Du rififi chez les seiziémistes
Cela vous a peut-être échappé mais il y a un sérieux problème avec Louise Labé. Ce n’est pas d’aujourd’hui. N’était-elle qu’une « créature de papier » comme le soutient depuis des années Mireille Huchon, professeur à la Sorbonne ? La longue notice que lui consacre Wikipédia la traite comme une grande poétesse née vers 1524 à Lyon et morte en 1566, entendez une vraie femme de chair, de sang et de mots ; l’encyclopédie en ligne ne réserve qu’une faible place au doute et à la contestation sous le titre « Une imposture poétique ? » et se garde bien de citer Mireille Huchon dans sa bibliographie. Celle par qui le scandale arrive à nouveau, la Bibliothèque de la Pléiade lui ayant confié, à elle et à elle seule, l’édition des Œuvres complètes (736 pages, 49 euros, Gallimard) de Louise Labé, l’un de ses plus minces volumes : trois élégies, vingt-quatre sonnets, en tout 662 vers brûlants qui subliment les tourments de l’amour éprouvés par les femmes, avec en sus le dossier complet de la querelle. Car sa publication en 1555 chez l’éditeur Jean de Tournes à Lyon avait été singulièrement cryptée et les sonnets entourés de vingt-quatre mystérieuses contributions anonymes célébrant leur autrice (comme on disait déjà au XVIème siècle…). A l’examen, il apparait bien que des poètes humanistes s’étaient réunis en un collectif autour du grand Maurice Scève pour concocter ce canular nourri de Sappho, Ovide, Catulle…
Une imposture, Louise Labé ? Une supercherie ? Un fantasme poétique ? Et alors, qu’est-ce que cela change au fond ? C’est si rare de défendre l’inauthenticité d’un auteur qu’on ne voudrait pas se priver de ce pur plaisir (lire ici la remarquable étude de Corinne Noirot sur le sujet). Qu’elle fut une femme ou un groupe de lettrés facétieux qui voulaient écrire comme une femme, cela ne change rien à l’authenticité de son œuvre. Qu’importe si ce chant de liberté d’une bouleversante sensualité repose sur un coup éditorial très gaulois dans son esprit contre la suprématie culturelle italienne de l’époque. Pourquoi se priverait-on de savourer l’exquise puissance d’illusion dont use le langage poétique ? Pourvu que ça dure ! Faudrait veiller à ce que notre époque vouée à la normalisation des mœurs et des conduites, ne s’avise pas de réglementer aussi la poésie en la conformant à la tyrannie de l’air du temps.
Les universitaires experts de la question y mettent parfois une telle charge émotive que leur débat prend une tournure d’une violence insoupçonnable alors que cette affaire s’est tout de même déroulée, rappelons-le, dans les années 1540-1556 à Lyon. Sauf que sa réception critique a tant enrichi le cas Labé depuis cinq siècles qu’elle est devenue son affaire, ainsi qu’en témoigne le dossier que lui a consacré la SIEFAR (Société pour l’étude des femmes de l’Ancien régime) sur son site en 2006 sous le titre « Louise attaquée ! ». Mireille Huchon venait de publier un livre chez Droz dans lequel elle défendait déjà sa thèse bousculant allègrement le canon littéraire. Un essai polémique de 488 pages tout de même, parfaitement documenté mais enfin, Droz n’est pas la Pléiade. En fait, il n’y a que la Pléiade qui soit la Pléiade. Elle règne sans concurrence. Ce qui y est imprimé est comme gravé dans le marbre de la postérité.
Chaque époque a fantasmé sur Louise Labé. En ce sens, l’histoire de sa réception critique offre un intéressant reflet de l’évolution des mentalités littéraires et universitaires. Dans ce cas, me direz-vous, quoi de neuf ? Eh bien justement, « l’effet Pléiade », la consécration par la collection de prestige de Gallimard non de l’œuvre, de longue date déjà consacrée, mais d’une thèse iconoclaste contre les autres. La Bibliothèque de la Pléiade est si sanctuarisée que ce privilège accordé à Mireille Huchon est considéré par ses adversaires comme blasphématoire. Bref, la guerre est relancée.
De précédentes affaires de la même encre nous ont pourtant instruit sur ce genre d’exercice littéraire : les fameuses Lettres de la religieuse portugaise (1669) qui n’étaient pas d’une femme ni d’une religieuse et encore moins d’une portugaise mais d’un gentilhomme français assez doué en matière de sublime du nom de Guilleragues. Mais cette fois l’enjeu dépasse l’histoire littéraire. Il faut comprendre : quel sale coup pour les féministes si on leur enlève l’une de leurs icônes et même « un emblème pour les études de genre » ! Rien moins qu’un meurtre symbolique. Non seulement on ose dénier à une femme la possibilité d’avoir été une grande poétesse en un temps où elles étaient rares, mais on voudrait lui subsister une conjuration d’hommes aussi farceurs que virtuoses. Pas genrée, Louise ? Nos réseaux sociaux en ont lynché pour moins que ça.
On l’aura compris : ce volume de la Pléiade dans lequel un chef d’œuvre de la poésie française côtoie des mystères, une mystification, une conjuration et un psychodrame, est le meilleur polar de la rentrée.
1 174 Réponses pour Du rififi chez les seiziémistes
Picrocholin …!
« A part ça, réjouissons-nous, une belle rentrée littéraire s’annonce. »
SIEFAR-BL (Société pour l’étude des femmes blondes de l’Ancien régime)
SIEFAR-BR(Société pour l’étude des femmes brunes de l’Ancien régime)
SIEFAR-R (Société pour l’étude des femmes rousses de l’Ancien régime)
En fait, il n’y a que la Pléiade qui soit la Pléiade. Elle règne sans concurrence. Ce qui y est imprimé est comme gravé dans le marbre de la postérité
il serait grand temps de déboulonner ce mythe, je trouve, plutôt que de l’entretenir, serait-ce en ironisant… Cala dit, PA, votre papier est intéressant et personnellement je l’attendais… Il va bien nous réaffûter les couteaux émoussés durant les dix prochains jours. Pmp, et sur le fond, j’ai mes preuves que la belle Cordière a bel et bien existé à Lyon, en tant que poétesse saphique. Belle journée à toutes.
ceux là qui sont « en route pour la cinémathèque sont en route pour le cimtière »..king lir phinit à lépad..les pogues et le rock c’t’un truc dincontinent à pijama douteux quil dit langoncet..ya pus que térezoune a offrir son pti corps de jeunette à la vivisection salope de meussieu courte dans cet amphi qui sent lformol..les riches qui allaient au cinéma et au musée « se reproduisait au moins entreux »..à la prochaine rentrée littéraire yaura pus que térezoune a se causer à elle même..lassouline et tous les autres pushrons les daisiz
votre papier est intéressant et personnellement je l’attendais
..ben mon oncologue
Picrocholin …!
..ça sboit pas quoi
Rien moins qu’un meurtre symbolique
dans weurld of warcraft kabloom y sait pas sil faut prende la kalash ou l’uzi..c’est malin
Très drôle et astucieux, Pierre, votre clin d’oeil appuyé à notre fameux groupe de rockers lesbiens. J’apprécie !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_Attaque
le canon littéraire
ha ben si ya le canon litteraire..je prends..ça déménage..ptête
c’est bien vu. Fatiguante, la Louise.
l’encyclopédie en ligne ne réserve qu’une faible place au doute
Étonnant ! encyclopédie pour piqués au faillezeur.
Stimulante notule, dear passou. Un pléiade mince comme des lèvres serrées devient un objet de convoitise s’il est sévèrement rembourré d’appareil critique. Le grand Meaulnes en fut (pas fût). Quelle couleur pour le seizième en pléiade ? Attendons Mister Court qui va nous démêler hardi petit ces histoires pour échevelées.
Le grand Meaulnes en fut (pas fût)
..picrocolin encore
Yes, dirfil, la sapience de MC/PR nous est devenue à tous.tes comme indispensable pour démêler les chignons crépus. On se passe désormais aisément du peigne-cul de ter »zzoune et de ses fumeux cours d’architecture. Quant au mal au cul de mon oncologue colonial, ça t’regarde qu’elle te dirait, l’jmb. Bàv (29.1.22@10.02)
s’il est sévèrement rembourré d’appareil critique
Le schimimili était il vert?
Picrate Chaolin, quoi… je viens djust’ de vous décrypter, jmb… Trop fort, la mâtin…, Jissé peut allar s’rhabiller pour un tour ! Ouarf !
sapré jj..je suis syntone
Je ne sais pas, mais il me semble que si Louise Labbé a été fabriquée par des hommes, cela renforce une fois de plus un passé d’où les femmes étaient exclues, dès qu’il s’agissait de savoir, d’expression ou de pouvoir. Et ce, jusque dans leur sexualité, leur sensualité, façonnées pour répondre au désir masculin, et non le leur (à mon sens, encore à découvrir, tant notre monde ne propose que deux voies au désir féminin : être soumis aux fantasmes masculins, ou reprendre ces derniers pour son propre compte). L’histoire de Louise Labbé-paravent d’une écriture masculine ne contredit pas le discours féministe, elle l’illustre simplement. En démontrant une fois de plus l’épaisseur de la domination à laquelle il convient de s’attaquer. Mais enfin, je dis ça, je dis rien, bien sûr.
Faudrait veiller à ce que notre époque vouée à la normalisation des mœurs et des conduites, ne s’avise pas de réglementer aussi la poésie en la conformant à la tyrannie de l’air du temps
lassouline fait trembler les gaffam..zukerberg en chie dans son froc..kabloom prend un biyet pour la niouzeland..si poutine débarque y’aura pus que moi pour faire fasse..je lui déclamrai du pouchkine pendant quil me nucléarizra les oreilles..il stopra nette..je mourirai dans ses bras comme léonard dans ceux de françoué à crêtes de coq
Un peu d’air, loin du monde, hors la Pléiade:
Peindre hors du monde,
Moines et lettrés des dynasties Ming et Qing
Collection Chih Lo Lou
https://www.cernuschi.paris.fr/sites/default/files/dp_-_exposition_peindre_hors_du_monde.pdf
L’exposition Peindre hors du monde présente du 5 novembre 2021 au 6 mars 2022 un ensemble de plus
de cent chefs-d’œuvre de la peinture chinoise ancienne. Ces peintures et calligraphies exceptionnelles,exposées en Europe pour la première fois, sont nées du pinceau des plus grands maîtres des dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644-1912).
Avant d’être offertes au musée d’art de Hong Kong en 2018, ces œuvres ont été patiemment rassemblées par le collectionneur Ho Iu-kwong (1907-2006) qui, selon la tradition chinoise, leur a donné le nom de Chih Lo Lou, « le pavillon de la félicité parfaite ».
Les œuvres de l’exposition ont été créées à un moment clé de l’histoire de la Chine, entre le milieu du XVe siècle et le début du XVIIIe siècle, une période marquée par une profonde rupture historique qui se traduit par une alternance dynastique. Au cours de ces trois siècles faits de grandeurs et de misères, les aspirations millénaires des sages et des poètes à se retirer du monde pour vivre parmi les forêts et les montagnes prennent un sens nouveau sous le pinceau de peintres lettrés comme Shen Zhou (1427-1509) et Wen Zhengming (1470-1559), ou des célèbres moines Bada Shanren (1626-1705) et Shitao (1642-1707).
