Michaux, Henri, poète sachant dire non
Non ! Il en est qui ont besoin d’une vie pour apprendre à savoir dire non. Toute une vie ou presque, mais si ils y parvenaient avant, ce ne serait pas plus mal. Un simple « non » mais manifestement difficile à prononcer si l’on en juge par sa rareté, sa difficulté, sa violence. Il n’est pas de plus éclatant gage de la liberté conquise que cette faculté de refus.
Henri Michaux fait partie, avec Léon-Paul Fargue et quelques autres, de cette poignée d’écrivains dont leur éditeur Gaston Gallimard disait qu’ils étaient le plus grand obstacle à la diffusion de leur œuvre. Nul n’a mieux veillé que l’auteur d’Ecuador, Un Barbare en Asie et Poteaux d’angle à son effacement de la scène littéraire. Les cyniques diront, air connu, que la stratégie de la disparition a son efficacité dont témoignerait la sourde notoriété de Maurice Blanchot, l’homme invisible de la littérature.
Le poète détestait se pencher sur son « haïssable passé », reflet d’une écriture et d’une pensée qui l’horrifiaient. Il confiait volontiers ses archives aux flammes de la cheminée. Tout ce qui était susceptible de l’enfermer, sinon de l’enchaîner, le faisait fuir. Ses livres constituaient sa vie intérieure, en regard de laquelle l’aspect extérieur n’avait selon lui aucun intérêt. Or toutes les sollicitations de la société littéraire avaient pour effet de faire apparaître tout ce qu’il atomisait dans sa mémoire.
Bien qu’il ait été photographié par les plus grands (Cartier-Bresson, Freund, Brassaï, Cahun), l’exercice le rebutait car son visage à lame de couteau lui faisait horreur. Aux raseurs qui demandaient, encore et encore, à lui tirer le portrait, il se retenait d’envoyer une radioscopie de ses poumons et un agrandissement de son nombril. C’est à peine s’il a concédé « à titre extraordinairement exceptionnel » à Gallimard pour le numéro de la collection la « Bibliothèque idéale » à lui consacré, de publier en couverture son œil en frontispice et une photo de son ombre… Quant aux directeurs de revues et magazines, « toujours pressés, affamés, asticoteurs », ils étaient également rembarrés. Par lui ou par sa secrétaire, espèce rare « qui sache pour moi de quarante à cinquante façons écrire non ».
Alors non, cent fois, mille fois non, aux conférences, interviews, émissions, anthologies, prix littéraires, manifestations commémoratives, colloques, présentations, chansons, académies, jurys, représentations, éditions de poche, adaptations théâtrales et télévisées, hommages divers, numéros spéciaux. Même ses livres, il veillait à ce qu’ils ne dépassent un certain tirage, assez bas ; car au-delà de 2000 exemplaires, on verserait dans la vulgarisation, un mot qui commence mal, et le malentendu serait carrément obscène.
« Dans la crise du papier, ce ne serait pas moi qui mordrai dans le stock… ».
La perspective de finir « gavé de mon nom » le dégoûtait. Il n’avait de cesse d’éloigner le spectre de la vedettomanie. Michaux ou l’anti d’Ormesson. Son autobiographie tenait en trois phrases :
« Ma vie : traîner son landau sous l’eau. Les nés fatigués me comprendront »
Bien vu de la part de celui qui disait travailler par inaction. Et puis quoi : quelle extravagance que de vouloir faire parler Plume alors que le texte est déjà parlé ! Donc c’est non (208 pages, 19,50 euros, Gallimard), ensemble de lettres recueillies par Jean-Luc Outers, adressées à des amis, des éditeurs et différents correspondants (on peut feuilleter le recueil ici), déclinent toutes les formes du refus absolu auquel Henri Michaux se tint durant toute une vie au risque de d’une réputation d’intransigeance.
