatures qui ne retiendra que les meilleurs . Je ne crois pas que la réforme égalitariste aboutisse finalement au résultat attendu mais au contraire qu’elle renforce les défenses de certains établissements et la disparité des niveaux d’enseignement et d’acquisition des savoirs selon que l’élève soit inscrit ici ou là.
Et c’est fondamental. Seul, l’homme meurt, l’animal ne meurt pas, il achève sa vie
« Ainsi, le mouton, sur le flanc, dans le pré, agonise et broute encore. La plupart des gens ne meurent qu’au dernier moment »
mon pove dracul..t’es comme vanel dans l’salaire de la peur..
« Ce qui est paradoxal par ailleurs chez Montaigne, c’est que d’un côté il se montre très réticent à changer les lois d’un pays parce que c’est ouvrir la boîte de Pandore, mais de l’autre il n’hésite nullement à défaire (déconstruire) la métaphysique occidentale depuis Aristote qu’il connaît parfaitement bien et qu’il lit en grec en plus ! » (WGG)
Montaigne lisant Aristote en grec ?
Surprenant !
« je n’entends rien au grec »avoue-t-il nettement au chapitre IV du livre ii des Essais.
Le cannibalisme, le cannibalisme… Faudrait déjà qu’il y ait des braves qui se fendent d’un bouquin de recettes
déjà..des couverts a poaçon c’est une faute grave
http://www.ganeshatahiti.com/page_detail.php?id=1301593
« je n’entends rien au grec »avoue-t-il nettement
haprés il dit qu’hil happrend..en italie ou quelquechose..plutôt qu’d’aller au claque et dboire dla cachaça d’import comme polo..sapré polo
Lucien Bergeret,
Montaigne lisait et écrivait le Grec, « l’exemplaire de Bordeaux » en atteste…
Là, Montaigne outrepasse très dangereusement le discours chrétien et bien entendu le discours de la Torah. (Widergänger)
Personne ne conteste à Widergänger le droit d’être attaché au discours que tiennent l’Ancien et le Nouveau Testament sur la condition humaine, ni de considérer qu’il y a là une avancée décisive de la pensée humaine. Mais ce qui est moins supportable, c’est l’intolérance que trahissent ses propos, en particulier la phrase que je cite ici. Je ne sais pas si Montaigne « déconstruit » le discours chrétien et judaïque. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il ouvre dans l’histoire de la pensée en Occident une brèche décisive où s’engouffreront un Spinoza, les philosophes de Lumières, Schopenhauer, Nietzsche et bien d’autres, dont, pourquoi pas, Heidegger. Je trouve, pour ma part, décisives et ouvertes sur l’espoir et la tolérance ces lignes fort connues :
» Or je trouve, pour revenir à mon propos, qu’il n’y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu’on m’en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage ; comme de vrai, il me semble que nous n’avons autre mire de la vérité et de la raison que l’exemple et idée des opinions et usances du pays où nous sommes. là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, parfait et accompli usage de toutes choses « .
Chaque fois que je lis ce passage, mon coeur s’emplit de joie et de paix. Il nous dit, ce passage, que les réponses que les hommes ont proposées aux questions que nous nous posons tous sont multiples et diverses, et qu’aucune ne saurait être proclamée comme la seule vraie, se parât–elle des douteux prestiges d’une « révélation ». Regarder de haut les croyances — ou l’incroyance — des autres, ce n’est pas seulement être gravement en déficit d’humilité, c’est se priver de la possibilité de progresser un peu vers la vérité par le moyen du dialogue ( ou, comme on voudra, de la dialectique).
très bel article !
il reflète tout à fait ce désir actuel d’instrumentaliser les malheurs du monde pour alimenter les éditeurs parisiens.
Pourquoi au lieu de ressortir de sordides histoires de mœurs ou de crimes perpétrés par des toxicomanes les écrivains ne s’attachent pas à ressortir des archives des morts suspectes à ce jour non élucidées parce qu’entourées par les douves du politiquement correcte, ces ministres suicidés, ces disparitions entourées du parfum du scandale, parce que c’est moins sexuellement excitant ou parce que la vérité quand elle regarde l’état est plus difficile à atteindre et ne toucherait pas la corde sensible d’un lectorat qui n’attend de révélation que de ces histoires criminelles en reflet de l’état d’une population dangereuse dont ne nous est livré de plus que quelques » pépites » qui se transforment en fond de commerce.
là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, parfait et accompli usage de toutes choses
dailleurs ‘françoué c’est note bonroué’ qu’il dit toujours jicé
ne nous sont livrées, sorry.
Platon , Montaigne, Goethe les trois étoiles qui ouvrirent le monde.
crimes perpétrés
j’aime bien pèrepétré..ça n’èrrent pas
19h07 mince alors, ce monde m’est resté hermétique et incompréhensible, j’ai oublié d’ouvrir ces sachets.
pas grave….avec Maggi, les sachets deviennent des étoiles… maggi, maggi, c’est la cuisine d’aujourd’hui..
