Des polars pour ceux qui n’en lisent jamais
Ce n’est pas un genre littéraire en soi mais cela pourrait le devenir. Car à côté des polardeux professionnels, ceux qui en maitrisent parfaitement les codes et n’écrivent rien d’autre que des intrigues admirablement ficelées à destination d’un très vaste public de fidèles et d’amateurs qui ne se détournent des Américains que pour se tourner vers les scandinaves, on voit éclore une catégorie d’écrivains qui s’y essayent l’air de rien mais sans renoncer à rien de ce qu’ils sont et de leur absolu de la littérature. Certainement pas une école, trop tôt pour une famille d’esprit, peut-être une nouvelle tendance, on verra bien.
Pas de whodunit ni de tueur en série. Garantie sans hémoglobine ni éviscération dès le premier chapitre. Il y a bien une mort suspecte et une enquête policière, ce qui suffit le plus souvent à l’étiqueter parmi les polars sinon les thrillers, tous les libraires ne sont pas des maniaques et tous les critiques littéraires non plus. Mais enfin le genre a été si longtemps méprisé que n’entre pas qui veut dans ce pré carré. « Entourage et voisinages sont les deux mamelles des suspects » écrit Mathieu Lindon dans Moi, qui que je sois (386 pages, 21,90 euros, Pol), étrange livre particulièrement digressif où se mêlent un crime, des fantasmes, un assassin, des contes de fées, des orgies, des partouzes, des culs en veux-tu en voilà, des godemichés, des analphabites (sic), des enculeurs, du fist fucking, des scatophiles et pourtant, ce n’est jamais obscène. On n’imagine pas l’auteur invité à l’un des nombreux salons et festivals du polar dont notre pays s’honore, que ce soit à Mortagne-sur-Sèvre, à Frontignan, à Saint-Symphorien, à Ozouer le Voulgis, encore qu’à Noeux-les-Mines, qui sait, à la faveur d’un malentendu…
Mathieu Lindon rejoint là, à sa manière, ces écrivains qui font faire un pas de côté à un genre traditionnel. Ils le déboitent. Ce qu’avait également réussi Tahar Ben Jelloun avec L’Insomnie que son éditeur et ses critiques italiens ont classé sans hésiter parmi les polars ; le narrateur y prenait plaisir à accélérer la fin de sales types et à précipiter l’agonie de sales bonnes femmes, persuadé de rendre là un signalé service à la société. Il y en a d’autres, les exemples n’ont pas manqué ces dernières années sans pour autant que cela constitue un phénomène de librairie. Ce qui était probablement dû, aussi, à ce que dans la bibliographie des auteurs, ce n’était qu’un hapax sans lendemain ni récidive.
On verra bien si c’est également le cas de Que sont nos amis devenus ? (220 pages, 18 euros, Grasset), l’un de ces livres parus en librairie à l’office du 11 mars et sacrifiés au bout de quelques jours pour cause de coronavirus. D’autant plus injuste que c’est l’un des plus savoureux de la cuvée de printemps. Pour son huitième roman, Antoine Sénanque, neurologue dans le civil, n’a pas totalement retiré sa blouse blanche en écrivant. Pour autant, on ne se croirait pas dans le décor désormais familier du Journal télévisé depuis deux mois. Mais qu’est-ce qui lui a pris à Pierre Mourange, ce médecin quinquagénaire à la tête d’un EHPAD (on ne sait même plus si c’est bien ou mal porté ces derniers temps) de s’emparer du revolver qui trainait sur le bureau de son psychiatre, et de le manipuler suffisamment pour y laisser ses empreintes avant de le reposer ? La curiosité, probablement. Seulement voilà, le soir même, le type se suicide avec l’arme. A moins que…
La police lui tombe dessus aussitôt. Le coupable idéal. Tout est en place pour qu’il se perde ; et pourtant, en mettant ses amis (ce n’est pas un hasard si le titre emprunte à Rutebeuf via Léo Ferré) et ses amours à l’épreuve, ce concours de circonstances va lui permettre de se retrouver en regagnant leur estime et, plus encore, leur confiance. Mort suspecte, enquête policière, imbroglio, suspense etc Interdit d’en dire davantage sur l’intrigue. Tout est résolu à la fin. Et pourtant, on s’en fiche. Car le plaisir de lecture que procure ce roman ne vient pas de cette satisfaction là. Il tient à l’écriture, sobre, économe, elliptique (ici lire un extrait) ; à la sensibilité de l’auteur, son souci du mot juste comme étant la moindre des choses ; à sa cruelle ironie ; à ses propres tropismes qu’il prête à son narrateur, mise en abyme d’un médecin-écrivain par lui-même ; à de formidables portraits où les personnages, y compris les plus insignifiants, sont campés et vivants en deux paragraphes et où l’on sent, à la manière dont tel s’avance déjà essoufflé, qu’il manque d’avenir ; à ce charme si particulier qui fait, de livre en livre, la touche Sénanque, secret alliage d’humour froid, de mélancolie, de fragilité, de goût des autres. On y voit même le déclin de la relation au sein d’un couple s’accomplir dans le paisible.
Alors, qui a tué le docteur Petit-Jean ? A moins que… Aucune importance au fond. Les meilleurs polars sont ceux où l’on ne cherche même plus à comprendre. La résolution de l’énigme compte moins que son ambiance, ses à-côtés. Et un personnage de commissaire épatant, une quadra déjà légendaire pour avoir pris une balle dans le genou quand elle oeuvrait à la brigade criminelle, du nom de commissaire Guillaume (un clin d’œil au grand flic du même nom qui démêla de fameuses affaires de l’entre-deux-guerre –Bonnot, Nozière, Prince etc- et inspira Maigret à Simenon ?). Ou un autre, pensionnaire de l’Ehpad, un Hongrois qui se porte comme un charme cerveau mis à part (infarctus massif) et qui, à toute question, répond invariablement par un « C’est dans le Gâtinais » désarmant mais qui à tout prendre vaut bien le « Bonsoir les choses de la vie » sur lequel s’était fixé Valery Larbaud en son aphasie. Après avoir lu Sénanque, on hésite à serrer la main d’un médecin de crainte qu’il ne glisse l’index hors de la paume à la recherche du pouls. De toute façon, on ne va plus serrer la main de quiconque avant longtemps. Difficile de se défendre ici ou là le relevé de quelques phrases qui ne sont pourtant ni des formules ni des mots d’auteur :
« Les psychiatres sont plus des lieux que des personnes. Des endroits où le rendez-vous avec vous-même coûte de l’argent »… « Les dépressifs sont presque toujours des malades qui ne veulent pas guérir »… « On est presque toujours félicité pour des comportements qui ne doivent rien à notre volonté »… « Il n’y a que deux matières solides émises par le corps humain, Pierre : la merde et les enfants. Toute femme enceinte devrait méditer cette évidence et réfléchir à l’idée que surestimer l’une revient à surestimer l’autre »… « L’accès au monde de la santé lui avait été refusé en tant que praticienne, elle avait trouvé une autre voie pour y pénétrer. Puisqu’elle avait raté médecine, elle était devenue malade ».
On y découvre que la lucidité est une qualité de médecin, ce qui est contestable. Ou que les maladies ont une odeur : l’acétone pour les diabétiques, le chlore pour les tuberculeux, l’ammoniac pour les cirrhotiques… Et les urgences, l’oxygène formolé. Et, comme les chiens reniflent tout ça mieux que les hommes, de se demander si les médecins n’auraient pas intérêt à se baisser sur la piste des maladies… N’empêche qu’on se demande encore de quoi peuvent bien être malades ceux dont la peau sent la bière. Sénanque ne s’y attarde pas, préférant clouer au pilori une fois de plus ceux qui l’insupportent : les gardiens de l’ordre moral, les obsédés de l’asepsie urbaine, les vigilants de l’axe du bien, les huileux professionnels de la gentillesse, les princes du consensus, ceux qui ne supportent ni le bruit ni la fumée et ont toujours une céphalée d’avance. Et tant mieux si les couloirs de la nouvelle PJ sont « déjà » crasseux et si on a l’impression que les chats ont toujours l’air de « se foutre de notre gueule » !
Il y est écrit quelque part que c’est un roman non vécu plein de la vérité d’un autre. Bien vu à condition d’y ajouter une qualité des plus rares chez les romanciers : la délicatesse. Bien employée, surtout quand il s’agit des trahisons d’amitié, elle peut être une clé pour accéder à l’inaccessible Graal : la légèreté. Mais ne rêvons pas, lisons puisque tout conspire à nous faire lire. Avec Que sont nos amis devenus ?, Antoine Sénanque m’a ramené sans le vouloir, par sa musique et le son qui s’en dégage, à l’atmosphère de certains livres du regretté Jean-Patrick Manchette et surtout à Tanguy Viel et Yves Ravey. Que ceux qui les aiment le suivent.
(Photos Letizia Battaglia et Bernard Plossu)
1 863 Réponses pour Des polars pour ceux qui n’en lisent jamais
À souligner que, appeler la police pour un fait bénin (pour ma part, le déclencheur fut mon arrivée fin février à 14h30 au lieu des 15h qui m’étaient accordées, ma mère devant s’acclimater, mes visites étaient raccourcies volontairement, d’autres familles arrivant à 13h30) est habituel des directeurs d’EHPAD qui ont un modus operandi dictatorial.
Et quoi de plus facile face à des personnes vulnérables bien peu en posture de se défendre ?
01 : 45
Mon Dieu quelle est sereine ta beauté, ma bien-aimée, toute pure et calme comme un doux nuage de nuit.
Dors tranquille ma douce.
Moi, je t’aime.
Je t’aime dans tous les sens du verbe aimer, toi, ma belle endormie.
Mes piètres mots, ma triste poésie et mes pauvres paroles se subliment quand ils te sont destinés, ma Muse, mon égérie… Mon Amour infini.
Que tous les dieux te bénissent, ma Carmen, maintenant et à tout jamais.
Fred
Jeudi 23 avril 2020, 4h54
Comme il est doux en se connectant au réveil de tomber sur le gnagnagna du bouffon du Roy, pitre ronronnant, totalement inintéressant pour les voyeurs du territoire. Il faut dire que son projet d’installer l’impudicité dans cette cave de confinement littéraire sans chiottes, est réussi !
Hélas, misère, désespoir de l’homme sans dieu, certaines âmes en abusent pour vider leur sac trop plein …Pouah ! A vomir, le Romeo de superrette.
Pour ou contre les masques ? Rires sur divers bancs …
Comme si la plupart des humains, malades d’être nés promis à vivre ensemble sous des systèmes stupides, n’en portaient pas durant toute leur vie !
Masques ! Même le bébé présidentiel en porte, en change, en jouit, si épais qu’on peut se demander s’il y a quelque chose dessous, à part un mécanisme organique élaboré !…
Quand à la folie de Nietzsche, et tant d’autres, plutôt l’absinthe, la syphilis, les opiacés, que Dosto !
@B
merci
vous m’avez sacrément rajeunie .Madame Ferro était mon prof pendant l’année scolaire 1951-1952
elle approchait de la trentaine ?si elle est en vie elle est centenaire ou presque
Retour de jogging par beau temps. Il a plu finement trois jours ici, ce qui est bon pour les plantes qui en avaient besoin.
Formulons le souhait que les centenaires soient nombreux à profiter pleinement de leurs ultimes années et jouissent d’une bonne santé malgré le poids des trois chiffres, quantité qui n’est pas un objectif à atteindre en soi s’il ne s’accompagne pas d’un bon état général…
Ça y est: « Le premier polar du confinement »
Restez chez vous – Épisode 1
de Nicolas Feuz
(Slatkine & Cie, 2020)
« pouvez-vous dire d’où viennent toutes les informations dans ce long descriptif de ce qui a été écrit et accompli à Nice par le philosophe ?
Mes recherches lors de la rédaction de ce livre écrit en hommage à ma mère, rose.
http://www.gallimard.fr/Catalogue/MERCURE-DE-FRANCE/Le-Petit-Mercure/Le-gout-de-Nice
La nicotine mieux que la chloroquine pour lutter contre le coronavirus !
A lire sans modération et demander le remboursement des cigarettes par la sécu…
http://www.gallimard.fr/Catalogue/MERCURE-DE-FRANCE/Le-Petit-Mercure/Le-gout-du-tabac
Dosto… Il fut ici, hier, beaucoup question de Dosto. Sans doute pour afficher une familiarité, une fréquentation. Dans le monde des lettres, il est de bon ton d’abréger. Personne n’est allé jusqu’à Fifi. Etrangement, Nietzsche, quant à lui, n’a eu droit à aucune amputation ni sobriquet. Pas un ne s’est risqué à Frédo, Frédy ou Fred : on ne touche pas aux idoles même au crépuscule.
ninitch peau dchien c’était pas mal alesquia..comme dirait voltaire de shakespeare..il faut rtourner beaucoup pour trouver quelques perles dans ce tas de fumier
La nicotine mieux
vive la pipe quelle dit bonne clopine..
Comme si la plupart des humains, malades d’être nés promis à vivre ensemble sous des systèmes stupides, n’en portaient pas durant toute leur vie !
le faux nez la capote..lady chateurlaye tenait au gant de jardinier..la vérité c’est qu’on sait pas encore cqui est vraiment bon
Je t’aime dans tous les sens du verbe aimer
l’amour n’est pas quun cul dsac quelle dirait bonne clopine
Hélas, misère, désespoir de l’homme sans dieu, certaines âmes en abusent pour vider leur sac trop plein …Pouah !
atteindre au mépris de soimême et facilement c’est prendre le pouvoir sur le monde..damné a le conchier?..c’est mieux que rien!..litlère a coté dkeupu c’est un napoleon dopérette..
@ Frédo, Frédy ou Fred
Laissons cela à Carmen, qu’il aurait dit Lorca.
Bonjour Alexia et Talèbe, entrons en Ramadan !
Sans vouloir blesser quiconque, le type sur la première photo, là, celui qui brandit l’arme, et bien, franchement, s’il atteint sa cible avec ce qu’il a sur le visage, chapeau…
il vise comme mon cul..sparé dsapré bonne clopine..
