Du rififi chez les seiziémistes
Cela vous a peut-être échappé mais il y a un sérieux problème avec Louise Labé. Ce n’est pas d’aujourd’hui. N’était-elle qu’une « créature de papier » comme le soutient depuis des années Mireille Huchon, professeur à la Sorbonne ? La longue notice que lui consacre Wikipédia la traite comme une grande poétesse née vers 1524 à Lyon et morte en 1566, entendez une vraie femme de chair, de sang et de mots ; l’encyclopédie en ligne ne réserve qu’une faible place au doute et à la contestation sous le titre « Une imposture poétique ? » et se garde bien de citer Mireille Huchon dans sa bibliographie. Celle par qui le scandale arrive à nouveau, la Bibliothèque de la Pléiade lui ayant confié, à elle et à elle seule, l’édition des Œuvres complètes (736 pages, 49 euros, Gallimard) de Louise Labé, l’un de ses plus minces volumes : trois élégies, vingt-quatre sonnets, en tout 662 vers brûlants qui subliment les tourments de l’amour éprouvés par les femmes, avec en sus le dossier complet de la querelle. Car sa publication en 1555 chez l’éditeur Jean de Tournes à Lyon avait été singulièrement cryptée et les sonnets entourés de vingt-quatre mystérieuses contributions anonymes célébrant leur autrice (comme on disait déjà au XVIème siècle…). A l’examen, il apparait bien que des poètes humanistes s’étaient réunis en un collectif autour du grand Maurice Scève pour concocter ce canular nourri de Sappho, Ovide, Catulle…
Une imposture, Louise Labé ? Une supercherie ? Un fantasme poétique ? Et alors, qu’est-ce que cela change au fond ? C’est si rare de défendre l’inauthenticité d’un auteur qu’on ne voudrait pas se priver de ce pur plaisir (lire ici la remarquable étude de Corinne Noirot sur le sujet). Qu’elle fut une femme ou un groupe de lettrés facétieux qui voulaient écrire comme une femme, cela ne change rien à l’authenticité de son œuvre. Qu’importe si ce chant de liberté d’une bouleversante sensualité repose sur un coup éditorial très gaulois dans son esprit contre la suprématie culturelle italienne de l’époque. Pourquoi se priverait-on de savourer l’exquise puissance d’illusion dont use le langage poétique ? Pourvu que ça dure ! Faudrait veiller à ce que notre époque vouée à la normalisation des mœurs et des conduites, ne s’avise pas de réglementer aussi la poésie en la conformant à la tyrannie de l’air du temps.
Les universitaires experts de la question y mettent parfois une telle charge émotive que leur débat prend une tournure d’une violence insoupçonnable alors que cette affaire s’est tout de même déroulée, rappelons-le, dans les années 1540-1556 à Lyon. Sauf que sa réception critique a tant enrichi le cas Labé depuis cinq siècles qu’elle est devenue son affaire, ainsi qu’en témoigne le dossier que lui a consacré la SIEFAR (Société pour l’étude des femmes de l’Ancien régime) sur son site en 2006 sous le titre « Louise attaquée ! ». Mireille Huchon venait de publier un livre chez Droz dans lequel elle défendait déjà sa thèse bousculant allègrement le canon littéraire. Un essai polémique de 488 pages tout de même, parfaitement documenté mais enfin, Droz n’est pas la Pléiade. En fait, il n’y a que la Pléiade qui soit la Pléiade. Elle règne sans concurrence. Ce qui y est imprimé est comme gravé dans le marbre de la postérité.
Chaque époque a fantasmé sur Louise Labé. En ce sens, l’histoire de sa réception critique offre un intéressant reflet de l’évolution des mentalités littéraires et universitaires. Dans ce cas, me direz-vous, quoi de neuf ? Eh bien justement, « l’effet Pléiade », la consécration par la collection de prestige de Gallimard non de l’œuvre, de longue date déjà consacrée, mais d’une thèse iconoclaste contre les autres. La Bibliothèque de la Pléiade est si sanctuarisée que ce privilège accordé à Mireille Huchon est considéré par ses adversaires comme blasphématoire. Bref, la guerre est relancée.
De précédentes affaires de la même encre nous ont pourtant instruit sur ce genre d’exercice littéraire : les fameuses Lettres de la religieuse portugaise (1669) qui n’étaient pas d’une femme ni d’une religieuse et encore moins d’une portugaise mais d’un gentilhomme français assez doué en matière de sublime du nom de Guilleragues. Mais cette fois l’enjeu dépasse l’histoire littéraire. Il faut comprendre : quel sale coup pour les féministes si on leur enlève l’une de leurs icônes et même « un emblème pour les études de genre » ! Rien moins qu’un meurtre symbolique. Non seulement on ose dénier à une femme la possibilité d’avoir été une grande poétesse en un temps où elles étaient rares, mais on voudrait lui subsister une conjuration d’hommes aussi farceurs que virtuoses. Pas genrée, Louise ? Nos réseaux sociaux en ont lynché pour moins que ça.
On l’aura compris : ce volume de la Pléiade dans lequel un chef d’œuvre de la poésie française côtoie des mystères, une mystification, une conjuration et un psychodrame, est le meilleur polar de la rentrée.
