de Pierre Assouline

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La République des livres
Deux fois Kafka avec autant d’empathie

Deux fois Kafka avec autant d’empathie

Vingt ans. Il aura fallu attendre vingt ans pour voir paraitre la version française de « la » biographie de Franz Kafka, celle qui fait autorité sous la signature la plus célébrée du plus éminent des spécialistes de son œuvre et, surtout, de sa vie. La première grande biographie alors qu’il existe des dizaines et des dizaines de livres sur des morceaux de sa vie et sur l’analyse partielle de son œuvre. Ce paysage morcelé d’alvéoles a encouragé Rainer Stach à prétendre embrasser la totalité. Il est vrai que l’entreprise avait de quoi faire hésiter ; elle a même fait renoncer Gallimard, l’éditeur historique de Kafka depuis qu’Alexandre Vialatte ébloui par la lecture du Château en allemand dans l’Allemagne de 1925 l’avait révélé à son comité de lecture, à se lancer dans un si énorme chantier de traduction. Finalement Le Cherche midi, maison plus modeste mais non moins ambitieuse, a relevé le gant et publie ce mois-ci le premier tome (il y en aura trois d’égale importance à paraitre à la fin de cette année et au milieu de l’année suivante) du fameux Kafka (traduit de l’allemand par Régis Quatresous, 950 pages, 29,50 euros) de Rainer Stach. Après s’y être immergé, on se dit que cela valait vraiment le coup d’attendre vingt ans tant le résultat est à la hauteur des espérances. Jamais Kafka, qui nous est présenté en liminaire par le traducteur ou l’éditeur (ce n’est pas signé) comme « un écrivain juif austro-hongrois d’expression allemande qui parlait aussi tchèque », ne nous aura paru aussi familier, proche et, oserait-on dire, fraternel. La clef d’un résultat aussi époustouflant tient en un mot : l’empathie. Celle du biographe pour son héros et sa capacité à la transmettre au lecteur.

Les 26 premières pages d’introduction sont à elles seules un morceau d’anthologie. On peut les lire comme une critique de la raison biographique. Il est exceptionnel qu’un biographe s’autorise une telle réflexion en profondeur sur son art quitte à offrir des verges pour se faire battre. Sa singularité de biographe, explicitée dans l’introduction, passe aussitôt de la théorie à la pratique par le pas de côté qu’il effectue dans la conception même de ce premier volume. Intitulé « Le temps des décisions », il couvre les années 1910-1915. On se frotte les yeux, craignant d’avoir mal lu car il nous revient en mémoire, tout de même, que l’homme est né à Prague en 1883. A ceci près que l’auteur respecte un parti pris auquel il s’est engagé par honnêteté en vertu de sa propre déontologie : il commence en 1910 parce qu’avant, on ne sait à peu près rien de sa vie, rien de fiable, de tangible ; on découvrira certainement des choses dans l’avenir alors à quoi bon se perdre en spéculation ; il y aura nécessairement du neuf sur Kafka car à ce jour, l’héritage littéraire de Max Brod n’a pas encore été ouvert aux chercheurs. René Char l’a très bien dit : quand un poète se suffit des traces, un historien ne peut se nourrir que de preuves ; sans les sources, il n’est rien, fût-il l’historien d’une œuvre-vie.

1910 est la date du début des Journaux de Kafka. Donc, quand on ne sait pas, on n’invente pas : on reconnait qu’on ignore ce qu’il en est ; lorsqu’il est dans la nuit, le biographe doit admettre qu’il n’y voit rien. Pour bien faire comprendre cette impossibilité d’un écriture biographique juste, Rainer Stach renvoie à la lecture de La vrai vie de Sebastian Knight de Nabokov, si éclairante en l’espèce (personnellement, j’y aurais ajouté Le Motif dans le tapis de Henry James). Et pourquoi achever ce premier tome en 1915 ? Tout simplement parce que ces cinq années auront été ses plus fécondes, celles durant lesquelles il a écrit Le Verdict, la Métamorphose, Le Disparu (Amérique), le Procès, excusez du peu.

Toute sa vie fut une confrontation avec la figure dominante, écrasante, fantasmée de Hermann, son père ; et ce premier volume montre bien déjà en quoi cela surdétermine son identité juive, son rapport au corps (il était aussi mince, sec, long, haut que son géniteur ne l’était pas) et à la sexualité. Il s’était dit hors du monde et on a commis l’erreur de le prendre au pied de la lettre. Or il exagérait en toutes choses. Il aimait marcher, randonner, nager mais beaucoup et souvent. Ne buvait ni ne fumait pas plus qu’il ne mangeait de viande. Aimait retrouver ses amis. L’amitié avec Max Brod est disséquée comme « une cordée littéraire », notion des plus justes que l’on retrouve sous d’autres cieux à d’autres époques, parfois au sein d’une même maison d’édition ou dans des groupes informels.

C’est écrit comme rarement l’est une biographie d’écrivain, avec un véritable souci du mot juste et précis, un sens musical de la phrase et surtout en prenant garde de ne jamais verser dans le travers le plus redouté : écrire comme son modèle, ce qui ne pourrait aboutir qu’à un ersatz. Heureusement, tout kafkaïen qu’il soit, Stach écrit comme Stach et il révèle un don d’enveloppement du lecteur assez peu commun. Dans un souci d’unité de ton, de son et de langue, le traducteur a fait le choix de retraduire lui-même les extraits de l’œuvre de Kafka cités par Rainer Stach, plutôt que de reprendre telle ou telle version déjà connue des lecteurs français (Vialatte bien sûr mais aussi Marthe Robert, Claude David, G.A. Goldschmidt, Bernard Lortholary, J.P. Lefebvre…)

La puissance de Kafka est à chercher dans son tréfonds intérieur, cette capacité à capter des situations avec une acuité remarquable, à creuser les détails jusqu’à leur plus profond, à ne pas reculer face au voile du flou et à rendre le tout de cette vibration avec une précision qui laisse sans voix tant on croit la lire pour la première fois. Stach n’a pas tort d’observer qu’à sa mort, lorsqu’on considère les nombreux textes inachevés et ceux destinés aux flammes, l’écrivain a laissé derrière lui « un champ de ruines ». Il s’agit alors moins de savoir, d’apprendre, de connaitre ce qu’il a vécu mais de se laisser entrainer inconsciemment à vivre ce qui s’est passé. Douce illusion mais des plus fécondes. Un absolu de l’empathie, toujours elle. Il a le don de raconter une vie comme une histoire dans l’épaisseur du temps et la trame des circonstances. Une vie, ou plutôt la moitié d’une double vie si l’on s’en tient à l’inventaire des travaux et des jours, consacrée à l’écriture, son idéal de pureté, et gouvernée par des exigences morales et esthétiques. C’était sa vie de l’après-midi et de la nuit. Sa vie du matin était réglée jusqu’à 14heures comme du papier à musique : il a gravi les échelons d’une grande compagnie d’assurances jusqu’à devenir sous-chef du service « Accidents du travail », sa spécialité. J’ignore si Kafka fut « le grand célibataire de la littérature mondiale », elle est suffisamment vaste pour en offrir d’autres spécimens ; mais il est vrai que, malgré ses liaisons, on ne l’imagine par vivre aux côtés d’une « Madame docteur Kafka ».

On l’aura compris, cette biographie d’une richesse inouïe résiste difficilement à l’exiguïté et la réduction du compte-rendu critique. Par la grâce de sa mise en forme, elle est le livre d’un authentique écrivain. On peut juste donner envie d’y aller voir. Son dernier mot : « seul ». A suivre en novembre prochain. En attendant, on peut confronter avec profit ce Kafka des débuts à un Kafka de la toute fin, celui auquel s’est intéressé Laurent Seksik avec un tout autre parti pris, dans Franz Kafka ne veut pas mourir (336 pages, 21,50 euros, Gallimard) sans prétendre entamer quoi que ce soit de son mystère. Il ne se veut pas derrière le personnage mais à côté. Il s’agit bien là d’un roman quoique basé sur une solide connaissance de l’œuvre et de ses innombrables commentateurs. Le genre de précaution qu’un romancier prend avant de tout balayer au moment précis d’écrire afin de ne restituer que l’essentiel de l’empreinte laissées par toutes ces informations, ces documents, ces preuves.

Relisant avec indulgence la Lettre au père, il voit autant en Hermann Kafka l’archétype du père juif, celui qui asphyxie son fils autant que celui qui le porte. Insatisfait, dirigiste, aimant. Comme le rosebud murmuré en leitmotiv à l’instant de sa mort par Charles Foster Kane, l’enquêteur en Seksik donne l’impression de s’être laissé gouverner par les derniers mots lâchés en forme d’ultime paradoxe par Kafka à son ami Robert Klopstock le 3 juin 1924 à Kierling : « Tuez-moi, sinon vous êtes un assassin ». Ce jeune étudiant en médecine est l’un des trois personnages sur lesquels repose ce récit des derniers jours ; les deux autres sont Dora Diamant, sa dernière compagne, qui se trouve à son chevet, et Ottla, sa sœur, qui attend fébrilement de ses nouvelles à Prague. Soutenue par une écriture dénuée de pathos et de lyrisme en dépit du contexte, cette longue cérémonie des adieux est aussi prenante que poignante grâce à l’empathie communicative de l’auteur (lire ici un extrait). On n’en sort pas, du biographe au romancier. Au-delà de leur rapport particulier avec Kafka, l’auteur s’attache à restituer l’itinéraire de chacun après sa mort, et comment l’ombre portée de sa personne et de son œuvre sur leurs destins aura compté dans le tragique du XXème siècle, celui des exils, des camps, des totalitarismes.

(Franz Kafka (sitzend rechts) mit Gästen und Mitarbeitern des Sanatoriums Tatranské-Matliary (Hohe Tatra) während seines Aufenthalts Dezember 1920 bis August 1921. Sitzend links der Arzt Robert Klopstock, stehend der Zahntechniker Glauber, mit Kopftuch Susanne Galgon. Archiv Klaus Wagenbach,; « Dora Diamant » ; « Kafka avec sa soeur Ottla » ; « Hermann Kafka » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

873 Réponses pour Deux fois Kafka avec autant d’empathie

Phil dit: à

Excellent, dear Baroz. Il vous a manqué un percutage de trottinette montée par deux vieux lancés à fond de train sur trottoir, « do not ride on sidewalks », une génération sans Entente cordiale.
Avez vu « The whale » ? Fraser, dilaté comme Elvis à bout de souffle, qui fit le giton pour James Whale, créateur du Frankenstein celluloïd. Le Kafka s’en métamorphose.

Jazzi dit: à

Pour la baleine, j’y vais aujourd’hui, Phil !