De quoi est-elle le non ? On parlera d’élitisme. C’est pourtant bien d’autre chose qu’il s’agit : conserver leur nature à ses écrits. Une attitude si intraitable exprime rien moins qu’une vision du monde, un art de vivre, une sensibilité poétique, une fidélité à soi. Quelle leçon de liberté dans cette faculté de refus ! Grâce à son amie et ayant droit Micheline Phankim, l’œuvre d’Henri Michaux est désormais largement accessible, son fantôme dû-t-il en souffrir, sans que ses poèmes en soient faussés. On chercherait en vain dans ce recueil le mot qui clôt superbement l’Ulysse de James Joyce, à l’issue du monologue de Molly courant sur trente huit pages, l’un des plus éclatants excipit de la littérature :
« … oui et son cœur battait comme fou et oui j’ai dit oui je veux bien Oui ».
(« Henri Michaux assistant à la conférence de Borges au Collège de France en 1983″ photo David Bueno http://www.davidboeno.org/http:/ et /webmaster.myportfolio.com/. ; « Mouvements, détail, 1951 » d’Henri Michaux)
863 Réponses pour Michaux, Henri, poète sachant dire non
Tout de meme, l’écroulement du monde du Javert Hugolien, avec ce suicide dans une Seine-Styx à deux pas de l’Hotel de Ville le rédime aux yeux du lecteur, Rose.
Il est exact que je ne prise guère la littérature durasso-angotique, et les turlutaines de l’autofiction. S’il s’agit de se contempler le nombril, j’estime que le roman a d’autres fonctions. Mais la ménagère de cinquante ans a toujours eu un faible pour la littérature de Gare. Laissons-la lui.
Clopine est dans le vrai en évoquant son mauvais pressentiment sur BdB. Je m’en souviens. Je n’ai pas par contre le souvenir que Montaigne à Cheval se soit montré tel qu’elle le dépeint, sauf à prendre son humour au premier degré.
Je ne crois pas que Nisard ait écrit de roman.
En tous cas, à la différence de bien d’autres, il est resté fidèle à ses bienfaiteurs des Tuileries. Bref, ce n’était pas une girouette.
13.47 Pourquoi immonde ?
Bdb 13h 28
Vous ne voulez pas parler du conte d’Annibal? il y avait de quoi entrainer l’éditeur à la faillite!
C’est à vous ces belles fesses, JJ ?
http://www.panthers.com/assets/images/imported/CAR/photos/2015/07-July/150701_classes_inside.jpg
14.37 j’ai participé à une discussion sur Thomas Bernard en croyant qu’on parlait de Thomas Mann.
Pas étonnant qu’il n’y ait eu aucun écho : c’était qui au juste ce Bernard Thomas, pas l’Autrichien avec un H., quand même ?
Edel est une sorte de Pontmartin. (José Cabanis a écrit un excellent essai sur Pontmartin dans un de ses Plaisirs et Lectures).
Jibé, vous êtes bien trop modeste.
C’est vrai, Jacquot, vous avez plein de côtés très intéressants.
Jibé, vous ne pouvez évidemment pas me voir mais sachez qu’interrompant mes ennuyeux travaux (que j’entrecoupe de mes visites ici), j’ai carrément applaudi devant mon écran, et pour un peu, je me serais levée pour danser une petite gigue ! C’que je suis contente ! Et un bonheur n’arrivant jamais seul, sachez que le dernier petit documentaire brayon pète la forme olympique… (on est obligés de rééditer des DVD…)
Clopine, définitivement un cas à part dit: 23 mars 2016 à 14 h 37 min
Là-dessus je vous suis totalement, Clopine.
PA nous a donné l’occasion de nous écharper, nous unir, nous insulter, nous réconcilier (ou pas), il n’allait pas nous rétribuer, non plus…!
Ce bouquin était de bonne tenue, sa longue introduction excellente, ses choix judicieux qui disaient assez bien l’ambiance potacho-baston de comptoir des premières années.
Et lire quelques de nos écrits mis sur papier parmi d’autres en général plutôt inspirés restera un cadeau du tôlier.
Hips. C’est le cidre. Zavez beau dire, y a pas que de la pomme.
AO
Danser la gigue. Un peu compliqué.
Est-ce qu’Assouline a envoyé un service de presse de son charcutage proustien au Père Lachaise? J’avoue n’en rien savoir.
Chaloux, danser la gigue, c’est un jeu d’enfants !!!
