de Pierre Assouline

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La République des livres
Détester Wagner sans être germanophobe

Détester Wagner sans être germanophobe

L’Italie passe pour être la patrie de la voix, l’Allemagne celle de l’orchestre et la France celle du théâtre donc de l’opéra. Et au chapitre des idées reçues, la France serait le pays qui a le mieux compris Richard Wagner. Nietzsche, André Suarès et d’autres l’ont écrit. Pour comprendre le phénomène, à supposer qu’il soit avéré, il faudrait y adjoindre d’autres grands esprits venus d’Allemagne, Martin Heidegger et Ernst Jünger, qui ont également chez nous une faveur (recherches, intérêt critique etc) qu’ils n’ont pas toujours eu chez eux. Fin XIXème/début XXème, notre littérature fut prise de mélomanie avec un tropisme allemand prononcé. Dans Verdi-Wagner. Imaginaire de l’opéra et identités nationales (320 pages, 22,80 euros, Actes sud), Timothée Picard a bien raison de nous renvoyer à l’index des noms cités dans l’édition de la Pléiade d’A la recherche du temps perdu : tout pour Wagner, des miettes pour Verdi…

Les tintinophiles, de même que les charlotôlâtres, savent gré à leur maître d’avoir caricaturé l’Opéra à travers la Castafiore et ces-gens-qu’on-paie-vraiment-pour-crier-comme-ça ? Ce trait bien appuyé s’inscrit dans une longue tradition où l’opéra est supposé plaire à une élite argentée tandis que l’homme du commun doté d’un solide bon sens ne s’y laisse pas prendre. Mais Gounod n’est pas le seul à en faire les frais. Ni même tel ou tel compositeur. En témoigne la réplique d’Omar Sy dans Intouchables, lorsqu’il doit accompagner son paraplégique à l’Opéra : « C’est de l’allemand ! C’est de l’allemand en plus ! » s’étrangle-t-il de rire en se tapant sur les cuisses, avant de récidiver en voyant des arbres marcher, et les spectateurs du film également, même s’ils réagiraient tout autrement en voyant la même scène dans le Seigneur des anneaux. Le plus drôle, comme l’a relevé l’auteur tant dans les commentaires sur la Toile que dans les articles des critiques, c’est que les spectateurs sont convaincus que « c’est du Wagner » alors qu’il s’agit d’une représentation du Freischütz de Weber. En cela les scénaristes jouent délibérément la carte de la germanophobie douce et railleuse, alors que dans l’inconscient populaire Verdi a longtemps symbolisé par excellence l’Opéra. Ce ne fut pas sans mal, Wagner l’ayant durablement éclipsé. En France, il y fallut la passion communicative de Boris de Schoelzer, Francis Poulenc, Michel Leiris (un fervent du Bal masqué) et Dominique Fernandez, pour qu’il retrouve sa place. Même s’il reste aujourd’hui encore largement folklorisé. N’empêche, Savinio pose la bonne question : « Pourquoi n’est-ce que face à la musique de Wagner que l’on est wagnérien ou antiwagnérien ? » Il est vrai que rares sont ceux qui se disent verdiens ou antiverdiens.

L’essai de Picard est savant sans en avoir l’air. Le récit, des plus fluides, est composé dans une langue claire, que l’on dirait « à la Plutarque » tant il est inspiré par le canevas des Vies parallèles des hommes illustres. Il est de pires modèles. Celui-ci est fidèle jusque dans la volonté d’édification du lecteur, ce qui le distingue de l’un de ses prédécesseurs sur cette fois, l’Alberto Savinio de Narrate, uomini, la vostra storia (1942, Hommes,, racontez-vous). On n’est pas étonné d’apprendre que l’auteur, spécialiste de l’étude des conceptions et des représentations de la musique à travers l’histoire des idées, et notamment du wagnérisme européen, enseigne la littérature comparée à l’université de Rennes. Le comparatisme semble lui être devenu un réflexe naturel.

Son essai entend décortiquer nos imaginaires verdiens et wagnériens, à travers les stéréotypes, poncifs et lieux communs qu’ils véhiculent sur les Italiens et les Allemands, et sur ce que notre mémoire collective en a fait. Car il est difficile de nier que l’un est devenu le symbole de l’italianité et au-delà celui de la culture méditerranéenne, et l’autre le symbole de la germanité et au-delà celui de la culture nordique, les embrassant chacun sans nuance en des blocs homogènes afin de mieux les dresser l’un contre l’autre. Un phénomène qui ne s’est pas dupliqué en France, ni avec Berlioz, ni avec Debussy, ni avec Bizet. Timothée Picard, qui connaît bien le monde des revues musicales, rappelle opportunément qu’il fut un temps où Richard Wagner servait de « prête-nom » à Edouard Dujardin et à ses amis de la Revue wagnérienne (1885-1888) pour défendre leurs principes artistiques et spirituels.

L’auteur s’emploie à traquer les moindres signes dans les plus grandes œuvres, dans une nouvelle particulièrement musicale de Pirandello,  aussi bien que chez Andrea Camilleri. Ainsi voit-il en Thomas Mann une volonté de germaniser de manière subliminale sa Montagne magique dans l’usage permanent que l’écrivain y fait de la technique wagnérienne du leitmotiv. Placée dans les profondeurs du texte, elle peut y entrer en conversation avec la latinité verdienne qui, elle, ne peut être qu’en surface, l’enjeu de leur conversation secrète n’étant autre que la spiritualité de l’Europe (quant à la France, elle y est incarnée par la musique de Bizet).

Combien de militants du Front national ont-ils eu à l’esprit, en entendant le chœur des esclaves tel un hymne de leur parti dans les meetings, que Nabucco évoque la persécution des juifs par les Babyloniens ? Dans Senso comme dans le Guépard, Visconti convoquait la musique de Verdi comme un rappel du Risorgimento. Dans Django unchained, Quentin Tarantino a été assez virtuose pour faire sa sauce des deux identités : italienne avec du Verdi, son Requiem accompagnant la cavalcade meurtrière du Ku Klux Klan ; allemande avec un pastiche d’une séquence wagnérienne, et le prénom de l’héroïne, Broomhilda ou Brünnhilde.

Ce passionnant essai a également le mérite de montrer en creux l’inanité des injonctions binaires qui nous sans cesse proposées : Voltaire ou Rousseau ? Gluck ou Piccinni ? Beatles ou Rolling Stones ? Bordeaux ou Bourgogne ? Football ou Rugby ? etc Beaucoup se sont évertués à faire en sorte que Verdi incarne la tradition et Wagner l’avant-garde en réactivant pour l’occasion une querelle des Anciens et des Modernes. Mais notre cas serait-il désespéré, docteur, si nous  avouons notre égale admiration pour l’un et pour l’autre ? Timothée Picard nous rassure, et ce n’est pas par goût du consensus, son brillant essai en témoigne : « ce sont deux visages certes divergents mais néanmoins complémentaires du romantisme- et de la sensibilité au romantisme ». Ouf ! Nous n’aurons même pas à nous soigner.

Après avoir lu cet essai, on s’étonne que Georges Valance fasse si peu cas de la musique dans Petite histoire de la germanophobie (244 pages, 18 euros, Flammarion). Elle s’y trouve bien sûr, mais à peine. Comme si elle n’avait pas compté dans la crise allemande de la pensée française. Tout pour la bataille fondatrice de Bouvines, l’histoire, la politique, la poésie, la littérature, la religion… Le traité de Versailles et la communauté européenne du charbon et de l’acier.  A croire que pour les Français, la notion de fédéralisme a éclipsé Wagner dans l’idée qu’ils se feraient du génie allemand. Et pourtant…  En cherchant bien, on trouverait certainement dans les relations musicales entre les deux pays de quoi nourrir cette fameuse méfiance qui a engendré « une psychose de l’invasion ». Friedrich Sieburg n’avait pas tout à fait tort en écrivant (1931) que la conscience française avait fini par considérer comme allemand tout ce qui lui était opposé. Curieux essai que celui de Georges Valance  qui ignore la wagnérophobie alors que d’aucuns se sont échinés à la rendre consubstantielle à la germanophobie. Par ses absences, ce livre plaide a contrario pour l’urgence à inscrire l’enseignement de l’histoire des arts (peinture mais aussi musique) au programme des collèges et lycées. Sa réflexion est d’un journaliste aussi français que germanophile, mais elle n’en fait pas moins preuve de pessimisme sur l’avenir des relations entre les deux pays. Il craint que l’Allemagne ne se laisse à nouveau emporter par sa puissance « pour son malheur et celui de ses voisins ». Le sentiment de supériorité en serait le symptôme le plus alarmant. Et Valance de finir son essai par une citation de  l’écrivain Günter Grass que l’on connût mieux inspiré mais à qui il laisseR le dernier mot :

« Nous devrions avoir conscience, nos voisins l’ont, de la masse de souffrance que cause l’Etat unitaire, de l’étendue du malheur qu’il a apporté aux autres et à nous-mêmes (…) Auschwitz, ce lieu d’épouvante, cité comme exemple de traumatisme permanent, exclut à l’avenir un Etat unitaire allemand. Si, comme il reste à craindre, il s’impose quand même, son échec est écrit d’avance ».

Ces lignes sont extraites d’un discours prononcé à Tutzing le 1e février 1990.

(« Le Ring mis en scène par Patrice Chéreau en 1976 à Bayreuth » ; « Richard Wagner » ; Giuseppe Verdi » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire, Musique.

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commentaires

650 Réponses pour Détester Wagner sans être germanophobe

Sergio dit: à

Ha mais c’est vrai, ça ! On parle de France Culture, mais alors France Musique ! Des Castafiore à tour de bras… Matin midi et soir… Et même à la vingt-cinquième heure ! Et de droite ou de gauche peu importe, mais on est vraiment des régions cruellement éprouvées…

keupu dit: à

boudegras va bisouiller son pote goering

keupu ou quelque autre dit: à

oui et Court va s’étrangler, couic

Luc-Antoine Marsily dit: à

Quid de ceux qui apprécieraient Wagner en étant germanophobes ? …

bouguereau dit: à

les charlotôlâtres

..les gauliss ?