@ Alexia Neuhoff
Le problème pour les snobs qui coupent les noms est qu’il faudrait appeler Nietzsche « Niet », ce qui est bien plus ridicule que « Dosto » – même si comme surnom ça lui va bien.
c’est pratique l’astrologie, ça permet de maitriser le monde qui nous entoure sans faire beaucoup d’études
..raclure de keupu comptant ses divisions
Le problème pour les snobs qui coupent les noms est qu’il faudrait appeler Nietzsche
chez les angliches un temps ce fut la mode comme nom de chien..surtout les poil dur..comme tous les afrenchézado t’es trompé par le nombre de lètes qui se prononcent pas..djeust.daoune nitch!
Dosto..rappelle le gros Carlos, pas le bandit, le buveur d’oasis mort obèse. tout passe dans la prose policière, dialogues tirés à la va-vite, psychologie sur toilée cirée, toujours le onzième nègre coupable caché par le cinquième cochon. pilpoul pour coiffeuses confinées.
Simenon aussi, bien du bâclé mais le prestigieux passou admire.
Patience et silence disait ma mère
c’est pas du nitch a ptite bite ça baroz..
Tenez, Rose, pour vous changer les idées…
Il y a dans le billet de Passou, un détour délicieux.
Il faut pour y musarder, ouvrir le lien permettant de lire un extrait du roman d’Antoine Sénanque Que sont nos amis devenus .
A la première page on peut lire : « J’avais choisi le thérapeute à cause du nom de sa rue : «Cherche-Midi». C’était un peu le but de mon affaire. Chercher le zénith. Le point culminant où le soleil reste un instant avant de glisser sur l’horizon. Comme la vie, en chute libre ou prisonnière de ses choix, de ses erreurs, de ses espérances ridicules. »
Ce nom m’a intrigué, j’ai cherché dans mes livres du Vieux Paris (Jazzi complétera !). Bien sûr, on trouve là un vieux cadran solaire sur le mur d’une maison mais il y a une autre piste : « Chercher midi à quatorze heures », c’est-à-dire se compliquer la vie, inutilement.
Ou encore, cette ahurissante coutume qui se rapporte à l’Italie. (Renato pourra peut-être nous aider…)
Une coutume semble encore en vigueur dans plusieurs villes d’Italie : il faudrait compter à partir du coucher du soleil, 24 heures, pour trouver l’heure de… »midi » !
Alors, là, Rose, on ne cherche pas midi à 14 heures mais à 16 heures. Il faudrait trouver un jour où le soleil se couche à minuit pour trouver midi à midi ! soit assister à ce coucher de soleil en Norvège !
« A minuit, écrit Mikael, auteur franco-canadien, (dans la BD « Giant »), le soleil s’attarde au-dessus de la ligne d’horizon […] Les gens racontent même que lorsqu’on manque de place dans la cité, on met une rue à la verticale, et on la rebaptise Gratte- Ciel. […] Mais une amère vérité est préférable à un doux mensonge »
Ou encore, au pôle Nord…
Mais c’est à la fois, le lever et le coucher du soleil ! Prendre un bain de minuit en attendant midi ?
Le jour polaire dans une vieille rue de Paris… Vaste problème… à moins de changer l’inclinaison de l’axe de la Terre sur le plan de son orbite.
Là-bas (au Pôle Nord), le soleil est visible durant 24 heures à cause de la réfraction de la lumière. 24 heures de jour au nord du cercle polaire…
Nous, nous avons une consolation : l’heure d’été et pour nos regrets : l’heure d’hiver !
De quoi donner du vague à l’âme au méridien de Greenwich ou de passer une nuit blanche (ça vous connaissez !).
Préférez-vous une nuit noire emplie d’un sommeil réparateur ?
Terminons cette escapade avec Voltaire :
« Voilà une cascade de sottises qui donnera beau jeu aux rieurs, et que je recommande à votre bonne humeur et à vos nuits blanches à force de rire. Tâchez pourtant, tout en riant, de dormir un peu. » (« Correspondance avec M. D’Alembert » – janvier 1773.)
Simenon aussi, bien du bâclé
un pège turneur dirfilou..
coucou Gaga… petite forme ce matin, comme dab’
signé ton keupu de la mère de ta mère renfield
psychologie sur toilée cirée
ty renverses ton absynthe c’est pas la cata qu’elle dirait rosy
Dosto a rendu Fredo, fada, neuneu, gaga…..soit !
Keigo Higashino est ingénieur de formation. Alors qu’il entame cette carrière son premier livre remporte un énorme succès, ce qui lui permet de se consacrer depuis totalement à l’écriture. Néanmoins ses études d’ingénieur et son esprit scientifique influencent fortement ses écrits et les raisonnements scientifiques sont l’un des éléments caractéristiques de ses intrigues originales.
https://www.journaldujapon.com/2015/05/13/keigo-higashino-maitre-du-roman-policier-japonais/
Peste
Marseille 1720
…………………………………………………………………………………………………………………………………
« Les portes de la ville et les fenêtres des maisons furent fermées. Au milieu du silence général on entendait quelquefois une fenêtre s’ouvrir et un cadavre tomber, les murs ruisselaient de son sang gangrené, et des chiens sans maître l’attendaient en bas pour le dévorer. Dans un quartier dont tous les habitants avaient péri, on les avait murés à domicile, comme pour empêcher la mort de sortir. De ces avenues de grands tombeaux de famille on passait à des carrefours dont les pavés étaient couverts de malades et de mourants étendus sur des matelas et abandonnés sans secours. Des carcasses gisaient à demi pourries avec de vieilles hardes mêlées de boue, d’autres corps restaient debout appuyés contre les murailles, dans l’attitude où ils étaient expirés.
Tout avait fui, même les médecins ; l’évêque, M. de Belsunce, écrivait : » On devrait abolir les médecins, ou du moins nous en donner de plus habiles ou de moins peureux. J’ai eu bien de la peine à faire tirer cent cinquante cadavres à demi pourris qui étaient autour de ma maison. »
Un jour, des galériens hésitaient à remplir leurs fonctions funèbres : l’apôtre (l’évêque) monte sur l’un des tombereaux, s’assied sur un tas de cadavres et ordonne aux forçats de marcher : la mort et la vertu s’en allaient au cimetière conduites par le crime et le vice épouvantés et admirant. Sur l’esplanade de la Tourette, au bord de la mer, on avait, pendant trois semaines, porté des corps, lesquels, exposés au soleil et fondus par ses rayons ne présentaient plus qu’un lac empesté. Sur cette surface de chairs liquéfiées, les vers seuls imprimaient quelque mouvement à des formes pressées, indéfinies, qui pouvaient avoir été des effigies humaines.
Quand la contagion commencera de se ralentir, M. de Belsunce, à la tête de son clergé, se transporta à l’église des Accoules : monté sur une esplanade d’où l’on découvrait Marseille, les campagnes, les ports et la mer, il donna la bénédiction, comme le pape, à Rome, bénit la ville et le monde : quelle main plus courageuse et plus pure pouvait faire descendre sur tant de malheurs les bénédictions du ciel ?
C’est ainsi que la peste dévasta Marseille, et cinq ans après ces calamités, on plaça sur la façade de l’Hôtel de Ville l’inscription suivante, comme ces épitaphes pompeuses qu’on lit sur un sépulcre : Massilia Phocensium filia, Romae soror, Carthaginis terror, Athenarum aemula »
Mais quelle punaise !
C’est pourtant simple : l’ami Fritz.
Dosto c est pas par familiarité, c’est juste qu’il a un nom à rallonge.
non, la familiarité ça aurait été de l’appeler « l’ami Fiodor ».
pas vrai Pablo?
et la question de langues et de traduction
Il y a le piège de dire qu’ils se ressemblent, mais ils sont différents. Les polars japonais ont une écriture très chirurgicale, tout en retenue, mais plus on entre dans le roman, plus on découvre un monde éclaté. […] Dans le polar chinois, il y a une grande part de politique qui influence [l’écriture].
Mike C. Vienneau, libraire chez Monet, à Montréal
Zhou Haohui a en effet été contraint de faire des changements dans sa trilogie par les autorités chargées de la censure en Chine, car ses romans, qui ont d’abord été publiés en ligne, abordent notamment la question de la corruption au sein de la police chinoise.
L’éditeur Philippe Picquier, dont la maison se consacre aux littératures d’Asie depuis 1986, précise de son côté qu’au Japon et en Corée du Sud, la littérature de genre mêle facilement policier et fantastique. Il donne l’exemple du roman sud-coréen La langue et le couteau, paru récemment aux Éditions Picquier, « un livre hybride entre le roman historique, le roman policier et le roman d’espionnage ». Ou encore des thrillers de la Japonaise Natsuo Kirino, publiée aux Éditions du Seuil, qui mélangent les genres, « entre enquêtes et histoires de fantômes », ou des livres du Sud-Coréen Kim Young-ha (en français aux Éditions Picquier), qui ne sont même pas qualifiés de roman policier dans leur pays d’origine.
https://www.lapresse.ca/arts/litterature/201910/21/01-5246299-apres-la-vague-scandinave-place-au-polar-asiatique.php
Choléra
Paris 1831
« …le choléra nous est arrivé dans un siècle de philanthropie, d’incrédulité, de journaux, d’administration matérielle. Ce fléau sans imagination n’a rencontré ni vieux cloîtres, ni religieux, ni caveaux, ni tombes gothiques ; comme la terreur en 1793, il s’est promené d’un air moqueur à la clarté du jour, dans un monde tout neuf, accompagné de son bulletin, qui racontait les remèdes qu’on avait employés contre lui, le nombre des victimes qu’il avait faites, où il en était, l’espoir qu’on avait de le voir encore finir, les précautions qu’on devait prendre pour se mettre à l’abri, ce qu’il fallait manger, comment il était bon de se vêtir. Et chacun continuait de vaquer à ses affaires, et les salles de spectacle étaient pleines. J’ai vu des ivrognes à la barrière, assis devant la porte du cabaret, buvant sur une petite table de bois et disant en élevant leur verre : » A ta santé, Morbus ! » Morbus, par reconnaissance, accourait, et ils tombaient morts sous la table. Les enfants jouaient au choléra, qu’ils appelaient le Nicolas Morbus et le scélérat Morbus. Le choléra avait pourtant sa terreur : un brillant soleil, l’indifférence de la foule, le train ordinaire de la vie, qui se continuait partout, donnaient à ces jours de peste un caractère nouveau et une autre sorte d’épouvante. On sentait un malaise dans tous les membres ; un vent du nord, sec et froid, vous desséchait ; l’air avait une certaine saveur métallique qui prenait à la gorge. Dans la rue du Cherche−Midi, des fourgons du dépôt d’artillerie faisaient le service des cadavres. Dans la rue de Sèvres, complètement dévastée, surtout d’un côté, les corbillards allaient et venaient de porte en porte ; ils ne pouvaient suffire aux demandes, on leur criait par les fenêtres : » Corbillard, ici ! » Le cocher répondait qu’il était chargé et ne pouvait servir tout le monde….Monsieur P…., venant dîner …le jour de Pâques, arrivé au boulevard du Mont−Parnasse, fut arrêté par une succession de bières presque toutes portées à bras. Il aperçut, dans cette procession, le cercueil d’une jeune fille sur lequel était déposée une couronne de roses blanches. Une odeur de chlore formait une atmosphère empestée à la suite de cette ambulance fleurie.
Sur la place de la Bourse, où se réunissaient des cortèges d’ouvriers en chantant la Parisienne, on vit souvent jusqu’à onze heures du soir défiler des enterrements vers le cimetière Montmartre à la lueur de torches de goudron. Le Pont−Neuf était encombré de brancards chargés de malades pour les hôpitaux ou de morts expirés dans le trajet. Le péage cessa quelques jours sur le pont des Arts. Les échoppes disparurent, et comme le vent de nord−est soufflait, tous les étalagistes et toutes les boutiques des quais fermèrent. On rencontrait des voitures enveloppées d’une banne et précédées d’un corbeau ayant en tête un officier de l’état−civil, vêtu d’un habit de deuil, tenant une liste en main. Ces tabellions manquèrent ; on fut obligé d’en appeler de Saint−Gerrnain, de La Villette, de Saint−Cloud. Ailleurs, les corbillards étaient encombrés de cinq ou six cercueils retenus par des cordes. Des omnibus et des fiacres servaient au même usage ; il n’était pas rare de voir un cabriolet orné d’un mort couché sur sa devantière. Quelques décédés étaient présentés aux églises, un prêtre jetait de l’eau bénite sur ces fidèles de l’éternité réunis. »
L’auteure de ce thriller psychologique a écrit 22 romans, dont un grand nombre (y compris celui-ci) ont été adaptés au cinéma et à la télévision japonaise. Également traduit en anglais en 2017, ce drame, qui met en scène quatre jeunes femmes liées par le meurtre non résolu d’une de leurs amies, a été finaliste aux prestigieux prix Edgar-Allan-Poe en 2018.
Avis de décès, de Zhou Haohui (Sonatine)
UNE INFOX QUI VIENT DE HAUT
J’apprends avec retard ceci :
Le début semble banal. Le président fait une visite-surprise au Kremlin-Bicêtre dans un bâtiment où l’on ferait des recherches contre le Covid-19 . Précision : « Aucun média n’a pu suivre le déplacement. » Bien ! Or, toutes les télés ont montré une courte scène : Le président en bas lève les yeux vers le premier étage et le second étage, et applaudit les personnes en blouse qui semblent applaudir le président. Voilà ce que toute la France a vu.La scène tronquée a été fournie aux télés par les services de l’Elysée.
J’ai pu voir ce qui avait précédé cette scène flatteuse pour le pouvoir. Et j’ai entendu ce qui a été coupé pour les téléspectateurs. Quelqu’un , à l étage ,venait de dire d’une voix assez forte quelque chose d’assez désagréable au Président, et les collègues de la personne insolente ont applaudi ce collègue insolent. Telle est la vérité.
Aucune télé français, n’a mis à nu cette infox.
Ce genre de procédé est fréquent dans des régimes politiques qui portent un autre nom que le nôtre.
Polar autour du Covid, il y avait :
https://sellerio.it/it/catalogo/Amore-Ai-Tempi-Covid-19/Manzini/12359
Gaga plus con c’est pas possible qu’il dirait goering à la kommandantur !
