de Pierre Assouline

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La République des livres
De la Pléiade et de son inventeur, Jacques Schiffrin

De la Pléiade et de son inventeur, Jacques Schiffrin

Il y a une vingtaine d’années, en me mêlant à la foule littéraire qui se pressait au fameux cocktail annuel des éditions Gallimard dans ledit « jardin de la Pléiade », j’aperçus de loin leur Pdg Antoine Gallimard en grande conversation avec l’éditeur américain de Pantheon Books,  André Schiffrin. Animée, elle me parut de plus en plus vive sinon nerveuse. Lorsqu’ils me virent, ils me firent signe de m’approcher. Ils pensaient avoir trouvé en le biographe de Gaston Gallimard l’arbitre de leur querelle : le grand éditeur a-t-il « tué » le fondateur de la Pléiade en le licenciant parce que juif au début de l’Occupation ? Comme je fis remarquer au fils de Jacques Schiffrin (Bakou 1892- New York 1950) qu’il m’avait une fois promis de m’ouvrir « la valise aux archives » afin que j’y étudie la correspondance et les archives de son père qui s’y trouvaient enfermées depuis la fin de la guerre, le petit-fils de Gaston Gallimard proposa aussitôt de financer le voyage et d’en publier le résultat « quel qu’il fut » dans la Nouvelle revue française.

Ces fameux documents, censés faire toute la lumière sur ce point précis de l’histoire de l’édition sous la botte nazie, riches de révélations annoncées, je n’ai jamais pu les consulter malgré les rapports cordiaux que j’ai pu entretenir par la suite avec l’éditeur new yorkais. Aussi est-ce avec un intérêt tout particulier que je me suis précipité sur le livre de Amos Reichman Jacques Schiffrin. Un éditeur en exil (22 euros, 288 pages, Seuil). Un portrait plutôt qu’une biographie que publie Maurice Olender dans sa fameuse collection « La librairie du XXIème siècle ». Mais un portrait admiratif qui contient en creux un portrait à charge de Gaston Gallimard.

Avant de devenir la prestigieuse collection que l’on sait, la Bibliothèque de la Pléiade est créée à Paris en 1923 par Jacques Schiffrin en association avec quelques proches sous l’enseigne des éditions de la Pléiade. Je revois encore Simon Schiffrin, son frère directeur de production dans le cinéma (Quai des Brumes etc) m’en raconter les débuts chez lui assis devant l’une des rares collections complètes de la Pléiade depuis la toute première : « On l’a appelé « Pléiade » parce qu’on était une petite bande de juifs russes exilés à Paris et que cet esprit de groupe se dit pleiada en russe… ». Jacques Schiffrin affine progressivement son projet assez révolutionnaire qui consiste à faire tenir énormément de texte composé dans un beau caractère Garamond à la confortable lisibilité, dans un format de poche maniable, relié souplement en pleine peau. Son aventure dure dix années en toute indépendance avec ce que cela suppose de difficultés et d’obstacles. Jusqu’à ce qu’il appelle au secours afin d’éviter faillite et liquidation. Son ami André Gide (ils avaient fait ensemble le fameux voyage en URSS en août 1936 avec Dabit, Guilloux, Herbart) s’entremet naturellement auprès de Gallimard qui rachète donc la Pléiade et en devient propriétaire, Schiffrin étant le directeur de la collection.

Les accords de Munich en 1938  accentuent son pessimisme et le plongent dans une angoisse qui ira cescendo. A cette date, « le mal est incrusté » écrit Amos Reichman. Son état de santé s’en ressent : gros fumeur, il souffre des poumons et ne tarde pas à déclarer un emphysème qui finira par l’emporter. Dans ses dernières années, le visage spectaculairement émacié, lugubre dans ses portraits, il ne pesait plus que 49 kgs.

Le 5 novembre 1940, Gaston Gallimard lui adresse une lettre à la sécheresse toute administrative pour lui signifier qu’il ne fait plus partie de la maison. La Propaganda-Staffel l’exige pour tous ses employés et cadres israélites. Elle avait la Nrf dans le collimateur en raison de tout ce que son catalogue abritait d’auteurs communistes, juifs, francs-maçons etc Comme bientôt tous les éditeurs parisiens au même moment, et comme tout chef d’entreprise, tout responsable dans la fonction publique etc, l’éditeur se mettra également en règle avec le statut des Juifs. Jean Paulhan assura l’intérim à la tête de la Pléiade. Chez Gallimard, d’autres tels que le directeur commercial Louis-Daniel Hirsch et les membres du comité de lecture Robert Aron, Benjamin Crémieux, Pierre Seeligmann subissent le même sort pour les mêmes raisons. Un temps réfugié en zone libre, Schiffrin et sa famille parviennent à gagner New York. Il y reprend des activités d’éditions avec Kurt Wolff notamment et lance différents projets mais jamais, lui qui s’était fait naturaliser en 1927 par amour pour son pays d’adoption, ne se guérira de sa nostalgie de l’Europe et surtout de la France, de son regret du monde d’avant.

Le plus gênant, c’est l’insistance de l’auteur à faire de Jacques Schiffrin une victime à part, alors qu’il a subi le sort commun aux Juifs, et de faire de Gaston Gallimard l’artisan acharné de sa déchéance ; or non seulement celui-ci a comme tous les autres appliqué les consignes qui lui permettaient de rouvrir sa maison (et donc de verser leurs droits aux auteurs, tous les auteurs, les collabos comme les résistants) et d’en éviter l’aryanisation avec nomination d’un administrateur provisoire (on la disait « enjuivée »), mais il a fait en sorte que, même loin de la France, les droits du proscrit soient respectés en versant régulièrement les pourcentages qui lui étaient dus à sa sœur et sa belle-famille. En l’espèce, à partir de 1933,  3% sur le prix fort des livres parus sous sa direction. Dans une lettre du 2 août 1940, Jacques Schiffrin disait lui-même que Gaston Gallimard allait y être « obligé« . Or quand on lit ce livre, on a l’impression d’un acharnement particulier : Schiffrin y est renvoyé, licencié, congédié etc A croire qu’il y avait volonté de lui nuire. Il y est une victime et Gallimard, un coupable.

Outre que l’écriture est laborieuse, la pensée est d’une naïveté surprenante venant d’un historien : « La maison d’édition avait été zélée, elle avait obéi, comme les trop bons élèves soucieux de bien faire ». De nombreuses répétitions gâtent la lecture à commencer par le contenu de la fameuse lettre de licenciement dix fois martelé. On peut regretter que, malgré son accès privilégié aux sources, l’auteur n’accorde que deux lignes aux débuts de Jacques Schiffrin comme secrétaire particulier du grand historien de l’art et expert Bernard Berenson. Et plus encore qu’il liquide en quelques lignes le contexte général de l’édition sous l’Occupation et toute la complexité de la situation.

Jacques Schiffrin se sentait dépossédé de l’œuvre de sa vie, ce qui laisse à croire qu’il en aurait été spolié, alors qu’il l’avait vendue depuis des années et y a travaillé par la suite pendant des années. Quinze jours ne s’étaient pas passés depuis la Libération de Paris que Raymond Gallimard lui proposait déjà de rentrer en France afin d’y reprendre les fonctions qu’il occupait avant-guerre à la tête de « votre Bibliothèque de la Pléiade » et s’engageait à l’aider financièrement le cas échéant outre le reliquat de ses droits (642 593 francs lui avaient déjà été versés pendant toute la durée de la guerre via sa belle-famille sur les 1 026 682 francs qui lui étaient dûs et qui lui furent versés, les relevés de compte faisant foi). Mais après-guerre, même un forfait ne lui convenait plus et ce sont ses héritiers qui, en 1959, se dégageront totalement et définitivement de la Pléiade  moyennant la somme de 3,5 millions de francs. De quoi générer de l’amertume mais pas de conflit.

De son propre aveu, Schiffrin était trop dépressif et trop faible pour envisager un tel retour. Tout cela est très clair à la lecture du volume de la Correspondance échangée entre Gide et Schiffrin et publiée par Gallimard en 2005  précédée d’une préface… d’André Schiffrin. De plus, dans la publication régulière de la Lettre de la Pléiade qui propose une mine d’informations sur les auteurs et sur leurs livres issues des archives Gallimard, on a pu lire ces dernières années des extraits des lettres échangées entre Jacques Schiffrin et Dimitri Snégaroff, l’imprimeur de la Pléiade (imprimerie Union)

Que Jacques Schiffrin se soit senti cruellement « trahi », lui qui était déjà affaibli par la maladie et terrassé par la mélancolie, et qu’André Schiffrin (dédicataire du livre) ait hérité de cet état d’esprit par piété filiale, cela se conçoit. Mais qu’un historien en fasse autant en épousant son ressenti sans esprit critique, c’est regrettable (et l’indigente préface de Robert Paxton n’arrange rien). On ne rendra jamais assez hommage à l’inventeur de la Pléiade, orgueil de notre patrimoine culturel. Mais ce n’est pas Gallimard qui a trahi Jacques Schiffrin, c’est la France.

