de Pierre Assouline

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La République des livres
Des écrivains de SF au secours de l’armée

Des écrivains de SF au secours de l’armée

Les écrivains ont tort de se faire du mouron pour leur avenir dans une société désormais régentée par l’ordre moral, les ligues de vertu, la censure, la chasse à l’homme, l’emballement médiatique… L’armée est là et elle les veut ! Il ne s’agit pas de les former à la guerre civile des mœurs et des idées, ni de les préparer à une insurrection qui vient. Les militaires reconnaissent enfin que la littérature peut leur rendre un grand service en ces temps aux contours flous où ils manquent de visibilité à moyen et long terme. Un certain type de littérature en tout cas : la science-fiction. Un genre longtemps méprisé sinon ignoré par la critique.

L’armée américaine ne s’y est pas trompée qui a déjà par le passé sollicité l’imagination créatrice de ces écrivains du troisième type. Sans même remonter à la fin des années 50, quand le grand Isaac Asimov rédigeait des notes sur le futur bouclier anti-missile à la demande de l’US Army, quelques uns de ses épigones ont été conviés au lendemain des attentats du 11 septembre à combler les lacunes dans l’imagination des personnels du Pentagone en participant à des séances de brainstorming. La France s’y met donc à son tour.

L’annonce du recrutement, telle que parue dans le Bulletin officiel des marchés publics, est gouvernée par un art poétique inédit dans les milieux littéraires, y compris ceux de la SF :

« Conception et restitution de scénarios de disruption  opérationnelle, technologique ou organisationnelle au profit de l’innovation de défense ».

En interne, cela se résume en deux mots : « Red Team ». Plus qu’un nom de code : un mode d’action. Celle d’une cellule d’experts réunis pour leur compétence, leur critique objective, rigoureuse, l’originalité et la fraicheur de leur regard extérieur. Leurs identités seront dévoilées mais pas leurs écrits. Pas question d’en faire des livres. Ces scénarios disruptifs et prospectifs seront classifiés.

L’Etat-major des armées attend des romanciers sélectionnés avant d’être réunis en un command de choc, qu’ils l’aident à prévoir les situations d’adversité, à anticiper les conflits futurs en les imaginant et à l’éclairer sur les menaces qui pèsent sur la France. On sait que la science-fiction commence à la fin du mois mais que son champ de vision est infini. Le ministère a raisonnablement choisi de s’en tenir à l’horizon 2030-2060. La date-limite aux dépôts des candidatures est fixée au 15 février prochain à 15 heures. Cette dernière information fait rêver. On n’imagine pas qu’un contrat d’édition ait jamais été aussi précis.

L’Agence de l’innovation de défense avait repéré les auteurs potentiels du côté de Nantes lors des dernières Utopiales, ce fameux festival de SF qui est devenu la Mecque des prospectivistes branchés sur l’imaginaire. L’un des rares salons du livre où, à la buvette, l’on entend parler  d’intelligence artificielle, de cyberdéfense, de spatial militaire, d’armes à énergie dirigée, d’hypervélocité, de cryptographie, de capteurs quantiques et autres gravimètres à atomes froids. Aux Utopiales, des représentants du ministère de la Défense avaient déjà testé les auteurs en leur proposant d’imaginer à quoi ressemblerait un drone de surface naval en 2080. Quelle ne fut pas leur surprise en voyant apparaître alors un serpent de mer s’éparpillant en drones autonomes avant de se fondre dans la population marine, concept auquel les têtes pensantes de l’Armée n’avaient jamais pensé.

Lorsqu’elle sera constituée, la cellule ne sera pas engagée à plein temps mais devra rédiger régulièrement des notes qui serviront à la réflexion sur les technologies futures. A charge pour eux de dépasser les murs de l’imaginaire, de se droniser pour éclairer le monde d’une lumière zénithale et de faire bouger les lignes dans le champ des certitudes ; c’est d’ailleurs l’objet même de la SF si l’on en croit l’un de ses plus éminents représentants Pierre Bordage, auteur des Guerriers du silence. Dans le rapport du lieutenant-colonel Caplain sur «Penser son ennemi. Modélisation de l’adversaire dans les forces armées » , les rares écrivains cités ne sont pas trop SF : Sun Tsu, Platon, Carl Schmitt, Clausewitz… Il y en a tout de même un. Rien moins que le pape de la spécialité. Une phrase extraite de Fondation (2000) d’Isaac Asimov (un livre expédié dans l’espace par Elon Musk) sert de chute au rapport :

« Pour réussir, il ne suffit pas de prévoir ».

Il faut aussi tenir compte que le serpent se mord la queue puisque au XXIème siècle, le terrorisme s’inspire de la fiction dans sa capacité à surenchérir. Un objectif : imaginer au-delà. Prévoir l’imprévisible, s’attendre à l’inattendu, les romanciers savent faire ; mais comment y parvenir en tenant compte du contexte géopolitique à venir dont on ne sait rien ? Un romancier, contrairement à un expert militaire, peut négocier avec toutes les contraintes mais à une condition : rester crédible. Les bons auteurs effectuent des recherches et se servent des rapports scientifiques les plus avancés ; ils se projettent dans le futur à partir de leurs conclusions, donnant libre cours à leur imagination ; mais la base, le point de départ, eux, sont bien réels.

On croit anticiper alors que notre quotidien est déjà formaté par la domination des nouvelles technologies. La guerre entre soldats de chair et de sang et des griffes humanoïdes ou robots tueurs, imaginée par Philip K. Dick en 1953 , c’est aujourd’hui. L’action de la nouvelle se déroulait en Normandie…

On ne voit pas encore qu’elles forces spéciales de l’édition sauront modéliser l’imaginaire d’un écrivain. Sauf à l’avoir assisté d’une intelligence artificielle. N’empêche… On ne peut s’empêcher  de rêver à ce qu’un Alain Damasio donnerait s’il intégrait un pareil commando d’écriture en y propulsant ses furtifs, ces êtres de chair et de sons, ces invisibles vivants dans les angles morts

La science-fiction, genre de tous les possibles, a la particularité de donner le vertige au lecteur. De lui faire faire un pas de côté par rapport au réel. L’initiative est donc bien venue car elle bousculera l’Armée, institution assez lourde. Gageons que l’on croisera des armements à la sophistication inimaginable. Mais il ne faudrait pas se concentrer exclusivement sur l’innovation technologique. Ou réinventer le sous-marin du capitaine Nemo. Ni s’interdire de penser que les nouveaux contours de certains conflits à venir (armées privées ou irrégulières, guerres civiles, contre-insurrection etc) exigeront de recourir à des méthodes déjà éprouvées autrefois. Il faudra alors adjoindre à la Red Team une Dream Team constituée des meilleurs auteurs de romans historiques. Imaginez, imaginez, et même si la guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée aux romanciers, il en restera bien quelque chose.

(« Drones » vu par Falco ; « Robots-tueurs » D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Actualité, Littérature de langue française.

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commentaires

1 356 Réponses pour Des écrivains de SF au secours de l’armée

OZYMANDIAS dit: à

Parfois, on se sent triste parce qu’on à rien d’autre à sentir. Un triste sentiment qui efface tout ressentiment.

renato dit: à

mon post précédent : 27.01, 5.17

hamlet dit: à

closer, bien sûr que je l’ai écouté et ré écouté et ré écouté, et je vous le redis c’est très mauvais !

comment vous dire ?

il y a plusieurs types de romantismes, un d’eux s’exprime par la puissance, le lyrisme est associé à la puissance pour exprimer la puissance des sentiments, de l’amour, de la nature etc… c’est le cas par exmple de Chopin et aussi de Liszt.
Liszt en hongrois ça veut dire « sucre » et effectivement pour jouer du Liszt il faut bouffer beaucoup de sucre.

vous savez pourquoi les gamins russes remportaient tous les concours ? parce qu’en Russie ils apprenaient à jouer sur des pianos de merde qu’en France même Emmaus n’en voudrait pas ! et pour les faire sonner ils devaient rentrer dedans, et après quand ils arrivaient aux us ou en Europe et qu’on leur refiler un Stenway ils te le faisait sonner comme personne depuis Liszt ou Chopin ne faisait plus sonner un piano, et là toute la puissance de cette musique s’exprimait.

parce que cette musique s’exprime par la puissance et pas en caressant les touches, et je suis désolé mais ce Kit caresse les touches, et on ne joue pas Liszt en caressant les touches, peut-être à certains passages, mais ces passages sont très infimes, ils ne servent qu’à représenter le calme qui précède la tempête, et avec Kit on obtient du calme qui précède du calme, parce que ce Kit a d^$u apprendre à jouer du piano sur un putain de Beichstein (parce que j’ai l’impression qu’il en fait pub) et qu’au lieu de faire sa maitrise de maths il aurait dû partir au Canada dans la forêt à couper des arbres pour comprendre ce qu’est le romantisme !

et voilà, ça c’est la leçon n°1 que tous les russes donnaient dans des masterclass il y a 50 ans, aujourd’hui c’est fini et on trouvera des gamins qui joueront Chopin comme Debussy.

des types comme Horowitz d’autres en mettaient beaucoup à côté c’est juste parce qu’il préférait privilégier cet élan, ce mouvement, cette force plutôt que jouer la sécurité.

sauf qu’aujourd’hui dans les concours le seul truc que les gens écoutent c’est si le gamin en met à côté, du coup tout le monde assure le job mini pour avoir un prix, sauf que la musique c’est tout le contraire de ça, la musique c’est avant tout une prise de risque et c’est cette prise de risque qu’il faut récompenser !

et là on rejoint la SF : le formatage des esprits, il suffit qu’on refile un bon support marketing à ce Kit pour en faire un star, comme avec Jaroussky : on est capable de nous faire bouffer n’importe quoi !

Jaroussky est un cas très intéressant, parce que je connais des chanteurs lyriques, on en parle souvent, mais jamais en public, ce qu’ils me disent ils ne le diront jamais devant d’autres personnes de la profession parce qu’ils risquent de se faire saquer.

Exactement comme l’édition avec Matzneff : c’est l’omerta ! celui qui en parle se fait blacklister.

c’est en ce sens que cette affaire est importante parce qu’elle démontre qu’un milieu qui fait comme passou l’éloge de la vérité, du dévoilement, de l’authenticité etc… en vérité c’est un milieu qui pratique l’omerta comme les mafieux siciliens !

et du coup désormais plus personne n’aura confiance en eux quand ils nous sortiront des salades sur la vérité ! les gens diront : comment tu peux faire l’éloge d’un type parce qu’il révèle la vérité en 1942 alors que toi tu ne nous dis même pas la vérité sur un type que tu croises tous les jours !

en ça cette affaire est importante.

hamlet dit: à

closer : des gamins qui joueront Chopin ou Lizst comme on joue Debussy et aussi des gens comme vous pour dire de ce contresens : « ça passa admirablement bien… »

hamlet dit: à

cette homogénéisation qu’on trouve dans la musique où tous les pianistes jouent eux-mêmes de la même manière en jouant tous les compisiteurs de la même manière est représentative de notre époque qui tend à vouloir gommer toutes les différences et toutes les aspérités, un grand tout unifié dans les genres et les arts qui corresponde aux lois du marché et la demande des consommateurs souhaitant qu’une chose : que tout (se) « passe admirablement ».

hamlet dit: à

c’est un des trucs les plus abominables que j’ai jamais entendus ! ce pauvre Liszt doit se retourner dans sa tombe.

rose dit: à

6h59.
Je viens de prendre la décision : je modifie mon voyage.
Varsovie, Birkenau, Auschwitz. Sur les traces des sacrifiés à une folie humaine, celle embrigadée sous les ordres d’un dingue, malade, taré qui ne s’est pas soigné
Je reviendrai par Berlin.

(Soleil vert. Son travail inouï, constant, de haute qualité. Sa régularité. Ses mises en lien dans différents domaines. Sa photo, qui n’est pas lui.)
(Le cardiologue :
je, anéantie : on peut lutter contre la dépression.
lui : oui, mais cette énergie, vous ne la mettez pas ailleurs.
je : l’omerta sur le secret de famille.
lui : vous n’en parlez pas.
je : si, je le dis. (Je lui dis).
lui : c’est la chose à ne pas faire (l’ omerta).
lui : votre mode de vie.
je : ne bois pas, ne fume pas, ne drague pas.
lui : vous fumez un joint ?
je : à un anniv. une fois, il y a 2 ou 3 ans. Le lendemain catastrophique.
lui : vous étiez désinhibée.
je : désinhibée ?
Constat : quand je suis désinhibée, suis suicidaire. Souvenir du désespoir profond ce lendemain de joint.
lui : vous avez une tendance dépressive.
je : je lutte.
Éviter à tout prix d’être désinhibée.)

rose dit: à

DHH
Voulez-vous venir avec moi ?
Pas tout le voyage, mais une semaine. Dix jours max. Je vous emmène. Nous faisons cette visite mémorielle ensemble.
Départ 20 février 2020, gare de l’est, en train.

Marie Sasseur dit: à

L’internement, bientôt!