1 174 Réponses pour Du rififi chez les seiziémistes
Damien dit:
à
Ecrire sur ce blog passoulinien semble à certains une perte de temps, un péché qu’ils transgressent volontiers. Cela ne sert à rien, se disent-ils. Quel fruit pour une telle activité ? Aucun. Ainsi, Sasseur pourrait-elle écrire un vrai livre, un roman couillu, au lieu de ces aphorismes inaboutis. Et alii un essai, pour la NRF ! Le pire, c’est Jazzi, auteur à succès, qui vient ici verser le trop-plein de son inspiration. Et comme si cela ne suffisait pas, il a lui-même inventé un blog. — Au fait, Jazzi, vous avez aimé « Nightmare Alley » de del Toto (zéro plus zéro égale la tête à Toro) ? Moi, j’y suis allé hier, et j’ai trouvé la fin stupide et gâchée. Dommage.
bouguereau dit:
à
Il y a une forme de mépris du personnage historique derrière tout cela, et il transcende les différences de sexes, n’en déplaise à notre Clopine nationale
c’est fort vrai..mais les morts sont des meuniers qui dorment a poings fermés meussieu courte..
bouguereau dit:
à
damien est con et transgressant volontier cette inanité il agrave son cas inaboutis en disant qui à tort?..c’est son droâ
et alii dit:
à
damien, je n’ai jamais dit qu' »écrire » sur ce blog me semblait commettre un péché! ni perdre mon temps; cela me facilite bien la tâche outre les services « collatéraux » que cela me rend ! et encore ne me suis-je pas organisée ( pour que l’utilité immédiate que je peux trouver soit efficace;) comme je l’aurais fait dans un autre temps!
ne vous souciez pas de moi, « oubliez moi » comme on dit généralement;
bonne fin de journée
bouguereau dit:
à
..pouilleuse outragée par l’indigent
Marie Sasseur dit:
à
@Ainsi, Sasseur pourrait-elle écrire un vrai livre, un roman couillu, au lieu de ces aphorismes inaboutis.
Bonjour Delaporte, quel mauvais vent ? Ici, il est très violent !
J’espère pourtant, sous les auspices de la Louise qui voulait rien tant que ne pas être prise pour une conne,
que cette lettre au ministre aboutira, au prix où sont les timbres !
« Apprentissage des maths, où sont passées les filles ? »
https://www.la-croix.com/Famille/Apprentissage-maths-sont-passees-filles-2022-01-28-1201197384
olga dit:
à
Aujourd’hui 31/1, j’ai appris la mort de Jacques Abeille, l’auteur des « Jardins statuaires » et de beaucoup d’autres, sous différents pseudonymes. Remarquable écrivain, totalement hors des sentiers battus, un bonheur absolu.
Janssen J-J dit:
à
@ damien est un con (inabrouti)
… c’est rien que de l’dire, lamentable retour de n° 57 en Kat Himini, hurkhuberlue-CDBF, al drôa, yeh.
Ce soir, je jeûne jaune, D. Et vous ?
Janssen J-J dit:
à
Le Figaro nous apprend que Boris Johnson et Nordhan Lelandais présentent leurx zexcuses aux familles respectives de la petite Maylis et des familles des victimes du Covid à la suite de la garden Party de Noël au 10,
Nous ne laisserons pas ces racailles s’excuser. Elles vont devoir payer, comme le diraient nos justicières indignées !…
(cf… une très belle étude novatrice de nos collègues de science po, au CERI, je la recommande chaudement aux abruti.e.s de la RDL, suivez mon regard :
https://www.seuil.com/ouvrage/fiers-de-punir-gilles-favarel-garrigues/9782021424003
et alii dit:
à
bonsoir à tous,
Janssen J-J dit:
à
Apparemment, les premières archives du blog de la République des Livres sont en lien icite, alors qu’elles étaient réputées introuvables (on peut les activer de 2004 à 2014, je pense)
et alii dit:
à
des maths sans s’abrutir:
https://www.thisiscolossal.com/wp-content/uploads/2022/01/Drinkwater-5-640×640@2x.jpg
renato dit:
à
Pour trouver tout ce qui a été et est publié sur le net il suffit d’aller sur Wayback Machine.
Janssen J-J dit:
à
oui, c’est de là que j’ai tiré le lien précédent, RM
sinon, pour un fan de Michel H., voir la patrie reconnaissante
https://www.philippebilger.com/blog/2022/01/r%C3%A9pondre-la-d%C3%A9licatesse-des-tr%C3%A8s-grands.html
et alii dit:
à
ce n’est pas une transgression de dire merci renato
Bloom dit:
à
Jacques Abeille
—
Je ne connaissais pas cet écrivain présenté sur le web comme « le dernier surréaliste ». Je vais aller y voir.
En revanche, je connais Anne Abeillé, professeure de linguistique à Paris 7 (nous fréquentâmes le même lycée).
Aujourd’hui comme hier, un grain de voix éminemment identifiable, moins appuyé que celui de Fanny Ardant, mais tout aussi suggestif.
Bloom dit:
à
une photo d’une immense photographie fixée à un mur de Londonderry montrant des gens qui évacuent un blessé et parmi eux l’évêque de la ville tenant un tissu blanc. Cette image géante existe-t-elle toujours dans cette ville ?
—
C’est une peinture murale, Claudio Bahia. Le bogside (quartier catholique où se déroula la tuerie) en compte de nombreuses, sur les pignos (gable walls) des maisons à un étage.
Il y a une tradition de peinture murale poltique en Irldande du nord. Celles de Derry/Londonderry sont assez léchées et réalisées dans la plus parfaite réalité. Ce n’était pas le cas de celles réalisées pendant la grève de la faim, réaliusées la ,nuit par des militants républicain ou des jeunes des centre communautaires et que l’armée britannique salopait le matin à coup de pots de peinture. Vivant à Belfast à l’époque, j’ai pu me constituer une collectuon unique de ces peintures qui mettait en scène le martyre « christique » des grévistes de la faim et vilipendaient les sinistres H-Block de la prison de Long Kesh/Maze, centre de détention le plus lourdement gardé en Europe où se jouait ce bras de fer…
ERlles n’existent plus aujourd’ui, et ont été remplacées par des fresques moins poignantes, plus « convenues ».