Janssen J-J dit: à

GP n° 148 (?) – Je me souviens des efforts consentis pour répondre aux questions des étudiants de science-po…, essayant de clarifier avec eux ce qu’ils n’avaient pas compris, et de leur formuler par avance mes excuses si je n’avais pas réussi à les convaincre dans cette mission de « pédagogie » professionnelle.
Q – Qui est intersectionnel ? Une femme noire pauvre et du sud ? Si vous pouviez développer. Est-ce que des hommes peuvent être intersectionnels ?
R – Si je vous comprends bien, vous êtes confrontée au concept sociologique d’intersectionnalité que je vous ai expliqué, et à son passage de l’anglais au français dans notre langage courant… En effet, votre question fait sortir ce concept de son grangeon originel pour en produire un substantif d’ores et déjà essentialisé : « est-ce que les hommes peuvent être multisectoriels ? ». Je vous répondrai d’emblée qu’il s’agit là, pour le moment, d’un véritable abus de langage. Car il ne s’agit pas d’un statut identitaire qui semblerait vouloir dire : « que je sois homme ou femme, je suis multivictimisé.e par différentes oppressions sociales ».
Petit détour : je vous rappelle qu’en criminologie du passage à l’acte dans un champ très restrictif, il existait déjà le terme consacré de victimisation ou victimation multiple (multivictimation / multivictimisation) signifiant l’état d’une personne ayant été la victime d’un passage à l’acte itératif. En socio-criminologie « constructiviste », on évoquerait plutôt l’état d’un groupe social objectivement discriminé par une pluralité de déterminismes amenant les personnes de ce groupe à s’éprouver comme les victimes de cette condition, des sujets bien plus vulnérabilisés que dans d’autres groupes sociaux monovictimisés, qui les en différencieraient largement.
C’est tout ce que l’on peut dire d’un peu assuré… Mais puisque je sens que vous ne serez sasn doute pas satisfaite, ajoutons au moins ce conseil de prudence : attention à ne pas devenir vous-même la victime d’une idéologie US en vogue acoquinée à une socio-biologie féministe différentialiste, dont certaines tenantes aimeraient imposer l’idée au monde entier que seules les femmes noires pauvres et lesbiennes seraient « intersectorielles »…, au point d’en revendiquer pour elles seules le statut, et de pouvoir ainsi l’opposer à la tronche de tous les mâles opprresseurs de la terre (avec au dessus du panier… mais pas qu’eux- les blancs, les riches, racistes et violents), etc. ..
NB / Bref, la récupération et le dévoiement identitaire de ce concept opératoire à prétention heuristique issu de l’utilité des sciences humaines soucieuses de raffiner la compréhension du monde socila vécu, par le biais d’une vulgate journalistique et le sens commun, seraient hélas un nouvel écueil dans l’histoire d’un féminisme émancipateur universaliste…
Je vous invite donc à en user vous-même avec d’extrêmes précautions, ou bien de l’éviter si vous n’en contrôlez pas correctement l’usage dans telle ou telle enceinte ou forum…
________
Je me souviens que tel était mon boulot d’enseignant à l’université, à cette époque… Et que parfois, resurgit ce vieux réflexe parmi les erdélien.nes… Je tiens à leur dire que nous ne sommes plus là pour ça, ni a fortiori pour essayer de convaincre quiconque. Chacun peut bien passer son chemin, sans se croire devoir faire de mauvais procès à nos souvenirs perecquiens des temps actifs.
Bàv, (11.3.23_9.51)

D. dit: à

Non seulement il pleut, Rose mais il va pleuvoir et repleuvoir pendant très très très longtemps.

D. dit: à

En réalité, ici (et cela depuis toujours) chacun exprime ses opinions sans espérer le moins du monde changer celle des autres.

–

En effet, Pablo, pas le moins du monde.

Mary Curry dit: à

Le premier Kapitel de cette bio, qui se lit comme un roman, suffit déjà à remercier du travail accompli. Cette reconnaissance passera sans doute par une attention plus soutenue de la lecture.

« Chez les Kafka » plante le décor familial, non dénué d’un comique de situations.
Une colocation , où on  » vivait les uns sur les autres  » , ce qui n’allait pas de soi, pour un aspirant au calme.
Comment deux caractères aussi dissemblables qu’Hermann, le père exubérant à se taper sur les cuisses et riant bruyamment en jouant aux cartes, un sanguin, et celui d’un ascète, un crudivore , exaspéré en silence,
ont pu cohabiter.
C’est tout l’art du biographe de rendre les bruits et les frottements de cette maisonnée.

Bien sûr, on découvre aussi un Tanguy, le cauchemar de tous les parents…
Mais Tanguy qui travaille, jour et nuit, on peut le dire…
La lettre d’excuse pour ne pas s’être présenté un matin au bureau est un chef d’oeuvre argumentaire.
« Quand j’ai voulu sortir de mon lit ce matin, je le suis tout simplement effondré.  »

Le faillite de l’usine d’amiante qui est également celles des ambitions paternelles pour faire de Franz un patron associé, est ausdi un grand moment.
J’aurais personnellement ajouté, que cet épisode  » Franz, patron associé », est peut-être l’épisode capital.
Le paradoxe tient moins, comme le souligne selon moi à tort le biographe,
au fait que les ouvrières manipulaient des matériaux toxiques sans précaution, alors que le  » patron  » travaillait le matin à évaluer les primes d’assurances en fonction des risques humains pour telle activité industrielle et à rédiger des règles de prévention,
mais au fait que la méconnaissance des risques liés à l’amiante, à ce moment-là, a été la faillite personnelle de Franz Kafka, puisque je suis convaincue de cet épisode  » décisif  » et qu’il y a perdu son souffle …

**********
p.65

« Gardez la forme avec Kafka : les séances de CrossFit de l’écrivain.
A l’approche de la saison des bikinis, notre dernière découverte vous aidera à avoir un corps de rêve en seulement 15 minutes par jour. Enfin, c’est ce que promettait Jørgen Peter Müller, auteur de plusieurs guides sportifs, dont My System, publié en 1904. Un ouvrage dont raffolait un certain Franz Kafka, véritable crossfitteur avant l’heure. Il en suivait les entraînements à la lettre, deux fois par jour, et tout cela, en slip.
Kafka était certainement le plus connu des fidèles de Müller, parcourant scrupuleusement les exercices prescrits matin et soir. Jørgen Peter Müller, professeur de gymnastique danois, est l’auteur du best-seller My System. Un ouvrage dans lequel on retrouve des conseils en matière de santé, mais aussi des instructions illustrées pour les 18 exercices. »

https://actualitte.com/article/14399/presse/gardez-la-forme-avec-kafka-les-seances-de-crossfit-de-l-ecrivain

11/03/23

Pablo75 dit: à

Pablo, personne ne vous empêche d’exprimer vos opinions ici, vous pourriez simplement le faire sans m’interpeller
renato dit: à

Mais c’est qui qui a mis le lien pour écouter la sous-merde du requiem de Bussotti? Je n’ai fait que répondre à ton sadisme, mon pote…

Passou dit: à

Une précision à propos de Bouguereau : je l’ai suspendu (et non banni) temporairement car il a insulté de manière répétitive l’un des contributeurs qui intervient sous son vrai patronyme. Ca n’a pas sa place ici. J’aurais voulu l’en prévenir par courriel et lui demander d’arrêter mais son adresse est aussi fausse que sa signature est pseudonyme. Bientôt, il pourra à nouveau contribuer à sa guise. Et s’il recommence il sera cette fois banni. Ici ça marche comme ça depuis 15 ans.

Jazzi dit: à

JACQUES REDA

Marchons sous la pluie

Jacques Réda est un adepte de l’éternelle errance. En vers ou en prose, ses livres ne parlent pratiquement que de cela. La promenade, il la pratique sous diverses formes (à pied, mais aussi en voiture, en train ou à bicyclette), en tous lieux (en ville, dans ses moindres faubourgs, en plaine ou en montagne) et par tous les temps. Toujours partant. Et toujours préparant ses itinéraires avec méthode, pour mieux se laisser surprendre en fin de compte par les hasards de l’instant présent : « J’ai cessé de croire que je circule au gré de ma fantaisie. » Ainsi, loin de le rebuter, par exemple, une légère bruine ou une franche averse sont pour lui l’occasion de mieux se fondre dans le paysage. D’autant plus que, c’est bien connu, après la pluie…

« S’il dispose d’un bon équipement, et même hétéroclite, la pluie, parce qu’elle est d’essence féminine, peut devenir une compagne charmante du voyageur. On connaît l’agrément de marcher sous une pèlerine imperméable, tandis qu’une bruine arachnéenne chuchote, ou qu’une averse drue bavarde au bord du capuchon. C’est à vrai dire alors l’espace entier qui se confie avec abandon et tendresse, parfois avec ardeur. A travers les inflexions subtiles de la monotonie, les figures rythmiques en perpétuel changement, on entend se fondre les soliloques divers de l’herbe, des champs, des forêts, des villages dont les toits luisent, et de l’horizon lointain où soupire la mer. Trop de vitesse abolit cette intimité amoureuse. Entre la pluie et les voitures, par exemple, il n’y a plus rien qu’un brutal affrontement. Bien à l’abri dans sa cabine, et de surcroît enfermé par le ronronnement du moteur, le conducteur violente ce grand corps qu’on voit traîner sa jupe translucide sur la plaine. Il jouit de son impunité, de chaque paquet d’eau qui s’écrase contre son pare-brise, aussitôt dispersé par deux petits balais opiniâtres dont la ritournelle mécanique l’engourdit trop délicieusement. C’est en effet souvent dans ces conditions de fausse sécurité qu’il dérape, victime d’un tour que la pluie féminine sournoise invente pour se venger. Rapide avec modération, dépourvu de carapace, le cyclomotoriste se montre plus loyal. Encore ne doit-il pas négliger toute prudence. Il existe sans doute des protections dites intégrales qui, en fait, reconstituent des sortes de carrosseries, souples, étroites comme des gants, plus étanches que des armures, et sous lesquelles on voit passer ou se pavaner les extraterrestres d’autoroute, avec leurs engins monstrueux. Mais il s’agit aussi de se respecter. Chacun doit donc apprendre à composer une enveloppe adaptée à ses buts et à sa nature, où les marques d’un style personnel n’excluent pas l’efficacité. Les paysans sont à cet égard très remarquables. Dans leur accoutrement, le trait inventif singulier confirme une tendance générale, comme la diversité des chapiteaux dans le roman spécifique d’une région. Avec son casque d’un modèle désuet et juché de travers au sommet du crâne, sa forte carrure d’abside basse et le plein cintre qu’il remplit des épaules jusqu’en bas du dos, le paysan motorisé appartient d’ailleurs à ce roman terrien éternel qui contraste avec le gothique futuriste des engins où il va se percher ensuite, ayant abandonné son deux-roues sur le flanc dans un fossé. Quand on souffre de perfectionnisme, un signe très sûr peut nous convaincre d’avoir atteint un point indépassable vers l’idéal. Et c’est dans l’instant émouvant où l’un de ces hommes, puis deux, puis beaucoup d’autres, dans une campagne que l’on parcourt pour la première fois, vous adressent, de leur grosse main ruisselante à peine détachée du guidon, un salut familier qui prouve qu’ils vous reconnaissent. J’ai pour ma part eu plusieurs occasions d’éprouver cette fierté, comme une récompense que la pluie accorde à ceux qui l’aiment sans détour. Au bout du compte, il est vain d’espérer passer entre les gouttes ; il est sans noblesse de le vouloir. Si la pluie tient ce rôle de compagne, on ne saurait lui refuser les honneurs du corps à corps, ni placer dans cette lutte l’orgueil de vaincre au-dessus de la joie d’être vaincu. Il est certain cependant qu’une pluie égale et persistante – conjugale pour ainsi dire – manque d’attraits pour le voyageur. Elle possède toutes espèces d’autres charmes, qu’on savoure à la fenêtre d’un train ou d’un jardin, ou la nuit quand elle baigne le monde de son souffle de fidèle épouse, le berce de son chuchotis maternel. Mais nous, nous allons sur la route et, unis à ce ruban qui, à chaque croisement, offre quatre issues à nos caprices (car on a le droit de faire demi-tour), nous entretenons avec la pluie une liaison orageuse et tendre qui rince et rajeunit le coeur. »
(« Recommandations aux promeneurs », 1988)

Mary Curry dit: à

« il a insulté de manière répétitive l’un des contributeurs »

Vous êtes trop modeste , merci pour les autres, Passou, bonjour.

