De la Pléiade et de son inventeur, Jacques Schiffrin
Il y a une vingtaine d’années, en me mêlant à la foule littéraire qui se pressait au fameux cocktail annuel des éditions Gallimard dans ledit « jardin de la Pléiade », j’aperçus de loin leur Pdg Antoine Gallimard en grande conversation avec l’éditeur américain de Pantheon Books, André Schiffrin. Animée, elle me parut de plus en plus vive sinon nerveuse. Lorsqu’ils me virent, ils me firent signe de m’approcher. Ils pensaient avoir trouvé en le biographe de Gaston Gallimard l’arbitre de leur querelle : le grand éditeur a-t-il « tué » le fondateur de la Pléiade en le licenciant parce que juif au début de l’Occupation ? Comme je fis remarquer au fils de Jacques Schiffrin (Bakou 1892- New York 1950) qu’il m’avait une fois promis de m’ouvrir « la valise aux archives » afin que j’y étudie la correspondance et les archives de son père qui s’y trouvaient enfermées depuis la fin de la guerre, le petit-fils de Gaston Gallimard proposa aussitôt de financer le voyage et d’en publier le résultat « quel qu’il fut » dans la Nouvelle revue française.
Ces fameux documents, censés faire toute la lumière sur ce point précis de l’histoire de l’édition sous la botte nazie, riches de révélations annoncées, je n’ai jamais pu les consulter malgré les rapports cordiaux que j’ai pu entretenir par la suite avec l’éditeur new yorkais. Aussi est-ce avec un intérêt tout particulier que je me suis précipité sur le livre de Amos Reichman Jacques Schiffrin. Un éditeur en exil (22 euros, 288 pages, Seuil). Un portrait plutôt qu’une biographie que publie Maurice Olender dans sa fameuse collection « La librairie du XXIème siècle ». Mais un portrait admiratif qui contient en creux un portrait à charge de Gaston Gallimard.
Avant de devenir la prestigieuse collection que l’on sait, la Bibliothèque de la Pléiade est créée à Paris en 1923 par Jacques Schiffrin en association avec quelques proches sous l’enseigne des éditions de la Pléiade. Je revois encore Simon Schiffrin, son frère directeur de production dans le cinéma (Quai des Brumes etc) m’en raconter les débuts chez lui assis devant l’une des rares collections complètes de la Pléiade depuis la toute première : « On l’a appelé « Pléiade » parce qu’on était une petite bande de juifs russes exilés à Paris et que cet esprit de groupe se dit pleiada en russe… ». Jacques Schiffrin affine progressivement son projet assez révolutionnaire qui consiste à faire tenir énormément de texte composé dans un beau caractère Garamond à la confortable lisibilité, dans un format de poche maniable, relié souplement en pleine peau. Son aventure dure dix années en toute indépendance avec ce que cela suppose de difficultés et d’obstacles. Jusqu’à ce qu’il appelle au secours afin d’éviter faillite et liquidation. Son ami André Gide (ils avaient fait ensemble le fameux voyage en URSS en août 1936 avec Dabit, Guilloux, Herbart) s’entremet naturellement auprès de Gallimard qui rachète donc la Pléiade et en devient propriétaire, Schiffrin étant le directeur de la collection.
Les accords de Munich en 1938 accentuent son pessimisme et le plongent dans une angoisse qui ira cescendo. A cette date, « le mal est incrusté » écrit Amos Reichman. Son état de santé s’en ressent : gros fumeur, il souffre des poumons et ne tarde pas à déclarer un emphysème qui finira par l’emporter. Dans ses dernières années, le visage spectaculairement émacié, lugubre dans ses portraits, il ne pesait plus que 49 kgs.
Le 5 novembre 1940, Gaston Gallimard lui adresse une lettre à la sécheresse toute administrative pour lui signifier qu’il ne fait plus partie de la maison. La Propaganda-Staffel l’exige pour tous ses employés et cadres israélites. Elle avait la Nrf dans le collimateur en raison de tout ce que son catalogue abritait d’auteurs communistes, juifs, francs-maçons etc Comme bientôt tous les éditeurs parisiens au même moment, et comme tout chef d’entreprise, tout responsable dans la fonction publique etc, l’éditeur se mettra également en règle avec le statut des Juifs. Jean Paulhan assura l’intérim à la tête de la Pléiade. Chez Gallimard, d’autres tels que le directeur commercial Louis-Daniel Hirsch et les membres du comité de lecture Robert Aron, Benjamin Crémieux, Pierre Seeligmann subissent le même sort pour les mêmes raisons. Un temps réfugié en zone libre, Schiffrin et sa famille parviennent à gagner New York. Il y reprend des activités d’éditions avec Kurt Wolff notamment et lance différents projets mais jamais, lui qui s’était fait naturaliser en 1927 par amour pour son pays d’adoption, ne se guérira de sa nostalgie de l’Europe et surtout de la France, de son regret du monde d’avant.
Le plus gênant, c’est l’insistance de l’auteur à faire de Jacques Schiffrin une victime à part, alors qu’il a subi le sort commun aux Juifs, et de faire de Gaston Gallimard l’artisan acharné de sa déchéance ; or non seulement celui-ci a comme tous les autres appliqué les consignes qui lui permettaient de rouvrir sa maison (et donc de verser leurs droits aux auteurs, tous les auteurs, les collabos comme les résistants) et d’en éviter l’aryanisation avec nomination d’un administrateur provisoire (on la disait « enjuivée »), mais il a fait en sorte que, même loin de la France, les droits du proscrit soient respectés en versant régulièrement les pourcentages qui lui étaient dus à sa sœur et sa belle-famille. En l’espèce, à partir de 1933, 3% sur le prix fort des livres parus sous sa direction. Dans une lettre du 2 août 1940, Jacques Schiffrin disait lui-même que Gaston Gallimard allait y être « obligé« . Or quand on lit ce livre, on a l’impression d’un acharnement particulier : Schiffrin y est renvoyé, licencié, congédié etc A croire qu’il y avait volonté de lui nuire. Il y est une victime et Gallimard, un coupable.
Outre que l’écriture est laborieuse, la pensée est d’une naïveté surprenante venant d’un historien : « La maison d’édition avait été zélée, elle avait obéi, comme les trop bons élèves soucieux de bien faire ». De nombreuses répétitions gâtent la lecture à commencer par le contenu de la fameuse lettre de licenciement dix fois martelé. On peut regretter que, malgré son accès privilégié aux sources, l’auteur n’accorde que deux lignes aux débuts de Jacques Schiffrin comme secrétaire particulier du grand historien de l’art et expert Bernard Berenson. Et plus encore qu’il liquide en quelques lignes le contexte général de l’édition sous l’Occupation et toute la complexité de la situation.
Jacques Schiffrin se sentait dépossédé de l’œuvre de sa vie, ce qui laisse à croire qu’il en aurait été spolié, alors qu’il l’avait vendue depuis des années et y a travaillé par la suite pendant des années. Quinze jours ne s’étaient pas passés depuis la Libération de Paris que Raymond Gallimard lui proposait déjà de rentrer en France afin d’y reprendre les fonctions qu’il occupait avant-guerre à la tête de « votre Bibliothèque de la Pléiade » et s’engageait à l’aider financièrement le cas échéant outre le reliquat de ses droits (642 593 francs lui avaient déjà été versés pendant toute la durée de la guerre via sa belle-famille sur les 1 026 682 francs qui lui étaient dûs et qui lui furent versés, les relevés de compte faisant foi). Mais après-guerre, même un forfait ne lui convenait plus et ce sont ses héritiers qui, en 1959, se dégageront totalement et définitivement de la Pléiade moyennant la somme de 3,5 millions de francs. De quoi générer de l’amertume mais pas de conflit.
De son propre aveu, Schiffrin était trop dépressif et trop faible pour envisager un tel retour. Tout cela est très clair à la lecture du volume de la Correspondance échangée entre Gide et Schiffrin et publiée par Gallimard en 2005 précédée d’une préface… d’André Schiffrin. De plus, dans la publication régulière de la Lettre de la Pléiade qui propose une mine d’informations sur les auteurs et sur leurs livres issues des archives Gallimard, on a pu lire ces dernières années des extraits des lettres échangées entre Jacques Schiffrin et Dimitri Snégaroff, l’imprimeur de la Pléiade (imprimerie Union)
Que Jacques Schiffrin se soit senti cruellement « trahi », lui qui était déjà affaibli par la maladie et terrassé par la mélancolie, et qu’André Schiffrin (dédicataire du livre) ait hérité de cet état d’esprit par piété filiale, cela se conçoit. Mais qu’un historien en fasse autant en épousant son ressenti sans esprit critique, c’est regrettable (et l’indigente préface de Robert Paxton n’arrange rien). On ne rendra jamais assez hommage à l’inventeur de la Pléiade, orgueil de notre patrimoine culturel. Mais ce n’est pas Gallimard qui a trahi Jacques Schiffrin, c’est la France.
(« Jacques Schiffrin à New York » photo D.R.)