Toutafet, Bérénice. Vous avez une piste sur l’assassinat de Denoël ? Un éditeur raflé par Gallimard à vil prix, une éditrice lesbienne à voiles, une traction avant au pneu arrière crevé boulevard des capucines, le voyage de Céline..tout ça et les socio littéraires décollent pas des affaires Grégory. La faute au poublic, Montaigne comme attali a bien dû lancer un verset dans le cosmos
» Il nous dit, ce passage, que les réponses que les hommes ont proposées aux questions que nous nous posons tous sont multiples et diverses, et qu’aucune ne saurait être proclamée comme la seule vraie, se parât–elle des douteux prestiges d’une « révélation ». Regarder de haut les croyances — ou l’incroyance — des autres, ce n’est pas seulement être gravement en déficit d’humilité, c’est se priver de la possibilité de progresser un peu vers la vérité par le moyen du dialogue ( ou, comme on voudra, de la dialectique). »
Foutaises, foutaises absolues Jean! Personne ne me convaincra jamais que les sacrifices humains des aztèques (des centaines de pauvres types à qui on arrachait le coeur) ou l’anthropophagie pour s’approprier les qualités de la victime, sont équivalents (au sens strict de « de même valeur ») aux pratiques de la social démocratie scandinave, qui est née en Europe gréco romaine et judéo chrétiennne et nulle part ailleurs!
Foutaises Jean!
@de nota
Outre le «Je n’entends rien au grec » relevé au chapitre IV du livre II, je trouve au chapitre X « Des Livres »:
Je ne me prends guère aux nouveaux, pour ce que les anciens me semblent plus pleins et plus roides ni aux Grecs, parce que mon jugement ne sait pas faire ses besognes d’une puérile et apprentisse intelligence. »
Cette « puérile et apprentisse intelligence » que l’on peut traduire par intelligence d’enfant et d’apprenti » me semble signifier que pour lire les grecs sa connaissance de la langue est insuffisante.
Il y a, je crois, d’autres passages des Essais qui me semblent aller dans le même sens, mais je ne les retrouve pas.
« Jamais Montaigne n’a justfié le cannibalisme. Il considère seulement que la civilisation chrétienne commet des turpitudes et des crimes au moins aussi atroces que les « cannibales ».
Tu m’excuseras Berguenzinc, mais l’argumentation de Montaigne ne tient pas la route une seconde et WG is 1000% right!
Ce n’est pas ou le cannibalisme ou les horreurs de la guerre, ce sont les horreurs de la guerre avec, en plus le cannibalisme, ou les horreurs de la guerre avec des périodes de paix « normales »…
@Lucien Bergeret,
quand Montaigne reconnait qu’il ne sait pas bien le grec ça signifie simplement qu’il ne le lisait pas couramment, contrairement à la Boétie…
La métaphore de la barbe à papa c’est l’aspect magnifique versus la réalité du vide sucré ; du vent.
Je persiste : les fonds publics vont au privé qui ne respecte pas les règles imposées au public.
Un prof qui ne convient pas est viré. Celui qui convient 1/s’aplatit, son boulot en dépend 2/est nettement moins payé que ds le public et n’a pas les mêmes diplômes.
Un élève est viré s’il ne se tient pas de manière décente. S’il a peut de chance de réussir DNB ou baccalauréat il n’est tout simplement pas présenté sur la liste des candidats.
Voyez à quoi tient le taux de réussite et ses variables.
Faire perdurer nombre de poncifs bâtis sur du vent n’est pas constructif. Le but est de casser la force du service public qui réside dans l’égalité des chances offertes à tout un chacun.
Comparez avec les soins médicaux et voyez le resultat : pas les mêmes soins pour tout le monde.
Le résultat est délétère.
Erratum : la Noiville le pont. Pas le bois. Suis confuse.
Sur les bêtes, ce que je peux vous dire : la chèvre pleure lorsqu’on lui enlève son chevreau.
La vache laitière , qui vit en stabulation, et qui a mis bas le matin, ne lèche pas toujours son veau. Ils sont séparés le jour même. Il n’a plus de mère. Il a d’autres potes veaux. Les femelles deviendront génisses puis laitières. Les veaux iront engraisser hors sous la mère. Je frémis je tremble. C’est vrai. On prend le lait du tank à lait. On le verse dans des bassines. Même pas de biberon pour remplacer les pis chauds. Les temps sont durs pour les veaux.
Le problème de cette jeune fille vient de ce qu’elle vienne de l’Assistance. Or, deux fois à quelques années d’affilée j’avions collė un garçon putatif à l’Assistance => honte sur moi. C’est pas malin.
Un prof qui ne convient pas est viré.
–
ce qui me parait être la moindre des choses.
Celui qui convient 1/s’aplatit
–
ou honore les termes de son contrat, autre façon de l’exprimer.
