de Pierre Assouline

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La République des livres
De quoi Georges Perros est-il le non ?

De quoi Georges Perros est-il le non ?

Inclassable, cette œuvre est impossible à ranger tant son auteur se refusait à être dérangé. Pas une de ses lignes qui n’illustre une esthétique du refus. Il y a incontestablement du Bartleby en lui, mais en plus radical. D’autant que ses « non » s’exerçaient dans la sphère de l’édition, de la librairie et de la moindre participation à la mondanité littéraire. Lui aussi préférait ne pas. Ses écrits sont des dépôts ; il faut laisser fermenter, quitte à ce que ça prenne toute une vie, rien ne presse. Il est vrai que lorsque tant d’autres s’ingénient à se faire une place au soleil, lui s’efforce de s’en faire une à l’ombre. Du genre à s’acheter un « coffre-faible » et à s’étonner que ça coûte aussi cher que sa version la plus résistante.

Qui ça ? Georges Poulot dit Georges Perros, lecteur. Lui plus encore que d’autres. Pas seulement parce que ce comédien qui fut pensionnaire à la Comédie-Française, vibrait pour le théâtre mais dut y renoncer (comme il perdait ses moyens dès qu’on le regardait, il se résigna à ne jouer qu’en coulisses), fut lecteur professionnel pour le TNP de Jean Vilar et pour les éditions de la Nrf. Car s’il a lu toujours lu tout le temps et tous azimuts avec un plaisir inentamé, d’une lecture considérée comme de l’écriture remise en mouvement, on sent qu’il est de la race des écrivains qui aiment moins écrire qu’avoir écrit. Et même dans cette catégorie, il relève de la minuscule sous-catégorie de ceux qui constituent le principal obstacle à la publication de leur œuvre (Léon-Paul Fargue et quelques autres). Il lui est arrivé de renvoyer à Gaston Gallimard les contrats d’édition qu’il lui proposait afin de repousser le spectre de la publication. Il fallut la conspiration de ses amis Gérard Philipe, Jean Paulhan, Jean Grenier, Michel Butor pour faire ployer un peu cet homme du non. Comme si la liberté se mesurait à l’aune de la faculté de refus. Ce dont Perros, ce réservoir de « non », était convaincu (écoutez-le dans ce passionnant documentaire)

Il ferait une drôle de tête en découvrant ce pavé intitulé Œuvres (1600 pages, 92 documents, 32 euros, Quarto/ Gallimard). Rien ne le fait fuir comme de paraître en librairie sous forme d’un livre. Pourtant, ses textes paraissent mais en revue, lieu privilégié et territoire protégé. Il ne jure que par la revue ; et comme beaucoup ont cessé de vivre depuis, la collection de ses écrits était indispensable. Les écrivains y sont partout mais jamais envahissants. Il tient Kafka, écrivain célibataire, pour un « seulibataire ». S’étend sur Stendhal promenant ses mélancolies et entre le Louvre et l’Opéra (et il peut noircir des pages sur : « La vie se compose de matinées »). Se défie du jeune Philippe Sollers quand la haute république des lettres (Aragon, Mauriac…) l’adoube pour son premier roman Le Parc, prix Médicis 1961 :

« Je ne marche pas. C’est trop roublard pour moi, trop charmant, trop « de qualité ». On n’a pas idée d’aimer la littérature de cette manière distinguée. Ca fera long feu ».Expo2016.3.8

Rien ne l’exaspère comme le moderne autoproclamé surtout lorsque celui-ci disqualifie l’ennemi en le traitant d’« anachronique ». Plutôt Sartre que Camus quand on était sommé de choisir l’un à l’exclusion de l’autre, il déteste l’esprit de la bande à Tel Quel et se désole de voir que, entre les mains de la génération montante, la littérature est devenue « la tarte à la crème des gens qui meurent d’envie d’écrire, mais en sont incapables ». Le sabir structuraliste l’insupporte. Se réfugie alors dans François Villon pour oublier. Chacune de ses notes de lectures présente ainsi l’intérêt de parler de manière vraiment critique d’un livre, d’une oeuvre et d’un auteur et, au-delà, d’exprimer un art poétique, une esthétique, une vision du monde, une conception du roman. C’est en cela qu’elles sont bien plus que des notes à leurs dates lorsqu’elles concernant des contemporains ; s’agissant de classiques, elles méritent souvent l’anthologie. D’avoir assisté jeune au cours de Paul Valery au Collège de France laisse des traces.

On comprend qu’un moraliste ait été son écrivain de chevet et que Joseph Joubert fut celui-ci ; car si cet homme des Lumières écrivait beaucoup (lettres, notes, journaux), il refusait d’être édité ; il fallut attendre une quinzaine d’années après sa mort pour que son ami Chateaubriand fasse éditer ses aphorismes sous le titre Recueil des pensées de M. Joubert (1838). Un modèle pour Perros. On sent également l’ombre portée de Lichtenberg. Toutes précisions du côté des classiques destinées à vous éviter d’aller chercher du côté de Cioran et autres.

Un peu ours mais pas trop sauvage, foncièrement gentil, coléreux, désordonné, détaché, ascète sans ostentation, avec lui il fallait faire gaffe car il tenait pour insultante toute question posée à un poète sur la signification de son poème. Les sociologues lui faisaient horreur. Pas facile à interviewer, le bonhomme :

« Xavier Grall parle de vous comme étant continuellement en quête d’une ancre de miséricorde. Vous vous y reconnaissez ?

– Il faudra lui demander de développer »

G.Perros2-1 2La Bretagne n’était pas son pays d’origine mais Paris. Qu’importe puisque, quel que soit le lieu, il n’a cessé d’y transporter sa mansarde. La Bretagne, il l’avait adoptée : il y vivait, elle l’habitait. Depuis Douarnenez, où il avait l’illusion de se sentir plus protégé qu’ailleurs, il la parcourait à moto, bleue et rouillée, pour fuir le temps et le changer en vent dans ses virées à travers les marées. Thierry Gillyboeuf, maitre d’œuvre de cette belle édition quasi exhaustive ( manque la correspondance, trop énorme pour être disciplinée dans ce volume) qualifie ses poèmes de « chaloupés » (bien vu) et insiste sur la nature insulaire de toute son œuvre (bien lu) qu’il s’agisse des trois volumes de Papiers collés, de Une vie ordinaire, volée musicale de petits vers à huit pieds qualifiée de roman-poème, et des innombrables notes de lecture.

Cet écrivain de fragments a toujours cultivé le grand art de la note, poussant le vice jusqu’à écrire des « Notes sur la note ». Il paraît que de telles flaques d’écriture sont le fait de noteurs. Ou de faiseurs de notes comme autant de notes de musique. Preuve que parfois en littérature le diable et le bon dieu se retrouvent non dans le détail mais dans le déchet. Comme à tout moraliste, on peut lui reprocher de dire ce que nous ne savons que trop. D’autant qu’il parle de la vie, la mort, l’amour, l’amitié, le suicide et la solitude dont il convient de dire qu’elle est réactionnaire – mais pourquoi ? Téméraire lorsqu’on sait que dans ces hauteurs il y a toujours embouteillage de penseurs, surtout pour lui qui a lu et aimé Nietzsche et Kierkegaard. Sa note n’attend pas sous peine de moisir. Elle est griffonnée à la hâte en marchant sur des bouts de papier. La vitesse est constitutive de son mode d’écriture, donc de la sonorité qu’elle dégage. Il la tient pour la petite sœur du poème. Pour l’aphorisme plus encore :

 « Cocteau, ou le génie de n’en pas avoir »… « Sans la littérature on ne saurait ce que pense l’homme quand il est seul »… » Les personnages de Giraudoux ont lu du Giraudoux »…

On imagine ce que le titre Papiers collés doit à Braque, à ce qu’il en fit en 1912 lorsqu’il était premier de cordée du cubisme avec Picasso. A l’origine, cela s’appelait « Bout d’essais ». Puis « Carnet d’un indifférent ». Enfin « Papiers collés », qui correspond si bien à son objet, ces éclats de pensée, ces fusées de sensations. « Quelle que soit sa forme, le fragment perrossien trace une ligne de partage entre la liquidité maritime de la parole et la solidité tellurique du silence » remarque Thierry Gillyboeuf.

Ecrit à ras de la langue en pleine conscience du décollement de ce qu’il écrit par rapport à ce qui se fait ailleurs. Ses phrases ne sont pas destinées à être gravées dans le marbre mais sur le mur du vent. Le ton n’est pas moralisateur. N’empêche : pas un de ses fragments qui ne soit contestable, retournable, inversable. Lui-même s’en excuse : « C’est mon infirmité d’écrire des petites phrases ». Son génie est de faire se rencontrer des mots qui jusqu’alors étaient en froid. Perros réchauffe son monde. Evoque-t-il les petits torrents des Vosges que lui vient l’image d’un « truitage de la pensée ». Affirme sans déclamer. Rien de péremptoire avec l’arrogance que cela suppose. C’est juste que, dans sa forme, le genre de l’aphorisme ou de la maxime ne souffre pas le doute même si celui-ci ronge intérieurement son auteur. Pour avancer dans l’écriture, il se laisse envahir par ses fulgurances, creuse puis stratifie sans se préoccuper de faire dans le génie. C’est bon pour les autres, pour Kafka dont il admire la justesse du trait.