Marie Sasseur dit: à

« C’est un véritable exploit dont les détails ont été publiés, jeudi 30 mai, dans la prestigieuse revue Science. Jusqu’à maintenant les ordinateurs avaient battu les humains dans des jeux un contre un, mais jamais dans des jeux à plusieurs qui demandent des compétences complexes: la coopération, le travail en équipe, la compréhension d’environnements complexes.

Une équipe de programmateurs de DeepMind, une filiale de Google, a formé ces robots à jouer à une version modifiée de Quake III Arena,célèbre un jeu de tirs multijoueurs populaire dans le monde de l’e-sport.

“Même après 12 heures de pratique, les testeurs humains ne réussissaient à gagner que 25% des parties contre l’équipe d’agents”, indiquent les auteurs de l’étude. La performance des machines est restée supérieure même lorsque leur temps de réaction a été ralenti au niveau humain.

Et le plus étonnant dans cette étude n’est même pas là. Les programmateurs ont entraîné les robots ensemble et ils se sont rendus compte qu’ils progressaient beaucoup plus vite en groupe. Comme chez les hommes, l’union fait la force.

Au fil de leur entraînement, les IA ont fini par développer des facultés typiquement humaines, explique les chercheurs à l’AFP. Après avoir intégré les règles de base, elles ont améliorer leurs stratégies, par exemple en restant groupés pour se protéger. »

https://www.huffingtonpost.fr/entry/echecs-go-robots-humains-quake-iii-arena_fr_5cf146fee4b0e8085e391808

rose dit: à

Annelise Rouksss ksssss a commis un billet avec en ouverture Fred Astaire.
Je suis prem’s.
Je suis deuz.
Et la sasseur l’a dansl’q.

Pas désinhiber, pas désinhiber.
Et toc.

rose dit: à

rcheurs à l’AFP. Après avoir intégré les règles de base, elles ont améliorer leurs stratégies, par exemple en restant groupés pour se protéger. »

https://www.huffingtonpost

Si ce n’est que nous, on les débranche.
Ah ah, hihi, huhu, houhou

Marie Sasseur dit: à

Pathétique, la rosse. Je plains la famille.

rose dit: à

❤ Soleil vert ❤

rose dit: à

Marie Sasseur dit: à

Pathétique, la rosse. Je plains la famille.

Moi aussi, je la plains. J’ai mis les bouts.

🧠 marie sasseur 🦴

rose dit: à

Gros efforts pour ne pas être troaz.

Marie Sasseur dit: à

Alors tout est bien qui finit bien. Sa famille ne voulait plus de l’influence néfaste que pouvait avoir la rosse, laquelle dit avoir mis les bouts.
Pourquoi elle tient alors à en faire part à 220 millions de francophones?
Mystère.

Chaloux dit: à

Oui, Closer, c’est vraiment très mauvais Complètement vide. Il doit voter Macron, comme Assouline et Romain Goupil. Pour Liszt écoute par exemple les Harmonies poétiques et religieuses par Ciccolini.
Et puis jouer sur cette vieille casserole, pourquoi? Il va certainement vendre beaucoup de disques, mais on les usera peu.

et alii dit: à

UN ECRIVAIN, EN FILLE

« Ce qui m’attriste surtout, c’est l’acharnement à féminiser ridiculement tous les noms.
tiens tiens
mais pourquoi en « fille » et non en femme?

rose dit: à

Marie Sasseur dit: à

Alors tout est bien qui finit bien

Oui. Demandez à celui qui met les bouts qui y gagne. Celui qui reste ou celui qui part ?

et alii dit: à

Or, nous entrons dans un monde dominé par la peur. Nous ne savons pas où nous allons. Comment sauver la planète, comment vivre à bientôt 9 milliards d’êtres humains sur la Terre, comment partager les richesses ? Pour la première fois, nous n’avons plus de rêve collectif. Nos parents, nos grands-parents, nos arrière-grands-parents, voulaient changer le monde. C’est fini. Nous avons nos smartphones, nous avons accès à toutes les connaissances, mais nous ne savons pas quoi en faire. MAREK HALTER le point

rose dit: à

❤👌Cédric Villani👏❤

Vous ne serez pas élu, ce sera une des filles, mais on se souviendra de vos couilles.

👣 🗽

🕤

et alii dit: à

Cette dernière décennie a donné vie à de nombreuses inventions qui relevaient autrefois de la science-fiction. Aujourd’hui, nous sommes sur le point de faire un grand pas dans le domaine de la réalité augmentée. L’entreprise Mojo Vision travaille notamment sur les premières lentilles de contact intégrant la réalité augmentée. Un prototype partiellement fonctionnel a déjà été présenté par cette dernière au CES 2020.

La start-up californienne a développé cette technologie en secret pendant

closer dit: à

L’un veut déplacer la Gare de l’Est, l’autre la Gare du Nord…A force de propositions délirantes, les deux abrutis de la macronie vont finir par faire apparaître la folle de l’Hôtel de Ville comme une personne sérieuse et raisonnable…Hallucinant!

et alii dit: à

les prothèses
La chirurgie réfractive au laser vise à modifier le profil de la cornée, partie avant et claire de l’oeil, pour corriger des problèmes courants de la vision: myopie, hypermétropie et astigmatisme. L’idée est de ne plus avoir besoin de lunettes. Introduite en 1983, en Allemagne, la première procédure nord-américaine a été effectuée en 1985. Depuis, des millions ont été exécutées. La chirurgie au laser remplaçait alors avantageusement une technique plus imprécise, la kératotomie radiaire (KR).
https://theconversation.com/chirurgies-refractives-au-laser-quand-ca-vire-au-cauchemar-126819?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2027%20janvier%202020%20-%201518414466&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2027%20janvier%202020%20-%201518414466+CID_ee33d222d5d1a1edd306baa1994b25ec&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Chirurgies%20rfractives%20au%20laser%20%20quand%20a%20vire%20au%20cauchemar

Dubruel dit: à

Le nouvel article d’Anne Lise Roux ne parle pas d’Astaire. Il présentait les Oscars 70. Elle dit sa passion pour lui. La chronique est un passionnant développement sur Sam mendes & le principe du plan-séquence;

Ouf. je craignais un billet sur le prochain Assayas, à dix contre un navet. Anne lise le défend parce que c’est grâce à lui & les cahiers du cinéma que les films asiatiques ont été importés. l’argument se tient. ‘Yiyi’, ‘In the mood for love’, Kurosawa, HHH, naruse et +récemment Boon-Ho, pas négociables.
Mais Assayas !!films nuls. Le frère Michka après Springora s’est lâché sur le viol répété dont il a été victime par sa prof sur l’air ‘ça ne concerne pas que les femmes’.Air du temps.

MC dit: à

le seul à avoir eu l’idée de ce que pouvait etre l’armée, c’est Heinlein., et encore, sa carrière fut tot interrompue.
On ne peut pas dire que cela ait enfanté de grandes oeuvres. La plus drôle, Double etoile, n’entre pas dans cette problématique là. et s’il suit les constructeurs alors civils de fusées, il n’en sortira pas grand chose. 5tarships Troopers au mieux.
Signalons que le premier tome de Liu Cixin, réalise l’intégration du jeu video dans le roman comme média.
Bien à vous. MC

closer dit: à

Oui hamlet, on peut estimer que Kit Armstrong effleure les touches parfois. Je fais partie de ceux qui préfèrent que l’on tape plus fort que d’habitude dans Debussy (« l’impressionnisme » forcé de certaines interprétations m’exaspère) et moins fort que d’habitude dans Liszt, dont on a pas besoin de souligner le romantisme. Mais j’ai surement tord, car je ne peux soupçonner que Chaloux soit de ton avis par sympathie pour toi.

Claudio Bahia dit: à

Liszt en hongrois ça veut dire « sucre » (???)
cukor !

Claudio Bahia dit: à

et une confiserie-patisserie c’est une cukraszda

renato dit: à

Sous les mauvaises mains Liszt se transforme facilement en une charrette de fumier mal comporté. Accord avec Chaloux pour Ciccolini.

renato dit: à

Merdre ! comporté > compoSté

et alii dit: à

j’ai cherché « missile sur wikipedia!
et appris
Dès le vie siècle des fusées récréatives ou de guerre semblent attestées en Chine. Des lanceurs de fusées multiples à main (et transportés dans des paniers) étaient également utilisés par les chinois ou avec des chariots appelés hwacha chez les coréens dès 1377. Le hwacha a été créé par Choi Mu-seon, qui innova dans la production de la poudre à fusée et fut l’auteur de la première fusée coréenne, sous la dynastie Choeson.

closer dit: à

Pas très clair votre jugement sur Liszt Renato! Je ne vois pas trop comment, par exemple, sa grande sonate peut subir une telle métamorphose, jouée par quelqu’un de raisonnablement compétent.

Phil dit: à

Farine…dear Claudio bahia. François Farine joue du papier en hongrois.
que tal à Rio ? paraît que la politique de Bolsonaro a de résultats. une idée de dictature pour la France ?

et alii dit: à

Face au drapeau est un roman d’anticipation de Jules Verne, paru en 1896.

L’auteur fait part dans cette œuvre de son inquiétude face aux progrès techniques dans le domaine des explosifs, qui transparaissait déjà (mais avec une teinte d’humour) dans De la Terre à la Lune et qui s’affirme dans Les Cinq Cents Millions de la Bégum, en imaginant une bombe d’une puissance inouïe. Le héros tragique du roman, Thomas Roch, qui se trouve dans la position d’un moderne Coriolan, aurait été inspiré par l’inventeur de la mélinite, Eugène Turpin. Ce dernier traîna Jules Verne et son éditeur en justice pour diffamation. L’écrivain et Louis-Jules Hetzel furent défendus par Raymond Poincaré1.

On rattache généralement ce roman à la période sombre, pessimiste et misanthrope, de la production romanesque de Jules Verne, qui s’achèvera avec Maître du monde.

Cet ouvrage a inspiré à Yano Yuichiro, avec L’Étonnante Aventure de la mission Barsac, la série animée japonaise Le Secret du sable bleu (2002).
wikipedia

et alii dit: à

verne suite

Thomas Roch est un français de 45 ans, inventeur d’une terrible machine de guerre, le fulgurateur Roch.

et alii dit: à

et Léonard inventeur de machines de guerre
Quand on regarde la Joconde, on a du mal a imaginer que Leonard de Vinci a aussi imaginé des machines de guerres. Et pourtant, vers 1500, il se présente devant le Duc de Milan Ludovic Sforza – responsable de la défense de Milan contre les Français – avec le dessin d’une machine conique blindée, équipée d’armes et capable de se déplacer à 360 degrés.

La direction du véhicule devait être assurée par huit hommes, qui à l’intérieur du char actionneraient des manivelles pour alimenter les roues. Comme d’autres de ses inventions, cette machine n’a jamais été construite, mais Léonard de Vinci a été le précurseur du char moderne. Ce n’est que 400 ans plus tard, durant la première Guerre Mondiale, que le char blindé est devenu une véritable arme sur les champs de bataille.

hamlet dit: à

closer je ne fie pas trop â l avis d chaloux mais plus à ceux de profs qui envoient leurs élèves passer et remporter des grands concours internationaux’ je ne pense pas que ce soit le cas de notre ami chaloux.

et puis vous pouvez vous faire une idée par vous en écoutant horowitz ou argerich jouer liszt, vous verrez que leur attaque / touché est totalement different.

d ailleurs s ils mettent en avant le genie de gamin en insistant sur sa maitrise de maths et le fait qu il parle 4 langues c est déjà pas bon signe.

perso je lui conseillerai d utiliser ses compétences linguistiques pour devenir traducteur ou de prendre un bon prof de piano.

on se demande ce que brendel vient foutre dans cette histoire, sans doutes des histoires de reglement de compte ou de pepetes.

et alii dit: à

Ces images méconnues sont les témoins visuels d’une vingtaine d’années de recherches et d’inventions initialement liées à la guerre et la défense nationale, puis orientées vers la vie civile et domestique. Elles ébauchent une histoire de l’innovation, traversée par le design, à la croisée des sciences, des techniques et de l’industrie. Ces photographies racontent également les débuts de l’institutionnalisation de la recherche, depuis la création, en 1915, d’une Direction des inventions intéressant la défense nationale par le ministre et mathématicien Paul Painlevé, jusqu’à la création du CNRS en 1939 par Jean Perrin. Dans ces documents, le futur prix Nobel de physique se révèle lui-même inventeur : mobilisé comme officier du génie pendant la Première Guerre mondiale, il met au point un clairon augmentant la portée du son, ou encore un stéthoscope géant pour détecter des sons souterrains.
La saga des inventions. Du masque à gaz à la machine à laver. Les Archives du CNRS.
http://www.cnrs.fr/fr/la-saga-des-inventions-du-masque-gaz-la-machine-laver-les-archives-du-cnrs

Soleil vert dit: à

Coucou Rose

>et alii « …Les Cinq Cents Millions de la Bégum, en imaginant une bombe d’une puissance inouïe… »

En lisant l’annonce par Poutine de la mise en service de missiles hypersoniques atteignant 30 000KM/h, j’ai repensé à la fin du roman de Jules Verne. A 30 000 km/h on dépasse la vitesse de libération de l’attraction terrestre …

renato dit: à

Sous les mauvaises mains, closer, ne vaut pas « raisonnablement compétent ».