(« Jacques Schiffrin à New York » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 348 Réponses pour De la Pléiade et de son inventeur, Jacques Schiffrin

M. Victor dit: à

Puck est mon esclave, il a déjà tout fait pour moi.

renato dit: à

Et lorsque vous volez les nuits, Victor, de pleine lune, vous chevauchez un Hoover ou un Rowenta.

puck dit: à

j’y crois qu’ils l’ont pas refilé à Angot.
comment peut-on manquer à ce point d’un minimum d’empathie ! c’est monstrueux.

B dit: à

Marie Sasseur fantasme sur moi.
Jazzi rêve de mon corps de guerrier

C’est lié, forcément. Si vous pouviez me remontrer tout ça, cela raviverait votre souvenir et ajouterait du bois à ma fantasmagorie.

Janssen J-J dit: à

@ M. Victor Vugo,
DHH, Alexia Neuhoff, Etalli, Chantal, Vanina, Rose, De nota, Lmd, Gisèle, sont trop absentes pour être vraies.. Jibé, Bloom, Jicé, Claudio, Prunier, X, Phil, Jean Langoncet, Hospodar, Damien, Soleil vert, Petit Rappel, Ozamiandis, Racontpatavi, PatV, Pourmapar, C.P., Giovanni sant’Angelo, Bilhoreau de Bellerante, trop présents pour être faux, Christiane, Widerganger, Pablo75, Montaigne à cheval, Sergio, Cha…loux, trop morts pour ressusciter…
Avez encore oublié le principal : Herdélie Nothomb !

Clopine dit: à

Et moi Jjs, vous faites quoi de moi ?

M. Victor dit: à

JJJ,
Mais je ne peux pas citer tout le monde moi, je n’ai cité que ceux et celles que j’aime bien voyons… Clopine y était aussi.

Janssen J-J dit: à

@ CT – Et moi Jjs, vous faites quoi de moi ? (je vous rappelle que moij, c’est JJJ, pas le Servant de Shreiber ! vous l’ai déjà dit Mme Trouillefou !)

Cela dit, vous étiez dans sa liste, voyons… et en 6e position en +, et moij ne faisais que boucher ses trous… Et encore ! y’a sûrement des oublies… (les gâteaux à jean-jacques!) – Nous enregistrons un très grave déficit de miel cette année, vous le savez !
—————–
M. Victor dit: à
Renato est jaloux de ma beauté.
D. m’envie.
Marie Sasseur fantasme sur moi.
Jazzi rêve de mon corps de guerrier.
Bérénice hallucine à mon souvenir.
Clopine ne jure que par moi.
Janssen J-J s’incendie les sens à mon image.
Paul Edel écrira son prochain roman pour ma gloire.
Patrice Charoulet fera tout pour me rencontrer.
Closer traversera l’océan pour me dire bonjour.
Bouguereau argotira à qui mieux mieux pour mes beaux yeux.
Ed postera ma photo sur la page d’accueil de son blog.
Et Passou me décernera un Goncourt spécial pour moi.
Voilà.

M. Victor dit: à

Bérénice,
Nougaro je ne suis pas blanc, je suis noir de peau.
Je suis triste, morne et doux comme un veau
mais j’reste quand même très beau.

J J-J dit: à

ben voui, c’est ce que venais de lui répondre à CT, mais le robot m’a éjecté, je sais pas why ? Allez donc rendre service à tout le monde, après ça !

et alii dit: à

Près de 40 de ces artistes ont été rassemblés dans un nouveau livre publié cette semaine par Gingko Press intitulé The New Age of Ceramics par Hannah Stouffer . La publication comprend 180 photos de détails en cours, des visites intimes de studios et des œuvres finales d’artistes comme Zemer Peled , Jessica Harrison , Jess Riva Cooper , Jon Alameda , Hitomi Hosono et bien d’autres. La sortie du livre était accompagnée d’une exposition à la Dave Frey Gallery qui se déroulera jusqu’au 9 décembre 2016.

et alii dit: à

L’artiste céramiste Laura C. Hewitt crée une large gamme de tasses, d’assiettes et d’autres objets en céramique imprimés de lettres et de chiffres à partir d’anciennes clés de machines à écrire. L’artiste basé en Alaska utilise des fragments de formules mathématiques, de langages de programmation et d’autres conceptions influencées par la science, tous soigneusement appliqués avec une variété de lettres de machine à écrire à l’encre noire pour créer des pièces uniques. Hewitt partage son métier :

La plupart de mon travail a été influencé par les dichotomies et les juxtapositions de la vie rurale en Alaska. Je suis particulièrement intéressé par l’exploration des intersections entre la technologie et la nature, l’art et l’artisanat, la destruction et la création. Comme inspiration, je cherche le magique dans le banal, provoque la réflexion avec le pratique et anime le pragmatique avec malice.
https://www.thisiscolossal.com/2016/02/typewriter-ceramics/

et alii dit: à

Dans le cadre d’un projet personnel explorant la typographie, l’artiste Lola Dupré ( précédemment ) a imaginé une série de structures insolites en forme de lettres de l’alphabet. L’artiste a utilisé sa technique de collage bien connue qui incorpore des photographies existantes qui sont coupées en minuscules morceaux, souvent en double, pour créer chaque bâtiment. (sur colossal)

Janssen J-J dit: à

Pour moij, restera le chef d’œuvre du XXe s. en dance … Lucinda…
Ai vu trois fois ce spectacle de par le monde… Mes + beaux trips visuels sous champignons… Je dis ça et j’ai rien dit…
https://www.youtube.com/watch?v=t4HR6G1aVfc
Il y en a un autre, je vous en parlerai peut-être un jour…
BS –

et alii dit: à

sur colossal ,chorégraphie pour renato
Dans le cadre d’une cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques de Tokyo 2020 et des Jeux 2024 à Paris, le chorégraphe Sadeck Waff a travaillé avec 128 interprètes dans une performance vertigineuse axée sur les bras et les mains. Le danseur et chorégraphe français est devenu connu pour ses performances centrées sur les membres que vous pouvez regarder davantage sur Instagram . Musique de Woodkid . (via L’enfant devrait voir ça )
https://www.thisiscolossal.com/2021/10/sadeck-waff-paralympic-choreography/

Soleil vert dit: à

Lorsque les journalistes et les photographes se sont retirés du salon Goncourt, Mohamed Mbougar Sarr, le lauréat 2021, a interrompu le déjeuner avec le jury pour leur adresser ce message qui va bien au-delà des remerciements..

et c’est quoi ce message svp ?

Marie Sasseur dit: à

« Lorsque les journalistes et les photographes se sont retirés du salon Goncourt, Mohamed Mbougar Sarr, le lauréat 2021, a interrompu le déjeuner avec le jury pour leur adresser ce message qui va bien au-delà des remerciements… » Passou grand reporter.

Et le reste est…

Un immense espoir, pour tous les déclameurs d’hendécasyllabes sous le 20ème parallèle nord, qui maîtrisent la langue française et ses mots rares, comme on n’en lit plus dans l’espace francophone, et pour aussi dire, plus du tout en France.

Quelle classe.

Marie Sasseur dit: à

@c’est quoi ce message svp ?

Celui de M. Mbougar Sarr, filmé par Passou, grand reporter

( …j’ai comme l’impression que Passou sur son blog, n’a plus que des cotorep…)

Janssen J-J dit: à

Joie
Mohamed a remporté le prix du jour, SMS !

Marie Sasseur dit: à

C’est extra, et pour fêter ça, et se remettre de toutes ces émotions, on va se mettre un peu de musique mandingue. 🥳🍾🥳🍾🥳

https://youtu.be/cIUD1Z3pU1g

renato dit: à

je corrige:

Germaine Acogny and Jawole Willa Jo Zollar, Les écailles de la mémoire

Soleil vert dit: à

@c’est quoi ce message svp ?

Celui de M. Mbougar Sarr, filmé par Passou, grand reporter

Aie : Ils ont des yeux et ne voient pas… Quel orateur, je l’avais constaté en dédicace. Ca fait chaud au cœur

Marie Sasseur dit: à

Je reviendrai, comme promis, écrire à Diegane,- qui porte tout l’espoir de sa
génération,et des suivantes-, pour dire ce que ce grand livre porte en lui qui me porte.

Gimme a break.

A bientôt.

Soleil vert dit: à

Je lui avais souhaité bonne chance et il est passé au premier tour !!!!
Il met en avant la francophonie !

puck dit: à

Phil dit:
dear Puck dexter, und so weiter, soit dit en passant (…)
 »

cher Phil, approchez-vous que je vous dise un truc dans l’oreille : vous pourriez svp éviter de me parler en allemand je ne voudrais pas être accusé de pactiser avec l’ennemi si vous voyez ce que je veux dire, merci d’avance.