Seul un fort volume de Quarto rangé chronologiquement pouvait rendre justice à la singularité de l’œuvre de Georges Perros. L’auteur est à l’intérieur. C’est un couronnement et une fin de parcours quand tout est accompli. D’ailleurs c’est écrit dessus : Perros/ penn ar ros. Autrement dit : le bout du chemin. Le livre donne envie de rejoindre la société secrète des lecteurs du lecteur.

(« Xavier Grall, Nicole Corelleau et Georges Perros », , « Georges Perros », « Pierre tombale de Georges Perros » photos Michel Thersiquel)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

832 Réponses pour De quoi Georges Perros est-il le non ?

Delaporte dit: 28 novembre 2017 à 14h19

En fait, ils s’y étaient mis à deux pour traduire La Mort à Venise : Félix Bertaux et Charles Sigwalt. C’est du moins ce que notifie mon édition de poche qui reprend une traduction Fayard de 1971. On y voit en couverture une image tirée du film de Visconti, montrant Tadzio en costume de bain rayé sur la plage. Un univers délectablement suranné. J’ai toujours préféré la nouvelle de Mann au film de Visconti.

Delaporte dit: 28 novembre 2017 à 14h24

La Mort à Venise est un récit partiellement autobiographique de Mann. Il paraît, aux témoignages de ses proches, qu’il n’avait d’yeux que pour les jeunes gens, et notamment les serveurs quand il descendait dans les palaces. Une sorte de Proust. Sa famille fermait les yeux, et faisait tout pour cacher ce petit « travers » du grand écrivain. Mais « travers » qui a donné avec La Mort à Venise un grand chef-d’oeuvre à la littérature.

Delaporte dit: 28 novembre 2017 à 14h27

La plupart du temps, Thomas Mann donnait des livres énormes qui étaient des pavés. Avec La Mort à Venise, il fait court, mais néanmoins consistant. C’est un livre à dimensions humaines. Il faudrait le retraduire aujourd’hui, cela vaudrait le coup.

bouguereau dit: 28 novembre 2017 à 14h29

J’ai toujours préféré la nouvelle de Mann au film de Visconti

c’est beaucoup moins long et chiant..bien que paraphraser en long voir ‘naple et mourir’..hou florence ou venise c’est bien du sirop de littéraire..le voyage en italie d’un chleu en tarlouze..ça srait vnu a n’importe quel polo dla terre

bouguereau dit: 28 novembre 2017 à 14h31

et arrête de faire pas ton maigue surentrainé dlalourde..dédé havec sa ptite bouée tfais la pige

Petit Rappel dit: 28 novembre 2017 à 14h32

La photographie est de Michel Thersiquel, dit Thersi, qui sut photographier en maitre les choses et gens de Bretagne.
On ne se donnera pas le ridicule de rappeler qui fut Xavier Grall, physique d’Ankou, mais poésie tout de meme au dessus de celle des Rita Mitsouko.
Quant à Nicole Corelleau, on aura une pensée pour elle. elle cultivait en sa personne une tradition de bonne hotesse inaugurée par sa mère, chez qui un Vlaminck et bien d’autres ne dédaignaient pas de descendre. Il faut dire qu’elle avait tendance à privilégier le talent sur les factures.
On dit que les artistes n’ont pas la reconnaissance du ventre. Pourtant, lorsqu’elle quitta ce monde, elle fut saluée dans celui de la Presse Parisienne d’un bel article de Xavier Grall qui avait pu en apprécier, lui, la libéralité et la liberté. Il faut parfois savoir, chère Clopine, savoir regarder la Bretagne au delà de ses clichés…

Delaporte dit: 28 novembre 2017 à 14h37

« Mais si aucun de mes livres en trente ans n’a jamais seulement figuré dans la moindre des sélections préalables des jurys, n’est-ce pas parce que s’y affirme constitutivement leur franche incompatibilité avec ce système ? »

S’y affirme surtout, dans vos livres, cher Eric Chevillard, la plus grande nullité littéraire qu’auteur ait osé donné en ce monde. Un record ! Constitutivement ou non.

Delaporte dit: 28 novembre 2017 à 14h38

« Mais si aucun de mes livres en trente ans n’a jamais seulement figuré dans la moindre des sélections préalables des jurys, n’est-ce pas parce que s’y affirme constitutivement leur franche incompatibilité avec ce système ? »

S’y affirme surtout, dans vos livres, cher Eric Ch…, la plus grande nullité littéraire qu’auteur ait osé donné en ce monde. Un record ! « Constitutivement » ou non.

JAZZI dit: 28 novembre 2017 à 14h39

« mon immense talent pour la saisie, mobilière et immobilière. »

Tu es huissier de justice, Chaloux ?

Delaporte dit: 28 novembre 2017 à 14h49

Le pape en Birmanie, très impliqué dans la crise des Rohingyas :

« Il n’a pas hésité à dénoncer à plusieurs reprises ces derniers mois le traitement réservé à ceux qu’il appelle ses « frères rohingyas », au risque de froisser la majorité bouddhiste de Birmanie. »

Delaporte dit: 28 novembre 2017 à 14h57

Quelques précisions sur la cérémonie religieuse pour le mariage de Harry et sa promise. Match nous informe qu’elle serait d’origine juive, et que la question serait réglée comme suit, aussi simplement qu’un coucou suisse qui dit l’heure :

«L’abbaye suit la décision du Synode général de 2002. Depuis lors, il a été possible pour les personnes divorcées de se marier dans l’Eglise d’Angleterre», a déclaré un porte-parole de l’abbaye de Westminster, selon des propos rapportés par le «Daily Express». Celui-ci a également confirmé que l’origine juive de la jeune femme ne l’empêcherait pas d’avoir un mariage «interconfessionnel» dans ce lieu de culte mythique de la royauté britannique

Janssen J-J dit: 28 novembre 2017 à 15h01

Elle a l’air sympa, cette Nicole Corelleau. Merci de lui avoir rendu hommage @ 15.32. Ne croyez pas ridicule de nous informer sur Xavier Grall, il y a des gens plutôt incultes icite, et somme toute fort désireux d’éclairages supplémentaires, comme moi, du moinsss. Au point que j’ai même pas encore acheté la Quarto-Gallim. Perros, mais j’en pense quand même quelque chose rin qu’à la préface vue dans une librairie…, de là à aller s’en épancher, voyez.

DHH dit: 28 novembre 2017 à 15h19

@ Phil
effectivement je me souviens que bertaux le pere apparaît dans le journal de thomas mann que j’ai lu naguere
de cette lecture je retiens aussi que la parole de Mann s’y libere et qu’il y parle sans inhibition gêne de son attirance pour les garçons
et pour continuer dans ce bavrdage,cette communion phatique qu’on nous reproche ici,j’ai un jour entendu quelqu’un me raconter sa rencontre avec thomas man dans sa maison de Zurich
c’etait ma prof d’allemand de seconde ,une jeune agrégée débutante qui deux ans auparavant avait fait son diplôme -on dit aujourd’hui son memoire de master- sur Thomas Mann et ,suite à sa demande de le rencontrer pour progresser dans son travail de recherche , elle avait été reçue par le maître ,qui l’avait accueillie chez lui dans son salon dominant le lac et Katia leur avait servi le thé .
Cette prof est probablement morte aujourd’hui mais cette tasse de the est sans doute restée comme un peack moment dans sa memoire ;en tout cas elle a émerveillé et rendu presque envieuses les ados que nous etions les

la vie dans les bois dit: 28 novembre 2017 à 15h26

Avec cette histoire de trad de « mort à Venise » par Jaccottet, honnête boulot de débutant, comme le raconte Amaury Nauroy dans son livre, chroniqué sur la RDL, cricri le croque-mort prouve de façon éclatante qu’elle ne panne absolument rien à ce qu’elle lit. Une anal phabete,c’te goulue.

P. comme Paris dit: 28 novembre 2017 à 15h29

« le voyage à Berlin en 42 est ce que j’ai fait de mieux dans ma vie ».
Au XXème siecle et encore maintenant, le mot d’ordre n’est-il pas : « A l’ouest, toujours plus à l’ouest ».
Berlin en 1942 était sur la route.
Malheureusement, beaucoup durent repartir vers l’est, terminus Magadan pour les plus chanceux.

la vie dans les bois dit: 28 novembre 2017 à 15h30

Le père Mann regardait de biais les jeunes hommes. De quoi voir un peu moins de magie sur la montagne. Un inverti proustien, et c’est la famille Mann qui trinque.

Janssen J-J dit: 28 novembre 2017 à 15h42

Il serait grand temps de cesser cette hargne infantile et maladive contre une fidèle internaute tout aussi intéressante que la moyenne. Notamment de la part de supposés adultes (???) qui, sous couvert de leur anonymat, se donnent ainsi au spectacle d’un harcèlement criminel dont ils seraient les premiers à réprouver les pratiques dans le monde scolaire. Je ne vois pas comment on peut mettre fin à cette dégoutation, ignoble et ordurière conjuration des chaloux et autres vie dans les bois, des gens qui cherchent pourtant à se faire passer pour de respectables esprits littéraires supérieurement éclairés. J’en suis tellement écoeuré que je préfère alerter les internautes de la rdl et passoul avant qu’il n’arrive quelque malheur. Je crois vraiment qu’on sous-estime ce qui se passe ici, aussi.

la vie dans les bois dit: 28 novembre 2017 à 15h46

ducon tu peux ranger ta batte de baise ball, ton incitation à la haine, on sait où tout cela a mené. Pauvre toquard.

