de Pierre Assouline

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La République des livres
De la guerre à la guerre

De la guerre à la guerre

On dira : encore la guerre. A un point d’exclamation bien sonore ou un soupir qui l’est tout autant selon que l’on voudra exprimer l’exaspération ou la résignation. C’est que, non seulement on n’en sort pas mais on n’est pas près d’en sortir. Signe des temps : les documentaires et les films de fiction à caractère historique sont de plus en plus rares dans la programmation du Fipa, un festival international qui a l’ambition d’offrir un véritable panorama de la création audiovisuelle. Lors de sa 31ème édition, qui s’est tenue fin janvier à Biarritz, il fallait bien les chercher. Outre une radiographie de l’immeuble de 209 rue Saint-Maur (Paris Xème) , poignante recherche de la réalisatrice Ruth Zylberman sur ses habitants sous l’Occupation, leurs survivants et leurs descendants aujourd’hui, deux documentaires m’ont frappé. Les deux non sur la guerre mais des guerres.

Le premier est consacré à une classe d’âge dans la France des années 1939-1945. Comment réagit-on lorsqu’on a 10 ans, que l’on a connu que l’insouciance et que l’on assiste impuissant à l’effondrement et la défaite de son pays ? La Guerre des enfants (1h30 mn) explore le vécu de ces adolescents confrontés à la brutalité d’événements dont ils ne saisissent pas toujours la logique ni la nécessité. 90 000 enfants perdus sur les routes de l’exode, 650 000 orphelins, 120 000 jeunes délinquants, 11 500 enfants juifs déportés. Mais l’essentiel ne se traduit pas en chiffres. Il faut des paroles et des images. Réalisé par Julien Johan et Michèle Durren et produit par Phares&Balises, il part du postulat selon lequel on n’a jamais montré le point de vue des enfants sur cette guerre. Qui s’est jamais intéressé au sort des dizaines de milliers de très jeunes vagabonds livrés à eux-mêmes ?

Il ne s’agit pas seulement d’explorer les traumatismes (bombardements, restrictions, privations et surtout absence du père prisonnier pendant cinq ans) mais d’illustrer leur instrumentalisation à des fins politiques par le régime de Vichy. La refondation exigée par la Révolution nationale entrainait un lavage de cerveaux ; du moins, pas de tous, le Maréchal ayant rendu le collège payant afin que les enfants de paysans le restent, que les filles ne quittent pas le foyer etc La violence faite aux Français sous l’Occupation est ressentie comme étant encore plus violente lorsque des enfants en sont les victimes. Leurs lettres et journaux intimes en témoignent dans une vérité à l’état brut, mieux que leurs souvenirs voués à la reconstruction des émotions.

Construit sur une alternance d’archives officielles colorisées, de films d’amateur et de reconstitution par l’animation, il fait la part belle au témoignage de plusieurs de celles et ceux qui furent ces enfants de 10 ans dans la guerre. Le choix est assez représentatif : un lycéen de Chartres (le graphiste Massin), un enfant à l’identité démultipliée (le dessinateur Tomi Ungerer Français à la maison, alsacien dans la rue, allemand à l’école), une juive déportée (la dramaturge Francine Christophe), un fils d’immigrés polonais à Royan (Robert Franck), une fille de déportés qui se retrouve soudainement seule responsable de ses sœurs (Raymonde), un résistant de 15 ans (Loïc Bouvard, Croix de guerre) etc. Onze en tout. Chacun en a conservé une simple phrase, quelques mots à peine, qu’il emportera dans la tombe. Massin, c’est la voix de son père en juin 1940 : « On part demain ». Un autre : « Roger, regardes la lune, peut-être que ton père la regarde »…

Le père réel est absent, le grand-père virtuel est partout, à commencer par la salle de classe où son portrait est accroché. Sans homme au foyer, les garçons mûrissent plus vite ; les filles disent vieillir d’un coup ; l’hypersensibilité se développe. Un sentiment de culpabilité nait : quel crime mon père a-t-il pu commettre pour être enfermé ? Malgré quelques failles relevées dans le commentaire (« l’armistice » de 1945… « le conflit le plus meurtrier de l’Histoire »…), rarement un documentaire aura paru aussi nécessaire.

C’est également le cas de La Bleuite, l’autre guerre d’Algérie tant le réalisateur Jean-Paul Mari s’y attache à fouiller un pan de l’Histoire méconnue, et pour cause puisque c’était un secret bien gardé des deux côtés : l’énorme opération d’infiltration et d’intoxication des maquis du FLN et de l’ALN dans la casbah pendant la bataille d’Alger (1957) et dans la wilaya du colonel Amirouche (1958) de manière à ce que celui-ci se croit entouré de traitres. Le témoignage, entrecoupé de bandes d’actualité, de l’homme derrière ce succès de l’armée française, le capitaine Paul-Alain Léger, est d’une rare précision. Lui n’était pas un enfant dans la précédente guerre : à 19 ans, il fut de ces lycéens qui manifestèrent contre la présence allemande le 11 novembre 1940 à l’Arc de triomphe ; on le retrouvera naturellement par la suite dans les Forces françaises libres. Ancien d’Indochine, l’officier parachutiste s’y était rodé au renseignement, au double jeu et au retournement jusqu’à mettre au point sa propre méthode de guerre psychologique en propageant dans les rangs de l’ennemi faux indices, rumeurs, contre-rumeurs de manière à susciter des suspicions mutuelles. Rien de tel que le poison du soupçon pour abattre l’ennemi. Le capitaine Léger ou l’art et la manière de mettre à profit les dispositions naturelles de l’adversaire pour l’autodestruction. Au nom de la pureté idéologique, la Bleuite a retourné la violence contre les siens propres. Conséquence : quelques 4000 morts dans les rangs rebelles selon le capitaine Léger ; et vu d’en face, un gâchis humain : l’extermination d’une élite qui se voulait l’avenir de l’Algérie.

(« Des adolescents à Paris à la fin de la guerre » photo D.R. ; Des parachutistes du 3eme RPC pendant la bataille d’Alger » photo D.R. »)

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867 Réponses pour De la guerre à la guerre

JC..... dit: à

En complément à la note de synthèse de Gigi sur les grands sujets de ces temps troublés, rappelons que se tiendra à l’Institut Bartabacs de Porquerolles, vendredi prochain de 19h30 à 23h30, une conférence diététique sur le sujet suivant :

« Quelle juste proportion d’eau ennoblit le pastis sans l’altérer ? »

Bloom dit: à

Intéressant le retour du Nabot Léon qu’on croyait mort…. J’ai lu non seulement beaucoup de Simon Leys, mais aussi du Pierre Ryckmans (son livre sur Shitao, Les propos du moine citrouille amère est une ode à l’unique trait de pinceau…);
je garde précieusement la très gentille carte postale que ce grand homme m’avait envoyée pour s’excuser de ne pas pouvoir être présent à un événement que nous organisons à Sydney. Elle figurait la bibliothèque de Montaigne…他是个君子, un mensch.

JC..... dit: à

Un bon homme, Leys, comme il y en a peu.

Ed dit: à

zerbinette,

Je n’ai pas de descendance non plus. Cela ne me rend pas odieuse pour autant.

zerbinette dit: à

Je n’ai pas de descendance non plus. Cela ne me rend pas odieuse pour autant.

Bien sûr Ed, mais vous ne nous bassinez pas avec votre arbre généalogique, ça fait toute la différence.

bérénice dit: à

ED, certes mais enfin convenez que cet archarnement de l’un à l’humilier sans trêve ni fin commence à bien faire, peu m’importe que WGG tombe dans la mythomanie l’essentiel étant de pouvoir le lui faire remarquer sans toute cette méchanceté, idem quand il se plante. Avec tous ces moyens dont beaucoup ici disposent il paraît insensé que le dialogue vire au mauve systématiquement , les beaux esprits! stupide cette rivalité et quand bien même je réitère mes arguments , si l’attitude de WGG peut paraitre pathologique celle d’autres intervenants ici n’est pas plus saine . Et puis pour finir être odieux dans la vraie vie des uns et des autres quelles preuves ici vous donne-ton à cueillir ? Se méfier des mots, ils mentent ou ne s’enracinent plus dans une réalité, dans la concrétude des comportements.

bérénice dit: à

penser, dire ou écrire, faire, agir . Une devise souvent tronquée pour ce qui relève de l’application. Et ne croyez pas que je me situe hors du constat.