MC dit: à

Marie Sasseur ou la danse du ventre devant Pierre Assouline et le Lauréat du jour. Amelie Nothomb et le Renaudot? Où il se confirme que les efforts, même besogneux, paient, et qu’à force d’écrire, ce qu’elle produit ressemble de plus en plus à un livre. Est-il intéressant? Autre problème. Saluons au champagne la Chute de la Maison Angot dont le fond indéfiniment ressassé commence à barber tout le monde, sauf l’inénarrable Sasseur.

puck dit: à

il est passé au premier tour !!!!
 »

qui ? Zemmour ? misère de misère j’en étais sûr…

puck dit: à

« Marie Sasseur ou la danse du ventre devant Pierre Assouline »
 »

le gros problème avec les blogs c’est de conserver un minimum d’intimité : il faut parfois savoir détourner son regard.

puck dit: à

Sasseur c’est vrai que tu le kiffes à donf le passou, et franchement je vois pas trop ce qu tu lui trouves, après chacun ses gouts.

Marie Sasseur dit: à

Vous ne connaissez pas le gluant courtaud, qui m’interpelle , dès que je tourne les talons ?

Il milite pour une secte , avec comme couverture une ufr, patronnée par des intégristes cathos. C’est dire s’il sait ce que faire la danse des 7 voiles veut dire…

En vidéo, on voit mieux le pou:

https://youtu.be/OU4-99cajrE

B dit: à

3J, avant d’arriver à l’endroit où MMS parle des livres qui sont mal lus parce qu’on ne sait pas lire, je me posais la question, ce livre est inégal . Je le pense retrospectivement porteur de la tradition orale, construit de récits rapportés, explorant la mémoire des protagonistes pour remonter jusqu’à la source du mystère d’un homme avec des spots sur l’actuel Africain, en passant par la condition de l’exilé. Surement suis je trop attachée à certains styles pour avoir aimé tout ce qui peut passer pour novation irrévérencieuse dans ce recit
bien que la spontanéité ou la crudité des remarques soient présentes probablement pour bousculer le protocole littéraire ou L’ idée que les plus conservateurs peuvent avoir de ce que doit être la langue littéraire . Chacun son style, ils sont tous accueillis et autorisés à la découverte comme autant de territoires gagnés sur l’indifférence .

B dit: à

MC, c’est presque intime ce dont fait part Marie Sasseur. En tout cas c’est chaleureux.

B dit: à

Puck, son entregent pécamineux ?

B dit: à

par le monde… Mes + beaux trips visuels sous champignons… Je dis ça et j’ai rien dit…
https://

Des trompettes de la mort? Jamais été fichue de trouver quoi que ce soit de comestible dans une forêt, je suis plutôt bouquet mais on peut aussi manger les fleurs. En Margeride, un cuisinier en utilise pour ses inventions gastronomiques, il ne doit pas être unique . Il va peut être neiger sur l’Aigoual . La quille dans cinq jours, vivement la neige et les sapins.

rose dit: à

Fasse et colossal : colossal !

Marie Sasseur dit: à

J’ai partagé ce même lien tout a l’heure, sans trop m’étendre. Je crois que MMS a un mot pour cela, qui se traduit par pudeur.

D. dit: à

puck dit: à

Sasseur c’est vrai que tu le kiffes à donf le passou, et franchement je vois pas trop ce qu tu lui trouves, après chacun ses gouts

Ben écoute, Puck, c’est quand même un gros travailleur qui a produit des biographies très convenables ainsi que des critiques littéraires que les gens lisent. Aux dernières nouvelles. Je ne te trouves pas très complaisant boire ingrat.

Marie Sasseur dit: à

puck dit: à

Sasseur c’est vrai que tu le kiffes à donf le passou, et franchement je vois pas trop ce qu tu lui trouves, après chacun ses gouts

_______

Tout a fait ducon jjj- puck-d-bougro, petit fonctionnaire du ministere de l’intérieur à la retraite dans ton poulailler.

J’attends juste qu’un fan club féminin de lectrices de ce romancier, peu lu , se manifeste pour participer au concours de tee-shirts mouillés, comme j’avais déjà souhaité.

B dit: à

Pudeur, discrétion, secret, mystère , autant de mots qui rappellent Elimane mais pas vous Marie.

rose dit: à

Ce soir, Sarr à Jevo. 👏🙏🌅🌈

Marie Sasseur dit: à

Ce mot qui veut dire pudeur, que j’ai noté à la lecture de  » la plus secrète mémoire des hommes » de MMS, je le partage avec quelques taiseux.

Sur ce, merci Passou, quelle belle journée.

22h03, 3 novembre 2021.

rose dit: à

Jazzi dit: à
Belle expédition et enquête complète, rose !
Le vieux couple de Suisses, qui ont remis à neuf la maison de la rue de la Tour, l’enduisant indument d’un crépi rose, s’étaient proposés de me la revendre, il y a une dizaine d’années. Un prix très honnête et abordable. Mais j’ai décliné leur offre…

Jazzi dit: à
Nous possédons toujours une vingtaine d’hectares morcelés, en indivision, tout autour du village, rose…

Alors, là, Jazzi, in-com-pré-hen-si-ble.
Nota : le balcon n’a pas été abattu.
La terrasse a été créé derrière.
Au RDC, un studio et une salle de bains.
Au dessus, les chambres.
Au dernier étage, la cuisine bien ensoleillée, la salle à manger et la magnifique terrasse, qui ressemble chez moi en AHP à ces greniers ouverts et ventés pour le travail de la soie.
Une situation magnifique, un ensoleillement exceptionnel.
Un village situé comme dans un écrin.
In fine, ce village, c’est comme lorsque vous mettez vos deux mains en conque, un peu excurvées, comme une amande dodue, pour soufflez dedans.
Vous posez cette amande sur un roc, dans un paysage à couper le souffle. Ne précisons pas en automne.
D’en dessous, c’est splendide.
D’en dessus c’est merveilleux.
À 25 km au sud, la grande bleue (sautons allègrement par dessus la ville).
A 25 km au nord, les Alpes, l’Italie.
Sur place, monts et merveilles et crèches un mois durant.

Moi, j’en suis à songer à faire un CAP de boulangerie, cuisson au feu de bois pour leur faire un bon pain au levain, et vous, les parents (suisses, c’est un hasard) vous proposent de racheter la maison de votre grand-mère maternelle et vous dites non ?

Jazzi
Mettez les choses à plat.
Quelle mouche vous a donc piqué ?

Nota : les fils sont contents et très respectueux.

Dimitri Dosrizone dit: à

C’est où Jevo ?

rose dit: à

PS

Il y a Bernard qui habite à droite après le tunnel, après le cimetière du bas.
Le cimetière du haut est collé à Sainte Marguerite.

D. dit: à

M. Victor, je t’envie mais je suis aussi jaloux de ton incomparable beauté absoloument suspecte.

B dit: à

Kersa? Il va falloir que je reprenne le livre car désireuse de le terminer avant la remise du prix je n’ai pas pris le temps de traduire les nombreuses incises de la langue à moi étrangère. Pas que je n’en aie éprouvé le besoin ou pas ressenti un manque, j’ai toujours été admirative des gens qui viennent de loin ( des polyglottes aussi) et savent notre langue alors que leur système linguistique est autre. Nous européens, sur ce sujet d’apprentissage, sommes en général dans l’incapacité de capter ou d’intégrer leur écriture, leurs sonorités; tout ceci reste pour moi un solfège et une musique pour lesquels je n’ai aucun don.

D. dit: à

Et je voudrais te demander l’adresse de ton chirurgien parce que je veux me faire faire de gros seins qui ressemblent aux tiens.

rose dit: à

« […]et ne se dissocie jamais jamais jamais jamais du monde sensible féministe. »

Moij, j’aime ça grave, une pensée qui ne se dissocie jamais jamais jamais jamais du monde sensible féministe.

C’est chez moi.
Autant que Luceram.

rose dit: à

Il est vrai que prétendre ‘un budget accessible au public et détaillé pour chaque centime dépensé’ peut rendre nerveux ceux qui vampirisent les dons des petites gens.

Et bien, si on pouvait y associer les présidents d’associations que tous les benefs vont dans leurs poches.

B dit: à

D, vous carburez à quoi exactement ?!

rose dit: à

Amélie Nothomb.
Ah.
Peut-être que Jésus a été la planche de salut (ô port) pour digérer son Oedipe. Gloups.
Et maintenant papa. Je vais lui régler son sort.
Et c’est pas à bon porc.

Des avantages de vieillir.
On en vient à l’essentiel et quel temps a-t’il fallu pour cela. Pfiou.
Avant, on tuait le cochon.
C’était d’un rapide pour le boudin !

B dit: à

D, pensez vous comme moi que les gens qui ne baisent pas à moins d’un doctorat soient en fait d’horribles réactionnaires hypocrites dissimulés sous leur habit de loumière ?

B dit: à

Vous pourrez répondre qu’une personne est un tout, diplômes, emballage cadeau, packaging, code barre, confettis, tout compris, 9,99 euros.

B dit: à

Avec ou sans permis de séjour, d’ailleurs.