John Brown dit: à

Dans Senso comme dans le Guépard, Visconti convoquait la musique de Verdi comme un rappel du Risorgimento

A très juste titre d’ailleurs. Dans les années 1840, le célèbre choeur de « Nabucco », apparemment annexé par le FN, était perçu, à Rome, à Naples ou à Milan, comme un hymne à la gloire de la liberté de l’Italie. On pouvait lire sur les murs, l’inscription « Viva Verdi », que les initiés déchiffraient : « Viva Vittore Emmanuele Re d’Italia ».

JC..... dit: à

Flûte ! Si je dis une fois encore que le décor, les naïades coquines, l’infâme nain avaricieux, le trésor du Rhin donnés en illustration du billet sont magnifiques, le Petit Père Marc va me prendre de court…!

Pourvu que Passou, organisateur des combats à venir entre Phobes et Philes d’ici-bas, luttes qu’il jouit de susciter en Rdl avec un esprit maléfique et pervers, pourvu dis-je qu’il ait prévu une assistance psychologique et musicale solide, genre tortionnaire en caves avec du Julio Iglésias à fond pour couvrir la clameur….!

John Brown dit: à

Parmi les manifestations récentes les plus spectaculaires d’ethnophobie musicale, il y eut celle, à la fin de sa vie du grand Vladimir Jankélévitch , devenu, pour des raisons manifestement extra-musicales, un contempteur résolu de la musique allemande, au moins depuis Brahms, que je me souviens de l’avoir entendu traiter aimablement de « bourgeois teuton ». Quant à Wagner, il n’avait jamais assez de mépris pour sa musique. Tout le monde lui pardonnait, parce qu’on savait quelle souffrance lui inspirait ces ostracismes injustes.

chantal dit: à

peut-etre intéressant de débattre du point de vue du billet de passou confronté à l’expérience opéra/théatre menée par Alain Platel dans son réçent spectacle C(h)oeur: il y réussit quelque chose de contemporain et hétéroclite en melant des extraits de la partition de Nabucco de Verdi avec du Wagner, je met en lien un article :

http://www.agendamagazine.be/en/blog/alain-platel-les-s-ductions-du-ch-ur

Le médecin de TKT dit: à

« Nous devrions avoir conscience, nos voisins l’ont, de la masse de souffrance que cause l’Etat urinaire »

Ne m’en parlez pas, la prostate est cause de bien des maux.

John Brown dit: à

Interrogée par Léon sur la musique qu’elle préfère, Emma répond « Oh, la musique allemande, celle qui fait rêver », cliché qui,parmi quelques autres, illustre sa nunucherie provinciale. Mais on pouvait encore lire, il n’y a pas si longtemps, sous la plume de critiques autorisés, des considérations tout ce qu’il y a de plus sérieuses sur les traits caractéristiques de la musique française ou de la musique allemande. C’est ainsi que dans ses éditions datant des années 60/70, on pouvait lire dans le « Larousse de la musique », à l’article « Gustav Mahler », que des oreilles françaises seraient probablement à jamais allergiques à sa musique ! Je m’obstine à oublier (sans doute par pure charité) le nom de l’auteur (très connu à l’époque) de cette inestimable perle. On aurait pu lui répondre que nombre d’oreilles françaises restent allergiques à la musique de Berlioz, musique dont on peut se demander, d’ailleurs, ce qu’elle peut bien avoir de spécifiquement français, mis à part le fait que les textes de « la Damnation de Faust » et des « Nuits d’été » sont rédigés en français. Qu’est-ce que la musique de Schumann peut bien avoir de spécifiquement allemand, mystère et boule de gomme. Toutefois, le problème est complexe, puisqu’il existe des traditions nationales d’enseignement et d’interprétation, et puisque certains compositeurs ont voulu écrire une musique nationale, à l’instar de Brahms, auteur d’un « Requiem allemand ».

béré dit: à

chantal mettons mettez mais je mets du verbe mettre par tous les temps.

Visiteur du mercredi soir dit: à

certains compositeurs ont voulu écrire une musique nationale, à l’instar de Brahms, auteur d’un « Requiem allemand ».

?????
L’exemple est mal choisi, pour le moins. Le Requiem allemand est ainsi nommé parce qu’il est en allemand, et non en latin. Rien à voir avec une musique « nationale ».

Visiteur du mercredi soir dit: à

béré dit: 9 octobre 2013 à 18 h 36 min
mettre par tous les temps.

C’est un des buts de bouguereau.

Polémikoeur. dit: à

Hmm, peut-être vaudrait-il mieux
relire le billet du Patron
avec une ouverture tournant sur la platine
que perdre son temps dans le commentarium ?…
Certainement.

Sergio dit: à

Boh Beatles et Rolling Stones, ni football ni rugby…

tourloute dit: à

ni football ni rugby…

mmm pas si sûr. Pas cricket, ça oui, c’est certain.

John Brown dit: à

Le Requiem allemand est ainsi nommé parce qu’il est en allemand, et non en latin. Rien à voir avec une musique « nationale »(Visiteur du mercredi soir)

Soit. Mais il n’est pas sûr que ce titre n’exprime pas aussi une fierté patriotique. « Avec Ein deutsches Requiem », nous savons que nous tenons un ouvrage qui est le digne pendant des plus grands monuments de notre race », déclarait à Brahms un de ses admirateurs au soir de la première. Et l’on connaît le patriotisme volontiers cocardier de l’auteur du « Triumphlied » de 1871, écrit pour célébrer la victoire allemande. On imagine quelle fut la réception de cette oeuvre en Allemagne. Il me semble qu’elle reste peu connue et peu interprétée en France, en dépit de sa grande beauté. Est-ce en raison des circonstances qui l’inspirèrent ?

chantal dit: à

vous avez raison béré, où diable est passé le s dans ce jeux met, on savoure ?

je relis le billet, pas encore intégré toutes les données, cet été j’ai réécouté par exemple Le Prince Igor de Borodin, la représentation des hommes et des femmes, les guerriers et leurs arcs, les femmes voilées qui défilent devant un gros potentat tout puissant, c’est très daté ces danses quand vous n’écoutez que la musique vous ne vous posez pas 36.000 questions, par contre en regardant un extrait du ballet, intérieurement il y a des loupiotes qui s’allument.

http://www.youtube.com/watch?v=t8C8frqCKKg

John Brown dit: à

Combien de militants du Front national ont-ils eu à l’esprit, en entendant le chœur des esclaves tel un hymne de leur parti dans les meetings, que Nabucco évoque la persécution des juifs par les Babyloniens ?

Question quelque peu perfide. Ce choeur est certainement perçu par les militants du Front National comme le chant d’un peuple aspirant à sa liberté et à son indépendance. Il est donc tout-à-fait logique qu’ils l’aient choisi comme particulièrement accordé à leurs aspirations. Peu importe qu’il s’agisse du peuple juif. D’ailleurs, l’antisémitisme est profondément étranger à l’idéologie du Front National, comme l’a souvent rappelé Marine Le Pen.

Sergio dit: à

Sa puissance, sa puissance… Ils sont plus que trois pelés !

Jacques Barozzi dit: à

On est passé de la radio à l’opéra, de la prière individuelle à la grand messe !
Passou, dont je goûte goutte à goutte son Vin de Job, qui déjà m’enivre, nous fait faire un sacré pas de côté… carrément un grand écart !

D. dit: à

Qu’est-ce donc qu’un « pot vernissage », Barbara ?

Puck dit: à

Ma gueule, keupu.

D. dit: à

La rue Legendre est trop populo pour moi. Je vais rarement dans ces quartiers. Je préfère de très très loin le faubourg St Germain.

barbara dit: à

D. : 1°) un pot vernissage est un vernissage avec la consommation d’une boisson, en l’occurrence du Vouvray.
2+) je comprends que vous vous méfiez de la rue Legendre : je suis juste en face de la Scientologie…

un pinceau dans le pot pour vernissage dit: à

Il y aura du Vouvray.

Bof, ça vaut pas le champagne!

un pinceau dans le pot pour vernissage dit: à

je suis juste en face de la Scientologie…

Vous ou vos tableaux?

un pinceau dans le pot pour vernissage dit: à

La question étant de savoir si vos tableaux c’ est tout vous ou une partie seulement de vous…

piccolo saxo dit: à

Quand les galeristes sont trop radins pour offrir du champagne, je ne vais pas aux vernissages.

amateur d'art dit: à

barbara, vous voulez qu’il n’y aura QUE de vouvray ?

un pinceau dans le pot pour vernissage dit: à

Il y aura du Vouvray.
Bon, ça fait moins « peuple » que la sangria.

Court. dit: à

Pour information il existe un opus de Saint Saens appelé Germanophilie paru vers 1914, fort médiocre, mais représentatif des idées de la Schola et de Vincent D’Indy, en purgatoire pour de Mauvaises Raisons.
JC vous pouvez admirer ce décor qui aurait été à mon sens mieux à sa place pour les Cinq Cents Millions de la Bégum, coté Stahl Stadt, à supposer que Verne en ait rédigé une adaptation théatrale.
Berlioz, c’est Berlioz, mais la filiation avec la tragédie lyrique et le métier symphonique serait plus nette si l’on entendait plus souvent Gossec, Lesueur, et Reicha, auteur d’une Symphonie à la Mémoire des Grands Hommes. La musique civique de la Funèbre et Triomphale ne sort pas de rien, non plus que le Requiem. le fantome d’un Gluck romantique rode de la Mort de Cléopâtre aux Troyens. Cette musique n’est pas sans racines, meme si la synthèse qu’opère le Musicien est tout simplement prodigieuse. Ence sens, n’est pas faux le mot de Vigny en 1830″Berlioz prend l’Harmonie (classique) et lui tord le cou ».
Cela dit Il y a bien une alternance constante chez Berlioz entre formes cycliques et cris orchestraux. Scène d’Amour de Romeo et Mort de Juliette, pour abréger. Le Wagner de la maturité me parait plus tendre via l’usage du cycle et du leitmotiv à l’abolition du temps.Lequel n’a pas grand poids dans une perspective d’éternel retour.
A bientôt.
MC

un pinceau solitaire qui n'a pas de pot dit: à

L’amateur d’art n’est pas amateur de syntaxe!

amateur d'art dit: à

Je reprends.
barbara, vous voulez dire qu’il n’y aura QUE du vouvray ?

pinceaux et solitaires de tous les pays... dit: à

A relire ( ce que je fais en ces instants)Le cas Wagner Par F. Nietzsche et la non moins intéressante préface de Clément Rosset dans la vieille collection Libertés Nouvelles de J.F. Revel chez Pauvert 1968.
Ça dépote et fait craquer le vernis!

