De l’emballement des intellectuels
L’affaire qui défraya la chronique au CNRS en 2009 vient-elle de trouver son épilogue ? Rappelez-vous : un sérieux contentieux avait alors opposé un chercheur en sciences sociales à un fonctionnaire de la Défense. Le premier s’appelait Vincent Geisser : sociologue et politologue, il était chargé de recherche (CR2), affecté à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman ; il effectuait des travaux sur les migrations intellectuelles entre l’Europe et le Maghreb, menant une enquête sociologique sur les chercheurs maghrébins ou d’origine maghrébine travaillant pour les institutions publiques françaises (université, CNRS et INSERM…). Le second était Joseph Illand, fonctionnaire de Sécurité de Défense (FSD), en poste au Centre national de la recherche scientifique. Il y assurait une mission de protection du patrimoine scientifique et technique, et des intérêts de défense et de sécurité civile (pillage technologique, fuite d’informations sensibles etc).
Dans un courriel, l’un mettait gravement en cause l’autre. Il est vrai que de plusieurs côtés, il lui revenait que la Défense le soupçonnait d’être « islamophile » en cherchant à constituer un lobby arabo-musulman au CNRS. D’ordre strictement privé, ce courriel devenait public dès lors qu’il se retrouvait sur la Toile, sans l’accord de son auteur et malgré ses demandes de retrait. Vincent Geisser fut convoqué en commission disciplinaire pour propos diffamatoires et manquement grave au devoir de réserve : la séance dura dix heures…
L’affaire éclatait au grand jour aux accents de scandale. Une pétition sous forme de lettre ouverte à la ministre de la Recherche, lancée à l’initiative de l’historienne Esther Benbassa et du politologue Olivier Roy, dénonçant la « censure de la pensée », recueillit les signatures de quelque cinq mille intellectuels, universitaires et associations. Quelques temps après, l’un d’eux, Tzvetan Todorov, publiait dans Le Monde une tribune à l’appui de cette thèse. On assista selon M. Illand à « un suivisme de la bonne conscience » auquel quelques uns (l’historienne de la psychanalyse Elisabeth Roudinesco notamment – lire son article) se refusèrent.
Rapidement dénoncé par plusieurs médias comme un « commissaire politique » au sein du CNRS, l’ingénieur général porta plainte contre le chercheur en sciences sociales pour diffamation. Quatre années ont passé depuis. On sait nos tribunaux encombrés. Le procès, qui aurait aussi permis de statuer sur le caractère public ou privé des propos incriminés, devait se tenir en avril dernier ; or le plaignant s’est désisté après avoir reçu in extremis un courrier de Vincent Geisser. Celui-ci y reconnaît que ses accusations à son endroit étaient « fausses et outrancières » et que la référence historique déplacée (il le comparait à un «idéologue qui traque les musulmans et leurs amis, comme à une certaine époque, on traquait les Juifs et les Justes»…) était de nature à le heurter ; quant aux accusations de harcèlement moral et de traque des musulmans, elles étaient « non fondées » et ne recouvraient pas le fond de sa pensée ; prenant acte que sa mise en cause, amplifiée par une campagne d’opinion, a pu porter atteinte à son honneur, le chercheur exprime donc ses regrets et présente ses excuses au fonctionnaire. Mais si cette lettre, datée de Beyrouth le 26 mars 2013 éteint l’action en justice, clôt-elle pour autant le débat ? Pas si sûr. Car il est encore temps de tirer les enseignements de l’affaire.
Vincent Geisser dit aujourd’hui avoir écrit cette lettre afin d’épargner un procès à ceux qui devaient comparaître à ses côtés et risquaient la condamnation (gestionnaires de sites internet de blogueurs, etc.). Mais sur le fond, il assure ne rien retirer : les pressions sécuritaires et la surveillance dont faisaient l’objet un certain nombre d’enseignants-chercheurs et de laboratoires du CNRS, notamment ceux travaillant sur le monde arabe et les questions d’islam, étaient selon lui bien réelles. Finalement, à l’en croire, il aura été malgré lui un “acteur révélateur » d’un processus de sécurisation de la Recherche qui dépasse sa personne. Un procès aurait peut-être permis de lever les doutes…
A défaut, reste à méditer toute cette histoire à la lumière d’un phénomène désormais éprouvé auquel les nouvelles technologies ont donné une vigueur inédite : l’emballement des intellectuels. Une certaine précipitation de « pointures » du monde des idées à apposer leur signature sous un texte. Et, partant, l’engouffrement dans une cause qui méritait, pour le moins, un examen préalable un peu plus attentif. Encore faut-il s’accorder au moins le temps de la réflexion.
(Photo Alzar Raides)
905 Réponses pour De l’emballement des intellectuels
On reconnaîtra sans peine dans un nombre non négligeable de commentaires récemment postés sur ce blog le style et les thèmes d’un ouvrage récent de Richard Millet, dont je propose le compte-rendu qui suit. Certains de ces commentaires (celui de « OneNote » le 28 mai à 10h20, celui (homophobe) de « Injures et compliments », ce jour à 13h33), outre qu’ils déshonorent par leur présence un blog de la notoriété de celui-ci, dépassent les limites de ce que la loi autorise. La fonctionnalité « alerter », qui permettait à tout intervenaute de demander la suppression d’un post, ayant disparu, la tâche d’exercer une censure légitime revient au webmestre, voire à Pierre Assouline lui-même. En ne les supprimant pas, ils engagent leur responsabilité morale et pénale.
Je suis de l’avis de Bloom : ce qui se passe ces jours-ci sur ce blog est à l’image de ce qui se passe en grand dans la société française. On entend à nouveau s’exprimer avec une franchise obscène des opinions qu’on croyait réservées aux cercles de l’extrême-droite. Les « idées » du Front national se sont bel et bien massivement diffusées. On lit sur ce blog des commentaires pratiquant des amalgames scandaleux. On porte contre des gens qui sont nos compatriotes, nos concitoyens, nos amis, des accusations injurieuses, infamantes. Ceux qui osent écrire de telles insanités sont les hérauts d’une France « moisie », pour parler comme LML : une France croupissant dans le racisme, la xénophobie, la peur et la haine de l’autre. A nous Montaigne ! A nous Lévinas !
Voici ce compte-rendu du livre de Richard Millet :
» Comment être le citoyen d’un pays dont Yannick Noah est la « personnalité préférée » ? Comment expliquer l’immense dégoût qui m’envahit devant cet histrion du Bien, miroir de l’insignifiance française, symbole de l’idéologie mondialiste : sportif, métis, chanteur de variétés, bienfaiteur de l’humanité, donneur de leçons, parfaite expression de la niaiserie perverse du Culturel. »
Cet entassement d’injures et de sarcasmes se passe de commentaires, dira-t-on. Il me semble qu’il n’est pas inutile d’en esquisser un commentaire, ne serait-ce que pour faire mieux apparaître les petites habiletés et les gros sous-entendus de cette charge.
Richard Millet se flatte d’être un défenseur de la belle langue française classique, jusque dans l’usage qu’il fait de la ponctuation ; par exemple les deux points qui suivent « idéologie mondialiste » : ils font comprendre que l’auteur ne jette pas l’anathème sur Yannick Noah parce qu’il est métis mais parce que la valorisation du métissage fait partie de cette idéologie mondialiste dont il est le symbole. Soit. Le lecteur n’en retiendra pas moins que les Français ont tort de proclamer Yannick Noah leur personnalité préférée ; ils ont tort parce que, entre autres choses, il est métis.
Le lecteur qui prend la peine d’aller jusqu’au bout des imprécations et des lamentations entassées par Richard Millet dans ce livre s’aperçoit très vite que la question du métissage lui tient à coeur. Elle lui tient à coeur parce que la question raciale lui tient à coeur, comme, avant lui, elle tenait à coeur à Céline : « Céline, malgré ses erreurs, écrit-il, avait bien vu que la politique ne cesserait de se heurter à la question raciale ».
Richard Millet semble ignorer que, si Yannick Noah est la personnalité préférée des Français, c’est peut-être en raison de qualités personnelles qu’il ne s’est pas soucié de rechercher. Mais passons.
Qu’est-ce que le métissage ? C’est un mélange de races (supposées « pures » à l’origine). Qu’est-ce que c’est au juste qu’une race ? On ne trouvera pas la réponse à cette question dans le livre de Richard Millet, qui doit supposer qu’elle va de soi. Cette omission fait partie des non-dits qui lui évitent de se retrouver entraîné dans un examen délicat. Au fond, ce qui compte, c’est que le lecteur sorte de son livre en ayant l’impression que les races existent et que le nier, c’est faire preuve d’ignorance et de niaiserie. La preuve :
» Dans Ramuntcho, roman oublié de Pierre Loti, l’écrivain ( qui ne mérite pas le purgatoire où il est tombé et que son métier de marin avait rendu curieux de toutes les civilisations, à commencer par l’islam) donne le récit, transposé, de la réalisation d’un fantasme qui le conduisit au Pays basque pour y trouver une femme capable de lui donner des enfants de race pure et forte. Ce qui paraît incompréhensible, aujourd’hui, voire inadmissible, je le comprends fort bien ; mais les imbéciles et les aveugles ne comprendront pas ce souci de pureté ; incompréhension toute idéologique et néanmoins paradoxale en une époque aussi soucieuse d’hygiène, de jeunesse, de force, de bonheur . »
Admirable, morbleu, du dernier admirable. Voyez comme ce « je le comprends fort bien » arrive à point nommé pour maintenir à distance ceux qui seraient tentés d’accuser l’auteur de se livrer, par le biais de cet éloge de Loti, à une apologie discrète du racisme, quoique la charge qui suit immédiatement, dirigée contre « les imbéciles et les aveugles » incapables de comprendre « ce souci de pureté », ne laisse guère de doute à ce sujet. Notre époque, pourtant » aussi soucieuse d’hygiène, de jeunesse, de force, de bonheur « , ne voit pas qu’en récusant ledit « souci de pureté » (raciale) elle se met en contradiction avec elle-même. C’était pourtant simple à comprendre, merdre à la fin. Osons traduire, en mettant les points sur les i, la pensée de Richard Millet : si vous voulez mener une vie hygiénique, rester jeunes et vigoureux, et connaître le bonheur, n’épousez pas une négresse, et encore moins un nègre.
On aura beau objecter à Richard Millet que le métissage commence dès qu’un homme et une femme entreprennent de faire un enfant et que cela a commencé avec Adam et Eve, on aura du mal à le convaincre, lui qui se sent Blanc et Français de sang :
» A l’expression « Français de souche », je préfère « Français de sang » ; non que je renie l’idée de racines ; mais celle-ci est trop restrictive : le sang est plus noble, et mobile, généreux et exclusif tout à la fois. »
Qu’est-ce que c’est au juste qu’un « Français de sang » ? On ne trouve pas non plus une réponse bien claire à cette question dans son livre. mais des Français de sang, ça doit bien exister, puisqu’il le dit.
La preuve qu’il en existe, c’est qu’il existe bel et bien une race française, quoique menacée d’extinction :
» La parfaite synthèse réalisée par le peuple français entre le nord et le sud, les Celtes, les Germains et les Latins, cette synthèse millénaire, ce merveilleux équilibre à nul autre pareil, cette civilisation ne peut qu’entrer en conflit avec une immigration extra-européenne qui s’en remet au multiculturalisme et au différentialisme suscité par l’antiracisme. Le corps naturel français, devenu incapable d’assimiler les corps étrangers, est un corps malade ; et cette bête malade est désormais incapable de mordre. »
Mais qu’allez-vous lui chercher des poux dans sa tignasse gauloise ? Vous voyez bien qu’il ne s’agit pas de race, mais de civilisation, de culture ! A la vérité, notre Richard national entend bien associer le plus étroitement « le corps naturel français », entendez cette race française, harmonieux dosage d’éléments celtes, germains et latins (produit d’un métissage certes, mais il y a si longtemps, il y a prescription) et la civilisation produite par ledit corps naturel. L’idée est d’une force et d’une beauté si stupéfiantes qu’elle en ferait presque oublier, pour le coup, les assertions ronflantes — « parfaite synthèse » , « merveilleux équilibre à nul autre pareil » –, les approximations — et les Basques, Millet, les Basques ? à quoi il sert le Loti ? –, les affirmations dépourvues de l’ombre d’une preuve — « le corps naturel français, devenu incapable d’assimiler les corps étrangers » –, les connotations douteuses : « cette bête malade est désormais incapable de mordre ». Mordre QUI au juste, hein, Richard ? Ôte-nous d’un doute, si doute il y a.
Doute il n’y a point, puisque l’ennemi mortel de cette brillante civilisation, celui qu’elle mordrait à coup sûr s’il lui restait de la force et des dents pour le faire, a été nommé : c’est « l’immigration extra-européenne », dont Richard Millet n’est jamais fatigué de dénoncer les nuisances et les dangers, au long des quelque 150 pages de Fatigue du sens.
L’immigration extra-européenne ? Qu’est-ce à dire ? eh ben, les nègres et les bougnoules, pardi. Mais halte là ! ah ah ! halte là ! Richard Millet n’emploie point de ces mots vulgaires; Richard Millet est un défenseur de la pureté de notre belle langue française. Désignons-les donc des mots dont il use : il s’agit des Noirs et des Maghrébins. Nuance.
L’immigration extra-européenne fait peser une menace mortelle sur notre belle civilisation en agissant de plusieurs façons :
D’abord parce qu’elle est une immigration de masse. Si nos frontières sont devenues des passoires, c’est grâce au triomphe du « métissage comme idéologie ». L’ « antiracisme d’Etat » favorise le racisme antiblanc : « Comment, vous êtes encore Blanc ! » Bientôt, Millet nous l’annonce, il n’y aura plus en France et en Europe, que des nègres et des métis. C’était déjà le fantasme de Céline dans les années 30. Millet, on le verra, nous ressert dans ce livre une vieille soupe à peine pimentée d’ingrédients modernes.