Ed dit: à

zerbinette,

C’est vrai. Votre interprétation est sans doute juste. Pauvre type (encore plus qu’hier alors).

bérénice dit: à

Cela ne me rend pas odieuse pour autant.

remarquez que dans certains cas c’est ce qui rend odieux, la descendance . Et pire encore .

bérénice dit: à

il en manque un bout: pense dire faire agir convaincre. Evantail ouvert sur le choix du motif.

D. dit: à

De toutes façons au niveau arbre généalogique c’est moi et barozz qui explosont tout les doigts dans le nez.
Chocolat Poulain ou pas.
S’il y a une personne à faire monter sur le trône, c’est bibi,les amis. A ne pas confondre avec wiwi.

bérénice dit: à

Ed je ne suis pas forcément d’accord avec certaines des visions que soutient WGG mais je n’irai pas jusqu’à dire que c’est un pauvre type ( sic) , la mythomanie permet à l’individu de s’inventer une autre vie parce que celle qu’il vit n’est pas assez valorisante à ses yeux. WGG est tout de même quelqu’un de cultivé quand bien même on peut supposer qu’il gonfle ses acquis, pour le reste, le concernant je ne suis pas en possession d’éléments fiables qui me pousseraient à une telle affirmation qui à mes yeux est grave. Dans mon registre c’est une des pires choses que je penserais en dernier recours d’un individu qui aurait dépassé les bornes, mais je ne me contente pas de provocations je préfère voir les gens dans leurs « oeuvres « . Pauvre type, sale noc .

bérénice dit: à

oui D, beaucoup se cherche une fibre noble et ce n’est pas l’actuel président qui les découragera, bientôt nous autres, serons dans la rue en sans-culottes pour défendre les droits parlementaires et sénatoriaux, quoi que je n’oublie pas que vous défendiez la disparition pure et simple de la chambre sénatoriale.

bérénice dit: à

se cherchent

zerbinette dit: à

D. restons modestes, à part les ascendances féminines, nul ne peut jurer de rien concernant ses ancêtres ; à part Adam et Ève naturellement.

bérénice dit: à

enfin quand même, les traits physiques et certaines manies ou goûts sont transmis, il y a des bâtards reconnaissables. Il existe aussi des lignées qui n’offrent pas l’ombre du doute.

Ed dit: à

Cette histoire de chocolat Poulain n’a pas fait rire que moi…

Chaloux dit: à

Il se trouve que quand on à traiter une matière généalogique, même très ancienne, (et il n’y a pas que la noblesse dans ce cas, loin de là, voir par exemple la Picardie où les registres paroissiaux et autres actes notariés n’ont pas été détruits à la révolution, et où un boulanger peut facilement remonter au XIIIe siècle), on ne tombe pas facilement sur Versailles, les maîtresses de Louis XIV ni sur des domaines viticoles fameux. Ce à quoi on est confronté, le plus souvent, c’est à l’obscurité de l’histoire, à son incertitude, à l’inconclusivité. S’agissant de la famille dont Blabla se réclame et des collages absurdes qu’il se permet, ou du moins que son extrême ignorance et sa mythomanie sans bornes lui permettent, confondant dans un même pot noblesse de cour et noblesse de robe de plus très tardive, on voit bien qu’il n’y a là que fantasmes, lectures approximatives, absence complète de recherches. Tout cela serait très facilement vérifiable sur des sites bien connus, mais quelle importance, et surtout quelle perte de temps.

JC..... dit: à

« Je n’ai pas de descendance non plus. » (ED)

Vous me semblez suffisamment adorable pour que je diminue mes tarifs le cœur léger : 1.500 euros la saillie à 87% de réussite, cela ne me parait pas être une dépense énorme, non ?

Enfanter ?…. mais c’est charmant !

closer dit: à

J’ai oublié Naguib Mahfouz dans mon 10h53. Ça fait donc 5 sur 15…

JC..... dit: à

Le numérique permet d’échapper à tout ce qui est invivable en société occidentale : simagrées diverses, politesse, respect, courtoisie, estime….

Soyons vulgaires !

A bas la chevalerie aristocratique ! Soyons unis, travailleurs, travailleuses ! rejetons les jeux d’ombre anciens. Vive le parti communiste bolivarien insoumis….

Chaloux dit: à

Closer, votre petite phrase sur Huysmans m’a un peu étonné parce que vous êtes un vrai lecteur capable de comprendre ce qu’il lit, un des rares ici.
(La publication des œuvres complètes de Huysmans est en cours aux éditions Garnier, c’est donc dans cette direction qu’il faudra se diriger. C’est ce que je vais faire sans tarder).

JC..... dit: à

bérénice dit: 12 mars 2018 à 12 h 43 min
« oui D, …/…bientôt nous autres, serons dans la rue en sans-culottes…/…je n’oublie pas que vous défendiez la disparition pure et simple de la chambre sénatoriale. »

Chère Bérénice :
– Date et lieu de votre présence dans les rues sans string ? C’est pour une photo.
– Supprimer Sénat et sénateurs ne changerait strictement rien, absolument RIEN, au fonctionnement de l’hexagone dont on dit qu’il pourrait finir en pentagone sous peu, faute de crédit …

JC..... dit: à

Je souhaite que Bébé Macron vende asap :

– l’Alsace et la Lorraine aux Teutons qui la lorgnent depuis toujours
– le Comté de Nice aux Ritals, ouvert à la nouveauté ancienne
– la Savoie à la Suisse friquée et pas regardante
– la Corse à la Sicilia….

Financièrement, cela nous permettrait d’avoir la plus florissante démographie subventionnée d’Europe, voie naturelle pour un Califat de mille ans.

Bonne soirée, les bibelots du livre, et à demain !

Ed dit: à

« l’Alsace et la Lorraine aux Teutons qui la lorgnent depuis toujours »
Ça ne vaut plus rien aujourd’hui banane !

D. dit: à

Moi Chaloux je remonte jusqu’aux merovingiens avec preuves. Je peux donc monter sur le trône tant que personne n’a apporté des preuves meilleures. Ça vous en bouche un coin, je sais, mais c’est la pure vérité.
Je peux même prétendre à Byzance sur preuves, excusez-moi du peu. Avec cela je n’ai strictement aucune raison d’être modeste parce que c’est tout simplement exceptionnel.

D. dit: à

Moi je ne fais pas dans le château mais dans le palais.

bérénice dit: à

vous êtes un vrai lecteur capable de comprendre ce qu’il lit, un des rares ici.

mais oui Chaloux vous en êtes de cette élite intellectuelle qui sait tout comprend tout sur papier, voyez comme d’autres aussi spécialisés que vous dans des domaines différents de la littérature se bougent armés d’armes contemporaines pour faire en sorte que le charité reste bien ordonnée avec peut-être pour leurs dimanches un refuge fait de ces feuillages que vous affectionnez tant et qui conduisent à l’oubli de ce qui nous gêne, dérange, heurte, blesse, inquiète quand on n’est pas invité aux cocktails.

Ed dit: à

D.

Pourquoi vous la péter pour quelque chose dont vous n’êtes pas responsable ? Ça me rappelle ces fils/filles à papa de Paris qui se sentent supérieurs de par leur naissance. Personnellement, je ne marche pas. Les gens ne m’impressionnent que par leurs actes.

bérénice dit: à

D ne vous laissez pas faire, ED vous isole en tant qu’irresponsable un peu comme ce monstre de Musil, celui qui tue sans trop savoir pourquoi ni comment mais questionne les jurés sur sa santé mentale!

D. dit: à

Wiwi je consens à vous prendre comme écuyer gonfanonier si le cheval veut bien de vous.

D. dit: à

Je ne me gonfle pas, Ed, il s’agit de mon épaisseur normale de torse. Il faudra vous y faire. Je pourrai vous faire dame si vous témoignez d’allégeance aux armes de Francie.

bérénice dit: à

un remake de la manche? quelle taille pour les chemises, existent-elles d’ailleurs dans ce monde qui est encore le vôtre à force de persévérance et de ténacité?

Chaloux dit: à

D, engagez-le plutôt à la garde-robe, comme balai. Il y sera à sa place.

