de Pierre Assouline

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La République des livres
De Murakami, des femmes sans hommes et des Dunkin’ Donuts

De Murakami, des femmes sans hommes et des Dunkin’ Donuts

Il fut un temps où c’était vraiment une sinécure pour un écrivain étranger que d’être invité à passer une année en résidence dans une université américaine. On acceptait volontiers la proposition car elle était implicitement assortie d’une promesse de vie agréable sur un campus moderne et bien équipé, avec en sus la possibilité de passer une partie de la nuit à lire paresseusement ou passionnément affalé sur un canapé moelleux de la bibliothèque. Tout cela en échange d’un cours par semaine devant des étudiants admiratifs. Encore l’enseignement est-il facultatif à proportion de la notoriété de l’écrivain car le système existe de longue date pour les écrivains américains eux-mêmes, susceptibles de transmettre aux jeunes génération leur expérience très personnelle du grand art de la fiction.

Un jour, étant moi-même de passage à l’Université de Virginie, je fus frappé par l’empreinte qui y avait laissé mon glorieux prédécesseur William Faulkner en résidence en 1957-1958 : de l’avis unanime, il avait passé son temps à picoler et à monter à cheval, ce qui explique pourquoi il en tombait souvent. N’essayez pas sauf à être protégé par votre prix Nobel de littérature. D’autres écrivains ont été depuis nettement plus sérieux et assidus. Mais de nos jours, cela devient risqué, quand bien même n’oublierait-on pas de bien laisser la porte de l’amphithéâtre ouverte lors des discussions après les cours.

Le japonais Haruki Murakami (1949), dont les romans (La Ballade de l’impossible, Kafka sur le rivage, 1Q84, Le Meurtre du Commandeur…) traduits et récompensés un peu partout dans le monde sont un évènement à chacune de leurs parutions, en fait l’expérience. Coqueluche des étudiants américains longtemps après l’étourdissant Vladimir Nabokov qui y enseigna la littérature comparée dans les années 40, il passe actuellement un semestre à Wellesley College, une très sélective université féminine en sciences humaines près de Boston (Massachussets).

On y apprend à déceler les pratiques non-éthiques derrières des façades trompeuses ; on y archive déjà la diversité des expériences de vies des étudiants trans, non-binaires et genrés sur le campus etc Pourquoi pas ? Après tout, lorsque Uniqlo a annoncé qu’elle mettait dans le commerce des tee-shirts illustrés par des citations de ses romans, cela a provoqué sur les réseaux sociaux un buzz presque aussi considérable que l’annonce de sa nomination en qualité de Visiting Professor in The Humanities, à Boston.

Au début de l’année, d’un séminaire l’autre, on s’interrogea sur la nature de la voix de la narratrice dans plusieurs de ses nouvelles et il s’en tira par un lieu commun sur la part féminine que chaque homme porte en lui et sa propre recherche pour l’y débusquer ; après quoi il eut à conceptualiser la situation d’un romancier par les temps de Covid ; puis il eut à plancher sur « ce que la fiction dit du genre ». Décidément, impossible d’en sortir. Ainsi on n’amène plus des étudiants à l’univers d’un artiste mais on tire celui-ci jusqu’à eux. On se réjouit toujours à raison qu’il en est pour faire bouger les lignes -mais dans quel sens ?

Vraiment, cela valait le coup de faire venir du Japon un écrivain aussi réputé pour son talent à mêler le surréalisme, la science-fiction, le réalisme magique, l’étrange, l’irrationnel, le fantastique, mondialement adulé pour sa capacité à créer des personnages détachés, désenchantés, désillusionnés, pour lui poser une question pareille. Il eut été plus intéressant de l’interroger sur La Ville et ses murs incertains (en France chez Belfond dans deux ans) qui vient de paraitre à Tokyo. Mais lorsqu’on apprend tout cela par The Wellesley News entièrement contrôlé par les étudiants, que ceux-ci préviennent en liminaire que le journal de leur université fonctionne sur les terres ancestrales volées à la tribu Massachusett et qu’il tient à affirmer la souveraineté indigène tout en s’engageant à tenir le Wellesley College responsable des besoins des peuples indigènes et de ses étudiants indigènes, on se dit qu’au fond, il n’y a rien là que de très normal.

A l’issue d’une cérémonie du thé en compagnie de sa femme Yoko avec une vingtaine d’étudiants du Japan Club de l’université, il dut affronter à nouveau des questions du même ordre mais cette fois de la part de professeurs réunis dans un symposium sur le thème « Femmes sans hommes ». C’est peut-être à ce moment-là que Murakami, connu pour son aversion vis-à-vis de l’analyse littéraire, a lâché un cri du cœur face à son auditoire :

« Vous savez, je ne suis qu’un écrivain. La seule chose dont je peux vraiment parler c’est : COMMENT ECRIRE ! »

Mais on lui fait confiance pour tenir bon jusqu’à la fin de l’année universitaire. Ayant déjà participé six fois au marathon de Boston, ce grand sportif d’Haruki Murakami devrait survivre à cette nouvelle épreuve. Mais il lui faudra parcourir encore bien des kilomètres pour compenser les excès d’une autre de ses passions dont Boston, selon lui, détient orgueilleusement la spécialité : la bière pression Samuel Adams (Summer Ale) et les Dunkin’ Donuts, beignets retirés du Japon en 1998. Qui sait si ce n’est pas la clef de sa présence à Wellesley College. Tout le reste n’est que littérature.

(Photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

728 Réponses pour De Murakami, des femmes sans hommes et des Dunkin’ Donuts

Janssen J-J dit: à

Comme toujours, après les adulations d’usage, un scoop primesautier sur l’amateur de bières étudiantes…, qui en dit assez long sur le laisser aller de cet écrivain (nobélisable) dans la représentation somme toute assez négative que peut en avoir PA… On retiendra surtout du billet ceci : j’ai eu un illustre prédécesseur, qui s’appelait Will Faulkner… Et tout le reste ne serait que litté-ratures. Brefl, archibald, appelez moi, Paul.

Janssen J-J dit: à

Haruki, je l’ai beaucoup pratiqué et aimé… Le seul bouquin (des romans, nouvelles ou reportages d’investigation, voire autobiog…) qui ne m’ait pas vraiment convaincu fut précisément : « Rrofession, écrivain » (Balland)… Un livre qui n’égala jamais celui d’un Stephen King sur le même sujet, lequel donnait quelques conseils d’écriture pour nous aider à pondre un bon roman, mais avec beaucoup moins de prétention ou de quant-à-soi qu’Haruki.

Janssen J-J dit: à

Profession, écrivain

D. dit: à

J’ai compté dix « on ». D’où cette question : qui est « on » ?

J J-J dit: à

Je crois pas qu’ON s’y sentirait bien à l’aise en cette université d’été, hein, du moins, moijON…
https://www.wellesley.edu/

Bloom dit: à

Murakami était ‘all the rage’ quand je travaillais en Australie dans les années 2000s…Ce que tout prof de fac digne de ce nom se devait d’avoir lu, notamment ‘After the Quake’. Perso, je n’ai jamais accroché, mais vive la différAnce & la tolérEnce.
En Australie aussi, chaque prise de parole officielle débute par la mention du nom de la tribu sur le sol duquel se trouve le lieu d’où l’on parle. Je trouve cela très bien, même si cela tient parfois un peu du ‘gimmick’. Après tout, ces tribus de l’Eastern Seaboard n’existent plus ou de façon marginale (il semblerait que subsistent quelques descendants de la bande Neponset des Massachusset). Une façon de rappeler l’ethnocide et la confiscation manifestes qu’a été la colonisation des Amériques.

Mon ami Michaël a suivi sa femme nippone quand elle est allée passer une année comme Visiting professor à Princeton. Ils n’étaient pas fâché de rentrer à Tokyo, où ils habite sur le Chemin de la Littérature, avec une grande terrasse qui donne en même temps sur les cerisiers du Chemin et sur le temple Enjô-in: un bien bel endroit pour un bien bel écrivain et un joli couple.
Lavande (qui j’espère va bien) avait beaucoup apprécié ‘François, portrait d’un absent’…

Bloom dit: à

Addendum: « La colonisation des Amériques ET de l’Australie »

rose dit: à

« Des femmes sans hommes ».
Moi, j’ai un mari.
À quatre pattes, c’est mon chien.
Quand j’aboie, il attaque.

renato dit: à

Tout lecteur de Murakami sait qu’i faut répondre prudemment au téléphone.

rose dit: à

En Australie, il y a des EHPAD pour les aborigènes sur le déclin et ils continuent, continuent, continuent à peindre des Songlines.

rose dit: à

des vieilles dames

Trois fois en deux jours. Bientôt quatre.
La prochaine fois que quelqu’,un me dit, y compris gentiment, que je suis une vieille dame, je le fixerai droit dans les yeux et lui dirai « oui, je suis une vieille dame, mais je ne suis pas une grosse salope : la chance que vous avez ! ».

Jazzi dit: à

 » Ils n’étaient pas fâché de rentrer à Tokyo, où ils habiteNT », Bloom !
(et alii, par intérim)

Samuel dit: à

Pourquoi celui qui vous rencontre pour la première fois restera toujours marqué par la première image que vous donnez de vous-même ?

Marie Sasseur dit: à

Entre tee-shirts floqués avec au choix des phrases extraites de ses ouvrages, sa radio personnelle et recyclage d’un vieux bouquin passé inaperçu,il y a quarante ans ! ressorti comme un inédit au Japon cette année, voici un auteur marketing du 3ème type pour lycéens.

On a passé l’âge.

Bloom dit: à

les Songlines…

Ouais…
J’avais évoqué ici comment Bruce Chatwin, écrivain par ailleurs très estimable (On the Black Hill, In Patagonia) avait trahi la parole qu’il avait donnée aux anciens des tribus aborigènes de ne pas révéler certains secrets des pistes chantées du Rêve pour son livre sur le nomadisme…
Il s’est aussi mis à dos les militants des Land Rights, à cause de son désintérêt pour la dimension politique du combat aborigène, ainsi que pour son utilisation (pillage?) des recherches de Ted Strehlow, anthroplogue fort peu consensuel.