Delaporte dit: 28 novembre 2017 à 15h47

Intéressant débat sur le site de Libération, dont je partage le propos, après tout ce que nous avons vu :

« Pourquoi séparer critique cinéphilique et affaires de harcèlement ? Une récente émission radio de Frédéric Taddeï prouve que les discussions sur les œuvres et leurs auteurs se complètent. »

la vie dans les bois dit: 28 novembre 2017 à 15h51

Au fait ducon, ton attachée de com’ va bien, au moins? Donne nous des nouvelles de temps en temps. J’ai l’impression que cette grande liberté de Perros lui a été comme une révélation.

la vie dans les bois dit: 28 novembre 2017 à 16h06

Les analphabète ne sont pas des illettrés, il y a une nuance. En revanche les analphabètes ne comprennent pas ce qu’ils lisent. une humiliation publique méritée pour une donneuse de leçon, et bons points

christiane dit: 28 novembre 2017 à 16h08

@Janssen J-J dit: 28 novembre 2017 à 16 h 42 min
Oui, c’est limite, d’autant plus que j’ai mis en lien la page du roman d’Amaury Nauroy qui prouve que lvdb raconte n’importe quoi. Mais même là, devant cette preuve indiscutable, elle continue à cracher ses certitudes et dire qu’elle a raison, tout en m’insultant à nouveau. Qui ne sait pas lire ? qui est malhonnête ?
Et je passe sur le commentaire hargneux de clopine et sur ceux malveillants de Chaloux.
Oui, Pierre Assouline ne fait rien, laissant son blog ouvert à tous les commentaires…
Je pense que je vais faire comme chez Sergio, ne plus venir ici, non plus et laisser ces trois-là prendre le pouvoir ici. Triste évolution d’un blog que j’aimais bien…
Merci JJJ pour votre probité et votre courage car comme on le dit « qui ne dit rien consent ».

Phil dit: 28 novembre 2017 à 16h14

dear dhh, en son temps votre « communion phatique » au fil du souvenir de votre professeur vous convierait en décades à Pontigny. Aujourd’hui la reductio ad coming out de ces écrivains revient à supprimer le subjonctif de la prose de Gide pour en faciliter la lecture. De la Mort à Venise à la Montagne magique, Mann parsème son récit de dieux tutélaires dévoreurs d’enfants que tous les Visconti du cinéma sont impuissants à filmer et les traducteurs acculés à tirer d’une langue allemande des mécaniques de cruauté inconnues en français. L’édition poche de 71 (Bertaux) proposait une remarquable introduction de Geneviève Bianchi.

la vie dans les bois dit: 28 novembre 2017 à 16h14

Si l’odieuse lamentation de 16h42 n’émanait pas d’un anonyme qui a autant de pseudos que de prétextes, il pourrait commencer par s’appliquer à lui-même, ce beau masque d’enfant de chœur. Je déteste que l’on prenne l’auditoire pour des imbeciles.

Delaporte dit: 28 novembre 2017 à 16h31

Le dernier message du sous-marin argentin disparu en immersion dévoilé :

« Entrée d’eau de mer par système de ventilation vers réservoir de batteries numéro 3 a provoqué court-circuit et début d’incendie », indique le texte. « Batteries de proue hors service ».

Chaloux dit: 28 novembre 2017 à 16h34

Le problème, c’est que les querelles d’idée finissent toujours ici par devenir des querelles de personnes. J’avais un peu lu Perros il y a vingt ans parce qu’un ami m’en signalé l’existence dix ans plus tôt, et j’avais l’impression que Christiane délirait avec ses histoires de costume trop grand, de constat d’échec etc… Des énormités, mes lectures d’hier -entrecoupées de Tacite, j’avoue tout- me le confirment. LVDB a raison, la maitresse d’école ne sait pas lire, simplement parce qu’elle n’a jamais appris à penser. Quant à ce qu’elle-même écrit aux autres et des autres, il ne faudrait pas l’oublier, c’est une teigne.

la vie dans les bois dit: 28 novembre 2017 à 16h35

Faire un résumé , de mémoire, sur le passage lu d’un livre, c’est quand même la preuve d’un niveau de lecture qui a largement dépassé le stade infantile. Le plus fort c’est de mettre en ligne ce passage du livre d’A. Nauroy, et de ne pas etre capable d’en faire la synthèse. Oui cette trad de JaccotJaccottet était un honnête boulot de débutant.

Chaloux dit: 28 novembre 2017 à 16h43

J’ai lu cette traduction de Jaccottet par hasard. Elle avait paru dans une collection de prix Nobel reliée en plastique marron. Je venais de m’envoyer le texte en livre de poche, et cette seconde lecture a été une révélation, j’en ai plusieurs fois parlé ici. On peut être un débutant et déjà un maître, je ne vois pas la contradiction.

bouguereau dit: 28 novembre 2017 à 16h45

mes lectures d’hier -entrecoupées de Tacite, j’avoue tout-

sapré dsapré larbin..

Paul Edel dit: 28 novembre 2017 à 16h46

phil il s agit sans doute de Geneviève Bianquis.un des projets jamais mené de Michel Tournier etait de retraduire . »LA MORT A VENISE. »dommage qu’ il ne s’y soit pas attelé.

bouguereau dit: 28 novembre 2017 à 16h46

dalalourde qui s’essaie en uberchtourmf de hubote..là y’a pas dcocu qui dirait baroz

bouguereau dit: 28 novembre 2017 à 16h48

tum mpardonne polo dtavoir traité dordinaire tomasse man..toi tu l’aurais fait mourir à la grappa..ha ça aurait été plus great

Chaloux dit: 28 novembre 2017 à 16h48

Et oui, gros naze, je relis les Annales (faux ami) dans la traduction de Catherine Salles en Bouquins…

la vie dans les bois dit: 28 novembre 2017 à 16h49

Qui voit la difference entre le 16h42 et le 17h45?
Un peu plus alcoolisé, peut-être?

bouguereau dit: 28 novembre 2017 à 16h49

Je déteste que l’on prenne l’auditoire pour des imbeciles

tarzoune fsant tapissrie a lui tout seul..sapré tèrezoune

bouguereau dit: 28 novembre 2017 à 16h51

Aujourd’hui la reductio ad coming out

qui sème le vent au bacroume recolte des tsunamis à rome philou

bouguereau dit: 28 novembre 2017 à 16h52

Merci JJJ pour votre probité et votre courage

cricri qui flatte pour sachter une conduite de sortie un peu digne..elle rente a rculons hen somme

bouguereau dit: 28 novembre 2017 à 16h54

Janssen J-J vous avez raison

ête adoubé par un écorcheur de pti chien c’est pas bon..faut qutu tunes mieux 3j

Chaloux dit: 28 novembre 2017 à 16h55

« une conduite de sortie un peu digne. »

Ce qui serait peu susceptible de t’arriver, pauvre boumou.

bouguereau dit: 28 novembre 2017 à 16h58

La comparaison ne fait pourtant pas injure à Xavier Grall, M. Court ! Et pareil pour sa dame…

t’as vu sa mise? c’est dla grosse vue qui dirait deleuze..bonne clopine elle croit qule glyfosate et le canard vécé c’est pareil..pasque c’est dla même couleur et quça sboit pas surtout

bouguereau dit: 28 novembre 2017 à 17h00

haprés un combat quekfois c’est dur mon larbin..c’est tout hinterieur..je l’avoue..bon la lachté a ça dbon quovide entrelardé pourvoit..sapré larbin!

Chaloux dit: 28 novembre 2017 à 17h00

Qui voit la difference entre le 16h42 et le 17h45?

Gigi/boumou?

M’étonne pas, Gigi donne toujours l’impression d’avoir un balai dans le c… Et cette difficulté à s’épancher, tout à fait ça.

bouguereau dit: 28 novembre 2017 à 17h03

La photographie est de Michel Thersiquel, dit Thersi, qui sut photographier en maitre les choses et gens de Bretagne

ha..voilà un connaisseur..as tu hindentifié le truc sur la table..hévidemment dédé y va dire que c’est 2 bougie sur un paté de rillette..que c’est un rite breton perdu..mais c’est pas vrai

bouguereau dit: 28 novembre 2017 à 17h04

je connais 3 salles à paris mon péteux dlarbin..le soir quand tu veux..pour quon se rapproche

christiane dit: 28 novembre 2017 à 17h05

Bon, n’ayant plus de plaisir à venir écrire ici, je cesse ce soir mes commentaires. Malgré le fait que lvdb a tort. Que penser d’elle ? Elle s’est fait passer pour ce qu’elle n’est pas (ou elle est cette personne et dans ce cas elle a trompé son monde pendant les années F…) Elle peut être intéressante puis complètement excessive et malpropre, injuriant à tout va avec un langage déplorable.
Chaloux m’a bien déçu… Je crois pouvoir aussi bien penser que lui et quand je suis une « teigne » c’est pour lui renvoyer la balle. Ne pas oublier que c’est lui qui a commencé et de façon insistante à m’agresser verbalement, ici.
Clopine n’en parlons pas, sous son pseudo habituel ou sous ceux des trolls qu’elle invente elle m’a poursuivie de ces commentaires malveillants depuis 2088. Voilà. Elle revient « guérie », enfin… c’est ce qu’elle veut nous faire croire… A elle la place de cet espace.

