de Pierre Assouline

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La République des livres
De quelques romans de la rentrée (1)

De quelques romans de la rentrée (1)

Dommage que la personnalité d’Eric Rheinhardt et, partant, son œuvre soient aussi clivantes (citez son nom et vous ne récolterez que des réactions radicales pour le meilleur et pour le pire). C’est regrettable et l’on ne peut qu’engager les lecteurs à passer outre car son nouveau roman Sarah, Suzanne et l’écrivain (432 pages, 22 euros, Gallimard) en vaut vraiment la peine. Comment un détail (la découverte d’un acte de propriété de la maison achetée par le couple puis celle des pratiques solitaires du mari, la nuit, isolé dans sa cave) bouleverse l’équilibre d’une famille apparemment tranquille et l’effondre. Le détail qui tue et qui change tout car il révèle la déloyauté du mari vis à vis de sa femme ; cela m’a fait penser à l’avalanche anodine qui a révélé la lâcheté du père de famille dans le film Snow Therapy.

Le personnage de la femme est pathétique par ses fragilités face à une situation inédite, inoubliable par sa complexité, son obsession monomaniaque pour un tableau (des religieuses dans la galerie d’un couvent), l’inquiétante étrangeté qui l’envahit progressivement et nous avec, le sentiment d’être gagnée par la folie, son isolement au sein des siens, la solidarité vacillante de son fils, l’attitude atroce de rejet de sa fille, la veulerie, l’égoïsme et la perversité de son mari etc. Elle est poignante. Cela faisait longtemps que je n’avais pas été proprement aussi captivé par l’univers d’un roman aussi bien construit, si subtilement agencé. En le refermant, une réflexion de Proust dans sa correspondance m’est revenue en mémoire :

« Nous vivons auprès de gens que nous croyons connaitre. Il nous manque l’évènement qui nous les fera apparaitre autres que nous les savons ».

Elle aurait pu figurer en épigraphe de cette histoire puissante, troublante, dérangeante. Que demander de plus ? Des semaines après l’avoir lu, ses personnages à commencer par celui de l’(anti)héroïne reviennent nous hanter ; ils nous interrogent encore ; c’est aussi que ses pages si denses exhalent un parfum d’une grande tristesse. Eric Reinhardt, qui gagnerait désormais à renoncer à son cher dispositif (confessions d’une de ses lectrices à l’auteur) s’affirme vraiment comme le romancier du couple en crise et des rapports de domination en son sein. La lecture de L’Amour et les forêts le confirmait déjà ; et, après avoir vu le beau film que Valérie Donzelli en a tiré, on n’en doute plus.

 J’ai été tout aussi captivé mais surtout bluffé par le premier roman de Cécile Desprairies, La Propagandiste, (224 pages, 19 euros, Seuil). Non tant par l’écriture, sans génie mais sans lourdeur, émaillée de quelques belles formules, mais par le fond et la mise en place des différents éléments. Deux fils rouges : un gynécée de femmes qui font salon ; l’histoire d’amour entre Lucie, mère de la narratrice, qui fut une nazie fort convaincue et fort active sous l’Occupation dans les cercles collabos et un Allemand mort dans des conditions mystérieuses à la Libération. C’est une histoire très française pleine de rumeurs, de non-dits, de secrets de famille, de dénonciations, de lâchetés, de retournements de veste, de chantage ô combien. Et comment tout cela macère au sein d’une respectable famille bien enracinée, dans ses mœurs, son homophobie (inoubliable personnage du grand’oncle rejeté), son antisémitisme rabique, son pillage des biens spoliés aux déportés. Une médiocrité bien crasse malgré l’argent et les manières, toujours avec le petit doigt levé au-dessus de la tasse de thé. Mais une famille caméléon, habile à passer d’un côté à l’autre en fonction de la direction du vent. Non seulement tout est parfaitement amené, sans trompettes ni clichés, mais l’auteure, historienne de l’Occupation née en 1957, philosophe et germaniste de formation, a réussi à se débarrasser de sa documentation au moment de l’écriture.

On ne voit pas le goût et le souci de l’archive (que je partage avec elle, notamment celles de la délation dans lesquelles j’ai pataugé en même temps qu’elle), et donc on ne voit pas l’effort, ce qui est rare chez les historiens lorsqu’ils se mettent au roman. C’est bourré d’informations édifiantes, mais sans appuyer ni dénoncer. Il y a vingt ans elle avait publié Ville lumière, années noires, une incroyable étude topographique rue par rue, quasiment immeuble par immeuble, du Paris des collabos, récidivant dans cet inventaire monomaniaque avec Voyage dans la France occupée 1940-1945 (PUF). Là ça affleure sans peser. Ce premier roman est pour moi l’une des bonnes surprises de la rentrée. L’apprécier comme un roman-à-clés serait l’aimer pour de mauvaises raisons. On se fiche pas mal de savoir qui est qui (à supposer que…) et on n’ira pas consulter la liste des créateurs du festival d’Aix-en-Provence au motif de le grand ’oncle, n’est-ce pas (le cas échéant…). Cécile Desprairies a mis des années avant d’oser enquêter sur le passé de sa mère (« par loyauté », elle reculait le moment de toucher à son image) et les trafics de sa famille.

A ceux qui s’en voudraient de se salir les mains en touchant un premier roman sur des « salauds » (on entend cela souvent à propos de Céline), on ne saurait trop rappeler que c’est aussi la vocation de la littérature que d’aller fouiller dans les zones les plus basses, les plus sombres, les plus viles de l’homme pour les dévoiler. Ne fut-ce que dans l’espoir d’y trouver, tel le Lazare de Malraux, « cette région obscure de l’âme où le mal absolu s’oppose à la fraternité ». Il faut un certain courage pour plonger les mains dans cette fange, et plus encore lorsqu’il s’agit des siens. Après la guerre, la famille de Cécile Desprairies a jeté un voile là-dessus. Nazis, juifs, collabos etc. Autant de mots tabous à la maison. Si pratique quand on se reconvertit ! Cela évite excuses, regrets et remords dont, de toute façon, ces gens durs ne voulaient pas entendre parler. Plus encore que les mensonges qu’il a fallu démonter un par un, c’est la muraille de silence qu’elle a le mérite d’avoir fissurée. Seul un roman pouvait lui permettre d’atteindre ces vérités inaccessibles aux historiens.

      Franchement, je n’aurais jamais imaginé qu’un écrivain m’embarquerait pour près de 400 pages réunies sous le titre Humus (22 euros, éditions de l’Observatoire) dans une histoire de vers de terre, de vermicompostage, d’ophiophobie. Et que je me laisserais prendre par la conscience de chef de l’anécique et séduire par l’érotisme lombricien dont je n’avais jusqu’à ce jour, je l’avoue, qu’une connaissance assez confuse. Il faut dire que Gaspard Koenig a du métier sinon du talent, que les dialogues entre Kevin et Arthur, les deux camarades d’Agro, sonnent juste, que les situations ne manquent pas d’humour, que les personnages secondaires (Anne, Philippine, le Barbier marocain, M. Jobard etc) sont bien brossés, et que le propos, très actuel, nous emmène bien plus loin. Il est plus engagé, plus politique qu’il n’y parait (le greenwashing des entreprises, la transformation des cadavres en humus, l’épuisement des sols et la longue diète d’humanité qui leur serait nécessaire, etc). Les démêlés d’Arthur, petit paysan misanthrope pas trop pressé d’échapper à son destin, avec les envoyés des différentes administrations sont du pur Jarry mais qui vire à du Kafka agricole ; une épreuve supplémentaire pour ce fan de Thoreau à la recherche d’un improbable Walden ; on le sent en permanence déborder de violence éco-anarchiste faute de parvenir à convaincre ses contemporains de la catastrophe en cours.

L’air de rien, ce diable de Koenig aura aussi réussi un roman politiquement incorrect (enfin quelqu’un qui raille « les métaphores foireuses de Pierre Rhabi » !), même lorsqu’il se résout par désespoir à rejoindre les terroristes prédateurs d’Extinction/Rébellion qu’il avait tant critiqués, ce qui change de la musique de fond du paysage littéraire. Depuis que j’ai appris deux ou trucs sur leur respiration, je ne dévisage plus les mottes de terre comme avant. Surtout après les pages d’anthologie où Arthur s’offre « une extase chtonienne »en enfonçant son sexe dans l’humus. Les cent dernières pages, inattendues, réservent des coups de théâtre parfaitement mitonnés. A saluer pour sa maitrise et son originalité qui tranche avec tout ce qui se publie à la rentrée. Ce n’est pas seulement un roman captivant irrigué par des qualités purement littéraires : c’est un livre important. Ne passez pas à côté, nom d’un lombric !

(« Une party à Manhattan, 1965 » et « Paris, 1956 » Photos Frederick Eberstadt. et Franck Horvat)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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1 276 Réponses pour De quelques romans de la rentrée (1)

Marie Sasseur dit: à

A défaut de régulariser un contrat de mariage, la patronne pourrait négocier une compensation financière pour 20 années ou plus, de travail non déclarées.
Et ainsi acquérir, non une chambre à elle, mais un chez soi, et les vaches des autres seront bien gardées!

Patrice Charoulet dit: à

Post-scriptum à « Ma Palme d’or 2023 »

Un. La dame hallucinée qui a cru voir ce qu’elle n’a pas vu a cru devoir dire, en deux minutes, pour appuyer ses dires : « Je suis fonctionnaire ! »
Deux. Pour qui n’aurait pas vu ce (trop) long film quelconque, explication du titre : « Anatomie », car il s’agit d’un procès assez banal, et « chute », car toute la question du film est de savoir si un homme , en tombant du deuxième étage, s’est suicidé ou si, sa femme, assez grosse et sans beauté, l’a poussé dans le vide.
Si les gens savaient cela, ils ne se précipiteraient pas au cinéma… et ils auraient bien raison, Palme d’or ou non.

