Des poètes qui ont fait la guerre à la guerre
Etrangement, l’expression « poètes de guerre » a pu évoquer au cours de l’histoire des poètes, engagés dans des unités de combat ou non, dont l’œuvre a été en partie consacrée à la guerre à laquelle ils prirent part et ce depuis l’Antiquité jusqu’à la guerre américaine du Vietnam en passant par la guerre de Sécession (Walt Whitman), la guerre de Crimée (ah, la Charge de la brigade légère de Tennyson…), la guerre des Boers (Rudyard Kipling, Thomas Hardy, Swinburne) la guerre civile espagnole (Garcia Lorca, Antonio Machado) et d’autres encore en Perse, en Albanie, en Irlande, en Russie, en Grèce (qui ne se souvient des vers de Lord Byron héroïque parmi les révolutionnaires luttant pour leur indépendance (1821-1830) ?). Mais en France, malgré Apollinaire, Péguy, Cendrars, il n’y a guère de traces d’une fratrie de poètes sous les drapeaux qui ait durablement marqué les esprits ou même l’histoire littéraire en tant que groupe. Alors qu’en face en Angleterre, les War Poets qui se sont illustrés durant la première guerre mondiale, ont reçu de longue date et ès qualités leurs lettres de noblesse. Il existe même une « War Poets Association » qui organise régulièrement des manifestations, tient à jour un site et édite la War Poetry Review.
Les Carnets de Siefried (« Benediction » est le titre original), un film de Terence Davies sorti en France le 6 mars, leur rend hommage même s’il s’attache avant tout à la personnalité de Siegfried Sassoon (1886-1967) et à celle de son ami Wilfred Owen, se contentant d’évoquer au passage ou de citer Robert Graves (ses souvenirs publiés sous le titre Adieu à tout cela sont un livre exceptionnel sur la première guerre mondiale), Ivor Gurney, Rupert Brooke, Isaac Rosenberg, Richard Aldington notamment. Mais nul doute que dans la mémoire des Britanniques, ils soient tous collectivement identifiés comme des War Poets. Ou plus précisément, comme on peut le lire sur l’affiche du film : « combattant, pacifiste, poète », dans cet ordre.
Officier au sein des Royal Welsh Fusiliers, ébranlé par les horreurs qu’il avait vécues auprès de ses amis les plus proches « déchiquetés » lors de la bataille de la Somme (juillet 1916) et de la bataille d’Arras (avril 1917), objecteur de conscience ostracisé par sa hiérarchie militaire en raison de ses pamphlets pacifistes, Siegfried Sassoon fut reconnu pour son génie poétique grâce à cette soudaine notoriété politique. Aux antipodes d’un Kipling, son œuvre fit la guerre à la guerre. Descendant d’une illustre et richissime famille juive venue d’Irak, homosexuel affiché, il se laissa peu à peu happer par la spirale de la mondanité littéraire et artistique. Auréolé de son comportement héroïque au combat, ce qui lui avait valu la Military Cross, son défi publiquement lancé à l’autorité militaire qu’il accusait de prolonger la guerre délibérément provoqua un scandale amplifié par la presse et des débats au Parlement. Plutôt que de le traduire en cour martiale, l’Armée préféra finalement le faire interner à l’hôpital militaire de Craiglockhart, près d’Edimbourg, mettant sa colère sur le compte d’un stress post-traumatique. Cette vaine tentative de le réduire au silence ne fit que stimuler sa rébellion animée par une profonde quête de rédemption. Après quelques mois passés dans la Palestine du mandat britannique, le capitaine Sassoon fut blessé à la tête à Saint-Venant (Pas-de-Calais) à l’automne 1917.
Le film est mis en scène avec cette BBC’s touch qui est la marque de la qualité anglaise. Mais aussi brillants soient-ils, les dialogues souffrent de la comparaison avec ce que l’on entend en voix off tout au long du récit : des poèmes de Siegfried Sassoon. Des vers d’une beauté dont la puissance et la violence ne sont en rien datées. Leur résonance avec les guerres d’aujourd’hui est frappante, et pour cause. Puissent les poètes dissuader les hommes de céder à la séduction funeste de ce fléau.
(« Siegfried Sassoon et Wilfred Owen » photos D.R.)
1 258 Réponses pour Des poètes qui ont fait la guerre à la guerre
Ah, JJJ. Vous me mabquiez.
Chantal, vous connaissez peut-être cette chanson belge de guerre que j’ai entendu pendant toute mon enfance:
https://www.youtube.com/watch?v=LKnjwmXPlVE
Les paroles:
https://www.cb-philo.be/chansonnier/la-chanson-du-roi-albert/
J’ai terminé « Avec les Fées » de Sylvain Tesson, que l’on m’avait offert il y a un moment. L’idée que l’on a pu traîner dans la boue l’auteur de cette agréable promenade poétique le long de magnifiques paysages côtiers imbibés de légendes, de l’Espagne à l’Ecosse, pour crime d’extrême droitisme est inconcevable. La bêtise de ces gens est insondable.
Vraiment ? Les vrais botswanais sont des trmpettistes. De quoi ? mes poules roulent ? Non, sont déjà jouquées.
La bêtise de Tesson est insondable. A qui le dites-vous, grands dieux !
Chantal:
Très drôle JJJ! Ah! ah! ah!
Josée Kamoun, traductrice de Philip Roth, vient de publier un nouveau dico, il s’agit de son amour pour la traduction. Claro est trop jaloux de s’être fait voler la vedette.
@ Ah! ah! ah! (les louyats) !
inutile de plagier notre hôtesse de Rouen, ça passe très mal, à droite de la social démocratie. Hein !
Poil aux reins !
Kreutzer Sonata
« La bêtise de Tesson est insondable. »
Et démultipliée par celle de ses lecteurs…
A noter dans le d’ Aubigne, la synérèse. Dans «meurtrier », sur la deuxieme syllabe, qui du coup n’en fait qu’une. C’est assez fréquent notamment dans Misères pour être signalé. Ce n’est pas un cadeau à prononcer…. MC
Si rire, c’est » plagier l’hotesse de Rouen », on ne va plus pouvoir rien dire. C’est peut-être le but de la manœuvre, notez, Closer! MC
Hôtesse de quoi, d’ailleurs? Il faudrait aussi préciser. MC
@Josée Kamoun, traductrice de Philip Roth, vient de publier un nouveau dico (*), il s’agit de son amour pour la traduction.
____
Bien plus encore.
« une histoire d’amour avec toutes les langues et littérature que la traduction ( lui ) a offertes , la langue et la littérature anglaises en particulier mais aussi avec les paysages et les accents américains ; (son) dictionnaire est ine histoire d’amour avec la langue et la littérature française, avec les vieux vieux textes hébergeant des mots disparus, comme avec le parler tout neuf qui court la rue, date de péremption inconnue. Ine galerie d’étonnements et de d’admiration devant l’inepuisable, l’ensorcelante ambiguïté du réel »
Plongée envoûtante et vertigineuse, dans ce précipité d’intelligence, d’érudition, et d’humour, ce qui nous change des enclumes.
… rdv, page 448 pour contrôle des connaissances ( private joke)
(*) Plon, 29 euros, 04/2024
Aïe,
une histoire
une galerie
La liberté et le talent de Tesson emmerdent les jaloux, et ravit les amoureux du grand large, pour le bonheur de ses lecteurs, ceux qui vivent dans le wild, mais aussi ceux qui traversent la ville en prenant de la hauteur…
Aventure sentimentale, comme c’est beau
https://youtu.be/V_SNDGwwGFM?feature=shared
Et respect à Maÿa pour son « furieusement amoureux ».
S’il est un livre en français à lire sur la Chine, c’est Le grand récit chinois, de Victor Louzon.
Dans la lignée des cours d’Anne Cheng au Collège de France.
Qu’est ce qui t’arrive JB? Tu veux cirer les pompes de JJJ en démultipliant ses conneries?
Pendant longtemps aij aimé les récits et nouvelles de voyage de Tesson… Et puis tout a commencé à se dégrader avec son stage de lecture dans la cabane aux rondins des fins fonds de la Sibérie. Les chevaux du lac Ladoga ont commencé à s’enfoncer quand il est revenu de Moscou à Paris en side car (là, il avait bien « embelli » la nature !). Quand il prit les chemins noirs, les remugles dont il faisait preuve à l’égard des mauvais français sur le bord des routes commença sérieusement à me dégénérer la sympathie. Et puis, avec le film sur la panthère des neiges, j’ai dit halte là, fermpons la porte sur cette longue parenthèse de tolérance… Maintenant, l’est devenu furieusement con, le portrait de son père tout craché…, enfin depuis ses « fées » et le printemps des poètes, on a enfin compris ce qu’il avait vraiment au fond des triples. Désormais, on vous le laisse bien volontiers, MC, Closer & autres capricantes.
@ Le livre de Josée Kamoun est plutôt cher, non ? Je vais remplir la page 448 dans la librairie du coin.
@ L’hôtesse de Rouen est un hommage vespéral rendue à notre amie CT, charmante madame Verdurin du blogàpassoule, comme chacun le sait, sauf les neuneus.
@ Oui, il aurait souhaité que les suce mentionnés se taisassent à jamais… (j’ai bon, là, banania)…
@ Un bel hommage à Maryse Condé ce matin, issu d’une chronique de la merveilleuse Anne-Cécile Mailfert. Merci, Anne-Cécile et à toutes les femmes de bonnes volontés. Amitiés à Anne Cheng, en outre.
@ P Edel et alter : -> Par bien des aspects sophistiques, précieux, pédants et très quignardesques voire gracqo-proustiens, les fragments des pensées autobiographiques de l’écrivain Tanguy Viel (Vivarium, Minuit, 2004, 18 €) devraient furieusement intéresser notre Paul Edel régional et les divers bretonnisants, je pense. Car il sait à merveille y décrire ses lieux, Brest, Nantes et Saint-Malo, outre les atmosphères maritimes du glaz de Dinan, par exemple. Un libraire de là-bas lui a dit, derrière la vitre ou hors de la vitre brisée : « entre Proust et Kakfa, il faut choisir ». Et là, toutes nos préventions à l’égard de ce petit livre très intime de TV se sont envolées… Oui, il a bien mérité de son statut d’écrivain à part entière. Pourquoi ne pas le lui accorder, à la suite de sa dizaine de romans qui en ont fait un grand et sympathique garçon.