Cela dit, « raisonnablement compétent » sonne faux dans l’idée que je me suis fait d’interprète.

La leggerezza par mon prof de piano :

https://youtu.be/-a6a752Z2ts

Patrice Charoulet dit: à

AFFAIRE HALIMI (suite)*

J’ai lu vos réflexions. Revenant d’Israël le chef de l’Etat a dit ce qu’il a dit sur l’affaire Halimi. Vous le désapprouvez. Je l’approuve. Comme j’avais approuvé le grand rabbin
de France. Comme j’approuve tous les Juifs qui vivent en France, unanimes à penser la même chose sur ce sujet.

*Je commente ainsi le texte que publier sur son blog de ce jour Philippe Bilger

christiane dit: à

Soleil vert,
votre méditation sur « l’homme augmenté » (que vous mettez en lien) n’a pas retenu autant mon attention que le billet du 26 janvier 2020 ou que ceux concernant Le malheur indifférent (folio) où Peter Handke affronte le suicide de sa mère, ou ceux sur Shigeru Mizuki, ou le poème de Constantin Cavafy traduit du grec par Michel Volkovitch, ou ce conte de Barry Hughart La magnificence des oiseaux (Denoël) (c’est vrai que la couverture du livre magnifique ajoute un plaisir à la découverte du livre.).
J’aime votre façon d’explorer notre monde.
Un billet fascinant à propos du Frankenstein 1918 de Johan Heliot (L’Atalante) dédié à votre grand-père, Poilu de 14-18 et à votre père, gardien de la mémoire. Hémingway… Churchill… Victor Frankenstein…
Entre humour, violence et gravité une dénonciation de la folie des hommes entre imaginaire et réalité qui résonne bien avec ce billet.
« Héliot est natif des Vosges, et dans l’Est comme dans le Nord, la terre autant que les esprits se souviennent des boucheries militaires du XXe siècle. »

hamlet dit: à

closer sur ce que vous dites sur Debussy, en musique il y a beaucoup de zones floues pour lesquelles personne ne sait.
pour Debussy et Liszt les choses sont très claires.
le piano c est un instrument mais c est aussi leur source d inspiration, Chopin n a pas composé ses valses pour clavecin autant que Bach n a pas composéles goldberg pour piano
après on respecte l esprit ou on le respecte pas.
je crois qu aujourd hui il faut defendre l esprit et la fidelite, ce ne sera peut être plus le cas dans cent ans mais actuellement il ne faut surtout pas cėder sur ce point parce qu avec la mondialisation et le liberalisme economique lles forces qui s exercent pour rompre cette fidélité est importante, et là ça risque d etre le bordel, donc il ne faut pas céder. c est une question autant esthetique que politique.

D. dit: à

30000 km/h demeure une vitesse insignifiante, le 36000ème de la vitesse de la lumière.
Les effets relativistes sont dérisoires à 30000 km/h, tout comme est dérisoire de se fixer comme objectif la Lune qui n’est située qu’à environ 1 seconde-lumière de la Terre.

Proxima centauri, étoile la plus proche de nous après le Soleil est située à 100 millions de fois la distance Terre-Lune !
Nous sommes, des nains spatiaux, même pas à l’âge de Pierre spatial, nous venons juste de descendre de l’arbre et nous tenir debout.
Il faut dire les choses franchement.

D. dit: à

Il n’y aura pas d’exploration de nouveaux systèmes stellaires sans vitesses relativistes, au moins 30 % de C. Au moins.

Il n’y aura pas de vitesses relativistes sans génération de champ de gravitation artificiels.

Il n’y aura pas de permission, par qui vous devinez, de mise en oeuvre de cette technologie tant que sur Terre on se foutra sur la gueule.

Tout est dit.

christiane dit: à

Rose dit: à Cédric Villani : « Vous ne serez pas élu, ce sera une des filles, mais on se souviendra de vos couilles. »

(Et tout cela entouré émoticônes fous de couleur !)
Vous écrivez diffractant les mots en un feu d’artifice pétaradant, incendiant le fil des commentaires. Un langage pour ramener le réel à vous, pour combler ce vide immense, la perte, au chaud du cœur qui bouge, ravaudant la toile déchirée du temps. Votre parole tellurique emporte tout.

Pour vous ce poème d’Edouard Glissant, « Gorée’ extrait du recueil Le sel noir (nrf) :

« Vivait son cri à tout un arbre : ses racines
coulèrent en ravines par hèlement.

Il fut nouer dans la gorge du temps le cru des
profonds, et soutint du regard plus d’une voile nue de vent.

Il n’eut l’espace de héler dépassement, ayant drivé entre rive et haut bord, dans l’île d’amarrage où les rêves d’hier tuent au garrot les rêves de demain. »

Jazzi dit: à

Quel bouffon, ce Vilani !

hamlet dit: à

closer : « Liszt, dont on a pas besoin de souligner le romantisme »

je viens de ré écouter des passages : le problème n’est pas qu’il ne souligne pas son romantisme, le problème est qu’il l’aseptise !

non sérieux c’est abominable, scandaleux, je me demande comment de telle chose sont possibles, de diffuser un concert à Bayreuth sur arte.

vivement l’avènement des robots et de l’intelligence artificielle il est grand temps qu’on en finisse avec toutes ces conneries humaines !

voilà ! ça ! ce Kit c’est exactement le genre de truc qui donne une logique à ces histoires d’hommes augmentés !

parce que le fait même de tomber à des niveaux aussi bas ne peut que donner envie de mettre en place ces augmentations le plus vite possible avant qu’il soit trop tard !!!

rose dit: à

L’incipit du billet Osvar or not d’Annelise Rouksssss, concernant la sélection destinée à la cérémonie des Césars 2020 est entièrement axé sur Frad Astaire.

Effectivement, il peut y avoir, il y a souvent lors de l’exipit, c’est même un pré-requis, coupure totale avec le sujet/le corps du devoir/billet_dissertation, une césure tranchante : ici, AR prouve, avec brio, que l’incipit peut représenter une césure avec le corps du billet. Être un aparté, de l’ordre du souvenir, une réminiscence détachée de la nostalgie et pire du c’était bien mieux avant. Une madeleine en forne de claquettes. Un temps perdu, non oublié.

christiane dit: à

Jazzi,
pas un « bouffon » mais un rêveur lunaire qui traverse cette houle politique comme l’araignée tisserande d’une toile complexe :
https://usbeketrica.com/article/ballade-pour-un-bebe-robot-de-c-villani-et-baudoin-une-bd-sf-qui-celebre-la-poesie
Il dit à L.Beaudonnet, journaliste : «Ce n’est pas l’intelligence artificielle qu’il faut craindre, mais les humains. Cela peut être l’utilisation de tel ou tel outil par un groupe terroriste ou par une puissance étrangère. Le scandale de Cambridge « analytica » autour des élections américaines, c’est de l’IA. Ça parle de publicité profilée, de manipulation d’élection. Ça a déjà eu lieu et c’est déjà dangereux, pas parce que l’IA va nous tuer mais parce qu’il y a des gens qui l’utilisent pour manipuler. Il faut se donner les bonnes protections et ça veut dire des lois, c’était l’enjeu du Règlement européen sur la protection des données (RGPD).»
Un mathématicien, spécialiste mondial de l’équation de Boltz-mann qui a décroché la médaille Fields en 2010, au look atypique. Cédric Villani est issu d’une famille d’universitaires, de poètes et d’artistes (parmi lesquels Mario Villani, Arnaud Villani, Béatrice Bonhomme).
L’araignée… Où veut-elle conduire ce personnage fantasque ?
Pour Stéphane Rozès, la force de Cédric Vallini est qu’il « n’utilise pas la politique pour réussir, il a déjà réussi. Il se met en mouvement »… Pas un bouffon, un trublion !
«L’empirique, semblable à la fourmi, se contente d’amasser et de consommer ensuite ses provisions. Le dogmatique, telle l’araignée ourdit des toiles dont la matière est extraite de sa propre substance.» Francis Bacon

rose dit: à

L’incipit du billet Oscar or not d’Annelise Roux, concernant la sélection destinée à la cérémonie des Césars 2020 est entièrement axé sur Fred Astaire.

Effectivement, il peut y avoir, il y a souvent lors de l’exipit, c’est même un pré-requis, coupure totale avec le sujet/le corps du devoir/billet/dissertation, une césure tranchante : ici, AR prouve, avec brio, que l’incipit peut représenter une césure avec le corps du billet. Être un aparté, de l’ordre du souvenir, une réminiscence détachée de la nostalgie et pire du c’était bien mieux avant. Une madeleine en forne de claquettes. Un temps perdu, non oublié, sans la recherche.

D. dit: à

Le « bouffon » possède esprit et QI bien supérieur à ceux de Jazzi. Certes cela n’est pas bien difficile.

D. dit: à

Je t’en foutrais des araignées tisserandes, moi.

renato dit: à

Villani reste fidèle à soi même, pourquoi, au juste, serait-il un bouffon ?

rose dit: à

Christiane

Merci de votre araignée tisserande et l’analyse autour de Villani.
Je vois son indépendance et sa déliaison des apparatchiks et des lèche-culs à courbettes.
De belles raisons pour l’admirer.

et alii dit: à

pour l’araignée tisserande et aux dames,ce livre que j’aime bien ainsique son auteur:
Françoise Frontisi-Ducroux, Ouvrages de dames. Ariane, Hélène, Pénélope…
https://journals.openedition.org/clio/9960

D. dit: à

Si l’on applique en France, telle quelle, la simulation du nombre de cas de malades par le coronavirus, sur laquelle s’accordent tous les spécialistes chinois, et qui est une progression mathématique, un doublement du nombre de cas tous les 6 jours, on obtient :

30 janvier : 12 cas
29 février : 256 cas
18 mars : 2048 cas
30 mars : 8192 cas
05 avril : 16084 cas
11 avril : 32768 cas
17 avril : 65536 cas
23 avril : 131072 cas
29 avril : 262144 cas
05 mai : 524288 cas
11 mai : 1 million 48576 cas
17 mai : 2 millions 097152 cas

Les chercheurs chinois considèrent qu’en mai la courbe commencerait à descendre.

Certes ceci s’applique au territoire chinois, intégrant des paramètres propres à la Chine.
Une transposition du modèle me semble néanmoins acceptable pour les villes françaises de bonne taille. Il ne faut d’ailleurs pas imaginer que la France ferait mieux que la Chine en terme de mesures sanitaires freinant la propagation. Elle ferait très certainement moins bien pour plusieurs raisons (moins de discipline, moins de réactivité, retards liés aux désaccords etc…)

On verra.

Soleil vert dit: à

« Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir. « 

Notre monde si « matériel » si cartographié, si prégnant repose dans ses fondements les plus intimes sur de l’impalpable. Dans ce monde décrit par la physique quantique, nous entrons dans le royaume des probabilités, où la notion de localisation n’a plus court.

rose dit: à

Et alii

Lu votre lien, instructif.
Vu à l’automne dernier, lors d’une foire paysanne une fileuse de laine avec un rouet.
Long travail nécessitant patience incommensurable.

Brinqueballe dit: à

Jazzi dit: à

Quel bouffon, ce Vilani !

Il se croit le sauveur d’une équipe de foot! 😉

Brinqueballe dit: à

 » Un mathématicien, spécialiste mondial de l’équation de Boltz-mann (sic!) qui a décroché la médaille Fields en 2010, au look atypique. Cédric Villani est issu d’une famille d’universitaires, de poètes et d’artistes (parmi lesquels Mario Villani, Arnaud Villani, Béatrice Bonhomme). »

Que l’on se souvienne de Louis Le Prince Ringuet ringard en peinture (se croyant grand peintre et exposant) ou philosophe de la pensée universelle télévisuelle.
Vilani, une version mise à jour de ce vieux à la pipe!

et alii dit: à

j’avais lu une enquête où les élèves de VILLANI disaient qu’il est un excellent prof(c’était avant qu’il ne s »engage en politique)

et alii dit: à

le voilà(vous l’avez cherché!)
Le rouet d’Omphale
Il est dans l’atrium, le beau rouet d’ivoire.
La roue agile est blanche, et la quenouille est noire ;
La quenouille est d’ébène incrusté de lapis.
Il est dans l’atrium sur un riche tapis.

Un ouvrier d’Egine a sculpté sur la plinthe
Europe, dont un dieu n’écoute pas la plainte.
Le taureau blanc l’emporte. Europe, sans espoir,
Crie, et, baissant les yeux, s’épouvante de voir
L’Océan monstrueux qui baise ses pieds roses.

Des aiguilles, du fil, des boites demi-closes,
Les laines de Milet, peintes de pourpre et d’or,
Emplissent un panier près du rouet qui dort.
Cependant, odieux, effroyables, énormes,
Dans le fond du palais, vingt fantômes difformes,
Vingt monstres tout sanglants, qu’on ne voit qu’à demi,
Errent en foule autour du rouet endormi :
Le lion néméen, l’hydre affreuse de Lerne,
Cacus, le noir brigand de la noire caverne,
Le triple Géryon, et les typhons des eaux
Qui le soir à grand bruit soufflent dans les roseaux ;
De la massue au front tous ont l’empreinte horrible,
Et tous, sans approcher, rôdant d’un air terrible,
Sur le rouet, où pend un fil souple et lié,
fixent de loin dans l’ombre un oeil humilié.

