De Murakami, des femmes sans hommes et des Dunkin’ Donuts
Il fut un temps où c’était vraiment une sinécure pour un écrivain étranger que d’être invité à passer une année en résidence dans une université américaine. On acceptait volontiers la proposition car elle était implicitement assortie d’une promesse de vie agréable sur un campus moderne et bien équipé, avec en sus la possibilité de passer une partie de la nuit à lire paresseusement ou passionnément affalé sur un canapé moelleux de la bibliothèque. Tout cela en échange d’un cours par semaine devant des étudiants admiratifs. Encore l’enseignement est-il facultatif à proportion de la notoriété de l’écrivain car le système existe de longue date pour les écrivains américains eux-mêmes, susceptibles de transmettre aux jeunes génération leur expérience très personnelle du grand art de la fiction.
Un jour, étant moi-même de passage à l’Université de Virginie, je fus frappé par l’empreinte qui y avait laissé mon glorieux prédécesseur William Faulkner en résidence en 1957-1958 : de l’avis unanime, il avait passé son temps à picoler et à monter à cheval, ce qui explique pourquoi il en tombait souvent. N’essayez pas sauf à être protégé par votre prix Nobel de littérature. D’autres écrivains ont été depuis nettement plus sérieux et assidus. Mais de nos jours, cela devient risqué, quand bien même n’oublierait-on pas de bien laisser la porte de l’amphithéâtre ouverte lors des discussions après les cours.
Le japonais Haruki Murakami (1949), dont les romans (La Ballade de l’impossible, Kafka sur le rivage, 1Q84, Le Meurtre du Commandeur…) traduits et récompensés un peu partout dans le monde sont un évènement à chacune de leurs parutions, en fait l’expérience. Coqueluche des étudiants américains longtemps après l’étourdissant Vladimir Nabokov qui y enseigna la littérature comparée dans les années 40, il passe actuellement un semestre à Wellesley College, une très sélective université féminine en sciences humaines près de Boston (Massachussets).
On y apprend à déceler les pratiques non-éthiques derrières des façades trompeuses ; on y archive déjà la diversité des expériences de vies des étudiants trans, non-binaires et genrés sur le campus etc Pourquoi pas ? Après tout, lorsque Uniqlo a annoncé qu’elle mettait dans le commerce des tee-shirts illustrés par des citations de ses romans, cela a provoqué sur les réseaux sociaux un buzz presque aussi considérable que l’annonce de sa nomination en qualité de Visiting Professor in The Humanities, à Boston.
Au début de l’année, d’un séminaire l’autre, on s’interrogea sur la nature de la voix de la narratrice dans plusieurs de ses nouvelles et il s’en tira par un lieu commun sur la part féminine que chaque homme porte en lui et sa propre recherche pour l’y débusquer ; après quoi il eut à conceptualiser la situation d’un romancier par les temps de Covid ; puis il eut à plancher sur « ce que la fiction dit du genre ». Décidément, impossible d’en sortir. Ainsi on n’amène plus des étudiants à l’univers d’un artiste mais on tire celui-ci jusqu’à eux. On se réjouit toujours à raison qu’il en est pour faire bouger les lignes -mais dans quel sens ?
Vraiment, cela valait le coup de faire venir du Japon un écrivain aussi réputé pour son talent à mêler le surréalisme, la science-fiction, le réalisme magique, l’étrange, l’irrationnel, le fantastique, mondialement adulé pour sa capacité à créer des personnages détachés, désenchantés, désillusionnés, pour lui poser une question pareille. Il eut été plus intéressant de l’interroger sur La Ville et ses murs incertains (en France chez Belfond dans deux ans) qui vient de paraitre à Tokyo. Mais lorsqu’on apprend tout cela par The Wellesley News entièrement contrôlé par les étudiants, que ceux-ci préviennent en liminaire que le journal de leur université fonctionne sur les terres ancestrales volées à la tribu Massachusett et qu’il tient à affirmer la souveraineté indigène tout en s’engageant à tenir le Wellesley College responsable des besoins des peuples indigènes et de ses étudiants indigènes, on se dit qu’au fond, il n’y a rien là que de très normal.
A l’issue d’une cérémonie du thé en compagnie de sa femme Yoko avec une vingtaine d’étudiants du Japan Club de l’université, il dut affronter à nouveau des questions du même ordre mais cette fois de la part de professeurs réunis dans un symposium sur le thème « Femmes sans hommes ». C’est peut-être à ce moment-là que Murakami, connu pour son aversion vis-à-vis de l’analyse littéraire, a lâché un cri du cœur face à son auditoire :
« Vous savez, je ne suis qu’un écrivain. La seule chose dont je peux vraiment parler c’est : COMMENT ECRIRE ! »
Mais on lui fait confiance pour tenir bon jusqu’à la fin de l’année universitaire. Ayant déjà participé six fois au marathon de Boston, ce grand sportif d’Haruki Murakami devrait survivre à cette nouvelle épreuve. Mais il lui faudra parcourir encore bien des kilomètres pour compenser les excès d’une autre de ses passions dont Boston, selon lui, détient orgueilleusement la spécialité : la bière pression Samuel Adams (Summer Ale) et les Dunkin’ Donuts, beignets retirés du Japon en 1998. Qui sait si ce n’est pas la clef de sa présence à Wellesley College. Tout le reste n’est que littérature.
(Photos D.R.)
728 Réponses pour De Murakami, des femmes sans hommes et des Dunkin’ Donuts
Je me fous tout à fait des probabilités de deachach.
Quant aux qualités réelles ou supposées qu’elle s’attribue sur ce blog, c’est pour la photo de » famille « , je présume.
leS migrants, Baroz.
Putes & dealers, prière de migrer chez ces sous-citoyens de banlieue, cette lie de la terre qui fait tourner l’économie parisienne et partant, du pays.
Faudra aussi nettoyer le côté Marx Dormoy, parce que chez mon pote Y. ça fait un peu désordre ces vieux travelos qui s’agglutinent à partir de 23h sous les rêve-Herbert qui clignotent.
Et fissa, car les JO arrivent, s’ils ont lieu (comme ne l’a pas prévu D.)
Perquisition ne signifie pas malversation. Tout juste ‘suspicion de’…Mais quand la BBC s’en empare, ça projette loin et fort, un peu comme au marteau…
https://www.bbc.com/news/world-europe-65961949
Les femelles du gynécée, en somme.
Alexia Neuhoff dit
Avoue que c’est ton rêve secret, ma poule…
Je n’aime pas la fête de la musique. Merci Jack ! C’est à vous gâcher cet art, à vous en dégoûter.
–
Absolument. Pas de pires conditions pour jouet ou écouter. L’alcool coule à flot, les substances psychotropes se prennent et s’echangent. Certains volent et agressent. Les gens se bousculent et se marchent dessus.
Voilà la réalité de la « fête de la musique ». Merci Lang.
Garder vos leçons pour vous Monsieur Charoulet:
« Le nombre de coups et blessures est resté stable de 2008 à 2016, autour de 220 000 par an, puis il a fortement progressé, pour atteindre 350 000 en 2022. »
Tiens , quelle coïncidence! 2017 c’est justement l’année de l’arrivée au pouvoir de Macron d’abord associé à l’ineffable Hollande à l’Elysée, puis lui-même Président. Il est parfaitement légitime de s’indigner d’agressions aussi odieuses que celle de Bordeaux, de la part d’un individu qui aurait dû être sous le verrous ou interné dans un asile depuis longtemps. Le pouvoir politique est responsable Monsieur Charoulet et c’est un droit et même un devoir de le mettre en cause
Si vous pouviez nous épargner vos commentaires politiques cela nous reposerait. Merci.
@ » il( H. Murakami) passe actuellement un semestre à Wellesley College, une très sélective université féminine en sciences humaines près de Boston (Massachussets).
Non mixte on voit bien, mais très « selective » ? compte-tenu de la spécificité de la filière, ça doit vouloir dire pas de trans, sauf conversion accomplie.
En tout cas, ce Collège est très discret sur les formalités d’admission ( sauf financières) et encore plus sur les cours dispensés, diplômes et situation professionnelle des alumni.
M charoulet
mettrez vous sur ce blog la copie de (ou le lien vers) les articles linguistiques que vous allez produire )
vous ne m’avez pas répondu sur les sujets d’articles que je vous suggerais pour cette rubrique s
C’est sûr que Ph. Roth, en prof titulaire dans cette université on aurait bien ri, plutôt que cette chronique ou on s’emmerde déjà juste d’imaginer Haruki causer du covid et de la guerre, le sujet de sa lecture , peut-être l’unique de ce semestre, auprès des étudiantes en master wokisme.
Ça me fait penser à ce roman de Roth, la tache , où le prof se fait virer sur une dénonciation calomnieuse de racisme, dénonciation qui émanait d’une salope, bien française, prof de lettres stagiaire.
Enorme explosion dans le 5° arrondissement, prés de la Schola Cantorum,c’est dû apparemment à du gaz, plusieurs immeubles brulent..
S’il y en a qui se demandaient encore ce qui pousse à commenter sur ce blog, c’est clair. Il y a des lanceurs d’alerte.
MS, je vous remercie pour le tuyau EFVarela et puisque la roche pelée m’a bien plu je m’en vais voyager avec lui sur la route 203. Jeune, alors que je découvrais Cortazar ( et d’autres sud-américains célèbres) je m’étais promis de faire un détour par l’Argentine. Mes soixante-dix ans approchent hélas sans que ce voeu ait pu être réalisé.
[ Closer, bien aimé Histoire du fils de cette auteure que je n’avais jusqu’à hier jamais lu, merci aussi.].
Lue*.
De rien, j’ai beaucoup aimé aussi ce roman de la frontière, de Velada.
Roman de Varela
Mais les qualités que s’attribue Marie Sasseur sont elles bien réelles? Depuis le temps qu’on en entend parler.,.. MC
Édouard Fernando Varela, à moins que l’éditeur n’ait commis une faute d’impression sur la couverture du premier qui fut primé en 2019.
Le vieux puceau de breutaigne aura mal compris, comme d’habitude, il n’a pas acquis la compréhensionde texte.