Bàv, bàl (5.4.24_8.48)
@ Cluster…
Mais non, jzmn a voulu dire que JJJ, par ses conneries, voulait démultiplier celles de son contempteur… Qu’il ne partage évidemment pas.
Ne vous trompez pas de cible, closer, sachez lire !
Merci jzmn d’être venu à sa rescousse, en avait bin besoin, apparemment. Quantàmoij n’aij besoin de personne pour penser ce que je pense désormais de Sylvain B, sur mon Hardley Davidson. Voyons donc !
Lu en me promenant en ville : « Onglet de bœuf « vintage » / frites / salade / 19€ »
Or : « Les produits peuvent être définis comme vintage s’ils datent d’au moins deux décennies (20 ans avant) par rapport à la période contemporaine. Lorsque les produits sont antérieurs à la période contemporaine d’un siècle (10 décennies ou 100 ans plus tôt), ils sont qualifiés d’antiquités. » Je me pose donc la question relativement à l’âge de l’onglet…
PS’itt… Tous les matins, il avait besoin de se défouler pour partir de bon pied bon oeil @ chacun sa méthode littéraire, lui avait-on conseillé…
N’en prendre nul ombrage, ajouta-t-il à la cotonade (sic), des fois que les vexés natifs le seraient encore à leur âge avancé…
Bonjour à tous en général et aux kons et konnes en particulier, iels se reconnaîtront bien assez tôt, confraternellement.
Superbe, votre clip d’Alain S, @ rôz! l’avais-j jamais vu, et pourtant, qu’est-ce que j’ai pu la karaokée, c’te chanson, dans le chalet d’Aussois notamment, l’été et l’hiver… Il y a bien plus de 20 ans de cela… Comme on nous parle, il faut voir! Bàv2.
bah, si je me souviens bien, la Verdurin, dreyfusarde, introduit les ballets russes à Paris, a l’intelligence de meubler élégamment la Raspelière, aime les croissants et fait en secret une rente au pauvre Saniette.
On peut donc lui pardonner d’épouser sur le tard le prince de Guermantes. De toute façon, même si j’avais dans mon entourage un prince de la Haute, je ne pourrais pas l’épouser : ma religion m’interdit le mariage.
(bon d’accord, je sors).
JJ-J, hélas… Souchon nous estime « attirés par les étoiles, les voiles, que des choses pas commerciales »… Or, aujourd’hui, les étoiles, n’est-ce pas, parlez-en à Elon Musk, et quant aux voiles, il n’est que de se promener à Rouen pendant les grandes Armadas pour voir ce qu’on en fait, question commerce…
@ même si j’avais dans mon entourage un prince de la Haute, je ne pourrais pas l’épouser : ma religion m’interdit le mariage.
C’est dommage, CT, on vous aurait bin vu avec Robert de St Loup plutôt qu’avec le méchant clopinou… Ca rimait mieux déjà, et puis nul besoin d’être marié aujourd’hui, Marcel et Robert de Montesquiou eussent été paxés.
Bon, je sors, car j’me scabre…. et vous êtes tjs formidable, toutes bourdieuseries mise à part, hein ! croyez-moij !
@ les femmes de bonnes volontés.
D’autres précisent : les bonnes femmes de volonté.
On ignore la formule la plus pltqmt corrèque.
Quid, MC ?
C du boeuf séché.
Sakitori.
JJ-J, personne n’est méchant (« ce qui est terrible sur cette terre, c’est que tout le monde a ses raisons »), mais surtout pas mon fiston le Clopinou. Celui qui m’a fait du mal, c’est celui que j’appelais « Clopin ». D’accord, c’était pratique pour vous le situer, m’enfin ça le ramenait à moi, alors même qu’il s’en éloignait comme on s’échappe d’un bateau naufragé : en battant rageusement les flots à coups de pieds, de mains, d’épaules, et en s’accrochant à n’importe quel planche pourrie qui pourrait bien passer par là.
c’est une question:
peut-on dire que DESNOS? qui a été au camp de TEREZIN A FAIT LA GUERRE 0 LA GUERRE ?
une biographie:« En réalité, c’est une conversation avec mon éditrice qui revenait de Terezín et qui venait de voir une exposition sur l’œuvre des enfants de Terezín, l’œuvre de cette petite République de Skid. Elle a partagé ces documents avec moi et j’ai été absolument bouleversée. L’idée a germé, puisque c’est une maison d’édition de poésie et que la collection où j’ai sorti Ombre parmi les ombres, relate la rencontre d’un poète français avec l’Histoire. On s’est dit qu’il fallait absolument que j’écrive quelque chose sur Desnos. »
Robert Desnos est né le 4 juillet 1900 à Paris. Né avec le siècle, selon l’expression consacrée, il en fait aussi partie pleinement et en connaît les moments-phare, qu’ils soient d’ailleurs plaisants ou terribles. Cet autodidacte, jeune poète débutant, se retrouve bientôt dans les cercles surréalistes de l’entre-deux-guerres et il est un participant enthousiaste et engagé à toutes les expériences littéraires et « paranormales » qui caractérisent la création de ces nouveaux révolutionnaires du verbe.
Pour faire revivre cette période passée, alors qu’il est en train de mourir, et pour confronter cette époque à l’épouvantable réalité de Terezín, Ysabelle Lacamp convoque un personnage fictif, un jeune adolescent du nom de Leo Radek qui assiste aux derniers jours de Desnos :
desnos fuu l’un des poètes aimés de ma fille,qui connut mon oncle JOURNALISTE survivant de TEREZIN
https://francais.radio.cz/les-derniers-jours-du-poete-robert-desnos-a-terezin-sous-la-plume-dysabelle-8151549
Ce cœur qui haïssait la guerre voilà qu’il bat pour le combat
et la bataille!
Ce cœur qui ne battait qu’au rythme des marées, à celui
des saisons, à celui des heures du jour et de la nuit,
Voilà qu’il se gonfle et qu’il envoie dans les veines un sang
brûlant de salpêtre et de haine
Et qu’il mène un tel bruit dans la cervelle que les oreilles en
sifflent
Et qu’il n’est pas possible que ce bruit ne se répande pas
dans la ville et la campagne
Comme le son d’une cloche appelant à l’émeute et au combat.
Écoutez, je l’entends qui me revient renvoyé par les échos.
Mais non, c’est le bruit d’autres cœurs, de millions d’autres
cœurs battant comme le mien à travers la France.
Ils battent au même rythme pour la même besogne tous ces
cœurs,
Leur bruit est celui de la mer à l’assaut des falaises
Et tout ce sang porte dans des millions de cervelles un
même mot d’ordre:
Révolte contre Hitler et mort à ses partisans!
Pourtant ce cœur haïssait la guerre et battait au rythme
des saisons,
Mais un seul mot: Liberté a suffi à réveiller les vieilles
colères
Et des millions de Français se préparent dans l’ombre à
la besogne que l’aube proche leur imposera.
Car ces cœurs qui haïssaient la guerre battaient pour la liberté
au rythme même des saisons et des marées, du jour et de la
nuit.
DESNOS
Robert Desnos, un ultime portrait en juin 1945, à Terezin (entre le 8 mai et le 4 juin 1945)
Max Morise, Max Ernst, Simone Breton, Paul Éluard, Joseph Delteil, Gala Éluard, Robert Desnos, André Breton (France, ca.1923)
Photo: Valentine Hugo
Mémorial des Martyrs de la déportation, Paris
https://www.pourunerepubliqueecologique.org/2022/06/12/j-ai-tant-r%C3%AAv%C3%A9-de-toi-ce-coeur-qui-ha%C3%AEssait-la-guerre-par-robert-desnos-timothy-ad%C3%A8s/
Les prédécesseurs de Macron ont inauguré des opérations emblématiques et d’envergure dont la liste est interminable, mais citons Aéroport CDG, la Défense, Concorde, Périphérique, Musée d’Orsay, Grand Louvre, Bibliothèque de France, Opéra Bastille et Grande arche, Ariane 3, 4 et 5, Rafale, A380, Quai Branly etc.. etc..,
Macron, lui, est content d’inaugurer une…piscine, sans doute désireux de toucher le fond au sens propre. Piscine dite olympique, ce qui n’est rien d’autre que de correspondre à une norme en terme de longueur, nombre de couloirs et largeurs de ceux-ci. Il en existe déjà d’autres ailleurs en France et surtout il existe ailleurs en France des sites aquatiques de loisirs bien plus vastes et complexes.
@ CT, je reviens vers vous et vous prie de m’excuser pour la confusion ex mari et fils… Sans doute voulais-je à tout prix tenir ma rime… Mes respects pour Clopinou, ad’donc, mais pas pour clopin.
@ ils sont terrorisés par la future dégradation des agences de notation et les européennes bardélisées. Du coup, Macron tacle Lemaire, en public…, et le somme d’arrêter de publier des bouquins pornos au lieu de dûment taxer les richesses et d’enrayer le naufrage…, depuis sept ans qu’il est à Bercy… Ces gens là sont pitoyables à se boucémissairiser de la sorte… Ils vont piquer dans la caisse des cotises des 13 millions des salariés du privé (agirc-arco) pour épargner les actionnaires des jolis bénéfices des 40 voleurs du CAC40.
Et bien, continuons ainsi, Charouli-Charoulat. Ou bien alors, « bardélisons » : car cesses-là et leur clique ont de bien meilleures solutions à nous proposer pour dans deux ans. Les djeunes sont avec eux !
Pardon, @ B., pour ces propos un brin bas du plafond, qui devraient surtout ravir votre chavillien propoutinistre. Bàv,
Ou bien, un boeuf vintage serait celui qui a mangé de l’herbe dans un pâturage.
« ce que je pense désormais de Sylvain B »
Idem pour moi, JJJ.