Patrice Charoulet dit: à

GALLICA

La Bibliothèque numérique

5 980 000 documents en ligne.

Bonne lecture !

et alii dit: à

Two Poems From Shrapnel Maps by Philip Metres
https://hyperallergic.com/538447/two-poems-from-shrapnel-maps-by-philip-metres/?utm_medium=email&utm_campaign=B012720&utm_content=B012720+CID_7249aed06e45071622fae4d7cfb1bee3&utm_source=HyperallergicNewsletter&utm_term=Two%20Poems%20From%20Shrapnel%20Maps%20by%20Philip%20Metres

En 1784, le lieutenant Henry Shrapnel (1761-1842) du Corps royal d’artillerie britannique (Royal Artillery) entreprit la mise au point d’une arme anti-personnel. À cette époque, l’artillerie employait des boîtes à mitraille pour se défendre contre les attaques de l’infanterie ou de la cavalerie. Au lieu d’un boulet, on chargeait le canon avec un étui métallique empli de billes de fer ou de plomb. Lors du tir, l’étui se déchirait à l’intérieur du canon, produisant un effet semblable à un énorme fusil chargé de chevrotine. La boîte à mitraille avait encore un effet mortel à 300 mètres, bien qu’à cette distance la densité des projectiles ait baissé au point de rendre un impact sur une cible humaine peu probable. Pour des portées plus importantes, on employait le boulet plein ou bien l’obus ordinaire. Ce dernier, une sphère creuse en fonte remplie de poudre noire, avait plus un effet de souffle que de fragmentation car les morceaux de métal étaient peu nombreux et de grandes dimensions.

L’innovation de Shrapnel consista à combiner l’effet multiprojectile de la mitraille avec l’effet retard du fusant pour porter à distance l’effet de la boîte à mitraille. Son obus était constitué d’une boule creuse en fonte remplie d’un mélange de billes et de poudre complété par une fusée-détonateur rudimentaire. Si la fusée était correctement réglée, l’obus s’ouvrait, soit devant soit au-dessus de la cible, et libérait son contenu de balles de fusil qui poursuivaient leur course avec la vitesse résiduelle de l’obus. La charge explosive de l’obus était juste suffisante pour le fracturer mais pas pour disperser les projectiles dans toutes les directions. Sous cette forme, son invention accroissait la portée efficace de la boîte à mitraille de 300 à 1 100 mètres. Il nomma son engin « boîte à mitraille sphérique », spherical case shot, mais on finit par l’appeler d’après son patronyme, ce qui fut entériné en 1852 par le gouvernement britannique.(wiki)

hamlet dit: à

@Soleil vert : de l’impalpable, mais aussi de l’imperceptible.
Les anciens voyait le ciel avec les étoiles en 2 dimensions, ensuite quand on a su que certaines étaient plus éloignées que d’autres on est passé à la 3D, après quand on a su que tout ça était en mouvement on est passés à la 4D, en 2000 ans le ciel n’a évolué que de trois dimensions, alors qu’en moins d’un siècles il s’est pris une dizaine de dimensions sur le dos ! ceci a une signification très simple c’est que ce nous voyons est limité, comme les animaux qui ne voient de 3 couleurs, ou qui n’entendent des sons sur une échelle d’un megaHz etc…

quand nous regardons le ciel nous ne pouvons pas percevoir ce qui est réellement, du fait cette imperceptibilité le monde nous est inaccessible.

de fait que l’homme ait l’idée aujourd’hui d’utiliser des machines qui lui permettent de voir ce qu’il ne peut pas voir, c’est déjà une vieille idée.

sauf que le téléscope ou le microscope sont bien moins dangereux que cette entité qui pourra percevoir un univers à plus de 5 dimensions, parce que contrairement au télescope ou un microscope qui sont bêtes comme pablito, cette entité qui percevra un univers à 10 dimensions risque bien d’être bien plus futée que nous, un peu comme cette machine qui avait battu Kasparv au échec mais en un million de fois plus puissante.

si ce n’était qu’impalpable je pense que l’homme ne prendrait pas ce risque, alors que comme c’est imperceptible, curieux et bête comme il est l’homme prendra ce risque, et là il risque de se retrouver dans une situation où il l’aura bien profond dans le baigneur si vous voyez ce que je veux dire !

D. dit: à

C’est très confus et quasi-incompréhensible ce que tu viens d’écrire, hamlet.
Tu es ingénieur en quoi, au fait ?
Un être – objet- -tout ce que tu veux-même extraordinairem-nt-intelligent-comme moi-,de dimension n, ne peut pas percevoir la réalité d’une dimension > n mais seulement ses projections dans n. Il n’y a rien d’autre à dire.

D. dit: à

Comment ça la notion de localisation n’a plus court ? Bien sûr que si elle a court puisque nous en traitons.

D. dit: à

Croyez-vous, Ô Soleil vert, que la position probabiliste d’un électron d’atome de votre fauteuil se trouve dans la galaxie d’Andromède ? Non. Elle se trouve dans un nanomètre-carré de votre fauteuil. C’est une localisation extrêmement précise. Ultra-précise.

D. dit: à

Évidemment il n’y a plus personne pour me répondre. Dès qu’on commence à traiter sérieusement d’un sujet, les gens vont acheter leur pain en prenant tout leur temps.
Je connais par coeur depuis le temps. Ou bien ils vont acheter des croquettes pour le chat qui n’en a plus.

closer dit: à

Hamlet, je vénère comme vous Horowitz et Argerich, mais l’un est mort et l’autre a 78 ans. Il me plaît de découvrir des jeunes très doués. Apparemment je suis le seul ici à avoir aimé ses trois Années de Pélérinage. Kit disparaîtra peut-être de la scène, mais peut-être pas. Il a triomphé à Gstaad dans Mozart avec Renaud Capuçon. Que deviendra-t-il? Nous verrons dans dix ans. Je doute que Brendel ait encouragé un nul.

L’article complet du Temps:
https://www.letemps.ch/culture/kit-armstrong-touche-dun-surdoue

D. dit: à

Avouez tout de même que Kit est un drôle de prénom.

D. dit: à

Et Capuçon est un drôle de nom.

D. dit: à

Quand vous vous appelez Kit Capuçon, ça vous ouvre toutes les portes. Les gens pour la plupart s’arrête à ça. Ils ne retienne que ça.

D. dit: à

Allez vous appeler Jean Martin et vous verrez. Catalogué aussitôt dans le commun ennuyeux soporifique.

rose dit: à

D. dit: à

Avouez tout de même que Kit est un drôle de prénom.

C un fils clandestin d’ik.a.

rose dit: à

et alii dit: à

e, Niki de Saint Phalle a tiré sur tout !
shootings
https://www.youtube.com/watch?v=s5MUxuY4Hbw

Ne m’en lasse pas.
La commissaire d’expo. dit elle a arrêté pck elle en a eu marre.
Pense que elle a arrêté pck elle avait dit ce qu’elle avait à dire et est passée à un autre mode d’expression.

christiane dit: à

Brigitte Fontaine ! Bonne idée. Elle te remettrait Rose en état de danser la vie !

Et Alii, belle moisson mais j’ai connu un homme qui tissait merveilleusement…

Hamlet
« Inconnue, elle était ma forme préférée, […] »
Paul Éluard

Soleil vert,
ces lignes de Proust (Du côté de chez Swann) sont ici les bienvenues, comme une brèche… Comme dirait le « chat » Geluck : « dans le passé il y avait plus de futur que maintenant. »

Jazzi,
tu m’étonnes… Pour une fois qu’une candidature a un parfum d’insoumission et de poésie. Serais-tu devenu trop raisonnable ?

Dubruel,les mots d’Anne Lise vous ensorcellent…

OZYMANDIAS dit: « Parfois, on se sent triste parce qu’on à rien d’autre à sentir. Un triste sentiment qui efface tout ressentiment. »

« La cavale noire
N’a pas voulu boire
Et l’eau coulait noire
Entre les rameaux.
Au pont se repose,
S’y met à chanter ;
Qui saurait les choses
Qu’elle peut conter,
Quand l’eau se promène
Traînant longue traîne ?

Dormez, mon œillet,
La cavale noire
N’a pas voulu boire.
Dormez, mon rosier,
La cavale noire
S’est mise à pleurer.
Les pattes blessées,
Crinière glacée
Dans ses yeux plongeant
Un poignard d’argent
Roulent vers la rive :
Comme ils ont roulé !
Le sang a coulé
Plus fort que l’eau vive.

Dormez, mon œillet
La cavale noire
N’a pas voulu boire

Endors toi rosier,
La cavale noire
S’est mise à pleurer […] »
(Lorca – Noces de sang).

(car « le ciel n’a pas envie de se lever ce matin de janvier sur Auschwitz-Birkenau, en Pologne, où plus d’un million de Juifs ont été assassinés pendant la seconde guerre mondiale. » raconte Ginette Kolinka, 95 ans. (Lien de Rose / Le Monde)

christiane dit: à

Brin-queballe ou Brinque-balle
« Le 26 août dernier, le mathématicien Cédric Villani recevait la prestigieuse médaille Fields, équivalent du prix Nobel pour cette discipline. Auteur de près d’une cinquantaine de publications, ce chercheur a bien voulu répondre aux questions de Futura-Sciences.

Extraits :
« On trouve de tout dans l’équation de Boltzmann, et d’ailleurs les directions que j’ai le plus explorées ne sont pas les mêmes que celles explorées par Pierre-Louis Lions. L’équation de Boltzmann est un carrefour entre la mécanique des fluides, la physique statistique et la théorie de l’information.

Ce qui guide mes recherches : la curiosité, la conviction qu’il y a quelque chose d’intéressant à comprendre, des harmonies cachées…

Je n’en suis toujours pas revenu de la série de coïncidences qui m’a mené à trouver ce lien, j’aurais été bien en peine de l’imaginer. »

(Par Salvatore Tummarello pour Futura – Publié le 18/11/2010)

et alii dit: à

chère christiane,
vous avez connu, et j’ai aussi connu, et lu ceci:
Dans les années 60, les arts du textile sont souvent associé au genre féminin, les artistes s’appropriant volontaire des techniques et des gestes proprement féminin dans leur pratique artistique : coudre, broder, tisser, …vont développer le mouvement « Pattern and décoration », qui rassemble des artistes qui revendique cet art au féminin.

Certains anthropologues se sont interrogés sur la raison pour la quelle les techniques « textiles » étaient, souvent dévolues aux femmes, si l’on remonte aux sociétés préhistoriques des chasseurs cueilleurs, les tâches féminines sont en adéquation avec la garde des jeunes enfants, le travail textile est une activité qui peut être aisément interrompue, cette caractéristique du travail textile se perpétue à travers les siècles, et se retrouve dans certaines techniques tel que le patchwork. Si certain artistes ont revendiqués ces techniques comme typiquement féminines, et ce médium incontournable d’un art au féminin, d’autre au contraire on essayer de se dégager de ces stéréotypes, comme Eileen Gray, qui eu une production textile importante (tapis) mais qui la considère comme annexe mettant en avant son travail de designer et architecte.

Nous voyons ici comment les femmes artistes sont dans un paradoxe: le textile est le medium typiquement féminin, avec tout l’aspect péjoratif que cela peut avoir, mais aussi le textile comme lieu d’expression privilégié des liens, des histoires, au féminin. C’est à dire que le textile est un moyen d’expression qui peut être considéré comme typiquement féminin et incarnant une histoire au féminin, mais aussi le moyen de réduire le travail artistique des femmes à un « sous-art » qui serait celui du textile.

C’est toujours dans cette tension qu’il faut lire le travail textile des femmes artistes.ce qui peut explique que de nombreuses artistes de l’art textile aient un engagement féministe.
je ne doute pas que vous avez pléthore d’ami-e-s pour en discuter si vous en avez envie et aurez le bon gout de m’oublier
http://art-histoire-litterature.over-blog.com/2015/03/la-nouvelle-tapisserie-la-naissance-de-l-art-textile-ou-fiber-art.h

et alii dit: à

Les années 40 sont marquées par de nombreux voyages au Mexique, Anni Albers va ainsi commencer une collection d’art précolombien, elle y découvre également des techniques de tissage ancestrales.

En effet les techniques de tissages et de tressage sont parmi les premiers gestes techniques développés par l’homme, ce qui permet d’interroger le tissage sous un angle anthropologique. Cette collection aura une certaine influence sur son travail textile.

et alii dit: à

françois warin dans la passion de l’origine a particulièrement souligné l’importance du paradigme du tissage et de l’animal tisseur par excellence

« Dans le bestiaire africain si attentif aux êtres doubles et équivoques, le plus espiègle des animaux, celui qui brouille les identités et met tout sens dessus dessous est paradoxalement l’animal tisserand: l’universelle araignée. » C’est en observant une araignée tisser sa toile que les Ashanti du Ghana*, , auraient inventé le tissage ; mais, comme toutes les techniques, le tissage est profondément ambigu, et dans une sorte de version africaine du mythe de Prométhée, l’animal tisserand, incarnation de l’ambivalence des puissances du seuil où il construit sa toile, apparaît aussi comme un fauteur de désordre. L’araignée, insaisissable, se situe ainsi toujours dans l’entre-deux des mondes qu’elle met pourtant en rapport; n’est-elle pas la messagère du monde d’en bas, celui des ancêtres? « Riche ambiguïté de la métaphore du tissage que contes et mythes mettent en abyme —le mythe écrivait Mauss, est comme le réseau d’une toile.

christiane dit: à

Et Alii
« le plus espiègle des animaux, celui qui brouille les identités et met tout sens dessus dessous est paradoxalement l’animal tisserand: l’universelle araignée. »
Excellente définition quand on pense à cette candidature surprenante.