Ma principale qualité ici ? est de dire aux imposteurs d’aller se faire voir et à ce vieux dément de me foutre la paix.
conclusion d’un article sur « la vieillesse de DE BEAUVOIR;
the artist’s task to liberate the present from the past.
dans
Midweek pick-me-up: How to keep life from becoming a parody of itself
The Marginalian by Maria Popova
@ dire aux imposteurs d’aller se faire voir
Laissons cela à jzmn, il est tout de même un brin plus crédib’ !…
J’ai corrigé, roman de Varela.
Je pense qu’il en a aussi été question sur ce billet :
https://larepubliquedeslivres.com/le-temps-tel-le-grand-condor-des-andes/
MC, trop souvent négative à mon goût mais c’est un des points où elle excelle. Sous d’autres pseudos c’est d’ailleurs à cela qu’on l’identifie. Souvent un mot blessant, un besoin de rabaisser. C’est curieux compte tenu de ses atouts, riche, jeune, recherchée, séduisante, audacieuse, cultivée, intelligente, élégante, connue, rien ne justifie ce besoin. Blessure narcissique sans remède, trait hérité? Difficile de s’en defaire si telle en etait la raison, c’est un peu comme la couleur des yeux ou un nez aquilin quoi que pour ce dernier il existe maintenant une chirurgie réparatrice .
J’ai corrigé
Je l’ai vu après, en plus d’être vieille, je suis lente et affligés de problèmes de mémoire, oublié le billet.
Affligée. Correcteur.
Cela dit, de mémoire il n’y aucune indication précise de localisation géographique dans ce roman, Roca Pelada. Mais la description de cette zone frontalière donne déjà une bonne approche des parties en présence dans un continuum géologique, bien singulier.
Oui, excellente lecture de ce début d’année.
Pour ceux tentés par ce désert des Tartares andin, c’est par ici:
Cela dit, je ne suis pas non plus responsable de la réception des commentaires que je laisse ici.
Une bourrique pourra y trouver son compte, comme on vient de le voir.
女のいない男たち des hommes sans femmes.
ED, recueil de nouvelles dont a été tiré Drive my car.
Il y a une profonde mélancolie, une pesanteur dans le désert des tartares qui ne se perçoivent pas dans la roca pelada qui contrairement au « Buzzati » ne manque pas d’humour. En dehors de la situation de casernement et d’isolement le climat est radicalement dissemblable.
Des victimes gravement atteintes hélas, mais aussi un superbe immeuble du 18ème ou du 17ème, je ne saurais dire, totalement détruit. Rien à voir avec les taudis marseillais.
Voyons plutôt.
Environs 90 heures de tintamarre sous 125 décibels = 25% des cellules de l’oreille interne détruite, mais ce bon garçon qui fut ministre de la kulture semble ne pas avoir réfléchi à ce simple fait.
Gardons espoir pour les cinq.
Signaux répétés ttes les 30 mn. Gestion de l’air jusqu’à jeudi midi.
La dernière explosion ce n’était pas dans un taudis, comme rue d’Aubagne.
C’était une explosion de gaz.
S’adresser aux marchands de sommeil, non ?
@ D., si vous avez des nouvelles de cette disparue en urgence absolue à Chaville, contactez vos autorités du coin, il se pourrait que vous puissiez ainsi lever la clé de l’énigme. Merci.
https://www.sudouest.fr/charente-maritime/disparition-inquietante-en-charente-maritime-la-police-lance-un-appel-a-temoin-15655900.php
«… un superbe immeuble du 18ème ou du 17ème, je ne saurais dire… »
Fort probablement dédé nous écrit de Russie… ou alors il connait mal la capitale de la France…
@t propos – Il faut dire que les marchands de sommeil dans le 5e arrt de Paris-Buldaire savent s’y prendre pour ne pas trop se faire remarquer de la haute bourgeoisie qui sévit pas mal danbs ce quartier d’huppés. Je le sais, vu que j’ai bossé longtemps à côté, rue Thénard, dans un immeuble de facture identique. Nous étions chauffés à l’électricité, et par le soleil… l’été, sous la soupente du 6e, ce n’était pas des plus formid’. On n’y trouvait jamais le sommeil, ni le repos, on ne pouvait pas y faire la moindre sieste réparatrice.
@ Pour ma part, je garde également espoir pour les futurs nouveaux naufragés en partance de l’Alibye. d'(Hara – Kiri, le clown, qu’il essaie d’être constructif).
« Hallado por primera vez un poema de Virgilio en los restos de un ánfora de aceite romana. »
C’est ça la gloire littéraire…
@ maestri… Ne changez pas de pseudo, Ma soeur va croire que vous êtes renato. Tchin’s tonic.
Y a t il musique festive dans vos rues italiennes, ce soir ? Je crois que Jack Lang-Lang aurait fait essaimer sa journée dans toute l’Europe, mais ne l’ai jamais vérifié. A sa décharge, ils diront qu’il n’est point responsable du sort des oreilles de ces fanes qui adorent écouter du métal sous les sonos durant des heures, en dépit de la crise climatique… Voilàj.
@ trop souvent négative à mon goût mais c’est un des points où elle excelle (XXXL)
J’adore cette ironie de seins doux, et les furieuses répliques qui s’ensuivent immanquablement.
maestri dit: à
«… un superbe immeuble du 18ème ou du 17ème, je ne saurais dire… »
Fort probablement dédé nous écrit de Russie… ou alors il connait mal la capitale de la France…
–
J’on pas compris, Maître.
La rue Saint-Jacques est truffée d’immeubles des 17èmes et 18èmes. Où était l’erreur ? Je vais regarder ce que dit l’Hilairet.
En Chine, dans le Qiyi City Forest Garden de Chengdu, un projet de forêt verticale, les habitants ont été envahis par les moustiques. Selon Daryl Beyers, architecte paysagiste au Jardin botanique de New York, la création de ce complexe a échoué en partie à cause d’une mauvaise conception. L’eau a tendance à s’accumuler dans les pots qui ne sont pas correctement drainés dans le climat humide de la ville et pendant les fortes moussons, ce qui favorise la prolifération des moustiques. D’autres projets similaires, ont été couronnés de succès grâce à une planification minutieuse et à un entretien adéquat.
Quesqu’ya, Rose ? Pas de gaz dans le grangeon ?
Il a été reconduit par Mac Aron à l’Institut du Monde Arable, à la place de l’ex MAF qui y prétendait. Un monde jacobin bien malfait.
« Ce mercredi 21 juin, une explosion s’est produite dans le 5e arrondissement. Elle a eu lieu à la Paris American Academy, une école de design et de mode »
vraisemblablement suis-je trop âgée pour m’acclimater à votre compagnie et « la comprendre » comme elle requiert de l’être; et d’une manière qui ne semble pas faire « vraiment » question pour vous;
bonsoir donc,chers erdélien-ne-s
D’après mes recherches, la façade détruite appartenait autrefois à l’ancien couvent des Bénédictins, construit au Xviième. C’est ça, Jazzi où bien je fais erreur ?
d’après les miennes, l’école du design daterait de la fin du 20e siècle, une nouvelle resucée privé de la schola cantarum pour les mange-pas-cher. Non répertoriée parmi les cimetières parisiens du lézard, ce me semble, mais ne saurait tarder, vu les urgences absolues.
Je ne sais pas, 3J, il est vrai que l’idée a été reprise partout, mais je ne me suis jamais retrouvé en Italie au bon moment pour en vérifier le succès.
Je me souviens qu’un conseiller de la mairie de Rome avait repris le truc. À l’époque un prof d’histoire de l’art que je connaissais et qui avait été maire de la ville, m’avais parlé de l’expérience sans grand enthousiasme : « C’est angoissant d’entendre un garçon gratter at libitum sur une guitare les quatre accords qu’il a appris après de longs et infructueux études ».
Pour ma part, je me souviens qu’une année, dans la rue où j’avais mon atelier, jouait une flutiste plutôt capable, mais à 500 mètres à gauche (place du Marché aux Fruits) il y avait de la techno avec le bumbumbum habituel, tandis qu’à 15 mètre droite entre rue des Marchands et rue Mercière un groupe pop-rock standard intégral (2 guitares, basse, batterie) cherchait à reproduire sans succès quelques titres des Stones. Depuis je me suis organisé pour ne pas me retrouver dans les voisinages de la fête.
277, rue Saint Jacques. Bâtiment répertorié partiellement aux MH, ancienne entrée du Val de Grâce, XVIIeme siècle.
Moi, je suis en plein au milieu. In situ.
Jamais entendu un medley pareil.
Le lien :
Le 277, rue St J. Est une ancienne entrée du Val de Grâce.
Résultats de Harika Murakami aux différents marathons qu’il a faits:
3. 11. 91 NYC 3h 31′ 26 » 11,9 km/h 42 ans
20.04.92 Boston 3H 38′ 10 »
18.04.94 Boston 3H 39′ 42 »
17.04.95 Boston 3H 48′ 30 » 11, 1
21.05.97 BostoN 3h 44’09 »
9.11.98 NYC 3h 39′ 32 »
5.11.00 NYC 4H 05′ 05 » 10,3 51 ans
21.04.03 Boston 4H 00′ 11 »
6.11.05 NYC 4H 12′ 17 »
17.04.06 Boston 4H 15′ 13 »
11.12.11 Honolulu 4h 50′ 37 »
9.12.12 Honolulu 5H 11’03 »
8.12.13 Honolulu 5h 17’32 »
13.12.15 Honolulu 6h 06’11 »
11.12.16 Honolulu 6h 31’03 »
11.12.22 Honolulu 6H 57’23 » 9,53 73 ans
@ RM, vous me rappelez qu’avec ma chorale du CNRS spécialisée dans les chants de la Renaissance, nous chantions dans le Marais ou dans tel autre parc vers 18h au milieu d’autres formations qui s’apprétaient à venir capturer notre public avec du jazz ou du rock. Une joyeuse confusion des genres qui nous ravissait, les badauds applaudissait à tout, les petits concerts étaient gratuits… On ne se posait pas tant de questions sur cette initiative de JLL, c’était vers la fin des années 1980… Et puis, après, tout s’est dégradé avec la techno et le rap… M’enfin, je crois que l’esprit festif de la rue subsiste un peu partout en Europe le jour du solstice, en dépit des grincheux que nous sommes un brin devenus. Tchin, « allumez le feu », qu’il disait en apothéose grotesque. On ne va pas tout renier.