Au début, je trouvais ça sympa, ensuite la fausse monnaie m’est apparue insupportable, sous les applaudissements enthousiastes des gogos !
du temps de richard llewellyn, comme des bisons futés vintage,… ce petit rappel pour MC (scolaire)
https://www.babelio.com/livres/Llewellyn-Quelle-etait-verte-ma-vallee-/136744
Clopine vous m’avez fait bien rire avec votre Verdurin, croyez moi si vous voulez mais c’est plutôt du côté d’Anna de Noailles que vous devriez faire des découvertes intéressantes, vous qui n’aimez pas Breton ni les surréalistes, c’était leur cible favorite. Cette aristocrate au pedigree farfelu inspirait beaucoup votre ami Marcel, copinait avec Cocteau, s’enflammait avec cette asperge rigide de Maurice Barrès, faisant des cornes bien pointues à ce pauvre Noailles. Je crois bien même qu’elle fit des avances à Maurice Chevalier qui pris peur. Enfin toute migraineuse qu’elle était elle s’est emballée pour bien des causes et fini à l’académie belge qui penchait fort à gauche, avant Yourcenar. C’est une des première émancipées qui se contrefichait bien des normes. Comme elle écrivit pas mal de poèmes sur la guerre elle est ici dans le thème comme dirait Christina Cordula.
ah bon, jzmn, vous étiez de mon côté… gauche ?
Oufl, j’avais douté de vous, un brin. Bàv,
« Divergences religieuses » qu’ils disent afin de ne pas faire des vagues ou froisser les archaïques, mais « intolérance de la racaille monothéiste » aurait l’avantage d’être une explication incontestable !
Cette nuit, et alii, j’ai rêvé que je déjeunais au restaurant avec Anne-Aymone Giscard d’Estaing. On nous servait des tardigrades géants et vivant, de couleur rose, de la taille d’une crevette. Nous les mangions l’un et l’autre poliment, mais pensions qu’ils bougeaient trop et étaient un peu trop salés.
Quel est votre avis ?
« ma religion m’interdit le mariage. »
Pourquoi alors avoir accepté d’épouser Clopin et de ne pas en avoir divorcé depuis ?
Mais, selon Desanti qui n’est pas une romancière, il y eut bien un couple tchèque pour adoucir si possible les derniers moments de Desnos…. MC
Un peu plus tard, j’ai rêvé que je faisais pipi chez des gens, dans les toilettes, bien sûr. Mais c’était interminable. Un flot interminable de pipi, des centaines de litres, je regardais ma montre de temps à autre, mais j’avais toujours autant envie de faire pipi.
Quand je me suis réveillé, j’avais beaucoup envie de faire pipi, et j’ai fait pipi pour de vrai, un pipi normal mais conséquent de racaille monothéiste que je suis.
@ Anne-Aymone Giscard d’Estaing
ah oui…, celle qui avait conseillé à son amie Valérie d’aller renifler les avions de Bokassa ! 🙂
@ Dominique Desanti ou Jean-Toussaint ?
@ aux énurétiques de l’Anémone de Chaville …
… et le pieuh était inondé d’hurine d’endhives, ce que ne dit pas l’histoire.
Ce qui est tout de même drôle avec les bourdieusiens c’est qu’ils ne peuvent s’empêcher de passer le rubicon certains avec plus de réussite que les autres, que n’ai-je ri d’un certain Nicolas Mathieu qui fait actuellement les choux gras de Voici, Gala, et autres canards jusqu’à Match himself, avec son idylle non démentie avec l’icône glamour du rocher monégasque. Après nous avoir plombé avec les problèmes des déclassés vosgiens, le voilà qui publie ses éclats d’Instagram adressés à une femme qui appartient à un autre. Secouant le landerneau de ses potes historiques qui n’en peuvent …
Je ne m’étonnerais pas de voir notre Clopine rengaillardie, jetant son dévolu sur un fond de château normand avec une intrigue à la Downton Abbey, c’est ce que je lui souhaite. Au diable les Clopins !
Entre le moment où vous aimiez la prose voyageuse de Sylvain Tesson, messieurs JJJ et JB, et aujourd’hui, je ne pense pas qu’elle ait connu un effondrement qualitatif. Moi, je suis constant. J’ai toujours pensé que c’était un bon écrivain de détente pour les voyages en train ou la plage, intelligent et dépaysant, mais qui n’entrera pas dans la Pléïade.
Votre manière de hurler avec les loups, i.e. les deux mille abrutis qui ont pétitionné contre lui, me dégoûte profondément.
Merci, Chantal. Vous m’avez alléchée, je vais voir s’il y a une biographie quelque part, et des livres…
Bon, moi qui n’écris plus depuis… Enfin, qui n’écris plus, je viens pourtant de pondre un petit texte. A peine une nouvelle… Ca s’appelle « la fille qui ne rougissait pas ». Si ça dit à quelqu’un (je crois que cela se lit vite) , voici : clopinetrouillefou@gmail.com. Ce sera avec plaisir.
Donner son opinion n’est pas hurler avec les loups, closer !
Il y a deux sortes de transclasses, Chantal. Ceux qui passent leur vie à gémir et à cracher leur aigreur avec plus ou moins de talent sur un fonds de sentiment de « trahison » (on se demande bien pourquoi); c’est payant puisque ça peut mener au Nobel. Et ceux qui sont sortis d’une condition familiale modeste ou difficile mais qui n’en font pas tout un plat, voire l’ignore complétement dans ses romans, comme Houellebecq. On peut aussi citer Marie Hélène Lafon ou Nicolas Mathieu, le berger qui séduit la princesse, qui ne revendiquent en rien un statut de transclasse.
Clopine ne s’est jamais mariée avec Clopine.
Clopine ne s’est jamais mariée avec Clopin. Elle a bien eu raison, sauf sur le plan financier.
Je ne m’étonnerais pas de voir notre Clopine rengaillardie, jetant son dévolu sur un fond de château normand avec une intrigue à la Downton Abbey, c’est ce que je lui souhaite. Au diable les Clopins !
Plein pot avec vous, Chantal !
Une belle aventure sentimentale pour notre Clopine aimée et qu’elle fasse mettre le château à son nom, avant de coucher.
J’aime encore moins les officiers britanniques que les autres, je passe, tant pis pour Sassoon.
Mais je note :
@ renato, on peut parfaitement être d’avis que Poutine mène une guerre d’agression hors la loi sans aucune excuse et trouver que l’impérialisme atlantiste a partout torpillé la paix du monde ; ce n’est pas une anarchie de centre droit qui permettra de régler la marche du monde.
@ FL, Picasso a très vite bien gagné sa vie,et Gertrude Stein est passée à la postérité à cause de son portrait (1905) https://en.wikipedia.org/wiki/Portrait_of_Gertrude_Stein#/media/File:GertrudeStein.JPG
@ Frida K, la somme de vos peintures et leur limites sont plus un échec qu’une œuvre.
@ Closer, Sylvain Tesson n’a pas été trainé dans la boue ; simplement beaucoup n’ont pas trouvé qu’il mérite de parrainer le Printemps des poètes, que sa silhouette de vedette, de la littérature, de presse, de télévision, est un peu trop encombrante, qu’il aille faire voir ailleurs se casquettes et ses gilets.
en guise d’avant goût Clopine : https://www.youtube.com/watch?v=-Hx3rOKHShA
je suis un peu fatiguée des yeux après tant de vidéos vues, l’image de l’oiseau craie de Gofette me trotte en tête, je dois m’y remettre aussi à écrire d’ici la fin du mois mais une flemme conséquente m’envahit …
J’irai voir la villa Noailles en mai, le soleil me manque
« Clopine ne s’est jamais mariée avec Clopin. »
Faux, rose…
Il faudrait revoir une phrase de votre commentaire, Closer.
Concours de professeur des Ecoles dès la licence : enfin une mesure intelligente et pragmatique.
Comme quoi il n’y a pas toujours que du mauvais avec Macron.
Il y a un peu plus d’une semaine, on parlait ici de seins. Est-il possible de revenir sur ce sujet ?
Passer de Sassoon à Tesson c’est choir du ciel des créateurs au sol des trolls.
Voyons voir lmd :
« @ Frida K, la somme de vos peintures et leur limites sont plus un échec qu’une œuvre. »
Vous devriez savoir que l’échec est plutôt bien considéré en art depuis longtemps déjà et n’enlevé rien à l’œuvre, et ce bien à part les enthousiasmes et les pâmoisons du fan-club féministe.
Stein n’est pas passée à la postérité à cause du portrait de Picasso, mais grâce à quelques-uns de ses écrits et incidemment pour avoir créé l’expression « Lost Generation ».
L’atlantisme a toujours dû faire face aux provocations et aux manigances de l’impérialisme soviétique puis russe — rappelons le désastre afghan parmi les exemples les plus récents.
Puis, naturellement, vous pouvez rêver les faits comme bon vous semble.
Écrire dans la guerre, conçu et réalisé par Carine Bratzlavsky et Pascale Seys, disponible gratuitement sur le site de la RTBF.
Les extraits de cette correspondance inédite permettent de découvrir une facette méconnue de la personnalité de l’écrivaine anglaise. Étant spontanées et écrites sans velléités littéraires, on y perçoit ses craintes face à l’état du monde (les guerres mondiales qui s’annoncent puis qui éclatent), mais aussi face à la maladie mentale qui menace toujours de refaire surface. On suit son quotidien dans sa maison et à l’hôpital, on perçoit l’affection qui lie les deux sœurs, et les petites rivalités qui surgissent entre ces deux grandes artistes (Vanessa étant une peintre à l’avant-garde).
Ces missives mettent au jour dans toute sa complexité le caractère contrasté de Virginia Woolf, à la fois confiant et plein de doutes, génial et futile, drôle, caustique et sombre.
https://lapointe.be/2022/07/16/virginia-woolf-ecrire-dans-la-guerre/
Schumann
Il y a deux sortes de transclasses, Chantal.
Chantal Jaquet évoquait même plutôt des transfuges de places, et n’en mentionnait qu’une seule catégorie, si je me souviens bien.