Ci-dessous le site des peintures originales:
https://irishstudies.sunygeneseoenglish.org/1981-hunger-strike/history/1981-2/murals-of-1981/
Bloom dit:
à
pignoNs
Bloom dit:
à
dans la plus parfaite tranquilité…flipping machine!
renato dit:
à
Dire merci, pourquoi au juste ?
Jean Langoncet dit:
à
@ce n’est pas une transgression de dire merci renato
on ne remercie pas renato, on le loue
Jean Langoncet dit:
à
on le loue moyennement pour brooks qui a mis du temps à venir sur le tapis ; quant à la louise de visions of johanna, ne comptez pas sur moi pour en dire plus
salut salut
Bloom dit:
à
Elles n’existent plus aujourd’hui, et ont été remplacées par des fresques moins poignantes, plus « convenues »…….qui appartiennent davantage à la mémoire qu’à l’histoire.
et alii dit:
à
de quoi?
Je ne connaissais pas Wayback Machine.
Jean Langoncet dit:
à
Louise
http://www.museehistoirevivante.fr/local/cache-gd2/8b/cc458349b6f2a9ac1de159500c7e2f.jpg?1558682019
MC dit:
à
Et que pensez-vous d’ Abeille, Bloom. Note. : vu ce qu’Ovide a inspiré à la Renaissance et au delà, on peut le trouver partout. Mais Louise L a-t-elle écrit l’équivalent de la lettre de Didon à Enee : » Accipe , Dardanide… Quae Legis, ultima verba. legis… Nam ad vada meandri, concinit albus Olor. ». Des échos certes chez Ronsard; Et chanter son trépas a la façon du signe,/ Qui chante son trépas sur les bords meandrins » Je crains que LL n’arrive pas à cette hauteur là, Ovide ou non.,,
D. dit:
à
Jean Langoncet dit:
à
@Elles n’existent plus aujourd’hui, et ont été remplacées par des fresques moins poignantes, plus « convenues »…….qui appartiennent davantage à la mémoire qu’à l’histoire.
Un peu d’histoire quand même
09 octobre 2004
Le cousin Bob
Qui l’eû cru : Balzac est l’écrivain de chevet de Bob Dylan! C’est l’une des révélations contenues dans le premier tome de « Chronicles », les Mémoires du chanteur qui viennent de paraître à New York chez Simon and Schuster. « Mon romancier-fétiche » avoue-t-il, ce qui est réconfortant en un temps où il est de bon ton, dans les amphithéâtres des universités françaises, d’esquisser une moue de dédain pour le trop prolifique et si peu styliste auteur de la « Comédie humaine ». Quand il reviendra nous voir, il ne faudra pas oublier d’interroger Mister Tambourine Man sur « The cousin Pons » ou sur le « father Goriot ».
17:41 | Lien Permanent
07 octobre 2004
Un Nobel à 100 contre 1 !
Règle d’or: ne jamais parier sur les choix littéraires de l’Académie suédoise! Quand on les suit depuis longtemps, on se rend compte que non seulement ils font ce qu’ils veulent en se moquant bien des pressions, mais qu’ils sont si obsessionnels du secret qu’ils parviennent le plus souvent à déjouer tous les pronostics. Ainsi Libération, qui a cru bon consulter les bookmakers londoniens Ladbrokes, lesquels parient sur tout et n’importe quoi, s’est laissé aller à envisager que le poète Adonis pourrait l’emporter cette année. Cela fait quelques temps qu’il revient sur les listes de « papabili » de même que Michel Tournier, Philippe Roth, Tahar Ben Jelloun et quelques autres. Las!
Ce fut l’autrichienne Elfriede Jelinek, jamais citée nulle part pour le Nobel, à laquelle on ne pensait guère tant son discours, sa prose et ses prises de position sont jugées d’une violence extrême par la bonne société viennoise. Au point de se faire traiter de « fasciste de gauche »! Qu’importe, le comité Nobel de l’Académie les a biens eus tous en les surprenant comme jamais, lui jugé si amidonné et frileux. Son choix est remarquable.
Jelinek, c’est une voix. Quand on lit un seul de ses livres (Les Amantes, La pianiste ou Les Exclus)…, on est hanté par sa puissance longtemps après. Et on a du mal à imaginer que cette même femme, que tout oppose à la légèreté bien française, cette Autrichienne dans la lignée des Karl Kraus et Thomas Bernhard, a traduit en allemand Labiche et Feydeau…
olga dit:
à
@BLOOM , à propos de Jacques Abeille. C’est une chance que le nom ait attiré votre attention.Si vs voulez avoir une idée de l’homme et l’oeuvre, l’article de wiki est fort bien fait. Si vous aimez l’oeuvre de Schuiten, ,il y a une atmosphère semblable ,un peu, dans les Cycles de J.Abeille. « les jardins statuaires » est un assez gros volumes. Je l’ai découvert il y a longtemps à l’occasion d’une exposition, une conversation tout-à-fait informelle avec B.Noêl, Fred Deux (une expo sur Léonora Carrington) J’avais trouvé certains de ses textes place Saint-Sulpice ( marché de la poésie). Ceci dit afin de situer un peu mieux l’artiste,dont l’Univers est passionnant.
