Des années légères aux années de plomb
On le sait bien : ce n’était pas mieux avant. Ou plutôt : si notre mémoire, en cela aidée par le mythe édénique, a fabriqué l’idée que c’était mieux avant, c’est juste parce que nous étions plus jeunes, souvent plus insouciants, pas encore alourdis par les responsabilités et pas gagnés par le désenchantement, l’amertume, le regret –selon les cas. De là à s’imaginer qu’on est passé de l’âge de l’innocence à celui de la barbarie, il n’y a qu’un pas de deux esquissé par deux livres que tout oppose.
Dans Place des Vosges (150 euros, 16 euros, Seuil), Michel Braudeau, né en 1946, se souvient de ses années 70. Jean Cayrol, éditeur curieux, attentif, bienveillant, l’accueillait au seuil du Seuil pour lui permettre d’y faire ses premiers pas de lecteur professionnel, regard liminaire des manuscrits arrivés par la poste, et publiait son premier texte L’Amazone alors qu’il n’avait que 20 ans. Il traduisait les livres du linguiste Noam Chomsky et du psychiatre antipsychiatre David Cooper, accompagnait Jean-François Bizot parti interviewer William Burroughs pour Actuel, enregistrait les séminaires du docteur Lacan, courrait les filles, arpentait le Pérou, prenait le temps de perdre son temps. On croise les fantômes du plus parisien des écrivains cubains Severo Sarduy, de l’élégant et magnétique Roland Barthes et des amis de jeunesse décrétés amis pour toujours, Jean-Marc Roberts et Pierre Goldman. En ce temps-là, les existentialistes n’étaient pas encore tous empaillés au musée de l’Homme, les vitrines du de Saint-Germain-desPrés et du Quartier latin étaient encore pleines de livres et les sciences humaines tenaient le temps du pavé.
Pour faire tenir son récit, Braudeau a eu la bonne idée de l’organiser autour de l’appartement qu’il partageait à quelques uns, puis du réduit qu’il occupait sous les combles d’un immeuble de la place des Vosges à une époque où ni Jack Lang ni DSK n’en étaient des copropriétaires. Ce n’était plus le lieu pauvre et désolé de l’avant et de l’après-guerre, quand des exilés juifs polonais y abritaient leurs ateliers de couture, et ce n’était pas non plus ce que c’est devenu, un quartier de fringues hors de prix, de restaurants bobos et de galeries de peinture à l’épate, où seule la place elle-même, anciennement place Royale et la plus ancienne de Paris, son jardin, son monument à Louis XIII, sa remarquable unité architecturale de façades classées en brique rouge à deux étages semble hors d’atteinte des ravages de l’époque.
Sous ses arcades ou à la terrasse du café Ma Bourgogne, on avait plus de chance d’y croiser Mandiargues au regard las et mi-clos, ou Jean-Edern Hallier, personnage plus que personnalité des lettres parisiennes, pamphlétaire à la Paul-Louis Courier, cynique, menteur, mégalo, intelligent, malin, cultivé et souvent d’une comique irrésistible auquel sont consacrées des pages aussi empathiques qu’implacables ; à peine l’escroc qui détourna à l’unique profit de ses extravagances l’argent collecté pour la résistance chilienne est-il racheté par le culot et l’audace de l’aventurier qui anima l’Idiot international qu’il s’enfonce à nouveau dans ses ignominies pleines de panache, ses affabulations et sa dimension assez comique.
Un point de détail : pour corriger une petite erreur à propos de Georges Simenon qui vécut au 21 dans l’hôtel de Richelieu à partir de 1924 (on y lit qu’il avait baptisé Maigret son commissaire pour se venger d’un officier de marine habitant au-dessus de chez lui, avec qui il était en bisbille), le critique de Libération Philippe Lançon en commet une autre en écrivant :
« Simenon aurait habité cet immeuble à partir de 1924, agacé par un vieillard qui traînait des pieds dans l’appartement du dessus au point de donner son nom à sa plus célèbre créature, Maigret. C’est peu crédible, Simenon ayant créé Maigret à Morsang-sur-Seine dans l’Essonne en 1930, mais on a envie de le croire. D’ailleurs, c’est ici que Braudeau est devenu romancier. »
Ce n’est pourtant pas une affabulation. Le fait est que Simenon a vraiment vécu au 21 place des Vosges en débarquant à Paris. Quant à son commissaire, il ne l’a pas créé dans des vapeurs de genièvre un matin sur un quai où son bateau était amarré : le personnage s’est constitué progressivement dès 1929 au fil de différents romans populaires signés de divers pseudonymes ; et pour le baptiser, le romancier n’a pas cherché à se venger d’un voisin malfaisant mais au contraire a voulu rendre un hommage subliminal au docteur Maigret, qui vivait juste au-dessus, et avec qui il promenait son chien le soir dans le jardin ; toutes choses qui me furent un jour confirmées par un homme qui naquit dans l’immeuble, y vécut longtemps, s’appelait l’abbé Deliège… et qui se trouve être, sans la précision du patronyme, un personnage du récit de Michel Braudeau !
On s’en doute, le ton est assez nostalgique avec l’air de ne pas y toucher car l’époque ne remonte tout de même pas au Second Empire. Ca et là affleure le regret d’une certaine légèreté, dû à l’illusion d’avoir vécu un moment libertaire. C’est frappant dans les descriptions et plus encore dans les portraits auxquelles l’auteur excelle. Les toiles de Robert Malaval, artiste « glam rock » auquel il se lie d’amitié, auréolé du prestige d’avoir fréquenté les Rolling Stones période Exile on Main Street, lui semblent destinées, à lui, en priorité tant elles l’impressionnent
Le plus profond dans le récit de Braudeau, c’est peut-être cela : cette absence de la violence alors qu’il y eut tout de même une certaine tension dans l’après-68, même si la dissolution de la Gauche prolétarienne et la singularité du gauchisme français avaient épargné à la France l’équivalent, dans l’ordre du terrorisme urbain, des Brigades rouges italiennes et de la Fraction armée rouge allemande. Quant à l’enlèvement de Patty Hearst par l’Armée de libération symbionaise, il n’avait d’intérêt que par rapport au syndrome de Stockholm. Vu de la place des Vosges, tout cela paraissait assez exotique, vaporeux, sans gravité. De là à se remémorer les années 70 comme légères, il n’y a qu’un pas et pourquoi pas. Surtout en regard de nos actuelles années de plomb.
Il suffit de lire Terreur (254 pages, 18 euros, Grasset) pour s’en convaincre. Avec un sens aigu de la formule, des raccourcis et des ellipses qui font mouche, des analyses dérangeantes car volontairement tranchantes et sans appel, le tout présenté sous la forme de fragments et d’explosions de pensée, en s’aidant parfois de Nietzsche, Renan, Cioran, Clausewitz, du Shakespeare de Hamlet, du Sénèque des Lettres à Lucilius et surtout de l’injustement oublié André Suarès dont il semble goûter le côté Cassandre, Yann Moix trouble durablement. Le fil d’Ariane de son essai est une lourde chaîne dont chaque maillon est constitué des mots « terreur » et « terrorisme », « islam » et « islamisme ». Des noms y reviennent à chaque page jusqu’à former un chœur incantatoire : Mohamed Merah, Amedy Coulibaly, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, les frères Kouachi, Adel Kermiche, Abdel Malik Petitjean, des gens dont il lui coûte d’avoir sans arrêt à vérifier l’orthographe des noms.
Notre quotidien d’attentats, et de peur de la peur, y est décrypté avec plus de finesse et de profondeur que ne le font nos journaux, trop englués dans l’explication de l’événement, d’autant plus impossible qu’il est le plus souvent inédit donc impensé : l’exécution d’enfants à bout portant dans la cour d’une école juive, le mitraillage de terrasses de cafés, l’égorgement d’un prêtre pendant la messe, le massacre d’une rédaction, celui des clients d’un supermarché cascher, la course folle d’un camion sur la promenade des Anglais… Avec le recul, l’auteur fait surgir ce que l’on n’a pas eu le temps de remarquer dans l’instant : le contraste entre les intelligences déployées pour analyser les faits et la médiocrité de la pensée primaire des tueurs ; le fait que la revendication n’étant plus un contenu mais un contenant, Daech signe des chèques en blanc aux candidats au massacre qui donnent toute sa dimension au « Mort à crédit » de Céline ; la dimension spectaculaire au sens cinématographique du terme de certains attentats, un vieux paroissien de l’église Saint-Etienne-du-Rouvray ayant été forcé sous la menace de filmer l’assassinat de l’abbé, et à la porte de Vincennes le terroriste ayant porté une caméra GoPro autour du cou
Parfois, on aimerait qu’il aille plus loin, lorsque ses philippiques sont contestables. Ainsi lorsqu’il écrit sans citer nommément Michel Onfray :
« Certains (mauvais) écrivains et (piteux) penseurs français (je pense à deux d’entre eux qui se reconnaitront) sont cités et loués par Daech. Ils ont réussi à réaliser leur plus vieux rêve caché : devenir de vrais collabos.