amateur d'art dit: à

Parce que, s’il n’y a que du vouvray, je ne déplacerai pas. Surtout pour des aquarelles.

amateur d'art dit: à

Et pourtant j’habite rue Cardinet.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…song’s et lumières pour des prunes à soi,…

…marionnettes, masques, ballets,…galions en boîtes à monter,…strip-tease à billets pour bananes,…etc,…

…Oh,!…Arles-Quin,…et ta soeur,…elle strip-teese son anglais,…of course,…
…etc,…

amateur de croûtes dit: à

j’ai déjà vu vos aquarelles, barbara, elles sont terrifiantes, j’achète.

pinceaux et solitaires de tous les pays... dit: à

Amateur de Vouvray, avec art, vous auriez pu aussi écrire :  » barbara, vous voulez qu’il n’y ait QUE du vouvray ? »
Et aussi,plus faux cul,en forçant le trait pour les inconditionnels du champagne : » barbara, vous voulez qu’il n’y hait QUE du vouvray ? »

Giovanni Sant'Angelo junior dit: à


…les plus grandes œuvres,… Pirandello mon kiki,…

…Thomas Mann dans son magical mountain tour,… la latinité verdienne du coucou,… Bizet carmencita des toréadors de la reconquête,… par les nains,… de mon jardin!,…

…le front et les tempe national perçécute Nabucoco,… à bas bi-lone,… Dylan Thomas aurait 100 ans,…mes ayeux…,

…planez avec Plana georgette,… a dada sur nos bidé,…
…etc,…

conseiller artistique dit: à

barbara, vous devriez placer votre annonce sur le blog de TKT, c’est un site spécialisé.
Et il est en ce moment à Paris. Qui sait ? S’il vient en personne, il est possible qu’il achète, il a un goût très sûr et des moyens énormes.

Le nègre de Giovanni Sant'Angelo dit: à


…tous les homme sont mortel,… et les femmes mais no!,… posé…

…j’ai perdus ma bas-guettre magique,…dans les toilettes,…
…etc,…

D. dit: à

Je confirme que TKT est à Paris : je l’ai vu au Théâtre, en train de s’essuyer le front d’où coulaient de grosses gouttes de transpiration.

D. dit: à

Et Wagner, dans tout ça, me direz-vous ?

Jean Corbier..... dit: à

Vous savez, D., j’y étais aussi, dans ce théâtre, et il faisait vraiment très chaud. TKT est un homme bien élevé. Comme il n’avait pas de monnaie pour le vestiaire, il a préféré garder son manteau de laine jusqu’à la fin, c’est tout à son honneur.

Jean Corbier..... dit: à

Au fait, j’ai lu un propos très inquiétant de votre ami Thierry sous le fil précédent, à 17 h 38. Il suppose que JC est un vieux puceau. Cela vous semble-t-il plausible ?

pinceaux et solitaires de tous les pays... dit: à

à propos de transpiration,
Clément Rosset dans sa préface au Cas Wagner reprend une traduction incorrecte de la traduction de H. Albert qui parle de musique qui « déborde et met en sueur » alors qu’il faut lire :  » une musique qui déborde et transpire ».
Ce n’ est évidemment pas la lmême chose!

D. dit: à

Je ne peux pas vous répondre, Jean, je ne connais pas JC.

pinceaux et solitaires de tous les pays... dit: à

de la version H. Albert, pardon…

Coquille dit: à

Boris de SchLŒzer

D. dit: à

Evidemment, ce n’est pas la même chose, pinceau solitaire ! Mais je vous pardonne pour cette fois.

un monsieur qui dit: à

Boris de SchLŒzer

c’est celui qui le dit qui l’est !

barbara dit: à

je vais prévoir du saucisson, cela m’est demandé… et un peu de rouge italien….
Soyez gentils de ne pas mépriser l’aquarelle….

vieux galeriste parisien dit: à

Attention au saucisson Barbara!
Croyez-en mon expérience, c’ est très dur à effacer les traces de gras sur la moquette, un peu plus facile sur du ciment peint. Avez-vous en mémoire la constitution du sol de l’ espace dans lequel vos aquarelles jetterons leur mille feux?
( Sans être italophobe, vous auriez pu choisir un petit vin français, non?)

Sergio dit: à

La peinture à l’huile, pom, pom…

D. dit: à

Peut-on voir vos œuvres quelque part sur le net, Chère Barbara ?

Sergio dit: à

D’ici à ce que la sonate de Vinteuil vienne de chez le Kaiser ou même oncle Wolf…

Court. dit: à

Il y a deux mouvements, si j’ose dire, dans cette histoire. Le cas Wagner sans Louis II qui vient chercher protection en France et échoue après la Cabale de Tannhäuser.D’ou rancune durable. Et Il y a les intellectuels, qui, avant comme après 1870, comprennent le grandiose qui git là, loin des paillettes d’Auber et des parodies d’Offenbach.
1870 est une ligne de partage. Le désastre de Sedan amène très concrètement les musiciens français, dans une espèce d’amour-haine, à se mesurer aux formes de la grande Allemagne. Ce n’est pas pour rien si une efflorescence de symphonies, de musique de chambre, de concertos vient remplacer les œuvres opératiques, et si le genre-roi du Second Empire , l’Opérette, entre dans une lente décadence. L’essentiel du répertoire symphonique etconcertiste romantique français nait dans cette période…donc merci les Allemands.
En revanche, la greffe d’un opéra à la Wagner ne prend pas. Ni Magnard, ni d’Indy, ni Ropartz ne réussiront grand’chose à la scène. Il faut le miracle de Pélléas et de l’Ariane de Dukas pour trouver deux chefs d’œuvre.
Pour Verdi, meme début avec le semi-échec de Don Carlos et des Vèpres à Paris. La case Opera Historique est prise par Meyerbeer. Il me semble quand meme qu’on n’a pas attendu Fernandez pour monter Rigoletto , puisque Hugo, un peu concerné, se dit très admiratif du quatuor, simplement la montée de Gounod, la trajectoire météorique de Bizet, l’apparition du surdoué Massenet et plus encore son long règne, vont créer, toujours dans l’optique post-1870,un corpus d’Opera « national » opposé comme un cordon sanitaire aux invasions étrangères. Les dates parlent d’elles-mêmes: Pas de Wagner à Garnier avant 1893, pour une triomphale de Tannhäuser. Se rappeler que l’Opéra, avant d’etre lieu de musique, reste une institution monarchique éminemment politique. Quelque chose comme la Comédie Française du lyrique; De plus l’enseignement des Conservatoires ne fait pas alors de grande place aux études verdiennes.Des Alcestes, des Orphées, des Marguerites, oui. Une Traviata, non. C’est Mascagni que Calvé jouera et enregistrera.
Pour autant, par le piano et les versions francisées, on peut savoir que le Trouvère, Aida, Rigoletto étaient connus, joués, et apprèciés à cette meme période. On peut se demander si le problème n’était pas aussi lié aux voix françaises, souvent Sopranos légers habitués aux roulades d’Auber plus qu’aux exigences verdiennes, dont la Stolz est un bon exemple…
Bonne soirée.
MC

C.P. dit: à

Merci, Marc Court. Je peux parler un peu du « théâtre » chez Wagner, mais ne suis pas assez musicien pour intervenir sous ce billet.
Bon souvenir, en revanche, de notre conversation sur Dujardin, « La Revue Wagnérienne », l’accueil et la réception de Wagner en France, jusqu’à Vincent d’Indy…
Quant à Verdi, bientôt la reprise de « Don Carlo » à Milan. Je vais tâcher d’y être.

Bonne nuit à vous.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…le junior – nègre,…en concert,…sur papier-bible,…poster aux dés-luges,…en mains,…

…Bon,…y a toujours mieux,…puisque le pire est sans fond,…

… » a pictural history of striptease « ,…par Richard Wortley,…100 years of undressing to music,…

…je me contente de peu, pour me mettre à traduire de l’anglais,…
…pratiqué un opéra – privé,…à porter de mains,…etc,…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…un Opéra court,…très court,…Sissi,…

…le tabac Opéra,…le bien défroisser entre les doigts,…et le bien humer,…

…quelques pincées au fond de la pipe,…presque à ras bord,…et en bien promené sa flamme sur le tout,…à l’abris du vent par sa main portée,…inspiré et y soufflé quelques étonnements,…et plus profondément, le feu , une fois bien pris,…

…jamais de fumée sans feux,…
…encore qu’un Opéra sans tabac,…sur toile,… » ceci n’est pas une pipe « ,…
…déjà l’esprit en tabac,…un opéra imaginaire d’acteurs dans un cadre d’opéra en langues de bois,…
…etc,…des masques qui tombent avec les tickets d’entrées,…l’opéra dans le sac,…etc,…les différences de clans de tabacs,…pour des parfums à Versailles,…
…il boit pas, il fume pas,…
…Ah,!…Bon,…

Le crémier de JC..... dit: à

Jean Corbier….. dit: 9 octobre 2013 à 21 h 54 min « Au fait, j’ai lu un propos très inquiétant de votre ami Thierry sous le fil précédent, à 17 h 38. Il suppose que JC est un vieux puceau. Cela vous semble-t-il plausible ? »

Ma foi, comme tout ce que dit cet érudit voyageur, votre ami TKT, notre vieux compagnon d’études fromagère JC est bel et bien puceau depuis toujours !

Sa lente maturation d’adolescent solitaire, ses nuits studieuses pour présenter et soutenir une thèse, estimable, sur le tricot dans les romans de Balzac, son goût du sport vélique et des saines joies de la mer, son souci de lire les grands textes en VO, sa lenteur en toute chose ont conduit le malheureux, à 91 ans, devant cette absolue nécessité : rattraper le temps perdu en courant les donzelles afin d’y laisser son pucelage intact !

Depuis peu, nous l’attachons chaque jour au Frêne Sacré de la grand place, afin d’aider nos filles et nos femmes à supporter les assauts séniles de ce vieux dégueulasse le reste du jour. Il y fredonne du Wagner en lorgnant les proies qui passent… Répugnant, mais wagnérien.