Mais bon, il est indéniable qu’elle en a forgé le concept, et qu’elle a sans doute bien plus souffert dans sa chair que le petit bourgeois d’icite, mesquinement reproduit à la droite de son père,et tant mieux pour lui…
***résumé-fiche de CJ (2018) ///
« J’ai vécu longtemps avec tous ceux à qui on met les bonnets d’âne et j’ai assisté à leur massacre. Quelles qualités avais-je qu’ils n’avaient pas ? J’étais douée, me direz-vous ? Je n’en crois pas un mot, mais peu importe au fond, car si c’était un don, il n’y aurait là aucun mérite.»
Au fil des mots et des souvenirs, la philosophe Chantal Jaquet nous livre le lien entre tous ses travaux : la question du passage, au cœur de son parcours de transclasse, concept qu’elle a elle-même forgé. Dans un exercice de retour sur soi, elle met au clair ce qui dans la philosophie l’a sauvée d’une enfance douloureuse, marquée par une grande pauvreté, et qui l’anime encore aujourd’hui : une disruption dans la pensée ordinaire, qui invite à élargir le présent pour mieux lui résister. Soucieuse de communiquer son amour du juste – de la justice et de la justesse, elle livre ici une réflexion magistrale, à la croisée de l’intime et du social, sur l’art de penser et l’art de se révolter ».
« Quiconque ait le sens de la dignité place son heure sur l’autel, les dieux n’acceptent pas les heures d’autrui. Le don c’est avoir un contenu ; la morale veut que l’on exprime ce contenu ; si l’on a du talent, on trouve une forme d’expression intéressante. », et ça indépendamment de la classe, car « Il n’y a de réalité permanente que la réalité du changement ; la permanence est une illusion des sens » — peu importe donc dans quel segment de la société on vient au monde, mais il est vrai qu’une petite et stupide formule comme « transclasse » peut devenir une source de jouissance si l’on n’a rien de mieux à se mettre sous la dent.
On parlait ici desseins.
Faux, rose.
Je ne le savais pas. Elle a toujours dit « mon compagnon ».
Un peu confus ce concept de transclasses, dear Renato, qui sent le rachat. Ceux qui prennent le train préférent le transeuropexpress, film du pervert Robbe-Grillet avec une bonne scène de strip à Anvers, envers comme on dit à Pariss.
Tesson, troll au sol, nain droitier selon jjj et dear Bloom, quel délire. Sauvy,
Gerbault, Danielou, tous à droite dans les bonnes bibliothèques.
J’ai fait la navette Milan-Genève sur le TEE pendant quelques années, Phil. Beau train, excellente restauration, pas d’attente à la frontière.
Cela dit, « tranclasse » semble plus à un jouet qu’à un outil de travail.
Le léZard est revenu ravi de son double voyage en Asie cette semaine !
J’entends bien cette notion de transclasse sauvé par la philosophie et les sciences de l’éducation. Mais je me sens quand même un peu perplexe car j’ai été vraiment ballotée comme élève de cours privés en écoles « normales », de collèges de garçons matheux à la fac, aux cours de langues de promotion sociale au cours d’initiation au web. On est toujours il me semble l’exclu de quelqu’un, j’ai par exemple un souvenir affreux d’une pension dans l’Aude où je suis restée deux trimestres et où les soeurs dominicaines affolées m’ont changée de trois classes en un mois, incapables d’évaluer mon niveau. J’en ai gardé un souvenir cuisant, car j’écrivais des pamphlets pour égayer l’étude afin de gagner en popularité et le feuillet est tombé malencontreusement sur le chemin menant à la chapelle et je me suis faite renvoyer dans mes pénates en Belgique. Après cela n’a vraiment pas été commode j’ai dû passer un jury d’état, ( que j’ai heureusement réussi par miracle ) puis réintégré les cours en pleine invention de l’enseignement rénové. Comme j’ai étudié des deux côtés de la frontière ensuite, j’ai pratiquement été constamment à cheval sur tout avec des trous de savoir quasi pas rattrapables, je n’en suis pas morte mais c’est inconfortable au possible. Du coup j’ai du mal avec les élèves qui ayant suivi tout leur cursus avec fruit ont une certaine morgue vis à vis des autres et se comportent d’une manière peu ouverte à intégrer l’autre dans leur petit groupe qui cultive l’entre-soi et c’est valable pour tous les milieu sociaux.
« J’ai vécu longtemps avec tous ceux à qui on met les bonnets d’âne et j’ai assisté à leur massacre. Quelles qualités avais-je qu’ils n’avaient pas ? J’étais douée, me direz-vous ? Je n’en crois pas un mot, mais peu importe au fond, car si c’était un don, il n’y aurait là aucun mérite. »
Quelle mauvaise foi! Evidemment qu’elle était douée, intelligente, motivée, travailleuse. Aucune « disruption dans la pensée ordinaire » ne lui aurait permis de réussir sans cela.
Figurez vous que je connais Chantal Jacquet pour avoir écouté une de ses conférences assez récemment, JJJ. Elle est bien propre sur elle, universitaire, voire scolaire, elle récite son Bourdieu avec application…avec toutefois une transgression. Elle reconnaît que Bourdieu n’explique pas tout, notamment pas les cas individuels qui sortent du cadre de la reproduction. Elle finira par reconnaître que les dons et les mérites de chacun jouent un rôle fondamental. Encore un effort Chantal!
Ne me faites pas dire que je nie les déterminismes sociaux, je ne le pense pas une seconde, mais je les relativise.
A Chantal Jacquet, permettez moi de préférer Nathalie Heinich.
L’âge d’or du TEE, vous avez connu dear Renato. Décadence ensuite, après une émission qui roulait à gauche de Madame Kouchner, aujourd’hui un modèle réduit en plastique.
Du coup j’ai du mal avec les élèves qui ayant suivi tout leur cursus avec fruit ont une certaine morgue vis à vis des autres et se comportent d’une manière peu ouverte à intégrer l’autre dans leur petit groupe qui cultive l’entre-soi et c’est valable pour tous les milieu sociaux.
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En ce moment, le fruit de saison: la fraise
Ramener sa fraise.
Très intéressant. Cette reflexion sur l’exclusion des motodidactes, » anciens élèves « …
ps : merci closer pour la chanson du roi Albert !
On imagine difficilement l’état d’esprit de cette époque, sauf quand on se rend à Ypres à vélo par les canaux en venant de la frontière française
La Sasseur est en avance !
JEAN-MARIE ROUART
Miracle de la fraise
L’été est la période la plus prolifique en matière de fruits de saison : groseille, cerise, pêche, nectarine, brugnon, pastèque, melon, abricot, framboise, fraise, mûre, prune, figue, amande fraîche… De quoi agrémenter bien des compotiers ou réaliser les plus succulentes salades de fruits ! Encore faut-il savoir les choisir avec toute l’attention requise. Le melon sera de préférence de Cavaillon et pour la fraise, si l’on en croit Jean-Marie Rouart, de l’Académie Française, en dehors de la gariguette, point de salut : pour lui, c’est même l’une de nos nouvelles mythologies !
« Elle a un nom qui fleure le bon vieux temps de la binette de grand papa et de la sarclette de grand-mère : un monde englouti avec la marine à voile, le temps des équipages, la messe en latin et les romans de Pierre Benoît. Cette petite fraise qui ne la ramène pas est un précieux vestige de nos nostalgies. A côté de ses consœurs obèses, aqueuses, cellulitiques, inodores et sans saveur, elle apparaît comme un miracle : elle est parfumée, rouge et ferme comme un sein de jeune fille. Comment a-t-elle fait pour résister aux directives de Bruxelles, à la tyrannie des fonds de pension ou aux oukases des grandes surfaces, aux ravages du pesticide Monsanto ? Avec la reine des comices, la beurré-hardy, le puligny-montrachet, le château d’Yquem, elle s’est hissée dans l’aristocratie des saveurs. Pourquoi n’est-elle pas présente à la présidentielle, elle aussi ? Mieux que Nicolas Hulot, elle aurait plaidé pour cette cause mille fois perdue : le goût, la variété des espèces naturelles, la diversité des fruits. Devant l’eau qui sent la Javel, les abricots sans saveur ni parfum, les pommes insipides, ces fruits endeuillés de soleil et qu’on nous sort tout transis de l’hiver de la congélation, la gariguette est tout simplement une vraie fraise. Quand tout est dévasté, nous dit Giraudoux, quelque chose de merveilleux subsiste encore, « cela s’appelle l’aurore ». A nous, il reste la gariguette. »
« Nouvelles mythologies », ouvrage collectif, sous la direction de Jérôme Garcin, Editions du Seuil, 2007)
« Quelle mauvaise foi! Evidemment qu’elle était douée, intelligente, motivée, travailleuse. Aucune « disruption dans la pensée ordinaire » ne lui aurait permis de réussir sans cela. »
Évidemment qu’elle est douée et bosseuse.
C. Jaquet fait la part belle à l’ambition.
Quoique remarquable, sa réflexion innovante et à contre courant des bourdieuserues déterministes, reste terriblement dans le franchouillard, dans le modèle sociologique étatique et fonctionnaire. La belle ambition…
Manque la dimension du self made man, à l’américaine, qui eux n’ont aucun complexe bourdieusien ni culpabilité comme la mère Ernaux, de la réussite sonnante et trébuchante. Et ça, ça classe indubitablement.
La Sasseur est en avance !
Certainement en avance par rapport au marché de rungis.
D’ailleurs :
Il n’y a pas que la variété des fraises qui fait leur qualité, il y a aussi la provenance. Les meilleures que j’ai jamais mangées venaient de Plougastel, cultivées en pleine terre sous tunnel. La pleine terre étant importante, vous l’aurez compris !
La gariguette est plus tardive, MS !
Il faut laisser du temps au temps…
https://www.babelio.com/livres/Barozzi-Le-gout-de-lete/855117
C’est ça, l’été est déjà là…
C’est un poisson d’avril
La gariguette avec la ciflorette, sont les plus précoces , c’est un fait.
La gariguette :
https://fraisesdefrance.fr/les-varietes-savoureuses/gariguette/
La gariguette est une fraise assez fragile, sensible aux maladies, se prêtant mieux à la culture hors-sol. La grande majorité des gariguettes vendues sont des hors-sol.
Allez plutôt vers des variétés proches faites pour la pleine terre. Vous n’y perdrez jamais au change.
Du coup j’ai du mal avec les élèves
Moi aussi.