Ce qui est pour le moins un contre-sens, le terme infamant de « collabo » ayant désigné pendant la guerre ceux qui avaient activement choisi le parti de l’ennemi. Ce qui n’est pas le cas, des déclarations du philosophe ayant été récupérées et instrumentalisées par les islamistes. Ailleurs, ses raccourcis se suffisent à eux-mêmes dès lors qu’on ne les tient pas pour des provocations, ce qu’il ne sont pas. Ainsi lorsqu’il hésite à taxer le tueur de l’hypercacher de judéophobe car c’est encore trop élaboré pour ce qui lui tient de pensée :
« C’est faire encore trop d’honneur à un tel zombie que de le parer de ce déshonneur suprême : le taxer d’antisémite (…) Les Kouachi, Coulibali et consorts sont des suivistes de l’antisémitisme. Ils pratiquent l’antisémimétisme »
Foin du principe de précaution, du politiquement correct et des dérives de l’amalgame ! Rien ne l’insupporte comme ces belles âmes qui s’empressent de clamer, avant même d’exprimer une quelconque compassion pour les victimes et leurs proches, que tout cela n’a « rien à voir avec l’islam » en dépit des revendications, des déclarations des terroristes ou de leur cri de guerre. Moix s’emploie alors pour sa démonstration à remplacer « Allah ou Akbar ! » par un titre au hasard d’une chanson des Beatles, disons « It’s been a hard day’s night » et il se demande :
« On dirait : jamais Lennon, jamais McCartney n’ont voulu cela. On dirait : les paroles de Lennon et McCartney sont interprétées de manière erronée. On ne dirait pas : « Ca n’a rien à voir avec les Beatles »
Moix tient que, au fond, le devenir de l’Etat islamique sur les terrain irakien et syrien n’a guère d’importance en ce qu’il a d’ores et déjà réussi à inscrire le califat dans les cerveaux : en se déterritorialisant, il s’est dématérialisé, « l’Etat islamique sera le pays de tous ceux qui n’ont d’autre état psychologique que celui de vouloir en faire partie. Ce sera l’Etat de tous ceux qui se trouveront dans un certain état« . Pour autant, Moix n’épargne pas les Français. Il leur reproche de s’adonner encore et toujours à leur sport national : la hargne qu’ils déploient à accabler la France quand ce n’est pas pour lui cracher au visage. Comment alors, se demande-t-il, peut-on demander à des étrangers, des déracinés, des paumés, des désintégrés d’aimer ce que nous sommes nous-mêmes incapables d’aimer ?
Un spectre parcourt Terreur de la première à la dernière page : la mort, la mort, la mort… A croire que la France vit ses années de plomb sous un ciel de suie. Ce qui est peut-être vrai. Le but recherché est atteint : on est troublé car rapidement oppressé, asphyxié par cette idée sourde qui court tout le long selon laquelle l’existence n’est plus que le laps de temps qui sépare deux attentats. A ceux qui feront la moue à une pareille vue de l’esprit, on suggèrera de prendre le métro à Paris et de bien observer les visages défaits des voyageurs lorsque les wagons sont immobilisés sur la voie et que le haut-parleur fait état de colis suspects. Ce qui arrive pratiquement chaque jour.
Douceur des années 70, morbidité de notre époque. Mais Yann Moix, comme Michel Braudeau, a une vision angélique de certains moments révolus. Oubliant la guerre d’Algérie, les attentats meurtriers du FLN et ceux de l’OAS, là-bas et en métropole, il ne voit de violence dans les années 60 que douce, celles des blousons noirs et des rockers, comme si la fin de la décennie marquée par le grand monôme de 68 avait éclipsé dans les mémoires le tragique de son début. Qui oserait écrire, en paraphrasant Talleyrand, que «quiconque n’a pas vécu avant 2001 ne connaît pas la douceur de vivre » ?
(Photos de Boris Savelev, Louis Stettner et Eva Rubinstein, peinture de John Mejia)
846 Réponses pour Des années légères aux années de plomb
Dans ce documentaire d’Arte il n’est pas évoqué Kafka, djavert. Rame dans l’bon sens steplait.
@janssens 15 h 01
j’ignore si GAG et Lhortolary étaient amis ;j’ai juste écrit qu’ils étaient condisciples, et, personnellement, n’étant pas germaniste, je ne les ai pas rencontrés pendant mes études ,contrairement à l’amie dont je citais le témoignage
« vaste stratégie de diabolisation »
rien que ça pauvre chou on chiale
JC….. dit: 25 janvier 2017 à 9 h 12 min
JC est toujours scato
Delaporte dit: 25 janvier 2017 à 13 h 37 min
Les nouvelles affaires Penelope Fillon (emploi fictif) et Macron (frais de bouche avec argent du ministère) montrent s’il en était besoin que la malhonnêteté est entrée dans les moeurs.
Et puis sans rire ils sont choufés à mort aller se faire gauler sur des trucs aussi triviaux, comme on dit en maths, c’est vraiment boeu-boeu ça ferait presque pitié !
Des glands pareils devant les ogres affamés qui peuplent le monde entier, on aurait été mal mergitur, hein…
D’ailleurs vaut mieux être hassoiffé nous au moins on fait pas de mal…
Jemand musste Josef K. verleumdet haben, denn ohne dass er etwas Böses getan hätte, wurde er eines Morgens verhaftet.
1ere phrase du Procès
GAG est plus proche du mouvement original de la phrase kafkaienne qui débute par le pronom indéfini humain « Jemand » (quelq’un) plutôt que par une construction impersonnelle du genre Il eut fallut…Or il est certain que l’attribution d’une agentivité humaine est le fait de K., qui se trouve démentie au fil du roman: c’est l’impersonnel, le non-humain, l’anti-humain qui domine & prend le dessus. D’où le quasi contresens d’une traduction par l’impersonnel…
Exactement, Jibé, exactement. Même être modèle de Léonard ne vaut pas ce sort-là – mourir d’une grossesse après un mariage à 13 ans… Mais bon, ça ne semble pas effleurer les auteurs du documentaire…
(n’est-ce pas Modigliani qui aurait préféré laisser brûler toutes ses toiles dans son atelier, s’il s’était agi de sauver le chat ?)
Pas de chômage chez Fillon. Pas de travail non plus. Il a résolu la quadrature du cercle.
Je me demande si je ne vais pas voter pour lui.
(On va dire que j’exagère mais n’ai-je point lu sous la plume de Blabla qu’il n’y a pas d’éthique chez Goya? On aura décidément tout lu).
Si, je l’ai lu, et fleuri :
Blabla : « Oui, c’est ça ! Sade c’est en effet très éthique. Les Caprices de Goya aussi ! Pauvre konnard ! » (Le parallèle Sade/Goya ne semble avoir inspiré aucun commentaire, même pas de DHH, c’est dire).
Quant à Moix, son seul talent ne réside-t-il pas dans le dégout qu’il inspire?
kss kss tatie danielle, je n’accepte rien des clebs dans votre genre. Vous devriez le savoir, depuis le temps.
’ils soutiennent des tyrans dans les faits directs et indirects. D 15h01.
D, la France sans ses ventes d’armes plus ou moins bien ciblées serait un pays totalement défait.
lv, pour le plaisir, le mien, des vôtres nous ne dirons rien , de fait je crois que tout le monde sait.
Ce que j’aimerais savoir Chaloux c’est si vous avez fait des batailles de boule de neige ?
Non, Nicolas, nous nous sommes heurtés au drame d’une chaudière en panne doublé de celui d’un plombier introuvable. D’où retraite -pas de Russie mais presque-.
bofbof tatie danielle. Votre ami ne semble pas vous en vouloir. Simplement il a disparu sans vous donner d’adresse. À mon avis, il doit avoir de bonnes raisons.
Dommage!!!! Un petit feu de cheminée allongé sur une peau de bête, c’est ce qu’il nous faut!
« Les peaux de bête », très peu pour moi.
Et maintenant qu’on ne me dérange plus. Je mets mon courrier à jour.
Salut à Pablo s’il passe par là.
Je vous le laisse volontiers ainsi que ses différentes adresses, faites en bon usage, nous n’étions pas ni ne sommes adaptés l’un pour l’autre, quand ça veut pas, ça le fait pas. Je n’éprouve aucun sentiment positif pour la personne à laquelle vous semblez faire référence et en conséquence aucune espèce de désir, ce qui vous concernant n’est pas du même ressort aux dernières nouvelles. Profitez et pensez à Ronsard.
http://www.poetica.fr/poeme-110/pierre-ronsard-cueillez-aujourd-hui-roses-vie/
Allez Chaloux, il existe de fausses peaux très douces qui imitent les vraies et s’offrent à nos corps dénudés sans qu’aucun animal ne subisse notre bêtise meurtrière ou chasseresse.
Je suis pour une autorisation individuelle de visite des camps de la mort. Lettre motivée. Constitution de groupes dans l’ordre des demandes. Des gens qui ne se connaissent pas. Pas de classes scolaires déjà constituées (on peut avoir le meilleur comme le pire).
Téléphones interdits et pas de photos sauf démaner écrite motivée.
J’ai été marqué hier soir par ce que disait la fille d’un déporté : le camp m’appartient. C’est parfaitement juste. Et ce sont ces personnes qui devraient décider des conditions de visite, pas tant les autorités locales.
. À mon avis, il doit avoir de bonnes raisons.
Oui, je crois que je sens la sardine et il ne supporte pas!
Bérénice, j’ai passé l’âge de ce genre de mise en scène. Il ne faut pas se ridiculiser plus que nécessaire.
Chaloux, puisque vous ne me faites plus rire il me faut inventer des motifs religieux.
C’est ça lâche-moi la grappe deux minutes, tatie danielle, tu f’ras du bien à ton copain de blog.
Sinon, pour « Paris brûle-t-il » je préfère le livre.
Aujourd’hui 100 microgrammes par mètre-cube de PM 25 en UdF et 75 de PM 10. C’est la preuve par neuf que les restrictions de circulation,vitesses, etc… ne changent strictement rien. Ce que nous savions déjà. Le facteur des conditions climatiques est prepondérant et la cause des particules est industrielle pour une énorme part.
Il serait bien plus intelligent d’installer 500 éoliennes en bordure immediate de Paris, et de s’en servir en mode ventilateur pendant ces épisodes anticyclonique. Ce que je dis prête à rire en apparence mais aurait une réelle efficacité dans les faits.