Jazzi dit: à

« il a insulté de manière répétitive l’un des contributeurs »

Exactement ce que fait la contributrice ci-dessus à mon endroit : tafiole, prostitué et autres charmants noms d’oiseaux…
Sans parler de JC qui souhaite régulièrement ma mort prochaine !
Il est vrai que je ne demanderais jamais leur bannissement, Passou.

Mary Curry dit: à

Depuis 15 ans…j’imagine que le  » pseudo  » banni, n’est pas inconnu aux contributeurs réguliers de ce blog.
Insulteurs et insultés, comptez-vous.

Mary Curry dit: à

Et concernant le dénommé chatroulé, qui trolle sur plusieurs blogs pour des « idées » peu recommandables, le ferait-t-il sous pseudo que cela ne changerait rien aux agissements de ce quidam puisque sur ce blog,
aucun de ses commentaires n’est en lien avec le billet sous lequel il trolle,
j’invite Passou, qui a son adresse, à lui envoyer , non le dictionnaire des inventions et decouvertes anciennes, mais un ouvrage tout aussi utile:
Le web pour les nuls.

« Cet ouvrage est destiné à tous ceux qui souhaitent débuter ou renforcer leur présence sur les réseaux sociaux. Il couvre en particulier les différentes facettes du plus célèbre d’entre eux, Facebook, mais pas seulement : les principaux réseaux sociaux, généralistes et spécialisés, amicaux ou professionnels, y sont abordés, comme Twitter, Snapchat, LinkedIn, Instagram ou YouTube. Les questions de sécurité et de confidentialité sont également traitées, afin de protégervotre vie privée tout en profitant des réseaux sociaux. ». 22 euros 95

Mary Curry dit: à

Eco, lorsque Passou fera vraiment ce qu’il dit qu’il fait…

A bon sourd.

renato dit: à

Je ne suis le pote de personne, 75, surtout pas d’un con de votre taille. Pour ce qui est du lien : selon une légende urbaine on peut ne pas lire les posts de quelqu’un que l’on n’aime pas, il suffit de faire défiler avec le doigt et d’aller plus loin sans casser les boules à son prochain : pas nécessaire, car l’intervenait malaimé s’en charge.
Cela dit, « sous-merde » en dit long relativement à votre compréhension du vivre ensemble, c’est-à-dire relativement à votre niveau d’éducation… enfin, « sous-merde » ce serait plutôt votre autoportrait.

Mary Curry dit: à

5, Februar. Montag.
[…] Gestern in der Fabrik. Die Mädchen in ihren an und für sich unerträglich schmutzigen und gelösten Kleidern, mit den wie beim Erwachen zerworfenen Frisuren, mit dem vom unaufhörlichen Lärm der Transmissionen und von der einzelnen, zwar automatischen, aber unberechenbar stockenden Maschine festgehaltenen Gesichtsausdruck, sind nicht Menschen, man grüßt sie nicht, man entschuldigt sich nicht, wenn man sie stößt, ruft man sie zu einer kleinen Arbeit, so führen sie sie aus, kehren aber gleich zur Maschine zurück, mit einer Kopfbewegung zeigt man ihnen, wo sie eingreifen sollen, sie stehn in Unterröcken da, der kleinsten Macht sind sie überliefert und haben nicht einmal genug ruhigen Verstand, um diese Macht mit Blicken und Verbeugungen anzuerkennen und sich geneigt zu machen. Ist es aber sechs Uhr und rufen sie das einander zu, binden sie die Tücher vom Hals und von den Haaren los, stauben sie sich ab mit einer Bürste, die den Saal umwandert und von Ungeduldigen herangerufen wird, ziehn sie die Röcke über die Köpfe und bekommen sie die Hände rein, so gut es geht – so sind sie schließlich doch Frauen, können trotz Blässe und schlechten Zähnen lächeln, schütteln den erstarrten Körper, man kann sie nicht mehr stoßen, anschauen oder übersehn, man drückt sich an die schmierigen Kisten, um ihnen den Weg freizumachen, behält den Hut in der Hand, wenn sie guten Abend sagen, und weiß nicht, wie man es hinnehmen soll, wenn eine unseren Winterrock bereithält, daß wir ihn anziehn“.
Franz Kafka : Tagebücher 1910–1923.

https://www.lesauterhin.eu/franz-kafka-hier-a-lusine-journal-du-5-fevrier-1912/

renato dit: à

« Non seulement il pleut, Rose mais il va pleuvoir et repleuvoir pendant très très très longtemps. »

Ici c’est soleil. Toutefois, vu l’état de la nappe phréatique alsacienne (probablement la plus importante d’Europe) : qu’il pleuve, ce sera tout ça de gagné.

Mary Curry dit: à

La traduction du journal proposé dans le lien ci-avant est de Laurent Margantin.
On notera son appréciation de la traduction de M. Robert du même passage.

Et tout aussi intéressant, pour faire suite ( et fin), à ma lecture du 1er chapitre de la bio.

« Alain Supiot fait référence à cette activité de Kafka dans sa leçon inaugurale au Collège de France :
« Franz Kafka, consacra toute sa vie professionnelle à la mise en œuvre de la loi sur les accidents du travail que l’Autriche-Hongrie avait ainsi adoptée dès 1887. Ses études de droit lui avaient laissé un souvenir contrasté : “je me suis nourri spirituellement, écrit-il à son père, d’une sciure de bois que, pour comble, des milliers de bouches avaient déjà mâchée pour moi. Mais en un sens, c’était justement cela qui était à mon goût.” Deux ans après avoir soutenu sa thèse, Kafka entra en 1908 au service des Assurances ouvrières contre les accidents pour le royaume de Bohême. Visitant des usines, recevant des hommes mutilés par le travail, luttant avec une bureaucratie s’ingéniant à ne pas les indemniser, il fit quotidiennement l’expérience de l’injustice. Cette expérience ne l’a pas seulement conduit à défendre dans ses écrits juridiques une interprétation large du champ d’application de la loi de 1887. Elle a aussi puissamment irrigué son œuvre littéraire. Son ami Max Brod rapporte que Kafka « se sentait violemment remué dans ses sentiments de solidarité sociale lorsqu’il voyait les mutilations que les ouvriers s’étaient attirées par suite de déficience des appareils de sécurité. “Comme ces hommes-là sont humbles, lui confia-t-il un jour avec un regard fixe. Au lieu de prendre la maison d’assaut et de tout mettre à sac, ils viennent nous solliciter” . »

Janssen J-J dit: à

Je n’avais pas encore compris qu’il existait une gradation des sanctions dans la déontologie de ce blog pour en éviter l’arbitraire… la tolérance, le bannissement, l’éviction temporaire et définitive dans un cul de basse fosse…
Petite question : quelle est au juste l’amplitude temporelle de la mesure de bannissement ? Existe t il des voies de recours chez le banni pour faire valoir ses droits contre l’apparence d’arbitraire de la mesure dont il est frappé ? Des avocats peuvent-ils plaider sa cause, en son absence du territoire virtuel, au nom d’une conception par trop élastique frisant l’arbitraire, pour en infléchir la dureté… ?, etc.
Merci de bien vouloir répondre, sans quoi nous saurons tirer jurisprudence de cet « infra droit pénal » libéral, reposant sur une déontologie unilatérale très incertaine.
Bàv,

Mary Curry dit: à

« Ce principe du contradictoire n’efface pas le contredit mais met en écoute les deux termes de la contradiction de sorte que l’un n’annihile pas l’autre.
Un principe à retenir et à faire vivre. »
Lien, idem

Magnifique.

Soleil vert dit: à

Bergers poètes et philosophes. Bouleversant

Oui

Les travaux des champs, c’est dur, ça éreinte. Mon père devait se barricader pour lire Chateaubriand. Il y avait toujours le foin à ramasser, ou qq chose d’autre à faire. Mon grand-père l’a envoyé en pension, une forme de liberté.
Le beret basque de René Char …

Janssen J-J dit: à

Alain Supiot fut l’un de mes maîtres assistants en droit social à l’U de Bordeaux I où il fit ses classes, auprès J-C Javillier (qui, de son côté tourna fort mal, en néolibéral cynique et dévoyé ayant renié ses idéaux sociaux), avant de s’en aller enseigner à Nantes… Son hommage à Kafka au CDF est en tout point admirable, et force le respect. (merci pour ce copier-coller de rappel)

D. dit: à

Ce midi c’est dindonneau au romarin.

Mary Curry dit: à

@(merci pour ce copier-coller de rappel)

Plus fort !

renato dit: à

En gros, tos ceux qui n’arrivent pas à accepter la contemporanéité ce ne sont que de gens que la contemporanéité a refusé ; en d’autres mots des ratés, cas que pour ce qui est de Pablo 75 est une évidence, puisqu’il est incapable de lever l’ancre et d’accepter les goûts des autres.

Cela bien à part, hier Eva Herzigová a fait ses 50 ans :

https://gsud.cdn-immedia.net/2023/03/Eva-Herzigova-4-696×505.jpg

D. dit: à

Aimez-vous le dindonneau, renato ?

Samuel dit: à

Pourquoi on se sent tellement bien après avoir insulté quelqu’un ?

Phil dit: à

« Marry Curry » serait Sasseur recuite en tandori ? Prurit antigermanique guéri avec la crème kafka..Manquent tout de même les délicatesses ad hominem quand paraîtra M Court, décidément le prestigieux blog reste truffé des quatre cents coups.

J J-J dit: à

MERCI POUR CE COPIER-COLLER DE RAPPEL !
MERCI POUR CE COPIER-COLLER DE RAPPEL !
MERCI POUR CE COPIER-COLLER DE RAPPEL !
MERCI POUR CE COPIER-COLLER DE RAPPEL !

Sera-ce suffisant comme ça, ma soeurcurrie ?

Janssen J-J dit: à

@ au truffé des quatre cents coups.
Oui, on espère qu’elle va s’exploser en l’air avec françois après toussa, c’tankulélée !… 🙂

Janssen J-J dit: à

@ Pourquoi on se sent tellement bien après avoir insulté quelqu’un ?
Parce que c’était elle, parce que c’était moij…

Mary Curry dit: à

Je pense que Kafka a été, en France, la victime de germanistes qui ne causaientque le schleuh, tout autant que de collabos biberonnés au milk de vaches teutonnes comme on en lit un sur ce blog, qui aux frontières de l’humanité, à faire du lèche-bottes se bannit tout seul, et c’est tant mieux.