MC dit:
à
JJJ Le Figaro dit beaucoup de bêtises, et le supplément littéraire s’est surpassé en faisant d’ Etienne Dolet, personnage éminemment combustible, un libraire du Moyen-Age quand il est né et mort sous la Renaissance, laquelle est aussi une construction mentale. Voir le dernier Crouzet ( Denis) à ce propos. Bien à vous. MC
vedo dit:
à
Renato,
Ah, merci. Voilà une information qui va avoir un impact. Je viens ainsi de découvrir un mot de PA sur Péguy en 2014. C’est du ton dans lequel PA est à son meilleur.
vedo dit:
à
Quand on compare sur internet Le Figaro, (et aussi, dans une certaine mesure, Le Monde), avec les grands journaux aux US, en Angleterre et en Espagne, et ailleurs je suppose, c’est misérable, tout petit.
JC..... dit:
à
MARDI 1 FEVRIER 2022, 5h01, 7°, vent d’ouest violent
Que l’Année du Tigre soit favorable à nos amis chinois !
Marie Sasseur dit:
à
De la postérité
Billet :
« Wikipédia la traite comme une grande poétesse née vers 1524 à Lyon et morte en 1566, entendez une vraie femme de chair, de sang et de mots »
Vous avez raison Passou, on devrait toujours commencer par Wikipedia plus accessible aux bacheliers, que la thèse revisionniste de M. Huchon, reservee au 3eme cycle d’études litteraires pour branleurs.
Et en plus c’est gratuit:
Marie Sasseur dit:
à
Si je vous dis cela Passou, ce n’est pas parce que vous participez à cette entreprise de mensonge, mais parce que cette époque, XVIeme siècle, ou Cinquecento, est historiquement riche d’enseignement.
Il serait dommageable, que les filles privées de mathématiques au lycée en France en 2022, doivent maintenant avaler les couleuvres de M. Huchon.
Madame de Lafayette a rendu de cette époque tout le drame du genre humain des femmes, avec Mademoiselle Montpensier, dont l’intrigue se situe à peu près au début des années 1560.
Cette fiction , figurez-vous, a été inscrite au bachot littéraire en France sous ce meme ministère, qui maintenant entrave l’accès des filles aux disciplines scientifiques.
Wikipedia, a propos de Mademoiselle de Montpensier:
« Cette nouvelle littéraire, ainsi que l’adaptation cinématographique de 2010, ont été choisies par le ministère français de l’Éducation Nationale afin de figurer dans le programme de la classe terminale de la série littéraire pour les années scolaires 2017-2018, 2018-2019 et 2019-2020, le domaine de l’étude étant : « Littérature et langages de l’image »[28].
La Princesse de Montpensier est la première œuvre littéraire écrite par une femme à être inscrite au programme du baccalauréat littéraire[29]. »
Bonus: Le film de Tavernier est un must du genre fin’amor … et quand le chevalier se présente sous les traits de Gaspard Ulliel, on comprend que des nombres complexes, la partie la plus intéressante est la partie imaginaire…
renato dit:
à
Alessandro Piccinini :
Soleil vert dit:
à
> Marie Sasseur dit : Il serait dommageable, que les filles privées de mathématiques au lycée en France en 2022, doivent maintenant avaler les couleuvres de M. Huchon.
En fait on constate deux phénomènes, un recul global de l’enseignement des maths en terminale, et une amplification de cette dégradation chez les filles. Dans les écoles d’ingé c’est encore pire.
JC..... dit:
à
Dans mes souvenirs confus de lycéen marseillais en Terminale S Mathématiques Elémentaire, Lycée Perier, rue de Paradis, la classe était composée de presque 30 gamins d’environ 17 ans dont 3 filles.
J’étais le fiancé pudique de la plus mignonne, une belle fille, vive, rayonnante, qui pétillait d’intelligence : un vrai bonheur mathématique !
On était en 1959…
Marie Sasseur dit:
à
Oui, sans doute, soleil vert.
Sans compter que pour les disciplines scientifiques de l’enseignement secondaire, le niveau du contenu baisse de plus en plus, la suite s’en ressent forcément.
____________
( erreur de mon message plus haut, lire titre du film de Tavernier et du livre de Mme de Lafayette: « la princesse de Montpensier »)
Janssen J-J dit:
à
Et dire que rôz n’est plus là, qui nous avait tant alerté sur l’état calamiteux de la gestion de l’ehpad de sa maman en particulier et des ehpad en général. Et l’herdélie la plus haineuse à l’égard des personnes âgées dépendantes, se gaussait de sa douleur et de son combat quotidiens !
A-t-elle vécu ce que vivent les roses, l’espace d’un matin ? Non ! Nous l’attendons. Je salue Emma.
(1.2.22, une nouvelle aurore 8.52, + 5°).
Marie Sasseur dit:
à
@Dans mes souvenirs confus
Janssen J-J dit:
à
Les couleuvres de Mme Huchon n’en furent jamais!… Cette excellente universitaire a introduit un doute, juste une hypothèse devenue un quasi dogme sous la plume de Passoul… En dehors de MC qui émit d’emblée et avec une remarquable constance des doutes sur cette « hypothèse », la grande gueule enfoirinée qui n’en savait rien (mais navigua à vue à ce sujet depuis 3 ou 4 jours) nous le fait maintenant dans la baisse de fréquentation des filles dans le champ actuel de mathématiques…, vu la merde dans laquelle elle s’est mise toute seule « pour améliorer le papier »…
On comprend mieux son désarroi actuel pour le rebond capricant au sort de Melle de Montpensier 🙂 Rarement vu un opportunisme pareil. De mieux en mieux, chaque matin… On repart de bonne humeur, au vu de l’étalage indéfini de la sottise des précieuses ridicules (madjanériales, comme dirait la ministre dédiée à la « dépendance »)…
Bàv
Marie Sasseur dit:
à
Entretien avec Bertrand Tavernier à propos de « La Princesse de Montpensier »
JC..... dit:
à
J’adore les précieuses ridicules, tout en appréciant admirativement la verve des précieux ridicules…
Janssen J-J dit:
à
@ jissé, ça nous fait 81 balais, si on décompte à peu près… Tu m’étonnes que la mantule fait des hoquets, guy ! Bàv au clube du 5e âge de pkrl. Y’a point de honte à être devenu un vrai facho à 7 âjla. C’est le lot du plus grand nomb’ des beaufs, hélas. Mourir d’Zemmour. Quelle faim d’la fin !