Pourtant, j’en ai vu.
Flânant au soleil, ds des conditions optimales, soudain je sèche : que peut avoir commis un élève de troisième pour se faire assassiner en avril à la sortie de son collège.
J’avoue, je ne suis pas dépassée,, je suis abattue.
Et qu’est ce qui fait qu’une jeune fille de treize ans se fait violer, trois individus présents, une du genre female, qui n’intervient pas.
Ces deux jeunes gens morts.
Je ne crois ni aux dons ni aux mm mérites.
Travail, obstination, constance.
Le reste au panier (de fraises).
Le fraisier donne 3 ans au maximum. Après il faut le jeter au composteur et le remplacer. Mais il est très facile de générer un nouveau plan avec les stolons de l’année, très abondants. Il suffit d’enterrer un peu le stolon pour que son enracinement se fasse. Ce nouveau plan ne donnera que l’année suivante, et ensuite donc pour les deux suivantes.
Mémémémérite. La voilà qui bégaye à cet’heure. Dix sept.
Néanmoins, le stolon, il s’agit de le couper de la plante mère, acte sauvage.
La fille n’est pas intervenue car c’est elle qui a organisé l’embuscade, si j’ai bien compris. La jeune femme agressée n’avait pas la vision de la religion qu’elle souhaitait. Les hypocrites ont parlé de » Divergences religieuses « .
Rose, il faut surtout croire à la facilité chez certains, souvent héréditaire, il faut bien le dire, et à la difficulté chez d’autres, également héritée, bien souvent.
Avec ceux entre les deux.
Alors le travail à fournir…nécessaire dans tous les cas, exécuté avec grande facilité ou grande difficulté. Dans beaucoup de cas, l’effort à produire est tel, pour si peu de résultat et si peu de récompense, qu’ils jettent l’éponge définitivement et gardent une dent aiguisée contre le milieu scolaire, toute leur vie.
Il y a aussi le caractère, l’affectif. Certains élèves doués pompent littéralement l’énergie des autres, qui finissent par se mettre en retrait. Le pire étant quand le professeur attise le phénomène.
Le sujet du billet est la guerre à la guerre. J’y reviens.
En 2021, dans un livre intitulé « The Human-Machine Team : How to Create Synergy Between Human and Artificial Intelligence That Will Revolutionize Our World » publié en anglais sous le pseudonyme de « Brigadier General Y.S. », l’auteur vante la conception d’une machine spéciale capable de traiter rapidement des quantités massives de données afin de générer des milliers de « cibles » potentielles pour des frappes militaires dans le feu de l’action. Ce type de technologie résoudrait ce qu’il décrit comme « une incapacité humaine à traiter à la fois la localisation de nouvelles cibles et la décision de valider ces cibles ».
On le sait aujourd’hui, Y.S. c’est Yossi Sariel, l’actuel commandant de l’unité d’élite du renseignement israélien 8200, (équivalent de la Direction technique de la DGSE), en outre responsable de l’impéritie informationnelle qui a rendu possible les massacres du 7 octobre 2023.
La « machine spéciale » est le système Lavender / Lavande, utilisé depuis 6 mois dans la guerre à Gaza & responsable de centaines, voire de milliers, de victimes civiles.
Le livre est disponible chez Amazon. Le 2 juillet 2021, Seth Riebman, un commentateur, écrivait, enthousiaste, « A must read for all managers in business, government and military organizations! »…
La guerre à l’intelligence (dans tous les sens du terme), c’est la connerie humaine supplée par la connerie technologique, à très vaste échelle.
Cette chanson du Roi Albert, je l’ai entendu toute mon enfance, Chantal ! (bien que n’étant pas de famille belge)
renato dit: à
La fille n’est pas intervenue car c’est elle qui a organisé l’embuscade
Je ne le savais pas.
L’horreur dans toute son ampleur.
Acte sauvage mais indispensable.
Petit stolon deviendra grand.
Édifiant ce commentaire sur l’IA qui trie les cibles à éliminer, sans filtre humain.
La conclusion est un peu hâtive.
Une source, maybe ? Vu que tout le monde decouvre la situation
https://www.972mag.com/lavender-ai-israeli-army-gaza/
Et c’est assez incohérent avec la défaillance de ce big data, qui a beau brasser des quantités astronomiques de données, sans permettre de parvenir à prévenir et neutraliser l’attaque du 7 octobre 2023.
C’est d’ailleurs ce qui a été reproché aux services israéliens, pas assez sur le terrain. Dans sous-terrain , plus exactement.
Mais beaucoup de révélations quand même, sur la liste des geolocalisés, et les frappes, on dirait donc … quantiques,et non plus » chirurgicales » si ce n’était tout simplement horrible.
@ Tesson, troll au sol, nain droitier selon jjj et dear Bloom, quel délire
on a tjs un peu de mal à vous situer, dirfil, je m’efforce de ne point chercher à le savoir.
Evitez juste d’en faire autant à mon encontre (endroit, envers ?…), car dans ma tête je suis et fusj toujours un cas désespérement et littérairement inclassab’ à gauche. Bàv,
@ Vu que tout le monde découvre la situation
merci pour la source, vu qu’à part moij, tout le monde la connoissait, bien avant marie ma soeur, toujours avec un trans@sibérie de retard… La sapience précède les sens.
Bàe,
« Tragédie de la Gariguette à Gaza » -,
le futur roman d’E.- E. Schmit, à paraître à la rentrée, aux éd. e-Karthala.
Bàv,
Cette enquête du magazine 972, parue le 3 avril 2024, vaut son pesant de bits.
Je vous encourage à lire le lien donné.
Merci à bloom, d’en avoir cité des extraits…
Passer de Sassoun à Tesson ?
Et inversement?
Voilà qui ne déplairait sans doute pas au « collectionneur de branle-bas poétiques », il a amplement fait crédit au cercle des poètes dans son dernier voyage, « avec les fées »
La lecture du pamphlet de F. Krug , traine misère, nuit gravement à l’intelligence, con se le dise, avant de s’en faire le perroquet.
Il est clair que le pastiche d’Annie Ernox par P. Fioretto n’a rien à envier à l’autre traine-misère (jacko-jackette).
« Vieille peau », brûlot féministe et anti-âgiste
« Vieille peau » : le titre est décapant et le propos du livre, publié le 17 mai aux éditions Belfond, franchement réjouissant. Dans cet essai que la journaliste et militante féministe Fiona Schmidt consacre aux femmes, à leur corps et à leur âge, il est question de genre, de ménopause, de sexualité, de maltraitance, d’âgisme et de la manière dont le vieillissement menace les femmes d’extinction sociale… Coup de cœur !
https://www.coupdevieilles.fr/post/vieille-peau-brulot-feministe-et-anti-agiste
BIENVENUE SUR COUP DE VIEILLES
A l’origine de ce blog, il y a un coup de gueule contre la manière dont nos vieilles et nos vieux sont traités. L’envie aussi d’interroger nos représentations sur la vieillesse et d’en découdre avec les idées reçues sur l’âge, en particulier quand il se conjugue au féminin. Et si le meilleur remède contre l’âgisme était de donner une vision plus équilibrée du vieillissement ?
https://www.coupdevieilles.fr/
Rose:
Nos seins ne comptent pas pour des prunes… même vieux !
Octobre rose est terminé mais les idées reçues sur nos seins n’ont pas fini de nous nuire ! Preuve en est, la moindre vigilance accordée aux risques de développer un cancer du sein chez les femmes après 74 ans et les attitudes de soin vis-à-vis des femmes ayant subi une ablation du sein. Les années passant, nos seins compteraient-ils pour des prunes ?
https://www.coupdevieilles.fr/post/nos-seins-ne-comptent-pas-pour-des-prunes-m%C3%AAme-vieux
Bon, on dira pour rester poli que « l’asperge Barresienne « a tout de même commis , entre autres, un très beau livre sur Venise, et certaine Colline Inspirée. Vous savez , celle qui commence par « Il est des lieux où souffle l’Esprit ». On pourrait ajouter que Noailles a été reçue, en un temps ou ca ne se faisait pas en France, à l’ Academie Royale de Belgique, plutôt bien inspirée. Mais on ne le fera pas, ça ne nous attirerait qu’ une déclaration de plus. MC
Dire de l’antisémite sur la colline qu’il est une asperge, c’est insulter l’asperge, qui, on le signale trône en majesté sur les étals du marché, à côté de la fraise.
Apres la sauvage, celle-ci reste très confidentielle:
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c0/Asperge_de_Pertuis.JPG
Connaissez-vous le Phare d’Ekmühl, Marie la sardine ?
J’ai recherché « Le Mal » d’Arthur Rimbaud. Non daté. Mais on estime que le poème a été écrit en août 1870. Comme on aurait pu s’y attendre.
Dans la même édition il y a toute une discussion des premières lettres qui ont mis en contact Verlaine avec Rimbaud. Je vais m’y plonger.
https://www.honorechampion.com/fr/6272-book-08530167-9782745301673.html
» ‘ Vieille peau ‘, brûlot féministe et anti-âgiste. »
Le genre d’ouvrages qui m’ennuient d’avance. Comme ceux sur les seins, leurs vies, leurs oeuvres, leurs futurs (il y en a). Ceux sur le clitoris (il y en a). Ceux sur « La Puissance invaincue des sorcières » (il y en a).
« ‘Vieille peau’, brûlot féministe et anti-âgiste. »
C’est assez cher. Mais l’édition est remarquable. De la philologie qui fait bien plaisir.
https://www.honorechampion.com/fr/6272-book-08530167-9782745301673.html
On est bien peu de chose…
« DÉCRYPTAGE – La mesure de 6 millions de galaxies par un télescope d’un nouveau type dévoile une variation inattendue de l’accélération de l’expansion du cosmos depuis le big bang.
