de Pierre Assouline

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Des écrivains de SF au secours de l’armée

Des écrivains de SF au secours de l’armée

Les écrivains ont tort de se faire du mouron pour leur avenir dans une société désormais régentée par l’ordre moral, les ligues de vertu, la censure, la chasse à l’homme, l’emballement médiatique… L’armée est là et elle les veut ! Il ne s’agit pas de les former à la guerre civile des mœurs et des idées, ni de les préparer à une insurrection qui vient. Les militaires reconnaissent enfin que la littérature peut leur rendre un grand service en ces temps aux contours flous où ils manquent de visibilité à moyen et long terme. Un certain type de littérature en tout cas : la science-fiction. Un genre longtemps méprisé sinon ignoré par la critique.

L’armée américaine ne s’y est pas trompée qui a déjà par le passé sollicité l’imagination créatrice de ces écrivains du troisième type. Sans même remonter à la fin des années 50, quand le grand Isaac Asimov rédigeait des notes sur le futur bouclier anti-missile à la demande de l’US Army, quelques uns de ses épigones ont été conviés au lendemain des attentats du 11 septembre à combler les lacunes dans l’imagination des personnels du Pentagone en participant à des séances de brainstorming. La France s’y met donc à son tour.

L’annonce du recrutement, telle que parue dans le Bulletin officiel des marchés publics, est gouvernée par un art poétique inédit dans les milieux littéraires, y compris ceux de la SF :

« Conception et restitution de scénarios de disruption  opérationnelle, technologique ou organisationnelle au profit de l’innovation de défense ».

En interne, cela se résume en deux mots : « Red Team ». Plus qu’un nom de code : un mode d’action. Celle d’une cellule d’experts réunis pour leur compétence, leur critique objective, rigoureuse, l’originalité et la fraicheur de leur regard extérieur. Leurs identités seront dévoilées mais pas leurs écrits. Pas question d’en faire des livres. Ces scénarios disruptifs et prospectifs seront classifiés.

L’Etat-major des armées attend des romanciers sélectionnés avant d’être réunis en un command de choc, qu’ils l’aident à prévoir les situations d’adversité, à anticiper les conflits futurs en les imaginant et à l’éclairer sur les menaces qui pèsent sur la France. On sait que la science-fiction commence à la fin du mois mais que son champ de vision est infini. Le ministère a raisonnablement choisi de s’en tenir à l’horizon 2030-2060. La date-limite aux dépôts des candidatures est fixée au 15 février prochain à 15 heures. Cette dernière information fait rêver. On n’imagine pas qu’un contrat d’édition ait jamais été aussi précis.

L’Agence de l’innovation de défense avait repéré les auteurs potentiels du côté de Nantes lors des dernières Utopiales, ce fameux festival de SF qui est devenu la Mecque des prospectivistes branchés sur l’imaginaire. L’un des rares salons du livre où, à la buvette, l’on entend parler  d’intelligence artificielle, de cyberdéfense, de spatial militaire, d’armes à énergie dirigée, d’hypervélocité, de cryptographie, de capteurs quantiques et autres gravimètres à atomes froids. Aux Utopiales, des représentants du ministère de la Défense avaient déjà testé les auteurs en leur proposant d’imaginer à quoi ressemblerait un drone de surface naval en 2080. Quelle ne fut pas leur surprise en voyant apparaître alors un serpent de mer s’éparpillant en drones autonomes avant de se fondre dans la population marine, concept auquel les têtes pensantes de l’Armée n’avaient jamais pensé.

Lorsqu’elle sera constituée, la cellule ne sera pas engagée à plein temps mais devra rédiger régulièrement des notes qui serviront à la réflexion sur les technologies futures. A charge pour eux de dépasser les murs de l’imaginaire, de se droniser pour éclairer le monde d’une lumière zénithale et de faire bouger les lignes dans le champ des certitudes ; c’est d’ailleurs l’objet même de la SF si l’on en croit l’un de ses plus éminents représentants Pierre Bordage, auteur des Guerriers du silence. Dans le rapport du lieutenant-colonel Caplain sur «Penser son ennemi. Modélisation de l’adversaire dans les forces armées » , les rares écrivains cités ne sont pas trop SF : Sun Tsu, Platon, Carl Schmitt, Clausewitz… Il y en a tout de même un. Rien moins que le pape de la spécialité. Une phrase extraite de Fondation (2000) d’Isaac Asimov (un livre expédié dans l’espace par Elon Musk) sert de chute au rapport :

« Pour réussir, il ne suffit pas de prévoir ».

Il faut aussi tenir compte que le serpent se mord la queue puisque au XXIème siècle, le terrorisme s’inspire de la fiction dans sa capacité à surenchérir. Un objectif : imaginer au-delà. Prévoir l’imprévisible, s’attendre à l’inattendu, les romanciers savent faire ; mais comment y parvenir en tenant compte du contexte géopolitique à venir dont on ne sait rien ? Un romancier, contrairement à un expert militaire, peut négocier avec toutes les contraintes mais à une condition : rester crédible. Les bons auteurs effectuent des recherches et se servent des rapports scientifiques les plus avancés ; ils se projettent dans le futur à partir de leurs conclusions, donnant libre cours à leur imagination ; mais la base, le point de départ, eux, sont bien réels.

On croit anticiper alors que notre quotidien est déjà formaté par la domination des nouvelles technologies. La guerre entre soldats de chair et de sang et des griffes humanoïdes ou robots tueurs, imaginée par Philip K. Dick en 1953 , c’est aujourd’hui. L’action de la nouvelle se déroulait en Normandie…

On ne voit pas encore qu’elles forces spéciales de l’édition sauront modéliser l’imaginaire d’un écrivain. Sauf à l’avoir assisté d’une intelligence artificielle. N’empêche… On ne peut s’empêcher  de rêver à ce qu’un Alain Damasio donnerait s’il intégrait un pareil commando d’écriture en y propulsant ses furtifs, ces êtres de chair et de sons, ces invisibles vivants dans les angles morts

La science-fiction, genre de tous les possibles, a la particularité de donner le vertige au lecteur. De lui faire faire un pas de côté par rapport au réel. L’initiative est donc bien venue car elle bousculera l’Armée, institution assez lourde. Gageons que l’on croisera des armements à la sophistication inimaginable. Mais il ne faudrait pas se concentrer exclusivement sur l’innovation technologique. Ou réinventer le sous-marin du capitaine Nemo. Ni s’interdire de penser que les nouveaux contours de certains conflits à venir (armées privées ou irrégulières, guerres civiles, contre-insurrection etc) exigeront de recourir à des méthodes déjà éprouvées autrefois. Il faudra alors adjoindre à la Red Team une Dream Team constituée des meilleurs auteurs de romans historiques. Imaginez, imaginez, et même si la guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée aux romanciers, il en restera bien quelque chose.

(« Drones » vu par Falco ; « Robots-tueurs » D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Actualité, Littérature de langue française.

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commentaires

1 356 Réponses pour Des écrivains de SF au secours de l’armée

Janssen J-J dit: à

Dans son travail de thèse sur l’évolution du SITCEN à l’INTCEN, Julie Prin-Lombardo a proposé de définir le ROE (renseignement d’origine européenne) comme une « synthèse de tout ou partie des renseignements nationaux sur un sujet donné, à l’usage des autorités européennes, pour leur fournir un appui dans la prise de décision, et de l’ensemble des fonctionnaires et militaires sous mandat européen dans le monde, pour leur fournir une appréciation de la situation sécuritaire du théâtre sur lequel ils évoluent ».
Il me semble que c’est une juste et convenable définition du ROE. Je vous propose donc de l’adopter à l’avenir sur ce blog quand nous serons amenés à traiter de ce sujet majeur. Lequel ne manquera pas d’enflammer l’imagination des romanciers attachés à diagnostiquer ou sonder l’efficacité des services de rgt européens dans la lutte contre les très prévisibles menaces terroristes ciblant nos infrastructures vitales.

et alii dit: à

A carving of a horned devil bought as a Gauguin by the J. Paul Getty Museum in Los Angeles is not genuine. Head with Horns, which fetched a record price for a Gauguin sculpture, has just been downgraded and relegated to the storeroom.

Phil dit: à

Oui Renato, la Grisi milanaise (les deux soeurs) mais ont vécu quelque temps en Istrie, je crois

D. dit: à

C’est casher la laitance ?

D. dit: à

qu’avec la lumière adoucie, qu’une chaleur prometteuse 

Ah que que.

D. dit: à

La Grise elle a eu ben raison de pas s’laisser emmerder chez elle par la Trouillefou.

renato dit: à

Pas de notices relatives à un séjour de Giulia en Istrie, Phil. C’est sa cousine Carlotta qui est née en Istrie — originaire de Crémone.

Il y a à Milan un Piazzale Istria, mais à l’époque c’était la campagne.

Clopine dit: à

Oui, D., vous avez entièrement raison. Il faut enlever le premier « que ».

Phil dit: à

C’est leur père, Renato, qui fut arpenteur en Istrie un temps (pas du trekking..mais arpenteur au sens premier)

DHH, dit: à

@et alii

Ah tristesse de la cuisine ashkenaz!
j’ai des amies askhenaz que j’admire .
elles ont tout ;elles sont cultivées intelligentes musiciennes élégantes ,elles ont fait des carrieres éblouissantes mais ,les pauvres, question cuisine faute d’une tradition de qualité ,c’est la Berezina

et alii dit: à

DHH
>si vous n’aimez pas, changez de resto u

renato dit: à

Vincenzo, le père de Carlotta, était arpenteur en Istrie, Phil.

et alii dit: à

DHH
DHH OU CHANGEZ d’ami-e-s ;les votres n’ont sans doute pas besoin d’admiration(mal placée)

Janssen J-J dit: à

La chose qui m’importe est la bienséance, je me fous de la qualité littéraire. Parfois je me sens triste et seule. Car tu n’es pas revenu.

Janssen J-J dit: à

Mais elle a mangé la vache enragée, ce tantôt, non ? (du coronavirus, ou des carpes farcies aux câpres de Lubrizol)? FMLP.

et alii dit: à

Ede ut vivas, ne vivas ut edas.
et aide-toi, le ciel t’aidera

Dubruel dit: à

‘La chose qui m’importe est la bienséance, je me fous de la qualité littéraire.’

débarquer pour lire ça fait une impression à réveiller les morts, Jenssen jj.On vous la souhaite second degré.

Chaloux dit sur le fil que chez Edel Cp traîne le bouquin d’Assouline derrière le char ? M’étonne;’littérature de gare’, c’est la formule snob de celui qui s’estime au -dessus sans argument. D’habitude il est courtois.

MC dit: à

oui, Soleil vert, mais que reste-t-il de cet Heinlein là? Starship troopers? Euh,,,
Possible que la Sf chinoise occupe la place de la SF américaine grande période.. Le Pb des Trois Corps et La Foret Sombre sont des ouvrages qui impressionnent.

Dubruel dit: à

Pouillon est bien elevé, ça m’étonnerait qu’il ait mouillé la chemise comme ça.
Il n’a pas fait le Jacques chez anne-Lise lorsqu’il s’est pris dans la figure par ericsen qui touche sa bille au théâtre que le copinage subventionné Nordey, Braunschweig ETC avait ses beautés, enfin ça va comme ça. Edel champion du coup de jarnac hypocrite. Il est venu pénibler AL en pleine crise de jalousie comptable .trop content de souffler sur les braises en débinant Assouline.

Janssen J-J dit: à

@ Dubruel, je vous souhaite de garder toujours autant de passion à enseigner la littérature à mes petits enfants. Il en faut de gens comme vous qui croivent à leur métier (sic). A vous qui sentez bien la parodie et le second degré, lors de vos débarquements inopinés.
Je ne vous verrais pas brandir avec Mircea de ces pancartes piketistes à Bucarest ou ailleurs, avec ce typs d’aimables slogans, autant de chants de notre agonie terrifiée : « Stop à la tragédie humaine ! » ; « Boycott de l’agonie ! » ; « Hurlons contre la mort de la lumière ! » « Non au massacre quotidien ! » « A bas la leucémie ! » , « A bas les milliards de siècles où nous ne serons plus ! » ; « Non aux chutes dans les cages d’ascenseurs ! »…
Pourtant, cela fait partie de votre littérature.

et alii dit: à

Pour essayer de faire bouger les choses, l’Inserm organise la conférence Santé en Questions : « Le cœur des femmes et des hommes, quelles différences ? », le 6 février 2020 à la Cité des Sciences !