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…Shitao, surnommé le Moine Citrouille amère, dont Simon Leys a laissé une étude culte chez les « orientalistes ».
En démontrant une fois de plus l’épaisseur de la domination à laquelle il convient de s’attaquer
on dirait du madame denis..bonne clopine est un homme..je vais me jeter dans les barbelés
Billet: » Q’importe si ce chant de liberté d’une bouleversante sensualité repose sur un coup éditorial très gaulois dans son esprit contre la suprématie culturelle italienne de l’époque. »
C’est cela Passou, peu importe la réalité historique, pourvu qu’on ait l’ivraie, en pléiade Gallimard.
« Dans la carrière où s’était déjà illustrée la Vénitienne Christine de Pisan, Lyon, la capitale du midi de la France, qui se rapprochait de l’Italie par son climat comme aussi par ses goûts d’étude, sa civilisation et la culture des intelligences, possédait au seizième siècle une colonie des plus brillantes : c’est un groupe que rencontrent tout d’abord les yeux de l’observateur et auquel nous allons nous arrêter. Cette florissante cité, riche aujourd’hui par son commerce, ne l’était pas moins alors en productions littéraires et en doctes compagnies. L’activité de ses presses répondait au mouvement des esprits. Aucune autre de nos villes, après Paris, n’offrait dans les différentes classes de la société autant de femmes, honneur de leur sexe par leur beauté et par leurs talents. Mais parmi elles nulle n’obtint de son temps plus de réputation, nulle n’a conservé plus de gloire que Louise Charly, dite Labé : c’étaient les deux noms de son père. »
HANOUNA/MELENCHON SUR C8
Il y a une foule d’émissions politiques, et pas mal d’émissions où l’on peut entendre des candidats à la prochaine présidentielle.
Hanouna, que je n’aime pas et qui n’a pas de compétence particulière, a décidé d’en animer une. Cela s’appelle « Face à Baba » sur C8 . Pouquoi « Baba » ? Mélenchon lui a posé la question. Hanouna a répondu que sa mère l’appelait comme ça, quand il était petit.
La première émission du genre avait donné la parole à Zemmour. Je dis tout de suite que pour un million de raisons je ne voterai ni pour Zemmour ni pour Mélenchon. Et que si je n’aime pas Hanouna (dont je ne regarde jamais les émissions) je n’aime ni Zemmour ni Mélenchon. Cela dit cette émission « politique » mérite d’être commentée. Je viens de la voir en replay sur YouTube.
Première remarque. Je reproche à cette émission de permettre aux invités d’applaudir. Au théâtre , depuis un siècle, les directeurs payaient des gens chargés d’applaudir (en espérant une contagion), on appelait ces gens « la claque ». Il y a eu cette fois une claque mélenchoniste, comme il y avait eu une claque zemmourienne, la fois d’avant. Je viens de parler de Zemmour, restons-y. Hanouna a dit que seul parmi les candidats à la présidentielle contactés, Zemmour avait accepté de venir dialogue avec Mélenchon. Façon de vanter le courage dudit. Soit ! Le show a donc commencé par là. Duel Zemmour versus Mélenchon. Fausse bonne idée, car on avait déjà entendu Zemmour pendant toute l’émission d’avant. Plus grave : Hanouna a annoncé un duel d’une demi-heure, qui dura…une heure !
Sur diverses chaînes (CNews aux premières loges) toute la journée les commentateurs habituels du matin au soir ont critiqué Mélenchon qui aurait été odieux et immonde. La chaîne étant zemmourienne, le contraire aurait étonné. Je redis que je n’aime pas Mélenchon et que je ne voterai pas pour lui.
Aymeric Caron est venu dire tout son soutien à Mélenchon. Bon. Une jeune fille dont le père a été tué , par étouffement, lors d’un contrôle routier est venu s’exprimer. Une journaliste du Figaro et Eric Revel sont venus dire leur opposition à Mélenchon. Bon. La fin du show : Mme Garrido, proche de Mélenchon est venue louer Mélenchon. Bon .
Le duel qui a fait le plus couler de salive fut le duel de Mélenchon avec un policier de la BAC.
Je dois dire d’abord la vérité et dire « d’où je parle » comme on devait dire en 68. Je n’ai jamais été dans une manifestation de rue de ma vie. Je suis contre les gens qui lancent des pierres à la police, qui brûlent des choses, qui brisent des vitrines, qui pillents les magasins, qui envahissent l’Arc de triomphe, et qui s’improvisent dictateurs de ronds-points, vêtus d’un gilet jaune . Je n’ai jamais insulté de policier. Et quand , en voiture, on me demande mes papiers, je dis « Bonjour , Monsieur le fonctionnaire de police. » J’ai même écrit un papier dans un journal pour louer la police et dire qu’ils n’étaient pas assez payés pour les services qu’ils nous rendent.
Une première remarque : C’est une critique contre…Hanouna. Il avait, bien avant l’émission, communiqué à Mélenchon le nom des participants. La preuve : Mélenchon s’en prit directement à cet invité (il avait eu le temps de se renseigner à son sujet) en l’accusant d’avoir fait quelque chose un jour à un jeune homme !Mélenchon a menacé le policier, ne lui disant : « Vous obéirez ! » Son projet : désarmer les policiers dans les manifs ! Les manifs, à l’en croire, dégénéreraient A CAUSE des policiers. Si les policiers n’étaient pas là, les manifs se dérouleraient dans le calme et l’allégresse
. Mélenchon veut supprimer la BAC. Il me semble que Mélenchon connaît mal les choses en la matière et qu’il s’est déconsidéré dans cet épisode. Pas un policier ne votera pour lui, après avoir en-tendu ça. Il espère gagner des points chez tous les anti-flics de France, qui sont nombreux me dit-on. Les sondages dans les prochains jours vont nous dire son son calcul est bon ou pas. En tout cas, tout le monde aura vu comme ce policier a été violemment agressé par ce candidat à la présidentielle.
23 commentaires, et ca trolle déjà méchant.
Ciao
Mister Charoulet, pas du genre enfraisé sur son baldaquin. Pisan zemmour, mélanchons
Voici comment Léon-Paul Fargue voyait et imaginait Louise Labé dans le « tableau de la littérature française » publié en 1962 chez Gallimard. Bref extrait :
« Cette princesse d’école lyonnaise demeure une Antigone, une délicieuse rebelle. Nous connaissons tous les noms des personnages importants qui fréquentaient chez elle, mais, à côté d’eux, j’imagine bon nombre de freluquets, de suiveurs, de médiocres. Un salon et toujours un salon. Il y a ce qui meurt et ce qui subsiste. Et Louise Labé, plus que toute autre, domine son auditoire. Elle était dépositaire d’une âme qui dépassait Lyon, ses hôtes et les frontières. Elle s’adressait à nous(..) Je me dessine son salon dans les parages des souvenirs que je n’ai point d’elle, ni de son siècle. On joue, on papote, on arrive de Paris, on parle des ficelles de la diplomatie, de la cour, des misères tout comme aujourd’hui. Des personnes de qualité disent ou chantent quelque chose pour l’agrément de l’assistance. Il faut bien que le temps passe et que la bonne société s’admire elle-même. Les Parques continuent d’assumer les consignes ténébreuses. On n’imagine rien au-delà des splendeurs quotidiennes. Mais il y a un élément étrange dans cet ensemble, une fuite singulière dans cette durée : c’est l’âme de notre Louise, si belle, mais chavirée :
« O cœur félon, ô rude cruauté,
Tant tu me tiens de façons rigoureuses,
Tant j’ai coulé de larmes langoureuses,
Sentant l’ardeur de mon cœur tourmenté… »
Dommage de traiter de ce sujet pour en faire un énième pied de nez au féminisme et mettre les rieurs de son côté. C’est « dans l’air du temps » et s’apparente à une « tyrannie ». Une « hanounisation » en marche ?
« Cela vous a peut-être échappé mais il y a un sérieux problème avec Louise Labé. »
Passou se réveille ou il se fout de nous ?
ça fait des lustres que l’on en parle sur la RDL !
A croire qu’on l’inspire pour ses petits papiers…
Pas si machiste que ça le Moyen Age français, Clopine, qui a vu l’éclosion de Christine de Pisan, de Jeanne d’Arc et, plus tard, peut-être, de La belle Cordière !
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CHRISTINE DE PIZAN
Pour l’honneur des femmes
Née à Venise en 1364 ou 1365, Christine de Pizan est arrivée très jeune en France où son père, le médecin et astrologue Tommaso di Benvenuto, natif de Pizzano, près de Bologne, avait été appelé à la cour de Charles V. Instruite par les soins de son père, elle épousa à quinze ans Étienne Castel, un nobliaux picard de 24 ans. Un mariage de raison qui se révéla être un mariage d’amour. Mais, dix ans plus tard, elle se retrouva veuve avec trois jeunes enfants à élever. C’est ainsi qu’elle entra au service de la famille royale et devint la première femme de lettres à vivre de sa plume. Lorsqu’en 1418 les Bourguignons alliés aux Anglais prirent possession de Paris, loyale à Charles VII, elle se retira à l’abbaye royale de Poissy. Elle ne reprendra la plume que onze ans plus tard, à l’occasion de la rédaction du Ditié de Jehanne d’Arc, composé de soixante et onze huitains d’octosyllabes sur trois rimes : ababbcbc, et daté précisément du 31 juillet 1429, juste après le sacre de Charles VII à Reims. Morte vraisemblablement en 1430, Christine de Pisan n’aurait pas connu la triste fin de l’héroïne dont elle chanta la gloire naissante, ouvrant ainsi la voie aux nombreuses oeuvres des poètes et écrivains à venir !
« Le Ditié de Jehanne
Moi, Christine, qui ai pleuré onze ans en abbaye fermée, où j’ai toujours demeuré depuis
que Charles (c’est chose étrange ) le fils du roi – si j’ose le dire – s’enfuit en toute hâte de Paris,
moi qui me trouve enfermée à cause de cette trahison, maintenant je commence à rire (…)
En l’an 1429 le soleil se remit à briller ; il ramène les beaux jours qu’on n’avait vraiment pas vus depuis longtemps, ce qui avait désespéré beaucoup de gens – dont moi – mais je ne m’afflige plus de rien, car maintenant je vois ce que je désire. (…)
Toi, Jeanne, née à une heure propice, béni soit celui qui te créa ! Pucelle envoyée par Dieu en qui le Saint-Esprit versa sa grande grâce dans laquelle il y eut et il y a toujours abondance de dons nobles, jamais il ne te refusa de requêtes. Qui te récompensera assez ?
Que peut-on dire de plus d’autres personnes ou de grands faits du temps passé ? Moïse à qui Dieu dans sa bonté accorda maintes grâces et vertus, fit sortir d’Égypte, sans se lasser, le peuple de Dieu, par miracle. Ainsi, tu nous as délivrés du mal, Pucelle élue.
Compte tenu de ta personne, toi qui es une jeune pucelle à qui Dieu donne la force et le pouvoir d’être la championne, et celle qui donne à la France la mamelle douce et nourrissante de la paix, et qui anéantit les rebelles, voilà en vérité une chose hors nature !