Jibé dit:
à
JJJ je ne sais pas ce qu’est devenue rose, ce que je sais par contre c’est que la haine vs les « vieux » sur ce fil est due à la konnerie et à la hantise de vieillir. Qu’ils et elles se rassurent, sauf mort prématurée, ils resteront des kons.
Les périples que nous fait partager Jacques Abeille ds le cycle des contrées sont incroyables et tout à fait crédibles; les Barbares, la Barbarie, quand le héros se retrouve face à la porte des Ténèbres, par exemple, c’est de la poésie dure comme du granite. François Schuiten en a fait une BD aussi, très réussie, pour les amateurs du genre.
et alii dit:
à
oh Marie Sasseur que vous etes coriace!
au début, je me disais qu’on ne s’en remettrait pas ; que vous nous achèveriez ;c’était terrible ; avec ce pauvre monsieur court qui tenait les barricades avec une énergie sacrificielle incomparable ;
je nous voyais tous nous effondrer dans cette tempête sans l’ Ossian digital qui seul vous ferait capituler;
allons, Marie Sasseur,remettez-vous, comme disent les provençaux; remettez vous; gardez-en pour le printemps!il en faudra encore!
bonne journée, je vais essayer de me réveiller
Marie Sasseur dit:
à
Bonjour Et Alien, voilà que je cherchai la porte de sortie de ce bouiboui ou des vessies ornent comme des lanternes, et vous me tenez l’huis.
Il faut savoir se battre pour ce en quoi on croit, et ce qui nous a fait.
Je ne me battrai pas contre le mensonge, mais défendrai l’intelligence.
Permettez encore un lien, pour ceux qui ne connaissent pas la Louise, les préservant de payer trop cher pour des conneries.
Ce documentaire date de 1979, soit bien avant la thèse de M.Huchon.
Je serai à Marseille cet après-midi, souhaitez moi de résister au vent mauvais !
bouguereau dit:
à
Permettez encore un lien
ça pactise dans la loge à cochons pour toujours plusse de lisier
bouguereau dit:
à
la hantise de vieillir
un spectre hante l’europe..no counetri for old mêne..son sanglot à jicé c’est de devoir laisser toutes ses femmes à mohamed et mamadou..vdqs..et dsk!
bouguereau dit:
à
François Schuiten
..moi il m’emmerde trés sévérement ..je sais c’est pas bien de dire ça..mais j’ai peu de vrai dégout..et c’est mon droâ!
bouguereau dit:
à
J’adore les précieuses ridicules
moi haussi..j’aime le lusque et la mollesse..tout honnête homme a de tels sentiments quelle dit alesquia
Jazzi dit:
à
« Les Jardins Statuaires », un beau titre, qui m’interpelle, d’un auteur dont je n’avais jamais entendu parler auparavant…
bouguereau dit:
à
Mourir d’Zemmour
comme ça frait une bonne affiche quil dirait gueubèls l’oeil briyant..mais voilà.. »dans ce pays » on crève de politikal correctnesse quil lui repondrait kabloom
bouguereau dit:
à
« Les Jardins Statuaires », un beau titre
je partage..mais c’est pas cquon croit..ses trucs de cul minterpelle..je connais pas..polo doit havoir tout lu..patience
bouguereau dit:
à
Que l’Année du Tigre soit favorable à nos amis chinois !
en poudre havec dla corne de rinocéros dans du bouillon de pangolin..je bande qu’il disait confucius
bouguereau dit:
à
personnage éminemment combustible, un libraire du Moyen-Age
tiens meussieu courte une tranche de lien
https://pictojam.com/p/medieval-branding-modern-day-logos-re-imagined-in-medieval-style-by-ilya-stallone
bouguereau dit:
à
pour starbuck y se fait pas chier..forcément..l’hestoire de ce logo est exemplaire..mais j’ai pas ltemps..jai laissé ma bite et mon couteau à turin
Phil dit:
à
La Princesse de Montpensier..
dixit l’arpette monte en chier du lien sur le prestigieux blog à passou. Achetez un filtre, dear passou, le brevet des collèges c’est la porte à gauche
Marie Sasseur dit:
à
Et pour le cap de chaudronnier, resté au niveau 5eme g, c’est la porte du vieux philopede, qui en chie et n’a plus de couche.
Marie Sasseur dit:
à
Bonus: Le film de Tavernier est un must du genre fin’amor … et quand le chevalier se présente sous les traits de Gaspard Ulliel, on comprend que des nombres complexes, la partie la plus intéressante est la partie imaginaire…
Oublié de préciser my private joke, il n’y a pas de raison que seul Et Alien ait compris.