DHH, dit: à

@ et alii
effectivement ces amies auxquelles je pensais n’ont pas besoin d’admiration; car en plus de tous leurs mérites elles sont modestes et capables d’amitié vraie même avec des femmes qui ne peuvent en rien les égaler ,mais qu’elles apprécient de fréquenter sans y mettre la moindre condescendance, ce qui n’est pas fréquent chez les wonderwomen

Janssen J-J dit: à

@ « oui, Soleil vert, mais que reste-t-il de cet Heinlein là? Starship troopers? Euh,,,
Possible que la Sf chinoise occupe la place de la SF américaine grande période.. Le Pb des Trois Corps et La Foret Sombre sont des ouvrages qui impressionnent ».

On ne croit pas 1 seul instant que cette saillie soit celle de MC, dont ce n’est pas du tout le style ni le centre d’intérêt.
Bonne journée

MC
MC

(NB / moi, je m’écris Janssen J-J, si possible avec un A pas un E, laissons les E au Grand hôtel de Vicki Baum, allons rejoindre la Grousinskaïa, une danseuse en string).
http://polleniode.over-blog.com/2019/07/grand-hotel-vicki-baum.html

Dubruel dit: à

janssen JJ ‘ça fait partie de ma littérature’?
No comprendo.Lles élèves de prépa nourris aux classiques voudraient être en appétit devant la littérature contemporaine.Et pas, ou peu de grain à moudre.
En remontant le fil, tombé sur la recension de Chaloux, vice-proc à Orange qui hait les profs.
J’aime trop les petites villes pour railler. On s’en fout qu’il n’aime pas le bouquin d’Assouline qu’il n’a jamais lu; haaa.le blème est le ton ‘sardonique’.Du genre à suspendre des poissons sur la veste et placarder des pastiches.

dhh. Vision moderne des femmes.Lles jeunes filles construites sont en train d’y venir.

Pablo75 dit: à

Mardi, 28 janvier 16 h 10

« Relisons P. K. Dick non pas pour ses trouvailles technologiques (…), mais pour ce qu’il a apporté : la défiance envers le réel ».
Soleil vert dit

Le monde n’a pas attendu P.K.Dick pour se méfier du réel. Les mystiques en général et les mystiques orientaux en particulier l’ont fait depuis des centaines, voire de milliers d’années. Et de façon bien plus radicale et profonde que Dick:

« Les ignorants ne comprennent pas que toutes choses sont de la nature de Maya [illusion qui conduit l’homme à prendre le monde des sens pour le réel], comme le reflet de la lune dans l’eau… »
(Lankavatara sutra)

« Le monde tout entier n’est pas ce qu’il semble être : il n’a pas d’existence indépendante, il est la manifestation d’une réalité ultime, il est une simple apparence. »

« Pour l’Advaïta Vedânta, l’univers est une unique entité, une Totalité interconnectée. Les distinctions entre objets résultent de l’ignorance de la vraie nature de la Réalité ».

La science-fiction c’est de la rigolade à côté du Vedanta.

Ou de la mystique soufi – celle d’un Ibn Arabi par exemple : « L’univers est une illusion, il n’a pas d’existence réelle, ce qui est le propre de l’imaginaire. […] L’univers n’est ni être pur ni pur néant. Il est tout entier magie: il te fait croire qu’il est Dieu et il n’est pas Dieu; il te fait croire qu’il est création et il n’est pas création, car il n’est ni ceci ni cela sous tous les rapports. »

Ou celle de Rumi, qu’il y a plus de 700 ans a écrit: « Si tu coupes un atome, tu y trouveras un soleil, et des planètes qui tournent alentour. » Ou: « Le passé et le futur n’existent qu’en relation avec toi ; tous deux ne sont qu’un, c’est toi qui penses qu’ils sont
deux. »

Du coup, moi je n’ai jamais compris l’intérêt de lire de la science-fiction. Quand j’en entends parler cela me paraît très fade à côté de la mystique ou de l’ésotérisme (qui est la même chose).

Pablo75 dit: à

La meilleure preuve que la science-fiction n’a pas grand intérêt c’est qu’un Crétin Total comme Maurice Desborels, dit le Pétomane Goebelessien, alias Mister Wikipédio à l’Âme de Nazi, en est féru.

Un tel exemplaire de Con Infini a un flair qui ne se trompe jamais pour trouver du Faux devant lequel s’extasier.

et alii dit: à

Il existe également un danger qu’une fois que les opérateurs humains sont trop habitués à se fier à l’IA, même si les opérateurs humains sont dans la boucle, ils peuvent commencer à sous-évaluer leur intuition humaine et à fonder trop leur décision finale sur la confiance en une liste de contrôle générique de l’IA.

En d’autres termes, l’IA et les listes de contrôle qui y sont connectées, si elles sont trop automatiques, peuvent décourager la résolution créative de problèmes humains.

En 1983, le haut dirigeant soviétique Yuri Andropov ainsi que l’état-major étaient prédisposés à croire le pire, de la part des États-Unis et étaient prêts à sauter même sur une petite quantité de renseignements apparemment “objectifs” fournis par leurs systèmes d’alerte d’urgence.

Dans le cas de Petrov, il s’est avéré que la raison de la fausse alarme était simplement que l’algorithme de l’ordinateur était trop sensible à la réflexion du soleil sur les nuages.

Il fallait des humains sur le terrain pour comprendre cela et réinitialiser l’ordinateur avec un seuil de détection plus élevé.

Si toutes les questions ci-dessus sont dangereuses avec les armes classiques, une leçon pourrait être de ne pas sauter aussi rapidement du passage de l’IA du champ des armes classiques au champ nucléaire.
https://www.jforum.fr/lavenir-de-lia-dans-la-guerre-et-le-contre-terrorisme.htmlhttps://www.jforum.fr/lavenir-de-lia-dans-la-guerre-et-le-contre-terrorisme.htmlhttps://www.jforum.fr/lavenir-de-lia-dans-la-guerre-et-le-contre-terrorisme.html

Phil dit: à

oui Renato, merci. Vincenzo

et alii dit: à

DHH
je ne sais ce que vous appelez « amitié vraie », et « fréquenter »;
ce » dernier mot me rappelle qui’il y a en grammaire les « fréquenntatifs et des augments;
j’ai eu dans ma jeunesse des amies qui étaient pour moi des amitiés vraies, sans attente;ni aucun désir de confidences d’aucun ordre(projets, études, lectures)j’ai dû comprendre que ce n’était pas réciproque du tout;maintenant , j’ai pris de l’âge et je n’ai plus les mêmes espérances, donc rien avoir avec la « fréquence » des retrouvailles; ce n’est pas une question de wonder ou pas

Soleil vert dit: à

« Du coup, moi je n’ai jamais compris l’intérêt de lire de la science-fiction. »

Le père de toutes choses romanesques en Occident s’appelle Homère. De la découle une branche littéraire que j’appellerai mythologique (Dante, le Faust de Goethe …)et une branche plus « psychologique » (désolé je n’ai pas d’autres termes) qui fait la joie des proustiens et flaubertiens.
Dans science-fiction, il y a science et je vois plus d’espoir (et de crainte) dans cette voie que dans les illuminations tantriques ou platoniciennes. C’est à cause de l’adulation de Platon d’ailleurs que des philosophes autrement pertinents comme Héraclite ont été mis sur la touche.
P. K. Dick a dénoncé les mensonges du réel, mais cela pourrait s’appliquer au web par exemple.
La littérature de SF apporte un vertige (le pas de côté du réel dont parle Assouline) et en même temps témoigne du présent à travers nos projections fantasmatiques sur le futur.

Soleil vert dit: à

« MC dit: à
oui, Soleil vert, mais que reste-t-il de cet Heinlein là? Starship troopers? Euh,,,
Possible que la Sf chinoise occupe la place de la SF américaine grande période.. Le Pb des Trois Corps et La Foret Sombre sont des ouvrages qui impressionnent. »

Oui mieux vaut lire « En terre étrangère » ou le petit roman « Une porte sur l’été » dont un des héros est un sage dénommé Pétronius.

Soleil vert dit: à

Correction :

ui mieux vaut lire « En terre étrangère » ou le petit roman « Une porte sur l’été » dont un des héros est un chat sage dénommé Pétronius.

Soleil vert dit: à

A part ça j’ai découvert un romancier français pas ordinaire.
Son parcours – Normale Sup + agrégation de philo -aurait du l’inciter à suivre les pas de Alain, Bergson ou autre Sartre. Patatras il écrit de la SF.
Tout est foutu comme dirait un camarade blogueur.
Je le chroniquerai.

Janssen J-J dit: à

@ « Pourtant, cela fait partie de votre littérature ».

(De NOTRE littérature universelle, voulais-je dire, ici puisant dans Solénoïde de Mircea Cartarescu, un ouvrage bien connu de SV)…

(L’est très fort pour percer le mystère du mystique Tasseract, un engin inventé par Hinton, un gendre de Boole, capable de vous faire entrer dans la 4e dimension. Voilà ce qu’en dit MC le roumain : « Nous le regardions, bien que ce fut impossible à voir, tout comme on ne voit sur une surface plane, au lieu du cube, qu’un carré derrière lequel se cache le volume enfoncé dans un autre monde »…
Pas mal, non, D. ? Auriez du mal à le dire ainsi ? Comme quoi, la littérature, hein… Je veux.
https://next.liberation.fr/livres/2019/09/27/comme-les-termites-construisent-leur-nid-rencontre-avec-mircea-cartarescu_1754053

Au fait, c’est qui çui qui hait les profs à Orange ? Chaulmoogra l’anti-lèpre ?

OZYMANDIAS dit: à

« L’existence est un songe et les hommes sont en état de sommeil. Ils se réveilleront quand ils mourront ».
Mouhyiddin Ibn Arabi

OZYMANDIAS dit: à

Pablo75
Merci infiniment d’avoir mentionné les deux plus grands Cheikh du Soufisme musulman : Ibn Arabi et Rûmi.
Vous ne seriez pas un lecteur, fin lecteur, de Miguel Asin Palacios ?

Janssen J-J dit: à

moi, JJJ, le sage ô diamant de la rdl, je dis :

« Nous sommes depuis le big bang dans le rêve d’un dieu. Merci pour lui et pour nous autres, son cauchemar va bientôt prendre fin ».

christiane dit: à

Janssen J-J,
merci d’avoir fait mémoire de notre échange sur Hubert Mingarelli. Je l’avais écouté un jour de 2012 à la librairie Folies d’Encres de Saint-Ouen à propos d’un de ses romans Un repas en hiver (Stock). Je garde le souvenir d’un homme discret, chaleureux, modeste, échangeant volontiers avec les lecteurs présents sur ce roman, sur son métier. Puis, il y a eu son dernier livre, la Terre invisible (Buchet-Chastel), ce roman étrange dont nous parlions.
64 ans, c’est si tôt pour mourir. Trop tôt. C’est triste.

christiane dit: à

@OZYMANDIAS,
ces mots m’étonnent de vous : « Une mode aussitôt lancée se démode tout aussitôt. Éphémère est la mode qui se brode dans le bref et la fraude. »
C’est si beau cet univers d’étoffes, de vêtements, des métiers de la couture, de la fabrication des tissus.
Il ne s’agit pas d’être à la mode mais de suivre l’évolution des vêtements créés par un créateur. J’étais longtemps passionnée par des dessins de mode. La magie des plis. Voir comment en 3 traits de crayon un styliste donne naissance à une robe.
Je me souviens de mon étonnement dans ce bus, observant ces trois passagers tâter la texture de ces bouts d’étoffes, essayer de trouver des harmonies. Ils étaient très discrets. J’étais assise un peu plus loin et peu à peu le look de C.Lacroix m’a rappelé quelque chose, son visage aussi. Puis ils sont descendus près des champs Elysées, moi je continuais mon parcours. C’est en rentrant à la maison que j’ai pu décoder cette scène et mettre un nom sur ce visage et comprendre qui l’accompagnait.
A l’Opéra il y a eu une exposition organisée par le Centre National du Costume de Scène des somptueux costumes et maquettes pour des spectacles qu’il a créés. L’opéra « Carmen » (Arènes de Nîmes), « Noces de Figaro » à Nancy, des ballets (« La Source »). C’est vraiment un magicien des couleurs. C’était magnifique.
Il est né à Arles, cela se sent. Toute la Provence et sa lumière dans ses costumes. Il a aussi proposé des gammes de couleurs pour les TGV…
https://www.lemonde.fr/vous/article/2005/10/28/costumes-de-scene-selon-christian-lacroix_704412_3238.html

renato dit: à

« Madame Moda, Madama Morte. »
Leopardi

hamlet dit: à

pablito : « Du coup, moi je n’ai jamais compris l’intérêt de lire de la science-fiction. Quand j’en entends parler cela me paraît très fade à côté de la mystique ou de l’ésotérisme (qui est la même chose). »

comme dirait l’autre perroquet : « caramba encore raté ».