Comme dit fort justement JJJ, la coupe est pleine ! Salut, JJJ. Merci à Phil, DHH, Rose et Lavande à Jacques aussi et à Bérénice qui aime l’Orénoque. Petit rappel (M.C) et Paul Edel, on communiquera ailleurs.

Chaloux dit: 28 novembre 2017 à 17h07

« elle m’a poursuivie de ces commentaires malveillants depuis 2088 »

Pourvu que ça dure…

la vie dans les bois dit: 28 novembre 2017 à 17h17

2088, back to the future. Pensées pour tousseux qui nous ont quittés L’âme à l’œil, et qui ne seront plus là pour protester contre la « glue »…

Chaloux dit: 28 novembre 2017 à 17h19

Tiens, boumou, pendant qu’on y est, tu voudrais pas dégager aussi? Et n’oublie pas ta paire de gants…

DHH dit: 28 novembre 2017 à 17h35

La charge de Chaloux contre Christiane orchestrée pour faire bonne mesure par les propos suffisants de lvdb n’est pas seulement inconvenante elle est stupide et deplacée .
On supportait à la rigueurs les puerils echanges de vannes entre lui et WGG ;c’était un element d’animation du blog auquel nous etions habitués, et qui lui donnait son tempo , chacun rendant coup pour coup d’injures verbales .
Mais s’en prendre à Christiane qui a l’elegance d’ailleurs de ne pas entrer dans ce jeu de cour de recreation et de tendre la joue gauche , on ne comprend pas
Traiter d’inculte, d’imbecile quelqu’un qui sait si bien écrire ,qui est aussi avide de culture, qui ne se contente pas de survoler les livres mais s’y plonge avec ferveur,qui aime reflechir et aller au fond des choses ,une telle attitude ne disqualifie –t-elle pas sans appel celui qui porte un tel jugement ?
On peut ne pas aimer la personnalité de christiane ,se sentir étranger à l’arriere plan d’emotion et de quasi religiosité qui nimbe sa pensée et donne parfois à ses billets un ton inconfortable pour ses lecteurs .
Mais cette miseen cause releverait du debat courtois entre pairs et de l’echange d’argumentsbien etayés ;
Telle n’est pas la posture adoptée par Chaloux, cet intellectuel de haute volée autoproclamé, qui se croit autorisé du haut du piedestal où l’installeraient sa culture exceptionnelle et sa competence averée en matiere littéraire, à se montrer non seulement condescendant et meprisant ,mais même grossier à l’egard de ce qu’ecrit fort bien Christiane dans ses billets , qui sont riches ,bien écrits , en aucun cas stupides ou puérils et dans lesquels s’exprime sa sensibilité de lectrice avertie et de femme généreuse

Chaloux dit: 28 novembre 2017 à 17h38

DHH, je ne réponds rien de plus que : rien d’auto-proclamé. Parce que j’éprouve pour vous une énorme estime et que je m’interdis quoi que ce soit à votre encontre.

la vie dans les bois dit: 28 novembre 2017 à 18h19

ohlala, c’est l’enarchie à l’ EN. Plus personne sur le terrain.

« Passou », ou ceux qui ont le Quarto, est-ce que ce petit texte  » gardavu » de Perros y est in extenso ?
Si c’est le cas, il ne faut pas regarder à la dépense.

la vie dans les bois dit: 28 novembre 2017 à 18h25

Un début qui me plaît bien:

« Je sais maintenant comment vivent, si j’ose dire, les flics. Je le dirai. Parfaitement infernal. »

Paul Edel dit: 28 novembre 2017 à 18h34

J’ ai besoin de quelque chose que je puisse lire mot à mot et non pas de ces phrases qu’ on reconnaît au premier coup d œil et qu’ on saute,comme presque toujours dans les journaux,et malheureusement aussi presque toujours dans les livres.Désir de relire Les affinités électives. «  »Peter Handke « ,le poids du monde traduit par G-A Goldschmidt

la vie dans les bois dit: 28 novembre 2017 à 18h36

Merci chaloux. Demain dès l’aube, à l’heure, etc.
Je vais aller à la librairie.

la vie dans les bois dit: 28 novembre 2017 à 18h40

Paul edel a des  » besoins ».
Ce n’est certainement pas moi qui vais lui donner le papier.

la vie dans les bois dit: 28 novembre 2017 à 18h42

Enfin ce petit texte de Perros n’y est pas in extenso, il fait 96 pages, dans sa version originale. Un hommage à Kafka, dommage.

Chaloux dit: 28 novembre 2017 à 18h45

Georges Perros à Jean Paulhan qui refusa le texte:
« Ne parlons plus de « Gardavu ». On ne devrait jamais écrire quand on est… contrarié, mais c’est généralement le moment qu’on choisit pour se raccrocher à l’écriture, qui se venge. ».

la vie dans les bois dit: 28 novembre 2017 à 18h47

Oui, et c’est en même temps une dédicace pour le keuf de 16h42 qui lance des lynchages en ligne:

« Ils sont attentifs à tout, sans trop en avoir l’air. C’est le métier qui veut ça. De véritables amis, qui ne se font d’ailleurs aucune illusion sur votre gratitude possible. Pour une fois, s’ils lisent ce texte… Secs, froids, d’authentiques éducateurs. C’est ce qu’il y a de plus frappant, oui, je dis bien, frappant, chez eux, cette indifférence, ce genre d’abnégation, cette humanité sans bavures. Il ne laissent pas voir, mais pas du tout, qu’ils sont gentils, qu’ils vous sont voués corps et selon toute vraisemblance âme, qu’ils ne vivent que pour vous, que par vous, que sans vous ils n’ont plus rien à faire ici-bas. Moi, je trouve que ça touche à l’héroïsme. Car pour un peu, on leur en voudrait, on ne comprendrait pas. Mais ils sont au-dessus de tout, c’est clair. Ce que vous pensez d’eux ils s’en moquent éperdument. Un peu comme les saints. « 

Chaloux dit: 28 novembre 2017 à 18h49

LVDB, vous devez confondre avec autre chose. Gardavu est un petit texte dans lequel il est question d’un séjour dans la cage d’un commissariat.

D. dit: 28 novembre 2017 à 19h06

Très gros malaise après avoir regardé Macron s’exprimer face aux burkinabais, s’adressant à eux comme il l’aurait fait à des enfants : première composante générant le malaise et qui n’est pas sans rappeler quelques épisodes croustillant de Tintin; la seconde étant la négation totale du développement qu’a initié et apporté la colonisation et dont il est absurde de ne voir que les crimes lesquels ont bel et bien existé.

Chaloux dit: 28 novembre 2017 à 19h35

Il y avait peut-être d’autres textes à la suite de Gardavu dans cette plaquette.

Pages 1006 et suivantes, un texte magnifique sur Lichtenberg, puis quelques très belles pages sur Joubert. (Papiers collés II).

Un curieux texte (la seule tentative fictionnelle, nous dit-on) L’Occupation, page 608, et juste au-dessus, pour commencer l’année 1963, quelques compte-rendus de manuscrits de théâtre pour le TNP, qui constituent chacun un adorable petit assassinat en réduction, c’est à dire en trois phrases. Perros a vraiment la dent extrêmement dure. Il ne fait pas grâce. Mais il est drôle.

Je m’en vais lire le portrait de Léautaud (page 1012).

closer dit: 28 novembre 2017 à 19h37

La video mis en ligne par lvdb est à peine croyable.

Qu’un président en visite officielle chez un autre président le traite littéralement comme un chien (c’est l’expression d’un journal africain), on arrive pas à le croire. Avait-il trop bu au déjeuner?

Chaloux dit: 28 novembre 2017 à 19h49

Après avoir lu sa page sur Léautaud, j’ai la -pour moi- très agréable impression que je me serais délectablement fâché avec lui sur le sujet. Ah, il en aurait subi des invectives, des arguments, des noms d’oiseau, peut-être même quelques insultes. Car j’ai le sentiment que Perros a eu beau connaître Léautaud, c’est à dire le rencontrer, il ne l’a pas compris pour autant. J’avais déjà eu cette impression hier en lisant avec curiosité sa note sur Passe-temps, qui est pour moi (les deux tomes) le livre à relire quand on ne peut plus rien lire, lorsque comme le dit Gracq citant Céline « on n’a plus assez de musique pour faire danser la vie ». Néanmoins, le jugement de Perros n’en est pas moins extrêmement intéressant et même fertile, et l’on regrette qu’il ne l’ait pas développé sur un plus grand nombre de pages.

bérénice dit: 28 novembre 2017 à 20h04

et de ne pas etre capable d’en faire la synthèse.

suis-je autorisée à rire? dans le cas contraire je rirai quand même.