» Il n’y a plus de coiffes bretonnes, dans la froide nuit de Rennes, ni de voiles de religieuses ; on n’y rencontre que l’ombre de musulmanes enfoulardées, au regard plus inaccessible encore que celui des Japonaises, et hostile, ces femmes sachant qu’elles ne seront jamais bretonnes ni même françaises, mais des ombres, de plus en plus nombreuses, que l’on regardera s’accroître comme la nuit, et ajoutant à la ruine de la province comme territoire où était conservée l’essence française, autre mythe balayé par la mondialisation : tout est province, les capitales n’étant plus élues qu’au gré des marchés financiers « .
On ne dira jamais assez quelle influence a exercé le film Alien sur la vision sociologique de certains intellectuels français, comme Richard Millet. Quelle vision, mes aïeux ! » Ma nuit chez les mortes-vivantes » !
Nous découvrons ici la deuxième raison pour laquelle l’immigration extra-européenne est si dangereuse : ces gens-là refusent de s’assimiler :
» […] des populations racialement, ethniquement, religieusement différentes et refusant de s’assimiler à la nation qui les accueille, quand elles ne lui sont pas franchement hostiles »
Et la preuve la plus flagrante de ce refus de s’assimiler, de cette hostilité délibérée, c’est… le refus de changer de nom et, en tout cas, de prénom :
» Est-ce que Mohammed Ben Barka peut être français, par exemple ? Que signifie le fait de se nommer ainsi à la troisième génération ? Quel est le sens de ce refus de se franciser, francisation onomastique pourtant rendue possible par la loi ? […] Mohammed Ben Barka a beau avoir un passeport français, et vivre depuis toujours en France, il me semble qu’il n’est pas français : le nom est ici plus important que la peau et même la religion. […] Mohammed Ben Barka ne participe pas de l’essence française, de ma vision de la France, de la nation, du rapport si singulier entre le sang et le sol. […] Les immigrés, en France, surtout les Maghrébins, refusent presque tous ce mouvement de naturalisation véritable. Ils ne sont donc français qu’en partie, ou par défaut. On ne peut dès lors parler d’intégration, encore moins d’assimilation. Une nation est aussi un paysage sonore ; les immigrés constituent une grave altération de ce paysage. On ne saurait être français par la seule vertu du Droit, autre pôle, avec le Marché, de la globalisation du monde. Il y faut autre chose — ce supplément d’âme qui fait aujourd’hui tant défaut, même aux Français de souche, ignares, veules, abrutis et à ce point conditionnés par l’antiracisme qu’ils sont devenus eux aussi à leur histoire et à leur propre sang « .
Quand on songe à tous ces Mohammed, ces Mourad, ces Khaled et autres Hocine morts pour la France et qui encombrent nos cimetières militaires, sans pour autant être d’authentiques Français, ma pauvre dame, hein, quel scandale ! Sans compter tous les Mohammed, Mourad, Khaled et autres Hocine, médecins, profs de collège, ouvriers, employés, artisans, chercheurs, et même chômeurs — hein, ma pauvre dame, quel scandale — qui se baladent, depuis leur naissance, avec une carte d’identité française dans la poche, j’en frémis. Frémissons-en. Peut-être que, quand même, quelques uns font l’effort qu’attend d’eux le Millet. Mais il a dit « presque tous », qu’il a dit le Millet. alors, ma pauvre dame, vous imaginez bien ce qui attend not pov’ France.
Mais attention ! Une telle énormité n’est pas présentée ici par Richard Millet comme parole d’évangile : soyons sensibles aux nuances ! De la nuance avant toute chose, disait déjà Verlaine. Richard a écrit : « il me semble qu’il n’est pas français « . « Il me semble » : ce n’est là qu’une opinion, une simple impression. Ouf…
Mais le principal danger que fait peser sur notre beau pays la présence de tous ces Mohammed et autres Mounir, c’est évidemment qu’ils sont musulmans. Nous assistons en effet, selon Richard, à une islamisation rampante mais néanmoins galopante de la France :
» Selon Le Point du 2 septembre 2010, il y a aux Etats-Unis 7 millions de musulmans pour une population de 305 millions d’Américains et 1900 mosquées, tandis qu’en France, pour 65 millions d’habitants, on compte 5,5 millions de musulmans et 2368 mosquées. Je me méfie des chiffres, des statistiques, du journalisme; ces chiffres-là posent néanmoins la question de l’islamisation de la France […] « .
L’islamisation de notre société, Richard Millet nous en administre des « preuves » sous la forme de « chose vues », comme la scène récurrente du barbu au poils hérissés, la tête couverte d’un bonnet musulman » sur le quai de la gare de Bezons ou de Gonesse, ou de l’enfoulardée de fraîche ou ancienne date toujours prête à exsuder sa haine de l’Occident. Le jour où il verra « se dresser des minarets sur le plateau de Millevaches » s’approche inexorablement. Ce jour-là, quand le Djihad aura atteint même les ploucs du Limousin profond, on sent que l’ancien militant phalangiste pètera les plombs et tiendra son rang dans la guerre civile larvée (elle a commencé, selon lui, aux environs de 1789, et même sûrement bien avant) qui opposera le dernier carré de Français de souche, authentiquement Limousins, authentiquement Français et Catholiques (authentiquement Français parce qu’authentiquement Catholiques) à la marée des hordes islamistes.
» Il est si évident que l’Islam est incompatible avec l’Europe, tant par ses signes extérieurs que par le terrorisme auquel il donne naissance et qui est sans doute indissociable de son essence, qu’il faut toute la puissance du Droit et celle du Capitalisme international pour l’imposer aux anciennes nations chrétiennes, c’est-à-dire en intimidant leurs populations, celles-ci vivant dans la double terreur du juridique et du chantage islamique […] »
La pensée de Richard Millet est une pensée essentialiste : le terrorisme est dans l’essence de l’islam. L’Europe est, par essence, chrétienne. Il est de l’essence du bon Français de se prénommer Pierre, Paul ou Jacques, mais pas Mohammed.
L’Islam ne progresserait pas à cette allure en France si la déchristianisation n’y progressait pas à une allure plus grande, véritable reniement de son essence :
» Le pire porte aussi le nom de déchristianisation, c’est-à-dire l’oubli de soi, le reniement […] »
C’est que, par essence, la France de Richard Millet est la fille aînée de l’Eglise. Plutôt que de déchristianisation, il faudrait parler de décatholicisation , puisqu’au contraire progresse l’idéologie protestante, alliée objective de l’idéologie antiraciste, de la religion du Droit, de l’américanisation et du Marché, toutes alliées de fait de l’idéologie mahométane.
» Villiers-le-Bel, Montfermeil, Saint-Thibault-des-Vignes : jamais il n’y eut une telle dissonance entre la beauté de certains noms de villes et les populations étrangères qui les peuplent et s’y maintiennent, hors de l’essence française, par le nombre et par le Droit »
Mon Dieu, qu’y sont pas beaux ! Pour mieux altérer, et finalement détruire, « l’essence française », ils peuvent compter sur leur nombre, toujours plus grand, puisqu’ils peuvent se prémunir sur le Droit pour mieux nous envahir.
Le Droit ? mais quel Droit ? eh bien le droit, avec un petit d, l’arsenal juridique de nos lois, lesquelles sont inspirées du Droit avec un grand D . Quel Droit ? Eh bien celui qui est inscrit dans notre Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, inspiratrice de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme. C’est cette « religion des droits de l’Homme », ce « nouvel Ordre Moral » que Millet désigne comme le ferment démobilisateur qui assurera à terme le triomphe de l’islam et la disparition de la race française noyée dans un métissage généralisé , » par la rencontre du Droit et du marché qui fonde l’Europe postchrétienne « .
Votre esprit commence à s’éclairer ? Ce discours vous en rappelle un autre ? Mais voyons, voyons, vous demanderez-vous, cette « idéologie » des droits de l’Homme n’est-elle pas le fondement de notre démocratie, de la démocratie telle que nous la concevons en Occident ? Au fait, qu’est-ce qu’il en pense, Millet, de la démocratie ?
Eh ben, justement, la démocratie, Millet, il aime pas. Le présent de la France et de l’Europe achève, selon lui , « l’accomplissement de la farce démocratique « . La démocratie, c’est la loi du nombre, et Millet n’aime pas se sentir noyé dans le nombre :
» Le système démocratique ne me représente pas, ou il le fait si peu que je reste à la lisière de ma propre signification. Je suis l’irreprésentable — l’absent de toute citoyenneté comme de toute politique, n’ayant jamais été inscrit sur une liste électorale, et donc n’ayant jamais voté […] par méfiance envers l’illusion démocratique comme par l’horreur que m’inspire l’innombrable de l’espèce humaine. « .
Eh bien voilà. Voilà la boucle presque bouclée et notre esprit éclairé. Ce discours, si cohérent jusque dans ses obsessions et son délire, il nous semble l’avoir déjà entendu. Cet opprobre jeté sur les prétendus méfaits de la démocratie représentative et des principes de la Déclaration des droits, associés à ceux du libéralisme économique, du Marché , du Capitalisme international et du protestantisme, cette mise en cause haineuse des immigrés, artisans de notre perte, cet éloge d’une France et d’un Français authentiques, aux antipodes de la France et des Français réels, on nous a déjà servi tout cela. Mais qui ? — Marine Le Pen ? Vous n’y êtes pas. Il y a beau temps que le Front National s’est rallié aux principes de la démocratie parlementaire. Ce discours, c’est, presque à l’identique, celui que tenaient les idéologues fascistes et fascisants des années trente. Il n’y manque que la dénonciation des Juifs. Mais chez Millet, l’immigration extra-européenne tient le même rôle de bouc émissaire que les Juifs pour les fascistes de l’entre-deux guerres, dont l’argumentaire antisémite ressemble au sien : même rejet à connotation raciste, même dénonciation d’un prétendu refus de s’assimiler.
Manquerait-il par hasard un thème récurrent de la littérature fasciste de cette époque-là : la dénonciation de la déchéance d’une France qui, à force d’avachissement démocratique et de droitdelhommisme, a renié ses valeurs et son âme ? Eh non. Chez Millet, cette dénonciation est omniprésente :
» Il est possible qu’être français consiste à n’avoir plus d’illusions au sujet de la France. »
» Nous vivons dans les ruines de la France. »
» La France se nie elle-même comme nation dans l’abjecte contemporanéité de sa langue. »
» La France : un grand corps épuisé, comme les autres nations européennes. Une idée qui a cessé de se percevoir comme telle dans le consentement à elle-même. Une négation permanente de soi : un des beaux noms du nihilisme. »
Etc.
Quant aux Français, Millet n’a pas de mots trop durs pour stigmatiser leur déchéance et cracher le mépris qu’ils lui inspirent :
» Le peuple ? Nous le méprisons dans la mesure où il n’est plus authentique, territorial, immémorial, en un mot : français, mais erratique, simple fils du Nombre : un conglomérat d’associés, comme dirait Sieyès, et en perpétuelle instance de divorce ou se séparant de soi au sein d’une impossible union. Une fiction social-démocrate. Un marché aux esclaves du consumérisme relooké à la mode ethnico-éthique. »
» Comment survivre en un pays dont on ne supporte plus la population, ni l’abaissement moral, ni la déchéance culturelle ? »
Dans ces « Français de souche, ignares, veules, abrutis », Richard Millet ne voit plus que des « néo-français » auxquels il refuse de s’identifier, tant la caricature que ces « animaux » donnent du Français tel qu’il se le figure lui donne la nausée.
Une telle détestation de la France et des Français réels au nom d’une mythique essence de la France et des Français, on ne l’avait plus entendue s’exprimer avec autant de clarté depuis Drieu et Brasillach. Millet est bien l’héritier de ces fascistes emblématiques, à ceci près que son fascisme à lui est un fascisme triste. Le ressassement morose de ses obsessions et de ses marottes, à mi-chemin de la propagande des Croix-de-Feu et du PPF d’antan, lasse rapidement le lecteur de Fatigue du sens. Nos fascistes de l’entre-deux-guerres avaient, eux, le fascisme joyeux. C’est qu’ils y croyaient dur comme fer. Ils appelaient de leurs voeux la révolution nationale qui purgerait la France démocratique de ses miasmes impurs et ils y travaillaient, dans l’espoir et dans la joie. Millet, lui, n’y croit plus. Les jeux sont faits, les carottes cuites, et la cabane est tombé sur le chien. Son fascisme est à celui des années trente ce que Snoopy est à Tarzan.
N’importe. Nous aurons découvert, en le lisant, quelques traits essentiels de l’Essence du Français : il est de race harmonieusement pure (celtique + germanique + latine), il est catholique (tendance Saint-Nicolas-du-Chardonnet) et résolument anti-démocrate.
Voilà de quoi éclairer nos lanternes pour nous guider dans la guerre civile que nous promet l’auteur.
Et, pour le reste, qu’un sang impur abreuve nos sillons.
Poil aux cons.