Mary Curry dit: à

Marie Curie a, hélas, été victime d’un accident du travail, un peu comme Franz…

renato dit: à

Pedrix bien à part je n’aime pas manger des oiseaux, D. je peux cependant partager la table avec quelqu’un qui mange du dindonneau ou du poulet.

racontpatavi dit: à

Poulet rôti à la broche et choux de Bruxelles aux petits lardons et graisse de canard confit.
Yaourt nature en dessert.
Pour le vin, c’est au choix.

rose dit: à

Oui, enfin, le dindonneau dans la catégorie LPO, c’est limite. La pintade peut être ?

racontpatavi dit: à

Je fais découper le poulet par mon charcutier.
Couteaux et gros ciseaux, c’est son domaine.
( Ai acheté aussi chez lui un boudin maison pour déguster demain midi avec des pommes opales bio du marché.)

racontpatavi dit: à

Je n’oublie jamais de déglacer les résidus de boudin dans ma poêle avec les pommes légèrement caramélisées.
Un régal!
Accompagnez ce met avec un Chablis de haute volée et le tout est joué!
.

Phil dit: à

Indeed, « mary curry » est bien la dinde sasseur repêchée dans le babel oueb crasseux. Mahlzeit !

racontpatavi dit: à

Mettre le boudin, coupé en tranches de un centimètre lorsque les pommes sont saisies à point dans leur propre caramel et retourner les sur un feu vif.
A la fin, avant de servir, couvrez les tranches de morceaux de pommes cuites pour que la charcuterie s’imprègne de l’odeur et de la légère acidité des pommes.
Servez chaud immédiatement.

racontpatavi dit: à

Passou aime-t-il le boudin aux pommes?

renato dit: à

Guerre russo-ukrainienne, le Pape : « Je veux aller à Kiev et à Moscou ».
Diton populaire : l’herbe « je veux » ne pousse même pas dans les jardins des rois.

racontpatavi dit: à

Quel vin boire avec du boudin ?
CONSEIL DU SOMMELIER
( Pour la prochaine fois…)

Pour une association soulignant le caractère corsé du plat, on s’orientera vers un rouge épicé aux tanins plus accrocheurs mais qui ne manque pas de fruit : un fitou ou un corbières (Languedoc), un saint-joseph ou un cornas (Rhône), un irouléguy ou un cahors (Sud-Ouest) par exemple.

renato dit: à

Et ce pauvre Lavrov qui nous dit que les protestations contre la loi sur les « agents étrangers » n’étaient « qu’un prétexte pour tenter un changement de pouvoir par la force » : en bon fasciste, aucune dignité.

MC dit: à

Depart de Bernard Beugnot, fin érudit et fin dix-septiemiste. MC

Jean Langoncet dit: à

@Une précision à propos de [grebou] : je l’ai suspendu (et non banni) temporairement car il a insulté de manière répétitive l’un des contributeurs qui intervient sous son vrai patronyme. Ca n’a pas sa place ici. J’aurais voulu l’en prévenir par courriel et lui demander d’arrêter mais son adresse est aussi fausse que sa signature est pseudonyme. Bientôt, il pourra à nouveau contribuer à sa guise. Et s’il recommence il sera cette fois banni. Ici ça marche comme ça depuis 15 ans.

Est-il possible que le plaignant ait menacé le taulier de poursuites en cas d’inaction de sa part ? Ce ne serait pas surprenant, venant d’un keupu soucieux de se faire un nom et une réputation. Cela dit, la procédure d’avertissement à l’encontre de celui frappé d’atimie aurait pu être publique ; il me semble que ce fut plusieurs fois le cas dans la désormais longue histoire de la RDL (18 ans, autant dire une éternité sur le web)

Mary Curry dit: à

In memoriam, 11 mars, ouverture de la pêche.

« Vous n’avez jamais vu l’aube. La vraie. Pas celle du premier train de banlieue.

Seul le pêcheur sait le goût exact du matin, le goût du pain et celui du café de l’aurore. Il a, seul, ces privilèges exorbitants.

Né subtil, il n’en parle pas. Il garde tout cela pour lui. C’est un secret entre le poisson et lui, l’herbe et lui, l’eau et lui.

Ce bonhomme ridicule, maniaque et grognon vit, dieu merci, dans un autre monde que celui où l’on se paie sa tête, quitte à le remplir d’inquiétude, ce monde louche, quant aux dates des consultations électorales. Il est dans l’aube comme le poisson dans l’eau. Vous aurez beau vous lever tôt, à la même heure que lui, vous n’entrerez jamais dans son matin, qui n’a pas la dimension du vôtre. Vous n’êtes pas à plaindre. C’est bien fait pour vous. Vous qui ne savez pas, et ne saurez jamais, pêcher la lune, n’espérez pas vous introduire dans le jardin d’Alice. Quand bien même franchiriez-vous l’invisible fil de fer barbelé qui le protège, vous n’y verriez goutte. Que du bleu. Que du feu.

Restez chez vous. Vous n’êtes pas du peuple élu, du peuple des eaux et des roseaux. Ne vous en formalisez pas.

J’ai connu, certes, des pêcheurs idiots…… »(René Fallet ;Les pieds dans l’eau)

rose dit: à

Lu Julian Barnes Une seule histoire, novembre 2018.

Roman relatant les affres de l’amour, de sa perte et de la mort.
Passionnant, difficile. Ai commandé Élisabeth Finch.

MC dit: à

Un Pour saluer Pierre Legendre au ton juste; Merci.

Mary Curry dit: à

Pour saluer

« Maître du roman historique, auteur de plus d’une centaine de livres, l’historien Michel Peyramaure est décédé à l’âge de 101 ans, ont annoncé samedi les éditions Calmann-Lévy. «C’est une figure tutélaire de la littérature qui nous quitte», indique la maison d’édition sur Twitter. »
Figaro

Mary Curry dit: à

« Né le 30 janvier 1922 à Brive-la-Gaillarde, ce passionné d’écriture et d’histoire depuis l’enfance compte à son actif une bonne centaine d’ouvrages. Michel Peyramaure n’aime pas particulièrement l’école mais il adore l’écriture. Très jeune, il compose des poèmes que son professeur de français lit en classe et ponctue d’un «Peyramaure est un cancre mais un cancre de génie». À 12 ans, il écrit son premier «roman» historique sur la Grèce antique. Jeune adulte, il refuse de reprendre l’imprimerie familiale où il a travaillé. Au grand dam de son père, qui tente de se trancher la gorge. Mais il tient bon et suit sa vocation: écrire ses textes plutôt que de transformer en plomb ceux des autres. Il devient journaliste à Centre Presse, au Populaire du Centre et à La Montagne. En 1954, il publie son premier livre, Paradis entre quatre murs, avant, un an plus tard, de sortir son premier ouvrage historique, Le Bal des ribauds, régulièrement réédité. »

https://www.lefigaro.fr/culture/deces-a-101-ans-du-romancier-historique-michel-peyramaure-20230311

JC..... dit: à

Cher Barozzi,

Tu simules ou quoi ? Jacques est un contributeur indépendant. Son franc parler n’est pas le mien….

« Sans parler de JC qui souhaite régulièrement ma mort prochaine ! » (Jazzi)
Allons allons, ne déraisonnons pas. Un peu de lucidité, que diable !!!

D. dit: à

J’ai du mal avec le chou de Bruxelles quand le cuisinier n’excelle pas. Mais il m’est arrivé d’en manger d’excellents.

www.http://youtu.be/zEmDmE7cZDE

Janssen J-J dit: à

mais personne n’a jamais douté que jacques et jissé soient la même pourriture incarnée… Et il n’y a nul besoin de demander à passoul d’en administrer la preuve. On n’est pas des charoules allant menacer le taulier, comme le suggère supra un très lucide ! Il avait proprement viré un chaloupé de première, puis un autre jissé, et banni une ex marie curie, etc… puis avait laissé revenir les deux derniers qui sévissent toujours, c’est clair, passoul, mais aujourd’hui, le célèbre « bilgérien dieppois » a fini par donner la trouille au taulier, et par ricochet au « barbatabac de pkl » lequel commence à numéroter ses abattis à l’égard de ses proies habituelles.

Mary Curry dit: à

@banni une ex marie curie, etc…

Je préfère cette version, que la vérité…

Mary Curry dit: à

Mal dit

Je préfère cette version, pour votre confort personnel, à la vérité, qui le serait nettement moins…

Janssen J-J dit: à

@ JMBou.gue.reau, qui continuez à lire ce blog comme un mort ne peut s’empêcher, au fond de son cercueil, d’entendre ce que disent ses assassins et ses partisans, lors de son enterrement : « restez bien à l’écoute !… Votre purgatoire ne sera pas long, et vous en avez l’habitude ».
Nous autres, les valeureu.ses erdélien.es, qui ne transigerons jamais avec la vérité, nous ne vous oublierons ni ne vous laisserons jamais tomber dans l’oubli. Nous CRIERONS votre gloire, et tous les jours, nous la chanterons urbi et orbi :
COURAGE B.OUGUE.REAU ! A BAS, les CHA.ROU.LET !

Mary Curry dit: à

@On n’est pas des charoules allant menacer le taulier, comme le suggère supra un très lucide !

Tu ne l’es pas tellement, lucide.
Tu as insulté, sous l’un de tes pseudos- un individu qui dit « commenter », moi je dis troller, ce qu’il fait avec la perfidie d’un bot de la gestapo, sous sa véritable identité.
C’est le seul argument qui fait, qu’il ne te retourne pas la pareille, et va geindre auprès de Passou. Comme dans les périodes les plus sombres de l’histoire de france récente.
Vis à vis de la loi , un pseudo qui insulte un autre pseudo, sans motiver cette insulte, c’est dur à plaider.
Et Passou à bien fait de faire comme si il allait obtemperer à la gestapo.

Mais un usurpateur de pseudo qui passe son temps à harceler, ma foi, ça va bien chercher dans les quelques mois de bannissement. Au minimum.

Jacques dit: à

Merci à Monsieur Charoulet d’avoir signalé ce répugnant boug.rot à Passou pour qu’il soit viré comme une merde de ce blog. En attendant le bannissement de gigi la gouine et sa mort définitive, remercions encore Monsieur Charoulet.

Janssen J-J dit: à

A cette jeune femme gloutonne dans le métro, que lui avez vous dit, au juste ? comment vous êtes vous comporté face à elle ?… Au delà de l’anecdote des « choses vues », voilà ce que la rdl aimerait savoir.
Merci de nous avoir fait sentir les remugles oubliés de votre bonne ville, à nous autres qui n’avons que le parfum des Joyeuses Jonquilles et Jacinthes pour nous ennivrer les 3 Jarines.
Bàv, jzmn.

Janssen J-J dit: à

Mais un usurpateur de pseudo qui passe son temps à harceler, ma foi, ça va bien chercher dans les quelques mois de bannissement. Au minimum.
____
Et nous y sommes prêts, ma chère… On n’ira pas vous donner RV sur un autre blog plus personnel, ce ne serait point notre genre, vous le savez…
Ah mais qu’en termes élégamment biaisées, vos délations sont mises !… Chapô pour la supposée retombée sur vos petites pattes de gestapette amatrice… Vous nous aviez habitués à mieux, MC, jzmn et moij, ma soeur, ma bataille…, fallait pas qu’elle s’en aille.
Bàv,

COURAGE B.OUGUE.REAU ! A BAS, les CHA.ROU.LET !

Janssen J-J dit: à

@ Et Passou à bien fait de faire comme si il allait obtemperer à la gestapo.