Soleil vert dit: à

Croyez-vous, Ô Soleil vert, que la position probabiliste d’un électron d’atome de votre fauteuil se trouve dans la galaxie d’Andromède ? Non. Elle se trouve dans un nanomètre-carré de votre fauteuil. C’est une localisation extrêmement précise. Ultra-précise.

Quelque part et probablement dans mon fauteuil : l’indéterminisme des mesures est la caractéristique des mondes quantiques

Soleil vert dit: à

en plus la nature ondulatoire des particules va dans ce sens : on ne peut déterminer la position exacte d’une particule

hamlet dit: à

D. ? comment ça c’est confus ? au contraire c’est très claire ! je dis que c’est sa curiosité qui mènera l’homme à sa perte ! on ne peut faire plus clair !

et comme t’es pas aussi bête qu’un pablito mais presuqe je vais te donner un exemple !

D. imagine que t’es assis à une terrasse d’un café un après midi de printemps, et qu’en face, de l’autre côté de la rue, tu as la boulangère, ou la coiffeuse ou je sais pas quoi qui, vêtue d’une courte jupe, perchée sur un escabeau, est en train de nettoyer sa vitrine.

tu vois le tableau ? jusque là c’est clair ?

hé ben tous les types qui vont passer vont lever la tête pour regarder sous la jupe de la gonzesse qui nettoie sa vitrine ! et pourtant, à moins d’avoir la surprise de découvrir que la coiffeuse du quartier est en vérité un coiffeur, tous les types savent d’avance ce qu’ils vont y voir !!!

ça c’est la curiosité de l’homme ! et tu auras même quelques types qui feront le tour du pâté de maison pour vérifier ce qu’ils ont déjà vu une première fois et qui n’était en rien différent à ce qu’il se serait attendu à voir s’il n’avait pas éprouvé la curiosité de voir !

tu me suis toujours ? maintenant sur les effets néfastes de la curiosité humaine :

imagine que deux mètres après l’escabeau tu trouves un poteau de stationnement interdit, tu vois ce que c’est ? un truc long avec un panneau en haut, et ben t’as neuf types sur dix qui, du fait de regarder ce qu’il ne devraient pas regarder, vont se le manger ce poteau !!!

D. tu peux appeler ça une punition divine si tu veux, je sais que tu es croyant, appelle ça comme tu veux, n’empêche qu’ils vont se le manger !

et même les types qui ont fait 2 fois le tour de l’immeuble pour vérifier une deuxième fois ce qu’ils ne devaient pas voir une première, hé bien ces tyupes ils vont se le manger 2 fois ce poteau !

comme quoi l’expérience ne fait pas le poids contre la curiosité !

c’est plus clair comme ça avec cet exemple ?

et ne me dis pas que je sais pas de quoi de parle parce que moi je me le suis bouffé 3 fois ce putain de poteau ! alors ne me fais pas de réflexion stp je pârle en toute connaissance de cause !

ai-je été assez clair ?

christiane dit: à

Et Alii,
oui, absolument : « Nous voyons ici comment les femmes artistes sont dans un paradoxe: le textile est le medium typiquement féminin, avec tout l’aspect péjoratif que cela peut avoir, mais aussi le textile comme lieu d’expression privilégié des liens, des histoires, au féminin. »
Et pourtant quelques très grands créateurs textiles et stylistes concepteurs, de collections d’imprimés et de coordonnés textiles, de vêtements pour le secteur Mode.
Un jour, dans le bus, je me suis trouvée proche de Christian Lacroix et de ses collaboratrices qui revenaient d’un voyage au Maroc. Petite valise ouverte emplie d’échantillons de tissus. Lacroix touchait ces étoffes, échangeait sur les couleurs, les matières avec ravissement.
Une expo au grand Palais fabuleuse sur quelques unes des créations des grands couturiers (hommes et femmes).
Et Paul Poiret, un précurseur du style Art-Déco. Et Yves Saint-Laurent ? Christian Dior ? Jean-Paul Gaultier ? Karl Lagerfeld…
Et les canuts, ouvriers tisserands de la soie à Lyon…
Et pourtant, la chanson de Jacques Douai dans nos mémoires :
https://www.youtube.com/watch?v=0G1mErCe_e0

Dubruel dit: à

en passant, je suis sidéré par ceux qui font les trois huit ici, et alii, Hamlet ETC . tout le monde est à la retraite, personne ne travaille, pas d’enfants à la maison, pas de courses à faire ni de copies à corriger ? Encore vingt ans au bas mot devant moi avant ça. J’adore mon métier, heureusement;

et alii dit: à

@christiane,merci de ne plus vous adresser à moi ,quoi que vous désiriez raconter ou croyez m’opposer
à ce que vous avez cru comprendre d’un lien;si ce qu’écrit l’auteur vous déplait, écrivez le lui, je ne
fais pas partie de votre personnel,même pour converser ni de votre équipe à convertir à vos interprétations de vous même et des autres;

OZYMANDIAS dit: à

Christiane,
Une mode aussitôt lancée se démode tout aussitôt.
Éphémère est la mode qui se brode dans le bref et la fraude.

hamlet dit: à

Dubruel, vous aimez votre métier ? et vous êtes bien payé ?
parce que moi passou me paie vingt centimes d’euro le commentaire, je vous laisse faire le calcul pour voir tout ce que je dois me taper pour atteindre le smic !
j’espère bien que ces pratiques quasi esclavagistes disparaitront avec le temps !

et alii dit: à

por revenir au billet, j’oubliais que l’on dit d’une femme notamment qu’elle est canon, ou que c’est une bombe !

D. dit: à

Si vous pensez m’embobiner avec votre indéterminisme des mondes quantique, vous vous trompez. Je maîtrise à fond tous ces sujets.
Quant à hamlet, sa réponse est parfaitement sans rapport avec les sujets traités. Je m’en doutais. Côté dimensions il est à côté.

christiane dit: à

Tiens, le vent a tourné encore une fois… la petite girouette va finir par avoir mal au cœur…

renato dit: à

Anni Albers, Sheila Hicks, Gunta Stölzl.

Marie Sasseur dit: à

Qu’est-ce quon s’emmerde a survoler les #comments sur un sujet comac, sauf avec amlet, et Et Al., depuis que le Saint Cyrien, qui pilotait en 3D, n’est plus là.

hamlet dit: à

D. je sais bien que ça t’emmerde et que tu te refuses à admettre que ce que ce ciel avec les étoiles que tu regardes hé ben ça n’existe pas !
en tout il n’est pas tel que tu vois !
parce que tu ne peux pas le voir tel qu’il est !

tu comprends ?
parce que cet univers est à 11 dimensions et toi tu n’es capable d’imaginer les choses en 3D !

11D D. ! ça fait D. D. D. D. D. D. D. D. D. D. D. !!!

tu imagines si tu étais dupliquer 11 fois sur ce blog D. !

déjà une fois c’est trop alors tu imagines 11 !!!

et voilà ! tu ne le comprends parce que ton esprit refuse juste de le comprendre !

même les poètes ils peuvent pas écrire des poèmes sur un ciel en 11D D !

Marie Sasseur dit: à

Petit souvenir, fort ému.

Nous [Gazette des mathématiciens] entamons un dossier/débat sur le thème des rapports entre les scientifiques (et particulièrement les mathématiciens bien sûr) et les applications militaires de leur science. Le débat entre M. Carayol et R. Godement sera notamment suivi dans le prochain numéro d’un texte de R. Godement développant son point de vue et les informations esquissées lors du débat.

Après la guerre du Golfe, et l’éclatement de l’URSS, il semblait intéressant de faire le point sur ce sujet. C’est pourquoi l’I.S.M. (Institut des Sciences de la Matière) de l’Université Claude Bernard (Lyon 1) organisait un dîner débat en novembre 1991 sur ce thème. Les invités étaient :

M. Michel Carayol

ingénieur général de l’armement

Chef des services des Recherches de la DRET

et

M. Roger Godement

Professeur honoraire de Mathématiques

https://sniadecki.wordpress.com/2012/09/26/godement-defense/

OZYMANDIAS dit: à

Les chercheurs devraient créer des robots qui s’ennuient, qui s’emmerdent et qui font la gueule tout le temps.
Des robots qui s’font chier l’hiver et qui se suicident à la place des humains !

hamlet dit: à

OZYMANDIAS tout à fait ! et qui se suicident par pendaison !

d’où l’importance de la théorie des cordes !

Janssen J-J dit: à

Qu’apprends-je ? Hubert Mingarelli vient de nous quitter… Encore un superbe romancier discret qui s’éclipse trop tôt à cause d’un long mal… il a pourtant réussi sa vie, je crois, et la nôtre avec la beauté des loutres, la dernière neige, une rivière verte et silencieuse, quatre soldats, hommes sans mère, le voyage d’Eladio, Océan pcifiqiue, un repas en hiver, l’homme qui avait soif, le route de Beit Zera…
Que vont devenir tous ces 11 petits joyaux, maintenant ? Je vais les garder longtemps sur mes étagères, et puis j’irais lui parler sur sa tombe dans son petit village de montagne un de ces jours… Je suis heureux qu’il n’ait pas eu à vivre les horreurs de la finale de prix G… 2019 bien qu’il y ait été listé. Et pourtant, j’ai rêvé de cette consécration pour lui, car il était injustement trop méconnu dans le nombril du monde… Mais pas de ceux et celles qui se le chuchotaient, n’est-ce pas, r. ?

Jazzi dit: à

Je ne sais pas qu’il nous avait définitivement quitté, Marie Sasseur.
Il avait dû être bel homme en plus !

Marie Sasseur dit: à

Le branleur qui traite Villani de boufon, vient sur la rdl pour tapiner. On a compris.
Plus la machine a baffe marche bien, plus il en redemande, la grande folle.

Jazzi dit: à

Jamais rien lu de Hubert Mingarelli, JJJ.
Par quoi faut-il commencer ?

Marie Sasseur dit: à

Roger Godement a été un commentateur remarquable de la rdl.
Sur un sujet pareil, il est bon de le rappeler.

Jazzi dit: à

Dois-je baisser ma culotte, MaîtreSSe !

Marie Sasseur dit: à

Macron a « mouillé la chemise » pour retenir Villani, apprend-on au infos. Il est toujours à vouloir arranger des coups, comme avec les journalistes du monde libre.
Vouloir associer Griveaux et Villani, c’est comme vouloir associer Benalla et Dducon, y’a une incompatibilité de charge électrique.

Marie Sasseur dit: à

Ah non, pour baisser la culotte, le vieux branleur devrait demander à la vieille goudou, pas à moi.

D. dit: à

Mais mon cher hamlet elle a 25 ans la théorie des cordes et elle n’est toujours que spéculation presque pure.

L’actualité c’est le modèle Janus ! C’est de ça que tout le monde cause en ce moment et qui fait trembler tous les mandarins de la cosmologie.
Je te laisse chercher tout seul.

hamlet dit: à

@closer : ALEXANDRE KANTOROW !!!

en plus il est français, auvergnat, ça sert à rien d’aller chercher à l’autre bout du monde, nous avons le plus grand prodige dans notre pays !

hamlet dit: à

D. de la spéculation ? la théorie des cordes ?

mon Dieu quelle misère, et comment ils vont se pendre les robots alors ? sans cordes à linge ?

D. je te rappelle que le suicide du robot est un élément clé pour éviter qu’ils ne prennent le contrôle sur les humains et qu’ils nous exterminent tous !!!

à moins bien sûr que leur intelligence ne leur fasse comprendre notre projet ?

redis-moi c’est comment ton projet à toi ?

Janus ?

comme le dieu aux deux visages ? ça voudrait que les robots pourraient changer de visage et donc d’avis au moment crucial, juste avant de nous détruire ?

tu sais quoi D. ? elle me plait bien ton idée !

j’achète ! tu la vends combien ?

D. dit: à

JJ Kantorov est remarquable, hamlet, nous nous rejoignons la-dessus. Et en effet il est auvergnat, ceci expliquant cela.

D. dit: à

Pourquoi 11 ? Ça sort d’où 11 ?

rose dit: à

Jazzi

La beauté des loutres.

Marie Sasseur dit: à

Allez pour ceux qui se refusent à sombrer dans l’ère de l’obscurantisme de l’ignorance et de la bêtise , en espérant qu’il y a eu peu de réponses à un appel d’offres établi par des crétins pour des imbéciles.

Monsieur Godement, pouvez-vous nous faire un historique des relations entre les scientifiques et les militaires ?