En effet, si Dieu fit de si grands miracles par l’intermédiaire de Josué qui conquit divers lieux et abattit tant d’ennemis, lui Josué était un homme fort et puissant. Mais, somme toute, une femme – une simple bergère – plus vaillante que jamais homme ne fut à Rome ! Pour Dieu, c’est une chose facile à faire. (…)
J’ai entendu parler d’Esther, de Judith et de Déborah qui furent dames de grand mérite par lesquelles Dieu délivra son peuple de l’oppression, et de plusieurs autres femmes courageuses, par l’intermédiaire desquelles Dieu accomplit de nombreux miracles, mais jamais autant que par l’intermédiaire de cette pucelle.
Par miracle et commandement divin, elle fut menée au roi par l’ange de Dieu afin de l’aider. Son action n’est pas illusion, car elle a été bien mise à l’épreuve par le conseil (en conclusion, l’effet prouve la chose),
et elle a été bien examinée avant que l’on n’ait voulu la croire, menée devant clercs et sages pour savoir si elle disait chose vraie, avant qu’il ne soit de notoriété publique que Dieu l’avait envoyée au roi. Mais on a trouvé dans des livres d’histoire qu’elle était destinée à accomplir cette mission (…)
Ô ! Combien clair était ceci au siège d’Orléans, où sa force apparut pour la première fois ! À mon avis, nul miracle ne fut plus évident, car Dieu aida tellement les siens que les ennemis ne pouvaient pas plus s’aider que des chiens morts. Là, ils furent pris et mis à mort.
Eh ! Quel honneur pour le sexe féminin ! Il est évident que Dieu l’aime, puisque tout ce peuple misérable qui a détruit tout le royaume – maintenant recouvré et sauvé par une femme, ce que cinq mille hommes n’auraient pu faire -, ainsi que les traitres ont été exterminés ! Il y a peu de temps on ne l’aurait pas cru.
Une fillette de seize ans (n’est-ce pas une chose hors nature ?) à qui les armes ne sont pas pesantes, car il semble qu’elle soit élevée pour cela, tant elle est forte et résolue ! Et devant elle, les ennemis s’enfuient ; personne ne peut lui résister. Elle fait cela à la vue de tous,
et elle chasse hors de France ses ennemis en recouvrant châteaux et villes. Personne ne vit jamais plus de force, même avec des centaines ou milliers d’hommes ! Et elle est la principale capitaine de nos hommes vaillants et capables. Ni Hector ni Achille n’eurent telle force ! C’est Dieu qui fait tout cela ; Il la mène. »
(Traduit du moyen français par Margaret Switten, Source : Voix de femmes au Moyen Âge, Bouquins, © Robert Laffont, 2006)
La version originale pour M. Court
« e, Christine, qui ay plouré
Unze ans en abbaye close
Où j’ay toujours puis demeuré
Que Charles (c’est estrange chose !),
Le filz du roy, se dire l’ose,
S’en fouy de Paris, de tire,
Par la traïson là enclose :
Ore à prime me prens à rire.
(…)
L’an mil quatre cens vingt et neuf,
Reprint à luire li soleil
Il ramene le bon temps neuf
Que on [n’] avoit veu du droit œil
Puis longtemps ; dont plusieurs en deuil
Orent vesqui. J’en suis de ceulx
Mais plus de rien je ne me deuil,
Quant ores voy [ce] que je veulx.
(…)
Tu, Johanne, de bonne heure née,
Benoist soit cil qui te créa !
Pucelle de Dieu ordonnée,
En qui le Saint-Esprit réa
Sa grant grâce et qui ot et a
Toute largesse de hault don,
N’onc requeste ne te véa
Que te rendront assez guerdon ?
Que peut-il d’autre estre dit plus
Ne des grans faiz du temps passez ?
Moyses, en qui Dieu afflus
Mist grâces et vertus assez,
Il tira sans estre lassez
Le peuple Israel hors d’Egipte.
Par miracle ainsi repassez
Nous a de mal, Pucelle eslite.
Considérée ta personne,
Qui est une joenne pucelle
A qui Dieu force et povoir donne
D’entre le champion, et celle
Qui donne à France la mamelle
De paix et doutce nourriture ;
A ruer jus la gent rebelle :
Veci bien chose oultre nature.
Car se Dieu fist par Josué
Des miracles à si grant somme,
Conquérant lieux, et jus rué
Y furent maints il estoit homme
Fort et puissant. Mais tout en somme
Veci femme, simple bergière,
Plus preux qu’onc homsne fut à Romme.
Quant à Dieu, c’est chose légère ;
(…)
Hester, Judith et Delbora
Qui furent dames de grant pris,
Par lesqueles Dieu restaura
Son pueple qui fort estoit pris,
Et d’autres plusieurs qu’ay appris
Qui furent preuses, n’y ot celle ;
Maismiracles en a porpris
Plus a fait par ceste Pucelle.
Par miracle fut envoiée
Et divine amonition
De l’ange de Dieu convoiée
Au roy, pour sa provision.
Son fait n’est pas illusion,
Car bien a esté esprouvëe
Par conseil, en conclusion:
A l’effect la chose est prouvée
O ! comment lors bien y paru
Quant le siège iert à Orléans,
Où premier sa force apparu
Onc miracle, si comme je tiens,
Ne fut plus cler ; car Dieu aux siens
Aida telement, qu’ennemis
Ne s’aidèrent plus que mors chiens.
La furent prins ou a mort mis.
Hée ! quel honneur au féminin
Sexe ! Que [Dieu] l’ayme, il appert.
Quant tout ce grant peuple chenin
Par qui tout le règne ert désert,
Par femme est sours et recouvert,
Ce que pas hommes fait n’eüssent,
Et les traittres mis à désert
A peine devant ne crussent.
Une fillete de seize ans
(N’est-ce pas chose fors nature ?)
A qui armes ne sont pesans,
Ains semble que sa norriture
Y soit, tant y est fort et dure ;
Et devant elle vont fuyant
Les ennemis, ne nul n’y dure.
Elle fait ce, mains yeulx voiant.
Et d’eulx va France descombrant,
En recouvrant chasteaulx et villes,
Jamais force ne fu si grant,
Soient à cens, soient à miles.
Et de nos gens preuz et abiles
Elle est principal chevetaine.
Tel force n’ot Hector, ne Achilles ;
Mais tout ce fait Dieu qui la menne. »
une simple bergère – plus vaillante que jamais homme ne fut à Rome ! Pour Dieu, c’est une chose facile à faire
toujours à nous faire minabe çuilà baroz..faut le serrer et l’hampécher de nuire
C’est pas dans Wiki mais chez Jazzi !
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LA RELIGIEUSE PORTUGAISE
Les mots de la passion
Plus de trois siècles après leur première publication, Les lettres de la religieuse portugaise, qui parurent anonymement à Paris en 1669, conserve toujours une part de mystère. Longtemps attribuées à une religieuse franciscaine du couvent de Beja du nom de Mariana Alcoforado (1640-1723), dont l’existence est attestée, elles auraient été adressées au marquis de Chamilly, venu prêter main forte aux Portugais dans leur lutte pour l’indépendance face à l’Espagne, de 1663 à 1668. Depuis le siècle dernier, la plupart des spécialistes les considèrent plutôt comme une œuvre de fiction due à Gabriel de Guilleragues, le traducteur et introducteur en France des dites lettres. D’autres néanmoins, tel Philippe Sollers, spécialiste incontesté des choses de la passion amoureuse, croient toujours, dur comme fer, à leur authenticité, au prétexte que :
« aucun homme (et certainement pas le pâle Guilleragues) n’aurait pu aller aussi loin dans la description de la folie amoureuse féminine». Ce dont on est sûr, en tous cas, c’est que ces lettres, elles, existent bel et bien et que leur renom perdure au-delà des frontières et des siècles. Aussi, ne résistons-nous pas à soumettre à l’appréciation du lecteur, un extrait de la première d’entre elles :
« Je vous ai destiné ma vie aussitôt que je vous ai vu ; et je sens quelque plaisir en vous la sacrifiant. J’envoie mille fois le jour mes soupirs vers vous, ils vous cherchent en tous lieux, et ils ne me rapportent pour toute récompense de tant d’inquiétude, qu’un avertissement trop sincère, que me donne ma mauvaise fortune, qui a la cruauté de ne souffrir pas que je me flatte, et qui me dit à tous moments : Cesse, cesse, Mariane infortunée, de te consumer vainement, et de chercher un Amant que tu ne verras jamais ; et qui a passé les Mers pour te fuir, qui est en France au milieu des plaisirs, qui ne pense pas un seul moment à tes douleurs, et qui te dispense de tous ces transports, desquels il ne te sied aucun gré ? Mais non, je ne puis me résoudre à juger si injurieusement de vous, et je suis trop intéressée à vous justifier : Je ne veux point m’imaginer que vous m’avez oubliée. Ne suis pas assez malheureuse sans me tourmenter par de faux soupçons ? Et pourquoi ferais-je des efforts pour ne plus me souvenir de tous les soins que vous avez pris de me témoigner de l’amour ? J’ai été si charmée de tous ces soins, que je serais bien ingrate, si je ne vous aimais avec les mêmes emportements, que ma Passion me donnait, quand je jouissais des témoignages de la vôtre. Comment se peut-il faire que les souvenirs des moments si agréables, soient devenus si cruels ? et faut-il que contre leur nature, ils ne servent qu’à tyranniser mon cœur ? Hélas ! votre dernière lettre le réduisit en un étrange état : il eut des mouvements si sensibles qu’il fit, ce semble, des efforts pour se séparer de moi, et pour vous aller trouver : Je fus si accablée de toutes ces émotions violentes, que je demeurai plus de trois heures abandonnée de tous mes sens : je me défendis de revenir à une vie que je dois perdre pour vous, je revis enfin, malgré moi, la lumière, je me flattais de sentir que je mourais d’amour ; et d’ailleurs j’étais bien aise de n’être plus exposée à voir mon cœur déchiré par la douleur de votre absence. Après ces accidents, j’ai eu beaucoup de différentes indispositions : mais, puis-je jamais être sans maux, tant que je ne vous verrai pas ? Je les supporte cependant sans murmurer, puisqu’ils viennent de vous. Quoi ? est-ce là la récompense, que vous me donnez, pour vous avoir si tendrement aimé ? Mais il n’importe, je suis résolue à vous adorer toute ma vie, et à ne voir jamais personne ; et je vous assure que vous ferez bien aussi de n’aimer personne. pourriez-vous être content d’une Passion moins ardente que la mienne ? Vous trouverez, peut-être, plus de beauté (vous m’avez pourtant dit autrefois, que j’étais assez belle) mais vous ne trouverez jamais tant d’amour, et tout le reste n’est rien. »
(« Lettres de la religieuse portugaise », Mercure de France, 1951)
Ni Hector ni Achille n’eurent telle force ! C’est Dieu qui fait tout cela ; Il la mène
..toutes seules elles pourraient pas épicétou
Ce n’est peut-être que le début du rififi chez les seiziémistes…. Je tremble à l’idée qu’un universitaire nous nous révèle-preuves à l‘appui- un de ces jours que Marguerite de Navarre, sœur ainée de François 1er, née 33 ans avant Louise Labé, ne soit pas du tout l’auteur de « L’Heptaméron », texte inachevé , d’autant que le manuscrit publié de façon posthume et de manière désinvolte, tripatouillé par un certain Boaistuau. Puis un peu remis en ordre par un type plus sérieux, travaillant pour le compte de Jeanne d’Albret, un certain Gruget qui prit-parait-il, des libertés dans le découpage… On apprendra donc qu’il s’agit du travail des quelques facétieux libertins , ou d’un prélat en disgrâce à Rome ou un notaire rimeur de Nérac , qui oubliait son cocuage en écrivant la nuit.