Peut-être que dans le privé, les élèves disent Bonjour Monsieur le Directeur avec respect et admiration le jour de la rentrée. Peut-être qu’on a osé leur apprendre ça. Et à se lever quand le professeur entre. Et à s’assoir quand il leur dit Asseyez-vous.
Peut-être que dans le public, le jour de la rentrée, le Directeur se met sur le côté, et dit Bonjour et Bienvenue à chacun de ses élèves, qui pour la plupart jettent à peine un regard sur lui et ne lui répondent pas. Peut-être que l’année commence comme ça.
Ce que je voudrai signifier est que la barbe à papa satisfait à une apparence bien plus qu’à une réalité.
Sur la situation tangible, il me semblerait intéressant d’établir un parallèle entre la dernière enquête de Piketty parquant les élève de manière inégalitaire ce qui entraîne des résultats catastrophiques (Depuis le temps de la peste, nous aurions pu nous en douter) et la double enquête PISA.
Lu un entrefilet ds le Monde.fr dans lequel il était recensé la totalité de l’enquête. Alors que qq médias ressassent le très mauvais classement de la France en 34 ème position l’entièreté de l’enquête rajoute un fait de haute importance. En effet, nous sommes au 8 ème rang en terme de capacité à conduire des élèves à un excellent niveau scolaire.
Or, nous sommes très mauvais à gérer les élèves en très grandes difficultés scolaires. 34 ème place.
Le tout relié à l’étude faite par Piketty permet de comprendre la faille.
C’est comme comparer une barquasse-qui n’à d’embarcation que le nom- surchargée de migrants à un bateau subventionné par un lobby quelconque courant la Transatlantique.
Dans un cas, l’un a toutes les chances de couler et l’autre toutes les chances de remporter la Transatlantique.
C’est donc biaisé.
J’espère que quelqu’un comprend ce que je veux dire.
« J’espère que quelqu’un comprend ce que je veux dire. »
non, personne n’y comprend rien Rose!
Nous menons les excellents élève à un niveau d’excellence…ce n’est pas trop difficile.
Les autres, nous n’y arrivons pas.
Donc globalement, nous sommes mauvais.
…
…@ 17 h 28 min,…Votre commentaire est en attente de modération.
…
…l’Allemagne à légalisé la prostitution & bordels,!…résultats, une société de non – droit,!…vivre avec des porcs,!…
…
…l’Europe un bordel d’obsédés sexuels et fils de putes aux catholiques du chiffre,!…
…
…des riches, mais absolutly maffieux germanique du Cinéma pour idiots – nazis, obsédés sexuels à cochons soumis jusqu’aux fusées V2,!…
…un plan Marshall, après satisfaction des marchands d’armes sur de la chair à canons,!…
…tout les belligérants , des enfants de putes,!…des puinés aux valeurs de connivences,!…
…comme sur ce blog,!…les vertus aux vices accumulés,!…pour le chiffre et sa part de jeunes sans avenir à se reconstruire dans cette anarchie du capitalisme égocentrique,!…sauf à faire capables de lèches-culs,!…dans les constitutions,!…
…sénateurs et députés du cul,!…
…
…des pauvres de bonnes à tout faire devenu riches en milliards, collabos sur tout et rien, mais collabos,!…en maîtrise du chiffre,!…
…l’état et ses banques, nos tortionnaires aux misères,!…Ah,!Ah,!…bref replay,!…
…etc,!…Go,!…
…
…mais,!…Oui Rose je vous est compris,!…
…disait un vrai général,!…
…les faux-cons généraux n’en pense pas moins,!…
…mais, abandonnés tout ces vices et vertus, sur le dos des seuls mécréants de l’enseignement,!…
…à ce cher chiffre social, en déshérence, ces paradis, toute cette construction à la Madoff, ce saint à ses vertus,!…
…Dieu vous le rendra,!…entre voleurs et confiances sabordés,!…le miel, de l’état,!…Ah,!Ah,!…complice,!…
…suivant,!…
Ce que je voudrai signifier est que la barbe à papa satisfait à une apparence bien plus qu’à une réalité.
–
La barbe à papa ne serait donc pas une réalité ?
Pardon, l’apparence de la barbe à papa est supérieure à sa réalité. C’est ça ?
@ de nota
Je ne suis pas en désaccord avec vous quand vous dites :
« quand Montaigne reconnait qu’il ne sait pas bien le grec ça signifie simplement qu’il ne le lisait pas couramment »
Ma remarque de départ était une réponse à Widerganger qui avait écrit que Montaigne lisait Aristote dans le texte ce qui me semble supposer une lecture courante.
Une apparence magnifique comme irréelle et une réalité médiocre. Autre métaphore si la maritime ne.vous convient guère.
La haute gastronomie et les carottes râpées en supermarché.
C’est le contraire dont je parle : loin d’être mauvais, nous sommes excellents. Mais, là est le blâme, nous ne savons pas faire dans les cas de.grande difficulté scolaire quels qu’en soient les motifs. Non pas parce que nous sommes mauvais mais parce que nous sommes trop bons.