La réalité aborigène est complexe et, comme de juste, pas toujours comme on aimerait qu’elle fût…J’avais pendant deux années mis le café-resto de l’AF Sydney à la libre disposition des représentants des clans aborigènes de Sydney pour leur assemblées mensuelles…Lots of infighting, dirait-on pudiquement…

Cela dit, l’horreur absolue est la mainmise quasi-totale de l’Autralie non-aborigène sur le marché de l’art aborigène…

Patrice Charoulet dit: à

L’art d’être heureux

On devrait enseigner aux enfants l’art d’être heureux. Non pas l’art d’être heureux quand le malheur
nous tombe sur la tête ; je laisse cela aux stoïciens ; mais l’art d’être heureux quand les circonstances sont passables et que toute l’amertume de la vie se réduit à de petits ennuis et à de petits malaises.
La première règle serait de ne jamais parler aux autres de ses propres malheurs, présents ou passés. On devrait tenir pour une impolitesse de décrire aux autres un mal de tête, une nausée, une aigreur, une colique, quand même ce serait en termes choisis. De même pour les injustices et pour les mécomptes. Il faudrait expliquer aux enfants et aux jeunes gens, aux hommes aussi, quelque chose qu’ils oublient trop, il me semble, c’est que les plaintes sur soi ne peuvent qu’attrister les autres, c’est-à-dire en fin de compte leur déplaire . Car la tristesse est comme un poison ; on peut l’aimer, mais non s’en trouver bien. Chacun cherche à vivre, et non à mourir ; et cherche ceux qui vivent, j’entends ceux qui se disent contents, qui se montrent contents. Quelle chose merveilleuse serait la société des hommes, si chacun mettait de son bois au feu, au lieu de pleurnicher sur des cendres !
Remarquez que ces règles furent celles de la société polie ; et il est vrai qu’on s’y ennuyait, faute de parler librement. Notre bourgeoisie a su rendre aux propos de société  tout le franc-parler qu’il faut ;et c’est très bien. Ce n’est pas une raison pour que chacun apporte ses misères au tas ; ce ne serait qu’un ennui plus noir. Et c’est une raison pour élargir la société au delà de la famille ; car, dans le cercle de famille v souvent, par trop d’abandon, par trop de confiance, on vient à se plaindre de petites choses auxquelles on ne penserait même pas si l’on avait un peu le souci de plaire. Le plaisir d’intriguer autour des puissances vient sans doute de ce que l’on oublie alors , par nécessité, mille petits malheurs dont le récit serait ennuyeux. L’intrigant se donne , comme on dit, de la peine, et cette peine tourne à plaisir, comme celle du musicien, comme celle du peintre ; mais l’intrigant est premièrement délivré de toutes les petites peines qu’il n’a point l’occasion ni le temps de raconter. Le principe est celui-ci : si tu ne parles pas de tes peines, tu n’y penseras pas longtemps.
Dans cet art d’être heureux, auquel je pense, je mettrais aussi d’utiles conseils sur le bon usage
du mauvais temps. Au moment où j’écris, la pluie tombe ; les tuiles sonnent ; mille petites rigoles
bavardent ; l’air est lavé et comme filtré ; les nuées ressemblent à des haillons magnifiques. Il faut apprendre à saisir ces beautés-là. Mais, dit l’un, la pluie gâte les moissons. Et l’autre : la boue salit tout. Et un troisième : il est bon de s’asseoir dans l’herbe. C’est entendu ; on le sait ; vos plaintes n’y retranchent rien, et je reçois une pluie de plaintes qui me poursuit dans la maison. Eh bien, c’est surtout en temps de pluie que l’on veut des visages gais. Donc, bonne figure à mauvais temps.

Alain, 1910

Bloom dit: à

» Ils n’étaient pas fâché de rentrer à Tokyo, où ils habiteNT », Bloom !

Saint-Cloud, Baroz, grand correcteur de torts faits au françois.
Bon, le sujet était intialement singulier, mais j’ai effectivement méchamment fôté.

Nonobstant, tu as laissé passer ‘fâchéS’
…Perfection, not yet of this world?

Marie Sasseur dit: à

« Il aura fallu attendre six longues années avant ce nouveau roman. Mais il ne s’agit pas d’une œuvre totalement inédite. Elle existait en effet en germe dans un autre de ses écrits, une parution de longueur moyenne qui s’intitulait déjà « La Ville et ses murailles incertaines » (Machi to sono futashikana kabe) et qui a été publiée en 1980 dans la revue littéraire Bungakukai. Dans la postface (alors que Murakami n’en inclut que très rarement), le romancier explique que cette histoire n’était pas sortie en librairie parce qu’il n’en était pas satisfait. La plupart de ses fans, les « harukistes », n’ont probablement pas pu la lire.

Les protagonistes du livre sont un « moi » de 17 ans n’ayant aucun nom et un « toi » de 16 ans. Scolarisés dans des lycées différents, le destin les a fait se rencontrer à l’occasion de la remise de prix d’un « concours de rédaction pour lycéens ». »

https://www.nippon.com/fr/japan-topics/bg900467/

vadeboncoeur dit: à

La première règle serait de ne jamais parler aux autres de ses propres malheurs, présents ou passés. On devrait tenir pour une impolitesse de décrire aux autres un mal de tête, une nausée, une aigreur, une colique, quand même ce serait en termes choisis.

Merci Patrice pour ce texte merveilleux d’ Alain!

Marie Sasseur dit: à

@Décidément, impossible d’en sortir.
Du mauvais genre ?

« La compagnie de théâtre spécialisée dans les comédies musicales Takarazuka Kagekidan est composée d’actrices célibataires que les Japonais appellent volontiers les « Takarasiennes » en raison de leur élégance très proche, à bien des égards, de celle des Parisiennes. Les Takarasiennes qui interprètent des rôles masculins avec un maquillage spécial et des vêtements d’homme sont tout particulièrement appréciées du public. »

https://www.nippon.com/fr/views/b03901/

Marie Sasseur dit: à

Les harukistes sont des lecteurs de mangas.
Mais c’est sans doute trop audacieux pour les étudiants du 3ème âge comateux sur ce blog.

Jazzi dit: à

Alain, probablement un infâme penseur de droite, Charoulet !

ALAIN

Comment faire son bonheur ?

Pour le philosophe Alain (1868-1951), le bonheur ça ne se recherche pas, ça se fabrique. Et ça se mérite aussi. Chacun peut travailler à son propre bonheur, pour en jouir, plutôt que de lui courir vainement après ! La solution : «Fais ce que tu aimes ! » Par exemple, choisis ton métier dans la perspective du plaisir que tu pourras en retirer pour toi-même, et non pas en fonction nécessairement du prestige et de l’argent ! A moins d’avoir l’âme commerçante ou cabotine…

« On dit communément que tous les hommes poursuivent le bonheur. Je dirais plutôt qu’ils le désirent, et encore en paroles, d’après l’opinion d’autrui. Car le bonheur n’est pas chose que l’on poursuit, mais quelque chose que l’on a. Hors de cette possession il n’est qu’un mot. Mais il est ordinaire que l’on attache beaucoup de prix aux objets et trop peu de prix à soi. Aussi l’un voudrait se réjouir de la richesse, l’autre de la musique, l’autre des sciences. Mais c’est le commerçant qui aime la richesse, et le musicien la musique, et le savant la science. En acte, comme Aristote disait si bien. En sorte qu’il n’est point de chose qui plaise, si on la reçoit, et qu’il n’en est presque point qui ne plaise, si on la fait, même de donner et recevoir des coups. Ainsi toutes les peines peuvent faire partie du bonheur, si seulement on les cherche en vue d’une action réglée et difficile, comme de dompter un cheval. Un jardin ne plaît pas, si on ne l’a pas fait. Une femme ne plaît pas, si on ne l’a conquise. Même le pouvoir ennuie celui qui l’a reçu sans peine. Le gymnaste a du bonheur à sauter, et le coureur à courir ; le spectateur n’a que du plaisir. Aussi les enfants ne manquent pas le vrai chemin lorsqu’ils disent qu’ils veulent être coureurs ou gymnastes ; et aussitôt ils s’y mettent, mais aussitôt ils se trompent, passant par-dessus les peines et s’imaginant qu’ils y sont arrivés. Les pères et les mères sont soulevés un petit moment, et retombent assis. Cependant le gymnaste est heureux de ce qu’il a fait et de ce qu’il va faire ; il le repasse dans ses bras et dans ses jambes, il l’essaie et ainsi le sent. Ainsi l’usurier, ainsi le conquérant, ainsi l’amoureux. Chacun fait son bonheur.
On dit souvent que le bonheur plaît en imagination et de loin, et qu’il s’évanouit lorsqu’on veut le prendre. Cela est ambigu. Car le bon coureur est heureux en imagination si l’on veut, dans le moment qu’il se repose ; mais l’imagination travaille alors dans le corps qui est son domaine propre ; le coureur sait bien ce que c’est qu’une couronne, et qu’il est beau et bon de la gagner, non de l’avoir. Et c’est un des effets de l’action de remettre ainsi tout en ordre. Seulement on peut se promettre du bonheur aussi par cette imagination en paroles qui est à la portée de chacun. L’autre imagination se dépense alors en attente et inquiétude : et la première expérience ne donne rien que de la peine.
C’est ainsi que celui qui ne sait pas jouer aux cartes se demande quel plaisir on peut bien y trouver. Il faut donner avant de recevoir, et tourner toujours l’espérance vers soi, non vers les choses ; et le bonheur est bien récompense, mais à celui qui l’a mérité sans le chercher. Ainsi, c’est par vouloir que nous avons nos joies, mais non par vouloir nos joies. »
(« Les Passions et la Sagesse », Bibliothèque de la Pléiade, Editions Gallimard, 1960)

Samuel dit: à

Pourquoi c’est plus facile de partager ses sentiments que son argent ?

Clopine dit: à

Absolument rien à voir avec le sujet proposé par notre hôte (de toute manière, j’ai toujours eu une sorte de répulsion pour le Japon et tout ce qui s’en suit, « Kafka sur le rivage » m’a plus que déplu, carrément irritée, et je n’arrive toujours pas à comprendre comment un pays ayant engendré Mishima, et construit des centrales nucléaires sur des territoires sismiques, alors même qu’il s’est pris les premières bombes nucléaires sur la gueule, peut encore avoir une quelconque renommée, d’autant qu’il chérit le capitalisme et soumet ses enfants aux pires déterminismes de la planète, bref, je suis assez imperméable au charme des jardins japonais, ahaha) mais une question à poser.

Comment faut-il s’habiller pour une soutenance de thèse ? Je veux dire, dans le public ? Est-ce comme à l’opéra, ou bien peut-on être en « tous les jours » ?

S’il faut être « correct », sans plus, avec un peu d’effort je vais y arriver. Parce qu’en vrai, tous les jours, je ne suis pas correcte. M’enfin je vais faire un effort, je peux.

Par contre si c’est juste une sorte de cérémonie bourgeoise, avec mise en évidence de son appartenance au milieu, là je risque d’avoir quelques petits problèmes.

Comment ça s’est passé pour vous, si vous avez déjà été témoin d’une soutenance de thèse ?

C’est important ou on s’en fiche royalement ?

(c’est une vraie question, hein.)

Marie Sasseur dit: à

La France, deuxième pays après le Japon où il se vend le plus de mangas.

Et c’est très très « genré »

« Le shōnen manga (少年漫画?, litt. « bande dessinée pour jeune garçon ») est une ligne éditoriale de manga dont la cible est à l’origine constituée d’adolescents et de jeunes de genre masculin, contrairement au shōjo manga (少女漫画?) qui se veut être une ligne éditoriale pour un public féminin. »

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sh%C5%8Dnen

Bloom dit: à

les Dunkin’ Donuts, beignets retirés du Japon en 1998

Sauf des sept bases militaires US, où ils sont réservés aux « Boys ».

Marie Sasseur dit: à

@Décidément, impossible d’en sortir.

« Festival de Cannes : la Queer Palm attribuée au film « Monster » de Hirokazu Kore-eda
Le long-métrage du réalisateur japonais, qui porte sur une relation amicale très étroite entre deux élèves, a été récompensé par ce prix alternatif tourné vers les thématiques LGBT et féministes. »

https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/festival-de-cannes/festival-de-cannes-la-queer-palm-attribuee-au-film-monster-de-hirokazu-kore-eda_5851190.html

Pablo75 dit: à

Comment faut-il s’habiller pour une soutenance de thèse ? Je veux dire, dans le public ? Est-ce comme à l’opéra, ou bien peut-on être en « tous les jours » ?
Clopine dit:

Moi je suis allé en jean, habillé comme un jour normal (comme pour me marier). Mais j’ai vu des copains de ma fille en costume-cravate et chaussures bien cirées. Il y avait de tout mais tout le monde s’en foutait.