B dit: à

Jazzi, je prends note de son existence grâce à l’hommage qui lui est rendu dans le journal le Monde, une très longue vie. L’auriez-vous lue ?

Marie Sasseur dit: à

« toute la question du film est de savoir si un homme , en tombant du deuxième étage, s’est suicidé ou si, sa femme, assez grosse et sans beauté, l’a poussé dans le vide. »

Elle l’a poussé, charolais, je vois pas trop d’autre issue.
Bilger a requis dans le procès sur Sud-Radio ?
Et Simenon, il était dans la salle ?

B dit: à

MS, oui une pension compensatoire, je ne sais pas s’il est facile de l’obtenir. Si l’homme n’est pas d’accord, longue bataille d’avocats en perspective. Le mieux reste l’accord à l’amiable qui mettrait du beurre dans les épinards de Clopine. On a beau ne pas être trop attaché à l’argent , en manquer est un facteur limitant et après soixante cinq ans on se dit que les années devraient être mises à profit pour vivre avant que la grande vieillesse nous cloue sur place.

Jazzi dit: à

« L’auriez-vous lue ? »

Non, B.

B dit: à

Vos invités du vendredi se sont ils régalés?

Kilékon dit: à

Je suis un époux qui a travaillé au noir, je l’avoue, je ne suis pas tout blanc! 🙂

Damien dit: à

C’est dommage que Paul Edel s’en aille. Ce blog se vide peu à peu de ses huiles, de Widergänger à Paul Edel. Ne restent plus que moi, et la sublime Sasseur. Même Jazzi, il continue, mais il n’est plus que l’ombre de lui-même. Il pourrait faire beaucoup mieux, s’il s’en donnait la peine. Cela tourne en rond, comme une bille ronde de couleur grise. Adieu Paul Edel ! Bonne chance dans la cité de St Malo ! Un dernier truc, Paul Edel, que pensez-vous de Maria Pourchet ? Moi, je trouve que j’ai une grande romancière, avec un style très happeur, comme un hameçon en or qui séduit les vieux loups de mer comme vous et moi. Moi, je suis un loup de mer sur terre. mais j’ai navigué avec Edgar Allan Poe. Je suis encore sur ce bateau qui naufrage. Donc, Maria Pouchet est dans la tradition sublime de Poe — ceci dit alors que j’ai lu ses livres précédents, mais pas celui qui paraît, « Western » (un mauvais titre !). Adieu Paul Edel !

Jazzi dit: à

« Il pourrait faire beaucoup mieux »

Certainement, Damien.
Tandis que toi et la sasseur on constate que vous avez atteint depuis longtemps votre seuil d’incompétence !

lmd dit: à

…Manquerait plusqça qu’on soit obligé de bouffer Damien…

closer dit: à

Ton étonnement devant la qualité du film de Triet est étonnant JB! Toi qui soutient souvent que le comportement des créateurs dans la vraie vie ne préjuge en rien de la beauté de leur oeuvre.

MC dit: à

Mais il est naufragé, si on évoque le Gordon Pym!

closer dit: à

A part Damien, quelqu’un sait il si ça vaut quelque chose les romans de Maria Pourchet ?

Damien dit: à

Certainement, Damien.
Tandis que toi et la sasseur on constate que vous avez atteint depuis longtemps votre seuil d’incompétence !

C’est pas faux, si on parle pour moi.

closer dit: à

Nicolas Mathieu aussi est lorrain. Y aurait-il une école régionale de littérature populaire (au sens de « qui décrit les classes populaires ») ?

Jazzi dit: à

closer, c’était plus de l’enthousiasme que de l’étonnement proprement dit.
J’avais trouvé sympa et prometteur son premier long métrage, « La Bataille de Solférino » (2013), j’avais été beaucoup séduit par la grâce de Virginie Efira dans « Victoria » (2016) et profondément agacé par la même dans « Sibyl » (2019, un film plombant sur une psychanalyste !
Et j’ai finalement trouvé très réussi « Anatomie d’une chute » (Palme d’or 2023)…

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Un Juif ou un juif ?

Voici l’avis du dictionnaire de l’Académie française, dernière édition :

« JUIF , JUIVE n. Personne descendant de l’ancien peuple d’Israël ; personne qui professe le judaïsme (dans les emplois où ce deuxième sens est prédominant , on ne met pas la majuscule). Les Juifs de France. Un juif pratiquant (…). »

J’ajoute que dans l’énumération suivante « Les juifs, les chrétiens, les musulmans » , le mot « juifs » commence évidemment par une minuscule.

Après que

J’entends à la radio un général français dire « Après qu’il soit allé à Taïwan ».
Or, «  après que » se construit avec l’indicatif ou le conditionnel (et non avec le subjonctif). Si
« avant que »veut le subjonctif, c’est qu’il annonce un fait futur, donc éventuel, « après que » annonce un fait accompli, passé.

Accaparer ou s’accaparer ?

A l’imitation de « s’emparer de », certains disent « s’accaparer de ». C’est une incorrection. Il n’existe pas de forme pronominale pour ce verbe. Exemple dans le Littré : « Cet avocat accapare toutes les affaires. »

Marie Sasseur dit: à

« Si les gens savaient cela, ils ne se précipiteraient pas au cinéma… et ils auraient bien raison, Palme d’or ou non »

Qu’en pense une pro ?
Qui a au moins l’avantage d’une compétence.

« Le film de Justine Triet « Anatomie d’une chute », Palme d’or au Festival de Cannes 2023, est sorti mercredi en salle. Valérie-Odile Dervieux l’a regardé avec ses yeux de magistrate. Un film judiciaire ? Non, mais un film à voir, sûrement. »

https://www.actu-juridique.fr/justice/anatomie-dune-chute-ou-la-justice-fantasmee/amp/

La justice est absente, donc, comme dans tous les romans de Simenon. Chaque spectateur devenant un juré.

Jazzi dit: à

Voilà ce que je disais du précédent film de Justine Triet

___________________________
25 mai 2019 à 12 h 19 min

« Sibyl » de Justine Triet, avec Virginie Efira.

Autre film en compétition officielle à Cannes et pour lequel la critique enthousiaste crie au génie (cinq étoiles dans les Cahiers du cinéma ) !
A la projection, j’ai longtemps été agacé, tant tout me semblait faux et plein de clichés.
A commencer par Sibyl (Virginie Efira), ex écrivaine devenue psy et qui décide de revenir à son premier métier. Son éditeur improbable, sa vie familiale partagée avec ses deux filles, son mari avec lequel elle ne couche plus (adorable Paul Hamy) et son très charnel et superbe amant (Niels Schneider). Ses problèmes d’alcoolisme, son conflit avec sa mère et sa soeur (Laure Calamy)…
To much pour un seul personnage !
Et comme si cela ne suffisait pas, Sibyl, en panne d’inspiration romanesque, va accepter de prendre en cure une comédienne particulièrement perturbée (Adèle Exarchopoulos) et finir par se retrouver au centre du conflit pervers que celle-ci entretient avec son amant comédien (Gaspard Ulliel) et sa femme (Sandra Hüller) la réalisatrice du prochain film dont ils sont tous les deux les acteurs principaux.
Sibyl a enfin trouvé son sujet de roman et écrit comme jamais alors à Paris ! C’est ainsi que l’on se retrouve en plein tournage à Stromboli et où j’ai abandonné toute idée de film réaliste et psychologique et accepté de glisser à l’intérieur de cette comédie totalement déjantée.
Sous la direction parfaitement maitrisée de Justine Triet, ses personnages, sans plus aucune raison ni structure morale, sont tout entier livrés à leurs seules pulsions. Belles images qui empruntent leur esthétisme à Rosselini, Antonioni et même au Godard du « Mépris ».
Pas forcément nouveau mais bien beau.
Et au milieu de tout cela, Virginie Efira peut déployer toute la gamme des émotions. De la froideur des débuts à l’hystérie paroxystique, pleurant, dansant, chantant, jouant l’ivresse et prêtant généreusement son corps aux positions les plus érotiques, elle y est proprement grandiose (de quoi remporter le prix d’interprétation féminine, ce soir ?)
Cela suffit-il à faire un chef-d’oeuvre ?
J’avoue que malgré tout, le film me laisse un brin perplexe…

Patrice Charoulet dit: à

LE PEN FILLE

Sur le blog de Philippe Bilger, un commentateur écrit : « Marine Le Pen s’est déjà fait recaler trois fois, elle le sera une quatrième fois. »

A peu près tous les gens que je rencontre répètent cela. Or, Le Pen père a commencé à 2%. Sa progression a été continue. Dans trois ans , sa fille est certaine d’être au second tour et , la dernière fois, comme la fois d’avant, elle n’ a pas dépassé l’actuel président, qui avait bien des séductions et bien des atouts. Celui qui sera face à elle la prochaine fois aura-t-il les mêmes séductions et les mêmes atouts ? Rien n’est moins sûr. Ce qui est le plus probable, à mon humble avis, est que la famille Le Pen accèdera au pouvoir en 2027. Nous aurons cinq ans pour gémir.

closer dit: à

Quelques titres de José Jiménez Lozado (wikipedia):

Nosotros los judíos (1961)
Un cristiano en rebeldía (1963)
Meditación sobre la libertad religiosa (1966)
Sobre judíos, moriscos y conversos (1982)

Le moins que l’on puisse dire est que la religion l’intéresse…Est-il descendant de conversos Pablo?

et alii dit: à

il ne me semble pas moins intéressant de distinguer en français l’appellation israélite de juif

D. dit: à

Parce que avec 10 ans de Macron, personne ne gémit. La santé, la police, la justice, l’éducation, les relations internationales, l’endettement. L’honneur. La morale. La culture. Tout se traîne à genoux dans la poussière.

D. dit: à

A vouloir soutenir Macron l’insoutenable, vous avez une responsabilité devant l’Histoire et les générations à venir mais aussi passées.

D. dit: à

Toutes vous montrent et vous montreront du doigt.

rose dit: à

Toi qui soutient souvent que le comportement des créateurs dans la vraie vie ne préjuge en rien de la beauté de leur oeuvre.