« La première apparition d’une racine carrée de nombre négatif conçue comme une quantité impossible mais manipulable se trouve dans l’œuvre de Cardan en 1545. Mais c’est Raphaël Bombelli qui étudie ces quantités sophistiquées de manière rigoureuse en 1572 dans son Algebra, ce qui en fait selon Flament le créateur indiscutable des nombres complexes[8]. C’est également Bombelli qui les utilise pour la résolution de l’équation de degré 3. »
WIKIPEDIA
Phil dit:
à
Je serai à Marseille cet après-midi
Jetez-vous dans le vieux porc, dear sasseur
Marie Sasseur dit:
à
Et alors les vieux infects, plus rien à rajouter ?
Vous avez tous courante ?
renato dit:
à
Tiens bouguereau ! toi aussi t’as un point de chute à Turin ?
Marie Sasseur dit:
à
Un peu de rififi.
« Une histoire … complexe
Les nombres complexes naissent au 16e siècle dans les travaux des mathématiciens italiens qui cherchent une méthode de résolutions des équations du 3e degré.
Dans les premières années du 16e siècle, le mathématicien italien Scipione del Ferro, professeur de mathématiques à l’université de Bologne est le premier à trouver une méthode permettant de résoudre certaines équations du 3ème degré. Longtemps, il conserve secrète sa méthode (comme il est coutume de le faire à l’époque) puis finit par la communiquer à son gendre, Annibal de la Nave, lui aussi mathématicien.
Ce dernier la communique à l’un de ses amis, Anton Maria Del Fiore en 1526, qui garde le secret jusqu’à la mort de Scipione Del Ferro. Par la suite, Anton Maria Del Fiore ne divulgue pas la méthode mais par contre décide de lancer des défis aux mathématiciens (quelques centaines tout au plus à cette époque) en son propre nom sur la résolution de ces équations.
En 1535, Tartaglia (dit le bègue) redécouvre la méthode de résolution de Scipio del Ferro. Il relève alors le défi algébrique et une sorte de duel s’engagea entre lui et Def Fiorre. Chacun déposa une liste de 30 problèmes chez un notaire ainsi qu’un somme d’argent. Celui qui, dans les 40 jours, aurait résolu le plus de problèmes serait désigné vainqueur et remporterait la somme. »
Et dire qu’en France, on en est à supprimer l’accès à des savoirs, pour privilégier des histoires de fond de slip pour branleurs.
JC..... dit:
à
« Et dire qu’en France, on en est à supprimer l’accès à des savoirs, pour privilégier des histoires de fond de slip pour branleurs. » (Queen Marie)
Pas grave ! Supprimer l’accès à la connaissance en mathématiques pour les filles/femmes/ vieilles, c’est leur rappeler où se trouve leur place !
A la cuisine, par Bocuse !
et alii dit:
à
renato,pourriezvous envoyer
Maurice Ohana (1913-1992)
Tombeau de Louize Labé (1990)
pour 12 voix mixtes a cappella
je ne le trouve pas;
merci
renato dit:
à
Une amie a attiré mon attention sur un papier paru sur La règle du jeu, et maintenant je comprends la nature de la lande désolée que nous traversons actuellement : l’Ulysses leur tombe des mains, Proust aussi — et on arrive à une ‘perle’ : celle qui n’arrive pas à lire L’Homme sans qualité et elle croit ne pas avoir réussi la lecture de La Montagne magique. Se le cose stanno così, je comprends l’intérêt que les chaine d’information portent aux petites aigreurs du président Hollande et à tous ce genre de choses.
JC..... dit:
à
Supprimer l’accès aux savoirs, ne serait-ce pas les rendre plus désirables ?
Au lit, par Procuste !
(mort dans son lit, le réducteur des inégalités )
vanina dit:
à
…. »Je tends l’oreille oyant un bruit confus
Ton épérdu aux ténèbres d’Egypte. »
Retour au texte. Si beau,Maurice Scève.
Bloom dit:
à
Hu nian kuai le, la nouvelle année chinoise, celle du Tigre, resonnant bien en-dehors des limites teritoriales en expansion de la Chine pop, dans toute l’Asie du Sud-est, où les diasporas chinoises sont souvent des éléments dynamiques des sociétés (Thailande, Malaisie, Indonésie, Singapour bien sûr et le Vietnam, dans une bien moindre mesure).
La civilsation chinoise existe-t-elle encore? telle est la question que pose Anne Cheng dans ses cours du collège de France. Pour les réponses, voir les conférences passionnantes sur le site du Collège.
En tous cas, l’attractivité de l’Empire du Milieu a fait long feu, question de push out & pull out.
Je ne vous dis pas les démêlés avec l’administration en ce moment…!
Bloom dit:
à
civilIsation
renato dit:
à
Le Tombeau de Louize Labé :
et alii dit:
à
merci renato
et alii dit:
à
soleil vert,
dans le tweet bnf, un message pour vous:
« Les Xipéhuz », considéré a posteriori comme l’un des tout premiers récits de science-fiction https:// gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt 6k8631029p
et alii dit:
à
je veux dire que meme comme « public », je n’ai rien contre une mystification de poètes ,d’artistes;ils obligent les critiques et chercheurs à se dépasser, faire des acrobaties intellectuelles, réviser leurs préjugés -car ils en ont comme tous les humains-cela peut meme leur inspirer des coquineries, mais pourquoi pas? IL Y A DES JEUX COMME LES RALLYES,
les déguisements, un zest de mystères est excellent
pour les méninges;
j’avoue avoir imaginé un « roman » épistolaire, mais il s’écrivait dans un hotel « touristique », et je n’ai jamais réussi à décider où, ce qui était important pour les scènes; mais je m’y suis assez longuement et sérieusement préparée;
bonne suite
lmd dit:
à
J’ai du mal à entrer dans les commentaires sur Louise Labé. J’ai commencé par la lecture, les uns après les autres, de tous les liens proposés par Pierre Assouline dans son article : la longue notice wikipedia, la présentation des Œuvres complètes de la Pléiade, l’examen minutieux de l’exemplaire de l’édition originale 1555, la remarquable étude de Corine Noiret sur le sujet, les 18 contributions de divers érudit SIEFAR rassemblés sous le titre Louise Attaquée. J’ai même poussé jusqu’à la présentation d’ Éloges collectifs de femmes à la Renaissance française (Elianne Viennot).