Pablo75 dit: à

Pourquoi c’est plus facile de partager ses sentiments que son argent ?
Samuel dit:

Parce que l’argent est plus difficile à obtenir, pardi !

(Il pose des questions idiotes, ce Samuel).

Pablo75 dit: à

Moi de Murakami je n’ai lu que les questions qu’il pose à Seigi Ozawa dans son livre de conversations sur la musique (décevant, d’ailleurs).

Et je me porte très bien…

D. dit: à

J’allais féliciter Monsieur Charoulet pour ce très beau texte quand je découvris « Alain 1910 ».
Dommage.

Pablo75 dit: à

Par contre, je lis en ce moment d’Emile de Girardin « Pensées et maximes extraites des oeuvres par A.Hetrel » (1867) et je trouve cela très intéressant:

La liberté qui descend, c’est la civilisation.
La liberté qui monte, c’est la révolution.

*
Où ne règne pas la publicité ne règne pas la liberté.
*
Fuir la publicité, c’est la provoquer.
*
Je préfère avoir raison en paraissant avoir tort, que d’avoir tort en paraissant avoir raison.
*
Le recrutement obligatoire, en temps de paix, est la plus grave et la plus odieuse atteinte au principe de la liberté individuelle, au principe de la liberté des vocations : aussi le recrutement obligatoire n’existe-t-ilni aux États-Unis ni en Angleterre, ces deux berceaux de la liberté ! Le nom de liberté ne sera qu’un mot trompeur, en France, tant que le recrutement obligatoire y subsistera, tant que l’esclavage militaire n’y aura pas été aboli. […] Le recrutement, c’est la traite des blancs !
*
La véritable cause de la facilité avec laquelle les barricades s’élèvent dans nos rues, il ne faut pas la chercher ailleurs que dans notre loi de recrutement. Naturellement les Français n’ont déjà que trop de propension à l’agression ; loin de combattre en eux cette propension à la bataille, que fait-on ? on l’encourage, on la développe en les exerçant, en les accoutumant à mépriser
le danger et à affronter la mort. Nous recueillons ce que nous semons : nous semons de la poudre à canon ; à défaut de la guerre et des conquêtes, elle produit l’émeute et les révolutions.
*
L’Anglais a la crainte du péril et l’amour de la loi; le Français a la haine de la loi et le mépris du danger. C’est qu’en Angleterre, la loi est tutélaire; c’est qu’en Angleterre, l’armée a pour base l’enrôlement volontaire et à vie, tandis qu’en France, la loi poursuit au lieu de protéger ; tandis qu’en France, le service militaire, au lieu d’être un état, est un impôt.

D. dit: à

Le jean est à proscrire, Clopine.
C’est tout.

Bloom dit: à

L’Anglais a la crainte du péril

Le 1er juillet 1916, offensive britannique sur la Somme – 20 000 morts en une journée. La population de Cahors, ou de Beaune

D. dit: à

Tu as une thèse de quoi, Pablo ?

Pablo75 dit: à

Tu as une thèse de quoi, Pablo ?
D. dit:

Je parlais de la thèse de ma fille à l’EnvA (École nationale vétérinaire d’Alfort).

Pablo75 dit: à

L’Anglais a la crainte du péril
Le 1er juillet 1916, offensive britannique sur la Somme – 20 000 morts en une journée.
Bloom dit: à

Ils étaient volontaires?

rose dit: à

Clopine

Ce n’est pas une question de bourgeoisie. C’est une histoire de fierté pour lui, envers vous.
Prenez Rosanette comme coach. Elle est douée et très classe.
Talons discrets, maquillage léger.

Est ce que Blaise est raciste ou pas ?

Janssen J-J dit: à

@ Comment faut-il s’habiller pour une soutenance de thèse ? Je veux dire, dans le public ? Est-ce comme à l’opéra, ou bien peut-on être en « tous les jours » ? (CT)
———-
c’est vraiment une obsession chez elle, qui a déjà posé c’te question pour la première soutenance de thèse de philo du fiston… L’avait pas imprimé les réponses apparemment… Or elle avait répondu plus tard à MC/PR : « j’y suis allée, je m’étais bien habillée, mais j’ai vu que tout le monde s’en foutait, que tout le monde était habillé comme normal »… L’était ben la peine… Alors quoi, le Japon ?… c’est une nouvelle thèse sur le « péril jaune » chez Kafka ou quoik ? Meuh, meuh…

rose dit: à

Pas de thèse soutenue chez moi, Clopine.
Pas fringuée du tout pendant des années.
Excellent pour que les hommes ne te captent pas.
Cela crée un hiatus lorsque tu te sens très belle, comme moi je récemment et que tu n’as rien à te flanquer sur le dos. Hormis quelques très beaux boutons, que tu laves le chemisier à la main. Comme toute provinciale qui se respecte.

J J-J dit: à

@ jzmn, p75 aurait une fille Eva ayant soutenu sa thèse en jean à l’école des vétérinaires, et t’avais rien dit à l’herdélie. Tu sais quoi ? tu fais Bli…

J J-J dit: à

oui charoulet se prend pour alain, et ils tombent tous dans le panneau… Frinchmin, quels blaireaux, ces endhives !…

Jean Langoncet dit: à

(@fait divers à Bordeaux
Merci à la porte-parole et représentante des victimes et de leur famille d’avoir tué dans l’oeuf l’odieuse et hélas récurrente tentative de récupération politique de l’événement par l’extrême droite et les RNeux et, une fois n’est pas coutume, merci à la presse qui se respecte de l’avoir écoutée)

Jean Langoncet dit: à

(des donuts. les pervers polymorphes qui s’imaginent mener une existence trépidante et représenter le peuple en crottant sur les réseaux ? On les encule !)

Janssen J-J dit: à

@ SV, pourquoi renier maintenant vos belles lectures de jeunesse ? Seriez-vous complexé par les humeurs d vieillissant aigri Passoul ? Vos enthousiasmes successifs à l’égard d’Haruki sont très nobles et je souhaite les saluer à leur juste valeur. Voyez. (Ceux qui ne l’ont jamais lu, genre RM, CT, P75 et tutti, ne sont pas non plus obligés de passer leur chemin… ça non !)

Jean Langoncet dit: à

(en un sens figuré ; faut-il le préciser pour quelques natures irritables d’ici-bas)

Jean Langoncet dit: à

@des donuts et des kilomètres de compensation

Chacun ses repères culturels. Rien ne remplace le goût de churros arrosés d’une manzanilla … ni l’appel d’une séance de trek aux alentours de Ronda un 15 août pour la fonte des calories

Jean Langoncet dit: à

(les avions renifleurs ? que du déjà vu)

Janssen J-J dit: à

@ Mon ami Michaël …
Ferrier. Oui, la description du tremblement dans sa bibliothèque tokyoïte restera un grand morceau de littérature de 2011. Merci de l’avoir répliquée, ai-je oublié de vous dire, Rbl. –

N’oublions pas, à côté, les témoignages recueillis par Haruki auprès des victimes du gaz surin yakuzi dans le métro de Kobé… « Underground », pas très scientifique comme démarche, mais de l’honnête journalisme romanesque disciplinant son engagement, quoi ! ——–

J J-J dit: à

comment Giscard s’était, une fois de plus, fait couillonner par une bande blaireaux reniflés… avec le bon Raymond qui étouffa l’affaire. De ce temps là, et la crise pétrolifère, date le déficit structurel du pays… Déjà pas vu par ma soeur !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_Avions_renifleurs

J J-J dit: à

@ l’appel d’une séance de trek aux alentours de Ronda un 15 août pour la fonte des calories

Do it for you and for us !… yep.

Highlander dit: à

J’ai toujours eu un peu de mal avec Haruki romancier. Mais j’ai beaucoup aimé Haruki nouvelliste. Est-ce l’influence salingérienne ou carvérienne qui a fait cela ? Je ne sais pas. Toujours est-il que je reste perplexe.

rose dit: à

la bière pression Samuel Adams

Quoi de pire que l’alcool ?
(Macron toujours aussi kron).
L’argent.

rose dit: à

Quoi de pire que l’argent ?
Les donuts.

Jean Langoncet dit: à

@Vous y arriverez.
Avec simplicité.

J J-J tente de construire quelque chose sur le blog de Polo ; et si vous alliez lui prêter une main forte et édifiante, tout simplement ?

rose dit: à

et si vous alliez lui prêter une main forte et édifiante, tout simplement.
Je dois réfléchir trois semaines a minima avant de commenter chez Paul.

MC dit: à

Les maximes d’ Emile de Girardin? Sans doute un montage (posthume?) dû à Hetzel de ce journaliste qui soutint Restauration, Seconde République, Second Empire ,etc, et dont les archives brûlèrent très opportunément…. MC

Jean Langoncet dit: à

bref et abscons ; il y a du progrès … à plus loin

rose dit: à

2h43 mercredi 21 juin.
C’est l’anniversaire d’Emma.
Solstice d’été.
Fête de la musique.

rose dit: à

Être homosexuel pourquoi pas.
Mais se passer des seins doux ?
Comment ce faire se peut ?

et alii dit: à

c’est avec un plaisir certain que j’ai lu l’interview de Murakami dont j’ai lu « évidemment » (!) plusieurs romans ; dont je dirai que j’ai eu l’impression de retrouver du tonus, de l’énergie, sinon de me retrouver; pourquoi?
cet entretien peut m’aider à le comprendre ,même si, quelque idée que j’en aie, je n’ai aucune intention de vous en faire part;
l’entretien lui propose des « questions » :et vous avez laissé comprendre que vous les acceptiez, dont celle-ci:
 » Il n’y a pas une sorte de proverbe occidental qui dit ça, «le sage et le fou se rejoignent» ? »
c’est le point d’interrogation qui oblige à reconnaître une question, l’adjectif « occidental » supposant plusieurs langues-que vous connaissez évidemment et qui vont nourrir une ruche discussion! croyez que je m’en réjouis et vous remercie tous ,en vous souhaitant une bonne journée

et alii dit: à

une riche
j’ai abrégé mon propos pour dire ma réticence à être assez folle pour partager avec vous un sentiment, un affect, mais vous voilà d’autant plus « libre » à présenter les vôtres !

et alii dit: à

libres

Marie Sasseur dit: à

@pourquoi?

Par goût du  » paranormal « , peut-être.

Jazzi dit: à

« Comment faut-il s’habiller pour une soutenance de thèse ? »

Une fausse question, JJJ.
Juste un prétexte pour exprimer sa fierté d’avoir un fils qui fait les études qu’elle n’a pas pu faire.
J’espère que, ce faisant, le Clopinou n’agit pas seulement pour faire plaisir à sa mère…

vedo dit: à

Comment s’habiller pour une soutenance de thèse, cela peut dépendre du sujet, les scientifiques ayant une tendance moins formelle. Mais avant tout, il faut être naturel, avec un léger petit plus pour montrer que c’est un évènement important et que vous en êtes légitiment fière. Surtout, se garder d’en faire trop parce que cela montrerait qu’on est à côté de la plaque et ferait ridicule.

et alii dit: à

CLOPINE A 3RAISON3 D’ËTRE CONTENTE QUE SON HISTOIRE n’ait pas empêché CLOPINOU d’avoir une authentique expérience universitaire qu’il sera à même, espérons le de « remettre en cause » comme d’y puiser des « idées » fécondes, COMMENT NE PAS SOUHAITER « LE MEILLEUR » à CLOPINE et Clopinou, et pour ma part, leur dire, si vous me permettez « mazel tov », cette expression étant déjà passée en français (et sur internet pour les « nouveaux »)

renato dit: à

La dernière connerie de la propagande poutinienne, selon Izvestija : « des milliers d’Occidentaux rêvent désormais de s’installer en Russie », et il lance un village américain.
Bon, il est vrai que de crétins est plein le monde !