Ed dit: à

Je suis déjà très heureuse avec quelqu’un qui ne se prend pas pour je ne sais quoi 😉

Petit Rappel . dit: à

Ah, les passages censurés de Huysmans, celui_ci, par exemple, dans la Cathédrale, concernant la Voyante de la Salette, que je dédie à Delaporte:
« En grandissant, Mélanie ne devint pas plus intelligente, mais très pieuse… »
Tout est dit.
MC

Chaloux dit: à

Ed, n’évoquez pas trop souvent votre bonheur avec ce jeune homme, vous allez énerver les vieux messieurs et surtout les vieilles dames!(Or, voici! Béré propose à Blabla de se pacser avec elle… biblique?).

Chaloux dit: à

Huysmans, c’est d’abord un immense auteur comique chez qui tout est prétexte à rire, mais chez lui c’est du rire rentré, sous pression, le meilleur.

Chaloux dit: à

Ou avec lui, on ne sait pas trop…

bérénice dit: à

Tout est dit.

la religion n’emploierait-elle que des sots et des sottes? Des sots ce n’est pas certain , voir les intrigues de toutes sortes dans ce monde jusqu’à présent protégé duquel ressortent des pratiques scandaleuses jusqu’aux vatican papers en passant par des soutiens passés à des régimes pour le moins discutables,

JC..... dit: à

ED, je vous interdis de me traiter de banane alors que je suis né de plusieurs générations d’andouille tout à fait célèbres et reconnues….

Landouille ! Vous vous souviendrez ?….

Pour ce qui concerne vos liens affectifs actuels, nous les briserons lorsque vous le déciderez : la vie est trop brève pour en faire cadeau à un seul goujat, surtout lui !

Ed dit: à

Chaloux,
Je ne l’ai guère évoqué il me semble. La c’était à bon escient parce que j’ai l’habitude des tentatives de drague sur le net comme dans la vie. Les hommes sont rarement subtiles et les femmes pas assez claires. Alors en vieillissant j’ai pris confiance en moi et je stoppe tout direct.

Chaloux dit: à

La cie des auteurs de Garrigou-Lagrange n’est pas une trop mauvaise émission quand on écoute une série consacrée à un écrivain. Mais il faut l’avouer, à la troisième, on a un tout petit peu envie de clouer Garrigou à la porte de Lagrange.

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Ed, je plaisantais. C’est la hargne de Béré -totalement idiote- à votre égard qui m’a inspiré cette plaisanterie. Ici, on ne vous draguera pas sérieusement. Les vieux sont trop vieux,- quant aux jeunes…

Delaporte dit: à

« En grandissant, Mélanie ne devint pas plus intelligente, mais très pieuse… »
Tout est dit.

Le fait d’être catholique ne poussait Huymans à mentir, mais au contraire aux idées les plus subversives. Le message de l’Eglise, pris à la lettre, est un message subversif. Il ne fait aucune concession à l’homme, même s’il est emprunt de miséricorde divine. C’est dire si Huymans est à mettre parmi les esprits d’exception, selon moi…

Ed dit: à

Chaloux,

J’ai dû faire les frais de cette hargne des mon entrée ici et je m’en moque complètement. Mais j’eviterai tout de même de parler de mon bonheur conjugal par superstition. C’est d’ailleurs pour cela que je n’en parle jamais ni ne l’échine sur les réseaux sociaux ! Je ne veux pas ressembler aux couples qui s’adonnent à une telle hypocrisie.
Bref. Une Vie de Maupassant, quel chef d’oeuvre tout de même.

Chaloux dit: à

A mon avis, Ed, Bel Ami est un bien plus grand livre, la plupart du temps très mal lu, car ce n’est pas l’histoire d’un arriviste, mais celle d’une homme à qui on accorde tout crédit à cause de sa beauté, laquelle masque un vide sidéral. Une singulière réflexion.

Chaloux dit: à

d’un

bérénice dit: à

15h05 a part ça vous savez lire, aucune hargne, juste une incitation à ne pas suivre n’importe quelle injonction au mépris

Ed dit: à

Je l’ai lu il y a trop longtemps Chaloux. Mais l’un n’empêche pas l’autre.

Chaloux dit: à

La paille et la poutre…

Ed dit: à

« Conversation Tupperware » c’était pas méprisant. Pas étonnant qu’elle défense WHO. Entre misogynes, on se comprend.

bérénice dit: à

et je ne proposais pas de me pacser, juste de s’associer en vue de collecter d’autres addhérents correspondant aux caractéristiques que vous méprisez
ne pas avoir la possibilité d’explorer le vaste monde
ne pas entretenir de liaisons affectives et ou sexuelles
ne rien connaitre des sexes tout en pretendant le contraire
cela vous ira-t-il?

bérénice dit: à

Entre trous duc pas étonnant que vous vous entendiez.

bérénice dit: à

ED vous n’aimez pas, à vous en croire, les fils de ou les bourgeois puants. C’est exactement l’effet que Chaloux produit et vous en groupie qui fayotte après l’avoir soupçonné de pédophilie ( Noël), vous avez l’air fine et entière.

Chaloux dit: à

Va dodo, vieille folle…

Ed dit: à

« Ne pas avoir la possibilité d’explorer le vaste monde ».
Oui. Avec quatre mois de vacances pas an, c’est ric-rac.

Ed dit: à

Qu’est ce qu’elle raconte encore ? Pédophilie ? Mais appelez les Monsieues en blouse blanche, ça va aller.

La groupie du pianiste alors ? J’ai mes convictions. Faut vraiment pas savoir lire pour me qualifier de groupie.

bérénice dit: à

Entre misogynes, on se comprend.

serai plutôt à me laisser aller tendance bisexuelle avec une préférence pour les femmes intelligentes et pas trop chiantes et les beaux bruns ténébreux. Ne pas aimer toutes les femmes n’est pas assimilable à de la misogynie mais à de la circonspection .

bérénice dit: à

ED en plus de vos orifices naturelles il semble que vous ayez aussi des trous de mémoire.

bérénice dit: à

Naturels, mes excuses.

Ed dit: à

Roh elle est si bête qu’il faut encore lui expliquer. « Conversation Tupperware  » est misogyne. Comme p.etasse.
Vous êtes la soeur de WGG.

bérénice dit: à

chaloux, je préfère ma folie à la vôtre, mauvaise.

bérénice dit: à

ED je vous avais répondu qu’en ces circonstances je préférais ne pas aborder les sujets qui fâchent mais je vous assure que vous aviez bazardé ce mot le concernant. Je ne suis pas encore sénile. Cela dit je vous laisse à la pertinence de vos opinions et à leur subtilité.

bérénice dit: à

« Conversation Tupperware » est misogyne. Comme p.etasse.

c’est exactement ce que vous m’inspiriez, remarquez que j’utilise l’imparfait; tout le monde peut changer, évoluer et tout le monde peut se tromper.

Chaloux dit: à

Ed, il faut être charitable avec le/la pauvre Béré dont l’état général ne relève pas des médecines douces.

Ed dit: à

Ben oui JC ! Pourquoi rester avec un jeune homme beau et drôle quand on peut le quitter pour un vieil acariâtre ? 🙂

Ed dit: à

Opium ? Cocaïne ? Plutôt la dernière vu le bousculement d’idées floues dans sa tête.

bérénice dit: à

ben voyons, vous mériteriez une mise en examen pour différents motifs. Cessez de me faire passer pour folle, on m’a déjà fait ce coup là. Les gens malhonnêtes s’y entendent. A e propos , vu la semaine passée un film allemand traçant l’histoire de l’internement en secteur fermé psychiatrique sur demande sur sujets sains mais dérangeant la société. Cette pratique fut abolie en 1996 ou 1997, effarant.

Chaloux dit: à

Plutôt cocktails de benzodiazépines, chambres capitonnées et camisole de force.

Ed dit: à

Si on vous a déjà fait le coup, posez-vous les bonnes questions.
Vous ne savez plus ce que vous dites et inventez des histoires. Alors hop ! Avec WGG !

bérénice dit: à

ED, je ne bois que de l’eau, fume au grand maximum 10 marlboro light par jour, aucun usage de drogue. La nature suffit à tant de joies et de ravages, c’est un système équilibrant, auquel il ne me viendrait pas à l’idée d’ajouter soit pour majorer ce que de joies vraies on peut en tirer ou des facteurs de risque qui top nombreux interviennent dans notre espérance de vie pour l’altérer et l’écourter . On peut aussi envisager les maladies comme le jeu de la roulette russe. C’est suffisant pour moi.