1 348 Réponses pour De la Pléiade et de son inventeur, Jacques Schiffrin
Les quatre goncourables chez Guillaume Erner ce matin sur France cul.
Angot a répété répété répété ce qu’elle a déjà dit et écrit. Chalandon aussi, voix triste j’ai trouvé. L-P Dalambert était assez convaincant. Et M.M.Sarr se prenait un peu trop la tête quand même, malgré l’intérêt de son propos. mon dieu, quatre livres qui sont tellement dans l’air du temps et la nécessité d’en parler…
Rose est très puritaine finalement…Elle ne comprend pas que le scénariste assiste à l’adultère de sa femme sans réagir (« elle se fait tringler sur le canapé », oh Rose!) La clé est pourtant simple. Le personnage principal aime sa femme passionnément et il est complétement dominé par elle. Il craint plus que tout de la perdre. En outre, on comprend (conversation avec le jeune amant) qu’il savait qu’elle le trompait depuis longtemps, d’où son absence de surprise et de réaction quand il la surprend en flagrant délit. Elle meurt et il se sent un peu responsable. Quelle était cette mystérieuse conversation qu’elle voulait avoir avec lui le soir et dont la perspective lui a fait différer son retour jusqu’à ce qu’il la retrouve morte, foudroyée par une hémorragie cérébrale ? Une scène de rupture pensait-il probablement…et le courage n’est pas son fort, à l’homme soumis.
On comprend à la fin que la jeune chauffeuse va prendre exactement la même place d’Oto, la première femme…Ah la domination féminine!
La Saab 900 turbo rouge est superbe, mais je l’ai déjà dit.
A voir, très beau. (Drive my car)
Dalembert m’a bien plu, son sujet aussi, Jibé. C’est bien le seul que je pourrais offrir. Sur Sorj, je ne suis pas objectif, Irlande du Nord oblige. Quant aux deux autres, c’est du punitif-purgatif.
B à Bougro.
gi!..moi aussi je vais faire mon baroz..c’est au début trés « méta » et aprés tout on leur sait gré d’avoir laissé le raté du début..ça montre bien les affres du télétravail..le reste c’est de la boutique..fastiduex aussi..mais dirfilou comprendra pourquoi aujourdhui térezoune lui fait défaut..en tapin déguisé en jeune pousse..et pourquoi pas qu’il dirait lassouline
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/olivier-pounit-gibert-la-librairie-de-demain-sera-hybride/
Après avoir régulièrement cherché et acheté les livres de Claude Simon, pourquoi les acheter à nouveau en volumes de la Pléiade ? Pour les notes ? Et où mettre ces volumes ; à la suite des livres déjà lus ; ou à leur place ; ou sur des étagères consacrées ? Idem pour Melville, Conrad, Proust, Segalen, Perec, etc.
Les volumes de la Pléiade c’est pour que les oncles les offrent au neveux et nièces pour leur donner un petit capital de bonnes lectures. Et pour se faire plaisir de temps en temps.
Une bonne lecture : Les mondes de l’esclavage (sous la direction de Paulin Ismard) ; un bon gros pavé, éclairant, instructif, qui laisse percevoir de bonnes clefs pour comprendre le déplacement du centre de gravité par-ci par-là.
Drive my car » de Ryusuke Hamaguchi, adapté du recueil de nouvelles « Des hommes sans femmes » de Haruki Murakami.
Lu et aimé. En revanche le commandeur tome 1 m’a paru d’une incroyable lenteur et presque vide, d’un vide attristant.
Leopardi est un d’une immense difficulté à traduire, et surtout sa poésie, ajoutez à cela que le philosophe a étè la proie des philosophes, le poète de ses confrères ou plus souvent des universitaires, cette division n’a pas été favorable à l’intelligence de l’oeuvre.Lui était si modeste , il écrivait « ….je n’ai jamais fait d’ouvrages,j’ai fait seulement fait des éssais en comptant toujours préluder.., » lettre à C. Lebreton.
Il ne s’agit pas d’une rencontre avec une personnalité
si unique, il s’agit de la voir dans sa complexité, et surtout, à se demander sans flonflons comment traduire
sans la malmener la torsion lyrique de sa poésie, où un seul mot vous fait retrouver tout son monde.L’immense et la tendresse, une poésie unique, qui pense, qui chante. Rien d’innocent dans une critique, mais on voudrait que Leopardi, dans sa solitude et sa grandeur, ne vienne pas avalé à petits morceaux, pour faire simple ce qui ne pourra jamais , au grand jamais, le devenir.
@ prière de ne pas perdre son temps en lisant les 700 pages de « Crossroads », dernier roman de J.Franzen.
lu la bio de Bernanos par François Angelier, y ai glané ce propos de Bernanos:
J’apprends à me méfier de ces dons de polémiste qu’on a généralement la bonne idée de me reconnaître. Le ressort de la polémique est le mépris, et le mépris, comme le désir, n’emprunte quelque noblesse qu’aux coeurs de vingt ans. Passé la quarantaine, un polémiste n’est pas grand chose. Mais un polémiste septuagénaire me paraît aussi répugnant qu’un septuagénaire amoureux.
vanina, il n’est pas facile pour nos contemporains de comprendre le matérialisme athée d’origine libérale de Leopardi.
@ TTLT,
c’est bien… vous avez aimé et disséqué… Trop sans doute, ce qui dissuade un brin d’arler ivoire… Et puis surtout, des remarques du genre de (« Rappelons-nous du comportement de la femme de Bertrand Cantat lors du procès de Vilnius »)…. ça passe mal, ce genre de cklin d’oeil elliptique en vue de susciter une connivence idéologique avec LE lectirce n’a rien à faire dans ce CR, on le reçoit de manière désagréable, surtout quand on n’est pas branché comme vous sur des faits divers. Cela dit, vous avez bien le droit de vouloir empathiser avec les victimes des phénomènes « d’emprise »… m’enfin bon…
Sinon, bravo sur vos remarques du manque de transition explicative dans le parcours de la transfuge… Mais du coup, on ne sait plus trop (sous votre plume) si vous nous présentez une autobiographie ou une auto-fiction… Mais peut-être n’a-ce pas tant d’importance, cette affaire de « bonne distance » dans les diverses catégories laissées à l’implicite…
(nb/pourmapar, Je n’aurais pas mis d’ ^ sur le malade, et j’aurais accordé un participe passé)… Bien bonne journée hexagonade !… Hein !
Ps pour vanina.
Si on cherche à dessiner un panoramique : après le Leopardi vitaliste/religieux (Tilgher et Vossler) nous avons eu la crise fasciste et le L. optimiste ; puis, après 45, le L. problématique/progressiste vs un L. démocratique (Luporini vs Timpanaro) et ces deux vs un L. subversif (Negri). Et ce ‘garbuglio’ bien à part, la confusion des plans : poétique, théorique, morale et politique qui limitent la simple approche littéraire. Bref, en quel champ peut jouer un traducteur conscient des enjeux ?
@ iibé, J’ai apprécié la synthèse que vous avez fait de mes goûts parmi les voix de chanteurs/chanteuses français.es… Avez tapé juste, je ne l’aurais jamais aussi bien réussie. J’observe que nous avons pas mal d’affinités sur bien des dimensions du monde, exceptée pourmapar la bonne maîtrise de l’anglais, hélas, ce qui m’a toujours empêché de fréquenter Shakespeare comme il aurait fallu. Bien bonne journée à vous, j’espère que tout va bien se passer malgré la tension internationale du moment liée à la pêche en Manche…
JJJ
Oh, eh bien ça n’a pas l’air de faire reculer l’ambassadrice dans son désir fou de mieux connaître l’université française et de nous rendre visite. On évitera de parler poiscaille et grosses légumes!
« Quant aux deux autres, c’est du punitif-purgatif. » et démonstratif de surcroît, Bloom.
Chalandon est cher aussi à mon coeur, lyonnais en plus et Irlande oblige, oui – Retour à Killybegs, je ne suis pas près d’oublier.
Je crois qu’on a touché le fond…du commerce.
Ciao Christine, on l’aimait bien ton voyage aux sources.
Mais business is business.
« »Donc il faut réfléchir avant de voter, à tous les paramètres, et notamment celui-là. Ce n’est pas au nom du commerce, mais dans l’intérêt d’une profession qui est horriblement difficile. Je prends en compte la pénibilité de ce métier. Et même si j’hésite encore à quelques jours du scrutin, je penserai de toute façon aux libraires », a détaillé le président du jury. »
Les lecteurs, variable d’ajustement, c’est le nouveau règlement.
Mais qui est en ZEP sur ce blog?
Reste donc MMS, et puis le chouchou de Monsieur Decoin, comme prévu.
« la littérature a parfois tendance à se regarder le nombril, et à vivre pelotonnée comme un chat dans son panier »,
Tiens voilà la ZEP énoncée par Decoin! 😉
À Lucéram.
Jacky Barozzi
Quel est le nom de ta famille qui a accueilli Ange ?
C’est très grave ce qui se passe pour les prix litteraires français, auxquels celui du Goncourt dicte sa loi.