Et à nous, gens du public, on nous serine « la scolarité est obligatoire ».
Or, dans le privé aussi la scolarité est obligatoire : néanmoins les élèves sont menacės et sot effectivement bannis de l’établissement.
Dans le public, commission de vie éducative, patin couffin etc. conseil de discipline. L’élève est illico rescolarisé dans l’établissement public voisin. Où il recommence illico les mêmes conn…es.
Ce qui manque ce sont les alternatives.
Quant à la barbe à papa c’est de l’ordre du mythe. Entre l’apparence aérienne et ce que tu manges il y a un monde. Creux. Vide. Comme le privé. L’avenir est au public. Pas au privé. Qui est une coquille vide ne résolvant pas une problématique concrète, pleine.
Pas la peine de développer le discours « ouais ça marche mieux ds le privé », lieu du clientélisme par excellence.
Non, le but serait que cela marche bien pour chacun dans le public. Et que le privé soit réservé aux imbéciles.
D’ailleurs, si l’on se met à observer tout excès comportemental/partenariat etc. on constate qu’il conduit à l’inverse ensuite. Je ne prendrai que la téléphonie mobile comme exemple. Toute compétition emmène à la dissolution. Toute union amène au développement. Si chacun tire bénéfice seul de son côté pour soi, perte sèche. Ce qui est intéressant c’est que cela implique un long terme. Parce qu’à court terme on n’observe rien.
Cordialement, votre greluche du moyen – âge.
…
…@,…D,…tout comptes faits,!…
…
…j’ai appris, a cause de dégeler les cuisses de poulets en cuisine,!…dans une bouilloire sur un réchaud électrique,!…
…au sorti du frigo,!…surtout pour un de mes chats , qui arrive en trompe, à ses heures de toute la journée en vadrouille,!…et veut manger tout de suite,!…et puis s’en va,!…
…comme il est venu,!…
…
…l’eau dans la bouilloire, du poulet,!…devient légèrement » bleu « , après 5 minutes,!…
…conclusion, vos poulets que vous grignoter, d’abords à cuire dans la bouilloire, pour ensuite tout recuire en variantes savantes,!…une suggestion,!…
…je suis pas un chef – cuisinier,!…etc,!…Go,!…
…
« il n’y a rien de barbare et de sauvage en cette nation »
__________
Si vous acceptez une telle phrase, mes pauvres enfants, c’est que la barbarie est à nos portes.
Et d’ailleurs elle y est !
Cette n’ouvre aucun monde sinon le monde de la barbarie et de la mort. Et nous y sommes.
Mais l’intoxication de l’Occident judéo-chrétien est tel qu’il est impossible de faire entendre un autre discours que celui des fous comme Montaigne.
Personne ne comprend que le relativisme de Montaigne, c’est non pas le premier pas vers l’émancipation, mais le premier pas vers la descente aux Enfers. Les autres ont suivi et d’autres encore suivront jusqu’à l’extinction de la race humaine sur la terre.
Que Montaigne lise le grec ou pas n’est pas vraiment la question. Mais il cite parfois en grec.
Ma référence n’st pas Vatican II, mes pauvres chéris, mais simplement le bon sens. Servez-vous de vos deux cents milliards de neurones. Ça peut vous sauver la vie…! Je ne parle pas de bouguereau qui n’en a hérité que la moitié…
…
…triturer les cuisses de poulets, pour facilités en bouilloire la couleur bleu à faire sortir de la chair de la cuisse du frigo, pour le chat,!…une option en plus,!…etc,!…
…
…savant,!…Non pas,!…mais en causes, mes lectures de l’art photographique – premier,!…aux solutions et mixtures de chimie photographique,!…forcement opérateur elbo, dans l’industrie de la presse,!…
…des variantes d’une autre cuisine révélatrice,!…
…Montaigne je m’en fou,!…comme des papes de tout temps réunis en cons-claves,!…Ah,!Ah,!…Vive Zeus et ses porcs à leurres,!…Go,!…
…
Piketty s’est insurgé l’autre jour, non sans quelque hypocrisie, des discriminations sociales dans le système scolaire.
Comme si l’École n’était pas le reflet des inégalités sociales de plus en plus criantes dans notre société, y compris et surtout dans la ghettoïsation des quartiers.
La seule solution qu’entrevoit un type comme Piketty dans sa petite tête, c’est le déplacement autoritaire de population. Le symétrique du nettoyage ethnique en quelque sorte, symétrique de la bien pensance pour les nuls.
Voilà où en est réduit la pensée politique de la sociale-démocratie en France. C’est assez affligeant. C’est la fin du monde…
… …
…vices et vertu dans les industries,!…
…imiter du tout, pour le chiffre,!…
…et discourt en diversions,!…le fatras de bible avec,!…de la merde pour faire du chiffre sur les peuples,!…Na,!…
…etc,!…
…
Montaigne, voulant penser un mal, les guerres de religion, pour en guérir les hommes, en a inventé un deuxième, le relativisme des valeurs.