pablito : je ne vois pas l’intérêt dans la sf dans la mesure où tout a été déjà dit il y a plusieurs siècles, voire plusieurs millénaires…

on retrouve là le type même de pensée bête à laquelle nous sommes habitués avec notre pablito.

cela a déjà été dit avant, c’est une façon de dire que ce n’est plus dit aujourd’hui…

un exemple (parmi tant d’autres) : la métaphysique ? après Nietzsche et Freud (et Heidegger) elle est désormais absente du champs philosophique et littéraire à l’exception de la…. science fiction.

comme l’écrivait J. Renard : « Le merveilleux-scientifique nous découvre l’espace incommensurable à explorer en dehors de notre bien-être immédiat ; il dégage sans pitié de l’idée de science toute arrière-pensée d’usage domestique et tout sentiment d’anthropocentrisme. Il brise notre habitude et nous transporte sur d’autres points de vue, hors de nous-mêmes. »

c’est vrai de PH Dick (ex « le maitre du haut chateau ») à Houellebecq (ex : les particules élémentaires)

pour le dire autrement la SF montre en creux tout ce qui fait défaut au reste de la littérature engoncé dans les contraintes d’un réel souvent bien trop étroit, tellement étroit…

au cf la triade : Swift – Chesterton – Musil, les frontières entre les mondes, la littérature était aussi basculement entre monde de la raison à celui de la magie.

métaphysique… ?

hamlet dit: à

Paul Langevin et son épouse Germaine ont eu des beaux enfants, des jumeaux, ils pesait 1kg8 à la naissance, ils les baptisèrent Simon et Louis, un jour Germaine entendit parler son mari, il disait qu’il voulait envoyer un des deux jumeaux voyager à une vitesse proche de la lumière, l’autre resterait sur terre à l’attendre, les jumeaux de Langevin étaient là aussi, dans leur berceau, ils se regardaient, sceptique, ne sachant pas lequel partirait dans l’espace et lequel resterait sur terre, c’est là que Germaine appela son mari dans la cuisine et le menaça avec son rouleau à patisserie : « tu touches pas à nos jumeau sinon je te défonce le crâne », à partir de ce jour Paul Langevin ne parla plus de ses jumeaux, à personne !

Soleil vert dit: à

Sur la SF encore (promis le fil terminé je me tais sur ce sujet) :

Nous vivons dans un univers bouffé par la technologie, le virtuel est le nouvel opium du peuple, on ne peut pas tirer comme ça le rideau sur la science. Comment rendre compte de cela ? Après tout, tube de gouaches dans la sacoche, les peintres ont délaissé le clair-obscur pour se lancer dans l’impressionnisme.

DHH, dit: à

@Et alii
pouvez vous me préciser le sens que vous donnez à fréquentatifs et augments ; je ne vois pas le rapport avec le reste de votre post

hamlet dit: à

métaphysique avez-vous dit ? le chat de Schrodinger ?
Erwin était un coureur de jupon, il partit un we avec sa jeune secrétaire, disant à sa femme qu’il se rendait à un congrès, alors qu’il partait avec sa secrétaire au bord de la mer, dans un hotel, dans cet hotel il se dit me voilà maintenant simukltanément dans deux endroits différents au même moments, suivant le point de chacun, à la fois dans un congrès et aussi dans une chambre d’hôtel, et le matin il écrivit sa formule sur la simultanéïté des états !:

rentré chez lui il convoqua ses élèves ! il avait un chat, un gentil matou, bien élevé, le poil blanc. Erwin prit un boite, peignit l’intérieur en blanc, expliqua au chat ce qu’il devait faire et mis le chat dans la boite !

ses élèves arrivés il leur montra la boite : à l’intérieur il y a un chat, il ouvrit le couvercle, le chat avait les yeux grands ouverts, deux grosses boules noires dans cet ensemble blanc, il referma la boite, dit à ses élèves : et maintenant il n’est plus là, il ouvrit la boite, le chat, bon gars qui avait tout compris ferma les yeux, et ses étudiant regardant l’intérieur de la boite n’y vire que du blanc ! des cris d’étonnement « ahhh, ohhh » pourtant des doctorants, tous ! Erwin leur dit maintenant je vais vous montrer qu’il est à la fois là et pas là ! les élèves non c’est pas possible ! et il ouvrit le couvercle, le chat qui avait une fois de plus tout compris fit un clin d’oeil !

et purtant tous des doctorants en physique et le moins con de tous c’était le chat !

pablito qui peut le croire ?

renato dit: à

Daniel Keyes, Des fleurs pour Algernon

hamlet dit: à

@Soleil vert : c’est moins le problème d’en rendre compte que d’y trouver un sens, c’est ce que font les meilleurs auteurs de SF : donner du sens.

comme le faisaient en leurs temps ces auteurs temps lointains, sinon à part eux qui d’autres ?

OZYMANDIAS dit: à

Christiane,
Mon ignorance qui frise le mépris pour cet univers de la mode est proprement fripière !
Un peu comme un chiffonnier qui vous dit, envieusement, que la haute couture c’est pour les « Gens de la Haute », jamais pour les autres.
De toute façon, je n’y connais rien à la mode et je m’en fous.
Le meilleur vêtement de la femme que j’aime n’est-il pas sa peau, tissu soyeux de chair doucereuse au toucher sensuel, sans apprêts ni apparat.

Janssen J-J dit: à

oui c’est dans, sur et avec les vieilles peaux qu’on trouve les meilleures fripes : voilà ce que disait toujours ma mère. Il ne faut pas les mépriser, ce triste sentiment ne convient pas à la vraie saudade lusitanienne.
Tiens, d’ailleurs ce soir je mange de la morue séchée à Estoril, D.

et alii dit: à

verbes fréquentatifs (grammaire)
C’est le verbe visiter que R. Etienne employe pour prouver que nous n’avons point de fréquentatifs. Car, dit-il, combien que visiter soit tiré de visito latin & fréquentatif, il n’en garde pas toutefois la signification en notre langue : tellement qu’il a besoin de l’adverbe souvent : comme je visite souvent le palais & les prisonniers.

Mais on peut remarquer en premier lieu, que quand ce raisonnement seroit concluant, il ne le seroit que pour le verbe visiter : & ce seroit seulement une preuve que sa signification originelle auroit été dégradée par une fantaisie de l’usage.

En second lieu, que quand la conséquence pourroit s’étendre à tous les verbes de la même espece, il ne seroit pas possible d’y comprendre les fréquentatifs naturels & ceux d’imitation, où l’idée accessoire de répétition est trop sensible pour y être méconnue.

En troisieme lieu, que la raison alléguée par R. Etienne ne prouve absolument rien : un adverbe fréquentatif ajoûté à visiter, n’y détruit pas l’idée accessoire de répétition, quoiqu’elle semble d’abord supposer qu’elle n’y est point renfermée ; c’est un pur pléonasme qui éleve à un nouveau degré d’énergie le sens fréquentatif, & qui lui donne une valeur semblable à celle des phrases latines, itat ad eam frequens, (Plaute) frequenter in officinam ventitanti (Plin.) ; sæpius sumpsitaverunt (Id.). On ne diroit pas sans doute que itare n’est pas fréquentatif à cause de frequens, ni ventitare à cause de frequenter, ni sumpsitare à cause de sæpius.
https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Encyclop%C3%A9die/1re_%C3%A9dition/FREQUENTATIF

Marie Sasseur dit: à

@Nous vivons dans un univers bouffé par la technologie, le virtuel est le nouvel opium du peuple, on ne peut pas tirer comme ça le rideau sur la science. 

Surtout avec des auteurs sf qui ont fait L’ESSEC!

Marie Sasseur dit: à

Il y a un abruti qui cause science fiction et ésotérisme.
Un bon client pour les sectes genre science chrétienne, science légifèree, scientologie, comme tous les ignorants scientistes.

Marie Sasseur dit: à

@On ne peut s’empêcher  de rêver à ce qu’un Alain Damasio donnerait s’il intégrait un pareil commando d’écriture en y propulsant ses furtifs, ces êtres de chair et de sons, ces invisibles vivants dans les angles morts.

Des revenants, ou des golems ?. A l’Essec avec Foucault, pas celui du pendule, comme phare de la pensée, ce n’est pas un rêve, c’est une hallucination.

et alii dit: à

les vieilles peaux
qui se souvient d’avoir entendu crier « peau d’lapin peau »?

et alii dit: à

Au XXe siècle, un produit qui n’était récolté que par le chineur et ne se jetait jamais était les peaux de lapin, qui possédaient de la valeur. Les restaurateurs, les cuisinières et les petites ménagères les mettaient soigneusement de côté pour les vendre directement au chiffonnier chineur. Mais si le ramassage des peaux de lapin existait alors déjà, celles-ci étant employées pour en faire des fourrures, ce commerce ne devint vraiment important que le jour où la peau de lapin servit à fabriquer les chapeaux de feutre.

C’est sous le règne de Charles VI qu’apparaissent les premiers chapeaux de feutre. On commença par les fabriquer avec des peaux d’agneaux, puis on employa les peaux de castor. Les chapeliers purent passer de la peau d’agneau à la peau de castor sans grande difficulté, mais pour faire un pas en avant dans la voie du progrès et pour passer du castor au lapin ils durent lutter pendant longtemps et livrer de nombreuses batailles.

C’est, qu’en effet, au XVIIe siècle les corporations d’arts et métiers avaient chacune des privilèges dont elles étaient jalouses et des règlements qui, sous prétexte de favoriser l’industrie et le commerce, pouvaient les ruiner, l’histoire des chapeaux et les nombreux procès soutenus par la corporation des chapeliers nous en fournissant des exemples bien frappants.
https://www.francebleu.fr/emissions/le-patrimoine-alsacien-par-emilienne-kauffmann/elsass/les-anciens-metiers-les-vendeurs-de-peaux-de-lapins

Marie Sasseur dit: à

Dommage, le S.taljet avait bien commencé son Vanessa-bashing, et puis il chipote sur des considérations de concierge pour dire son allégeance au nihilisme misanthropique: Cioran n’habitait pas au 1er étage, sa femme n’était pas son epouse et n’etait de petite taille, elle était prof d’anglais.

Il n’était pas plus simple de convenir que Springora avait bâclé un récit paresseux niveau collège, pour assurer sa carrière ?

Marie Sasseur dit: à

Le S.talker.

hamlet dit: à

Sasseur !!! faudrait pas nous faire du pablito ! déjà un c’est flippant s’il commence à faire des petits ça va devenir le bordel !

pablito est un cas intéressant, c’est comme un type qu’on aurait congelé à l’époque d’Hegel et qu’on sortirait de son hibernation au 21è s.

avec ses majuscules alors que plus personne n’utilise de majuscule depuis un siècle !

avec des expressions du genre « escroquerie esthétique » en parlant de Boulez, de Breton ou de je sais pas qui alors que personne ne serait capable de défineir aujourd’hui ce que c’est qu’une escroquerie esthétique.