J’ajoute, que le mécanicien de l’île a installé sur son scooter rose un système diffusant plein pot ‘La Chevauchée des Walkyries’, avec bruit d’hélicoptères. Il faut avoir vu le prédateur lorsqu’il chasse sous son casque à pointe, trop grand pour lui, écume aux lèvres, regard nietzschéen. Grandiose !

Hier, dans sa hâte, il a accroché par mégarde le vélo d’un Verdien qui passait. Nous les avons séparé à grand peine une demi-heure plus tard. Sa volonté de puissance, sa verdeur dus à son pucelage frémissant, sont ici légendaires.

Un concours, bien doté, est né : « DEPUCELEZ JC ! » Amusement de microcosme. Gentes Dames, venez nombreuses…Bien à vous.

JC..... dit: à

Le premier ministre libyen, Ali Zeidan, a été enlevé par des hommes armés dans un hôtel à Tripoli, a annoncé le gouvernement.

« Le Premier Ministre libyen, Ali Zeidan, a été enlevé et conduit vers une destination inconnue pour des raisons inconnues par un groupe d’hommes qui seraient des ex-rebelles, a indiqué le gouvernement dans un bref communiqué sur son site internet. »

Prions que notre malheureux Ayrault ne subisse pas ce sort peu enviable ….!

JC..... dit: à

Merci qui ?
Merci Sarkozy …

Remplacer l’injustice par le chaos, une spécialité internationale qui s’exporte facilement

des journées entières dans les arbres dit: à

Barbara, il serait bien, à cette occasion, de prévoir quelques opéras de Dalloyau.

Je ne prise que très peu le comparatisme littéraire, comme celui de monsieur Picard, surtout lorsqu’il se donne pour ambition affichée de faire des divisions.

Je préfère me souvenir de l’histoire du  » diable gardien », conducteur hors pair, même s’il lui arrive de s’assoupir au volant.
« il est allé à l’école le moins longtemps possible, juste le temps de frapper un certain nombre de professeurs et d’assister au viol collectif d’un autre, auquel m’affirme-til, il n’a pas participé »
http://www.isabellecottenceau.com/a-la-vie-a-la-mort-intouchables/

Chaloux dit: à

L’opposition Wagner-Verdi, c’est vraiment une plaisanterie. Verdi, c’est un compositeur de théâtre, Wagner avec ou sans théâtre c’est un compositeur.

JC..... dit: à

Je partage votre point de vue, Chaloux !
Néanmoins, dans ces affaires de goût, ou de mauvais goût si vous préférez, il y a des Verdiens, mélomanes des bas-fonds, qui aiment le dzim-boumboum-polom-pompom du Rital sanctifié …

Pourquoi pas ?! Il en faut pour tous les goûts et aucun n’est « sûr ».

bouguereau dit: à

parodies d’Offenbach

meusieu court c’est lui la ligne de partage..sur lui que se fit les spéculations politique honteuses franco allemande..c’est lui loènezolèrne en zinc avec pointe vert de gris, l’unrat international ! le vrai keiseur..ote chose que tarentino lassouline, un peu !..ha vous entravez pas grand chose en musique

Mausolée d'Ataturk, Ankara dit: à

Nous déplorons l’action anti-laïque de l’islamiste Erdogan, voilant les femmes, restreignant l’alcool, mettant bas la laïcité en Turquie. Ces lois rétrogrades ont eu pour conséquence d’empêcher notre gardien de nuit, Salim, de dormir, tant le cercueil d’Ata Turk vibrait de rage contenue, sous les efforts de notre père fondateur pour sortir de son suaire et remettre le pays sur le bon chemin.

bouguereau dit: à

Depuis peu, nous l’attachons chaque jour au Frêne Sacré de la grand place

voualà ce dont il faut causer..la mythologie!..la vla la ligne de partage, la machine de guerre..ha ouais zêtes bien le front dans la main pendant qu’on vous met bien profond..

JC..... dit: à

Bougboug,
t’y comprends rien à la musique, t’es trop compliqué, pas assez sensible, irrespectueux et tout !

A propos, je viens de déposer un brevet : le gode-ceinture musical. Cinq versions pour débuter, Wagner pour les Brutes, Verdi pour les Gonzesses, Offenbach pour les Mémères, Raï pour les Sarrazins, Salsa pour les Hispaniques, Tam-tam pour les nègres.
(… je sais compter, merci ! ça fait six versions, j’ai la flemme de changer le compteur…)

JC..... dit: à

(suite et fin)
…les « Nègres »… avec une majuscule sinon on va me traiter de raciste…

jeudi c' est musique dit: à

Nietzsche germanophobe contre Wagner?

 » Les sentiments de Nietzsche envers Wagner lui-même et sa musique sont plus complexes. L’idée du grand revire­ment de Nietzsche, d’abord prosélyte enthousiaste, puis persécuteur acharné, est simpliste. Il semble bien qu’en réalité Nietzsche ait toujours tout à la fois détesté et admiré la musique de Wagner : la détestant déjà à l’époque de /’In­actuelle sur Richard Wagner à Bayreuth, ainsi qu’en témoignent des notes de 1874, l’admirant encore à l’époque de Par delà le bien et le mal (qui contient une page particulièrement élogieuse sur l’ouverture des Maîtres chan­teurs), voire même à l’époque du Cas Wagner. L’hommage rendu à l’ensor­cellement wagnérien se maintient tout au long de la vie de Nietzsche, assorti d’inquiétudes diverses quant aux limites et aux dangers d’une telle esthétique; ce qui change, ce sont les relations personnelles

de Nietzsche et de Wagner, les attitudes successives que croit devoir adopter Nietzsche vis-à-vis de Wagner et du wagnérisme en général. Celles-ci peuvent se résumer en quatre phases principales :
I. 1869-1872. Trois années d’intimité et de relative euphorie. Nietzsche, pro­fesseur à Bâle, rend fréquemment visite à Wagner et Cosima Liszt (qui devient Cosima Wagner en 1870), installés dans leur villa de Tribschen, près de Lucerne. Entre Wagner, qui achève de composer Siegfried, et Nietzsche, qui prépare /’Origine de la tragédie, s’établit un intense commerce intellectuel, qui repose d’ailleurs sur de multiples malentendus, dont le principal est le suivant : Wagner voit dans Nietzsche le futur et génial théoricien de son esthétique, Nietzsche dans Wagner l’illustrateur également génial et futur de ses propres conceptions de l’artiste tragique et dionysien. C’est au cours de ces trois années que Nietzsche apprend à connaître la personnalité de Wagner, dont il découvre vite le carac­tère théâtral et factice: un joyeux « histrion » dira-t-il plus tard, mais dont les dessous psychologiques affleurent fré­quemment sous forme d’accès de mégalomanie, de colères puériles, de nombreux témoignages de manque de finesse et de sens esthétique. Avant d’appliquer sa découverte à la musique même de Wagner Nietzsche s’avise que le problème quoti­dien de Wagner est un problème d’atti­tude : incapable d’exister sans fard, Wagner s’est composé toute une série d’attitudes et de visages qui correspon­dent aux diverses circonstances de sa vie sociale (c’est ainsi qu’il a, par exemple, mis au point une technique du bond hors de la pièce, qui consiste à quitter en coup de vent son salon chaque fois que quelqu’un commet l’imprudence de jouer, sur le piano de Tribschen, un morceau d’un autre compositeur que lui-même; Nietzsche, victime de ce procédé alors qu’il exécutait une de ses propres œuvres musicales, en avait été particulièrement affecté).
2. 1872-1876. Wagner s’est installé à Bayreuth, où il surveille l’édification de son théâtre et achève la Tétralogie. Nietzsche, qui se tient désormais sur la réserve, écrit néanmoins une apologie de Wagner, Richard Wagner à Bayreuth, qui est plus une description de ce que doit être, aux yeux de Nietzsche, l’artiste
lyrique, qu’une étude objective de l’art wagnérien. Intervient, en août 1876, l’inauguration officielle du théâtre de Bayreuth, avec la représentation du cycle complet de L’Anneau du Nibelung. Nietzsche, qui assiste aux répétitions, y découvre un nouveau Wagner : pontife du nouvel art allemand, Wagner a adopté un masque sérieux dont il ne se départira plus jusqu’à sa mort. Nietz­sche prend le large; de retour pour les représentations inaugurales, il est excédé par l’atmosphère de foire pangermaniste qui règne à Bayreuth, plus encore par une harangue de Wagner qui déclare à son public, à l’issue de la première du Crépuscule des dieux, que, par ses soins, l’art allemand est en train de naître. Nietzsche disparaît en silence et entreprend la composition d’Humain trop humain. Il ne reverra jamais

Wagner, à l’exception d’une rencontre à Sorrente, en 1878.
1876-1883. Années de rupture,
principalement marquées par l’envoi
d’Humain trop humain à Wagner, qui
réplique par l’envoi du livret de Parsifal
à Nietzsche: échange caractéristique,
dira Nietzsche dans Ecce Homo, qui
évoque à ce sujet le « cliquetis de deux
épées qui se rencontrent ». Les attaques
de Wagner contre Nietzsche seront
relativement modérées: après lecture
superficielle J’Humain trop humain,
Wagner se contente, dans un article des
Bayreuther Blâtter d’août 1878 intitulé
« Public et popularité)), de quelques
phrases générales sur l’incapacité des
philologues à comprendre les grands
hommes. Ce seront les seules attaques du
genre de la part de Wagner qui garde dès
lors le silence et semble, selon plusieurs
témoignages, avoir souffert de l’abandon
de Nietzsche.
1883-1888. Après la mort de
Wagner, Nietzsche, qui se sent l’esprit
plus libre («Je crois que la mort de
Wagner a été le plus grand allégement
qui pouvait m’être apporté en ce mo­
ment », écrit-il à Peter Gast le 19 février
1883), songe à rédiger un écrit qui résolve définitivement ce qui n’a cessé d’être, à ses yeux, le « problème Wagner ». Les Notes pour le cas Wagner1, écrites de 1885 à 1888, mettent l’accent sur la personnalité morbide de Wagner, soi­gneusement cachée par lui-même et son entourage, et que Nietzsche semble découvrir rétrospectivement : « Dans l’in­tervalle, j’ai trop deviné la douloureuse et épouvantable tragédie cachée derrière la vie de l’homme qu’était Richard Wagner. » Cet ultime arrachement du masque de Wagner, sur lequel Nietzsche refuse d’ailleurs de s’expliquer de ma­nière précise, conduit Nietzsche à une attitude plus sereine à l’égard de l’esthé­tique wagnérienne ; et si la polémique de Nietzsche s’achève dans l’agressivité du Cas Wagner, c’est qu’elle s’adresse alors, on l’a vu, à la foule des wagnériens qui sont en train d’engourdir la musique en Europe, non à l’homme dont elle semble avoir définitivement percé les faiblesses. Nietzsche se flatte d’ailleurs d’avoir épargné grandement Wagner dans Le Cas Wagner :  » Qui douterait que je ne puisse, en vieil artilleur que je suis, mettre en batterie mes gros canons contre Wagner? Mais les arguments décisifs je les ai gardés pour moi dans cette affaire.- J’ ai aimé Wagner… »

1)Également traduites par Henri Albert, en
appendice de la deuxième série des Considérations
Inactuelles (Éd. Mercure de France).