Phil dit: 28 novembre 2017 à 20h05

Léautaud, dear Chaloux, comme l’Afrique a besoin de son ethnologue pour être compris. Le centenaire de Jean Rouch donne l’occasion d’y voir plus clair.

l'ombelle des talus dit: 28 novembre 2017 à 20h05

@les antiques vierges effarouchées

Dites, quand au printemps on viendra vous couper le jus, avant de vous en prendre à votre fournisseur puis à maudire le gouvernement et son attardé de Yuppie Président, le vôtre, pensez à interpeller d’abord le Président Burkinabè démocratiquement élu (bien remis, lui, du crime contre l’humanité qu’a pu constituer la colonisation)

Chaloux dit: 28 novembre 2017 à 20h06

Il ne faut jamais sous-estimer l’importance de l’internaute. Les commentaires sous l’article consacrés à Hollande sont beaucoup plus drôles que les mots qui lui valent ce prix.

bérénice dit: 28 novembre 2017 à 20h07

Comme quoi, cher Chaloux, la culture ne réussit pas à transformer chacun en bon homme à moins que ce ne soit de neige, je vous salue ( je dois en oublier à votre addition) .

Chaloux dit: 28 novembre 2017 à 20h19

Dear Phil, c’est bien possible; pour les générations qui suivent la mienne, Léautaud doit être déjà un peu hors de portée.

Bérénice, Perros à propos de Léautaud:
« (…)car non, vous n’étiez pas misanthrope -on ne soupçonne pas les vrais-(…) ».

Je vous fais grâce de la fin de la phrase qui me fâcherait. Néanmoins, il n’est pas impossible que la bonté véritable soit tout aussi insoupçonnable.

Claude Schlup dit: 28 novembre 2017 à 20h24

Chez nous, nous avons des politiciens corrompus, menteurs, vaniteux. Mais vous pauvres français avez élu le plus incroyable con.nard qui se puisse imaginer pour vous représenter TOUS (comme il disait).
Il n’a pas bu, il est simplement trop débile, c’est un imbécile qui a terni l’image de la France pour beaucoup de gens par le monde et pour longtemps. De l’humour, ça???? Imaginez l’abîme entre le Général de Gaule et cette crotte.
Melina Mercouri, à l’époque des Colonels, chantait « … la Grèce me blesse… », moi c’est la France qui me blesse aujourd’hui. Je suis comme Closer, je n’en crois pas mes yeux et mes oreilles.
Cela fait bien 50 ans que je révais parfois tout eveillé que je postulais pour recevoir le passeport français; dans mes rêves je devais passer diverses épreuves dont l’une était de faire une rédaction sur le thème « Pourquoi faut-il aimer la France? » ou alors sur cet autre thème « quel moment de l’Histoire a fait la France? ». Et je me voyait écrivant une belle page sur les deux journées de Bouvine (ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien, mais il y avait toujours deux belles pages pleines, et l’assistant du Maire d’un certain village inconnu la lisait admiratif, etc, etc) Eh bien, tant que ce pauvre Ma.con sera là devant son échiquier, je n’en voudrai pas, de son passeport. Je reprendrai mon rêve quand il sera parti!!

bérénice dit: 28 novembre 2017 à 20h29

Je vous fais grâce de la fin de la phrase qui me fâcherait.

de quel droit, de quelle couronne, par quel mandat?! je m’en tape de votre prétendu pouvoir.

bérénice dit: 28 novembre 2017 à 20h35

Comme d’ailleurs je me fiche de vous fâcher ou pas et si je parvenais à troubler vos eaux poissonneuses vous m’en sauriez ravie. J’ai rarement connu (et quoique…) des gens aussi malhonnêtes que vous ; ce blog est un miroir qui renvoie de bien flatteurs reflets , c’est à croire qu’il ne serve qu’à ça, blabla .

Chaloux dit: 28 novembre 2017 à 20h36

« Adieu Léautaud, nous restons dans ce monde incroyable qui ne vous fit jamais sourire, car non, vous n’étiez pas misanthrope -on ne soupçonne pas les vrais– non, vous n’aimiez pas tant que ça les bêtes- c’est tristement impossible. Vous étiez malheureux comme nous le sommes tous -à chacun sa manière- et sans cause très précise. Exister n’est pas une sinécure. Mais on ne s’y fait pas, voila le drame; ou la farce. Au choix ».

Phil dit: 28 novembre 2017 à 20h50

Léautaud était parfois malheureux et connaissait parfaitement la cause de son malheur. certes il aimait les bêtes. tout ça l’est bien, il suffit de lire son journal.

Chaloux dit: 28 novembre 2017 à 20h56

Tout à fait d’accord avec vous, Phil, et pour le malheur et pour les bêtes. Quant à la misanthropie, on peut être misanthrope sans être anachorète.

Chaloux dit: 28 novembre 2017 à 20h59

Le jugement sur Marie Mauron, que pour ma part je tiens en haute estime, qui était une femme formidable et un écrivain très attachant, est également très injuste.

Phil dit: 28 novembre 2017 à 21h00

Léautaud explique son caractère par une enfance privée de mère, en la seule compagnie d’un père mal aimant, souffleur au théâtre et coureur dans la vie.

Chaloux dit: 28 novembre 2017 à 21h06

Quand on lit la page complète, on a l’impression que Perros tente davantage de se dépatouiller avec lui-même qu’avec Léautaud.

Chaloux dit: 28 novembre 2017 à 21h52

Les commentaires sur les manuscrits de théâtre qu’on envoie à J. Vilar sont d’une cruauté absolument hilarante. J’ai toujours pensé que la cruauté est un genre comme un autre. Ni plus ni moins.

Moi qui avait projeté de lire autre chose, j’y suis encore…

D. dit: 28 novembre 2017 à 22h51

Mais vous pauvres français avez élu le plus incroyable con.nard


Eh bien, Cher Claude Schlup, je peux aujourd’hui me vanter de ne jamais avoir voté pour ce . C’est déjà ça.

Chaloux dit: 29 novembre 2017 à 23h03

4H30 de lecture sans le moindre ennui? On peut dire que ce livre est une excellente acquisition, qui contribuera j’en suis sûr à combler l’une de mes trop nombreuses approximations littéraires!

Hurkhurkhurk!

Sans rire, ça vaut vraiment la peine!

Delaporte dit: 29 novembre 2017 à 23h09

« Mais vous pauvres français avez élu le plus incroyable con.nard »

Moi, je n’ai pas voté pour lui. Lui, il veut mettre la France au travail, surtout les pauvres. Et moi je suis pour l’abolition légale du travail.

Chaloux dit: 29 novembre 2017 à 23h10

1) De costume trop grand?
– Point, un habit à sa taille…
2) Un vie en échec?
– Pas le moins du monde : une vie.

Et quelque chose d’incomparable et de si rare : une franchise obstinée.

Bref, lisez Perros, c’est vraiment très beau.

Chaloux dit: 29 novembre 2017 à 23h16

« Glyphosate: Merkel tance son ministre de l’Agriculture »..

Elle nous prend vraiment pour des c…

P. comme Paris dit: 29 novembre 2017 à 0h13

« L’homme n’est pas terrible de nature, il l’est seulement quand, esprit subalterne, il possède un certain pouvoir sur les autres hommes. La vraie souveraineté est toujours tolérante, c’est pourquoi elle est si rare ».
Ernst von Salomon.

la vie dans les bois dit: 29 novembre 2017 à 7h03

« Léautaud explique son caractère par une enfance privée de mère, en la seule compagnie d’un père mal aimant, souffleur au théâtre et coureur dans la vie. »
« Quand on lit la page complète, on a l’impression que Perros tente davantage de se dépatouiller avec lui-même qu’avec Léautaud. »

C’est super drôle.
L’un se prenait pour Alceste (*), et l’autre a- vraiment- joué Basque.

(*)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_L%C3%A9autaud

et alii dit: 29 novembre 2017 à 7h18

misanthrope:sur la page de wiki en lien
Alceste, un satirique, un homme d’une gaîté mauvaise, aux plaisanteries mordantes, aux vérités cruelles dites avec des éclats de rire, l’excès de clairvoyance et de désenchantement aboutissant à une sorte de moquerie féroce avec bonne humeur. Ce que je suis7. » léaautaud

bouguereau dit: 29 novembre 2017 à 8h40

ces romains étaient décidément himbatabe en ‘cosa mentale’..jlai déja dit donc jme resouviens rénateau..d’un vieux latiniste rabougri disant quand qu’on a rtrouvé un buste de césar a lyon il y a quelques années ‘il est exactement comme je l’avais imaginé’..j’avais un verre à la main jai du lreposer pour méditer

bouguereau dit: 29 novembre 2017 à 8h48

La vraie souveraineté est toujours tolérante, c’est pourquoi elle est si rare

ça exiss même pas..c’est pour ça qucricri elle devrait pas slaisser faire..elle devrait s’souvnir de tarzoune qu’avait scoué ses espadrilles singeant le pti jésus ‘je reviendrais jamais..jle jure telment quj’ai qu’une parole de raclure’

bouguereau dit: 29 novembre 2017 à 8h54

Mais vous pauvres français avez élu le plus incroyable con.nard

pour l’afrique..son apeuprés cafouilleux est plutôt neuf

Phil dit: 29 novembre 2017 à 9h07

Léautaud goûtait fort les maximes de Chamfort, faiseur considérable qui coupe le souffle aux aphorismiques amateurs.