Alexia Neuhoff dit: à

renato dit:
Bon, il est vrai que de crétins est plein le monde !

J’en dénombre au moins 5 prêts à refiler 250 000 dollars pour s’enfermer dans une boîte de sardines et descendre par 4 000 m de fond afin de faire le tour d’une vieille épave.

rose dit: à

Surtout, se garder d’en faire trop parce que cela montrerait qu’on est à côté de la plaque et ferait ridicule.

Bah, lorsqu’il y a vingt ans une enfantelette portait un boa synthétique bleu électrique et sa mère énormes seins doux lunettes noires et rondes bordées de strass, elles épatèrent la
galerie et les grands parents.
Madonna et Beyoncé n’ont fait que suivre.
Le ridicule ne tue pas.
Clopine épatera tout le monde par son intelligence. Pas par ses fringues.
Par contre, si son ex se sentait cloué sur place assommé par le sentiment qu’il a loupé quelqu’un d’important, ce serait ça de réussi.

rose dit: à

Bah, lorsqu’il y a vingt ans une enfantelette portait un boa synthétique bleu électrique et sa mère énormes lunettes noires et rondes bordées de strass, elles épatèrent la
galerie et les grands parents.
Madonna et Beyoncé

Ça y est le correcteur automatique s’est mis à rêver. Crénom.

Rosanette dit: à

@et alii
Mes voeux comme les vôtres vont à Clopine :vous le dites avec un mot « mazeltov » qui n’est peut-être pas déjà dans le dictionnaire.
c’est une expression que je ‘avais jamais entendu dans ma jeunesse ,ce qui peut surprendre .
En revanche j’ai eu la surprise d’apprendre que l’expression disant la même chose que j’ai depuis depuis toujours entendue « Bsertek » figure désormais dans le dictionnaire ;et mes petits enfants se sont un jour étonnés en découvrant que leur ringarde de grand mere ,connaissait « ce mot si « moderne »(sic ) qu’ils prenaient comme la teuf ,la meuf pour une acquisition récente du vocabulaire des jeunes ,

renato dit: à

« … s’enfermer dans une boîte de sardines… »

Et tout le monde se décarcasse pour les sauver, tandis qu’on assiste au triste spectacle du « renvoi des responsabilités » lorsqu’il s’agit de pauvres gens abandonnés sur la Méditerranée, à la merci de criminels.

Jazzi dit: à

Les mères, une plaie béante, qu’il faut se coltiner à vie !
Pour le meilleur et pour le pire…

Alexia Neuhoff dit: à

renato dit:
Et tout le monde se décarcasse pour les sauver, tandis qu’on assiste au triste spectacle…

Parfaitement d’accord.

Clopine dit: à

Tu me pares d’intentions bien futiles, Jazzy. Je n’ai pas besoin de prétexte pour affirmer ma fierté d’être la mère d’un tel fils. Et non, il ne fait pas d’études « pour consoler Maman ». Il cherche juste (et ça, il le fait depuis toujours), à trouver les clefs pour comprendre le monde qui l’entoure. Et il commence à avoir un trousseau assez impressionnant. Parfois, je lui glisse qu’il ne s’agit peut-être pas d’avoir tant de clefs, mais de trouver la bonne porte, ahaha. Cela le fait sourire, et il m’avoue ressentir en réalité une satisfaction intellectuelle qui est le corollaire de ses études.

Non, c’est la première soutenance à laquelle je vais assister, et… Merci pour les conseils. Je ne porte que des jeans. M’enfin, un bien repassé va peut-être suffire.

Je suis intimidée. Et j’ai peur de me mettre à pleurer, ce qui plongerait mon fils dans l’embarras, j’en suis sûre.

Rosanette dit: à

@Clopine
sur le dress code pour soutenance un mot pour vous sous le fil precedent qui rejoint tout ce que les autres vous ont dit: « soyez vous même; évitez de vous endimancher (encore que l’expression n’a plus grand sens car les « habits du dimanche » ont disparu en même temps que l’assiduité à la messe)

Alexia Neuhoff dit: à

@ Clopine
Ce sont votre fils et les membres du jury qui seront le point de mire. Vous serez dans le public ainsi qu’une spectatrice au théâtre. Certes un peu plus attentive et émue qu’une autre. Il y a aussi de cela dans une soutenance, sur la scène, une sorte de jeu, surtout dans certaines disciplines où l’on ne craint pas effets de manche et envolées lyriques. Si par la suite, une petite collation est organisée et que votre fils vous présente, vous n’êtes pas tenue à de grandes déclarations, les jurés seront surtout intéressés par le buffet.

Jazzi dit: à

Le couple, l’enfant, la famille, la propriété privée, l’héritage sont à la base du capitalisme.
Supprimez-les et vous obtiendrez un communisme parfait !
Je ne suis pas marié, je n’ai pas d’enfants, je n’ai pas créé une famille, je ne possède rien et je n’ai aucun bien matériel à transmettre.
Dans la vie, il faut être cohérent…

Jazzi dit: à

« Ce sont votre fils et les membres du jury qui seront le point de mire. »

Ma pauvre Alexia, vous n’avez pas encore compris que pour Clopine, le nombril du monde, c’est elle !

Jazzi dit: à

renato, déjà les passagers du Titanic, symbole flottant du capitalisme triomphant, n’étaient pas des pauvres !

Jazzi dit: à

L’élégance du jean est de n’être pas repassé, Clopine.

Jazzi dit: à

A quoi bon un trousseau de clefs, si celles-ci ouvrent uniquement des portes donnant sur une impasse : la sociologie !

Alexia Neuhoff dit: à

@ Jazzi
Nul doute que vous réussiriez une « thèse de muflerie », sans mention honorable ni félicitation du jury.

Janssen J-J dit: à

@ Dans la vie, il faut être cohérent…

Surtout, quand on moralise sur l’édification de ses propres manques. Mais que se passe-t-il ? Quand on est cohérent, on ne s’acharne pas ainsi sur les « mamans », on reste zen.
Bonne fête à toutes les…, et à celle du jour de l’été, aussi.
(solstice de juin, nuit courte, 21.6.23_9.22)

Jean Langoncet dit: à

Du gras, du salé, du sucré et de l’indigeste. “Venez comme vous êtes” … slogan d’une chaîne de prémâché

JC..... dit: à

COMMENT S’HABILLER (!)

Pour faire sensation lors d’une « soutenance de thèse » dans le domaine concerné, il faut et il suffit, par Bourdieu !, d’arriver entièrement …

NU !!!

L’évènement, en général ridicule, sera remis à sa place réelle. On ne vous oubliera jamais.

Janssen J-J dit: à

@ Capitalisme, impasse sociologique, orientation sexuelle, filiation maternelle, gauchisme (cf. corrélats)
——————–
« Il est bien vrai que la force des déterminismes et des déterminations n’est jamais absolue.
Cela va de soi. Et ceux qui s’imaginent pouvoir critiquer la pensée « déterministe » en lui objectant cette vérité évidente passent naïvement à côté de la réalité à la fois des transformations historiques et sociales globales, et des trajectoires collectives et individuelles qui s’accomplissent à l’intérieur de ces cadres généraux, et au coeur desquelles permanence et changement, contrainte et liberté sont toujours étroitement imbriqués, liés l’un à l’autre, différemment combinés ou accentués selon les individus et les circonstances. Mais, dans ces conversations avec ma mère, j’étais amené à me rendre compte que l’âge et la faiblesse physique constituent des cadres, des chaînes, des « prisons » qui réduisent à néant tout ce qu’il pourrait subsister de la force de fuir le destin, d’y échapper si peu que ce soit : LE VOULOIR, OUI, LE POUVOIR, NON. ET FINALEMENT NE PLUS LE VOULOIR, A FORCE DE NE PLUS LE POUVOIR (c moij qui souligne).
(D. Eribon, Vie, vieillesse et mort d’une femme du peuple, Flammarion, 2023, p. 29)

D. dit: à

JJJ, pour fondre des calories il faut surtout adapter (raisonnablement) sa ration quotidienne et sa répartition par type d’aliment. Et pratiquer le trek par temps frais car les calories dépensées pour le réchauffement du corps sont plus importante que celles servant à le mouvoir.
L’idéal étant la natation (calme, sans essoufflement et accélération cardiaque inconsidérée, en eau temperée (18 à 23 degrés, environ).

rose dit: à

)).
Précisément, D.

Jazzi dit: à

Les mères nous emmerdent, JJJ.
Moi je suis né dans la merde et ma très généreuse mère n’a cessé de me dire, dans mon enfance, quelle n’avait jamais voulu se marier et encore moins avoir des enfants.
Ce qu’elle voulait, elle, qui n’avait guère d’estime pour sa propre mère et beaucoup pour les religieuses qui l’avaient élevée, c’était être missionnaire en Afrique.
Dans sa très grande frustration, elle m’aura du moins appris la franchise.
Comment lui en vouloir ?
Mais parlez franchement à une femme comme à un homme, et l’on vous traitera de mufle !

rose dit: à

Clopine

Prenez des renseignements sur le buffet. En général ce sont les parents qui organisent. Là aussi, vous êtes talentueuse.

lmd dit: à

Alors que j’avais lu il y a quelques années les trois tomes de 1Q84, explorant les nouveautés des rayons bandes dessinées j’ai trouvé une belle enfilade de mangas signés Murakami. Perplexe, j’ai feuilleté et entrevu des perspectives possibles mais si improbables que j’ai mis en doute mes souvenirs, est-ce bien Murakami le nom dont je me souviens ; je suis allé au rayon littérature, Japon. Parfaitement, Haraki Murakami. Je sui retourné au rayon BD ; ahh Takashi Murakami. Mais je n’en ai pas acheté pour autant.

poussière dit: à

infinite loop for some

sad

J J-J dit: à

Espérons que vous suivez tous les bons conseils que vous prodiguez généreusement aux autres. Mais on me dit que tel n’est pas souvent le cas. Anafé, laquelle croire de toutes les cuissons possibles des endhives ?

D. dit: à

C’est très bien, Jazzi, de ne pas avoir d’enfants en cette période. La question de l’accroissement démographique est cruciale et très hypocritement elle n’est presque pas traitée en écologie ni dans les grands congrès sur le climat se tenant régulièrement.
Bien entendu il faut réduire le nombre d’enfants par famille. Et cela aura aussi un impact direct sur les flux migratoires qui sont un drame génèrant déracinement, violence, exploitation, insécurité et retard de développement des pays dont sont originaires les migrants.