Richard Millet, Fatigue du sens ( Pierre Guillaume de Roux )
Additum –
Ce livre récent (2011) reprend, en la durcissant et en l’inscrivant dans une perspective presque exclusivement politique et idéologique, une thématique déjà présente, quoique de façon moins voyante et moins polémique, dans un ouvrage comme L’Opprobre (2008). Quand un intellectuel publie un livre de la nature de celui-ci, c’est bien évidemment dans le but d’agir sur la conscience de ses lecteurs, sinon il ne le publierait pas. Dans Fatigue du sens, Millet adopte la posture relativement confortable de l’observateur consterné et du prophète apocalyptique . En dépit de son pessimisme voyant, ce livre, qui n’est qu’un tissu d’assertions grossières dont aucune ne résiste à l’analyse, n’en poursuit pas moins le but de dissuader le lecteur qu’un traitement réaliste des problèmes sociologiques de la France d’aujourd’hui soit possible dans le cadre de nos institutions démocratiques et dans le respect des principes universalistes de la Déclaration des Droits de l’Homme. Aujourd’hui sexagénaire, et, de surcroît marginalisé après le scandale soulevé par son Eloge littéraire d’Anders Breivik , Richard Millet tente de se fabriquer sur le tard une image d’intellectuel persécuté pour avoir voulu affirmer des vérités gênantes. Mais ce à quoi on assiste, quand on lit Fatigue du sens, c’est au naufrage d’un écrivain , exposant sans vergogne, avec une hargne presque suicidaire, la misère de sa pensée.
Pour se sentir coupable de ce que l’on fait à autrui il faut avoir fait à autrui quelque chose qui tombe sous les rigueurs de la loi ou de moralement répréhensible, faute de quoi il n’y aura pas de culpabilité.
Jacques Barozzi, comment ça ? vous ne connaissez pas Marseille ? vous allez voir Akhenaton ?
Bloom a raison : le Vallon des Auffes, la bouillabaisse de chez fonfon.
Marseille la capitale européenne de la culture.
Lui c’est la Mme Soleil de la RdL…et ce jour-la O Sphinx, pleuvra-il ou fera t-il chaud? J’veux savoir pour etre au moins correctement sappe…non mais…
Le Michaud aussi
on peut pas faire la liste complète, faudrait une calculette.
Enfin, et n.b. que si on fait quelque chose de bien sous l’inspiration d’un sentiment de culpabilité, l’on n’a rien fait de bien, l’on a seulement soulagé sa conscience, et c’est encore une action de faux cul
Est-ce que les cons se multiplient?
j’ai fait mon service militaire à Carpiagne, hamlet, dans la cavalerie…
abdelkader dit: 29 mai 2013 à 21 h 56 min
Lui c’est la Mme Soleil de la RdL…
qui David Engels ? non il est historien nouvelle génération à l’université de Bruxelles.
il a juste mis en parallèle la situation de l’empire romain avec la situation actuelle de l’europe : genre les jeux du stade, la société du spectacle…
on n’imagine pas les efforts qu’il faut faire pour maintenir des institutions solides durant les phases de transition, ce n’est ni mme soleil ni richard millet, il faut lire son bouquin.
Faut pas écouter les intellectuels hamlet… puis vous me faites une crise d’angoisse et c’est votre psy qui empoche les bénéfices…
Quelqu’un pourrait-il me rappeler ce que signifie le sigle ou les initiales LML… il a l’air d’être important parmi les intervenautes initiés. Je suis trop épisodique pour pouvoir tout suivre(@ John Brown vers 21.49… par ex. : « pour parler comme LML »), etc. Merci.
carré quels seraient les critères d’évaluation? pour établir une stat il faudrait reconnaître la notion de globale connerie ou prendre en compte qu’un élément négatif du test de personnalité annule ou non les autres s’ils sont positifs. Peut-on par exemple être réac facho et d’un autre coté exercer sa profession de façon irréprochable, être mauvais parent et se révéler un gestionnaire génial, proportionnellement leur nombre suit la courbe démographique avec une probable crue ou décrue, ça reste à prouver.
On y revient.
« A ceux qui en on marre de ces sujets, sachez qu’on ne va pas les chercher, que l’actualité les charrie, et qu’on ne va pas les ignorer au motif qu’ils empuantissent l’atmosphère. Ne vous inquitez pas, de bons de livres littéraires, poétiques, historiques, j’en ai plein mon caddie, et vous les aurez bientôt »
LML = La Mauvaise Langue
« Quelqu’un pourrait-il me rappeler ce que signifie le sigle ou les initiales LML… » (rédigé par Diagonal)
La Mauvaise Langue
LML ?
c’est un sigle ? vous êtes sûr des lettres ?
c’est peut-être un groupe de danseuses de hiphop genre les Loutres Marseillaises Ludiques ?
en mécaniques des fluides ça pourrait désigner le Mouvement Laminaire en opposition au LMT : le Mouvement Turbulent ?
la Littérature Moldavo-Lettone ?
à la sncf c’est un aller retour : Lyon Marseille Lyon.
non sérieux Diagonal j’aurais aimé vous aider mais je ne vois pas.
Diagonal vous faites quoi déjà comme boulot ? vosu travaillez au ministère des finances ? non ?
si c’est le cas vous pensez que la France peut exploser en vol d’ici 4 ans ?
le bien d’autrui tourne vite au sujet facho alors mieux vaut ne pas trop insister
mais non : Mauvaise Langue c’est ML !
il serait rajouté une particule ? pour anoblir son pseudo : Monsieur de La Mauvaise Langue ?
renato, la question n’est pas de croire ou ne pas croire les intellectuels, c’est que qu’importe ce qu’il pense les évènements peuvent toujours s’arranger pour leur donner raison.
prenez Badiou : comme Mme Soleil il nous prévoit la fin des démocraties, pour le moment il se trompe, mais si ça se trouve dans 10 ans il aura raison.
c’est pas les intellectuels qui s’adaptent au monde, c’est le monde qui finit par s’adapter à leurs idées même les plus foireuses.
sur le plan des probabilités c’est possible.
Un sujet facho ! je l’attendais celle-là…
ça fait des lustres que Badiou nous surinent que la démocratie ne sert qu’à diffuser les méfaits du capitalisme : le problème est qu’à ce rythme, si le nombre de chômeurs explose : il aura raison.
d’ailleurs les gens qui aiment bien Badiou l’aiment bien parce que pour le moment il a tort, mais le jour où il aura raison il y aura moins de raisons de le trouver sympathique, pareil pour Negri et les autres.
« … la fin des démocraties… »
Jamais oublier de quoi Hegel parlait lorsqu’il parlait de « mort de l’art »…
Bon, il est évident que les démocraties vont évoluer, devenir autre choses, mais pas dans le sens fasciste des Badiou et des Negri.
Eh bien, mes petits chéris, on s’ennuie sans moi ! Les bêtes fauves ont encore besoin de son monsieur Loyal pour retrouver un peu de sérénité ?
La critique de Richard Millet est insignifiante par ses excès, ses caricatures. Répondre aux excès de Richard Millet par d’autres excès, tout aussi dénués de sens, ça fatigue ! Et surtout ça n’apporte rien au débat qui n’est d’ailleurs même pas posé par ce caricaturiste, repris par un autre caricaturiste en la personne de ce sinistre JB qui ne manque pas d’air en montant en chaire avec sa robe de bure pour condamner les racistes : il ferait mieux de relire deux fois ses propres commentaires.
Ces critiques sont caractéristiques de cette France moisie sans repères parce qu’elle n’a plus de Père, qui n’a plus comme débat d’idée et de courage pour débattre de notre avenir européen que des anathèmes aussi stupides que vulgaires et insignifiants lancés par des braillards. Tout ça c’est de la bouillie de chat pour les pauvres en esprit aux goûts de chiotte.
ludi la connerie c’est comme l’intelligence on ne peut pas y appliquer les lois statistiques.
si vous prenez un groupe d’intellectuels « intelligents », non seulement leur intelligence ne s’additionne pas mais en plus la moyenne de l’intelligence de ce groupe sera toujours infèrieure à la moyenne de l’intelligence de chaque individu.
réfléchissez 2 minutes : comment croyez-vous qu’un pays comme la France qui comptent autant d’individus hyper intelligents soit globalement aussi stupide ?
« Ces critiques sont caractéristiques de cette France moisie sans repères parce qu’elle n’a plus de Père »
ML me dites pas que vous voulez devenir le père de la France ?
ML prend les commandes de l’avion : nous vous annonçons que l’explosion en vol de la France va arriver plus tôt que prévu.
@John Brown, je ne connais pas ce Millet mais je suis avec vous a 100%…le votre est un commentaire sobre, pesé et très pertinent…on assiste en effet depuis un temps, sur ce site, (et j’avais aussi remarqué l’arrivée relativement récente sur ce site du moine albinos, du garde-champêtre et autres passagers de la nef des fachos) a la banalisation de l’ordure raciste et islamophobe, qui est peut-être emblématique (je ne sais pas) de ce qui se passe dans la société…il existe aussi une éthique des blogs dont, je sur, M. Assouline est conscient…il lui revient de l’appliquer…fermement et avec constance…je suis de nature contre la censure…ils ont le droit de s’exprimer , dans les limites de l’éthique du blog et de la loi, mais par contre, ceux d’entre-nous qui les trouvent abjects, ont aussi le droit (et le devoir) de les ignorer…en masse…
…voila voila que ca recommence
Partout partout sur la douce France
la leçon n’a pas suffi
Faut dire qu’a la mémoire, on a choisi l’oubli
moi je pensais que c’était fini,
Mais non, mais non, ce n’était qu’un repis…
…Prenons garde qu’ils ne prosperent
Pendant que l’on regarde ailleurs…
http://www.youtube.com/watch?v=A6WIbvwcVUg
Avec toutes les maladresses et les excès qui caractérise Richard Millet, il dénonce néanmoins à juste titre :
-une société sans père (c’est même le titre d’un livre de psychanalyse);
-une Europe qui refuse d’assumer son héritage judéo-chrétien;
-une montée du radicalisme religieux islamique destructeur des valeurs de la Révolution française : Liberté, Egalité, Fraternité, et organisée par les instances européennes au plus haut niveau qui a conduit par exemple à la prise de pouvoir des islamistes à l’Unesco qui organise de son côté le désaisissement du patrimoine juif millénaire en Juddée-Samarie, que les crétins d’Européens de gauche comme Bloom appellent la Cisjordanie (notamment la recommandation n°1162 (1991) de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe « relative à la contribution de la civilisation islamique à la culture européenne », ce qui ne peut manquer de faire sourire quand on sait combien l’Europe chrétienne s’est édifiée — en témoignent la Chanson de Roland comme tant d’autres textes littéraires du Moyen-Âge — contre l’islam. Averroès, qu’on reconnaît comme un des pères fondateurs de la pensée laïque par ses commentaires d’Aristote ne manqua pas d’être persécuté par les musulmans ; il n’aura pas de postérité en terre d’islam ; et ce sont des juifs qui ont sauvé son œuvre !
Abdelkaka a encore fait dans son froc :
abdelkader dit: 29 mai 2013 à 23 h 32 min
@John Brown, je ne connais pas ce Millet mais je suis avec vous a 100%…le votre est un commentaire sobre, pesé et très pertinent…
Propos de l’autre farfadet de JB qu’il juge « pertinent » alors qu’il ne connaît même pas Richard Millet et n’a jamais lu aucun de ses livres… Il est juste d’accord avec les âneries rapportées par l’autre farfadet de JB !
On se mord la queue facilement à la Rdl…
L’œuvre d’Averroès n’a eu aucune postérité en terre d’islam. Elle visait pourtant explicitement à moderniser l’islam qui n’a fait que s’enfoncer dans son archaïsme et sa violence religieuse. Pourtant son œuvre s’inscrivait dans une politique qui était celle des princes arabes d’Andalousie, de l’Espagne Almohade, très inquiète de la montée du soufisme et de l’islam mystique, qui menaçait l’autorité du politique. Et celui-là même qui avait commandé à Averroès ses commentaires sur l’islam devient méfiant à l’égard de la science et intolérant et exige que tout document officiel porte en tête la mention « louange à Dieu ».
Et c’est ça que le Conseil de l’Europe voudrait nous faire prendre pour une « contribution de la civilisation islamique à la culture européenne ».
On se fout de notre gueule, mes petits chéris ! Réagissez ! Arrêtez de vous faire sans cesse enculer, enfin ! Mais j’oubliais : vous n’avez même plus de couilles.
Erratum:
… ses commentaires sur Aristote…
« une Europe qui refuse d’assumer son héritage judéo-chrétien »
Quid de l’héritage greco-latin de l’Europe ou de l’héritage des empires espagnol, britannique ou austro-hongrois, entre autres, avec les longs intermèdes d’occupations ottomane et Mauresque et leur lot de métissages en tous genres ?
Averroès, qu’on reconnaît comme un des pères fondateurs de la pensée laïque par ses commentaires d’Aristote ne manqua pas d’être persécuté par les musulmans ; il n’aura pas de postérité en terre d’islam ; et ce sont des juifs qui ont sauvé son œuvre !
mais au moins, je dis que je n’ai pas lu le livre dont duquel etc…la vie est trop courte pour lire des âneries pareilles…pertinent, dans le sens exact du mot et tel que Montaigne et la Boetie entendent, mon grand daudet…cad qui se rapporte au sujet dont on parle…
Averroès, qu’on reconnaît comme un des pères fondateurs de la pensée laïque par ses commentaires d’Aristote ne manqua pas d’être persécuté par les musulmans ; il n’aura pas de postérité en terre d’islam ; et ce sont des juifs qui ont sauvé son œuvre !