J’espère qu’en contrepartie les ecrivains » pressentis » et présents sur plusieurs listes pourront décider de figurer sur celle de leur choix, l’année prochaine.
C’est certain qu’avec les » arguments » de Monsieur Decoin, ne pas fatiguer les libraires, on espère des frondeurs, parmi les écrivains je précise.
La sauson des endives est toute proche. Chouette chouette chouette !!!
J’espère que Passou va voter blanc…☻ ptdr
J’ai toujours préféré l’hiver à l’été notamment pour cette raison mais, aussi parce que les cons sortent moins, sauf dans les stations de sport d’hiver où vous ne me trouverez évidemment jamais.
@ Retour à Killybegs, je ne suis pas près d’oublier.
Moi non plus…, jibé… C’était son meilleur…
En revanche, « enfant de salaud », qui ne se passe ni en Irlande ni au Liban, on peut passer outre son chemin, Perso, m’a bin gonflé !…
On ne sait toujours pas si les libraires ont « une conscience », mais ils ont trouvé leurs soignants.
Trop fatigués! heureusement qu’il n’a pas été ajouté, » ils travaillent comme des négres « .
J’imagine bien, en revanche les cas de conscience qui vont desormais s’appliquer aux jurés, limite, cela mérite un qcm
-As-tu couché avec celui/ celle-ci.
Oui, non sais pas, c’est une éventualité, je passe.
– ce choix est’ il éthiquement compatible avec la charge de travail de madame Aurélie Bouhours, gérante de la librairie Au temps des livres à Sully-sur-Loire (Loiret), qui a déjà tous ses zemmour a refourguer pour les migrants, ou en règle avec le droit du travail pas au noir.
Oui, non, sais pas, je m’en fous je vote pas.
Etc.
Quel participe passé JJJ. Merci de me lire en tout cas. Pas d’accord avec vos critiques mais peu importe.
« Quel est le nom de ta famille qui a accueilli Ange ? »
Celui de mes grands parents maternels, Prosper et Joséphine Dalmas, rose.
Il faut que vous alliez voir le concours de crèches installées dans tout le village par les habitants de Lucéram pour les fêtes de fin d’année !
@ renato maestri
Il s’agit d’avoir tout lu, l’oeuvre et la critique,et après ce travail monstreux, accorder son violon sur quelques mots comme « ricordanze », « vaghe » » « sempre caro » et oublier tout ce qui nous pèse comme le Leopardi progressivo, qui n’a jamais existé, et relire chaque soir « La ginestra ».En revanche assumer le nihilisme léopardien comme gage de pénétration lucide de la condition humaine. Le désir est immense, le plaisir est toujours dans le passé.
Bien moderne, c’est celà qui nous le rend si cher.
Je ne serais pas capable de traduire une ligne.Mais de le relire toujours, le plus grand de nos poètes et de nos philosophes.
Imd, votre exemple des 2 volumes pléiade Claude Simon, on peut le nuancer et ne me convainc pas dans ce cas particulier.. Car le travail d’Alastair Duncan jette de multiples éclairages nouveaux sur cette œuvre, ses sources picturales, photographiques, mémorielles, familiales et biographiques (si nombreuses d’un livre à l’autre) , ses nombreux renvois à des épisodes autobiographiques précis. Duncan raconte aussi les débuts difficiles du jeune auteur, le soutien d’un éditeur(Lindon ) et d’un auteur courageux qui joue le rôle de directeur littéraire (Robbe-Grillet) .Duncan permet de comprendre grâce à ses notes les métamorphoses, les dialogues coupés, les fractures capitales dans ces romans fresques, car c’est une œuvre difficile à aborder pour de nombreux lecteurs. .Prenez l’exemple du roman « Le vent », son quatrième roman. Il fut achevé au cours de l’été 1956,Simon a 43 ans. C’est le roman où il assume enfin pour la première fois l’originalité de ses visions en fragments, avec une luxuriance de prose en longues phrases enveloppantes ,dialogues en argot montage parallèle des actions, ralentis, tons décalés, monologue intérieur et images –voir lieux- enchevêtrés, bande-son riche, travellings cinéma, dans un même dynamisme d’écriture, phrases qui se poussent comme des vagues, charriant des reflets, des images inattendues, lointains et gros plans raboutés, des souvenirs, des anxiétés, des comparaisons ironiques, des métaphores cinglantes, enchâssant des citations, mettant parfois au premier plan de visages grotesques et des silhouettes caricaturales façon Daumier. Grace au travail de Duncan on apprend l’aventure éditoriale difficile, d’un livre qui déconcerta à sa publication et souleva l’enthousiasme de quelques-uns.
Dans les deux volumes, les notes nombreuses reconstituent le travail de Simon en amont de l’écriture, ses multiples sources, car Claude Simon, ayant voulu être peintre a multiplié par exemple les références peinture et les techniques picturales. Sa nostalgie de la peinture est omniprésente, comme les lieux de son enfance, de Paolo Uccello à Poussin à Rauschenberg mais aussi usage systématique de toutes sortes de documents (affiches de pub, illustrations naïves de vieux livres scolaires, portraits d’ancêtres, cartes postales anciennes gardées dans le grenier familial (si importantes ,on en reproduit quelques-unes dans le Pléiade) , ainsi que des multiples allusions au cinéma muet: tout ça envahit le roman avec des collages démultipliés, et une complexité d’architecture dévoilée grâce à la reproduction de croquis et dessins de la main de Simon. La topographie des lieux devient aussi un art chez Simon. Dans ‘Histoire » la précision hallucinée du plan de Perpignan .Enfin quand on lit « Les Géorgiques » ou »L’Acacia » qui sont un peu ses mémoires d’avant-tombe, découvrir les sources de la généalogie familiale est indispensable pour mieux apprécier la transfiguration du passé épique en épaisseur romanesque.
. Pour ceux qui aiment cet auteur, l’abondance de ces notes est une vraie joie intellectuelle, un cadeau inestimable.
Duncan ajoute donc comme un documentaire très nourri pour accompagner l’œuvre.
Mais un polémiste septuagénaire me paraît aussi répugnant qu’un septuagénaire amoureux.
Chouette chouette chouette! Il n’y aura plus qu’à prier.
Le léZard vous invite à une visite culturelle gratuite à travers les plus belles demeures aristocratiques du Marais…
@ TTLT, vous êtes tjs aussi susceptib’ et imbue…
Ne me remerciez pas (surtout pour les critiques positives)…
Bàv,
« Vérité sortant du puits »
Un universitaire philosophe, avec lequel j’échange beaucoup depuis des mois, a sur sa page Facebook une grande photo asiatique (japonaise ?) et dans le coin gauche une petite photo où lon ne voit pas grand-chose, sauf une dame nue enjambant je ne sais quoi (je croyais voir une baignoire ! ). Je n’ai jamais eu l’idée l’interroger sur cette dame nue, voulant respecter ses préférences picturales et ne pas être intrusif.
Or, ces jours-ci, recherchant des titres de livres sur Amazon, puis la FNAC , je n’ai pas trouvé ce que je cherchais mais, je ne sais pourquoi (algorythmes ?), la FNAC me montre la couverture de cinq livres (qui n’ont aucun rapport avec ce que je cherchais), dont 4 couvertures Gallimard. La cinquième montre la couverture d’un livre de Renaud Camus (qui a fait beaucoup parler de lui et que je n’ai pas lu) « Le grand remplacement ». Or, que vois-je sur cette couverture de livre ? La dame nue enjambant je ne sais quoi, comme sur la page Facebook de mon correspondant philosophe. Très surpris, j’interroge ce philosophe ami sur cette dame en lui demandant s’il a mis cela en référence au livre de Renaud Camus. Il me répond qu’il ne savait pas que Renaud Camus avait mis cela sur son livre et il me dit ce que c’est que cette dame.Il me dit que c’est une allégorie de la Vérité sortant…d’un puits !Je l’ai remercié et j’ai fouill é Google pour y voir plus clair..
C’est un tableau de Jean-Léon Gérôme intitulé « Vérité sortant du puits armée de son martinet pour châtier l’humanité » et qui se réfère à la phrase de Démocrité : « En réalité, nous ne savons rien, car la vérité est au fond du puits ».
« Voilà pourquoi votre fille est muette. »(Molière)
..et elle aurait du y rester charoulais..tant elle est -litteralment- vilaine
Chouette chouette chouette! Il n’y aura plus qu’à prier
..quand qu’on picole et qu’on fait dla moto ça risque pas darriver..faut s’y connaitre en nonos..c’est dla dialectique teutchy
vanina, il n’est pas facile pour nos contemporains de comprendre le matérialisme athée d’origine libérale de Leopardi
ils ne le comprennen pas..enfin beaucoup moins que lui..mais il en sont telment pétri qu’il n’ont -rien- a en dire..surtout aucune poésie..c’est surement ça que tu veux signifier rénateau quant à « l’origine libérale »..