R.G. : La collaboration entre scientifiques et militaires remonte à la plus haute antiquité. Tout le monde connaît Archimède, qui fut l’un des rarissimes scientifiques à y laisser sa peau. A la renaissance, la découverte des armes à feu et de l’artillerie bouleverse l’armement, mais les scientifiques n’y prennent pas part, car la chimie n’existe pas. Léonard de Vinci dessine des tanks et des sous-marins. Le baron écossais Neper, 1550-1617, l’inventeur des logarithmes, invente aussi une pompe pour extraire l’eau de ses mines de charbon. Théologien antipapiste, pour lutter contre l’armada des papistes espagnols, il conçoit

Une machine capable de débarrasser un champ de quatre miles de tour de toute créature dépassant un pied de hauteur.

Sur son lit de mort il devait déclarer à ceux qui lui demandaient les plans de sa machine :

On a tellement donné d’armes aux hommes pour s’entretuer, que si ça ne dépendait que de moi, je ferais tout pour en réduire le nombre. Mais voyant que la méchanceté enracinée au cœur des hommes ne le permettra jamais, je veux du moins éviter de contribuer à en accroître le nombre.

Tartaglia, à qui l’on doit la solution de l’équation du 4edegré, construit des tables de tir, et Galilée applique ses théories mécaniques à la trajectoire des obus.

Au XVIIe et XVIIIe siècle, c’est une période calme. Le problème de déterminer la latitude, et surtout la longitude des bateaux occupe les scientifiques. En 1792 la création de l’Ecole Polytechnique systématise la liaison entre les scientifiques, les industriels et les militaires. Au XIXe siècle, a lieu le développement des explosifs à des fins civiles et militaires. Pendant la grande guerre, la découverte de la synthèse de l’ammoniac par le chimiste Fritz Haber permet aux allemands de se passer des nitrates du Chili pour fabriquer les engrais et les explosifs. Rappelons également les gaz de combat. Ce sont déjà les scientifiques qui prennent l’initiative d’aller trouver les militaires pour qu’on utilise leur capacité. J. Perrin écrit à Langevin « Si vous étiez mobilisé dans la recherche militaire, vous seriez autant utile qu’un millier de sergents major ». Lorsque le physicien anglais Moseley se fait tuer en 1915 dans les Dardanelles, Rutherford s’écrie que c’est idiot d’exposer un type aussi valable au hasard d’une balle turque.

En France, un des arguments présenté pour obtenir la création du CNRS sera que la guerre de 1914-1918 a mis en évidence l’importance de la recherche scientifique pour la défense.

La période charnière, « the great divide », comme disent les américains, pour les relations entre scientifiques et militaires se situe bien évidemment au début de la seconde guerre mondiale. Avant 1940, la recherche se faisait aux U.S.A. uniquement dans les universités et les industries (par exemple les Bell Labs). La mise en place du Manhattan project pour la fabrication de la bombe atomique (2 milliards de dollars en 1940 soit 1 % du P.N.B.) les recherches sur le radar et les télécommunications, sur le guidage des avions à l’atterrissage, sur le développement de l’aéronautique, font que le budget de la Recherche Développement, aux U.S.A. augmente considérablement, et que son financement est essentiellement militaire.

hamlet dit: à

D. désolé ! si c’est pour les scientifiques je vais être largué.

comme tu as dû déjà le remarquer je suis plutôt un littéraire, moi tu me parles de Flaubert, de Proust je comprends tout, par contre ces trucs de matheux ça me donne le mal de tête !

les calculs les plus compliqués je les fais juste pour voir comment je vais pouvoir économiser d’impôt.

t’aurais pas une théorie identique pour la fiscalité des ménages à trois ?

Soleil vert dit: à

J’avoue posséder quelques rudiments rudimentaires sur la question … je laisse donc D poursuivre.

J’ai entendu néanmoins des choses étonnantes de cosmologistes. Par exemple si l’on ne parvient pas à appréhender l’énergie noire responsable de l’accélération de l’expansion de l’univers, c’est que cette force est extérieure à notre univers. Autrement dit un multivers englobe le notre.

L’univers étant en expansion accélérée il finira par éclater comme la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf.

P.S : aucun de mes chats ne s ‘appelle Schrödinger

Jazzi dit: à

Griveaux et Villani se sont autodétruits pour cause d’égos incompatibles.
Pour les Parisiens, le choix sera entre Hidalgo ou Dati : combat de femmes en perspective…

rose dit: à

P. de chagrin.
Tristesse
Mingarelli a fait le grand saut.

Jazzi dit: à

« La collaboration entre scientifiques et militaires remonte à la plus haute antiquité »

Ce n’est pas l’objet du sujet du billet de Passou, MS.
Il s’agit ici de collaboration entre scénaristes de SF et militaires…

hamlet dit: à

bien vu Sasseur !!! heureusement que t’es là pour rappeler les fondamentaux !

l’article de passou c’est juste pour culpabiliser les auteurs de SF ! du genre : c’est pas un vrai écrivain normal que ferait des choses aussi abominables… regardez Proust comment il a su décrire le sort de ces pauvres soldats qui quittaient le front quelques jours pour venir une petite séance de sm (je parle pas de toi !) à Paris !

hamlet dit: à

bon tout ça c’est bien beau, mais il est passé où pablito !

je vais pas passer ma vie sur ce blog à l’attendre !

chaloux va me chercher pablito !!!

hamlet dit: à

qui a écouté la dernière émission de Finkielkrault ?

un moment Lucchini il dit « je me limite aux grands romans comme Flaubert et Céline, je ne me sens pas trop de m’attaquer à la grande littérature, Tolstoï, Dostoïevski… »

alors ça, s’il avait eu le malheur de sortir ce genre de truc sur ce blog, le pauvre, déjà moi je n’ai jamais osé tenir le quart de ce genre de propos j’ai failli me faire lyncher, mais alors lui c’est à la mitrailleuse lourde qu’il se serait fait dégommer !

pour le moment je n’ai lu que les grands romans : Flaubert, Céline, je laisse la grande littérature pour plus tard, Tolstoï, Dostoïevski…

et l’autre Finky il n’a pas bronché ! limite il était à deux doigts d’en ajouter une couche…

hamlet dit: à

Jazzi : « collaboration entre scénaristes de SF et militaires… »

scénaristes de SF, j’y crois pas ce mépris, il n’ose même pas les appeler « écrivains ».

pauvre France…

Jazzi dit: à

Lucchini, ce qui l’intéresse, c’est la musique de la langue française, hamlet.
Avec les traductions, ça ne le fait pas !
C’est un monolingue, comme moi.
Ne le dis pas à et alii…

hamlet dit: à

je n’échangerais pas toute l’oeuvre de Flaubert et de Proust contre une page de Jonathan Swift !

et le plus grand livre écrit sue la domination masculine et l’utilisation du ventre des femmes par les hommes : « Handmaid’s tale » est un livre de science fiction !

hamlet dit: à

Jazzi toi qui aime le cinéma : si la France est un pays ùu il n’y a plus de création cinématographique c’est bien à cause de type comme toi !

à savoir des types qui méprisent la fiction !

le mot « fiction » est devenu un gros mot dans ce pays !

on peut plus de réalisme, encore du réalisme, toujours plus de réalisme.

regardez ce film comme il est beau, il parle de son enfance, et de sa famille, et de ses amis, et de son maitre d’école…

les types ils sont incapables d’aller voir plus loin que leur petite vie de chiotte !

comme dit Pessoa dans l’art la vie ne suffit pas ! et il a raison de le dire.

la vie ne suffit pas !

le monde ne s’arrête pas à ce que nous avons autour de nous !

les plus grands livres de marine ont été écrit par un type (dont j’oublie le nom) qui n’a jamais mis le pied sur un bateau !

hamlet dit: à

et comme ça le partage des eaux est bien fait : les auteurs de SF avant la guerre et les autres pour compter les points après !

au moins les premiers participent au monde et les autres ne font que le regarder !

comme ça chacun est à sa place !

Jazzi dit: à

Un peu binaires, tes raisonnements, hamlet…

hamlet dit: à

et le plus grand livre sur l’inceste n’a pas été écrit par Angot, mais par Dostoïevski : l’Idiot !

la différence est que quand on lit l’Idiot on comprend tout d’Angot, tous ses délires et ses dysfonctionnements, elle est elle-même absorbée dans la fiction de Dostoïevski parce que son livre a une force et un pourvoir universel qu’Angot n’aura jamais, parce qu’elle est trop la tête dans guidon !

et si le cinéma français est un cinéma de chiotte c’est parce qu’ils ont tous les tête dans le guidon, et quand on va voir un film de Jeff Nichols ou de Malick on ouvre les fenêtres on respire !

c’est ça Jazzi la force de la fiction !

hamlet dit: à

un peu binaire ?

alors dis-moi pourquoi tu utilises ce mot « scénariste » au lieu de les appeler « écrivains » ?

au moins être binaire c’est envisager 2 voies, toi tu n’en envisages qu’une seule !

hamlet dit: à

vas-y Jazzi écris-le moi :

« les militaires vont travailler avec des écrivains auteurs de SF. »

écris-moi cette phrase pour voir si tu en es capable ?

et après on discutera de savoir qui est binaire !

Chaloux dit: à

J’ai lu le début du roman d’Assouline. Comme dirait Feydeau, c’est écrit par un homme d’esprit qui l’aurait fait écrire… par un autre. Degré d’amateurisme, de bâclage, absolument incroyables. Allusion littéraires foireuses -Marcel et sa mémé-, scénario invraisemblable, même pas au niveau de Tintin, désinvolture, mépris du lecteur. Jamais ouvert un de ses romans, mais je ne pensais tout de même pas que ce grand prétentieux se contentait d’aussi peu. Je suis atterré. J’y reviendrai en détail, ici ou ailleurs. M’étonne pas que ça plaise à cette pauvre Christiane a qui on ferait manger n’importe quel foin.

Bonne soirée.

Chaloux dit: à

Pas de quoi se foutre de la gueule de d’Ormesson, quoi qu’il en soit.

Clopine dit: à

Chaloux, que penseriez-vous de quelqu’un qui, s’introduisant chez vous, viendrait vomir sur votre tapis, puis repartirait, reviendrait le lendemain, pisserait, puis le surlendemain, pire encore ? Surtout si le quidam en question n’éveillait l’attention d’autrui que grâce à sa fréquentation des lieux ?

J’ai connu une bête qui faisait de même. La chatte de nos amis-voisins-copropriétaires. Une Grise, point vilaine d’apparence, mais qui n’avait de cesse que de venir nous voler la nourriture, chier dans nos lits et… nous mépriser cordialement. Je me souviens d’un jour : je la regardais, pas la fenêtre de la salle. Elle est arrivée devant notre porte, a constaté que celle-ci était fermée (donc qu’elle ne pouvait enfoncer ses griffes dans le caoutchouc du frigo de la cuisine, comme elle en avait l’habitude, arrivant ainsi à ouvrir la lourde porte et dérobant ce qui lui faisait envie). Elle s’est assise, a poussé un soupir, a vomi et est repartie…

Veni, vidi, vomi. Puis reparti.

Ce pourrait être, ici, votre devise ?

Pour info : la Grise a mal fini.

Soleil vert dit: à

Sur l’indéterminisme en physique quantique, D. vous auriez pu me retorquer que rien n’est plus déterministe que l’équation de Schrödinger 🙂

Je reviens sur l’article de P Assouline. A se vouloir pourvoyeuse d’idées, la SF devient ou est considérée comme une littérature utilitariste. C’est une régression, mais est elle seule en cause ? N’ a t-on pas longtemps voulu assigner à la littérature « générale » un rôle semblable, enseignement, morale etc . ?

Soleil vert dit: à

> Hamlet :quand nous regardons le ciel nous ne pouvons pas percevoir ce qui est réellement

La réponse de d’Espagnat : nous ne percevons que ce que nous pouvons conceptualiser.

et alii dit: à

chaloux, je reviens à l’instant:je trouve moi aussi que là vous exagérez et dépassez les bornes;c’est vrai que les contributeurs des commentaires ont d’étranges moeurs mais on dirait que vous avez décidé de faire plus fort, plus dur , plus inacceptable; reprenez-vous et sortez de ce style de récréation indigne de tous:je ne veux pas faire le « moraliste à deux balles » mais à quoi bon ces sorties ; ce n’est plus « lacroix » (de christiane,) c’est la bannière!mettez vous de la musique ou prenez un digestif ; moi, je dis bonsoir

Jazzi dit: à

« la Grise a mal fini. »

On veut connaître la suite, Clopine !
Tu ne l’as quand même pas passée à la casserole ?

Chaloux dit: à

La seule chose qui m’importe est la qualité littéraire. Je me fous de la bienséance. Je me fous de savoir qui est « le maître » ou « l’hôte », si je suis chez lui ou chez le pape. Ce que j’ai lu n’est même pas du niveau des brouillons de Blabla. A propos d’un précédent roman (l’invitée), C.P. chez Edel, avait parlé d’un roman de gare. Mais il y a des romans de gare mieux ficelés que ça. Le fait qu’il soit votre hôte ou votre maître ne doit pas vous empêcher de voir ce qui est. C’est l’histoire du petit tailleur. Ni plus ni moins.