Vous voulez dire comme Maimonide, n’est-ce pas ? ah oui, il a fini excommunié et exilé de sa terre andalouse, en Egypte, je crois…vous racontez n’importe quoi, pov’type… Comme d’hab…Averroès a été exile a Fès pour une histoire de jalousie entre intellos (rien de nouveau hein) et fut réhabilité juste avant sa mort…allez vous coucher ! sinon pan pan cucul…hein ? vous aimez ca ? pas question alors…un grand coup de pied au fessier avec mes godasses de randonnée….
plus serieusement, vous demontrez ici les symptomes classiques du durcissement de l’ADN qui afflige beaucoup de males de l’espece vers la cinquantaine…ils deviennent tout simplement cons…pas de cure encore, les savants travaillent jour et nuit mais les nouvelles sont pas bonnes…
perso, des que j’entends ‘heritage judeo-chretien’, je sors ma tringle…non mais…
Sans parler de l’apport des Vénitiens ou des Génois…
L’Europe est plurielle et fut sans cesse en ébulition, évolution : Renaissance, Réforme, Révolution…
c’est vous le connard qui postiez sous l’avatar de ‘OneNote’? pourquoi avez-vous besoin de vous cacher? moi c’est abdel pour mes amis, ici depuis 2006, et Sidi Abdelkader pour ceux que j’ai dans le nez…et vous parlez de couilles molles? tain…
Millet, il est pas un peu métèque, ML ?
Pourtant « Abdelkader », c’est judéo-chrétien à la base.
Au fait, ML, Catherine Millet n’est pas la femme de Richard, ainsi que vous l’avez écrit un jour ici. Rien à voir d’avec…
C’est même une branche vigoureuse de la judéo-chrétienté.
Cette phrase n’a aucun sens:
« L’œuvre d’Averroès visait pourtant explicitement à moderniser l’islam » (Mauvaise Langue)
Cette phrase en a un, mais en méprisant l’acception aujourd’hui internationale de ces toponymes, s’interdit d’argumenter et donc d’être entendue:
« …le désaisissement du patrimoine juif millénaire en Juddée-Samarie, que les crétins d’Européens de gauche comme Bloom appellent la Cisjordanie » (le même ML).
C’est ce que l’excellent Richard Rorty appelait a conversation stopper.
Je poursuis mes recherches.
Une chose est sûre : la décroissance devra 1) porter un autre nom; 2) devenir culturelle et universelle.
Si l’héritage judéo-chrétien conduit à aller se suicider en grande pompe à Notre-dame, mieux vaut ne plus y songer.
Vous aller appeler à voter Marine le Pen, ML, comme Renaud Camus ?
…
…quand, je vois certaines réalités incompatibles,…on ne peux pas en demander autant aux » fous « ,…riches,…ou châtelains,…pour se dégriser,…sans commentaires,…c’est déjà,…trop gros les interactions de sabotages des » raisons garder « ,…en sérénité,…
…
…un détails,…acheter,…des toiles ou tableaux à la mode,…comme si c’étaient des actions en bourses,…que l’on puissent revendre au même prix ou plus cher,…
…un manque total de discernement, l’art confiture à la moutarde avec chocolat chaud,…au plafond,…
…
…çà c’est encore rien,…la maîtrise total de l’état, sur les banques,…vu la technologie des cartes à puces,…et les gestions des communications automatiques,…
…
…à se demander ou est la séparation entre l’état gestionnaire des banques et le personnel faisant fonctions de banquiers privés pour les dites banques d’état’s ou privées,…
…
…ceci dit,…quel » double-jeux « ,…comptable,…d’en être ( l’état ),…du bénéfice des sociétés par ses hommes des secrets d’état et actionnaires » bidons « ,à la James Bond,…et ce en suivant une stratégie mondialiste des connivences,…imaginer des déficits d’états,…des crises,…des chahuts bahuts de théâtre et d’événements,…pour remplir l’opinion de salades journalistiques,…qui nous envoie direct aux cimetières,…par la société de consommation,…
…des jeux de dupes,…pour faire des voleurs, des gendarmes, des escrocs,…les colonies de vacances longues durées en prison,…
…société à dormir debout,…quels motifs pour écrire un livre, un roman,…expliquez par quelles histoires,…les trous de vies que l’on creuse soi-même,…par manque de discernement, d’objectivité,…de remettre en question la « colonisation », des peuples au système égoïste,… » just for me « ,…
…
…provoquer des systèmes nombrilistes à ce point,…pour déclencher des guerres civiles » gratuites », en bonne société,…la Syrie actuelle,…ou avant,…tout le bordel de l’état juif en Palestine,…
…on fait l’union soviétique,…et par miracle,…en claquant les doigts de la transparence tout s’éclate à la pensée unique internationale,…
…à quel jeux joue t’on avec les métamorphoses des peuples en continues,…
…Hollywood – Politique – Trust,…c’est tout,…faire des familles pour du cinéma,…
…etc,…l’axe en pyjama,…etc,…
…
Arrêtez donc d’écrire n’importe quoi, Baroz, ça fatigue le sens…!
L’empire ottaman en Europe ? Vous faites bien partie des cinglés d’Européens qui ont complètement perdu le nord, mon brave Baroz ! Vous êtes drôle.
Je n’ai jamais publié quoi que ce soit sous un autre pseudo contrairement à certains ici… Je n’ai d’ailleurs pas pu, j’étais au fond de mon lit avec une bonne ryno-pharyngite. On en revient, la preuve…
Pour info à l’illettré de la Rdl, qui n’a jamais rien lu, Averroès est mort à Marrakech, mon petit Abdelkaka !
Abdelkaka, il aime pas la vérité, surtout quand on parle des musulmans. On lui montre d’où il vient, forcément ça peut pas plaire.
Le billet pose la question de la paranoïa des Etats modernes. Vaste question qu’il serait prétentieux de régler ici. On peut simplement recommander de lire un ouvrage savant qui en parle savamment : De la horde à l’Etat, Essai de psychanalyse du lien social, de Eugène Enriquez, Gallimard, 1983, lire notamment le chapitre « Le lien social, domination et pouvoir II Paranoïa et système social », un extrait :
« Pourquoi les sociétés (et en particulier les sociétés modernes) acceptent-elles si facilement le discours et la conduite paranoïaque, pourquoi en sont-elles demanderesses, pourquoi sont -elles aptes à susciter des conduites de cet ordre ?
« Une première raison est claire : dans la mesure où nous vivons dans des sociétés chaotiques, continuellement bouleversées par la science et la technologie (…)
« Une autre raison existe : l’alliance que l’on peut dire essentielle etd e nature entre discours paranoïaque et structure sociale (…)
« Ce qui se passe au niveau des Etats trouve sa traduction à l’intérieur des organisations et des groupes. (…) elles devront être protégées par tout un arsenal de mesures et de système policier à toute épreuve. Or, toutes les organisations se rapprochent progressivement d’un tel schéma (…) Les organisations scientifiques pures, les instituts de recherche et même les universités participent, peu ou prou, de plus en plus, à ce schéma. » (p. 368-370)
Ueda, je vous invite à lire la conférence de J. Attali sur Averroès, que manifestement vous n’avez pas lue, pour trouver toute bonne information sur Averroès qui inspire mon commentaire…!
Je viens de me le faire, le ueda, hein, mes petits chéris !
Désolé, Baroz, vous devez l’avoir rêvé ! Non, je n’ai jamais écrit ici que Catherine Millet était la femme de Richard Millet. Mais le couple serait parfait. Vous êtes une bonne marieuse…
Autrement dit, si on considère que le livre de Enriquez a été publié en 1983, les dits « intellectuels » ne lisent guère les ouvrages de leurs chers collègues et néanmoins amis. Sinon, ils sauraient depuis au moins 1983 que les systèmes administratifs comme les organisations de recherche fonctionnent selon le discours paranoïaque. Nos prétendus « intellectuels » ne sont guère adaptés au monde d’aujourd’hui. Ils n’ont pas la bonne grille de lecture ni les bons comportements pour y faire face. Toujours en retard d’une guerre.
Ueda, c’est le genre de cochon qui dit au Juifs : Allez vous faire foutre avec vos noms juifs et votre tradition.
Ah, il est bien, le Ueda, hein, mes petiots chéris qu’il est bien, notre petit Ueda !
Enriquez conclut en disant : « Le temps de la communauté heureuse des scientifiques est bien passé, s’il a d’ailleurs jamais existé. »
L’affaire en question dans ce billet en est une illustration exemplaire.
‘…Pour info à l’illettré de la Rdl, qui n’a jamais rien lu, Averroès est mort à Marrakech…’
J’ai jamais dit qu’il était décédé a Fes ni a Marrakech ni a Oran, dugland…j’ai dit qu’il a été exilé a Fès et fut réhabilité juste avant sa mort… quelle importance hein ? sinon, pour le connard, presqu’agrégé si ce n’était pour la RATP, qui s’accroche au premier tronc d’arbre qui passe…
bon, il a mentionné Attali…je vais me faire dodo, tiens…
HOMOPHOBIE
Cheval de Troie fabriqué pour stigmatiser tout ce qui ne pense pas, tout ce qui n’agit pas comme la clique associative et copulatrice des petits marquis du marais; d’abord très bassement diffusé par les nouveaux tartuffes dans les lycées sous couvert de prévention, ce raccolage institutionalisé déguisé en concept trouve ici un allié digne de lui en la personne de trouve un allié digne de lui en la personne de John Brown; Voir aussi théories du genre.
MILLET , Richard
Ecrivain qu’il est très à la mode de descendre, faute d’avoir un style, et quelque chose à dire. On conseillera à Monsieur Brown « L’Orient Désert » pour comprendre pourquoi Loti apparait dans Millet, entre autres.
PANURGISME
Maladive addiction aux courants les plus bobos possibles.
TAUBIRANERIES
Contenu des discours du Garde des Sceaux; Mr Brown approche parfois de ces sommets rhétoriques. Exemple/ » Quand un intellectuel publie un livre de la nature de celui-ci, c’est bien évidemment pour agir sur la conscience de ses lecteurs, sans quoi il ne le publierait pas » .C’est beau la réflexion à ce degré là!
FRANCE
Royaume, puis Nation, au coeur de la pensée d’un Richelieu ou d’un Louis XIV, d’un Charles de Gaulle, de celle de bien d’autres mais pas de Mr Brown, qui va chercher sa philosophie politique chez la Comtesse de Ségur.et cela suffit à montrer ce qu’il pèse.
Le petit Ueda trouvera les infos sur Averroès et une phrase d’Attalki quasi identique à la mienne à la page 20 de son livre Raison et foi Averroès, Maïmonide, Thomas d’Aquin, BNF Conférence del Duca.
Prétentieux, ce Ueda, et arrogant, et con pour tout dire ! Faut le voir pour le croire. Et il se croit supérieurement intelligent…! C’est ça la France moisie.
Jamais été réhabilité, mon petit Abdelkaka, Averroès !
Ce misérable Abdelkaka ramène l’exil et la persécution dont a été victime Averroès à une histoire de « jalousie entre intellos ». Je dirais ça à mes 5ème venant d’un arabe, ils ne le croiraient pas !
Oui, très beau livre, L’Orient désert, de Richard Millet.
« etiamsi omnes faciunt, non me! » dit: 30 mai 2013 à 1 h 26 min
Bravo ! Je signe à votre suite des deux mains !
Il y a un antisémitisme maghrébin qui monte. Mais on serait injuste qi on oubliait l’antisémitisme asiatique qui monte aussi.
Décidément, tout monte en France, sauf le niveau (je ne parle pas du niveau de la dette, bien sûr).
…
…je prend note,…de la horde de l’état,par Eugène Enriquez, Gallimard, 1983,…
…
…j’attend un autre livre,…l’Histoire, ce grand bluff,…pour ce là,…coulez-douce,…
…
…et prendre les gens et les peuples dans ses huiles,…pour les entuber en couleurs-propres,…
…tient mon petit Dieu,…là,…tu prend des bleus de Prusse,…tu mélange avec des jaunes citron,…et tu a des variantes de verts,…
…
…tu vois, si tu ajoute du rouge-gueule sur le bleu de Prusse,…tu obtient des nuages violet,….
…et si tu met ton rouge-gueule sur tes jaunes- collabo’s-citron,…tu obtient,…voilà,…des variantes orange,…
…
…mais, t’est pas le soleil,…qui bouffent les couleurs, si tu les lui exposent,…
…les vrais oranges sont sur l’arbre,…
…le jaune-soufre,…c’est inverser,…comme rire jaune,…de Pékin à Marco-Polo,…Oui, des nouilles,…etc,…pour mauvaises langues,…c’est déjà çà,…etc,…Ah,…Ah,…
…
C’est de la horde à l’Etat
et pas
de la horde de l’Etat.
Il analyse comment on passe de la horde primitive à lEtat. Et ce qu’il en reste dans nos sociétés modernes paranoïaques. Mais Imre Kertesz dit la même chose ou équivalent des Etats Modernes. On vit dans un monde paranoïaque. On le voit très bien dans l’Education Nationale avec l’évolution des dernières années. C’est tout à fait frappants. Seuls les enseignants n’en sont pas dupes. Mais du chef d’établissement de base jusqu’au recteur, ce sont tous de dangereux cinglés. Et ils faut vraiment s’en méfier.
venant d’un arabe qui vous #mmerde a pied et a cheval, en euro et en pound, un extrait de wiki:
In 1160, Averroes was made Qadi (judge) of Seville and he served in many court appointments in Seville, Cordoba, and Morocco during his career. Sometimes during the reign ofYaqub al-Mansur, Averroes’ political career was abruptly ended and he faced severe criticism from the Fuqaha (Islamic jurists) of the time.[16]
A contemporary of Averroes, Abdelwahid al-Marrakushi writing in 1224, reported that there were secret and public reasons for his falling out of favor with Yaqub al-Mansour:[16]
And in his days [Yaqub al-Mansur], Abu al-Walid Ibn Rushd faced his severe ordeal and there were two causes for this; one is known and the other is secret. The secret cause, which was the major reason, is that Abu al-Walid [Averroes] —may God have mercy on his soul— when summarizing, commenting and expending upon Aristotle’s book « History of Animals » wrote: « And I saw the Giraffe at the garden of the king of the Berbers ».