Mais un polémiste septuagénaire me paraît aussi répugnant qu’un septuagénaire amoureux
on croirait pas comme ça mais nonos c’est notre punk a nous..un genre de sid vicious..son maitre: qu’est ce qu’un bourgeois?..c’est un cochon qui veut mourir vieux
paroles..paroles
https://www.youtube.com/watch?v=SGJFWirQ3ks
Bouguereau, sans appel à la mort, si vous vous projetez au coeur de l’action armé de votre désir, de vos sentiments, Ne ressentez vous pas une impossibilité liée à l’âge. Le corps ne s’ aime plus qui plus est s’ il s’ agit de s’ offrir, de toucher à un autre et s’ il le fait c’est qu’il s’ est oublié. Nous sommes des consommables comme les autres, fruits et légumes, il y a un temps idéal .
Côté polémiste , je vous laisse argumenter. 70 ans devraient suffire à être sage, à discuter sans faire enfler la dispute.
Paul Edel, je vous remercie pour cette longue réponse (Claude Simon). J’ai bel et bien un des deux Pléiade C.S, Quelqu’un qui sait que j’aime cet auteur me l’a offert et je n’ai pu que remercier. J’ai consulté les fameuses notes et, oui, j’ai vu des choses que je ne voyais pas. Cependant, je ne suis pas un littéraire, plutôt un lecteur, et toujours l’attrait d’un autre livre, celui que je viens de choisir chez le libraire, me retient d’explorer plus. Mais je le fais régulièrement, réécouter un CD, relire une page ou deux pour me souvenir de mon plaisir.et l’entretenir.
C’est en lisant (parcourant) les notes du Pléiade Georges Orwel que j’ai vu dans Hommage à la Catalogne que l’hôtel où s’abrite G.O. à Barcelone en mai 1937 est peut-être le Palace de Claude Simon, exactement au même moment historique.
Faut-il en conclure que vous êtes pourrie, Bérénice ? Ce n’est pas possible.
Côté polémiste , je vous laisse argumenter
je suis pour l’harmonie et l’entente entre les peuples béré..fais attation a cque tu dis
Moi je ne jure que par le Faubourg Saint-Germain, Jazzi.
Quelqu’un qui sait que j’aime cet auteur me l’a offert et je n’ai pu que remercier
sans polémiquer c’est dit havec une forme de regret qu’il dirait dédé
T’as plus le droit de péter au lit et dans les ascenseurs, Bouguereau.
Ça vient d’être décidé par la Cop 26.
Y’aura des capteurs obligatoires dans les slips avec liaison Bluetooth.
« Vérité sortant du puits armée de son martinet pour châtier l’humanité »
dit comme ça ça pourrait allécher dédé..mais pour la cop dans le figaro..c’est raccord..avoue
Charoulet, puisque vous l’avez trouvée, pourquoi ne pas la montrer cette vérité interpellatrice :
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vérité_sortant_du_puits#/media/Fichier:Jean_Léon_Gerome_1896_La_Vérité_sortant_du_puits.JPG
Bouguereau, j’aurais préféré, pardi, un volume d’un auteur que je ne connais pas encore !
« et démonstratif de surcroît » (Jibé) : ces deux–là me font penser aux « reality-instructors », qu’épinglait Bellow dans ‘Augie March’. « Ecoute bien mon p’tit gars, j’vais t’ dire c’que c’est la vie, ouais… »
Si l’un(e) d’entre eux gagne demain, il faudra que les jurés aient une bonne excuse.
Maria Khoreva :
Je parie que le volume photographié en illustration est le volume IV des œuvres d’André Breton
Et moi je parie que non.
Vous avez bien écrit volume IV (quatre) ?
Merci Mr Charoulet, j’apprends à chaque fois quelque chose de nouveau en lisant vos commentaires, je peux vous dire que vous êtes les seul ici dans ce cas : je ne connaissais pas ce tableau de Gerôme, je ne connaissais d’ailleurs pas ce peintre, pas plus que la phrase de Démocrite, je ne savais que pour Camus, pas plus que je ne savais que vous aviez un ami philosophe universitaire et que vous n’aviez jamais osé l’interroger sur cette femme nue dan ce tableau, pas plus que je ne savais que vous aviez fait des recherches sur google au sujet de ce tableau et ces recherches avaient ma foi été fructueuses puisque du puits il en est sortie une vérité, aussi je vous en remercie.
quiconque a trempé dans le monde de la philosophie universitaire, ou y trempe encore, est dans la nécessité cruelle de saluer les hommes qu’il méprise, de sourire à son meilleur ennemi, de pactiser avec les plus fétides bassesses, de se salir les doigts en voulant payer ses agresseurs avec leur monnaie. On s’habitue à voir faire le mal, à le laisser passer ; on commence par l’approuver, on finit par le commettre. À la longue, l’âme, sans cesse maculée par de honteuses et continuelles transactions, s’amoindrit, le ressort des pensées nobles se rouille, les gonds de la banalité s’usent et tournent d’eux-mêmes.
quiconque a trempé dans le monde du foot professionnel, ou y trempe encore, est dans la nécessité cruelle de saluer les hommes qu’il méprise, de sourire à son meilleur ennemi, de pactiser avec les plus fétides bassesses, de se salir les doigts en voulant payer ses agresseurs avec leur monnaie. On s’habitue à voir faire le mal, à le laisser passer ; on commence par l’approuver, on finit par le commettre. À la longue, l’âme, sans cesse maculée par de honteuses et continuelles transactions, s’amoindrit, le ressort des pensées nobles se rouille, les gonds de la banalité s’usent et tournent d’eux-mêmes.
j’adore ce petit extrait : merci Paul Edel !
quiconque a trempé dans le petit monde du blogapassou, ou y trempe encore, est dans la nécessité cruelle de saluer les hommes qu’il méprise, de sourire à son meilleur ennemi, de pactiser avec les plus fétides bassesses, de se salir les doigts en voulant payer ses agresseurs avec leur monnaie. On s’habitue à voir faire le mal, à le laisser passer ; on commence par l’approuver, on finit par le commettre. À la longue, l’âme, sans cesse maculée par de honteuses et continuelles transactions, s’amoindrit, le ressort des pensées nobles se rouille, les gonds de la banalité s’usent et tournent d’eux-mêmes.
greubou l’original concerne tu sais quoi ? je le te donne Emile ! :
quiconque a trempé dans le monde du JOURNALISME (!!!), ou y trempe encore, est dans la nécessité cruelle de saluer les hommes qu’il méprise, de sourire à son meilleur ennemi, de pactiser avec les plus fétides bassesses, de se salir les doigts en voulant payer ses agresseurs avec leur monnaie. On s’habitue à voir faire le mal, à le laisser passer ; on commence par l’approuver, on finit par le commettre. À la longue, l’âme, sans cesse maculée par de honteuses et continuelles transactions, s’amoindrit, le ressort des pensées nobles se rouille, les gonds de la banalité s’usent et tournent d’eux-mêmes.
Après avoir un peu travaillé dans le cinéma Capa a dit que c’était la plus grosse merde dans laquelle il avait mis les pieds.
Quiconque a trempé dans le petit monde des endives au jambon sauce béchamel, ou y trempe encore, est dans la nécessité cruelle de saluer les hommes qu’il méprise, de sourire à son meilleur ennemi, de pactiser avec les plus fétides bassesses, de se salir les doigts en voulant payer ses agresseurs avec leur monnaie. On s’habitue à voir faire le mal, à le laisser passer ; on commence par l’approuver, on finit par le commettre. À la longue, l’âme, sans cesse maculée par de honteuses et continuelles transactions, s’amoindrit, le ressort des pensées nobles se rouille, les gonds de la banalité s’usent et tournent d’eux-mêmes. Non ?
Bon d’accord je quitte ce blog pour toujours.
Madame ou Monsieur lmd :
La raisons en est que je suis un infirme informatique, que je ne sais pas mettre un lien.
Et, pire encore, il y a deux ans, à 74 ans, je ne savais pas faire de copié-collé. Je sais maintenant ce que tous les enfants de 11 ans savent.
La raison (pardon)
Mon cher Charoulet (voyez…), lorsque une image, un article, une video vous intéresse
allez-y franco, promenez le point d’insertion, la petite flèche, sur l’image jusqu’à ce qu’apparaisse dans la bande blanche tout en haut de votre écran un titre ; vous cliquez alors à nouveau sur cette inscription dans la bande blanche et elle devient une inscription commençant par https//
Sélectionnez alors cette inscription https, copiez-là (puisque vous avez appris à copier) puis collez-la dans votre commentaire.
Ne craignez aucune fausse manœuvre (allez-vous exercer chez Bilger en ne mettant pas votre vrai nom bien sûr pour qu’il ne se dise pas mais qu’est-ce qui lui prend à Charoulet !)…
Voui, il s’agit de la pléiade André Breton.
Ragnar Von…Holten pour les curieux est un peintre dit »surréaliste » mais pas des plus connu.
Racontpatavi, oui, les indices sont étroits mais plausibles :
https://www.andrebreton.fr/en/person/14555
« Si l’un(e) d’entre eux gagne demain, il faudra que les jurés aient une bonne excuse »
Bloom
L’abaissement devant le convenu convenant incontestable par nos temps de donneurs(euses) de leçon.