Je ne pense pas que cette énième flagornerie infléchira sa mansuétude ou indulgence à votre égard, marie mère cury !
Bàv,

COURAGE B.OUGUE.REAU ! A BAS, les CHA.ROU.LET !

Mary Curry dit: à

Dans l’immediat, Passou a bien fait de bannir le faux b.ou.greau, pseudonyme usurpé. Pour de mauvaises raisons, mais le résultat est là et c’est mieux, pour tout le monde.

Jacques dit: à

La vieille gigi a la trouille, elle délire comme une folle maintenant, pauvre créature.

Mary Curry dit: à

Je ne quitterai pas ce fil de commentaires- puisqu’il est devenu impossible d’y commenter le billet, et qu’il est devenu évident que je ne lis pas cette bio selon la liturgie imposée, n’ayant d’ailleurs absolument aucun intérêt, ni envie d’en partager plus dans l’attente d’y lire un commentaire de lecteur de cette bio,
je ne peux pas quitter, donc, sans un petit rappel et un merci.
·
http://www.editions-nous.com/pdf/kafka_journaux.pdf

Paul Edel dit: à

Dans la passionnante biographie de Reiner Stach, on note des confidences et aveux du biographe au lecteur face à des difficultés qui sont intéressantes.
Ainsi, celle de la page 226 :
« Dans la biographie de Kafka, on rencontre sans cesse des épisodes qui bien que documentés avec toute la précision souhaitable, et même souvent de plusieurs points de vue- restent plongés dans un étrange demi-jour, dans une pénombre qui tient la curiosité et le doute en éveil et qui convaincrait presque le lecteur que tout s’est passé autrement, que l’essentiel demeure dissimulé(..) C’est comme si le caractère tiraillé et ambivalent de Kafka ne cessait de cristalliser des évènements non moins équivalents et OBJECTIVEMENT inextricables. »

Janssen J-J dit: à

Pmp, je lis cette bio mais ne vois pas l’utilité de la « faire partager » à Passoul qui ne l’a pas lue, mais juste parcourue, à l’évidence… Une liturgie imposée ?… Quant à L. Seksik, merci pour le lien de son itw sur le site juif… mais on en a déjà causé depuis belle lurette.

COURAGE B.OUGUE.REAU ! A BAS, les CHA.ROU.LET !

Mohamed Bengriba dit: à

Il est parfaitement concevable que
la splendeur de la vie se tienne
toujours prête à côté de chaque être
et toujours Dans sa plénitude mais
voilée, enfouie, invisible, lointaine…
Elle est là pourtant, ni hostile, ni
malveillante, ni sourde. Qu’on
l’invoque par le mot juste, par son nom vrai et elle vient… C’est là l’essence de la magie et de cette magie particulière qu’est la création”.

Journal (18 Octobre 1921) , Franz Kafka

Mary Curry dit: à

Et Passou n’est sans doute pas le seul…

Citation p. 226, présentée par Edel,
« objectivement » tronquée et sortie du contexte où cette précaution oratoire est insérée.

Pourquoi et dans quel intérêt s’adonner a ce hachis, qui relève plutôt d’un déchiffrage que d’une véritable acquisition du texte.

En l’occurence il s’agit de l’épisode  » suicidaire  » de Kafka, confronté au désastre de l’usine auquel il ne fait plus face , in un an seulement après le démarrage, non plus qu’à la pression du père tout puissant, et menace, dans une lettre a Brod, de fuir de l’autre côté de la fenêtre, si on ne le laisse pas écrire son roman.

Jean Langoncet dit: à

@Another Girl Another Planet

« Philip K. Dick et Tessa Busby, à l’été 72, dans le comté d’Orange en Californie. À cette époque, le corps de Dick est un « shaker à cocktails chimiques ». Il est dépressif. Il n’arrive plus à écrire. Ils se marient en 73. Il a alors 45 ans, elle à peine 20. »
https://pbs.twimg.com/media/FqzsIvyXwAE6OEV?format=jpg&name=small

Bonne soirée aux rêveurs

Patrice Charoulet dit: à

De quelques ridicules

Le ridicule de ceux qui ne veulent pas dire leur nom.
Le ridicule de ceux qui ne veulent pas dire leur profession.
Le ridicule de ceux qui ne veulent pas montrer leur tête.
Le ridicule de ceux qui ne veulent pas donner leur mail.
Le ridicule de ceux qui veulent pas dire leur ville.
Le ridicule de ceux qui ne veulent pas dire pour qui ils ont voté.
Le ridicule de ceux qui s’attroupent périodiquement en braillant, en jetant des pierres, en brûlant des poubelles et en agressant des fonctionnaires de police.
Le ridicule de ceux qui lisent un livre en ayant entendu dire qu’il était en tête des ventes.
Le ridicule de ceux qui fument des cigarettes pour être sûrs de choper un cancer.
Le ridicule des alcooliques qui tentent en buvant d’oublier un moment leur désespoir.
Le ridicule qui gens qui viennent vous dire : « Je vis pour mes chiens. »
Le ridicule des gens qui prennent de la cocaïne, du cannabis ou autres produits pour croire quelques quarts d’heure avoir une belle vie.
Le ridicule de ceux pensent qu’ils auront, après la mort, une seconde vie.
Le ridicule de ceux qui recourent à des prostituées.
Le ridicule des couples d’hommes ou des couples de femmes qui veulent absolument avoir un enfant ou plusieurs en achetant une mère porteuse.
Le ridicule des septuagénaires qui font de la trottinette électrique.
Le ridicule des brunes qui se teignent en blondes.
Le ridicule des chauves qui portent une moumoute.
Le ridicule des gens de 130kilos qui trottinent en espérant perdre cent grammes.
Le ridicule des gens qui sont capables de vous parler une heure de suite et qu’on a le plus mal grand à interrompre.
Le ridicule des gens qui vous disent ne pas avoir de télé pour ne pas subir de propagande , alors qu’on a le choix entre plusieurs centaines de chaînes.
Le ridicule des gens qui ont une voiture pour jouer à Fangio.
Le ridicule des gens qui deviennent barbus pour céder à l’épidémie.
Le ridicule des hommes qui se tatouent, portent des boucles d’oreille et/ou une queue de cheval.

Mary Curry dit: à

On te l’a déjà dit charolais, ici , seul Passou connaît son réseau.
Inscris toi sur LinkedIn pour te faire des  » amis « 

renato dit: à

Vous avez oublié, Patrice Charoulet, le ridicule de ceux qui compilent une liste des ridicules.

rose dit: à

Patrice Charoulet

Moi, j’ai un problème envers vous, c’est que je pense que vous êtes un pseudo et que tout le tralala (Facebook et LinkedIn) est du Fake New.
Comment vous croire ?

Jean Langoncet dit: à

Petit rappel de l’origine de la complainte du triste sire satisfait de la condamnation obtenue en catimini

@ Il est « banni
temporairement »

De l’atimie et de l’encuculerie ; pour avoir rebondi sur une coquille du correcteur de B – charoulée – et s’en amuser devant les appels à la censure de Charoulet en un « charoulée h.anculée » digne d’un carabin ? Le puni a-t-il eu un mot à dire pour sa défense ou les modos se sont-il contenter d’exécuter la demande de censure du plaintif Charoulet ? Bof … nous ne sommes déjà pas nombreux

D. dit: à

Non « Patrice Charoulet » n’est pas un pseudonyme. Et Patrice Charoulet n’a pas à être insulté de la sorte. J’approuve à 100 % la suspension de cet hanculé de Bougu.ereau.

JC..... dit: à

Charoulet,

vous êtes ridicule….relisez vous, et vous en conviendrez !

Plus important :
FRANCE 53 – ENGLAND 10, à Twickenham

MC dit: à

Faut-il comprendre que Michel Peyramaure est un ´Pierre Legendre dissimulé ? Que l’illustre auteur ( pour certains) de Quand reparaîtra l’Etoile Absinthe vaut l’auteur de Jouir du Pouvoir, Petit traite de la Bureaucratie Patriotique, ou s’il s’agit d’opposer terme à terme un éloge funèbre à un autre, auquel cas on ne comprend pas bien la pertinence de l’exercice. Les exégètes s’interrogent…. MC

Mary Curry dit: à

Patrice Charoulet est inconnu à l’éducation nationale…mais bien connu sur tous les blogs d’extrême droite.

Jacques dit: à

Bravo Monsieur Patrice Charoulet, vous êtes le meilleur. Vous avez toute mon estime et tout mon soutien.
Jacques C.

Mary Curry dit: à

Par conséquent, je me désolidarise de cet espace  » commentaires « .

rose dit: à

Non.
Patrice Charoulet est un personnage inventé.
Une caricature.
Je n’y crois pas un iota.

Rosanette dit: à

En quelques clics sur internet on s’aperçoit que M Charoulet est partout et que ses billets donneurs de leçons de grammaire, de conseils de vie vertueuse , et de regimes alimentaires sains sont diffusés au-dela de la seule RDL(Blogger Tribune juive )

D. dit: à

S’il faut choisir entre Patrice Charoulet et cet hanculé de Bougue.reau, je choisis Patrice Charoulet sans hésitation.

Jazzi dit: à

« A cette jeune femme gloutonne dans le métro, que lui avez vous dit, au juste ? »

Rien, JJJ.
J’étais incommodé par l’odeur de graillon et fasciné.
Et elle était toute à son affaire, ne regardant personne et n’aurait pas eu une seconde pour parler…

renato dit: à

Probablement trouvés les restes de la Basilique de Vitruve.

Jean Langoncet dit: à

@S’il faut choisir entre Patrice Charoulet et cet hanculé de Bougue.reau, je choisis Patrice Charoulet sans hésitation.

Insinuez-vous, hypocrite contributeur, que son « soutien inconditionnel à Israël » et ses louanges de « la manière forte plutôt que molle » du gouvernement de Bibi ont joué en sa faveur dans l’arbitrage opéré par Passou ?

Jean Langoncet dit: à

Paul Edel, merci de vos deux commentaires sous ce billet qui incitent vivement à lire Kafka plutôt qu’à s’attarder sur les récits de ceux qui font les corbeilles à papier ; même si je comprends l’intérêt des fans pour tout ce qui touche à leur idole

D. dit: à

Je suis un hanculé d’insinuateur hypocrite mais je m’en fous.

Jean Langoncet dit: à

@Je suis un hanculé d’insinuateur hypocrite mais je m’en fous.

Cet aveu d’entre-soi doit sentir des pieds ; le talc vaut aussi pour les pognes : en garde

MC dit: à

Resterait à définir précisément et avec rigueur ce que Mary Curry appelle un blog d’extrême droite, et en quoi Mr Charoulet constitue un danger pour la nation, l’état, la liberté de penser autrement qu’ellene pense, et que sais-je encore?!

rose dit: à

Rosanette dit: à
En quelques clics sur internet on s’aperçoit que M Charoulet est partout et que ses billets donneurs de leçons de grammaire, de conseils de vie vertueuse , et de regimes alimentaires sains sont diffusés au-dela de la seule RDL(Blogger Tribune juive ).