And that is the same way he would mention another king of some other people or land, as it is frequently done by writers, but he omitted that those working for the service of the king should glorify him and observe the usual protocol. This was why they held a grudge against him [Averroes] but initially, they did not show it and in reality, Abu al-Walid wrote that inadvertently…Then a number of his enemies in Cordoba, who were jealous of him and were competing with him both in knowledge and nobility, went to Yaqub al-Mansur with excerpts of Abu Walid’s work on some old philosophers which were in his own handwriting. They took one phrase out of context that said: « and it was shown that Venus is one of the Gods » and presented it to the king who then summoned the chiefs and noblemen of Córdoba and said to Abu al-Walid in front of them « Is this your handwriting? ». Abu al-Walid then denied and the king said « May God curse the one who wrote this » and ordered that Abu al-Walid be exiled and all the philosophy books to be gathered and burned…And I saw, when I was in Fes, these books being carried on horses in great quantities and burned[16]
—Abdelwahid al-Marrakushi, « The Pleasant Book in Summarizing the History of the Maghreb », (1224)
Averroes’s strictly rationalist views collided with the more orthodox views of Abu Yusuf Ya’qub al-Mansur, who therefore eventually banished Averroes, though he had previously appointed him as his personal physician. Averroes was not reinstated until shortly before his death in the year 1198 AD.
N.B. Abu al-Walid etait le prenom de Ibn Rushd (aka Averroes), mais je suis sur qu’Attali le savait…
le texte complet, si ca vous dit encore (et si vous lisez l’anglishe, bien sur):
http://en.wikipedia.org/wiki/Averroes
…
…O.K,…la horde à l’état,…
…
…je me méfie de tout,…quand je sort de chez-moi,…je me dis,…est ce que je vais pouvoir rentrer et revenir chez-moi,…
…
…déjà,on m’a tirer dessus à bout portant,…
…probablement un tir à blanc par une voiture à 10 mètres,…qui s’est enfui promptement après coup,…il doit y avoir 6 à 8 ans,…de cela,…avec radiographie,…etc,…
…
…et une grande zone » bleu » sur le ventre,…au point d’impact,…et une douleur atroce,…on aurait dit que le plastique de mon pardessus avait été percer,…mais non,…
…
…une prochaine fois,…il faut pas perdre espoir dans la non-sécurité,…et les erreurs de cible,…
…mais, tout le monde s’en fout, comme des ovni à quatorze heures,…à poils de chameaux,…etc,…Ah,…je ris de tout,…la terre en poussière,…etc,…je ris de tout,…là,…etc,…
…
« Cheval de Troie fabriqué pour stigmatiser… »
Ce n’est pas parce qu’un gars arrive à mettre quelques mots de latin sur une page qu’il est intelligent, cultivé et civilisé.
C’est vrai que l’on peut être cultivé et vaguement con ; intelligent et humainement défaillant ; mais civilisé on l’est ou on ne l’est pas. Or, nier l’existence de l’homophobie c’est comme nier celle du racisme ou de l’antisémitisme, et c’est une marque évidente d’un manque de civilité.
Il ne s’agit pas, dans la lancée de la contingence présente, de participer de la pensée plus ou moins bobo ni d’être solidaire d’une quelconque « clique associative et copulatrice des petits marquis du marais » ; il s’agit de regarder autour de soi pour voir que les homos sont harcelés et subissent des violence. Et en ce sens une politique de prévention est bienvenue, comme il serait opportun qu’il y ait une politique de prévention du viol et du racisme plus efficace.
Cela n’a rien à voir avec de la tartuferie mais avec la chose que l’on appelle « vivre ensemble », et si vous ne comprenez pas ça on peut se demander en nom de quoi et de qui vous vous exprimez.
le rouge et le noir inversé est-ce vraiment rigogolo ?
ce serait certainement un signe d’aveuglement de ne pas appprécier la place Lacan parmi les pères de la cultureintendément psyciatrique à la frnaçaise comme on le le voit dans les commentaires sur la paranoïa dans l’E.N sur ce blog (le temps de Freus ayant été celui de l’hystérie)et peut-être comme la couleur de la RdL ?
ce n’est pas dire que tous ceux qui crient à la paraoïa soient moins paranoïaques que ceux qu’ils diagnostiquent paraoïaques .
au fond, Mauvaise Langue pourrait dire, lui aussi ,qu’il est un symptome de la RdL!
la culture intensément psychiatrique
just en passant, un couvre-chef démocratique ça ressemble à quoi ?
une intensément executive ?
FREUD ,auquel est attribué le mot d’apporter avec sa théorie la peste!
cette peste n’a pas fait des français des lecteurs d’Hannah Peste
Aussi longtemps que ceux qui viennent ici questionner sur Caterine Millet ne vont pas eux-
mêmes scercer sur la toile ,et trouver Artpress, la culture Che Rimimi, Rimini aura de l’avneir
ce matin, je crois que je vous laisserai faire la noce sans moi
a votre danté, à vos ébats!à vos débats
à votre santé!
on ne peut pas s’emballer sans balai , sans sorcier, et sans sorcière
@ La mauvaise langue dit: 30 mai 2013 à 1 h 38 min
Il y a un antisémitisme maghrébin qui monte. Mais on serait injuste qi on oubliait « l’antisémitisme asiatique qui monte aussi. »: Mettons les Japonais à part, ils sont xénophobes, ils méprisent souvent tout ce qui n’est pas nippon: La Chine fut pour les Juifs une terre d’accueil, Shanghai dès 1933. Dans cette ville il y a une villa qui fut avant l’arrivée des troupes Japonaises le centre de la communauté juive, aujourd’hui c’est un lieu de mémoire et d’exposition, un monument aussi rappelant l’holocauste. J’y ai vu un film, narrant l’histoire d’un boxeur juif, qui dans un camp de concentration, est désigné par le directeur, amateur de boxe, pour être entrainé, nourri afin de lutter dans un match entre le prisonnier et lui-même. Parmi les visiteurs de ce centre, il n’y aavait que des Chiniois, dont un père avec un petit-garçon d’une dizaine d’années et, des touristes occidentaux.
À Xian, alors capitale politique, le premier Empereur de Chine fit venir des Juifs pour s’établir et faire prospérer le commerce et les relations avec le reste du monde. Bref Mauvaise Langue, sans oublier de faire remarquer qu’il y a un journal sur internet, qui se nomme Asian Jewish Chronicle, je crois qu’une fois de plus vous inventez. Je parle bien sûr des pays aux gouvernements non musulmans. Car en effet, en Malaisie, il y a un racisme d’État. Pour ce qui est de Singapore, le Premier Ministre d’après l’indépendance, quand l’île faisait encore partie de la Malaisie (confédération de plusieurs États, comme les USA), le premier PM donc, fut Benjamin Marshall, un Séphardite. Mr Marshall fut ambassadeur de Singapore à Paris dans les années 70.
Quant à vous, totalement moisi, tête et langue comme un plat de charcuterie devenu vert, votre islamophobie, votre arabophobie, ne vous fait pas un juge partial d’un quelconque antisémitisme.
Plus loin, quand vous parlez de vos collègues, croyez vous vraiment que vous seriez le seul ayant une bonne santé mentale ? Ce qui est étonnant, c’est que vous soyez encore fonctionnaire et que l’on vous donne à éduquer, des enfants de 5ème.
on peut donc aller chez Templon et trouver le temps long , et ce n’est peut-être pas de la paranoïa
Quant à vous, totalement moisi, tête et langue comme un plat de charcuterie devenu vert, votre islamophobie, votre arabophobie, ne vous fait pas un juge partial d’un quelconque antisémitisme.
sauf que je crois que l’auteur de ces lignes vulait dire
ne fait pas de vous un juge impartial
les négations, c’est piégeux, sur la toile !
Quand je parlais plus haut du centre juif de Shanghai, c’est en rapport avec ma visite, en 2011.
Langue Moisie est le paradigme de la cocotte-minute qui va exploser, il y a trop de haine et de paranoïa à l’intérieur. Un peu d’autodérision et d’autocritique pourraient mettre un peu d’équilibre dans sa tête folle.
l’auteur voulait dire
Merci, alias, je voulais dire impartial, bien entendu.
La vérité, langue moisie, tête folle, tant que ML se contente d’internet, il y a un fou dangereux en moins dans la vraie vie.
Se rappeler aussi que ML est homophobe.
Pendant sa nuit de noces, la mariée ronflait comme un gendarme
Mon royaume pour un cheval !
Jacques Barozzi dit: 30 mai 2013 à 0 h 18 min
Sans parler de l’apport des Vénitiens ou des Génois…
L’Europe est plurielle
Eh, Jaquot si les vénitiens ne sont pas des judéo-chrétiens que sont-ils?
( Quels commentaires hier au soir, heureusement qu’ Attali était sur France Inter ce matin!);)
ML était franchement au-dessus du lot, bravo!
Au nom de l’unité greco-judeo-chrétienne de l’Europe, ne devrions nous pas réclamer aux Turcs Byzance-Constantinople, pour que nous puissions restituer son Christ pantocrator à la mosquée Sainte-Sophie ?
J’y songeais fortement la semaine dernière en arpentant les rues d’Istanbul…
Sainte-Sophie n’est pas une mosquée, mais un musée d’Etat
« les vénitiens ne sont pas des judéo-chrétiens »
D’origine troyenne, selon la légende, et ouverts sur le monde jusqu’en Chine : les spaghetti et leur architecture témoignent d’une nette propension au métissage culturel, vu comme une richesse évidente, JC.
Au nom de l’unité greco-judeo-chrétienne de l’Europe
pourquoi politiser baroz..et instrumentaliser encore les religions..tu devrais y aller montrer ta bite avec allaouakbar ecrit dessus
Aujourd’hui peut-être, mais elle fut transformée en mosquée dès la prise de la ville par le sultan Mehmed II, Grand Truc. Le croissant domine toujours au sommet du dôme et aucunes images n’orne ses parois badigeonnées et carrelées.
@Barozzi,
Vous confondez origine culturelle et sa transformation ultérieure…
D’être métissé-passons sur le flou de cette acception-n’enlève rien à l’origine. La preuve, vous précisez vous-même l’origine troyenne…!
Celui qui parait fou aux yeux des sages courtisans est souvent le seul véritable sage. Moqué en lâche Cour car incompris des sourds, des aveugles, des trafiquants et des benêts.
n’ornent ou aucune image, au choix
Quant à vous, totalement moisi, tête et langue comme un plat de charcuterie devenu vert
ça va bien vontraube..prends un plat casher au moins..
JC, ne te leurres pas, il n’y a pas une seule goutte d’intellectuel en toi, la connerie a tout envahi…
» aucunes images n’orne ses parois badigeonnées et carrelées. » (rédigé par jacques Barozzi)
C’est inexact : une (petite) partie de ses anciennes mosaïques a été dégagée et peut y être admirée in situ.
La France, d’origine, ne serait-elle pas plutôt celtique et paienne ?
Et l’humanité n’est-elle pas apparue en Afrique ?
On y retourne ou sont-ce eux qui viennent à nous ?
n’ornent ou aucune image, au choix
..it’z djust biznèce baroz comme pas de crucifixion au louvre aboudabi..djust libéralisme az ujzul
Oui, JB, comme l’exception qui confirme la règle islamique
Encore plus de divorces en perspective, que du bénéf
La France, d’origine, ne serait-elle pas plutôt celtique et paienne ?
..que je t’envahirai l’italie..berlu en esclavage sessuel.. »vaé victis » sur le god ceinture
une (petite) partie de ses anciennes mosaïques a été dégagée
l’important c’est qu’elle reste intact..qu’on les dinamite pas comme des bouddha..l’apocalispe dangers a bien servi de couverture a bidet je crois
berlu en esclavage sessuel
tirant un char avec des fèmènes dessus..jicé se tiendrait a carreaux, cultiverait son jardin, et arréterait de foutre le feu à la guarigue..elle t’a rien fait
En visitant l’une des îles aux Princes, nous sommes tombés sur un vieux conducteur de calèche arménien parlant un excellent français et ayant vécu à Aubervilliers puis à Los Angélès : un homme ouvert, citoyen du monde et n’ayant pas perdu son identité…
Bouguereau, votre ancien pote, mange des sandwiches mixtes, un quart pastrami, trois quarts cochonnaille…
n’ornent ou aucune image, au choix
C’ est justement là l’origine gréco-chrétienne!
L’image Barozzi, le fameux débat iconoclaste/iconodoule à Byzance.
Vous êtes allé à Constantinople sans avoir en tête tout ce débat essentiel à l’ occident?
Mince alors!
nier l’héritage gréco-romain parce que l’instit remplacera jamais le curé pour les bonnes manières
L’acteur porno bien connu en Asie, monsieur ueda, a débuté sa carrière à l’âge de 63 ans en répondant à une annonce diffusée dans un journal de sa ville, explique le site Daily Geek Show. En 15 ans de carrière, monsieur ueda a tourné dans 335 films X. Aujourd’hui âgé de 79 ans et toujours en activité, notre vieux saligaud est sans nul doute le plus vieil acteur porno du monde.
Son secret pour être aussi « vigoureux » à son âge : beaucoup de poisson cru, la littérature à haute dose, et pas d’alcool. Il affirme ne pas utiliser de viagra.