La découverte de l’expansion de l’univers, au début du XXe siècle, a constitué une révolution cosmologique, pour ne pas dire métaphysique, majeure. Cela voulait dire, en remontant le film en sens inverse, que l’univers avait un début, le fameux big bang, mais aussi un « destin », assez peu réjouissant, il faut dire : il s’étendrait sans fin, devenant de plus en plus froid, de plus en plus vide et de plus en plus sombre.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. À la fin du XXe siècle, les astronomes ont fait la découverte, totalement inattendue, que l’expansion de l’univers s’accélérait. Ils ont baptisé « énergie noire » la mystérieuse force ou substance qui serait à l’origine de ce phénomène étrange. Il n’est pas exagéré de dire qu’il s’agit là d’une des énigmes scientifiques les plus brûlantes du XXIe siècle. De la nature de cette énergie noire pourrait dépendre à la fois notre passé, mais aussi notre futur. Cette accélération remet d’une certaine façon tout en question. » (suite pour les abonnés du Figaro)
D, de quoi ou de Qui l’énergie noire est-elle le nom?
Ne me dites pas que vous n’en savez rien!
@ A Chantal Jacquet, permettez moi de préférer Nathalie Heinich.
Tu m’étonnes, quand déjà tu vois la différence de leurs patronymes respectifs… tu nous y lis déjà qq chose de mon cluster !——-
mais aussi un « destin », assez peu réjouissant, il faut dire : il s’étendrait sans fin, devenant de plus en plus froid, de plus en plus vide et de plus en plus sombre.
–
comme ce blog.
Closer, Jean-Pierre Petit a les réponses a tout cela. Sa récente conférence à Paris.
Le bonhomme a 87 ans…
« Différence de patronymes »…
Bizarre, bizarre…
Passionnant.
https://youtu.be/kznDj1wEG18?feature=shared
Merci pour le lien.
(Juste, à noter, au tout début il dit « j’ai compris pourquoi la trace du sillage était en pointillés », je n’ai pas entendu pkoi. Ai pensé à sa femme durant tte sa conférence. Bcp aimé « suis un gourou de secours ».)
Connais (peu/pas) un jeune couple de physiciens -asociaux. Conversation protons et neutrons. Un jour, par malchance, ont mangé chez moi : elle a ouvert, avant de les manger, les faisant toutes refroidir, les huit boîtes de pizza pour savoir desquelles elle allait pouvoir manger : sans ceci, sans cela, sans et sans. Elle a finalement grignoté un bout de croûte là, j’invente, tellement excédée). Pourtant, le mâle de ce couple protons/neutrons que j’ai questionné un jour lointain, m’a avoué avoir pris grand et réel plaisir aux études. Peut-être même jubilé (là aussi j’invente, mais ce serait ma satisfaction première jubiler en apprenant/le savoir comme source de plaisir inénarrable).
Nathalie Heinich n’est pas une imbecile, même si son goût pour la révolution est plus prononcé que le mien. On suggère à Sasseur, ici bien peu concernée , mais qui la ramène, la lecture apaisante du Talleyrand de Waresquiel. Cela lui évitera de projeter de l’antisemitisme sur tout ce qui bouge et est quelque peu différent d’ elle. Ce n’est pas difficile! MC
Comme c’est bizarre….
Julienne 79..
D.
Je vous ai lu.
Assez étonnée par votre proposition sur l’énergie. Généralement celui qui en a bcp donne et distribue aux alentours. Et non pas, ceux-ci sans facilités, vident leurs propres piles. De plus, ai tjrs bcp apprécié les apprentissages en escaliers. Toutes les étapes accomplies sont formatrices.
Tertio, seul compte le chemin parcouru.
Ce que j »ai été, ce que j’ai vécu sont des cailloux sur le chemin. Aujourd’hui, qui suis-je et que vais-je ?
Être capable de présenter des excuses à CT pour une confusion de pseudos est de haute tenue.
À plus.
L’opiniâtreté est le mot qui me manquait tout à l’heure : où veux-je aller ?
Bonne nuit,
Cela évitera au MaCaque de troller pour la gloare de barresille
Petit rappel :
Marie Sasseur dit: à
Le Minus Connard a les idoles s’il peut.
Qu’il se deballonne comme un malpropre est bien dans ses » manières ».
Il ne connaît pas cet obscur colonel bien raciste dont il disait le plus grand bien pour mieux insulter cet enseignant ( histoire) et élu à la municipalité de Grenoble, il y moins de deux jours ?
Voire!
Car cet obscur colonel est de la « famille spirituelle » cet infect imposteur et insulteur abject mc, qui ne suce pas que des glaçons.
N’oublions pas l’histoire, car des salopards s’emploient ici, à la travestir.
En lien avec l’article mis en lien il y a un jour où deux:
Voilà où souffle le mauvais esprit, national-socialiste, identitaire, raciste , xénophobe, antisémite.
La dégradation de Dreyfus vue par Maurice Barrès
« Lancée en 1888, La Cocarde est à l’origine un journal dévoué au mouvement boulangiste. Après la mort du général Boulanger en 1891, il devient un journal nationaliste que dirige Maurice Barrès de septembre 1894 à mars 1895, au moment même où l’affaire d’espionnage impliquant le capitaine Dreyfus est révélée au grand public. Reconnu comme étant un bon écrivain (sur la forme), Maurice Barrès publie chaque jour ses réflexions en première page, comme c’est le cas ici.
Cet article, écrit par un témoin direct de la dégradation de Dreyfus, illustre le caractère antisémite du nationalisme français qui est en train d’émerger à la fin du 19ème siècle. Dreyfus – dont le nom n’est cité qu’une seule fois dans l’article – est désigné comme Judas, qui devient ici l’ allégorie de la trahison de la Patrie et qui est aussi, bien sûr, une allusion cousue de fil blanc à la judéité du capitaine. Dreyfus, avec « sa figure de race étrangère, sa roideur, toute son atmosphère » , est donc, aux yeux de Barrès, par essence un traître à « notre admirable race » à laquelle il n’appartient pas… »
https://clio-texte.clionautes.org/degradation-de-dreyfus-vue-par-maurice-barres.html
La génération X a quelques arguments
https://www.youtube.com/watch?v=WVBfmOYvTiI
Peu ; mais enfin …
JPP a dit que cela a un lien avec l’ électricité.
Il a beaucoup parlé de furtif aussi. Dit que lorsque, l’on ne voit pas la trace du B2, mais seulement sa traînée c’est pck lui est entourée de plasma.
Pendant que sa femme va chercher le pain à pied, lui plane à 60000 à une vitesse de 10000, match 15 on dit mak.
S’il arrêtait de se disputer avec damour, il mènerait au bout son modèle de Janus.
Dégradation de Dreyfus : arracher les boutons et les galons. Destituer.
Mme B.M avec sa foison de boutons (comme sur les costumes de hussards de la république ?)
Bibi qui a gagné ses galons après quatre ans de bataille. Dûrement gagnés.
Peu mais suffisamment pour toi.
Les yeux fermés, tu la suis, hey babe take a walk on the wild side.
Je me contenterai du littoral autour des deux châteaux et de Edenroc. En deux heures moins un quart. Le jour de la mort, faudra aller vite aux croque-morts pour les fermer sur l’éternité, sinon, ils se rigideront cadavériques, ouverts, sur la réalité brute et dure.
Colonelle à tout le moins.
« Un chef est fait pour être au cœur de l’action. C’est ce qu’a tenu à faire le général Christian Rodriguez », réagit ce jeudi soir le colonel Pierre-Yves Bardy sur BFM DICI.
Trois hypothèses.
Accident.
Homicide involontaire.
Meurtre.
Les gens sont fous.
Attendons E.T..
De pied ferme.
Hors de la zone 51 sise au Nevada. Faut pas pousser mémé dans les orties, pendant que jeunesse se passe (à toute allure).
Au moins trois zones désertiques.
https://g.co/kgs/yDy5VKu
Épouser une femme sans savoir qu’elle est à barbe, faut le faire.
Enfin, papa lance sa fifille qui a des facilités. Surtout que papa, qui est chanteur est aussi acteur. Célavi.
Je dirais même plus, très bizarre cette histoire de patronymes…
L’affaire de la disparition tragique de cet enfant de deux ans et demi, en milieu naturel, laissera des traces dans l’histoire médiatique de ce pays.
@ Closer, j’essaie de vous expliquer cette bizarrerie. Les deux sociologues que vous avez « comparées », le les connais bien et les ai lues autant l’une que l’autre. Vous niez que NH qui s’est intéressée entre autres à la socio de l’art et fut une ennemie « polémiste » de Bourdieu, ait été insensible aux déterminismes sociaux. Elle y fut très sensible, en effet, avant d’en avoir rejeté l’épistémologie des habitus et des effets de la distinction sociale. Elle s’insurgea par la suite plutôt contre le psittacisme bourdieusard, en quoi on peut la comprendre… Jacquet en a profondément discuté, à partir de sa chair et de son ego histoire, sans en avoir fait pour autant une « affaire d’état ». Mais il est clair qu’elle ne fit jamais partie de la « noblesse d’Etat » ou économique ou culturelle, à la différence d’Heinich. Elles n’y furent certes pour rien, à leur naissance…
Je voulais simplement souligner qu’entre Chantal et Nathalie, entre Jacquet et Heinich, on pouvait déduire quelque chose de pas forcément très bizarre, à partir de la comparaison de leurs prénoms et noms.
Après quoi, vous faites de cette petite observation ce que bon vous semble. Bonne journée à vous.
(6.4.24_8.57)
Je voulais simplement souligner qu’entre Chantal et Nathalie, entre Jacquet et Heinich, on pouvait déduire quelque chose de pas forcément très bizarre, à partir de la comparaison de leurs prénoms et noms.
—
3J, vous pouvez développer?
C’est plutôt à water closet à développer son opposition entre deux noms propres, pour tout argument à valeur argumentaire.
Drôle de raisonnement.
pour tout argument à valeur argumentaire.
Ouille, pour toute justification à valeur argumentaire.
Après tout, c’est une extension du domaine de la synecdoque chez les bouffons qui n’ont pas grand chose de sensé à proposer.
En tout cas, Rose, en tant que civil, j’ai vu de mes yeux dans le Cantal un Rafale volant à environ 3000 mètres passer en supersonique sans émettre le moindre son.
On dit que la France est en retard sur certaines technologies mais je pense qu’on nous cache certaines choses. En la matière, c’est tout-à-fait logique et légal qu’on nous les cache, le secret défense existe bel et bien.
des traces dans l’histoire médiatique de ce pays.