Quant à cette pauvre chatte, je comprends qu’elle s’en fut chier dans le lit de Clopine. Si j’en avais le temps, j’en ferais autant. Qu’elle ait mal fini ne m’étonne pas, la Clopine est non pas une comtesse Fritouille mais plutôt une traînée Fritouille, ni plus, ni moins.

rose dit: à

hamlet dit: à

un peu binaire ?

alors dis-moi pourquoi tu utilises ce mot « scénariste » au lieu de les appeler « écrivains » ?

au moins être binaire c’est envisager 2 voies, toi tu n’en envisages qu’une seule !

Le trou du cul.
I-e, une impasse.

Chacun fait ce qu’il peut ; mais certains peuvent moins que les autres.

(rose, comme on est soi-même, on voit les autres).

Soleil vert dit: à

« Tu ne l’a quand même pas passée à la casserole »
Voilà ce qui s’est passé (wiki) :

Erwin Schrödinger a imaginé une expérience de pensée dans laquelle un chat est enfermé dans une boîte avec un dispositif qui tue l’animal dès qu’il détecte la désintégration d’un atome d’un corps radioactif ; par exemple : un détecteur de radioactivité type Geiger, relié à un interrupteur provoquant la chute d’un marteau cassant une fiole de poison — Schrödinger proposait de l’acide cyanhydrique, qui peut être enfermé sous forme liquide dans un flacon sous pression et se vaporiser, devenant un gaz mortel, une fois le flacon brisé.
Si les probabilités indiquent qu’une désintégration a une chance sur deux d’avoir eu lieu au bout d’une minute, la mécanique quantique indique que, tant que l’observation n’est pas faite (ou plus précisément qu’il n’y a pas eu de réduction du paquet d’onde), l’atome est simultanément dans deux états : intact et désintégré. Or le mécanisme imaginé par Erwin Schrödinger lie l’état du chat (mort ou vivant) à l’état des particules radioactives, de sorte que le chat serait simultanément dans deux états (l’état mort et l’état vivant), jusqu’à ce que l’ouverture de la boîte (l’observation) déclenche le choix entre les deux états. Du coup, il est impossible de dire si le chat est mort ou non au bout d’une minute.

rose dit: à

Et alii
; ce n’est plus « lacroix » (de christiane,) c’est la bannière!mettez vous de la musique ou prenez un digestif ; moi, je dis bonsoir

Le 27 janv.2020, fin de journée.
Évitez de fumer un pet ; cela désinhibe.
Bonne soirée

rose dit: à

C’était un mec incroyable. Immensément beau, tout de nouar vêtu, exagérément mince, et puis silencieux.
Il s’était prêté gentiment au jeu des questions réponses à la foire de Montfroc, il y a quelques années de cela.
C’est comme cela que l’on avait appris, toutes les filles agglutinées autour de lui, que lorsqu’il avait arrêté de bourlinguer, il s’était trouvé une p’tite femme, qui avait bien voulu de lui, et que dans son hameau en montagne, ils avaient fait deux gosses ensemble.
Elle partait bosser et lui les accompagnait à l’école, et quand il était à la maison, je viens d’apprendre dans la grange, il écrivait.
Il nous a enchantés, des années durant.
Ses récits parlaient tout le temps des hommes, de leur bourlinguage et des épreuves traversées. De leur solitude, de leur manière d’aller de l’avant, et du silence qui faisait leur quotidien. De leur pudeur immense.
Ce soir, il me manque. Je l’espère en mer, apaisé et heureux, écrivant encore. Hubert Mingarelli.

Clopine dit: à

Ah, Jazzi, cette Grise ! Nous nous posions évidemment des questions : les animaux, à Beaubec, sont généralement des êtres doux, bienveillants et sociables. D’où venait une telle férocité ? Une telle intransigeance, dans le mépris ?

Je me souviens d’un jour de fin de printemps, un de ces jours bénis de juin, qui est LE mois où la Normandie est, ma foi, aussi resplendissante qu’une jeune mariée. La Grise, dehors, était étendue de tout son long, comme seuls les chats savent être étendus, sur le banc de la table de la terrasse. Le soleil donnait, en plein, mais les feuilles de la vigne atténuaient le rayonnement, et ne laissaient filtrer, qu’avec la lumière adoucie, qu’une chaleur prometteuse d’été. Bref : les conditions me parurent idéales, et j’avançais la main. Je précise que la Grise ronronnait, repue, et que mon souhait d’être son amie était aussi sincère que mes tentatives, ici, de montrer patte blanche.

Vous aurez compris. A peine ai-je effleuré, que dis-je, ai-je eu étendu la main vers le flanc offert tout entier à la paresse et à la chaleur, que là où n’importe quel autre chat (et dieu sait que j’en ai connus !) se serait renversé, aurait montré son flanc, aurait aimablement consenti à la caresse de ma main, que la Grise a réagi.

Elle m’a d’abord laissé lui flatter l’encolure (ma main étant de facto hors de portée, ce faisant). Mais, dès que j’ai été vulnérable, elle s’est redressée, m’a attrapée la chair entre le pouce et l’index, et a mordu de toutes ses forces.

J’ai hurlé, la chatte s’est reculée… Je me suis précipité dans la salle de bains, vers la trousse à pharmacie salvatrice. Bon sang : voici que moi aussi, j’avais deux trous rouges, au côté droit de ma main gauche ! Elle avait mordu si fort que la marque a perduré plusieurs mois, eh bien oui.

La Grise a eu une fin tragique. Tombée du toit de la grange, elle s’est brisé les reins, aussi nettement que ceux des rongeurs, oiseaux et autres qui passaient sous ses griffes.

Elle fait désormais partie, à part entière, du bestiaire beaubecquois. Nous n’en sommes pas encore à dire, comme la sadique Françoise à propos de son poulet « ah ! La sale bête:! », dans la Recherche de Proust, mais nous sommes toujours ébaubis qu’une telle force, une telle énergie, alliées à un tel refus de la moindre concession, aient pu se manifester là où on aurait pu le moins s’y attendre. Dans un chat des champs…

et alii dit: à

cette fois ci, ça me suffit, les erdéliens qui savent tout, ont tout vu, tout vécu, et sont comme et sup de com!parce que les gens de cet acabit, comme ils disent, je connais moi aussi!pas des normand-e-s,du moins je ne crois pas , ni des basquais-e-s, là j’en suis sure, ni des flamand-e-s, mais des gens très heureux dans leurs familles avec papa, maman, l’épousé-e number one, puis number two, et number three,et pas un nuage ,pas un stratosphérique, même dans leur cup of tea; je n’ai pas toujours habité Paris ; mais je ne fais pas non plus de paris stupides; question de culture sans doute ;restez entre vous ; faites vous des thérapies de groupe,avec ou sans masque, je n’ai jamais fumé d’herbe et c’est trop tard;ce sera peut-être du cannabis thérapeutique pour moi, quand on me le prescrira; les temps changent ! je n’ai plus de chat;mon fils a des animaux,(pas en France) sa femme bilingue a pris des cours de cuisine thaï(ce n’est pas une asiatique) il fait le tour du monde à peu près deux fois l’an pour son travail, de longs voyages en avion , et il a été assis à côté d’écrivain et il se lave les mains!
je n’aime pas les gueuletons, à la seule idée de ce supplice,(peut-être parce que je sais cuisiner,)j’ai la nausée;donc festoyez, dégueulez , chez vous, entre vous , je m’en fous comme vous dites, ça ne me fait pas envie,ni vos 3V césariens de brutes glyphosatées;on ne peut pas ne pas être aussi de son temps, même vos trolls vos avatars et vos puces de haute définition;
ceux d’autrefois ne me manquent pas; beati cuicuiQI

et alii dit: à

quant à la psychologie erdélienne, je me demande si vous n’appelez pas « mépris » un « sentiment » très différent de ce que l’on nomme « mépris » communément;c’est peut-être ce sur quoi vous n’avez pas assez planché, paresse ou penchant pour la facilité ;

et alii dit: à

Une anthropologie de la mémoire, Ed.Rue d’Ulm-Musée du Quai Branly, paru en 2007(éd. it. Il Percorso e la voce, Turin, Einaudi 2004; éd. latino-américaine, El Sendero y la Voz,
http://carloseveri.net/Buenos Aires, SB Ediciones, 2009).

et alii dit: à

« L’animal thérapeute »
Socio anthropologie de l’émergence du soin par le
contact animalier
Jérôme Michalon
Thèse de doctorat en sociologie et anthropologie politique

Marie Sasseur dit: à

# »J’ai lu le début…J’y reviendrai

Les séances de dédicace, où Passou est en signature ne manquent pas!

Le petit huissier véreux entend sans doute se battre en duel, contre Louis Lambert. Un improbable remix du duel Lorrain-Poust.

Hélas, le petit huissier vereux a trop montré ici, à de nombreuses reprises, que ce que l’alcool lui faisait vomir de haine impuissante un jour, le lendemain, il l’avait tout oublié.
C’est sa maman qui en le berçant la tête trop près du mur, lui fredonnait: tu seras une lavette, mon fils.

Marie Sasseur dit: à

#Jamais ouvert un de ses romans, mais je ne pensais tout de même pas que ce grand prétentieux se contentait d’aussi peu. Je suis atterré.

Et menteur avec ça, le petit huissier.

Marie Sasseur dit: à

Si Passou Lambert a trop personnalisé la trad’ du poeme de Kipling, « If » je commence à avoir une vague idée du pourquoi, en lisant cette jalousie proustienne de l’huissier véreux.

Chaloux dit: à

Non, je ne mens pas, vieille con..sse, jamais lu de roman d’Assouline. Le Simenon,le Combelle, d’autres biographies feuilletées, mais ni son Zob ni son opérette espagnole ne sont à proprement parler des romans. Quant à être jaloux, comment l’être d’une telle prose et d’une telle absence de métier? Envoie-moi le mode d’emploi!
Je crois surtout, variation sur Viansson-Ponté, que par-delà un certain degré de soumission un homme ne peut pas avoir de talent.

Hurkhurkhurk!

Marie Sasseur dit: à

Je me refuse à entrer dans la danse ordurière de l’huissier. Ni ne tiens les archives de ce blog, on se reportera utilement à ses réflexions lors de la parution d’un autre roman de Passou ; j’ai une impression qui reste, elle s’affiche en binaire, la hideur bestiale, de cette lavette de la fachosphere.

________________.

@bien vu Sasseur !!! heureusement que t’es là pour rappeler les fondamentaux !

Si Passou ne maîtrise pas tous les sujets, ce qui pour certains, peut provoquer de l’agacement, et je reconnais y céder impulsivement, force est de constater que passant ainsi à côté, il n’enferme pas.

Les fondamentaux ?
C’est l’expérience.
Mate un peu cette poésie.

https://youtu.be/OmVj7tNc3kY

Chaloux dit: à

que ce que l’alcool lui faisait vomir de haine impuissante un jour, le lendemain, il l’avait tout oublié.

Je bois de l’eau. Quoiqu’il en soit, je ne la verserais pas dans une telle cruche.

Marie Sasseur dit: à

« Un projet néanmoins a eu un développement particulier à partir des années 60, à savoir l’ARPANET l’ancêtre d’Internet. En effet même s’il a été développé par le DARPA, ce réseau informatique a relié en premier des universités pour faciliter l’échange de données. Le réseau évoluant suite au succès rencontré, il fut décidé en 1980 de le scinder en deux réseaux : l’un militaire, l’autre universitaire. Ce dernier a continué à grandir, s’est connecté à d’autres réseaux et ainsi petit à petit a donné l’Internet que tout le monde connaît et qui est de nos jours indispensable dans notre quotidien et dont la majorité des serveurs mondiaux sont situés sur le sol américain. Les USA ont donc compris très tôt que le monde, se rétrécissant grâce aux télécommunications, il allait être nécessaire de faire de gros investissements militaires dans les STIC pour à la fois conserver leur force militaire en C3I et leur contrôle civil de l’Internet ; les deux assurant leur maîtrise de l’information et ainsi leur hégémonie. Au sein même des STIC la part réservée à la cybersécurité va croissante depuis le 11 septembre 2001. En effet l’acquisition d’informations ainsi que la maîtrise de sa propre information fournissent le moyen d’avoir en permanence un coup d’avance et ainsi de posséder un atout maître dans sa prise de décision que cela soit au niveau stratégique, opératif ou encore tactique.

C’est par des investissements massifs en R&D que les USA peuvent encore conserver l’avance technologique militaire dont ils ont besoin pour influer sur la géopolitique mondiale. Ces efforts n’ont pas été, au fil du temps, axés sur les mêmes priorités avec notamment depuis la chute de l’URSS des dotations en R&D à la fois dans l’armement mais aussi dans le domaine de la santé. Celui-ci est d’ailleurs le premier poste de dépense fédéral de nos jours (environ 22%), bien que le budget du DoD soit juste derrière avec 20%. L’industrie civile est grandement stimulée car près de 80% des chercheurs sont dans les entreprises ce qui leur donne une immense capacité d’innovation qui se retrouve pour 70% dans l’industrie et ainsi a permis jusqu’à présent au DoD de maintenir l’avance technologique militaire des USA. Cependant les dépenses en R&D de l’État dans les universités pour la recherche fondamentale et les investissements dans le domaine de la santé ne compensent que faiblement les fonds pour les STIC. »

https://infoguerre.fr/2015/01/la-recherche-developpement-militaire-americaine-vecteur-de-domination-mondiale/

Jazzi dit: à

Pas de « pour saluer » Hubert Mingarelli en twit, Passou ?
Ni JJJ ni rose ne m’ont dit par quoi commencer le concernant (j’en ai bientôt fini avec Jeanne d’Arc…)

rose dit: à

Écrit hier

rose dit: à

Jazzi

La beauté des loutres.