Juste un coup d’oeil sur une photo de Christine Boutin avant la prise de vue…
Les braillements hystériques d’un LML et de ses semblables n’y changeront rien : avant moins d’un demi-siècle, on peut présumer qu’avant moins d’un demi-siècle l’Islam sera de loin la religion majoritaire en France et en Europe. C’est une perspective dont il faut envisager froidement et lucidement toutes les conséquences dans tous les domaines de la vie sociale.
Bouguereau, votre ancien pote
que sais tu de notre facherie vontraube ? pour le reste..crois tu que les demi juif prie et complote pour que leur cochon soit du cheval?.. »saucisson de kabbale » qu’il appelle ça dans leur réunion secrète
Mais non, la goutte, c’est la raison pour laquelle, au nom de l’antériorité chère à ML sur Israél, je réclame la restitution immédiate de la pseudo Istanbul, actuellement scandée par les appels incessants des muezzins !
citoyen du monde et n’ayant pas perdu son identité…Barozzi
Jacques, vous confondez origine culturelle et identité.
Je vous conseille le tout récent Vincent Descombe les embarras de l’identité chez Gallimard.
http://www.fabula.org/actualites/v-descombes-les-embarras-de-l-identite_55058.php
( Je ne suis pas JC…)
t’en sais rien jea nmarron..rien..qui en 1975 a vraiment envisagé koméni..alors
Attention Jacques, les légendes avaient surtout une valeur politique — voyez Jules César (Énée aussi étant Troyen). D’ailleurs, Anténor serait à l’origine des Français et des Normands aussi.
Cela dit, étant donné la stratification culturelle vénitienne, le dernier stade de l’évolution culturelle est justement judéo-chrétien…
Quant aux spaghetti, rien à voir avec les Vénitiens. Les pâtes de semoule de blé dur sont siciliennes. Les Arabes ont apporté les pâtes chinoises qui avaient une date de conservation limitée à 4 semaines, il me semble.
Avant l’arrivée des pâtes chinoises on consommait dans l’Italie du centre et du sud des pâtes d’origine romaine qu’étaient préparée quotidiennement car ne pouvaient être conservés. Bref, l’invention chinoise est le séchage, celle sicilienne l’usage du blé dur.
( Je ne suis pas JC…)
allons bon jicé..être toi c’est une honte plus pire que la vérole..vire ton spindoctor et prends baroz
confondre intellectuels et intellos , c’est s’emballer dangereusement, ce que font les intellectuologues
intellectuologues
arréte de saucissonner..t’en es
Et parce que vous m’êtes fort sympathique, Jacques, une analyse de l’identité selon Descombe et une réponse de Descombe lui-même…
Bien à vous…
http://www.laviedesidees.fr/S-individuer-dans-la-societe.html
« pas perdu son identité »
l’ identitaire teigne, cet intégriste saucisson ou religieux, jumeau de ceux qu’avec son hypocrisie habituelle et son fanatisme de givré il prétend combattre
Le phénomène actuellement en cours d’islamisation massive de la France et de l’Europe est un exemple de ces vastes mutations sociologiques et spirituelles relativement fréquentes dans l’Histoire. Nous en aurons été les témoins. Face à d’aussi puissantes vagues de fond, il est clair que les cris d’orfraie d’un Richard Millet,et, a fortiori, d’une Mauvaise Langue ou d’un OneNOte ne sont que micro-gesticulations dérisoires.
« Et comment se construisent les identités collectives ? Tout en reconnaissant la multiplicité des appartenances, Vincent Descombes semble pourtant privilégier le fait national. »
Sur la question de l’origine et de l’identité singulière ou collective on peut toujours tergiverser, la goutte, car tout bouge, évolue, fluctue constamment : les ML, JC ou Régniez rament en sens inverse de l’histoire, à la fin ça rend fou et ça fini par une balle dans la bouche à Notre-dame ou dans le poignardage de militaires ou de policiers…
les ML, JC ou Régniez rament en sens inverse de l’histoire
tu vois baroz te sert de treadmil gratos jicé..en plus il te propose l’échange de la balle dans la bouche avec le gag dans le backroom..t’y gagnes
Et parce que vous m’êtes fort sympathique, Jacques
je crois qu’il y a de l’appel a la faveur sessuelle baroz..je trouve que c’est cavalier
« Monsieur ueda a tourné dans 335 films X. Aujourd’hui âgé de 79 ans et toujours en activité, notre vieux saligaud est sans nul doute le plus vieil acteur porno du monde. »
Je vous interdit de salir mon père.
Sachez que des poursuites sont prévues par la loi, et que je manquerai pas d’y donner suite.
Que fait la modération devant ces propos anti-nippons?
Rance Poissy.
« L’islamisation massive de la France et de l’Europe est un exemple de ces vastes mutations sociologiques et spirituelles relativement fréquentes dans l’Histoire. Face à d’aussi puissantes vagues de fond, il est clair que les cris d’orfraie d’une Mauvaise Langue… »
Souffrez malgré tout qu’on laisse à ML sa brassière gonflable au moment du grand saut.
Jamais sans mon canard, comme disait l’autre.
« Du point de vue politique, la question que nous devons nous poser est celle du passage au « nous ». L’individu moderne entend répondre de lui-même, tantôt sur le mode restreint à sa seule personne (« moi »), tantôt sur le mode élargi (« nous »). Comment peut-il dire « nous » et soumettre ainsi sa volonté particulière à sa volonté générale ? Il lui faut entrer dans un rapport de concitoyenneté avec d’autres individus. Le fera-t-il dans une République universelle ou dans les limites d’un État national ? Il n’y a pas d’objection de principe à ce qu’un individu humain soit le concitoyen de tout homme, mais il faudrait que cette communauté humaine soit déjà instituée politiquement pour qu’une telle concitoyenneté soit effective. Si elle ne l’est pas encore, il reste que c’est dans les frontières d’un territoire national que nous pouvons concevoir un exercice démocratique de la souveraineté humaine. »
(Vincent Descombes)
Ce qui m’a un peu choqué dans la note précédente, c’est que Daniel Cordier disait regretter aujourd’hui encore de n’avoir tué aucun boche !
Pourquoi veux-tu que mon identité soit uniquement sexuelle, le boug ?
» Alerte ! Alerte ! », s’évertuent nos Richard Millet et leurs microscopiques épigones, un mauvaise Langue, un OneNote, sentinelles affolées de la forteresse Europe judéo-chrétienne assiégée par l’Islam. L’ennui est que la forteresse en question n’existe que dans leurs têtes et que nos agités s’agitent dans le vide, au grand ébahissement des passants qui cherchent en vain où peut bien se trouver cette forteresse fantôme. C’est ce qu’on appelle la fièvre obsidionale.
« Ce qui m’a un peu choqué dans la note précédente, c’est que Daniel Cordier disait regretter aujourd’hui encore de n’avoir tué aucun boche ! »
idem
bonjour l’Europe..
(Göttingen 1967
http://www.youtube.com/watch?v=Aad4Bm_Y0So)
John Brown dit: 30 mai 2013 à 10 h 37 min
« Alerte ! Alerte ! », s’évertuent nos Richard Millet
« Encore ! Encore ! », s’évertue notre John Brown, accumulant les amours djelhabbistes comme déculpabilisant de son impuissance intellectuelle.
Le JB se pend au gibet de sa propre réflexion judéo-chrétienne sans le savoir ou ne se l’avouant pas?
Ridicule et dérisoire!
Comment être le citoyen d’un pays dont Yannick Noah est la « personnalité préférée » ?
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Devient Libamais, Richard. La France, on l’aime ou on la quitte (NS).
———–
Comment expliquer l’immense dégoût qui m’envahit devant cet histrion du Bien, miroir de l’insignifiance française, symbole de l’idéologie mondialiste : sportif, métis, chanteur de variétés, bienfaiteur de l’humanité, donneur de leçons, parfaite expression de la niaiserie perverse du Culturel.
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Surtout ne pas résister au dégoût, Richard, dégeule comme tu sais si bien le faire. T’aimes pas le sport, t’aimes pas le Culturel? Alors l’Arabie saoudite est pour toi, Richard! Dans le désert, pas de sport, et dans la vie aucune trace de culture. Juste toi, trônant au sein du vide sidéral, seul et unique rival des planètes mortes.
Autre solution: fais-toi hara-kiri, Richard, le monde est décidément bien trop laid pour des sommités de ton acabit. C’est pas humain d’être aussi supérieur à tous et toutes.
Oui, tu peux devenir le Mishima du pauvre, tu le peux, Même si ton fascisme n’a rien à envier à l’original. Quelle promotion, d’auteur confidentiel à auteur-monde. Joue-la comme Venner, Richard,vas-y!
« Ceux qui ont vécu au coeur du cloaque le savent depuis des siècles. Là où s’érige une mosquée, le désert prend pied. Il prolifère et s’étend comme une plaie d’Egypte. Avec lui arrive la régression, la violence puis la terreur. Tous les pays qui ont couvé l’Islam, y compris ceux qui mettent un doigt dans le sable pour y puiser des dunes de dollars, sont sous-développés, violents, racistes, miséreux, où l’espoir est un concept vide de sens. Tous, sans aucune exception !
L’Europe croyait pouvoir circonscrire la malédiction. La même illusion qu’ont nourrie les pionniers du retour à Sion, imbus de l’idéologie de « l’Homme nouveau ». Il suffisait de leur offrir le progrès, une vie décente,la santé, de la dignité, pensaient-ils, et on les tirera de l’âge de pierre. Ca a si bien marché que des millions d’entre eux sont arrivés des pays alentour pour récolter la manne. Exactement comme en Europe. Jusqu’à ce qu’un de leur leader ne dise au pionniers naïfs : « plutôt voyager sur nos ânes et labourer avec des charrues à bras que de vivre à vos côtés. » Aujourd’hui tous ces profiteurs sont affublés de l’identité « palestinienne ». Aujourd’hui, sans craindre le ridicule, un responsable de l' »Islam de France » proclame sur la chaîne coranophage Al Ikra (« l’étude » MDR) : « ce sont les musulmans qui ont construit la France ». Le même film sous toutes les latitudes.
L’Europe est à feu et à sang à cause du Coran. Non sans raison, la presse ne parle que très peu des émeutes en Suède, des troubles en Angleterre, des secousses en Allemagne, etc..On sait que loin de susciter en son sein le dégoût et la condamnation, Ceux-ci attisent ses bas instincts et aussitôt des troupes de corano-crétins échauffent des plans d’imitation. Merah le barbare a suscité non seulement de l’admiration mais la multiplication par 4 des agressions antisémites en France, toutes signées, toutes musulmanes.
Il est temps d’en prendre conscience, il est temps de changer de logiciel, de concevoir que nos lois sont impuissantes à endiguer cette calamité. Il temps d’adopter la seule attitude que l’Islam comprends le mieux : lui montrer partout et constamment qui est le boss.
La Norvège, toute Norvège qu’elle est, vient d’interdire qu’une mosquée soit construite avec de l’argent saoudien, tant que l’Arabie n’aura pas autorisé l’édification d’une église sur son territoire et tant que la constitution d’une communauté chrétienne sur la terre de H’midou sera considérée comme un crime passible de la peine de mort.
C’est un début, mais ce n’est pas suffisant. Quand on a combattu le fascisme, puis le nazisme, puis le stalino-maoïsme, on n’a pas fait appel à Amnesty International, ni aux belles âmes subventionnées, comme HRW, avec l’argent du Golfe.
Il est temps de mettre un terme à notre crédulité et accepter que nous sommes en état de légitime défense. Parce que c’est notre domicile qui est envahi par la vermine verte. »
nul pour imaginer une nouvelle religion surgissant à l’horizon et dont on igorerait même le fondateur sans su’il vienne à quiconque l’idée de le rechercer et le nommer , une religion sans crypto conscient ou inconscient , ni fier de l’être?
Réjouissez-vous, Henri Canan, hier nous avons vécu un moment historique dans la lutte contre tous les intégrismes religieux : le premier mariage gay.
Les fascistes occidentaux prétendent s’en prendre à leurs homologues d’en face
Voir les commentaires précédents … hélas !
Il se prend pour le « Monsieur Loyal » du blog, depuis des années il n’en est que la femme à barbe !
« le dernier stade de l’évolution culturelle est justement judéo-chrétien… »
Certes, renato, mais pas seulement, et depuis, disons le XVIe siècle à aujourd’hui, les choses ont beaucoup évolué : à quelle identité un Vénitien, qui est aussi un Européen, doit-il désormais se référer ?
Yes, Baroz, et la Palme d’Or de Cannes, qui démontre que le talent se fiche de la nationalité, de l’origine, des camisoles identitaires.
Résister à l’islamisme comme on résiste à l’intégrisme catho, à l’ultra orthodoxie juive, à l’intransigeance bouddhiste (Birmanie), à toutes les négations de l’humaine diversité, le boutinisme, le coppéisme etc etc.
Quant à l’identité singulière de l’urbanisme de Venise, à quoi peut-on la rattacher, renato ?
Une manif anti-islam accueillie avec du thé et des biscuits à la mosquée (lemonde.fr/BBC)
« Le phénomène actuellement en cours d’islamisation massive de la France et de l’Europe est un exemple de ces vastes mutations sociologiques et spirituelles relativement fréquentes dans l’Histoire. »
C’est parce que les médias en parlent beaucoup et non proportionnellement, mais à bien regarder on ne peut vraiment pas parler d’islamisation massive. Puis, il est évident qu’il y a des malentendus d’un côté comme dans l’autre. Mais le plus gros des malentendus surgit du fait que nos livres (Bible, Évangiles) sont interprétables et donc critiquables. Tandis qu’en face, ce n’est pas le cas… et que chacun tire ses conclusions.
Ma bite et mon couteau OU ma pelle et mon seau.