Les temps changent, en effet, et on peut préciser : L’étude sur Les Femmes Poëtes au XVIe siècle est due à Léon Feugère (Paris Librairie académique Didier et Ce 1860).
E. J. B. Rathery. nous éclaire :
«En tête du volume qui contient les derniers travaux de M. Feugère, sa famille et ses éditeurs ont pensé qu’on aimerait à trouver quelques détails sur sa vie simple et modeste, mais bonne à proposer en exemple, car elle fut consacrée tout entière au devoir et au travail. Honoré de son amitié, admis non-seulement à la confidence de ses pensées littéraires, mais encore au spectacle de ses vertus domestiques, j’ai accepté, comme un legs pieux, la mission de parler de lui au public, comme il aurait voulu qu’on en parlât, avec réserve et simplicité.» etc.
https://fr.m.wikisource.org/wiki/Auteur:Léon_Feugère
Est-on bien sûr du genre de George Sand, Paul ?
On apprendra donc qu’il s’agit du travail des quelques facétieux libertins , ou d’un prélat en disgrâce à Rome
..pour singer un polo à sinmalo point besoin de laide de jupitèere ni de yavé..les femmes on çla pour elle qu’on peut les colomniers et qu’il en reste toujours quelquechose de bon pour elle qu’elle dirait bonne clopine..qui les fait désirer
..puisqu’à quoi bon se donner tant de mal polo..tout plutôt que d’être une pauvre petite chose
Est-on bien sûr du genre de George Sand, Paul ?
tu peux immiscer le doute baroz..sans lui nous ne serions point
bonjour;
l’histoire de LL me plait beaucoup! etdepuis que le lièvre a été levée!
je connaissais alors une femme , épouse d’un avocat , dont le prénom était Louise ;elle le détestait parce qu’il avait une mauvaise réputation; ce que j’ignorais et contestais; sa féminité était excessive; son mari l’avait mise à vendre des bijoux « fantaisie » pour exalter ses désirs de féminin;
Louise Labbé me semble plaire plus aux hommes qu’aux femmes; on verra sur le temps avec le féminisme
reste le nom Labbé; le timbre met à sa manière l’accent avec la cathédrale Notre dame; c’es FF français féminin ;
pourQUoi pas? MAIS UN PEU TROP QUAND MEME
C’EST ; on me dira que des femmes s’appellent bien COHEN, et Levy;mais ce n’est pas du tout pareil que
Labbé
le lièvre levé! excuses
Un seul B excuses!
Cette voie de desserte est créée en 1973 dans le cadre de l’aménagement de l’îlot 7, secteur Rébeval-Nord, et prend sa dénomination actuelle par un décret préfectoral du 18 mars 1974.
L’allée Louise-Labé est une voie du 19e arrondissement de Paris, en France.
à LYON? IL YA UNE PLAQUE
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Plaque_%22ici_%C3%A0_v%C3%A9cu%22_Louise_Lab%C3%A9_%C3%A0_Lyon.JPG
ET WOKE LA GALERE
Question d’un ami éboueur, entre deux poubelles vides :
« JC, à ton avis quel est le genre d’une femme à barbe »
Merci aux spécialistes concernés de m’aider !
JE NE METTRAI jamais CE TIMBRE!
;elle le détestait :le prénom;le mari, je ne sais pas
excuses :
Un luth et une plume représentent sa pratique des arts et de l’écriture. Derrière elle est dessinée la cathédrale Saint-Jean de Lyon.
luth chansons:
https://www.youtube.com/watch?v=IY5JmIfzk1g
la chanson:
J’ay prins amours a ma devise
pour conquerir joyeuseté;
heureux seray en cest’ esté,
se puis venir a mon emprinse.
J’ay prins amours a ma devise
pour conquerir joyeuseté.
S’il est aulcun qui m’en deprise,
il me doit estre pardonné.
Il me semble que c’est la guise,
qui n’a riens, il est debouté,
et n’est de personne honnoré;
n’esse pas droit que je y vise?
J’ay prins amours a ma devise
pour conquerir joyeuseté;
heureux seray en cest’ esté,
se puis venir a mon emprinse.
« Les temps changent, en effet, et on peut préciser : L’étude sur Les Femmes Poëtes au XVIe siècle est due à Léon Feugère (Paris Librairie académique Didier et Ce 1860). »
Et redonner le lien que j’ai posté, aussi.
Le léZard dit non à l’adieu à Paris !
pour renato,qu’il nous aide:
With The Best Lute Classical Music HQ
https://www.youtube.com/watch?v=sElBsL9fvRM
« En fait, il n’y a que la Pléiade qui soit la Pléiade. Elle règne sans concurrence. »
On dirait le message pre-enregistré qui tourne en boucle dans un supermarché.
Passou devrait essayer de faire animateur des ventes. Peut-être que la Louise vendrait plus de 500 exemplaires a des profs de litterature pour 3eme cycle, et les chômeurs qu’ils élèvent, non genrés.
Leon Feugere, archiviste consciencieux, travailla dans l’ombre de mieux placés, de mieux mis en scène comme Victor Cousin. On lui doit pour l’époque une intéressante édition de Pascal.
Si l’on en croit Feugere, la Louise était en plus une epouse irréprochable; son oeuvre de l’esprit aura sûrement remplacé le rayon x.
Ce qu’on reproche je crois à Mireille Huchon, c’est de passer allègrement à la trappe les vingt six documents d’ état civil qui établissent au moins l’existence d’une Louise L’abbé. Que ces documents en fassent une femme galante, pourquoi non, et où serait la contradiction avec l’époque et l’œuvre, qui est la première celle de Brantome? Alors qu’on rappelle très justement Christine de Pisan, on pourrait ajouter Marie de France dont on sait encore moins que Louise Labbe, on pourrait aussi souligner la complémentarité de l’œuvre et des documents. Des lors, on peut se demander si le choix de Mireille Huchon , qu’on a connue mieux inspirée, ne découle pas de la part des éditeurs du souci d’assurer le maximum de publicité à un volume obligatoirement onéreux, maigrelet, et dont l’acquisition ne s’imposerait pas, sauf à fournir au lecteur un os à ronger, et quel plus beau que le scandale? MC
Louise L’abbé ( sic) ?
Tudieu, s’emmerdent pas l’état civil à l’évêché.
Il exista à la fin du Dix-neuvième siècle un courant de desattribution des Dialogues de Platon, spécialement de jeunesse. Las, lorsque cette vague ou cette mode fut passée , on fit infiniment moins de bruit pour les reattribuer…. Que dire, sinon que la recherche à ses modes et ses têtes? Et qu’elles sont passagères. MC
Eh oui Marie Sasseur, ce téléphone ne brille pas par l’exhaustivité de son logiciel de correction ! Vous m’en voyez fort marri!
Richard Crescenzo, Histoire de la Littérature française du XVIe siècle [compte-rendu]
https://www.persee.fr/doc/rhren_0181-6799_2002_num_54_1_2490
à propos de la cathédrale de LYON.(voir wiki si vous ne savez rien qui en présente l’importance)
juste ici: »droit à l’amour »
Le 17 décembre 1600, la cathédrale abrite le mariage d’Henri IV et de Marie de Médicis célébré par le légat du pape (après avoir obtenu du pape l’annulation de son précédent mariage avec la reine Marguerite)105
https://fr.wikipedia.org/wiki/Primatiale_Saint-Jean_de_Lyon
Doivent plus être si nombreux que ça les seiziemistes.
De la perte en ligne.
Pérouse, Gabriel-André (1929-2005)
164 contributions de 1975 à 2006
Historien de la littérature française, seiziémiste. – Professeur à l’Université de Lyon-II (de 1975 à 1992)
Publie des textes français du XVIe siècle (Source DataBNF)
Là, je crois que Feugere cousinise un peu,au sens où il postule un personnage moral irréprochable dans une figure historique. Certains documents la disent Courtisane, mais peut-être a-t-elle eu le temps de faire une fin…
P.Assouline,
mais on voudrait lui subsister n’est-ce pas sUbstituer?
UN CERTAIN GOUT de remplacement ,humain , mais gare au parricide!
pour « subsister », influence de
Les Subsistances ?) sont un lieu culturel de diffusion et de production artistique situé dans le 1er arrondissement de Lyon qui associe aujourd’hui un lieu de création (théâtre, danse, cirque, performance, arts visuels et numériques), les studios d’enregistrement de l’association Les Disques Supadope, et depuis 2007 l’École nationale des beaux-arts de Lyon. Le site comprend 22 500 m2 de bâtiments (dont 8 300 m2 de surface rénovée) et 16 000 m2 de terrain. »wiki
Les Subsistances de Lyon fêtent 20 ans de création contemporaine
Installées sur les quais de Saône dans un ancien lieu de l’armée, Les Subsistances de Lyon (« les Subs ») version moderne ont fêté leurs 20 ans d’existence avec le public et des spectacles.
https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/art-contemporain/les-subsistances-de-lyon-fetent-20-ans-de-creation-contemporaine_4902827.html
Moins élégant, le massacre ecopaslogique du Musée des Tissus de Lyon, dont les deux Hotels dix-huitième sont menacés d’être enlaidis sans recours par une verrue de Rudy Riciotti, qui n’a rien à faire là mais que le maire impose au nom de l’enlaidissement écologique. (Journal des Arts). MC
Hopkinson Smith /
@ on peut se demander si le choix de Mireille Huchon, qu’on a connue mieux inspirée,
Instruisons plutôt le procès du buisson ardent de Mme Huchon, la nouvelle sorcière du jour, MC !
s plutôt le procès du buisson ardent de Mme Huchon,
pour plusieurs raisons, je ne serai pas partie prenante à sa charge
et alii dit: à
reste le nom Labbé; le timbre met à sa manière l’accent avec la cathédrale Notre dame
Faux départs (2) au marathon. La cathédrale Saint-Jean-Baptiste (de Lyon) réclame restauration.
j’ai indiqué avoir trouve une description du timbre précisantqu’il s’agissait de
Cathédrale Saint-Jean https://www.lyon.fr/lieu/moyen-age/cathedrale-saint-jean
plusieurs pages en ligne sur cette cathédrale ,j’en ai mis une; quant à ALEXIA? QU’ELLE AILLE AU BUREAU DES PLEURS
bonne fin de journée , et bon dimanche
quand on s’appelle « l’abé » ce n’est pas le boucher ni le savetier
La primatiale Saint-Jean-Baptiste-et-Saint-Étienne (dite aussi, plus simplement, cathédrale Saint-Jean) est le siège épiscopal de l’archidiocèse de Lyon. Elle a rang de cathédrale et de primatiale : l’archevêque de Lyon a le titre de Primat des Gaules ; depuis le 22 octobre 2020, il s’agit d’Olivier de Germay.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Primatiale_Saint-Jean_de_Lyon
et à LYON le diocèse de Lyon, le père Preynat est connu aussi
baste
ECOLOGIE , BICYCLETTE ET VOITURE
Je dois sans doute être le dernier Français à ne pas être devenu écologiste. Je n’en titre aucune fierté, mais c’est ainsi. Tous les partis politiques sans exception, de l’extrême gauche à l’extrême droite, ont un volet écologiste dans leurs programmes. Mais cela ne me fait ni chaud ni froid. Contrairement à Mme Hidalgo par exemple, je n’aurais pas l’idée saugrenue de monter sur un vélo en ville. Les fractures du crâne , merci bien ! En ville , je me déplace en marchant : il me semùble que mes deux jambes sont faites pour ça.