Rosanette dit: à

il y toujours qu’il s’agisse de theses ou de concours des membres de jury idiots et pedants , qui entendent saisir cette occasion pour essayer de briller; ils lancent des questions pointues et sans intérêt, mais dont ils pensent qu’elles vont les positionner auprès des autres membres du jury qui ignorent évidemment la réponse, et auprès desquels ils ne font que se ridiculiser

Janssen J-J dit: à

@ jzmn, ma mère eut exactement la même vocation « rentrée » que la vôtre. C’en est même incroyab’ ! Je n’en tire portant pas les mêmes conclusions que les vôtres : ni sur la mienne, hélas toujours en vie dans la même situation que la mère d’Eribon (morte rapidement en son ehpad*, pour sa part), mais pas tout à fait dans la même situation que celle de rôzou de bien d’autres erdélien.nes qui n’en disent rien, à tort ou à raison.
Voilà tout…, vous n’aimez certes pas la socio, -et nul n’est obligé-, mais vous avez tendance à pas mal généraliser vous même, plutôt que de toujours douter un brin de tout… C’est dommage, je trouve. Et surtout, vous savez être garce, quand vous le voulez, au nom de votre « franchise » héritée (par ex., à l’égard d’Alexia qui vous ironise un brin, sans plus, car elles détectent sans doute en vous quelque chose de misogyne que vous n’arrivez pas à effacer).
——-
Eribon, … »je pourrais l’énoncer ainsi : ma mère a été malheureuse toute sa vie » (ibid, p. 54).

Alexia Neuhoff dit: à

@ Rosanette

« il y toujours qu’il s’agisse de theses ou de concours des membres de jury idiots et pedants »

« Idiots », c’est moins sûr que « pédants ». Raison pour laquelle j’assimilais cela à du théâtre. Sauf dans le cas d’une thèse interdisciplinaire (porte ouverte aux luttes intestines), les jurés sont plutôt pointus dans le domaine traité, se connaissent le plus souvent, se sont déjà vus et lus, ce qui n’empêche pas querelles d’égos et/ou de chapelles. Pour l’assistance comme pour le jury, un brin de brio et de virtuosité brise la monotonie d’un exercice un peu formel.

D. dit: à

Si,je suis mes conseils. Mes promenades hivernales sont toujours plus longue que celles estivales.
Je mange des endives, mais aussi des pastèques, des concombres, des radis, de la salades, des poivrons, des tomates, des courgettes, des aubergines, des oignons, des échalottes,un peu de pommes de terre, de patates douces, du riz complet, beaucoup d’épices, d’aromates et d’herbes, beaucoup de poivre et de piment (J’ai la chance de bien les supporter et j’aime leur saveur), peu de pain, du fromage, notamment de brebis, des oeufs, des poissons, des volailles, du steack de temps à autre, de la tête de veau, du foie, du mouton, du veau sans tête, du beurre, du melon, des pêches, des abricots, des nectarines, des fraises, quelques cerises, peu voire pas de pâtisserie. Peu voire pas de fritures, rarement du barbecue. Peu d’huile végétale : olive et colza en mélange. Lin en complément alimentaire, en prenant garde à sa qualité, sa conservation (très réglementée l’huile de lin, car mal conservée elle est pire que tout, c’est pourquoi on ne trouve que des toutes petites bouteilles en verre teinté à date limite courte, à garder au frigo).

Janssen J-J dit: à

@ lmd /Haraki Murakami. Je suis retourné au rayon BD ; ahh Takashi Murakami/
Oui un jour, le faillis faire la même confusion… Mais non, j’avais bien lu Takashi, qui ne me disait rien. Non confondable avec Haruki…
Quant à votre Haraki (sic), très drôle, mais il ne serait pas du genre à se faire rire (Hara qui rit)…
Bon, je sais, je sors… 🙂 Bàv,

D. dit: à

Excusez-moi mais qu’est-ce que c’est que cette histoire de buffet, Rose ?
Vous en avez un à vendre ?

et alii dit: à

endhives ?
sivous nous faitesle coup ( ce 21 DE LA MUSIQUE)des « endettés »,on va trouver ,à nous tous

rose dit: à

Après la.soutenance de thèse il y a un buffet. Ce sont les parents du/de la thésard/e qui offrent au jury à leur enfant aux amis.

Jazzi dit: à

JJJ, dans l’extrait d’Eribon que vous avez cité, toute la première partie, où il sociologie, c’est du blablabla bon à jeter.
Dès qu’il parle ensuite de son expérience personnelle et de sa mère, ça devient intéressant.
C’est d’ailleurs le passage que vous avez souligné.
De même Clopine, dans le long portrait qu’elle m’a consacré.
Ses impressions au départ sont pertinentes, mais elle ne peut s’empêcher de faire de la sociologie politique et en tirer des conclusions navrantes : Tu es de droite, pro capitaliste, macronien…
Si c’est ça les clefs qu’elle a transmis à son fils, il aurait mieux valu pour lui de se faire serrurier !
Que pouvais-je lui répondre ?
Pour être véritablement révolutionnaire, il faut retirer les enfants aux parents dès leur naissance…

et alii dit: à

les buffets, c’est pour danser
Son origine remonte au XVI ème siècle, avec le verbe « fringaler » qui voulait dire danser. Le buffet étant le meuble qui se trouve dans les cuisines, d’où l’expression « danser devant le buffet ».

Jazzi dit: à

Ma mère, qui toute sa vie a eu une vie rebelle, est morte paisiblement, d’un coup, sans souffrir, à 86 ans, avec toute sa tête, entourée de ses enfants, petits enfants, arrière petits enfants…
Ironie du sort, qu’elle n’avait pas désiré !

duralex said laisse dit: à

Une soutenance de thèse, ce n’est qu’une quelconque soutenance d’ un doctorat devant un jury favorable, souvent votre professeur « aidant » en matière de sciences humaines.

Passer un doctorat d’ État, c’est une tout autre chose!
Arrêtez de nous bassiner avec ça!
(Un docteur en médecine passe aussi un doctorat, comme un(e) vétérinaire.)
Je connais un ami docteur vétérinaire ( très compétent) qui m’avoua écrit un mince feuillet de soixante pages sur un sujet insignifiant.

Jazzi dit: à

Tu pourras me mettre six oeufs frais de côté, D. ?

duralex said laisse dit: à

avoir écrit

Jazzi dit: à

« un mince feuillet de soixante pages »

Un feuillet c’est une page duraillex !

D. dit: à

Un buffet ?! On a généralement autre chose à faire que de s’occuper de ça et on risque le tour de rein. Drôle de tradition. Et qui l’emporte au final, le buffet ? Tirage au sort ? Premier arrivé ?

Jazzi dit: à

la maternité c’est du viol !

La paternité de même

D. dit: à

Peut être que Clopin à un vieux buffet à refiler. Ça tomberait plutôt bien.

D. dit: à

Non il ne faut pas dire des choses comme ça, Jazzi. Mais les gens ont l’air de penser que ce n’est pas si grave de faire des enfants alors que si, c’est grave. Et en faire plusieurs c’est d’une haute gravité.

Alexia Neuhoff dit: à

et alii est fâchée avec les synecdoques.

D. dit: à

Je peux te les vendre, Jazzi.

duralex said laisse dit: à

Un ensemble de feuillets, alors, et on en parle plus!

morales sed laisse dit: à

A ne pas confondre avec les feuillées! 🙂

D. dit: à

J’ai lu quelque part : satisfaction intellectuelle. A placer loin derrière la spiritualité, dans l’ordre des choses. Beaucoup de satisfaits intellectuellement se sont retrouvés devant des précipices intellectuellement inquantifiables et infranchissables. L’esprit franchit tout.

morales sed laisse dit: à

Satisfaction intellectuelle : les feuillets.

Satisfaction matérielle : les feuillées!

Jazzi dit: à

Clopine, nue, à la soutenance de thèse du Clopinou, en présence de Clopin, ça serait vraiment révolutionnaire , JC !

Jazzi dit: à

Très beau texte de Paul Edel sur le Paris dans le roman « Aurélien » d’Aragon

« L’agencement cyclique des promenades, de jour comme de nuit, forment le charme absolu du roman.

Paris ,ses rues, ses heures, catalysent la mémoire involontaire d’Aragon comme la madeleine trempée dans le thé provoquait celle de Proust. Parcourir le XVI°arrondissement ou les Buttes-Chaumont ou suivre la Seine introduit au souvenir d’une autre vie-plus intérieure et plus antérieure – comme si chaque rue s’ ouvrait vers un mouvementent de l’esprit ».

Les errances et flâneries de Bérénice sont à cet égard d’une stupéfiante beauté. Aragon, paysan de Paris, s’en donne à cœur joie pour décrire les émerveillements de sa petite provinciale. Elle suit des avenues, Aragon écrit : « Chemins vivants qui menaient ainsi d’un domaine à l’autre de l’imagination, il plaisait à Bérénice que ces rues fussent aussi bien des morceaux d’une étrange et subite province ou les venelles vides dont les balcons semblent avoir pour grille les dessins compliqués des actions et obligations de leurs locataires.. ».

La rue Oberkampf : « ses maisons lépreuses, déshonorées par des réclames si vieilles qu’on ne les voit plus »,mais aussi le Marais, le quartier Saint Honoré, les piscines municipales et les ouvriers en marcel, les dames à chapeau cloche du Casino de paris, les fumoirs des théâtres et ses uniformes américains, les dancings à boules scintillantes , les rues encaissées qui montent vers Montmartre, la rue Pigalle sous la neige, les auréoles sombres de l’avenue du Trocadéro le soir. Ou bien ce petit café « qui donnait sur le passage. Il y avait entre les glaces et les portes vitrées tant de reflets qu’on se serait cru au théâtre. C’était encore un lieu de l’ancienne manière, avec des ors partout et des petites colonnes brunes à chapiteaux compliqués, des banquettes rouges, des porte manteaux Renaissance. Il traînait sur les tables des sous-main à lettres d’argent, des tomes dépareillés du Bottin. Il y avait un percolateur derrière le bar d’acajou à applications de cuivre, et la caissière rêvait dans ses frisettes et la poudre de riz. »

Il y a aussi les arrières salles pour noces et banquets.. Les boites de nuit et « leurs poules », l’Île Saint- Louis, ses portes, ses cours, ses escaliers, et l’inconnue de la Seine en masque de plâtre…
Aragon décrit les petits boutiquiers, les crèmeries, les concierges, les garçonnières, les ateliers de peinture, les expos dadaïstes, le bar de la paix et « ses moulures Louis XVI » les brasseries des Thermes, les bars des beaux quartiers où des barmen en veste blanche agitent des shakers. »

Rosanette dit: à

@Alexia
vous ecrivez:
« et alii est fâchée avec les synecdoques »
Ne vous imaginant pas sottement pédante , je pense que vous vous referez à mon post, et, second degré oblige , vous jouez au juré prétentieux dont je racontais les efforts dérisoires pour briller via l’étalage d’un savoir biscornu

Marie Sasseur dit: à

Haruki Murakami’s stories in graphic novel form for the first time!

Haruki Murakami’s novels, essays and short stories have sold millions of copies worldwide and been translated into dozens of languages. Now for the first time, many of Murakami’s best-loved short stories are available in graphic novel form in English. Haruki Murakami Stories 1 is the first of three volumes, which will present a total of 9 short stories from Murakami’s bestselling collections.

Jazzi dit: à

Mais non, Rosanette.
Alexia est « sottement pédante » et idéologiquement sectaire.

Quant à et alii, on peut se demander à quoi lui sert de connaître l’orthographe, dans le mesure où elle ne sait pas écrire !