Quand je suis allé voir quelle gueule avaient les manifestants anti mariage pour tous, j’y ai vu des curés en soutane au coude à coude avec des représentants de l’orthodoxie islamique en grande tenue d’apparat. Entre la « vermine verte » et la « vermine rose », Henri Canan semble avoir fait son choix, Bloom !
Il me semble que les sourates du Coransont également sources d’éxégèses, renato ?
à quelle identité un Vénitien, qui est aussi un Européen, doit-il désormais se référer ?
sessuel baroz..à l’huile première pression a froid
« … à quelle identité un Vénitien, qui est aussi un Européen, doit-il désormais se référer ? »
Certainement pas à la troyenne ! en tout cas, après le Risorgimento à l’Italienne.
Quant à l’architecture, vous faite un brin d’histoire de l’art et c’est fait, vous découvrirez que c’est byzantine et renaissance — avec les handicaps déterminés par le fait de construire sur eau.
Mais le plus gros des malentendus surgit du fait que nos livres (Bible, Évangiles) sont interprétables et donc critiquables. Tandis qu’en face, ce n’est pas le cas… et que chacun tire ses conclusions
« nos » livres « nos » saucissons de cheval..tes carambouilles
Il se prend pour le « Monsieur Loyal » du blog, depuis des années il n’en est que la femme à barbe !
keupu bien épilée à la colle de peau de couenne de sanglier bouilli pourrait faire la 3000ème préférée du cheik..juste devant la chèvre..c’est une identité merde
Ma bite et mon couteau OU ma pelle et mon seau.
il faut dorénavant ajouter le godeceinture dans tous les cas..c’est copernicien
Et voilà que le Petit Célinien commence à délirer : si un petit apéro te fait cet effet la suite va être comique…
« Tout comme l’Empire byzantin est le prolongement politique de l’Empire romain, l’art byzantin se développe à partir de l’art romain, lui-même profondément influencé par l’art grec antique. L’art byzantin a toujours conservé en mémoire cet héritage classique. »
Donc, renato, c’est un peu plus complexe que le seul héritage judéo-chrétien, dont l’Europe en général devrait se réclamer selon ML ?
Comment expliquer l’immense dégoût qui m’envahit devant cet histrion du Bien, miroir de l’insignifiance française, symbole de l’idéologie mondialiste
..le pire kabloom et ça trace jusqu’à nietzchle et oscar..quel bel ennemi qu’il se choisit là, car c’est à ça qu’on doit mesurer la noblesse d’un aristocrate plus qu’a ses amis parait il
« Mais le plus gros des malentendus surgit du fait que nos livres (Bible, Évangiles) sont interprétables et donc critiquables. Tandis qu’en face, ce n’est pas le cas… » (rédigé par Renato)
En face, ils le sont tout autant, mais il y a comme des frilosités… Néanmoins il existe de courageuses tentatives, pas nombreuses, mais elles existent. Comme l’écrit Bloom, ce n’est pas l’Islam qu’il faut combattre, mais l’islamisme radical et fanatique; là-dessus, tout le monde est d’accord. Mais le gros des popula
le Petit Célinien
..mais je n’oublie pas que c’est lassouline lui même qui m’a donné cette identité renato..l’alcool, il aimait pas
à Istanbul j’ai visité le harem du palais de Topkapi, le boug, pour y accéder, keupu aurait dû auparavant se faire castrer… comment, c’est déjà fait !
La dernière étape contient toutes les précédentes, Jacques. Pour ce qui est de l’héritage judéo-chrétien, n’oubliez pas qu’il fut greffé sur le substrat gréco-romain qui s’est développé à son tour sur le substrat étrusque… et les diverses cultures italiotes et autres.
« Mais le plus gros des malentendus surgit du fait que nos livres (Bible, Évangiles) sont interprétables et donc critiquables. Tandis qu’en face, ce n’est pas le cas… » (rédigé par Renato)
En face, ils le sont tout autant, mais il y a comme des frilosités… Néanmoins il existe de courageuses tentatives, pas nombreuses, mais elles existent. Comme l’écrit Bloom, ce n’est pas l’Islam qu’il faut combattre, mais l’islamisme radical et fanatique; là-dessus, tout le monde est d’accord. Mais le gros des populations musulmanes réelles en France et en Europe, est étranger à l’extrémisme ; les attardés du judéo-christianisme, tels Richard Millet ou l’insignifiant LML , méconnaissent à dessein sa diversité. Lire sur le site « Big Browser », la façon dont un groupe de manifestants anti-Islam a été reçu dans une mosquée de Londres, avec thé et petits gâteaux. Nos ultras de Saint-Nicolas-du-Chardonnet feraient bien d’en prendre de la graine.
Vous auriez observé John Brown que je n’établis pas une relation entre l’impossibilité qui est de la majorité d’interpréter le livre et le fanatisme…
« Yes, Baroz, et la Palme d’Or de Cannes, qui démontre que le talent se fiche de la nationalité, de l’origine, des camisoles identitaires. » (rédigé par Bloom)
Richard Millet, l’ectoplasme LML, le grotesque OneNote, raffolent au contraire des camisoles identitaires, ils s’y glissent avec délices, exigent qu’on les y ligote, puis s’agitent comme des furieux, avec force grognements, en se tapant la tête aux murs de leur cellule mentale. Quelle singulière engeance …
« nos » ultra
touche moi pas jean marron
Quelle singulière engeance …
« ultime recour » comme dans les fimes..ratata..uzi ..terminator..bombatomique !..ouf dans la salle
« L’Europe est à feu et à sang à cause du Coran »
Rien qu’à PQ on n’en peut plus
Les hommes veillent et s’organisent ta,fis que leurs femmes s’activent en cuisine-
On a érigé des postes d’observation et on construit un mur parce que ras le bol –
ya pas marqué bisounours là
@Barozzi
Conseil de lecture:
ROME et la naissance de l’art européen arléa éditeur 2007.
JB, ne pas oublier qu’une identité est d’autant plus violemment revendiquée qu’elle est de fabrication récente.
Tout le monde connait le zèle des néo-convertis, qui éprouvent le besoin de surencherir pour s’acheter une légitimé, souvent de façade, faite de poses et d’attitudes. Intolérable. Intolérant. Et pourtant tellement banal.
@Jacques,
ROME ET LA NAISSANCE DE L’ART EUROPÉEN
» Que doit-on penser de cette analyse, entre littérature et beaux-arts ? Un art trop figuratif, comme la tragédie, se doit d’être représenté pour être concret et visible aux yeux de tous. La peinture est par nature représentative, et la poésie, chantée, voire parfois dansée, se rapproche des rituels religieux incantatoires dont elle est peut-être issue. Car cette architecture et cette sculpture ne sont pas forcément très parlantes, même si on les voit directement et qu’on peut même les toucher en tant qu’objets. Une littérature qui se lit est donc relativement tardive : son but, au départ, est tout autre. Elle comble les lacunes des arts de la matière en rendant visible ce qui leur échappe, à savoir, déjà, le mouvement, le rythme, la figure et la figurativité signifiante, épousant les accélérations de l’Histoire, qu’il s’agit de refléter ou de traduire. La peinture d’un monde nouveau se fait jour, que la pierre sculptée ne peut capturer aussi rapidement.
L’art romain, ou plutôt les arts romains, influencés par les Grecs, ont privilégié l’aspect rhétorique à l’aspect religieux. Même la religion a quelque chose de rhétorique, de politique et de théâtral – à moins que le théâtre ne soit l’essence même du politique. Il faut impressionner les clients qui font antichambre lorsqu’on est un riche patricien, le peuple, quand on est un édile municipal ou provincial, et Rome, quand on est empereur. Tout est fait pour suggérer, évoquer la grandeur, les vertus qui la justifient ou dans lesquelles elle s’incarne, et, bien sûr, sa légitimité ancestrale, voire religieuse quand on aspire à être davantage. l’ethos est donc le maître mot de cette civilisation, car c’est le concept rhétorique qui correspond au vécu politique. Il faut faire impression, pour être élu, occuper le devant de la scène et y jouer un rôle majeur. On se présente, donc on se représente. Cette affirmation de soi ne se faisant pas directement, elle se produit rhétoriquement. Les dieux sont plus abstraits que dans une Grèce qui les sculpte. Les rites ont donc pour but de les rendre effectifs, agissants.
Et les arts ? Ils servent au même but : proclamer la grandeur d’une victoire, d’un ancêtre, d’un dieu, d’un homme, d’une ville et de son maître, d’une maison et de son propriétaire. S’il y a ethos, il y a quelqu’un à qui le message s’adresse : message, donc logos, et auditoire, donc pathos, audience synonyme de succès. La sculpture, le bas-relief, sur sarcophage puis sur des édifices, marquent ce souci d’un ethos direct, affirmé comme tel. On se représente un mort, on exalte un vivant, on diminue l’ennemi défait, on glorifie Yimpemtor victorieux. Le dire n’est pas mal non plus : celui qui parle peut actualiser son message ; il doit simplement être plus prudent, il se déguise, il s’affirme indirectement derrière ce qu’il dit littéralement. Le lyrisme n’est pas loin, qui peut servir à faire passer bien des choses. Le figurativisme lyrique de Vethos a beau trouver sa contrepartie réaliste dans la sculpture, l’ethos qui s’y affirme reste limité aux ancêtres ou aux grands hommes qu’il faut bien contextualiser. Pour cela, l’architecture – celle de la maison pour l’espace privé, ou celle du forum pour la ville, l’espace public – joue un rôle essentiel. Le logos va conserver son aspect réaliste, que ne peut lui conférer l’architecture, en traduisant littérairement l’ordre du monde en évolution. Un ordre du monde de plus en plus incertain, aléatoire, divisé (d’où la prééminence de l’éloquence, qui sert à convaincre et à émouvoir) et qui, en se laïcisant, livre les choses et les êtres au hasard. On entre alors dans un monde plus aventureux et aléatoire encore, où la Fortune n’est pas forcément très bonne. C’est ainsi que l’Histoire, qui est le discours qui rationalise la violence passée, cède peu à peu la place, vers le IIe siècle ap. J.-C., au roman, plein d’aventures invraisemblables qui reflètent un monde en crise où tout est possible. »
Michel Meyer Rome et la naissance de l’art européen arléa éditeur.
« JB, ne pas oublier qu’une identité est d’autant plus violemment revendiquée qu’elle est de fabrication récente. » (rédigé par Bloom )
Je cite de mémoire : « On dit bien qu’un honnête homme, c’est un homme mêlé « . C’est de Montaigne, je crois.
Contre l’impossible et mortifère quête d’une fantasmatique pureté depuis toujours perdue, proclamons la richesse du métissage, de tous les métissages.
« JB, ne pas oublier qu’une identité est d’autant plus violemment revendiquée qu’elle est de fabrication récente. » (rédigé par Bloom)
Italo Calvino écrit (dans « La Journée d’un scrutateur ») :
» L’humain va jusqu’où va l’amour. Il n’a d’autres limites que celles que nous lui fixons . »
Les crispations identitaires sécrètent la haine, donc l’inhumain. Les seules identités supportables sont toujours partielles, toujours plurielles.
@jacques,
De la continuité européenne dans les ruptures et continuités de la civilisation…
» Comment le christianisme va-t-il s’exprimer dans ce mouvement de plus en plus figuratif de la peinture ? Tout naturellement, en représentant l’essentiel du message chrétien de façon indirecte, puisqu’on ne peut représenter Dieu, ni son Fils, dans cette tradition qui est quand même issue du judaïsme. Sans parler du caractère infamant, pour un Romain, de la crucifixion, qui était réservée aux esclaves. La gloire chrétienne s’incarne dans le Christ-Roi du monde byzantin, mais au départ, ce n’est pas le supplice de la croix ni les épisodes de la vie du Christ qui font recette. C’est le symbolique et le communautaire (l’eucharistie par exemple). Pour voir la représentation du Christ, il faudra attendre les IIe et IVe siècles, quand les racines judaïques auront été complètement refoulées dans une organisation épiscopale et ecclésiastique entièrement verticalisée, presque autonome par rapport à la communauté des fidèles. Au départ, le christianisme s’incarne pourtant, voire exclusivement, dans de petites communautés éparpillées de Juifs convertis, hellénisés, que la destruction du Temple a rendu indépendants de la hiérarchie des prêtres (les sadducéens). Loin de Jérusalem, les communautés n’ayant plus de rabbins pour circoncire et pour faire respecter la Loi, ce qui prime est le communautaire ;donc l’amour, l’entraide entre membres va devenir la norme. L’idée gagnera le monde non juif, sénatorial même, car la culture chrétienne est comme garante d’une légitimité ascensionnelle dans les villes que le pouvoir impérial ne permet plus politiquement. Le baptême n’est plus que symbolique, le prêtre parmi le groupe ne se sentant pas investi par Jérusalem pour circoncire et imposer une loi qui est la Loi d’un Temple et d’une prêtrise qui ont disparu. Le christianisme, c’est le judaïsme de l’exil, sans le Temple, sans la Loi : ne demeure que l’espérance qu’entretient chacun de pouvoir guider sa communauté, entre autres grâce à sa culture. D’où l’image fondamentale que l’on retrouve dans la peinture chrétienne des débuts : celle du Bon Berger. Une peinture chrétienne qui, pendant longtemps, se veut allégorique et figurative, à l’instar de la peinture romaine après le Ier siècle ap. J.-C., qu’elle prolonge sur le plan formel en quelque sorte.