Ce soir, je m’installe sous ma ketchua et regarderai les étoiles au jardin, essayant de me resouvenir de tous ces moments parisiens et provinciaux en couleurs joyeuses des 21 juin successifs… Voilaj le programme …
(Un petit aperçu que je trouve sur la toile. Incroyab ! Merci RM, c’est bien grâce à vous !
http://chorale-cnrs.in2p3.fr/?page_id=12686
à Rosanette
Je m’empresse de vous répondre. Je mettrai mes pauvretés (Rubrique « Langue française » d’un webmagazine influent) : dans ce webmagazine, sur mon blog, sur ce blog littéraire, sur le blog de Philippe Bilger.
Vous dites « articles de linguistique ».
Non, non ! Ce seront des remarques sur le bon français et le mauvais. Et l’on m’a dit que c’était à moi de choisir le rythme. Je songe à un rythme à peu près hebdomadaire, pour ne pas lasser.
@Ce soir, je m’installe sous ma ketchua et regarderai les étoiles au jardin
Et tout le tremblement ; non mais sans blague, on espère la chose équipée d’un paratonnerre
https://www.neozone.org/blog/wp-content/uploads/2019/07/tente-bulle-igloo-gonflable-001.jpg
@ Harika Murakami
Haruki ! pas Harika ni Hurika, ni Hurricane, ni Paprikahn, bon sang ! Arrêtez de l’écorcher, il vous a rin fait, merdr… alors
(peut-être le petit truc en bronze en bas droite sur l’image)
n’ayez crainte, JL, je sais que la foudre ne me tombera pas dessus, comme dans les églises à Cuba.
Et tout le tremblement ; non mais sans blague, on espère la chose équipée d’un paratonnerre
https://www.neozone.org/blog/wp-content/uploads/2019/07/tente-bulle-igloo-gonflable-001.jpg
Ah, minimaliste !
Mais trop plein.
Pour moi, un futon, un drap en soie, une valise une glacière. Une couverture, un plaid.
Haruki ! pas Harika ni Hurika, ni Hurricane, ni Paprikahn, bon sang ! Arrêtez de l’écorcher, il vous a rin fait, merdr… alors
Au secours, il est atteint d’une crise définitive d’amok!!!
@Pour moi, un futon, un drap en soie, une valise une glacière. Une couverture, un plaid.
Et un panda sorti des pousses de bambou ? Bon salut salut
en cours actuellement sur la grande librairie l’emission sur Flaubert dont il a ete question ici ave MH Lafon et Michelle Perrot
Il s’agit soit d’un des deux pavillons du Val de Grâce ( 277) soit de l’immeuble dix-huitième limitrophe de celui-ci. ( 275). MC
mercredi 21 juin 2023 à 16:57:47 UTC+2
Solstice d’été
Une fête de la musique, pourquoi pas, 3J ? mais pourquoi pas n’avoir créé un cadre dans lequel, sans perdre l’aspect festif, on puisse jouir de la musique ?
pourquoi NE pas
C’est le charmant vieux bâtiment de la schola cantorum, jouxtant le Val de Grâce, qui est parti en fumée !
C’était le quartier d’enfance de Victor Hugo, qui habitait avec sa mère, Sophie Trébuchet, et ses frères au 8 rue des Feuillantines.
Nous sommes en plein quartier catholique et romain…
Dans le proche voisinage se trouve également l’Institut des sourd et muets, fondé par l’abbé de l’Epée (ils n’ont rien dû entendre mais sentir les vibrations…)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Couvent_des_Feuillantines
J’étais il y a deux jours à deux pas de là, pour un pince fesse dans les jardins de l’hôtel de Massa en l’honneur des adhérents de la SGDL…
C’est le bâtiment sis au N° 277 de la rue St J. qui s’est effondré.
Voici le site de cet établissement, au 277 rue Saint J.
Ce pavillon datait du XVIIeme siècle, partiellement classé aux monuments historiques.
In LES GRANDS CLASSIQUES
Poésie Française
Victor HUGO
1802 – 1885
Aux Feuillantines
Mes deux frères et moi, nous étions tout enfants.
Notre mère disait: jouez, mais je défends
Qu’on marche dans les fleurs et qu’on monte aux échelles.
Abel était l’aîné, j’étais le plus petit.
Nous mangions notre pain de si bon appétit,
Que les femmes riaient quand nous passions près d’elles.
Nous montions pour jouer au grenier du couvent.
Et là, tout en jouant, nous regardions souvent
Sur le haut d’une armoire un livre inaccessible.
Nous grimpâmes un jour jusqu’à ce livre noir ;
Je ne sais pas comment nous fimes pour l’avoir,
Mais je me souviens bien que c’était une Bible.
Ce vieux livre sentait une odeur d’encensoir.
Nous allâmes ravis dans un coin nous asseoir.
Des estampes partout ! quel bonheur ! quel délire!
Nous l’ouvrîmes alors tout grand sur nos genoux,
Et dès le premier mot il nous parut si doux
Qu’oubliant de jouer, nous nous mîmes à lire.
Nous lûmes tous les trois ainsi, tout le matin,
Joseph, Ruth et Booz, le bon Samaritain,
Et, toujours plus charmés, le soir nous le relûmes.
Tels des enfants, s’ils ont pris un oiseau des cieux,
S’appellent en riant et s’étonnent, joyeux,
De sentir dans leur main la douceur de ses plumes.
Et pour être le plus complet possible, le léZard de Paris doit encore préciser que l’écrivain Paul Edel habitait à quelques encablures de là, ainsi que Philippe Sollers, récemment disparu…
(ne pas manquer d’aller admirer dans l’église du Val de Grâce les deux peintures de Philippe de Champaigne : la Résurrection et l’Ascension du Christ).
L’université du Kent confirme qu’aucun de leurs étudiants n’était dans les locaux lors de l’explosion.
Bloom, il y avait il n’y a pas si longtemps deux superbes fontaines à la porte de la Chapelle.
Ces incultes de la mairie de Paris d’Anne Hidalgo les ont détruites !
https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-les-fontaines-disparues-de-la-chapelle-ont-ete-detruites-26-05-2021-KGUWEANAEFBKPKWKXP6TPGI64E.php
Jazzi, presque tous les matins, vers 9 heures, Sollers descendait de son appartement du Boulevard de Port-Royal, dernier étage., achetait plusieurs journaux au kiosque , prenait son café à « La Terrasse Saint-Jacques « avec ses longs stores rouges, c ‘est brasserie qui fait l’angle avec la rue Saint-Jacques. Il me parlait souvent de la Chapelle de l’abbaye de Port-Royal, qu’il aimait et s’amusait du fait que les passants ne pénétraient presque jamais dans le jardin si paisible et un peu caché et la chapelle de l’abbaye de Port Royal,pourtant ouverte au public. Il me surprenait par sa bonne humeur, sa volubilité gaie , ses anecdotes, sortait souvent de son portefeuille une photo ;un jour il me montra celle des soeurs de Picasso, ou une reproduction du bouquet de violettes de Manet Parfois il récitait,charmeur quatre vers de Baudelaire ou s’entretenait avec un rédacteur en chef du Monde qui lui racontait justement, les nouvelles du soir et de la nuit. Il s’amusait beaucoup à regarder les passants, pressés, anxieux, tassés résignés, attendant les bus en face .Il trouvait que les jeunes avaient déjà l’air vieux. Enfin , il se levait en laissant les deux trois journaux du matin sur la table, pour les autres consommateurs ,et partait vers sa maison d’édition qu’il appelait « la banque centrale »
n’ayant plus le courage de lire de longs articles de critique littéraire en entier, je fermer les yeux, je mets mon doigt sur mon écran, je dis la phrase magique et je lis la phrase pointée, à partir de cette phrase j’essaie d’en tirer sur la totalité de l’article de critique littéraire, en vue d’en émettre une critique, que je garde pour moi, en mon for intérieur, c’est ce qu’on appelle dans les milieux autorisés « la critique réaliste de la critique » c’est une méthode appartenant au chmap plus que l’on nomme dans d’autres milieux autorisés par d’autres « l’empirisme critique » permettent de remettre la crique dans son contexte politico social et hisroique, en partant du principe que cette même critique eût été différente aussi bien l’année d’avant que l’année suivante suivant l’endroit du globe sur lequel on se trouve…
sur ce coup la phrase pointée au hasard bien que la phrase magique énoncée au moment de pointer la phrase relativise la notion de hasard ce qui tombe bien parce qu’il ne faut rien laisser au hasard surtout la critique de la critique surtout lorqu’elle se veut réalite et empirique, donc la phrase est :
« il eut à conceptualiser la situation d’un romancier par les temps de Covid ; puis il eut à plancher sur « ce que le genre dit de la fiction » ». ».
« ce que le genre dit de la fiction » ? si la phrase magique est bien prononcée et dite au bon moment cette phrase comprend en elle à la fois la totalité de l’article de critique littéraire en même qu’elle comprend aussi la critique de cette critique.
et voilà !
le fait de relativiser l’idée de hasard dans l’approche empirique de la critique n’a rien à voir avec le relativisme critique, pas plus qu’avec la critique relativiste, autant que la critique empiriste ou l’empirisme critique n’ont rien à avoir avec les empires, l’approche empiriste de la critique n’est pas une critique impériale ou impérialiste, il faut essayer de séparer les concepts sinon on a vite fait de tout confondre.
et voilà !
je ne lis pas les commentaires mais en faisant défiler l’écran je tombe sur la phrase débile :
« Le nombre de coups et blessures est resté stable de 2008 à 2016, autour de 220 000 par an, puis il a fortement progressé, pour atteindre 350 000 en 2022. »
350 000 coups et blessures.
ce chiffre ne veut rien dire vu qu’un coup peut provoquer plusieurs blessures dont certaines peuvent ne rien avoir à voir avec le coup et d’autres coups peuvent ne pas provoquer de blessures !
du coup il serait plus pertinent de dire par exmple 300.000 cours et 50.000 blessures ou le contraire pour avoir une idée de la répartition entre le nombre de coups celui des blessures ce qui ne change rien au totale des coups et blessures sinon on ne comprend rien à rien ! du coup il faudrait avoir une approche plus empiriste sans être relativiste et ça existe tout comme l’empirisme relativiste existe il existe aussi son contraire tout comme il existe un relativisme non empirique.