Je ne vois pas quoi apprendre de plus et je m’étonne que même une inspectrice de l’éducation nationale ait la prétention d’y rajouter quelque chose.
Bref le plaisir avant tout :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_Labé#/media/Fichier:Louise_Labé_je_vis_je_meurs.jpg
Pour François Schuiten, à mon avis c’est un dessinateur appliqué, sans véritable intérêt .
Pour la diminution du nombre des filles qui font des mathématiques au lycée, je ne comprends pas pourquoi c’est la faute de l’Ed. Nat. ? Ça vaudrait la peine d’expliquer.
Pour Irénée devenu docteur de l’Eglise mille huit cent ans après ses études, ça ouvre des perspectives à pas mal de gens, c’est positif. Mais on se demande ce qui lui a pris au Pape ? Quel est l’enjeu ?
pourmapar dit:
à
Le Tombeau de Louize Labé
85 vues
1 août 2014
Culture très pointue!
En huit années, çaa, c’est de la longue vue…
Sinon, lmd, ce post est assez pourri,par ses commentateurs(trices) mêmes, faut-il le dire?
(Je m’en retourne ailleurs.)
MC dit:
à
Les Xipehuz sont parus au Mercure, en petit format, et se trouvent encore…Pour le reste, j’ai le sentiment que Madame de La Fayette, avec son art tout intérieur, se prête mal à la carcasserie taverniesque qui fut quasi conjointe à sa mise au programme de bac, pour laquelle les scolaires furent facheusement mobilisés…
pourmapar dit:
à
Très décousu, du moins.
MC dit:
à
Vous avez raison lmd, le plaisir littéraire avant tout. Pour Irenee, dont le traité a longtemps servi de documentation sur la Gnose en absence de la Bibliothèque de Nag Hammadi, ne pas oublier qu’il exerça à Lyon , et que le prestige de la ville chrétienne a bien besoin d’ être redoré. Ainsi va Bergoglio, honorant un saint qui n’avait pas besoin de lui pour être lu et connu, pour une basse manœuvre , au demeurant peu efficace tant la ficelle est grosse, de politique vaticane ..,
et alii dit:
à
je vois, je vois,vous oubliez que vous avez reçu ça:
« Poète, prends ton luth «
Patrice Charoulet dit:
à
VOITURE ET PORTABLE
Michaël Foessel, normalien , fut reçu en 1997 premier à l’agrégation de philosophie. En 2013, il fut élu professeur de philosophie à Polytechnique, où il succède à Alain Finkielkraut.
Ce mardi 1er février à 13h sur France Culture dans l’émission « La Grande table » il est invité pour parler de son dernier livre.
Au cours de cet entretien, on entend tout à coup ceci : « Je n’ai pas de voiture et je n’ai pas de permis de conduire. » Etrange.
Finkielkraut, son prédécesseur, a déclaré plusieurs fois, n’avoir ni ordinateur, ni téléphone portable.
Pas moins étrange.
et alii dit:
à
« Je n’ai pas de voiture et je n’ai pas de permis de conduire. » Etrange.
on l’a beaucoup entendu!
juste un nom pour la liste :SOLLERS QU4ON VOIT A L’ORDI la minute suivante
DHH dit:
à
Pour tout savoir sur les nombres positifs negatifs rationnels ,irrationnels, imaginaires, complexes, e pi et autres, un indepassable petit livre de vulgarisation écrit avec competence et humour : »Les nombres et leurs mystères », d’Andre Warusfel.
Dans cet univers des nombres qui est un monde foisonnant, un de mes proches travaillait sur « Les grands cardinaux » n’est-ce pas que c’est joli?
DHH dit:
à
je ne connais rien aux peres de l’eglise maisle nom de saint irenée avec ses lion me sont familiers depuis l’ecole primaire grâce à Alphonse Daudet. ,sans doute le cas pour quelques uns ici également
Janssen J-J dit:
à
si tu vas par là, rien n’y résistera !…
Tant qu’on n’aura pas eu un best-seller mondial genre Hermione Potter, on s’en sortira jamais !…, et les macho chagrins, genre Manu Todt, Al Finkie ou Mitch Onfroy, en tireront toujours un inespéré profit, je crains…
https://www.sudouest.fr/culture/litterature/harry-potter-une-saga-sexiste-8016204.php?utm_source=newsletter&utm_campaign=MaNewsletterIdees&utm_term=20220201&utm_medium=email
Phil dit:
à
je ne connais rien aux peres de l’eglise
M. Drillon, autre prestigieux grammairien, n’omettait aucun accent ni majuscule
Janssen J-J dit:
à
@ lmd /// « Je ne vois pas quoi apprendre de plus et je m’étonne que même une inspectrice de l’éducation nationale (?) ait la prétention d’y rajouter quelque chose ». (c-ki, icite, cette IEN ?)
Ah ! que voilà le propos d’un honnête homme ou une honnête femme…, industrieux.se, mais au final pas plus éclairé par tous les trucs consultés, laissés à sa portée. Moij , comme lui.elle, rptv… L’existance (sic) de Louise Labé ? vavions toujours point quoi en penser au bout de 5 jours… So what ? Faut-il en penser quelque chose, du reste, D…. de ce si futile rififik germanopragmatin, au lieu de prier Jésus-Christ deux fois par jour pour notre salut-salut, hein ?