Sasseur il faut bien avoir en tête que le taux de crédulité chez l’homme est un invariant ! il ne bouge pas d’un pouce !

il y a cinquante ans dans ce pays les gens coryaient en majorité à la virginité de Marie, au paradis, au purgatoire etc…

aujourd’hui plus personne n’y croit et du coup on se dit super ! nous avons fini d’être crédules !

c’est faux ! le problème c’est juste que la crédulité s’est déplacée ailleurs !

le problème est que nous ne savons pas où vu que par définition la crédulité on ne voit pas, sinon elle disparait.

donc nous sommes de crédules de choses dont nous ne savons que nous sommes crédules !

c’est comme Matzneff ou Weinstein : aujourd’hui tout le monde sait, mais parait que les gens de ces milieux le savaient déjà avant, mais ils nous le cachaient.

mais maintenant on sait ! je veux dire ce qu’on sait c’est surtout que ces gens nous le cachaient !

et des gens dont l’apparence vise à montrer qu’il recherche la vérité ! et donc maintenant qu’on sait qu’ils nous en enfumés nous n’allons plus les croire !

jusqu’aux prochains dont nous apprendrons l’an prochain ou l’année suivante qu’ils nous enfumaient !

et voilà comment ça marche !

l’histoire humaine est une éternelle succession d’enfumages !

donc faut surtout pas croire que nous aurions fini d’être crédules.

y’a que pablito qui est sûr d’être enfumé par personne, vu qu’il ssait reconnaitre les escrocs esthétiques.

faut dire qu’avec Brahms et Chopin il est tranquille : la musique s’arrête à la fin du 19è siècle, l’époque où il est entré en hibernation.

et alii dit: à

Australie : des spécialistes redoutent la prolifération de dangereuses araignées
Des spécialistes craignent une prolifération des araignées à toile-entonnoir. Si certaines espèces sont inoffensives, d’autres comme l’araignée à toile-entonnoir de Sydney, ont des morsures dangereuses pour l’humain.

Marie Sasseur dit: à

amlet , ton histoire d’Erwin est formidable.

et alii dit: à

un peu de littérature pour Hamlet
Le Voyage de l’incrédule est le cinquième album des aventures de Philémon, paru en 1974.

Jazzi dit: à

« qui se souvient d’avoir entendu crier « peau d’lapin peau »? »

Pas moi. Il faut dire que j’ai passé mon enfance à Cannes, pas dans le Sentier…

hamlet dit: à

« Marie Sasseur dit: à

amlet , ton histoire d’Erwin est formidable. »

oui je sais…

en plus elle est vraie, au moins le début.

Sasseur il y a un film formidable, c’est « serious man » des frères Coen, au début du film le héros du film, qui est prof, sur son tableau noir sont écrites les équations du principe d’incertitude d’Heisenberg.

ça il n’y a que ceux qui les connaissent qui peuvent le voir, mais c’est drôle, parce que tout le restant du film ce type va essayer de comprendre le snes des choses qui l’entourent, du genre pourquoi sa femme le quitte etc..

un moment il va voir un rabbin pour lui demander de lui expliquer le sens de la vie, et le rabbin lui demande de venir vers la fenêtre et lui montre le parking en bas de l’immeuble où sont garées des voitures, et il lui dit que la vie c’est ça en pointant du doigt le parking !

et à la fin le fils un rabbin confisque un walkman et il ne veut pas le rendre parce qu’il découvre la musique de Jefferson Airplane !

c’est le meilleur film des frères Coen, je me demande où ils ont été piqué cette idée des équations d’Heisenberg.

vous savez quoi Sasseur ? ce film est un copié collé d’Herzog de Saul Bellow.

ça c’est un bon film de science fiction !

hamlet dit: à

dans cent ans il y aura des gens qui crieront à l’escroquerie esthétique en prenant en référence Boulez, Berio ou Cage, ils diront : regardez à cette époque au moins les gens comprenaient ce qu’ils écoutaient !

rose dit: à

28/01/2020 à 20h40

hamlet dit: à

on s’en rend compte quand on discute avec des jeunes musiciens : Boulez, Reich, Cage etc… leur paraissent tellement évidents, ils font tellement partie de leur univers, parce qu’ils sont tellement en phase avec le monde dans lequel ils vivent.

Marie Sasseur dit: à

@Sasseur il y a un film formidable, c’est « serious man » des frères Coen

J’en ai vu d’autres des frères Coen, mais pas celui-là.
Le principe d’incertitude est aussi le titre d’un film , assez difficile, de M. De Oliveira, sans que la liaison au spin d’Heisenberg soit flagrante, et à mon avis il n’y en a aucune.

Tu te souviens de l’opération paperclip ?

hamlet dit: à

pour Jazzi un vrai écrivain c’est ça (et c’est vrai que c’est beau comme du Schubert) :

« Le paysage devint accidenté, abrupt, le train s’arrêta à une petite gare entre deux montagnes. On ne voyait au fond de la gorge, au bord du torrent, qu’une maison de garde enfoncée dans l’eau qui coulait au ras des fenêtres. Si un être peut être le produit d’un sol dont on goûte en lui le charme particulier, plus encore que la paysanne que j’avais tant désiré voir apparaître quand j’errais seul du côté de Méséglise, dans les bois de Roussainville, ce devait être la grande fille que je vis sortir de cette maison et, sur le sentier qu’illuminait obliquement le soleil levant, venir vers la gare en portant une jarre de lait. Dans la vallée à qui ces hauteurs cachaient le reste du monde, elle ne devait jamais voir personne que dans ces trains qui ne s’arrêtaient qu’un instant. Elle longea les wagons, offrant du café au lait à quelques voyageurs réveillés. Empourpré des reflets du matin, son visage était plus rose que le ciel. Je ressentis devant elle ce désir de vivre qui renaît en nous chaque fois que nous prenons de nouveau conscience de la beauté et du bonheur. »

renato dit: à

Gottfried Benn dit que lors du passage du dorique au ionique quelqu’un a sans doute crié au scandale. Je me suis toujours dit qu’il suffit de ne pas écouter les cris des schnock scandalisés — vieux ou jeunes qu’ils soient —.

renato dit: à

Aujourd’hui Scandale c’est un parfum qui se paye une pub d’un mauvais goût sans pareil.

hamlet dit: à

Tu te souviens de l’opération paperclip ?

pourquoi ? quel rapport ?

les sciences c’est choses, les scientifiques s’en est une autre, l’idéal ce serait de se passer des scientifiques et de ne garder que les sciences, le problèmes des scientifiques c’est sont trop humains et donc rarement à la hauteur de leurs trouvailles.

comme dit PK Dick : la réalité c’est ce qui reste quand on a cessé d’y croire.

Marie Sasseur dit: à

amlet, vise un peu ça ( c’est une redite sur la rdl)

Mathématicien lauréat de la prestigieuse médaille Fields en 2010, Cédric Villani est directeur de l’Institut Henri Poincaré (IHES) et professeur à l’Université de Lyon. Ses travaux portent essentiellement sur les équations d’évolution, la mécanique des fluides, la mécanique statistique et la théorie des probabilités. Il est également l’auteur d’ouvrages destinés au grand public, comme Théorème vivant paru en 2012.

Dans cet extrait de la bande dessinée Les Rêveurs lunaires, Cédric Villani revient sur l’épisode de Farm Hall, cette maison en Angleterre où furent enfermés par les Alliés entre juillet 1945 et janvier 1946 les physiciens ayant participé à l’Uranprojekt – le projet de recherches allemand sur la bombe atomique. Cette opération, appelée “Opération Epsilon”, consistait à mettre la maison sur écoute afin de connaître l’avancement des recherches allemandes en matière d’arme nucléaire

Marie Sasseur dit: à

Trop court semble le roman que le prix Goncourt 2012, Jérôme Ferrari, vient de consacrer à l’aventure intellectuelle de Werner Heisenberg, fondateur de la mécanique quantique avec quelques autres pointures du début du XX° siècle. Le début de l’ouvrage est un peu surchargé d’effets littéraires qui ne parviennent pas, du moins pour le lecteur scientifique, à dissimuler les interprétations maladroites en particulier du fameux principe d’incertitude qui donne son titre au livre. Pourtant toute l’étrangeté de la mécanique quantique est bien mise en relief avec les controverses de l’époque auxquelles Heisenberg, grand ami de Niels Bohr, a si puissamment contribué. Et quand on aborde la question de la science allemande sous le nazisme pendant la dernière guerre mondiale, l’intérêt redouble. Werner Heisenberg aurait pu fuir hors d’Allemagne comme bien d’autres. Sans approuver la barbarie du régime, cet homme très imprégné de la culture de son pays, a préféré rester travailler « au calme » à Leipzig et y développer un « ilot de stabilité », espéré utile à la reconstruction de son pays après-guerre. Il cherchait alors à mettre au point un réacteur nucléaire mais pas l’arme nucléaire, comme il s’en est toujours défend.

http://www.f2s-asso.org/lettre6/styled-2/index.html

christiane dit: à

OZYMANDIAS dit: « Mon ignorance qui frise le mépris pour cet univers de la mode est proprement fripière !
Un peu comme un chiffonnier qui vous dit, envieusement, que la haute couture c’est pour les « Gens de la Haute », jamais pour les autres. »
Mais le vêtement est une seconde peau. Durant l’adolescence, il est parfois même la marque d’une opposition ou l’inverse : le désir d’appartenir à un groupe identitaire.
Et que dire de l’émancipation de la femme grâce à la mode : abandon du corset, des laçages, des armatures, des drapés aux coupes toutes semblables, des robes à panier… Les jupes qui se raccourcissent et s’évasent.
Chanel voulait une mode pratique pour les femmes au quotidien, comme Jeanne Lanvin correspondant à l’émancipation des femmes pendant la guerre qui ne sont plus habillées que pour le décor et l’immobilité !
Vêtements confortables, tissu extensible (apparition du jersey), exigence d’aisance.
Et la petite robe noire qui faisait un pied de nez aux vêtements de deuil. Et les maillots de bain ! et Courrèges et sa première mini-jupe !
Les sixties ont démocratisé la mode qui envahit les rues. Arrive Yves Saint-Laurent : le vêtement n’est justement plus réservé à une élite.
Pensez au pantalon pour les femmes (maintenant on ne le remarque même plus car il est devenu un basique ordinaire) ça, c’est Yves saint-Laurent qui a eu l’idée d’adapter aux femmes des vêtements masculins pour la femme active, des vêtements simples tout en étant élégants. (tailleur-pantalon).
Quand je pense que George Sand osa le pantalon parce que en 1800 toute femme désirant s’habiller en homme devait se présenter ) la Préfecture de police pour obtenir une autorisation !!!
Les skieuses skiaient en robe longue !
Naissance du prêt-à-porter dans les années 50…

Dommage que Lavande ne soit pas là. Elle en a des choses intéressantes à dire sur les costumes, les tissus.

Bref pour plaire, se plaire, être dans un vêtement confortable, la mode a été utile et l’est encore et a participé à d’importants changements sociaux en faveur des femmes..
Les hommes y viennent aussi. Ils ont subi trop longtemps costume sobre et sombre (valeurs de la bourgeoisie – costumes de pingouins)).
Je suis très sensible à l’élégance d’un homme même dans des vêtements très simples. Durant la Renaissance les hommes étaient épris de raffinement. Maintenant la mode tend à être androgyne : les hommes se féminisent, les femmes se masculinisent sans remettre en cause leur féminité… La beauté féminine est plus que jamais fêtée même en taille XXL.
Voyez les présentatrices de télévision qui font un concours de talons aiguille !
Vous avez dû entendre parler des femmes qui dessinaient un trait à l’encre sur leurs mollets pour faire croire qu’elles portaient des bas (devenus objets de luxe).
Alors vous, vous vivez tout nu, comme un ver… N’avez-vous pas froid ?
Je vous parlerais pendant des heures des vêtements, de l’élégance, des étoffes…

Marie Sasseur dit: à

le copier-coller etait hâtif, mais le lien y est…

Janssen J-J dit: à

l’histoire humaine est une éternelle succession d’enfumages !

à se demander si vous ne maniez pas les syllogismes avec un brin d’amertume faute de ne plus oser maîtriser une dialectique d’émancipation…, voilà ce qu’elle me soufflait toujours en lisant de telles élucubrations sur la force d’inertie de l’invariant de la crédulité humaine… Comme si un invariant historique était nécessairement inerte. Bah, je vais demander FLLP de vous mettre en lien un peau de lapin pour pour vous prouver vos effourvoiements…
Bàv,

Marie Sasseur dit: à

« Werner Heisenberg aurait pu fuir hors d’Allemagne comme bien d’autres. Sans approuver la barbarie du régime, cet homme très imprégné de la culture de son pays, a préféré rester travailler « au calme » à Leipzig et y développer un « ilot de stabilité », espéré utile à la reconstruction de son pays après-guerre. Il cherchait alors à mettre au point un réacteur nucléaire mais pas l’arme nucléaire, comme il s’en est toujours défendu.