JJJ
oui, j’avais percuté que vous n’appréciez pas le Sorj Chalandon de cette cuvée 2021. Il est vrai que j’ai, comme Bloom, un faible pour ses écrits irlandais et ses engagements.
L’écriture inclusive, cette sottise…
Monsieur ou Mme lmd :
Grand merci ! Vous avez cru être clair et net. Mais je vous jure, même après relecture, que c’est comme si vous m’aviez parlé chinois.
Mon fils (geek de compétition) avait mis des heures pour me faire faire un copié-collé. Son commentaire d’alors avait été : « Quel boulet! »
« Cet âge est sans pitié » (La Fontaine)
Cet après-midi, dans une librairie, j’ai feuilleté le Journal de René Fallet, qui vient de sortir. Je me demandais si Fallet n’aurait pas fait, lui aussi, une amusante Pléiade. Plus drôle que d’Ormesson. Mieux écrit, aussi. On ne trouve plus beaucoup chez le marchand les livres de Fallet. Moi, je voudrais au moins en lire un, « Paris au mois d’août ». Ce titre m’attire, peut-être à cause de la chanson d’Aznavour. Plus que le film, que je n’ai pas vu non plus. Finalement, on sait peu de choses de fallet, sinon qu’il était l’ami de Brassens — et du Beaujolais. Enfin, on reparle de Fallet, ça faisait longtemps… Je me demande, Paul Edel, ce que vous en pensiez ?
Jibé, la sensibilité du luthier de ‘Mon Traitre’ est très proche de celle du Sorj des pintes partagées avec les Irlandais de Vincennes… Fasciné par ce peuple du Falls ou d’Andytown, capable de la plus haute générosité et de la pire des inhumanités, population dressée dans sa juste lutte pour la préservation de son existence face à l’Anglais brutal et aux loyalistes inféodés.
C’était un temps où, certaines heures des Jours Terribles pouvaient encore sonner romantiques.
« Des rêves dont on meurt, des morts dont on rêve », écrivait Maurice Goldring au sujet de la mystique révolutionnaire irlandaise…
… et bien M. Charoulet, vous finiriez par nous faire fondre, en tant que handicapé du net… je reste pourmapar toujours un brin déconcerté et admiratif par vos réactions d’une grande fraîcheur. Pourriez-vous néanmoins nous expliquer ce qu’est un geek (?) de compétition. nous ne sommes hélas pas très familiers de cette discipline olympique, MM. Bilgèrémoij… Merci et fort bonne soiréeà vous,
Réponse à JJJ :
GGEK :
ANGLICISME•FAMILIER
Personne passionnée par les nouveautés techniques, et particulièrement par l’informatique, l’internet, les jeux vidéo.
Pas moi ! J’en suis resté à mes 200 Pléiade.
geek (pardon)
« Les Gekkonidae sont une famille de geckos. Elle a été créée par Nicolaus Michael Oppel en 1811. »
Tweet
Ce soir à 21.14 sur France 4, ne ratez pas le documentaire de Fabrice Gardel consacré à « René Maran, le premier Gon…
C’est une feinte, pour oublier le sujet.
Ce soir à 21h et des poussières, ne manquez pas ce téléfilm, sur France 3.
« Plusieurs fois président du Conseil dans les années 1930, Pierre Laval est l’artisan de la prise de pouvoir de Pétain en 1940. Il met en oeuvre la collaboration avec les nazis et organise l’entrevue de Montoire avec Hitler. Pétain s’en sépare quelques mois plus tard : les Allemands exigent son retour. Quand il revient, il a les pleins pouvoirs. Il coordonne avec les Allemands les rafles des juifs, femmes et enfants compris, met en oeuvre le Service du travail obligatoire (STO), combat les résistants et déclare : «Je souhaite la victoire de l’Allemagne» »
bonsoir:on a déjà remarquer que LAVAL ETAIT UN PALINDROME
RE BONSOIR
REMARQUE excuses
@J’en suis resté à mes 200 Pléiade.
Bonsoir Charolais.
Les 63 premiers volumes de la Pleiade Gallimard, ceux qui nous intéressent ici, avant l’apothéose, celle consacrée à Goethe en 1942, et jusqu’au limogeage de Jacques Schiffrin en 1940, pour répondre avec un zèle très mondain parisien, à l’aryanisation , directeurs ariens, capitaux ariens comme il en fût nécessairement attesté auprès d’un national-socialiste, P. Rives, pour continuer le commerce du luxe ( de la luxure ?)
eh bien Charolais, il y avait a peine 36 auteurs ( tous morts, sauf un) , dont 20 volumes Balzac, le plus pleiadisé.
Vote fils aura vite fait de vous retrouver ça.
Damien, bcp aimé,il y a longtemps René Fallet . Je Me souviens de « Banlieue Est » et de son Prix Interallié, « Paris au mois d’aout, » et de son héros qui rêvait de draguer une anglaise..c’était plein de charme, ce Paris des bistrots,quelque chose de jovial qui a disparu.
Sorj se trouve un père de substitution sous les ciels bas et lourds du Nord de l’Irlande; Parce que le vrai est un faux. Et vlan, rebelotte, voilà que le pater N°2 est un traitre à la Cause.
« Aren’t people shits? » (Beckett)
Alors il leur règle leur compte l’un après l’autre, deux livres minimum. Et sur l’Irlande, ça fait de la grande littérature.
« …this man’s scope, that man’s art » (Shakespeare)
Il existe une Vérité sortant du puits particulièrement croquignolette que les admirateurs de Zola ont offert au Maître après l’Affaire. Le tableau peut être vu à Medan. Antérieurement, Madame Zola mettait les Cezanne envoyés par leur auteur au grenier. Cherchez l’erreur.
Deux livres minimum par père…cinq en tout pour les tuer…du coriace.
celle de caran d’ache meussieu courte?..géant
ça marche pas fort le pain dfesse..térezoune va encore se faire later par son mac
Pas moi ! J’en suis resté à mes 200 Pléiade
me souviens d’une converse a ce sujet avec dafnoz de ti tenculé qui soudayaient le toxico pour aller griffer des pléiades..total du finiche elle se sont rtrouvé sous clef comme les chivasses à lassouline..ça fsait con dans les librairies
1931 1940 le catalogue
LAVAL ETAIT UN PALINDROME
y fumait 2 paquets par jour quelle dirait bonne clopine
Deux livres minimum par père…cinq en tout pour les tuer…du coriace.
Ce n’est pas mieux chez le psychanalyste, mieux vaut un tueur à gage ou un empoisonnement bien qu’avec la médecine légale même le novitchoq puisse être découvert sans empreintes mais une signature.
(allez-vous exercer chez Bilger en ne mettant pas votre vrai nom bien sûr pour qu’il ne se dise pas mais qu’est-ce qui lui prend à Charoulet !)
..le mieux c’est dinscrire lassouline a toutes les news lettère de sites pédophiles..on apprend en s’amusant
les gonds de la banalité s’usent et tournent d’eux-mêmes. Non ?
toutafé c’est toujours et encore comme mon doigt dans le troudbal à polo qu’elle dirait bonne clopine..jle fais même sans y penser
Le corps ne s’ aime plus qui plus est s’ il s’ agit de s’ offrir, de toucher à un autre et s’ il le fait c’est qu’il s’ est oublié
t’es trop dégueu béré..au fait t’as commandé ta bouteille de stealth ink?
Non, je ne fréquente plus les édifices public et puis je n’ai rien d’édifiant à exprimer. Con cul bite sexe ça ne suffit plus.
Publics.
à Marie Sasseur
Moi aussi je suis capable d’estropier votre patronyme. Je peux remplacer le « a » par exemple.
Charolais, troller oui, mais troller utile.
Votre fils va vous aider à utiliser le web.
Charolet, j’ai passé environ 1heure hier soir à explorer les plages de Bretagne sur Google Map, sans trouver traces d’algues vertes. Qu’en ont ils faits, j’ai agrandi au maximum, et bien non il n’y a plus rien à voir dans la baie de Paimpol.
Et alii n’est pas remonté de la journée, dissout avec la vérité.
Adoptez un Patrice Charoulet. Ils sont très attachants.
@ça ne suffit plus
Surtout quand ça manque
Incidemment, les vieux de la vieille ont-ils des nouvelles de Till Eulenspiegel ?
Sinon, glané sur le web :
la couverture du numéro 2 du Magazine littéraire en 1966 (je ne suis pas le fils de Charoulet et il n’est pas mon père)
https://pbs.twimg.com/media/FDJ6ug4X0AEA0RV?format=png&name=900×900
@Ce soir au vernissage de l’exposition de la BNF sur Baudelaire et la mélancolie
Du Baudelaire tendance pince-fesses ? C’était mieux avant qu’il dirait Zemour de La Télé, la bite en fleur
…mardi 02 novembre 2021 à 23 h 41 min.