Faut être payé pour faire partie de ceux qui veulent pas être payés, c’est pas complexe faut pas sortir de l’X…
Clopine, ce n’est point là gigue des Cours.
Chaloux, ah, Chaloux, il n’y a pas si longtemps (en 2012…), on pouvait danser la gigue dans les aéroports européens. Je vous mets le lien, mais là, mon coeur se serre. Ces images sont devenues aujourd’hui presqu’insoutenables (en tout cas moi je ne peux pas les regarder sans avoir les larmes aux yeux), mais pourtant, elles témoignent de la beauté de la paix, de la jeunesse, et de la danse.
Voyez-les dans ce sens, je vous en prie.
Quand Jean Campanella fait pleurer les mémères avec ses tourterelles… mort de rire
Bartavelles, ou tourterelles ? Y a une nuance bon Dieu !
-Dessine-moi un documentaire brayon?
-Prends de la verdure, de l’authentique, de la bio, nourrie à la bouse purifiée, la seule, l’unique, la vraie.
-ça existe , ça?
-Non, mais Mame Clopine le dit et elle y croit, et puis tout ce qu’elle dit, selon ce qu’elle dit, finit par arriver alors…
-Et puis?
– Ajoute une vache qui ne vote pas pour la FNSEA…
-Comment trouverais-je cet oiseau rare?
-Demande à Mame Clopine. Les siennes sont toutes la maladie du Le Foll . Meme que quand elle sort l’affiche, elles se prosternent devant, comme en Inde. « C ‘est une espèce qui retourne à ses racines », qu’elle dit.
-Et pour le scénario?
-Va voir le Parisien très libéré. Parait qu’il est spécialiste.
-Non?
-Si! C’est dur à croire, mais…
-Et les acteurs?
Là, ça varie pas! Mame Clopine, Clopin, le Clopinou, et l’ane. Il joue bien lui…Meme qu’un Monsieur de la ville a dit qu’il méritait un Oscar !
-Des spectateurs?
-Peu mais du choisi. Michel, Edouard, Jacques quand il ne tourne pas. J’en oublie , mais pas beaucoup.
-Plus de monde sur la scène que dans la salle, alors?
-Oui … Mais il ne faut pas le dire!
-ça s’exporte?
– C’est une question qui ne se pose pas!
Très beau, dame Clopine. pas de fatalité, le temps de la Deneuve en brushing qui glisse dans les tubes de roissy reviendra.
ici Londres dit: 23 mars 2016 à 16 h 25 min
en réalité les tourterelles vont finir à la casserole ou en pâté
Qu’est-ce qu’elle nous fait, Clopine ?
Le brushing qd c’est totalement hasbeen ?,?, ?
Et Jacounet qui cherche une paire de fesses .. (!)
Tout est pour le mieux dans ce meilleur des mondes.
Daaphnée dit: 23 mars 2016 à 17 h 00 min
Le brushing
On apprend tout le temps des mots nouveaux ici…
Passeque le fontanges là au moins on sait ce que c’est on dirait un attracteur de Rössler… Le brushing ça doit être fractaliste…
La perspective de finir « gavé de mon nom » le dégoûtait. Il n’avait de cesse d’éloigner le spectre de la vedettomanie. – PA
Voyons, Pierre Assouline !
Faut-il que vous ayez perdu tout repère dans la vedettomanie parisienne ?
Deux ou trois lamentables se sont ridiculisés en réclamant des droits pour les Brèves de blog. Le petit raté Widerganger en était.
En effet, Sergio, il n’y a que la brayonne pour revenir nous assommer avec ses vielles réclames ..
(Non mais !
Vous croyez qu’elle comprend un petit chose à si peu ?
non, non, non, peine perdue .. !)
Madame Verniglia revenue nous informe que les tourterelles de JC sont en réalité de vieilles chouettes fripées ; et puis il ne sort plus de son deux pièces tellement il a peur suite à ses propos racistes quotidiens
William Legrand est syndiqué à FO: peu d’idées mais claires.
Vous savez quoi, Le Boug’, ici on s’est converti au rugby …
Bon, XV, XIII …, j’avoue n’en pas maîtriser les arcanes .
