Des polars pour ceux qui n’en lisent jamais
Ce n’est pas un genre littéraire en soi mais cela pourrait le devenir. Car à côté des polardeux professionnels, ceux qui en maitrisent parfaitement les codes et n’écrivent rien d’autre que des intrigues admirablement ficelées à destination d’un très vaste public de fidèles et d’amateurs qui ne se détournent des Américains que pour se tourner vers les scandinaves, on voit éclore une catégorie d’écrivains qui s’y essayent l’air de rien mais sans renoncer à rien de ce qu’ils sont et de leur absolu de la littérature. Certainement pas une école, trop tôt pour une famille d’esprit, peut-être une nouvelle tendance, on verra bien.
Pas de whodunit ni de tueur en série. Garantie sans hémoglobine ni éviscération dès le premier chapitre. Il y a bien une mort suspecte et une enquête policière, ce qui suffit le plus souvent à l’étiqueter parmi les polars sinon les thrillers, tous les libraires ne sont pas des maniaques et tous les critiques littéraires non plus. Mais enfin le genre a été si longtemps méprisé que n’entre pas qui veut dans ce pré carré. « Entourage et voisinages sont les deux mamelles des suspects » écrit Mathieu Lindon dans Moi, qui que je sois (386 pages, 21,90 euros, Pol), étrange livre particulièrement digressif où se mêlent un crime, des fantasmes, un assassin, des contes de fées, des orgies, des partouzes, des culs en veux-tu en voilà, des godemichés, des analphabites (sic), des enculeurs, du fist fucking, des scatophiles et pourtant, ce n’est jamais obscène. On n’imagine pas l’auteur invité à l’un des nombreux salons et festivals du polar dont notre pays s’honore, que ce soit à Mortagne-sur-Sèvre, à Frontignan, à Saint-Symphorien, à Ozouer le Voulgis, encore qu’à Noeux-les-Mines, qui sait, à la faveur d’un malentendu…
Mathieu Lindon rejoint là, à sa manière, ces écrivains qui font faire un pas de côté à un genre traditionnel. Ils le déboitent. Ce qu’avait également réussi Tahar Ben Jelloun avec L’Insomnie que son éditeur et ses critiques italiens ont classé sans hésiter parmi les polars ; le narrateur y prenait plaisir à accélérer la fin de sales types et à précipiter l’agonie de sales bonnes femmes, persuadé de rendre là un signalé service à la société. Il y en a d’autres, les exemples n’ont pas manqué ces dernières années sans pour autant que cela constitue un phénomène de librairie. Ce qui était probablement dû, aussi, à ce que dans la bibliographie des auteurs, ce n’était qu’un hapax sans lendemain ni récidive.
On verra bien si c’est également le cas de Que sont nos amis devenus ? (220 pages, 18 euros, Grasset), l’un de ces livres parus en librairie à l’office du 11 mars et sacrifiés au bout de quelques jours pour cause de coronavirus. D’autant plus injuste que c’est l’un des plus savoureux de la cuvée de printemps. Pour son huitième roman, Antoine Sénanque, neurologue dans le civil, n’a pas totalement retiré sa blouse blanche en écrivant. Pour autant, on ne se croirait pas dans le décor désormais familier du Journal télévisé depuis deux mois. Mais qu’est-ce qui lui a pris à Pierre Mourange, ce médecin quinquagénaire à la tête d’un EHPAD (on ne sait même plus si c’est bien ou mal porté ces derniers temps) de s’emparer du revolver qui trainait sur le bureau de son psychiatre, et de le manipuler suffisamment pour y laisser ses empreintes avant de le reposer ? La curiosité, probablement. Seulement voilà, le soir même, le type se suicide avec l’arme. A moins que…
La police lui tombe dessus aussitôt. Le coupable idéal. Tout est en place pour qu’il se perde ; et pourtant, en mettant ses amis (ce n’est pas un hasard si le titre emprunte à Rutebeuf via Léo Ferré) et ses amours à l’épreuve, ce concours de circonstances va lui permettre de se retrouver en regagnant leur estime et, plus encore, leur confiance. Mort suspecte, enquête policière, imbroglio, suspense etc Interdit d’en dire davantage sur l’intrigue. Tout est résolu à la fin. Et pourtant, on s’en fiche. Car le plaisir de lecture que procure ce roman ne vient pas de cette satisfaction là. Il tient à l’écriture, sobre, économe, elliptique (ici lire un extrait) ; à la sensibilité de l’auteur, son souci du mot juste comme étant la moindre des choses ; à sa cruelle ironie ; à ses propres tropismes qu’il prête à son narrateur, mise en abyme d’un médecin-écrivain par lui-même ; à de formidables portraits où les personnages, y compris les plus insignifiants, sont campés et vivants en deux paragraphes et où l’on sent, à la manière dont tel s’avance déjà essoufflé, qu’il manque d’avenir ; à ce charme si particulier qui fait, de livre en livre, la touche Sénanque, secret alliage d’humour froid, de mélancolie, de fragilité, de goût des autres. On y voit même le déclin de la relation au sein d’un couple s’accomplir dans le paisible.
Alors, qui a tué le docteur Petit-Jean ? A moins que… Aucune importance au fond. Les meilleurs polars sont ceux où l’on ne cherche même plus à comprendre. La résolution de l’énigme compte moins que son ambiance, ses à-côtés. Et un personnage de commissaire épatant, une quadra déjà légendaire pour avoir pris une balle dans le genou quand elle oeuvrait à la brigade criminelle, du nom de commissaire Guillaume (un clin d’œil au grand flic du même nom qui démêla de fameuses affaires de l’entre-deux-guerre –Bonnot, Nozière, Prince etc- et inspira Maigret à Simenon ?). Ou un autre, pensionnaire de l’Ehpad, un Hongrois qui se porte comme un charme cerveau mis à part (infarctus massif) et qui, à toute question, répond invariablement par un « C’est dans le Gâtinais » désarmant mais qui à tout prendre vaut bien le « Bonsoir les choses de la vie » sur lequel s’était fixé Valery Larbaud en son aphasie. Après avoir lu Sénanque, on hésite à serrer la main d’un médecin de crainte qu’il ne glisse l’index hors de la paume à la recherche du pouls. De toute façon, on ne va plus serrer la main de quiconque avant longtemps. Difficile de se défendre ici ou là le relevé de quelques phrases qui ne sont pourtant ni des formules ni des mots d’auteur :
« Les psychiatres sont plus des lieux que des personnes. Des endroits où le rendez-vous avec vous-même coûte de l’argent »… « Les dépressifs sont presque toujours des malades qui ne veulent pas guérir »… « On est presque toujours félicité pour des comportements qui ne doivent rien à notre volonté »… « Il n’y a que deux matières solides émises par le corps humain, Pierre : la merde et les enfants. Toute femme enceinte devrait méditer cette évidence et réfléchir à l’idée que surestimer l’une revient à surestimer l’autre »… « L’accès au monde de la santé lui avait été refusé en tant que praticienne, elle avait trouvé une autre voie pour y pénétrer. Puisqu’elle avait raté médecine, elle était devenue malade ».
On y découvre que la lucidité est une qualité de médecin, ce qui est contestable. Ou que les maladies ont une odeur : l’acétone pour les diabétiques, le chlore pour les tuberculeux, l’ammoniac pour les cirrhotiques… Et les urgences, l’oxygène formolé. Et, comme les chiens reniflent tout ça mieux que les hommes, de se demander si les médecins n’auraient pas intérêt à se baisser sur la piste des maladies… N’empêche qu’on se demande encore de quoi peuvent bien être malades ceux dont la peau sent la bière. Sénanque ne s’y attarde pas, préférant clouer au pilori une fois de plus ceux qui l’insupportent : les gardiens de l’ordre moral, les obsédés de l’asepsie urbaine, les vigilants de l’axe du bien, les huileux professionnels de la gentillesse, les princes du consensus, ceux qui ne supportent ni le bruit ni la fumée et ont toujours une céphalée d’avance. Et tant mieux si les couloirs de la nouvelle PJ sont « déjà » crasseux et si on a l’impression que les chats ont toujours l’air de « se foutre de notre gueule » !
Il y est écrit quelque part que c’est un roman non vécu plein de la vérité d’un autre. Bien vu à condition d’y ajouter une qualité des plus rares chez les romanciers : la délicatesse. Bien employée, surtout quand il s’agit des trahisons d’amitié, elle peut être une clé pour accéder à l’inaccessible Graal : la légèreté. Mais ne rêvons pas, lisons puisque tout conspire à nous faire lire. Avec Que sont nos amis devenus ?, Antoine Sénanque m’a ramené sans le vouloir, par sa musique et le son qui s’en dégage, à l’atmosphère de certains livres du regretté Jean-Patrick Manchette et surtout à Tanguy Viel et Yves Ravey. Que ceux qui les aiment le suivent.
(Photos Letizia Battaglia et Bernard Plossu)
1 863 Réponses pour Des polars pour ceux qui n’en lisent jamais
de nota, un simple lien à un livre que j’ai déjà (beaucoup) cité, il paraît que j’ai dépassé mon quota
https://www.arche-editeur.com/livre/le-rire-de-la-servante-de-thrace-32
(pp. 95-98 pour La Fontaine)
(Sinon, d’un autre point de vue, il y a deutéronome 4:19 et le commentaire de Rachi à Genèse 15:5.)
@ Chaloux
Tu ne m’as pas répondu sur Les Mémoires d’Outre-tombe…
@ Chalou.x
Tu ne m’as pas répondu sur Les Mémoires d’Outre-tombe…
(Étrange – et inutile – : il y a deux commentaires de Chalou.x mais il est toujours interdit d’écrire son pseudo?).
Aujourd’hui visite d’un jeune homme, masque, gants, portant un panier livre de la Médiathèque ; reçu un Télérama, Vanessa Springora et un livre scientifique 🙂
Lu Le consentement.
Ce n’est pas un grand livre. C’est un témoignage.
Bien aimé sa sincérité, sa tentative d’authenticité.
S’est rendue compte qu’elle s’était faite avoir après que cela se soit passé.
Très triste histoire.
Je considère qu’elle a eu beaucoup de chance :
page 200
» C’est incroyable. Je n’aurais jamais cru que ce soit possible. Après tant d’échecs sentimentaux, tant de difficultés à accueillir l’amour sans réticences, l’homme qui m’accompagne dans la vie a su réparer beaucoup des blessures que je porte. »
C’est beau.
Bravo Vanessa Springora.
@ Chalou.x
Tu savais que Daniil Trifonov a écrit un concert pour piano? Avec de beaux moments mais aussi pas mal d’autres qui rappellent certains concerts ou oeuvres (et même un côté espagnol)…
Daniil Trifonov plays Trifonov – Piano Concerto (Detroit, 2017)
christiane dit: à
Tenez, Rose, pour vous changer les idées…
Il y a dans le billet de Passou, un détour délicieux.
Il faut pour y musarder, ouvrir le lien permettant de lire un extrait du roman d’Antoine Sénanque Que sont nos amis devenus .
A la première page on peut lire : « J’avais choisi le thérapeute à cause du nom de sa rue : «Cherche-Midi».
Merci christiane
y rajouter « trouver midi à s porte » pour compléter votre inventaire.