Justement.
C’est louche.Je n’y crois pas. Patrice Charoulet est peut être B.ou.guer.eau.

rose dit: à

Lui parler aurait pu diminuer son anxiété. Discuter avec la France entière ds le métro n’est pas une mince affaire.
Chacun fait comme il peut.

rose dit: à

Vous pouvez lire cela
https://www.philippebilger.com/blog/2023/03/mael-sauv%C3%A9-par-cnews-est-ce-normal-.html
Apparaît clairement que Patrice Charoulet est tout a la fois le personnage et le narrateur.

À la fin de la projection L’Ordre, oui, il y a eu une fille dans la salle, au moins trente ans de moins, qui a trouvé les lépreux beaux.
Pourtant, leurs extrémités sont bouffées par la maladie.

Presque elle aurait dit que l’on pourrait les aimer.

rose dit: à

Les filles sont des êtres humains tout à fait à part.
Si Patrice Charoulet se donnait du mal, il pourrait lui parler à elle plutôt que de suroccuper le blog de ce magistrat honoraire qui ne lui a rien fait.

rose dit: à

Boug., cela ne pourra durer que quinze jours.
Emma a dit que Passou avait eu raison. Que vous vous étiez comporté comme un imbécile.
Elle ne connaît rien aux petits x fragiles.

rose dit: à

Je pense aussi que Passou a eu raison.
Que peut-il savoir des élucubrations de Patrice Charoulet ?
En passant, ai repris le coeur ne cède pas et Grégoire Bouillier fait pareil page 587.
Il est tout à la fois le narrateur et un des personnages de l’histoire, secondaire puisque le principal est Marcelle Pichon.
Charoulet brouille les pistes, mais dans les gimmiks, il y a Alexandre Vialatte et il pourrait y avoir Alphonse Allais ou Hérotode.

Allez, deux cents pages à finir pour comprendre ce suicide.

Mary Curry dit: à

« J’aurais voulu l’en prévenir par courriel et lui demander d’arrêter mais son adresse est aussi fausse que sa signature est pseudonyme. Bientôt, il pourra à nouveau contribuer à sa guise. »

Tu vois le keuf, en lisant ça, tu te dis certainement : toutes ces années à science pô ,à enseigner, et à faire le sale boulot,
pour pour en arriver là, à cause d’un troll qui s’est fabriqué une fausse identité, et zone h24 sur des blogs d’extreme-droite, te faire reprocher d’utiliser toi même un fake , avoue que c’est tordant.

Oui mais toi tu trolles en harcelant, avec des mots comme « enculé ».
Et ce mot, tu vois, il passe plus depuis qu’il avait été trop utilisé.
Souviens-toi…

Mais rassure-toi, le cas échéant, tu auras ta necro rdl, c’est sûr.

12/03

rose dit: à

Il faudrait changer de milieu. Fréquenter des moines, des érudits.
Sortir de l’ennui.
Se disputer avec soi-même ne sert à rien. Avec autrui, encore moins.

Moi, j’ai autre chose à faire.

rose dit: à

Non. Ce n’est pas tordant.
Franchement.

Mary Curry dit: à

Mais rassure-toi, le cas échéant, tu auras ta necro rdl, c’est sûr.

Pense toutefois à mettre à jour tes coordonnées, par mp à Passou, Sinon, c’est mort.

rose dit: à

Il y a des consciences qui, certains jours, se tueraient pour une simple contradiction et il n’est pas besoin pour cela d’être fou, fou repéré et catalogué : il suffit, au contraire, d’être en bonne santé et d’avoir la raison de son côté.

On ne se suicide pas tout seul. Nul n’a jamais été seul pour naître. Nul non plus n’est seul pour mourir. Mais, dans le cas du suicide, il faut une armée de mauvais êtres pour décider le corps au geste contre nature de se priver de sa propre vie.

Antonin Artaud
In Le coeur ne cède pas, Grégoire Bouillier

renato dit: à

Corée du Sud : le gouvernement veut augmenter la semaine de travail de 52 à 69 heures.

J’ai un fois travaillé 54 heure semaine pendant quelques mois : vraiment pas un bon souvenirs.

12.3 — 8.54

Jazzi dit: à

« Lui parler aurait pu diminuer son anxiété. »

J’avais pensé lui dire de ne pas manger si vite, que ce n’était pas bon pour sa santé, tout en pensant que cela avait dû lui demander beaucoup plus de temps pour préparer son frichti, qu’elle à englouti devant moi en 5 minutes chrono, rose.
Entre la gare de Lyon et l’Hôtel de Ville, il n’y a que deux stations : Bastille et Saint-Paul, ce qui ne me laissait guère de temps pour entamer une conversation au milieu de ce marathon déjeunatoire !
En principe, il est interdit de manger dans les transports en commun…

rose dit: à

Au Japon, Renato ?

G une personne de mon entourage lointain qui a travaillé au Japon deux, si ce n’est trois ans.
Il est rentre en France au risque du suicide.

rose dit: à

Jazzi

Dans les cars aussi, il est interdit de manger.
Moi, je suis redescendue et ai mangé ma quiche brocolis-carottes en 5 minutes chrono.
Lui parler lui aurait permis de ralentir.

Alexia Neuhoff dit: à

Après la liste des « ridicules » de Charoulet, j’ai demandé à ChapGpt de me dresser le portrait de l’homme (idéal) susceptible d’y échapper. J’ai obtenu Kim Jong-un.

closer dit: à

La personne que vous mentionnez à propos du Japon, c’est Amélie Nothomb, Rose?

closer dit: à

Tu as eu raison de te taire JzzB, tu aurais pu déraper vers la grossophobie et te retrouver au commissariat…

rose dit: à

Non, closer

renato dit: à

En Corée du Sud, rose. En 2018 le Parti Minju (parti démocratique de Corée — centristes + libéraux) avait voté la semaine de 52 heures. Maintenant Pouvoir au peuple ou Pouvoir aux nationaux (conservateurs) propose la semaine de 69 heures.

renato dit: à

Ne jamais interférer dans les relations des gens avec la nourriture (quantité, valeur nutritionnel, temps dédié) : on part du principe que chacun est responsable de son corps.

Mary Curry dit: à

@on part du principe que chacun est responsable de son corps.
C’est ce que devra méditer en prison, le gourou naturopathe et ses incitations au jeûne, qui vient de se faire interpeller.

____________

@Antonin Artaud
In Le coeur ne cède pas, Grégoire Bouillier

Pichon suicidée par privation volontaire de nourriture.
L’agence Bmore aura sans doute exploré la piste de « un artiste de la faim » de Kafka.

https://www.persee.fr/doc/comm_0588-8018_1996_num_61_1_1927

Patrice Charoulet dit: à

Réponse à plusieurs

Mon prénom est Patrice, mon patronyme est Charoulet.
J’ai été porofesseur de français jusqu’à 65 ans. J’ai 78 ans. Je suis veuf (hélas) depuis deux ans après 45 ans de bonheur sans nuage avec la femme de ma vie.Je considère l’anonymat (et son cousin germain le pseudonymat) comme le fléau principal de la Toile. A qui me parle de ma présence sur de prétendus « blogs d’extrême droite », je demande de me préciser lesquels. Au passage , je signale que mon deuxièmle combat est celui contre l’extrême droite (Zemmour ou Le Pen fille actuellement) et tous les racismes (anti-Juifs, anti-Noirs, etc.).
Je maintiens que tout blog devrait avoir une modération efficace avec le système très sage et trtès sensé « Votre commentaire est en attente de modération ». Quand ce système n’existe pas le blog est déshonoré et doit subir les pires obscénités, les pires saloperies, les pires dégueulasseries…jusqu’à l’intervention du blogueur , quand il est rentré chez lui.
Voici mon émile : charouletp@gmail.com
Et mon blog : « Bloc-notes de Patrice Charoulet ».

Mary Curry dit: à

Je maintiens que la chatroulette est un service qui ne sert à rien.

Mary Curry dit: à

En outre la modération est ici assurée par Passou, selon des critères qui lui sont personnels, et varie selon son humeur ; c’est pourquoi, à l’inverse de nombre de forums internet, la charte n’est pas affichée.
Ajoutons que la plupart qui ont communiqué leur identité à Passou, savent à quoi s’en tenir.
Ce qui n’est pas le cas du quidam qui trolle comme un malade, sur tous les blogs d’extreme-droite.

Janssen J-J dit: à

@ Emma a dit que Passou avait eu raison. Que vous vous étiez comporté comme un imbécile.
(Non r^z, vous lui avez mal raconté l’affaire)
@ J’avais pensé lui dire de ne pas manger si vite, que ce n’était pas bon pour sa santé,
(oui, vous auriez dû lui dire cela, plutôt que de le penser…, elle aurait levé la tête et cessé deux secondes de gloutir. Mais, dans les mets trop polis tintin, les gens n’osent pas s’immiscer entre une bouche, un hamburger ou un téléphone portable. Tout le monde est un peu lâche, sauf Carole GV qui faisait son enquête d’observation participante, et rendait hommage aux voyageurs qui s’interpellaient mentalement la conscience, face à la mendicité ou aux comportements bizarres)
https://www.economica.fr/la-civilite-urbaine-les-formes-elementaires-de-la-coexistence-democratique-c2x37465046

@ Je pense aussi que Passou a eu raison.
(Non, il n’a pas eu… Ou alors, au pire, il aurait dû virer les deux en même temps.
Pourquoi 15 jours de bannissement ?)

COURAGE B.OUGUE.REAU ! A BAS, les CHA.ROU.LET !

(12.3.23_11.06 -> @ Philippe : ce matin, j’ai dessiné une épeire en action, comme convenu. Je crois qu’elle est réussie dans sa toile, et bien plus belle que la blatte ou le cancrelat de Franz. Merci pour ton nouveau recueil de poésies, des cieux défunts et des ciels défaits, je lui souhaite un succès de lectorat plus élargi qu’à l’habitude… Un jour, ta poésie sera célébrée, tu verras !).

Alexia Neuhoff dit: à

Mais pourquoi diable faudrait-il, comme il le fait, s’exposer sur les forums et réseaux sociaux sous sa véritable identité, son CV, son adresse, sa photo, ses opinions politiques et autres ? Et ensuite pleurnicher, se plaindre d’être harcelé et cafter comme un écolier à son maître d’école qu’untel lui a dit ceci et manqué de respect… et réclamer qu’il soit mis à la porte.

Mary Curry dit: à

Ici la modération, c’est un peu Kafkaïen. Un peu seulement, juste pour accorder des circonstances atténuantes au portier…

Une parabole que personnellement j’adore.

« Devant la loi se dresse le gardien de la porte. Un homme de la campagne se présente et demande à entrer dans la loi. »

Jazzi dit: à

Le boug sans hanculé (on y est tous passés), c’est un le boug émasculé !
C’est comme censurer Charlie Hebdo…

Janssen J-J dit: à

entrer dans la loi du portier, du gardien de la Sublime ?… Ce serait plutôt une circonstance aggravante, vu qu’il n’entend pas s’expliquer…
La parabole abyssale de F. peut servir à toutes les causes, anéfé. Après tout, il ne faut peut-être pas essayer de franchir la porte… la curiosité étant toujours punie, à juste titre.
Bàv, dimanche.

JC..... dit: à

La littérature est une distraction pour ceux qui n’ont jamais utilisé leur corps à cet effet : le faire vivre, ce corps, lui donner du sens, le distraire de la créativité conne.

Ne faut il pas être con pour avoir Proutprout comme coach durant toute une vie… ?