Chaloux dit: à

Béré, si vous vous sentez plus mal, appelez les pompiers, ne prenez pas de risques inutiles.

bérénice dit: à

Chaloux, je ne dispose pas de cette expérience .
ED, l’angle obtus n’est pas mon préféré.

bérénice dit: à

Chaloux, je ne vous demande aucun conseil, compte tenu du vécu, des souvenirs, je ne pense pas pouvoir vous compter vous aussi parmi les personnes que j’apprécierais si je vous rencontrais. Je crois que le temps a réussi à graver une réciprocité de ce côté. Plus pourri, plus fou, plus cruel, plus sadique, plus puant, plus malhonnête que vous , je chercherai.

Chaloux dit: à

Quand on voit les sottises que vous racontez, l’ignoble auquel vous descendez, on est moins rassuré que vous sur votre état. Peut-être ne vous en rendez vous plus compte. Consultez, ce sera plus sûr. Quand on n’a plus assez de surmoi pour s’interdire de raconter n’importe quoi, il faut tout de même penser à demander de l’aide. Ne restez pas seule!

bérénice dit: à

Et continuez de propager l’idée de ma bêtise de ma folie si cela vous amuse , ce qui ne m’etonnerait pas, un de ces plaisirs déviants qui complèterait votre panoplie de dérangé.

Chaloux dit: à

Dialoguer avec une démente ne peut avoir qu’un temps…

Bonne fin de journée,

bérénice dit: à

Quand je raconte n’importe quoi? Votre amie ED vous a chapitré la veille de Noel et personne n’a joué la surenchère. Voyez ce que vous vous autorisez et un psychanalyste quoi que à votre âge il soit un peu tard pour remédier à vos déviances et transgressions, votre lâcheté. La poutre(vous) se moque de la paille.

bérénice dit: à

L’ignoble, cela vous va bien d’accuser les autres d’ignominie , mémoire sélective pour membre de l’élite.

Chaloux dit: à

Donne des preuves, vieille sal.ope, ou je dépose plainte dès demain.

Ed dit: à

Si je l’avais traité de pédophile, je ne pense pas qu’il me parlerait encore. Quand on est la seule à se souvenir de qqch et que les principaux concernés ne se souviennent de rien…

bérénice dit: à

les termes sont génériques, je ne révèle rien de précis. Je m’adresse à vous sans faire publicité de ce que vous devriez en âme et conscience pouvoir objectiver . Plainte pour usage de vocabulaire diffamatoire? La transgression peut commencer par éprouver du plaisir à voler des pommes dans le verger du voisin.

bérénice dit: à

ED il faudrait remonter l’historique aux alentours des fêtes, je n’ai pas le temps. Mais votre audace toujours péremptoire m’avait surprise et comme pour certains dossiers avec lesquels j’ai travaillé et qui me passionnaient j’ai une excellente mémoire. Selective également. Peut-être aviez-vous bu.

bérénice dit: à

Pour les déviances je sais que certains aiment se faire talquer les fesses à un âge où normalement ce n’est plus systématique ou nécessaire.

Chaloux dit: à

Ed, il devait s’agir d’une plaisanterie à propos de vous et de moi. Rien de bien grave. Pour le reste, il est temps de laisser jou.ir cette vieille cinglée allongée dans ses déje.ctions.

bérénice dit: à

Bien, je vous laisse en meilleure compagnie. Mes amitiés à votre fils.

bérénice dit: à

Chaloux, au risque de choquer la censure et de défoncer mon surmoi j’avoue que non reliée au réseau edf j’éprouve quelques difficultés à atteindre le Nirvana . Alors imaginez dans un décharge à ordures, je ne crois pas que cela faciliterait l’accession au top niveau.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…cinisme économique, sur tout , ce qui compte et touche l’Europe,…et, ses alliances , du menu-détails à son empire, fonctionnel,…

…rien à ajouter, puisque, en principe, je doit en profiter,…Ah,bon,…
…guerres pour les paix, à leurres,…tiens voilà du boudin,…
…rassekbler les divergences populaires, et vivre avec, ce métier,sa chienne de vie, des sentiers battus,…sur cet héritage, en subdivisions lobbyings constant, à assurer,!…

…C.Q.F.D.,..à ne pas démontrer,…
…les royaumes assurés,!… le fric c’est chic, vive l’imprimerie nationale,…de nos pays,..etc,…
..à nos tarés, sous voûtes,…nos systèmes hybrides,!…etc,…des milieux,..Ah,!Ah,!…

Chaloux dit: à

Quand elle s’adresse à moi, cette pauvre Béré parle à quelqu’un qu’elle a dû connaître. Confusion manifeste d’un esprit déjà à moitié perdu dans la confusion. Triste fin.

Ed dit: à

« je n’ai pas le temps ». Pendant que vous nous les brisiez, vous auriez largement pu rechercher. Vous n’auriez certes rien trouvé, mais bon.

Je vous laisse également dans votre caca.

Chaloux dit: à

Elle y est jusqu’au cou… au moins…

bérénice dit: à

Chaloux, triste sire, profitez de ces affinités qui vous parent de nouveaux surprenants cailloux, on aura tout lu! Quelle pitié!

D. dit: à

Ce soir je mange du lieu à la bordelaise.

bérénice dit: à

16h32 j’en suis certaine après si vous voulez vérifier, libre à vous, je n’ai pas de temps à consacrer à de tels propos ici. Faites comme chez vous, ne vous gênez pas , vous êtes la bienvenue.

bérénice dit: à

D, où avez-vous rangé votre salade?

Chaloux dit: à

L’heure d’appeler l’infirmière de garde…

Truompeu dit: à

15h26, 15h35, 15h41, 16h23;;; demain, hier

–et voilà la même scatologie que Widangeur…
pensée hautement excrémentielle !
(le Je sujet Absolu et l’autre Elle; l’altérité de Lévinas)

Comment avoir les idées claires quand on nage dedans de générations en générations ?

bérénice dit: à

pour votre bromure ou votre ginseng?? on ne sait plus trop où vous en êtes

Ed dit: à

bérénice,

Bon vous nous ramenez la conversation où j’insulte Chaloux au lieu de tergiverser ?? Vous nous montrez que vous avez le temps.

Ed dit: à

16:44
Belle synthèse. Bravo.

Truompeu dit: à

Normands V/s Saxons Bis


l’Underground londonien refuse pour la énième fois
un Pub de la Normandie (invitant les anglais..)
cause : images choquantes ! Vins…

Il faut dire que les « saxons » today de la mairie de Londres ont vraiment de drôles de têtes
C’est plus tout à fait le roi Richard

Ed dit: à

Par contre faut écrire en français.

Truompeu dit: à

16h52

mIAOUUuhh….

C’est qu’ils aiment la Propreté absolue, Eux !

(et s’amusent beaucoup des Rats et des souris..
ont les dits parfois cruels… mais c’est le
signe de leur Beauté)

Ed dit: à

Pas cruels.
Indépendants et conscients de leur pouvoir de séduction.

Truompeu dit: à

ont = On en Fr

bérénice dit: à

Truompeu, la scatologie est employée par nombre de littérateurs et aucun procès ne leur est intenté, j’ai dans ma maigre collection un exemple exemplaire signé Gainsbourg, – Eugénie Sokolov- .

bérénice dit: à

quelques lignes: » Mais dans le même temps, l’atmosphère s’épaissit peu à peu d’arômes étranges, d’essences fétides, d’émanations putrides, de vapeurs pestilentielles, de miasmes hallucinogènes, d’encens démoniaques, d’exhalaisons à tel point infectes que je crus renoncer, quand me vint l’idée que j’avais en ma possession quelque part dans mes caves et qui m’avait servi pour des natures mortes lors de ma période cubiste, un masque à gaz de type A.N.P., appareil normal de protection. » ( et tout est dans le même esprit)

zerbinette dit: à

bérénice 17 h 43 min
Eugénie (sic!!!) Sokolov- .
« autant en emporte le vent » comme dirait Pivot.