OZYMANDIAS dit: à
01 : 45
Mon Dieu quelle est sereine ta beauté, ma bien-aimée, toute pure et calme comme un doux nuage de nuit.
Dors tranquille ma douce.
Moi, je t’aime.
Je t’aime dans tous les sens du verbe aimer, toi, ma belle endormie.
Mes piètres mots, ma triste poésie et mes pauvres paroles se subliment quand ils te sont destinés, ma Muse, mon égérie… Mon Amour infini.
Que tous les dieux te bénissent, ma Carmen, maintenant et à tout jamais.
Fred
Ozymandias
@ Rose
La femme prépare l’homme.
La femme répare l’homme.
La femme se sépare de l’homme.
La femme part.
L’homme tombe de part en part.
Une autre femme, de l’homme, s’empart.
Et l’homme repart.
Ozymandias
« Comme Brahms, tu trouveras dans les prochains mois la force de surmonter tes réticences pour enfin sortir de l’ombre, Taureau. »
Ozymandias
Après la pluie, le beau temps. La pluie rend la terre meuble et les travaux faciles.
L’homme est l’avenir de la femme.
Ozymandias
Nous allons être déconfinés puis reconfinés. Cela va durer un moment. Il va nous falloir du courage.
Toujours pas de courrier annonçant la possibilité d’aller visiter ma mère.
Au Québec un train d’avance sur nous comme souvent.
https://www.journaldemontreal.com/2020/04/22/cauchemars-en-serie-dans-les-chsld-du-quebec
Privilégier désormais les soins à domicile. Cesser de parquer les personnes âgées.
Leur rendre leur dignité.
@Pablo. Pour Chateaubriand, je l’ai toujours pratiqué dans La Pléiade. Je ne connais pas les autres éditions. Elle date un peu et peut-être faudrait-il maintenant la compléter par des travaux plus récents. L’analyse littéraire a radicalement changé son fusil d’épaule depuis Maurice Levaillant. Il faut lire le sublime dossier Chateaubriand qui êtes-vous? de José Cabanis, toujours disponible chez Gallimard (je viens de vérifier), la préface indispensable de Jean-Paul Clément aux Grands écrits politiques à l’Imprimerie Nationale. Et certainement sa bio que je n’ai toujours pas lue. On ne peut pas comprendre à quel point les pages sur la Restauration sont importantes si on ne lit pas au minimum ces textes (pourquoi pas aussi le Waresquiel C’est la révolution qui continue, j’aime beaucoup ses livres, surtout celui sur les Cent Jours, un chef d’œuvre). Sans oublier le Charles X du même Cabanis qui est une des sources la vocation d’historien de Waresquiel et un autre chef-d’œuvre dans son genre. Et même le d’Ormesson, Mon dernier rêve sera pour vous qui, en dépit de l’oubli fréquent de guillemets noté par Angelo Rinaldi est un livre qui se lit très bien.
Et lire les deux articles de Sainte Beuve sur les mémoires d’Outre-Tombe et Chateaubriand qui sont très amusants si on les compare. Lors de la rédaction du premier, Chateaubriand est vivant, lors de la rédaction du second il est mort et cela change beaucoup de choses. Jamais lu le Chateaubriand et son groupe littéraire sous l’Empire du même Sainte Beuve qui doit tout de même être assez informatif. J’irai voir ça sur Gallica, trop de piles de livres à lire…
(Pour le reste, il fallait lire « un drame de l’ehpad » et non pas un « drap de l’ehpad » qui ne signifie rien.)
Je viens de recevoir Le Sacre de Napoléon de David Chanteranne que je voulais lire depuis longtemps, et j’attends avec impatience les Mémoires d’un ultra royaliste du Baron de Frénilly. Il faut continuer à faire vivre les libraires d’occasion qui sont tellement utiles aux curieux.
Ed m’a rappelé ma lecture parfaitement agacée et absolument fascinée du Hussard sur le toit qui me donne le frisson rien que d’en tracer le titre. Il faudrait que je le relise, mais je garde le souvenir d’un livre qui ne va jamais au-delà du premier chapitre, ou plutôt d’une succession de premiers chapitres, d’un commencement qui ne finirait jamais. Un vrai grand livre.
Quant au reste, Le Schubert de Jacques Drillon me laisse quelque peu perplexe (non qu’il ait tort sans doute, il connait mieux le sujet que moi) mais n’y a-t-il pas d’autres explications au foisonnement des thèmes? J’y reviendrai.
Ici un article qui semble intéressant sur les deux grands premiers maîtres d’œuvre des premières éditions annotées des Mémoires, Biré et Levaillant.
https://www.persee.fr/doc/roman_0048-8593_1996_num_26_91_3076
@Pablo. Trifonov. Ça s’écoute plutôt bien, je trouve. Pot pourri de musique française et russe. Je serais incapable de dire si c’est un bon concerto, mais il témoigne d’une manière que je trouve, comme lui, très touchante, de son amour absolu pour la musique. D’ailleurs nous n’éteignons pas, nous continuons à l’écouter. Du coup, je vais le réécouter en tant que pianiste seul. Peut-être quelque chose m’a-t-il échappé pour le comprendre jusqu’ici. Ce serait intéressant d’avoir l’avis de Mr D, notre nouvel ami dont je vais finir par lire tous les livres (Le Traité de la ponctuation française c’est très intéressant. Je me suis précipité sur le point-virgule).
(Mais ce Steinway américain est pénible pour mes oreilles et encore ce n’est pas le pire que j’aie entendu…).
cH.a.Lo.Ux
Erratum :
(… Une autre femme, de l’homme, s’emparE…).
Quand cet enregistrement est apparu, ce fut pour moi un coup de foudre. Il reste un de mes tout préférés:
https://www.youtube.com/watch?v=2bKWRDsC02o
Vendredi 24 avril 2020, 5h37
J’ai beaucoup de chance ! Mon addiction n’est pas tabagique, n’est pas alcoolique, n’est pas dépressique, n’est pas esthétique, elle est pratique ! Je suis addict au je-men-foutisme-généralisé, dans le virtuel comme dans le réel…
Raison pour laquelle, je suis étonné de l’influence de l’intelligence sur le comportement des humains en discussion de groupe sur blog : elle rend les cons encore plus cons.
En ce qui concerne l’objectif premier de Messire Assouline, il est aussi clair que possible : donner à lire. Le reste, c’est pas grand chose.
En ce qui concerne les commentaires, ils sont en grande majorité hors sujet pour une raison simple : chacun commente devant son miroir, essayant de soigner son ego malade d’ennui, la plupart du temps bien trop exigeant ….
Un blog, c’est l’équivalent du métropolitain : on le prend tous les jours pour aller vite d’un point à un autre sans se poser la question de savoir pourquoi, dans le fond, je vais de A vers B. On est serré contre n’importe qui, on s’emmerde, on « vit-ensemble », on se désaime, c’est épouvantable. Une invention mortifère, cette saloperie !… Contrairement a marcher dans la nature, où tout est plaisant, tout devient vite emmerdant dans un blog-métro. Voir des têtes connues peut apparaître familier à ceux qui aiment la famille. A tout prix . Discutable, le concept de famille virtuelle ! Discutable, et trompeur !…
Bonne journée, chers confinés !
Justin Crétingre de plus en plus congre !
Le Programme alimentaire mondial de l’ONU lance un cri d’alerte sur les conséquences du coronavirus, qui risque d’aggraver la situation des populations au bord de la famine. Celles-ci, déjà en forte augmentation en 2019, pourraient doubler en 2020 à cause des répercussions économiques de la crise sanitaire mondiale, selon un rapport de l’ONU.
L’ONU alerte que « nous sommes au bord d’une pandémie de faim »
Le nombre de personnes au bord de la famine dans le monde risque de doubler en 2020
Tiens ! On a allongé, sur l’étal de la RdL, le cachalou. 12 m, cétacé encombrant.
Der Tod ist ein Meister aus Deutschland
celan
Vendredi, 24 avril 2020, 9h36
Étant Beethoven un altiste expert…
renato dit:
Comme Bach…
@ au cétacé encombrant… qui va se dégorger progressivement de la haine pestilentielle qui suintait de ses boyaux.
Revindra bintôt, propre et sulfurisé comme un sou neuf.
…vendredi 24 avril 2020 à 9 h 39 min.
…
…c’est pour la bonne cause toujours,…la sienne,!…la mienne,!…ou en clan social,…
…
…se conformer au bon droit, à la justice, à la police, tout auréolé de saintetés diverses, à de toutes sortes de légitimités,…
…
…pourquoi faire,!…les rois de toutes sortes, financiers ou autres industriels, avec mines et exploitations agricoles,!…
…
…quand, vous dépasser, et transmuter, les valeurs de conformités de toutes choses,!…
…
…à votre aise, vous rester » riches « ,!…
…de quoi avez-vous besoin au juste,!…
…des illusions perdues et retrouvées, stables,!…imaginations et santés,!…
…pour tous,!…
renato dit: à
Année LvB, WoO 32 partition
Beethoven: Duet WoO 32 in E flat major for viola and cello « Duet with two obbligato eyeglasses »
L’un des mystères de ce blog:
Même très tôt le matin William Legrand est toujours là pour insulter JiCé (il n’apparaît dans le blog que pour cela, d’ailleurs, ce qui encore plus étrange):
JiCé….. dit: à
Vendredi 24 avril 2020, 5h37
William Legrand dit: à
Justin Crétingre de plus en plus congre !
De là à penser que Legrand et JiCé est le même type qui s’amuse comme un fou à se dédoubler, il n’y a qu’un pas, facile à franchir. Et quand on sait que derrière JiCé il y a Mr Pseudos Multiples, on comprend encore mieux la blague. D’ailleurs, l’une des caractéristiques communes à tous ces Pseudos Multiples c’est…. mais non, je ne vais pas la dire, pour continuer à le vérifier presque tous les jours.
Jacques Drillon bonjour
De quel Ferdinand est-il question là ?
La gêne des commissaires-médecins forcés d’admette que bizarrement, inexplicablement, impardonnablement, la nicotine protège contre le coronavirus. Le Diable, là-haut, ou là-bas, ou là-dessous, se tord de rire. Il se tient les côtes !… C’est trop drôle !… Il se co-morbide éperdument, le Diable !… Ruée sur les patchs de nicotine !… Les soignants d’abord !… Ah non ! Ferdinand, arrête, c’est trop !
Une amie à ce sujet, ce matin :
« Ah non ! On ne peut pas avoir écrit sur les paquets en gros et en noir « Fumer tue »
pour que l’on nous dise ensuite que la nicotine sauve.
Les paradoxes.
Éclatant.
Vérifiez, cher.
Le jour où sautera à vos yeux l’importance majeure que vous jouez sur ce blog, intimement liée à l’importance majeure que vous avez, ce sera un choc.
Vous, en clé de sol, réglant toutes les partitions, en majeur.
ouvrez les vannes, dear Rose. Ferdinand..Lesseps ?
Pablo, bonjour, si vous vous sentez des talents de marionnettiste rien ni personne ne vous interdit de mettre en scène votre petit théâtre. Cela nous changerait de l’espèce police inquisitrice que vous mettez en place afin de découvrir qui est qui . Différents pseudos sur le compte d’un seul intervenant sachant faire parler ses personnages me parait dans certains cas relever de la performance et pas forcement de l’imposture. Il vous faudrait accepter la règle du jeu. Les pseudos multiples ne sont pas tous, comme vous le suggérez, mal intentionnés.