J J-J dit: à

@ A ne pas confondre avec les feuillées!

avec l’effeuillée … 🙂
CT ou rôz à poil et sans djinns, à la soutenance…

J J-J dit: à

@ les arrières salles (sic)

Il faudrait alerter Paul avant de le recopier, jzmn ! au risque de faire le pédant du pédalo noyé dans le pédiluve …
(euh, je rentre manger un brin au buffet garni 😉 )

Janssen J-J dit: à

@ c’est du blablabla bon à jeter.

Enfin, pourmoij oui, mais pas pour tout le monde, comme diraient Geoffroy et Louis, ou Rose-Marie et Annie … hein !

(nb/ il ne faut pas vous radicaliser ainsi, je trouve, vous sortez de votre zone de confort et vous le regretterez un jour, jzmn)

Jazzi dit: à

Vous n’allez pas jouer les et alii, JJJ !
(j’avais pourtant procédé à un petit nettoyage de coquilles…)

Jazzi dit: à

Souvenez-vous d’Annibal, JJJ…

Bloom dit: à

Ils étaient volontaires?

Plus depuis le 1er janvier 1916. En quoi cela diminue-t-il le courage?

Clopine dit: à

C’est quoi la différence entre un doctorat et un doctorat d’état ?

Janssen J-J dit: à

J’aime beaucoup cette remarque, Alexia et Jzman, m’est avis qu’elle aurait eu vocation à se voir placée dans ce commentarium, mais apparemment notre hôte n’en veut pas :
————
(il cite) les idées ne sont -pour beaucoup d’entre elles- rien que des ornements et de l’idéologie : des plafonds à volute « goût russe » de Nice… alors que « moi qui ne suis pas vulgaire, je préfère le style authentique « marakech »… D’où cette question : pourquoi ne pas mettre un peu de la fesse à Colette en médaillon…? J’ai lu Aragon souvent avec plaisir… Facilité éblouissante…, maestria, etc. Mais franchement, je me demande s’il ne vaut pas mieux d’être un idiot utile à bretelles avec une casquette de garde barrière sur la tête… Les petits malins n’ont qu’une cause : c’est la leur, et ils énervent à mort la droite qui n’a jamais eu besoin de tant de soin et de cervelle pour tabler là-dessus… et pour se retrouver salope…, égoïste…, bête…, enculeuse… Car elle sait quelquefois sur le papier ne pas manquer de franchise.
Mais depuis la nuit des temps, on sait bien que les écrits ne sont faits que pour engager ceux qui ne savent pas lire, comme dirait monsieur Courte.
(traduit par Deepl.ChatGPT/com)

Alexia Neuhoff dit: à

Rosanette dit: à

@Alexia
vous ecrivez:
« et alii est fâchée avec les synecdoques »
Ne vous imaginant pas sottement pédante , je pense que vous vous referez à mon post…

Non, je faisais allusion à « Le buffet étant le meuble qui se trouve dans les cuisines » et aliien.

J J-J dit: à

Annibal ?… Lecter ou celui des éléphants dans l’impasse ?

Alexia Neuhoff dit: à

@ Clopine
Le doctorat d’Etat n’existe plus. On parle désormais de doctorat de 3ème cycle.

Bloom dit: à

renato, vous faites erreur sur les passagers du Titanic ; allez à Cobh (ex-Queenstown) visiter le musée consacré à la dernière escale du paquebot avant sa rencontre avec l’iceberg lors de sa première traversée (maiden voyage).

Les passagers en 3e classe étaient des immigrants se rendant aux USA et au Canada.

Wiki : « The ship’s passengers were divided into three separate classes determined by the price of their ticket: those travelling in first class, most of them the wealthiest passengers on board, included prominent members of the upper class, businessmen, politicians, high-ranking military personnel, industrialists, bankers, entertainers, socialites, and professional athletes. Second-class passengers were predominantly middle-class travellers and included professors, authors, clergymen, and tourists. Third-class or steerage passengers were primarily immigrants moving to the United States and Canada. »

Précision: « steerage », c’est au-dessous le la ligne de flottaison, on y vomit beaucoup.

De mauvaises langues prétendent que les nouveaux disparus se sont juste attardés au bar du Titanic parce que l’orchestre continue de jouer ‘Plus près de toi mon Dieu/ Nearer My God to Thee…’

Jazzi dit: à

Annibal Lecteur, mon premier pseudonyme décoiffant sur la RDL, JJJ.

Jazzi dit: à

On le voit très bien dans le film, Bloom.
Mais c’est à cause des riches et puissants passagers que l’on se souvient et parle encore du naufrage du Titanic : le bétail des migrants, comme aujourd’hui en Méditerranée, ne compte guère…

et alii dit: à

à propos de « steerage »:
The Steerage est une photographie en noir et blanc prise par Alfred Stieglitz en 1907. Elle a été saluée comme l’une des plus grandes photographies de tous les temps car elle capture en une seule image à la fois un document formatif de son époque et l’une des premières œuvres d’art modernismThe Steerage est une photographie en noir et blanc prise par Alfred Stieglitz en 1907.
en français « l’entrepont
https://en.wikipedia.org/wiki/The_Steerage
je me souviens d’un cours que lui consacra Rancière;
ce sont aussi des émigrants que j’aime penser avec un poème dapollinaire

MC dit: à

On a même parlé de Doctorat de Troisième Cycle Ancien Régime, quand il etait encore possible d’en soutenir un. Aujourd’hui c’est une habilitation à diriger des recherches. Reforme de petits hommes. MC

Bloom dit: à

C’est bien pour cela que j’en parle, Baroz.

Cela dit, si le film est médiocre, comme tous les films cata, en matière de tourisme malsain, rien ne vaut la Titanic Experience à Belfast, à un jet de pavé du chantier naval où il fut construit.

A l’époque des Troubles (1969-98), personne n’aurait osé songer mettre en avant le naufrage d’un navire construit dans une ville elle-même en plein naufrage.

tutto fa brodo…

renato dit: à

Le doctorat d’état n’existe plus, Clopine.

renato dit: à

Je ne parlais pas des passagers du Titanic, Bloom, mais du petit groupe de touristes qui se sont perdus en mer récemment.

Me souviens de Enzensberger (cité de mémoire) : ce fur la fin de la belle époque. Ce qui suivit n’était pas la fin du monde, mais le premier épisode, la Première Guerre mondiale.

Rosanette dit: à

A vous lire Alexia et Clopine je prends conscience que je suis très vieille.
Pour moi une these c’etait un doctorat d’etat soutenu en forme de grand messe dans la salle Louis Liard ou un autre amphi prestigieux de la Sorbonne par un homme ou femme ,encore jeune, entre 35 et 40 ans qui y avait consacre pas loin de dix ans de sa vie
C’etait solennel, cela se passait devant un jury chenu qui commençait par signaler des fautes d’orthographe ou des coquilles.Si j’ai bien compris un doctorat aujourd’hui en lettres ou science humaines c’est tout simplement la dernière etape quasi obligée d’un cursus mené à bien d’etudes supérieures, comme en droit ou en médecine
je me souviens des deux dernieres grandes soutenances auxquelles j’ai assisté ,celle de Michele Duchet ,la spécialiste du regard colonial au XVII éme siècle ,parce qu’elle avait éte à ses debuts ma prof quand j’étais en troisième ,et celle de Mireille Hadas-lebel en 1988 dont je suivais depuis l’origine les travaux
Impressionnant et émouvant

Jazzi dit: à

Le film n’est pas médiocre, Bloom.
C’est tout autant une romance qu’un film catastrophe et le naufrage est spectaculairement bien rendu.
Oui, c’est moi et non pas renato, qui avais évoqué les riches passagers du Titanic…

Jazzi dit: à

« cela se passait devant un jury chenu qui commençait par signaler des fautes d’orthographe ou des coquilles »

Quoi, et alii était déjà en fonction !

Bloom dit: à

Exact, renato, scusami, c’était Baroz qui jouait le grand simplificateur, avec son symbole du capitalisme flottant, etc.

et alii dit: à

à propos de Non, je faisais allusion à « Le buffet étant le  »
j’ai peut-être eu tort de garder en mémoire une question -restée sans réponse- de CLOPINE à propos d’un « buffet « littéraire » (ou philosophique ) à identifier pour elle;
aujoud’hui, je n’ai « pensé » qu’au mot en français,et nullement cherché à interpréter un commentaire;excusez moi S.V.P.

et alii dit: à

de plus, je vais faire une sieste, impardonnable ou pas;

Mary Curry dit: à

« En 2010, Paul Henri Nargeolet dirigea l’expédition d’exploration du Titanic la plus pointue d’un point de vue technologique et supervisa la réalisation de la première cartographie complète du navire, recréant notamment des images des parties avant et arrière du bateau ainsi que de toute la zone de débris avec un sonar haute résolution et une imagerie optique 3D. Ces données constitueront la base d’un plan de gestion archéologique du site qui permettra de protéger le Titanic et d’offrir au public la première image virtuelle du navire dans son état actuel.

Né à Chamonix en France, Paul Henri Nargeolet a vécu en Afrique avec sa famille pendant 13 ans ; à l’âge de 16 ans, il retourna en France pour terminer ses études à Paris. Il embrassa ensuite une carrière de 22 ans dans la Marine Nationale et accéda au grade de commandant. En 1986, Paul Henri Nargeolet quitta la Marine et rejoignit l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer (IFREMER), en tant que Responsable des submersibles « grands fonds » Nautile et Cyana. Durant sa présence à l’IFREMER, Paul Henri Nargeolet dirigea en 1987 la première expédition de récupération menée sur le Titanic. »

http://www.titanic-expo.com/paul-henry-nargeolet/index.html

Jazzi dit: à

JJJ, quand j’ai débarqué, sans mes éléphants, sur la RDL, il y a bien longtemps, le commentarium fonctionnait 24h/24 et réunissait un aréopage brillant sur lequel régnaient Michel Alba et Montaigne à Cheval.
Pour m’imposer, j’avais adopté un ton très tranchant, qui me valut d’être parfois traité de « tordu » par Passou, sans jamais avoir été censuré cependant : il m’a même menacé de mort, un jour !
Depuis, je me suis bien assagi et la plupart des commentateurs ont disparu…
La RDL n’est plus qu’un thé tiède désormais.
Aussi, quand Clopine et vous me dites que je deviens amer en vieillissant, je me marre.

Alexia Neuhoff dit: à

@ Clopine / Rosanette
De nos jours, le point crucial est sans doute la composition du jury. C’est évidemment à l’ ou aux encadrant.e.s de thèse d’y veiller de sorte que le travail du doctorant ait les meilleures chances d’être favorablement accueilli.
Rosanette, la rédaction d’une thèse, en lettres et sciences humaines principalement, reste un énorme investissement et exige de nombreux sacrifices sur le long terme. Beaucoup d’abandons en cours de route.

et alii dit: à

à propos de « question » et de naufrage »
Au matin du 16 septembre 1936, après douze heures de tempête, le Pourquoi pas ? se brise sur des récifs de la côte islandaise peu après avoir quitté le port de Reikjavik.

L’explorateur Jean-Baptiste Charcot (69 ans) disparaît dans le naufrage ainsi que trente-neuf hommes d’équipage. 23 corps seront retrouvés. On compte un seul survivant, le maître timonier Gonidec.