Paul Edel dit: à

J’imagine Bérénice assise un peu de travers sur une chaise de toile, sur une plage pleine de vent et déserte, les cheveux dénoués, les bras serrés sur sa poitrine,comme si elle avait un peu froid, essayant en même temps de tapoter sur le clavier minuscule de son portable, incliné vers la mer pâle,et elle se courbant pour éviter le reflet du soleil sur l’écran, essayant de répondre avec précision et élégance à Chaloux, à WGG,à ED , et même à ceux qui ne s’adressent pas à elle.Toujours en souriant,elle tapote, efface trois mots en Majuscules, reprend sa respiration et répond, comme prise dans l’enchantement de la précision ,avec une émotion bizarre car cette cascade de mots ne correspond pas tout à fait à ce qu’elle pense,comme si les mots répondaient à une série mathématique ,mais ils sont si jolis quand ils apparaissent,un peu incongrus et étrangers.Elle évolue ainsi dans une sorte d’espace intérieur mal défini mais attirant.
Soudain elle replie ses longues jambes et ôte un peu de sable collé à son genou gauche puis se levant et essayant sur une jambe de se rhabiller, en déséquilibre, elle répond à Delaporte, toujours en déséquilibre,sautillant sur un pied, essayant de se rhabiller, tirant sur sa jupe puis enfilant ses ballerines,et tenant maladroitement la petite chaise de toile..
Elle reprend son sac à main d’un cuir bleu pâle griffé , tout en essayant de ne rien perdre des petits objets qui s’étaient répandus à ses pieds:ticket de magasin U ,post-it, agenda pléiade, et clé usb d’un blanc sale, et pinceau mince pour les sourcils.
Elle remonte sur la digue par le petit escalier de ciment afin de regagner son vélosolex enchainé à un panneau de stationnement tandis que sur son écran des réflexions imperturbables de Chaloux s’alignent pour se justifier..Bérénice essaie de déverrouiller la chaine antivol qui retient son Solex au panneau de stationnement, tout en tenant entre les jambes la chaise de toile repliée, un geste compliqué tout en essayant de fermer son portable ; c’est alors qu’un un jeune homme à l’épaisse chevelure folle, un grand visage maigre, vient lui demander si elle a besoin d’aide et elle répond: oui.

Janssen J-J dit: à

@18.36 ahgg, vous êtes contaminé par l’histoire de Sergio ou quoi, PE ?… En tout cas, un bon coup de vent, cher ami, ça commençait à puer un rin d’guinsbarre, comme l’a suggéré z. – béré méritait ni cet excès d’indignité ni tel honneur. L’était grand temps de venir désenclaver son solex.

Delaporte dit: à

L’espion russe est mort. La Grande-Bretagne va-t-elle déclarer la guerre à la Russie ? Le suspens reste entier, quelques jours avant la réélection annoncée de Poutine :

« Theresa May suspecte fortement, ce lundi, la Russie d’être «responsable» de l’empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia à Salisbury. Elle a donné jusqu’à mardi soir à Moscou pour fournir des explications sous peine de sanctions. »

Delaporte dit: à

Paul Edel, votre morceau de littérature pourrait donner lieu à un amusant pastiche de Duras. Qui s’y risquera ?

Chaloux dit: à

Dès qu’il y a un c.on à mettre en valeur, on peut compter sur Paul Edel pour jouer les surligneurs. On ne peut tout à fait désespérer d’un monde où existent de tels ustensiles.

zerbinette dit: à

Grande forme Paul Edel !

Janssen J-J dit: à

z, dans votre liste des « polarisées », qu’avez-vous fait de patricia highsmith : oubli volontaire ou lacune incommensurab’ ?

Chaloux dit: à

Il est fâcheux, Paul Edel, que vous soyez trop jeune pour avoir écrit sous l’Occupation. Il est vrai que c’est plutôt vous qui faites ch… avec vos histoires d’amour romaines et ridicules avec des minettes dont vous pourriez être le grand-père. Pas moi, ça ne risque pas.

Chaloux dit: à

Notez qu’on a l’art d’être grand-père qu’on peut.

Hurkhurkhurk!

zerbinette dit: à

JJJ, c’est vrai j’ai oublié Patricia ! ça doit être parce qu’elle me fiche un peu la trouille…

Jean Langoncet dit: à

Guignol’s Band

845 RÉPONSES POUR LA VERRUE SUR LE NEZ DE M. POIRIER
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JC….. dit: 2 mai 2017 à 13 h 06 min
Bérénice,
Chaloux n’est qu’une mentule parlante !

D. dit: 2 mai 2017 à 12 h 29 min
C’est vrai que par rapport à moi il tranche. Je vous laisse Bérénice, Chaloux. Bon courage.

bérénice dit: 2 mai 2017 à 11 h 43 min
Chaloux, je ne risque rien vous charger car en dépit de vos innombrables défauts qui équilibrent votre portrait en contrebalançant vos vertus: grande culture, intelligence extraordinaire, artiste loué des critiques, virtuose avant-gardiste ( je vous préfère classique), sensibilité phénoménale, jolie voix ( dont vous n’êtes en rien responsable d’ailleurs) , élégance, imprévisibilité, souplesse du fauve, animalité sauvage etc etc vous êtes quelqu’un en réalité de bien élevé et bien que vous soyez maladroit parfois brutal vous respectez les femmes, les pauvres, les opprimés , les faibles.

Ed dit: à

les pauvres, les opprimés , les faibles

Sauf WGG

Chaloux dit: à

Et encore, Ed, je déteste le mensonge mais pas ce pauvre WGG qui devrait bénéficier de notre esprit de charité à tous. Cotisons nous!

Ed dit: à

Pas du mien. Il m’a insultée, je ne lui dois aucune commisération. C’est un pourri misogyne.

Jean Langoncet dit: à

@Ed dit: 11 mars 2018 à 20 h 08 min
« I don’t know where my baby has been »
Ben coupe ta mèche, tu la retrouvera peut-être !!!

Banane replaite un brin tombante
https://www.youtube.com/watch?v=4oQPn0rvXtE

Jean Langoncet dit: à

Replète ?

christiane dit: à

Delaporte dit: 12 mars 2018 à 18 h 55 min
Le ravissement de B.
A cet instant précis B. se tient, tremblante, dans un affolement de tout son être pour appeler à l’aide. B. en est sûre : il la sauvera de l’immobilité.
Que se passera-t-il ? B. ne sait ouvrir l’indéterminé de cet instant. Elle n’a aucune idée sur cet inconnu mais c’était ce qu’il fallait dire : oui. Ç’aurait été enfin un mot sans absence, un mot non creusé d’un trou. Elle aurait pu ne pas le dire. Il aurait pu ne pas retenir celui qui voulait ne pas repartir. Elle l’aura convaincu de l’impossible. Il est là, il la défie, elle l’a fait surgir dans ce royaume de mer, de sable, d’éternité.
Il aurait démonté le carburateur avec lenteur, alors qu’elle est inconsolable encore, inconsolable de la fatigue d’être en panne, là. De celle qui va suivre.
Elle le laisse agir. l’air est d’une épuisante suavité. Le sable crisse sous ses sandales. Elle lui cache des choses, c’est vrai. Elle rêve de lui les dire. Sa bouche est restée entrouverte.
Il dit – il ne faut pas tout me dire.
Ce qui s’est passé entre eux après, la confirmerait dans l’idée qu’elle avait toujours eue qu’il n’existe de bonheur véritable que celui de la brièveté d’une rencontre sans retour
L’homme n’avait plus qu’une tâche à accomplir, lui permettre de repartir.

Delaporte dit: à

Mais où est passé Harvey Weinstein, se demande aujourd’hui Paris Match, après les débiles de GQ. Il serait en Arizona, en train de suivre une cure dans un centre de traitement contre l’addiction au sexe, ce qui fait marrer Uma Thurman comme une folle :

Uma Thurman, très en colère, plaisantait sur sa thérapie contre l’addiction au sexe, alors qu’Harvey Weinstein venait de s’excuser pour son agression dans les années 90 : « Sa thérapie doit marcher… » Match

Delaporte dit: à

En France, Bertrand Cantat a annulé toutes ses participations de l’été dans les divers festivals, tout en demandant qu’on lui lâche les baskets. C’est vrai que lui, contrairement à Polanski, a payé sa dette à la société…