N’entretenons pas un mystère inutile, Pablito : je ne suis que JC….. ou JiCé…..
Pas plus, pas moins, je te le jure sur la tête de Louis XVI, sur celle de Saint-Just, sur celle de Roro le Baisepierre, et sur celle du bon Docteur Petiot, tant que j’y suis. Ne fais pas de fixette, laisse ça à ce couillon de LeGland et avatars !
Bien à toi !
Eva Alamassy propose un jeu rigolo : pour commémorer conjointement les morts de Shakespeare et Cervantès, elle propose qu’on écrive une scène d’après le canevas suivant : dans un théâtre d’une ville de banlieue accolé à une crêperie, une troupe amateurs (en réalité ce sont les crêpiers) répète Hamlet quand Don Quichotte et Sancho Pança font irruption…
A vous la suite ?
Quand cet enregistrement est apparu, ce fut pour moi un coup de foudre. Il reste un de mes tout préférés:
vedo dit:
Pollini est glacial. Comme Brendel, c’est un pianiste pour des nordiques frigides. Pour des latins, il faut des pianistes au sang un peu plus chaud:
Arrau plays Schumann Sonata No. 1 Op. 11 (Live 30 May 1969 Brescia, Italy)
https://www.youtube.com/watch?v=XOiF0KTCI6Y
Fumer les cigarettes tue, rose. Le cigare de bonne qualités ne tue pas. Ma grand-mère a fumé son Brissago jusqu’à nonante-huit ans. Si pour une raison quelconque elle restait sans et pas le temps de prendre le bateau pour aller les acheter à Brissago, elle repliait sur l’Antico Toscano — dans la photo en link les deux —. Elle disait : « Ils appellent ces cigrares les clous de la bière, mais moi je suis toujours là ».
Je crois que c’est André Barbault qui commit aussi , en Néo-Alchimiste, l’Or du Millième Matin, publié chez Laffont. Pas une référence, l’éditeur, qui surfa sur la vague du Mouvement Planète.
Chemin faisant, on peut s’étonner de ces « initiés » qui briguent de forts tirages, s’agissant d’un enseignement et choisi et confidentiel.
Étonnez-vous après que des héritiers de grands ésotéristes, las des âneries débitées sur leurs ancetres, choisissent discrétion et bloquage des archives.
C’est le cas des ayants droits de disons « Filcorelli' ».
Pour information, signalons que la dernière thèse soutenue en Sorbonne sur Nostradamus fut une catastrophe bien que soutenue par un astrologue très bien introduit.
Il ne parait pas que celle d’Elisabeth Tessier eut de plus grands mérites.
Pour information aussi, je travaille avec une société qui étudie ces courants de manière scientifique.
Chritiane, vous avez raison sur le Petit Homme. Metternich appelait Chateaubriand « le nain ». Toute l’iconographie Chateaubriandesque vise à gommer cette impression en créant une silhouette haute et longue, et sans doute De Gaulle en est-il dupe quand il dit devant St Robert: « Il se redresse de toute sa taille ».
JJJ sur les Mémoires il y a l’édition de Maurice Levaillant, non remplacée.
Madame Neuhoff sur Madame de Thèbes parle de ce qu’elle ne connait pas. Est-ce si étonnant?
Bien à vous.
MC
Pour des latins, il faut des pianistes au sang un peu plus chaud
ne sais plus quel archiduc Habsbourg jouait du piano à poil
Merci Mr Court, l’édition Levaillant, indeed. trois volumes parus chez flammarion grands formats, dont la colle de reliure cheap se décolle. grandeurs et misères de l’édition…mais comme les avions, après l’épidémie le lowcost ne redécollera pas.
@ Rose et J.Drillon
Il y a aucun paradoxe dans cette histoire de la nicotine. Ce qui tue est la cigarette, la combustion (qui dégage plus de 4 000 substances chimiques), pas la nicotine, qui a même des propriétés thérapeutiques connues depuis longtemps.
Et même si c’était la nicotine, tout dépend de la dose, comme toujours avec les médicaments. L’acide acétylsalicylique de l’aspirine à hautes doses tue. D’ailleurs, même l’eau à hautes doses tue (quand j’étais au collège, un jour à la cantine, pendant qu’on mangeait, dans un table pas loin de la mienne, un type a parié avec un autre qu’il pouvait boire 20 verres d’eau; au bout du 12ème il est tombé dans le coma et il a été emmené à l’hôpital, où il a failli claquer).
Après tant de rappels frénétiques, Virginia, l’incomparable pianiste, demeura perplexe. Le public réclamait encore, il trépignait. Alors lui vint une idée : elle ôta délibérément sa robe et se remit au piano.
Ah ! Jouer du Fauré en petite chemise. Jamais elle n’avait atteint cette finesse de touche, cette légèreté…Quel délire dans la salle !
Non, non, ce n’était pas assez. Alors elle ôta sa petite chemise, son corset et ses bas, et se remit au piano.
Tous les oiseaux du désir, d’un coup d’aile, se blottirent dans son soutien-gorge.
Ah ! Jouer du Manuel de Falla en soutien-gorge. Jamais, jamais la chair et le sang n’avaient donné une telle frappe à son jeu. Les accords flambaient dans les entrailles des auditeurs.
Non, non, ce n’était pas assez.
Alors elle enleva son soutien-gorge et se remit au piano.
Un grand cri traversa la salle : « Je suis sa mère » hurlait une femme, « tout de même, je suis sa mère ! ».
Mais le public : « Encore, encore ! »
Alors, Virginia ôta son slip qu’elle jeta dans la foule comme une fleur, et se remit au piano.
Musique aussi dépouillée résonna-t-elle ainsi dans le cœur des hommes ?
Schönberg avait du génie.
Lorsque, éclatante et nue, elle salua de nouveau, l’enthousiasme, à son comble, n’était qu’une épée dirigée contre son être. Alors Virginia, sublime, se jeta tête première dans le ventre du piano. Le couvercle se rabattit sur elle dans un coup de tonnerre
Quatre hommes de main survinrent qui emmenèrent le cercueil.
René de Obaldia
https://perlesdorphee.files.wordpress.com/2014/01/nu-au-piano.jpg?w=347&h=412
« Chritiane, vous avez raison sur le Petit Homme. Metternich appelait Chateaubriand « le nain ». »
Court
Chateaubriand mesurait 1m63.
ne sais plus quel archiduc Habsbourg jouait du piano à poil
Phil dit:
C’était la canicule qui le faisait jouer de la sorte? Ou l’oeuvre jouée?
l’hérédité, dear Pablo. Après mille ans de mariages, tout se déboulonne, le pianiste n’enfile plus rien.
« Chritiane, vous avez raison sur le Petit Homme. Metternich appelait Chateaubriand « le nain ». »
Court
l’humour de pédro est un malgré lui..c’est double peine pour un afrenchézado..les clowns se déplacent toujours en pompe qui couine et en fanfare..je suppose que comme moi tu te souviens de celui qui jouait de la clarinette molle..fort bien dailleurs pédro..si bonne clopine y voit une allusion scabreuse dis lui dire qu’elle n’y connait rien à choubère
ne sais plus quel archiduc Habsbourg jouait du piano à poil
la vieille aristocratie nu c’est comme voler seul en lowcost et se prende pour la reine dangleterre dirfilou..
Pour information aussi, je travaille avec une société qui étudie ces courants de manière scientifique
étudier un courant de manière scientifique..mais foutre foutre qu’est ce que c’est que cette circonlocution qmeussieu courte..il te suffirait de transposer..par exemple bonne clopine ‘je m’applique scientifiquement à la recherche’ pour la voir fausse baronne trés apprétée au piano..
Désolé renato mais le tabac tue, et en particulier le cigare dont les fumeurs développent des cancers bouche, vessie et viscéraux. Merci de ne pas écrire n’importe quoi.
On est serré contre n’importe qui, on s’emmerde, on « vit-ensemble », on se désaime, c’est épouvantable
les deux sont donc possibe et en même temps jicé..confiné et toujours misanthrope..ça me rappelle un polar d’asimov..il en a ecrit avant dick..mes souvenirs sont confus..il sagit d’une planéte trés riche et trés peu peuplé ou personne ne se rencontre jamais..des ranchs grands comme la moitié du texas pour les plus pauvres..seul les robots sont admis auprés du cowboy solitaire..pourtant l’un meurt assassiné..les robots sont esclus comme de juste..par réseau il convienne qu’un pauvre crétin fauché de privé de la terre surpeuplée sera admis a enquéter et à les joindre physiquement..l’humain dans la hiérarchie est a peine plus qu’un robot..ça te dit quelquechose?
@Petit rappel
Vous souvenez vous, ou etiez vous trop jeune, du succes de librairie rencontré par le Matin de Magiciens, et pas seulement auprès d’ habitués toujours friands d’explications rares sur les mystères des pyramides ou de l’ile de Pâques ,ou qui vibrent et se sentent intelligents devant des histoires de civilisations apportées par des extra terrestres repartis comme ils sont venus ?
Pendant quelques mois ce best seller se répandit aussi dans le monde de ces gens qui se prenaient pour des intellectuels parce qu’ils lisaient le Nouvel Observateur et qu’on n’appelait pas encore les bobos.
Les promoteurs de cette escroquerie ont vite repéré le filon, qu’ils ont exploité avec Planete, coûteuse revue, qui venait chaque mois avec des articles pseudo-savants répondre à l’addiction aux mystères qu’ils avaient inoculée chez ces gogos
drh a enquété scientifiquement sur le courant meussieu courte..vdqs et dsk
C’était la canicule qui le faisait jouer de la sorte? Ou l’oeuvre jouée?
il y a je crois une photo trés authentique de satie en calbut et pan de chemise au piano..satie?..ha la mémoire me fuit comme disait un grand homme
Désolé renato mais le tabac tue, et en particulier le cigare dont les fumeurs développent des cancers bouche, vessie et viscéraux. Merci de ne pas écrire n’importe quoi.
D. dit:
Tu te trompes. Ce qui tue est la combustion du tabac, pas le tabac en soi. Ceux qui prennent du tabac à priser, n’ont pas des cancers de nez.
« L’Union européenne a déclassé la dangerosité de ce produit le 30 septembre 2002. Les boîtes de tabac à priser ne comportent plus d’avertissements sur l’aspect cancérigène et se limitent à une information sur les maladies cardio-vasculaires et l’addictivité du produit. »
Idem pour le tabac à mâcher et le tabac à chiquer.
« l’une des caractéristiques communes à tous ces Pseudos Multiples c’est…. »
hamlet évoquant juste après moi, doutant de son sexe, Alexia Neuhoff, Pablo75…
@ DHH
Appeler Jacques Bergier et Louis Pauwels des escrocs, c’est très gonflé, surtout quand on ne connaît strictement rien à l’ésotérisme.
Elle est vraiment étrange cette manie des soi-disant rationalistes de juger de façon définitive ce qu’ils ne connaissent absolument pas.