« (emploi fictif) »
et
« (frais de bouche avec argent du ministère) »
C’est que les temps sont difficiles
Chaloux dit: 25 janvier 2017 à 15 h 45 min
un plombier introuvable
I faut regarder sur le palier… Souvent on les retrouve là…
Donald Trump cherche à museler plusieurs agences fédérales
Parmi les agences visées, il y a l’Agence de Protection Environnementale, qui n’a plus le droit de publier quoi que ce soit. (lesoir.be)
Comment on baise quand on est vieux?
500 éoliennes en bordure immediate de Paris
ce qui met en droite ligne les 500 millions d’économie préconisés par Fillon et Macron qui sur ce point se rejoignent, la méthode n’est pas clairement exposée du côté du candidat en marche.
http://www.parismatch.com/Actu/Environnement/La-Chine-construit-sa-premiere-centrale-solaire-810439
16h38: non, on renonce.
@15.30 Bl, là vous m’en bouchez un coin, comme très souvent. Respectotal. Et merci bien pour cette leçon de choses germaniques. On a de la chance de vous avoir comme « anglo-saxon-phile », avec cet autre internaute grand hispanisant, nous qui sommes mal à l’aise dans toutes ces babelles. Et cela nous change des matamores. Jadis, nous avions un Abdelmalik (?), également d’un utile secours pour nous traduire savamment des textes arabes sur lesquels la rdl s’était souvent méprise ; hélas, il a fini par en être chassé, c’est la vie, ça va, ça vient.
Et toi djavert, tu t’es mis au chinois ?
Vous dites que BL aurait commis un contresens ? C’est une accusation grave quand même, Claude David, Marthe Robert (ne parlons pas des fantaisies d’A. Vialatte) auraient été moins affirmatif. Après avoir lu le magnifique petit mémoire de GAG et l’émotion qui l’a toujours portée vers K., il m’avait donné envie de cette replongée dans Le Procès. Voilà le fil à contre-courant. Sinon, j’ai fait une erreur, en effet : rien ne prouve en effet l’amitié de GAG et BL. Je prends bonne note. Merci à la vigilance de tous les internautes de bonne volonté. Mine de rien, elle est souvent présente ici.
Bérénice, « une tragédie qui finit bien », W?
Je verrais plutôt Cinna , ou la fin recolle les morceaux…
le chinois, non, le mandarin ultra libéral, oui, j’essaie de m’y mettre…, mais c pas facile.
Boh les Mods et les Rockers c’est peut-être pas de la violence, mais enfin le coup-de-poing américain vaut mieux être derrière que devant ! Un machin qui vient directos des tranchées… C’est de la qualité !
Janssen J-J dit: 25 janvier 2017 à 16 h 43 min
il a fini par en être chassé
Je pense pas, je crois que décidément la littérature s’était mise à le lasser, d’ailleurs il le disait.
Dommage, c’était bien, son petit monde à base de gardes champêtres…
@ Comment on baise quand on est vieux?
En général, je conseille d’attendre d’y arriver pour le savoir et se faire sa propre religion. Je suis sûr que c’est à peu près pareil que quand on est jeune, -bien mieux, même-, si la libido est toujours au rendez-vous chez les candidats à l’acte. Il semblerait qu’on prenne plus souvent son temps, et que, si la jouissance n’est finalement pas au rendez-vous, ce temps n’enlève rien au plaisir de la durée des postliminaires, bien au contraire.
Bérénice,
parlez pour vous.
17.12,… à condition d’avoir une bonne Hardley D., comme dans Easy Rider. Mais attation, à la fin, ça craint un peu (dans le film comme dans la vente aux enchères).
Bien d’accord Sergio, l’insulte qui est libérée en loucedé, faudrait en plus avoir des yeux derrière la tête. Et y’a des fois faut jeter un œil pour vérifier si on n’a pas fait de faute de français, toussa.
d’ailleurs la relecture du message de deachach et sa copine qui se retrouvent au bistrot me paraît drôle. Ces deux étudiants ont presque 10 ans d’écart.
Janssen J-J dit: 25 janvier 2017 à 17 h 28 min
17.12,… à condition d’avoir une bonne Hardley D., comme dans Easy Rider.
Elles sont toutes bonnes ! Ha mais faut savoir la démonter remonter pire qu’une kalache…
Tiens j’ai revu la fin récemment mais alors je sais plus comment j’étais arrivé là, c’est vraiment horrible… Ca n’a pas vieilli, certes malheureusement ; on est en plein dans le billet, finalement !
la vie dans les bois dit: 25 janvier 2017 à 17 h 31 min
si on n’a pas fait de faute de français
I fallait dire « Tuveumaphoto » et sans accent… Margerin a quand même raté quelque chose c’est pas du vrai de vrai…
17h25 j’en conviens sans regrets.
c’est vraiment horrible… Ca n’a pas vieilli
les redneck hont toujours l’mauvais role..c’est dégueulace..tiens un cadeau..un vrai..que même le figaro cant euford touyou
https://www.youtube.com/watch?v=Qvf2i1mEVg0
Un machin qui vient directos des tranchées… C’est de la qualité !
ho putain j’ai vu une expo de tous les vistemboires a s’arranger la gueule mano à mano dans les tranchées..incroyabe..incroyabe l’himagination perverse de l’om..plus vicelard tu peux pas
si la jouissance n’est finalement pas au rendez-vous, ce temps n’enlève rien au plaisir de la durée des postliminaires
t’hutilises des outils..tu peux faire plombier
Janssen J-J,
il me semble que cet excellent compte-rendu
https://blogs.mollat.com/articles-blog-litterature-sc-humaines/kafka-a-bordeaux
répondra en partie à votre attente.
J’aime beaucoup y trouver les chemins différents qui ont mené G-A.Goldscmidt et B.Lortholary à lire puis traduire Kakka. Article d’autant plus intéressant qu’il place ce travail dans le reste de leurs travaux d’écriture.
Pour moi, G-A.G était surtout celui qui a traduit P. Handke, puis l’auteur de trois livres dont « La traversée des fleuves » (biographie).
Je commence à comprendre (avec l’insistance des billets de Passou sur ce sujet) que la traduction d’un livre n’est jamais terminée.
Sans leur travail, que de livres resteraient inconnus des lecteurs.
Le sens de l’original, le texte source restent toujours une quête inachevée pour le lecteur dont la traduction ne peut être définitive. Il faut empêcher le texte original, pérenne, qui ne vieillit jamais, de vieillir à cause d’une traduction datée sans pour autant que le traducteur succombe à une tentation réductrice de prise de sens individuelle.
Il serait bien plus intelligent d’installer 500 éoliennes en bordure immediate de Paris, et de s’en servir en mode ventilateur
4 tranche nucléaire pour les faire tourner..toute les filles dans l’magicien d’oz
ça suffit maintenant Bouguereau. Je sais ce que je dis. Il s’agit d’éolienne géothermiques. Chacune d’entre – elles est alimentée par un forage profondb qui amène de l’eau chaude au niveau de la pale située la plus en bas à un instant t. Comme l’eau froide est plus lourde, la pale d’en haut tombejv vers le bas pendant que celles plus bas veulent monter. En montant elle reçoit un peu d’eau chaude, retom.be enn bas, etc…
Je sais c’est tout simplement génial mais saches Bougureau que je suis un génie.
Ce qui n’est manifestement pas ton cas.
D oui c’est le principe de l’éolienne arrosoir qui en même temps évite les crues, un inconvénient car si le flux du fleuve est réduit, les centrale en aval ne seront plus correctement refroidies, ai-je bien tout compris?
Les centrales. Concernant Fessenheim j’avais lu il y a pas mal de temps que la décision de fermeture serait prise quelques mois avant l’élection ce qui laisse je crois un délai de rétractation devant permettre au nouveau gouvernement d’annuler la décision si son avis différait, est-ce que c’est vrai?
Et puis on est pas obligé de commencer avec 500 d’un seul coup.
On démarre avec 5 dans le bois de Boulogne, 5 autres dans le bois de Vincennes, ce qui créera déjà une très légère et agréable bruse sur toute la rive gauche et même l’Île de la Cité et St Louis.
Je signale au passage que la nouvelle traduction de la montagne magique de Thomas mann par claire de Oliveira est très remarquable.
Êtes-vous au courant que la maison de la radio fonctionne depuis 50 ans avec là géothermite, Bérénice ? On puise, on extrait le chaud, on réinjecte. Qui vous à parlé d’arroser ?
Si vous voulez bien ne pas nous couper la parole, Paul Edel ? Ce n’est pas parce que vous avez eu le prix Goncourt que cela vous donne le droit d’intervenir à tort et à travers sur tout et n’importe quoi quand l’envie vous en prend.
La géothermite, c’est une technique novatrice qui transforme les bureaux en passoires mais présente l’avantage du circuit fermé même si peu étanche, cela donne naissance à des montagnes fontaines, les plombiers sont contents et affluent de toute l’Europe pour dompter cette féerie.
500 millions d’économie, erreur c’est 110 milliards qui étaient initialement prévues.
Lortholary a fait un autre choix pour traduire Le Procès. C’est tout. GAG a choisi de coller au maximum au texte, c’est une autre philosophie. Il n’y a pas une traduction qui serait meilleure que l’autre. Ce n’est simplement pas le même coup d’archer initial.
Il est évident que « Il eût fallu qu’on eût… » place tout de suite le roman dans un registre de langue soutenu qui donne une tout autre approche du roman que « Quelqu’un devait avoir… » qui rase les pâquerettes. Ce n’est pas le même monde mais c’est aussi un monde. Quelle version est la plus proche de l’esprit de l’original tel que Kafka l’a imaginé ? Bien malin qui saurait le dire. La traduction de Lortholary a beau être plus relevée, elle n’en est pas moins juste. Personnellement je préfère celle de GAG. Mais ça ne prouve rien. Lortholary est un remarquable traducteur aussi.