Chaloux dit: à

Oui, c’est ça. C’est son béret. C’est le béret de Bérénice Sfinter, l’anglaise que je vois. Celle qui est dans mon livre. Qui irradie mon livre. Qui peut peut-être va le détruire. Et tout l’univers avec lui. Je le sens, je le vois, j’ai peur. Oui, au fond, j’ai peur d’écrire cette histoire qui va tout détruire. C’est elle, Bérénice. Elle vient de remettre son béret. Le béret de Bérénice. Bérénice Sfinter. L’anglaise que je vois. Oui, c’est ça, elle vient de le remettre, pour mieux pouvoir retirer son dentier. Je la vois. Je la sens. Elle sent l’alcool. Forcément, un gros morceau de caramel coincé dans un den.tier, ça demande d’avoir les mains libres, surtout quand on a bu. L’alcool. Bérénice l’anglaise boit parce que Dieu n’existe pas. C’est une protestation à Dieu, à l’univers que son histoire, lorsque j’aurai fini de l’écrire, va faire disparaître.
Il faut qu’elle le décolle, ce gros morceau de caramel qui ne veut pas fondre, qui est là comme un souvenir qui ne voudrait pas disparaître. On lui a toujours dit qu’elle était une grosse décoleuse. Mais là, elle a quand même du mal.
Alors l’homme vient vers elle. Et elle, Bérénice, Bérénice Sfinter voit ses grosses mains qui s’approchent. On dirait des araignées. J’écris ça, que les mains de cet homme ressemblent à des araignées. Mais je me trompe. C’est pire. C’est ça l’histoire qui va venir à bout de tout. L’histoire de Bérénice. Bérénice Sfinter. L’anglaise. Les mains de l’homme ne sont pas des mains. Ce sont des araignées, de vraies grosses araignées. comme celles que Bérénice a au plafond. Elle tremble, je vois qu’elle tremble, je sais qu’elle va s’évanouir. C’est ça. Tomber. Parce qu’elle les reconnait, ces araignées. Elle sait qu’elles seront toujours là. Omniprésentes. A jamais. Et moi aussi je tremble en écrivant. Ou peut-être j’écris en tremblant. Enfin, je ne sais plus. Si j’allais à la ligne ?
J’y vais.
J’y suis allée.
J’y suis.
Tremblante, comme Bérénice. Parce que je sens que c’est bientôt la fin.
Quelque fois, je me sauve dans la pièce d’à côté pour ne pas avoir à écrire cette histoire. L’histoire de Bérénice l’anglaise. Celle par qui tout va finir. Parfois même, je voudrais franchir ma porte, sauter dans l’ascenseur et m’enfuir à Trouville. Mais je sais que d’autres fantômes m’attendent là-bas. Sur la plage. Sous mon lit. Dans les Water-closet. Partout.
Pendant que je raconte n’importe quoi, des choses d’ailleurs, de là-bas, des choses qui n’existent pas, des choses qui détruisent l’univers, qui vont détruire mon livre, les mains de l’homme s’approchent toujours. De vraies araignées au bout des bras.
Oui, c’est ça, c’est comme ça qu’il faut le dire, ça irradie comme une évidence.
A mesure qu’on s’approche de la fin, tout s’éclaire. Tout devient aveuglant. Peut-être parce qu’on m’a remis l’électricité. J’avais oublié de payer la facture. J’écrivais l’histoire de Bérénice. Je ne pouvais plus penser à autre chose. Je ne payais plus rien. Alors, ils m’ont coupé le courant. C’est ça. Plus rien ne courait. Sauf ma plume. J’écrivais dans le noir. Le noir de Bérénice. L’anglaise. Oui. Celle par qui tout va finir. Pour qui tout va s’éteindre. A qui on ne pourra jamais plus jamais remettre le courant.
C’est alors que Bérénice Sfinter, l’anglaise se met à murmurer à l’homme qui est maintenant tout près d’elle. Elle croit qu’elle murmure. Mais peut-être ne murmure-t-elle pas, peut-être qu’elle crie. Bérénice. Bérénice Sfinter. Celle par qui tout va finir. Et moi aussi je murmure. En écrivant l’histoire de Bérénice. En criant son histoire. C’est ça. Je murmure en criant.
L’homme est maintenant tout près d’elle. De Bérénice. L’anglaise. Elle sent son souffle déranger les poils de son béret.
Alors dans un souffle, expirant, l’anglaise, murmure à l’inconnu :
-Vous n’avez pas de mains !
L’homme est là.
Dans son évidence d’homme. Avec son torse d’homme. Ses bras d’homme. Ses pieds d’homme. Son odeur d’homme.
L’homme si proche, lui répond dans un autre murmure, le murmure inconnu de cet homme dont elle ne sait rien :
-Vous n’avez pas de dents !
– Mais si ! Répond-t-elle dans un cri, brandissant vers le ciel son den.tier qu’elle toujours à la main.
Et ça, qu’est-ce que c’est ? »

MD. Forcément.

Ed dit: à

Baptisons-la « banane eightiesée ».

Jean Langoncet dit: à

C’est de circonstance sinon rassembleur

petit Rappel dit: à

Non, la religion n’est pas nécessairement synonyme d’imbécilité, mais Mélanie en
trimbale une couche…
Huysmans subversif? Pas l’impression que ce soit le cas dans La Cathédrale, difficilement lisible, ni l’Oblat, ni Là-Bas et son satanisme de carton-pate. Il resterait peut être l’excellent reportage des Foules de Lourdes, à lire en contrepoint du Miracle Moderne, de Jules Bois, l’autre grand bouquin sur le sacré de cette époque.
La page de Duras est-elle une parodie? Jamais autant ri depuis longtemps.
Bien à vous.
MC

Bloom dit: à

C’est vrai que lui, contrairement à Polanski, a payé sa dette à la société…

Contrairement à Polanski, il a tué.

Ed dit: à

J’ai terminé ma relecture de Une vie, Maupassant. Comme je l’ai dit ici, Tolstoi le qualifie de plus grand roman français après les Misérables et la préface de mon édition parle – je synthétise – du roman le plus russe de la deuxième moitié du XIXe siècle. C’est en grande partie dû à un fin presque « positive » après tant de malheurs. N’ayant lu que très peu de romans russes dans ma vie, je ne sais que penser, mais ça me passionne.

Delaporte dit: à

« Contrairement à Polanski, il a tué. »

Tous deux ont commis des crimes graves, mais différents. Le viol est un « crime » et doit être jugé comme tel en cours d’assises. Avoir violé une adolescente mineure est une circonstance aggravante. Cantat ne s’est pas débiné et a accepté son jugement devant la justice des hommes. Par contre, Polanski a pris la fuite, et la cavale continue…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…chouette, je ramasse, un carton rouge,…modération,…

…pour quel hors-jeux, à ses buts,?…etc,…

Bloom dit: à

Cantat est un meutrier, un assassin, Delaporte. Polanski, non.

JC..... dit: à

« Avoir violé une adolescente mineure » (Delaporte)

Notre ami Delaporte du Tribunal a une vision du viol tout à fait administrative ! Un violeur ne demande JAMAIS ses papiers d’identité à sa victime : c’est contraire au bon goût que lui dictent ses funestes impulsions ….

Mineure, majeure, le violeur s’en tape la mentule sur le Code Pénal !

JC..... dit: à

Notre gérontophile présidentiel représente notre cher vieux pays en chemise et pantalon témoignant par là des effets de la dette publique sur le budget : son veston est en dépôt de garantie chez ma tante.

JC..... dit: à

« Les habit neufs de l’extrême droite sentent le vieux » (Bloom)

Exact ! Contrairement aux habits vieux de l’extrême gauche qui sentent le neuf…

Bloom dit: à

Pour changer du Polonium 210, offrez à vos ami du Novichok, « nouveau venu », très tendance à Salisbury & Moscou.

JC..... dit: à

Les Russes, de bons vivants pourtant, ont gardé la fâcheuse habitude de faire pas mal de morts…

JC..... dit: à

Bébé Macron a promis aux Indiens d’Inde de revenir l’an prochain habillé en Jupiter enchitonné mi-cuisses …

A l’annonce de cette nouvelle étonnante, plusieurs princesses et jeunes filles de la haute société indienne se sont évanouies de plaisir.

« Il est intouchable ! » a murmuré pour être entendue de toutes la gardienne du Temple présidentiel, l’olympienne Birgit.

bérénice dit: à

Les russes passés maîtres dans l’art de l’empoisonnement sont-ils les premiers à avoir levé une armée de mercenaires de l’informatique? C’est astucieux, être présent tout en étant absent et influer sur le cours des opinions publiques histoire de déstabiliser un peu plus le monde, le terrorisme ne leur suffisait pas. Ils ont perdu plusieurs centaines de mercenaires récemment en Syrie , s’ils réussissent avec leur allié El Assad à semer la désolation. Cependant je n’ai pas compris, en dehors de la Syrie, quels étaient les objectifs de cette guerre aux moyens inédits.

bérénice dit: à

Les Indiens ont tout de même fait péter leur bombe dans le semi-désert du Rajasthan, incroyable comme les dirigeants malgré les précédents ( Tahiti, Arizona, Lac artificiel russe creusé à la charge radioactive…) semblent fermés à l’objective nocivité sur le long terme des essais nucléaires, consternant .

bérénice dit: à

Nous avons donc sur la carte un nouveau Mao, un nouveau Staline, qu’est-ce qui manque? Hitler, Pétain, et quelques autres ?