L’Histoire pourtant l’a rattrapé : juste à la fin de la guerre, les britanniques l’ont arrêté et retenu pendant six mois dans la résidence de Farm Hall, prison dorée truffée de microphones. Là se trouvait rassemblés dix autres scientifiques allemands, tous plus ou moins suspects de collaboration au nazisme, dont Max Von Laue, Otto Hahn, Walther Gerlach. La retranscription de leurs discussions après le largage de la bombe atomique sur Hiroshima est édifiante : désolation, horreur, plaidoyer d’innocence, mais aussi insidieuse jalousie à l’égard de cette « réussite » américaine… Les quelques pages du romancier ne parviennent pas vraiment à faire partager l’ambiguïté du personnage de Werner Heisenberg telle qu’elle émerge des fameux « Transcripts » (des enregistrements) de l’opération Epsilon, à consulter directement sur le site de l’American Institute of Physics .
La fin de la vie de ce grand savant est dépeinte comme amère et sans relief. Le roman se termine par une évocation du Mal qui de tout temps a empêché l’Homme de profiter de la mystérieuse beauté du monde. »

T’was amlet, il n’y avait aucune incertitude sur le facho.

Jazzi dit: à

« La littérature de SF apporte un vertige (le pas de côté du réel dont parle Assouline) et en même temps témoigne du présent à travers nos projections fantasmatiques sur le futur. »

Belle définition de la SF, Soleil vert.
Le problème, c’est que je reste toujours sur le seuil et n’ai pas l’envie d’entrer !
C’est comme ça et je ne l’explique pas.
J’ai néanmoins des amis très lettrés qui l’adore…

hamlet dit: à

Sasseur !!! j’espère qu’un jour quelqu’un écrira la bio de Lise Meitner, même faire in biopic.

pendant la guerre elle est restée en contact avec Otto Hahn, après la guerre elle eu le courage de faire ce qu’Arendt n’a pas fait avec Heidegger.

c’est quand même elle qui a compris la première ce qu’on pouvait tirer de l’énergie libérée par la fission d’un atome, en plus elle l’a compris alors qu’elle n’était plus dans son labo mais en Suède en lisant les lettres que lui envoyeait Otto Hahn.

2 femmes sont à l’origine de la bombe atomique : Lise Meitner et Ida Noddack !

je ne sais pas si elles se sont rencontrées, leurs vies pourraient inspirer des cinéastes américains.

vu que les cinastes français préfèrent se concentrer sur la vie de Christine Angot.

Marie Sasseur dit: à

@Sasseur !!! j’espère qu’un jour quelqu’un écrira la bio de Lise Meitner, même faire in biopic.

Ah ben tu as raison, inconnue au bataillon, Lise…
Moi j’en étais restée à cette pauvre Marie, Marie Curie, qui a Lyon (?) n’avait pas mesuré la dangerosité des billes de mercure, dans les lattes du plancher.

hamlet dit: à

Jazzi !! vas-y dis-moi d’où provient ta peur d’entrer dans ce monde ? l’absence de repères qui te fait flipper ?

il faut réussir à exorciser ta peur !

affronter la SF permet d’affronter le réel !

imagine que tu sois au bord d’un précipice, et que je te dise qu’en réalité ce n’est pas un précipice, tu me ferais confiance, tu oserais sauter dans le vide pour entrer dans le monde merveilleux d’Alice ?

tu croiserais des lapins toujours en retard, des chats qui découpent en morceau ! et tu serais jugé par un jeu de cartes ! tu prendrais le thé avec un lièvre et un chapelier !

Jazzi tu sais quoi ? c’est le monde des adultes qui est terrifiant ! en fait c’est plus Flaubert qui devrait te faire flipper que PK Dick.

encore que PK Dick était obsédé par les complots, par le fait qu’on nous cache tout,

PK Dick c’est un peu comme Kafka, mais sous LSD.

Chaloux dit: à

Cela ressemble plutôt à un suicide de mal aimée.

Loin des gratte-papier qui voudraient qu’on les croit écrivains, il y a des gens qui auraient pu le devenir et le sont presque malgré eux. Voyez cette pensée magnifique de Rose, que je trouve bouleversante et tellement juste sur la peine animale. Ici, vraiment, on reconnaîtrait Colette ou Léautaud dans ce qu’il a de plus délicat. C’est pour cette raison que j’aime lire Rose. Sa prose est pleine de merveilles.

Jazzi, je suis comme toi, je trouve « la chute » de l’histoire hémoglobinoclopinesque extrêmement suspecte. A bien des égards.

Pour comparer La Boldoclopine à Colette, Judith a dû n’avoir pour animaux de compagnie que des poulets rôtis.

Marie Sasseur dit: à

PK Dick c’est de la SF psychédélique, sous amphet’ peut-être bien que c’est même certain.
Mais j’ai bien aimé le film Inception.

hamlet dit: à

dommage que ce soit pas un type comme PK Dick qui aille conseiller nos militaires.

c’est sûr que névrosé et halluciné comme il était, au bout de trois jours, les types ils balancent des bombes atomiques sur tout la planète…

c’est même à ce genre de détail qu’on reconnait un bon auteur de SF.

hamlet dit: à

dans le monde réel, un bon auteur de SF on lui demande pas d’aller conseiller des militaires.

ils ont dû prendre que des ploucs.

hamlet dit: à

un bon auteur de SF c’est un type qui passe son temps à écrire des livres post apocalyptiques.

si on lui donne la possibilité de réaliser son rêve il peut pas laisser cette chance.

c’est pas possible.

ils ont dû prendre des glandus.

Jazzi dit: à

Ce n’est pas la peur qui m’empêche de rentrer, hamlet, mais l’ennui !

Chaloux dit: à

Pour être un bon écrivain il faut avoir connu, enfant et adolescent, de grands conteurs. Sinon, la cause est perdue à jamais.
On voit bien, par exemple, dans la fameuse lettre du bordel et du vase de nuit cassé, que le jeune Marcel Proust entend montrer à son grand-père, avec combien de tendresse et de reconnaissance, qu’il a retenu la leçon qui lui a été dispensée, et qu’il sera lui-même un grand conteur. L’allusion fréquente aux Mille et une nuits, oeuvre de l’oralité par excellence, n’a rien d’un hasard.

OZYMANDIAS dit: à

Christiane,
L’homme, nu comme un ver, descend du singe.
La femme, nue comme du verre, descend du songe.
Sans chaleur ni froid, l’amour est le plus beau des effrois.

hamlet dit: à

Jazzi, ne chipotons pas ! appelle ça comme tu veux !

tu sais Jazzi le regard que nous portons sur les choses est très variable.

par exemple, moi, personnellement, le fait que les gens aient dit « plus jamais ça » après la première guerre mondiale, et « plus jamais ça » après la seconde, tu sais comment j’appelle ça ? alors que d’autres y voient une fatalité, une malédiction etc… hé ben moi j’appelle ça du comique de répétition !!!

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…mardi 28 janvier 2020 à 21 h 54 min,…

…les gouvernements comme des entreprises,!

… Science-Fiction; la globalisation de la corruption générale,!…
…pirater l’intérêt général par le privé,…
…conclusions; sabotage des démocraties en formations, par des schémas personnalisables d’Unions Européenne et paradis fiscaux,…
…etc,…poids et mesures lombards,!…
…envoyer,!…

hamlet dit: à

sur ce mes amis je vous quitte à jamais !

je voulais partir avant mais pablito a voulu me virer de ce blog, du coup je me sentis obligé d’y rester un peu plus que prévu !

juste pour montrer que moi on ne me vire pas, je pars quand je veux !

donc cette fois c’est dit je pars !

je sais que mon esprit, mon humour, et tous mes autres talents de conteurs et bien d’autres encore vont beaucoup vous manquer, aillez quand même une petite pensée pour moi quand vous vous ferez bien chier avec vos discussions à la con, vous direz « ah comme il nous manque ce brave puck ! comme il nous faisait bien rire ! »

et voilà ! adios amigos !

Chaloux dit: à

La SF m’indiffère.

Pablo, la meilleure interprétation d’une oeuvre musicale est une lecture.
J’écouterai mais je suis sceptique et rarement convaincu par les conclusions.
Il y a quelques années, une experte y a déclaré que dans une sonate de Beethoven (la 23e?) le pianiste qu’on venait d’écouter avait une technique nettement insuffisante, qu’il était au bout de ses capacités. C’était Gilels… Or à l’aveugle, c’était vraiment sublime, d’une créativité extraordinaire, inégalable. La pauvre sourde n’avait rien entendu.

(Oui, Renato, Ciccolini est sublime dans les Harmonies).

– Le Pinocchio de Comencini est sorti en DVD. Me suis précipité dessus. En ai profité pour racheter quelques Fellini que j’avais envie de revoir.

et alii dit: à

Pas moi. Il faut dire que j’ai passé mon enfance à Cannes, pas dans le Sentier…
ce jazzy est un connard!je n’ai pas passé mon enfance dans le sentier, ni dans la fripe, mais j’ai entendu ça dans des rues de Paris, et c’était assorti de la menace-pas faite par des juifs!- mais
surement courante d’entre les menaces aux enfants! qu’ on me vendrait au marchand

et alii dit: à

a propos des cris de la ville(thème banal en littérature)le pôd’lapin:
Dans L’Écho du terroir, le bulletin de l’Atelier-Musée du pays d’Antony, Jean Verneau évoque le dernier marchand de peaux de lapin dans notre commune : un jeune homme, habillé pauvrement, qui conseilla à sa mère de troquer ses lapins à fourrure grise contre des lapins à fourrure blanche, beaucoup plus recherchée. Au volant de sa vieille camionnette, il sillonnait les rues antoniennes à la recherche de bonnes affaires. Jean Verneau se souvient des paroles de ce marchand lorsqu’il fit ses adieux à son père : « Tu sais, Pépère, c’est la dernière fois que tu me vois. Ici, c’est foutu. J’ai une maison en Bretagne. Je pars. Là-bas, il y a encore un peu de boulot. J’espère jusqu’à la retraite. » C’est ainsi que ce métier disparut du paysage quotidien.
https://www.ville-antony.fr/actualites/vieux-metiers-marchand-peau-de-lapin

rose dit: à

Cela ressemble plutôt à un suicide de mal aimée.

C à cause de ma chatte.
Elle a été mal aimée et puis abandonnée.
Aujourd’hui, nous tâchons elle et moi de guérir tout çà.
Beaucoup de boulot.
Merci de vos gentillesses, y suis sensible.

et alii dit: à

comme jazzy ne sait pas lire et est mal conseillé par ses copines! bien fait pour lui:
« Estrasso », en provençal, veut dire loque ou vieux linge. L’estrassaire est tout simplement le chiffonnier. Ce gagne-petit parcourait inlassablement les rues des villes et villages avec dans sa hotte une multitude de chiffons et autres rebus à vendre ou à récupérer. Outre les chiffons, il récupérait également les peaux de lièvres et de lapins qui, une fois revendues, servaient à la confection de colles et de chapeaux de feutre.
http://transenprovence.over-blog.com/page-446065.html

Chaloux dit: à

Je lirai le tout demain, mais je trouve qu’Asensio a épuré son style et qu’il est vraiment passionnant maintenant. Puisqu’il parle d’Edouard Louis, j’ai lu un livre extrêmement intéressant qu’on pourrait rapprocher de celui de louis, bien qu’il soit d’une qualité infiniment supérieure. Un parcours étonnant, celui de Michel Dancoisne-Martineau, Je suis le gardien du tombeau vide qu’on m’a offert, sachant mon penchant napoléonien. L’auteur est le fils adoptif de Gilbert Martineau, conservateur de Longwood dont Jean-Paul Kauffmann avait fait un superbe portrait dans son livre La chambre noire de Longwood. Si vous n’avez pas lu ces deux livres, lisez les.

MC dit: à

Heinlein, c’est quand meme Double etoile ou un acteur obscur devient par sa seule ressemblance avec le Premier Ministre de la Fédération Galactique, le Ministre lui-même. Toute ressemblance avec un président ayant existé serait fortuite car l’ouvrage doit dater du début des années 1950.
Les Chroniques Martiennes de Bradbury ont peut-être plus fait pour la paix en temps de Guerre Froide que toute cette littérature encasernée. L’Institution a beau faire, la SF a un coup d’avance parce qu’elle surgit ou on ne l’attend pas. Romans de catastrophe qu’on ne nommait pas encore écologique chez Ballard, Analyses pré jihadesques du Premier Herbert, etc. C’est bien pourquoi c’est intéressant.
N’accablons pas trop les romanciers diplômés. ils peuvent se revendiquer d’Ernest Perochon, Normalien dont les Hommes Frénétiques, parus avant guerre, se laissent encore lire.