Vialatte, qui est lui aussi un excellent traducteur, quoi que dise JJJ, a choisi une troisième solution : « On avait sûrement calomnié… » Une solution intermédiaire si on veut. C’est bon aussi. La phrase allemand de Kafka n’est pas du tout évidente à traduire de toute façon. Parce qu’elle est trop simple et prise dans le génie de la langue allemande. En général Kafka, ça paraît très simple à traduire, ne pas poser de difficulté de compréhension ni de syntaxe. Et puis en s’y mettant on se rend compte de l’immensité des problèmes que pose le texte. À chaque fois il y a de nombreuses possibilités toutes aussi valables les unes que les autres. Laquelle choisir ? La traduction elle-même pose des problèmes kafkaïens. Tout Kafka c’est comme ça.
Ce qui m’a le plus touché dans ce qu’a dit GAG hier soir, c’est qu’à chaque livre il essaie de dire ce qu’il a à dire de son expérience, il trace son sillon, essaie d’aller à chaque fois au plus près de la vérité. Mais il se rend compte qu’il n’y arrive pas. Ça c’est très beau !
@19.18 Il est évident que « Il eût fallu qu’on eût… » etc, etc… puis, la jactance habituelle. Or, ça commence mal, car Lortholary n’a jamais traduit ainsi, il a simplement écrit : « Il fallait qu’on eût calomnié Joseph K », ce qui change tout… (d’un coté, BL veut dire qu’on avait dû calomnier JH, une simple hypothèse de JK à lui-même un étonnement auquel il n’aurait accordé grande importance. De l’autre ; de l’autre, « il eût/aurait fallu »…, un immédiat soupçon d’intention malveillante dans la même hypothèse de JK à lui-même, ce qui aurait forcé sinon conditionné la suite de la lutte contre sa propre paranoïa, ou celle du lecteur frnaçais)… Comme d’habitude, wgg, reprenant Bloom pour aller dans son sens, assène son opinion à coup de massue, mais sans prendre le temps de la vérification. Mthode habituelle de l’art d’occuper le terrain sur tous les fronts…. Et puis après, le calme revient. Il faudrait le faire avant, tout le monde y gagnerait, je pense, un « dialogue » pourrait continuer sans débordement d’injures,… comme elles ne vont pas manquer d’advenir après cette remarque en passant, je vois déjà ça d’ici.
Sinon, pour le débat sur les éoliennes géothermiques, quel serait son avis, à wwegmann ? qui a raison : D. ? bérénice ? P. Edel ? Parce qu’avec elles, les éoliennes, sûr qu’on court à la catastrophe, avec tous ce abrutis qui veulent les construire, la fin du monde arrive vers 2015, ils vont f… le monde en l’air, comme l’a dit Jacques Attali.
Janssen, je vous trouve « matamore ».
Non, ça ne change rien. Il n’y a aucun contre-sens dans les différentes traductions. C’est simplement une question de choix.
Vous faites des contre-sens JJJ.
La phrase ne dit absolument rien de ce que pense Joseph K. Le narrateur renvoie simplement à un « on dit » au discours indirect. Ici c’est la rumeur qui parle, personne d’autre.
« eût fallu » ne compte pas, c’est une simple erreur de copie de ma part de ce qu’avait écrit Bloom.
La bonne traduction c’est « Il fallait que… »
Vous me faites rire, JJJ avec vos suppositions selon lesquelles j’aurais pour but d’occuper le terrain. Vous faites de la paranoïa, mon vieux. Faut vous soigner. Je ne souhaite que vous apporter mes lumières dans la mesure du possible c’est tout. Vous voyez le mal partout.
Je suis d’accord que Kafka pose des problèmes de traduction… kafkaïens, on doit se demander si c’était son souci, quand il essayait de se projeter dans JK. Apparemment, il n’en avait cure, pour cela n’était pour lui qu’un aimable divertissement, mais il persistait, guettant surtout le moment où ses copains s’esclafferaient à sa lecture. J’aurais bien aimé être là, car je suis sûr qu’il induisait ou anticipait par son sourire auto ironique ou le ton de sa voix, le moment ou ils allaient exploser, max, oscar et les autres… Ce qui leur importait avant tout, c’était ces moments de jubilation fraternelle. C’est ce que j’ai toujours voulu croire, c’était rien que pour eux…
Les éoliennes, je m’en fiche complètement…! Kafka, non.
on doit se demander si c’était son souci, quand il essayait de se projeter dans JK. (JJJ)
________
Mais ça, ça n’a rien à voir avec des problèmes de traduction. C’est de la métaphysique, c’est tout. Ce n’est même pas une question d’interprétation de l’œuvre. Vous vous posez simplement des question métaphysique sur la création littéraire chez Kafka. Questions auxquelles personne n’a de réponse. C’est simplement un point de vue subjectif qui peut être intéressant en soi, mais c’est une tout autre question que des questions de traduction.
Je fais le matamore, exact, une fois n’est pas coutume. Il faut inverser les rôles de temps en temps, non ? Mais un matamore est-il un malade mental devant se faire soigner ? Je suis surtout admiratif d’être parvenu à réconcilier les frères ennemis, quel bonheur ! Apparemment, ils ont trouvé un bouc émissaire pour ré-entrer en contact. Je suis content, mes nouveaux apprentissage en médiation familiale commencent à porter leurs fruits, à ce que j’vois. Bon, à la soupe, et après il y a la primaire sur Antenne 2. Faut s’faire une opinion pour êt’ à la hauteur demain, hein. Kafka c’est bien beau, mais quand même.
« réconcilier les frères ennemis »
Janssen, je vous promets solennellement de faire tout mon possible pour que cette hallucination soit passagère.
La vie privée des hétéronymes.
Si je comprends bien, Chaloux et D. draguent conjointement bérénice ?
Qu’en pense la vieille aux abois ?
Il faut noter l excellent niveau des traductions de kafka en France mais je trouve que Claude David et vialatte nous proposent des traductions solides et subtiles sur le ton de kafka et son humour.pour d pardon de perturber votre immense contribution sur les éoliennes .
L’heure du conte, bas rosis?
raconte-moi une histoire…
J’ai ri en lisant le poltergeist à 19h33. C’est très mal.
Sinon, pour le hors-piste, je vous conseille depuis le Mont Joly, la descente sur St Nicolas de Véroce.
D’accord avec Paul Edel.
Tout simplement car je tiens à mon édition française du Procès. Illustrée par Götting.
Mais enfin monsieur Edel, vous savez bien que c. David a toute sa vie été entravé par les héritiers de Vialatte qui se sont opposés à ce qu’il touche lui-même au contenu de sa traduction, quand K. est entré dans la pléiade française. Il n’a eu droit qu’à traduire des rogatons.
Quant à l’important débat sur les éoliennes, désolé, mais on ne trouve rien dans kafka à ce sujet, et pourtant il est sûr qu’aujourd’hui, il aurait été à l’avant-garde du combat pour la sortie du nucléaire, y compris en Israël. Enfin, s’agissant de la nouvelle traduction de la montagne magique, nous attendions votre opinion, car nous n’irons pas le relire une deuxième fois, et sommes heureux d’apprendre la fin de votre lecture. Mais, votre jugement est un peu bref et nous sommes exigeants, ici. Il faudrait donc un poil développer sur le rapport Castorf/Setembrini revue par Mme Claire de Oliveira, c pas clair, car sinon les matamores restent un peu sur leur faim, c clair et… Faudrait peut-être se remettre à vivre dans le monde trumpien d’aujourd’hui, pas rester seulement enkysté dans son « coeur de métier », c’est bon pour votre blog, mais ici, trop facile. Cela dit, j’ai toujours eu le plus grand respect pour l’autorité intellectuelle des prix goncourt, notez le bien, car les jurys sont hors de soupçon, surtout ceux d’aujourd’hui.
Bon, les autres me gonflent déjà,… sans doute tout ce bazar médiatique de conditionnement des téléspectateurs de gauche. Je les écoute distraitement, finally, et ma copine a découché, vu qu’elle est plutôt à droite. Mais où est-elle passée, nom de dieu ?
Lorsque « Kafka [est] sur le rivage »
http://www.telerama.fr/livre/haruki-murakami-auteur-de-kafka-sur-le-rivage-ainsi-parlaient-les-chats,103506.php
qui sait s’il ne voit pas des éoliennes ?
Il voyait peut-être retomber des gouttes d’eau issues de nos éoliennes…, Hélas, H.M. voyait surtout dans cette métaphore, des poissons crevés tomber du ciel, contaminés par les retombées nucléaires radioactive. Mais vous avez raison, j’ai trouvé que c’était l’un des meilleurs romans d’Haruki M, sans doute l’un de ses plus profondément visionnaires.
Janssen je suis parfaitement au courant des divergences entre vialatte et David et alors? Ce sont tous deux de bons kafkaïens et avantages pour David sur les textes brefs.
Le procès qui est dans mon humble rayonnage a été traduit par Axel Nesme.
» Quelqu’un avait dû calomnier Joseph K , car sans qu’il eût rien fait de mal, il fut arrêté un matin. «
21h27 C’est un récit envoûtant, je l’ai reçu en cadeau pour une fête des mères et je l’ai dévoré.
Paul, dans la collection Classiques Modernes de la Pochothèque dédié à Kafka et regroupant en 1500 pages une parie de son oeuvre, les traducteurs sont: François Mathieu, Axel Nesme, Marthe Robert, Gérard Rudent, Brigitte Vergne-Cain. Lu la traduction de la Métamorphose par Alexandre Vialatte et La Lettre au père par Marthe Robert.
J ecrirai bien sur janssen dans une quinzaine de jours tout le bien que je pense de la nouvelle traduction de la montagne magique mais sur mon blog .