Jazzi dit: à

Merci, rose, j’avais pas vu.

Jazzi dit: à

Merci Clopine pour cette histoire édifiante de La Grise !
Plus qu’à Chaloux à laquelle tu l’as comparée, elle m’évoque plutôt une certaine commentatrice de ce blog…
Tu es sure qu’elle est tombée toute seule du toit ?

renato dit: à

Je lis La Grise et me souviens de Giulia Grisi, soprano dramatique éleve de la Pasta chère à Stendhal — elle créa le rôle d’Adalgisa dans Norma de Bellini —. Elle épousa le vicomte Gérard de Melcy qu’en vertu d’une élégance toute aristocratique lui laissa sa liberté à condition qu’elle l’entretienne sa vie durant — comme disait mon amis Schnebel : « Chic-élégant-kôtelette ».

Mardi 28 janvier vers 12 et ¼

Phil dit: à

renato, la Grisi (chanteuse) n’était-elle pas de Dalmatie ?

Jazzi dit: à

« Chic-élégant-kôtelette »

Chic-élégant, je comprends, renato, mais kôtelette ?

renato dit: à

Non, Phil, la Grisi étai Milanaise.

renato dit: à

étai > étaiT, pardon

renato dit: à

Il me semble, Jacques, que la compagne de Gautier était Ernesta Grisi, sœur de Carlotta.

christiane dit: à

Soleil vert,
le chat de Schrödinger, c’était la marotte de Sergio… (Son blog « Ameyerling » était un enchantement…)
Rose et JJJ,
Hubert Mingarelli… Tristesse…

renato dit: à

kôtelette comme Amerika, kulture et ainsi de suite, Jacques. Ces références bien à part, allusion à l’estomak.

Jazzi dit: à

Oui, Renato. Mais Gautier a pris les deux pour le prix d’une !

Janssen J-J dit: à

@ mon conseil à Jazmn : tous. mais s’il vous en faut un ou deux : « hommes sans mère » ou « un repas en hiver »…
________
A l’occasion de son dernier roman goncourable, nous avions évoqué une « truite farcie », souvenez vous, rose et christiane(ce que vous dtes ce matin de HM est magnifique, rôz)

————
christiane dit: à Rose, … « La terre invisible ». Mingarelli le mérite, le temps de le lire, de réfléchir à ce qu’on a lu. Je l’ai même relu, ne sachant ce que j’avais lu. Son roman se situe sur une frontière tellement perméable : les vivants (survivants) et les morts qui résistent à l’oubli. J’ai été frappée par ces gens qu’ils rencontrent, qu’ils convoquent pour une photo presque obligatoire où toute la famille doit s’aligner devant la maison. Lui mitraille avec son appareil photo, d’autres ont mitraillé avec des vraies balles. Et ces gens, un peu inquiets, taiseux font comme si de rien n’était… Ils font les gestes du quotidien. Personne n’évoque les suppliciés, les victimes des camps d’extermination, cette dévastation, cet anéantissement de millions d’êtres humains. Ces rencontres presque muettes sont énigmatiques. Le narrateur-photographe de guerre ne veut pas que cette effroyable œuvre de destruction bascule dans l’oubli, que ça s’éteigne. Ces photos c’est comme une punition qu’il inflige à cette population civile. De quoi est faite leur mémoire ? Pour le narrateur le choc de la découverte, à la libération de ce camp d’extermination de tous ces morts et agonisants et certainement d’autres scènes terribles (puisqu’il a traversé la guerre). Pour cet adolescent (il y en a souvent un dans les romans de Mingarelli) c’est l’incompréhension. Il ne sait pas ce qui s’est passé en Allemagne, dans les camps mais il porte un lourd secret vécu près des dunes… Ce roman est parfois d’une obscurité impénétrable. On ne sait où Mingarelli veut nous conduire. Des lueurs isolées, des bribes de conversations, des scènes qui se succèdent comme des clichés photographiques, des ombres flottantes…. De plus, on sent que cela a été difficile à écrire comme s’il y avait beaucoup de lui dans chacun des personnages de ses romans. Des documents, des livres, des articles de journaux, il y en a eu beaucoup après la guerre. Les procès des criminels nazis ont duré longtemps et nous pouvions lire les comptes rendus et pourtant nous sommes comme le narrateur, sidérés, en suspension face à cette horreur. Nous avons besoin de donner un sens à tout cela et c’est comme impossible, trop monstrueux. Terre invisible… invisible parole… fantômes… gouffre… C’est bien qu’il y ait ces deux personnages qui ont tant de mal à se comprendre et qui pourtant restent solidaires, s’épaulent. Le lecteur perd ses repères et par là, cette chose tenue à distance, se rapproche. Mingarelli dit que cette histoire a commencé par une photographie et tout le roman est construit sur des photos… de famille… et dans ce qu’elles refoulent. Ces photos agissent comme des barrages. Elles retiennent la fuite du temps. Elles attesteront de l’existence de ce silence. Elles donneront à la mémoire un poids invisible. Un roman qui dit l’absence de ceux qui sont morts dans ces camps, de ces millions de juifs, adultes, enfants assassinés. Tout ce récit est écrit avec une admirable retenue. Un affleurement des traces de l’Histoire. Un monde qui surgit, voilé. Nous sommes entre fiction et non-fiction, dans un récit hallucinant.///
Janssen J-J dit: à Le roman d’H. Mingarelli, (la terre invisible) est le plus mystérieux et sans doute le plus abouti de tous… Et pourtant, même si on est habitué à sa petite musique des êtres improbables et taiseux, on ne nous empêchera pas de vouloir une fois de plus en percer le mystère. O’Leary a sans doute pressenti que la famille des paysans près de la Baltique était peut-être des juifs rescapés de l’Holocauste, mais on ne sait trop par quel miracle il en eut le pressentiment (« je fixai le dos de l’homme toujours penché sur le poisson et l’espace d’un instant songeai sans réfléchir qu’ainsi les juifs aussi laissaient agoniser les carpes »). Leur manière de préparer la carpe sacrée, et la réaction violente du père à la maladresse du garçon, sans doute. Il y a là comme quelque chose qui échappe à l’unité du lieu et de l’époque. … Je sais qu’un dialogue s’est instauré au sujet de ce petit roman entre deux de nos aimables internautes, mais je ne les ai pas encore lues, ne voulant pas en être perturbé. Et maintenant, je vais aller y voir, avant de plonger dans le sommeil des Justes : « oui, monsieur, on pourrait essayer ».
/// rose, Ce n’est pas la truite sacrée (OK), c’est la carpe. Pourquoi sacrée ? Ai pensé que c’était la tradition juive du dimanche mais n’ai pas songé qu’ils étaient rescapés. C’est cette chute malencontreuse du garçon, après le long farcissage du père d’herbes dans le ventre de la truite (pas OK, là) qui amènera au drame final. O’Leary sort de son amnésie traumatique soudainement. Comme le rappel est insoutenable, il tire. La violence du père. Sont-ils juifs ? Qu’est-ce que ce patriarcat décati ?
/// Christiane, Nous sommes piégés entre oubli et mémoire. Et ce roman de Mingarelli que m’a si gentiment offert Rose : La Terre invisible est construit sur cette trame « souvenir et mémoire » et ce besoin de transmission avant l’oubli, ce devoir de mémoire. Dans ce roman (pour Rose et JJJ) O’Leary est comme Electre. Il ne peut oublier une scène de son passé, refoulée, (inconnue du lecteur) qui finira par le conduire à donner la mort dans un acte impulsif proche de la démence (La même folie meurtrière qui est fixée à jamais par la photo qui a sidéré Mingarelli : la tuerie des gardiens du camp d’extermination à sa libération par des militaires des forces alliées).

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Remember. Bonne jouréne à tous.tes

rose dit: à

Jazzi

Tu es sure qu’elle est tombée toute seule du toit ?
Z’allez pas me copier. Des znnées ai pensé que Ĺeopoldine avait été poussée de la barque par son mari, et puis, non. Elle s’empêtra dans ses jupons tout seule et se noya sans aide. Sans Ed.

Cela ressemble plutôt à un suicide de mal aimée.

renato dit: à

Maria Taglioni était bien meilleure danseuse que Carlotta Grisi, mais l’amour étant aveugle, Gautier écrit Giselle pour Carlotta.

Soleil vert dit: à

« OZYMANDIAS dit: à
Parfois, on se sent triste parce qu’on à rien d’autre à sentir. Un triste sentiment qui efface tout ressentiment. »

On dirait Pessoa. Bravo !

et alii dit: à

le sacre du sucre!
Les carpes se raffolent de tout ce qui est sucré. L’un des additifs le plus vieux est le miel (utilisé par des pêcheurs de carpes depuis des siècles !). Les carpes aiment donc le goût du sucre. Mais il y a plus ! Le sucre (son goût) a un pouvoir de stimulation instantanée (son goût est naturellement associé à quelque chose de comestible par la carpe), sa solubilité permet l’émission de signaux qui attirent la carpe vers la source de nourriture, l’empreint gustatif (mémorisation du goût) qu’il crée renforce le degré de conditionnement envers un appât, ce qui veut dire que dans le contexte d’un amorçage le pouvoir de stimulation du sucre augmente encore davantage, avec comme résultat que la carpe en veut toujours plus.

L’ajout des sucres rend les appâts donc plus efficaces à plusieurs niveaux. Dans les nombreux tests comparatifs que j’ai réalisés avec des carpes en aquarium les poissons ont d’ailleurs TOUJOURS montré une préférence nette pour une nourriture (n’importe laquelle) en version sucrée ! Cela donne presque l’impression que le goût du sucre est une sorte de drogue pour les carpes. Je dis bien le goût du sucre. L’efficacité n’est pas dans le produit en soi-même mais dans une partie précise du spectre gustatif qu’il couvre, car tous les types de sucre ainsi que presque tous les substituts de sucre stimulent les carpes, qu’ils soient de goût très concentré (comme la saccharine) où très faible (comme l’amidon que nous retrouvons dans les patates et produits céréaliers – ce qui explique d’ailleurs pourquoi ces produits prennent des carpes d’une façon instantanée !). Ceci est intéressant car bien que tous ces produits sont sucrés, ils peuvent avoir des goûts sucrés très différents. Pensez aux différentes saveurs des miels (dextrose + fructose enrichis de différentes saveurs aromatiques) et tout autre sucre naturel (lactose, maltose, mannitol, etc.), les sucres fermentés (le jus épais du maïs sucré fermenté est un additif très efficace – c’était longtemps l’un de mes armes secrètes !), ou encore tous les substituts puissants dont le goût se modifie en fonction de leur dosage ou association. Avec tout ça les possibilités sont illimitées. L’ajout d’un arôme synthétique ou autre additif aromatique peut élargir ou modifier le spectre gustatif couvert par l’appât, bien qu’il soit difficile de mesurer son impact sur l’efficacité d’un appât.

Soleil vert dit: à

En repensant à un post de MS, certains écrivains de SF ont été militaires ou apparentés. En vrac et j’en oublie : Robert Heinlein, officier dans les transmissions, Cordwainer Smith colonel de reserve dans le renseignement, Edward Whittemore ancien de la CIA …

et alii dit: à

GEFILTE FISCH (CARPE FARCIE)

Pour 6/7 personnes

• 1 grosse carpe de préférence avec laitance • 2 gros oignons • 3 cuillerées à soupe de sucre • 2 œufs • 2 cuillerées à soupe de farine de pain azime (farine de matzes) • sel, poivre

Pour le court-bouillon

• 2 oignons • 3 carottes • 10 morceaux de sucre • gros sel • poivre en grain

et alii dit: à

Il n’y a pas d’opposition entre le sucré et le salé même si l’on parle de viande, poissons et desserts. Bien des plats comportent tout à la fois sucre et sel ; ce sont souvent des mets principaux comme le kugel qui se substitue à la viande ; le kugel est la pièce maîtresse de la cuisine judéo – alsacienne, une composition qui n’est ni charlotte, ni chausson, à base de mikker, (graisse de bœuf), de farine, d’oignons râpés, auquel on ajoute poires, pommes ou pruneaux en petits morceaux, soit à l’intérieur de la pâte, soit au fond de la cocotte en fonte et que l’on fait cuire au moins deux heures. Un autre plat de résistance existe la tarte à la moelle ; cette dernière se cuisine actuellement moins fréquemment même si elle a eu son heure de gloire dans le passé.

et alii dit: à

pour les éco-coloristes, on dit
La carpe à la juive, carpe verte, Jeddefesch, parce qu’on y a mis durant la cuisson beaucoup de persil.

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