Extrait de la préface de Clément Rosset au Le Cas Wagner, collection Libertés nouvelles J.J. Pauvert éditeur 1968.

renato dit: à

Bon, Adorno : « Le Caractère fétiche dans la musique et la régression de l’écoute ».

bouguereau dit: à

rosset est une grosse burne a sfaire mettre dans les anneaux à grosse magnitude comme dracul..nietzchtleu à c’t’heure comme référence..non mais sans déconner !..celui qui a calconné « la danse » la main dans l’front et le cul dans l’eau ! zouzou fait mieux..assez..assez, c’est trop laid..

JC..... dit: à

Dans son livre « Wagner et Nietzsche », Fischer-Dieskau fait ressortir, non seulement la rivalité musicale entre les deux compositeurs mais aussi la profonde mutation du rebelle Wagner devenu d’un sérieux quasi sacré, ayant oublié les serments de ses jeunes années.
…(un peu comme Cécile Duflot et ses Ecologistes, rebelles… puis pitres dopés aux ors du pouvoir… !)

bouguereau dit: à

les maitres chanteurs..c’est sa meilleure

bouguereau dit: à

la rivalité musicale entre les deux compositeurs

..pas celle avec verdi..kurkurk

bouguereau dit: à

yocohono c’est la mieux

imagine..une tue l’amour !

JC..... dit: à

Nietzche, qui composait, était folle de jalousie du Richard lequel le prenait pour un gland, un pur amateur, bon à faire des jingles et de la musique de supermarché !

bouguereau dit: à

Offenbach pour les Mémères

n’empêche sa postérité c’est pas du darth vadère comme j’ai cru qu’c’était en haut..lassouline a faux : wagnère est du coté du vainqueur, goering a pris tous les cédés..il vit a santamonica..comme rénato a colmar..hurkurkurk!

jeudi c' est musique (bis) dit: à

 » Dès le début donc de sa rencontre avec la musique de Wagner, Nietzsche a éprouvé un mélange d’admiration et de répulsion, celle-ci remportant en défini­tive sur celle-là. Pour comprendre cette répulsion, il est vain de s’en tenir aux raisons « esthétiques » invoquées par Nietzsche, et reprises, depuis Nietzsche, par plusieurs générations d’anti-wagnériens : lourdeur, répétitions, musique qui déborde et transpire, abus des cuivres dans l’orchestre, manque de rythme, perte du sens mélodique dans la préten­due « mélodie infinie », — toutes notions qui ne signifient pas grand-chose, et pourraient, sous un autre éclairage, être finalement portées au crédit de Wagner. Plus précisément, ces reproches sont
fondés, mais ne prennent leur sens que si on les relie à une objection plus profonde et plus générale, autour de laquelle Le Cas Wagner développe tous ses sarcas­mes. Cette objection générale tient dans un seul mot, ouvert, il est vrai, à toutes les équivoques : Wagner est un menteur. Un nom, que Nietzsche cite sans cesse lorsqu’il parle de Wagner, symbolise l’essentiel de ce que Nietzsche reproche à Wagner : le comte de Cagliostro. Wag­ner est Cagliostro : un faux monnayeur de génie, qui parvient à persuader l’Europe entière qu’il possède des riches­ses et des pouvoir s qui lui font, en réalité, éminemment défaut. Ce rapprochement de noms dit à la fois, d’une part, la nécessité pour l’art de Wagner de donner le change (c’est-à-dire l’im­possibilité où est Wagner de se donner pour ce qu’il est: de composer, en conséquence, sa propre musique) ; d’au­tre part, le génie d’illusionniste qui parvient, par un miracle d’énergie et d’habileté, à faire croire à la substitu­tion : «Je me suis longtemps efforcé de mon mieux pour voir en Richard Wagner une sorte de Cagliostro. Qu’on me hasardeuse qui a dupardonne cette idée moins l’ avantage de ne pas être inspirée par la haine et l’ aversion., mais par la magie que cet homme incomparable a exercée sur moi, et sur les autres.. – » D’où l’ obligation pour Wagner de fasci­ner, et non seulement de plaire; il faut en effet transmettre, avec la séduction, un mensonge dont le succès reste pour Wagner la grande affaire, et, si l’on en croit Nietzsche, le moteur décisif de l’entreprise wagnérienne, pour laquelle, hérésie suprême, la musique n’aurait jamais été qu’un « moyen », — de mentir.

De ces mensonges wagnériens, Nietz­sche en signale particulièrement trois :
1. Wagner joue les Allemands, alors qu’il se rattache de très près à l’ esthétique du romantisme français et parisien : goût de l’effet, hyperbole dans l’expres­sion, coquetterie et masochisme dans l’art de renoncer à ses propres fantasmes (tel Chateaubriand décriant René, tel Parsifal décriant Siegfried). Nietzsche signale d’ailleurs lui-même, dans les Réflexions sur Richard Wagner de 1874, que c’est un excès de frivolité, non de sérieux, qui a longtemps interdit à l’art wagnérien de s’imposer en Allemagne: une des com

posantes du sérieux allemand étant que le théâtre est un lieu de délassement, la prétention wagnérienne d’en faire un lieu de sérieux ne pouvait manquer d’apparaître aux Allemands de 1850 sous les auspices de la frivolité parisienne (à laquelle elle se rattachait en effet, pense Nietzsche, et non sans raison).
2. Wagner joue l’artiste de la puis­sance et de la surabondance, alors qu’il est en réalité un musicien de la dégé­nérescence et du crépuscule, un analyste implacable de la sensation d’épuisement. Très parisien encore, ce caractère « décadentiste» et «symboliste» de l’opéra wagnérien, pour lequel se passionne pré­cisément le tout Paris littéraire des années 1885-1890. Principal symptôme de cet épuisement musical, l’incapacité où est Wagner de porter sur la scène de véritables problèmes psychologiques, et la tendance invincible qu’il a à y substi­tuer des problèmes moraux, à significa­tion nettement névrotique : pas une seule détresse amoureuse dans l’opéra wagné­rien, mais des dilemmes abstraits et confus, dans lesquels les notions de « vertu », de « pureté », de « chasteté », de « rédemption » et d’« Amour universels viennent remplacer l’amour tout court. De «purs problèmes d’hystérie», dit Nietzsche, qui salue en Carmen la réapparition de la simple existence de l’ amour, que la dramaturgie wagnérienne avait essayé de bannir de l’art lyrique (le réarrangement du Don Juan de Mozart, dont Wagner prit la responsa­bilité en 1850, est assez significatif à cet égard : suppression des scènes de séduc­tion amoureuse, jugées trop frivoles, et accent porté sur les dialogues entre Don Juan et la statue, jugés plus réalistes), Les drogues de la morale se substituent aux réalités de l’existence, aspect germa­nique (et post-kantien) d’un besoin d’artificialité dont l’origine est à Paris, non à Bayreuth, symptôme d’une même névrose générale à laquelle Wagner participe de manière moins lucide que les symbolistes français : le reproche de Nietzsche à Wagner n’est pas d’être un « miniaturiste » de génie, mais de vouloir travestir son art en gigantisme. A l’opposé de Wagner, l’art beethovenien est sain dans la mesure où il ne tient pas à problème l’existence de ses problèmes : Wagner, lui, n’a pas le courage de mettre directement sa névrose en musique., d’où
précisément sa névrose musicale, et le caractère psycho-physiologique du « cas » Wagner, qui signifie, sous la plume de Nietzsche, cas clinique autant que pro­blème musical.
3. Wagner joue l’affirmateur de la vie (aspect dionysiaque et feuerbachien du chant de la terre, incarné par Siegfried), alors qu’il est depuis toujours, et en quelque sorte malgré lui, un négateur invétéré (aspect schopenhauerien du Crépuscule des dieux et de Parsifal qui l’emporte définitivement à la fin de la carrière de Wagner, mais qui est présent dès les œuvres de jeunesse, avec Tannhâuser et Lohengrin).
Pour comprendre ce dernier reproche nietzschéen — le plus fondamental — il faut rappeler ce que signifie la musique pour Nietzsche: soit une expérience décisive, à la fois d’allégement et d’affirmation. Allégement tout d’abord : la musique débarrasse des fardeaux intellectuels, dégage l’esprit des idées les plus tenaces, met en état de parfaite disponibilité, est à la philosophie ce que le catalyseur est à la chimie, aidant, à titre de « changeur d’idées », à la trans­formation des états de l’esprit. Ensuite, et par voie de conséquence, affirmation : la musique, expérience du changement d’esprit, est plus profondément appro­bation de ce changement même, accepta­tion à la fois du retour de la joie et de sa modification (comme l’affirmation dio­nysiaque porte à la fois sur le retour et l’ oubli, sur le même et sur l’ autre). D’où la « vérité des expressions de « spon­tanéité », de «jaillissement », à »« authen­ticité », par lesquelles Nietzsche qualifie la création musicale, et qui signifient affirmation inconditionnelle. Musique et surabondance sont pour Nietzsche termes synonymes, dans la mesure où la musique procède de cette allégresse incondition­nelle. Le véritable musicien est dans une situation naturelle de surabondance : tel Schubert, qu’un aphorisme du Voyageur et son ombre décrit comme une source inépuisable de musique, et dont les propres compositions musicales de Nietz­sche s’inspirent de manière caractéris­tique.
C’est ici que Nietzsche porte son diagnostic décisif : malgré tous ses efforts — qui participent réellement du tita-nesque — Wagner n’a pas réussi à être l’affirmateur qu’il voulait être; plus
grave, il a voulu dissimuler cet échec; plus grave encore, il l’a mal dissimulé. Si Wagner a voulu de toutes ses forces créer de surabondance, c’est précisément parce qu’en lui la surabondance faisait problème. Wagner n’était pas un musi­cien : il s’est voulu musicien alors que toutes ses forces réelles s’y opposaient («j’ai souvent absurdement douté du don musical chez Wagner », écrivait Nietz­sche dès 1874, avant même son apologie de Richard Wagner à Bayreuth) ; son héroïsme est d’avoir réussi à jouer son rôle, son génie d’être réellement devenu musicien, apparaissant ainsi peut-être dans l’histoire comme le seul grand musicien par volonté. Admirable téna­cité dans le déguisement névrotique, qui permet à Wagner d’accéder, sinon à la musique du moins à la musique de Wagner, œuvre inimitable dont l’exis­tence esthétique est un succès définitif. Mais là s’arrête le succès de Wagner: musique créée, mais musique de négation implicite, qui ne peut éluder la question de la « déduction de l’œuvre à son créateur », la « terrible question de savoir si c’est l’abondance ou les privations, la folie de la privation qui pousse à créer. »

Clément Rosset,Préface, opus cité.