21.42, Je sais bien que vous êtes au courant, cher monsieur, et n’entends point rivaliser, mais pour le reste, on n’est guère avancé par votre réponse. On est toujours trop loin ou trop près, peut-être que c’est à cause de mes binoc’ qui sont tjs mal ajustées, pas à double foyer. Je vais essayer d’en changer.
Berenice ,Marthe Robert avait dit quelque chose d important sur la prose de kafka C est qu’ il avait intégré cet allemand administratif officiel qu’ il utilisait lui même dans ses rapports d assurances.
21.54 Au temps pour moi…, alors croyez bien que je serai le premier à aller voir, car c’est un immense roman vertigineux…, mais je voulais dire que ça fout les jetons d’aller le revisiter une deuxième fois, quand c’est pas au cœur du métier. Et vous faites généralement plutôt du bon boulot, d’après ce que dit la rumeur grmnprtn.
« grmnprtn. »
Mais où sont donc passé les eaoaie du mot ?
Vous les avez rétablies, bravo, y’en a qui suivent encore le film !
D une expérience de géothermie en Alsace:
Les binoc’ c’est pas ça faut un monoc’ comme Saint-Loup et Max Jacob… Là c’est super hyper…
Remarque en habitant le plus près possible du centre de la terre… Et toutes manières les factures de chauffage vont pas jusque-là c’est déjà une certitude…
Vialatte est un grand écrivain et un grand styliste. On ne peut pas lui demander le même travail qu’à un simple traducteur. Et il défrichait.
Les Belles Lettres ont publié il y a quinze ou vingt ans un petit recueil des textes de Vialatte sur Kafka. Kafka ou l’innocence diabolique.
Orwell est plus contemporain que jamais, y compris dans son usage de la fable animalière, considérée par certains défenseurs du droit des bêtes à disposer d’elles-mêmes comme une intolérable instrumentalisation anthropomorphique.
La réécriture du passé a atteint son apogée sous Staline. Quand l’histoire se répète, c’est sous forme de farce, ce qui est le cas avec le Trump, qui a la malchance de n’être pas président d’Oceania.
Airforce One / Airstrip One…E.A. Blair, un visionnaire.
Vous dites que BL aurait commis un contresens ? C’est une accusation grave quand même,
—
Comme vous y allez…ce n’est pas une accusation, c’est une appréciation esthétique, et pas gratuite ergo j’ai fourni une explication à partir du texte allemand.
La retraduction d’un texte « classique » force le retraducteur à se démarquer de ce qui a déjà été fait. D’où parfois une moindre/une plus grande fidélité au texte source. J’en sais quelque chose, croyez-moi.
Dire que BL a commis un contresens, en ne restituant pas au plus près la dynamique interne du discours ne remet pas en cause sa haute expertise. Il me semble vain (dans les 2 sens du terme) de convoquer la regrettée Marthe Robert, dont les travaux sur le roman familial freudien font partie intégrante de mon bagage de lecture.
Plus généralement, cette tendance à monter aux extrêmes sur des questions aussi mineures qu’une traduction, me semble témoigner d’un malaise dans la civilisation des moeurs.
Avec GAG, mon traducteur préféré de La Chouette est Idris Parry, (qui confirme, s’il le fallait, la nécessité impérieuse de débuter le roman par un pronom indéfini):
« Somebody must have made a false accusation against Joseph K, for he was arrested one morning without having done anything wrong. »
« Somebody » & non « Someone » (qui implique un repérage préalable), subtilité de la langue anglaise…
L’AVEU
Dédaignant la comédie, voire plus précisément la farce hilarante, je n’ai pas regardé les pitres de la BAGUE, la Belle Alliance de la Gauche Unitaire Eclatée… hier soir !
Un anneau pour les ânes.
Aux deux acteurs comiques célèbres, époustouflants d’humour retenu, jouant leur rôle à la perfection, Benoit HAMON et Manuel VALLS, j’ai préféré revoir deux intellectuels en pleine réflexion sur l’aventure et le désert où se noient de vieilles caravanes : Stan LAUREL et Oliver HARDY dans « Les deux Légionnaires » 1931…
J’ai certainement gagné au change.
La traduction d’Idris Parry date de 1994 & me semble supérieure à celle de Willa & Edwin Muir, publiée en 1935.
« Someone must have been telling lies about Joseph K., for without having done anything wrong he was arrested one fine morning. »
Devrions-nous, nous demander quelles sont les motivations profondes de ceux qui, animés par le fanatisme ou l’intolérance, voudraient, par l’action des automatismes dont ils sont prisonniers, aliéner la force exaltante des idées ? Nous ne devons rien ; nous pourrions, éventuellement. Mais pourquoi s’arrêter sur les motivations profondes de ces gens ? Peu importe la chaire d’où ils prêchent, la misère de leur parole est déjà assez fatigante à un premier écoute, pas question de se farcir la tristesse de leur « arrière-pays », aussi. Il y a de bon qu’ils remettent toujours le même microsillon rayé sur la platine, ce qui fait que leur économie sémantique aussi que la dialectique qui parcourt leur expression soient carrément ennuyeuses ; en conséquence, leurs opinions se relativisent et ridiculisent. « Surtout ne pas les plaindre : leur état leur convient ; déplorable ! ».
Délits et peines. Il faudrait restreindre le sens, bérénice, car nous savons que désormais la question qui prime c’est la valeur éducative de la peine et non, comme par le passé, la simple vengeance administrée par l’État.
L’exemplarité des peines ? la machine tourne à vide un peu partout en Europe car, par ce que je vois, il me semble que le crime est plutôt bon marché, et ça je ne comprends pas ; toutefois, puisque je n’ouvre un livre de droit depuis un bon bout de temps déjà, je ne sais rien d’éventuelles théories récentes.
(qui confirme, s’il le fallait, la nécessité impérieuse de débuter le roman par un pronom indéfini)bloom
Qu’est-ce que cela veut dire Bloom, concernant le début de ce roman, le Procès, de Kafka, sachant qu’il ne s’agit pas vraiment d’un roman policier ?
La photo de E. Rubinstein ne vous fait-elle pas penser à un passage de ce roman, et si oui, lequel ?
« il avait intégré cet allemand administratif officiel qu’ il utilisait lui même dans ses rapports d assurances. »
Pas vraiment d’un courtier, Paul Edel. F. Kafka était Doctor en Droit, non ?
« Il y a de bon qu’ils remettent toujours le même microsillon rayé sur la platine » (Renato)
Bien d’accord avec l’ami Renato* !
Comment se passionner pour une énième écoute de promesses mensongères, d’idées les plus folles, d’options nulles mais exaltantes, quand la musique politique est inaudible tant elle est mauvaise !…
* une fois n’est pas coutume…
« Délits et peines. » (Renato)
Chacun de nous peut critiquer ce couple déséquilibré comme un couple à la DUBOUT, grosse dame, petit monsieur !
Toujours plus de délits violents, toujours une absence laxiste des peines, faute de sévérité ….
Renato doit sans doute causer des prêches de fanatiques islamistes.
Sa dialectique emprunte peu au bon sens, quand il fait la moue avec des grandes idées.
Eddie Campbell :
La vie dans les doigts,
le fanatisme des islamistes est aussi politique que religieux, puisqu’ils n’acceptent pas les lois de la république et haïssent le pays au point de commettre des attentats incompréhensibles au commun des autochtones …
Ici la charcuterie Trump : ce matin, l’andouille de JC est en promotion
Non, Bloom, on ne peut pas dire qu’il y a contre-sens dans la traduction de Lortholary. Tout au plus faux-sens, pour « Il fallait que… » / »Jemand musste… ». Entre l’indéfini et l’impersonnel, la différence est infime. Mais la différence est notable. La tournure choisie par Lortholary insiste davantage sur une sorte de raisonnement du narrateur ou de la rumeur rapportée par le narrateur, on ne sait pas trop. Le raisonnement est simplement suggéré dans la tournure choisie par GAG mais présent aussi comme il l’est en allemand. Il y a déjà tout l’enjeu du roman dans cette première phrase, cet incipit : la rumeur, une sorte de raisonnement qui cherche à se rassurer devant un acte incompréhensible, l’arrestation d’un innocent, la calomnie comme lien social, la police. On a là en une seule phrase toute une compréhension du monde moderne d’une lucidité incroyable.
Oui, docteur en droit il était…
Tiens, WGG nous joue les Maître Yoda.
Mais enfin, qui est BL ?!
J’adore le travail en salle des linguistes de luxe qui soulèvent les mots comme je lève mes haltères ! Ego, ajouterait comme en 2008 notre cher Michel N., psychanalyste retiré trop tôt à notre sincère affection non dénuée de critique, jusqu’à l’insupportable.
Le raisonnement comme contre-point à l’incompréhensible se poursuit un peu plus loin : « …esayant d’abord muettement de découvrir par déduction qui pouvait être ce monsieur. » L’effet est de faire ressortir d’autant mieux la folie de la situation pourtant bien ancrée dans le réel le plus quotidien (la trivialité de la situation : prendre son petit déjeuner, sonner la bonne, les détails des descriptions mais qui dérivent vers le bizarre ; « une apparence particulièrement pratique »). Mais en même temps le réel devient complètement opaque. Je crois me souvenir que c’est ce que souligne Robbe-Grillet dans un article sur Kafka disant que plus les description sont détaillées, plus le monde qui nous est montré devient incompréhensible. Or, c’est bien le cas ici en ce début du Procès.
BL : Bernard Lortholary. Un bel homme en plus.
les haltères d’une andouille comme JC c’est quand elle se désaltère… uhuhuh
De l’art et de la manière de traduire Kafka dans le monde d’aujourd’hui (1996)
http://www.humanite.fr/node/135113
Comment décide-t-on de proposer une nouvelle traduction du «Procès» de Franz Kafka?.