Bien aimé la récente préface à la réédition de Paris Notes d’un Vaudois de Ramuz qui cumule la liste des domiciles ramuziens à Paris, et la démarche créatrice du romancier.
Bien à vous.
MC

MC dit: à

Asensio a lu l’Herbert de Dune, lui! On ne s’explique pas autrement  » des doigts boudinés de Baron Harkonnen »!

OZYMANDIAS dit: à

Elle est éperdue, la houri égarée aux Enfers et émouvante comme le silence d’une tombe d’enfant.
Bonne et belle nuit à tous et à toutes.

Soleil vert dit: à

Asensio : il chronique Dick, Stalker (le film, mais le livre ne peut être passé sous silence) Delillo, je ne vois pas Volodine.

A ceux qui ont aimé « Les Chroniques martiennes », lisez « Kirinyaga » du regretté Mike Resnick. C’est une utopie, ça n’a rien à voir avec le Bradbury, hormis la beauté.

Pablo75 dit: à

« Vous ne seriez pas un lecteur, fin lecteur, de Miguel Asin Palacios ? »
OZYMANDIAS dit: à

Je suis un lecteur direct des grands soufis « espagnols » (Ibn Arabi) et persans (Hallaj, Attar, Saadi, Hafez, etc, mais surtout Rumi, qui est pour moi peut-être le plus grand poète qui a jamais existé – et qu’en français on peut lire en long et en large grâce à l’extraordinaire travail de traduction d’Eva de Vitray-Meyerovitch). Quand on s’intéresse à la mystique espagnole on tombe vite sur le soufisme, qui l’a beaucoup influencée. Et quand on s’intéresse à la poésie on arrive vite aussi à la poésie persane, dont les plus grands représentants sont aussi des soufis (l' »Anthologie de la poésie persane (XIe – XXe siècle) » de Z. Safâ (Gallimard. Coll. Connaissance de l’Orient) est un livre que j’ai beaucoup lu).

« Tout est un,
La vague et la perle,
La mer et la pierre.
Rien de ce qui existe en ce monde,
n’est en dehors de toi,
cherche bien en toi-même
ce que tu veux être,
puisque tu es tout.
L’histoire entière du monde
sommeille en chacun de nous. »

(Rumi)

« J’ai regardé dans mon propre cœur :
c’est là que je L’ai vu.
Il n’est nulle part ailleurs.
Je ne suis ni chrétien, ni juif, ni parsi, ni même musulman.
Je ne suis ni d’Orient ni d’Occident, ni de la terre, ni de la mer.
J’ai abdiqué la dualité, j’ai vu que les deux mondes ne sont qu’un.
Un Seul je cherche, Un Seul je contemple, Un Seul j’appelle.
Il est le premier, Il est le dernier, l’extérieur et l’intérieur.
Je ne sais rien d’autre que « Ô Toi », « Ô Toi qui est ».

Je suis enivré par la coupe de l’Amour. »

(Rumi)

MC dit: à

Quelque chose de pré Ballardien et très symptomatique des angoisses de la Guerre Froide sans s’y réduire, ce sont les Triffides du trop tot enlevé John Wendham. (1951, je crois…)

MC

gisèle dit: à

De la SF aux peaux de lapin, il y a tout un monde.
Dans beaucoup de provinces, le ramasseur de peaux de lapins était appelé le PEILLEREAU. mot qui vient tout droit de « pellis ».
**ceci pour répondre au post de et alii et à ceux qui s’intéressent aux métiers perdus.
**ce qui n’empêche pas d’aimer la SF..
***tout un choix de vignettes sur le site « marchands de peaux de lapins.

christiane dit: à

« ce film est un copié collé d’Herzog de Saul Bellow. »
Maurice Desborels n’est pas hamlet !

christiane dit: à

Jazzi… Jazzi… Jazzi…. (le fidèle…)
Desborels n’est pas hamlet !

christiane dit: à

Proust : »plus encore que la paysanne que j’avais tant désiré voir apparaître quand j’errais seul du côté de Méséglise, dans les bois de Roussainville, . »
Desborels n’est pas hamlet

christiane dit: à

 » Erwin prit un boite, peignit l’intérieur en blanc, expliqua au chat ce qu’il devait faire et mis le chat dans la boite ! » Erwin et le chat blanc astucieux ?
Desborels n’est pas hamlet pas plus d’Émile Ajar est Romain Gary !

christiane dit: à

OZYMANDIAS dit:
« L’homme, nu comme un ver, descend du singe.
La femme, nue comme du verre, descend du songe.
Sans chaleur ni froid, l’amour est le plus beau des effrois. »

Vos aphorismes sont de plus en plus creux !

christiane dit: à

rose dit: « C’était un mec incroyable. Immensément beau, tout de nouar vêtu, exagérément mince, et puis silencieux.
Il s’était prêté gentiment au jeu des questions réponses à la foire de Montfroc, il y a quelques années de cela.
C’est comme cela que l’on avait appris, toutes les filles agglutinées autour de lui, que lorsqu’il avait arrêté de bourlinguer, il s’était trouvé une p’tite femme, qui avait bien voulu de lui, et que dans son hameau en montagne, ils avaient fait deux gosses ensemble.
Elle partait bosser et lui les accompagnait à l’école, et quand il était à la maison, je viens d’apprendre dans la grange, il écrivait.
Il nous a enchantés, des années durant.
Ses récits parlaient tout le temps des hommes, de leur bourlinguage et des épreuves traversées. De leur solitude, de leur manière d’aller de l’avant, et du silence qui faisait leur quotidien. De leur pudeur immense.
Ce soir, il me manque. Je l’espère en mer, apaisé et heureux, écrivant encore. Hubert Mingarelli. »

Le plus beau de ce blog vient de vous.

et alii dit: à

gisèle, vous avez raté le cours d’
histoire des vieilles peaux

Marie Sasseur dit: à

« Asensio a lu l’Herbert de Dune, lui! On ne s’explique pas autrement  » des doigts boudinés de Baron Harkonnen »! »

Au matin tu tombes sur cette crotte, et tu te dis que Court est passé à la manucure.

Marie Sasseur dit: à

@un bon auteur de SF c’est un type qui passe son temps à écrire des livres post apocalyptiques. si on lui donne la possibilité 

La possibilité d’une île ?

rose dit: à

christiane
(Ai dit à ma psy hier combien vous m’avez aidée en me parlant de ce que je note ici et raconte de ce que je vis et ce n’est pas la même personne.)

Merci à Janssen JJ d’avoir retranscris notre échange à nous trois à partir de la Terre invisible.
invisible alors qu’il savait qu’il allait mourir alors qu ‘il écrivait ce livre, à quinze jours près. Il s’est battu jusqu’à prendre un an de plus.
Comme vous, je pense que c’est trop tôt pour mourir 64 ans. Je l’ai reçu dans mon collège avec mes élèves, il y a nombre d’années. Il était sérieux et timide. Répondait avec simplicité. Janssen JJ le dit de lui, c’était un taiseux. La vie me semble particulièrement injuste. Lorsqu’on cherche le sens, il paraît bien difficile de le trouver.

rose dit: à

6h34 le mercredi 29 janvier 2020

Ai dormi d’une traite jusqu’à 6h14.

rose dit: à

et alii dit: à

gisèle, vous avez raté le cours d’
histoire des vieilles peaux

Et alii
Ai écrit à lucile bellan slate, sur l’adresse que vous m’avez donnée, pas de réponse, ai réenvoyé sur une seconde adresse, pas de réponse.

Et alii
Merci pour l’explication détaillée sur les vieilles peaux
À noter, au Canada, on les appelle les trappeurs ceux qui chassent et vendent.
Ai vu une fois le déroulé : on incise proprement le cou du lapin, puis on tire la peau d’un coup sec en la retournant comme un gant. Le lapin se retrouve tout rose, débarrassé de sa peau. Manquent que les olives.

Marie Sasseur dit: à

Où vont nos sous ?

« La question de l’intégration de l’Agence dans l’écosystème de défense est cruciale. Cette intégration passe par différents leviers. Un levier financier : l’Agence orchestre toute l’innovation de défense. En ce qui concerne les études amont et les dispositifs de soutien à l’innovation, l’Agence gère un budget de 720 millions d’euros aujourd’hui qui passera à 1 milliard d’euros à compter de 2022 selon la trajectoire de la loi de programmation militaire (LPM). Un levier lié à la gouvernance : l’Agence bénéficie du soutien plein et entier de la DGA, des armées et du SGA (secrétariat général pour l’administration, ndlr) et d’autres directions et services, siégeant au comité de pilotage de l’Agence. Cette gouvernance démontre que l’agence n’a pas échoué à s’insérer au sein de l’écosystème de défense préexistant. »

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/j-ai-trouve-des-pepites-beaucoup-de-pepites-emmanuel-chiva-agence-innovation-defense-827710.html

Marie Sasseur dit: à

« Enfin, et au-delà de ces technologies dont il est déjà beaucoup question par ailleurs, il s’agit pour l’AID d’orienter l’effort en matière d’innovation en fonction de scénarios de « disruption ». Pour cela, une équipe rassemblant des auteurs de science fiction et des futurologues, va être constituée. »

http://www.opex360.com/2019/07/12/le-ministere-des-armees-va-recruter-des-auteurs-de-science-fiction-et-des-futurologues-pour-plancher-sur-les-technologies-disruptives/

Marie Sasseur dit: à

Des futurologues !…

Fallait le dire Passou !

Vivement 2022 qu’on mette ces branleurs dehors.

rose dit: à

Erratum : il se retrouve tout nu, qans za foirrire protectrice si douce.

Il y eut, avant Brigitte Bardot, des manteaux en peau de balle lapn.

Peau de balle, on le disait à l’école, en récré : ça voulait dire pas un clou.

rose dit: à

sa fourrure : la peau de lapin est une fourrure.

Marie Sasseur dit: à

Le dernier auteur SF que j’ai lu, et ça remonte à des années, c’est Dan Simmons.

« Ces sciences ont effectivement une densité métaphysique, n’est-ce pas ça que vous avez senti ?

Oui, c’est là, elle rode, cette métaphysique. Je n’ai pas de penchant particulier pour la physique taoïste telle que le New Age voit la physique contemporaine. Mais je me suis rendu compte au Nouveau-Mexique, à Los Alamos, à quel point nous sommes déjà très loin au-delà du monde newtonien. Peu de gens l’ont compris, mais la science n’est déjà plus strictement cartésienne. Je me souviens, là-bas, d’un des savants qui ont été à l’origine des sciences de la complexité. Je le voyais, immobile, en train de regarder les nuages. Il n’allait pas aux réunions. Il ne publiait rien. Non, ce que le passionnait, c’étaient les nuages. Il adorait, plus que tout, prendre l’avion pour les scruter d’en haut; étudier leurs formes fractales, imaginer leurs mathématiques complexes. Ils ont fini par lui sucrer ses subventions de voyage ! Qu’à cela ne tienne, puisqu’il devait rester à terre, il s’asseyait tranquillement, prenait une cigarette, l’allumait, fumait une taffe et regardait la fumée monter lentement. Plus fort encore, il fumait dans une pièce fermée, quittait la pièce puis revenait un quart d’heure plus tard pour observer les nuages de fumée qui s’y étaient formés… En fait, sans cesse, il réfléchissait aux formes et schémas qui ont conduit aux théories de la complexité. La force créatrice, elle est là, immense, dans cette histoire, dans ce personnage incroyable. Si je n’étais pas écrivain, c’est ça que j’aimerais faire, aller et venir, la tête en l’air à explorer la fumée et les nuages pour manigancer une nouvelle théorie fractale… »

https://blog.leseditionsdunona.com/rencontre-avec-dan-simmons/

rose dit: à

Marie Sasseur dit: à

@un bon auteur de SF c’est un type qui passe son temps à écrire des livres post apocalyptiques. si on lui donne la possibilité 

La possibilité d’une île ?