Bien évidemment.
De même que leur suicide qui appartient à leur libre arbitre, et qui n’interfère pas, jamais, avec leur œuvre.

et alii dit: à

suicide:
on ne se souvient que rarement que Macron fut assistant de RICOEUR/
En 1986, il perd tragiquement son fils Olivier qui se suicide,

Marie Sasseur dit: à

Une histoire qui ne demande d’autre compétence que d’être une femme.

Le film Sibyl, de Justine Triet fait aussi intervenir, -comme dans l’anatomie d’une chute dans une moindre mesure si j’ai bien compris- une perte de discernement entre la réalité et l’écrit romanesque chez celui/celle qui écrit.
Cette veine fictionnelle est donc à la mode de Paris, et E. Reinhardt y va également de sa contribution, avec son roman sur l’écrivain, sa femme et son héroïne. Mais combien d’autres, avant eux, qui surfent sur ces mises en abymes.
V. Efira, est formidable dans le rôle de Sybil, Efira est tout le temps formidable.
Sibyl, paumée et à l’étroit dans sa vie personnelle, mariée , 2 enfants, est
dépassée complètement dans son projet d’ecriture, par son personnage bien réel, -sa cliente et actrice de films-, dans sa vie professionnelle de psy.
Son personnage de roman qu’elle va comme cannibaliser, d’autant que le compagnon de son héroïne, acteur également, incarné par le très regretté Gaspard Ulliel,est à tomber,
pour finalement se faire virer. Et du tournage du film où elle avait réussi à s’immiscer aux côtés du couple d’acteurs qui l’obsede, et de la vie de sa cliente, qui découvre le pot aux roses.
Scene du tournage de film magnifique avec une réalisatrice aux méthodes intransigeantes ( Sandra Hüller, déjà) qui rappelle le film de Godard, le mépris, sans doute un clin d’oeil sicilien…

La scène où Sibyl débarque bourrée dans une cérémonie pour la promotion du film et finit couchée, au micro sur la scène, pour entonner « un giorno come un altro », amoureuse transie, est grandiose.
La fin est heureuse et les intérêts de la littérature, préservés, disons.

In memoriam
https://youtu.be/dkuvwaHbd5Q?feature=shared

et alii dit: à

Le philosophe Paul Ricœur, père d’un fils suicidé, nous laisse un témoignage profondément ressenti: «Peu de jours après notre retour [de l’Écosse], et pendant que je rendais visite à Prague à l’université clandestine […], s’abattit le coup de foudre qui lézarda notre vie entière: le suicide de notre quatrième fils. Un interminable deuil commençait, sous le signe de deux affirmations obstinées: il n’a pas eu l’intention de nous faire du mal, tant sa conscience réduite à sa propre solitude s’était concentrée sur la seule chose à faire — son acte mérite d’être honoré comme un acte volontaire, sans excuse morbide. […] Je me suis permis d’évoquer ici ou là quelques bonheurs privés qui ont eu en quelque sorte débordé sur le cours de mon œuvre. Et maintenant je ne puis pas ne pas évoquer le malheur qui a franchi une ligne de séparation que je ne puis plus tracer sur le papier» (Réflexion faite. Autobiographie intellectuelle, Paris,
http://agora.qc.ca/thematiques/mort/dossiers/deuil_suicide

renato dit: à

« De même que leur suicide qui appartient à leur libre arbitre, et qui n’interfère pas, jamais, avec leur œuvre. »

Évidemment, puisqu’on n’a pas encore vu un mort écrire ; mais dans la grande conciergerie des lettres (professionnels et public) où le commérage fait des ravages, le suicide interfère : interprétations à rebours, et ainsi de suite.

rose dit: à

Et bien moi, je ne suis pas d’accord et j’occupe le terrain.
Qui, lisant Kafka, dit/pense/analyse « il s’est suicidé ? ».

rose dit: à

Qui ?

Personne.

rose dit: à

Et qui, lisant Derrida, Jacques, étudiant ses propos dit « il s’est suicidé. » (Point final.
Personne.

renato dit: à

Vous avez sans doute raison rose !

renato dit: à

… mais vue la curiosité que les biographies suscitent…

Jazzi dit: à

« Le film Sibyl, de Justine Triet fait aussi intervenir, -comme dans l’anatomie d’une chute dans une moindre mesure si j’ai bien compris- une perte de discernement entre la réalité et l’écrit romanesque chez celui/celle qui écrit. »

Oui, MS, et dans « Anatomie d’une chute », le problème est double, car les deux membres du couple écrivent.
Dans la filmographie de Justine Triet on note une forte interférence entre littérature et cinéma (elle aussi fait couple avec un autre scénariste réalisateur).
De la perplexité à la vision de « Sibyl » à mon enthousiasme devant « Anatomie d’une chute », il y avait un parcours à accomplir.
Ses films se répondent et le spectateur, lui aussi, ne discerne plus très bien la réalité de la fiction…

Jazzi dit: à

C’est Bloom, je crois, qui disait que Lolita de Nabokov ne trouverait pas d’éditeur aujourd’hui, renato.

Marie Sasseur dit: à

Ce piètre phraseur ose encore dire « oui MS »,
Tafiole jusqu’à la nausée.
Au vu de ses « compte-rendus », il devrait plutôt faire gratte-papier chez Lotus, qui fabrique du papier cul, c’est dans ses cordes.

Marie Sasseur dit: à

Je suis restée stunned, complètement, en reecoutant le début de cette chanson, interprétée par G. Ulliel, dans le film du film, Sibyl.

C’è un pò di nebbia di febbraio
fuori non c’è quasi nessuno
è un giorno triste, lungo e freddo
e tira avanti come può.

renato dit: à

Puis il y a autres choses, créés par des femmes, Jazzi, mais je risquerais de choquer la woke qui sévit ici.

et alii dit: à

il faut choquer renato: dévouez vous

Samuel dit: à

Pourquoi la France en perdant le Niger, va perdre aussi la « Françafrique » ?

renato dit: à

Pardon, Fulcrum est de Joan Semmel.

Marie Sasseur dit: à

René, c’est vrai que tu es un peu voyeur, dans ton genre. L’art est un bon prétexte.
Rappelle-toi de cette histoire de G Bataille qui avait récupéré le tableau de Courbet, et le montrait en petit comité. Il n’y avait, loin de là, pas que des vicieux, ou des vieux impuissants, parmi eux.
Tout dépend de celui qui regarde un tableau, tu me diras, pornographique, ou très lascif comme ceux de qui déjà ?
On connaît cette petite musique de ceux qui disent regarder une scène de viol, en restant de marbre.

Mais dans le doute, tu vois, à une époque où la pedocriminalité s’est répandue par l’intermédiaire d’internet les GAFAM ont supprimé vos abonnements sur des sites porno, et , tiens-toi bien, un gars clean comme Claro, salut !, s’est fait viré de Twitter pour y avoir montré l’origine du monde selon Courbet,c’est pas celle selon la dernière théorie astrophysique, tu t’en doutes bien. D’ailleurs ce titre de tableau est peut-être à G. Bataille.

On se souviendra , pour ne pas se méprendre sur tes propos, que tu es pour envoyer des gamines en top crop au collège. Du moment que ce ne sont pas les tiennes, ou que tu n’as pas à aller la récupérer à la sortie des cours.

Tu sais que la plupart des gosses aujourd’hui n’ont un premier accès à la sexualité que par des images de violence disponibles sur le net ?

Tu sais ce que disais Nabokov, à propos de son personnage de Lolita, je suppose.
Et que tu sais ce qui est arrivé à Hubert, dans ce roman.

Avant que tu te laisses aller trop loin, sur un forum grand public, et sans avertissement :

Tu as lu ce que cette criminelle I. Ionesco a fait a sa fille ?

Penses-y aussi, c’était de l’art, paraît-il.

Marie Sasseur dit: à

Tu sais ce que disait Nabokov, à propos de son personnage de Lolita, je suppose.

Non ?

Marie Sasseur dit: à

René, tu vas choquer les vieux puceaux avec tes expos woke.
Il y en a qui ne se souviennent plus par où ils sont passés.

renato dit: à

Je crois, et al., que ces quelques exemples suffisent amplement pour une démonstration relativement à ce qui est aujourd’hui admis en des lieux publics. Il y a de bon que la woke d’ici n’a pas encore pris la parole — j’attends patiemment.

Marie Sasseur dit: à

René, tu as oublié les expos de D. Hamilton.

C’est volontaire ?

Marie Sasseur dit: à

Grâce à René de milan, on se rend compte du chemin qui reste à faire… pour l’éducation sexuelle au collège.

Il ne précise pas de quelle woke, il attend un avis.

Si c’est comme pour D Hamilton , il va pouvoir attendre :

« Les féministes m’ont toujours laissé tranquille. Et mon travail n’a rien à voir avec la vulgarité de notre époque actuelle », avait-il répondu à ses détracteurs dans un entretien à Gala en mai 2015. Ses albums photographiques se sont vendus à près de deux millions d’exemplaires. »
In Le monde

Mais dans les expos que fréquente René, va savoir, il y aura peut-etre une Flavie Flament pour y retrouver son violeur, ou une autre sa violeuse, si I. Ionesco peut être assimilée, au genre. Pour ma part, j’en suis convaincue.

Autres temps, autres moeurs.

B dit: à

Jenny Saville

Le tableau fait penser à certains nus de Lucian Freud, a-t-elle été influencée?

rose dit: à

renato dit: à
Vous avez sans doute raison rose !

Merci renato.
Passé la journée avec Virginia Wolf.
Qui la lit en pensant aux cailloux dans ses poches ?
Personne.
Un acte de votre vie ne nous définit pas.
Bonne soirée

rose dit: à

Pardon.
Un acte de notre vie ne nous définit pas.

rose dit: à

>Clopine

Les femmes on est vraiment des tartes à la crème.#Emma
Suivi de « moi j’irai pas ».

Bibilolo « moi non plus ».