Petite liste :
Zur Genealogie der Moral, 1887
Der Fall Wagner, 1888
Götzen-Dämmerung, 1888
Der Antichrist, 1888
Ecce Homo, 1888
Nietzsche contro Wagner, 1888
***
Selon le témoignage de Davide Fino, propriétaire du logement loué par Nietzsche, à Karl Strecker et à Elisabeth Nietzsche, il faut distinguer l’épisode supposé du « cheval » du moment de « l’effondrement ». Le premier remonterait à la fin de 1888 ; le second — chute des marches Piazza Carlo Alberto — début 1889 — après cette chute il est accompagné à la maison et « il s’allonge deux jours sur le canapé, parlant seul avec enthousiasme ou écrivant ».
Anacleto Verrecchia dans La catastrophe de Nietzsche à Turin, doute que l’étreinte ait effectivement eu lieu, il reconstruit la genèse de ce mythe, et il ne trouve aucune bibliographie antérieure à 16 septembre 1900 [chronique anonyme sur la Nuova Antologia] onze ans après les faits.
Dans Schopenhauer éducateur, 1874, — Considérations inactuelles, III —, pp. 875-876 de l’éd italienne, Nietzsche traite de la question de la cruauté envers les animaux : « Les hommes les plus profonds ont toujours éprouvé de la compassion pour les animaux »…, etc.
***
Plus banalement, et syphilis bien à part, voir à la voix CADASIL, une démence héréditaire causée par de multiples infarctus micro-cérébraux sous-corticaux — hypothèse soutenue par deux travails scientifiques, et acceptée car il s’agit d’un syndrome héréditaire uniquement par voie paternelle, et il faut se rappeler que le père et le grand-père de Nietzsche sont morts d’une maladie cérébrale non identifiée.
L’épisode supposé du cheval resamble beaucoups au fantasme « Salieri empoisonneur de Mozart », et on trouve toujours un ravi de la crèche pour pondre film que un public de crètins tiendront pour la vérité, naturellement vraie.
question médecine si j’ai un conseil à donner c’est avant de choisir un dentiste faut lui demander son signe astral. et si ce dentiste vous dit qu’il est Scorpion vaut mieux laisser tomber et en chercher un autre.
hamlet dit:
Surtout s’il est Bélier, signe qui donne beaucoup de sadiques (c’est un signe qu’on voit beaucoup chez les militaires et les chirurgiens).
Mais, Pétomane, le signe n’est que la position du Soleil, c’est-à-dire dire une petite partie d’un thème astral. Et un thème astral est quelque chose de très complexe. Si tu es capable, lis ça avant de continuer à dire des conneries:
« Thème astrologique »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A8me_astrologique
Et si tu veux vérifier si l’astrologie fonctionne, fais-toi faire le thème astral par quelqu’un de sérieux (une étude en 20 pages minimum, par exemple) et après tu rigoles, tout en essayant d’expliquer les « coïncidences troublantes » et en te demandant comment c’est possible qu’on décrive des choses de ta personnalité que tu as toujours caché à tout le monde.
Je te rappelle que Jung, quand il ne comprenait pas l’un de ses patients, il l’envoyait chez un astrologue pour qu’il lui fasse le thème. Et que Pessoa a failli s’installer comme astrologue à Lisbonne (mais qui sont Jung ou Pessoa à côté de toi ou de la Blatte de blog, qui avez passé
des années à étudier l’astrologie pour en démontrer sa nullité?).
Par Nicolas Jacquard et Jean-Nicholas Guillo, envoyés spéciaux à Irkoutsk et Angarsk (Russie). Traduction Dimitri Boulba (agence Ideatranslate)
Le 8 avril 2018 à 10h36, modifié le 10 décembre 2018 à 10h48
Leur monde d’hier venait de se désintégrer. Celui de demain n’était pas encore né. En cette décennie 1990, pour se déplacer, il était de coutume pour les Russes d’arrêter les véhicules d’un bras levé. Surtout en Sibérie. Surtout l’hiver. Quand ce territoire-continent se transforme en congélateur à ciel ouvert. Un homme, Mikhaïl Popkov, 53 ans, en avait fait son terrain de chasse, massacrant 81 femmes, que ce policier s’était proposé de ramener à bon port.
Vingt années durant, dans sa ville d’Angarsk, à l’Ouest du Baïkal, ce prédateur lui-même rompu aux techniques d’enquêtes a réussi à échapper à la justice. Un « maniaque » à l’instinct hors norme, dont la carrière criminelle a prospéré sur les ruines d’un système judiciaire exsangue.
à la fin de 1888 ; le second — chute des marches
Renato
La chute, de manière insitante, surtout si répétée, me semble faire partie des prodromes.
vanina dit@
cher Pablo,pensez vous qu’un homme tatillon et borné
comme Ancelle, qui n’a laissé de lui aucune trace, à
part la persécution de B., aurait pu comprendre les
angoisses d’un homme délaissé par sa mère, honni par
le Général Aupick, toujours en manque d’argent,et d’amour. J’ai lu la correspondence, je connais B.
par coeur. Mais enfin, les deux sont incomparables.
Je vous remercie pour votre attention.
Si vous aimez beucoup Dostoievski, sachez aussi qui’il
écrivez à grande vitesse por payer les dettes de son
frère Michail, et que en 5 volumes, un academicien
Joseph Frank, a publié une vaste étude sur toute la
vie intellectuelle russe et l’oeuvre de Fiodor Michailovich.
Pétomane, j’attends toujours (assis) tes commentaires sur les prédictions pour 2020 de M. C.Dean, publiées en 2019 (ça t’a laissé sans voix? tu n’as pas osé nous expliquer que c’était du pur hasard?):
« Comme plusieurs astrologues le savent, nous allons faire l’expérience d’un puissant stellium [amas planétaire en Conjonction dans un même secteur du ciel] en 2020, soit Jupiter conjoint à Saturne et à Pluton en Capricorne. Tout cela suscite de vives inquiétudes au sein de la communauté astrologique pour de bonnes raisons. Étant un aspect planétaire rare qui peut créer une période difficile, mais comme pour tous les transits, il a également le potentiel de nous aider à changer ainsi qu’à orienter notre société dans une nouvelle direction.
[…]
Selon le thème annuel, 2020 sera une année charnière dans l’histoire de l’humanité ; et même si elle risque d’engendrer diverses situations difficiles, elle nous offrira malgré tout l’occasion de nous libérer de cette inaction et d’instaurer des changements indispensables dans notre attitude, mais également dans notre direction de vie. L’Amérique du Nord sera très vulnérable, dû à l’endroit où ce stellium se produira, et nous vivrons certainement des moments difficiles de peur et de doute. Cependant, je suis prudemment optimiste aussi sur le fait que nous allons apprendre de précieuses et grandes leçons sur le monde et sur notre place dans celui-ci. Et très sincèrement, je pense que quelles que soient les circonstances résultant de cette conjoncture, nous avons assurément la capacité de les dépasser dans une nouvelle ère de compromis et d’humanisme qui libérera enfin l’Amérique des limites de notre système, mais aussi de l’inégalité financière qui étouffe notre croissance et notre capacité à véritablement entrer dans le XXIe siècle.
[…]
En 2020, Mars ajoutera une fois encore son influence dès qu’elle prendra position au signe de Terre qu’est le Capricorne (16 février), et commencera à exercer son impact au puissant stellium Jupiter-Saturne-Pluton. En mars 2020, Mars commencera de plus en plus à appliquer son action énergique à ce stellium, ce qui lui donnera plus de pouvoir et pourra même ajouter une colère profonde à cet aspect déjà dangereux.
[…]
En 2020, le rigoureux stellium au signe du Capricorne soulèvera de sérieux aspects contradictoires, en particulier en seconde partie du mois de février, mais ces aspects difficiles se poursuivront tout au long de l’année et seront de nouveau en orbe étroit en septembre 2020. Sans aucun doute, cela créera beaucoup de peur et d’instabilité sur les marchés boursiers toute l’année, et pourrait même entraîner un fort sérieux ralentissement des marchés, voire un krach boursier possible.
[…]
En astrologie, Pluton a régence sur le pétrole, sans compter que cette planète régit aussi les marchés commerciaux. Saturne conjoint à Pluton en 2020 supprimera sévèrement les marchés pétroliers et leurs actions. […] Avec Jupiter dans le mix, nous devrions assister à de sérieuses fluctuations du prix du pétrole et des actions, similaires à celles des actions des années 1970, lorsque les marchés ont connu de violentes fluctuations.
[…]
avec Jupiter et Saturne conjoint à Pluton en 2019-2020, nous pourrions assister à une chute sévère des marchés. La période allant de 2019 à 2023 sera semée de dangers potentiels. Cela semble évident.
[…]
Notre espèce n’accepte pas facilement les modifications jusqu’à ce qu’elle soit passée par une forme de douleur ou d’inconfort. Ceci est également vrai tant pour tout individu que pour le collectif. Le quatuor Mars, Jupiter, Saturne et Pluton en aspect, ce transit soulèvera certainement des préoccupations cachées et nous mettra dans une certaine détresse. […] Alors que Jupiter est impliqué dans ce transit, il pourrait se produire quelque chose de très grave. Si tel est le cas, quels seront les effets secondaires ?
[…]
Le futur stellium de 2020 pourra créer des moments difficiles et douloureux, mais il a aussi le potentiel de nous obliger à voir enfin le monde et notre place dans une perspective plus claire et plus honnête».
Marie Christine Dean. « Astro-logique Horoscope 2020 » (Béliveau Éditeur. Boucherville (Québec), 2019).
C’est l’histoire d’un beau scandale judiciaire et sociétal. Pendant quinze ans, un homme, solitaire, toxicomane, habitué des hôpitaux psychiatriques, revendique tous les meurtres non élucidés du pays. Trente-trois au total. Malgré l’absence de modus operandi, de preuves et de témoins, les médecins, les enquêteurs et les magistrats se laissent mystifier. Tout était faux, mais le pays voulait son tueur en série…
https://www.books.fr/comment-la-suede-sinventa-un-serial-killer/
Retour au sujet via Ed Mc Bain, je cite de mémoire ses Chroniques:
« Les vraies histoires policières ne ressemblent pas aux romans « écrit par des Dames dans le Sussex. »
Gaboriau dans l’Affaire Lerouge écrit quelque chose de rétrospectivement prophétoique ou amusant sur les banlieues calmes et sur celles qui attirent le crime. Rappelons qu’elles commençaient juste à etre urbanisées!
Le Père Brown est appelé dans les pays anglo-saxons sans distinction de confession le Détectyive du Bon Dieu.Je ne pense pas que la conversion au catholicisme ait fait autre chose qu’ossifier le monde de Chesterton, qui, par nature, à besoin d’une métaphysique anti-matérialiste et d’un punching-ball sur lequel s’exercer. On sent cet anarchisme de Dieu quel qu’il soit dans « le Nommé Jeudi », ou ce monde n’a pas encore trouvé son équilibre. Une lecture exclusivement catho de Chesterton me parait des plus réductrices. Ce n’est pas Mauriac! Voir aussi les contes non Browniens publiés sous le titre trompeur de « La Fin de la Sagesse » à l’Age d’Homme. Ce n’est que le titre d’un des contes.
Gaga bougros est affalé devant son ordi, plouf ! ou bien il ne sait pas quoi répondre le vieux confiné
pas finaud
le livre dont parla l’article de BOOKS COMME UN POLAR
L’Affaire Thomas Quick de Comment la Suède s’inventa un serial killer, Denoël
Pablo, c’est justement quand vous en avez parlé que j’ai changé d’opinion sur l’astrologie, jusque là j’y croyais pas du tout, mais quand on lit ces prédictions, leur précision, leur exactitude, c’est juste incroyable.
il existe tellement de phénomènes inexpliqués, les institutions savantes préfèrent ignorer en se moquant.
@ Vanina
Si vous connaissez Baudelaire par coeur et vous avez lu sa Correspondance vous savez, donc, que le seul coupable des problèmes d’argent qu’il a eu toute sa vie était… lui même! Si mes souvenirs sont bons, il a dilapidé la moitié de l’argent qu’il a réçu de son père dans l’année qui a suivi l’héritage…
Quant à la monumentale biographie de Dostoïevski par Joseph Frank, j’ai les 5 vols. en version digital en espagnol, mais je ne les ai pas encore lus.
On vous a déjà répondu il y a deux ou trois fils par un extrait de Madame de Thèbes dans ses prévisions remarquablement fausses d’avant 1914, toutes fondées sur une grande ^prudence rhétorique n’excluant pas une bonne observation de l’actualité!
Les enquêteurs ont annoncé vendredi l’arrestation de cet homme de 36 ans qui travaillait comme médecin chargé de la prévention dans un hôpital de Tchéliabinsk, dans l’Oural. Il a été inculpé pour avoir utilisé à dessein un faux diplôme de médecine afin d’obtenir un poste en novembre dernier.
Identifié par les médias locaux comme Boris Kondrachine, il a été embauché alors qu’il avait été condamné en 2000 à suivre un traitement après « avoir commis un crime particulièrement grave », a indiqué le Comité d’enquête russe, principal organisme chargé des investigations criminelles.
Selon des médias russes, en 1998, lorsqu’il était encore lycéen, le « faux docteur » avait injecté un sédatif à un camarade avant de le démembrer et de boire son sang.
Kondrachine « se considérait comme un vampire », assure le site d’information local Znak.com.
En août 2000, Boris Kondrachine avait été interné dans un hôpital psychiatrique après avoir été diagnostiqué schizophrène, selon le journal local Tcheliabinskaïa Nedelia. Il est sorti de l’hôpital dix ans plus tard.
Kondrachine avait été embauché comme médecin, chargé d’encourager les gens à ne pas boire d’alcool, à ne pas fumer et à faire de l’exercice, a indiqué la responsable du département municipal de la santé, Natalia Gorlova. Il a été arrêté après avoir été reconnu par un psychiatre qui l’avait traité lors d’un forum médical, selon Interfax.