Idem pour le tabac à mâcher et le tabac à chiquer
la prise ça fsait afrenchézado du temps des précieuses pédro..la chique nu en jouant du piano debout c’est une mode à lancer..la france t’attend scientifiquement
cette manie des soi-disant rationalistes de juger de façon définitive ce qu’ils ne connaissent absolument pas
au total du finiche les rationalistes apliquent leur science sur choubère en jugeant de la flexibilité de la clarinette pédro..et pis change de pompes sacrénom..elles couinent trop
@ Jazzi dit:
Cela veut dire quoi ton « hamlet évoquant juste après moi, doutant de son sexe, Alexia Neuhoff, Pablo75… »? Que je suis aussi entre les
Pseudos Multiples?
àpropos de magiciens, tous piblics et pas les seuls gogos, qui se suvient de l’expo à Beaubourg
dont voici un biblio de commissaires pro
https://www.centrepompidou.fr/cpv/ressource.action?param.id=FR_R-97ede8f0-e793-4a2a-a3ec-1313f81b4f2a¶m.idSource=FR_DO-a7b1c670-7eba-4a3b-a6f1-8f17f004d029
Ali Farka Toure & Ry Cooder – Talking Timbuktu (Full Album)
Alexia Neuhoff, Pablo75… »?
ça c’est du lourd baroz..cadeau comme dirait cricri
https://www.youtube.com/watch?v=QinW84zvbBI
la page wiki nomme les participants de cette expo
à juste titre légendaire
https://fr.wikipedia.org/wiki/Magiciens_de_la_terre
Vanina dit:
Vissarion Belinskij
« Nous n’avons pas encore tranché le problème de l’immor
talité de l’ame et tu vient nous interrompre pour nous
dire que le diner est servi »
Voilà un petit échantillon de la si mal connue « vaste
nature » russe.
Les dernières sonates de Beethoven vous coupent le souffle, surtout le soir avant de dormir.
Alicia de Larrocha a magnifiquement joué l’ouvre posthume de Schubert,fille de musicien qui garde toutes les partitions de mon père.
qui se souvient
Pablo : pourquoi ne consultez-vous pas les astres ? c’est bien plus rapide.
Pour Bouguereau. Il existe une photo prise par Mucha, en 1893-1894, dans son studio de la rue de la Grande Chaumière, de Gauguin jouant dans cette tenue sur un harmonium.
Pablo : les astres feront comme d’habitude :
ils confirmeront ce que vous pensiez déjà.
c’est bien comme ça que vous utilisez l’astrologie ? pour vous conforter dans l’idée que vous vous faites des gens ?
c’est un peu ce que faisaient les rois et les reines : quelles que soient leurs intentions leur astrologue ne les contredisait jamais, sauf les plus suicidaires d’entre eux.
Pablo, question : l’astrologie vous a-t-elle déjà contredit ?
« Que je suis aussi entre les Pseudos Multiples ? »
Non, pas toi, Pablo75…
Rien de trop D. — μηδὲν ἄγαν —.
Un qui vit le cigare au bec — Freud, p. ex. —, se retrouve avec un cancer. Moi, je ne fume que de bons cigares depuis mes 18 ans, en quantité raisonable et je peut encore me faire le Matterhorn — 4.478 —, pendant que les salutistes restent assis en terasse à Zermatt —1 608 — avec leur tristissime renversé, car il commencent à fatiguer à la Hörnlihütte.
Pour info, dans un pays d’Amérique Centrale — oublié lequel —, on ne donnait à manger que de la viande aux prisonniers que l’on ne pouvait pas condamner à la preine et de capitale : moyennement 1 mois et ils etaient morts.
Donc, D., restons apolliniens : rien de trop.
« Veille sur ton âme, de peur que, levant tes yeux vers le ciel, et voyant le soleil, la lune et les étoiles, toute l’armée des cieux, tu ne sois entraîné à te prosterner en leur présence et à leur rendre un culte: ce sont des choses que l’Eternel, ton Dieu, a données en partage à tous les peuples, sous le ciel tout entier. »
Deuteronome 4-19 : merci x
sur la commémoration de l’expo ,
Vous allez publier un ouvrage sur « Les Magiciens de la Terre », en quoi se distinguera-t-il du catalogue de l’époque ?
Nous avons décidé de ne garder finalement peu de choses du catalogue original, rapidement devenu introuvable. Ce qui nous intéressait, c’était de voir l’écart entre l’exposition et sa métamorphose. Nous avons demandé à tous les artistes encore vivants de témoigner et d’expliquer en quoi l’expérience a changé leur propre regard sur l’art. Le catalogue se présentait à l’origine comme un atlas, avec un choix graphique très intéressant : l’origine géographique de chaque artiste était indiquée sur une carte, où celui-ci apparaissait à chaque fois comme au centre du monde. Dans un monde post-colonial, « l’autre » n’était plus un objet, et s’appropriait la qualité de sujet. Vu l’impact de cette exposition française à l’étranger, nous souhaiterions d’ailleurs que ce livre [à paraître en juin] soit traduit en anglais pour pouvoir être accessible hors de la France.
Avec Les Magiciens de la Terre, on est passé d’un art mondial à un art global »
A l’occasion des 25 ans de cette exposition mythique, le Centre Pompidou à Paris organise une série de rencontres dirigées par l’universitaire Annie Cohen-Solal.
https://www.lemonde.fr/culture/article/2014/03/29/avec-les-magiciens-de-la-terre-on-est-passe-d-un-art-mondial-a-un-art-global_4391689_3246.html
Un extrait de mon introduction au Goût du tabac :
« Le tabac a bon dos. Comme si on voulait lui faire endosser tous les cancers de la terre. En oubliant les pollutions de l’air, de la terre et de l’eau, bien pires pour la planète !
Sans nier les nuisances réelles du tabac sur la santé, dans son pamphlet Haro sur les fumeurs, jusqu’où ira la prohibition, Danielle Charest cite une étude nationale troublante, selon laquelle : «entre 1953 et 2001, le nombre de fumeurs réguliers a diminué chez les hommes, passant de 72% à 32%. En conséquence, on aurait dû logiquement observer une baisse des cancers broncho-pulmonaires dès les années 1980. » Compte tenu du fait que l’apparition d’un cancer a lieu de quinze à trente ans après l’exposition à un produit dangereux. Or, entre 1980 et 2000, les cancers du poumon n’ont pas cessé d’augmenter. Et cela dans toutes les tranches d’âge !
Le tabac serait-il l’arbre qui cache la forêt ?
Quant aux études médicales, plus empreintes de morale que de rigueur scientifique, elles sont parfois contradictoires et rappellent souvent les médecins de Molière, qui, longtemps, considérèrent le tabac comme une panacée contre les maux de tête et bien d’autres choses encore !
Se souvenant de l’inefficacité de la prohibition américaine contre l’alcool dans les années vingt, les états non pas osé interdire purement et simplement la vente du tabac. A l’égal des drogues, dures ou douces. D’autant plus que le tabac est une source non négligeable de revenus pour les finances publiques.
Aussi, à défaut de s’en prendre directement au tabac, s’attaque-t-on aux fumeurs.
Déjà, de grandes firmes et organismes internationaux, et non des moindres, à l’instar de l’OMS, n’hésitent pas à pratiquer une discrimination à l’embauche, en déclarant ouvertement que leurs emplois sont réservés exclusivement aux non-fumeurs.
Rêve t-on pour la France de ce que les Mormons ont obtenu pour l’état de l’Utah : une interdiction totale de fumer sur tout le territoire ?
Un rêve qui pourrait tourner bien vite au cauchemar !
Au point que même des non-fumeurs s’en émeuvent.
Remarquons encore que si la part des fumeurs a sensiblement chutée, passant des trois quarts à un tiers de la population, dans le même temps la France a pris le peloton de tête des pays consommateurs d’anxiolytiques et autres molécules chimiques du bonheur produites par l’industrie pharmaceutique. Est-ce fumer ou ne pas fumer qui creuse le trou de la sécurité sociale ? »
il serait mort assassiné ?
Giovanni Battista dalla Gostena – Fantasia Terza :
Pablo : les astres confirment toujours ce que vous pensez déjà.
Est-ce vrai Pablo ?
Un peu d’histoire ?
« Plante essentiellement originaire d’Amérique du Sud, le tabac s’est largement répandu dans le monde entier à la suite de la découverte de ce continent par Christophe Colomb. Pour se soigner, les Amérindiens avaient coutume d’en rouler de larges feuilles sous forme de cigares qu’ils appelaient « tobaco ». Dans leur calumet ils brûlaient également un mélange de plusieurs herbes dont le tabac et le chanvre. Mais en Europe, les Romains et les Grecs, qui fumaient déjà la pipe, employaient à l’époque des feuilles d’autres végétaux, tels que le poirier par exemple ! D’autres sources, non certifiées cependant, font mention de consommation de nicotine dans l’Égypte antique. En 1492, lors de son expédition en Amérique, Christophe Colomb découvrit le tabac et le rapporta à la Cour Espagnole, où il fut longtemps cultivé comme simple plante d’ornement. Ce n’est qu’au milieu du XVIe siècle que le médecin personnel de Philippe II commença à le propager en tant que « médicament universel ». Passé au Portugal, il sera introduit en France en 1556 par un moine d’Angoulême, André Thévet, et fut dès lors baptisé chez nous « herbe angoumoise ». En 1560, Jean Nicot, ambassadeur de France au Portugal, croyant à l’effet curatif de la plante, envoya de la poudre de tabac à Catherine de Médicis afin de traiter les terribles migraines dont elle souffrait ainsi que son fils François II. Le traitement réussit et le tabac devint alors « l’herbe à la Reine ». Sa vente sous forme de poudre était réservée aux seuls apothicaires. En l’honneur de Jean Nicot on dénomma le tabac « Nicotiana Tabacum ». Plus communément, on l’appela aussi « nicotiane », « médicée », « catherinaire », « herbe de M. Le Prieur », « herbe sainte », « herbe à tous les maux », « panacée antarctique » et finalement « herbe à ambassadeur ». C’est à la fin du XVIe siècle qu’apparut le terme tabac : la première illustration botanique en fut donnée par Nicolas Monardes en 1571. Aujourd’hui, la production de tabac, estimée à plus de 8 millions de tonnes, est contrôlée par la Chine, les Etats-Unis, l’Inde, le Brésil, et certains pays de l’ex-URSS. Sous forme essentiellement de cigarettes : plus de 5 000 milliards d’unités en 1993. Tandis que le chanvre, originaire d’Asie et bien connu sous son nom latin de cannabis, remonterait, quant à lui, au néolithique ! On se souvient que c’est à un berceau tissé de chanvre que Moïse, bébé, dut son salut. Roseau aux multiples usages, le cannabis a toutefois peu à peu été interdit ou fortement règlementé au cours du XXe siècle en raison de ses propriétés psychotropes. »
Le Hussard, comment dire. J’en suis au deuxième chapitre, mais ca va déjà mieux. J’ai trouvé les interminables descriptions de paysage du premier chapitre vraiment redondante. On a compris que la chaleur était torride et la lumière aussi diffuse qu’aveuglante. C’est étrange car j’avais adoré Regain grâce à ces descriptions, et le premier chapitre du Hussard m’a agacée pour les mêmes raisons. Mais là, ca va mieux. Angelo a rencontré le medecin donc le héros n’est plus seul face à cette nature étrange.
Mais je suis intriguée par cette thèse du perpétuel premier chapitre. À voir.