« Pourquoi pas ? »
Le curieux nom de ce navire d’explorations polaires vient de ce que, dans son enfance, le commandant Jean-Baptiste Charcot répondait « Pourquoi pas ? » à ceux qui doutaient de sa volonté de devenir marin et explorateur des terres polaires.
https://www.herodote.net/16_septembre_1936-evenement-19360916.php

Jazzi dit: à

« son symbole du capitalisme flottant »

Tu ne trouves pas bonne l’image, Bloom ?

Plus tard, le Concorde, reliant en un temps record londres-Paris et New York, ne fut-il pas un temps le symbole du capitalisme volant ?

Jazzi dit: à

« je vais faire une sieste, impardonnable ou pas ? »

Si elle est crapuleuse, non !

Jazzi dit: à

DENIS GROZDANOVITCH

La sieste, c’est mortel !

Né en 1946 à Paris, Denis Grozdanovitch a contracté très tôt l’habitude de prendre des notes. Il suivit aussi durant deux ans les cours de philosophie sur Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien de Vladimir Jankélévitch à la Sorbonne. Par ailleurs, grand amateur d’échecs et ancien joueur de tennis (champion de France junior en 1963), mais aussi de squash (champion de France de 1975 à 1979) et de courte paume, il a dérivé très vite vers une pratique du sport en amateur. Préférant en tout le plaisir à la compétition. Ayant choisi de vivre à son propre rythme et partageant généralement son temps entre la capitale et la campagne, la lecture, l’observation de la société et de la nature, la rêverie et la réflexion, l’auteur du Petit traité de désinvolture (2002) et de L’Art difficile de ne presque rien faire (2009), ouvrages tout à la fois désinvoltes et sérieux, n’oublie jamais de faire une petite sieste…

« Le moment préféré de mes journées d’été demeure celui où, après le repas de midi, je m’achemine tranquillement jusque vers notre ponton au bord de la rivière, sous le grand marronnier où j’ai installé mon hamac. Je m’y installe alors confortablement, un gros livre de philosophie (de préférence bien abstrus) à la main, et la lecture distraite d’une dizaine de lignes suffit amplement, en général, à me faire glisser dans ce que j’appellerais un sommeil de surface – très différent en cela de la profonde et souvent angoissante plongée nocturne – au cours duquel ma conscience, engourdie par une sorte d’hypnose, continue d’enregistrer avec une sourde volupté le bruissement de la brise dans les feuillages, les dialogues entrecroisés et compliqués des oiseaux, le doux ronronnement du nid de guêpes dans l’aulne voisin et même le subtil friselis du courant le long des berges.
Je goûte alors – plaisir de la vraie vacance – au luxe suprême du demi-sommeil et de la demi-conscience qui sont les meilleures voies pour rejoindre ce fameux « cours des choses » si cher aux taoïstes de l’ancienne Chine, lesquels aimaient précisément à répéter que pour bien vivre il valait mieux ne vivre qu’à demi.
Au mot « dormition » le dictionnaire Littré donne cette définition : « Terme ecclésiastique. La manière dont la Sainte Vierge quitta la terre pour aller au ciel ; parce qu’une pieuse tradition apprend que sa mort ne fut qu’une espèce de sommeil, et qu’elle fut enlevée au ciel par une assomption miraculeuse, dont l’Église célèbre la fête le 15 août. »
Pour ma part, lorsqu’il m’arrive de songer à ma mort possible en ces années rapides, je souhaite toujours qu’elle vienne me prendre sous la forme d’une dormition à l’heure de ma sieste méridienne, si possible en été, sous les arbres et au bord de la rivière, assoupi dans mon hamac, un livre à la main et souriant aux anges… qui me soustrairont alors (le temps qu’il leur paraîtra nécessaire) aux aléas du moment présent pour une relaxation plus complète encore parmi les probables délices de la douce léthargie céleste.
Mais plus encore qu’à la croyance chrétienne en la résurrection de la personne individuelle, ce bienheureux moment d’évanouissement au monde immédiat, cette « méridienne » journalière (comme on l’appelait tout simplement jadis), me ramène au thème de la métempsychose païenne et je ne souhaite qu’une chose, c’est qu’après un plus ou moins long sommeil dans l’au-delà, mon état d’esprit soit, le jour de ma réapparition sur cette verte terre, tout aussi frais et dispos qu’après cet assoupissement estival. »
(« L’Art difficile de ne presque rien faire », éditions Denoël, 2009)

Janssen J-J dit: à

je deviens amer en vieillissant, je me marre.

Il n’en reste pas moins que… la jeunesse « à cran » doive passer… Mais il restera toujours des pas marrants pour vouloir occuper la place et réchauffer le thé. Et non, Michel n’arriva jamais à prendre celle de Jean-Philippe ni de Sergio. Pas plus que Court ni Ma Soeur, du reste.

morales sed laisse dit: à

Le doctorat est-il plus accessible en France ? Est-ce une bonne chose ?

Vous vous posez la question parce que la barre (le temps qu’il faut pour y parvenir) diminue tout le temps. Mais la barre diminue également dans toute l’Europe et aux États-Unis. Le doctorat français n’est pas plus accessible qu’ailleurs.

La raison est qu’au 19me siècle, l’université était presque exclusivement limitée aux bourgeois. En ce temps là, un doctorat était un ouvrage qui pouvait prendre toute une vie, et on attendait de l’auteur qu’il dise « tout » sur un sujet. Autrement dit, les personnes qui avaient un doctorat n’en avaient pas besoin pour trouver du travail. C’était pareil d’ailleurs pour les prêtres et les pasteurs du 19me siècle: beaucoup étaient des « fils de famille » sans besoins financiers.

Avec la démocratisation de l’enseignement, on peut faire remonter ça à 1968 comme wikipedia Histoire des universités françaises

) ou plus tôt, les doctorats sont passés progressivement de 12 ans à 4 et dans certains cas à 2 ou 3 ans, dans tous les pays.

Et les doctorats ne sont pas plus faciles: les sujets sont simplement plus réduits. On ne vous demande plus d’écrire l’histoire de l’usage du plomb depuis l’antiquité, votre thèse sera limitée à, par exemple, la précision de certaines datations avec les isotopes du plomb, ou l’investigation d’un seul site. On ne vous demande plus d’écrire une histoire de la justice en France: vous pourrez vous limiter aux décisions d’un juge célèbre, ou de la justice à Dijon pendant une vingtaine d’années en tel siècle. Les sujets sont plus petits, mais l’exigence des profs reste la même.

Patrice Charoulet dit: à

Le chat écrasé et l’agresseur noir.

Il se trouve que je n’aime pas du tout les chiens et que j’aime un peu plus les chats, mais pas au point d’en avoir un chez moi.
Dans les trains, dans le métro, dans les bus…chacun sait qu’un chat doit être enfermé. Cela s’appelle un sac de transport ou une cage de transport. La propriétaire de l’animal de compagnie dont on nous a parlé a tous les torts. On n’ouvre le sac ou la cage qu’une fois rentré chez soi. Qu’un chat soit mort est un non-événement. Aucun média n’aurait dû en parler.
L’autre événement que nous connaissons bien car il a été filmé et montré à la télé est très pénible à voir.Ce qui serait très pénible à voir aussi, ce sont tous les meurtres qui ont lieu sur Terre chaque jour, soit en pleine guerre, soit en pleine paix.On aurait du mal à tous les filmer et on ne nous les montre guère à la télé.
Le délinquant étant noir , ce fut pain bénit pour CNews (dont Pascal Praud) et quelques autres. Précipitamment quelques politiques dont Zemmour , Le Pen , etc. avaient d’abord enfourché leur dada anti-immigrationniste. Quand on apprit qu’il s’agissait d’un homme né en France, on s’est rabattu sur la couleur de sa peau et son casier judiciaire, faute de mieux. Et quand il fut avéré que l’individu avait de longs antécédents psychiatriques, on fut un peu gêné aux entournures et on trouva quand même moyen de déclarer responsable ce « gouvernement bon à rien ». Si Zemmour ou Le Pen fille étaient au pouvoir, ce ne serait évidemment pas arrivé, fut l’idée de plusieurs « penseurs télévisuels ». Ce sera sans moi.

Pablo75 dit: à

un évènement important
vedo dit

Pléonasme, mon pote.

Pablo75 dit: à

Je mange des endives, mais aussi des pastèques, des concombres, des radis, de la salades, des poivrons, des tomates, des courgettes, des aubergines, des oignons, des échalotes…
D. dit:

Tu dois passer la journée à pisser, toi…

Pablo75 dit: à

Mais non, Rosanette.
Alexia est « sottement pédante » et idéologiquement sectaire.
Jazzi dit:

Très bien vu. Il ne manque que « bêtement susceptible » – alors qu’elle adore chercher des poux à tout le monde et se croit naïvement protégée par une sorte de fausse élégance très féminine.

(On a de la chance d’avoir Jazzi dans ce blog. Lucide, voyant tout et n’ayant pas la langue dans sa poche. Il surveille, d’ailleurs, très bien les « politiques » du blog, les Alexia, Clopine et autres Rose, les mettant à leur place quand il le faut).

Marie Sasseur dit: à

…prendre leur place au cimetière, tu veux dire, ducon.

Pablo75 dit: à

Ils étaient volontaires?
Plus depuis le 1er janvier 1916. En quoi cela diminue-t-il le courage?
Bloom dit:

Le courage c’est d’aller à la guerre volontairement.
Si les anglais obligés de faire la guerre étaient courageux, alors il n’y a pas au monde plus courageux que les soldats russes de Staline, servant de chair à canon contre les nazis dans des centaines de vagues successives; s’il n’avançaient pas ou s’ils essayer de reculer ou fuir il y avait des soldats derrière eux chargés de les liquider. Cela continue à être la tactique de l’armée russe aujourd’hui en Ukraine, d’ailleurs, comme on l’a vu à Bakhmout (un volontaire français – très courageux, lui – racontait que le bout de sa mitraillette brulait à la fin de chaque vague d’assaut des soldats russes – en réalité les prisonniers engagés par Wagner pour servir de chair à canon – on parle de plus de 20.000 morts côté russe dans cette bataille qui a duré des mois). On a vu il y a quelques jours une vidéo, faite par un drone, dans laquelle 7 soldats russes fuyant en courant et sans armes les ukrainiens, se trouvent nez à nez avec 3 autres soldats russes qui les ont liquidés au fusil d’assaut à bout portant.

Marie Sasseur dit: à

Car pour ce qui est de  » remplacer « , le vieux keuf jjj en usurpant un pseudo, ne sera jamais parvenu à donner le change. En revanche, on a bien compris où menait leur sens de l' »amitié » 2.0.
Les ordures.

Alexia Neuhoff dit: à

Où l’on assiste à l’alliance de la carpe et du lapin. Réjouissant !

Samuel dit: à

Pourquoi lorsqu’on est seul et qu’on pense à la vie, elle paraît toujours triste ?

Samuel dit: à

Pourquoi l’amitié est parfois plus toxique que la haine ?

Marie Sasseur dit: à

The Elephant Vanishes est un recueil de 17 nouvelles dont le titre est le titre de la dernière nouvelle de l’écrivain japonais Haruki Murakami. Les histoires ont été écrites entre 1980 et 1991 et publiées au Japon dans divers magazines et plus tard dans des collections. Les histoires ne suivent généralement pas un thème, mais le thème de l’introspection se retrouve dans la plupart des histoires.