J’ai acheté une petite voiture il y douze ans. Une fois par semaine , je me rends au supermarché qui se trouve à deux ou trois kilomètres. Je ne dépasse pas la vitesse autorisée. Raison pour laquelle je n’ai jamais eu d’amende de ma (longue) vie. Ni pour cela, ni pour autre chose, n’ayant aucune envie de transgresser les lois.
En ville, deux comportements d’automobilistes m’étonnent. Ceux qui s’amusent à rouler à 80 ou 90 kmh, tout à coup . C’est choquant et dangereux. Je suis très favorable aux radars mobiles, qui verabaliseraient fortement ces fous du volant. Le second comportement, moins répréhensible, me fait plutôt sourire de pitié. Des conducteurs de voitures qui pourraient faire les 24 du Mans et rouler à 250 à l’heure, se bornent à faire rugir leur moteur sur une portion de rue de cent mètres en allant un peu plus vite que d’autres. On a les plaisirs (de repli) qu’on peut. De façon très sonore, ils entendent montrer aux passants toute leur puissance. Pauvres gens.
Je crois , JJJ, avoir dit du bien du travail de Mireille Huchon sur Nostradamus et peut-être Rabelais, alors de là à la brûler.,,.Mais les meilleurs ont leur tête de turc. Vous souvient-il des tirades de balzaciens éminents de l’entre deux guerres et même après sur « la truie polonaise, « comprenez Madame Hanska? Et il y en eut d’autres, dont Balzac lui-même démoli par Taine, lequel ne trouvait rien de mieux que d’évoquer Eschyle devant un conte de Maupassant . ( Le Champ d’ Oliviers, je crois.). Je pense qu’on a ici un syndrome du même genre, rien de plus. Bien à vous. MC
Il ne vous aura pas échappé non plus que 19 siècles plus tard Irenee de Lyon est devenu il y a 8 jours, docteur de l’Église
Et ça, croyez moi, c’est plus important que la Louise dans la pleiade Gallimard.
« Les paroissiennes d’Irénée
L’œuvre d’Irénée témoigne, de diverses façons, de l’engagement militant des femmes dans la diffusion de l’Évangile au IIe siècle. Si l’auteur déplore les agissements de Marcellina, qui introduisit à Rome l’enseignement de l’Alexandrin Carpocrate, ou les visions mystiques de Philoumène auxquelles un autre maître gnostique donna une forme quasi-canonique, Irénée sait reconnaître la force lumineuse des chrétiennes de la communauté de Lyon, lors des persécutions de 177.
Au nombre de vingt-trois, elles supportent, avec un courage identique à celui des hommes, les supplices imaginés pour égayer le forum des cités gauloises, qui se tient chaque année au début du mois d’août. Ainsi, Biblis affronte les tortures.
L’esclave Blandine, « la petite, la faible, la méprisée », ne cesse d’encourager ses frères et ses sœurs; attachée à un poteau, elle devient pour eux l’icône du Christ. « À la voir pendue à cette sorte de croix, à l’entendre prier à haute voix, les lutteurs fortifiaient leur courage. Dans ce combat, ils voyaient des yeux du corps, par le moyen de leur sœur, Celui qui avait été crucifié pour eux afin de persuader ceux qui croient en Lui que tous ceux qui souffrent pour la gloire du Christ ont part éternellement avec le Dieu vivant ».
Aussi Irénée, probable auteur de ces lignes, n’en est-il que plus attristé lorsqu’un petit maître gnostique venu d’Éphèse écume sa communauté sous prétexte de révélations ineffables, en s’attaquant tout particulièrement aux femmes. »
Line Filhon qui a signé ce timbre en hommage à Louise Labé n’aurait certainement pas transporté la cathédrale Notre-Dame… à Lyon. Enfin, Et alii, pourrait soutenir le Rhône se jette en Normandie.
n’oubliez pas de remercier la contributrice qui l’a demandé!
écho à la géographie même de Lyon, Là où les eaux se mêlent est le titre, emprunté à un poème de Raymond Carver, de la 15e Biennale d’art contemporain. Elle investit pour la première fois, outre le macLYON et de nombreux lieux associés, les halles désertées des anciennes Usines Fagor, situées au coeur du quartier Gerland. Cet espace en jachère – dont les vestiges (machines oubliées, béances et absences créées par l’usure du temps et par l’action humaine) font coïncider l’ancien monde industriel et les promesses d’un avenir incertain – sera le théâtre d’un système d’échanges politiques, poétiques, esthétiques et écologiques.
Installation collective produite par un groupe d’artistes basé à Lyon (France)
Le Bureau des Pleurs est un projet, le titre d’une installation et d’un espace particulier au sein de l’usine Fagor, site de la Biennale de Lyon 2019.
Ce projet est porté par les artistes Carla Adra, Romain Bobichon, Fatma Cheffi, Sophie T. Lvoff, Lou Masduraud, Irène Mélix et Maha Yammine, en collaboration avec François Piron, coordinateur du post-diplôme de l’Ensba Lyon où se sont connu.e.s ces artistes. Bureau des Pleurs accueille des œuvres de chacun.e des artistes tout en étant conçu collectivement.
Il se fonde sur une notion de fonctionnalité, en lien avec l’histoire du site de l’usine Fagor, et la manière d’en produire une lecture à la fois politique et émotionnelle, c’est-à-dire une histoire de désaffection et de réaffectation. Ce projet catalyse différentes discussions sur les relations qu’entretiennent les artistes avec les institutions, la capacité des artistes d’évoquer des questions sociales et politiques de manière sincère et complexe, sans bonne conscience ni naïveté. Le Bureau des Pleurs, avec son slogan « We know the future of this place », propose un espace traversé par des humeurs contradictoires. Ici, les temps passé, présent et futur se mêlent au sein d’un bureau-laboratoire des affects.
Retrouvez aussi les artistes du Post-diplôme dans l’exposition En bas au Réfectoire des nonnes.
https://www.ensba-lyon.fr/actualite_bureau-des-pleurs#:~:text=Le%20Bureau%20des%20Pleurs%20est,%2C%20Fatma%20Cheffi%2C%20Sophie%20T.&text=e.s%20ces%20artistes.,accueille%20des%20%C5%93uvres%20de%20chacun.
Envoyer des troupes françaises en Roumanie…
Quelles gesticulations !
Quand serons-nous enfin capables de comprendre la Grande Russie, qui devrait être notre amie. Quel gâchis. Mais quel gâchis.
J’ai honte de ce que la France fait.
rouen
En France, seuls les titres de primat des Gaules et de primat de Normandie, attribués respectivement aux archevêques de Lyon et de Rouen, sont encore utilisés (auxquels il faut ajouter le titre honorifique de primat de Lorraine porté par l’évêque de Nancy et de Toul).
Chronologiquement, l’évêché de Lyon fut, au IIe siècle, le premier de la Gaule, avec saint Pothin à sa tête. La primatie des Gaules a donc été naturellement attribuée à l’archevêque de Lyon, ancienne capitale des Trois Gaules impériales (la Lyonnaise, l’Aquitaine, la Belgique)1.
La première mention de la fonction primatiale apparaît sous le règne de Louis le Pieux, et est attribué à l’archevêque de Bourges Aïulf sous le terme : « Es patriarcali primae praelatus honore sediss ». L’archevêque suivant Rodulf utilise également le terme. En 875, la fonction de primatie fut rattachée à la personne de l’archevêque de Sens (à l’époque d’Anségise) par Jean VIII au Concile de Ponthion sans que le pape n’utilise le terme de primatie. Cette proposition, plus politique que canonique, était soutenue en sous-main par Charles le Chauve, qui voulait ainsi justifier ses prétentions politiques sur tout l’empire carolingien. L’archevêque de Reims, Hincmar, s’y opposa fermement, s’appuyant sur le droit canon, et la proposition du pape ne fut pas reconnue, sauf par l’archevêque de Bordeaux, Frotaire, pour des intérêts personnels2.
Cette primatie est alors étendue sur les quatre provinces dites « lyonnaises » du Bas-Empire3. Mais le pape limite également les pouvoirs de cette distinction. Son titulaire n’est plus qu’une juridiction d’appel, et il n’exerce plus le vicariat apostolique4.
Elle est contestée régulièrement, et au Concile de Clermont du 1er décembre 1095, le pape Urbain II confirme de nouveau les privilèges de Lyon et déclare que l’archevêque de Sens devait soumission et obéissance au primat. Dans les faits, l’archevêque de Sens est souvent un membre du conseil du roi, présent à Paris dans son prestigieux Hôtel de Sens et plus influent que toute autre autorité religieuse. Ce n’est qu’en 1516, malgré les protestations de l’Université et du Parlement de Paris, qui par édit confère le titre de Primat des Gaules et de Germanie au président du Campont, que le concordat de Bologne clôt ce chapitre du gallicanisme.
En 1696, la primatie des Gaules est contestée par le primat de Normandie. Un procès opposa Claude II de Saint-Georges, archevêque de Lyon et primat des Gaules, à Jacques Nicolas Colbert, archevêque de Rouen, et primat de Normandie. La cause en était que l’archevêque de Rouen voulait réaffirmer sa suprématie et son indépendance, à la suite d’un visa délivré par le primat des Gaules pour la nomination à une cure située sur le diocèse de Rouen. Terminé en 1702, le procès devant la justice du Royaume de France finit par faire triompher l’archevêque de Rouen, malgré la légitimité prouvée et démontrée de la primatie des Gaules et simplement par défaut de possession. Cette curiosité de l’histoire fit que le primat de Normandie s’est retrouvé l’égal du primat des Gaules, le premier faisant juridiction sur sa seule province ecclésiastique, le second sur le reste de la France : les trois autres Lyonnaises5.
eT le « prestigieux hotel de sens?
L’hôtel des archevêques de Sens est un hôtel particulier du xve siècle situé dans le 4e arrondissement de Paris. Classé aux monuments historiques, il abrite aujourd’hui la bibliothèque Forney, consacrée principalement à l’affiche et à la publicité.
Mais Sens a été tellement restauré qu’il ne reste plus grand chose d’ancien! Du moins les mansardes Renaissances , copiées sur celles du Musée de Cluny faute de connaître comment étaient les anciennes, font illusion…. MC
IL Y A LONGTEMPS QUE je ne suis pas allée à FORNEY,monsieur COURT,
(Sens)j’y ai beaucoup travaillé, j’aimais la disposition des revues, et on pouvait aussi emprunter à l’époque où j’y allais; réserver même les livres;c’était très commode; avec des espaces bien différenciés ; il y avait alors des petites expos aussi « sympathiques »; le bon temps!