En ce moment, je suis fou de la neuvième symphonie de Schubert, surtout de l’andante.
https://www.youtube.com/watch?v=kp-ME3i0gqE
Je déchiffrerai la transcription dès que j’aurai fini mes petits travaux.
« Déjà, sous Louis XIII, l’interdiction concernant cette envahissante pratique mise à la mode par les courtisans menaçait (la noblesse prisait alors le tabac comme aujourd’hui leurs lointains héritiers de la jet-set se font une ligne de coke). Mais le Cardinal de Richelieu trouva plus judicieux d’instaurer une taxe. En 1674, tandis que l’interdiction planait toujours, Louis XIV demanda finalement à Colbert d’établir un « Privilège de fabrication et de vente », qui donna naissance à la fondation des premières manufactures des tabacs à Morlaix, Dieppe et Paris. Supprimé à la Révolution, le monopole d’état fut rétablit en 1810 par Napoléon 1er. Au milieu du 17e siècle, l’opinion publique à l’égard du tabac était déjà très partagée : panacée pour les uns, sources de méfaits et de débauches pour les autres. Vendu, depuis l’ordonnance de 1635, par les seuls apothicaires, le tabac à priser était alors moins critiqué. Un traité de l’époque affirmant même que : « la poudre fait éternuer ; il faut remarquer en passant que l’éternuement profite grandement à un cerveau plein de vapeurs, repurgeant les humeurs crasses des ventricules du cerveau et aidant grandement à cracher les vapeurs épaisses ». Ne dirait-on pas le dialogue d’un médecin de Molière ? Le problème venait surtout du fait qu’on commença parallèlement à le fumer dans des « cabarets de tabac », des « tabagies », transformé par les tenanciers « en bourdel prostitué à toute sorte de dissolution ». C’est également à cette époque que l’on vit apparaître d’élégantes et sophistiquées tabatières miniatures à ressort pouvant s’ouvrir et se fermer d’une seule main, dégageant ainsi l’autre pour rouler et chauffer une petite boulette que l’on inspirait par les narines. Les connaisseurs utilisaient aussi une carotte à tabac de poche, pour râper les feuilles juste avant la prise. Celle-là même qui deviendra ensuite l’enseigne des buralistes. »
(op. cité)
Pablo : pourquoi ne consultez-vous pas les astres ? c’est bien plus rapide.
hamlet dit
Pétomane, tu n’as rien compris à l’astrologie, non plus.
Ta santé mentale m’inquiète. Tu n’as jamais été une lumière, mais depuis quelques jours tu ne comprends plus rien. On dirait que ton cerveau s’est dégradé.
Tu n’as pas chopé le covid, par hasard (qui s’attaque aussi au cerveau)?
Ou alors ce sont les coups, comme les boxeurs? À force de prendre branlée sur branlée, ton cerveau est en train de devenir une compote neuronale…
gout du tabac:il me semble qu’il y a une population andine qui vit sur des hauteurs et qui fume-même les gens âgés- sans contracter de maladies;
mais ne va-ton pas autoriser le cannabis (à cause des suffrances dues au corona)?
« Pablo75 dit: Pétomane, tu n’as rien compris à l’astrologie, non plus. »
merci pour votre réponse.
et l’autre question Pablo ?
Rappelons que le gouvernement a classé les bureaux de tabac parmi les lieux essentiels et que ceux-ci, telles les pharmacies, restent ouverts aux publics par temps de coronavirus…
« Jazzi dit: les Pseudos Multiples ? »
Jazzi ce n’est pas parce que différents pseudos sont du même thème astral qu’on peut déduire qu’ils sont même personne.
LES « bureaux de tabac tenus par des asiatiques:je l’avais remarqué à paris mais d’autres l’ont remarqué aussi;je l’ai lu récemment
Ed
Les passages où Giono trouve pleine expression de son lyrisme sont dans la description des paysages.
DHH connaît cela : c’est être ébloui par tant de beauté.
Si l’on n’est pas dedans on peut trouver cela étrange. Si vous êtes dans le Contadour un lieu de prédilection de Giono vous pouvez saisir.
, sauf les plus suicidaires d’entre eux
Hamlet
Tiresias aussi avait peur lorsqu’il lisait les augures à Oedipe.
Vous faites ce que vous voulez, renato.
Moi je vous dis que des gens qui ne fumaient que 2 petits cigares par jour sont morts de cancer de la vessie ou de l’intestin.
J’y ai pensé à Ferdinand de Lesseps.
À Ferdinand de Saussure.
Mais lequel est celui de Jacques Drillon ?
Trump à complètement pété les plombs.
Il faut l’admettre.
Rose,
Depuis le temps que je suis censée faire un road trip en France…Je ne connais que les Cévennes, n’ai jamais vu de champs de lavande – d’ailleurs c’est pa sun peu surcoté ? Tous les touristes sont en boucle sur la Provence, c’est mauvais signe – mais je rattraperais mes lacunes un jour peut-être. En attendant, rendez-vous p.47 de l’édition folio pour une pépite de ce lyrisme.
Ai commencé de répondre à l’objurgation de Ménilmuche sur un fil précédent (celui dédié à Beckett S.) ; puis j’ai voulu rajouter les deux derniers fragments de « la mort et moi », mais la rdl n’en en pas voulu et les a rejetés.
Je ressayerai plus tard, il est vrai que rien ne presse en la matière…
Bàv
NB/ Comprends rien aux réapparitions de J.aloux. On dirait qu’il n’a le droit de revenir en rdl que s’il parle gentiment al’pablo d’Escobar 75. Serait-il déjà détenteur expérimental de l’application « traçage Corona » ?
Pervers, je suis satisfait de voir que vous pouvez dire des conneries aussi lourdes que celles concernant le Matin des Magiciens et Planète, DHH !
Quelle dégringolade dans mon estime … Comment peut on être aussi peu ouvert à l’ouverture qu’ils représentaient à l’époque …
Bonne douche !
Ed, les plus beaux champs de lavande que j’ai pu admirer étaient dans la Drôme, entre le Poët Laval et Grignan…
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Rencontres_du_Contadour
Banon est cité plusieurs fois dans le Hussard. Oh mon Dieu j’ai envie d’y aller maintenant.
Promenade garantie parfumée, Ed !
https://www.bing.com/images/search?q=drôme+lavande&qpvt=drome+lavande&FORM=IGRE
Tiens, deux posts de Chalou.x, qui apparaissent avec retard, malgré leur intérêt:
Le premier:
« Trifonov. Ça s’écoute plutôt bien, je trouve. Pot pourri de musique française et russe. Je serais incapable de dire si c’est un bon concerto, mais il témoigne d’une manière que je trouve, comme lui, très touchante, de son amour absolu pour la musique. D’ailleurs nous n’éteignons pas, nous continuons à l’écouter. Du coup, je vais le réécouter en tant que pianiste seul. Peut-être quelque chose m’a-t-il échappé pour le comprendre jusqu’ici. Ce serait intéressant d’avoir l’avis de Mr D, notre nouvel ami dont je vais finir par lire tous les livres (Le Traité de la ponctuation française c’est très intéressant. Je me suis précipité sur le point-virgule). »
Le deuxième:
« Pour Chateaubriand, je l’ai toujours pratiqué dans La Pléiade. Je ne connais pas les autres éditions. Elle date un peu et peut-être faudrait-il maintenant la compléter par des travaux plus récents. L’analyse littéraire a radicalement changé son fusil d’épaule depuis Maurice Levaillant. Il faut lire le sublime dossier Chateaubriand qui êtes-vous? de José Cabanis, toujours disponible chez Gallimard (je viens de vérifier), la préface indispensable de Jean-Paul Clément aux Grands écrits politiques à l’Imprimerie Nationale. Et certainement sa bio que je n’ai toujours pas lue. On ne peut pas comprendre à quel point les pages sur la Restauration sont importantes si on ne lit pas au minimum ces textes (pourquoi pas aussi le Waresquiel C’est la révolution qui continue, j’aime beaucoup ses livres, surtout celui sur les Cent Jours, un chef d’œuvre). Sans oublier le Charles X du même Cabanis qui est une des sources la vocation d’historien de Waresquiel et un autre chef-d’œuvre dans son genre. Et même le d’Ormesson, Mon dernier rêve sera pour vous qui, en dépit de l’oubli fréquent de guillemets noté par Angelo Rinaldi est un livre qui se lit très bien.
Et lire les deux articles de Sainte Beuve sur les mémoires d’Outre-Tombe et Chateaubriand qui sont très amusants si on les compare. Lors de la rédaction du premier, Chateaubriand est vivant, lors de la rédaction du second il est mort et cela change beaucoup de choses. Jamais lu le Chateaubriand et son groupe littéraire sous l’Empire du même Sainte Beuve qui doit tout de même être assez informatif. J’irai voir ça sur Gallica, trop de piles de livres à lire… »
Voir la suite plus bas, où il est question de Napoléon, Giono, et le Schubert de Jacques Drillon…
Même avec les photos je pense que les champs de lavande sont surcotés. Si c’est l’odeur qui fait tout, alors je retire ce que j’ai dit.
@Ed si vous avez peur d’une provence defiguréepar la pollution touristique découvrez le sud-ouest avec ses merveilleux villages Sarlat bien sur mais aussi Domme, saint Cirq la Popie et des paysages fabuleux
Je ne connaissais pas Eva Almassy. Elle a un visage extraordinaire, elle me fait penser aux Demoiselles de Wilko. Toujours aimé Iwaszkiewicz.
Vallée de la Dordogne, vallée du Lot, en été si on ne craint pas les chaleurs parfois écrasantes et accablantes. Sinon début juin, ou mieux le 15 septembre après la saison des orages, quand les routes sont désertes. Chez ma grand-tante, on ouvrait toutes grandes les portes de l’écurie pour regarder passer l’orage, souvent très violent. Féérique.
Pablo : les astres confirment toujours ce que vous pensez déjà ?
comme vous n’avez pas répondu à cette cette question, c’est parce que jusqu’ici vous ne vous en étiez pas rendu compte, n’est-ce pas ?
quand vous untel est …. la preuve : il du signe du …
vous voyez que c’est bien ce blog, il permet d’en apprendre sur vous-même.
Pablo vous savez pourquoi ça fonctionne dans ce sens chez vous ?
à savoir que vous ne vous renseigne pas auprès des astres, mais au contraire vous utilisez les astres pour confirmez ce que vous pensiez déjà ?
vous savez pourquoi ?
Jazzi dit: à
Ed, les plus beaux champs de lavande que j’ai pu admirer étaient dans la Drôme, entre le Poët Laval et Grignan…
Valensole ?
Rose:
Ferdinand? Céline, bien sûr…
Chaloux:
Trifonov promettait beaucoup, énormément. Et puis n’a pas tenu la longueur. Deutsche Grammophon, le rabotage habituel… Pourriez-vous jouer encore plus vite? Oui. Et il le fait. Il était libre, imaginatif, spontané; le voilà professionnel de la profession… (Phrase avec point-virgule.)
@ Chaloux
Dans le concert pour piano de Trifonov (que je viens de réécouter) moi j’entends surtout Rachmaninov, mais aussi Scriabin, Ravel, Chopin, Liszt, Falla et même J.Rodrigo à la fin, vers 32min20.