Votre exemple de hasard, puck, n’est pas ce qu’il y a de mieux, car, déjà vous devez regarder l’écran pour le toucher et tant bien que mal vous percevez des bribes de texte et indépendamment de votre volonté, vous pointez la bribe qui vous convient. Déjà ça abolit le hasard. Puis, il y a la question de la quantité de texte que votre écran présente, un Macbook Air en présentera moins qu’un BenQ PD2500Q Monitor Designer positionné à la verticale. Donc, votre « choix » casuel donnera des résultats qui diffèrent selon la taille de l’écran.
Pour avoir un bon résultat, vous devriez compter les lignes de texte, puis avec une méthode au choix (les nombres premiers par exemple) décider quelle ligne lire et à partir de quel mot de cette ligne. Ça va sans dire que vous devriez aussi concevoir une méthode pour appliquer la méthode. Bon, vous avez sans doute compris.
Incidemment, se souvenir de l’observation de Cage : quel que ce soit la méthode choisie, le résultat correspond toujours aux gouts de celui qui l’applique — vérifié —.
22.6 — 7.04
quelLE que ce soit
L’étrangeté intervient dans la vie des personnages des Chroniques comme « empêcheur de tourner en rond ». Un empêcheur venu « d’ailleurs » vient faire dérailler la cyclicité ronronnante de ce que nous appellerons ici « l’identité à soi » des personnages. S’instaure dès lors une dialectique de « ce qui est soi » et « ce qui n’est pas soi ».
De la « névrose »
« Mais, au fil de ces deux livres très récents (2019 et 2020) et alors que Murakami vient de dépasser la soixante-dixième année, l’interrogation se fait plus explicite, plus anxieuse aussi. Jusqu’au point d’introspection qui oblige à recourir à l’autobiographie, comme le montre Abandonner un chat, où l’écrivain assume son jeu (son Je) en essayant d’exorciser une relation conflictuelle avec le père via des souvenirs de petite enfance d’abord (le retour d’une chatte que le pater familias était allé perdre pour des raisons obscures, en compagnie de son petit garçon affligé, et qui est revenue à la maison au grand soulagement dudit père rempli de remords), puis de plus en plus proches de la disparition d’un homme que le romancier adulte avait perdu de vue pendant plus de vingt ans.
Pourquoi cette longue rupture, qu’une ultime conversation près du lit de mort ne rédimera pas ? La cause en est peut-être une horrible suspicion : et si mon père, né dans une famille de prêtres bouddhistes responsables d’un temple et mobilisé en 1938 dans un régiment d’infanterie avait en fait rejoint son unité dès décembre 1937 et ainsi participé à l’une des actions les plus abjectes de la soldatesque japonaise, le sac de Nankin ? Supposition dont la fausseté, connue tard, soulagera le cœur mais sans pouvoir recoller les morceaux d’une jeunesse perturbée. »
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2022/02/09/murakami-intime/
Ça ronronne
Parmi ces anciens bâtiments religieux du 17e siècle, celui qui a explosé s’élevait à l’emplacement de l’ancienne ruelle des Marionnettes, qui reliait le couvent des Feuillantines au n° 277 de la rue Saint-Jacques.
C’est dans un pavillon du couvent des Feuillantines, qui a été détruit après la Révolution, que vivait le petit Victor Hugo. Jouant dans le superbe parc, avec la petite Adèle, qui deviendra sa femme. Un lieu édénique qui lui inspirera quelques uns de ses plus beaux vers :
« Je te raconte aussi comment aux Feuillantines
Jadis tintaient pour moi les cloches argentines
………..
Puis tu me vois du pied pressant l’escarpolette
Qui du vieux marronnier fait crier le squelette. »
(Les Orientales)
« Le jardin était grand, profond, mystérieux,
Fermé par de hauts murs aux regards curieux. »
(Les Rayons et les Ombres)
C’est dans un pavillon du couvent des Feuillantines, qui a été détruit après la Révolution, que vivait le petit Victor Hugo.
—
Les lieux associés à Hugo se mettent à brûler: ND, le haut de la rue St Jacques…
Mauvais signe?
Le Château de la Terrasse*, lui, après avoir été le refuge des sœurs maristes déménagées à Lyon, il a été vendu à la découpe pour des bourgeois en mal de placements immobiliers.
*
Connaissez-vous sur la colline
Qui joint Montlignon à Saint-Leu,
Une terrasse qui s’incline
Entre un bois sombre et le ciel bleu ?
– Les Contemplations
Sic transit…
Les lieux associés à Hugo se mettent à brûler: ND, le haut de la rue St Jacques…
Mauvais signe?
Le Château de la Terrasse*, lui, après avoir été le refuge des sœurs maristes déménagées à Lyon, il a été vendu à la découpe pour des bourgeois en mal de placements immobiliers.
*
Connaissez-vous sur la colline
Qui joint Montlignon à Saint-Leu,
Une terrasse qui s’incline
Entre un bois sombre et le ciel bleu ?
– Les Contemplations
Pour une petite musique des yeux,
Bonjour!
Paul Klee
Petite peinture de jardin avec des fleurs noires
1920
sa maison d’édition qu’il appelait « la banque centrale »
A lire Pierre Nora, Gallimard ressemble à une banque, ou bien à la maison de commerce décrite par Thomas Mann dans Les Buddenbrook. J’ai lu ce matin la manière dont Alma et F. Werfel ont fui l’Europe en guerre. Ils ont eu du mal, il était moins une ! Passionnant récit. Ils sont entrés à pied en Espagne. En arrivant au Portugal, un policier a levé les yeux vers Werfel et lui a demandé : « Vous êtes juif, Monsieur ? » Et puis il a tamponné son passeport. Ils se sont alors embarqués sur un paquebot, la place était très cher (Alma avait apporté de l’argent, et glissé dans son sac la partition de la 7e de Bruckner, que Hitler lui-même aurait désiré avoir — Hitler adorait Bruckner !). Bref, à eux la liberté, l’Amérique du Nord. Et vous ici, vous aimez Bruckner ? Bonne journée.
Damien : Et vous ici, vous aimez Bruckner ?
« Aimez-vous Brahms.. » Françoise Sagan n’aurait pas mis de point d’interrogation, ni de suspension d’ailleurs, seulement 2 points. Elle s’y entendait en espiègleries.
J’espère que la maison sera reconstruite à l’identique et dans les règles de l’art car elle était très belle, en dépit de son caractère hybride (bien loin des taudis marseillais). Je suis souvent passé devant et plusieurs fois je me suis engagé dans le passage. Tout ça était très beau. Bien sûr ma pensée va d’abord aux victimes. Je sais qu’il y a parmi elles des grands brûlés.
C’est une catastrophe que cet écroulement pour le Val de Grace et les immeubles alentour. Il manque aux Feuillantines L’ Année Terrible, sur ce qu’une bombe y est tombee en 1870, Rose. « Et ton tonnerre idiot foudroie un Paradis » . pas moins.
« le jardin si paisible et un peu caché et la chapelle de l’abbaye de Port Royal,pourtant ouverte au public. »
Et l’étonnant musée de médecine militaire, Paul !
Les taudis marseillais vous emmerdent D., bien profond et sans vaseline.
Ma mère plussoie et demande si vous n’avez pas honte.
@ vous emmerdent
euh, vous enculent, plutôt, non ?…
De toutes façons, hein…
Aussi triste qu’une nouvelle de Edgar Allan Poe !
Aussi triste qu’une nouvelle de Edgar Allan Poe !
https://www.lelezarddeparis.fr/explosion-dans-la-rue-saint-jacques
FEMMES SANS HOMMES:
des hommes pouquoi faire?en tant que de besoin?
Pourquoi les vieilles photographies en noir en blanc de nos chers morts se fanent, jaunissent et meurent elles aussi ?
…en noir et blanc…
on est à Port-Royal de Paris, à peu prés intacte, à la différence de Port Royal des Champs.
Cela dit, le pavillon soufflé fonctionnait en binome avec un pavillon symétrique, intact, ce pourquoi je dis que c’est une catastrophe pour un décor jusqu’ici préservé, au moins extérieurement.
Ce pourquoi une reconstruction à l’identique s’impose.
MC
J’ai jamais dit qu’il y avait partout des taudis à Marseille. J’ai dit qu’il y en avait. Y’en à Saint-Denis aussi. Souvenez-vous dans quoi habitaient les 3 terroristes délogés le 18 nov. 2015.
UN ETE SANS LES HOMMES Siri Hustvedt
POETESSE EPOUSE D4AUSTER QUI S’Y CONNAÏT EN PSYCHIATRIE
Je dirais plus que MC :
…oh puis non.
« »Définir le soi et cerner les relations entre la création et la configuration neurologique des créateurs, voilà deux questions qui me passionnent et qui concernent à la fois l’écrivain, le philosophe et les scientifiques. » Depuis une dizaine d’années, Siri Hustvedt s’est plongée dans l’étude des neurosciences jusqu’à donner des communications dans des colloques spécialisés à travers le monde.
P.AUSTER SOUFFRANT d’un cancer:
son épouse SIRI H a dit:
« ‘épouse du romancier n’a pas précisé le type de cancer dont souffre son mari. « Vivre avec quelqu’un qui a un cancer et qui est bombardé de chimiothérapie et d’immunothérapie est une aventure de proximité et de séparation », écrit-elle encore, avant d’ajouter. « Il n’est pas toujours facile de marcher sur cette corde raide… »
je fermer les yeux.
y’en a keupu toi li missié ?