Je révère Irenee et en particulier son Adversus Haereses dirige contre les gnostiques, mais pour le martyre de Blandine, s’il est de lui, le récit est à peu pres aussi mis en scène et aussi authentique que la Jérusalem romaine de Ben-Hur. On a l’amphithéâtre de Lyon , et force est de constater que ce n’était ni le Cirque Maxime, ni le Colisée, ni l’amphithéâtre de feu William Wydler. Le récit du martyre a été théâtralisé très habilement, mais les Arènes de Lyon étaient des arènes de vingt Cinquieme ordre. Je ne vois d’ailleurs pas ce récit dans la Prédication Àpostolique, qui est la deuxième et je crois dernière oeuvre d’ Irenee. Quant à se pâmer pour sa proclamation de Docteur de l’Eglise, il l’était depuis longtemps pour celles etceux qui l’avaient lu sans attendre l’aval de la hiérarchie Bergogliesque…. MC
Soyez réaliste, D., la Russie souffre du syndrome de la perte de l’empire, ça arrive toujours lorsque ce cas se présente, mais avec le temps les choses devraient s’ajouter et le malade accepte sa condition de puissance moyenne… il est vrai que lorsqu’on regarde de près Rome, Paris et Londres cette acceptation n’est pas si évidentes. Enfin, nous vivons sur Terre entre humains et la vanité n’est pas le plus petit défaut que notre espèce partage ; mais amis de la Russie (PIL inferieur au PIL de la France et arrogance multipliée x mille) faut pas exagérer.
s’ajouter > s’ajuster
Pour mettre deux dames d’accord : personne ne conteste (que je sache) à la normande et huguenote Georgette de Montenay la « maternité » de ses Emblesmes ou devises chrestiennes, ouvrage publié à Lyon.
« LA DROITE DE LA DROITE » ?
Tous ces temps-ci, j’entends à la télé des commentateurs et des personnalités dire en pensant à Zemmour ou Le Pen « la droite de la droite ». Est-ce une façon d’embellir, d’adoucir et d’euphémiser ? Pourquoi ne plus dire « l’extrême droite » ? Moi, je continuerai à dire « l’extrême droite »:ça ne me gêne pas.
ta gueule keupu
@ renato dit: à Hopkinson Smith / https://youtu.be/RDJLmmvQJq8
C’est apparemment le luth d’Hopkinson qu’on voit dessiné sur le timbre de Lise Filhon qui vous a orienté vers ce lien… non ?
Ce que provoque toujours ce blog de la RDL, de superbes séquençages e-logiques et insoupçonnés des uns sur les autres erdéliens, demandant d’être à l’affût constant pour pouvoir les saisir. On ne les comprend du reste souvent qu’après coup…, certes, mais à quoi bon, me direz-vous ?… L’IA des robots de contrôle pourra toujours nous dessiner la logique des connexions dont l’Intelleigence humaine pourra restituer l’explication scientifique ultérieurement, dans une théorie nodale intégrative… J’appelle ça une logique d’intertextualité différée en rebonds perpétuels, nouvelle grammaire online de l’a-communication post media/medium sur les réseaux sociaux.
Bàv,
à force que tout lmonde y rapetisse rénateau va pouvoir parler d’égal a égal havec dédé..profite de lui filer un gnon tant qu’il est encore temps dédé
moi ? j’ai rien dit greubou….
qu’est-ce qui prouve que cette Mirelle Huchon est une femme ?
y’a des bruits qui courent qu’on l’aurait vue à la Sorbonne faire pipi debout contre un arbre.
l’aval de la hiérarchie Bergogliesque…. MC
meussieu courte perd vachement de terrain haussi..térezoune lui bouffe la laine sur le dos..et hévidemment il accuse le pape
@bouguereau dit: à
à force que tout lmonde y rapetisse rénateau va pouvoir parler d’égal a égal havec dédé..profite de lui filer un gnon tant qu’il est encore temps dédé
puck dit: à
moi ? j’ai rien dit greubou….
qu’est-ce qui prouve que cette Mirelle Huchon est une femme ?
y’a des bruits qui courent qu’on l’aurait vue à la Sorbonne faire pipi debout contre un arbre.
Hamester’s next en tout petit pour les boy-scouts du quartier
https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTIgTsfTr8NAnflxPnDpOHUO-MLyoVC4m23yw&usqp=CAU
Salut salut
Line Filhon qui a signé ce timbre en hommage à Louise Labé
les timbres d’antan havait du chic..fallait composer..comme les biftons
greubou tu sais la différence entre Louise Labbé et toi ?
c’est que toi t’es timbré de ton vivant.
ok ok
labé road ça décalquait
https://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQRrSxwwWVUXOvbzNtUPmN7TXYHx3mqm0Lvbgda-s299HTNhf8d
le seul immentissime spécialiste de Louise Labbé à ma connaissance c’est Luc Minaire !
c’est le patron du bouchon le restau du Musée : entre la salade de pleurotes et l’andouillette Bobosse il fait sortir les gens qui bouffent pour leur faire visiter là où elle habitait Louise Labbé, il donne même ses tarifs, alors que cette Mireille Huchon je suis sûr qu’elle les connait même pas.
Enfin bouguereau, tout le monde sait que la Russie ne veut pas des amis mais des vassales, ce qui semble être la vocation des souverainistes européens.
L’esclave Blandine
blandine..c’était pour vamper astarté et ses laionnes..les papiss y trouvaient quelle était trop classe
erratum : le patron du bouchon le restau du Musée
le restau du Musée il est au musée, ça c’est le bouchon « le Musée », à côté du musée de l »imprimerie.
font chier ces parisiens à se mêler de trucs qui les regardent pas.
NB Si sur le site de la Comédie française la pièce de Molière « Le Tartuffe », telle que dans sa version non remaniée, est indisponible, il n’en va pas de même sur le site de l’éditeur, les éditions Portaparole, où le volume peut être commandé. Il coûte 16 € — une fortune, mais ça les vaut. Ainsi, lorsque vous irez voir la pièce montée par Ivo van Hove, vous aurez tous les atouts en votre possession. Je pense surtout à vous, MC. Bonne soirée à tous, bonne lecture et bonne représentation.
dédé y veut manger du caviar au kilo..hévidemment rénateau..on ne peut servir 2 maitres pour havoir 2 gamelles..t’as déjà choisi le tien..
greubou j’ai une info de première main pour toi : les russes ils vont envahir l’Ukraine mardi.
pas lundi ni mercredi : mardi à 8h ! plus précis que ça tu meurs, t’as 48h pour acheter des actions gazprom !
greubou si tu me crois pas regarde l’agenda de Poutine, y’a des trucs qui mentent pas : ça c’est avoir du flair…
t’as 48h pour acheter des actions gazprom !
moi préferer astarté..comme tarzan
sur ce je vous laisse débattre sur le sexe des anges poétesses bande de nazes !
Bloody sunday (50 years ago)
et que la Dame de Fer continue de rouiller dans son sarcophage
Rentrée littéraire : Pierre Lemaitre – Le Grand Monde – Calmann-Lévy
Une excellent critique dans « Match » pour ce « Tartuffe » inoubliable :
« Van Hove [c’est le metteur en scène] aime les effets sonores et pousse bien trop souvent les comédiens au-delà de leurs limites vocales, devenant presque inaudibles. Molière ne se retournera pas dans sa tombe [Ah bon ?!]. Quatre siècles plus tard, il continue à captiver les foules et les metteurs en scène. Van Hove a relevé un pari compliqué, s’égare parfois [c’est dit !] en route mais signe un «Tartuffe» passionnant, revigorant et toujours –hélas– d’actualité [« d’actualité », les critiques disent tous ça quand ils sèchent]. »
Irenee de Lyon est très important pour tous les chrétiens. Il témoigne de l’origine de leur religion. Que le pape l’ait fait docteur de l’unité est un bon signe, au temps où les extrêmes, comme les fous de messe en latin, veulent imposer leur gnose.
Irenee, par ses idées, est un personnage à découvrir, très certainement. En tout cas, c’est une bonne nouvelle pour l’Église.
je ne suis pas d’accord pour qu’on mette maintenant le cap Huchon;j’ai trouvé très « pertinent » le lien du billet contestant un aspect de « cynisme » à la plaisanterie poétique ,au jeu avec le « je » , longtemps avant qu’il en martyrise les lecteurs trices de la RDL
bonsoir
Bloody Sunday (50 years ago)
—
Le 30 janvier, Claudio Bahia. Aucune condammnation ne fut prononcée…
Quand on voit comment la police est en train de couvrir BoJo, on imagine aisément comment l’armée a pu éviter que justice soit rendue.
Je vous conseille de jeter un oeil aux articles traitant de la mise en accusation du « Soldier « F », comme celui-ci:
https://www.bbc.com/news/uk-northern-ireland-49721166
Les Brits sont les maîtres absolus du « cover up », de la dissimulation.
Le premier Bloody Sunday eut lieu le 21 novembre 1921, pensant la guerre d’indépendance irlandaise, lorsqu’un régiment d’auxiliaires britannique ouvrit le feu sur les joueurs et la foule réunie à Crooke Park pour un match de football gaélique. En répression de l’assassinat le matin par « Les 12 Apotres » (l’unité spéciale sous les ordres de Michael Collins) du « Cairo Gang », un groupe d’agents secrets britanniques venus spécialement à Dublin pour infiltrer les rangs nationalistes.
Le nombre de morts pour le premier et le second Bloody Sunday est le même: 14.
d’ailleurs, je vous précise que j’ai vérifié sur cnrtl capuchon
L’ital. cappuccio c’est le capuccino
Renaud Capuçon improvise un concert dans un supermarché
https://www.youtube.com/watch?v=P0iuWNNNXHs
Voilà un lien très intéressant, pour comprendre comment Irenee avait lu les gnostiques, et les a réfutés; cela devrait intéresser un tenant de marcion, qui n’a cesse ici, d’imposer sa curaillerie identitaire, avec pas mal de bluff et beaucoup de conneries.
Mais voilà :
Bonne nuit Et Alien.
In memoriam Jacques Abeille
« Irenee de Lyon est très important pour tous les chrétiens. »
»
Irénée de Lyon est aussi très important pour les lyonnais !
Peut-être moins que Michel Aulas qui, contrairement à Irénée de Lyon, a tout de même réussi à construire le stade des Lumières aussi appelé le Groupama Stadium en référence à notre grande société nationale d’assurance mutuelle, qui par son aspect « mutualiste » retrouve l’esprit des première communautés chrétiennes et donc d’Irénée de Lyon, d’où la conclusion que l’on peut en tirer que les lyonnais doivent leur stade de foot à Irénée de Lyon ! et on espère que cela leur permettra de remporter le championnat face une équipe à la con de parisiens qui sont eux financés par des mécréants salafistes ennemis de de notre sainte communauté !
et je regrette qu’ici personne ne se soit élevé contre cette litote de passou, je cite : « Une imposture, Louise Labé ? Une supercherie ? Un fantasme poétique ? Et alors, qu’est-ce que cela change au fond ? »
« qu’est-ce cela change au fond ? » ! est-ce bien là une question d’historien à la hauteur de la réputation internationale de l’historien qui tient ce blog ?
voilà la question que devrait tous vous préoccuper ! parce que si on a que Zemmour défendre la mémoire notre histoire nationale 7 je vous préviens : c’est très mal barré pour vous !