Vu l’état des océans !
Dans La nuit des temps de René Barjavel, c’est une cachette, dans un oeuf sous terre, hyper bien protégée, qui a subi les glaciations.

Marie Sasseur dit: à

Bonne journée Passou.
C’est pas grave, l’enfumage ça marche pas à tous les coups.

rose dit: à

Christiane

Les fractales, c’était pas une passion de Sergio, ça ?

Les nuages on entre dedans et on en sort, en navigatoon aérienne c’est hyper dangereux : on se tien dessus, ou dessus oubon les longe. Éviter de les traverser, ils peuvent cacher des montagnes.
On peut les regarder d’en-bas, ou d’en haut.
Anish Kapoor en a invente un, sis à Chicago dans lequel les gens se mirent avec bonheur et qu’ils ont rebaptisé : de cloud, il est devenu bean (bis repetitat, rose).

rose dit: à

Chaloux dit: à

Je lirai le tout demain, mais je trouve qu’Asensio a épuré son style et qu’il est vraiment passionnant maintenant. Puisqu’il parle

Euh, Chaloux, il est long comme un jour sans pain.

Il était déjà passionnant, mais le lire c’est ardu.
Un jour, en vieillissant, il laissera peut-être tomber les vieilles lunes, (germanopratin et tous ceux qui ne l’intègrent pas dans leurs champs de coton, il devrait être heureux, non ?) lorsque sans la guerre, ses capacités viriles seront intactes.

rose dit: à

Les perles de ce blog, pablito et ozymandias

Pablo75 dit: à

« Vous ne seriez pas un lecteur, fin lecteur, de Miguel Asin Palacios ? »
OZYMANDIAS dit: à

Je suis un lecteur direct des grands soufis « espagnols » (Ibn Arabi) et persans (Hallaj, Attar, Saadi, Hafez, etc, mais surtout Rumi, qui est pour moi peut-être le plus grand poète qui a jamais existé – et qu’en français on peut lire en long et en large grâce à l’extraordinaire travail de traduction d’Eva de Vitray-Meyerovitch). Quand on s’intéresse à la mystique espagnole on tombe vite sur le soufisme, qui l’a beaucoup influencée. Et quand on s’intéresse à la poésie on arrive vite aussi à la poésie persane, dont les plus grands représentants sont aussi des soufis (l’ »Anthologie de la poésie persane (XIe – XXe siècle) » de Z. Safâ (Gallimard. Coll. Connaissance de l’Orient) est un livre que j’ai beaucoup lu).

« Tout est un,
La vague et la perle,
La mer et la pierre.
Rien de ce qui existe en ce monde,
n’est en dehors de toi,
cherche bien en toi-même
ce que tu veux être,
puisque tu es tout.
L’histoire entière du monde
sommeille en chacun de nous. »

(Rumi)

« J’ai regardé dans mon propre cœur :
c’est là que je L’ai vu.
Il n’est nulle part ailleurs.
Je ne suis ni chrétien, ni juif, ni parsi, ni même musulman.
Je ne suis ni d’Orient ni d’Occident, ni de la terre, ni de la mer.
J’ai abdiqué la dualité, j’ai vu que les deux mondes ne sont qu’un.
Un Seul je cherche, Un Seul je contemple, Un Seul j’appelle.
Il est le premier, Il est le dernier, l’extérieur et l’intérieur.
Je ne sais rien d’autre que « Ô Toi », « Ô Toi qui est ».

Je suis enivré par la coupe de l’Amour. »

(Rumi)

Merci à vous deux, frères siamois.

rose dit: à

Mercredi 29 janvier 2020 à 8h37.

La semaine prochaine, ma maman descend à Marseille pour que je puisse la voir.

Chaloux dit: à

Vos aphorismes sont de plus en plus creux !

Dès qu’on parle de tendresse physique et d’amour, Folicricri entre en panique. Elle pourrait le passer sous silence, mais non, il faut qu’elle poste… La pauvre vieille…

Mimi Pinson dit: à

@ rose,
9 h 30 le 29 01 2020.
peau de balle, il faut aller y voir :

Peau de balle
Rien.
Origine
Cette expression, dont il existe différentes formes depuis le Moyen Âge, n’a aucun rapport avec les balles de pistolet.
Cette balle là, désigne plus trivialement la roubignolle, la coucougnette ou le testicule.
Si cette bouboule et son inséparable copine d’à côté sont « des intimités masculines à ne pas dilapider » (Gaston Esnault, grand spécialiste de l’argot), forcément très précieuses aux yeux de son propriétaire, la peau qui les recouvre aurait autant d’intérêt et de valeur que celle des légumes ou des fruits qui est bonne à jeter.
Je serais pourtant curieux de savoir si un homme peut réellement se passer de cette peau de balle sans en subir quelques désagréments.
Si quelqu’un a eu l’occasion de le vérifier, qu’il me tienne au courant !
Pour compléter l’information, la forme actuelle est attestée en 1877, et ‘balle’ serait une forme raccourcie de ‘baloche’, autre dénomination argotique du testicule.
Compléments
Cette expression est à rapprocher de ‘peau de zob’ (ou peau de zébi) qui a exactement la même signification et qui utilise également la peau d’un instrument masculin pourtant fort précieux.
Bizarrement, elle est aussi à opposer à la peau des fesses ou, mieux encore, la peau des couilles dont la valeur est très largement supérieure (« ça coûte la peau des fesses ! »), au moins autant que celle de « la prunelle des yeux ».
Car si la prunelle des yeux a incontestablement une grande valeur, pourquoi la peau des fesses en aurait-elle plus que celle d’une des parties viriles du mâle ?
Dans la variante ‘peau de balle et balai de crin’, le balai de crin, instrument modeste par excellence, est pris comme un symbole de pénurie et vient renforcer l’expression.
Mais cette variante reprend aussi le principe de ces suites infinies de locutions où la syllabe ou le mot de début de l’une est celle ou celui de fin de la précédente (trois p’tits chats – chapeau de paille – paillasson…).
Enfin, dernier point, lorsqu’on sait que la ‘balle’ désignait autrefois l’enveloppe des graines de céréales (séparée de la graine par battage) et que cette enveloppe, à part nourrir les animaux et rembourrer les matelas, ne servait à pas grand chose et n’avait pas de valeur, on peut imaginer que c’est de cette ‘balle’-là que l’expression provient. Mais ce n’est pas l’avis des différents lexicographes qui se sont penchés sur la question.
Exemple
« Ils n’ont jamais rien, jamais de subvention de l’État, rien du tout, peau de balle. »
Anne Martin-Conrad – Pierre Gripari – 2001

Bonne journée!

et alii dit: à

les mécaniques savantes
araignée
Nantes Liverpool
la capitale européenne de la culture sera envahie par cette mécanique savante née à Nantes.
Créateur du Grand Éléphant, de la Petite Géante ou du Crabe Royal, François Delarozière a imaginé une nouvelle espèce dans son bestiaire du merveilleux. Une araignée. Sa naissance a eu lieu au début de l’été à Nantes. Elle débarque aujourd’hui à Liverpool, sous le titre de « Mécanique Savante ». Entretien avec son papa, François Delarozière.
C’est la petite dernière, elle est méchante ?

Non, pas du tout, elle est gentille et très douce. C’est une mécanique savante, on ne sait pas d’où elle vient ni ce qu’elle va faire.

Elle crache, bave et bien sûr respire.

Elle peut aussi toucher et palper les objets, les murs et les gens, petits ou grands avec ses deux pédipalpes. Elle pèse douze tonnes et possède huit pattes comme toutes les araignées. Je pense que l’on peut vite s’y attacher mais il faut quand même faire attention, une machine à effets la contrôle car elle travaille au service des chercheurs. Elle peut partir…

rose dit: à

France Culture

Le.cours de l’Histoire
En live, la Shoah plus une auteur qui parle de son livre.

Témoin de 95 ans
Quand j’évoque mes souvenirs je suis étranglé. 50 ans après rien n’est passé, tout est à l’identique.
Sur Simone Veil
Au retour rien n’est jamais pareil

Quand on rentre, on.voit des gens qui jouent au tennis.
La vie a continué.
Mais pas pour nous.

Ce soir, pod cast.

C’est grâce à DHH que j’ai ouvert mon regard et mes oreilles.

christiane dit: à

@Rose et chaloux :
OZYMANDIAS dit: » L’homme, nu comme un ver, descend du singe.
La femme, nue comme du verre, descend du songe.
Sans chaleur ni froid, l’amour est le plus beau des effrois.»

Oui, c’est creux ! On ne peut aligner des aphorismes pour éviter de répondre en profondeur à un sujet de discussion…
Vous semblez indissociables tous les deux… vous couvrant d’éloges réciproquement.

et alii dit: à

et l’exocet?
Exocet
Jack Higgins (Auteur

et alii dit: à

et l’exocet?

christiane dit: à

A ne pas confondre avec la poésie soufi d’Ibn Arabi que Jalel El Gharbi m’a fait découvrir en 2008. (professeur Agrégé de langue et littératures françaises à la faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de la Manouba, à Tunis.)

Jazzi dit: à

29 janvier 2020 à 10 h 30 min
« K Contraire » de Sarah Marx.
Efficace mise en scène dans le style social-polar pour ce premier long métrage mettant en scène une mère dépressive et son fils semi délinquant.
Sandrine Bonnaire, dans le rôle d’une cotorep est telle qu’en elle-même, toujours bien, mais face à elle, le jeune Sandor Funtek, nerveux et doté d’une gueule singulière apparaît plus que prometteur.
Une possible « révélation de l’année » aux césar ?
K comme Kétamine, la drogue que le fils revend à l’occasion de raves parties, entre deux séjours en prison, pour subvenir aux besoins de la maisonnée.
Et « Contraire » parce que c’est cette même drogue que le neurologue de sa mère lui prescrit pour soigner sa dépression !
Comme on le voit, le scénario n’est pas trop compliqué et sans prise de tête…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19587103&cfilm=263899.html

Jazzi dit: à

29 janvier 2020 à 10 h 30 min
Dans un genre très différent, « Les Filles du docteur March » (qui, comme chacun le sait, étaient quatre) par la cinéaste américaine Greta Gerwig, avec Saoirse Ronan, Emma Watson, Timothée Chalamet et Meryl Streep.
Belle distribution et reconstitution soignée pour cette adaptation classique, nostalgique et plaisante.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584910&cfilm=224808.html

OZYMANDIAS dit: à

Christiane,
Mais c’est vous, Christiane, qui m’avez demandé si je n’étais pas nu comme un ver chez moi et si je ne risquais pas d’attraper froid !
Alors j’ai voulu vous répondre par un petit billet d’humour, en paraphrasant Antoine Blondin. C’était juste un petit billet d’humour et non pas un aphorisme !
Mais je vois que mon humour ne marche pas avec vous, tellement il est… creux. Pardon.

Dubruel dit: à

Haaaa, Jazzi dit aussi ici qu’il était amoureux des filles March; comme nous tous ! J’en suis rapidement venu plutôt à Kristen Stewart.
Sara Marx, à part Bonnaire ,beauf. La réalisatrice est la petite-fille de Lancelot, compagnon de la chanson. marrant, l’écart.

Assouline a dit qu’il voulait appeler Lambert Picquart, que c’étaient des noms juifs. Il n’ a pas pu, déjà pris chez Polanski. La première question sur les lèvres, toujours ‘d’où êtes-vous ?’, d’où venez-vous ? La Sf s’applique aussi à répondre à ça.

Dubruel dit: à

@Jazzi. je vous ai répondu chez Annelise, pour la question ‘suis-je homophobe’.
Totalement gay friendly. je fais la différence entre pédos & homos,sans aucune corrélation présupposée. et les vieux salopards sur petites filles ou petits garçons, même farine .

christiane dit: à

OZYMANDIAS,
Pas grave. Nous avons tous les deux voulu rebondir avec humour sur la parole de l’autre. Mais j’aime quand vous êtes lent à réagir, rare car alors ce que vous écrivez frôle vos questions sans réponse.
Il y a assez de clowns et de ventriloques, ici. Restez vous-même et ne craignez pas l’invective.

christiane dit: à

Dubruel,
« Assouline a dit qu’il voulait appeler Lambert Picquart, que c’étaient des noms juifs. Il n’ a pas pu, déjà pris chez Polanski. »
Oui, c’est cela qu’il expliquait alors que j’étais préoccupée par un autre questionnement. Donc, j’avais enregistré malgré ce moment d’attention autre.
Le cerveau est étonnant. C’est comme s’il mettait en veilleuse une information en attendant qu’un mot la ramène à la conscience.