Pupps !
Résumons : un rugbyman est un être plus équilibré qu’un verbeux inutile.

Janssen J-J dit: à

@ AN, vous posez toujours des questions très rationnelle etbien équilibrées, je trouve… Mais qui resteront toujours sans réponse, hélas…
Ou alors…, des réponses fantasques et un brin mystérieuses, ludiques ou éviscérées.
N’espérez pas jouer au rugby avec passoul, il n’aime pas trop ce sport cérébral, je crois.
Bàv,

J J-J dit: à

ah, au fait…, bonjour Jacques,
COURAGE B.OUGUE.REAU ! A BAS, les CHA.ROU.LET !
bàv,

Mary Curry dit: à

@vu qu’il n’entend pas s’expliquer…

C’est pourquoi tu ne dois pas croire le gardien, qui outrepasse ses droits…

« – Le gardien a donc trompé l’homme, dit aussitôt K. que l’histoire avait vivement intéressé.
– Ne te hâte pas de juger, dit l’abbé, n’adopte pas sans réflexion les opinions des étrangers. Je t’ai raconté l’histoire dans le texte de l’Écriture. On n’y dit pas que l’homme ait été trompé.
– C’est pourtant évident, dit K. Le gardien n’a parlé que quand il a été trop tard.
– Il n’avait pas encore été interrogé, dit l’abbé, songe aussi qu’il n’était qu’une simple sentinelle et que comme sentinelle il a fait tout son devoir.
– Pourquoi crois-tu qu’il ait fait tout son devoir ? demanda K. Il ne l’a pas fait. Son devoir était peut-être d’éloigner les étrangers, mais il aurait dû laisser passer cet homme auquel l’entrée était destinée.
– Tu ne respectes pas assez l’Écriture, tu changes l’histoire, dit l’abbé. L’histoire contient, au sujet de l’entrée, deux importantes déclarations du gardien, l’une au début, l’autre à la fin. La première dit qu’il ne pouvait laisser entrer l’homme à ce moment, et l’autre : « Cette entrée n’était faite que pour toi. » S’il y avait une contradiction entre ces deux explications tu aurais peut-être raison, le gardien aurait trompé l’homme. Mais il n’y a pas de contradiction. La première explication annonce même la deuxième. On pourrait presque dire que le gardien outrepassait son devoir en permettant à l’homme d’envisager la possibilité de pénétrer plus tard. »

Le Procès, F. Kafka, chap. IX.

Janssen J-J dit: à

@ un boug ‘maculé’ de foutre ?… oui, il a toujours eu cette générosité-là avec tous.tes, l’était pas un pète-sec, lui, au moinss, il avait le vert luisant !
bàv,

J J-J dit: à

euh/oups, opus, spou, pous, sopu, uspo, soup…
=-> « emma – sculé », quoij, jm le bougre.
COURAGE B.OUGUE.REAU ! A BAS, les CHA.ROU.LET !

Janssen J-J dit: à

@ CT, la rencontre de deux transfuges de classe octogénaires, annie et rose-marie, nous donne un superbe dialogue, ce matin du monde. Croyez-moi…
https://www.ehess.fr/fr/ouvrage/conversation
Bàv : les lignes bougent aussi, à Rouen …
COURAGE B.OUGUE.REAU ! A BAS, les CHA.ROU.LET !

rose dit: à

J’ai une fois travaillé 54 heure semaine pendant quelques mois : vraiment pas un bon souvenirs.

Renato

Ma question portait sur la seconde partie de la phrase.
Dans quel pays ?

renato dit: à

Si vous voulez savoir dans quel pays j’ai travaillé « 54 heures semaine pendant quelques mois », c’était en Italie — personne ne m’a obligé : j’avais un travail à faire et choisis de lui dédier le temps qu’il fallait, ce qui est fréquent dans les professions libérales.

rose dit: à

Renato
J’arrive à le comprendre, vous étiez autonome,

renato dit: à

3J, vous n’avez pas fait tant d’histoires lorsque lors de l’exclusion de Cha.l.oux. Donc, vous n’êtes pas dans une protestation contre l’exclusion (liberté d’expression, etc.), mais contre l’exclusion d’un « ami », ce qui n’est pas vraiment noble comme vous le voudriez.

et alii dit: à

avez vous vu la sortie des obsèques de la professeur A.Lassalle,sOrtie menée par son compagnon danseur?
J’en ai été émue;
L’image du jour : l’hommage dansé du compagnon d’Agnès Lassalle et de ses amis à l’enseignante, en sortant de la cérémonie d’obsèques ( 🎥@F3euskalherri ) #saintjeandeluz

renato dit: à

sans lorsque…

renato dit: à

Certes, rose, reste que, même si volontaire, à un moment le physique ne suit plus, je me demande donc comment peuvent tenir 52 heures, et comment un gouvernement peut proposer 69 heures.

Phil dit: à

Quel foin, sans fondrement. M. Charoulet à côté de la plaque (à vérifier dans le tlf) sans doute passé du distingué courrier des lecteurs du Prince Ringuet au forum oueb pour écrans à cerveaux plats, comme du boulier au laser, a perdu les codes. Le seul ava-tar qui méritât ici l’écartellement – écart tel elle ment, dirait jjj de la ppp, pouliche de pariche- fût sasseur, la marie tombée des arbres convertie en saucisse curry pour enfiler du kafka bréhaigne. seulement voilà, le prestigieux passou a d’autres tchattes à fouetter qu’une pelure raccornie, nécessiteuse en route vers son terminus d’implosion comme la grosse du métro à baroz. sous les applaudissements du muppet show d’ici bas. Bon dimanche

rose dit: à

J’ai vu le compagnon, danser, seul, et des couples de ses amis danser aussi. Bien après que vous en ayez parlé.
Impressionnant de dignité et de signification, au delà des mots.
Oui pour l’émotion. Mais tellement estomaquée que l’on en arrive là en faisant son boulot.

rose dit: à

Bougu.e.reau est ami avec tout le monde ici, mais quand on dépasse les bornes, on se prend un coup de règle sur les doigts.

rose dit: à

Renato

Le physique ne suit plus passé un certain âge, sinon il suit encore.

rose dit: à

Phil

Trop cynique.
Et cruel.

J J-J dit: à

@ RM, vous mettez en // deux affaires qui n’ont rien à voir… Chal.oup insultait en permanence directement passoul… Lequel l’avait mis en garde, il fut viré, car c’était leur affaire.
JM Boug n’a jamais insulté Char.oule en particulier, car tout le monde fut « traité » d’enkulé à la même enseigne, et passoul comme tous mais pas plus que les autres… L’affaire est différente… Passoul a cédé à la demande de Charoule demandant la tête du Boug, au nom du fait qu’il s’estimait diffamé sous son identité réelle. Attitude incompréhensible de la rdl, j’estime que dans ce cas-là, les « grands principes » ont été bafoués…
Vous pouvez bien ne pas saisir la nuance… Moi, je ne me vois pas trop de contradictions…
JE N’AI JAMAIS DEMANDE A PASSOUL LA TETE DE QUICONQUE sur cette chaine. A moinss que vous ne me démontriez le contraire…, en vertu de quoi je persiste et signe :
COURAGE B.OUGUE.REAU ! A BAS, les CHA.ROU.LET !

Mary Curry dit: à

Le philopede de la chatroulette sert à rien,
lui non plus.
A part ses lectures de vieux pédophiles, et de collabos bon teint, on mesure l’étendue de sa culture et la pertinence de ses contributions sur ce blog.
Qu’il ne manque pas de pourrir, par ailleurs.

Mary Curry dit: à

@Bougu.e.reau est ami avec tout le monde ici,

Il est mort, et ça fait déjà un bail.

Janssen J-J dit: à

@ l’écartellement – écart tel elle ment, dirait jjj de la ppp, pouliche de pariche
(voire de pier patrolo masolin, de la prémecture de police de marie 🙂

… qui apprécie ce clin d’oeil à les mille michel Cioran, dont on oublie trop souvent ce que fut sa propension à passer du nihilisme à l’amertume.
https://www.babelio.com/livres/Cioran-cartelement/556974#!
Bàv, les joyeux kultivars !

Jazzi dit: à

Le léZard a vu la baleine blanche d’Herman Melville sombrer en plein naufrage alimentaire et il en est sorti totalement ébranlé !

Mary Curry dit: à

Cela dit, plusieurs intervenants sont sans doute décédés, depuis. Sans,qu’on en sache rien.
Il y en ici, des nuisibles pour l’humanité qu’on, qu’on préférait « partis », c’est clair aussi.

rose dit: à

, on mesure l’étendue de sa culture et la pertinence de ses contributions sur ce blog.
Qu’il ne manque pas de pourrir, par ailleurs.

Oui.
Mais est-ce que un vaut de supporter l’autre ?

Moi, je pense que les gens qui sont partis d’eux mêmes ont décidé que non et ne regrettent pas puisque ne reviennent pas.

rose dit: à

Justement.
Jazzi et Phil.
Cela ne mérite pas que l’on se moque puisque c’est une maladie dont la personne souffre, l’obésité.
Dire la grosse c’est péjoratif et cruel.

Mary Curry dit: à

Non.
Mon message concernait un délinquant, qui se cache.

rose dit: à

Une propension c’est une pente.
Alors la culture sert où, si c’est pour la décaler ?

Mary Curry dit: à

Le racisme et l’antisémitisme ne sont pas des opinions.
Le philopede ne connaît pas la loi.

rose dit: à

Si c’est pour la dévaler.

rose dit: à

S’il se cache, ou bien il a honte, ou bien il ne veut pas se faire choper.

renato dit: à

Jamais compris le départ d’Alba.

rose dit: à

Les intervenants dcd, on le sait.
Dont MàC, un drame avec son cœur de secours qu’il a attendu en vain.

Mary Curry dit: à

Une belle légende.

Jazzi dit: à

Je le croise parfois, tel que lui-même, sur d’autre réseaux sociaux, renato…
Et TKT toujours très présent sur FB.

rose dit: à

Alba
J’ai cru comprendre une colère face à une trahison selon lui, de Passou, qui lui aurait « piqué » un sujet censé lui appartenir.

Pas trop compris non plus.
Je le comprends que l’on s’emmerde ici. Je comprends aussi que le milieu est trop fermé. Je comprends encore la rage/colère/déception/désillusion de beaucoup donner sans rien recevoir en échange.

Jazzi dit: à

tel qu’en…

rose dit: à

Ce n’est pas une légende MàC.

Mary Curry dit: à

@ou bien il ne veut pas se faire choper.