Il faut déplacer la présidence de la république aux Invalides.
Calme-toi, Puck.
j’en profite pour rappeler que Vezelay a appelé son stade de foot le stade Saint Bernard de Clairvaux et que du coup on ne trouve la moitié du quart d’un salafiste dans un rayon de 50 kms autour de ce stade !
que ça serve de leçon à nos socialistes !
La Russie veut surtout le respect qui lui est due.
Ce n’est pas n’importe quoi, la Russie.
Vous connaissez bien mal les russes, leur intelligence, leur courage, leur endurance, leur chaleur, leur humour, leur pudeur.
merci D. t’as raison, c’est cet articlàpassou qui m’a ms les boules, désolé.
t’as mangé quoi ce soir ?
Leur science, leur technologie. Leur capacité à faire beaucoup avec parfois très peu.
Nous devrions, nous, Français, nous inspirer largement d’eux. Parce que ces trente dernières années nous avons fait bien peu en gachant beaucoup.
« il serait aujourd’hui bien malvenu pour les rosebifs de dénigrer les usa »
»
désolé Jeannot, mais un président américain qui traite un journaliste de fils de pute on n’avait jamais vu ça !
c’est une attaque aux fondement de la démocratie et à la mémoire des pères fondateurs de ce pays.
en tout cas la Reine d’Angleterre n’a jamais traité un journaliste de fils de pute, ou alors ça a été tue par la presse.
Jeannot tu savais que Jeanne d’Arc en vrai c’était un mec, il s’appelait comme toi : Jeannot, si ça se trouve tes parents étaient au courant et c’est pour ça qu’il ton donné ce doux prénom.
J’ai mangé une bouchée à la Reine et de la salade verte. Avec du pâté de foie en entrée.
Une pomme au dessert. Du rosé avec tout ça.
Jeannot le Puceau d’Orléans : ça en jette non ?
Mon chat a mangé un bout de min pâté de foie. J’adapte souvent mes repas aux préfèrences du chat.
l’écrivain dont Soleil Vert envoie un entretien est très troublant par la manière dont il ne se reconnait pas d’identité,quoiqu’il connaisse son « histoire », après avoir dit qu’il a été « père de famille », évoqué « une (sa)fille », s’être reconnu prof jusqu’à la retraite;et surtout admis qu’il écrivait (avec « sa femme ») et se pensait auteur (relations avec des éditeurs)peut-être le fait qu’il se sente proche de sa mort dénoue-t-il ces temps vécus sans les mettre en résonance, et qu’il tient comme a une identité à ce personnage dérivant
au gré de reves qu’il oppose à son interlocuteur , mais c’est troublant
« une bouchée à la Reine »
»
tu sas d’où vient cette appellation ? ça vient de quand les révolutionnaires ont raccourcis Marie Antoinette, d’où la forme, quand on le sait ça donne moins envie d’en manger.
D. tu sais ç’aurait été quoi mon rêve, ç’aurait été de faire partie des grosses têtes sur rtl avec kersausson et jean yanne. avec un truc comme les bouchées à la Reine tous les deux, mes idoles, ils m’auraient adoré !
Puck, Jeanne d’Arc était une femme. Arrête tes conneries maintenant. C’est un ordre.
Kersauson.
« Mon chat a mangé un bout de min pâté de foie. J’adapte souvent mes repas aux préfèrences du chat. »
»
et parfois même vous vous les échangez ? ça c’est de l’amour des bêtes.
« Puck, Jeanne d’Arc était une femme. Arrête tes conneries maintenant. C’est un ordre. »
»
permets moi de t’arrêter : d’abord on n’a aucune preuve historique, ensuite c’est pas à toi que j’apprendrai qu’il y a un truc qui fera jamais défaut à l’homme : l’humour.
de là à trouver le premier couillon de Duguesclin couillu qui passe dans le coin et lui dire : toi on t’appellera Jeanne d’Arc y’akunpa.
Ça suffit, Puck. Je vais me fâcher tout rouge.
Jeanne d’Arc est la patronne de la France. Tu n’as pas le droit d’en dire du mal.
D. tu sais l’Histoire est peine de gags du même calibre.
regarde l’Amérique : on a donné ce nom à ce continent à cause d’un type qu’a jamais mis un pied sur un bateau parce qu’il avait le mal de mer.
D. je vais te dire l’Histoire Humaine est à la fois tragique et drôle (comme la Bible), je reconnais que le côt »é tragique a le plus souvent pris dessus, reste que le côté drôle existe.
chui sûr que Jeanne d’Arc c’était un mec j’y mettrais ma main au feu si je puis m’exprimer ainsi.
tout comme je suis sûr que les russes ils vont envahir l’Ukraine mardi à 8h du matin.
« Jeanne d’Arc est la patronne de la France. Tu n’as pas le droit d’en dire du mal. »
»
je vois pas en quoi dire que c’est un mec c’est en dire du mal ? tu serais pas un peu homophobe ?
non, je crois qu’aujourd’hui, où l’homme est attaqué par les femmes de toutes parts, il faut rendre aux hommes ce qui leur appartient !
on commence par Louise Labbé ? tant mieux ! faut un début à tout !
et ensuite ce sera le tour de Jeanne d’Arc et de Marie Curie !
les femmes n’ont pas avoir cettr place importante dans l’histoire des hommes ! ensuite elles se sentent plus pisser et c’est là que ça devient le bordel avec toutes ces conneries de féminisme !
à l’époque de Jeanne d’Arc jusqu’aux années 70 je veux bien qu’on dise Jeanne c’était une femme, sauf qu’aujourd’hui ça devient un discours dangereux pour les hommes et on se doit de procéder aux rectifications avant que ça tourne au désastre !
D. t’es un mec sensé tu dois me comprendre ce que je veux dire.
Je vais me coucher, Puck. Mon chat m’appelle parce que c’est l’heure.
Moi Président, je mets la Présidence aux Invalides.
« Moi Président, je mets la Présidence aux Invalides. »
»
excellente idée ! c’est la première chose intelligente que je t’entends dire !
parce que jusque là on avait plutôt des invalides à la présidence.
Je garde là-bas le musée de l’armée et les plans-reliefs. Je déménage tout le reste ailkeyrs, y compris l’hôpital qui ira au Val de Grâce dans des locaux flambants neuf et parc paysager. En gros c’est toute la partie Est qui accueillera les nouveaux locaux de la présidence.
Ainsi le Président en exercice aura à proximité immédiate l’Eglise Saint-Louis mais également le tombeau de l’Empereur. Cela lui permettra de méditer sur ce qu’est la France, si par malheur il vient à l’oublier.
Tout chrétien n’est-il pas un brin marcionite, Marie Sasseur, avec un Canon (qui n’est pas celui de Marcion!) et une certaine distance vis-à-vis du judaisme? Nous ayant fait part de votre étonnante catholicité, nous apprécions a sa juste valeur un travail de 1905 dans lequel la gnose se voit déclarée causee par le culte des Anges (!) sans étude précise du judaisme alexandrin. Votre érudition porte un Age venerable qui ne la met pas à l’abri de la caducité. On se souvient dans le même genre sur Jeanne d’ Arc de votre découverte du manuscrit d’ Urfe, connu depuis plus d’un siècle. Peut-être qu’un lifting de votre documentation ne serait pas de trop…
Eh non, Jeanne n’est pas tout à fait la patronne de la France, qui depuis le Vœu de Louis XIII est Marie, mais , selon l’inénarrable terme des bureaux de la sainteté, la patronne secondaire. L’atroce statue qui l’a représente du côté de St Marcel-Gobelins, à au moins ça d’exact… A noter qu’on doit à Hincmar, Archevêque à poigne de Reims cité par Et Alii, le récit de la Ste Ampoule apportée par une colombe, ceci quelques siècles après les faits
DIMANCHE 30 JANVIER 2022, 4h59, 7°, nuageux, vent faible, prévision météo : journée ensoleillée
Entouré de pinèdes délicieuses, plus proche de la nature que les écologistes urbains (car leur gazon est bitume et leur cerveau, tapenade), il me parait sain de remettre les choses à leur place. Leur place au sein du monde vivant.
Lequel est cruel mais paisible, équilibré, bien plus puissant que les dinosaures qui l’habitent et proclament : « Si nous n’installons pas d’éoliennes, nous allons disparaitre ». Prophètes infantiles !
Faut vraiment être con pour croire aux délires du GIEC, des écrivains mort-nés payés à rien foutre, des religieux sans foi ni loi à la recherche d’un squat de cathédrale, vide de sens, appelé à disparaitre.
Les hommes engrossent les femmes et les enfants naissent de ce que la foi appelle une union. Tout le reste est littérature, c’est à dire un passe temps devenu de bon goût, alors que sur 100.000 objets reliés pleine peau, un seul au mieux passera trois générations.
Bref, un peu de modestie, d’humilité, de recul, nous ferait du bien, frères humains ! J’ai t’y pas raison ?
Ceci étant dit, entretenez votre corps chaque jour. Soigneusement. C’est de l’énergie fossile et il est votre bien le plus précieux !
Bon Dimanche !
La Présidence aux invalides ? Mais, c’est déjà fait, non ?
Le respect, D. ? il faudrait déjà qu’ils respectent les autres, à commencer par les frontières des États voisins et par leur droit à faire chez eux ce que bon leur semble !
Le marcionisme, est une idéologie très prisée par le lourdaud mc, et toute sa curaillerie identitaire pour cautionner leur antijudaisme de salon, en français: leur antisémitisme.
Au besoin le lourdaud mc qui a plus d’un maître a penser fait appel au cathé de Renan, dont les » theories » sont très prisées également par ces tenants d’un catholicisme national identitaire raciste et antisémite.
Giovanni Girolamo Kapsberger :
« Eh non, Jeanne n’est pas tout à fait la patronne de la France, qui depuis le Vœu de Louis XIII est Marie, mais , selon l’inénarrable terme des bureaux de la sainteté, la patronne secondaire. »
Tu t’es bien frotté les yeux ou tu as bien lu ce que tu viens de lire ?
Le lourdaud mc est trop aveuglé par son amour pour un jeune éphèbe transgenre , qu’il appelle Jeanne. Culte de pucelle relancé en France par le pen, un autre breton.
ETAT MAJOR
Nous manquons de Pucelle … !
(il est clair que Taubira, Le Pen, Pécresse, ne font pas l’affaire)
Le lien concernant Irenee de Lyon est un travail de Albert Dufourcq
« ( il)était professeur de Lettres à l’université de Bordeaux au début du XX° siècle. Ancien élève de l’Ecole Normale supérieure et de l’Ecole française de Rome, il était Docteur es Lettres et agrégé d’histoire et géographie. Il est l’auteur de nombreux ouvrages d’histoire générale et d’histoire religieuse. »
Je remets ce lien très intéressant , pour les chrétiens bien sûr, et dont je suis, mais pour qui veut comprendre qui est Irenee de Lyon, devenu docteur de l’Église il y a 8 jours.