…
…je crois, que j’ai trouver, le sens des pseudos-riches, du monde actuel,!…
…
…tout,!…pour, les seuls, actionnaires, et ou trusts, et filiations privés en Bourse, criminalités organiser; au sens corporatismes en tout détails et managements social et économique,!…
…
…le reste, la bonté, la générosité, les témoins de Judas, les religions, partis-pris et journalismes des torpeurs, les guerres, ou créer des catastrophes, c’est des » bidons « , pour détourner les esprits,!…
…tout, est pour les seuls actionnaires et trusts associés,!…Go,!…
…etc,!…leurres et illusions d’esprits,!…
…le sens du crime, le pouvoir du seul » argent « , & trusts C°,!…et Banques.
…
…les génies, inventeurs ou indépendants,!…
…c’est, » tout va, très bien!…Madame la Marquise,!…d’ici ou d’ailleurs ,!… »
…on s’en fout, de l’avenir des planètes,!…
…et, çà nous les fend, les cités à cœurs d’or,!…Ollé,!…Ollé,…& Babylone à deux sous,!…de Judas,!…etc,!…
…actionnaires des bourses,!…
Cf supra.
[…]Non ?
D.
Non.
Force de caractère.
Définitivement non.
La vérité qui sort du puits.
De Fabien Chalon
Vrai-ment
En anglais True-lie
Dans l’Acacia, les 45 pages consacrées à la mort du père à la guerre ; finalement, au terme d’une douleur à dire, le corps d’un jeune homme assis, appuyé contre un arbre.
Jazzi
Tout trouvé.
La maison, le tombeau, Joséphine et Félix le fils cadet.
Village de caractère scindé par le Paillon. Très belle situation ensoleillée de la partie haute du village proche de la tour et des remparts.
Situé entre le col de Nice et le col de Turin.
Vallée parallèle à celle de la Roya.
En haut à Peïra Cava, vue splendide sur le Mercantour. Derrière très proche, la vallée de la Vésubie et celle des Merveilles.
Sur la route en montant entre les deux villages, petite chapelle (Saint Michel) avec fresques sublimes.
À droite deux voyageurs sur deux ânes, face Saint Michel Archange terrassant le dragon et un petit compagnon et à gauche des hommes ployant sous leur faix.
Église haute fermée pour inondations.
Boulangerie aussi depuis deux ans. Pas réussi à savoir pourquoi le boulanger est parti.
En montant en voiture, ai pensée à votre épopée enfantine en bus.
Le bout du monde.
Ce sont des suisses qui ont acheté la maison de Félix et antérieurement de Prosper et Joséphine.
Les parents sont morts. Les fils ont pris la suite.
Sans commentaire.
Ni sur les suisses. Ni sur les familles intelligentes.
Le col de Turini.
Du 4 décembre 2021 au 9 janvier 2022, la ronde des crèches de Luceram. 450 exposées devant les maisons.
Musée de la crèche.
The Sugarcubes :
« A l’issue d’un échange inédit sur Twitter, Elon Musk se dit prêt à verser près de 6 milliards de dollars au Programme alimentaire mondial de l’ONU. Une condition ? Un budget accessible au public et détaillé pour chaque centime dépensé. »
Drive My Car :
Belle expédition et enquête complète, rose !
Le vieux couple de Suisses, qui ont remis à neuf la maison de la rue de la Tour, l’enduisant indument d’un crépi rose, s’étaient proposés de me la revendre, il y a une dizaine d’années. Un prix très honnête et abordable. Mais j’ai décliné leur offre…
Nous possédons toujours une vingtaine d’hectares morcelés, en indivision, tout autour du village, rose…
Thanks Bloom, touché par vos remarques sur SC et surtout l’Irlande. J’y tiens, moi aussi, à cette Irlande des têtes dures, certes pas celle des enfants de choeur mais enfants de coeur plutôt -et d’excès terribles (pintes et le reste).
Préférons l’Irlandais alcoolique au catholique..dracula se tient les côtes, dear jibé.
Chalandon suicide son père honteux en noyade, le vrai père de ce fils indigne cathodique est mort en ephad.
Le petit-fils Gallimard publiera bien un « papy honteux » avant de casser sa pipe, les nains de Jardin se révoltent, faut bien récolter du « like » sur les rézos du proxo en tichorte qui joue l’harry empoté.
« Préférons l’Irlandais alcoolique au catholique », dear Phil, je ne peux que vous donner raison -mais l’un n’empêche pas l’autre, on le sait bien!
Quant à SC, il fait comme il peut je suppose. Me garderais bien de juger.
courage
courage
j’entends craquer le jadis
mais j’ai beau peser de tout mon pas
la terre présente ne marque plus
ce qui marche est volatile
ce qui pense coule en buée
notre présent s’encapsule de passions
et mes mains tremblent d’être peu
savoir qui commande est bien vague
la parole vocifère pour soi
et pourtant et pourtant dit la voix
toujours des couples s’inventent
à l’instant leurs mots doux
des sourires aux avenues
émergent parfois de la foule
robes et manteaux volent
dessus les pas dansés
les parapluies se ferment
les lèvres s’ouvrent
des voix des voix des voix
j’entends sur le boulevard
des cris qui ne sonnent qu’une fois
c’est moi c’était moi
et l’urgence présente dit la voix
est au petit temps pathétique
alloué à nos vies
ce courage
M Assouline, Raymond Prunier mérite une publication chez Poésie/Gallimard
bonne journée
«C’est l’un des nombreux doubles standards sexistes auxquels ces mères doivent faire face, note Mélissa-Asli Petit. S’y ajoutent entre autres des normes stéréotypées concernant le vieillissement, puisque l’on tolère beaucoup moins les signes qui témoignent du temps qui passe dès lors qu’il s’agit d’une femme.»
slate
merci, merci!
JAPON?
Alors, de quoi parle-t-on ? Umami est un mot japonais qui signifie « savoureux, délicieux ». Un exhausteur de goût que l’on trouve naturellement dans de nombreux ingrédients : tomates, parmesan, anchois, champignons, mais qui se déclenche surtout par transformation du produit.
Luna Kyung, blogueuse et autrice culinaire coréenne installée en France depuis trente ans, explique : « L’umami est principalement lié au goût des protéines, ou alors ce sont des produits comme les champignons ou les algues, qui ne sont pas tout à fait des végétaux. Pour obtenir le goût umami, il faut passer par la cuisson et détruire les chaînes d’acides aminés : en cuisine coréenne, on utilise beaucoup la fermentation, sur le soja ou les produits de la mer. »
ZZZZZZZZZZZZZ
@ Con cul bite sexe ça ne suffit plus /// yes, mais par quoi remplacer toussa ? Une idée, Zézette ?
@ une vingtaine d’hectares morcelés, en indivision /// Restez indiviZ !… les promoteurs auront bcp + du mal avec les Barres aux ZiZ
@ Prunier mérite une publication /// Sûr… mais il faudra payer pour influer sur les galli-mathiaZ… et PA a pu trop la cote aupréd., voir plutôt chez Zulma..
@ …on s’en fout, de l’avenir des planètes,!…/// yes, mais pas du Con Zourd et du menu Tony-Trouant
@ Je peux remplacer le « a » par exemple /// mieux vaudrait la remplacer par un Z, une lettre qui monte aux Zondages
@ les Z’acacias ou l’Acaciaz /// le grand Claude Zimon…
@ Zélie /// t’arrives pas à m’enlever le zveu collé sur mon z..
@ Paul 59 et @ Élisabeth 70 -> Bon anniversaire à tou.tes deux et à chacun.e – Je vous Zinclus dans l’écriture de mon coeur,
BB journée (et à tte l’HerdéliZ, auzzi).
3.11.21@10.44
: quand vous faites rissoler des oignons ou que vous montez des sauces avec des œufs, c’est un grand pourvoyeur d’umami », souligne Fabrizio Bucella, auteur de Umami, les secrets de la cinquième saveur (éd. Dunod, 2020).
La cinquième saveur apporte une part de magie aux plats
La cheffe Manon Fleury s’est emparée de cette tradition ancestrale pour créer une recette remarquée de prunes salées fermentées. Elle n’a pas appris les secrets de l’umami en école de cuisine, mais plus tard, en officiant au sein de la brigade du chef William Ledeuil, au restaurant Ze Kitchen Galerie, à Paris. « Le nuoc-mâm, condiment utilisé dans les cuisines d’Asie de l’Est et du Sud-Est, tu le retrouves dans plein d’autres cultures, s’enthousiasme-t-elle. Comme en Italie, avec la colatura, une sauce aux anchois fermentés présente dans le berceau de l’alimentation humaine. »
Enfin, le fignolage de l’œuvre : Adrien Ferrand encadre son plat d’un liseré de sauce de dashi gélifié au kombu. Le dashi est un bouillon japonais, le kombu, l’algue qui l’accompagne. Plus umami, tu meurs : c’est précisément cette alliance bouillon-algue qui a donné au chimiste japonais Kikunae Ikeda l’intuition de la saveur umami. Intrigué par le goût dominant, il l’analyse chimiquement et isole en 1908 la molécule responsable de cette sorcellerie gustative : l’acide glutamique. Cette origine japonaise suscite la fréquente confusion entre cuisine asiatique et saveur umami. En réalité, la notion émerge un siècle plus tôt… en France. Fabrizio Bucella raconte : « Louis Jacques Thénard, chimiste du Premier Empire, avait mis le doigt sur la solution de l’extraction du jus de viande avec de l’éthanol. Il l’avait appelée osmazôme, et le mot a été popularisé par Jean Anthelme Brillat-Savarin (célèbre gastronome, ndlr). »
Il est remarquable que, compte tenu de son immense toxicité, le poisson-globe soit un mets délicat au Japon, où il figure sur les menus des restaurants gastronomiques sous le nom de fugu. Sachez toutefois que même mort, il reste une créature dangereuse. Les chefs qui préparent le fugu doivent être incroyablement habiles, car 30 à 50 personnes sont hospitalisées chaque année au Japon en raison d’un empoisonnement au fugu.