Quant à vous Jazzi, ces/vos théories sur le martyre des chrétiens aimé, supporté, revendiqué, c’est du pipeau.
Peut-être n’avez-vous jamais aimé.

Marie Sasseur dit: à

Rappelle-toi de cette histoire de G Bataille qui avait récupéré le tableau de Courbet.

Cité de mémoire, souvenir d’un livre de T. Froggier, il convient de rétablir les faits.

Ce n’est pas G. Bataille, il s’agit en fait de son ex femme et de Lacan. Lesquels faisaient des sortes de happenings, behind the curtain.

Marie Sasseur dit: à

Décidément, T. Froger.

renato dit: à

Pour plus de précision, B, je devrais cherchez dans les favoris, un doc où Jenny Saville parle de l’influence que Bacon, Freud, Auerbach et Andrews ont eu sur son travail ; elle se réfère surtout à la façon dont ces maîtres du portrait ont abordé le sujet.

Incidemment, Fulcrum c’es à elle, pas à Joan Semmel.

rose dit: à

Lacan l’avait acheté le cachait derrière un rideau et/ou un tableau de cathédrale ?

Ce qui m’étonne c’est qu’une personne a acheté un jour dans une brocante la tête et le haut du corps, la toile derrière correspondait, devant aussi et il me semble bien que ce n’était pas une Fake New.
Que passa ?

rose dit: à

Lacan l’avait acheté le cachait derrière un rideau et/ou
L’Origine du monde qui a été une dation au Musée d’Orsay lors de sa succession.

Drôle pck Sybil(le) est incidemment la fille de Lacan (et un film de Justine Trier) (pas encore vu, mon ciné en congés).

renato dit: à

Apparemment, rose, vous avez du mal avec l’ironie !

Marie Sasseur dit: à

René , tu l’as vue ou non cette expo ?
On va pas y passer la soirée dans ta chambre froide de la boucherie.

En plus le fulcrum c’est à Archimède.

Give me a fulcrum, and I shall move the world.

rose dit: à

Hey Renato, je me répète : bonne soirée.

rose dit: à

Ce n’est pas une mode de Paris.
Nombre de cinéastes ont utilisé ce procédé d’insertion de la réalité dans la fiction et réciproquement.

et alii dit: à

j’en profite de ces nus de femmes pour signaler:
Tatouages, implants, body-building, régimes… Le corps n’est plus un legs intangible, mais un espace de construction et d’affirmation du moi. Une manière de reprendre le contrôle sur son existence, dans un monde qui nous échappe.
in
DOSSIER : CHANGER DE VIE
Sculpter son corps pour se réinventer
David Le Breton
Sciences Humaines N° 361 – Août-septembre 2023
bonsoir

MC dit: à

Il me semble que l’Origine du Monde fut peinte dans la période mondaine et pré-communarde de Courbet pour l’ Ambassadeur d’ Égypte, Khalil Bey auquel Paris pretait maintes liaisons , dont Hortense Schneider et une courtisane surnommée pour cela « la Vénus qu’ Ali pige ». Ceci pour dire que, si ce tableau pouvait parler, il en raconterait de plus poivrées que le tout- venant que suggère ici l’ineffable Sasseur. MC

renato dit: à

« vente du tableau »

En effet B, JS a soulevé quelques questions significatives relatives à la perception du corps par la société, ce n’est donc pas par hasard si elle a du succès. Par ailleurs, elle organise élégamment le discours, donc belle conversation.

rose dit: à

Bill Evola dit: à

[…]
Et elle aime cette situation.

Pour écrire cette dernière phrase, il s’agit d’être complètement aliéné.
Comme on est soi-même, on voit les autres.

rose dit: à

Jazzi

Jazzi dit: à
Closer, le problème de Clopine, c’est… Clopine

Vous remplacez Clopine par quiconque et y compris vous-même et cela reste juste.
Nous sommes le premier à nous aliéner nous-même.

Marie Sasseur dit: à

J’ai déjà évoqué ce livre de T. Froger a plusieurs sur ce blog. Inutile d’y revenir.
Qui contient des faits sur l’histoire de ce tableau de Courbet, T. Froger lui-même formé aux Beaux Arts.

rose dit: à

Clopine,

Après avoir lu moult réactions et participé à, voici mon idée :

Allez-y et dites au revoir à la maison avec sympathie affection et tendresse
Aux animaux.
Au jardin que vous avez tant et tant aimé et soigné.
Clopine, si c’est encore la saison faites-vous une salade de cresson qui pousse dans le bassin où l’eau coule.
Allez voir les ânes et chuchotez leur à l’oreille combien et ceci et cela.
Récoltez qq pétales de rose si encore floraison et dites à chacun combien vous avez été attachée à cet espace de vie.

Voilà, vous pouvez faire cela en douceur et en beauté : je vous souhaite vivement de repartir en paix.

rose dit: à

Que Zola n’ait pas eu le bac, crénom deux fois, qu’il soit mort asphyxié parce qu’un anti dreyfusard a bouché sa cheminée, n’influe en rien sur l’ampleur de son œuvre.

Rose, la testa dura,

Marie Sasseur dit: à

Un mot un jour, même, et surtout, les osteos, en connaissent un rayon sur le fulcrum .

Tu vois René, c’est plutôt osseux, le truc.

Mais comment te faire confiance et t’accorder la moindre compétence, depuis que tu as soutenu qu’il y avait des pizzas avec des tomates chinoises sur les murs de Pompei, avant de nous faire le coup de l’ironie, une fois ta grosse connerie démasquée.

C’est comme ces corps de femmes, leurs parties intimes, représentés par d’autres, que tu exposes ici, te croyant provocateur.

Les curés ont bien dû te brimer étant jeune et moins jeune, pour que tu considère cela comme une grande découverte.

Pense aux ados, tu crois qu’il ont besoin de ces tableaux de la morgue pour draguer ?

Réveille toi un peu René, tu fais honte.

Bloom dit: à

Lisez La Pomme, d’Enis Batur, traduit par Ferda Fidan, Actes sud, MC. Le tableau y parle.

renato dit: à

Tiens ! la woke n’a pas réagi. Qui a empoisonné l’eau de Gotham City ?

D. dit: à

Dis-donc, rototo, si t’allais te servir quelques Martini dry, pour te calmer ?

renato dit: à

Enfin dédé l’endive, pourquoi ne zappez-vous mes posts, ce serait la seule chose bien qu’un poutiniste puisse faire.

renato dit: à

Il est vrai que nous vivons l’ère de la stupidité numérique, avec tout ce qui va avec, mais ce prétentieux de D. est vraiment au-delà des limites de la connerie.

MC dit: à

Je prends note Bloom, bien qu’étant actuellement quelque part entre Chandler et Raphael Confiant. Vous ai-je dit que Patrick Besson est un provocateur né ? A vous. MC

D. dit: à

Je préfèrerais être poutiniste que zelenkyste. A choisir.

D. dit: à

oh ben voyons… et je vous conseil ci, et je vous conseil ça… et si j’osais je vous conseil-ré une méthode pour apprendre la conjugaison française…

et alii dit: à

HORTENSE SCHNEIDER
excuses

renato dit: à

Ah ! la conjugaison française… « La plus minable des actions que l’on peut commettre lors d’une controverse, c’est de s’accrocher aux erreurs de grammaire et de syntaxe de l’autre ».

Cela dit, Poutine est un criminel et il ne peut que plaire à la petite racaille.

rose dit: à

Ballerina farm, Misses, élue Miss America 2023, miss Dakota south, vivant dans l’Utah, y a un gap.
Gaussez-vous.
À la question posée lors de sa nomination, a répondu « sept fois, j’ai ressenti cette puissance incroyable ».
https://www.instagram.com/reel/Cwa_Lj4RViW/?igshid=YTUzYTFiZDMwYg==
Bravo, Madame.

(Après cette magnifique nouvelle, tout le blafard rayonne).
Bonne soirée, ter.

rose dit: à

Chantal,

Tentant ce que vous proposez, merci.

D dit: à

Ça ne marche pas votre lien, toto.
Ça dit « connectez-vous.

rose dit: à

Dédicace spéciale à la lalan.

Lalalan

À ma maman.

renato dit: à

Et connectez-vous donc ou laissez tomber, dédé, ce n’est pas mon problème.

Cela dit, puisque vous êtes invité à vous connecter, le lien fonctionne.

rose dit: à

Trouvé deux moules palestiniens Maison Lempereur (et le petit prince ?).
Un pour un gâteau de shabbat pour trente personnes. L’autre pour un gâteau de shabbat pour douze personnes a minima.
Pas acheté.
Il pleut.
Canicule over.

Jazzi dit: à

« qu’un anti dreyfusard a bouché sa cheminée, n’influe en rien sur l’ampleur de son œuvre (de Zola). »

ça l’a amputée, rose !

D. dit: à

Moi je ne donne jamais des liens où il faut s’abonner. Ça ne se fait pas.

Jazzi dit: à

« Nous sommes le premier à nous aliéner nous-même. »

Bien sûr, rose, mais certains plus que d’autres, notamment les masochistes, qui passent leur vie à tendre des verges pour se faire battre…

B dit: à

C’est comme ces corps de femmes, leurs parties intimes, représentés par d’autres, que tu exposes ici, te croyant provocateur.

Il faut aller à la plage, c’est sans intermediaire, par temps caniculaire la plage est surpeuplée, des milliers de provo presque à poil.

Jazzi dit: à

« Passé la journée avec Virginia Wolf.
Qui la lit en pensant aux cailloux dans ses poches ?
Personne. »

Faux, rose.
Moi j’y pense toujours, idem pour Pavese et quelques autres…
Et quand je lis Céline, je n’oublie pas qu’il est aussi l’auteur de pamphlets antisémites.
On ne peut pas faire abstraction de le vie (ou la mort) de l’écrivain en lisant ses oeuvres.
Mais ça n’altère pas le jugement que l’on peut porter sur celles-ci.