Rappelle-toi, Pétomane, (et médite-le, si tu arrives à le comprendre avec ton ciboulot « scientifique ») le mot très profond d’un autre grand Scorpion (étrange que tes deux grandes idoles soient du même signe – tu dois avoir du Scorpion dans ton thème, ce qui expliquerait aussi ton profond masochisme, puérilement provocateur, qu’on voit à l’oeuvre tous les jours ici):
« Tout ce qu’il y a de décisif dans la vie se produit au delà de l’intelligence rationnelle. »
(Robert Musil. L’Homme sans qualités)
« Tout ce qu’il y a de décisif dans la vie se produit au delà de l’intelligence rationnelle. »
(Robert Musil. L’Homme sans qualités)
…affirmation gratuite et partisane….l’inverse est tout aussi vraie !
Merci, Closer, pour cette page de Chateaubriand des Mémoires d’outre-tombe.
La rue du Cherche-Midi est ici bien sinistre…
Pourquoi les enfants avaient-ils donné au choléra le nom de Nicolas Morbus ?
J’ai d’abord pensé à Hugo à cause du petit peuple des vieilles rues de Paris avant de me souvenir de … Morbus..
Juste avant cette page, ces lignes terribles :
« Rien de tout cela: le choléra nous est arrivé dans un siècle de philanthropie, d’incrédulité,de journaux, d’administration matérielle. Ce fléau sans imagination n’a rencontré ni vieux cloîtres, ni religieux, ni caveaux, ni tombes gothiques ; comme la terreur en 1793, il s’est promené d’un air moqueur, à la clarté du jour, dans un monde tout neuf, accompagné de son bulletin, qui racontait les remèdes qu’on avait employés contre lui, le nombre des victimes qu’il avait faites, où il en était, l’espoir qu’on avait de le voir encore finir, les précautions qu’on devait prendre pour se mettre à l’abri, ce qu’il fallait manger, comment il était bon de se vêtir. Et chacun continuait de vaquer à ses affaires, et les salles de spectacle étaient pleines. J’ai vu des ivrognes à la barrière, assis devant la porte du cabaret, buvant sur une petite table de bois et disant en élevant leur verre: «À ta santé, Morbus!» Morbus, par reconnaissance, accourait, et ils tombaient morts sous la table. »
Phil, pas très fairplay : Dosto.. ïevski a publié le début de C&C (nom familier désignant Crime et Châtiment) dans le « Messager Russe », un peu l’équivalent de « l’Action Française » !
cela devrait vous inciter au respect.
tout fout le camp…
« Tout ce qu’il y a de décisif dans la vie se produit au delà de l’intelligence rationnelle »
justement, figurez-vous que nous en parlions hier ici même avec christiane, disant que c’est là un point commun avec l’ami Gilbert Keith.
@closer
d’où sont tirés les extraits que vous avez postés?
ces images de liquefaction putride des cadavres exposés au soleil m’a fait penser aux vers de Baudelaire dans la charogne avec » le noir bataillon de larves qui coulait comme un epais liquide le long de ces vivants haillons »
la dernière de Justin Crétin !… « l’inverse » !!! heureusement qu’il est revenu le grand intello comme le p’tit Court, on s’ennuyait du farfadet lettré
je me permets de faire remarquer que cette histoire entre Nietzsche et Dostoïevski on la trouve dans un roman datant d’il y a qq années (dont j’ai hélas oublié le titre et le nom de l’auteur), mais j’avais copié ce passage j’avais trouvé fort intéressant :
« S’ensuivent toute une série de commentaires où il est question de Proust, de Nabokov et de Thomas Bernhard, le pauvre Yorick revient à la charge en parlant cette fois de Nietzsche et de Dostoïevski alors qu’il n’est aucunement question de ces auteurs dans la discussion, toujours ses mêmes obsessions névrotiques.
Nietzsche a disjoncté en lisant Crime et Châtiment, écrit Yorick dans son commentaire, notamment le passage du rêve de l’enfant Rodia, quand Rodia Raskolnikov se promène avec son père et assiste à la mise à mort de ce jeune cheval, c’est prouvé, Nietzsche lisait ce livre quand il s’est retrouvé nez à nez devant ce cheval battu par son maître dans les rues de Turin, c’est prouvé, il s’est jeté sur ce cheval en pleurant, en embrassant ce cheval, ses larmes se mélangeaient à la bave de ce pauvre cheval essoufflé, abattu, il s’est mis à pleurer en demandant pardon, non pas pardon pour les coups infligés à ce cheval en particulier, non il demandait pardon pour tous les chevaux battus, il demandait pardon pour toute les innocences maltraitées, pour tout le mal causé par les hommes sur cette terre depuis l’aube des temps. Les gens ont cru que c’était tous ses râteaux qu’il prenait avec les filles qui l’ont fait disjoncter, c’est faux !!! C’est Dostoïevski ! Déjà enfant, alors qu’il se promenait avec son père ce dernier s’est pris le perron de la maison dans la tête en tombant dans les escaliers, cette fois ce n’est pas son père qui se prend le perron dans la tête après s’être pris les pieds dans le tapis, c’est lui qui se prend la réalité de Dostoïevski dans la tronche ! et pas que l’histoire du cheval, aussi l’histoire de la culpabilité, et aussi l’envers du décor, parce que Nietzsche qui n’a jamais pu se lever une gonzesse normalement allait voir les putes, Dostoïevski lui a montré l’envers du décor avec le personnage de la petite Sonia, fini les histoires de surhomme capable de vivre par-delà le bien et le mal, fini ces fadaises d’amor fati et d’éternel retour, fini la volonté de puissance, bienvenue dans le monde réel ! Fini de jouer le mariole en s’inventant toutes ces fables pour soi-disant affronter la réalité du monde, cette réalité il l’a prise en pleine poire comme on se prend un trolley bus en traversant la rue : sans le voir venir ! Fini de s’inventer des fables pour ignorer les réalités du monde, Dostoïevski l’a ramené à la réalité ! Il s’est pris l’envers du décor dans la tronche, et voilà pourquoi il a pété un boulon, Dostoïevski 1, Nietzsche 0, fin du match ! Et aujourd’hui nous assistons à quoi ? Nous assistons à la grande comédie nietzschéenne, ah qu’elle est belle la grande mascarade de l’individu tout puissant, le grand spectacle tragi-comique interprété par tous ces crétins de nietzschéens, la grande comédie de tous ces bataillons de philosophes de mes deux, quand trouverons-nous enfin le courage d’envoyer paître tous ces crétins ! a le malheur d’écrire ce pauvre Yorick dans son commentaire, a le malheur d’éructer ce pauvre Yorick avec ses points d’exclamation, a le malheur de vociférer ce pauvre Yorick avec ces triples points d’exclamation, comme des coups de poing sur la table, des coups de poing avec sa chaussure, il enlève sa chaussure et tape avec le talon de sa chaussure sur la table pour se faire entendre, il veut une nouvelle guerre froide, une guerre froide qui s’attise à grands coups de pompe sur la table, par peur de se laisser mourir de froid.
S’ensuivent alors toute une série d’insultes contre ce pauvre Yorick, les autres qui jusque-là s’insultaient entre eux font front commun, les heideggeriens et les anti-heideggeriens, les céliniens et les anti-céliniens, les croyants et les athées, tous les pro et les anti se liguent contre ce pauvre Yorick.
Je ne vois qu’un seul crétin ici, c’est toi mon pauvre Yorick, écrit Job. Que t’avons-nous fait de mal mon pauvre Yorick pour nous infliger ainsi le supplice de nous donner à lire tes pensées débiles, Dostoïevski n’est rien de plus qu’une grenouille de bénitier antisémite, rien de plus, écrit à son tour Roméo dans son commentaire. Mon pauvre Yorick tu es tombé bien bas, tu sais quoi ? tu devrais t’acheter un vélo pour aller faire du sport et prendre un peu l’air, écrit à son tour Ophélie. Bienvenue dans l’univers démocratique d’internet où le premier imbécile venu peut déballer toutes ces âneries en toute impunité, Tocqueville revient ! Ils sont devenus fous ! surenchérit l’intellectuel Stephen Dedalus dans son commentaire. »
Renato est l’intervenant dans ce blog le plus intéressant, le plus artiste, le plus cultivé, le plus sage, le plus cosmopolite, le plus polyglotte et celui qui a le plus d’expérience des milieux de l’art (il a connu beaucoup d’artistes, compositeurs, interprètes, écrivains…).
Malheureusement, il a un gros défaut, inhérent à son signe astrologique: il est trop discret, voire même trop humble pour vouloir faire partager sa culture et ses expériences artistiques, et même trop distant, comme souvent les Capricorne, ne participant presque jamais aux discussions et aux polémiques du blog, ne donnant presque jamais son opinion sur des thèmes qu’il connaît pourtant très bien (il ne parle jamais, par exemple, des grands compositeurs – il met du Beethoven en ce moment, mais on ne sait pas ce qu’il pense des oeuvres dont il met le lien). Moi je ne suis même pas arrivé à savoir ce qu’il pense vraiment de l’art abstrait, par exemple…
On se demande comment il a atterrit ici et surtout comment il reste dans cet endroit plein « de bruit et de fureur », entouré de barbares qui ne font que le contraire que lui.
Cette Madame de Thèbes ne savait pas lire les cartes… de géo. Quand on fait métier de prédire l’avenir, on choisit de s’appeler Madame de Delphes. Cela fait tout de suite plus sérieux.
@ jazzy
cette collection dans laquelle avait paru une premiere version des souvenirs d’herculine Bbabin reecrits et presentés par Foucault n’était pas « les vies parallèles ».
ces livres qui presentaient dans une optique pedagogique des textes historiques etaient de petit format ,a peine plus grand que celui des petits classiques, et si je me souviens bien il y avait un bandeau bleu sur le haut de la couverture textes
Il est drôle le Pétomane: il appelle Dostoïevski « Dosto » et moi il me vouvoie !!
(Décidément, il n’a pas le moindre sens du ridicule).
Dear Pablosenvetyfive, le secret de renato, le martini, trois olives enfilées d’un coup, ça pose son homme. james bond, quel signe
De plus en plus drôle, le Pétomane !!!
je me permets de faire remarquer que cette histoire entre Nietzsche et Dostoïevski on la trouve dans un roman datant d’il y a qq années (dont j’ai hélas oublié le titre et le nom de l’auteur), mais j’avais copié ce passage j’avais trouvé fort intéressant :
hamlet dit: à
Il s’agit de « Antimatière » le roman de Maurice Desborels publié chez des finlandais à compte d’auteur !!
À force de recevoir des castagnes, il devient lucide, l’ami Wikipédio. Il n’ose plus s’auto-citer…
james bond, quel signe
Phil dit:
Son créateur, Ian Fleming, comme tant d’autres écrivains et comme tant de gens qui ont eu du succès et ont été très connus, était Gémeaux (le signe de la communication, comme par hasard).
Gémeaux asc. Verseau comme son « père »: ça correspond tout à fait à « Bond, James Bond ».
JiCé (« l’inverse est tout aussi vraie ! ») rejoint Michel Waldberg, qui parlait bien d’Isidore Ducasse et de Lautréamont (en les distinguant soigneusement).
À propos de Rester vivant de Houellebecq :
« Ce sont des injonctions péremptoires de jeune homme, des aphorismes éminemment réversibles. Mais tout aphorisme ne l’est-il pas […] ? »
Il est tentant de collectionner ces formules concises qui sonnent bien (les recueils de citations, publiés, en ligne ou « faits maison », en regorgent).
Elles sont d’un bon rapport, on peut les placer un peu partout, pour se faire mousser (lycéen) ou pour clouer le bec à l’autre, l’équivalent du smash. Ou du proverbe (autre forme brève) chez les moins snobs.
et alii, ça ne vous étonne pas j’espère ces histoires de tueurs en série, avec votre boulot vous savez comment fonctionne la conscience humaine, n’est-ce pas ? avec ses couloirs sombres et ses portes qui craquent quand on les ouvre, que trouve-t-on derrière ces portes ? des individus qui vous tombent dessus, comme cet enfant de douze ans qui pointe son doigt vers vous : « regarde ce que tu es devenu ! qu’as-tu donc fait de ta vie », qui est cet efnant se demande la conscience, n’est-ce pas moi à son âge ? la conscience essaie alors de se défendre : « souviens toi du père, de la mère, tout ça n’est pas sa faute ? », mais l’enfant n’en démord pas, il montre des images à la conscience : regarde ! et arrête donc de te raconter des histoires ! tu étais libre de tes choix ! tu es le seul responsable ! », la conscience ne sait plus quoi répondre, l’enfant a raison, la conscience ouvre une autre porte, et encore une autre, toutes grincent, toujours ces mêmes craquements macabres, derrière la porte apparaissent d’autre personnes, la conscience les reconnait, et chacune y va de ses accusations, quand la conscience proteste elles montrent des photos, sortent des preuves « cesse donc de te mentir, vois ces preuves, tu étais libre de tes choix, ne cherche te pas d’alibi tu es le seul responsable ! ».
et alii, que doit faire la conscience quand elle sort quand elle ouvert toutes ces portes et sort de ce couloir , sinon devenir un tueur en série qui va torturer ses victimes avant de les faire mourir lentement ?
la limite qui nous sépare de ce tueur en série est tellement fine et alii, mais tout ça vous le savez déjà n’est-pas ?
et merde j’ai laissé cramé mes cookies dans le four !
Bond, james bond
merci Pablo pour le tirage de cartes. fussiez vous girl, une bonne claque sur le fessier. selon manière et marque déposées dans « Goldfinger ».
hamlet, m’étonner, non pas précisément, mais ça me fait de plus en plus peur, comme la RDL,à chaque fois ,vraiment très peur;dites voir, avez vous tenu, vous, un vrai pistolet en main?ou une carabine? à quel âge le première fois, si oui;vous en souvenez-vous? et des pensées qui vous ont traversé l’esprit?
POUR COMPRENDRE LES REMARQUES DE ROSE/
Bouches-du-Rhône: Trois hommes soupçonnés d’avoir cambriolé 34 maisons de retraite
FAITS DIVERS Trois hommes ont cambriolé bijoux, cartes bleues et billets de résidents de maisons de retraite en fracturant, de nuit, le coffre-forts d’une trentaine d’Ehpad des Bouches-du-Rhône
bonne journée
Et alii
Cela n’a rien à voir avec les remarques.
Bises
Pensez-vous que l’apparition de nouveaux virus comme le Covid-19 va se multiplier ?