Bonne chance Eric Adams, à la direction de cette ville…
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/ancien-policier-et-militant-antiraciste-lafro-americain-eric-adams-remporte-la-mairie-de-new-york/
3J, rien hélas et je vais comme une âme désoccupée, je cherche dans toutes les drogues remboursées par la sécurité sociale un apaisement tant il est vrai que les jambes en l’air, le corps à corps, le baiser, le regard sans mot, le désir consumé sur l’autel de l’amour pour résumer sont des baumes, des revitalisants, des vitamines, des amphétamines, des anxiolytiques, des antidépresseurs et qu’un voilier sans mât ne va jamais bien loin.
René Maran est un Chateaubriand qu’on ignore?Batouala comme nombre de Goncourt de la période,m’a toujours semblé bien indigeste, mais on ne va plus pouvoir le dire. Et son aspect roman colonial écrit du bon coté garantit presentement des études à venir. On attend les Cahiers René Maran, les Etudes Maraniennes, et, cerise sur le gateau, La Pléiade !
Je crois que cet homme modeste serait le premier surpris de son instrumentalisation et de sa réhabilitation. Et je ne suis pas sur qu’il en approuverait les raisons.
Par quoi commencer chez Claude Simon qui m’emballe à coup sûr?
MS, auriez vous lu le devoir de violence et si oui, qu’en pensez-vous?
Entre horreur et beauté, ultime promenade mémorielle et museale dans le Marais en compagnie du léZard !
Et le Goncourt est attribué à…
Bon appétit, Passou !
@ je proposerai toujours : la route de Flandres…
@ Je me souviens de Simone de Beauvoir analysant le dégoût des femmes de Montherlant… son effroyable misogynie. Elle expliquait que pour lui, il valait mieux vivre seul que de subir leur rivalité au sein du mariage. Dans l’ensemble dépourvues de virilité, elles ne pouvaient être conçues que comme des êtres inessentiels et inférieurs, ne servant tout au plus qu’à mettre sur un piédestal la virilité de l’homme. Beauvoir stigmatisait la solitude revendiquée de Montherlant… D’après elle, « l’homme seul » ne pouvait se comparer, vu que la supériorité virile au sujet de laquelle il avait besoin de se conforter n’était qu’un leurre philosophique… Aujourd’hui, on doit certes reconnaître notre dette à Beauvoir, DHH, mais pas à son propre statut de philosophe masculine. Quant à Montherlant, qui peut encore lire ça…, de nos jours ?
Ce qui me console de Beauvoir, c’était son hommage appuyé à Stendhal : il aimait les femmes sans jamais avoir eu l’idée de les essentialiser dans un statut par rapport aux hommes… SdB disait : « La femme selon lui est simplement un être humain : les rêves ne sauraient rien forger de plus enivrant »…
Mal à l’aise rétrospectif…, c’est elle, Simone, qui essentialisait LA FEMME dans les multiples regards qu’elle décryptait de l’HOMME…
Peut-on encore relire Le deuxième sexe aujourd’hui, et en garder quelque chose d’historiquement valable, hormis que 1949 fut une date inaugurale et depuis, peut-être jamais vraiment datable ni datée? …. Perso, je dirais que oui… Elle m’aide toujours à atténuer ma fureur quand les meufs (keufs ou pas) me font iech un brin avec leurs inconséquences féministes radicales… Simone eut été horrifiée par Alice C., c’est qu’elles n’eurent absolument pas la même lecture et pratique du lesbiannisme. Bon, mais je m’égare.
Bàv,
B lisez en priorité « La route des Flandres », c’est le cœur de l’œuvre car le traumatisme qui est la source de son écriture!J’ai toujours regretté que ce roman n’ait pas eu le Goncourt.
And the Winner is…
Bravo MMS !
Formidable Goncourt cette année encore.
Je regretterais beaucoup le Goncourt, s’il était attribué à Christine Angot. Le refus de cette dernière d’associer son sujet autobiographique, l’inceste, du contexte général de domination masculine de notre société, son exigence d’être désagrégée des luttes féministes, sa prétention à l’oeuvre d’art, sa position de sujet narcissique, coïncident tellement avec la subjectivation du capitalisme – triomphante aujourd’hui, il n’y a qu’à voir les pubs qui nous somment d’être « nous-mêmes », comme si ce « moi » pouvait se construire hors des structures sociales, elles-mêmes déterminées par les structures économiques et culturelles, en font en réalité un pur produit marchand, une illustration parfaite de l’adéquation de la littérature à ce qu’il y a de plus détestable dans l’individualisme démesuré de nos temps soi-disant « modernes ». Mais bon. Il paraît que cela se vend.
12h49, sonnez hautbois, resonnez musettes claironnez cors de Saint Hubert, Diegane a gagné !
Merci à Passou de nous avoir fait lire ce roman de Mbougar Sarr.
Oui, un très très bon choix.
Tres beau Goncourt. Attribué à un encore jeune écrivain prometteur.Merci Pierre Assouline.
Lors d’une séance de dédicace au Divan il avouait sa frilosité pour les maths. Ainsi un « faible » en math succède à un fort en math
Edel ne l’a pas lu ce » la secrète mémoire des hommes » de MMS.
Et puis c’est la journée de la gentillesse.
Ouf !
S’il y en a qui ne connaissent pas le Goncourt 2021, c’était un billet rdl:
https://larepubliquedeslivres.com/dans-le-labyrinthe-avec-mohamed-mbougar-sarr/
Ma pauvre Marie Sasseur! comme si je ne me tenais pas au courant des auteurs..et j’ai confiance dans les recommandations de Pierre. vous êtes pathétique dans votre amertume.
Edel n’a pas lu le roman primé Goncourt.
Il » se tient au courant »
C’est bien.
Oui, il faut le rappeler le Goncourt consacre un livre.
Et j’en suis à mon 3eme Goncourt de suite.
Joie
Il faut vite que vous vous procuriez ce livre » la plus secrète mémoire des hommes » ,Edel; la libraire va vite être surmenée, et il n’y aura bientôt plus de papier.
Bon appétit Passou, bise à MMS et à Le Tellier de ma part…🍾🍾🍾
elle se réve a poil pour servir les souchi façon yakuza la radasse
Merci à Passou de nous avoir fait lire ce roman de Mbougar Sarr
il lui file limprimatur à la poufiasse..elle hattendait que lassouline mitré lui fait baiser son gros rubis lidvin..nous on s’en fout alla est plus grand qu’il dirait jicé
Mais bon. Il paraît que cela se vend
les rumeurs c’est quand que c’est pas dans ta fouille qu’elle dit bonne clopine..ça ubérise larousse faut admettre
https://mobile.twitter.com/Passouline/status/1455875634144727045/photo/1
Un grand merci Mohamed Mbougar Sarr, du fond du coeur, pour ce roman.
Je prendrai le temps de vous rendre ce bonheur que vous m’avez donné avec ce livre.
Entre horreur et beauté, ultime promenade mémorielle et museale
baroz le porte flingue est ouanabi yakuza..y’a des épreuves baroz..es tu prêt?
Je prendrai le temps de vous rendre ce bonheur que vous m’avez donné avec ce livre
..faire moins dcopeaux térezoune..t’as du boulot
Sur les plans littéraire, stratégique et politique, il eut été plus courageux d’attribuer le Goncourt à Christine Angot…
MERCREDI 3 NOVEMBRE 2021, 13h40, 15° ciel couvert
La littérature continue à crever dans une agonie sans fin, mais odoriférante la salope !
Quel monde pourri…
Préférons l’Irlandais alcoolique au catholique..
les deux sont béné pendantesse en plomb a pleumeur..même patrimoine génétique..mais voilà..jibé y préfère son lointain..c’t’un snob
Merci à Passou de nous avoir fait lire ce roman de Mbougar Sarr
idem
J’aime quand la littérature parle d’elle même
« A l’issue d’un échange inédit sur Twitter, Elon Musk se dit prêt à verser près de 6 milliards de dollars au Programme alimentaire mondial de l’ONU. Une condition ? Un budget accessible au public et détaillé pour chaque centime dépensé. »
c’est dans la presse de poutine qu’on lit ça..dans la presse libéral on y lit qu’il vaudrait mieux qu’il tranparente sur ses subsides et son « optimisation » fiscale..c’est facile de tmettre dla merde dans les noeils rénateau qu’il dirait élonne
Demain, le léZard sera au Quartier latin, le boug.