Chaloux dit: 29 novembre 2017 à 9h31

Je pars pour une dure journée, craignant que le blog de P. Edel ne devienne une espèce de radeau de la Méduse.

Petit Rappel dit: 29 novembre 2017 à 9h44

DHH,Il suffit de lire les commentaires qui suivent certain départ pour constater combien ce blog, entre Chalouxie et Vide dans les bois, gagne en profondeur, en intelligence, en remarques, très certainement au seul bénéfice de la littérature!

la vie dans les bois dit: 29 novembre 2017 à 10h28

Court aime bien ronronner , dire que la Poesie de Xavier Grall est supérieure à celle des Rita Mitsouko, c’est son apport à la litterature. Devrait faire comme Phil et les professionnels, se coller du Alain Chamfort (attention piege) dans les oreillettes, ça lui deboucherait les esgourdes.

JAZZI dit: 29 novembre 2017 à 10h42

« Ce que les suprémacistes et néo-nazis américains doivent aux identitaires français et au « grand remplacement » selon Renaud Camus. »

Le pays s’exportent toujours bien, du côté des idées ?
Mais peut-on encore parler de « qualité française » !?

Chaloux dit: 29 novembre 2017 à 10h44

De plus, monsieur Court oublie un peu vite sa fronde contre Clopine qui ne lui demandait rien, et qui a duré des années. Profondeur? Littérature? Allons donc, c’est tellement mieux quand il s’agit de soi.

JAZZI dit: 29 novembre 2017 à 10h49

Clopine, as-tu vu le « Marvin ou la bonne éducation » d’Anne Fontaine. On y retrouve le Edouard Louis de « En finir avec Eddy Bellegueule ». Même si ce dernier a retiré son nom de l’affiche…

bouguereau dit: 29 novembre 2017 à 11h04

Mais peut-on encore parler de « qualité française » !?

camus y veut faire changer dcamp la virilité..les pédés ont droit haussi a leur faute de gout baroz

bouguereau dit: 29 novembre 2017 à 11h08

Jules César on l’a tellement vu que l’on jamais eu à l’imaginer, le boug !

vnant d’un phisionomiss à la noix comme toi baroz..’si zont des gros nez c’est qu’on est dans une bédé belge’

bouguereau dit: 29 novembre 2017 à 11h09

Léautaud goûtait fort les maximes de Chamfort

y smoquait de nietzlche..qui l’a vachtement pompé

Clopine Définitivement un cas à part dit: 29 novembre 2017 à 11h37

Jazzy, j’ai vu juste, la bande annonce, au cinéma , et cela a été le départ d’une discussion très « serrée » entre Clopin et moi.

Dès les premières images, CLopin a sauté sur son siège et m’a dit « mais c’est le bouquin d’Edouard Louis, ça ! » (faut dire que j’ai partagé assez considérablement autour de moi « en finir avec Eddy Bellegueule…) Tu en étais tellement impressionnée : faut qu’on aille voir le film, non ? »

Et tout de suite, j’ai été réticente.

J’ai dit : « mais comment peut-on adapter ce bouquin au cinéma ? C’est impossible, voyons : certes, il y a d’un côté un « témoignage » cru et opérant une sorte de « coming out » sur l’enfance, dans le quart monde, d’un enfant sensible qui deviendra homosexuel, et ça on peut le filmer. Mais justement pour prendre de la distance avec le sordide et faire échapper le lecteur au « voyeurisme », Louis entrelace chaque scène d’analyses sociologiques, bourdieusiennes, qui mettent en perspective l’histoire qui est racontée là : et ça, qui est le fondement du livre, comment le filmer ? Comment faire ? C’est impossible… »

– » Mais si, on doit pouvoir le faire,  » m’a alors asséné Clopin, « parce que la fille qui a fait le film a forcément demandé la permission à Edouard Louis. Donc il a été d’accord avec ça… Donc il doit estimer qu’elle ne le trahit pas… Donc le film doit être bien, puisque toi-même tu disais que ce bouquin était un sorte de « tournant » dans la manière dont la littérature peut témoigner de traumatismes sociaux… Alors, on va le voir ce film ?  »

J’étais si réticente, je voulais tellement savoir si Louis « cautionnait » le film, que j’ai refusé obstinément d’y aller avant d’ « en savoir plus »… Télérama m’a donné les clés : certes, Louis avait donné « la permission » à la réalisatrice (mais je me mets à la place d’Edouard. Tu écris un bouquin, et quelqu’un veut l’adapter. De quel droit, grands dieux, pourrais-tu t’y opposer, même si ce qui est dit ne correspond pas à ton propos ? N’est-ce pas le privilège de l’art de donner l’entière liberté à celui qui le goûte : et de permettre au spectateur du tableau, au lecteur d’un livre, à l’abonné d’un théâtre, de s’en emparer ? )

Mais Louis ne « cautionnait » rien du tout. D’abord, ça ne s’appelait pas « Eddy Bellegueule », mais « Marvin », on ne sait pour quelle obscure raison… Ensuite, comme je le prévoyais hélas, la réussite du livre, à savoir la force de la démonstration sociologique, était entièrement gommée derrière les « images-choc », dirons-nous, et le tour de force du jeune Louis qui avait tenu ses traumas à bout de bras et les avait examinés et « rendus » à la lueur de la raison bourdieusienne était ainsi annihilé.

Donc, aucune raison que j’aille voir ce film… Son sujet ne m’intéresse pas.

Phil dit: 29 novembre 2017 à 11h43

indeed consécration pour le châtelain homophile Camus qui voit sa prose et sa pose publiées par le newyorker, magazine favori des résidents de longisland lobotomiseurs hollywoodiens.
de quoi lui remonter le trimaster, sustenseur de ses c.ouilles eprouvées par ses tricks.
même du subliminal dont le poignant va ravir bougreau:
« In recent years, though, Camus’s name has been associated less with erotica than with a single poignant phrase, le grand remplacement. »

JAZZI dit: 29 novembre 2017 à 12h17

Je tenais le même raisonnement que toi, Clopine. A la bande annonce, j’ai eu l’impression qu’Eddy Bellegueule tournait au Billie Elliot, réconcilié avec son père ! Mais finalement, intrigué je suis allé voir le film, presque à reculons. Et, surprise, j’ai pas mal aimé. J’en parle un peu chez Annelise sur la RDC. Mais je serais curieux de lire ce que tu en dirais…

JAZZI dit: 29 novembre 2017 à 12h21

« vnant d’un phisionomiss à la noix comme toi baroz.. »

Qu’est-ce qu’elle a ma gueule, le boug ?

Clopine Définitivement un cas à part dit: 29 novembre 2017 à 12h57

Jazzy, si le film est bien fait, l’identification doit marcher en plein… Mais j’ai peur que le sentiment de trahison ne prenne le dessus sur toute autre considération !

JAZZI dit: 29 novembre 2017 à 13h17

Je ne parlerais pas de trahison, Clopine. Anne Fontaine, 15 longs métrages au compteur, en a fait un film, son film. Et son scénariste, Pierre Trividic n’est pas n’importe qui. Elle explique que c’est Edouard Louis qui est venu la chercher. Impressionnée par son roman, dans laquelle elle s’est reconnue en grande partie, elle lui avait dit qu’il ne s’agissait pas pour elle de réaliser un biopic de l’auteur et du personnage Eddy Bellegueule. Le résultat ne l’a apparemment pas satisfait et il s’est retiré du générique, non sans avoir été payé et tout en conservant ses droits pour une autre adaptation…
Vous devriez aller voir le film, Clopin et toi !

Petit Rappel dit: 29 novembre 2017 à 13h39

 » Télérama m’a donné les clés »
(« définitivement un cas à part »)
O illumination! C’est sans doute ce qu’on appelle penser par soi-même.
Que disait Paul Edel, déjà? « Une femme qui s’abétit en lisant Télérama ». Je n’aurai pas la cruauté de rappeler de qui il parlait.
MC

D. dit: 29 novembre 2017 à 13h40

Tous les guillemets de Clopine me mettent mal à l’aise. On dirait qu’elle ne trouve pas les mots et les tournures adéquates. Problème de vocabulaire ?

oursiv dit: 29 novembre 2017 à 13h48

Eddy Bellegueule, c’est bien ce type qui voulait interdire à l’excellent Marcel Gauchet de s’exprimer ?

Qui narre s’être fait violer mais on sait pas bien si c’est consenti ou pas…?

Mêler Bourdieu à cela est pour le moins odieux, même avec méthode.

AO

Bonne anniversaire Papa, tu aurais eu 90 ans aujourd’hui, suis toujours aussi triste que tu sois mort il y a 33 ans.

la vie dans les bois dit: 29 novembre 2017 à 13h54

Je reviens un instant sur les contributions de Court, pour le « bénéfice de la littérature », sur ce fil de commentaires, et cette grande affirmation, que tu restes comme un con à regarder passer les mouettes :
« La photographie est de Michel Thersiquel, dit Thersi, qui sut photographier en maitre les choses et gens de Bretagne. » signé: Court 28 novembre 2017 à 15 h 32 min

Un vrai  » travailleur » de la mer, ce Court.