JC..... dit: à

Bérénice, je vous demande de vous reprendre, immédiatement !

Mettre le glorieux Maréchal PETAIN au milieu de ces crapules de dictateurs, ces hyènes tyranniques, ces vandales de la démocratie que sont Mao Zedong, Stalin et autre Hitler, c’est un SCANDALE !

La France, la municipalité de Vichy, attendent vos excuses …. Bien à vous !

bérénice dit: à

ED, je n’ai pas lu non plus plus de deux romans russes, Pierre Assouline voici quelques années je crois avait vanté la traduction par André Markowicz d’Eugène Onéguine d’Alexandre Pouchkine . Ce livre m’a bouleversée, un bijou que je vous conseille.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…c’est à la mode, chez Givency,!…

…d’habillé, par des sacs de patates Bio-du poil, à se mettre, en doublure d’haricotés,!…en leurs palais,!…
..
…les courtisanes, pour en jeter,du fric c’est chic,…les plumes à du Guesclin,!…

…du bidon spolier, à poils d’autruche,…encore ces recettes aux parfums,!…etc,…

bérénice dit: à

Chaloux, scato pour scato vous ne pourrez en rien prétendre rivaliser avec le style de Sokolov, pour les araignées au plafond peut-être consulter un ophtalmologue genre Assad, il prouve par sa vision que tout est possible : le mensonge ( comme les russes) le gazage, la destruction massive, la torture de masse, les crimes contre l’humanité, et pour finir nous espérons bientôt une reconstruction sur une montagne ( une de plus) de ruines. Un demi million de morts , il est vrai qu’à côté des millions de Corée,du Vietnam, d’Inde, de la seconde et ainsi de suite à ses yeux n’apparait que comme infime dégât collatéral.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…l’arpentage social, aux mépris des prix glamour en tasse,!…etc,…flop-flop,!…

JC..... dit: à

Il faut vous y faire, Bérénice de Nice : le Moyen Orient est un vivier de tyrans depuis toujours et pour longtemps…. Là bas, le mot démocratie est une injure, toute opposition est rébellion.

Le jeune Bachar était seulement un peu plus mesuré que son papounet Hafez à la poigne de fer. On voit le résultat, il doit regretter de ne pas avoir suivi les conseils de son géniteur : étrangler la rébellion avant qu’elle ne se développe.

Conclusion, faute d’avoir bien férocement géré l’héritage, il doit faire appel à des sous-traitants étrangers !

closer dit: à

On devrait organiser le concours du, ou de la, meilleur(e) Duras comme il y a un concours de sosies d’Elvis ou de Claude François.

Chaloux tient la corde avec sa Bérénice anglaise hilarante.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…du serpent monétaire au trivial – poursuite, des bouts en bouts, sur les Dominos, sur table – basse,..
…aux joints contenus,!…Ah,!Ah,!…etc,!…

Clopine dit: à

Chaloux, bravo pour le pastiche de Duras ! Vous y êtes… J’aurais ajouté un truc sur la bourgeoisie, cependant :

(..) L’alcool. Elle n’en parle pas, n’a pas besoin d’en parler, peut-on en parler sous les regards des hommes, autour des tables ? Les tables dressées, servies. Pour eux. Pendant que les regards passent, indifférents, sur les épaules de celles-là même. Celles qui n’ont pas sur se défaire des hommes, et de leur argent. L’argent sur les tables, l’argent des blancs… »

Clopine dit: à

(par charité, je passe sur la pitoyable tentative de Christiane, of course.)

JC..... dit: à

Excellent ! La charité de Clopine….uhuhu !

Janssen J-J dit: à

Ci-joint, via ce Petit Rappel par charité Duras-lex, l’hilarant pastiche de Clop. sur le pastiche de Chal. parodiant Edel pastichant Ch. :
« L’alcool. Elle n’en parle pas, n’a pas besoin d’en parler, peut-on en parler sous les regards des hommes, autour des tables ? Les tables dressées, servies. Pour eux. Pendant que les regards passent, indifférents, sur les épaules de celles-là même(?). Celles qui n’ont pas su(r) se défaire des hommes, et de leur argent. L’argent sur les tables, l’argent des blancs ».
BJ à toussent, gwg-chachal-jc et autres petites bites.

JC..... dit: à

SEXUALITE POUR LES NULS
(exemplaire gratuit, budget européen, réservé pour JJJ)

Comme on dit chez les campagnards du BRAY : » Une grosse qui pendouille ne vaut pas une petite bien active! »

Valable dans bien des domaines, dont celui des idées, de la politique, de l’écologique, de l’humaniste vrai, du féminisme non-fantasmé…

Vitrificateur dit: à

N’est pas Duras qui veut.

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 13 mars 2018 à 10 h 30 min
La différence, JJJ, c’est la méchanceté. Et elle est toujours présente pour lancer ses perfidies. Passons. Elle est irrécupérable…

Clopine dit: à

J J-j, oui, y’avait des fautes de frappe (des « digitae linguae », merci d’avoir corrigé. Perso, c’est un des jeux papous que je préfère (on donne à choisir entre 3 pastiches et le texte original d’une oeuvre célèbre à 3 « experts » : ainsi, plusieurs manières d’exercer sa sagacité – soit on repère l’original, et on a gagné, soit le pastiche est pris pour lui, et le pasticheur a gagné ! Je n’y suis pas mauvaise…)

Christiane, c’est vrai, là je l’avoue, je suis méchante avec vous. Acceptez mes excuses, vous les avez méritées.

Delaporte dit: à

« Cantat est un meutrier, un assassin, Delaporte. Polanski, non. »

Bloom, vous parlez avec vos tripes, sans daigner examiner le droit. Polanski n’a pas tué, mais, violant, a commis quand même un « crime », dont il est redevable devant la loi. Cantat a bel et bien commis un sordide assassinat, mais a accepté d’être jugé. Polanski, niet. Polanski est en cavale depuis des décennies, fuyant son procès. Pas Cantat. Aujourd’hui, Polanski est un coupable en puissance, Cantat un coupable en voie de pardon. Comme Raskolnikov, Cantat est sur le chemin de la rédemption. Polanski, perseverare diabolicum…

Janssen J-J dit: à

@ 10.55, oui hélas, et c’est ce que j’ai voulu faire saisir…, par delà le clin d’oeil matinal : elle est plus pure chez les personnages de victor hugo, et il y a toujours une possibilité de rémission, à défaut de rédemption.
Bien l’BJ à vous et à béré. A Ozamiandis et bouguereau, itou.

JC..... dit: à

Ouarf …..

LA PAIX ! on se croirait en zone de Gaza, dans un dialogue de paix entre l’Autorité palestinienne et les islamistes du Hamas ! BOUM ! … ça baigne entre Christiane et notre amie Clopine d’ours !

Pervers comme un cardinal, j’adore …

JC..... dit: à

Delaporte / 11 h 01 min

Tu nous embberde grave, Delaporte, avec tes idées fixes…

Clopine dit: à

… Je pense que, si on construit « digit?? lingu?? » sur le modèle de « lapsus linguae », il faudrait écrire précisément :

« digitus linguae ».

Mais ça ne doit pas coller, et n’ayant jamais appris le latin (ce que j’ai toujours regretté amèrement, même en ayant tenté d’accompagner Clopinou en 4è là-dessus, je n’y suis pas arrivée, y aurait-il d’ailleurs un moyen maintenant que je suis vieille ? Je me le demande, bref), je ne suis pas à même de vérifier la pertinence de la proposition.

« digitus linguae » ?

« digitalus linguae » ?

« Digita linguae » ?

Delaporte dit: à

Cantat a purgé sa peine, comme Raskolnikov. Il le dit lui-même, il y a un moment, après le jugement, après la prison, où l’on doit permettre à l’accusé de se réhabiliter. Il a montré sa bonne volonté, a regretté son crime, a payé en effectuant la peine avec circonspection. On doit lui redonner une deuxième chance, si l’on est humain. Polanski a refusé tout cela, il s’est mis de lui-même hors-la-loi. Désormais, le cas de Polanski pose problème, et est plus grave que celui de Cantat, à qui la société a pardonné…

D. dit: à

Quelle hypocrisie vis-à-vis de ces histoires d’espions…
De tous temps l’espion est potentiellement en danger de mort. Partout. C’est inhérent à son activité occulte. Qu’est-ce que c’est donc que cet espionnage progressiste qui voudrait supprimer les coups de parapluies bulgares dans escalator du métro ? Ceux qui ne veulent pas mourir n’ont qu’à être boulanger. Epicétout.