N’oubliez pas le guide !
Je regrette que Tanguy Viel pour « la Fille qu’on appelle » ne soit pas distingué par les jurés d’automne.Dommage.
J’aime quand la littérature parle d’elle même
dans l’métaverse grüngrüngrün y va nous réhinventer le mouvment perpétuel..façon gif animé cochon qu’il dirait dirfilou
Je regrette que Tanguy Viel
dis nous de combien il est ton don sur paypal polo..sinon c’est des mots tout ça
Le Renaudot à Amélie Nothomb.
Pas lu. Lâchement, depuis qu’elle s’écarte du Japon, je ne la lis plus. Dire qu’auparavant je patientais quatre heures pour une dédicace à m’en péter la vessie.
Pardon Amélie.
Con cul bite sexe ça ne suffit plus
ça eut payé..mais ça paie pus qu’elle dit térezoune
pour une dédicace à m’en péter la vessie
les geek mettent des couches..mais grûn y se pisse dessus pour faire caguer la fille de salle
Pas lu le livre d’Amelie Nothomb bravo à elle, qui explore un nouveau split, son père. Apres Jesus, ça faisait trop.
L’année prochaine, peut-être.
grand soleil..je vois pus mon écran 120hz..7 euro le grand café..que des hamculé tout partout polo
Merci Susseur.
@ des nouvelles de Till Eulenspiegel ?
… se partagerait entre lamothe-beuvron, kiev et sitges, aurait pas une minute pour finir son roman autobiographique, d’après mes infos … Aurait une retraite heureuse et industrieuse depuis son départ de l’rdl
Charolais, c’est la journée de la gentillesse.
Et des vieux sinistres comme vous auront bien du mal, à perpétrer un attentat contre l’intelligence, la finesse et le bon goût littéraires.
In altre parole :
Que ma joie demeure.🥳
«c’est dans la presse de poutine qu’on lit ça… »
https://www.letemps.ch/economie/elon-musk-sauveratil-monde-faim
Il est vrai que prétendre ‘un budget accessible au public et détaillé pour chaque centime dépensé’ peut rendre nerveux ceux qui vampirisent les dons des petites gens.
Je sais qui a remporté le prix Goncourt.
Comment ça, c’est » des mots », Bougereau ? Tout l’art de Tanguy Viel est de mener cette plongée sans hâte tandis que retentit l’ignoble délice d’une langue déliée de tout appartenance au vieux Nouveau Roman. C’est même drôlement démoniaque pour dénouer les fils d’une intrigue qui passe par une prose déliée de toute fanfaronnade et que page 108 il y a un véritable rire de déesse philosophique deleuzienne qui permet au lecteur de souffler un peu tandis que le conflit explose là où on ne l’attend pas. C’est tout à fait dans la veine de l’auteur dont la clé se trouve sans doute dans son enfance baignée de pure malt et de beignes paternelles, c’est pas compliqué à comprendre si on a lu Pierre Bayard.. mais la fin révèle quelque chose de plus dépouillé et sans trop dévoiler l’intrigue on voit bien que cette comédie cachée, fait entendre, dans son épure non ps une vérité comme révélation mais une vérité comme possibilité .ce pourrait être discordant, plaqué, mal compris, futile ou anecdotique ,voire arbitraire, mais c’est au contraire fluide par l’effet d’une pensée qui s’ancre dans le corps et ne se dissocie jamais jamais jamais jamais du monde sensible féministe. Oui, un rire qu’on croyait perdu depuis Jean Valjean et le Jean-Philippe Toussaint adorateur du Japon. Mais ce qui frappe c’est la vitalité, la prodigalité d’un écrivain qui ménage aussi des refuges au lecteur dans l’enténèbrement générale de cette ambivalence intime qui règne sur l’œuvre de page 14 à la page 45 et que le narrateur explore impunément sur des lieux émotionnels que lui seul connait et que toi, lecteur tu ne connaitras jamais ». Le happy end inattendu m’a surpris, je l’avoue et je me demande si ce n’est pas justement ce truc-là qui a déplu à un ou deux jurés Goncourt. Et après ça on dira, Bouguereau que je suis pas un bon critique littéraire attentif …
J’ai lu le livre du lauréat. Il réveille une mémoire et donne accès à cet autre livre objet de tant de critiques. En dehors d’une certaine sensualité et d’une pulsation particulière peut être africaine, je confierai que l’exercice d’écriture ne m’a pas convaincue mais je n’aime pas les romans construits de dialogues.
Mais il n’en demeure pas moins que le portrait photographique de MM Sarr invite au baiser comme dans ce tableau de Klimt. Kisses!
D que pensez vous de mon devenir de midinette, c’est inquiétant, n’est-ce pas?
Ce soir Sarr dine en boîte.
Je ne sais pas ce qu’est une midinette ma chère Bérénice. Pourriez-tu le définir ?
@le grand café
Double ou allongé ? Y’a une nuance
Qqn a lu le Goncourt ? Je me souviens l’avoir ajouté à ma PAL lors du passage de son brillantissime auteur chez F.B.
(Et pour une fois qu’un lauréat est BG…)
Une fois.
« Une petite », comme disait le descendant du Rav de Tlemcen.
Quelle est la différence entre MMS à 20 ans, MMS à 40 ans, MMS à 60 ans et MMS à 80 ans?
Supsense…
David Diop, Abdulrazak Gurnah et Mohammed Mbougar Sarr. Les trois prix les plus prestigieux au monde pour trois noirs.
Zemmour est très content😂😅😁😂😅😂
Le prochain prix Nobel sera pour moi puisque moi aussi je suis noir.
Mon dernier roman s’intitule Vingt mille vieux sous les merdes, la suite de Les Cinq incontinents.
Lisez-le bande de vieux schnocks.
Est-il besoin de vous dire que je suis d’une beauté virile proverbiale et d’un charme mâle légendaire en plus de mon incommensurable intelligence.
Je dis cela pour les gonzesses du blog ok.
Non, non, je ne me la pète pas du tout. Tout ce que je dis à propos de ma belle et charmante personne est la stricte vérité.
Je peux même voler de mes propres ailes, littéralement, mais je ne le fais que la nuit quand la lune est pleine.
Pfft ! voler les nuits de pleine lune tout le mande sait faire ; essayez voir lorsqu’elle se cache !
Je peux également me rendre invisible grâce à ma fameuse cape d’invisibilité.
Invisible Man, c’est moi.
Renato, tais-toi, tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu es trop nul pour pouvoir voler, toi, alors ferme-la.
Moi, quand la lune se cache, je me métamorphose en un beau et élegant loup-garou très séduisant et d’une impeccable galanterie avec les dames de la nuit.
« Dire qu’auparavant je patientais quatre heures pour une dédicace à m’en péter la vessie. »
»
dans ce cas faut pas s’emmerder suffit de faire pipi dans la file d’attente, on a juste droit à quelques insultes de quelques personnes outrées ça ne fait qu’ajouter du plaisir à celui de libérer sa vessie qui retrouve sa joie de vivre sa vie de vessie.
« depuis qu’elle s’écarte du Japon, je ne la lis plus. »
»
moi pareil, c’est impardonnable,et franchement je n’arrive pas à me l’expliquer, j’ai passé des nuits blanches à me demander le regard fixant les toiles d’araignées au plafond : « pourquoi s’est-elle écartée du Japon vindiou! ».
à la limite elle se serait écartée du Brésil, de la Chine ou du Mozambique je le lui aurais pardonné, mais pas le Japon ! pour la simple raison que le Japon on ne s’en écarte pas ! ceux qui ont le malheur de s’en écarter l’ont payé cher, souvent de leur vie, rendant leur dernier souffle dans les affres de la souffrance de ne savoir comment trouver la réponse à la raison de la cause de cette décision qui les a un jour pousser à s’écarter du Japon, se répétant inlassablement d’une voix de plsu en plus en inaudible « maudits soient ceux qui ont eu l’audace de s’écarter du Japon! » jusqu’à ce que hop! ils meurent l’âme lourde et le regret pesant.
Renato est jaloux de ma beauté.
D. m’envie.
Marie Sasseur fantasme sur moi.
Jazzi rêve de mon corps de guerrier.
Bérénice hallucine à mon souvenir.
Clopine ne jure que par moi.
Janssen J-J s’incendie les sens à mon image.
Paul Edel écrira son prochain roman pour ma gloire.
Patrice Charoulet fera tout pour me rencontrer.
Closer traversera l’océan pour me dire bonjour.
Bouguereau argotira à qui mieux mieux pour mes beaux yeux.
Ed postera ma photo sur la page d’accueil de son blog.
Et Passou me décernera un Goncourt spécial pour moi.
Voilà.
D, une midinette est un élément féminin qui s’enthousiasme pour un détail, qui est prompte à l’éloge facile, qui a un coeur d’artichaut dont les feuilles se détachent pour s’envoler au gré des vents.
« Bérénice hallucine à mon souvenir. » C’est vrai!
1348
commentaires