C’est ça que me désole et DHH le confirme : la Provence de Giono est perdue à tout jamais à cause du tourisme de masse visiblement. Or le confinement n’a pas l’air de pousser les gens à la réflexion. Pourtant on voit bien qu’on peut très bien vivre sans voyager. Sans les autres, non. Sans gesticuler dans tous les sens, oui
Bon bref je sors prendre de la vitamine D.
Ah, merci, j’avais envisagé Céline un instant.
Son prénom a totalement disparu !
Merci…
Dear Chaloux, are you back ? Eva Almassy, déjà prestigieuse, a fait les riches premières heures du prestigieux bol à passou en multipseudomisant, La Poupée qui rit, La poupée qui pleure, Ada. Le jeu des masques a de l’intérêt si l’on reste chez Saint Simon.
» Il était libre, imaginatif, spontané; le voilà professionnel de la profession… » (Phrase avec point-virgule.)
>Jacques Drillon
tsss, tsss, Lavande vous dirait espace avant, espace après
Il était libre, imaginatif, spontané ; le voilà professionnel de la profession… (Phrase avec point-virgule.)
On dirait que tu es mourant, Pétomane. Que tu raisonnes au ralenti…
Phil dit: à
« Dear Chaloux, are you back ? Eva Almassy, déjà prestigieuse, a fait les riches premières heures du prestigieux bol à passou en multipseudomisant, La Poupée qui rit, La poupée qui pleure, Ada. »
Phil
ne le savais pas : ce qui est prodigieux dans Les Papoux dans la tête est sa voix. Elle a une voix radiogénique.
oui Rose, ce fut une belle voix mais de passage. Parler de tout et de rien en deux lignes puis partie, avatar de blog en tête de cuvée.
De tout sauf de la Hongrie.
Et Scriabine, Pablo, qui remplit le bol…
Question musique française, j’ai d’abord pensé à Debussy puis ensuite à Ravel.
Merci Jacques D., mais avez-vous écouté le concerto?
Dear Phil, plus ou moins, mais c’est amusant tout de même. Je dois dire que j’étais très très en colère, ce qui m’arrive rarement.
ed, votre caractère serait-ild’être facilement blasée ?
pour tout ?
ce serait dommage pour vous; il y a des surprises
J’avais zappé Scriabine dans ton message…
On ne peut pas dire que toute la Provence soit abîmée. La côte est irrespirable mais les arrières-pays (il y en a je ne sais combien réservent des surprises fabuleuses). Évidemment, ce n’est pas la Grèce qui dès qu’on s’éloigne des centres touristiques est un jardin d’Eden.
« Valensole ? »
Dieulefit le bien nommé, Soleil vert.
Tant pis pour Ed si elle ne veut pas fouler les champs du Paradis !
Il y a des paysages qui se méritent…
Belle lecture, il s’agit d’un célèbre poème de Baudelaire corrigé par lui-même sur épreuve :
24 04 2020 à 15 h 28
DHH, dit: à
@Ed si vous avez peur d’une provence défigurée par la pollution touristique découvrez le sud-ouest avec ses merveilleux villages Sarlat bien sur mais aussi Domme, saint Cirq la Popie et des paysages fabuleux
Que des villages surfaits DHH à ne surtout pas fréquenter en période touristique!
On y trouve même du surréalisme pour touristes!
« Pablo75 dit: On dirait que tu es mourant, Pétomane. Que tu raisonnes au ralenti… »
très classieux de se moquer des mourants en période d’épidémie.
en fait non Pablo, je vous rassure, c’est juste que je suis du signe de l’Escargot ascendant Paresseux.
Pour et alii, ma Carmencita à la cuisse souple et musquée !
GUILLERMO CABRERA INFANTE
Un marron de premier choix !
Holy Smoke, de l’écrivain cubain Guillermo Cabrera Infante (1929-2005), un opposant à Fidel Castro mort en exil à Londres, est tout à la fois une histoire du tabac, une anthologie littéraire des fumeurs écrivains et un foisonnant essai sur la représentation du cigare, de la pipe et de la cigarette dans le cinéma hollywoodien. Un passionnant roman « baroque » dont le héros principal est le cigare… de la Havane, forcément ! Petit rappel des faits…
« Les conquistadors, comme ferait plus tard la monarchie, méprisaient le tabac. « Poison du diable pestiféré et vicieux », affirma Hernan Cortés, celui qui ordonna de brûler derrière lui tous les cigares, comme ses vaisseaux venus de Cuba. Mais les Cubains ont toujours été des fumeurs de cigares. (Et avec le temps, de cigarettes aussi.) Dès le début de la nation cubaine jusqu’à bien avant son indépendance, en conséquence de la guerre entre l’Espagne et les Etats-Unis (qui débuta quand un mégot sans nom fit sauter le Maine à la Havane : le cigare explosif le plus retentissant de l’histoire), les cigares ont eu un très grand charme pour les Cubains : c’est le vice national. Bien qu’autour du XVIIe siècle circulât un proverbe raciste qui disait : « Les cigares sont pour les Noirs : le marron va avec le marron. » Mais une caricature cubaine de 1858 montre un homme et un garçon, tous deux blancs et fumant des cigares noirs. Au pied de la gravure l’homme dit à l’enfant : « Fume, petit. Fumer c’est ce qui distingue l’homme de la bête. » En le faisant devenir quelqu’un, n’est-ce pas ?
La quantité de tabac que l’on fumait à Cuba étonnait tous les visiteurs de l’île début 1800. Tout le monde fumait ! Les femmes fumaient jusqu’à plus soif et plus souffle. Les filles fumaient après manger et, comble d’horreur pour les Français, entre les plats. Les gosses fumaient en cachette de leurs parents dans les ruelles et les lunatiques fumaient dans les asiles d’aliénés – où parfois ils prenaient feu en même temps que leur cigare. Les hommes fumaient partout. De Cuba venaient non seulement les meilleurs cigares, mais aussi les meilleures cigarettes (que l’Espagne venait juste d’adopter et d’adapter), le tabac de pipe et le tabac à chiquer, l’andullo (le fameux andouille) de première qualité : Cuba aurait dû s’appeler Tabaco et non Tobago. Un mythe veut que le chargement de tabac à priser que les Anglais avaient piraté sur un bateau en pleine mer fût cubain et non espagnol. (Ce qui fut à l’origine de la folie du « priser ».) […]
Cuba était aussi une forte exportatrice de cigares depuis presque le commencement de son histoire. Au milieu du XIXe siècle les Havanais étaient déjà les maîtres du monde fumeur. C’était un monde d’hommes, à cette époque, comme on peut le voir dans Carmen, puisque les papelettes qui plaisaient aux femmes n’étaient pas encore à la mode en Europe. Avant que le président James Buchanan n’annonce en 1857 qu’il allait augmenter le tarif des importations de tabac, on exportait de Cuba chaque année 360 millions de cigares vers les Etats-Unis. Un siècle plus tard, en 1950, les importations de cigares américains étaient tombées à 50 millions par an. Ce qui représentait encore une bonne colonne de fumée – en rendant quelques millionnaires, multimillionnaires. Deux ans après la prise du pouvoir par Castro en 1959, les chiffres d’importation tombèrent à zéro, sauf quelques cigares passés en contrebande aux Etats-Unis depuis le Canada et le Mexique. On les appelait alors Have-and-Have-Not Havanas (« Avoir et ne pas avoir de havanes »). Sans tenir compte de la contrebande officielle réalisée par les diplomates américains qui approvisionnaient le président Kennedy en fumables et aimables Montecristo. Après son assassinat, personne aux Etats-Unis ne se flatta jamais de fumer des havanes, ni en public ni en privé. C’est alors que Cuba devint un vilain mot : a four-letter word. Il n’empêche que le havane prit une dimension mythique, devenant la feuille défendue. (Qu’on interroge Eve à ce sujet.)
De retour d’un voyage à la Havane en 1840, la comtesse de Merlin (1789-1852) publia à Paris un livre au titre inévitable : Voyage à la Havane. La comtesse, née à Cuba avec un nom aristocratique – Maria de las Mercedes Santa Cruz y Montalvo –, devint noble en France par mariage et parisienne des pieds à la tête par mimétisme. Elle put, en conséquence, voir Cuba d’un œil tout à la fois étranger et affectueux, comme José Maria de Heredia, le poète français, cinquante ans plus tard. Dans son livre, Mme la comtesse offre une vision authentique et exotique de la société esclavagiste, raffinée mais lointaine, efflanquée et effrontée. Certaines de ses appréciations sont encore valables aujourd’hui : « Il n’y a pas de gens à Cuba : seulement des maîtres et des esclaves. » »
(« Holy Smoke », Traduit de l’espagnol (Cuba) par Albert Bensoussan, Editions Passage du Nord-Ouest, 2007)
Ancêtres de nos cigarettes, les papelettes, qui plaisaient tant à Carmen, auraient été inventées par les mendiants espagnols. Il s’agissait de mégots de cigares, récupérés, effrités et roulés dans un bout de papier. Ce procédé, qui fera la fortune des cigarettiers, ne devrait-il pas valoir des droits de licence à leurs lointains héritiers ? En tous état de cause, celles-ci inspiraient un certain mépris à Guillermo Cabrera Infante, qui ne fumait que des cigares, exclusivement : « Les cigarettes sont l’opposé pervers des cigares : les cigares sont longs, les cigarettes courtes, les cigares sont foncés, les cigarettes blanches, les cigares sont gros, les cigarettes minces, les cigares sentent fort, les cigarettes sont parfumées, les cigarettes sont pour les lèvres, les cigares pour la bouche et les dents, les cigarettes ne s’éteignent jamais mais se consument vite, tandis que les cigares semblent vivre pour toujours, les cigares sont des types rudes, les cigarettes féminines comme les bijoux, les cigarettes se fument sans arrêt, les cigares doivent se fumer un de temps en temps, avec toute l’oisiveté du monde. Les cigarettes appartiennent à l’instant, les cigares sont pour l’éternité. »
Trifonov joue vite, c’est vrai:
Daniil Trifonov – Scriabin: Etude, Op. 42 No. 5
Pablo, si les astres n’ont jamais démenti, même qu’une seule fois, ce que vous pensiez déjà, c’est probablement que vous êtes vous-même un de ces astres.
à mon humble avis.
Mais il y a pire:
Svyatoslav RICHTER plays SCRIABIN Etude Op42 no5 1972 Live
https://www.youtube.com/watch?v=POU-h9A-2Oo
Va t’amuser avec les garçons de ton âge, Pétomane… Tu ne vois pas que je suis occupé?
Pablo vous m’avez pas répondu si vous étiez du signe du Jukebox ascendant DiscJockey ?
Ed, il te reste la Corrèze, Ussel, Meymac, la Xaintrie, les Tours de Merle, plein de très beaux endroits…
Et la nuit tu seras bien au frais.
Pablo, j’ai un neveu qui cherche une personne pour faire l’animation musicale de son mariage, un truc hyper classe genre queue de pie et voilettes, vous seriez partant ?
Photo 1. Quelqu’un a appris à ce gamin comment on tient une arme pour être efficace, c’est plus inquiétant que le visage caché.