Janssen J-J dit: à

10.39, c’est quoi une PETITE ACTIVE dans le domaine des idées, de la politique, de l’écologique, de l’humaniste vrai, du féminisme non-fantasmé ?
Dans tous ces domaines…, tu nous ferais plutôt preuve sur ce blog depuis des plombes de GROSSE QUI PENDOUILLE, telle une Pandouillette menthe à l’eau brevetée SGDG.
Amuse-toi bien avecque, Jo-Crisse de Câlisse !…

Delaporte dit: à

Dostoïevski le dit bien à travers le titre de son livre : crime ET châtiment. Bertrand Cantat, si minable soit-il, a fait les deux. Son crime a entraîné une peine de prison, qu’il a effectuée courageusement. polanski, par contre, veut le beurre et l’argent du beurre. Pour lui, c’est d’accord pour le crime, mais pas pour le châtiment… Il y a là quelque chose qui ne marche pas.

Clopine dit: à

Delaporte, votre croisade anti-Planski vous amène à proférer des opinions sidérantes… « Cantat a accepté d’être jugé ». Celle-là…

Tiens, demain, je m’en vais aller assassiner quelqu’un, et puis, si ça me chante, j’accepterai (-ou non-) d’être jugée pour ça !!!

Cantat n’a pas être pis la main dans le sac. Il a été pris le poing abattu sur sa victime. Comment aurait-il pu échapper au jugement ?

Déjà que ce jugement est sujet à caution, car si l’on croit une journaliste du Point, une « omerta » a eu lieu à son sujet. Notamment, l’ex-épouse, mère des enfants (suicidée depuis) avait demandé le silence aux membres du groupe (« dans l’intérêt des enfants »), et les grands-parents, toujours par peur de voir les enfants échapper à leur garde, avaient eux aussi emboîté le pas et minimisé systématiquement la violence de Cantat, devant les juges. Depuis, d’ex-compagnes ont, toujours plus ou moins sous le manteau, fait état d’une violence et d’une agressivité sans limites, ainsi que d’une réflexion confondante « ce n’est pas moi qui ai un problème avec les femmes », aurait dit Cantat dans un déni superbe, « mais les femmes qui en ont un avec moi ». Parole d’assassin qui pourrait garnir le front coupable de tous ceux qui n’arriveront jamais à se remettre en cause…

D. dit: à

« Je trouve honteux, indécent, dégueulasse que Bertrand Cantat aille sur scène », a confié Nadine Trintignant.
Cette femme a parfaitement raison.
Après un truc comme ça, on disparaît, on se confond, on se fait tout petit.
On expie, quoi.
Plus rien à faire sur une scène en tout cas.

Delaporte dit: à

La justice est peut-être mal passée avec Cantat. Mais elle a passé quand même. Cantat a été jugé, peut-être pas aussi bien ou sévèrement qu’il aurait fallu. Mais il ne s’est pas dérobé, même si tel ou tel ont fait pression. Après tout, un accusé a droit de se défendre. Et aujourd’hui, des années après cette affaire, Cantat a droit à la réhabilitation. Sinon, à quoi sert la justice ?

D. dit: à

La polanskite de Delaporte reprend de plus belle.

D. dit: à

Non moralement Cantat n’a pas droit à la réhabilitation. Et la décence est son devoir.

Delaporte dit: à

Vous dites qu’avec Cantat, il y a eu une « parodie » de procès. Quand même, huit ans de taule, c’est quelque chose, même à Vilnius. Et pendant ce temps, Polanski se prélasse et fait des films, comme si de rien n’était, et se moque de la justice internationale avec insolence et impertinence… Quelque chose ne va pas !

Clopine dit: à

Et puis, que savez-vous de Polanski et de ce qu’il a vécu ? Vous dites qu’il a échappé au jugement, qu’il n’a pas subi de peine… Hormis, cependant, une restriction de sa liberté de circuler, limitée à la France, la Suisse et la Pologne. Polanski a peur de la prison. Je le comprends : moi aussi, j’ai peur de la prison, de toutes les prisons. Et j’ai peur des systèmes judiciaires, aussi, qui n’ont rien à voir avec la justice.

Polanski a commis un viol. Il y a 40 ans de cela. Le réalisateur avait alors connu l’assassinat de sa femme Sharon Tate, il vivait dans un milieu où la drogue et le sexe cohabitaient « à ciel ouvert », était-il le même homme qu’aujourd’hui ? Sa victime de l’époque a demandé à ce que la « page soit tournée » -car je pense qu’elle aussi en a « marre » de voir sa vie emprisonnée dans ce crime, de ne pouvoir y échapper…

Peut-être, si on demandait aujourd’hui à Polanski de revenir en arrière, accepterait-il de répondre de ses actes, au lieu de prendre la fuite comme il l’a fait il y a quarante ans. Peut-être. Peut-être aussi pourrions-nous le laisser face à sa conscience ? En tout cas, votre position acharnée, Delapporte, n’aide pas, à mon sens, les combats féministes d’aujourd’hui. La conduite criminelle de Polanski une fois analysée doit servir de témoignage pour le passé – les vrais combats sont maintenant, et demain. Si ce viol et son « impunité » vous troublent tant, vous pouvez transformer ce trouble en acte utile, en rejoignant une des nombreuses associations qui luttent contre le fléau, et en élargissant votre propos en une analyse de l’évolution nécessaire et salubre des rapports généraux entre hommes et femmes habitant cette planète…

Evidence dit: à

en ces temps de SNCF attaquée, j’aime bien Marguerite Duraille, même quad c’est Chaloux qui damne le fion à JC Landouille

Clopine dit: à

Et puis, ne rigolons pas en avançant un Cantat qui « aurait payé » et aurait droit à la « réhabilitation ». C’est une insulte à tous ceux qui sont passés par la case prison, et que personne n’attend à la sortie. Cantat a bénéficié de tout : un jugement basé sur des faits minimisés par l’entourage, une détention aménagée, une sortie de prison facilitée par un entourage protecteur, la possibilité de continuer à exercer sa créativité d’artiste. La seule chose qu’on lui demande, c’est de la discrétion – ce qui lui est, semble-t-il, impossible à comprendre : un criminel se faisant acclamer par un public n’est pas discret. Il continue à entretenir l’égotisme qui est si souvent nécessaire aux vedettes. Et qui convient si mal à un assassin, si celui-ci est capable d’introspection et de remise en cause, évidemment. Ce que Cantat ne semble nullement prêt à faire…

Clopine dit: à

.. Et un meurtre, ça peut être puni de 30 ans de peine de prison.

Clopine dit: à

… Et Cantat a été placé en liberté conditionnelle en octobre 2007. Il n’a donc passé que 3 ans derrière les barreaux.

Phil dit: à

ça ne réussit pas trop au prestigieux blog à passou de causer livres de guerre.

Phil dit: à

il faut résumer, le showbiz espère le suicide du chanteur Cantat et le bon peuple celui du cinéaste Polanski.

Clopine dit: à

… Et derrière des barreaux français, non lituaniens. Précisément la prison de Seysses, près de Toulouse. Près de tous ses proches, donc. Allez dire ça à tous les anonymes qui sont incarcérés si loin de leur famille, que la vie de celle-ci est bouleversée au point qu’on a pu parler de « double peine » – celle du condamné, mais aussi celle de ses proches…

Un peu de décence ne nuirait pas, me semble-t-il, m’enfin c’est une opinion.

Delaporte dit: à

« Un peu de décence ne nuirait pas, me semble-t-il, m’enfin c’est une opinion. »

Est-ce que la décence c’est de trouver des circonstances aggravantes sur Cantat, de tirer ainsi sur une ambulance, alors qu’il s’agit d’un homme qui essaie péniblement de s’en sortir ?
Et est-ce que la décence c’est de trouver systématiquement des circonstances atténuantes à Polanski, un violeur en cavale depuis des décennies, qui nargue la justice et ne peut même plus voyager librement dans le monde ?
J’ai personnellement une autre idée de la « décence »…

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