Mais, probablement, c’est bien cela qui me plaît et me distrait ..
en tout cas moi je ne peux pas les regarder sans avoir les larmes aux yeux
bonne clopine c’est la madone des aéroports
bouguereau dit: 23 mars 2016 à 17 h 37 min
..raclure est au poste de raclure
Ca peut être l’inverse… En se relayant !
..on srait pas là!
Daaphnée dit: 23 mars 2016 à 17 h 43 min
ici on s’est converti au rugby …
C’est pas un peu snob quand même ? Au polo comme tout le monde ça serait plus seyant…
Le problème, Sergio, c’est le cheval.
Une vieille carne même très docile et encore un peu vive .., ça ne le fait pas.
Des choix s’imposent.
En se relayant !
h 24..pierre paul jacques un pied sur l’ote
Au polo comme tout le monde ça serait plus seyant…
hach les bottes et les culottes de cavalières..la tnue d’écolière ça fait trop commun
Nota bene: reste le tennis, pour les jambes; les échecs, pour la tête.
Après, on peut toujours cuisiner et inviter notre D. ..
Voyons, Pierre Assouline !
Faut-il que vous ayez perdu tout repère dans la vedettomanie parisienne ?
..je dois t’avouer dafnoz que moi aussi quand j’ai lu ça j’ai du rtenir mes larmes..je controle mon corps mieux que bonne clopine attation..un homme ça doit..sinon tout barre en couille comme tu sais dafnoz
Non mais, Le Boug’ !
Ne me dites pas que vous craignez de faire trop élitisssssssste. Je n’en crois pas un seul ..
dans les pornos havant y’avait toujours une vieille bentley et un chateaux loué au weekend..maintenant tout se passe vite fait au bord d’une piscine minabe a l.a. ..t’as beau dire dafnoz le camioneur était fin de race
Daaphnée
« Le brushing qd c’est totalement hasbeen ?,? »?
« ici on s’est converti au rugby « …
Elle en sait des choses, daaphnée ! c’est ça qui est formidable chez elle
XXXXXX(((((((((((( Le Boug’, je sais bien que vous avez au fond de votre poche un grand mouchoir à carreaux comme on n’en fait plus. C’est pour cela qu’on vous chérit ici ..
Hein ??
Non.
Moi ???
Short sous les tropiques qd je ne travaille pas et juste la place d’y mettre l’incontournable féminin ..
Ben, si .
Oui .
)))))))XXXXXXXX
Albert C. dit: 23 mars 2016 à 17 h 30 min
William Legrand est syndiqué à FO
C’est toujours mieux que finir comme bouguereau brute épaisse, ou à pq bouffeur de tourterelles
Jibé dit: 23 mars 2016 à 14 h 00 min
BdB ou Chaloux (du pareil au même ?), on ne fait pas de la bonne littérature en réglant éternellement ses comptes.
Lisez donc Jourde, y compris son blog, et vous verrez qu’il ne passe pas son temps à régler des comptes.
(Je ne suis pas Chaloux)
formidable chez elle
Et encore !
Vous êtes loin d’être en capacité de tout pouvoir imaginer …
Débarrassez-nous de tous vos pavés.
La plage .
Laissez-nous, seulement, profiter de NOS plages ..
bouguereau met des bottes de cheval pour conduire sa voiturette dans permis.
Au pays des betteraves, bouguereau se sent une betterave.
Les FO m’ont toujours amusée .
D’un côté, je trouvais que c’était les seuls qui avaient le courage de mettre les pieds dans le plat quand il le fallait et, d’un autre, j’ai toujours observé qu’ils souffraient d’une telle méconnaissance, d’une telle incompréhénsion, d’une telle abyssale et insurmontable ignorance des jeux de pouvoir … que j’aurais – presque – eu avoir envie de les aider ..
Non, c’est vrai .. !
Comment résister au réflexe de lancer une bouée de sauvetage à l’homme qui se noie ?
Glouglouglou ?
Vous le faites très bien .
.