Le contenu de cette collection a été sélectionné par Gary Fisketjon (éditeur de Murakami chez Knopf) et publié pour la première fois en traduction anglaise en 1993 (l’homologue japonais est venu plus tard en 2005). Certaines des histoires avaient déjà paru (souvent avec des traductions alternatives) dans The New Yorker, Playboy et The Magazine (Mobil Corp.) avant cette collection.

Les histoires combinent normalité et surréalisme et traitent de problèmes douloureux liés à la perte, à la destruction, à la confusion et à la solitude.

La dernière histoire, « L’éléphant disparaît », parle d’un éléphant qui a été attaché dans le centre de Tokyo sous la plus stricte sécurité et qui s’est pourtant échappé. Il n’y a aucune piste sur sa localisation et le narrateur conclut qu’il a disparu. Des histoires comme « Dream », « The Burning Barn » et « Silence » se terminent par des « cliff hangers » et créent un sentiment de tension. Certaines histoires utilisent également un élément paranormal, comme dans  » The Dancing Dwarf « ,  » The Little Green Monster  » et  » The Dream « .

en 2009, la collection a été publiée en russe sous une forme abrégée (traduite par Ryabova), toutes les histoires n’ont pas été incluses dans le livre. Cet article se concentre sur l’œuvre originale.

https://fr.gallerix.ru/news/lit/202207/slon-ischezaet-rasskazy-xaruki-murakami/

Samuel dit: à

Pourquoi contrairement aux étoiles du ciel, les étoiles de mer ne sont pas lumineuses ?

Alexia Neuhoff dit: à

Pablo dixit : « Il [Jazzi] surveille, d’ailleurs, très bien les « politiques » du blog, les Alexia, Clopine et autres Rose, les mettant à leur place quand il le faut. »

Les femelles du gynécée, en somme. Le Pablo et ses moeurs de taliban ! Qui rêve d’un Jazzi en eunuque pour fliquer (tabasser ?) les rebelles. Quel exotisme ! Kaboul à la porte de la Chapelle…

Paul Edel dit: à

Jazzi, toi qui écris bien et avec ferveur sur Paris,et qui donne souvent des avis bien tempérés, il y a donc le Paris de Breton(Nadja) , surtout celui d’Aragon qui commence avec le superbe « Paysan de Paris « de 1926 avec un passage étonnant « Le sentiment de la nature aux Buttes-Chaumont »,mais
un des plus
fabuleux « raconteurs » des rues de Paris reste Jacques Audiberti !
Ce fils me maçon d’Antibes , fou de théâtre (tu devrais lire « Le mal court »..), grand poète, tant aimé par François Truffaut…. Il fut longtemps journaliste au « Petit Parisien »,depuis les chiens écrasés spécialisé dans les assassinats de banlieue, jusqu’à critique de cinéma., ce grand lyrique qui remue les mots avec parfois la folie verbale bouillonnante d’un Hugo..
Audiberti, souvenirs !J’aime ses grands pardessus qui semblaient chapardés aux truands de Pigalle .Il avait sa démarche un peu flasque de flâneur étonné, le pas hésitant, que ni les pluies parisiennes, ni le vacarme bagnoleur des Grands boulevards ni ce qu’il appelait « la plaine argotique, gazonnante de Clignancourt » ne rebutaient. Au contraire ! la poussière, ni le vacarme des voitures ni les crottes de chiens ne le décourageaient ,ni même son cancer dans sa plus mauvaise phase comme il l’écrit dans son dernier beau texte « Dimanche m’attend »…..Il revient souvent dans ses romans souvenirs au carrefour de l’Odéon ou boulevard Sébastopol comme sur des lieux d’amour. Là il se barbouille d’impressions insolites et cosmiques, d’adjectifs rares, si peu utilisés qu’on se dit que ce bonhomme cachait le grand Littré dans sa gabardine .
Ses poches remplies de stylos, de gommes , de crayons, de saucisson, de chocolat, de cachou, de bouts de papiers, passait grand seigneur et clochard céleste dans les rues de Paname  .il donne le mode d’emploi au passage : « Moi,ma vie,les mots,, tout ça mâché au même sac, resalivé, re-tapissé, prenez le comme ça vient, prenez moi comme je suis(..) un jalon au chaos de notre humanité perplexe ».
Il renifle,évoque, suggère avec une méticuleuse gourmandise, des cargaisons de drames derrière les façades des immeubles , condense en trois lignes des histoires touchantes ou sordides que le jeune journaliste qu’il fut n’a jamais oublié. Il s’éprend d’une jolie jeune femme assassinée, à la nuque si blanche…( relire « Marie Dubois ») ,il s’intéresse aux petits désespoirs des fins de mois dans les arrière-cours, surpend les besognes amoureuses sous un porche, fasciné aussi par les flirts dans les salles obscures.
Rues, artisans, jambes nues, photos du films mal punaisées sous vitrines crasseuses, anatomies humaines dans les autobus, rampes de fer des escaliers de Montmartre, postières aux jolis mollets, tout l’étalage incohérent des villes trouve a trouvé son chroniqueur allumé. Nerval n’est, non plus jamais loin, avec une dentelle de chagrin, en filigrane, en douce, une mélodie fêlée envers certaines silhouettes de femmes. Depuis les coulisses des théâtres jusqu’aux caves des grand hôtels, loges des concierges, zigomars des cafés ,étrangères maquillées assises dans les métros …Oui, Audiberti court dessine les anges ou les gargouilles des clochers parisiens ,lui qui connaît si bien JK Huysmans .ReLis-le, découvre-le ou médite le. Il faut TOUT lire de lui dans sa succulence bariolée. Compris Jazzi ?

Rosanette dit: à

@ Jazzi
je sui d’accord avec votre version RDL du « c’etait mieux avant »
Maheureusement nous ne pouvons rien ,et nous n’avons eté pour rien dans la depart du blog de Montaigne à cheval ,star au brio incontesté
Mais le regrettable depart d’Alba c’est la faute à une sorte de cabale regrettables contre lui sur ce blog
il n’a pas ete remplacé ,et même si et alii pourrait à la rigueur rivaliser avec lui pour la diversité de son savoir,la qualité de ses post et leur contenu sont loin du niveau auquel se plaçaient les post d’Alba

Damien dit: à

J’en suis à la montée du nazisme en Autriche. A l’occasion des leurs voyages, Alma et Werfel se rendent compte que les choses vont mal (pour eux, Alma étant marié à un Juif, Werfel). Ils se disent qu’il faut émigrer, peut-être en Amérique du Nord. Comme disait Billy Wilder (je crois), à cette époque, les optimistes ont fini à Auschwitz et les pessimistes à Hollywood. A suivre. — Je n’aime pas la fête de la musique. Merci Jack ! C’est à vous gâcher cet art, à vous en dégoûter. Toutes ces masses qui se ruent sur le divertissement. « Divertissement », un mot cher à Pascal, dont on fête le 400e anniversaire. C’est aussi les 100 ans de la Warner. — Murakami, je l’ai peu lu, seulement un volume de nouvelles. Je ne raffole pas. Le film japonais tiré d’une de ses nouvelles c’était bien. J’ai oublié le titre et le nom du réalisateur. L’histoire d’un metteur en scène qui monte Oncle Vania. Sublime. J’avais projeté de relire Oncle Vania et de lire le texte de Murakami. Je n’ai pas eu le temps. Bonne soirée.

Marie Sasseur dit: à

« cabale regrettables » (sic) d’une grammairienne auto-proclamée.

Ils vont y passer l’après-midi midi, ces vieux séniles, qui ont perdu la boule et la mémoire falsifiant l’historique comme ça les arrange.
Vieux débiles.

racontpatavi dit: à

Je n’aime pas la fête de la musique. Merci Jack ! C’est à vous gâcher cet art, à vous en dégoûter.

Ce soir, cela va sonner orages et résonner muette.
Nous avion prévu une soirée en terrasse qui n’aura pas lieu.
Hélas tant mieux.

Jazzi dit: à

La porte de la Chapelle est en pleine gentrification, Alexia.
Les putes, les dealers et le migrants sont repoussés plus loin.
C’est le moment d’acheter !

Paul Edel dit: à

Mon texte sur Audiberti et jazzi bloqué ah bon

Jazzi dit: à

« Le chat écrasé et l’agresseur noir. »

Très jolie fable édifiante, Charoulet !

et alii dit: à

je n’ai pas compris encore comment les contributeurs ont été amenés à se retrouver sur le blog de P.ASSOULINE, à partir ou non d’ un projet à eux proposé par P.ASSOULINE,ou qu’ils ont décidé ensemble après un petit trot d’essai; je n’avais jamais été sur internet, n’avais aucune prévention contre la possibilité d’écrire un commentaire ici ou là, et je ne me souviens pas d’avoir bien connu un collectif où se soient nouées des amitiés,même si j’ai vu des amitiés sincères et longues du côté de mon père, que je « comprenais à peu près; mon père n’était pas un intellectuel, du tout, et en dehors de son travail,n’avait pas d’intérêts auxquels se consacrer,après que sa vie ait été un peu « réglée » ; -et mon arrivée,que je crois avoir été essentielle pour l’image qu’il aimait montrer de lui, contribua à cette stabilisation; il désirait cetaines « petites choses » par dessus tout;
je dois arrêter

renato dit: à

Il n’y a rien à comprendre et al.

MC dit: à

Rosanette. J’ai du assister pour ma part il n’y a pas si longtemps aux thèses de Guy Rosa ( Hugo) Hubert Carrier( Mazarinades) , Emmanuel Fureix, et il s’agissait bien de ces grands messes que vous évoquiez très justement. Ce n’est pas si vieux. Bien à vous, MC

Rosanette dit: à

@Marie Sasseur
j’ai ecrit un S de trop effectivement ;comme je suis venue tard à la dactylographie alors que ma maîtrise d l’orthographe est irreprochable il est hautement probable que chez moi de telles fautes soient des fautes de frappe et non d’orthographe ce mes fautes
je serais une grammairienne autoproclamée; non je ne le suis pas :grammairienne oui , autoproclamée non

Paul Edel dit: à

Jazzi, outre Aragon, un autre grand piéton de paris-comme toi- qui m’émerveille, tu le connais,c’est Jacques Audiberti. Voici un tout petit extrait de ce qu’il a écrit: » »Paris, écrit-il, à condition de se tenir à l’écart des coups de gueule, des maux de dents et des besoins mal contentés ,Paris dans l‘ensemble était un paradis quand j’y arrivais. Je savais pue ,par une telle journée, Notre Dame, non loin, flottait ,montagne de fine poussière de saphir au-dessus de la prunelle des Dieux. De la rue Quincampoix à la rue des Juges-consuls, le vieux quartier, riche de la peinture des bistrots et de la ciselure juteuse de ses façades proposait, dans toutes ses turnes, des rats humains avec chacun son roman. Des maisons noires, toutes vitres cassées, bordaient le boulevard de Sébastopol (..) Novembre tant soit peu, fraichit. La rue est grise. Je pars dans Paris au hasard. Rue Saint-Jacques, un vieil homme(j’avais pourtant juré de ne jamais écrire vieux, de ne jamais écrire le mot Vieux) un vieil homme en pardessus noir ,ongles et mains grises appelle dans ma mémoire les premières froidures de Paris. Leur couleur était, brume grise, celle de la pulpe des huitres, mêlées à la fumée des gares, à l’encre des crimes diffusés hors des greffes et des commissariats… »

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