D. dit: à

Poubez-vous reformuler la question en des termes qui me soient accessibles ?

rose dit: à

propre statut de philosophe masculine. Quant à Montherlant, qui peut encore lire ça…, de nos jours ?

Qui ?

Ben. Un jeune pédé, qui le lisant, se convainct qu’il a raison d’être homosexuel, le fait lire à ses copines qui l’aiment beaucoup et l’acceptent homo, bi et transgenre.
Et un jour, y a la mère d’une qui débarque, lit Les jeunes filles et se retrouve effarée.
Autant, me direz vous et vous aurez raison, que de lire une jeune mère de famille trentenaire revendiquer haut et fort d’être la ménagère de moins de cinquante ans.
C’est compliqué.

rose dit: à

Allez, un dernier.
Clopine,
J’aime beaucoup votre discours politique et engagé.
Crois néanmoins que Angot, hormis le narcissisme inhérent à nombre de moi je, se revendique comme un écrivaine.
Et que de facto, se faisant, elle guérit.
Je crois aussi que son combat n’a rien de politique, ni de sociétal, même s’il s’inscrit dans. Et avant même.

Pour ma part, je la respecte immensément et ne cesse de la trouver courageuse.
Cordialement,

rose dit: à

Et je m’en va dormir avec mon habit de loumière.

B dit: à

Ce qui se passe dans le domaine de l’écriture n’est-il pas dénué de valeur si cela reste « esthétique », anodin, dépourvu de sanction, s’il n’y a rien, dans le fait d’écrire une œuvre, qui soit un équivalent (et ici intervient l’une des images les plus chères à l’auteur) de ce qu’est pour le torero la corne acérée du taureau, qui seule — en raison de la menace matérielle qu’elle recèle — confère une réalité humaine à son art, l’empêche d’être autre chose que grâces vaines de ballerine ? Miche Leiris.

B dit: à

Michel Leiris. Le correcteur.

D. dit: à

Bon. Je carbure à l’élément 115.

Janssen J-J dit: à

@ ducon jjj-puck-d-bougro, petit fonctionnaire du ministere de l’intérieur à la retraite dans ton poulailler.

c un peu long à écrire toussa pour parler de moij tout seul, y’aurait pourtant pu simp’, … sms !

@ « conserver un minimum d’intimité » …
successivement : ma soeur, mon angot, ma notombe… belle triplette de boudins, ce jour là… merçssi qui ?

@ la pudeur de Mohamed… Sait la détecter, ma grande taizeuse des touffes-chrétiennes…

Janssen J-J dit: à

« Je lus pour la première fois le roman que j’allais le plus relire – plus de cent fois -, la série Les Jeunes filles de Montherlant. Cette lecture jubilatoire me confirma dans l’idée qu’il fallait tout devenir sauf une femme. […] Le terrible, dans les portraits de femmes de Montherlant, c’est qu’elles existent. On a beaucoup dit que Montherlant était un auteur anti-féministe. Il y a quelque chose de très salubre dans cette misogynie. Toute femme devrait avoir lu ces livres justement pour se dire : ”Attention, tu pourrais te changer en cet être geignard. ». (Amélie Nothomb, Le Monde, octobre 2004)

Je sais pas, vous (dixit Voilà)… mais pour moij, la misogynie n’a rien à voir avec l’anti-féminisme… Je crois qu’Amélie des Rails…

Ort dit: à

Intéressante, cette réaction de lecteur, la leçon qui en est tirée est un peu surprenante de la bouche d’un écrivain – duquel on aurait pu s’attendre plutôt à un « Attention, tu pourrais te changer en un Costals », le véritable repoussoir du roman (si ce n’est de la série, mais je n’ai lu que Les Jeunes Filles).
Car enfin, n’y a-t-il pas pire anti-héros que ce grand écrivain faisandé vif en pleine maturité, aux œuvres apparemment pondues sans couvée, désennuyant son esprit altier, momentanément atterri des nuées, par les misères de son « courrier des lectrices ». Singeant une digne et mâle indifférence, plus suffisant et cabotin encore qu’un Canalis, accordant un peu de son temps et de son papier à lettres d’un dédain royal si joué, comme faisant l’aumône de sa main à baiser, le grand-homme de papier ne laisse pas de se figer dans la posture d’un Don Juan aux Enfers, face à toutes ces malheureuses offertes, quelle plaie.
Un donjuanisme sans rédemption, car hors toute gloutonnerie et bravache, et problématique – le matou pervers consacrant tant de ses lettres à fixer d’avance et inlassablement les règles du jeu (pour me plaire écrivez-moi ceci, si vous voulez que je réponde, ne parlez plus de cela, si vous recommencez ne comptez plus que je vous lise) comme le règlement tortueux d’un bien assommant club sado-maso.
Que Dieu nous préserve de toute Costalsisation. On frémit au soupçon que Montherlant se rêvait peut-être d’apparaître tel au public, comme l’image optative de lui-même.

et alii dit: à

Le lézard se traîne où se promenait jadis la belle Geneviève songeant à son amant parti en Trébizonde combattre les géants. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 207, 2012)

rose dit: à

L’élément 115.
Le moscovium est l’élément chimique de numéro atomique 115. Il correspond à l’ununpentium de la dénomination systématique de l’UICPA, et est encore appelé élément 115 dans la littérature. Wikipédia
Symbole : Mc
Date de découverte : 2003
Numéro CAS : 54085-64-2
Masse atomique : 288 u
Famille d’éléments : Indéterminée
Numéro atomique : 115
Nom : Moscovium

Wikipéd.

rose dit: à

Lire et relire encore les Jeunes filles de Montherlant.
Mais, faut vraiment n’avoir rien d’autre à foutre.
Ce parfait dégénéré.
Me demande même si, le reste du temps, ne se complaisait pas dans l’onanisme.

Jazzi dit: à

Mon cousin Bernard est adorable, rose. Il s’est fait construire une superbe villa avec piscine au milieu des oliviers. Et sa femme est l’infirmière libérale du village et des environs.
Je vois que vous avez visité notre vieille maison de la rue de la Tour. Les Suisses me la proposaient pour une bouchée de pain. Rachetez-la, et je viendrai volontiers déjeuner chez vous et goûter à votre pain au levain…

Jazzi dit: à

« Une situation magnifique, un ensoleillement exceptionnel. »

Et une vue réjouissante, rose, depuis le balcon-terrasse : « à gauche, des plants de cultures, un vieux pont en pierre, des collines boisées, vert foncé. En face, au-dessus des maisons, l’imposant clocher avec son crépi jaune et son horloge centrale qui sonnait tous les quarts d’heure. Sur la droite, une enfilade de toitures en tuiles rondes, du rose clair au rouge sang ! »

Bloom dit: à

« C’est une année formidable pour la littérature africaine…J’espère que les gens vont [la] prendre un peu plus au sérieux maintenant. »
Damon Galgut, Booker Prize 2021, pour ‘The Promise’(Afrique du Sud)

Bloom dit: à

comme le monde bouge !

L’Inde a son vaccin, la France, pas encore.

rose dit: à

La France a Mohammed Sarr.

Bloom dit: à

La langue française, pas la France. Il est sénégalais,je crois.

Marie Sasseur dit: à

MMS, sur Inter ce matin, et pour ceux qui cherchent des  » symboles ».

https://www.franceinter.fr/emissions/invite-de-7h50

Au fait, en cas de nécessité absolue, il a déjà tout prévu, il s’appellera Maurice.

(Le mot que je cherchais est masla).

Phil dit: à

La France se shoote au faillezeur, dear Bloom, effet fakir garanti. Voyez miss sasseur, greta aspergeuse d’insultes du prestigieux blog d’un coup lobotomisée dans la cotonnade par le Goncourt Mohamed.. »Magie noire », dixit Morand.
La lecture de Montherlant dégénére moins que celle de fessbouc, dear Rose des sables.

Marie Sasseur dit: à

En France, il y a actuellement a peu près 35% de nationalistes identitaires xénophobes , suprématistes toubabs.

Ce serait bien bizarre que le blogapassou sorte des stat’, d’ailleurs le vieux philopede pétainiste ne les fait pas mentir.
Aucune magie là-dedans, c’est mathématique.

Soleil vert dit: à

Les mots suscitent les monstres autant qu’ils nous en protègent

ou

Les mots suscitent les monstres autant qu’ils les conjurent

J’hésite

Jibé dit: à

J’ai beaucoup entendu MMSarr hier sur diverses radios, fort intéressant, interroge la littérature vraiment. Ce que j’ai lu de son livre (chez un ami) me séduit assez. Pas mal de dialogues, il faut voir.
Que the Promise ait le Booker Prize me plaît itou.
Ca fait deux découvertes à faire.

Bloom, vous avez une devinette à révéler, il me semble? Allez, je vais au taf, j’ai de la visite aujourd’hui, bonne journée.

Jibé dit: à

Précision, avec Dalon Galgut on plonge dans les affres d’une famille sud-africaine après l’apartheid, et ça tangue fort! Je l’ai entendu lui aussi, mais pas lu encore. Fait envie, cette réflexion sur la démocratie, la corruption et la décomposition familiale.