La civilisation occidentale est mortelle, comme l’a écrit Valéry. Montaigne, voulant la sauver du mal, lui a infligé son premier coup de couteau.
…
…l’imagination pour les petits bobos,!…
…des sacs, sur la têtes, les poings liés,!…
…le rapt des européens,!…
…la médecine pour son chiffre,!…
…une caste des affaires,!…
…se soigner seul, quand à faire,!…
…un chiffre sur la sécurité sociale,!…
…des malades à endetter,!…et votre patrimoine, à soulager,!…many pilules ses sur lendemains chantant aux chiffres,!…
…
…la médecine imaginaire,!…du chiffre à la Madoff,!…confiances éperdues,!…Ah,!Ah,!…
…société bidons,!…complicités des meurtres,!…soulager les soupçons et enquêtes,!…des diplômes à la fleur bleu,!…
…etc,!…faire du chiffre,!…prioritaire – nazis, à débiles U.S.,…le capitalisme aujourd’hui,!…
…aucune vocation, simples collabos du chiffre,!…Ah,!Ah,!…
…la médecine, une autre banque des connivences,!…les salaires à rien foutre,!…
…depuis le temps rien de nouveau à rappelez,!…Go,!…cinéma,!…
…
…
Tout à fait, De Nota. Au demeurant il me semble qu’il doit il y avoir du grec dans les phrases de sa Librairie?
Meme attitude d’ailleurs, chez nombre d’écrivains du siècle suivant.
Bien à vous.
MC
@gardel – ai écouté une émission d’une vingtaine de minutes sur Maurice-Edgar Coindreau & Faulkner qui confirme que manque à ma « culture » The Wild Palms/ If I Forget Thee Jerusalem (pour les inondations de l’Ole Man River, dixit MEC)
Tandis que j’agonise, bien sûr…Et les passages narratifs de Requiem pour une nonne.
Non, le but serait que cela marche bien pour chacun dans le public.
rose compte tenu du délitement actuel, les poules auront des dents quand cela remarchera bien dans le public, réforme après réforme, d’ailleurs pourquoi ces réformes. Est-il demandé aux parents de prendre correctement en charge l’éducation de leurs enfants pour commencer par le commencement.
Juste réflexion de Bérénice : les parents sont les premiers responsables du délitement, l’E.N. vient en soutien bancal, en second, tentant de combler le vide éducatif parental occupés à d’autres tâches : gagner leur vie, divorcer, etc…
Le jour, maudit, où on a appelé Education Nationale, ce qui était Instruction Publique, les parents ont compris que les profs allaient instruire et, nouveauté magique, EDUQUER selon les principes de la Nation (!) les salopiots de mouflets à leur place.
Ce qui est impossible, évidemment, puisqu’ils n’ont aucune autorité concédée, dans le système « éducatif » irresponsable d’EN …
Ne dites pas : la barbe à papa
mais dites : la barbe de mon père.
Ne dites pas non plus : la barbe à votre père !
Maiditablement.
…
…les enfants, des pions sur un jeux de l’oie,
…
…pourquoi payez des enseignants ou autres docteurs & sciences en politiques économiques, la roue de la fortune bloquée, pour deux de mèches en biais,!…
…
…faut pas pousser, à la disgrâce du chiffre d’affaires sur la confiance des élus,!…à pousser les gens au désespoir,!…
…
…des limites et des responsabilités, sur le dos de tous et chacun,!…bien sur,!…
…
…et le profit,!…sur quels mômes à devenir illettré pour servir d’esclave,!…
…à casa di rè, on danse et on rit,!…
…c’est limite irresponsable à forbans de grands chemins comme tutélaire,!…
…allez Go,!…le Bazar aux connivences des castes et maçonnerie privés,!…
…
…enlevez vous, des éléments mêmes dérisoire pour vous, et des générations futur, vous vous retrouver sans défenses et livrés aux pires évènements,!…
…
…la vengeance du temps,!…comme le processus d’Archimède , au fond,!…à l’envers,!…
…mon Dieu, quels bénéfice,!…nous somme ruinés,!…et vous l’avez cherché et trouvé au » chiffre « ,!…culs en l’air,!…
…Ah,!Ah,!…etc,!…têtes de linottes,!…
…suivant,!…aux liseuses dans les mains,!…Go,!…
…
Ne dites pas non plus : la barbe à votre père !
au nez et à la barbe de tous, et dites amen, polémikoeur.
Le déni, tous azimuts et il faudrait gober , dire merci monsieur, merci madame, on est encore trop con pour vous croire, je zappe, j’éteins, bande d’hypocrites.
…
…la façon de prendre, c’est déjà, un autre moteur sur l’échiquier,!…
…
…à durer, ou pour tout à s’envoyer en l’air,!…
…
…c’est comme ci ou comme ça,…pourvu de rester » les héritiers « ,!…
…les mouettes on parlés,!…un pont,!…
…etc,!…à chacun ses A.D.N.!vingt dieux aux même profils,!…
…
Label Culture pour cacher vos bassesses et vos malhonnêtetés privées bien habillées.