Il y a aussi Sofronitsky, grand spécialiste de la musique pour piano de son beau-père:
Vladimir Sofronitsky Plays Scriabin Etude Op.42 No.5 (Live)
https://www.youtube.com/watch?v=zBWYKrTCD08
Mais moi, qui aime beaucoup Scriabin, l’interprète que je préfère est Richter (qui considérait, d’ailleurs, Sofronitsky comme son maître).
c’est un sujet polémique dans le milieu musical, mais certains disent que cette interprétation est plus fidèle aux intentions du compositeur, le tempo est un plus lent et mieux marqué sur le premier temps de chaque mesure :
Si vous aimez Scriabine, Alexandre Tansman avait écrit pour Segovia une belle transcription pour guitare de son prélude en mi mineur :
J’aime beaucoup aussi Ashkenazy en Scriabin:
Vladimir Ashkenazy Scriabin: 8 Etudes, Op.42 – No. 5 in C Sharp Minor
https://www.youtube.com/watch?v=i558wutHnX0
(L’autre jour j’ai vu un documentaire sur Benedetti-Michelangeli dans lequel on voyait son ancienne baraque en Suisse – celle qu’il a acheté quand il a quitté définitivement l’Italie, fâché pour une histoire d’impôts – , aujourd’hui propriété de… Vladimir Ashkenazy, qui petit comme il est paraissait comme perdu dans une si grande maison !).
Renato, tu as connu Benedetti-Michelangeli?
Sans oublier Horowitz (sinon Chaloux me tue):
Étude in C-Sharp Minor, Op. 42, No. 5
https://www.youtube.com/watch?v=XAmPqrS9Gc0
oupss : Alexandre Tansman avait écrit pour Segovia de belles VARIATIONS sur le thème du prélude en mi mineur :
Mr D. a dédié son Liszt à Sofronitsky, grand pianiste mais quelle tristesse…
D’accord pour Richter mais aussi Horowitz (qui tout jeune a été présenté à Scriabine) et Stanislav Neuhaus, le fils de Heinrich.
avec la merveilleuse étude opus 8 N°4.
renato, ce film, vu avant confinement, témoigne que la relève à Naples est assurée, par les plus jeunes !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19583513&cfilm=270824.html
@Mimi Pinson
vous avez peut-etre raison
les choses on peut etre changé
moi je garde un souvenir imperissable d’un voyage en velo dans la region dans les annéees 70 avec la decouverte des bastides,d ‘ Auvillard avec ses halles a la charpente extraordinaire ,de Montflanquin de Belves,des paysages des rives de la Vezere
oui d’accord, mais ne trouvez-vous merveilleux ce petit thème de ce petit prélude : si… la si re do sol, c’est à la fois simple et tellement sublime n’est-il pas ?
oupss : à la fois simple et tellement subliiiime, on touche là la Véritable Essence du Beau dans tout sa Simplissime Justesse
@ Chaloux
Dans les Neuhaus, le fils était meilleur que le père (très réputé comme prof, je crois)?
mon Dieu où ai-je la tête, toutes mes excuuuuuses j’avais oublié ce la final… si… la si re do sol…. la bien sûr ! quel nigaud fais-je…
Apprend à jouer de la guitare et fous-nous la paix, Pétomane:
Paco de Lucia adolescent
https://www.youtube.com/watch?v=F4rGQ7gKYx0
très beau, cette guitare qu’il joue a été faite à Madrid par les petits fils d’un des premiers luthiers guitare, on appelle ce modèle le « média luna » : le haut de la tête est en forme de demi lune.
non par les petits fils : par les neveux, ils l’écrivaient sur leur étiquette « sobrinos de Esteso ».
Heinrich est le professeur de Richter qui arrivait (?) d’Odessa. Un très grand prof, beaucoup de pianistes sont passés entre ses mains. Ses enregistrements me semblent parfois un peu pâteux. J’accroche moins mais j’ai surement tort.
Quarantième jour de confinement.
Je ne m’habitue pas.
Évidemment, c’est tout de même très beau.
J.B. je ne fume jamais de cigares;j’ai essayé autrefois de me mettre à la pipe,pour quoi j’ai lu un livre que m’avait prêté un ami;en vain;je suis donc revenue à la cigarette de ma jeunesse avec des breaks;et quand j’étouffe (insuffisance respiratoire, et la nuit)j’allume une cigarette;de l’addiction!
Jazzi: La Comtesse Merlin, sans de! Je recommande d’elle non ses Mémoires, oporifiques dans la version du Temps Retrouvé, mais ses Délassements d’une Femme du Monde qui contiennent sous ce titre trompeur une biographie de la Malibran, peut-être la première , d’ailleurs. Elles se connaissaient bien, semble-t-il.
ChabloPaloux. Le problème n’était pas le changement d’approche des textes de Chateaubriand, mais une bonne édition.
DHH;
Non, je ne garantis pas l’avoir lu l’année de sa parution, mais à la Bibliohèque Municipale, oui; impression: intéressant, bien écrit, mais trop beau pour être vrai!
Plus profondément.
On est d’accord sur la mythomanie de Jacques Bergier. On considère aujourd’hui que le « Matin » est venu au bon moment, celui de la modernisation des Trente Glorieuses et de l’effacement des grilles d’interprétation traditionnelles. Son succès, d’ailleurs, a surpris Gallimard e les auteurs eux-mêmes.
Planète, pas si luxueuse comme revue, et qui subit au moins eux remaniements, preuve que tout n’y va pas si bien, est une victime de 1968. Ce sont les anthologies qui ont un aspect parfois bibliophilique.
C’est moins cette revue, qui ne fait que prolonger les thèmes du Matin, qu’il faut incriminer, que les politiques éditoriales menées par Laffont, et dans une moindre mesure, Tchou, avec l’apparition d’un ésotérisme de pacotille chers aux Francis Mazières, Jacques de Mahieu, etc. Ecrivains dont il est aujourd’hui bien difficile de retrouver la trace, hormis l’inénarrable Robert Charroux, qui était en effet de Planète et de Laffont.
Reste que, avec une documentation approximative et parfois délirante, (les piles du musée de Bagdad!) Pauwels n’a pas toujours tort, spécialement quand il pointe la part ésotérique du nazisme. Il est même à l’origine du travail de René Alleau, un de ses collaborateurs les plus doués, là-dessus . (Accepter ce travail sans esprit critique est difficile aujourd’hui, mais des jalons ont été posés qui ont mené à Goodrich-Clarke.)
La réponse du camp adverse, in Le Crépuscule des Magiciens, rate son but parce qu’entièrement située dans la dénonciation de la méthode, mais totalement dénuée de talent; La présence de Leprince-Ringuet pour cautionner l’entreprise ne suffit pas.
le Matin restera comme le moment de la conjonction entre l’effacement d’un monde et la présentation d’une lecture vertigineuse et absurde de l’Histoire. Peut-être aussi, même si le texte choisi, Un cantique pour Leibowitz, est calamiteux, comme une sorte d’introduction de la SF dans la Bibliothèque de l’Honnête Homme.
Mais le miracle n’aura pas lieu deux fois. L’Homme Éternel, (1979?) par les mêmes, sera un bide, et un troisième opus ne sera finalement pas publié.
On verra plus clair quand paraîtra le très sérieux travail de Mr Karbovnik auquel j’ai emprunté ici quelques précisions ;
Bien à vous.
MC
viens voir les magiciens
https://www.youtube.com/watch?v=V7EOrUEUaPI
Jacques Bergier, écouté ça il y a des années… Je ne recommence pas.
https://www.youtube.com/watch?v=JVIv7Kh3VgA
Une bonne édition actualisée …
« Pour Chateaubriand, je l’ai toujours pratiqué dans la Pléiade… L’analyse littéraire a changé depuis Maurice Levaillant »
Certes, Chaloux, mais l’édition de la Pléiade n’est-elle pas celle de …Maurice Levaillant?!
DHH, dit: à
@Mimi Pinson
vous avez peut-etre raison
les choses on peut etre changé
moi je garde un souvenir imperissable d’un voyage en velo dans la region dans les annéees 70 avec la decouverte des bastides,d ‘ Auvillard avec ses halles a la charpente extraordinaire ,de Montflanquin de Belves,des paysages des rives de la Vezere
Mis là, vous avez raison DHH, les bastides, les villages sont toujours magnifiques, souvent avec leurs églises et chapelles intouchées par l’ouragan de la révolution française. On y trouve des vestiges sculptés de l’époque de la contre réforme influencés par la culture rurale, tel la vigne et ses grappes.
Oui vous pouvez encore faire à bicyclette ou à pied le tour du Lot ou de la Dordogne, mais il faut prendre les sentiers de randonnée!
Au détour d’un sentier :
De même que pour la Côte d’Azur dite défigurée.
En vitrine, certes, mais par les voies secondaires, on peut toujours en contempler l’éternel charme de ses paysages…
L’“utilité commune”, un mode de rémunération révolutionnaire ?
Alors que la crise du Covid-19 révèle que les professions qui sont “sur le front” sont souvent les moins bien rémunérées, est-il envisageable d’asseoir l’échelle des salaires sur la base de “l’utilité commune” ? C’est l’hypothèse “révolutionnaire” émise par le président de la République Emmanuel Macron lors de sa dernière allocution télévisée. Le philosophe Vincent Valentin revient sur l’origine d’un principe inscrit dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et s’interroge sur son application aujourd’hui.
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Utilité, Liberté, Égalité, Travail, Emploi, Salaire, Révolution française, Vincent Valentin, Emmanuel Macron, Covid-19
« Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. » La formule a étonné de la part d’un président qui a jusqu’ici placé son action à l’horizon de la réussite individuelle. Alors que, dans son allocution télévisée du 13 avril, il rendait hommage aux éboueurs, aux aides-soignants, aux caissiers et aux agents de sécurité, Emmanuel Macron a fait valoir qu’à l’avenir il faudrait revaloriser ces métiers souvent jugés subalternes et pourtant essentiels. Et que, pour ce faire, il serait pertinent de revenir à l’esprit de la Révolution française et de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui stipule en effet, dans son articule 1, que « l’utilité commune » est le seul fondement légitime des distinctions sociales. Quelle est la signification de cette notion d’utilité commune ? Et que signifierait, selon le propos du président, de « donner toute sa force à ce principe » ?
https://www.philomag.com/lactu/lutilite-commune-un-mode-de-remuneration-revolutionnaire-43060?utm_source=Philosophie+magazine&utm_campaign=bec9a24eda-pmfr20190915nl28_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_dee8ebacdf-bec9a24eda-217926025&ct=t(pmfr20190915nl28_COPY_01)
Oui, Mr. Court, la question est : ne serait-il pas temps de passer à des travaux plus récents?
Je ne vois pas la contradiction.
(Sans oublier le livre de Levaillant regroupant ses articles de la Revue des deux Mondes dont Cabanis conseille la lecture, La vieillesse de Chateaubriand de Marie-Jeanne Durry d’autoritaire mémoire… et le livre du doux Guillemin, L’homme des mémoires d’Outre Tombe……
Votre côte est VRAIMENT bétonnée Jazzi, aucune comparaison possible!
Pour la comtesse de Merlin (sic), M. Court, j’ai respecté le texte de Guillermo Cabrera Infante dans son ouvrage « Holy Smoke », traduit de l’espagnol (Cuba) par Albert Bensoussan.
Pablo, sais-tu qui est « Mimi Pinson »?