Soleil vert dit: à

Bon j’opte pour le 2

Car, outre l’équilibre de la phrase : « Conjureur, subst. masc.,vx. Celui qui, à l’aide de pratiques magiques, écarte les puissances malfaisantes. »

D. dit: à

Je ne vois pas pourquoi un nationaliste identiraire serait nécessairement xénophobe. C’est absurde et très mal observé.

Janssen J-J dit: à

@ TTLT / Quel participe passé, JJJ ? / (pas grave, hein…)
-> Comme beaucoup de jeunes gens que la vie a poussé…
-> La deuxième partie de cette autobiographie est consacré

@ Ort / Idem étonnement face à la réaction d’Amélie N. après celle de Simone DB sur Costals… Apparemment, Les Jeunes filles ont encore des lecteurs… adeptes… et Montherlant produit toujours son petit effet… N’est-ce pas incroyable ?

@ /Maurice Sarr ?/ – Marcel eût été plus politiquement correct au Sénégal, (qu’aurait dit l’jmb).

@ /greta aspergeuse d’insultes du prestigieux blog / -> risque d’avoir le prix nobèle de la pax, décerné par l’rdl

@ merci Alexia pour votre vigilance et hommages

@ àmoij – Roger Caillois avait déjà tenté de pactiser avec le minéral dans un souci esthétique… Il n’alla jamais jusqu’à penser à la place des pierres…, comme le fait Vinciane Despret à la place des oiseaux… Cette dernière se rapproche d’une ontologie animiste. Il n’était pas un mauvais sociologue des mythes et des jeux, Caillois… J’ai toujours trouvé que P. Bayard avait pillé son idée maitresse dans le roman « Ponce-Pilate »…

@ àmoij – L’autobiographie de Michel Leiris (l’âge d’homme) a fort mal vieilli. Viens de me rendre compte des dégâts que sa propre analyse pût occasionner sur sa trajectoire d’ethnologue transformée en écrivain. J’aurais sans doute dû persévérer avec Biffures, mais n’eus jamais ce courage, jadis… Aujourd’hui, il est trop tard pour revoir tout cela, je n’avais pas compris grand chose à ma lecture de jeunesse… Je croyais aller trouver une règle de vie à suivre dans l’âge d’homme. Et non !… J’avais bien fait fausse route…

@ PA et PE … Il faut aller de l’avant au jour d’aujourd’hui… avec le nouveau Richard Powers… (Sidérations)… J’ai encore un peu d’espoir d’être moins déçu qu’avec « Âme errante »… et réenchanté comme dans « l’Arbre monde ». –

Il nous reste juste que la 4e partie du Descala, sans doute la plus familière à l’objectivation picturale de notre ontologie… Du plaisir.

BJ à tous.tes, et à nos mères (4.11.21@9.45)

D. dit: à

J’en connais d’ailleurs un marié à une asiatique et qui se rendait régulièrement dans sa famille avant le covid. Cherchez-y la xénophobie.

D. dit: à

Un nationaliste idebtiraire donne la priorité à la Nation et aux Français. Il s’attache à préserver et valoriser ce qui a fait la France depuis plys de 2000 ans, dénoncz ce qui la détruit certainement et se refuse à résumer l’Histoire aux 50 dernières années.

et alii dit: à

japon
chez claro:
Ainsi débute Tokyo ville occupée, par une fuite éperdue, un moment d’intense désorientation. L’écrivain porte les membres épars non pas d’Osiris mais d’une histoire encore plus mutilée, et c’est dans ce lieu étrange qu’il va pouvoir relire les événements occultés du 26 janvier à la lueur de douze bougies, douze témoignages, douze voix que l’irrésolution de l’enquête a emprisonnées à jamais dans des limbes qui semblent le nom maudit de Tokyo.

Chacun va parler, se livrer à une troublante mélopée, pour raconter ce fameux 26 janvier, quand un employé des services sanitaires, sous prétexte d’une alerte à la dysenterie dans le quartier, fit avaler aux membres du personnel d’une banque une antidote qui se révéla en fait du cyanure. Simple crime machiavélique en vue de rafler quelques milliers de yen ? David Peace, par le truchement de ces douze voix qui sont comme les douze glas d’un jugement, déchire la trame du thriller pour révéler, au moyen d’une poétique incantatoire, le pan infâme d’une guerre secrète : la guerre bactériologique.
Ainsi débute Tokyo ville occupée, par une fuite éperdue, un moment d’intense désorientation. L’écrivain porte les membres épars non pas d’Osiris mais d’une histoire encore plus mutilée, et c’est dans ce lieu étrange qu’il va pouvoir relire les événements occultés du 26 janvier à la lueur de douze bougies, douze témoignages, douze voix que l’irrésolution de l’enquête a emprisonnées à jamais dans des limbes qui semblent le nom maudit de Tokyo.

Chacun va parler, se livrer à une troublante mélopée, pour raconter ce fameux 26 janvier, quand un employé des services sanitaires, sous prétexte d’une alerte à la dysenterie dans le quartier, fit avaler aux membres du personnel d’une banque une antidote qui se révéla en fait du cyanure. Simple crime machiavélique en vue de rafler quelques milliers de yen ? David Peace, par le truchement de ces douze voix qui sont comme les douze glas d’un jugement, déchire la trame du thriller pour révéler, au moyen d’une poétique incantatoire, le pan infâme d’une guerre secrète : la guerre bactériologique.
bonne journée

bouguereau dit: à

lascaux a 40000 dédé..les apéros clandestins c’est ça le fondment de la plus vieille civilisation du monde..celle du ricard et du porc

bouguereau dit: à

Science-fiction et Afrique. Ca donne l’afro futurisme

dans ma prime jeunesse je lisais des polars dafrique du sud..qui me semblait prende plus de drogue de ratafia et de plomb que thomson et être bien plus cramé que folcnère..plus tard j’ai appris que c’était pas du fèque..ta science fiction elle date grün..district 9 c’est juss un conte

bouguereau dit: à

..c’est révisionniss je connaissais ni folcnère ni thomson..

bouguereau dit: à

Fait envie, cette réflexion sur la démocratie, la corruption et la décomposition familiale

..sapré jibé

bouguereau dit: à

La langue française, pas la France. Il est sénégalais,je crois

..et francospher ça frait baudruche qu’il dirait bodjo

bouguereau dit: à

Mon cousin Bernard est adorable, rose. Il s’est fait construire une superbe villa avec piscine au milieu des oliviers

baroz et ses bigger splatch la bite à l’air qu’il dirait dirfilou..hockney toujours a apprende au français a savoir bien peindre comme il dit

Janssen J-J dit: à

oups… ttes mes excuses à Benetti, à l’EAN, son papier date du 25 aout dernier… L’avions point vu passer, l’faisait trop d’chaud…

bouguereau dit: à

Me demande même si, le reste du temps, ne se complaisait pas dans l’onanisme

je te rappelle que diogène a fait savoir quau total du finiche c’était mieux que de dire des conries

Janssen J-J dit: à

oui jmb, les piscines du cousin Bernard, ça m’emm… un brin itou… ça te luberonise le lézard, mais l’peut pas s’empêcher de mett’en avant sa famille. Veut qu’elle soye fière de lui. Tu crois xessa ?

Phil dit: à

Le lézard Baroz descend du doge, finira comme Léopardi dans son château troué par les alliés à boire du champagne en conchiant la démocratie. La grand-mère de Renato à Venise pensait pareil.

rose dit: à

Et alii

Stupéfiant
, « le pan infâme d’une guerre secrète : la guerre bactériologique.
bonne journée »

À Tokyo, cela fait tellement longtemps que chacun porte un masque en se déplaçant dans la rue.

renato dit: à

Non Phil, Leopardi n’est pas fini dans son château mais à Naples, par ailleurs c’est à Torre del Greco qu’il a écrit les dernier Chants (La ginestra o il fiore del deserto et Il tramonto della luna). Il est vrai qu’il avait l’intention de rentrer à Recanati, mais Madama Morte avait un ticket.

Incidemment, le Vénitienne était mon arrière-grand-mère.

Phil dit: à

Si Renato, me suis trompé de léopard, les effets du faillezeur sans doute. C’est Lampedusa qui finit en château troué à jouer de l’orgue manière germania année zéro. Leopardi a fini collé au mur dans le bureau de Gide, ce cave du Vatican. Une Vénitienne n’a jamais tort.

rose dit: à

Renato

Jamais fait d’enquête en gondole.
Voulez me dire le palais, le canal, le tombeau les perles de Murano ?
Si vous voulez approfondir, j’y vais.

Pour Luceram coup de coeur (j’ai pas un radis Jacques), on sait jamais si pour Venise aussi ?

rose dit: à

Moi je trouve cela intéressant. Bernard est sorti du village, très groupé.