Renato dit: à

Monsieur « Ça ne se fait pas. », et patatietpatata…

rose dit: à

« Soyons attentifs et gentils. »

Baptiste Baulieu

Jean Langoncet dit: à

@les GAFAM ont supprimé vos abonnements sur des sites porno, et , tiens-toi bien, un gars clean comme Claro, salut !, s’est fait viré de Twitter

La mue de Twitter : X
Renvoi à l’émission culte Temps X et aux étés de porcelaine de Pascal adolescent ; du « vivre ensemble » qui ne disait alors pas son nom – car cette nouvelle incantation des pros de la pignole médiatique prenait chair pour de vrai et ne se payait pas de mots : on reconnaissait en l’autre, le sien, les siens, ses frères, même les Bogdanoff
En qui se reconnaître aujourd’hui ?
Aussi, dans l’insoutenable attente (au bout d’une semaine qui paraît une éternité) du nouveau « billet d’humeur » estival de Pascal dans le JDD … une consolation en image
https://scontent-cdg4-3.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/370481945_600591385608639_3090183600889702989_n.jpg?_nc_cat=106&ccb=1-7&_nc_sid=8bfeb9&_nc_ohc=6wShPfCbjxEAX-F3BLu&_nc_ht=scontent-cdg4-3.xx&oh=00_AfB7yb7BAzgFfCBcfXeWgm7vfFPZLtd0ostlqjPZnAo4vA&oe=64EFEB27

Jazzi dit: à

C’est bien ce que je pensais, avec l’obscurantiste MS, le tableau d’Otto Dix ne serait plus possible aujourd’hui…

rose dit: à

À chacun ses méthodes.
J’ai quitté deux propriétés que j’aimais de deux manières fondamentalement différentes et la seconde fois s’est mieux passe que la première.

Clopine n’a rien de maso.

Moi, quand je lis un livre, je lis les mots qu’il y a dans le livre.

Mais que chacun fasse à sa manière.

rose dit: à

passée

rose dit: à

Et quand je vois un film de Pasolini je vois le film.
Je commence à me sentir spéciale.

Jazzi dit: à

« Je commence à me sentir spéciale. »

Vous progressez, rose.
Le doute est plus bénéfique que les certitudes…

renato dit: à

Et la barbe ! Oh juste ciel, la barbe ! Voyons….
Je suis de ceux qui se rasent et qui trouvent la barbe peu hygiénique, mais si un veut trouve que cette particularité complète son image et cela ne gêne pas ses fréquentations  » intimes « …. pourquoi pas ? ce n’est quand même pas à son concierge qu’il doit plaire.

Jean Langoncet dit: à

@l’ombelle des talus dit: à
@ J’emboîte le pas à Polo, pour ma part ; comme disent les anti capitalistes branchés

Peel Session (1998), track listing :
1. Who ! 00:00
2. Hide and Seek 03:02
3. Feel So Good0 07:02
4. Jennifer 12:27
5. True Love 15:34
6. Stillborn 19:24
7. Nailing Honey To The Bee 23:47
8. Swallowtail 26:40
9. Sailor (Clip) 31:00
10. Free 34:48
11. Somewhere 37:35
12. Up 41:37
13. Feel it 47:57
14. Nailing Honey To The Bee (Again) 55:47
15. Tschuss 58:53
16. Good Morning Girl 01:03:47

https://www.youtube.com/watch?v=G06X8_gS0zI

Pablo75 dit: à

Lorsque j’ai mis mes bibliothèques en cartons, j’ai du réussir à en donner entre dix et quinze dans les boîtes à livres.
rose dit:

Moi j’en donne aussi (à des amis ou à la boîte à livres de la Place des Rigoles) quand je trouve en double, par exemple. Mais la plupart de mes livres sont soulignés et annotés. Ce que je fais, pour me débarrasser de livres invendables, c’est arracher les pages où j’ai écrit des notes et celles où il y a les meilleures phrases ou passages soulignés, et après jeter le reste du livre à la poubelle (en attendant d’avoir l’envie et le temps de passer à l’ordinateur les notes et les phrases soulignées).

Effrayant, ton rapport aux livres, Pablo75 ! On ne peut pas tout lire. Contente-toi de lire selon l’humeur du jour en suivant ton seul bon plaisir et cesse d’accumuler pour accumuler. Allège ta bibliothèque, tout au contraire : plus d’air et moins de poussière…
Jazzi dit:

Les bibliothèques étant totalement occupées avec les livres presque mis « à pression », j’ai aucun problème de poussière. Ce sont des murs de livres sans trous.

Après, il faut distinguer entre les livres à lire pour le plaisir et les livres à lire pour le travail. Moi je peux acheter un livre uniquement pour quelques pages (pour le travail, donc). Ça m’est arrivé d’acheter de gros livres où seul un chapitre m’intéressait (pour le travail, encore une fois) et dans un banc d’un square l’arracher et laisser sur place le reste. Ou d’acheter un livre uniquement pour une préface de trois pages, la lire dans le métro, la trouver nulle et laisser le livre sur un banc de la station du Mº où je descendais.

Mon rapport aux livres n’a rien d’effrayant: je lis les livres qui me plaisent ou qui me servent pour mon travail (c’est très souvent les mêmes). Ou disons que j’achète des livres pour les utiliser à court terme, à moyen terme ou à long terme. Certains, qui ne m’intéressent pas, je les achète pas chers pour les vendre bien plus chers (j’ai souvent acheté des livres neufs chez Gibert en vendant des vieux et en profitant du système du + 20 % si on se fait payer en bons d’achat).

Et il faut savoir que dans le fait d’aller aux Puces, le plaisir de la chasse aux livres est aussi une excuse pour marcher 3 ou 4 h, ce qui est très bon pour la santé (à ceux de Montreuil je vais et reviens à pied).

Il n’y a pas assez de toute une vie pour se résigner à la certitude qu’on ne lira pas tous les livres, pas même tous les grands livres de l’humanité, pas même ceux qui nous toucheraient le plus profondément. Chaque visite d’une librairie, d’une bibliothèque est une douleur.
closer dit:

J’aurais pu écrire tes deux phrases. Et il n’y a pas que le fait de ne pas pouvoir les lire, il y a aussi celui de ne pas pouvoir écrire sur eux, de ne pas pouvoir commenter certains de ses passages intéressants, ou les mettre en relation avec d’autres d’autres auteurs…

Il y a tellement de choses très curieuses « enterrées » dans les livres que personne ne lit, tellement de choses très intéressantes oubliées dans les vieux livres et qui ont une relation directe avec ce que nous vivons aujourd’hui. Tiens, l’autre jour j’ouvre au hasard les « Pensées recueillies de ses ouvrages par l’abbé J.Charbonnel » (1868) de Louis Veuillot et je tombe sur cette phrase: « L’habitude qui commence à devenir générale de se tutoyer, je la trouve contraire à la majesté de la famille, au bon ordre, à la politesse, à la pudeur des relations »… une phrase écrite en 1862 !!

Tiens, tiens…

honneur de blog dit: à

02 h 01.
Sur ces bonnes réflexions, je vais dormir.
A demain!

pourmapar dit: à

TRAVAIL INTENSE avec la fraîcheur du temps retrouvée, HDB.

2 h 06

Pablo75 dit: à

Quelques titres de José Jiménez Lozado (wikipedia):
[…]
Le moins que l’on puisse dire est que la religion l’intéresse… Est-il descendant de conversos Pablo?
closer dit:

Jiménez Lozano a écrit plus de 80 livres, de thèmes très divers. S’il parle beaucoup des juifs espagnols c’est parce que la période du XVI et XVII siècles l’intéresse beaucoup (c’est la plus intéressante de l’Espagne). C’est un spécialiste de San Juan de la Cruz, par exemple, qui était de famille « conversa ». Et il a été l’ami de Américo Castro, qui est le premier qui a mis le thème à la mode, si on peut dire (aucun des deux était d’origine « converso »).

Tout écrivain espagnol est obligé de s’intéresser au thème des « conversos », étant donné que si on ne le connaît pas on ne peut comprendre ni l’histoire ni la littérature espagnoles (et pour commencer Cervantes et Don Quijote). L’Espagne est le pays le plus important pour le judaïsme, après Israel. Il ne faut pas oublier que le Zohar et beaucoup de livres « kabbalistiques » on été écrits en Espagne. Il suffit de connaître Tolède pour se rendre compte qu’on ne peut pas comprendre l’Espagne (dans le cas où l’Espagne serait compréhensible – ce dont je doute de plus en plus) sans s’intéresser au judaïsme espagnol (au soufisme aussi, mais moins).

Quant à l’intérêt de Jiménez Lozano pour la religion, il suffit de dire qu’il s’intéressait beaucoup aux mystiques espagnols et à Pascal (qu’il lisait en français, ce qui est rare en Espagne) pour comprendre son rapport à elle. C’était un chrétien libéral, anti-franquiste, très critique avec le Vatican.

Marie Sasseur dit: à

@Nombre de cinéastes ont utilisé ce procédé d’insertion de la réalité dans la fiction et réciproquement.

Pour ce qui est de la fiction litteraire , la première occurrence la plus communément admise, citons Don Quichotte et le procédé litteraire de metalepse.
William Marx , indispensable pour une lecture intelligente et novatrice de ce récit.

JC..... dit: à

DIMANCHE 27 AOUT 2023, 5h25

Revenons aux choses simples, oublions les horreurs peintes que l’Art nous inflige uniquement pour faire du fric, il pleut enfin, et la température est inférieure à 25 degrés…

Bon dimanche, camarades !

rose dit: à

Il pleut enfin.
Ici toute la nuit. Pluie fine et dense.
Soulagement.

rose dit: à

Il y a tellement de choses très curieuses « enterrées » dans les livres que personne ne lit, tellement de choses très intéressantes oubliées dans les vieux livres et qui ont une relation directe avec ce que nous vivons aujourd’hui.

Oui.
Hier, ai lu dans Nana une phrase entière qui correspondait à 2023.