QUI S’Y CONNAÏT EN PSYCHIATRIE
Le COÏT sauvé des eaux! 🙂
Au beau milieu de l’entretien, un homme élégant déboule en sautillant. Dans le hall de l’hôtel, il lui fait une courbette. Elle lui renvoie nonchalamment un baiser dans le vent. C’est à peine si l’on a reconnu Paul Auster tant son épouse, Siri Hustvedt, captive par son charisme, sa grâce et sa bienveillance. Jamais elle ne vous quitte de ses grands yeux bleus. Entre deux éclats de rire, elle avance une théorie sur l’éducation artistique, l’illustre par un souvenir de petite fille ou une scène de roman, puis repart de plus belle sur les misères d’être parent. Son nouveau livre, « Vivre, penser, regarder » (éd. Actes Sud, traduit de l’anglais par Christine Le Bœuf), ne saurait se réduire à une compilation d’essais. C’est une méthode qu’elle expérimente au quotidien, qui guide ses interrogations comme son approche de la création. Au gré de ses pensées, aussi profondes qu’accessibles, elle puise dans sa propre histoire, analyse chez l’être humain la place des émotions, de l’imaginaire et de la mémoire, avant d explorer tout en finesse son propre rapport à l’art. Peu à peu, c’est un cheminement qui surgit. Celui d’une femme d’une cinquantaine d’années qui a su s’affranchir des modèles comme des préjugés. Celui d’une intellectuelle qui préfère toujours le questionnement aux certitudes. Celui d’une sage qui nourrit son exploration de l’être humain par l’art autant que par les sciences et fait surgir chez chacun de nous des effets insoupçonnés de sens. Rencontre solaire.
D’où vous vient cette insatiable soif de connaissance ?Siri Hustvedt. Que voulez-vous : je suis atteinte de la maladie de la curiosité ! Je ne cesse de me poser des questions, en particulier sur ce que c’est qu’être humain. Tous les domaines sont bons pour m’aider à y répondre, de la neurologie à la philosophie, en passant par l’art et la littérature. J’essaie de ne jamais trop me spécialiser. Vous savez ce que c’est : on passe trente ans dans un labo et, au lieu de s’ouvrir, on devient de plus en plus étriqué… Non ! Je suis toujours dans le doute ou l’interrogation. Cela me vient sans doute de mes migraines, du fait que j’ai souffert toute ma vie d’une perception défaillante : je sais trop bien qu’il ne faut pas se fier qu’à sa seule vision.
Le fait de vivre avec un écrivain nourrit-il également votre travail ?Siri Hustvedt. Absolument, même si lorsque nous nous sommes rencontrés Paul Auster et moi étions déjà tous les deux écrivains. Aujourd’hui, cela fait des années que nous partageons notre travail. C’est un dialogue ininterrompu. J’ai tout lu de lui, il a tout lu de moi. Il est mon premier lecteur et vice versa. Mais rassurez-vous : pas de censure ni d’intervention intempestive ! Je lui signale une répétition, il me remplace un adjectif… Bref, la routine !
ELLE. Si je vous pose cette question, c’est que la famille semble au cœur de vos réflexions…Siri Hustvedt. Il faut revenir aux origines. Dans le Minnesota, au milieu des années 50, le poids des traditions n’était pas propice à l’épanouissement social et intellectuel des jeunes filles… mais j’ai eu la chance de grandir dans une famille qui m’a toujours soutenue. Comme toutes les femmes de ma génération, j’ai eu le sentiment que la liberté n’était pas entièrement de mon côté, mais personne ne m’a barré la route, j’ai obtenu un doctorat et suis devenue l’artiste que je voulais être… Tout cela, je le dois à mes parents.
ELLE. Vous renvoyez pourtant l’image d’une femme modèle…Siri Hustvedt. Si vous saviez le temps que j’ai mis à ne plus vivre, penser et regarder comme un homme ! J’ai attendu près de dix ans avant d’écrire « Un été sans les hommes », et d’assumer la voix d’une narratrice plutôt que celle d’un narrateur. Il fallait se débarrasser des réflexes machistes et misogynes que j’avais accumulés tout au long de mon parcours. Aujourd’hui, je n’ai plus aucun mal à me dire écrivaine et féministe.
Avouez quand même que Siri est un drôle de prénom. Ça sort d’où ?
Siri, nom norvegien.
Voilà, j’allais le dire.
C’est étonnant que l’on trouve des norvégiennes hors de la Norvège.
à propos de « male gaze »
Une femme regarde les hommes regarder les femmes
Siri HUSTVEDT
FETES DE LA MUSIQUE 2023
Fin juillet début août 2003, au Bayreuther Festspiele 2003, je rejoins l’amie Angela Merkel pour partager avec elle le Ring des Nibelungen : Das Rheingold, Die Walkure, Siegfried, et le Götterdämmerung.
Dans la cour d’honneur, notre ami Vladimir Putin se joint à nous, l’œil malicieux. Il admire comme moi la robe longue d’Angela, objet criard, taillé dans un tissu coloré genre rideau de chambre à coucher. Esthétiquement atroce…
Accéder au temple fut facile pour le maître espion russe en ex-DDR, son billet obtenu en 1 heure, aussi facile pour Angela future Chancelière, 2 jours, très long pour moi en France, 9 ans d’attente, au prix normal.
Dans la conversation, j’interroge Vlad :
« Ami russe, tu organises chez toi, une Fête de la Musique ? »
Il rigole :
« Tu veux dire une Fête du Bruit fait par des nuls pour les Nuls ?… »
J’insiste :
« Quoi alors, pour toi ? »
Il répond avec son habituelle sincérité :
« Pour moi ? »
…WAGNER, SINON RIEN !
« Pourquoi les vieilles photographies en noir en blanc… »
Le vieillissement naturel du papier, parfois un temps de rinçage insuffisant de l’épreuve.
Le pendentif de pénis anatomiquement précis vieux de 42 000 ans est la plus ancienne représentation connue au monde d’organes génitaux humains
live science
Bon, comme rien ne se passe ici, voyez la remarquable vente Alain Delon en direct chez Bonhams.
Il y en a du dessin italien etc. 🙂
Les lieux associés à Hugo deviendraient -ils la proie des flammes? D’abord ND, maintenant le haut de la rue St Jacques…
Le Château de la Terrasse, après avoir été le refuge des sœurs maristes déménagées à Lyon, a été vendu à la découpe à de misérables promoteurs .
Connaissez-vous sur la colline
Qui joint Montlignon à Saint-Leu,
Une terrasse qui s’incline
Entre un bois sombre et le ciel bleu ?
– Les Contemplations
Une nouvelle à la E.A. Poe
https://www.lelezarddeparis.fr/explosion-dans-la-rue-saint-jacques
Moi aussi, beaucoup de problèmes pour commenter…
LOT 32
EUGÈNE DELACROIX (1798-1863) Cheval arabe attaché à un piquet,
vente Delon.
En direct live 610 000 euros sans les frais!
Le top!
ça sent le gaz, chez Passou !
@ vous emmerdent
euh, vous enculent, plutôt, non ?…
—
Un peu pareil, non, vu le conduit?
Oui je ne vais pas chipoter.
D.
Y en a aussi en Haïti.
Le répéter cent fois sans agir, où est l’intérêt ?
La Vie de Jésus dessine en tout cas un credo possible pour une masse grandissante de fidèles, les chrétiens sans Eglise. Le Monde
Qui lit La vie de jésus de Renan aujourd’hui ? Et pourtant c’est un grand livre. On le réédite. Je l’ai lu il y a une dizaine d’années, ainsi que le Saint Paul du même auteur. J’avais préféré ce dernier, je ne sais pas très bien pourquoi. La vie de Jésus sera peut-être l’occasion pour certains lecteurs de se convertir, loin de l’Eglise en crise. — Alma Mahler aurait été d’accord. Elle s’est tournée vers la religion catholique, notamment à l’occasion de sa rencontre avec un jeune et haut prélat viennois, avec lequel elle avait sans doute des relations charnelles. C’était avant qu’elle ne parte aux USA avec Werfel. Monson donne deux versions de la fin de ce prélat ! Aux USA, Alma est toujours le soutien de son mari Werfel, comme de Mahler dans sa jeunesse. Elle carbure à la Bénédictine, la liqueur, dès potron-minet. Elle regrette de n’avoir rien fait, de n’avoir pas d’oeuvre derrière elle. A Hollywood, elle a beaucoup d’amis germaniques, des rescapés du nazisme. Elle va souvent à New York, ville beaucoup plus intellectuelle. Mon souvenir de New York ? Un Black dans le métro, qui me demande de lui tendre une revue et de payer le kiosquier. Je n’ai pas compris l’argot du Bronx. Je suis allé aussi sur la statue de la Liberté. Seul agrément, on prend le bateau brièvement. C’est toujours bon de savoir que New York est un port. Bonne soirée, et lisez. Eh oui, j’aime Bruckner — comme cette salope de Hitler !
A lire aussi : Une lettre apostolique pour les 400 ans de la naissance de Blaise Pascal — sur le site du Vatican, c’est gratuit (et il n’y a pas de commentaires des internautes !).
LOT 48
RAOUL DUFY (1877-1953) La baie de Sainte-Adresse
Estimated Value
€600,000 – €800,000
Vente Alain Delon a fait 800 000 euros avec les frais en sus, bravo!:)
J’ y retourne fissa! 🙂
L’intérêt, Rose, est de souligner que des explosions de gaz peuvent aussi se produire dans de très beaux immeubles anciens, voire classés ou inventoriés MH, voire recevant du public (ce qui est le cas des écoles, classées ERP de type R).
Et pas seulement dans des taudis haïtiens, séquano-dyonisiens ou marseillais.
…si quelqu’un pouvait me prêter un peu de vaseline ? J’ai des irritations.
Quand je lis ‘MH’ & ‘ERP de type R’, j’ai envie de sortir ma DRAC et mon CRPS…
Bouguereau en avait toujours un tube mais il n’est plus là, le bougre. Snif.
Sur ce qu’a pu faire Poutine en espionnage Jauvert, Dictionnaire de l’Espionnage. »Maître Espion « est en tous cas exagéré. Et pour d’autres affaires aussi. MC
bon j’ai essayé de lire votre article du début passou, mais je bute, je bute énormément, dès le premier paragraphe je bute :
« Il fut un temps où c’était vraiment une sinécure pour un écrivain étranger que d’être invité à passer une année en résidence dans une université américaine. » : cette phrase est une généralité qui ne veut rien dire du tout à moins d’imaginer que son expérience personnelle a valeur de généralité ce qui est contraire à l’esprit critique consistant à ne pas confondre les cas particuliers avec les généralités !