Bernard Lortholary : …il y a la conviction – ou l’illusion – que les traductions vieillissent et que celle qu’en avait proposée Alexandre Vialatte durant l’entre-deux-guerres méritait d’être «revisitée», il suffit d’y voir les tournures datées, provinciales ou surannées. Par exemple, dans les dialogues, Vialatte – qui reste celui qui a permis au public français de découvrir Franz Kafka avant même les Allemands, et pour cause, puisque sa première édition remonte aux prémisses de l’arrivée au pouvoir des nazis – adopte un rythme très marqué par un style «classique», phrasé en quelque sorte. Il y a chez lui un certain nombre de petites distorsions qu’il paraît nécessaire de vérifier et de reprendre….Cinquante ans plus tard, la sensibilité des lecteurs mais également celle de celui qui entend traduire le «Procès» sont différentes….l’humour de Kafka que Vialatte, à la fin de sa vie, reconnaissait n’avoir pas su rendre… «le Procès», où il y a tout un aspect burlesque qui ressort à la lecture du texte et ne se tient pas uniquement dans les mots. Toute cette qualité de l’humour juif ou de l’humour tchèque qu’on connaît désormais, et dont Vialatte n’avait pas, historiquement, la mesure.
Retraduire Kafka (2001)
http://www.humanite.fr/node/255059
Contrairement à une idée reçue, une traduction n’est pas définitive. Elle est marquée par son auteur, sa pensée, la pratique de la traduction à une époque donnée. Si bien des ouvrages ne valent pas la peine d’une retraduction, il en est d’autres qui l’exigent…..
Vialatte est l’irremplaçable, puisque le premier traducteur, l’infatigable pionnier non sans défauts – ceux d’un écrivain de talent, qui n’hésite pas, en cas de détresse. à faire du Vialatte…. Kundera dit que Vialatte se comportant » un peu trop librement à l’égard de Kafka »
Faudra-t-il protéger Kafka des kafkaïens ? (oct. 2014)
http://larepubliquedeslivres.com/faudra-t-il-proteger-kafka-des-kafkaiens/
Ne devrait on pas vendre aux lecteurs, comme aux conservateurs de bibliothèques ces rats sans âme et sans budgets, des livres traduits avec :
– en gros, le nom du traducteur de service
– en plus petit, l’auteur de la VO du book traduit
Cela serait plus sain ! Car le traducteur REECRIT entièrement un ouvrage à sa façon, non …?
Il ne pleut plus dans ce Sud nuageux. Je quitte définitivement ce Cénacle où les échanges riches et voluptueux, me nourrissent sous perfusion, comme un littéraire en réanimation assistée, victime d’un accident scientifique….
La confiance presque naïve que Joseph K. accorde au raisonnement et à la raison est sans doute ce qu’il y a de plus touchant, de plus émouvant dans Le Procès. Il ne se révolte pas, il ne se met pas en colère contre l’intrusion d’un inconnu chez lui, il raisonne. C’est ce qui crée ce profond malaise chez le lecteur, étrange étrangeté. Le lecteur est lui aussi dans la même position quoique dans un autre cadre : il est obligé de raisonner pour tenter de démêler le vrai du faux, sans succès. Il y a quelque chose de pascalien dans cette impuissance de la raison face à un réel qui ne cesse de se dérober à sa compréhension. C’est en même temps un éloge de la lecture qui prend ici une tournure qu’on pourrait qualifier de talmudique…
Kafka n’était évidement pas un simple employé, ou courtier, aux ascurazionni generali. Ce docteur en droit était un rédacteur juridique qui mettait en forme ce que ses employeurs lui demandaient. Kafka, a notamment rédigé des textes sur les accidents du travail, en particulier le maniement des fraiseuses. Il a aussi rédigé de nombreux textes sur les assurances pour établir des règles dans le bâtiment. On en trouve quelques exemples dans le volume IV des œuvres complètes de FK en pléiade. Il faut lire par exemple cette « extension de l’obligation d’assurance dans les professions du bâtiment et les progressions annexes. »
On mesurera l’agilité et la virtuosité dialectique de Kafka, et sa manière de démonter ce qui est apparemment logique et qui ne l’est, au fond, pas.
Ces « pièges de la logique » rappellent quelques passages du proces.la tournure d’’esprit de Kafka (humour en moins.. quoique.. ) est reconnaissable. entre le « rédacteur juridique » et « l’écrivain », on mesure qu’il n’y a pas étanchéité totale.
Je me demande s’il y a tellement d’humour dans le texte kafkaïen. L’humour ressortit plutôt aux situations qui ont toujours quelque chose de drôle et en même temps de grave. L’homme qui pénètre un beau matin chez lui, comme si c’était « naturel », dit le texte, a quelque chose de drôle, souligné de plus par la description du vêtement loufoque qu’il porte, mais en même temps cette intrusion est très inquiétante et d’autant plus inquiétante qu’elle est qualifiée de « naturelle », comme si c’était la nature elle-même qui était devenue déréglée. L’humour chez Kafka est un humour très spécial, pas forcément juif d’ailleurs. Ce n’est pas un humour qui maintiendrait à distance un drma, c’est un humour qui semble l’essence même du drame, à tout le moins son moteur, sa dynamique.
LE PROCES
Celui qui est fait à notre futur Président de la République, François (encore un !) FILLON est lamentable, honteux, scandaleux !…
Qui peut douter du travail de Pénélope à ses cotés ?
Mariée à François depuis trente-six ans -il a pu en tâter- elle a mis bas cinq enfants : Marie (1982), Charles (1984), Antoine (1985), Edouard (1989) et Arnaud (2001).
Alors, mauvais Français ?! vous préfèreriez qu’ils s’appellent Mouloud, Rachida, Kamel, Mao ou Enzo ?! Sales hexagonaux de souche !
Mais on est tout à fait dans le monde de Kafka avec le rôle de la calomnie qui tisse un lien étroit entre les citoyens. Le lien social tend de plus en plus (pressenti pas Kafka) à se définir par la délation, la calomnie et autres joyeusetés qui les accompagnent. Un être humain est un être parlant, comme dit à juste titre Jean-Claude Milner, et on s’en aperçoit tous les jours. Tout un nuage de paroles lui colle à la peau dont il est très difficile de se défaire, où éloges et blâmes semblent se disputer l’âme du pauvre hère qui n’en peut mais. L’ère de la comunication ne fait que renforcer la guerre intestine de tous contre tous. Il est grand temps de relire et d’adapter la fameuse pièce d’Adamov des années 50 (déjà…!).
Mais on est tout à fait dans le monde de Kafka avec le rôle de la calomnie qui tisse un lien étroit entre les citoyens. Le lien social tend de plus en plus (pressenti pas Kafka) à se définir par la délation, la calomnie et autres joyeusetés qui les accompagnent.
Paul Edel à 21 heures 54 : lire le billet de Caro, dans Le clavier cannibale, qui vitupère contre l’éditeur Fayard pour ne pas avoir mentionné le nom de la traductrice, Claire de Oliveira, sur la une de couverture de la nouvelle parution de « La montagne magique de Thomas Mann
Un être humain est un être parlant, comme dit à juste titre Jean-Claude Milner, et on s’en aperçoit tous les jours. Tout un nuage de paroles lui colle à la peau dont il est très difficile de se défaire, où éloges et blâmes semblent se disputer l’âme du pauvre hère qui n’en peut mais.
Un être humain est un être parlant, comme dit à juste titre Jean-Claude Milner, et on s’en aperçoit tous les jours.
« Je me demande s’il y a tellement d’humour dans le texte kafkaïen. L’humour ressortit plutôt aux situations qui ont toujours quelque chose de drôle et en même temps de grave. »
Vous vous contredisez WGG.
L’humour ne consiste pas forcément à écrire des blagues, l’humour se ressent, s’il « ressortit aux situations », c’est bien pour cela qu’il y a de l’humour chez Kafka.
Tout un nuage de paroles lui colle à la peau dont il est très difficile de se défaire, où éloges et blâmes semblent se disputer l’âme du p.auvre hère qui n’en peut mais.
Tout un nuage de paroles lui colle à la peau
dont il est très difficile de se défaire,
Mais on est tout à fait dans le monde de Kafka avec le rôle de la calomnie qui tisse un lien étroit entre les citoyens. Le lien social tend de plus en plus (pressenti pas Kafka) à se définir par la délation, la calomnie et autres joyeusetés qui les accompagnent. Un être humain est un être parlant, comme dit à juste titre Jean-Claude Milner, et on s’en aperçoit tous les jours. Tout un nuage de paroles lui colle à la peau dont il est très difficile de se défaire, où éloges et blâmes semblent se disp.uter l’âme du pauvre hère qui n’en peut mais. L’ère de la comunication ne fait que renforcer la guerre intestine de tous contre tous. Il est grand temps de relire et d’adapter la fameuse pièce d’Adamov des années 50 (déjà…!).
Lucy dit: 26 janvier 2017 à 11 h 42 min
Vous savez bien qu’il y a plusieurs formes de comiques. Je veux dire simplement qu’il n’y a pas chez Kafka de jeux de mots humoristiques. Il n’y a qu’un comique de situation.
Chez Musil, au contraire, on trouve pas mal de jeux de mots en allemand, souvent intraduisibles.
Cela ne semble pas être le cas chez Kafka.
Je crois en effet que cette retraduction de La montagne magique sera digne d’éloge, contrairement à Berlin Alexanderplatz, dont la retraduction est un crime contre l’esprit.
Wgg, le comique, c’est ce qui fait RIRE. Il n’y a rien de comique chez Kafka. Mais il y a une forme d’humour : l’humour c’est une « forme d’esprit railleuse qui attire l’attention, avec détachement, sur les aspects plaisants ou insolites de la réalité. »
Le comique est au premier degré, l’humour, beaucoup plus subtil, au deuxième.
Lucy,
Vous êtes bien formelle !