Dans Zola aussi vous notez dans la marge ?

JC..... dit: à

J’ai trop de respect pour les livres.

Je ne note jamais rien sur le feuillage que je découvre. Cela ne sert à rien, me semble t il « d’apporter son apport » comme disait feu Nicolae Ceausescu, homme d’une immense culture qui n’en ratait jamais une…

renato dit: à

«… l’Art nous inflige uniquement pour faire du fric… »

Travaillez-vous pour que dalle, pépé, ou bien êtes-vous subventionné ?

renato dit: à

Avoir le passé mais pas le présent est un signe que l’on devient sénile.
Margaret Atwood, Surfacing.

JC..... dit: à

Cher renato,
Mon opinion franche et sévère sur les peintures minables proposées plus haut est aussi respectable que celle des acheteurs, n’est ce pas ?
Sinon prouvez moi le contraire, cad que l’admiration de ces monstruosités picturales est obligatoire !

renato dit: à

À chacun ses opinions, cher JC. Donc, puisque vous réduisez au fric le travail de quelques peintres, j’ai le droit de me poser des questions relativement à votre relation avec l’argent… ou pas ? C’est pour me faire une opinion, vous comprenez ça, je suppose.

Cela dit, je n’oblige personne à admirer quoi que ce soit. Une question a été posée par Jazzi, j’ai proposé une réponse… faut-il demander une permission avant de mettre en ligne quelque chose ? Les Deux Baigneuses de Jules-Frédéric Ballavoine vous aurait moins dérangé ?

JC..... dit: à

Cher renato,
Ma relation a l’argent est simple : puisque j’adore le dépenser, il m’en faut toujours plus !

Naturellement, j’ai horreur de le partager car ma relation avec lui, ce maitre du monde, est véritablement affective.
BàV

Marie Sasseur dit: à

@faut-il demander une permission avant de mettre en ligne quelque chose ?

Quand le quelque-chose est le sexe d’une gamine en gos plan, comme René le milaniais l’a posté, plus haut,  » pour répondre  » a une demande,
il vaut mieux qu’il ait de serieux  » arguments  » et pas pour la galerie.

Enfin moi j’ai définitivement catalogué ce menteur et vrai vicieux.

Sur ce on a perdu 20 degrés en 24h, de quoi refroidir un peu les  » audaces  » de ce cretin.

renato dit: à

Comme s’il s’agissait d’un ustensile à usage domestique évidemment, cher JC, c’est une bonne attitude. Mais êtes-vous sûr que tout le monde trouve ok votre manière de le gagner ? Donc, à propos des peintures en jeu, vous dites « l’Art nous inflige uniquement pour faire du fric ». Or, déjà l’art n’inflige rien à personne (du moine dans les démocraties libérales) ; puis sur quelle base vous dites que ces peintres (paintress/pittrici) agissent « uniquement pour faire du fric » ?

Marie Sasseur dit: à

L’art n’influe rien à personne.

Tu iras expliquer ça devant la brigade des mineurs, sinistre imbécile..
Délinquant.

Marie Sasseur dit: à

Mais le milaniais inflige sa connerie sidérante en permanence sur ce blog.

JC..... dit: à

Chère Marie,
C’est dans la nature du mâle humain d’être menteur et vicieux. Nous le sommes tous mais le mensonge est partagé ! Pour séduire, il faut mentir : maquillage subtil, coloration capillaire, travaux divers de chirurgie esthétique,

Bref, une vie sans mensonge et sans vices, quel ennui !
BàV

Marie Sasseur dit: à

Cela ne m’étonne guère du personnage.
Après avoir raconté comment il a laissé un gamin de son âge, aux mains d’un prédateur sexuel, en fermant sa gueulé, il poste maintenant, a 70 balais des clichés pedopornographiques pour caution artistique.

Minable, délinquant. Dégueulasse.

B dit: à

Tu iras expliquer ça devant la brigade des mineurs, sinistre imbécile..
Délinquant

Il est surement vrai que représentez un modèle d’intégrité, de probité, vous êtes exemplaire. Il faudrait un peintre pour ce tableau. Je ne comprends pas quelle mouche vous a piquée en ce qui concerne vos reactions occasionnées par les propositions picturales de renato. Elles ne nous enlèvent pas le droit d’y préférer l’Adam et Eve de Lucas Cranach.

Marie Sasseur dit: à

René ira se bourrer la gueule avec du Martini pour dire que c’est pas lui, c’est les autres. Minable.

B dit: à

Après avoir raconté comment il a laissé un gamin de son âge, aux mains d’un prédateur

C’est où, sous quel billet?

B dit: à

JC, moi je mentirais bien sous forme de chirurgie esthetique mais je ne dispose pas du budget et cela m’amène à poser cette question: les riches mentent ils plus cet mieux que les pauvres?

Marie Sasseur dit: à

Non.
C’est terminé. Tout a été dit et redit.

B dit: à

Quand le quelque-chose est le sexe d’une gamine en gos plan, comme René le milaniais l’a posté, plus haut, » pour répondre » a une demande,

Je n’y ai pas pensé, j’y ai vu un sexe epilé, un abricot. Cela dit mon expérience visuelle du sexe des enfants n’est peut être pas suffisante, j’ai dû poser quelques sondes urinaires, faire quelques toilettes mais j’ai plus travaillé avec les adultes. Est ce que ça ne pourrait pas être la vulve d’une très jeune femme?

JC..... dit: à

Chère B,
Il me semble que le mensonge plait de façon égale aux « riches » et aux « pauvres » qui l’utilisent.

La grande différence étant, je crois, entre les conséquences du mensonge, probablement plus conséquentes pour les puissants que pour les faibles.

Ceci pour la traduction : riche = friqué, pauvre = fauché. Mais la richesse et la pauvreté ne se limitent pas au pognon, évidemment !

Marie Sasseur dit: à

C’est sûrement une planche anatomique , dit la vieille erotomane.

Marie Sasseur dit: à

Mieux, un cliché préopératoire

Et cette conne se dit  » soignante « .

renato dit: à

À propos de riches et pauvres, B., récemment, la ministre Lollobrigida * a déclaré que souvent les pauvres mangent mieux que les riches, parce qu’en s’adressant aux producteurs pour obtenir des meilleurs prix, ils achètent des produits de meilleure qualité.

* Ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et des forêts du gouvernement Meloni.

Marie Sasseur dit: à

C’est ça René, pense à mieux te nourrir.
Tu referas l’apologie du jeûne une autre fois.

Jazzi dit: à

Marie Sasseur dit: à

Cher JC,
C’est dans la nature de la femelle humaine d’être pute et vertueuse. Nous le sommes toutes mais la putasserie est partagée ! Pour séduire, il faut castrer le mâle : insultes, coups de fouets vigoureux, soumission à des positions humiliantes…

Bref, une vie sans putasserie au nom de la vertu, quel ennui !
BàV

Marie Sasseur dit: à

Je n’ai pour l’instant , à deux exceptions près, lu aucun homme dans ce fil de commentaires.
Et j’ai plutôt des arguments, à faire honte aux putassiers et orduriers qui se prétendent du genre.

Marie Sasseur dit: à

Cette pute de barozzi se croit autorisé à utiliser mon pseudo.
Il n’a plus assez du sien.

B dit: à

C’est sûrement une planche anatomique , dit la vieille erotomane.

Dites chère MS, nous n’avons pas gardé les cochons ensemble, ceci étant je fais part de ma vision. Cette vulve ne m’a pas conduite à penser qu’il puisse s’agir d’une enfant mais d’une partie du corps d’un être encore frais et puisque la mode est pour certaines à enlever les poils j’y ai vu une vulve épilée. J’ai aussi repensé à Éric Chevillard qui dans un de ses communiques quotidiens faisait part de son envie d’abricot, jolie métaphore illustrée par cette représentation qui n’a peut être pas pu se passer d’un modèle vivant.

Marie Sasseur dit: à

La vieille erotomane tente de se refaire une virginité.

Pour les autres, car elle nous a déjà bien fait dégueuler, par sa veulerie et son voyeurisme, elle aussi.

D. dit: à

Chatgpt a trouvé une cinquième catégorie :

1. Gens qui signent avec leur vrai prénom et leur vrai nom.
2. Gens qui signent d’un pseudo mais qui veulent bien dire par mail leur vrai nom.
3. Gens qui ont un pseudo mais qui n’ont pas voulu dire leur vrai nom ou à qui vous n’avez rien demandé.
4. Gens qui changent sans arrêt de pseudo.
5. Gens dont le comportement ne correspond pas à ces catégories.

D. dit: à

En combinant toutes les variables que vous avez mentionnées (signature, pseudo, vrai nom, changement de pseudo, barbe, poux dans la barbe), voici les catégories possibles :

1. Vrai prénom et vrai nom, barbu sans poux.
2. Vrai prénom et vrai nom, barbu avec poux.
3. Vrai prénom et vrai nom, non barbu.
4. Pseudo avec révélation du vrai nom par mail, barbu sans poux.
5. Pseudo avec révélation du vrai nom par mail, barbu avec poux.
6. Pseudo avec révélation du vrai nom par mail, non barbu.
7. Pseudo sans révélation du vrai nom, barbu sans poux.
8. Pseudo sans révélation du vrai nom, barbu avec poux.
9. Pseudo sans révélation du vrai nom, non barbu.
10. Pseudo non demandé, barbu sans poux.
11. Pseudo non demandé, barbu avec poux.
12. Pseudo non demandé, non barbu.
13. Changement constant de pseudo, barbu sans poux.
14. Changement constant de pseudo, barbu avec poux.
15. Changement constant de pseudo, non barbu.
16. Autre comportement, barbu sans poux.
17. Autre comportement, barbu avec poux.
18. Autre comportement, non barbu.

Cela fait un total de 18 catégories possibles en combinant toutes les variables mentionnées.

Marie Sasseur dit: à

Oui évidemment, la poésie, et Chevillard et d’innombrables, et dans la légèreté et le plaisir.