Je le pense. Je le vois en lien avec l’écologie et pourtant je ne suis pas très écolo. On est de plus en plus en contact avec la vie sauvage. On ne cesse de repousser la biodiversité et on s’entasse de plus en plus. Dans la nature il y a des dizaines, des milliers, de coronavirus qui se divisent dans leurs hôtes et il y a parfois quelques erreurs et ces virus obtiennent la capacité d’infecter un humain. Mais il ne se passe rien s’il n’y a pas d’humain. Au contraire un seul animal peut infecter l’humain, et ce jour-là un humain a pris le virus du pangolin. C’est un jeu de coïncidence en réseau un peu comme la loterie. Mais l’humain vit de plus en plus près des forêts et de plus en plus dans des mégapoles, ces conditions sont favorables pour des épidémies de ce type. Avec la déforestation, le changement climatique et le fait que nous sommes de plus en plus nombreux, et donc de plus en plus serré, le risque que le virus se répande est plus important. Regardez New York, c’est l’endroit le plus touché.
Pour Jean-Michel Claverie,
hamlet dit: à
et merde j’ai laissé cramé mes cookies dans le four !
Mets-toi une alarme ou reste à côté du four. À l’odorat.
C’est bon les cookies, miam.
roseCela n’a rien à voir avec les remarques.
c’est vous qui le dites
pourquoi pensez vous que l’on ferme tant de « portes? »
les EPHAD (etc)redoutent les intrusions de l’extérieur
Tu crois qu’être cosmopolite est une qualité, Pablo ?! Pour moi c’est un défaut.
Regardez New York, c’est l’endroit le plus touché.
Et alii
C’est inouï : les gens aiment vivre groupés et on nous dégroupe de force.
Où on réalise de force que les mégapoles sont les endroits les plus dangereux.
Remplace les termes par personnes d’un bel âge et mégapole par EHPAD tu verras le paradoxe. Les personnes âgées détestent vivre seules et on les regroupe dans des solutions de solitude extrême préjudiciables pour leur santé mentale.
Et les mégapoles c’est pour la santé physique.
et alii dit: à
« c’est vous qui le dites
pourquoi pensez vous que l’on ferme tant de « portes? »
les EPHAD (etc)redoutent les intrusions de l’extérieur. »
Je le dis pck je suis concernée. J’ai delandé une seconde fois à entrer, fin février, puis mi-mars. Il m’a été répondu « j’y songe » puis » je vous mets sur une liste d’attente si besoin de renfort ».
Je ne rentrerai jamais. Pourquoi ?
Pck j’observe et que le résultat est terrifiant.
Les EHPAD sont fermés à clé pck les résidents ne songent qu’à s’escaper.
Tout l’étage de ma mère, asilaire est empli de gens, ma maman first one, pôle oosition, répète « je veux rentrer chez moi. »
On les boucle comme chez les antiques asiles psychiatriques.
« si cette théorie est validée par les autres scientifiques du monde entier, il apparaît assez clairement que Sandeep Chakraborty et Bio Moon sont des candidats sérieux au futur Prix Nobel de Médecine. »
qui est donc ce Bio Moon….
Ma maman en pôle position.
Mme C.
Les autres.
« On prend la voiture, on rentre à ka maison ».
Souvent, les biens ont été vendus pour financer l’EHPAD. Y a plus de retour possible.
Prevotella et Bio Moon : 2 noms à retenir.
C’est tellement rare qu’un intervenant fasse ici l’éloge d’un autre, qu’il convient de saluer l’hommage de Pablo à renato !
« il met du Beethoven en ce moment, mais on ne sait pas ce qu’il pense des oeuvres dont il met le lien »
Du bien, forcément du bien, sinon il ne nous aurait pas proposé ces liens censés refléter ses propres goûts.
« On se demande comment il a atterrit ici et surtout comment il reste dans cet endroit plein « de bruit et de fureur » »
Il a dû arriver ici par hasard et en a apprécié le côté discussion de comptoir ?
DHH, dit: »d’où sont tirés les extraits que vous avez postés?
ces images de liquéfaction putride des cadavres exposés au soleil m’a fait penser aux vers de Baudelaire dans la charogne avec « le noir bataillon de larves qui coulait comme un épais liquide le long de ces vivants haillons»
Comme suite à mon précédent commentaire, il me semble s’agir toujours dans Les Mémoires d’outre-tombe de Chateaubriand, de la 4e partie – livre premier. (1830-1841) « incidences – Pestes – Choléra).
Chateaubriand y évoque simultanément la peste d’Athènes en 431, celle de Constantinople, la peste noire du XIVe s. qui « prit naissance en Chine » et qui « emporta les quatre cinquièmes des habitants de l’Europe », puis, Milan en 1575 et enfin en 1720, Marseille, à partir de « vaisseaux apportant de Syrie cette terrible calamité ».
« Les portes de la ville et les fenêtres des maisons furent fermées. […] et ces malades et mourants étendus sur des matelas et abandonnés sans secours; Des carcasses gisaient à demi pourries avec de vieilles hardes mêlées de boue […] les corps, exposés au soleil et fondus par ses rayons, ne présentaient plus qu’un lac empesté. Sur cette surface de chairs liquéfiées, les vers seuls imprimaient quelque mouvement à des formes pressées, indéfinies, qui pouvaient avoir des effigies humaines; […] c’est ainsi que la peste dévasta Marseille… »
Suivent les lettres datées de mai 1832 de Paris. « Qu’est-ce que le choléra ? est-ce un vent mortel ? sont-ce des insectes que nous avalons et qui nous dévorent ? qu’est-ce que cette grande mort noire armée de sa faux… ? » et les pages citées par x ce matin (« Nicolas Morbus » et la rue du Cherche-midi) et celles que j’ai jointes (les ivrognes qui trinquent et tombent morts sous la table.)
Bonne journée
christiane dit à Rose. J’ai laissé ci-dessous, pour vous, une petite escapade qui commence par ces mots : « Tenez, Rose, pour vous changer les idées…
Il y a dans le billet de Passou, un détour délicieux.
Il faut pour y musarder, ouvrir le lien permettant de lire un extrait du roman d’Antoine Sénanque « Que sont nos amis devenus ? »… »
C’est plus bas sur cette page.
et merde j’ai laissé cramé mes cookies dans le four !
hamlet dit
C’est quoi la recette des Cookies Pétomanesques?
et alii les armes tiennent peu de place dans ces histoires de tueurs en série.
leur arme principale ce sont les médias (pourquoi ils apparaissent dans les années 60), ils en font des « héros », repris dans les livres, comme ceux de Thomas Harris repris au cinéma : tout le monde sur la planète connait Hannibal Lecter ou Seven de David Fincher.
ils fascinent parce que le mal fascine, quand on les attrape, en prison ils reçoivent des centaines de lettres d’admirateurs, et surtout d’admiratrices, certaines allant jusqu’à leur proposer de marier avec elle, même si ce tueur a tué quinze jeunes femmes, et quand ils meurent d’autres veulent poursuivre leur oeuvre.
sans compter ces gamins fascinés par les images partaient rejoindre Daesh. Un reportage pris en otage a dit qu’un de ceux qui le gardaient était fan de l’émission tv : faites entrer l’accusé.
c’est bien plus qu’un problème d’armes, c’est juste une création de notre monde.
Pablo75 dit: C’est quoi la recette des Cookies Pétomanesques?
alors là, pas question que je vous la donne maintenant que je sais que votre petit chouchou c’est renato, alors que jusque là, vu tous vos témoignages d’amitié sincères et touchants à mon égard, j’étais sûr et certain que c’était…
non mais, puisque c’est comme ça gardez-le donc votre renato ! et à l’avenir cessez de m’envoyer vos mots doux ! hypocrite !
heureusement qu’il reste Brel pour nous consoler :
Je m’apprêtais à dire la même chose que jzman s/ renato-57 (lequel 75 m’étonne, quand tombe sa fureur coutumièer). Mais zut, JB me vole toujours la préséance. Je crois que c’est à cause de son signe astralopithèque qu’il a tjs qq secondes d’avance on me. Tant pis si j’en rajoute, mais je dirai que j’ai toujours trouvé un bon garçon en renato, un Pintinterest idéal comme gen-d-re d’erdélien, bien sous tous rapports, amicaliste aux apéros. Il faut donc cesser de l’agresser gartuitement, AMS !
Bonne journée, r.
« « On prend la voiture, on rentre à ka maison ».
Souvent, les biens ont été vendus pour financer l’EHPAD. Y a plus de retour possible. »
C’est vrai, et c’est une honte. Enterrer les vivants.
hamlet, je pensais à la première photo du billet
« Tout ce qu’il y a de décisif dans la vie se produit grâce à l’intelligence rationnelle. »
Sauf pour les théocrates monothéistes abrutis, qui sont à côté de leurs pompes depuis tout petit…
L’astrologie ? L’alchimie ?
Dépassées depuis des siècles, bordel de dieu !…
Donc, de la merde de transit pour intellectuels antiques qui attendaient l’astronomie et la chimie ou pour des bêtas, naïfs, infantiles, actuels crétins littéraires jusque dans leurs braies médiévales mouillées de rêves idiots.
J’ai lu le pitch mediapart, pour mieux s’introduire le covid se baladerait en voiture banalisée. Pour le séquençage, depuis les pays ont eu le temps d’en réaliser. Les chinois ont peut être pensé au départ que cela n’avait pas d’importance. Cela dit, après avoir pris des nouvelles de l’empire, Thema mardi , 1984 aujourd’hui, il paraît comme légitime de douter des info transmises et de la sincérité des dirigeants. Finalement, cette pandémie servira leurs vues hégémoniques.
J.B. Murray.
😉
Soleil vert, plus d’un tiers des morts en France n’aura pas bénéficié d’une prise en charge hospitalière, l’Allemagne dans son combat a associé le secteur privé de l’hospitalisation. En France ce même secteur représente un peu moins de la moitié de nos ressources hospitalières. Tous les établissements ne sont peut être pas en capacité de gérer convenablement les patients atteints du civisme 19, certains cependant auraient pu aider à prendre en charge une partie des patients qui n’ont bénéficié d’aucune assistance médicale. Étaient ils prêts à le faire?
Covid19 et non civisme.
DHH, en virtuose du net, Christiane a vite trouvé l’origine des mes citations (à moins qu’elle ne connaisse Les Mémoires d’Outre Tombe par cœur, rien ne m’étonne de sa part).
Dans ma vieille Pléiade, ce sont les chapitres 14 et 15 du livre 35 ième. C’est très curieux cette succession de deux chapitres qui s’intitulent « Pestes » et « Choléra ». Ils sont admirablement écrits et la fin du chapitre 15 (non citée ici) mérite d’être méditée…
Ceci dans le Monde du jour : « Le plan de déconfinement présenté par le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer a pris de court Matignon ».
Ceci dans la RdL : « les commentaires de Jean-Michel Jazzi ont pris de court Edouard Janssen ».
Conjonction astrale ?
Evoquer, par les temps qui courent, « Les Mémoires d’Outre Tombe » confine au manque de tact.
JC, non c’est : « Tout ce qu’il y a de décisif dans la vie se produit au delà de l’intelligence rationnelle »
Pablo confond « tout ce qu’il y a de décisif » avec « toutes nos connaissances décisives » comme si tout ce qu’il y avait de décisif de nos vies dépendait de nos connaissances.
ce qui signifie en résumé que Pablo considère que les connaissances tirées de l’astrologie sont de type irrationnelles, et comme elles sontau delà du rationnelle elles auraient un impact plus décisif.
en résumé il a compris tout le contraire de ce que dit Musil, ce qui ne m’étonne guère.
si on avait dit à Musil vous avez tel caractère parce que vous êtes né tel jour je crois que ça l’aurait beaucoup amusé.
parce que c’est transformer du non rationnel en rationnel, un moyen de maitriser ce qui nous entoure parce que si cela nous échappe nous en avons peur comme disent Musil et Chesterton.
chez Pablo on retrouve la même chose avec les pseudos : il veut absolument savoir qui est qui pour pouvoir se repérer, l’astrologie entre dans cette même logique, ce besoin de trouver des repères, de faire des catégories, de classer, de ranger, d’organiser, pour que chaque chose soit bien à sa place et surtout pas à côté…
Ceci dans la RdL : « les commentaires de Jean-Michel Jazzi ont pris de court Edouard Janssen ».
Conjonction astrale ?
est cque si je disais qu’alesquia est une ‘bonne fille’..baroz y dirait que je dis du bien d’elle
Evoquer, par les temps qui courent, « Les Mémoires d’Outre Tombe » confine au manque de tact
mais les cadave putrides qu’ont dirait des escargots tout chaud c’est esquis..c’est comme les godmichets à lassouline..mais comment qui fait!
Le jeune qui lisait des romans de haine…
B dit: à
Covid19 et non civisme
havec béré on est toujours comme un gros camlar de la mort sur une route de la cordyère..500m de précipisse..et des chute de pierre comme des astéroide de fin du monde..hou lhinverse..mais arg ça change rien
Le jeune qui lisait des romans de haine…
tu préfères les vieux qui s’enculent..spèce de décadent d’ozzie
« Déboires d’outre-mer » de Bateaubriand.
Sauf pour les théocrates monothéistes abrutis
à jéruzalème tout est millimétré jicé..un mome qui bouge hune oreille..et ratatata..les catholiques aiment les enfants..dis pas lcontraire
parce que c’est transformer du non rationnel en rationnel, un moyen de maitriser ce qui nous entoure parce que si cela nous échappe nous en avons peur comme disent Musil et Chesterton.
havec keupu on est scaphandrier dans une fosse a merde..
closer dit: « DHH, en virtuose du net, Christiane a vite trouvé l’origine des mes citations (à moins qu’elle ne connaisse Les Mémoires d’Outre Tombe par cœur, rien ne m’étonne de sa part). »
Oh, désolée, je vous ai appelé X dans mon commentaire adressé à DHH.
Par cœur ! non, bien sûr. Une très ancienne lecture (avec cœur) que j’aimais. C’était au temps si doux où j’accompagnais une semaine par an ma mère dans sa Bretagne natale (Saint-Brieuc). Une année nous avions choisi Saint-Malo. Je découvrais cette petite île où est enterré Chateaubriand, le Grand Bé. (La légende d’un géant endormi face à la mer – et quel géant !- qui garde un trésor… Be, signifie tombe en breton.