« On acceptait volontiers la proposition car elle était implicitement assortie d’une promesse de vie agréable sur un campus moderne et bien équipé, avec en sus la possibilité de passer une partie de la nuit à lire paresseusement ou passionnément affalé sur un canapé moelleux de la bibliothèque. » : pareil ! cette autre phrase ne veut rien dire sauf à vouloir faire passer un cas particulier pour des généralités
« Tout cela en échange d’un cours par semaine devant des étudiants admiratifs. » : ne veut encore rien dire, pas assez précis, ça ressemble au scénario d’un film Disney genre le truc des poètes disparus.
« Encore l’enseignement est-il facultatif à proportion de la notoriété de l’écrivain car le système existe de longue date pour les écrivains américains eux-mêmes, susceptibles de transmettre aux jeunes génération leur expérience très personnelle du grand art de la fiction. » bien que bien longue cette phrase n’a encore aucun sens à moins d’imaginer que la transmission d’une expérience personnelle n’aboutisse pas des généralités comme vous le faites dans les 2 phrases précédentes ! du coup cette dernière phrase n’a aucune cohérence avec les 2 d’avant !
désolé ça n’a pas de sens….
je lirai la suite une autre fois.
d’où l’intérêt de la phrase magique pour pointer une phrase au hasard ce qui évite de passer par ce début qui n’a aucun sens.
Gaston repare la chaudière gaz
https://m.media-amazon.com/images/I/91akOPp6CdL._AC_UF1000,1000_QL80_FMwebp_.jpg
@ jzmn, PA & Haruki,
On a un peu vite oublié feu le merveilleux écrivain Hubert Mingarelli, parti trop tôt, qui savait si bien décrire la cohabitation d’hommes rugueux et taiseux, dans des circonstances difficiles. Je me souviens « d’hommes sans mères »… Une voisine de Meudon qui m’avait vu lire, découvrant le titre, très intriguée, me dit (elle cherchait une complicité en rigolant un peu, à en savoir plus du contenu) : « Ca oui, c’est un gros problème !… mais ça se peut pas, hein ? »…
https://www.babelio.com/livres/Mingarelli-Hommes-sans-mere/45334
GP n° 211 – Cette nuit, je me suis rappelé du Credo incisé dans les 7 prières du soir de mon enfance. Il arrivait en 3e position après le Notre Père, et le Je vous salue Marie… Il y an avait une quatrième après le Credo, je n’arrive pas à m’en souvenir, et il restait encore les quatre actes, l’acte de foi, l’acte d’espérance, l’acte de charité (je les ai oubliés) et surtout l’acte de contrition, final, à part. Celui ci était le plus important, on nous dispensait des trois précédents, quand on crevait de sommeil et étions impatients d’aller nous caniger sous les draps.
Voici le Credo pour celzéceux qui, comme moi, l’auraient un brin oublié depuis si longtemps.
____
Je crois en Dieu, le Père tout-puissant,
Créateur du ciel et de la terre.
Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur ;
qui a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge Marie,
a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié,
est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers ;
le troisième jour est ressuscité des morts,
est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,
d’où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en l’Esprit Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints,
à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle.
Amen
_________
(nb / si qqu’un.e pouvait m’aider à retrouver la 4e prière manquante du soir, merci d’avance… George Perec ne m’est hélas d’aucun secours à ce sujet)
T’ai, Jj j, moi c’est plutôt « filles sans pères » qui me correspond. Notez bien que « Papaoutai » de Stromae est aussi un parallèle, version garçon… Et celui qui dédaigne Stromae n’est en fait qu’un gros con.
… ne serait-ce pas le Souvenez-vous? avec sa syntaxe splendidement latinisante « souvenez-vous qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection ait été abandonné… »
Je lui ai posé la question à Hubert Mingarelli.
Il m’a répondu « on n’a pas le choix. »
Je ne savais pas qu’il était marin sur des navires de guerre.
Jazzi
Quel âge avait votre mère lorsque vous aviez dix ans ? La mienne trente trois ans.
En ce moment, l’histoire* se ré-écrit : je vais faire comme pour la belle mort ; je vais m’opposer radicalement de manière totalitaire.
Un dans les magasins reluquait sous les jupes des femmes. En garde à vue, les flics ont découvert ce qu’il faisait de sa femme, 81 inconnus à la violer et à sa fille, avec soumission chimique.
À quinze ans, il a pris rose et l’a noyée dans la baignoire. Puis mise dans un sac poubelle noir.
* s’il le faudra, elle sera détaillée ici sans réjouir personne.
Toujours, même dans les cold case, on se fait choper dans les délits.
Stromae est une graine de génie. Un hyper sensible.
Me.souviens de deux choses :
Comment j’étais choquée lors des choix pour l’Histoire de l’Aft.
Comment ce gosse de douze ans en sixième hurlait Papaoutai durant l’atelier soutien scolaire en sixième pendant lequel on chantait.
ERNEST RENAN
L’enfance de Jésus
« Jésus naquit à Nazareth, petite ville de Galilée, qui n’eut avant lui aucune célébrité. Toute sa vie il fut désigné du nom de « Nazaréen », et ce n’est que par un détour assez embarrassé qu’on réussit, dans sa légende, à le faire naître à Bethléhem. Nous verrons plus tard le motif de cette supposition, et comment elle était la conséquence obligée du rôle messianique prêté à Jésus. On ignore la date précise de sa naissance. Elle eut lieu sous le règne d’Auguste, vers l’an 750 de Rome, probablement quelques années avant l’an 1 de l’ère que tous les peuples civilisés font dater du jour où il naquit.
Le nom de Jésus, qui lui fut donné, est une altération de Josué. C’était un nom fort commun ; mais naturellement on y chercha plus lard des mystères et une allusion à son rôle de Sauveur. (…)
La population de Galilée était fort mêlée, comme le nom même du pays l’indiquait. Cette province comptait parmi ses habitants, au temps de Jésus, beaucoup de non-Juifs (Phéniciens, Syriens, Arabes et même Grecs). Les conversions au judaïsme n’étaient point rares dans ces sortes de pays mixtes. Il est donc impossible de soulever ici aucune question de race et de rechercher quel sang coulait dans les veines de celui qui a le plus contribué à effacer dans l’humanité les distinctions de sang.
Il sortit des rangs du peuple. Son père Joseph et sa mère Marie étaient des gens de médiocre condition, des artisans vivant de leur travail, dans cet état si commun en Orient, qui n’est ni l’aisance ni la misère. (…)
La maison de Joseph ressembla beaucoup sans doute à ces pauvres boutiques, éclairées par la porte, servant à la fois d’établi, de cuisine, de chambre à coucher, ayant pour ameublement une natte, quelques coussins à terre, un ou deux vases d’argile et un coffre peint.
La famille, qu’elle provînt d’un ou de plusieurs mariages, était assez nombreuse. Jésus avait des frères et des sœurs, dont il semble avoir été l’aîné. Tous sont restés obscurs ; car il paraît que les quatre personnages qui sont donnés comme ses frères, et parmi lesquels un au moins, Jacques, est arrivé à une grande importance dans les premières années du développement du christianisme, étaient ses cousins germains.
Marie, en effet, avait une sœur nommée aussi Marie, qui épousa un certain Alphée ou Cléophas (ces deux noms paraissent désigner une même personne), et fut mère de plusieurs fils, qui jouèrent un rôle considérable parmi les premiers disciples de Jésus. Ces cousins germains, qui adhérèrent au jeune maître, pendant que ses vrais frères lui faisaient de l’opposition, prirent le titre de « frères du Seigneur. » Les vrais frères de Jésus n’eurent d’importance, ainsi que leur mère, qu’après sa mort. Même alors ils ne paraissent pas avoir égalé en considération leurs cousins, dont la conversion avait été plus spontanée et dont le caractère paraît avoir eu plus d’originalité. Leur nom était inconnu, à tel point que quand l’évangéliste met dans la bouche des gens de Nazareth l’énumération des frères selon la nature, ce sont les noms des fils de Cléophas qui se présentent à lui tout d’abord.
Ses sœurs se marièrent à Nazareth, et il y passa les années de sa première jeunesse. Nazareth était une petite ville, située dans un pli de terrain largement ouvert au sommet du groupe de montagnes qui ferme au nord la plaine d’Esdrelon. La population est maintenant de trois à quatre mille âmes, et elle peut n’avoir pas beaucoup varié. Le froid y est vif en hiver et le climat fort salubre. La ville, comme à cette époque toutes les bourgades juives, était un amas de cases bâties sans style, et devait présenter cet aspect sec et pauvre qu’offrent les villages dans les pays sémitiques. Les maisons, à ce qu’il semble, ne différaient pas beaucoup de ces cubes de pierre, sans élégance extérieure ni intérieure, qui couvrent aujourd’hui les parties les plus riches du Liban, et qui, mêlés aux vignes et aux figuiers, ne laissent pas d’être fort agréables.
Les environs, d’ailleurs, sont charmants, et nul endroit du monde ne fut si bien fait pour les rêves de l’absolu bonheur. Même de nos jours, Nazareth est encore un délicieux séjour, le seul endroit peut-être de la Palestine où l’âme se sente un peu soulagée du fardeau qui l’oppresse au milieu de cette désolation sans égale. La population est aimable et souriante ; les jardins sont frais et verts. Antonin Martyr, à la fin du VIe siècle, fait un tableau enchanteur de la fertilité des environs, qu’il compare au paradis. Quelques vallées du côté de l’ouest justifient pleinement sa description. La fontaine, où se concentraient autrefois la vie et la gaieté de la petite ville est détruite ; ses canaux crevassés ne donnent plus qu’une eau trouble. Mais la beauté des femmes qui s’y rassemblent le soir, cette beauté qui était déjà remarquée au VIe siècle et où l’on voyait un don de la Vierge Marie, s’est conservée d’une manière frappante. C’est le type syrien dans toute sa grâce pleine de langueur. Nul doute que Marie n’ait été là presque tous les jours, et n’ait pris rang, l’urne sur l’épaule, dans la file de ses compatriotes restées obscures. Antonin Martyr remarque que les femmes juives, ailleurs dédaigneuses pour les chrétiens, sont ici pleines d’affabilité. Aujourd’hui encore, les haines religieuses sont à Nazareth moins vives qu’ailleurs.