Clopine Trouillefou dit: à

Eh oui, Woody Allen, dans Meurtre mystérieux à Manhattan, le disait bien : « à chaque fois que j’écoute Wagner, j’ai envie d’envahir la Pologne ».

Perso, je trouve le billet de notre hôte si touffu qu’il va me falloir le relire. Faut dire que je croyais qu’il allait opposer Wagner à… Bizet, à cause de Nietszche, et puis non, pas un mot. Je croyais aussi qu’il allait faire appel, non au nombre d’occurrences chez Proust, mais à ce que ce dernier appelle, dans la Recherche, le « côté italianisant de Wagner » : voilà qui semblerait aussi relier les deux côtés (ahaha) du billet du jour.

renato dit: à

Un ruisseau d’eau sale… et en plus long. Compte tenu que la quantité a une influence sur l’actualisation de la page, un simple rappel de la bibliographie et de la page à lire suffiraient largement.

JC..... dit: à

Goering à Santa Monica, ça m’épate pas, il avait un peu de goût, le gros lard. Ce que je ne comprends pas c’est Renato à Colmar.
Colmar est une ville au Nord d’Avignon, ‘spa ? comment fait-il ? Quel sens du sacrifice il a, ce renato …

renato dit: à

Vous ne comprenez rien JC ! regardez une carte : du point de vue logistique Colmar est très bien placée — sans compter le calme. BàV

JC..... dit: à

Carmen ! Carmen ! Carmen de Bizet… L’horreur absolue.

JC..... dit: à

Renato, je n’ai pas de carte du Nord glacial, mais je vais chercher où est Colmar, je vous jure ! BàV

JC..... dit: à

J’ai trouvé Colmar par Googlemap. Effectivement, c’est bien situé pour aller à Wintzenheim, Wettoldheim ou Eguisheim. Je vous envie, ami Renato !

séraphin dit: à

Nietzsche et la musique Pierre Montebello « Pourquoi Nietzsche n’abandonna-t-il jamais Wagner même s’il se sépara de lui pour des motifs philosophiques ? On sait que la musique de Wagner a joué le rôle de scène originaire dans la formation d’une pensée qui chercha initialement à comprendre le monde au travers d’une métaphysique esthétique. Il faut ajouter que la musique wagnérienne, en dépit d’une teneur esthétique et dramatique de plus en plus éloignée de ce qu’attendait Nietzsche, fut intégrée dans le centre vivant de la pensée nietzschéenne en tant qu’elle était la seule à poser musicalement les problèmes philosophiques de Nietzsche. Mes problèmes philosophiques, avouera tardivement Nietzsche, c’est cela que j’entends dans la musique de Wagner. » (la suite sur http://leportique.revues.org/210)

Phil dit: à

L’Allemagne revient au galop comme le naturel. Etonnant de voir citer le film « les intouchables », production symbolique de l’affaissement intellectuel qui envahit les écrans français depuis quelques années. Gobineau aurait dû prendre place dans cette note sur Wagner, déjà bien riche. M. Court boit du petit lait. (et tkt a chaud au théâtre)

bouguereau dit: à

quand t’entends bizet, t’as envie d’aller casser l’pot en fer blanc du toréador jicé? et t’as honte?..clopine aussi..c’est ça la puissance du ricard

bouguereau dit: à

affaissement intellectuel

sehr gut!..le retour aux fondamentaux phil

JC..... dit: à

Ainsi, « Intouchables » serait une hessellerie à succès ? Purée de nouszautres ! la mort de ma mère ! le sang du christ dans les lazagnes !…

Phil dit: à

aux fondements.. bougerau

bouguereau dit: à

le sang du christ dans les lazagnes !

hu !

jeudi c' est musique (bis) dit: à

séraphin dit: 10 octobre 2013 à 10 h 29 min
Passionnante analyse, merci!

bouguereau dit: à

aux fondements.. bougerau

..la danse c’est un truc qui sort tout debout des marigots

toutancamion dit: à

le bouffon de porquerolles est un indigné

bouguereau dit: à

bleah !

tout sur bleah dans la première..comme on dit a colmar

renato dit: à

Ne me dis pas que toi aussi t’est un lasagnophage !

bouguereau dit: à

..tu sais jicé il parait que la louve romaine ben c’était une truie..les romains y étaient déjà snob tout petits déjà

bouguereau dit: à

d’ailleurs le coup de la truie nourricière de moutard c’est dans toute l’europe..l’art con en a fait une image de l’horreur..cherche t’en trouvra plein..aprés la tranche de bacon et lucian..si si cht’assures..c’est dire l’affaissement comme dirait phil..la honte

renato dit: à

Non, bouguereau, la truie est milanaise ; « louve », par contre, vaut « pute ».

JC..... dit: à

Boug,
tu respectes rien, ni romulus, ni raimu … si j’étais Putin, je te confierai aux psychiatres les plus pertinents du monde, pour remise à plat du logiciel.

un monsieur qui dit: à

Ah ! le lait de truie ! On en fait d’excellents fromages aux Pays-Bas.

bouguereau dit: à

ha mais ya pas que wagnère..quand les brits font dla mythologie..c’est qu’ça fait droledement mal au cul

bouguereau dit: à

si j’étais Putin, je te confierai aux psychiatres les plus pertinents du monde

faut leur reconnaitre un truc maous aux popov..il joue pas avec la mythologie..même staline faisait trés gaffe..ils ont un sens inné la dessus : il brode

renato dit: à

(Si tu vas à Milan, bouguereau, tu peux voir, Piazza Mercanti, un bas-relief représentant la truie ; elle est représentée aussi sur les armoiries dans la cour de Palazzo Marino (la Mairie) — vois la légende de Bellovesos, fondateur mythique de la ville.)

u. dit: à

« Etonnant de voir citer le film « les intouchables », production symbolique de l’affaissement intellectuel »

Music to my ears, Phil.

Dès le début, j’ai refusé de serrer la main de tout homme qui avait vu les intouchables.

–Je ne l’ai jamais vu, j’ai préféré le haïr à distance.

maman dit: à

@Renato « louve », par contre, vaut « pute ». »

tout le monde peut pas être la vierge marie

u. dit: à

« psychiatres les plus pertinents du monde »

Les psychiatres russes, ils te nourrissent avec le maïs de Lyssenko et et te foutent dans le cul les électrodes de Pavlov.

chantal dit: à

il n’y a pas que l’opéra chez wagner, il y a aussi les wiesendonck lieder par exemple.

En fait c’est le riche wiesendonck qui a mis le pied à l’étrier à wagner, en lui prêtant un lieu de vie, pendant que suite à un crash boursier wiesendonck s’en va se refaire aux usa, Richard fait le joli coeur avec son épouse, il lui compose des chants sur ses poèmes qui il faut bien le dire ne sont pas des chef-doeuvres mais un honnête passe-temps.

Mais ces essais sont la base musicale de Tristan et Isolde, il reprend certains passages, Wagner était un type assez instable qui a réussi à vendre son projet artistique malgré ses déboires à Paris. Il en a conçu un vif dépit, peut-être je m’avance mais il s’est intéressé alors à son corpus de légendes germaniques, il avait commencé tout jeune avec Faust.

Je connais mal Verdi, aussi comme j’ai eu vent du projet de C(hoeur) j’y ai prêté attention, ne sachant pas qu’il a des pro Verdi / anti Wagner.

Je m’intéresse davantage au théâtre/ danse, au mime, quelqu’un a évoqué le travail de James Thiérrée, c’est remarquable la force d’évocation qu’il met dans la représentation d’un cauchemar.

http://www.youtube.com/watch?v=fv2lZB-NGvc

Quand l’individu est en pleine proie à ses idées fixes, qu’advient-il de son corps ? Il est dissocié, en souffrance.

Dans chaque mouvement idéologique, nationaliste, il faut chercher le moteur ? On ne peut nier que les forces inconscientes de l’individu, son imbrication ou non dans son siècle font de lui un dépendant/indépendant. C’est un peu ce que donne à montrer les nouvelles chorégraphies qui tout en étant très codifiées permet à chaque intervenant du corps de ballet sa propre expressivité, non au service d’une histoire préexistante fixe, mais en relais.

C’est je pense la grande question, qu’est-ce qui peut relier ?

u. dit: à

« quand les brits font dla mythologie.. » (b.)

La musique symphonique anglaise, c’est beau quand c’est dirigé par le major Gordon.

Il faudrait donner des prix pour encourager l’écoute.

Premier prix: cinq minutes d’Elgar
Deuxième prix: une demi-heure d’Elgar
Troisième prix: trois heures d’Elgar

u. dit: à

Merci, de nota

La parodie par Ustinov de la Tribune des critiques est tout simplement grandiose!

La gueulante de Goléa…
Hihihi….

u. dit: à

Pour dégueuler un bon coup sur l’atroce vulgarité wagnérienne (avant de retourner l’écouter), il faut aller voir le Seigneur des Anneaux mis en scène par Walt Disney.

Grandiose bouffon, comme l’avait vu FN.
Mais le texte le plus impressionnant sur RW, c’est peut-être la fameuse conférence donnée par Thomas Mann en 1933.