Nous ne pouvions y accéder, le sillon était glissant et boueux pour ma mère.
J’avais glissé dans ma valise le tome 1 des Mémoires d’Outre Tombe, cette œuvre-phare de Chateaubriand. Un livre magnifique plein de lettres passionnantes. Celle-ci, qui fait écho à la peste /choléra, (je crois qu’il les confondait !) m’a étonnée car elle reprenait la rue du Cherche-midi que j’avais choisie pour Rose.
Charles de Gaulle (cité par Ph. de Saint-Robert dans De Gaulle et ses témoins – Rencontres historiques et littéraires) :
» À Colombey, le 24 octobre 1947, à l’heure du thé, le Général parle de Chateaubriand : « L’an dernier, j’ai relu lentement les Mémoires d’outre-tombe […] C’est une œuvre prodigieuse… Il pose sur l’avenir un regard profond… En fait, il avait presque tout vu… voyez-vous, Chateaubriand est un désespéré… mais jusque dans son désespoir il fait face, il se redresse de toute sa taille » .
« havec keupu on est scaphandrier dans une fosse a merde.. » :
Alexia Neuhoff dit: « Evoquer, par les temps qui courent, « Les Mémoires d’Outre Tombe » confine au manque de tact. »
Un si grand livre…
On évoque bien « La Peste » de Camus », « Le hussard sur le toit » de Giono…
pourquoi cette tristesse soudaine ?
mais jusque dans son désespoir il fait face, il se redresse de toute sa taille
ma mère! est ce bien des propos a tnir a coté d’une tombe alesquia
@ bouguereau. Ouii oui on peut le dire que c’est une bonne fille, alesquiane… on est au moins deuz à le penser ! Elle s’impose progressivement à l’erdélie, A.N., fait son trou et lequel ! Elle nous tient au courant de ce qu’il y a dan le Monde ! Elle est des nôtres, mais l’a pas encore bu son verre comme nous autres (ô refrain)..
__________
Bon, allez zou, je vous préviens, je vais bientôt faire ma Clopine sur l’erdélie. Car après les déclarations de Jean-Luc Ménilmuchon : (« Penser la mort, penser à la façon de mourir, penser aux morts et à ce que l’on fait d’eux, c’est une activité mentale révolutionnaire dans notre époque confinée »), c’est le moment ou jamais de faire mon coming-out testamentaire de lecteur au long cours.
Après…, le sera trop tard.
Je compte vous en faire le chapitre, à l’rdl avec l’accord de Passoul, en 3 ou 4 épisodes successifs, car 10 pages d’un seul tenant, ce serait un brin trop long pour la capacité moyenne des estomacs collectifs.
On verra bien… En espérant 1 ou 2 encouragements préalab’. Sinon, pas question. On a quand même sa dignité morbide, hein !
Voilà qui irait bien avec le billet d’avant !
« Le procès de Pascal Dufour s’est ouvert ce jeudi 10 septembre 2015. Le notaire est accusé d’avoir tenté de vendre une copie du manuscrit des Mémoires d’outre-tombe alors qu’il n’en serait pas le propriétaire légal.
Le tribunal correctionnel de Paris est actuellement confronté à une affaire qui dénote singulièrement dans le paysage judiciaire actuel. Pour la comprendre, il faut remonter au XIXe siècle. En 1836, François-René de Chateaubriand est un homme ruiné. Pour rétablir sa situation financière, il conclut un accord avec deux éditeurs. Celui-ci stipule que le célèbre écrivain, en contrepartie de la cession des droits d’auteur de son prochain ouvrage, les fameuses Mémoires d’outre-tombe, touchera la somme de 156 000 Francs ainsi qu’une rente viagère. En 1847, les pages dudit texte sont déposées dans l’ancienne étude du notaire de Chateaubriand, Me Cahouet, laquelle, suite au décès de ce dernier, est reprise par un certain Jean Dufour, ancêtre de Pascal Dufour. Après avoir conservé le manuscrit pendant plus d’un siècle, Pascal Dufour estime en être légalement le propriétaire. En 2013, il décide donc, à ce titre, de le vendre. Dans un premier temps, la transaction ne semble poser aucun problème et l’État, par l’intermédiaire de la Bibliothèque nationale de France, s’en porte acquéreur. Mais la situation se corse. Dans un second temps, la Justice estime en effet que Pascal Dufour n’est pas le propriétaire du manuscrit de Chateaubriand, qu’il n’a donc aucune légitimité à le vendre et le poursuit. Le procès doit permettre, entre autres, de répondre à cette question. Le jugement qui le clôturera sera rendu le 10 décembre. » (Marine Roberton – « Connaissance des Arts »)
La suite du procès :
https://www.lepoint.fr/culture/un-notaire-condamne-pour-avoir-mis-aux-encheres-un-manuscrit-de-chateaubriand
Fin provisoire de cette histoire :
« Finalement, le notaire fut considéré comme un simple dépositaire, et non pas comme propriétaire du manuscrit. Pascal Dufour avait donc été condamné en première instance. Après sa condamnation en appel, son pourvoi en cassation vient d’être rejeté.
Le manuscrit se trouve toujours à la BNF, sous scellé. La cour d’appel n’avait pas ordonné de restitution du manuscrit, ne retrouvant pas son propriétaire. » (Laure Besnier – 01.02.2018)
« si je disais qu’alesquia est une ‘bonne fille’..baroz y dirait que je dis du bien d’elle »
Non, le boug, je dirais que je ne suis pas sûr que ce soit une fille…
Pandémie de Robin Cook
: ALBIN MICHEL (
https://www.babelio.com/livres/Cook-Pandemie/1175468
Maurice Mimoun
la mort peut attendre
https://www.babelio.com/livres/Mimoun-La-mort-peut-attendre/665620
@ Pétomane
Tu es quand même d’accord avec moi que celui qui juge quelque chose dont il ne connaît absolument rien, est un con doublé d’un prétentieux.
Si en plus il s’agit d’une discipline extrêmement complexe pratiquée depuis au moins 3.000 ans sans interruption et qui a été exercée ou admirée par des gens comme Pythagore, Platon, Aristote, Ptolemée, Herodote, O. Khayyam, St. Thomas d’Aquin, Hildegarde de Bingen, Dante, Durer, Rabelais, Copernic, J. Cardan, Tycho-Brahe, Miguel Servet, Giordano Bruno, Luther, Shakespeare, F. Bacon, Kepler, Velázquez, Galilée, Newton, Goethe, Balzac, Pasteur, Yeats, Pessoa, Jung, Max Jacob, Huidobro, J. Green, Junger, Raymond Abellio ou Cortázar, entre beaucoup d’autres… tu seras encore une fois d’accord avec moi qu’en plus d’un con et d’un prétentieux, celui qui juge une telle discipline sans en rien connaître est un imbécile arrogant.
Et surtout un type totalement irrationnel.
Parce que quelqu’un de rationnel, devant quelque chose d’inconnu, avant de le juger, il l’essaie, s’informe, l’étudie.
Celui qui croit savoir par science infuse est un crétin. On est d’accord, non?
De toute façon, quoi attendre d’autre que de l’irrationalité, de l’arrogance, de la prétention et de la bêtise pure et dure de la part de quelqu’un qui a été communiste autant d’années que toi et à une époque où on savait depuis au moins 50 ans ce qu’était le communisme russe – sans parler de ce qui se passait en Chine ou à Cuba? Quand on avale sans broncher le Goulag, malgré Soljenitsyne et Chalamov, on est ou un salopard intégral ou un irrationnel naïf. Moi je choisis la deuxième option.
je dirais que je ne suis pas sûr que ce soit une fille…
Jazzi dit:
On voit que tu connais mal les femmes… Trop fine pour être un mec.
On voit que tu connais mal les femmes
tiens tiens!
un peu d’Amanda Lear dans le maintien d’Alexia Neuhoff, le côté rogomme qui fiche dedans dear Baroz.
Pablo tire l’horoscope à james bond, faut de la Miss Moneypenny à tous les étages.
avec bougros on est toujours dans une fosse à merde mais sans scaphandre… mais avec le Crétin
On ne sait pas s’il existe d’interwiew de Pythagore dans quelque Gala antique nous exposant ses vues. On ignorait que Platon, Aristote, et Hérodote, fussent astrologues. Il serait plus sage de dire qu’ils ne pouvaient pas être astronomes au sens moderne du terme.
Que l’astrologie ait occupée une place dominante au moins jusqu’à Newton en et hors d’Europe, explique assez la kyrielle de noms qui suivent, assénés sans merci et sans nuances. Goethe, Yeats et Jung étaient assez frottés d’alchimie ou d’ésotérisme pour y être encore sensibles. On aimerait voir les documents qui sont censés y rattacher Pasteur, Balzac, swedenborgien, je n’en disconviens pas. Si je suis incompétent dans les cas de Huidobro, de Pessoa et de Junger, Si je n’ai pas approché Green d’assez près pour qu’il me donne mon thème astral, je me méfierais de Max Jacob, souvent porté sur le canular, et d’Abellio, parfois dupe de ses conseillers comme c’est le cas dans son ouvrage coécrit sur la Bible… Une liste, de toute manière, n’est pas un argument.
Bien à vous.
MC
Pablo, vous énervez pas saperlipopette !
c’est bien vous qui avez cité cette phrase en faisant allusion à l’astrologie :
« Tout ce qu’il y a de décisif dans la vie se produit au delà de l’intelligence rationnelle »
L’appréciation de de Gaulle sur les Mémoires d’outre tombe, citée par Christiane, est d’une pertinence impressionnante. Rien d’étonnant évidemment compte-tenu de sa proximité intellectuelle avec Chateaubriand. Un mélange de lucidité impitoyable et d’idéalisme naïf. De Gaulle toutefois plus cynique, plus homme d’action, moins moral…
De Gaulle toutefois plus cynique, plus homme d’action, moins moral…
Barrès
Ce soir je mange du boudin aux fraises de saison.
Mr Court : « Une liste, de toute manière, n’est pas un argument. »
ah bon ? même la longue liste de ceux qui pensaient qu’il fallait brûler les sorcières ou qu’il fallait faire une saignée pour soigner le mal de gorge ?
À propos de Chateaubriand, je lisais hier soir les dernières pages du « Journal d’un étranger à Paris », où Curzio Malaparte fait des grands éloges des « Mémoires d’Outre-tombe » et donne envie de s’y plonger à nouveau (ou plutôt d’escalader sérieusement ce « 8.000 mètres », comme je ne sais plus quel écrivain espagnol appelait les gros chefs-d’oeuvre de la littérature – les Essaies de Montaigne, La Recherche, les Mémoires de St.Simon, el Quijote, L’Homme sans qualités, La Montagne magique, Guerre et paix, etc, etc – en les comparant aux plus hauts sommets himalayens).
Au milieu des années 80 j’avais lu une grosse anthologie en poche (dans une collection noire d »Anthologies » type « pavé » où il y avait aussi une du « Journal » de Michelet, et une autre de « Choses vues » de V.H.). Et après, par périodes, j’avais lu pas mal d’autres chapitres dans l’édition en Livre de Poche en 3 vols.
Il est temps de cesser les petites promenades dans des petites collines et de se mettre ou se remettre à escalader des 8.000 mètres.
(Pour parler de Chateaubriand, il manque le meilleur spécialiste du blog: Chalou.x. D’ailleurs, si tu passes par ici et tu peux encore écrire, quelle est la meilleure édition des « Mémoires d’Outre-tombe » hors Pléiade pour toi? Il me semble qu’il n’y en a pas dans la collection Bouquins, non? Et en poche il y en a de fiables?)
« Moi je choisis la deuxième option. »
C’est gentil, Pablo75 !
D. dit: « Ce soir je mange du boudin aux fraises de saison en regardant des films porno soft bavarois »
est-ce bien raisonnable D. ?
« Une liste, de toute manière, n’est pas un argument. »
Bien dit, M. Court !
@ MC, alias Petit Rappel
Lis une bonne Histoire de l’astrologie. Fais avec l’astrologie comme tu fais avec le reste: lis les spécialistes.
Quant à Junger et Green, lis leurs Journaux, ils en parlent.
« Une liste, de toute manière, n’est pas un argument. »
Non. Et ton opinion ou celle du Pétomane encore moins.
pourquoi chalou.x il s’est fait lourdé par passou ?
c’est bien vous qui avez cité cette phrase en faisant allusion à l’astrologie :
« Tout ce qu’il y a de décisif dans la vie se produit au delà de l’intelligence rationnelle »
hamlet dit: à
Montre-moi où j’ai écrit que cette phrase faisait allusion à l’astrologie?
C’est bien ce que je dis: tu ne sais pas lire, tu ne comprends pas ce que tu lis. Je ne sais pas si c’est l’âge, le covid ou un manque de neurones à la naissance, mais tu as un problème… On ne fait que perdre son temps en discutant avec toi.
Tu commences à me fatiguer « grave » comme disent les jeunes…
Pablo : bien d’accord ! le thème astral de Mr Court est absolument catastrophique, surtout dès qu’on dépasse le troisième décan, question science tous ces bretons : Chateaubriand, Renan et autres vivent encore à l’époque de Panoramix.
pourquoi chalou.x il s’est fait lourdé par passou ?
hamlet dit: à
Parce qu’il n’a pas été gentil avec la Surveillante en chef du blog.
Comme quoi, il y a encore plus imprudent que moi ici… 😉
Le duc d’Albe cultivait les fraises à Aranjuez, où c’est encore la spécialité tous les printemps, à la nata, sans boudin.
« Tu commences à me fatiguer « grave » comme disent les jeunes… »
Calme-toi, Pablo75 !
Moi j’ai lu les Mémoires d’Outre tombe dans le livre de poche, parfait…
Pablo75 dit: Rappelle-toi, Pétomane, (et médite-le, si tu arrives à le comprendre avec ton ciboulot « scientifique ») le mot très profond d’un autre grand Scorpion (étrange que tes deux grandes idoles soient du même signe – tu dois avoir du Scorpion dans ton thème, ce qui expliquerait aussi ton profond masochisme, puérilement provocateur, qu’on voit à l’oeuvre tous les jours ici):
« Tout ce qu’il y a de décisif dans la vie se produit au delà de l’intelligence rationnelle. »
(Robert Musil. L’Homme sans qualités)
»
Pablo : pourquoi toute cette tirade alors ?
si en plus de l’astrologie vous faites dans l’ésotérisme question communication ça va être le bordel.