…à durer, ou pour tout à s’envoyer en l’air,!…
a ce propos je me demande où se situe la motivation de l’élu en poste qui en dépit de 11% d’intentions de vote de prend pas la mesure de sa débâcle prévisible, garder sa belle aimée qui prendra les bouts à n’en pas douter la défaite annoncée ou est-il soucieux du bien public, un atout que la séduction que confère un poste de pouvoir.
…
…ciel, mon café, monte,!…j’arrive,!…
…susceptible,!…
…donc, pour rester maître de son jeux envers ou contre tous,!…
…ou juste vivre à s’envoyez en l’air, pour ses commodités personnelles et sa famille limite, à profité des systèmes de sécurité en place, quitte à s’en passer, pour assoir son pouvoir égocentrique en clans, d’un autre âge de nos civilisations,!…
…pour être plus clair,!…
…bon, sur l’échéquier, c’est les donnés de la nation, ou des nations, pour un éventuel empereur au dessus de tout,!…sans aucun pouvoir que des conseils à s’estimer, pour les raisons sociales et le besoin des sécurités à défendre,!…absolutly,!…
…Go,!…en mesures, le bras et son métré dérouleur à en rapportés,!…etc,!…
…c’est plus clair,!…
Puisqu’avec ce remarquable livre de ce remarquable Ivan le Pas Terrible nous sommes dans la merbe grasse depuis l’ouverture de ce billet, levons notre verre à la mémoire des disparus du 11 septembre 2001 à NYC, innocentes victimes de fous facho-islamistes, ce chaos qui nous coutera beaucoup plus cher qu’un torcheculte de journaliste, mediapartique d’esprit, à 21 euros.
Cette acte, insensé en apparence, témoigne que pour beaucoup de gens au bulbe rachitique atrophié par l’idée fixe, la paix ne doit être tolérée que comme un entracte entre deux conflits où la Bêtise humaine règne souverainement, bras armé de la déraison.
Que les requins se régalent des restes lointains, minuscules, de cette crapule d’Oussama !
…
…pour en déroulé son idée, faut en garder en retrait , déjà son humour, maître du jeux,!…
…
…çà me rappel, cette partie d’échec,!…avec Pierre Mondy, et l’allemand se service,!…
…dans, » mais, ou est passé la 7° compagnie « ,!…pour en rire et profits éducatifs en l’air pour tous,!…etc,!…
…
…l’anniversaire de la fin du déluge,!…c’est pour quand,!…des fleurs et des couronnes en liesses trébuchantes,!…la pluie d’or,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…
http://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/7/sommaire.php
Chrysippe et Zénon, chefs de la secte stoïque ; ont bien pensé qu’il n’y avait aucun mal de se
servir de notre charogne à quoi que ce fut pour notre besoin, et d’en tirer de la nourriture ; comme nos ancêtres, étant assiégés par César en la ville de Alésia, se résolurent de soutenir la faim de ce siège par les corps des vieillards, des femmes et d’autres personnes inutiles au combat. “ Les Gascons, dit-on, s’étant servis de tels aliments, prolongèrent leur vie. ” .
Et les médecins ne craignent pas de s’en servir à toute sorte d’usage pour notre santé ; soit
pour l’appliquer au-dedans ou au-dehors ; mais il ne se trouva jamais aucune opinion si déréglée qui excusât la trahison, la déloyauté, la tyrannie, la cruauté, qui sont nos fautes ordinaires.
Nous les pouvons donc bien appeler barbares, eu égard aux règles de la raison, mais non pas
eu égard à nous, qui les surpassons en toute sorte de barbarie
Montaigne
…
…mais,!Oui,…j’ai aussi suivi des cours d’enseignant,!…comme disait, César, j’ai vu, et je suis partis, m’achetez des cours de syllabus à l’Université du coin,!…
…
…vite fait, le tour de la question,!…en plus des victimes et des profiteurs au chiffre,!…
…mais, si,!…le reste du costume – cravate à rien foutre,!…
…çà coute la peau des fesses à rien foutre,!…
…des cours au stade de foot, avec des écrans géants,!…voilà,!…
…tout le monde à niveau avec deux fois rien,!…
…l’efficacité ou rien que des emmerdeurs du chiffre privé,!…etc,!…
…enseignants déjà, obsolètes,!…et çà coute,!…tout ces clans,!…Go,!…
…
…entre » victimes et persécuteurs « ,!…la taille et ses taxes aux paradis fiscaux,!…
…la mondialisation réglé pour les forfaitures groupir,!…please,!…etc,!… des tics pour en rire,!…
…
…
Oui, mais ce n’est pas parce que Montaigne présente ainsi les choses qu’il faut le suivre. Il compare en réalité ce qui n’est pas comparable. Il use insidieusement d’une argumentation spécieuse.