De retour du jogging matinal -ciel bleu, soleil encore frais- j’adresse aux électeurs votants à gauche, ce commentaire trouvé sur le Figaro :
» Cette vieille indépendantiste, et calamiteuse ministre, on s’en croyait débarrassés, mais non, revoici Taubira dans son nouveau film ‘Le Réveil de la Momie’. »
J’adore ! ….Le Réveil de la Momie !
@ jzmn, Hier soir…, agréable petite soirée ‘jazzie’ avec ce duo épatant… Je recommande vivement ses CD à l’herdélye.
https://www.sudouest.fr/charente-maritime/les-nouillers/les-nouillers-all-yours-en-concert-samedi-29-janvier-7950116.php
@ jissé, Souhaitons un bon dimanche à Christiane Taubira, ma candidate préférée. Je l’invite néanmoins, en toute amitié, à se retirer de la course cette après-midi, quel que soit le verdict, et à se concentrer désormais sur la poésie lyrique et la littérature.
@ RM / la truite à Nantes à 17 heures, en direct sur Arte+ et RC;
Bàv tous.tes,
« ensuite elles se sentent plus pisser et c’est là que ça devient le bordel avec toutes ces conneries de féminisme ! »
Toi aussi tu as quitté Marine pour rejoindre Zemmour, puck ?
Oui, mais grâce à la momie, JC, la Hidalgo va être abattu en plein vol (façon de parler, vu qu’elle n’a jamais décollé !)…
https://www.leparisien.fr/elections/presidentielle/presidentielle-pour-anne-hidalgo-la-primaire-populaire-peut-lui-etre-fatale-30-01-2022-KOU6PN7MMREGJNQ57S6TUJIEOE.php
Bernard Pivot, chroniqueur au JDD depuis trente ans, prend sa retraite
@ Oui, mais grâce à la momie, JC, la Hidalgo va être abattu en plein vol
-> c’était un peu le but de la manœuvre de Christiane… Yannick lui aurait promis un bon Marocain dans son futur gouvernement, d’après mes rumeurs bien informées.
Engage-toi chez Lidl, D., tu as le bon profil !
https://www.lidl.fr/bien-plus-qu-un-job
Depuis qu’elle vit avec Hollande, Julie Gayet n’aurait-elle pas pris quelques kilos de trop ?
https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/julie-gayet-presidente-du-jury-du-festival-de-gerardmer-je-veux-faire-des-films-de-genre-30-01-2022-TDEANM56GNGSLL6VI2ATL4TOMA.php
La question du billet , et partant qui relance le marketing éditorial de Gallimard, est:
Louise Labé a-t-elle existé, et si oui, était-elle une femme.
Avec une oeuvre aussi mince, et pour 49 euros, pas sûr que vous en ayez pour votre argent.
Pourtant, pourtant, Passou, tout a la sensualité gauloise de ce texte ovidien, a – encore!- perdu une occasion de mettre un lien très très intéressant :
« Au début du xve siècle, Christine de Pizan s’immisce dans un débat entre les adversaires et les défenseurs des dames : elle prend à partie les clercs qui écrivent contre les femmes et lutte contre la calomnie. Elle se bat contre ces lettrés, qui tentent d’établir l’incapacité des femmes dans certaines fonctions du corps et de l’intelligence, et qui adopte toujours la même démarche : mettre en évidence le lien entre la nature du sexe féminin et les aptitudes féminines, l’anatomie de la femme conditionnant une infériorité intellectuelle. Née en France, la Querelle des dames se répand en Europe. Au xvie siècle, cette première querelle se poursuit avec celle dite « Querelle des amyes », une joute littéraire dont le public s’élargit avec l’imprimerie : ces discours sont traduits dans les langues vernaculaires et sont publiés hors de France. »
Bon dimanche.
Schubert, D 667 ?
Ou ça ?
Certains rescapés du Covid qui avaient perdu l’odorat, parlent de la rémanence d’une odeur d’égout et de chair en décomposition.
On dirait qu’il commentent la campagne électorale française.
Louise, 1997
Aussi bien pour Christine de PiSan que pour Louise Attaque, vous avez un train de retard, MS !
… tiens, tiens :
« Christine de Pizan n’est pas seule à défendre les femmes ; à Paris, elle est rejointe par le chancelier de l’université – pourtant fermée aux femmes – Jean Gerson. En 1442, le poète savoyard Martin Le Franc rédige Le Champion des dames ; il y condamne et réécrit le Roman de la rose. Dès cette période, les débats sur l’(in)égalité des sexes gagnent les espaces anglophone, germanophone, hispanophone et italianophone. En Angleterre, la mystique Margery Kempe (v. 1373-1438) réclame la même liberté d’expression que les hommes. En Espagne, l’humaniste Juan Rodríguez de la Cámara (1390-1450) défend les femmes face aux attaques misogynes. »
Même lien
@ on entend les mêmes commentaires à Londonderry, des deux côtés, covidés catho et covidés protest… Quelle leçon en tirer ?
@ « Passou a – encore!- perdu une occasion de mettre un lien très très intéressant »…
Heureusement, massoeur veille au grain et prend avantageusement un ticket pour la future place de Nanar Pivot, laissée vacante chez les deux frères et au JDD… Finira bintôt par défoncer le plafond de Baccarat !
de mieux en mieux:
« Rien cependant n’arrête la clergie. À la fin du xve siècle, un livre d’une rare violence emporte un succès qui ne se démérite pas au xvie siècle : Le Marteau des sorcières écrit par deux dominicains rhénans, Henry Institoris et Jacques Sprenger. Son but explicite est d’en finir avec le « temps de la femme ». Il fait de la sorcellerie une pratique presque exclusivement féminine ; une guerre ouverte est déclenchée. Des positions plus tranchées s’expriment aussi de l’autre côté. En 1509, l’humaniste suisse Agrippa de Nettesheim (1486-1535) écrit La Noblesse et préexcellence du sexe féminin, rapidement diffusé dans sa version originale latine puis traduit en français, allemand, anglais et italien. Au même moment, les catalogues de femmes célèbres et les discours sur la supériorité féminine font l’objet de traduction et circulent en Europe, répondant ainsi aux textes misogynes. »
Même lien
On n’est pas au bout de nos surprises :
« De nouveaux écrits relancent régulièrement de nouvelles querelles sur des sujets précis. La Belle Dame sans mercy d’Alain Chartier (1425) – qui repousse sans cesse les avances de son amant – suscite ainsi le débat durant un siècle sur la question de l’amour. Dans les années 1540, Bertrand de La Borderie, Charles Fontaine et Antoine Héroët écrivent quant à eux trois traités sur les « amyes », qui se répondent pour savoir si les femmes sont cruelles et cyniques en amour et dans le mariage, ou vertueuses et fidèles. Ils contestent ou confortent les propos du Corteggiano (1528), traduit dans tout le continent, dans lequel Baldassare Castiglione défend la tradition de l’amour courtois et le modèle d’une femme pleine de vertus, éduquée voire philosophe. Cette joute littéraire prend de l’ampleur à la cour de Marguerite de Navarre, sœur du roi François Ier, où règne une conception néoplatonicienne de la vie, autour de l’amour et de la raison. »
Même lien
Alors là, chapeau mesdames :
« La Querelle prend des proportions insoupçonnées avec l’essor de l’imprimerie : le public s’élargit, les œuvres sont publiées en nombre et sortent du cercle restreint de la cour et de la clergie. En Angleterre, Jane Anger répond aux attaques misogynes dans Her Protection for Women en 1589. En Espagne, en 1587, Oliva Sabuco participe au débat médical en réfutant la hiérarchie des sexes dans sa Nueva filosofía de la naturaleza del hombre. Au même moment en France, la crise de succession ouverte par l’absence d’héritier du dernier des Valois (Henri III) rappelle la loi salique dans le débat juridique à propos des droits du futur Henri IV, successeur direct par les mâles, mais protestant.:
Même lien
(…)
« La Querelle des femmes, devenue un objet de recherche au xxe siècle, a été principalement étudiée par les littéraires. En histoire, cette controverse est trop souvent ignorée, à quelques exceptions près : Gisela Bock et Claudia Opitz dans l’espace germanophone ; Monica Bolufer et Montserrat Cabré en Espagne ; Marie-Élisabeth Henneau en Belgique ; en France, Éliane Viennot et Armel Dubois-Nayt, historiennes des idées. La Querelle des femmes reste une histoire européenne à écrire. »
Voilà Passou, que Labé ait existé ou non, là n’est pas la question !
@ Que Labé ait existé ou non, là n’est pas la question !…
Jusqu’à quand comptez-vous faire la leçon à Passoul de votre commentarium perso à partir de vos CC découverts en direct sur Pisan and co, au juste ?… Croyez-vous pas qu’avec etalli, ce blog n’est déjà pas assez sursaturé d’extravagants CC pour en rajouter une couche en matière de « pseudo féminisme renaissant » mal assimilé ? Bàv,
Depuis qu’elle vit avec Hollande
–
Le Flamby à volonté c’est jamais sans effets, jazzi.
« … c’était un peu le but de la manœuvre de Christiane… Yannick lui aurait promis un bon Marocain dans son futur gouvernement, d’après mes rumeurs bien informées. » (3J)
Marocain ? Un vrai ?
Pas un Algérien, Tunisien ou Maroquin … !
Il leur faudrait un bon D.iététicien nutritionniste, D. !
Un Majorquin, c’est encore mieux, JC !
Jazzi, quelque chose me dit qu’au programme des flâneries du jour il y aura les Invalides, pour vérifier la faisabilité du projet (chez moi c’est déjà fait – le Sénat déménage aussi en banlieue et le château du Luxembourg devient musée).
Ce qui est terrible c’est que quand on fait une recherche d’image « flamby » sur Google, on trouve bel et bien la tronche de Hollande au milieu de tout un tas de flans au caramel. Quelle terrible postérité.
@ ma soeur. Il faudra bien un jour expliquer votre transhumanisme de cyborg, à partir de votre orientation ou identité LGBTQI préalable, un peu comme Alice Coffin sut le faire dans son essai autobiographique sur « le génie lesbien »… Sans quoi, vous resterez toujours bien peu crédible à la rdl en « néo-féministe radicale » queer ou intersex, même si personne n’imaginera jamais votre appartenance à la race des WbW « anti-trans », pourtant si chère au confort des jissé, puck et autres Manu Todd. Bàv,
J’ajoute que ces querelles, mettent en évidence un grand schisme dans la religion de l’amour. Entre l’amour chevaleresque et l’amour courtois. Qui ont donné des catégories littéraires bien différenciées.
Dommage que Passou, tout esbaudi par l’oeuvre très mince de la Louise de Lyon, soit passé à côté de cette grande révolution qu’a été la Renaissance, pour les femmes.
Tu m’excuses, je cause ici à Passou, et zappe le reste.
@ Marocain ? Un vrai ?
Oui, mais français de sol quand même, holà !…, son futur chef de cabinet, déjà négocié.
@ Tu m’excuses, je cause ici à Passou, et zappe le reste.
Apparemment non, TU zappes pas, ter’zoune !… Si c’était le cas, tu lui écrirais et lui CAUSERAIS personnellement sans étalager tes CC icite, ma pupusse (comme diraient jmb et MC)…
***C’te bonne blag du blog !… voilà des plombes qu’elle te la recycle (avec un peu moins d’injures ces derniers temps), la trouille toujours au c… d’être virée par le tôlier !
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