Hyper intéressant aussi de voir les choix faits dans les familles.

pourmapar dit: à

Cet article dévoile la « véritable » Louise!
(extrait)
« Mais alors qui était-elle enfin, cette poétesse de l’amour qui est devenue une des icônes indiscutées du féminisme ? Eh bien, probablement personne ! Une créature de papier ! Telle est du moins la thèse – à mes yeux absolument convaincante – de Mireille Huchon. Thèse iconoclaste au sens strict, qu’elle développe – sans jamais l’asséner dogmatiquement – avec une verve et une science qui font de ce volume de la Pléiade bien plus qu’une édition de « classiques », une révélation des plus heureuses et une aventure jubilatoire pour le lecteur.

Je m’en voudrais de dévoiler les tenants et les aboutissants (302 pages de documents commentés et de notes !) de cette mémorable enquête qui clarifie deux énigmes. La première est celle de l’identité des « poëtes de Louïze ». Il fallait en effet revenir sur des attributions souvent erronées ou au moins douteuses. Nommer des poètes peu connus, sauf des spécialistes, de cette époque extraordinairement féconde en talents (en même temps qu’en malheurs civils : les guerres de Religion s’y préparent) qui s’étend des débuts de Marot (L’adolescence clémentine, 1532) et de Rabelais (Pantagruel, même année) au triomphe de Ronsard (première édition des Œuvres, 1560) : non seulement les « compagnons » célèbres et plus ou moins rivaux de la Pléiade : Du Bellay, Jean-Antoine de Baïf, Rémy Belleau, Étienne Jodelle… mais des poètes de moindre renom aussi productifs que Claude de Taillemont, Guillaume des Autels, Étienne Pasquier, Antoine Héroët, Jean de Tournes lui-même, tous gens parfaitement armés pour « louenger » une production dont certains d’entre eux, sinon tous, devaient être les véritables auteurs ! »

Jazzi dit: à

Une instructive promenade au Quartie latin, en compagnie du léZard ?

vanina dit: à

Leopardi est mort chez un ami, pendant une épidémie de choléra, sa dépouille mortelle perdue quelque part, une fin pas si étrange dans la panique et le désordre du temps. Un homme qui a toujours pensé à partir des émotions, persuadé qu’il était que toute réflexion philosophique devait partir du ressenti corporel. Un courage de lion dans un corps chétif et malade. A Recanati le comte Lepardo Leopardi entretient admirablement son palais et sa bibliothèque

@ etalii
lechaim, je viens de relire les contes de I.B Singer.
Sous le charme, comme toujours.
Si ma mémoire est bonne, dans Ravelstein, Saul Bellow racontait son infortune dans les Tropiques. Il avait mangé un poisson vénéneux qui l’avait rendu malade .
Sauvè par miracle. Attention aux poissons, au mercure.
Attention aussi à cette avalanche de prix. « Nothing gold can stay ».

@jjj Monthérlant, « Les célibataires ».Très lisible et très bien ècrit. Leiris m’a beacoup occupée à la fac et j’ai pensé un instant de le choisir comme thèse.
Finalement, trop fermé dans ce décarcassé langagier.
J’ai fait une thèse sur Zulma et sa corr. avec Balzac.

Marie Sasseur dit: à

Les mouvements d’extrême droite, dans une perspective négationniste, ont tenté des les annees 50 une réhabilitation du pétainisme et de la collaboration.
Leurs theories conspirationnistes utilisent aussi a des fins de propagande, la théorie criminalisant les bombardements alliés.
On en voit encore les vestiges dans des  » bulles » identitaires , machines à trolls et à fake news, sur des réseaux.
Et manifestement, sur le blogapassou, aussi.

bouguereau dit: à

dirfilou y va phinir portier de nuit a fesser la térezoune qui crève d’être en bretelle et en patalon sans fond..ha elle est belle la france qu’il dirait dédé

bouguereau dit: à

Une Vénitienne n’a jamais tort

si il lui reste quelque moyen..sinon ça phinit en congepaye et bretelle comme dans les monstri nuovo..

vanina dit: à

Montherlant sans accent,mes excuses.

bouguereau dit: à

Louise Labé en Pléiade!

chez François Ruffin qu’elle dirait la louise

D. dit: à

Comment s’appelait votre Grand-mère, renato ? Si ça n’est pas trop indiscret.

bouguereau dit: à

Montherlant sans accent,mes excuses

core un qui aime sfaire bugner dans les recoins..c’est son droit qu’il dirait rénateau

D. dit: à

S’il y a une chose qui m’insupporte au plus haut point cette semaine, c’est de voir Merkel, cette adversaire de la France, pour ne pas dire ennnemie -mais je n’en pense pas moins-, decorée de la Légion d’Honneur. C’est parfaitement scandaleux

Phil dit: à

L’arrière grand-mère de Renato, dédé, celle qui fumait du Ida Pfeiffer à Venise

D. dit: à

Et en plys Grand-Croix ! Vous vous rendez compte !
Que peut valoir l’ordre de la Légion d’Honneur, déjà sérieusement amoché, avec des gens commz ça dedans ?!!

Moi c’est décidé et j’en fais le serment, le jour où on me la proposera, je la refuserai en opposant la longue liste des indignes selon mon propre point de vue.

renato dit: à

Leopardi, qui vécut à l’époque hégélienne, a prévit la crise de l’hégélisme (il eut l’intuition que cet édifice conceptuel contenant toutes les réponses à tous les problèmes, ce monde des valeurs absolues, dans lequel l’individu, depuis Aristote, avait trouvé le fondement et la raison de sa vie, que ce système commençait à s’effondrer). En même temps il s’est rendu compte que l’homme avait perdu un point de repère important et restait en conséquence confronté à son vide et sa solitude. Partant de la seule philosophie critique du système, celle des idéologues, marginalisés par Napoléon, mais largement présents dans la première moitié du XIXe siècle, il a su développer une théorie tout à fait personnelle (donnant un exemple de la façon dont on peut croire aux valeurs pleinement humaines), qui trouvera ensuite crédit et appui dans la philosophie de Schopenhauer et dans celle de Nietzsche.

Suivant Leopardi, Nietzsche dira que les illusions de l’art sont la seule et essentielle condition de survie : le « monde réel », écrit-il, est « faux, cruel, contradictoire ! et « il faut un mensonge pour vaincre cette vérité, c’est-à-dire pour vivre. L’homme doit être par nature un menteur, il doit être un artiste avant tout ».

renato dit: à

a prévit > prévit sans A

D. dit: à

Moi Président, je fige la Légion d’honneur et je forme une nouvelle Légion, que je nommerai Légion française et que je place au dessus de la Légion d’honneur et en dessous de l’ordre de la Libération qui restera l’ordre suprême. J’institue un comité qui me proposera environ 1/10 des effectifs de la Légion d’honneur admissibles à la Légion française.

Marie Sasseur dit: à

Nietzsche a revu cette théorie artistique de l’histoire, où de l’art qui gramchie grave dans la colle et permet de cautionner tout et n’importe quoi, et de surtout reecrire l’histoire pour des malintentionnés ou ceux intellectuellement limites…, comme il a récusé aussi des idées de Schopenhauer.
Mais ça, c’est une autre histoire.

D. dit: à

Primo il faudra être français ou étranger ayant défendu la France ou ses valeurs pour entrer dedans. Monsieur Sarr y serait par exemple accepté en qualité de Sénégalais francophone récompensé par un grand prix littéraire.

Marie Sasseur dit: à

Dans ce courant « artistique  » actuel, on trouve une médaille d’or du ceneneress.
Heureusement qu’il y a en qui ont decrypté ses conneries et montré, comment son relativisme mou conduit aux pires theories racistes.

D. dit: à

Secondo, aucun décideur ou gestionnaire financier d’activité principale ne pourra intégrer cette ordre. Seuls les économistes universitaires le pourront dès lors que leurs travaux auront pu servir de facon évidente à la France.
Les banquiers et gouverneurs en seront exclus d’emblée.

Marie Sasseur dit: à

Mais chuuut, il y en a qui ici qui le vénèrent, cet  » instruit ».
Alors que moi, son ignorance, me met venere.

D. dit: à

Seuls les militaires ayant combattu sur un théâtre d’opération ou le feu aura été engagé pourront être reçus dans lnordre. Ceci excluant les personnels stationnés à proximité du théâtre d’operation où le feu est engagé.
Les sapeurs-pompiers allant au feu seront concernés, et seulement ceux-ci.

Paul Edel dit: à

Merci Vanina défendre Montherlant car les célibataires ou La rose des sables sont d excellents romans.

bouguereau dit: à

Ceci excluant les personnels stationnés à proximité du théâtre

faut des accés pompier dédé..en fourrière..surtout pour les belges..qui sont des gros tireurs

bouguereau dit: à

Alors que moi, son ignorance, me met venere

la colère qui te donne cet air encore plus bête en bretelle qu’il dirait dirfilou..

bouguereau dit: à

Moi c’est décidé et j’en fais le serment, le jour où on me la proposera, je la refuserai

j’hésite qu’il dirait baroz

bouguereau dit: à

la théorie criminalisant les bombardements alliés

carpette bombing sous clark gabeul qu’elle dirait bonne clopine..