Car il compare des faits établis d’ordre historique, des faits tragiques, qui en soi ne délégitiment nullement le fondement chrétien de l’Homme, qui porte en lui l’imago Dei, donc sacrée, dont la transgression qualifie un acte comme barbare, à des pratiques d’ordre religieux chez les Indiens qui engraissent leurs prisonniers lors de guerres tribales et ensuite les dévorent pour s’approprier leur puissance.
Faits criminels des chrétiens/l’Homme porte en lui l’imago Dei
Pratiques religieuses barbares des Indiens/anthropophagie
Autant le discours chrétien protège en produisant de la transgression, autant la religion des Indiens produit de la transgression en instituant de la barbarie. C’est l’inverse l’un de l’autre.
Ce n’est donc plus la faute à Voltaire, WGG, mais à Montaigne !
(…)Et ces choses parvinrent à une si grande témérité et dissolution, qu’un capitaine espagnol osa bien violer, par force, la femme du plus grand Roi et Seigneur de toute cette île. Et depuis ce temps là commencèrent les Indiens à chercher des moyens pour jeter les Espagnols hors de leurs terres et se mirent en armes ; mais quelles armes qui sont bien faibles et de petite offense, ou résistance et de moindre défense. Les Espagnols avec leurs chevaux, leurs épées et leurs lances commencèrent à faire des occisions et cruautés étranges : ils entraient es villes, bourgs et villages,
n’épargnant ni les enfants, ni les hommes vieux, ni les femmes enceintes et accouchées qu’ils ne leur ouvrissent le ventre et les missent en pièces, comme s’ils eussent donné dedans des agneaux enfermés en leur bercail.
Ils faisaient des gageures, à qui d’un coup d’épée fendrait et ouvrirait un homme par le milieu, ou qui plus habilement et dextrement d’un coup d’épée lui taillerait la tête, ou qui lui ouvrirait mieux les entrailles d’un coup. Ils prenaient les petites créatures par les pieds, les arrachant des mamelles de leurs mères et leur froissaient la tête contre les rochers ; les autres, ils les jetaient es rivières, se riant et se moquant, et quand elles tombaient en l’eau ils disaient : Remue toi corps de tel. Ils en mettraient d’autres, ensemble avec leurs mères et tout ce qu’ils rencontraient, au fil de l’épée. Ils saisissaient certains gibets longs et bas, de manière que les pieds touchaient quasi à terre, chacun pour treize, à l’honneur et révérence de Notre Rédempteur, et de ses douze apôtres, comme ils disaient, et y mettant le feu, brûlaient ainsi tous vifs ceux qui étaient attachés.
A tous autres, lesquels ils voulurent prendre et réserver vifs, ils coupèrent les deux mains à peu près, les laissant ainsi pendre, disant : Allez avec ces lettres, portez les nouvelles à ceux qui sont enfuis par les montagnes. Ils tuaient communément les seigneurs et nobles de cette façon : Ils faisaient certaines grilles de perches dressés sur des fourchettes, et faisaient petit feu dessous, afin que peu à peu, en donnant des cris et désespérant en ces tourments, ils rendissent l’esprit. Une fois, je vis quatre ou cinq des principaux seigneur rôtir et brûler sur ces grilles
tous les gens qui pouvaient fuir, se cachaient dedans les montagnes, et montaient sur les sommets d’icelles, fuyant des hommes tant inhumains, dépouillés de toute pitié, se portant en bêtes sauvages, extirpateurs et ennemis capitaux du genre humain. Les Espagnols enseignaient à des chiens lévriers, chiens très cruels, de mettre en pièces, à la première vue et en credo, un indien, lesquels ils assaillaient et dévoraient, comme si c’eut été un pourceau (…)
Cruauté à l’île Espagnole , B de Las Casas 1582
Le 11 septembre 2001 permit à de nombreux témoins occidentaux de s’étonner de la joie, doublée de fierté, de la rue arabe fêtant gaiement le massacre des innocents du World Trade Center et des divers aéronefs.
Mécréants frappés au cœur…!
Une forme de « vengeance » des petits contre les grands, David contre Goliath, un rééquilibrage « sensible » qui témoigne aussi d’une immense frustration de ceux que les Lumières n’ont pas éclairés en masse, et qui se raccrochent à un fanal du 7ème siècle, vecteur de mort, de conquête, faute de bonheur, d’espérance et de modernité.
…
…Voilà, ce que c’est la science et des armes,…supérieures,!…aux mains du lucre et du chiffre,!…Espagnols, Romains, Vandales, tout les peuples à leurs tours à nous faire humilités du bon droit en laisse,!…
…le peuple en hordes avec leurs chiens à se taper dessus,!…la grande majorité des hommes nait et meure de mauvaise disciple en son naturel sein,!…on laisse,!…etc,!…
…Go,!…Ah,!Ah,!…
Montaigne inaugure un type de discours qui a pris de nos jours une ampleur catastrophique : le discours de la contrition qui excuse la barbarie de l’Autre au nom de la honte éprouvée devant la nôtre.