Pas avec une canule ou un objectif de violeur.

B dit: à

Et cette conne se dit » soignante «

Curieusement, J’ai souvent été plus à l’aise avec l’appareil genito-urinaire des hommes qu’avec celui des femmes. Je n’ai exercé qu’un an en chirurgie et je laissai ma place pour le rasage qui à l’époque s’effectuait avec un rasoir à main, ensuite j’ai demandé aux patients hommes ou femmes de le faire eux-meme. Je n’ai travaillé avec des enfants qu’au cours de brèves missions d’intérim et j’avoue que je n’aimais pas à avoir à introduire de sonde chez des toutes petites filles qui pourtant en avaient l’habitude. Geste intrusif.

Marie Sasseur dit: à

Les sévices sexuels en milieu médical, Et Al est au top sur le sujet.

B dit: à

Pour les autres, car elle nous a déjà bien fait dégueuler, par sa veulerie et son voyeurisme, elle aussi.

Ah oui?
Ressortez donc Matzneff de votre machine à déni, il y a pire que vous si cela peut vous conforter dans votre attitude.

Marie Sasseur dit: à

Des poux possiblement dans sa barbe. c’est bien le seul truc qui m’a fait rire , dans la merde que nous a servie le milaniais.

B dit: à

Emballer une triste réalité dans du papier imprimé à lire. Une solution, un palimpseste infini. Il nous faut bien oublier, s’oublier, s’ensevelir sous les crimes ou la vertu des autres.

Bloom dit: à

Il est des façons de provoquer qui me semblent plus malines que d’autres. Norman Mailer punchant Gore Vidal en public me semble plus ballsy/couillu que de degoiser sans intérêt sur des auteurs morts et enterrés. Je vais lui proposer un combat de boxe…

Marie Sasseur dit: à

@Ressortez donc Matzneff de votre machine à déni ?

Mais qu’elle aille se laver le cul, cette vieille sale.

On va plutôt rappeler Francesca Gee à la barre, laquelle n’avait pas les appuis médiatiques d’une éditrice parisienne opportuniste, alors, pour se faire entendre.

JC..... dit: à

RECHAUFEMENT CLIMATIQUE

Par bonheur, il diminue aujourd’hui au bénéfice de la fraicheur renaissante !

On le sens même ici, où une brise légère, wabi-sabi dans son aptitude à signifier la beauté du monde, enveloppe délicieusement les participants au commentarium de la prestigieuse République Démocratique des Livres, que même le Niger nous envie.

Bon dimanche à tous et à toutes !

Marie Sasseur dit: à

And at last

Ressortez donc Matzneff de votre machine à déni

On va plutôt ressortir une  » soignante  » complice d’un pedocriminel.
Le secret médical…

Affaire Matzneff. L’ancienne ministre de la Santé Michèle Barzach entendue par les enquêteurs

B dit: à

Affaire Matzneff. L’ancienne ministre de la Santé Michèle Barzach entendue par les enquêteurs

Quelle connerie, ils feraient mieux de s’attacher à protéger les enfants et adolescents avec plus de moyens des pedocriminels qui utilisent le web pour sévir. Un octogénaire impuissant sera jugé pour des faits anciens, cela va faire que le monde sera débarrassé de toute sa vermine perverse, nul ne peut en douter. Les moyens octroyés à la surveillance sont dérisoires!

renato dit: à

Je m’attendais à une connerie de la part d’un non-scientifique, mais pas de vous cher JC, car vous devriez connaître la différence entre climat et météo, si ce n’est pas le cas :
La voix climat nous parle du rôle du soleil et de l’énergie reçue par la Terre et de la circulation atmosphérique sur l’ensemble du globe. Tandis que la météo est l’évaluation du temps qu’il fait ou qu’il va faire à court terme, et se définit par des valeurs instantanées et locales de la température, des précipitations, de la pression, de la nébulosité…

Il y a sans doute une relation entre l’augmentation des températures moyennes à niveau planétaire et le temps qu’il fait (températures plus chaudes = augmentent les taux d’évaporation, ce qui provoque des tempêtes plus intenses et des conditions météorologiques extrêmes) ; cependant, lorsqu’on parle de réchauffement on ne se réfère pas au dôme de chaleur qui nous a agacés dernièrement, mais à l’augmentation de la température sur les terres émergées, qui est, actuellement, de 1,2 °C en moyenne au niveau mondial.

Puisque même vous ne faites pas la différence, il serait opportun que les Verts, forts, toute leur fougue, expliquent aux gens que le climat n’est pas la météo plutôt que jouer les politiques engagées ; car il est évident qu’un malentendu existe lorsqu’ils parlent de réchauffement climatique (incidemment, « dérèglement » ce serait plus pertinent).

Phil dit: à

psyché souffreteuse.

euh..Fémisme
Excellent échange dominiqual sur le prestigieux blog à passou. Dear Renato, feed the beast !

Marie Sasseur dit: à

Relisez bien cela, et vous ferez cela en mémoire de qui vous vous voudrez.
N’oubliez jamais :

»La France a du retard, blocages subliminaux dus à des « élites » endogames, un Premier colored n’est pas pour demain »

« Nous parlons d’officines publiques de prestige à Paris, comme ce blog, pas de guichet sncf de province. Le profil du staff dirigeant est à peu près celui du prestigieux blog à passou. »

Marie Sasseur dit: à

Le philopede infect oublie de regarder dans son rétro, on rappelle ses  » saillies  » antisémites sur ce blog.

Marie Sasseur dit: à

« La voix climat nous parle  »

La soubiroux de Kolmar a des voix, celle de medine, aussi.

closer dit: à

Ce matin Gabriel Attal en pleine page de couverture du JDD, avec quatre pages d’articles « révélant » ses projets.
A ce train là, pas besoin de lancer un dominical macroniste en octobre !

Marie Sasseur dit: à

Le masque et la plume
Éric Reinhardt écrivain pour courrier des lectrices, marketing pur. Public ciblé
Ecole de commerce, fournit un service.
Il a tapé France sur Google pour savoir où se passe son bouquin.
Aucune sincérité.
Selon Beigbeder

Alors là, bravo, Frédéric, c’est presque ce que j’en ai dit, sur les premières pages.
Et il est compétent, il s’y connaît en nullités pour ne pas s’en priver lui même.

Son roman, qui reprend le même début que celui qui avait créé une polémique, serait en fait une réponse du romancier sur son making off, dit une autre chroniqueuse, bien dans le lectorat cible.

Il y a bien une histoire de tableau, dans tout ça, mais lequel…

Clopine dit: à

Rose, c’est exactement mon intention. Pourquoi me punirai-je encore plus ? Beaubec était ma demeure entourée. Ce n’est pas elle que j’ai fuie, c’est son « propriétaire ». Et ce n’était même pas vraiment son propriétaire, car, avec mes mots, je crois bien que j’ai réussi à la faire vivre au-delà de son existence concrète. Oeuvre d’imagination, bien sûr. Mais tout de même : vingt-cinq ans de turbin, ahaha !!!

et alii dit: à

o be or not to be, that is the question… » La fameuse tirade de Hamlet a son pendant égyptien ! Elle figure dans un papyrus daté entre 1 900 et 2 000 ans avant notre ère. Ce texte conservé au musée égyptien de Berlin depuis 1842 est bien connu des égyptologues. Intitulé « La Dispute du Désespéré avec son bâ [son âme, NDLR] », il voit son héros s’interroger s’il doit mieux vivre ou mourir. « Certains ont cru voir dans ce texte les réflexions d’un homme suicidaire ; d’autres, le dialogue entre un défunt et un esprit, à l’occasion du jugement dernier », explique l’égyptologue Marina Escolano-Poveda. Le document étant privé de son chapitre introductif permettant de contextualiser le reste du texte, les spécialistes d’histoire antique se déchiraient jusque-là.

Marina Escolano-Poveda est en passe de trancher définitivement la question. La chercheuse espagnole de 37 ans, aujourd’hui enseignante à l’université de Liverpool (Royaume-Uni), a, de fait, retrouvé dans les réserves d’un petit musée de Majorque (Espagne) les lignes introductives de ce récit digne de Shakespeare. Les passages manquants permettent aujourd’hui de mieux comprendre qui est le protagoniste de ce conte philosophique vieux de près de 4 000 ans. « Il s’agit d’un homme mourant qui décrit de manière imagée la manière dont il voit sa dernière heure arriver », émet l’historienne native d’Alicante
sur le point.

Patrice Charoulet dit: à

VOIX

Je suis de très près l’actualité politique française. Et je me pique de reconnaître la voix de la plupart des commentateurs les plus fréquents.
A la radio, je rate le début d’une émission où l’on a invité une dame dont je ne reconnais pas la voix. Pendant une heure, je me demande vingt fois, un peu agacé : « Mais qui est cette dame, mais qui est cette dame? »
La fin de l’émission arrrive. Je vais enfin savoir le nom de la dame.
Or, c’était un monsieur. Mon imagination n’allait pas jusque là.