Une des raisons de la puissance de ce texte, c’est que Mann aime (mais est-ce qu’un tel homme aime?) avec la même force et simultanément trois pensées incompatibles (Arthur, Richard et Frédéric).

u. dit: à

« Carmen ! Carmen ! Carmen de Bizet… L’horreur absolue. » (JC)

Tu as mérité de goûter à la botte de Don José, à l’épée d’Escamillo et au surin du Remendado.

info ref dit: à

…C’est à Riga, aujourd’hui capitale de la Lettonie, qu’il réalise que le théâtre, dont on lui avait confié la direction, correspond, dans la disposition du public, à ses vœux : un théâtre en hémicycle, où la place du spectateur est démocratique, et non pas un théâtre à l’italienne, avec un parterre et des balcons correspondant, implicitement, à une hiérarchie sociale. Wagner ne veut pas cela : il souhaite, au contraire, que tout le monde soit à égalité devant le plateau. C’était là, pour lui, une obsession d’ordre politique, sinon idéologique. Il y découvre aussi une scène, avec son appareillage technique et mécanique, où la fosse d’orchestre est la moins visible possible : ce qu’il va restaurer, dans son propre théâtre, à Bayreuth, qu’il va adorer. C’était là, pour lui, un lieu de bonheur !

la « tétralogie » wagnérienne, et en particulier une œuvre comme « L’Or du Rhin », peut se lire, avant tout, comme une critique du capitalisme. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Wagner fut, très tôt, un fervent lecteur de Proudhon, de Bakounine et de Marx. Car Wagner, contrairement à l’exploitation honteuse qu’en feront plus tard les nazis, a une sensibilité de gauche, dotée d’une pensée proche du socialisme libertaire, sinon de l’anarchie. Wagner, né au crépuscule de l’épopée napoléonienne, est un véritable révolutionnaire. L’épisode de sa rencontre avec Bakounine constitue, de ce point de vue-là, une des grandes expériences, avec son exil (en Suisse, en Italie et en France), de sa vie !
http://blogs.mediapart.fr/blog/daniel-salvatore-schiffer/150112/entretien-avec-jacques-de-decker-richard-wagner-ou-la-vie

En 1869, quand Wagner republia son manifeste antisémite, Jacques De Decker rappelle dans sa biographie de Wagner que le texte fut accueilli par 170 articles hostiles. La haine, on peut dire non. « Un jour », dit Yossi Beilin à la fin du film de Warshaw, « la nouvelle génération écoutera Wagner »
http://www.cclj.be/article/1/4536

curiosa dit: à

un seul nom pour mettre tout le monde d’accord (enfin je l’espère) : PUCCINI, immense

un monsieur qui dit: à

tu serais pas un peu conneau sur les bords, curiosa ?

bernard dit: à

« l’atroce vulgarité wagnérienne »
en revanche û s’émerveille du racisme de son pote d’extrême droite

u. dit: à

« en revanche û s’émerveille du racisme de son pote d’extrême droite »

Pour comprendre la connerie du mot « racisme », Bernard, médite sur tes affects quotidiens.
Fais-le sans complaisance.

Foutre en l’air ce mot inutile va te rendre plus lucide et joyeux.
Hourrah!

JC..... dit: à

u. dit: 10 octobre 2013 à 11 h 14 min
« psychiatres les plus pertinents du monde »

« Les psychiatres russes, ils te nourrissent avec le maïs de Lyssenko et et te foutent dans le cul les électrodes de Pavlov. »

1/ Camarade U.,
je te conseille de réviser avant l’examen, tu es vachement bien parti … mais 3° trop à gauche !

2/ Curiosa,
Puccini, c’est autre chose que Giuseppe Tzim-pompom !

pas dit: à

On ne peut pas vraiment dire que JC soit un raciste d’extrême-droite. Il est raciste ET d’extrême-droite. Ce sont deux données concomitantes, comme disent les écoliers du primaire, mais sans lien de causalité, me semble-t-il.

un monsieur qui dit: à

Puccini, c’est autre chose que Giuseppe

je dirais même plus : ce n’est pas pareil.

Till dit: à

Ici, dès qu’il est question de musique, on sent que les commentaires baissent nettement de niveau. Chacun fait moins son malin, ou s’éloigne du sujet, ou se rassure avec des clichés. Sur ce forum de « littérature » éclate le manque de culture musicale des français censés être cultivés.
Till

Adalbert Dumou dit: à

Ah, ce Court, il en sait, des trucs, ça m’épate. Il est presque plus calé que bouguereau, c’est dire.

Bonjour, Till. Ça va ? En appétit pour le déjeuner ?

u. dit: à

« on sent que les commentaires baissent nettement de niveau. »

Viens nous relevez tout ça avec tes espiègleries, Till!

tea time dit: à

grâce super zouzou, on apprend toujours tellement de trucs ( ça impacte au plan vécu niveau intellect et tout)

le frère de ma sœur dit: à

on sent que les commentaires baissent nettement de niveau.

Tu dois être nouveau, toi.

JC..... dit: à

@Till,
Heureuse ?

@pas dit,
vous oubliez islamophobe, non-littéraire, lubrique

@un monsieur qui,
C’est vous le critique musical ? Bravo ! continuez…

de nota dit: à

u,

Ustinov est vraiment très drôle!sur you tube on peut voir d’autres parodies mais c’est en anglais…
Bien cordialement.

petit personnel dit: à

ce Court, il en sait, des trucs, ça m’épate. Il est presque plus calé que bouguereau

mais note qu’à la base côté savoir des trucs, super zouzou il en sait encore plus que ça en est épatant

de nota dit: à

des français censés être cultivés.

d’abord on n’est pas cultivés et c’est à peine si on est français…

le frère de ma sœur dit: à

islamophobe, non-littéraire, lubrique ne sont pas des marqueurs d’extrême-droite.

maurice dit: à

« deux données concomitantes, comme disent les écoliers du primaire, mais sans lien de causalité »

l’un (racisme) précède l’autre (extrême droite) et inversement, c’est un assaut de finesse perpétuel façon JC et son protecteur

Court. dit: à

Pas si simple, Clopine. On oublie que Tristan a été joué avant la Tétralogie, et entrer dans Wagner par Tristan, c’est tout autre chose.
Cela dit, pour rester dans le sujet,ont aussi pesé dans le dossier de la réception en France la comédie « Une Capitulation », lourde farce sur les vaincus de 1870, et le Chœur final des Maitres, lourd péan à la gloire de « L’Immortel Art Allemand » ( cité de mémoire).
Le grief de la Mélodie continue employé par Wagner et noté par Montebello est un épouvantail qui a été manié par ce qui nous tenait lieu de journalisme musical contre Gounod ou Bizet eux-mêmes.Il est surtout significatif de la médiocrité de notre critique. Il faut dire qu’ avant 1870, très peu de français ont lu les théories de Wagner. Voir là dessus un livre ancien « Les Premiers Amis Français de Richard Wagner ». Et le témoignage de Léon Daudet pour la période 1870-1880: « Ce qu’on, connaissait de lui, c’étaient surtout ses livrets ». Il faut dire que la Tétralogie jouée au piano représentée par des marionettes dans le salon de Judith Gautier, cela devait valoir le détour!
Amusante, cette remontée de Verdi. Faut-il rappeler que l’inauguration de Garnier s’est faite sous les auspices d’un patchwork musical ou alternaient Guillaume Tell,La Juive, La Muette, soit Rossini, Halévy, et Auber.Tous à leurs heures italianisants, tous appréciés alors? Cela prouve que Le répertoire a ses modes.
Sur les cas Wagner et Offenbach, a longtemps pesé le souvenir d’un sketch offenbachien ou Wagner exécutait des « œuvres de l’Avenir » qui arrachaient des hurlements à Mozart, Grétry, et tout un Parnasse musical réuni sur la scène pour la circonstance. On peut comprendre que Wagner, qui vivait mal à Paris ou il tentait désespérément d’imposer son oeuvre, n’ait pas porté Offenbach dans son cœur…
Bien à vous.
MCourt

Diagonal dit: à

http://bibliobs.nouvelobs.com/sur-le-sentier-des-prix/20131009.OBS0383/nobel-de-litterature-sur-quel-ecrivain-placer-votre-argent.html

En attendant le verdict du Goncourt (Toussaint / tout Nue), je ne parierai un kopeck sur aucun des lauréats pronostiqués au Nobel, d’abord parce que je n’en connais que 4 sur 8, et que parmi les 4 connus, Kundera, -lu naguère avec une ferveur juvénile incompréhensible qui m’a heureusement quitté depuis longtemps-, serait évidemment le candidat qui, aujourd’hui, le mériterait le moinsse (idem pour Oates, Murakami et Fosse).

eulenspiegel dit: à

Chère Till, avant d’aller refleurir la tombe de Georges, je voulais vous dire, premièrement, que la nationalité française n’est pas exigée ici, il suffit d’être francophone (je suis luxembourgeois) et, deuxièmement, que personne n’est censé être cultivé.

Perpendiculaire dit: à

Paul Auster n’est pas à exclure, Diagonal, ne serait-ce que parce que personne ne le cite.

u. dit: à

Merveille de pouvoir trimballer avec soi le Cas Wagner, puisqu’il est en ligne.

http://www.nietzschesource.org/#eKGWB/WA

Quelle drôlerie! Quelle classe!

D’un coup d’éperon négligent, ça vous perce en passant, les outres hédonistes et moralistes (c’est les mêmes).

Mort aux lourdeaux!

bouguereau dit: à

pépêpe..

bouguereau dit: à

Paul Auster n’est pas à exclure

..diesse iré diesse illa

bouguereau dit: à

une ferveur juvénile incompréhensible

l’affaissement de l’être..mais 2-3 ricards et ça repart !

bouguereau dit: à

Il faut dire que la Tétralogie jouée au piano représentée par des marionettes dans le salon de Judith Gautier, cela devait valoir le détour!

..et bien oui pourquoi pas..calder avait bien son immense barnum dans une valoche

JC..... dit: à

« Mort aux lourdeaux ! »

Bien d’accord !
Mort aux lourdauds, aussi !
(…tu vois, camarade, les cons se subliment, se réalisent, s’éclatent le bulbe, en s’imaginant grammairiens, orthographolâtres, sémanticiens de chasse…)

Clopine Trouillefou dit: à

Oui, Monsieur Court, je suis d’accord, d’autant que j’ai eu cette chance-là : j’ai écouté d’abord le prélude de Tristan et Isolde, j’en ai été bouleversée. Encore maintenant, cette musique est pour moi la parfaite métaphore de la montée du désir, sublime et presque douloureuse avant d’atteindre son ultime résolution : la mort. Evidemment, la chevrolet des vaches qui rient, après… Avec votre respect tout de même.