JC… Rassurez-vous (s’il en est besoin !), vous êtes un comique avec une pointe d’humour…
Ce qui est bien observé aussi chez Kafka, c’est que le mal se présente toujours sous le masque du bien : « Je le faisais dans une bonne intention, dit l’étranger ». L’ambiguité des paroles de l’étranger est aussi un fait notable, car on ne sait pas de quelle « bonne intention » exactement il parle. Un brouillage de la communication opère qui participe de la confusion de la scène qui se joue autant dans les actes que dans les échanges de paroles. Avec un respect des convenances chez Joseph K. qui le rend d’autant plus vulnérable : « L’idée lui vient bien aussitôt qu’il n’eût pas dû parler ainsi à haute voix (…). » Mais bizarrement ce n’est pas dans le fait de parler fort, comme on pourrait s’y attendre, qu’il se reproche mais dans un raisonnement quelque peu tordu, traduisant déjà l’emprise de la puissance de l’autre dans les échanges et des rapports de force qui sont en train de se mettre en place, qui met en valeur « un droit de regard à l’étranger » : « car il avait l’air, en le faisant, de reconnaître en quelque sorte un droit de regard à l’étranger (…) ». Or, on ne voit pas très bien en quoi le fait de « parler fort » puisse donner à l’étranger « un droit de regard », sauf dans un monde tyrannique où la transgression d’une hiérarchie implicite se voit immédiatement sanctionnée par l’autorité. Et c’est bien ici quelque chose de cet ordre qui est implicite dans le texte.
Oui, mais justement, Lucy, les situations chez Kafka ne sont drôles qu’au second degré. C’est bien de l’humour lié à des situations, mais pas à des jeux de mots.
Kafka ne fait pas de l’humour juif, première nouvelle. Il traite des thèmes existentialistes, l’absurde, le totalitarisme etc et le sens de la vie…qui n’en n’a pas …et il est anti dogme d’où son raisonnement sans fin et ce procès qui ne peut s’achever qu’avec la mort… Kafka traite aussi de la culpabilité, de sa culpabilité et donc de sa névrose. Il y a aussi le rapport aux femmes etc etc etc on pourrait déblatérer pendant des heures. Le Procès est écrit en 14 et il lit le Talmud en 17…. https://www.cairn.info/revue-raisons-politiques-2002-4-page-117.htm
Nicolas, lui il est fort. Il a déjà les réponses avant de poser les questions… C’est mieux que Questions pour un champion les explications de texte avec lui. Il a juste à appuyer sur le bousin… Nicolas aime bien le prêt à penser, il n’est pas une âme de chercheur ni un chercheur d’âme…
C’est bien de s’interroger et je ne suis sans doute pas le plus grand spécialiste de K. mais se demander si il fait de l’humour juif ou penser qu’il est naïf face au raisonnement ne me semble pas être des points d’entrés pertinents. Il résonne en boucle par peur d’agir.
Il n’y a aucune allusion au Judaïsme dans Le Procès. Il est plus facile (et plus paresseux) d’y plaquer le prêt à penser du Judaïsme que de regarder avec minutie simplement ce que dit le texte. Or, il n’y a rien de plus stimulant pour la pensée et d’intéressant pour l’analyse que de regarder avec attention le texte pour ce qu’il dit et rien d’autre. On se rend compte alors combien il échappe à toute grille d’analyse préfabriquée. Il parle manifestement au contraire des rapports humains dans la société d’une manière neuve et originale qui donne à penser sur le fonctionnement du lien social et de ce qui le fonde. C’est autrement plus passionnant à étudier que le supposé Judaïsme dans Le Procès ou je ne sais quel sentiment de culpabilité qui reste introuvable dans le roman.
« Il n’y a rien de comique chez Kafka. Mais il y a une forme d’humour » (Lucy)
Votre compliment me touche au delà du raisonnable, Lucy Brown !…. vous confirmez votre propos post-apéritif de 12h06 ?
Mais la confiance irraisonné du héros Joseph K. dans la raison et la puissance du raisonnement n’est pas du tout à confondre avec ce qu’en pense Kafka lui-même, voyons ! Kafka veut simplement nous faire sentir que son héros est naïf face à la puissance du langage de ceux qui détiennent le pouvoir. C’est tout autre chose et de bien plus profond que ce que vous croyez naïvement. Kafka n’est pas naïf du tout ici. Bien au contraire, il est d’une rare lucidité.
Je ne voudrais pas scandaliser le bourgeois de Tel Aviv…. mais il y a l’homme Kafka, d’abord, puis celui revêtu de son habillage juif.
Comme tout le monde, non ? ….
Ce soir je mange de la daurade grise.
Préface « Quand il se rend au lieu de l’interrogatoire (…)il se sent coupe de cette vie colorée qu’il voit autour de lui (…) L’innocent Joseph K. D’éprouver soudain coupable, coupable d’exister. La faute est dedans l’existence même, et cette faute n’est pas réparable. Quand Joseph K., au cours de l’histoire, s’entendra dire un jour que son cas n’est pas grave, puisqu’il est innocent, il haussera les épaules : qu’il faut d’ignorance et de légèreté pour ne pas comprendre qu’innocence et faute, loin de s’exclure, peuvent se rejoindre et se confondre!
On parlera de névrose et l’on n’aura pas tort. (…) Porquoi ne pas faire de la névrose le point de départ d’une interrogation sur la vie et sur le monde? Si Joseph K n’est pas Kafka, ils ont au moins tous deux en commun la même expérience négative, le même trajet de souffrance. Et le livre et bien nommé ici Le Procès, car ce qui est ici en jeu n’est rien d’autre je la justification. Est il justifié que je vive? » Etc
Le Judaïsme de Kafka au moment où il écrit Le Procès est quasiment nul. Il a à ce moment-là de sa vie un regard extrêmement critique sur le culte judaïque, sur les pratiques religieuse de la synagogue, qui lui semblent hypocrites, fausses et qu’il rejette. Il ne se sent pas du tout impliqué par elles. Ce n’est que sur le tard, à la fin de sa vie qu’il prendra peu à peu conscience de son identité juive, qu’il se met à apprendre l’hébreu et évoque le désir d’émigrer en Palestine. Mais ce n’est pas du tout présent au moment où il écrit ses grands romans. À mon avis, il y a deux sources à son écriture : son rapport tordu à son père, que la notion de « double bind » permet d’expliciter, et qu’il transpose comme grilled e lecture dans le monde réel dans sa première nouvelle d’importance (Le Verdict). Ensuite, il se sert de cette grille de lecture pour l’élargir aux rapports sociaux en général qu’il découvre comme fondés sur la calomnie, ce qui me paraît extrêmement prespicace de sa part, avec tout ce jeu force qui traverse le langage de ses personnages. On sent très bien combien il a observé à quel point le langage draîne avec lui tout un jeu de rapport de force où se joue notre liberté, notre sentiment du bien et du mal et donc notre sentiment ou pas de culpabilité. Mais ça n’a rien à voir au départ avec le Judaïsme, sauf par raccroc.
C’est quoi la spécificité de la daurade grise comme poisson ?
Cette naïveté du héros de kafka, sa candeur émouvante ,on la retrouve à l état pur et dans un texte allègre dont kafka était content « le soutier »qui annonce « l Amérique « dont Kafka n était pas du tout satisfait (témoignages de ses proches. .)et il n avait pas caché l’influence de Dickens qu’ il lisait souvent.
Mais on ne sait pas dans le roman si Joseph K. est innocent ou pas. Le narrateur n’en sait rien. Il se contente de rapporter ce qu’en dit la rumeur : « Il fallait que / Jemand musste : Quelqu’un devait avoir… L’importance de la rumeur chez Kafka est quelque chose de très neuf et de très important. Il comprend qu’avec le monde moderne, ce que disent les autres de soi prend une importance démesurée et qui peut atteindre la démence, démence de la foule, comme démence de celui qui est visé par cette rumeur, qui peut le conduire à l’arrestation, à la prison, au suicide, à la pendaison, etc. C’est très fort comme vision de la société moderne, et ça n’a rien à voir avec le Judaïsme.
Wgg, Le Procès est une allégorie, Joseph K n’est accusé de rien, il n’a commis aucun crime.
Ne noyez pas le poisson ! La « daurade » grise n’existe pas, mais la « dorade » grise (ou griset) oui. La seule « daurade » est la daurade royale.
https://regime.ooreka.fr/astuce/voir/281501/daurade-laquelle-choisir-et-quels-bienfaits-nutritifs
Non, on peut l’interpréter comme un récit allégorique. Ce qui n’est pas du tout la même chose. Et c’est à mes yeux une paresse de l’esprit, au lieu de le prendre comme un récit réaliste, qui se donne d’ailleurs comme tel. Rien ne permet de dire que Kafka le voyait comme un récit allégorique. L’allégorie ici rabote le texte au lieu d’en éclaircir les zones d’ombre et les détails. Tout le roman repose sur le point de vue de Joseph K. C’est un récit écrit en focalisation interne. C’est ça la grande innovation, et ça me paraît le contraire même de l’esthétique de l’allégorie, qui présuppose toujours le point de vue de Dieu.
Dieu n’est pas toujours présent https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Allégorie
Mais non ! Point de vue de Dieu, ça veut dire en clair, absence de point de vue. C’est un terme technique de narratologie. Ça n’a rien à voir avec la religion.
Au temps pour moi, vous vous y connaissez en sionisme de Kafka?
Au temps de l’URSS, le Procès paraissait un livre prophétique. On disait qu’il avait dépeint et dénoncé les totalitarismes du XXe siècle, ce qui me semble assez juste. Mais il faut ajouter, plus subtilement, que le Procès continue aujourd’hui à être prophétique, en décrivant avec exactitude une telle réalité contemporaine. Tout l’effort de lecture montre cette adéquation terrible et universelle, qui en fait la grandeur.