Chaloux dit: 23 mars 2016 à 18 h 59 min
Et au pays des courges Chaloux 1er est bien le roi.
deux tweets pour dire que P. Jourde a dépiauté un article du Monde des livres pour en faire une critique, pas notée, de mauvais prof de français qui tombe sur un mauvais commentaire de texte. .
Pierre Jourde, rechaussez vos p’tites sandales, pour nous faire le moine tibétain pas zen. On adore ça.
le camioneur était fin de race
XXX( Tout dépend du Marcel.
Ne vous faites pas d’illusions, mon Bouboug’.)XXX
« Je me contenterai de saluer en Michaux, avec affection et respect, le maître qui incite à percer à jour l’illusion mais ne décourage jamais d’aimer ce qui est là devant nous, un instant, dans les vaines formes qu’elle remue »
Yves Bonnefoy
http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS1042_19841026/OBS1042_19841026_084.pdf
Cloaque en steak dit: 23 mars 2016 à 19 h 02 min
Avis d’expert d’un fabricant de navets éternellement inachevés.
Franchement, LVDB, il faudrait être con comme un balai pour se chercher – nous en avons tous ici … – un maître en illusions .. !
mais Shirley, inutile de chercher un balai poils durs, vous êtes parfaite.
Ce texte de Yves Bonnefoy donné en lien à 19h28, est paru est paru en italien, en 1982.
C’est écrit tout petit, petit. Qu’il faut d’abord vérifier sa préparation personnelle, » son patitude », avant d’entreprendre un échange quelconque. A propos de Michaux.
Ciao, et bonne nuit. J’ai un livre important à lire, tout nouveau arrivé en librairie ce jour….
Shirley, mistake, lire: aptitude.
la vie dans les bois dit: 23 mars 2016 à 20 h 59
min
Shirley, mistake, lire: La Tique
Non, il est sans exemple qu’éclairée par un grand feu de bois l’obscurité
tarde à s’en aller, ne s’en aille que nonchalamment et à contrecoeur. C’est
sur des points pareils que l’esprit humain assoit sa sécurité et non sur la
notion du bien ou du mal.
Non seulement l’eau est toujours prête à bouillir, et n’attend que d’être
chauffée, mais l’océan lui-même, au comble de sa fureur, n’a de forme que
celle de son lit qu’un continent affaissé l’oblige d’occuper. Le reste est
égratignures du vent.
Par cette soumission, l’eau plaît aux faibles, les étangs, les lacs leur
plaisent. Ils y perdent leur sentiment d’infériorité. Ils peuvent enfin
respirer. Ces grandes étendues de faiblesse leur montent à la tête en
orgueil et triomphe soudain.
Qu’ils s’en gargarisent bien, car une fille moqueuse et un père sceptique,
en moins de ça, les culbuteront de cette plate-forme inouïe, où ils
s’imaginaient régner à tout jamais.
Henri Michaux
Lointain Intérieur
LVDB s’est noyée dans ses copiés et collés.
Amen.
Shirley à 15h28, à force de vous gratter ainsi tout le monde va finir par comprendre que vous êtes une chienne en chaleur. Un peu de tenue. Je reviendrai peut être allumer le feu ce soir, mais je sais pas si j(aurai le temps. Je vais en Italie ce we. Mais pas en même temps que les cloches.
la vie dans les bois dit: 24 mars 2016 à 6 h 11 min
Votre extrait de cette michauxterie à la mort moi le jonc témoigne d’une évidence : ce poète est lamentable.
Besoin d’eau
Si les Gaurs ont besoin d’eau, ils ne laisseront pas un nuage en l’air sans en tirer de la pluie. Je l’ai vu faire plus d’une fois. N’y aurait-il même aucun nuage en vue, pourvu qu’il existe une suffisante humidité dans l’atmosphère, ils vous feront bien vite apparaître un petit nuage, très clair d’abord, presque transparent, qui devient ensuite moins clair, puis moins clair encore, puis blanc, puis d’un blanc lourd et rondelet, enfin gris, et vous le feront alors dégorger son eau sur le pré ou sur le verger qu’ils tenaient à arroser.
In Le pays de la magie. Poème de qui vous savez.
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