Bloom dit: à

Jibé, pour déstresser retour du taf avec la représentante des « toffs ».

MMS à 20 ans, c’est matin, midi et soir.
MMS à 40 ans, c’est mardi, mercredi et samedi.
MMS à 60 ans, c’est mars, mai et septembre.
MMS à 80 ans, c’est mes meilleurs souvenirs…

Marie Sasseur dit: à

La Pléiade.

Un esprit plus mal tourné que le mien,- mais pas dans le genre vicieux des vieux mâles blancs de plus de 60 ans sous viagra, qui constituent cette « agora »-, aurait pu constater un manque.

En effet dans cette collection de luxe Gallimard certains auteurs, et non des moindres, manquent encore à l’appel, en temps de paix je précise.
Primo Levi, on en connait la raison, un problème de droits; un autre regret exprimé par Passou concerne Leopardi.

Le « manque » est autre.
Comme si une aryanisation d’un autre temps, avait perduré…

Vous avez essayé une recherche par nationalité , dans le catalogue ?

Moi, oui.

http://www.la-pleiade.fr/Le-catalogue/Par-nationalite-d-auteur

Marie Sasseur dit: à

Un exemple, qui ne tient pas au hasard.
Que fait Senghor dans la collection  » blanche » ( des fois, je vous jure…)

Paraît qu’il devait entrer en Pleiade ?

DHH dit: à

Ces jours-ci ,avant, pendant et après le Goncourt ,MMS est partout
Nous l’avons entendu cette semaine sur FC ,il était hier au 20 heures ,et il est revenu comme invité surprise chez Busnel
Et partout ce « gamin » -(il a l’âge de mes petits enfants )-m’a fascinée ,comme vous tous j’imagine , par son intelligence ,sa maturité intellectuelle et culturelle, la richesse de ce qu’il nous dit de son rapport a la littérature et évidemment par la langue avec laquelle il nous en parle ,langue à la rhetorique impeccable , éblouissante de clarté d’élégance et de precision
Mais ce qu’on ne sait peut-etre pas assez c’est que cette manière de s’exprimer dans un français , elegant et précis ,tout en phrases à la syntaxe complexe et impeccable , est largement partagée au senegal au sein la population francophone
Ayant été professionnellement en contact dans ce pays avec des fonctionnaires ,pour la plupart de rang moyen , j’ai toujours eté interloquée ,au fil des echanges assez banals technocratiques et plats que avions , de les entendre s’exprimer en phrases longues , structurées et bien balancées , bref d’ecouter de la langue écrite
Comme si notre langue avait tenu à conserver en toute occasion dans ce pays, celui de Senghor le grammairien ,une dignité et une respectabilité qu’elle a perdues chez nous dans nos conversations ordinaires

Janssen J-J dit: à

@ Merci Vanina défendre Montherlant car les célibataires ou La rose des sables sont d excellents romans.

ah ! je me demandais bien quelle serait la réaction de PE sur HdM… Apparemment, tout est bon à prendre chez n’importe quel écrivain français, pourvu qu’il ait acquis qq notoriété dans le roman national. Pourquoi ne pas y mettre M. Duras, pendant qu’on y est ?

Janssen J-J dit: à

@ cette manière de s’exprimer dans un français , elegant et précis ,tout en phrases à la syntaxe complexe et impeccable , est largement partagée au senegal au sein la population francophone

Je crois qu’il n’est pas très politiquement correct de soutenir pareille « opinion », dans cette époque post coloniale, DHH… D’autant qu’au sein de cette infime minorité de la population francophone qui roule superbement les R,, on entend bien plus souvent parler le « ‘tit nèg » hélas, comme le remarquait déjà CLSS… De quoi donc le nouveau Goncourt du jour serait-il la mauvaise conscience du progrès du langage frelaté de l’intersectionnalité françafricaine d’aujourd’hui ?

Jazzi dit: à

Dans la littérature française, le grand remplacement par les écrivains francophones aurait-il déjà eu lieu, DHH ?
Et Zemmour n’en dit rien !

M. Victor dit: à

Le maternalisme de DHH envers le « gamin » Mbougar Sarr !!!
On aura tout vu, tout lu sur ce blog.

Phil dit: à

cette manière de s’exprimer dans un français , elegant et précis

à l’aune des bégaiements de Modiano, le Nobel est presque gagné. Parfois des surprises avec les vieux Suédois, Leonard C. aggrave sa voix, Dylan a récolté.

Janssen J-J dit: à

Parmi la communauté juive, il semblerait que EZ provoquerait un malaise durable. L’humoriste Patrick Timsit invite à se rassembler autour de leaders d’opinion juifs, musulmans ou chrétiens politiquement neutres, pour ne pas soutenir cette candidature, ni même voter pour lui, ajoute-t-il,

DHH dit: à

@bloom
vous parlez du rav de Tlemcen .
sous votre plume est-ce une simple expression ou une allusion à des rituels de pieté populaire que vous connaitriez directement ou par des temoignages?
moi j’y étais
Et le plus étonnant a propos de ce pèlerinage ,très couru , c’est aujourd’hui pour moi d’essayer de comprendre comment tant de gens parfaitement rationalistes , éduqués aux écoles de la république, comme mes parents qui m’y amenaient, pouvaient adopter ces comportements qui relèvent d’une pensée magique, naïve et même infantile

et alii dit: à

Le maternalisme de DHH envers le « gamin »
regrettablement, il y a de ça !
l’infantilisation me semble de plus en plus redoutable

Janssen J-J dit: à

cela dit, je ne vois pas pourquoi ce « gamin » n’aurait pas pu remporter ce prix. Les Goncourt disaient qu’il fallait rechercher des djeunes en priorité, d’où un sacré pb pour Proust face à Dorgeles y’a un sièq, comme on nous l’a raconté l’an passé.

Janssen J-J dit: à

c qu’elle préférerait que les gamins de nos banlieues s’exprimassent oralement ou écrivissent comme le présent gamin sénégalais… Qui ne porte pas en lui.elle des brins de nostalgie pater.mater-nitaire de ce type ?

DHH dit: à

Dans mon « gamin » mis entre guillemets il y avait surtout une maniere de relever la précocité d’un talent .

Marie Sasseur dit: à

@Le maternalisme de DHH envers le « gamin »
regrettablement, il y a de ça !

Plus important ce qui est dit et que je partage complètement, comme tous ses lecteurs qui ont été, ou seront surpris, par la très grande maîtrise de son expression, écrite et orale, ou orale à l’écrit.

Comme il a redoutablement construit son roman, et agencé des thèmes, avec des réflexions très profondes, qui témoignent que ses lectures ne sont pas un choix entre lire/écrire et vivre, il donne l’impression d’avoir cette faculté de vivre plus de 60 secondes par minute.
Et a son âge, oui, c’est remarquable.

Jean Langoncet dit: à

@adresser à tous ce message qui va bien au-delà des simples remerciements.

hu hu hu

Marie Sasseur dit: à

Les remerciements que MMS adresse au jurés Goncourt, ne le concerne pas, a titre personnel.
Ça aussi, c’est nouveau.

Jean Langoncet dit: à

Peut-on y voir une pointe de malice envers le syndrome du maître d’école et la langue diplomatique façon discours de politique africaine du quai d’Orsay, ère giscardienne ? Il devrait peut-être postuler pour écrire les discours du candidat à l’élection présidentielle Michel Barnier …

et alii dit: à

Steven Pinker prend le contre-pied des idées reçues. Non, les humains ne sont pas dominés par leurs instincts. Depuis les chasseurs-cueilleurs, nous sommes dotés d’un cerveau capable de résoudre des problèmes complexes. Au cours des millénaires, l’espèce humaine a ainsi mis au point des outils de raisonnement d’une extraordinaire efficacité. Le problème, c’est que personne, ni aucune école, ne nous apprend à raisonner. Et qu’il ne suffit pas d’être intelligent pour être rationnel !
Formidable pédagogue, Steven Pinker nous expose avec clarté et humour les outils de raisonnement à notre disposition, si utiles dans un monde menacé par l’irrationalité. Aussi, ce livre est à la fois un antidote pour affronter les temps troublés et un manuel d’autodéfense intellectuelle.
 » Dans une époque qui semble sombre et angoissante, Steven Pinker apporte
un regard incroyablement constructif et positif.  » The New York Times

Marie Sasseur dit: à

Les remerciements de MMS, ne laissent place à aucune ambiguïté.
Il sait aussi très bien dire que la France est une vieille nation.
Ça aussi, c’est neuf.

Jean Langoncet dit: à

@Ça aussi, c’est neuf

Bof. Remember la sentence déjà ancienne « this is old Europe » par un ministre des affaires étrangères américain et le discours des dirigeants de la plupart des pays « émancipés » du colonialisme depuis plus d’un demi siècle. La pointe de malice que je perçois pourrait les viser aussi ; c’est peut-être cela qui est nouveau … Enfin, écrit-il comme il parle, style et teneur de l’oeuvre ?