Marie Sasseur dit: à

Et pourtant c’est indiqué on ne peut plus clairement dans le roman de Passou, la généalogie de Louis Lambert.
Y’a d’ces buses ici, impressionnant.

Marie Sasseur dit: à

Dubruel , c’est une fake, vient de nulle part et il y r’tourne.

Marie Sasseur dit: à

Affaire Matzneff.
Bfm a retrouvé le mistigri dans son palace de la Riviera.
Il renouvelle sa déclaration d’amour à Vanessa.

et alii dit: à

n’empêche « les cris » sont si fameux-j’avais dû les étudier ) que wiki a créé une page
je ne trouve la musique fameuse :je mets en écho au billet « la guerre » du compositeur fameux
Clément Janequin
https://www.youtube.com/watch?v=8vnfJv27gqA
bonne journée

Marie Sasseur dit: à

Le pedocriminel en « vacances »

« Et d’ajouter: «C’était il y a plus de quarante ans! Vous étiez là comme voyageur et vous aviez des garçons et des filles jeunes qui vous draguaient et vous sautaient dessus, sous l’œil bienveillant de la police». »
Figaro

Jazzi dit: à

29 janvier 2020 à 11 h 56 min
Les quatre filles du docteur Mei

Les deux étés précédents la mort de mon père, ma mère nous envoya mon frère ainé ma soeur cadette et moi passer les mois de juillet et août en colonie de vacances dans les environs de Sospel (Alpes-Maritimes).
Un établissement qui dépendait de la commune du Cannet-Rocheville, où nous demeurions.
Ma mère ne faisait pas que de nous y envoyer, elle nous y accompagnait, se faisant engager comme assistante ménagère.
Une façon de fuir deux mois durant son mari, qui se retrouvait ainsi aussi seul qu’au temps de son célibat ?
Ma mère disposait d’un petit logement privé, à l’extérieur du grand établissement où étaient regroupés les dortoirs et réfectoires.
Un ancien bâtiment religieux plutôt qu’un château proprement dit, entouré de prairies où s’ébrouer.
Nous pouvions retrouver notre mère à loisir dans sa chambre, entre deux services, et elle ne manquait jamais de nous donner des gâteaux et autres desserts qu’elle ramenait de la cuisine.
J’avais donc neuf et dix ans.
Ces étés-là, quatre filles en fleurs, les soeurs Mei, enchantèrent tout particulièrement mon séjour, moi qui n’aimait pas du tout l’idée de passer mes vacances dans ce genre de pensionnat estival, fusse même en famille.
Une aura entourait ces filles, dont la mère était morte peu de temps avant, et qu’élevait seul dans leur villa du Cannet leur père, un homme d’affaire local, avec l’aide d’une gouvernante.
Les deux aînées, Mathilde et Isabelle, belles et inaccessibles – l’une faisait de la danse et l’autre voulait être comédienne -, il n’était pas question d’y songer pour ma part.
La troisième, Michelle, âgée d’un an de plus que moi, brune, délurée, un peu garçon manqué, avait nettement ma préférence.
Les hasards du placement me la faisait retrouver régulièrement à ma table, midi et soir, où, dans une grande complicité, nous échangions les moindres de nos impressions, idées, aspirations.
J’aurais voulu que nous soyons officiellement déclarés « fiancés ».
Elle m’avoua m’aimer beaucoup, mais elle préférait que nous restions seulement amis.
En revanche, elle m’encouragea à me retourner vers sa cadette, Margot.
Une mignonnette de mon âge, aux yeux bleus et longs cheveux blonds, plein de candeur, plus douce d’aspect que Michelle, mais qui portait des chaussures compensées noires, en place de sandalettes, afin de redresser sa colonne vertébrale.
Un détail qui s’avéra rédhibitoire pour moi !
Michelle, de fait, fut ma première peine de coeur…

Jazzi dit: à

Sarah Marx est aussi la fille du réalisateur Gérard Marx, Dubruel.

Marie Sasseur dit: à

« Quand Nathalie Rheims rencontre Matzneff, elle a 15 ans, elle suit les cours d’art dramatique du comédien Jean Périmony, un ami du romancier. Elle dit de lui : « Je ne l’ai jamais trouvé séduisant. Il ne m’a donc jamais draguée, il choisissait des filles avec qui il pouvait avoir une chance. » Son époux, l’éditeur Léo Scheer, publie l’écrivain dans les années 2000, alors que Gallimard ne lui renouvelle pas son contrat. « Dès qu’il a obtenu le Renaudot, il est retourné chez Gallimard, explique Rheims. Nous n’avons pas trouvé ça très sympathique… » Léo Scheer le confirme. Et raconte comment, il y a quelques jours, ses éditions ont été sommées, par une injonction de la préfecture de police, de confier aux enquêteurs les exemplaires de tous les titres de Matzneff. A la page 379 de son plus récent journal, paru en 2018, les policiers pourront lire : « Dès mon plus jeune âge, j’ai su faire une arme. Une arme et une armure. C’est cette armure qui, j’en ai la certitude, a fait de moi l’écrivain que je suis, l’homme libre qui n’a peur de rien, y compris d’être traité par les médias tel un paria, un lépreux. »

Aujourd’hui encore, il se présente comme une victime. Dans son refuge italien, il se plaint à ceux qu’il rencontre : « Avec tout ce qui m’arrive, je perds un peu la tête. Vanessa m’a poignardé dans le cœur. On a vécu un très grand amour, elle m’a aimé à la folie, je l’ai aimée à la folie. Son livre me stupéfie. Tous ces gens qui s’indignent, qui donnent des leçons de morale sur les autres… »

Un discours difficilement audible et qui n’attendrira sans doute pas le ministre de la Culture et la direction du Centre national du livre en passe d’interrompre le versement de l’allocation touchée par Matzneff, au titre du soutien aux artistes nécessiteux, soit 6 000 euros par an, à peine plus que ce que coûte son séjour en Italie. »

https://www.parismatch.com/Actu/Societe/Gabriel-Matzneff-la-retraite-secrete-du-paria-1671155

Paris Match | Publié le 29/01/2020 à 11h52

Le Renaudot, c’était en quelle année déjà ?

Jazzi dit: à

Quand il s’agit de touiller la merde, Marie Sasseur tient le bâton !

Marie Sasseur dit: à

Le branleur a une conception assez étrange de ce que lire veut dire, il ferait mieux de se sortir les doigts du cul, ce pauvre vieux.

Marie Sasseur dit: à

 

LE DIRECT

11:28

«J’accuse» de Polanski en tête des nominations aux césars

Cinéma. 

En lice pour douze récompenses aux césars, le film J’accuse de Roman Polanski trône en tête des nominations révélées au cours de la conférence de presse qui s’est tenue ce mercredi matin au Fouquet’s à Paris. Le film est talonné par la Belle Epoque de Nicolas Bedos, le carton les Misérables de Ladj Ly, avec onze nominations chacun, ainsi que par Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma, dix fois cité.

A l’issue de la conférence de dévoilement des nommés, le président de l’Académie des césars Alain Terzian, au centre de la polémique ces dernières semaines alors qu’il se voyait reprocher sa gestion hégémonique de l’institution, s’est dit prêt à «remettre l’académie en mouvement» afin d’œuvrer à sa modernisation et son rajeunissement. «Ma conclusion tient en peu de mots, mais [exprime] une grosse conviction, a-t-il notamment déclaré, il faut élargir et ouvrir le conseil d’administration, moderniser. Mais aussi, aujourd’hui c’est une évidence, [mettre en place] la parité et retisser des liens entre les générations». Quand à la nomination du film de Polanski, il a ajouté que les César ne sont «pas une instance qui doit avoir des positions morales».

Libé, a bon sourd, salut…lol

DHH, dit: à

Lambert ce nom tres français est aussi tres repandu chez les juifs originaires de lorraine,et depuis des générations ,mais peu gens le savent;
Ainsi, j’avais un collègue juif qui portait ce nom et plus d’une fois on m’a demandé, à moi qui le connaissais bien : »Lambert comment il s’appelait avant?

Phil dit: à

la vie sexuelle de Marie Sasseur étalée sur votre prestigieux blog à longueur de notules..ça va durer longtemps, dear Passou ?

Jazzi dit: à

«J’accuse» de Polanski en tête des nominations aux césars

Je l’ai déjà vu deux fois !
Et il a fallu que j’insiste pour que Passou finisse par en parler…

Jazzi dit: à

C’est plutôt la non vie sexuelle de Marie Sasseur, Phil, d’où une énorme frustrations !

christiane dit: à

@DHH, dit: « Lambert ce nom très français est aussi très répandu chez les juifs originaires de lorraine,et depuis des générations ,mais peu gens le savent;
Ainsi, j’avais un collègue juif qui portait ce nom et plus d’une fois on m’a demandé, à moi qui le connaissais bien : « Lambert comment il s’appelait avant? »
Oui, DHH, c’est exactement cela et votre commentaire complète bien celui de Dubruel.
Page 265 de son roman, Pierre Assouline écrit :  » « Qu’un Lambert, descendant d’une vieille lignée d’Israélites républicains enracinés dans cette terre de France depuis des lustres (le recensement de 1784 attestait la présence des Lambert à Obernai, en Alsace), ait pu imaginer qu’il pouvait choisir l’autre camp, cela m’indignait. »
Et c’est à propos du choix de ce nom pour son narrateur que P.Assouline a expliqué ce que vous et Dubruel, vous venez d’écrire car beaucoup ignorent ce que vous n’ignorez pas.

Marie Sasseur dit: à

Tiens donc, la ligue des pédérastes fait du lobbying.

DHH, dit: à

@christiane

n’ayant pas lu le livre de Pierre assouline j(ignorais qu’y figurait ce propos auquel mon post fit écho
Mon ami appartenait à une grande famille d' »israelites » français qui comme les Dreyfus ont choisi la France en 1870 ;dans le cas de cet ami son ascendant d’alors avait deplacé à Paris le seminaire de Metz dont il était le président

Marie Sasseur dit: à

Le philo-pede est furax de voir étalé partout les agissements de Matzneff? Un vieux cochon parti se cacher?
On n’a pas encore tout vu dans cette affaire.

Les nominations du film de Polanski par un petit cénacle parisien commencent à faire du remou. Et on attend là aussi la suite.

Marie Sasseur dit: à

#Mon ami appartenait à une grande famille d’ »israelites » français qui comme les Dreyfus ont choisi la France en 1870 

Sauf que le père Lambert, dans le roman de Passou n’avait pas exactement fait ce choix.
Enfin, il n’avait pas choisi Dreyfus.

Marie Sasseur dit: à

Comme on a beaucoup parlé de M. Bloch, récemment sur ce blog, pour les alsaciens ayant choisi la France, on dit: optant.

Jazzi dit: à

« un petit cénacle parisien »

Pauvre fille, dès la première semaine, le film s’est placé en tête des entrées ! Tous pédophiles les spectateurs ?

Marie Sasseur dit: à

On( peu nombreux sur ce bog) a beaucoup commenté sur la validité historique du film de Polanski, qui est une adaptation de roman de R. Harris écrit pour l’occasion.
Non, bien sûr que les spectateurs qui vont voir ce film n’y vont pas par soutien à un repris de justice en fuite.
Ils y vont pour les costumes, je pense.

Jazzi dit: à

Comme les prix littéraires ou cinématographiques sont de plus en plus politiques qu’artistiques, il est à prévoir que Jean Dujardin aura le César du meilleurs acteur, et Adèle Haenel, celui de la meilleure actrice. L’un compensant l’autre.
Qui prend les paris ?

Marie Sasseur dit: à

Par qui sont choises les nomminations aux césars parisiens?

Les votants sont des professionnels au nombre actuel de 4509, repartis en 10 collèges (acteurs, réalisateurs, auteurs, techniciens, producteurs, distributeurs / vendeurs internationaux, exploitants, , industries techniques, directeurs de casting / attachés de presse / agents artistiques et membres associés). Les collèges les plus importants sont ceux des techniciens (29 %), des réalisateurs (17 %) et des acteurs (14 %)[24].

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