HENRI GUILLEMIN – CHATEAUBRIAND
Les Mémoires d’Outre-tombe: « festival de galéjades »… »Chateaubriand c’était pas un gars sérieux… »
Pablo, sais-tu qui est « Mimi Pinson »?
Chaloux dit:
Aucune idée…
Pour la sonate de Schumann, merci pour le lien avec Arrau. Enregistrement bien au-dessus de mes éloges. En effet, complètement différent de Pollini. Incroyable même comment cela peut être tellement différent. Peut-être aussi plus « dans l’esprit de » Schumann avec ses changements d’humeur. (Malheureusement la qualité technique de l’enregistrement est moins bonne). Mais je n’aurais pas eu un coup de foudre comme avec Pollini. Et Pollini, jeune, n’étais pas froid. Maintenant peut-être (sur la base de deux récitals). Brendel ne me paraît pas froid non plus, simplement très inégal.
Guillemin dit que Chateaubriand mesurait 1m62, moi j’avais vu, je ne sais pas où, 1m63.
@ Chaloux
Quand je parlais d’une bonne édition des « Mémoires d’Outre-tombe » je voulais dire une édition qui signale tous les mensonges de Chateaubriand, qui sont nombreux.
@M.Court,
vous dites : « vous avez raison sur le Petit Homme. Metternich appelait Chateaubriand «le nain».
Je laisse un peu le chevalet et la toile inachevée pour vous répondre.
Metternich et Chateaubriand… Les deux ont laissé des Mémoires…
Metternich tenait Chateaubriand en piètre estime, soit. Ils se sont pourtant rencontrés et avaient au moins un point commun : infatués d’eux-mêmes, se croyant les premiers, chacun dans leur domaine !
L’un, grand diplomate, l’autre, génie littéraire, l’un raffiné, possédant parfaitement la science des conventions, brillant et apprécié en société, cultivé, l’autre, parfois brutal, trop indépendant, homme de plume et brillant orateur. L’un hait la Révolution, l’autre en parle en témoin, de l’extérieur, comme d’un évènement évènementiel, un spectacle de passions, celui d’un peuple ivre de violence, pris d’une errance sans but.
Chateaubriand est resté dans ma mémoire comme un écrivain mélancolique et polémique plus que comme le ministre des affaires étrangères qu’il a été !
Chateaubriand… un conservateur de tradition catholique et monarchiste souhaitant un gouvernement parlementaire, une société soumise à la double influence du clergé et de la grande propriété foncière, réclamant la Constitution à peu près telle qu’elle existe maintenant.
Juliette Récamier à qui il écrivit de nombreuses lettres (qu’on peut lire dans les Mémoires d’Outre-tombe) le rapprocha de Benjamin Constant. Un goût éphémère de liberté… suivi de désillusion.
Grand témoin de son époque: il a connu l’Ancien Régime, la Révolution, l’épopée Napoléonienne et enfin la Restauration. Sa lucidité ? Il écrit :
«Il s’élève derrière nous une génération impatiente de tous les jougs, ennemie de tous les rois ; elle rêve la République, et est incapable, par ses mœurs, des vertus républicaines. Elle s’avance, elle nous presse, elle nous pousse : bientôt, elle va prendre notre place.» (C’est peut-être cela que De Galle a salué…)
Un « nain » ? Non, je ne crois pas.
H.Guillemin enlève l’envie de lire Chateaubriand. Il lui suffit d’un quart d’heure pour le rendre totalement antipathique…
Chaloux dit: à
Jacques Bergier, écouté ça il y a des années… Je ne recommence pas.
https://www.youtube.com/watch?v=JVIv7Kh3VgA
Une bonne édition actualisée …
Incroyable personnage. Hergé l’a croqué dans Tintin sur la lune, mais il ne fut pas le seul :
http://www.claudethomas.net/bergierenbd.htm
Si je ne dis pas de bêtise et là je suis prudent, Joseph Altairac a déclaré lors d’un Imaginale de Sèvres que Michel Jeury se serait inspiré pour écrire Le temps incertain de la façon dont Bergier aurait survécu dans les camps nazis en modifiant sa perception du temps
test
next ?
moi j’avais vu, je ne sais pas où, 1m63
ça c’est quand il se redressait de toute sa taille chtement qu’il disait charlot..joue moi un air de clarinette molle pédro..couine un peu..mais pas trop!
horreur la méchante cricri qui veut gacher le duo de clown blanc et dauguste..ma mère de ma mère..attaque mon larbin!
« Votre côte est VRAIMENT bétonnée Jazzi, aucune comparaison possible ! »
A vu de nez, C.haloux, je dirais Marie Sasseur ?
Rose,
« Merci christiane, y rajouter «trouver midi à sa porte» pour compléter votre inventaire. »
Merci ! Encore une histoire de cadran solaire ou encore, dans cette locution phrase : «chacun voit midi à sa porte», une vérité très courue sur la RDL : chacun a son point de vue et son opinion !
next ?
toi jicé t’es qu’un gacheur qui veut toujours aller plus vite que la musique..en même temps..si tu dis que la valsamiltemps c’est beaucoup plus dansant..
ah tiens, christiane peint ! des citations ?
Mimi Pinson dit: à
Au détour d’un sentier :
Ça c’est du côté des Hautes plaines de Mane. Ou près de Saint Michel l’Observatoire.
Marie SS?
Oh que non, Jazzou!
Bergier, héros de BD dans Tintin et plein d’autres albums.
Joseph Altairac, si ma mémoire ne me joue pas des tours, avait déclaré lors d’un Imaginale de Sèvres, que Michel Jeury, pour écrire Le temps incertain, s’était servi d’une technique utilisée par Jacques Bergier, lui permettant en modifiant sa perception du temps, de survivre aux camps nazis.
bouguereau, c’est Zemmour, en pire !
A vu de nez
c’est un navion renifleur baroz..
Belle défense de Chateaubriand, Christiane. Il aimait les jardins et était passablement mythomane, ce qui ajoute au charme de sa plume…
‘chapelles intouchées’ mimi ça fait hun peu..comment dire..
« passablement mythomane », Jazzi?
Quand tu écoutes Guillemin tu te dis que tout ce que Chateaubriand a raconté sur lui-même est faux.
A propos de Chateaubriand, je croyais qu’il y avait une règle, au moins ici: ce prime c’est l’oeuvre, pas la personne de l’auteur. Ne serais pas surpris que DG ait suivi cette règle.
Mais le miracle n’aura pas lieu deux fois. L’Homme Éternel, (1979?) par les mêmes, sera un bide, et un troisième opus ne sera finalement pas publié
haaa daccord le scientifique meussieu courte se mesure au tirage..que ne!
Au détour d’un sentier :
hum..jme dmande si c’est pas stoucher un peu mimi..un peu j’ai dit attation!..rénateau y va dire beaucoup..’maitre carlo scarpa..qu’en auriez vous pensé’
il faut relativiser la notion de « petit homme » à cette époque dans la mesure où c’est une époque où les grands hommes montaient à cheval, et si on additionne la hauteur de la selle à celle du grand homme, même un petit homme paraissait grand de sa hauteur de cheval.
pour le dire autrement à l’époque c’est le cheval qui faisait le grand homme.
par la suite le cheval a été remplacé par la voiture, le grand homme s’est alors mis debout dans sa voiture décapotable, comme de Gaulle dans sa DS ou Kennedy assis dans sa Lincoln décapotable.
quelle stupide idée quand on est président des US de se promener dans une Lincoln….
Ça c’est du côté des Hautes plaines de Mane. Ou près de Saint Michel l’Observatoire.
Je ne connais en aucune façon ces endroits, rose.
Ce que je peux vous dire, c’est qu’il s’agit de la porte d’accès de la maison de certains de mes amis. Cette ancienne demeure restaurée à une vue plongeante sur un fleuve magnifique et reposant dans la multiplicité de ses méandres. Il a le temps avec lui! J’y ai bu un Château Rieussec mémorable,(1976 si ma mémoire est exacte) une brouillade de truffes maison et un poisson à vous faire remonter le fleuve illico presto!
A quelques mètres à droite, la piscine et sur la gauche tout un continuum de granges restaurées magnifiquement par un ami architecte que je leur avait conseillé.
Bon confinement!
Un très grand prof, beaucoup de pianistes sont passés entre ses mains. Ses enregistrements me semblent parfois un peu pâteux. J’accroche moins mais j’ai surement tort
aide le renfield à libéler sa parole à mon larbin..rend toi hutile faignasse
Jazzy vous savez si les hétéronymes de Pessoa avaient le même thème astral ?
Chateaubriand a eu aussi plusieurs hétéronymes, sauf qu’il leur a donnés le même nom.
« tout ce que Chateaubriand a raconté sur lui-même est faux. »
Pas plus, sans doute, que Casanova, Pablo75 ?
Merci, de nota, pour L’Astrologue de Jean de La Fontaine et x pour ces trois belles citations.
J’ai un ami astrophysicien. J’aime parler avec lui.
Je ne confonds pas astrologie et astronomie. Calendriers, marées, semaisons, oui. Oracles et horoscopes, non.
L’attraction des corps célestes pour le calcul d’un thème astral le jour d’une naissance est négligeable. Il ne s’agit que de mystifications et d’escroqueries pour victimes crédules. Comme si une base astronomique pouvait servir à décrire un tempérament individuel !
Les étoiles, dans un ciel d’été c’est un beau temps de rêverie et une science. Et longtemps elles ont été guides pour les marins, les aviateurs (Saint-Exupéry) et les caravaniers.
« N’y a-t-il pas quelque chose d’un peu absurde dans le spectacle d’êtres humains qui tiennent devant eux un miroir et qui pensent que ce qu’ils y voient est tellement excellent que cela prouve qu’il doit y avoir une Intention Cosmique qui, depuis toujours, visait ce but… »
Bertrand Russel Religion et Science.
Proust écrit quelque part que le Proust mondain et le Proust écrivain n’avaient pas le même thème astral parce qu’ils ne sont pas nés le même jour.
hamlet dit: « Chateaubriand a eu aussi plusieurs hétéronymes, sauf qu’il leur a donnés le même nom. »
Excellent !
(C’est peut-être cela que De Galle a salué…)
Bien trouvé, étant donnée la source…
Chateaubriand n’est ni du côté du royalisme ni du côté du goupillon,comme le croient encore quelques naïfs qui ne savent pas lire, il est du côté des places et de l’argent, places qu’on lui distribue chichement, argent qui lui fait toujours défaut. Ayant raté l’Empire où il ne fut rien en dépit de ce qu’il raconte, (ne va-t-il pas jusqu’à inventer une visite de Napoléon à la Vallée au Loups pendant qu’il est absent?), il va bricoler, dans un temps où seuls quelques fantômes pourraient encore le tirer par les pieds pendant son sommeil,son mythe tacitéen, qui déjà devait faire rire pas mal de monde. D’une certaine manière, ne peut-on dire qu’il a raté tout ce que Talleyrand a réussi? Chateaubriand est un homme d’action mort dans l’œuf, exactement comme Saint-Simon (et Retz avant lui). Le petit duc a développé le genre, Chateaubriand l’a continué.
« Pas plus, sans doute, que Casanova »
Ce c’est absolument faux. Lis Rives Childs et d’autres.
1863
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