Il insulte qui au juste, ici, ce brillantiné de mazout ?
Il ne sait pas lire, ni cliquer, lui non plus ?

____________________________

A propos, c’est pour le choix du photographe…

« Ainsi j’ai souvent remarqué
que la photographie dépend
bien plus de celui qui la prend
que de celui qui pose… » (in « une vie ordinaire »)

C’est très touchant. On ne dira jamais assez comment  » Passou » peut faire preuve de délicatesse…

Si cette édition Quarto des œuvres de Perros pourra enchanter plus d’un amateur de littérature, c’est bien sertis dans ce Mégalithe, que j’y ai trouvé les Poèmes Bleus.
(peut-être préciser qu’il y a par ailleurs beaucoup de textes inédits).

ken a vo !

Chaloux dit: 29 novembre 2017 à 13h58

our les vertueux de ce blog, je rappelle tout de même que je n’ai pas commencé avec Christiane.

J’ai eu le malheur d’écrire ceci :

Chaloux dit: 14 novembre 2017 à 16 h 43 min
La mort est un phénomène naturel. Pourquoi la dramatiser?
Je me souviens d’une vieille dame pressée de passer de l’autre côté qui m’avait dit:
‘Et dire qu’il y a des gens qui prient pour vivre ».
On entre, on sort.

Voici ce qui m’a été répondu :

Christiane dit: 14 novembre 2017 à 17 h 11 min
Chaloux dit: 14 novembre 2017 à 16 h 43 min
Oseriez-vous dire cela aux proches des victimes du 13 novembre 2016 ou au mari de cette jeune femme dont le corps carbonisé a été retrouvé en forêt, ou aux proches des victimes des tremblements de terre, ou à la famille de ce skieur qui est mort aujourd’hui ? ou à eux qui accompagnent des proches en phase terminale ? Enfin, Chaloux, un peu de décence !!!

Euh, oui, la mort est un phénomène naturel, on entre on sort. Tout ce qui est né est appelé à mourir. C’est dans l’ordre des choses. Les circonstances, malheureuses ou tragiques dans lequel ce phénomène survient n’ont rien à voir avec ce que j’ai écrit. Difficulté de dialoguer avec des gens qui n’ont pas appris à penser, vous reprochent votre indécence (mais franchement je ne suis pour rien dans le phénomène universel de la mort) et sont eux-mêmes indécents sans le savoir. Les jugements, insupportables, sur Perros, l’échec de sa vie et son costume trop grand, étaient du même acabit.
Bref, commencez par apprendre à penser et exprimez-vous ensuite.

(M. Court n’est pas bien…long à me donner raison…)

Delaporte dit: 29 novembre 2017 à 14h14

A propos de Meghan Markle, une question se pose selon Libé, qui fera la joie des amateurs de jeu de mots :

« Quel titre recevra la jeune épousée ? Duchesse de Sussex ou d’Essex ? »

oursivi dit: 29 novembre 2017 à 14h14

« Son génie est de faire se rencontrer des mots qui jusqu’alors étaient en froid. »
PA

Très joli, entre autres.

Perros m’a toujours évoqué, au point que je les confonde un peu, Roland Dubillard, à la mort duquel je me suis demandé comment avais pu oublier avec autant de constance d’aller frapper à la porte de sa petite maison au sud de Paris pour lui dire, telle cette New-Yorkaise croisant Groucho au coin d’une rue :

Monsieur, ne mourez jamais.

AO

Chaloux dit: 29 novembre 2017 à 14h18

On ne voit vraiment pas le rapport entre l’un l’autre, mais c’est sans importance…

Bonjour, comme disaient encore les vieilles rouennaises bien nées, il y a quelques années, au moment de vous quitter…

Delaporte dit: 29 novembre 2017 à 14h23

On s’achemine vers une cérémonie discrète, une sorte de mariage de M. et Mme Tout-le-monde, avec je dirais seulement une centaine d’invités. Cela ne restera pas dans les anales :

« la noce se déroulera en mai et aura lieu dans la chapelle Saint-Georges du château de Windsor »

oursivi dit: 29 novembre 2017 à 14h26

Dear Phil, en sont qui lam…binent d’autres qui l’an..glois.

Cela suffixe comme cela.

AO

Delaporte dit: 29 novembre 2017 à 14h28

Encore une énorme bourde au TPI. Quelle bande d’amateurs !

« L’ex-chef militaire des Croates de Bosnie Slobodan Praljak, jugé au Tribunal pénal international, s’est donné la mort en avalant une fiole de poison en direct. »

bouguereau dit: 29 novembre 2017 à 14h49

Bonne anniversaire Papa, tu aurais eu 90 ans aujourd’hui, suis toujours aussi triste que tu sois mort il y a 33 ans

et tu crois qu’il qu’ça a foute comme mon larbin..

bouguereau dit: 29 novembre 2017 à 14h53

Qu’est-ce qu’elle a ma gueule, le boug ?

‘baroz chouette chetron’..télérama met 5*

Delaporte dit: 29 novembre 2017 à 14h54

Au TPI, ceux qui sont censés rendre la justice sont complètement dépassés par les événements. Mort subite de Milosevic, sentences approximatives (notamment pour le « psychiatre fou »), et maintenant ce suicide en plein tribunal. Comme si on ne pouvait pas fouiller les accusés avant qu’ils n’entrent dans la salle d’audience ! Lamentable sur toute la ligne !

Delaporte dit: 29 novembre 2017 à 14h56

Et puis c’est un procès qui n’en finit pas, d’une lenteur abominable. Dans vingt ans, on les jugera encore, et ils seront touts morts de vieillesse !

bouguereau dit: 29 novembre 2017 à 14h58

Tous les guillemets de Clopine me mettent mal à l’aise

..t’ajoutes « bonne »..et ton transit s’améliore instantanément dédé

Delaporte dit: 29 novembre 2017 à 15h05

Sans ajouter non plus que le TPI coûte une fortune aux contribuables. Telle est la justice moderne. Là où, dans l’ancien temps, on aurait collé à toutes ces crapules douze balles dans la peau bien méritées, aujourd’hui on fait durer le suspens, avec une lenteur maniaque. Résultat : désintérêt général. Quel gâchis !

bouguereau dit: 29 novembre 2017 à 15h12

on aurait collé à toutes ces crapules douze balles dans la peau

dlalourde..et tu t’en fouts que tes sneufmouvies auraient mis mal a l’aise dédé..

bouguereau dit: 29 novembre 2017 à 15h16

« des mots qui jusqu’alors étaient en froid. »

chtement..c’est à mette dans l’algoritme..en premier va sortir ‘courageux chaloux’..mais hon hélimine facilement

chantal *.* dit: 29 novembre 2017 à 15h49

Bonsoir, j’aurais bien aimé discuter avec certains sur Perros, en particulier Gardavu, mais je n’ai pas pu me procurer le Quatro, et de fil en aiguille, sous le thème c’était mieux avant, répété plusieurs fois comme un dialogue entre deux, une fin, un début qui ne sort émotionnellement pas facilement. J’ai été voir Vila de Guédiguan et pas encore les mots pour l’écrire mais bien aimé.

D. dit: 29 novembre 2017 à 15h58

Himmler avait pas attendu d’être jugé pour croquer sa capsule chez le toubib en 45. L’avait eu comme un pressentiment…

D. dit: 29 novembre 2017 à 16h25

Bon documentaire sur Himler passé récemment sur Arte. On se demande toujours comment une personne intelligente (alors qu’Hitler l’était moyennement), et capable de tendresse et de don de soi-même avec femme et enfant, a pu croire un seul instant qu’une extermination pourrait passer comme une lettre à la poste… Il y a bien à la base un problème d’âme mal fichue, d’ange gardien déchu qui fait plus son boulot dès le départ. Quand on voit sur les photos de classe les tronches d’Himler et d’Hitler, qu’on compare avec les autres, on se dit qu’il existe bel et bien des gens qui naissent avec des âmes damnées et que ce serait peut-être rendre service à tout le monde et à eux-mêmes en premier de leur filer les capsules dès la petite section de maternelle, ni vu ni connu, entre deux barbouillages à la peinture à l’eau de croix gammée ou de drapeau de Daèche. Certains vont encore dire que j’exagère.

Sergio dit: 29 novembre 2017 à 16h48

D. dit: 29 novembre 2017 à 17 h 25 min
Certains vont encore dire que j’exagère.

Non, c’est bonnard…

Jean Langoncet dit: 29 novembre 2017 à 16h55

@Certains vont encore dire que j’exagère.

Sarkosy soutenait la thèse ; selon ces critères, on aurait par la même occasion épargné à l’humanité des zozos tels que Villon, Cellini pour n’évoquer que des sortes d’archétypes

davy louis-marie dit: 29 novembre 2017 à 19h16

@Chantal
Moi aussi j’aurais bien aimé discuter ici de Perros. Mais ce site ne s’y prête pas. Outre qu’il diffuse un documentaire non signé, sans son générique d’origine, piraté on ne sait où ni par qui, il ouvre un espace de discussion et d’engueulade incompréhensible à qui n’est pas du sérail.
Sans intérêt.