Montaigne le fait avec les Indiens du Brésil comme nous le faisons à l’égard des Islamistes d’aujourd’hui. C’est très frappant.
Tout son discours, que je suis en train de relire, est fondé sur une philosophie naturaliste. Les Indiens, si barbares soient-ils, ne sont que l’expression de la Nature, comme des fruits sauvages, dit-il. Or, la Nature a été produite par Dieu, elle ne saurait donc être mauvaise. Telle est la ligne directrice de son argumentation spécieuse.
C’est la naissanced e la maladie de l’Occident, et de son déclin.
guigui @8h57, je te remercie, tu es un peu comme Jojo Marchais: » il faut que les français savent! » (*)
Comme tu cites Michel de Montaigne, – pas ma cup of tea, je trouve que le plus beau chez M. de Montaigne, c’est son ami- voilà le portrait qu’en fait Charles Dantzig, qui l’a étudié lorsqu’il a fait des études de Droit, en gros: snob, fat, égoïste comme un gros chat, qui avec dédain se donne l’air bonhomme, alors qu’il un est gros chat narcissique lové sur son coussin, qui par précaution fait assaut de citations grecques et latines « pour justifier son humanisme scandaleux en des temps de guerre civile ».
Tu me diras guigui, que cet extrait du dico de Charles Dantzig est provocateur. Mais tu vois, il annonce: dico égoïste, en couverture, et pas: » amoureux ». Cela lui permet de donner son opinion justifiée, sans dire d’un écrivain-le-plus-connu-outre-France, qu’il est un lâche, par exemple. Tu suis ?
Ce à quoi tu fais référence dans ta citation, guigui, se voulait peut-être opposer droit coutumier, indigène, au droit franco-français de l’époque. Image d’ailleurs restée de référence pour des racistes bien ordinaires.
En ce jour de Saint Adelphe, ce canonisé qui eut cette pensée spirituelle berbère: » si dieu ne pardonnait pas, le ciel serait vide », c’est aussi l’anniversaire de l’attentat historique.
Et puis c’est la fête de l’Huma, guigui.
Tu sais pas, des fois, si Aznavour viendra chanter ?
___________________
(*)portrait de la France Rouge de Gavin Bowd
Mais en relisant le début du chapitre « Des cannibales », on se rend compte que Montaigne et sa génération avait déjà eu l’intuition de la dérive des continents grâce à Platon et à l’histoire de l’Atlantide racontée dans le Timée (à partir de 25e)
@rose dit: 10 septembre 2016 à 23 h 30 min
Quand vous écrivez, ici, qui que vous soyez, un chemin s’ouvre. Vous excellez dans les obliques et sans jamais tirer la couverture à vous.
(Ces cadavres sortis de leur silence pour encore les torturer par un livre qui leur rendra leur poids de douleur, de ratage… Vraiment, où Passou va-t-il chercher ses bouquins ? Il devient pire que Dracula !)
Donc, Rose, pour en revenir à votre questionnement sur l’École publique, quelques réflexions.
Avez-vous remarqué que dans les pays où l’école est rare et servie avec de pauvres moyens : effectifs en surnombre, pas de matériel, parfois une ardoise et une craie, tableaux où sans fantaisie les élèves sont appelés à répéter syllabes et mots (style méthode Boscher), avez-vous remarqué, Rose, que malgré le chemin souvent long pour accéder à la bicoque ou à la toile de tente servant d’école, il y a pas ou peu d’absentéisme et peu d’échecs ?
Ici, dans nos pays « d’école obligatoire », l’école est devenue, peu à peu, le lieu et de la garderie et de la socialisation. Au passage apprendre à lire et à compter. Les livres ? Bah… les portables et tablettes deviennent caverne d’Ali baba. Les gamins le sentent. On les dépose. On les récupère, le plus tard possible. Journée continue incluant cantine et garderie. Et ouf, le retour à la… télé où plus personne ne parle, n’interroge, où ils sont tranquilles, somnolents avant le sommeil tardif jusqu’au lendemain où le chemin de l’école sera avant tout celui des copains et des récrés.
Bien sûr, c’est une caricature, souvent en de ça de la réalité. Manquent la vie avec la bande dans la cité, les familles monoparentales, les parents qui s’eng…, les courses du samedi au supermarché… les rixes dans la cour, les solitaires qui se font tapés dessus, le racket…
Et Parfois, Rose, ce bonheur : une classe qui travaille sereinement, des doigts qui se lèvent pour poser une question, le bruit des pages d’un livre qui glisse dans le silence…
Leur donner faim d’apprendre malgré tout, malgré le chômage des parents, malgré l’actualité.
L’école ? Le lieu où la vie prend un sens grâce à la culture, aux instits, aux profs.
« Vraiment, où Passou va-t-il chercher ses bouquins ? Il devient pire que Dracula ! » (christiane)
Pire que DRACULA !!! Christiane, je te demande de t’arrêter… par Decebal !
dracul trahi par ses femmes..ça c’est du nanar
810
commentaires