LA NAISSANCE DE LA PEINTURE OCCIDENTALE
Écoutons Robin Jensen :
« La première catégorie de sujets a trait au thème des écritures. Ces peintures sont typiquement chrétiennes et ce sont les premières images de l’art chrétien : le bon pasteur, le pêcheur d’hommes, le philosophe, l’homme en prière, les scènes de repos et celles de récoltes, de vin ou de froment. Mais on trouve aussi des parallèles avec le monde « païen » des héros, comme Orphée ou Apollon/Hélios. »
Une seconde catégorie de sujets provient de symboles de la résurrection, comme l’olivier, l’agneau, la colombe. On trouve de tels motifs dans les peintures des catacombes, où sont enterrés les premiers chrétiens. Au IVe siècle, Jésus apparaît en propre. La crucifixion est infamante, on ne la représente pas. Le Christ trône plutôt au milieu de ses apôtres, ou, comme ce sera le cas peu à peu avec Byzance qui prend le relais d’une Rome vaincue, il règne majestueusement, tout cerclé d’or, sur les plafonds des coupoles qui surplombent et dominent églises et basiliques.
La peinture romaine, au sens où on l’a définie plus haut, comme riche de vertus privées, n’est plus. Sans elle, pourtant, y aurait-il eu une peinture chrétienne, avec sa perspective, réinventée à la Renaissance, mais issue des fresques latines ? La différence, que l’on exalte jusque dans les scènes erotiques, qui est celle du maître, lequel a tout pouvoir, va pourtant se traduire dans la peinture chrétienne. Elle sera désormais l’expression du divin, la plus grande et la plus belle des différences pour le monde chrétien. Mais il n’y a pas que cet héritage-là. Sans Rome, y aurait-il eu les coupoles, chères à Byzance et, plus tard, à Florence, notamment, avec ses édifices qu’on appelle encore, dans les villes italiennes d’aujourd’hui, il duomo ? Sans Rome, y aurait-il eu les arcades de l’Hôpital des Innocents à Florence, qui vont inaugurer le renouveau de l’architecture de la Renaissance italienne ? Et celle-ci n’est-elle pas avant tout la réhabilitation de Rome, de la sculpture à l’architecture ? La peinture romaine, païenne,vantant l’ethos de héros mythologiques, ou de vertus menacées, que doit défendre ou incarner le maître de maison, n’est plus. Elle cédera la place à des scènes de la vie du Christ, devenu humain par sa souffrance, dont les épisodes, de la naissance à la mort; doivent rendre exemplaire la nôtre. Faire voir, par le pathos, ce qui est l’essentiel de l’ethos, tel demeurera le but de la peinture, le divin éclairant et guidant l’humain à chaque fois. Cette idée, c’est Rome qui l’a mise en peinture pour la première fois, dans les villas et les palais. Mais Rome n’a pas fait que cela avec sa peinture : elle a mis en scène la différence du public et du privé, sur laquelle toute la modernité s’est construite. En ce sens, la peinture romaine est probablement une des plus contemporaines et des plus riches qui soient.
Sans l’art romain, l’art occidental, depuis la Renaissance, eût été impossible. Comme sans la Grèce, la pensée philosophique et scientifique l’eût été également. Avec son sens de l’ethos, Rome est le modèle de l’Occident renouvelé et remodelé.
Si Rome nous parle encore aujourd’hui, c’est sans doute parce qu’elle représente, au plus profond de nous-mêmes, une grandeur passée que l’Europe a jadis pu atteindre et proposer à tous ceux, nombreux, qui ont voulu partager sa civilisation. Une civilisation cohérente, structurée, où peinture, architecture et sculpture formaient un tout harmonieux, obéissant à une même logique, qui n’est plus la nôtre : celle qui respecte, met en scène, construit, peint et immortalise la différence comme signe de vertu et comme exemple. Le christianisme, fort heureusement, en a adouci les effets négatifs. Il ne reste plus que la pierre, la couleur, des morceaux de villes, énigmatiques par leurs projets, avec leurs ruines, qui sont aussi celles de leurs ambitions. Mais l’art ne se confirme-t-il pas en cela comme le lieu de l’énigmaticité d’une civilisation, sa limite et son historicité, qui lui échappent la plupart du temps ? »
Michel Meyer, ouvrage cité supra.
rooa le renato alphabétisant baroz..en anonyme car ordinairement conchier le vatican et en dire tant de bien..il pourrait prende cça pour une invite sessuel baroz..et qui lui donnerait tort?.. »nos livre nos italotes » ton cul renato ..ton cul !..kurkurkurk !
Les crispations identitaires
faut se détendre du troudbal comme disent les djeunes jean marron..
proclamons la richesse du métissage
faut pas trop en faire jean marron..tu regardes trop de site anal esstrème..c’est dégueu
Italiotes, bouguereau, pas « italotes » c’est-à-dire Latins et Osco-Ombriens…
Hé ! boogie-woogie ! je n’alphabétise personne car je ne suis pas « face à l’histoire »… même si je dois avouer qu’il ne pouvait mieux choisir…
« Comme l’écrit Bloom, ce n’est pas l’Islam qu’il faut combattre, mais l’islamisme radical et fanatique; là-dessus, tout le monde est d’accord. »
Vous croyez ?…
Que non Ducon, c’est la religion, et ses adeptes, qu’il faut combattre ! A bas l’infâme !
L’enfant que monsieur brown a eu avec sa maitresse, une négresse d’outre-atlantique, vient d’être recueilli, abandonné par le couple, par les Frères de la Kaaba, section pornographique/ erreur de jeunesse.
Italiotes, bouguereau, pas « italotes » c’est-à-dire Latins et Osco-Ombriens…
..allons pas eux, toi
c’est la religion, et ses adeptes, qu’il faut combattre ! A bas l’infâme !
t’en disois un bien fou lateli jicé..ha t’es pas facile a suivre
« ..allons pas eux, toi »
Moi ?! et quel rapport ?
« Les crispations identitaires sécrètent la haine, donc l’inhumain. Les seules identités supportables sont toujours partielles, toujours plurielles. »
Les relâchements multiculturalistes de J.B. sécrètent la haine différée, donc l’inhumain à crédit. Les seules identités supportables sont toujours singulières, toujours uniques.
« De la continuité européenne dans les ruptures et continuités de la civilisation… »
Et pour la période contemporaine, il en dit quoi le Meyer, face à l’histoire ?
Mais qu’il est con, notre JB, avec ses histoires de gâteaux, de thé à la menthe et de danses du ventre. Con, mais de moins en moins marrant…
Il ne se rend même pas compte que le portrait qu’il brosse de la France de demain ressemble trait pour trait à celui de Dominique Venner.
A ceci près que lui a choisi d’accompagner l’islamisation rampante de nos sociétés, en bon petit fumier déjà prêt à collaborer avec ses futurs maîtres…
Le boug, tu ne lui parles que de ton cul à ton psy ?
» la France de demain (…) de Dominique Venner. »
Pour ce qu’il en a à faire désormais, après avoir traumatisé le touriste parisien !
« en bon petit fumier déjà prêt à collaborer avec ses futurs maîtres… »
L’imam Jambon, va falloir changer de nom, non ?
Et pour la période contemporaine, il en dit quoi le Meyer, face à l’histoire ?
Eh bien, Jacques ( je peux vous appeler par votre prénom, n’est-ce pas?)voyez lz Venner qui s’est suicidé, lui il en était resté aux romains, il avait fait l’impasse civilisationnelle sur la chrétienté et son message d’amour les uns pour les autres, celui-là même que réclamait nos deux mariés de Montpellier.
Grâce à l’anthologique Goût de la RDL, on s’épargne de longues lectures fastidieuses : Vincent Descombe « Les embarras de l’identité » chez Gallimard ; Michel Meyer « Rome et la naissance de l’art européen » arléa éditeur…
« il en était resté aux romains »
Il avait trop lu Montherlant ?
Vous qui êtes un féru de cinéma, Jacques, savez-vous ce qui s’est joué à Byzance pour ce qui concerne le statut de l’image?
La Mauvaise Langue, le OneNote, les fachos de droite, nous ne vous laisserons pas propager de fausses nouvelles : le lisier religieux John Brown, à la crotte de Médine, est d’excellente qualité !
Ce fumier a remporté le Khatami d’Or du Festival du Fumier de Téhéran, en novembre 2012;
Qui dira le poids du nom sur nos identités singulières : Venner, véner, ennervé… de naissance ou d’origine !
Mais le cinéma n’existait pas encore, face à l’histoire :
« Le premier iconoclasme
Léon III, dit l’Isaurien, est issu d’un milieu humble et militaire. Profitant de l’anarchie politique, il s’installe au pouvoir et déclenche la crise, faisant détruire l’image du Christ située au-dessus de la porte du palais impérial, et exécutant les nobles et les religieux qui s’y opposent (726). En 730, l’interdiction des images religieuses est étendue à l’ensemble de l’empire, même si l’ordre sera diversement appliqué. Léon III parvient également a repousser les arabes et à consolider les frontières.
Son fils, Constantin V dit Coporonyme (« au nom d’ordure »), poursuit la politique de son père en matière religieuse : en 756, le concile réuni au palais de Hiéreia décide non seulement de condamner à mort toute personne prise à vénérer, posséder ou fabriquer des icônes, et interdit la vénération des reliques. Des personnages éminents sont alors exécutés, comme le patriarche Germain et saint Étienne le jeune, chefs des iconodoules.
Le second iconoclasme
Après une accalmie sous Léon IV et Constantin VI, due à l’influence de l’impératrice Irène, originaire d’Athènes (province iconodoule), la crise reprend sous Léon V et Théophile, mais reste limitée à la ville de Constantinople, où de violentes persécutions ont lieu entre 827 et 837 notamment. »
SANTE MENTALE
A la suite d’une erreur de stagiaire, nous avons publié une information erronée : la première salle de shoot parisienne serait située 39 boulevard de la Chapelle, à Paris. Il n’en est rien !
La salle habituelle est maintenue à l’adresse que vous connaissez tous, bien connue de l’OCDE, de la Commission Européenne et des marchés financiers : 55 rue du faubourg Saint-Honoré Paris 8ème. Demander le vacataire.
Bloom dit: 30 mai 2013 à 12 h 08 min
JB, ne pas oublier qu’une identité est d’autant plus violemment revendiquée qu’elle est de fabrication récente.
c’est quand même ce que l’on constate, et pas seulement pour une religion
e l’ai constaté cez des femmes françaises qui épousaient
qui un italien une femme professeur d’istoire qui avait pris des cours d’italien avant de rejoindre son pmari en Italie , où son père à elle avait acheté pour e couple un appartement
Déjà avant le mariage,en 1966 , elle ne jurait plus que par les italiens (le mari avait té communiste et avait bénéficié de génreux coups de pouce dans sa carrière de médecin grace au parti)
qui un américain et partit vivre en Amérique où tout était mieux , même le solil et les étoiles.
pour le mari, son rêve était de venir s’installé en france, ien sûr, ce que l’épousée n’avait pas bien compris ,quand elle était pressée de fuir la France
puis elle a compris qu’elle lui offrait de devenir européen , et même français , ce qui ne la rendit pas plus tolérante à l’égard des français
qui une anglaise pupille de la nation qui partit vive en Angleterre aant de revenir à la mort de sa tane du côté de Marseille son mari avait été plus ou moins « principal » dans un collège en Angleterre ? et son rêve à lui aussi était de venir s’installer en France .
« A ceci près que lui a choisi d’accompagner l’islamisation rampante de nos sociétés, en bon petit fumier déjà prêt à collaborer avec ses futurs maîtres… » (rédigé par OneNOte)
Mais voyez-moi donc cet immonde roquet gueulard. Il s’en étrangle de rage, cet innommable foutu bâtard. Il est vrai que je te l’ai épinglé, ce jean-foutre, étrillé qu’il s’en souviendra longtemps. Au pied. A la niche !
Le Pingouin est à de Gaulle, ce que Patrick Sébastien est à Montaigne.
On raconte que les chimpanzés ont une force musculaire plusieurs fois supérieure à celle d’un homme normal. À force de se suspendre aux arbres.
« Le Front national ne présentera pas de liste aux municipales à Béziers (Hérault) et soutiendra dans cette ville la candidature de Robert Ménard, a annoncé le journaliste et candidat jeudi sur France Bleu Hérault.
Interrogée par l’AFP, la présidente du FN Marine Le Pen a déclaré pour sa part que Robert Ménard « peut être une candidature intéressante » et que la décision serait prise ce vendredi lors d’une commission d’investiture de son parti.
« Je reçois le soutien du Front national mais je n’ai rien négocié avec le FN. Le FN représente 20 à 25% des voix, vous pensez que tous ces électeurs sont des fachos. Sûrement pas », a déclaré l’ancien secrétaire général de l’association Reporters sans frontières (RSF). Il a affirmé que sa candidature, qui pourrait mettre en difficulté le maire UMP sortant Raymond Couderc, était « apolitique ».
En campagne depuis le mois de septembre, Robert Ménard a toujours répété qu’il ne serait pas le leader d’une liste FN. L’ancien patron de RSF a noué des liens avec l’extrême droite, par le biais des conférences qu’il donne. Il s’est par exemple rendu le 26 février à La Traboule, le local de la branche lyonnaise du Bloc Identitaire. Il avait aussi participé à un colloque organisé par le député d’extrême droite Jacques Bompard à l’Assemblée nationale fin janvier. »
Ce type, il ne m’a jamais inspiré confiance !
Faut dire que la dernière fois que je suis passé à Béziers, en septembre dernier, j’ai eu l’impression d’avoir débarqué à la casbah d’Alger : le Grand Remplacement aurait-il commencé ?
Qui dira le poids du nom sur nos identités singulières :
c’est exact .. du prénom et du patronyme . et certaines personnes onr des homonymes , même des psys d’ailleurs et ça leur fait des prolèmes
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