Chaloux dit: 29 novembre 2017 à 19h34

Puisque je vois que Monsieur C.P., qui est certainement un homme parfois intéressant mais qui n’a pas très bon caractère non plus, y va de son commentaire, j’en ajoute un, le dernier sur cette affaire, du moins je le souhaite.

J’ai défendu la mémoire d’un écrivain qui ne pouvait plus se défendre, contre une femme vivante, qui donc pouvait toujours répondre, et qui, de plus, énonçait des énormités à propos de cet écrivain.

Je ne suis pas du côté de la morale de M. C.P. ni de celui de Mme DHH. Du moins suis-je du côté de ma propre morale. Et je ne regrette rien.

la vie dans les bois dit: 29 novembre 2017 à 21h12

@16 h 49 min
« Gardavu » est un texte en prose écrit en 1961.
Un temps où les papiers étaient importants, et la maréchaussée, plutôt, comment dirais-je, plutôt zélée, pour le niveau d’éthique demandé…
On peut ne peut cependant pas dire que ceux de cette compagnie avaient fait école en Algérie… On n’en sait pas davantage.

S’il a pu tenir beaucoup plus de pages dans d’autres éditions ( Le temps qu’il fait, voir site Babelio, donné ci-avant) il est ramassé en 7 pages denses dans ce format Quarto.
Ce texte a été réédité, aux éditions Joseph K.( avec un autre texte énigmatique: l’occupation)

L’arrestation de Georges P., extrait:
« Quelqu’un des membres de cette honorable compagnie dont e pense qu’il est inutile de vous mentionner le nom, eh bien, tape très fort dans les côtes d’un…comment dirais-je… d’un homme. Oui. On n’en sait pas davantage. Vous vous trouvez là par le plus grand, le plus heureux des hasards, et vous y allez sottement d’un:  » espèce de brute » que ni vous ni moi, ne prendrions aussi gentiment.Car, tenez-vous bien, au lieu de me gifler, ou de se fâcher, la personne insultée- un grand à petite moustache- loin de m’en vouloir m’a invité chez elle.
(…) Et cette invitation pas du tout molle, comme quand on ne sait pas quoi faire, qu’on se traîne, qu’on rencontre n’importe qui, et qu’on lui propose de venir casser la croûte à la maison, histoire de moins s’ennuyer, ce qui entre parenthèse est une grave erreur. Non, très virile au contraire, on n’est pas des loques,, un bouton de ma chemise en a même sauté, pas moyen de refuser. »

Le lendemain, deuxième arrestation de Georges P., extrait:
 » Aussi quelle ne fut pas ma joie le lendemai main d’en voir rappliquer deux, très dignes, et qui me demandaient de les suivre. Comment donc ! Je venais de me lever. Leur empressement fut tel que je n’ai eu que le temps d’embrasser mes proches, et en avant ! Une magnifique voiture noire m’attendait dans la rue ( …) »
op.cit. p 505

Cette proximité de Perros avec Kafka elle est est explicite dans un autre texte,très sensible :  » Échancrures », dernier livre travaillé de son vivant.

la vie dans les bois dit: 29 novembre 2017 à 21h23

qq fautes de frappe à corriger, comme d’hab

J’aime bien penser que le non de Perros ressemble à celui de Michaux, aussi.

Chaloux dit: 30 novembre 2017 à 6h26

Oui, , si vous souriez, c’est déjà bien !. La certitude que le robinet à sottises sera bientôt ré-ouvert. En grand.

la vie dans les bois dit: 30 novembre 2017 à 6h33

cheuloux écrit penché, à mon avis, ce doit être  » signifiant ».

la vie dans les bois dit: 30 novembre 2017 à 6h35

on va lancer un autre challenge à chaloux, passé le test de la page 1012…

Quelle est donc cette énigme du  » Dossier Monique » ?

la vie dans les bois dit: 30 novembre 2017 à 6h46

(S’cusez chaloux, j’ai lâché l’affaire qui vous occupe: aucun intérêt.)

Chaloux dit: 30 novembre 2017 à 7h05

Page 323, c’est le Journal d’un séjour à Douarnenez 1956, avec Monique, dont le fiancé est en Algérie. Pas le meilleur du volume.

bérénice dit: 30 novembre 2017 à 7h13

20h34 Chaloux _ c’est allégeant, à moins que votre morale , son système pèse lourd dans votre balance, je doute bien que ce doute ne me suffise pour exister et bien que cela n’ait strictement rien à voir avec l’aparté précédant , mon doute vous concernant ne réussit pas à fixer le contour de votre prétendue morale extensive à tous domaines sauf à considérer l’amoralité comme son revers , l’une n’allant pas sans l’autre je pourrai ainsi considérer que comme chacun vos êtes pourvu d’un sens moral.

renato dit: 30 novembre 2017 à 7h18

« Ce suicide d’un inculpé, de même, va rester dans les annales… »
Le suicide politique de Cléopâtre à Hitler, ce serait un bon sujet de recherche.

Enfin, la monnaie virtuelle à 11.000 $ et la banane à 35 cents la tonne…

bérénice dit: 30 novembre 2017 à 7h21

. Certains vont encore dire que j’exagère.

du tout, cependant les enfants sont des êtres en devenir et dans ces conditions il semble assez difficile de déterminer entre tous ceux qui deviendront des nuisibles, des assassins, des génocidaires, des pervers polymorphes, des escrocs, des co..ards, cela ferait du monde à éliminer mais à ce jeu nous deviendrions semblables à eux – criminels en comettant l’erreur toujours possible d’éliminer des innocents ou de définir qui l’est ou ne l’est pas, qui mérite de vivre ou non, nous prendrions pour Dieu au jour du jugement dernier.

bérénice dit: 30 novembre 2017 à 7h23

8h18 il a été condamné sévèrement pour des actes génocidaires plus que pour des faits de guerre, de combien de morts est-il responsable, le sauriez-vous?

la vie dans les bois dit: 30 novembre 2017 à 7h26

@Page 323, c’est le Journal d’un séjour à Douarnenez 1956, avec Monique, dont le fiancé est en Algérie. Pas le meilleur du volume.

Il ne s’agit pas de décerner le top du meilleur texte du volume. Impensable. Le bloc de granit est un tout. Et chacun selon ses goûts. Selon que la prise sera adaptée au toucher… private joke.
Perso, j’ai un penchant très net pour tout ce qui ressemble à des vers à huit pieds.

Le Dossier Monique n’est pas que constitué de cet « essai de journalisme subjectif » (1956/1957)
Et ce texte a été l’un de ceux retravaillés par l’auteur, car c’est aussi la méthode Perros, et qui a été repris en 1977.

Ce qui permet de souligner le choix d’une édition chronologique, pour les textes datés, ce qui est loin de représenter l’ensemble.

Chaloux dit: 30 novembre 2017 à 7h28

Non, c’est loin d’être un tout, et comme toujours, les réussites côtoient des texte de moindre intérêt.

la vie dans les bois dit: 30 novembre 2017 à 7h30

Bien malin qui peut dire quel est l’intérêt, légitime…

Ciao, kenavo, je quitte.

Petit Rappel dit: 30 novembre 2017 à 8h14

« Le bloc de granit est un tout ».
Au chapitre Joseph Prudhomme, je la retiens, celle-là!

bérénice dit: 30 novembre 2017 à 8h18

8h28 un peu comme dans la vie, non? Bien que nos plans urbains et autres guides touristiques indicatifs nous protègent des pages sans intérêts ou même dangereuses en raison de peuplades suspectes à l’œil de l’être en phase avec sa civilisation et sauf à se passionner pour l’ethnologie alors qu’un recueil nous oblige à le lire avant d’être assuré que tout est bien comme on l’espérait répondant à la promesse d’une réputation ou d’un exotisme littéraire attendu .

la vie dans les bois dit: 30 novembre 2017 à 8h47

Court le mazouté , toujours à troller, a besoin d’un cours de géologie. Et no time to feed le troll. Clair ?

bérénice dit: 30 novembre 2017 à 13h31

petit navire? Il paraît que gît dans ces boîtes du dauphin alors pourquoi pas du Perros Guirec avec du Nuit St Georges, ça le fait?

christiane dit: 30 novembre 2017 à 15h26

Quelques merci :
à Pierre Assouline, pour la révision des commentaires…
à DHH, pour ces lignes qui me touchent profondément
JJJ, il semble que vous ayez été lu…

la vie dans les bois dit: 30 novembre 2017 à 18h16

mille mercis  » Passou » de nous avoir laissé commenter, en toute indépendance, -ie faisant fi des impostures-, sur ce Quarto de Perros.

chaloux, puisque nous ne sommes que deux sur cette affaire rare, je vous propose la page 529, pour dire que l’artiste est à l’intérieur. ( un conseil…)

Chaloux dit: 30 novembre 2017 à 19h13

Merci LVDB, je vais lire.

Pour le reste, on ne me verra jamais du côté des vertueuses sottises et autres énormités du genre manteaux trop grands, ni des gens à clientèle, ni de leurs oies. Ce et ceux que je respecte ne se situent pas à ce niveau-là.

Quant à Annelise, bien que je ne sois pas cinéphile pour deux sous, l’idée ne me viendrait pas d’aller troubler le bel ordre qui règne en sa maison.

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