L’horizon de la ville est étroit, mais si l’on monte quelque peu et que l’on atteigne le plateau fouetté d’une brise perpétuelle qui domine les plus hautes maisons, la perspective est splendide. »
(« Vie de Jésus », Chapitre 2, folio classique 618)
« Quel âge avait votre mère lorsque vous aviez dix ans ? »
45 ans, rose.
Explosion
Implosion
Titanic sub: OceanGate co-founder fears there was an ‘instantaneous implosion’
https://www.bbc.com/news/world-us-canada-65992567
Bien.
Ange est très proche de vous, a quel âge votre maman a t’elle eu Ange ?
Et votre petite sœur a un décalage avec les garçons ai-je cru comprendre.
Jazzi
rose, excusez moi:je ne suis pas convaincue qu’on puisse considérer innocente une personne qui fait une tentative de suicide en pleine « adulescence »;
je ne peux m’empêcher de pense à la formule qui me frappa alors(lorsque je la lus ) de « détournement de vieillard »
« . On a vraiment du mal la «famille» parlait à l’époque de «détournement de vieillard» »
retrouvée sur LIBE un
Réflexions sur la question Sartre
(bonsoir)
penser (faute de frappe sur le r !)
Pas beau le mechandising?
Ce thé au goût profond peut aussi se servir frappé, avec de la glace.
https://www.teadog.com/punjana-titanic-tea/
Paul Henri Nargeolet nous à quitté de façon certaine. Un ancien de la Guerre des mines. J’avais pu visiter le dragueur de mines qu’il commandait.
« Wendy Rush, wife of OceanGate CEO Stockton Rush, who has been missing in a submersible after embarking on an expedition to see the wreckage of the Titanic, is related to victims of the Titanic sinking, The New York Times reported Wednesday.
Wendy Rush is the great-great-granddaughter of Isidor and Ida Straus, according to The New York Times. The Strauses were first-class passengers, with Isidor being a co-owner of the department store R.H. Macy.
The Strauses died together when the Titanic sank in April 1912. Reports indicate that Isidor Straus was offered a seat, he did not want to leave the ship until all women and children had been removed. Ida Straus was also offered a lifeboat seat while the ship was in peril, but she refused to leave her husband, who was still on the boat.
The couple was last seen standing together on the ship before it went under. Isidor Straus’s body was found two weeks following the sinking of the Titanic while Ida Straus’s remains were never found, an archived New York Times article states. Hundreds of people attended the Strauses’ funeral to the point that Carnegie Hall’s auditorium was at full capacity.
Director James Cameron included a fictionalized version of the Strauses in his 1997 film « Titanic, » where an elderly couple decides to lay in bed together while water floods into their cabin during the sinking of the ship. »
Non pardon je me suis trompé. Il avait déjà quitté les mines quand j’ai visité le navire. C’était un autre commandant.
Il avait 34 ans lorsqu’en 1990 il a plongé sur l’épave du Titanic.
N’aurait-il pas été temps de s’arrêter à 77 ans ?
Qu’est ce qui fait que ?
À 22 heures ?
Le fait que ma mère me dise « creuse un trou et enterre-moi dans le jardin « ?
J’ai fait cela à mon chat, déjà.
Le fait que hier, j’ai dû menacer-menacer de hurler, pour que ce petit haut superbe ré-émerge
? ?
Le fait qu’elle me dise, le mois dernier déjà, « je suis innocente » ?
Le fait de réinventer une histoire de A jusqu’à Z jusqu’à la modifier totalement en faisant d’un cauchemar un conte de fées ?
Je reprends le récit ici de ce qui se passe avec ma mère.
La revue Esprit et la Fondation Pierre Lafue
ont le plaisir de vous inviter à la soirée de lancement de
Une revue
dans l’histoire
Le podcast documentaire
🗓 Le mardi 27 juin 2023, à 18h
à la Philharmonie de Paris
221 Av. Jean Jaurès, 75019 Paris
M° Porte de Pantin (Ligne 5)
Une soirée animée par Pierre-Édouard Deldique, journaliste à RFI🗓 Le mardi 27 juin 2023, à 18h
à la Philharmonie de Paris
221 Av. Jean Jaurès, 75019 Paris
M° Porte de Pantin (Ligne 5)
Une soirée animée par Pierre-Édouard Deldique, journaliste à RFI
Comment j’étais choquée lors des choix pour l’Histoire de l’Art.
Stromae, me disais-je, alors qu’il y avait Matisse.
À Bethléem.
La grotte est large est assez basse et on tient debout. C’était un abri pour les moutons.
C’est là que les bergers ont été avertis de la naissance par une étoile dans le ciel et qu’ils partirent l’annoncer.
6h50 le vendredi 23 juin.
Il y a encore une église dans laquelle on entre par une porte basse avec obligation de se courber et une grotte de lait en référence à l’allaitement de Marie pour son fils.
Bethléem est aujourd’hui une ville sensible.
Une ville palestinienne, située en Cisjordanie, à dix kilomètres à l’est de Jérusalem.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bethl%C3%A9em
Nazareth étant le lieu d’origine de sa tribu.
Ce portrait mirobolant, fait par B., à quelle réalité correspond-il ?
Pugiliste des Thermes, attribuée à Lysippe ou à son cercle immédiat.
23.6 — 7.15
ERNEST RENAN
La mort de Jésus
« Comme la cohorte avait déjà en réserve deux voleurs qu’elle devait mettre à mort, on réunit les trois condamnés, et le cortège se mit en marche pour le lieu de l’exécution.
Ce lieu était un endroit nommé Golgotha, situé hors de Jérusalem, mais près des murs de la ville (…)
Le condamné à la croix devait porter lui-même l’instrument de son supplice. Mais Jésus, plus faible de corps que ses deux compagnons, ne put soutenir le poids de la sienne. L’escouade rencontra un certain Simon de Cyrène, qui revenait de la campagne, et les soldats, avec les brusques procédés des garnisons étrangères, le forcèrent de porter l’arbre fatal. (…)
On arriva enfin à la place des exécutions. Selon l’usage juif, on offrit à boire aux patients un vin fortement aromatisé, boisson enivrante, que, par un sentiment de pitié, on donnait au condamné pour l’étourdir. (…)
Jésus, après avoir effleuré le vase du bout des lèvres, refusa de boire. Ce triste soulagement des condamnés vulgaires n’allait pas à sa haute nature. Il préféra quitter la vie dans la parfaite clarté de son esprit, et attendre avec une pleine conscience la mort qu’il avait voulue et appelée. On le dépouilla alors de ses vêtements, et on l’attacha à la croix. (…)
On commençait par la dresser ; puis on y attachait le patient, en lui enfonçant des clous dans les mains ; les pieds étaient souvent cloués, quelquefois seulement liés avec des cordes. Un billot de bois, sorte d’antenne, était attaché au fût de la croix, vers le milieu, et passait entre les jambes du condamné, qui s’appuyait dessus. Sans cela les mains se fussent déchirées et le corps se fût affaissé. D’autres fois, une tablette horizontale était fixée à la hauteur des pieds et les soutenait. (…)
Un écriteau, suivant la coutume romaine, était attaché au haut de la croix, portant en trois langues, en hébreu, en grec et en latin : LE ROI DES JUIFS. (…)
L’atrocité particulière du supplice de la croix était qu’on pouvait vivre trois et quatre jours dans cet horrible état sur l’escabeau de douleur. L’hémorragie des mains s’arrêtait vite et n’était pas mortelle. La vraie cause de la mort était la position contre nature du corps, laquelle entraînait un trouble affreux dans la circulation, de terribles maux de tête et de cœur, et enfin la rigidité des membres. Les crucifiés de forte complexion pouvaient dormir et ne mouraient que de faim. L’idée mère de ce cruel supplice était, non de tuer directement le condamné par des lésions déterminées, mais d’exposer l’esclave, cloué par les mains dont il n’avait pas su faire bon usage, et de le laisser pourrir sur le bois. L’organisation délicate de Jésus le préserva de cette lente agonie. Une soif brûlante, l’une des tortures du crucifiement comme de tous les supplices qui entraînent une hémorragie abondante, le dévorait. Il demanda à boire. Il y avait près de là un vase plein de la boisson ordinaire des soldats romains, mélange de vinaigre et d’eau, appelé posca. Les soldats devaient porter avec eux leur posca dans toutes les expéditions, au nombre desquelles une exécution était comptée. Un soldat trempa une éponge dans ce breuvage, la mit au bout d’un roseau, et la porta aux lèvres de Jésus, qui la suça. On s’imagine en Orient que le fait de donner à boire aux crucifiés et aux empalés accélère la mort : plusieurs crurent que Jésus rendit l’âme aussitôt après avoir bu le vinaigre. Il est bien plus probable qu’une apoplexie ou la rupture instantanée d’un vaisseau dans la région du cœur amena pour lui, au bout de trois heures, une mort subite. Quelques moments avant de rendre l’âme, il avait encore la voix forte. Tout à coup, il poussa un cri terrible, où les uns entendirent : « Ô Père, je remets mon esprit entre tes mains ! » et que les autres, plus préoccupés de l’accomplissement des prophéties, rendirent par ces mots : « Tout est consommé ! » Sa tête s’inclina sur sa poitrine, et il expira. »
« Vie de Jésus, ch XXV »
On connait les mots de Taine à propos de la « Vie de Jésus » de Renan : « Il met un roman à la place de la légende. » Alors, légende, histoire ou roman ? Difficile à dire en l’absence de certitude concernant les témoins ! Ernest Renan, précisant : « Les disciples avaient fui. Une tradition néanmoins veut que Jean soit resté constamment debout au pied de la croix. On peut affirmer avec plus de certitude que les fidèles amies de Galilée, qui avaient suivi Jésus à Jérusalem et continuaient à le servir, ne l’abandonnèrent pas. Marie Cléophas, Marie de Magdala, Jeanne, femme de Khouza, Salomé, d’autres encore, se tenaient à une certaine distance et ne le quittaient pas des yeux. S’il fallait en croire le quatrième Évangile, Marie, mère de Jésus, eût été aussi au pied de la croix, et Jésus, voyant réunis sa mère et son disciple chéri, eût dit à l’un : « Voilà ta mère », à l’autre : « Voilà ton fils. »
Il fallait bien un garçon pour soutenir la mère :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/4f/Mathis_Gothart_Grünewald_022.jpg
Je reprends le récit ici de ce qui se passe avec ma mère.