Avec Harry Mathews, mort à 86 ans à Key West, c’est un peu Georges Perec qui disparait !
Le Naufrage du stade Odradek (1990)
de Harry Mathews (Auteur), Georges Perec (Traduction)
Je ne vois pas bien en quoi c’est plus subtil.
Widergänger dit: 26 janvier 2017 à 12 h 57 min
C’est quoi la spécificité de la daurade grise comme poisson ?
–
Alors ça je l’ignore. Je me fais une petite daurade grise de temps-à-autres, au four avec un peu dhuile d’olive et des herbes du maquis corse.
Cette bestiole a de belles petites dents, mine de rien. Je crois qu’on peut écrire aussi Dorada, c’est admis. Moi je préfère Daurade.
A moi de poser une question. Quel nombre représente la quadrature mystique du cercle ?
Ca fait trois mille heures qu’on est en batterie havec même des périscopes, des opascopes, des épiscopes, des kaléidoscopes devant cette bouche de métro, et on voit toujours point venir la moindre jupe de Marilyn ! S’agirait de nous remettre une peu de vent dans les voiles…
Mais non ! Point de vue de Dieu, ça veut dire en clair, absence de point de vue. (Widergänger)
On parle aussi de narrateur omniscient (comme Dieu, en somme, sauf que Dieu en sait évidemment encore beaucoup plus).
Ben Sergio, c’est p-tête passeque cé pas une bouche de métro, mais une bouche d’hégou
La Marylin, elle veut pas salir sa robe.
Que va bien pourvoir expliquer Fillon, le catholique aux mains propres, ce soir à la TV ? Les carottes ne sont-elles pas déjà cuites ? Exemple de commentaires entre mille :
« Mais pour un autre parlementaire LR, cette affaire risque au final de laisser des traces [c’est le moins qu’on puisse dire…], car explique-t-il, les sommes en jeux sont énormes et d’ajouter : elles ancrent un décalage total avec la population. »
Pas de bol pour la droite : les électeurs avaient choisi le seul candidat à la primaire qui n’avait rien à se reprocher. Le voilà bêtement rattraper par cette affaire, et faisant triomphalement son entrée dans le club des corrompus ! Tout ça pour ça !
Le prestigieux blog à passou a pilpoulé le téléaste Moix pour passer à Kafka, c’est audacieux, il aurait pu se limiter à Woody Allen.
Des échanges passionnants depuis hier soir, parce que restés courtois jusqu’à présent… sur le Procès, vraiment. J’en ressens un plaisir profond, c’est très rare. Ce serait bien que ce sentiment nouveau puisse durer encore un peu.
L’annonce du décès d’Harry Matthews me fait souvenir de Cigarettes, son roman traduit en 1987, le seul que j’aie jamais lu de cet auteur. Je me souviens, comme Georges Pérec, de l’avoir lu dans un moment heureux et douloureux, parce qu’il m’avait été une occasion d’échanges intenses et passionnés avec un frère qui allait bientôt disparaître.
Il y a qq jours, on a parlé ici d’Henri Guillemin, un auteur qui ne m’avait jamais intéressé. Or, une interview intéressante mise en ligne ce jour vient de me le rendre plus intéressant et sympathique que je le croyais…
Je me dis finalement que quand on s’obstine à aller vers des textes capables d’effriter nos préjugés, de quelque nature qu’ils soient, c’est toujours un petit moment de gagné de bonheur dans la journée sur les « passions tristes ». Mine de rien, ça compte. Et on regarde alors Benoît Hamon avec moins d’ironie, moins de distance, moins d’esprit caustique. Curieux, tous ces raccourcis mentaux. Le menu fretin du plaisir au quotidien qui compte, même s’il s’envole très rapidement. Carpe diem.
http://www.laviedesidees.fr/Henri-Guillemin-intellectuel-refractaire.html
« Et on regarde alors Benoît Hamon avec moins d’ironie, moins de distance, moins d’esprit caustique. »(JJJ)
Impossible ! Cette pourriture nomenklaturiste socialiste ne mérite pas le moindre regard d’un homme, ou d’une femme, qui a ne serait ce qu’une fois travaillé* dans sa vie !!!
*ce que n’a jamais fait la crapule de Solferino !
JJJ,
selon moi ce dernier débat a en effet permis une grande clarification. Je vais voter blanc.
c’est vrai que question pourriture, le JC en connait un rayon
Benoît Hamon semble avoir toutes les qualités, en plus de l’honnêteté, sauf une : il est socialiste Et ça, par les temps qui courent, c’est hautement rédhibitoire.
Hamon va d’ailleurs très loin dans son programme. Etape suivante, après le revenu universel : abolir le travail. Il en est capable… Je ne serais pas contre.
10h47 / 11h08
Remarquable, W.
Lorsqu’une nullité comme JJJ se permet d’étaler longuement, verbeusement, infiniment, ses « passions socialistes », ne vaut il pas mieux s’en esclaffer ?
En plaignant la famille …
@16.56 / « Je vais voter blanc ».
Vous voulez dire, à la primaire PS de ce dimanche ?
Moi non, je ne me déplacerai jamais pour aucune primaire de droite ni de gauche, mais leurs entrechats m’ont intéressé, un peu plus que je l’aurais imaginé.
Comme j’ai toujours pensé que Mélanchon et Macron seront en scores devant l’un ou l’autre au 1er tour des présidentielles (sauf si Mélanchon se ralliait à Hamon vainqueur de Valls dimanche… ? – ce qui m’étonnerait fort) et vu que j’ai toujours donné valls ou hamon perdants face au petit c. de macron, le plus pire de tous, alors, les jeux sont faits.
Je ne crois pas que macron sera le challenger de fillon ou de lepène au 2e tour des présidentielles, donc mon vote blanc est déjà préparé. Plutôt crever que d’aller voter pour Macron, et d’une, et de deux, on me fera plus jamais le coup d’aller voter Chirac pour contrer le facho de 2002. Car durant 2 quinquennats, bonjour, quant au 3e, il fut du même tonneau. Donc, camarade JC…, pas utile de m’attirer dans ton camp bien Trumpé, tu perdreau ton temps, et lui, c’est pas un n-anar de droite.
¨On avait dû porter une fausse accusation contre moi, car je vins au monde un beau matin sans avoir jamais rien fait de mal.¨ in OPVSVITAQVE.1940 (Oeuvres complètes du Signataire)
Je ne fais pas de plan sur la comète.
Pardonne moi, JJJ, mais je tolérais « camarade » venant du frère Zhu….
Pour ce qui concerne nos échanges futures éventuels … pourrais tu, en ce qui me concerne, utiliser le terme « Maitre » ?
Bien à toi. Respect, courbette et autographe à ton esclave…
Pour ma part, je ne voterai blanc que lorsqu’il y aura quelqu’un pour porter la bannière des votes blancs (et là on verra le nombre époustouflant d’électeurs qui ne trouve plus personne pour représenter leurs idées, leurs espoirs, leurs valeurs… encore que Hamon, hier soir, donne un nouveau souffle à ces élections… quelque chose de « désirable » selon sa formule ! Et il pense aux jeunes !).
Tout à fait autre chose, pour les curieux :
http://vendangeslitteraires.overblog.com/2017/01/les-vendanges-litteraires-dans-le-dictionnaire-amoureux-de-la-litterature.html
15h25
« rien à se reprocher »
à part un bilan désastreux …
Voter blanc face aux trois requins ils vont adorer
WG
un extrait du film Le Procès (Orson Welles etc)
https://www.youtube.com/watch?v=RvVf1KLaisQ
Voter blanc à la primaire cela veut dire pour moi donner encore une chance au PS, pour le moment Hamon s’adresse aux bobos des villes. Si il passe je veux voir comment il fait revenir au bercail les électeurs du FN.
Les bobos des villes ?
Que dire de tous ces jeunes qui cherchent les moyens de s’en sortir, mais avec une autre vision que celle de la croissance à tout prix avec son pendant, l’asphyxie sous la chape de la pollution ?
Je loue des groupes électrogènes de 20 tonnes qui consomment 200L de diesel par heure. Avant qu’un robot loue des groupes bio il va couler de l’eau sous les ponts.
le vote blanc ne sert à rien n’est pas comptabilisé en France
les neuneux et leurs calculs de boutiquiers..
Question de puissance j’imagine…
Aller moins vite ?
C’est pour quoi faire ?
Le nombre de votant à la primaire compte. L’étudiant vous n’êtes pas sérieux.
Voter blanc à la primaire cela veut dire pour moi donner encore une chance au PS (Nicolas)
Cela veut surtout dire, me semble-t-il, renvoyer les deux adversaires dos à dos, vu qu’aucun des deux ne l’a véritablement emporté, au terme d’un débat d’une belle tenue (il y avait de quoi vous réconcilier avec la politique) qui m’a semblé avoir pour fonction de préserver l’avenir du PS en montrant ce que sa gauche et sa droite ont de meilleur. Préserver les chances de survie du PS après la présidentielle s’entend, car personne ne croit sérieusement que son candidat ait la moindre chance de l’emporter, ni même de figurer au second tour.
Par exemple ça sert à alimenter votre maison quand on fait de la maintenance de poste EDF.
Jean,
de mon point de vu il y a du rédhibitoire chez chacun d’eux, ca manque de synthèse.
18 h 47 min
c’est vrai,la primaire
Eh bien, il suffit d’habituer les gens au fait que quelquefois, il n’y a pas d’électricité et on se débrouille autrement !
Ca, ça ralentirait un peu le rythme effréné dans lequel se trouve plongés les gens, à l’insu de leur plein gré (!)…
Mais bon, qui en est encore capable ?
Chantal,
il vous faut, si vous ne l’avez pas deja lu, lire Ravage de Barjavel. SPOILER Ca se fini à coup de pelle.
Bonne soirée
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