M. Victor dit: à

« L’Europe ressemble à un dormeur qui par angoisse, dans ses cauchemars, donne des coups de poing et se blesse lui-même ».
Hermann Hesse

Bloom dit: à

DHH, feu mon meilleur ami de tous les temps, était descendant du Rav et dont il portait le nom. Il parlait avec des mots simples et drôles de son premier hiver parisien, après l’expulsion d’Algérie. Il adorait aussi raconter des « petites », toutes plus truculentes les unes que les autres…Le MMMS était un peu devenu notre sésame. Très paien, tout cela, j’ai bien peur…

Marie Sasseur dit: à

En outre, MMS ferait un tres mauvais homme politique, au sens politicien bien compris du terme. C’est un compliment !
Ses remerciements relèvent plutôt d’un très grand sens de la responsabilité, en Politique.

Et encore moins y voir un double de Batouala, malgré tous les efforts qui ont semblé avoir été déployés , en France, opportunément…

Non.
J’avais indiqué que MMS a écrit sur Batouala, qu’il a lu. Vous retrouverez le lien, sur le billet rdl Batouala.

Comme par association d’idee, j’ai cherché à savoir ce que MMS dirait d’un Thomas Sankara, presque aussi jeune que lui, et en responsabilité.
A croire que cette précocité finalement est toute relative, eu égard au talent attendu tres tôt pour de beaucoup de personnes, dans des pays d’Afrique noire.

Pas assez poète , le Che africain !
MMS sait aussi se montrer cruel…😈

On ne sait pas véritablement, car Sankara n’a pas eu la possibilité de préparer ses discours en hendecasyllabes.
Mais il aimait bien le matheux Boubacar Ba

https://mondafrique.com/lafrique-post-coloniale-revisitee-par-boubacar-ba/

Je me permets cette petite incise, sur ce sujet  » politique  » sur ce billet.
Qui n’a rien à voir avec le roman de M. Mbougar Sarr, et auquel comme promis je rendrai ce bonheur, tellement son livre fait du bien.

Jean Langoncet dit: à

@Et a son âge, oui, c’est remarquable

Bref, j’espère pour lui qu’à 31 ans il ne parle pas déjà comme un vieux con

Jean Langoncet dit: à

Sinon avec une pointe de malice (on a déjà Gabriel Attal en jets quasi quotidiens)

DHH dit: à

@Bloom

Enkaoua?

sinon nous ne parlons pas du même

puck dit: à

« éduqués aux écoles de la république, comme mes parents qui m’y amenaient, pouvaient adopter ces comportements qui relèvent d’une pensée magique, naïve et même infantile »
 »

lorsque j’étais enfant, autrefois, n’est-ce pas, à l’école primaire, quand il y avait une interrogation écrite, ma mère en bonne tlemcénienne, me mettait dans mon cartable une espèce de mouchoir fermé avec des noeuds, dans lequel se trouvait de la terre du cimetière où est enterré le célèbre Rab.

et je peut témoigner que les résultats positifs et bienfaiteurs de cette terre, puisque cela m’as permis de devenir un immense pro de conjugaison !

puck dit: à

ta gueule pouffiasse qu’il dirait greubou.

Bloom dit: à

Païen,sinon paillard…
DHH, comme vous le savez, en Asie du Sud, les sanctuaires soufis attirent de très nombreux intellectuels de tous horizons qui y puisent un rapport à la transcendance fondé sur l’enthousiasme, la musique et la danse. Le parallèle avec les fidèles du Rav ou du Besht est évident…

Marie Sasseur dit: à

en terme de vieux cons, je crois qu’ici on est servi.

( merci Passou, encore, ça les fait rager)

A demain.

16h07, 04/11/2021

Bloom dit: à

Avec un « A »,n DHH, oui.

puck dit: à

et je peut témoigner que les résultats positifs et bienfaiteurs de cette terre, puisque cela m’as permis de devenir un immense pro de conjugaison !

sans oublier la synthaxe et l’orthographe bien sûr.

Bloom dit: à

Avec un « A », DHH, oui.

une main... dit: à

« Leopardi, qui vécut à l’époque hégélienne, a prévit la crise de l’hégélisme »

Lire sur ce blog de haute tenue littéraire est parfois une vraie croisade! 😉

M. Victor dit: à

Le soufisme islamique est une grosse supercherie aux ficelles tout aussi grosses.
Un attrape-nigauds pour les sots touristes et les pseudo-agnostiques occidentaux.
Le train de vie d’un cheikh d’une quelconque Tarïka, Voie soufie, ou d’une zaouia, sanctuaire soufie, n’a rien à envier à celui des émirs du Golfe.
Ça mène une vie de pacha et ça prêche la pauvreté.
Les faux dévots on les trouve partout, dans toutes les religions. Toujours s’en méfier.
N’est-ce pas Bloomie.

Marie Pinson dit: à

Miladiou que dirait l’autre.

Soleil vert dit: à

Jazzi dit: à
Dans la littérature française, le grand remplacement par les écrivains francophones aurait-il déjà eu lieu, DHH ?
Et Zemmour n’en dit rien !

Le grand remplacement est un vieux thème de science-fiction. Dans Force ennemie de John-Antoine Nau (premier prix Goncourt de l’Histoire), – je cite wiki- « Philippe Veuly se réveille un matin dans une maison de santé, en pleine possession de ses moyens, mais sans aucun souvenir des circonstances qui l’ont conduit à être interné. En compagnie de son gardien, il fait le tour du propriétaire, rencontre les autres pensionnaires de l’établissement et tombe éperdument amoureux d’une jolie malade du « bâtiment d’en face ». Tout semble bien se passer jusqu’au moment où il commence à souffrir de troubles psychologiques et d’hallucinations. Kmôhoûn, un habitant de la planète Tkoukra, est venu chercher refuge dans le corps d’un Terrien pour échapper aux dures conditions de vie de son astre. Philippe Veuly va devoir désormais partager son corps avec lui. Or ce dernier, personnage cynique, dévergondé, voire lubrique, est capable de prendre possession de la volonté de son hôte et de lui faire faire ou dire ce qu’il veut. »

On peut énumérer nombre de romans/nouvelles sur le thème depuis (exemple Passager de Silverberg ou Marionnettes humaines de Heinlein) voire pour le profane une parodie des Envahisseurs par Les Inconnus : d’étranges individus avec d’étranges accents débarquaient en France avec des couscoussières en guise de soucoupes volantes …

Soleil vert dit: à

C’es Passagers … avec un s

DHH dit: à

@ Bloom
Merci

Soleil vert dit: à

Mais ce qu’on ne sait peut-etre pas assez c’est que cette manière de s’exprimer dans un français , elegant et précis ,tout en phrases à la syntaxe complexe et impeccable , est largement partagée au senegal au sein la population francophone

MMS écrit dans son livre (je cite de mémoire donc approximativement) que lorsque Senghor parlait on entendait les virgules et les points

Jean Langoncet dit: à

@MMS écrit dans son livre (je cite de mémoire donc approximativement) que lorsque Senghor parlait on entendait les virgules et les points

Peut-on penser qu’il l’écrit en s’en amusant, en s’en moquant gentiment, à l’heure où certains barbons crient à la chienlit générale ?

Jean Langoncet dit: à

Le Goncourt tient-il, bien malgré lui, son Dylan ?

Jean Langoncet dit: à

certains barbons > certains barbons fanés

lmd dit: à

Le catalogue de la Pléiade par nationalité d’auteur. Il n’y a pas pour le moment d’autre pays africain que l’Êgypte (Ibn Kaldûn, Le livre des exemples ; deux volumes, dont l’un est un peu barbant, très répétitif…). Il y a des prix Nobel Africains, il y aura des Pléiadisés, un jour, c’est certain.

Jazzi dit: à

« adresser à tous ce message qui va bien au-delà des simples remerciements. »

Une erreur de jeunesse, sans doute. Dire qu’à travers lui c’est tous les auteurs francophones d’Afrique qui sont encouragés me semble un peu prétentieux. Un écrivain ne doit parler que pour lui-même. Imagine t-on Proust, prix Goncourt en 1919, remercier les membres du jury en leur disant qu’ainsi tous les écrivains homosexuels étaient reconnus ?

Jean Langoncet dit: à

Et si cette prétention était celle des jurés ici moquée, Jazzi ?

Marie Sasseur dit: à

Les remerciements de MMS, ont mis en évidence que le centre de l’espace francophone est appelé à se déplacer.

D. dit: à

Je ne crois pas à la réincarnation mais je ne comprends pas pourquoi ceux qui y croient imaginent que leur réincarnation aura lieu seulement dans le futur et pas dans le passé.
Trabscendantalement, c’est très possible. Or une réincarnation ne peut se concevoir que transcendantalement.

D. dit: à

Ceci n’étant pas applicable à la résurrection bien évidemment et tout aussi transcendantalement.

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