Pablo75 dit: Parce qu’il n’a pas été gentil avec la Surveillante en chef du blog.
»
c’est qui la surveillante chef ? Alexia ?
moi elle me file les jetons.
à chaque fois que je vois écrit hamlet dans un commentaire à elle je vais me planquer sous le lit.
bien d’accord ! le thème astral de Mr Court est absolument catastrophique, surtout dès qu’on dépasse le troisième décan,
hamlet dit:
Si tu avais un seul gramme d’esprit scientifique tu me demanderais de te faire le thème astral pour vérifier si l’astrologie est vraie (comme j’ai fait étant jeune quand une tante férue d’astrologie me l’a proposé, parce que je me moquais de ses croyances dans les horoscopes).
Mais comme tous les dogmatiques, le fait que le monde ne soit pas comme tu as appris qu’il était à l’école et au lycée, est une idée qui te panique. J’ai beaucoup discuté d’ésotérisme en général et d’astrologie en particulier avec des dogmatiques comme toi et le point commun à eux tous est la peur panique que le monde ne soit comme ils l’ont imaginé. Ce sont les soi-disant « rationalistes » qui s’accrochent à une image de la réalité bien rassurante par peur du monde. L’inconnu les terrifie. C’est ça qui se cache derrière tous les dogmatismes rationalistes qui nient les évidences: la terreur de l’inconnu.
pourquoi toute cette tirade alors ?
hamlet dit: à
Décidément, tu ne sais pas lire. Je réécris le message sans les parenthèses, pour qu’elles ne te trompent pas – puisque visiblement tu ne sais pas ce que c’est une parenthèse:
« Rappelle-toi, Pétomane le mot très profond d’un autre grand Scorpion:
« Tout ce qu’il y a de décisif dans la vie se produit au delà de l’intelligence rationnelle. »
(Robert Musil. L’Homme sans qualités)
Avec tous ces gens qui parlent sans savoir , à longueur de journée , j’ai enfin appris quelque chose : l’ultracrépidarianisme.
Et ça existe depuis longtemps
Le dernier ouvrage de Frédéric Regard, Le détective était une femme – Le polar en son genre, est paru aux éditions PUF en 2018.
voir sur slate
http://www.slate.fr/story/185924/litterature-roman-policier-anglais-polar-origines-femmes-autrices-feminisme
Le p’tit Court n’a pas laissé Julien Green s’approcher de lui ! il a eu peur ?
c’est qui la surveillante chef ?
hamlet dit:
Tu crois que je suis suffisamment con pour te le dire et ainsi me faire lourder comme Chalou.x? Tu crois que je n’ai pas vu ton piège?
(Alexia est trop raffinée pour s’abaisser à un tel poste. Et toi tu es vraiment trop lourd pour t’en rendre compte).
pour renato
Les quatre saisons du polar italien
1 C’est ce qu’écrivait Alberto Savinio en 1932 (cit. in Benedetta Bini, Il poliziesco, in Letteratur (…)
S’immagina male un romanzo poliziesco dentro la cinta daziaria di Valenza o di Mantova, di Avignone o di Reggio Emilia.1
1Au début des années Trente, l’existence d’un polar italien semblait impensable. La société italienne, une société pour l’essentiel encore rurale, n’avait pas les caractères qui étaient considérés comme indispensables pour l’éclosion du roman policier : la plupart de ses habitants vivaient à la campagne ou dans de petites villes de province, alors que le polar avait besoin, pour être crédible, d’une grande ville industrielle, avec ses banlieues, son crime organisé, sa police corrompue ou héroïque, sa violence… Ce retard de la modernité, ainsi que la mainmise des écoles du roman policier d’importation anglo-saxonne (roman d’investigation d’un côté et narration hard boiled de l’autre) aura longtemps freiné le développement d’une école italienne du polar. Mais, à partir des années Trente, en grande partie à cause de la politique culturelle autarcique du gouvernement fasciste, il fallut bien créer un polar italien. Ce genre policier de la période du ventennio, dont les auteurs les plus connus sont Alessandro Varaldo et Augusto De Angelis, eut cependant une existence très courte, due à l’interdiction qui le frappa à la fin de la décennie : les romans policiers diffusaient l’image d’une société violente et délabrée, ce qui ne correspondait plus au discours rassurant et consensuel de la dictature.
https://journals.openedition.org/italies/2428?lang=en
. Pour ne citer qu’un chiffre, entre 1955 et 1960, cinquante-cinq collections de romans policiers voient le jour en Italie, toutes ou presque constituées de textes d’auteurs italiens sous pseudonyme anglais2. Dans ces conditions de semi-clandestinité, une véritable école du polar italien ne pouvait se créer. Ce n’est donc pas un hasard si les grandes réussites du polar italien de cette période seront l’œuvre d’exploits individuels : Leonardo Sciascia d’un côté, Giorgio Scerbanenco3 de l’autre. Et, avec la mort de Scerbanenco, se concluait aussi, écrivait Benedetta Bini, « la brève histoire du giallo italien »4.
ablo75 dit: Tu crois que je suis suffisamment con pour te le dire et ainsi me faire lourder comme Chalou.x? Tu crois que je n’ai pas vu ton piège?
»
ils ont été lourdés tous les deux ?
la surveillante et ch.loux ?
c’est marrant que quand qq se fait lourder on ne peut plus écrire son nom.
vous saviez que je suis le prochain sur la liste ? un tas de gens font pression sur passou, jusque là il tient bon, mais je suis pas sûr qu’il puisse supporter cette pression longtemps le pauvre.
et alii, si ça peut vous rassurer les truands et les tueurs en série ne lisent pas de polar.
le polar c’est un truc inventé surtout pour les honnêtes gens qui aiment jouer à se faire peur avant d’aller dormir, un peu comme le JT de 20h.
des trucs de gamins quoi.
Cuore meticcio est la deuxième enquête des détectives Lupin et Zoe Libra. Des malades en phase terminale sont victimes d’un tueur en série. Le suspect numéro un est Scarafaggi, un jeune marginal dont Zoe tombe amoureuse. Mais le vrai inspirateur des meurtres est le docteur Massimo Re, le directeur de la Clinica del Sorriso, qui élimine ses patients pour effacer toute trace d’utilisation de sang contaminé dans son établissement. Le cadre du roman est encore le quartier Pasteur à Milan. Cette fois-ci, la trame policière du roman sert plutôt de prétexte pour fournir une structure narrative à d’autres thèmes plus profonds, comme l’histoire d’amour entre Zoe et Scarafaggi, la grossesse et l’accouchement de Lupin et, enfin, la vie, la maladie et la mort :
Tu crois que je n’ai pas vu ton piège?
c’est vrai qu’ils sont très « piégeux »,comme on dirait au Canada;
eh bien travaillez sur le billet hamlet
ils ont été lourdés tous les deux ? la surveillante et ch.loux ?
hamlet dit
Décidément tu ne comprends rien aujourd’hui ! Tu as picolé ou quoi?
vous saviez que je suis le prochain sur la liste?
hamlet dit: à
Tu es trop politiquement correct pour cela. Tu n’es qu’un faux rebelle. Tu marches bien droit dans les clous. Et ladite « surveillante » t’aime beaucoup. Donc tu es tranquille ici pour des années.
Par contre Chalou.x et moi, tu sais bien qu’on est les deux mauvais élèves de la classe…
closer dit: « L’appréciation de de Gaulle sur les Mémoires d’outre tombe, citée par Christiane, est d’une pertinence impressionnante. Rien d’étonnant évidemment compte-tenu de sa proximité intellectuelle avec Chateaubriand. Un mélange de lucidité impitoyable et d’idéalisme naïf. De Gaulle toutefois plus cynique, plus homme d’action, moins moral… »
C’est exact, Closer, et pourtant ce grand homme fut un tout petit homme. Dans le livre premier, des pages d’une belle fraîcheur sur son enfance, après qu’il fut revenu de son « exil » à Plancouët, chez une nourrice.
C’est alors le temps où il se disait « compagnon des flots et des vents », courant en « loques », le visage « barbouillé, égratigné, les mains noires regardant voler les mouettes, ramassant des coquillages » ou, « blotti, loin de la foule, assis auprès des flaques d’eau dans les concavités des rochers » mais élevé dans la « rigueur » et recevant une éducation classique. Il échappa à « l’état de marin auquel on [le] destinait ».
Cette première partie est riche aussi en croquis de Saint-Malo, de la maison natale à Saint -Malo (qui existe toujours au n°3 de la rue qui porte aujourd’hui son nom) et de la fratrie ou en évocations champêtres. Celle ci pour Alexia :
« Le printemps, en Bretagne, est plus doux qu’aux environs de Paris, et fleurit trois semaines plus tôt. Les cinq oiseaux qui l’annoncent, l’hirondelle, le loriot, le coucou, la caille et le rossignol, arrivent […] La terre se couvre de marguerites, de pensées , de jonquilles […] d’élégantes et hautes fougères ; des champs de genêts et d’ajoncs […] Les haies décorées d’aubépines, de chèvre-feuille […] Tout fourmille d’abeilles et d’oiseaux […] »
et cette notation qui rappelle une page de Proust souvent citée par Clopine :
« chaque pommier, avec ses fleurs carminées, ressemble à un gros bouquet de fiancée de village. »
Je n’ai jamais lu les 3500 pages des douze volumes mais hors ce premier livre, beaucoup d’extraits. Le lisant, je pense à Montaigne. Il avait 35 ans quand il esquissa ce projet de Mémoires, ce retour sur soi mais pas une démarche autobiographique directe. « Soyez tranquille ; ce ne seront point des confessions » écrit-il. […] J’écris principalement pour rendre compte de moi à moi-même. »
Et dans ces « Mémoires », l’Histoire chemine près de l’autobiographie (comme ces pages sur l’enfance. Saint-Malo… Combourg… Brest…).
Les Mémoires de ma vie deviendront les mémoires d’outre-tombe en mars 1831 comme il l’explique dans une « Préface testamentaire » publiée dans La revue des Deux Mondes.
« eh bien travaillez sur le billet hamlet »
d’accord, je m’étais arrêter à cette phrase :
« Mort suspecte, enquête policière, imbroglio, suspense etc Interdit d’en dire davantage sur l’intrigue. Tout est résolu à la fin. »
et alii en fait, j’aimais bien la conclusion « tout est bien qui finit bien. » comme dans Tintin.
La Pléiade.
Mais ça m’étonnerait que l’amant de la surveillante-chef laisse passer le message!
Hurkhurkhurk!
Pablo75 dit: « pourquoi chalou.x il s’est fait lourdé par passou ? Parce qu’il n’a pas été gentil avec la Surveillante en chef du blog. »
Je ne surveille rien du tout. Passou fait ce qu’il veut sur SON blog.
J’avoue avoir été soulagée que cette suite interminable d’injures et d’insinuations grossières et graves, cesse.
Le reste me reste inconnu…
Mais ce grossier personnage ne me manque pas.
Pablo75 dit: Tu es trop politiquement correct pour cela. Tu n’es qu’un faux rebelle. Tu marches bien droit dans les clous. Et ladite « surveillante » t’aime beaucoup. Donc tu es tranquille ici pour des années.
»
ah bon ? vous dites ça pour me rassurer ? sinon je ne suis pas un « faux rebelle » je suis un vrai « pas rebelle du tout ».
j’ai jamais trop aimé les esprits rebelles, je préfère le conventionnel, c’est pour ça que je m’intéresse à l’astrologie, ça permet de faire rentrer les gens dans des cases du genre : « toi t’es maso parce que t’es Scorpion! » j’adore !
par contre le seul truc flippant dans cette histoire c’est que mon épouse est scorpion.
quelle misère, j’aurais dû vous rencontrer avant de l’épouser.
Gaga bougros n’est pas scorpion, il est balance quad il ne pionce pas le vieux décati
Une histoire qui aurait enchanté Thomas Bernhard
https://leblogderolandjaccard.com/2020/04/23/une-histoire-qui-aurait-enchante-thomas-bernhard/
christiane c’est vous la surveillante en chef ???
sérieux j’y crois pas ! vous êtes quoi comme signe astrologique ? en générla les surveillants en chef ils sont Bélier ou Taureaux, ou Lion, c’est des signes où ça cogne, par contre les Vierge et les Sagittaire sont plus cool, les Gémeaux et les Poissons ils ont une double personnalité.
en fait au départ les signes correspondent aux éléments fondamentaux qui créent l’univers : la terre, le ciel, le feu, l’eau et le pastis.
le seul truc flippant dans cette histoire c’est que mon épouse est scorpion.
hamlet dit:
Cela ne m’étonnerait pas, vu ton masochisme…
Incursion dans
l’imaginaire masculin
Les Femmes et le roman policier
de Anne Lemonde
https://www.erudit.org/fr/revues/lq/1985-n40-lq1157028/40152ac.pdf
christiane c’est vous la surveillante en chef ??? sérieux j’y crois pas ! vous êtes quoi comme signe astrologique ? en générla les surveillants en chef ils sont Bélier…
hamlet dit: à
HILARANT !!! Elle est Bélier !!!
Un vieux cochon et une vieille cochonne ont joui sur mon dos.
Cela dit, si Rose, qui ne me connait pas, n’avait pas remuglé des bruits de chiottes échappés de son cerveau malade, et s’il restait encore un peu de discernement à la surveillante-chef qui prend pour argent comptant tout ce qu’on lui raconte, même les choses plus délirantes, on n’en serait pas là.
C’est un drap de l’Ehpad.
Bref, méfiez-vous des vieilles femmes!!!
Hurkhurkhurk!
« Pablo75 dit: HILARANT !!! Elle est Bélier !!! »
Pablo, vous avez de l’humour ! incroyable découverte.
quant à christiane si vous connaissiez l’astrologie autant que vous le dites vous sauriez que l’ascendant est souvent plus important que le signe lui-même !
c’est pour ça qu’on lui a donné ce nom : ascendant, parce qu’il prend l’ascendant si vous voyez ce que je veux dire gros nigaud !