Ni vu ni connu.
Simplement, éloigner les enfants.

rose dit: à

Ni pour le nihilisme, ni pour le pessimisme de Cioran.
Ce matin, troisième dimanche de Carême, le sermon était de Jean sur la Samaritaine et était parlé de l’eau vive.
La religion n’est ni une roue de secours, ni une béquille.
C’est une manière parmi une foultitude de considérer le monde.
Hier, une mésange charbonnière a grapillé un bon moment sur une branche de noyer face à ma fenêtre.
Cette nuit est la première où je peux dormir confortablement sans allumer le petit convecteur électrique. Et ce matin, pour la première fois depuis des mois, ai nettoyé le poêle sans le rallumer immédiatement pck la journée est douce.
Des rituels.
L’amertume corrode l’intérieur du corps. La haine pire. Comme la rouille. Avant de se mettre en paix avec les autres, dont on se fout pas mal d’ailleurs, à quelques exceptions près, le faire avec soi-même. S’aimer suffisamment un peu pour prendre soin de soi.
Pas de recettes, des tentatives.

rose dit: à

Enfants si peu et si mal protégés aujourd’hui.
Le camarade dans « La plus secrète mémoire des hommes » de Mohammed Sarr, caché dans le puits sous des pierres qui assiste à l’assassinat de son père et à la torture de sa mère.
Des années à ne pas s’en remettre.

rose dit: à

C une façon de se décaler entre situant le contexte dans une autre époque ; et de se suicider en harcelant autrui qui se suicidera aussi ou en mangeant démesurément. C’est griller ses cartouches.
Or, on en a besoin.

rose dit: à

Honte de soi c’est bien vu.
En tout cas, par une réflexion fine et excentrée, ai saisi après mûrissement de l’idée, il y a qq. jours combien intimement liés étaient sadisme et masochisme.

Mary Curry dit: à

« Le seul ava-tar qui méritât ici l’écartellement – écart tel elle ment, dirait jjj de la ppp, pouliche de pariche- fût sasseur, la marie tombée des arbres convertie en saucisse curry pour enfiler du kafka bréhaigne. seulement voilà, le prestigieux passou a d’autres tchattes à fouetter qu’une pelure raccornie, nécessiteuse en route vers son terminus d’implosion comme la grosse du métro à baroz. sous les applaudissements du muppet show d’ici bas ».

La seule chose que l’on connaisse de cet individu, à part qu’il est alcoolique, se retrouve dans ce qu’il exprime ou essaie, dans ses commentaires où la lâcheté se dispute à des postures racistes, antisémites et une sexualité qui s’affirme plutôt dans un voyeurisme pédophile.
Je ne pense pas qu’il ait donné son adresse à Passou, par exemple.

rose dit: à

Ici, lorsque je reviens après avoir été agressée, et c’est souvent, c’est parce que je me mets en position de penser à l’autre, agresseur, (à qui d’ordinaire je m’intéresse fort peu, somme toute) en me demandant qu’est ce qui motive chez lui telle attitude.

Je ne le pratique pas dans ma vie privée. Seulement ici sur ce blog.

En fait, je me pose comme ça la question : « mais qu’est-ce qu’il dit là ? »
La réponse : c’est effrayant.

Suite à cette réponse, on ne peut pas juger et encore moins condamner.

rose dit: à

Alcoolique est une maladie comme l’obésité.

rose dit: à

voyeurisme pédophile

Là c’est un non ferme et définitif : inacceptable.
Aucune compromission : on ne touche pas aux enfants.

Je quitte.

Mary Curry dit: à

Quant au « prestigieux passou « , cette fausse flagornerie trouve vite ses limites, quand on a lu par ailleurs, et bien par hasard, de quelle saloperie ce  » phil  » était capable.
le  » gardien  » est plus intelligent que ça.

Mary Curry dit: à

Voyeurisme pederaste, serait plus exact.

renato dit: à

Abandon progressif des réseaux sociaux, le dernier en date LinkedIn. À un moment ce sera la RdL.

Mary Curry dit: à

Je quitte aussi, puisque Kafka n’était pas le sujet du billet. Mais la loi.

Samuel dit: à

Pourquoi quand mon chien est mort il y a de cela trois mois, j’ai ressenti comme un vide abyssal dans tout mon être ? Mon chien était-il pour moi un être plus qu’humain ?

Janssen J-J dit: à

Il était un homme et vous étiez son chien. Voilà tout… Les cheins survivent toujours à leurs maîtres, c’est bien connu. Souvenez-vous de Thomas Mann,

Janssen J-J dit: à

anéfé, K. n’était pas pour lui, trop petite pointure, lecteur trop étroit, lui avais-je dit. Mais n’avait pas voulu me croire. Et maintenant, s’en va, quitte. Le gardien resta inflexible et intransigeant. Il ne comprit pas sa loi. N’avait point les compétences nécessaires et suffisantes, pas de bol pour la para.
COURAGE B.OUGUE.REAU ! A BAS, les CHA.ROU.LET !

Janssen J-J dit: à

@ Réponse à un seul : Voici mon émile : charouletp@gmail.com – Et mon blog : « Bloc-notes de Patrice Charoulet ».
On n’a toujours pas vu sa gueule de tronche sur son CV. Comme par hasard !… Pour ma part, je lui enk’hule,
COURAGE B.OUGUE.REAU ! A BAS, les CHA.ROU.LET !

Janssen J-J dit: à

Il est des gens qu’on n’aime pas et qu’on n’aimera jamais… Et c’est irreversible, en dépit de tous les efforts qu’ils feront pour vous infléchir le préjugé.
Allez donc y comprendre pourquoi. Non. C’est la vérité, c’est dans l’être humain, pas dans le chien ni dans la chienne. Voilà.

Mary Curry dit: à

…

Chap. V

L’un des soirs suivants, comme K. passait dans le corridor qui séparait son bureau de l’escalier principal – il avait été l’un des derniers à s’en aller et il ne restait plus à la banque que deux domestiques en train de liquider les dernières expéditions dans le petit rond de lumière d’une lampe électrique – il entendit pousser des soupirs derrière une porte qu’il avait toujours prise pour celle d’un simple cabinet de débarras. Tout étonné, il s’arrêta et écouta encore une fois pour être sûr de ne pas se tromper ; il y eut d’abord un moment de silence, puis les soupirs recommencèrent. Sa première idée fut d’aller chercher un domestique pour le cas où il aurait besoin d’un témoin ; mais il fut pris d’une si grande curiosité qu’il fit voler littéralement la porte sous sa main. Il se trouvait, comme il l’avait pensé, dans un cabinet de débarras ; le seuil était tout encombré d’imprimés inutilisables et de vieux encriers en terre cuite, mais trois hommes occupaient le milieu, un peu courbés à cause du plafond bas. Ils étaient éclairés par une bougie fixée sur un rayon.

« Que faites-vous là ? » demanda K., dont l’émotion précipitait le débit, mais sur un ton de voix assourdi.

L’un des hommes, qui avait l’air d’être le maître des deux autres, et qu’on apercevait le premier, était vêtu d’une sorte de combinaison de cuir sombre très décolletée qui laissait les bras entièrement nus. Il ne répondit rien. Mais les deux autres crièrent :

« Maître ! nous devons être fouettés parce que tu t’es plaint de nous au juge d’instruction. »

Ce fut alors que K. reconnut en eux les inspecteurs Franz et Willem et vit que le troisième tenait en effet une verge à la main pour les battre.

« Comment ! dit K., les yeux fixés sur eux, je ne me suis pas plaint ; j’ai simplement exposé ce qui s’était passé chez moi, où vous ne vous êtes évidemment pas conduits d’une façon irréprochable.

– Monsieur, dit Willem pendant que Franz cherchait à se cacher derrière lui pour se protéger du troisième, si vous saviez combien nous sommes mal payés, vous ne vous jugeriez pas ainsi. J’ai une famille à nourrir et Franz voulait se marier. On cherche à s’enrichir comme on peut et ce n’est pas par le seul travail qu’on y parvient, même en s’échinant comme un bœuf. Votre beau linge m’a tenté ; naturellement, il est interdit aux inspecteurs d’agir ainsi ; j’avais tort ; mais il est de tradition que le linge nous revienne ; il en a toujours été ainsi croyez-m’en ; c’est assez naturel d’ailleurs, car à quoi ces choses-là pourraient-elles bien servir à ceux qui ont le malheur d’être arrêtés ? Évidemment, si le public apprend l’histoire, il faut que le délit soit puni.

Jazzi dit: à

Il est passé où, D., on ne sait plus quel jour nous sommes et quelle heure qu’il est !

Clopine dit: à

Oui, Jjj, Ernaux et Lagrave : j’ai demandé à la bibliothèque d’en faire l’acquisition. Le « se ressaisir » de Lagrave m’a été offert, je n’en ai fait qu’une bouchée tant il m’a intéressée. Et Ernaux … Ah, Ernaux. Cette écriture scalpel, dans la lignée de Coetzee…

Alexia Neuhoff dit: à

2 952 votes pour, zéro contre, zéro abstention. Xi Jinping a été reconduit, vendredi 10 mars, pour un troisième mandat historique à la tête de la Chine, après un vote à l’unanimité des députés.

Charoulet envisage de quitter Dieppe et de s’expatrier dans ce paradis de l’ordre où les citoyens ne songent même pas à se ridiculiser en « s’attroupant périodiquement en braillant, en jetant des pierres, en brûlant des poubelles et en agressant des fonctionnaires de police. »

Jean Langoncet dit: à

@Le ridicule des septuagénaires qui font de la trottinette électrique

… sans recharge de protoxyde d’azote pour zozoter en filant

Soleil vert dit: à

« Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort.
Mais ce n’est pas une raison pour abuser des réunions descendantes où l’intervenant lit d’une voix monocorde un PowerPoint de 78 diapositives

Etienne Dorsay » tweet du 3 mars

Je cherche une alternative à « réunions descendantes ». Peut-être réunions de déploiement (de projets). Mais il doit y avoir d’autres termes ?

Patrice Charoulet dit: à

LECTORAT

Tout écrivain publié espère être lu par le plus grand nombre de lecteurs. D’autant que ses livres sont vendus. Celui qui a obtenu le prix Goncourt, généralement, vend assez pour s’acheter une maison.
Les écrivains qui ne sont pas publiés et ceux qui écrivent de petits textes sur Facebook et/ou sur les blogs, espèrent eux aussi avoir le lectorat le plus grand possible.
Mais cette publication, qui ne rapporte aucun argent, peut causer à l’auteur divers problèmes.Par
exemple des réactions inamicales, hostiles, allant parfois jusqu’ à l’insulte sur certains blogs.
Au point que l’on est obligé de quitter un blog où le nombre de réactions hostiles, agressives, injurieuses est si grand que le plaisir d’avoir un lectorat élargi en est annulé
C’est ma situation ici. Presque zéro réaction positive ou agréable, et une meute hostile.
Je vais donc diminuer mon lectorat en quittant l’espace commentaires du blog de Pierre Assouline, qui est un coupe-gorge et un endroit mal famé. Je me bornerai à lire les excellents textes du blogueur.

Alexia Neuhoff dit: à

Charoulet conteste et méprise les manifestations de rue et remet en question la liberté fondamentale des citoyens d’une démocratie d’exprimer leur désapprobation, voire leur colère par rapport à une décision gouvernementale qu’ils n’approuvent pas. De la part d’un enseignant -puisqu’il se présente ainsi- c’est inadmissible car c’est faire injure à celles et ceux qui, depuis des siècles, ont contribué aux progrès sociaux -dont il bénéficie actuellement- et qu’ils ont parfois payé de leur vie.

renato dit: à

« … qui est un coupe-gorge et un endroit mal famé. »

Il ne faudrait pas exagérer.

Alexia Neuhoff dit: à

« Je vais donc diminuer mon lectorat en quittant l’espace commentaires du blog de Pierre Assouline »

Après votre « mouchardage » honteux, si vous aviez eu une once de dignité, vous n’auriez pas eu le toupet de revenir déverser ici votre bile. « Diminuer votre lectorat », voilà le motif : cela laisse sans voix.

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