Pseudo constatation d’ un lapin crétin.
…Pas plus que les traces du quintuple assassinat au Grand Bornant.
Je vous ai lu, D.
Merci d’expliquer le parallélisme ou l’antagonisme entre Chantal et Nathalie, Jacquet et Heinich. Je m’intéresse à l’onomastique. À être et avoir aussi.
Hier dans le métro, une vraie blonde vénitienne est venue s’asseoir à la place qui venait de se libérer face à moi.
J’ai naturellement engagé la conversation en lui demandant de quand datait son dernier shampooing avec son urine. Elle m’a très aimablement répondu qu’il était du matin, mais avec ses urines du soir et qu’elle en ferait un le soir avec ses urines du matin, qu’on lui posait souvent la question et qu’il était bien naturel d’expliquer aux autres comment se faisaient les belles choses. Nous avons échangé nos numéros de téléphone.
m’intéresse à l’onomastique
changez de crémerie, dear rosi, ici c’est de la gazouistique
On va augmenter un peu le level.
augmenter un peu le level.
Miss Tropicana est à Radio Head! 🙂
( Week end studieux pour tous obligatoire.)
Louis-Ferdinand Céline
« Il faudrait apprendre à danser. La France est demeurée heureuse jusqu’au rigodon.
On dansera jamais en usine, on chantera plus jamais non plus. Si on chante plus on trépasse, on cesse de faire des enfants, on s’enferme au cinéma pour oublier qu’on existe, on se met en caveau d’illusions, tout noir, qu’est déjà de la mort, avec des fantômes plein l’écran, on est déjà bien sages crounis, ratatinés dans les fauteuils, on achète son petit permis avant de pénétrer, son permis de renoncer à tout, à la porte, décédés sournois, de s’avachir en fosse commune, capitonnée, féerique, moite. »
(« Les Beaux Draps », Éditions Denoël, 1941.)
Question : la cinéphobie de Céline est-elle une conséquence de son antisémitisme ?
Superbe texte de Céline.
Nous y sommes (dans de beaux draps).
Ch. Jacquet et N. Heinich sont toutes les deux des sociologues de la même génération, sauf que NH a fait sa thèse sous la direction de Bourdieu, dont elle s’est éloignée ensuite et que ChJ est de formation philosophique, spécialiste de Spinoza et a forgé le concept de transclasse qui s’applique parfaitement à sa carrière et l’a fait adhérer aux thèses de Bourdieu (à la réserve près que j’ai déjà indiquée).
L’histoire des patronymes n’est pas de mon fait et JJJ s’en est laborieusement expliqué. Je craignais autre chose.
cinéphobie de Céline
uchronie connerie, dear Baroz. Cinéma, « image sale sur écran sale », Larbaud.
Et alii va nous donner l’origine de l’expression « être dans de beaux (sales) draps », rose !
Et alii ou sinon Charoulet.
Eu, en aquarium ce matin, une hypothèse sur la fécondation chez les hippocampes : la femelle pondrait une grappe d’oeufs dans un endroit calme. Le mâle recouvrirait la ponte de ses spermatozoïdes, puis (quand) il a les oeufs fécondés avec sa bouche (son bec ?) et les mettrait dans sa poche ventrale. Qui serait un abri plus qu’une poche d’incubation. Comme chez les marsupiaux.
Une autre hypothèse dit que la femelle pondrait les œufs dans la poche ventrale directement.
Nous n’avons pas échangé nos 06. Non.
hippocampe:
L’hippocampe est une structure cérébrale qui joue un rôle central dans la cognition, la mémoire, l’apprentissage et le repérage dans l’espace. Une réduction de son volume (par rapport au volume moyen observé chez des personnes du même âge) est un paramètre utilisé pour diagnostiquer la maladie d’Alzheimer, mais aussi pour prédire sa survenue future. En recherche, il permet notamment d’identifier des personnes à risque pour les inclure dans des études qui visent à évaluer l’effet de traitements précoces.
l’équipe montpelliéraine a par ailleurs profité de ce travail pour comparer deux techniques de mesure de l’hippocampe : manuelle ou automatisée. « La première est longue et fastidieuse et la seconde surestime légèrement le volume hippocampique, résume Sylvaine Artero. Toutefois, les deux techniques ont apporté des résultats assez comparables et l’automatique est plus rapide et plus reproductible, ce qui encourage à la privilégier », conclut la chercheuse.
Sylvaine Artero est co-responsable de l’équipe Environnement, biomarqueurs, neuropsychiatrie à l’Institut de génomique fonctionnelle (unité 1191 Inserm/CNRS/Université de Montpellier), à Montpellier.
Hippocampe
Jusqu’à présent, les ichtyologues pensaient que la fécondation entre les ovules et les spermatozoïdes avait lieu dans la cavité abdominale de du mâle, où la femelle dépose ses œufs. Mais des observations plus précises ont montré comment le sperme est d’abord expulsé dans l’eau par le mâle avant d’être réaspiré dans la cavité où a lieu la fécondation. Ce qui expose l’hippocampe à un danger d’extinction, car son sperme est très fragile et la pollution, notamment les métaux lourds, le détruit très facilement.
La découverte a été faite par Katrien van Look et ses collègues de l’Institut de zoologie de Londres, qui ont étudié l’hippocampe commun dans les moindres détails anatomiques : « Nous avons constaté que le canal de production des spermatozoïdes se trouve à l’extérieur de la poche d’éclosion et que, par conséquent, l’hippocampe mâle libère ses spermatozoïdes dans l’eau, comme les autres poissons. Cela signifie que l’eau de mer entre en contact direct avec les spermatozoïdes et avec l’intérieur de la poche lorsqu’elle s’ouvre pour les laisser entrer. La pollution affecte donc la reproduction ». Van Look a également découvert que les mâles produisent deux types de sperme, dont l’un n’est pas utilisé pour la reproduction. Un autre mystère de l’hippocampe à élucider.
https://journals.biologists.com/jeb/article/210/3/432/2766/Dimorphic-sperm-and-the-unlikely-route-to
Katrien J. W. Van Look :
Signalons à Marie Sasseur les beaux discours de Jaurès sur certain capitaine avant que ledit Jaurès ne se convertisse à la cause, ce que fit aussi Barrés, tout spécialement pour Marie, in Les Différentes Familles Spirituelles de la France. Le capitaine Danrit fut le gendre de Boulanger, et y survécut. Et après? MC
Rien à signaler, juste un petit rappel sur le nazisme à la française.
« Le « socialisme nationaliste » — l’expression est de Barrès — que professe alors l’auteur de Scènes et doctrines du nationalisme et qui vise essentiellement à l’intégration du prolétariat dans la collectivité nationale annonce déjà les mouvements de masse d’extrême-droite du XXe siècle. »
Cet après midi sur la première page du Monde, madame Vautrin nous annonce un plan d’un milliard et qq d’euros sur 10 ans pour développer les soins palliatifs. Autrement dit une misère par an. D’ici là la loi sur l’euthanasie, qui n’attendra pas dix ans, aura conduit à la mort peut-être des centaines de vieux qui auraient été très heureux de vivre un peu plus longtemps, bichonnés par les soignants des soins palliatifs.
Quels faux culs!
@( Week end studieux pour tous obligatoire.)
When he falls asleep
slowly stretches his front legs
he dreams of summer
dreams of an undamaged brick house
dreams of chickens
running around the yard
dreams of children
who treat him to meat pies
my helmet slips out of my hands
falls on the mud
the cat wakes up
squints his eyes
looks around carefully:
yes, they’re his people:
and falls asleep again.
M. Kryvstov
https://gdb.rferl.org/01000000-0a00-0242-f34f-08dc128008b5_w1224_r0_s_d3.jpg
Mais les soins palliatifs font consensus. D’où les effets d’annonce. Perso, je ne vais pas la mort, enfin ma mort, je peux meme l’appeler de mes vœux, mais la souffrance, par contre…
Il fait trop doux. Trop chaud. Nous sommes perchés sur une branche que nous scions nous mêmes. Je ne peux plus guère lire les livres du vingtième siècle, surtout ceux de sa première partie : les descriptions de ce monde englouti désormais (oh, les promenades de Gide enfant, on sent l’odeur des herbes, on avance parmi la splendeur du monde des insectes, il s’agit une Normandie que j’aurais donc vu disparaître) me filent un bourdon terrible. Puisqu’il n’y a plus de bruits de bourdon.
Closer, la loi dont vous redoutez l’emploi prévoit que la demande résulte d’un individu majeur en possession de ses facultés cognitives. Les vieillards meurent assez souvent suite à l’altération de leur état général qui va jusqu’à l’épuisement et quelquefois bien avant cela ils ont perdu la tête, ajoutez que pour ceux qui décident d’en finir par lassitude décident de cesser de s’alimenter et la mort survient alors dans un temps plus ou moins long.
que ceux qui décident… cessent de…
Justement les soins palliatifs ont pour objet d’épargner la souffrance…Ceux qui ont la chance de pouvoir en bénéficier dans ce pays qui manque de tout ne sont plus pressés de mourir.
Figaro:
« VU D’AILLEURS – Le professeur Avi Loeb est directeur de recherche sur la vie extraterrestre à l’université Harvard. «Plus nous observions l’astéroïde Oumuamua, plus il nous intriguait. Il est très fin, et une force mystérieuse le maintient à distance du Soleil. La nature ne crée pas de tels objets», avance le scientifique. »
« Une force mystérieuse »
« la nature ne crée pas de tels objets »
Damned!!! Ils arrivent!!!
le très grand age rangé dans les ehpad et autres structures de vie ne sera que très peu concerné, les soins palliatifs acceuillent des personnes atteintes de maladie dégénératives, cancers la plupart du temps pour ce que j’ai pu en voir, tumeurs en chapelets quelquefois, ils finissent sans souffrir, il est vrai. A moins que mauvais usage soit fait d’une loi, que les demandes puissent être falsifiées ou que des gens qui ne relèvent pas d’une curatelle soient conduits à demander à être euthanasiés sous l’influence d’une famille elle même pouvant être influencée par un conseiller peu scrupuleux.