Pablo75 dit: à

« La canadiense Alice Munro gana el Nobel de Literatura ». (El País)

bouguereau dit: à

la chevrolet des vaches qui rient, après

..ben ma colonne

JC..... dit: à

Jamais rien lu de Munro Alice.
1/ faut-il commencer ?
2/ par où commencer ?

curiosa dit: à

Court = la face honteuse de boudegras, en pire

Clopine Trouillefou dit: à

Bah, Bouguereau, ce n’est pas de moi, et je me demande même si je ne l’ai pas trouvée dans une blague carambar, celle-là. M’enfin, ça fait un peu agricole, alors j’aime bien. D’autant que l’agriculture est notoirement sous-représentée chez Wagner.

u. dit: à

Leçon de choses pour relire la Généalogie de la Morale:

écouter les « Indigènes de la république »

La bassesse érigée en vertu, le ressentiment travesti en désir de justice… Voyez aussi les yeux, et les sourires grimaçants!
Ils sont magnifiques!

« Quand pourrons nous arracher le pouvoir pour exercer enfin notre propre cruauté et notre propre bêtise? »
(Elles sont bonnes puisqu’elles sont les nôtres et non les nôtres).

—Tout en étant couverts de miel et de louanges.
Quel pied!

bouguereau dit: à

..y parait que l’or du rhin c’est rien d’autes que le butin chourave qui y sombrait..de l’or et des femmes nues

u. dit: à

« elles sont les nôtres et non les nôtres » > « elles sont les nôtres et non les vôtres »

Elles sont les nôtres, nos voleurs.

Clopine Trouillefou dit: à

Notez que le petit commerce aussi. Sous-représenté chez Wagner. Pas chez Bizet, où on aime bien les cigares. D’ailleurs, on attend avec impatience qu’au nom de la loi Evin, on interdise les représentations de Carmen. Sauf à transformer les paroles. Au lieu de « la fumée monte doucement à la tête », les cigarières devront chanter « fumer tue », et Carmen complètera « fumer nuit aux spermatozoïdes, tralallalala ».

JC..... dit: à

curiosa dit: 10 octobre 2013 à 13 h 17 min
« Court = la face honteuse de boudegras, en pire »

Curiosa,
je ne voudrais pas vous couper la digestion en vous contrariant à l’envi, mais Court est un grand bonhomme et Boudegras ne peut être
dépassé !

Il est le Maître du Pire…

bouguereau dit: à

Elles sont bonnes puisqu’elles sont les nôtres

y’a l’air d’avoir une allusion agricole..t’entraves à c’qui dit clopine ?

Clopine Trouillefou dit: à

Bouguereau, vous n’y êtes pas. C’était le surnom d’une célèbre péripatéticienne : Laure du Rein.

Clopine Trouillefou dit: à

… Et « le vaisseau fantôme », c’est le titre d’un épisode de Docteur House, sur fond de rupture d’anévrisme.

bouguereau dit: à

Notez que le petit commerce aussi. Sous-représenté chez Wagner

..là..pas sûr du tout..le crémier à jicé il dit souvent, le beurre la crèmière et wagnère

bouguereau dit: à

« la fumée monte doucement à la tête »

elle laisse comme un gout « d’amour de sang et de dégout dans la bouche »

des journées entières dans les arbres dit: à

Merci Jedi et merci Seraphin pour votre lien.
Vos envois permettent ( me permettent) d’approcher encore plus des « arguments décisifs » de Nietzsche vis à vis de Wagner.
Et c’est vachement important.

JC..... dit: à

BOURRONS LE PANTHEON DE FEMMES ILLUSTRES !
« Il s’agit de porter un message de résilience républicaine, de montrer que l’on peut toujours se relever des pires épreuves lorsque l’on a foi en les valeurs de la République », selon le texte remis au Nul de Tulle.

Communautarisme républicain : si on ne fait pas partie de ce système de gouvernement particulier, en usage aujourd’hui, on n’entre pas !!!

des journées entières dans les arbres dit: à

Allez pour vous réchauffez un peu, p’tite reflexion pertinente d’un, devenu tétraplégique et célèbre, malgré lui:
« la madeleine de proust ne peut être qu’une fixation de dandy de la bonne société »
Où il est question de mémoire et de souvenirs.

Phil dit: à

Till n’a pas tort. La culture musicale française a des lacunes et la citoyenneté ipodée ne va pas améliorer la statistique.
Hitler n’a jamais pu utiliser la Walhalla. Les escaliers sont trop étroits pour y défiler. Rappel à ceux qui ne connaîtront Wagner et l’Allemagne en général que par le truchement de Woody Allen.

6/9 dit: à

Clopine il est parfois impossible de donner une relecture des œuvres en construisant des passerelles entre leur temps et les préoccupations contemporaine, il est des exotismes qui voyagent mal dans le temps, c’est dommage d’ailleurs votre piste de réflexion est saugrenue de plus pas chantable, essayez vous vous rendrez compte de l’absence de musicalité de certains texte.

u. dit: à

Mais non, je ne pense jamais à ces braves gens, je suis passé les voir, c’est tout.

On trouve ainsi sur le site de ces « Indigènes.. », l’article suivant, qui témoigne d’une compréhension enfantine de l’histoire (sans doute partagée par l’illustre Mélenchon?):

« L’Humanité est triste et nous le sommes avec elle (Forcément, l’humanité à venir c’est nous, encore un peu de patience).

Vo Nguyen Giap, commandant en chef de l’armée de libération du Viet-Nam, terreur des impérialistes français et étasuniens, s’est éteint à l’âge de 102 ans.
La mort elle-même, on le comprend, hésitait au seuil de sa porte (hihihi… quelle trouillarde).

« Son corps a cédé mais aucune tombe ne sera assez grande pour l’enterrer » (toujours un pied qui dépasse…). »

Ces enfants sont tout à fait prêst à être d’accord avec l’autre Giap, le ministre de la sécurité, un bon spécialiste de la terreur.

Après la guerre d’Indochine, Giap a déclaré ceci:
« Toutes les minutes, des centaines de milliers de gens meurent sur cette terre. La vie ou la mort d’une centaine, d’un millier ou d’une dizaine de milliers d’êtres humains, même si c’est nos compatriotes, a peu d’importance ».

Il faudrait jeter un coup de projecteur sur les idées paresseuses qui traînent encore dans les têtes.
Le « génial stratège », absolument indifférent au devenir de la piétaille, sacrifiée comme des poulets…

Bon, regagnons les cîmes avec Verdi/ Wagner.

6/9 dit: à

bien évidemment je fait des fautes il manque 2 s soit ss qu’il vous sera facile de repérer.

chantal dit: à

si quelqu’un d’éclairé pouvait nous dire pourquoi Verdi a choisi Attila pour un de ses opéras, on avancerait un peu dans le débat, pourquoi un compositeur italien met-il en scène ces peuplades de l’est qui vont détruire l’empire romain ?

6/9 dit: à

parce que c’est avéré les peuplades ont bel et bien embouti l’empire et si ce n’est celui-ci un autre, transposition, déportation, téleportation, déplacement des éléments que sais-je? De fait pas grand chose à cette affaire chantal et je regrette fort de ne pouvoir éclairer votre lanterne.

u. dit: à

« BOURRONS LE PANTHEON DE FEMMES ILLUSTRES ! » (JC)

Sur la Révolution, le trio gagnant:

Olympes de Gouges (par adhésion), Charlotte Corday (par admiration), Marie-Antoinette (par compassion).

Les hommes?
Au trou.

Phil dit: à

l’autriche-hongrie versus italie,

JC..... dit: à

chantal,.
Ce n’est pas pour défendre l’indéfendable et ces malfaisants d’envahisseurs incultes, mais l’empire romain…. il s’est détruit tout seul.

Comme un grand !

Marguerite dit: à

Sur la RdL, le trio pourrissant :

Phil (par rejet), u. (par dégoût), JC (par principe).

JC..... dit: à

marguerite,
malgré votre nom de vache, vous avez du chien.

rectifions Marguerite dit: à

Phil (par mépris), u. (par consternation), JC (par lassitude)

6/9 dit: à

l’empuire romain mangea trop de raisin et finit par rouler sous la table se noyer dans sa folie des grandeurs pour qu’une fois pour toutes s’inscrive qu’il n’y a d’apogée durable l’apogée annonce le déclin, une période de latence pendant laquelle de nouveaux germes mûriront avant un cycle nouveau de maturation jusqu’aux moissons.

Phil dit: à

c’est l’heure des gratifications tetralogiques

Pablo75 dit: à

« La Marche funèbre de Siegfried » du « Crépuscule des dieux » dirigée par le grand Klaus Tennstedt (1926-1998) avec le London Philharmonic Orchestra. On comprend, en le voyant, pourquoi les médecins lui ont recommandé d’arrêter de diriger.
http://www.youtube.com/watch?v=yZ0DPaDpyCM

chantal dit: à

le réveil brutal de l’hédoniste matérialiste surendetté c’est quand l’huissier frappe à sa porte

transposition contemporaine, à quand un opéra sur le surendettement

entendons-nous bien dit: à

on ne dit pas le « trio gagnant » mais le tiercé gagnant.

Cherchez l'erreur dit: à

TKT dit: 10 octobre 2013 à 14 h 28 min
Je n’utilise jamais par écrit le verbe enculer.

6/9 dit: à

chantal voulez-vous qu’un attaché culturel informe de l’abaissement des subventions attribuées aux compagnies aux CDN aux arts de la rue à tous de façon générale et qui pèse sur les programmations avec dommage collatéraux?

le père joseph dit: à

l’empuire romain mangea trop de raisin et finit par rouler sous la table

se muer en vatican

u. dit: à

6/9 dit: 10 octobre 2013 à 14 h 32 min
chantal voulez-vous…

Méfiez-vous, Chantal.
Ce pseudo a quelque chose d’égrillard.

six septembre dit: à

« Ce pseudo a quelque chose d’égrillard », dit-il, la bouche en u de poule.

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