Samuel dit: à

Pourquoi mon ombre me manque quand je marche au soleil et ne la voit pas ?

puck dit: à

« Seul un roman pouvait lui permettre d’atteindre ces vérités inaccessibles aux historiens. »

pas qu’aux historiens : à tous les lecteurs !
parce que les lecteurs aussi ont besoin d’atteindre ces vérités inaccessibles aux historiens.

concernant déjà les seuls historiens, déjà, il suffit d’aller dans un congrès d’historiens pour voir la différence entre ceux qui ont eu accès à cette vérité inaccessible et les autres, parce qu’ils ont dans leur regard quelque chose de méprisant quand ils regardent de regard méprisant ces autres historiens dont on voit à leur démarche titubante et leurs yeux vitreux qu’eux n’ont jamais eu accès à ces vérités inaccessibles soit parce qu’ils ne lisent jamais de roman soit parce qu’ils ne comprennent pas ce qu’ils lisent ou bien alors ils refusent de le voir parce que ça serait reconnaitre leur pauvre infériorité sur la supériorité du romancier qui détient ces vérités inaccessibles qui sont des vérités bien plus compliquées à obtenir que ces vérités accessibles aux historiens qui pensent que pour avoir accès aux vérités inaccessibles il suffit d’avoir une échelle pour avoir accès à des livres perchés trop haut dans leur bibliothèque comme si une vérité inaccessible devait forcément se trouver dans un bouquin lui-même inaccessible.
mais bon, cela étant dit, même sur wikipédia ils ont oublié de mettre que la Crimée a déclaré son indépendance en janvier 1991 alors que pour l’Ukraine c’était en août de la même année mais 8 mois plus tard et que quand ils s’en sont aperçus les autres leur ont « trop tard nous sommes déjà indépendants de vous » ce à quoi les autres ont répondu désole mais c’est une vérité inaccessible avant d’aller leur faire changer d’vis 4 ans plus tard à coup de gourdins….
comme quoi les vérités inaccessibles sont souvent des vérités cruelles qui entrainent disputes et autres conflits armés, ce qui aboutit à la situation absurde d’un monde se divise en 2 blocs définit par une patrilinéarité opposée qui aboutit au fait qu’ils ne partagent pas les mêmes vérités à la fois accessibles, mais aussi inaccessibles, ce qui fait que ce qui est accessible aux uns est inaccessible aux autres et inversement suivant la théorie des ensembles définie par Gödel, qui avait à son époque eu accès à des vérités inaccessibles, disant que les sous ensembles d’un ensemble ne peuvent pas constituer en soie ni en un autre tissu un ensemble appartenant à un sous ensemble d’un autre ensemble.

MC dit: à

B, il se murmure que Marie Sasseur cabale contre Chandler, lequel, dans le Grand Sommeil introduit un Libraire specialise en catalogues pornographiques. On nous assure aussi qu’ on l’ à vue hurlant contre les rééditions de D.H Lawrence, et tout spécialement celle de l’ Amant de Lady Chatterley. On l’a signalée en Allemagne, organisant un autodafe de livres d’ Irina Ionesco et de David Hamilton. Enfin, on l’ à vue prendre position dans la célébre Emission Virgule contre la reedition des Aventures du Club des Cinq, Enid Blyton ayant peint selon elle dans Claude « un personnage trans malsain qui ne peut que donner de mauvaises idées à la jeunesse. ». Vous me direz qu’elle est riche , belle, qu’elle a le sens de l’humour.?Je n’en jurerais pas. Bien à vous, MC

Marie Sasseur dit: à

Il y a bien une histoire de tableau, dans tout ça, mais lequel…
Deux moniales, un couvent, peut-on lire.
Au hasard, je dirais un tableau du XVIeme ou XVIIeme, ni avant, ni après

Un tableau à manger (tout le bénéfice) pour Reinhardt.

Dans cette idée, une pratique paraît-il qui a existé, l’iconophagie ou  » les images que l’on mange « , essai de Jeremie Koering.

Marie Sasseur dit: à

Un dernier pour la route.

« Depuis que j’ai appris deux ou trucs sur leur respiration, je ne dévisage plus les mottes de terre comme avant. Surtout après les pages d’anthologie où Arthur s’offre « une extase chtonienne »en enfonçant son sexe dans l’humus »

http://darwin-online.org.uk/converted/pdf/1882_WormsFrench_F1403.pdf

Bloom dit: à

Même scène dans le Vendredi de Tournier…

Jazzi dit: à

« contrairement à Pap Ndiaye, son prédécesseur rue de Grenelle, qui n’avait pas cru bon d’endosser la responsabilité d’interdire les abayas et les qamis dans les écoles, laissant aux proviseurs la responsabilité de trancher si ces vêtements étaient des tenues islamiques, Gabriel Attal devrait assumer de formuler des consignes ministérielles fermes interdisant le port des abayas dans les établissements scolaires, libérant ainsi les chefs d’établissement d’un poids et de leur solitude face aux provocations de certains élèves. » (JDD)

Jazzi dit: à

A propos des livres de la rentrée, l’avis d’Eric Naulleau dans le JDD :

« Éric ­Reinhardt chez Gallimard. Dans Sarah, Susanne et l’écrivain, un romancier entreprend d’écrire l’histoire d’une femme avec le concours de cette dernière, réalité et fiction se mêlent au gré de leurs échanges, le personnage imaginaire se lance à son tour dans un livre, etc. Trêve de suspens, le résultat ne risque guère d’éclipser les vertigineuses constructions de Borges, Nabokov ou Jan Potocki. Nous n’en demandions d’ailleurs pas tant, mais nous n’en demandions pas non plus si peu. Car Éric Reinhardt reste décidément à la littérature ce qu’un chanteur de charme est à la variété. Le lecteur se révélant le plus souvent une lectrice, seul paraît compter pour notre auteur de caresser celle-ci dans le sens du poil, au point de découper son texte non plus en chapitres, mais à la manière des dossiers que proposent les hebdomadaires féminins : « Comment expliquer une séparation aux enfants ? », « Comment s’adresser à une adolescente rebelle ? », « Quel côté du lit choisir ? », « Comment peut-on disparaître aussi vite de la vie de ceux qu’on aime ? ». Sarah est comme de juste victime d’une répartition des tâches « typiquement patriarcale », tandis que surgit une nouvelle forme de ­violences faites aux femmes quand plusieurs ­éditeurs refusent un manuscrit de Susanne : « ­Combien de ­circulaires de cette nature avaient-elles été postées le même jour à d’autres apprenties romancières, créant chez toutes la même béance de découragement ? Des centaines sans doute. » Le droit à être publiée, il fallait y penser. Et si la « béance de découragement » pique d’abord les yeux du lecteur comme l’irruption d’une directive de l’Éducation nationale au milieu des belles-lettres, il est par la suite question d’« imprégnation rétinienne », de « déploration atmosphérique » ou d’« état transitoire d’expropriation », si bien que l’harmonie du style administratif compense les égarements de l’écriture. Sarah avait pourtant prévenu l’auteur que pour transposer son histoire « il y faudra[it] du romanesque, de la même façon que l’on rajoute du beurre dans sa purée ». Dans sa purée, oui, pas dans sa soupe. »

Jazzi dit: à

Pas mieux que moi, la chronique cinématographique dans le JDD !

« Anatomie d’une chute ****

De Justine Triet, avec Sandra Hüller, Swann Arlaud. 2h30.

Après la mort de son mari retrouvé mort par son fils mal-voyant au pied de leur chalet des Alpes, une auteure allemande à succès, est soupçonnée d’homicide, inculpée puis jugée. Voilà cette femme complexe, comme toujours chez Justine Triet (La bataille de Solférino,Victoria, Sibyl), et parfois antipathique contrainte de se mettre à nu au fil d’un thriller judiciaire où la vérité se dérobe deux heures trente durant. Justine Triet ne prend pas le spectateur par la main, il est placé dans la même position qu’un juré : les témoignages se succèdent, les avocats s’affrontent et l’histoire de l’accusée finit par devenir une succession de différents récits où l’on peine à démêler le vrai du faux. Plus que la vérité, c’est l’inévitable incursion de la fiction dans la machine judiciaire qui intéresse ici. Cette Palme d’or, d’une remarquable intelligence, est aussi la passionnante étude d’un couple, entre frustrations, jalousie et rivalités, que portent des acteurs formidables, au premier rang desquels Sandra Hüller (Tony Herdmann) et Swann Arlaud (Petit paysan). Une preuve de plus que le cinéma permet parfois de mieux saisir le réel. Et de mieux le ressentir. »
(Baptiste Thion.)

Jazzi dit: à

Pascal Praud serait-il meilleur à l’écrit qu’à l’oral ?
Début de sa chronique hebdomadaire au JDD :

« Je l’appelle Don Drucker. Je lui baise la main quand je le vois. Il est le parrain de notre compagnie, celle des gens qui montrent leur bobine sur le petit écran ou causent dans le poste à la radio. Il entame ce dimanche sa soixantième saison à la télévision française.

Question longévité, il n’exista qu’Elisabeth II pour concurrencer Michel Drucker, à la différence que la reine d’Angleterre possédait une couronne à vie tandis que Don Drucker remet en jeu son titre chaque année.

Il a lancé Céline Dion et Jean-Jacques Goldman. Il a enterré Claude François et Johnny Hallyday. Il a lancé tout le monde. Il a enterré tout le monde.

Avant son accident cardiaque, je le croisais parfois le samedi à 9 heures du matin au Café de l’Alma dans le VIIe arrondissement, habillé en cycliste, cuissard long avec bretelles en élasthanne, gants qui laissent libres les doigts, coupe-vent ou veste de pluie l’automne, bonnet l’hiver. Michel Drucker était attablé pour un petit déjeuner de miel, de pain grillé, de thé vert et de pilules en tout genre qu’il disposait devant lui comme un enfant compte ses smarties. Des messieurs ou des dames bon chic bon genre lisaient Le Figaro à côté de lui en matant du coin de l’œil l’icône du temps qui passe qu’ils regarderaient peut-être le soir dans leur salon. « Tu sais qui j’ai vu ce matin au café ? », diraient-ils toute la journée à leur femme, à leur fils ou à leurs amis. « ­Drucker ! Drucker habillé comme Poulidor en train de petit-déjeuner. » Et bientôt Poulidor partait pour le bois de Boulogne, mais avant de tourner dans les allées, il préférait éviter tout risque de fringale. Je le croisais ainsi. Nous échangions quelques mots sur le PSG, Vivement dimanche ou L’Heure des pros qu’il dit ne jamais manquer, même s’il assure à Bruce Toussaint (sur BFM à la même heure) le regarder aussi tous les matins.

Je le voyais encore dans les vestiaires du Racing Club de France, méconnaissable avec son bonnet de piscine, ses lunettes pour nager et son peignoir jaune citron. À chaque fois, la même litanie : « Le sport, c’est ma vie ! » »

PS : ça vous évitera de l’acheter !

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