Me Vautrin s’exprimait à propos du réamenagement des horaires des soignants à l’hôpital pour une semaine de 4 jours, je n’ai pas trop compris parce que toutes les formules existent déja à condition qu’une amplitude de douze heurs existe entre la fin et le début d’une plage de travail et que les jours successifs n’excèdent pas un certain nombre, ce qui donnent des semaines par roulement de quinzaine en 5/2, 4/3 ou simplement 4, 5 selon que les journées s’effectuent en 12h, 10h, 7h, 8h et tout autre horaire négocié et figurant dans les conventions.
De toute façon, ça fait belle lurette que notre civilisation a décidé d’exclure la vieillesse et la mort de son champ de perception. Perso, je mets ça du côté d’Aristote contre Solon. Et puis aussi l’humanisme de la renaissance, qui enfourchait l’idée que le temps était vectorisé, comme une flèche tournée vers le futur synonyme de progrès, alors que d’autres cultures voyaient le temps comme un cycle, où donc la vieillesse et la mort ne pouvaient pas être bannies. Le capitalisme vient de cette vision de flèche. D’où la seule injonction assenée aux vieux : soyez le plus invisibles possible. C’est tout ce qu’on vous demande. Avec, cerise sur le gâteau, l’opprobre absolue : la vieille femme. Elle ne doit pas être invisible, elle n’existe pas. Quoi qu’elle dit Elle dit rien. Quoi qu’elle fait ? Elle fait rin. A quoi qu’elle pense ? Elle pense à rien. (elle existe pas)
Il y avait ce film, « la vieille dame indigne », qui résumait assez le phénomène. A quand une vieille dame indigne du vingt et unième siècle ? A mon sens, on l’attend toujours.
Poésie de guerre, #1
San Martino del Carso
Giuseppe Ungaretti (1916)
Di queste case/non è rimasto/che qualche/brandello di muro//Di tanti/che mi corrispondevano/non è rimasto/neppure tanto//Ma nel cuore/nessuna croce manca//È il mio cuore/il paese più straziato.
San Martino del Carso par Giuseppe Ungaretti (1916)
De ces maisons
il ne reste plus
que quelques
lambeaux de murs
De tant de personnes
qui m’ont correspondu
il ne resté
même pas cette quantité
Mais dans le cœur
il ne manque aucune croix
C’est mon cœur
le pays le plus estropié.
Hippocampe.
Ce qui me semble intéressant est que la poche n’est pas d’incubation.
Sur la fécondation, ce n’est pas ce qui m’a été dit ce matin. Étude faite en aquarium sur des grands hippocampes 12 à 13 cm de haut, jaune orangé, ceux que j’ai vu, il y a plus de dix ans, dans un aquarium à Berlin.
Non, ce matin, il m’a été dit ponte comme pour les grenouilles, ita est un sac d’oeufs reliés entre eux par un espèce de magma. Jet de spermatozoïdes dessus la ponte, faite en mer, ou à . dans le port ou dans l’étang de .
Une fois que les ovules ont été fécondés, le mâle les prendrait avec sa bouche, je vois pour ma part un bec, à vérifier, et les fourrerait dans sa poche ventrale. Jusqu’à développement total. Une poche comme chez les marsupiaux.
Et puis cette condamnation gaullienne « la vieillesse est un naufrage » tout droit sortie d’Aristote, évidemment. Ben voyons.
Les recherches de Katrien J. W. Van Look sont documentées.
Poésie de guerre, #2
Viatico
Clemente Rebora (1915)
O ferito laggiù nel valloncello,/tanto invocasti/se tre compagni interi/cadder per te che quasi più non eri./Tra melma e sangue/tronco senza gambe/e il tuo lamento ancora,/pietà di noi rimasti/a rantolarci e non ha fine l’ora,/affretta l’agonia,/tu puoi finire,/e nel conforto ti sia/nella demenza che non sa impazzire,/mentre sosta il momento/il sonno sul cervello,/lasciaci in silenzio/grazie, fratello.
Viatique
Clément Rebora (1915)
O blessé là-bas dans la petite vallée
tu as invoqué tant de choses
si trois compagnons entiers
sont tombés pour toi qui n’étais presque plus.
Parmi la bave et le sang
tronc sans jambes
et ta complainte est toujours là,
aie pitié de nous qui restons
et l’heure n’a pas de fin,
hâte l’agonie,
tu peux finir,
et dans le confort être
dans la démence qui ne connaît pas la folie,
pendant que l’instant s’éternise
dormir sur le cerveau,
laisse-nous dans le silence
merci, mon frère.
Il l’a pas ratée.
Les yeux biscornus viennent d’une exposition de sculpture ibérique antique que Picasso avait vu et qu’il avait beaucoup apprécié.
C’est toujours très curieux les sources. Très accidentel.
https://www.centrobotin.org/wp-content/uploads/2021/03/dossier-picasso-1200×400-1.jpg
https://en.wikipedia.org/wiki/Portrait_of_Gertrude_Stein#/media/File:GertrudeStein.JPG
« FL, Picasso a très vite bien gagné sa vie, et Gertrude Stein est passée à la postérité à cause de son portrait (1905) »
Il l’a pas ratée.
Les yeux biscornus viennent d’une exposition de sculpture ibérique antique que Picasso avait vue et qu’il avait beaucoup apprécié.
C’est toujours très curieux les sources. Très accidentel.
https://www.centrobotin.org/wp-content/uploads/2021/03/dossier-picasso-1200×400-1.jpg
Poésie de guerre, #3
Marcia notturna
Umberto Saba
Con le lanterne del tempo di guerra/si procede, e la luna ha un tenue velo,/tutte le chiare stelle ardono in cielo./Oh, spegnete quei lumi, uomini, in terra!/Presso, nel mare, quell’argenteo gelo/trema, e ci segue. Ebbri di sonno, stanchi/di querelarsi e di cantare, i fanti/tornano sotto un luminoso cielo,/lungo il golfo che a me ricorda quello/dove nacqui, che a notte ha il tuo sorriso/malinconico, l’aria del tuo viso./Cosi che intorno io mi ritrovi il bello/lasciato quando qui venni a marciare,/e i sonni dell’infanzia a ritrovare.
Marche de nuit
Umberto Saba
Avec des lanternes de guerre
on avance, et la lune a un léger voile,
toutes les étoiles claires brûlent dans le ciel.
Oh, éteignez ces lumières, hommes, sur la terre !
Près de nous, dans la mer, ce givre argenté
tremble et nous suit. Ivres de sommeil, las
De se plaindre et de chanter, les fantassins
reviennent sous un ciel lumineux,
le long du golfe qui me rappelle celui
où je suis né, qui la nuit a ton sourire
mélancolique, l’air de ton visage.
Pour qu’autour de moi je retrouve la beauté
Laissée quand je suis venu marcher ici,
et les sommeils de l’enfance à retrouver.
Bon d’accord le portrait de Stein est pas mal. Quand il veut il peut.
Mais c’était un sale personnage. En plus il était communiste. Il y en a comme ça ils ont le pif : dès qu’il y a une saloperie quelque part c’est pour leur figure.
* appréciée
* vue
Je crois que la phrase la plus débile jamais prononcée c’est « quand on veut on peut ». Suivie de près par « je mets mon salut dans le seigneur ». Ahahah.
Clopine, c’est aussi que notre mode de vie ne permet plus aux familles de prendre en charge leurs aînés quand elles le voudraient et que le maintien à domicile en cas de perte d’autonomie n’a pas été assez développé . La prise en charge d’une personne atteinte de maladie cérébrale dégénérative ( entre autres maladies ou atteintes liées au vieillissement) est lourde, contraignante . C’est surement une ressource de pouvoir intellectualiser la dépendance mais quand vous vous retrouvez face aux problèmes concrets ce n’est pas d’une grande aide.
Jazzi, vus cette semaine Le Boléro , j’ai aimé , tout, et Plus si affinités et je pensais en rentrant que le film offrait une réflexion sur le packaging ou comment faire accepter à des quinquagénaires qui n’y ont jamais songé une partouze, « une orgie » en remplaçant ces termes par « sexe en groupe » qui d’entrée de jeu sonne plus sain, moins décadent, presque sportif.
Le type de ce matin a conduit l’élevage lui-même. À quinze ans, il a obtenu 40 à 50% de réussite (de survie). Je l’ai féliciter car il m’a dit de ma
Le point commun avec Katrien Van Look est la fécondation extérieure.
Notons que les hippocampes jaunes ou pas sont des poissons.
Entre eux et les poulpes, mon cœur balance grave.
N’empêche, lui, il ne mettra jamais un poulpe dans un aquarium j’éviterai ainsi de souffrir terriblement, comme à Banyuls.
Les hippocampes sont des poissons.
Cela dit, je m’y retrouve en vieille voisine à bigoudis , je la dépasse presque en terme d’abstinence.
Je l’ai félicité car il m’a dit « de ma passion, j’ai fait mon métier ».
((Comme Charoulet)).
La vieille dame indigne c’était Tatie Danièle. Jamais vu mais j’imagine bien.
En terme d’abstinence, j’ai décroché le pompon. Même si je l’ai rendu depuis, tournez manège, je pense gagner le record.
Aucun regret.
Les gens passionnés sont passionnants.
Vieillir c’est difficile lorsque l’on a le cœur en rage, haineux ou pétri de frustration. Sinon, c’est la suite.
B
le mot d’un garçonnet répondant à son père qui lui demandait s’il savait ce qu’était un boléro
réponse :c’est ce que tu prends tous les jours pour te raser!
Je crois que la phrase la plus débile jamais prononcée c’est « Je crois que la phrase la plus débile jamais prononcée c’est « quand on veut on peut ». Suivie de près par « je mets mon salut dans le seigneur ». Ahahah. »
pas mieux, pas pire
un boléro (blaireau)
https://img.kwcdn.com/product/Fancyalgo/VirtualModelMatting/183d98a6d5036569ae08b09063f4fede.jpg?imageView2/2/w/800/q/70/format/webp
La barbe !
Vieillir quel cirque
https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2024/04/06/alexis-gruss-directeur-de-cirque-et-figure-de-l-art-equestre-est-mort_6226364_3382.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default
Tirer sa révérence de son vivant.
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