Jean de La Fontaine
Un Astrologue un jour se laissa choir
Au fond d’un puits. On lui dit : « Pauvre bête,
Tandis qu’à peine à tes pieds tu peux voir,
Penses-tu lire au-dessus de ta tête ? «
Cette aventure en soi, sans aller plus avant,
Peut servir de leçon à la plupart des hommes.
Parmi ce que de gens sur la terre nous sommes,
Il en est peu qui fort souvent
Ne se plaisent d’entendre dire
Qu’au livre du Destin les mortels peuvent lire.
Mais ce livre, qu’Homère et les siens ont chanté,
Qu’est-ce, que le Hasard parmi l’Antiquité,
Et parmi nous la Providence ?
Or du Hasard il n’est point de science :
S’il en était, on aurait tort
De l’appeler hasard, ni fortune, ni sort,
Toutes choses très incertaines.
Quant aux volontés souveraines
De Celui qui fait tout, et rien qu’avec dessein,
Qui les sait, que lui seul ? Comment lire en son sein ?
Aurait-il imprimé sur le front des étoiles
Ce que la nuit des temps enferme dans ses voiles ?
A quelle utilité ? Pour exercer l’esprit
De ceux qui de la Sphère et du Globe ont écrit ?
Pour nous faire éviter des maux inévitables ?
Nous rendre, dans les biens, de plaisir incapables ?
Et causant du dégoût pour ces biens prévenus,
Les convertir en maux devant qu’ils soient venus ?
C’est erreur, ou plutôt c’est crime de le croire.
Le Firmament se meut ; les Astres font leur cours,
Le Soleil nous luit tous les jours,
Tous les jours sa clarté succède à l’ombre noire,
Sans que nous en puissions autre chose inférer
Que la nécessité de luire et d’éclairer,
D’amener les saisons, de mûrir les semences,
De verser sur les corps certaines influences.
Du reste, en quoi répond au sort toujours divers
Ce train toujours égal dont marche l’Univers ?
Charlatans, faiseurs d’horoscope,
Quittez les cours des Princes de l’Europe ;
Emmenez avec vous les souffleurs tout d’un temps :
Vous ne méritez pas plus de foi que ces gens.
Je m’emporte un peu trop : revenons à l’histoire
De ce Spéculateur qui fut contraint de boire.
Outre la vanité de son art mensonger,
C’est l’image de ceux qui bâillent aux chimères,
Cependant qu’ils sont en danger,
Soit pour eux, soit pour leurs affaires
« dérapages » (ça me fait rire, il y en a eu tant et tant, ici !), ça commence ce soir sur Arte.
Il y a Eric Cantona : on pourrait croire… On aurait tort. Au fur et à mesure que le héros s’opacifie, l’acteur se bonifie, en fait…
On retrouve aussi, complètement, l’univers « moral » de Lemaître. Résolument moral, mais aussi ambigu. Un vainqueur ne l’est jamais tout-à-fait, chez Lemaître. Mais il s’agit pourtant, toujours, d’une guerre… (ici, méthodes de management d’un grand groupe capitaliste). En fait, je crois que pour Lemaître, le fait d’accepter la guerre délégitime d’emblée le héros.
Pablo : Une histoire qui aurait enchanté Thomas Bernhard :
Et c’est là que l’histoire prend sa dimension bernhardienne. Les disputes relatives à la paternité de cette découverte conduisirent Horace Wells tout d’abord à l’alcoolisme, puis en prison pour avoir arrosé sans raison apparente un groupe de femmes qui se promenaient à Brooklin et enfin au suicide puisque dans sa cellule il se sectionna l’artère fémorale. William Morton, son assistant, succomba à un infarctus en apprenant la nouvelle. Quant à Jackson, il finit ses jours dans un hôpital psychiatrique.
»
Pablo : vous pouvez m’expliquer ? c’est parce qu’ils ont tous le même signe astral ? sinon je ne vois pas trop le rapport avec Berhnardt.
Ne faites-pas l’hypocrite, Pablo.
Vous avez, il y a quelques mois, déjà porté cette accusation à mon égard parce qu’un de vos commentaires avait disparu. Vous m’aviez alors demandé clairement si c’était moi qui avais demandé à Passou de le le supprimer. Je vous avais tout aussi clairement répondu : non.
Je n’ai envoyé aucun courriel à Passou pour me plaindre de votre odieux compagnon. Passou a des yeux. Il lit. Il nous dit supprimer ce qu’il pense devoir l’être sur son blog. Je n’en sais pas plus.
Vous évoquiez une « dispute » entre ce goujat et moi, mais il n’y a jamais eu de « dispute », seulement un harcèlement dont il est à l’origine et qui a commencé bien avant cette histoire d’addiction à l’alcool.
Menaces : oui.
Insinuations graves : oui.
Mensonges : oui.
Descriptions dégradantes : oui.
Donc, je ne me plains pas de l’absence de ses commentaires majoritairement salaces et pas seulement à mon égard.
Mais je ne sais ce qu’en pense Passou. Je ne sais quelles décisions il a prises.
Est-ce assez clair ?
@ Et en poche il y en a de fiables
oui, je viens d’entreprendre le 3e tome en LDP (les livres XXV à XXXIII). Introduit, établis et annotés par Jean-Claude Berchet…
Pas eu les moyens de comparer avec d’autres chose… Un jour DHH et MC nous avaient signalé la meilleure option, je ne sais plus laquelle. Je trouve cette édition de poche très éclairante, et même sans les commentaires, c’est encore tout à fait lisible. J’ai l’impression que ce gars écrivait même mieux que victor hugo et le clézio, et pourtant, il était en avance…, M’enfin, je peux toujours me tromper, hein. Du reste, de 1815 à 1830, c’est pas l’époque la plus passionnante de ses MOT, la Restauration et la suite, hein… J’attends de voir les calembredaines sur Juliette Récamier…
Bon, à bientôt, bonne bou.rre à tous.tes, hein !
Pourquoi suspecter le sexe et le genre d’Alexia Neuhoff ? – Non, moi j’ai jamais eu aucun doute à son égard. (Alexia, je vous conseille de ne pas réagir à ce sujet, vous ne pourrez plus vous en dépêtrer, ensuite…, croyez’moi, ils s’y entendent pour destabiliser même les plus coriaces et saugrenues comme l’ALMS ou l’etalii).
La Restauration c’est un des moments essentiels des Mémoires, encore faut-il un peu connaître… La Restauration. Pas étonnant que certains n’y voient goutte…
Aucun problème pour moi, je suis content de partir. Dans cette affaire c’est moi qui rendrai la justice vous verrez…
hamlet dit: à
D. dit: « Ce soir je mange du boudin aux fraises de saison en regardant des films porno soft bavarois »
est-ce bien raisonnable D. ?
–
Ça c’est pour me dire que tu voudrais les voir avec moi, hamlet.
j’en ai des bons, culotte de peau léopard et chapeau tyrolie. Ach !
christiane, désolé, si j’avais su ça je n’en aurais point parlé, je lisais pas les commentaires de ch.loux mille excuses.
Pauvre bête,
Tandis qu’à peine à tes pieds tu peux voir,
Penses-tu lire au-dessus de ta tête ?
lafontaine ne lisait pas aristotote dénota..il dit qu’au fond d’un puits on le peut et en plein jour..ça a été débattu..en théorie il parait..verne s’en est hemparé je crois
Année LvB, WoO 32 :
j’ai enfin appris quelque chose : l’ultracrépidarianisme
haussi..l’idée mériterait un mot plus commode sacrénom
je n’en disconviens pas. Si je suis incompétent dans les cas de Huidobro, de Pessoa et de Junger
en attendant litlère n’en croyait pas un mot..limlère faisait l’malin mais craignait le poing de goering sur la tête comme le marteau de tor..’alles schweinrein! »..les hommes de gout se contentent toutafé de lavis de ces 2 phares de la pensée meussieu courte..
Gaël Prigent
Roman policier ou roman politique : le polar
selon Sciascia
bonsoir
@hamlet dit: « christiane, désolé, si j’avais su ça je n’en aurais point parlé, je lisais pas les commentaires de ch.loux mille excuses. »
Pas de problèmes, hamlet.
Passou ne nous doit rien. Il gère son blog et l’espace commentaires comme cela lui convient et beaucoup moins strictement que dans certains autres blogs où les commentaires n’apparaissent qu’après accord de celui qui tient le blog. (modération) blogs.
C’est nous qui lui sommes redevables d’être accueillis ici et de pôuvoir écrire des commentaires rarement dans la problématique du billet. Il pourrait du jour au lendemain transformer son blog en site. Il n’y aurait alors plus aucun commentaire publiable.
A lui, d’accepter ou non les commentaires et les commentateurs qui apparaissent sur le fil de la RDL, de faire des choix dans ce qu’il laisse en ligne.
Avoir dû subir depuis plusieurs semaines le harcèlement de ce personnage méprisable que vous nommez, vulgaire, menaçant, insinuant les pires déviations inimaginables dans mon comportement a été une rude épreuve.
Je n’ai rien demandé à Passou et j’ai répondu à cette violence proche de la folie avec mes seuls mots.
Cela m’est complètement égal que ses commentaires n’apparaissent plus ici. Qu’apportait-il outre ses attaques graveleuses ? de temps en temps un maigre commentaire littéraire, des listes interminables d’œuvres musicales. Rien de bien convaincant.
Bien à l’abri derrière son pseudo, je pense qu’il ne venait ici que pour nuire.
Donc pour ma part aucun regret.
Bonne soirée.
Année LvB, WoO 32 partition :
https://imslp.org/wiki/Duet_mit_zwei_obligaten_Augengläsern,_WoO_32_(Beethoven,_Ludwig_van)
Écrit pour le baron Nikolaus Zmeskall, ami de Beethoven et violoncelliste de talent. Étant Beethoven un altiste expert — d’ou l’intérêt de la partition —, la composition était probablement destinée à être jouée par les deux amis, ce que Avec lunettes obligées laisserait entendre en plaisantant, car Beethoven et Zmeskall portaient des lunettes — dans certaines lettres le LvB se moque de la difficulté visuelle de son ami.
Le manuscrit autographe fut vendu au British Museum par Johann Nepomuk Kafka, un musicien et collectionneur viennois.
(Un message du PDG du CNRS M. Petit, susceptible d’intéresser les « viré.es » mal confiné.es de la RDL)
… /// J’ai décidé de ne pas imposer aux agents qui travaillent à distance de prendre des jours de congés, considérant que l’investissement de chacun et chacune dans cette période difficile est exemplaire. Naturellement, chacun conserve la possibilité de solliciter des jours de congé dans les conditions habituelles. Concernant les agents qui ne travaillent pas à distance, une ordonnance du 16 avril 2020 impose de prendre 10 jours de RTT ou congés sur la période ayant commencé le 16 mars. Ce texte s’impose à toute la fonction publique et je ne peux qu’en prendre acte ///
hamlet dit: « quant à christiane si vous connaissiez l’astrologie autant que vous le dites vous sauriez que l’ascendant est souvent plus important que le signe lui-même !
c’est pour ça qu’on lui a donné ce nom : ascendant, parce qu’il prend l’ascendant si vous voyez ce que je veux dire gros nigaud ! »
Pablo joue aux devins alors qu’un jour, répondant à ses questions insistantes, je lui avais dit mon signe astral et mon ascendant (indications aussi fumeuses que le reste de l’astrologie et des horoscopes). Ah, avait-il écrit, cela m’étonne, cela ne va pas avec votre personnalité. Aujourd’hui il dit juste l’inverse, ce qui permet d’avoir quelques doutes sur les prédictions-fariboles de ce mage d’opérette.
Fin des influences astrales ! Je retourne à mes occupations (une nouvelle toile commencée).
« Passou ne nous doit rien. »
henfin, christiane, faudrait pas trop pousser dans l’jansénisse non pus
x dit: « « Passou ne nous doit rien. »
henfin, christiane, faudrait pas trop pousser dans l’jansénisse non pus »
Je le maintiens.
Croyez-vous qu’il ait besoin de ce blog pour exister ? Il a l’écriture de ses livres, ses recherches, ses conférences, ses cours, ses lectures, le cercle Goncourt, sa vie familiale, ses voyages, ses amis.
Il pourrait n’écrire que des billets car ils sont très intéressants et ils seraient lus.
Croyez-vous vraiment que le fil de commentaires (une moyenne de 1000 par billet et toujours les mêmes commentateurs) intéresse grand monde hors les commentateurs qui écrivent ici et trouvent ainsi l’occasion de s’exprimer, d’exister, de faire lire leurs productions personnelles, de faire découvrir leur propre blog ?
Je crois que vous attribuez beaucoup trop d’importance à cet arbre à palabres… perdu dans la forêt d’internet et dans un monde actuellement préoccupé par une pandémie.
Bonne soirée et continuez à nous faire partager vos lectures. C’est souvent un vrai bonheur même si la dernière était bien longue…
Bayrou sur France 2, pathétique.
Pire que sa marionnette des guignols il y a 20 ans.
Et je maintiens mon allusion.
https://www.decitre.fr/livres/dieu-ne-nous-doit-rien-9782226087287.html
Merci de ne pas préjuger de l’importance que j’accorde à l’espace des commentaires.
Quant à la longueur ou au nombre des citations, it’s the pot calling the kettle black.
Autrefois, les astres et les étoiles étaient des guides pour les caravanes de voyageurs qui nomadisaient dans les vastes déserts.
Aujourd’hui, on les consulte sur des horoscopes illustrés conçus pour des foules de citadins qui errent dans des jungles urbaines sans repères ni valeurs.
Passou et moi-même ne nous devons rien du tout.
Pablo joue aux devins…
christiane dit:
Tu mens ou tu ne sais plus lire (au choix). Tu peux me dire où j’ai joué aux devins?
J’ai même expliqué le contraire à Clopine: « tu penses que l’astrologie est une méthode de divination, quand il y a de très grands astrologues qui ont toujours refusé de l’utiliser pour cela, étant donné, encore une fois, sa trop grande complexité (comme le célèbre André Barbault, auteur du non moins célèbre « Traité pratique d’astrologie » que depuis 1961 est un best-seller du genre). »
Je comprends pourquoi tu aimes tant le Pétomane: même chaos mental chez les deux.
1863
commentaires