Franchement, arrêtez le massacre!
Un peu de pudeur.
ERNEST RENAN
Les quatre temps de l’origine du christianisme
En incipit de la Vie de Jésus, Ernest Renan écrit : « L’évènement capital de l’histoire du monde est la révolution par laquelle les plus nobles portions de l’humanité ont passé, des anciennes religions comprises sous le nom vague de paganisme, à une religion fondée sur l’unité divine, la trinité, l’incarnation du Fils de Dieu. Cette conversion a eu besoin de près de mille ans pour se faire. La religion nouvelle avait mis elle-même au moins trois cents ans à se former. » Auparavant, dans son introduction, l’auteur nous rappelle que la biographie de Jésus ne constitue que le premier volume d’une histoire globale du christianisme dont il annonce le programme. Un ambitieux et éclairant programme qu’il mènera à son terme.
« Une histoire des « Origines du Christianisme » devrait embrasser toute la période obscure, et, si j’ose le dire, souterraine, qui s’étend depuis les premiers commencements de cette religion jusqu’au moment où son existence devient un fait public, notoire, évident aux yeux de tous. Une telle histoire se composerait de quatre livres. Le premier, que je présente aujourd’hui au public, traite du fait même qui a servi de point de départ au culte nouveau ; il est rempli tout entier par la personne sublime du fondateur. Le second traiterait des apôtres et de leurs disciples immédiats, ou, pour mieux dire, des révolutions que subit la pensée religieuse dans les deux premières générations chrétiennes. Je l’arrêterais vers l’an 100, au moment où les derniers amis de Jésus sont morts, et où tous les livres du Nouveau Testament sont à peu près fixés dans la forme où nous les lisons. Le troisième exposerait l’état du christianisme sous les Antonins. On l’y verrait se développer lentement et soutenir une guerre presque permanente contre l’empire, lequel, arrivé à ce moment au plus haut degré de la perfection administrative et gouverné par des philosophes, combat dans la secte naissante une société secrète et théocratique, qui le nie obstinément et le mine sans cesse. Ce livre contiendrait toute l’étendue du IIe siècle. Le quatrième livre, enfin, montrerait les progrès décisifs que fait le christianisme à partir des empereurs syriens. On y verrait la savante construction des Antonins crouler, la décadence de la civilisation antique devenir irrévocable, le christianisme profiter de sa ruine, la Syrie conquérir tout l’Occident, et Jésus, en compagnie des dieux et des sages divinisés de l’Asie, prendre possession d’une société à laquelle la philosophie et l’État purement civil ne suffisent plus.
C’est alors que les idées religieuses des races groupées autour de la Méditerranée se modifient profondément ; que les cultes orientaux prennent partout le dessus ; que le christianisme, devenu une église très nombreuse, oublie totalement ses rêves millénaires, brise ses dernières attaches avec le judaïsme et passe tout entier dans le monde grec et latin. Les luttes et le travail littéraire du IIIe siècle, lesquels se passent déjà au grand jour, ne seraient exposés qu’en traits généraux. Je raconterais encore plus sommairement les persécutions du commencement du IVe siècle, dernier effort de l’empire pour revenir à ses vieux principes, lesquels déniaient à l’association religieuse toute place dans l’État. Enfin, je me bornerais à pressentir le changement de politique qui, sous Constantin, intervertit les rôles, et fait du mouvement religieux le plus libre et le plus spontané un culte officiel, assujetti à l’État et persécuteur à son tour. »
(« Vie de Jésus », Introduction)
Pourquoi les longues nuits d’insomnie sont parfaitement propices à la méditation ?
Pourquoi mes poules pondent des oeufs dont le jaune refroidit moins vite que le blanc ?
Où il est prouve que, certaines personnes peuvent citer le pire Renan sans être empoisonnées par Marie Sasseur!
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/
honneur de blog dit: à
Je reprends le récit ici de ce qui se passe avec ma mère.
Franchement, arrêtez le massacre!
Un peu de pudeur.
Honneur de blog : je vous emmerde : un peu de pudeur pour le mari qui a fait violer sa femme par 83 individus qui y sont allés aussi ?
Dites cela au Monde qui y a consacré pleine page.
Ce portrait dithyrambique, fait par B., avec combien de peaux de saucisson sur les yeux ?
quatrième Évangile, Marie, mère de Jésus, eût été aussi au pied de la croix, et Jésus, voyant réunis sa mère et son disciple chéri, eût dit à l’un : « Voilà ta mère », à l’autre : « Voilà ton fils. »
Son disciple chéri, Jean le Baptiste.
Sans oublier Marie Madeleine.
Et rappeler que Marie fut là au moment de la déposition.
La mère, pietà, sculptée par Michelangelo.
À la mosquée, tu aurais vu mes mains. Mais riche et radin, c’est concomitant.
Mes deux mains.
Ne soyez pas bêtement jaloux, MC !
Excellente nuit pour ma part.
Comment dire libère, Ati.
Si vous avez des problèmes d’insomnie, une solution.
« Asteroid city » de Wes Anderson.
Qu’est-ce que je me suis endormi !
Ne l’ayant vu que par intermittence et dans un état second, je suis incapable d’en faire un compte-rendu objectif, sinon de dire que c’est un film planant…
Jaloux, Jacques Barozzi? Je constate seulement. Au demeurant ce n’est pas vous qui avez placé la Vie dans la conversation, mais le cher Damianus, lequel n’a pas lu grand chose ! Bien à vous. MC
« La mère, pietà, sculptée par Michelangelo. »
Laquelle ?
Très très bonne nuit de mon côté, à côté de mes poules. Les endives du dîner y étaient aussi pour quelque chose. On dort bien à Chaville.
rose, mon frère ainé a 3 ans de plus que moi et ma soeur cadette 5 de moins.
Ma mère a toujours veillé à ce qu’il règne une bonne ambiance entre ses enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants et était très heureuse lorsque nous nous réunissions à table autour d’elle.
Elle n’était pas du genre à diviser pour mieux régner…
Sinon, il n’est pas souhaitable, pour vous et pour nous, que vous veniez ressasser ici vos tristes et sordides histoires de famille.
Il y a des professionnels pour ça !
Croyez bien que je vous dis ça en toute amitié, comme pour Clopine…
« On dort bien à Chaville »
N’oublie pas de bien éteindre le gaz avant d’aller te coucher, D. !
Langue française
Trois remarques
Exécuter
C’est par une extension abusive qu’on emploie « exécuter » dans le sens de « mettre à mort en dehors de toute procédure légale ». On « n’exécute » pas des otages, on les assassine.
Occasion ou opportunité ?
On préfère parfois « opportunité », pris à l’anglais « opportunity , au mot « occasion ». Le mot « occasion » vaut mieux. On dira plutôt « saisir l’occasion » que « saisir l’opportunité ».
Maint(s)
« Maint(e) », comme adjectif indéfini peut être suivi d’un nom masculin ou d’un nom plurieL
Dans le premier cas « maint(e) » s’écrit sans « s » (Ex. « En maint endroit »).
Dans le second cas « maint(e) » se termine par un « s ». (Ex. « Maintes fois »)
Je vous ai répondu Jazzi. Mais ce n’est pas passé. En substance. Ce n’est pas vous qui aviez mis Renan dans la conversation. Qui? Pas moi non plus, mais une très honorable personne dont MS se plait parfois à latiniser le prénom! Pour le reste, On peut quand même penser, et Nicolas Weil ne dit pas autre chose, que la Vie de Jésus date, procédant à la fois de Straus et des exégèses des années 1860. De plus, c’est le premier volume d’un cycle. Tout n’est pas au point. Ne serait-ce que dans le fait que Matthieu passe à l’époque comme la source la plus ancienne, quand nous y verrions Marc! Bien à vous. MC
C’est passé !
Oui ça passe mal depuis hier..
Dommage autant de commentaires superbes et parfois surrealistes
.
Pourquoi les nuages n’ont pas d’âge ?
MC, je ne me sens pas vraiment autorisé pour juger « La Vie de Jésus » de Renan.
Je me contente de donner à lire les meilleurs extraits.
Me contentant de citer Taine : « Il met un roman à la place de la légende. »
On pourrait en dire autant au sujet de (l’historien) Michelet et de son « Jeanne d’Arc ».
Deux best-sellers de l’époque : les têtes de gondoles d’aujourd’hui, que prise particulièrement qui vous savez…
Le maire de Chaville est enthousiaste que la flamme olympique y passe. Moi pas. Absolument pas.
En maintes occasions des innocents ont été sommairement abattus par des terroristes (vous diriez plutôt des assassins, Charoulet ?).
La Jeanne d’ Arc de Michelet a ete conçue au moment de rapports très tendus entre la France et l’ Angleterre. Ceci n’explique pourtant pas cela. Je veux dire que ce texte , ou Jeanne est vue d’un point de vue romantique, mérite mieux que les sarcasmes de Guillemin. Il faudrait étudier ici plus que je ne le fais le problème de l’Histoire-Fresque, qui sous -tend Michelet . Avec Renan, meme principe, mais philologie germanique en plus. Disons que Michelet a une tendance à sélectionner, la ou Renan integre tout ce qu’il y a de connu de son temps. Par ailleurs, dans son Histoire de France, Michelet républicain dément Michelet royaliste sans excès, tandis que Renan se mêle peu de politique dans ses réflexions . « « Qu’est ce qu’une Nation? « n’apparaît qu’en’1875, et c’est un texte rigoureux que Michelet eut été incapable d’écrire.
Honneur de blog : je vous emmerde
Voilà comment le grangeon est plein de caca de poule!
Cela pue sur la paille.
Sinon, il n’est pas souhaitable, pour vous et pour nous, que vous veniez ressasser ici vos tristes et sordides histoires de famille.
Combien de fois faut-il vous répéter cette phrase, rose?
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