D. dit:
à
Moi non plus, Patrice Charoulet, je n’ai ni ordinateur ni téléphone portable et je m’en porte très bien.
Janssen J-J dit:
à
@ Je serai à Marseille cet après-midi,
C’est ça, allez donc y ramasser les poubelles, ça vaudra mieux et sera bin plus utile à la rdl… Courage, masseure, on est toutes solidaires avec floflo et les copines de Ouistreham, hein !
renato dit:
à
« … je n’ai ni ordinateur… »
Pourtant les traces sont sur la scène du crime !
et alii dit:
à
pères de l’église:
le mari d’une amie était un ancien pasteur spécialisé en patristique;défroqué, il a enseigné les lettres et s’est mis à la psychanalyse au galop parce qu’il avait un fils autiste, et que sa femme avait du être électrochoquée:ne regrettez rien!
Janssen J-J dit:
à
@ D et PC, moi j’ai un ordi fixe (pour l’rdl) mais pas de téléphone portable. Je m’en porte assez bien, car j’ai enocre la chance de pouvoir manger 2 fois/j plutôt convenablement, malgré l’inflation frappant les produits alimentaires de base chez Leclerc. Je ne demande pas qu’on me plaigne, notez bien.
et alii dit:
à
ici, je n’ai plus de téléphone portable;ça ne me manque pas beaucoup;et je ne conduis plus ; c’est assez comme ça
et alii dit:
à
sue le timbre, juste au-dessus de « phil poste », il y a un motif doré: que voyez -vous ;j’ai d’abord pensé une tête de mort, mais j’en doute beaucoup
Janssen J-J dit:
à
(@ au mari d’une amie) Tout le monde sait bien que les curés défroqués s’évacuent toujours vers la psychanalyse lacanienne, à cause de leurs fils et femme un brin déjantoyés. Quelle misère que la Patristique, Patrice, rptv !
***J’avions aussi beaucoup d’ami.es dans la vie, jmb. Et toua, t’en as combin, au jusss ?
renato dit:
à
Vincenzo Galilei :
Jazzi dit:
à
Non, pas une tête de mort, et alii, mais une tête cornue = diablotin ?
et alii dit:
à
la femme du « défroqué » admirait son mari (bien qu’il l’eut trompée , mais il revint!)et travaillait pour la CIMADE
Jazzi dit:
à
Là, on voit mieux, et alii !
https://payload.cargocollective.com/1/9/301216/11538827/Louise-Labe-1_2_800.jpg
et alii dit:
à
merci,jazzi
lmd dit:
à
…Non, pas une tête de mort, et alii, mais une tête cornue = diablotin ?
De moins paresseux lisent les liens proposés en plus de simplement y piocher des CC :
«Mireille Huchon affirme que, dans le portrait de Pierre Woeiriot, la présence d’une petite Méduse assimile Louise Labé à la créature mythologique (ce qui ne va pas de soi), on ne saurait en déduire que la décrire ainsi est « dévalorisant, à coup sûr ». « Le mythe de Méduse, prototype de la cruauté féminine, est souvent utilisé par les poètes pétrarquistes […] depuis Pétrarque.»
et alii dit:
à
Louis XIII jouait du luth, enfant
et alii dit:
à
Outre le répertoire défendu, qui se soucie du luth aujourd’hui ? Louis XIII de son vivant le considérait comme le lieu de sa retraite, où ni Marie de Médicis ni Anne d’Autriche, la mère et l’épouse, ne furent acceptées pour y coucher. Emblème de son tempérament solitaire voire saturnien, le luth retient l’intérêt du roi, incarne même au plus près son goût le plus personnel. Excellent luthiste, offrant pour ses intimes des concerts privés, Louis XIII n’autorisait pas les femmes, trop bavardes, trop inattentives… il y invite d’excellents joueurs de luths tels M. de Mortemar et M. de Schomberg.
http://www.classiquenews.com/dossier-le-luth-en-france-au-xviieme/
et alii dit:
à
A l’époque de Louis XIII, la musique est un exercice privé ; avec Louis XIV, elle est l’élément central de la propagande royale. Quand Rameau s’affirme à l’opéra avec son premier opus Hippolyte et Aricie (1733) au début des années 1730, le luth est devenu hors d’âge, un art du passé. Son jeu se perpétua cependant grâce aux Huguenots français qui l’avait cultivé ; contraint à l’exil dans les pays germaniques du nord, ils développèrent bientôt une école particulière que l’Autriche sut aussi féconder jusqu’au plein XVIIIème : c’est le sujet du cd « Austria, 1676 », publié par Miguel Yisrael en 2012 qui y révélait ainsi une prodigieuse école du luth autrichienne, dont les compositeurs sont Wolff Jacob Lauffensteiner (1676-1754), Johann Georg Weichenberger (1676-1740).
M.ISRAEL
Jazzi dit:
à
La méduse mythologique n’est pas cornue mais a une chevelure pleine de serpents, lmd…
Alexia Neuhoff dit:
à
« L’existance (sic) de Louise Labé ? vavions toujours point quoi en penser au bout de 5 jours… So what ? »
Cher JJJ, est-il réellement nécessaire de lever le voile sur cette énigme ? Je comprends qu’elle puisse susciter l’engouement des spécialistes de la littérature du XVIème siècle et alimenter disputatio, controverse… Les amateurs trouveront ses « œuvres complètes », en poche, chez GF poésie Flammarion (pour quelques euros). Au demeurant, le dossier de P. Assouline ne manque pas de qualité. A ceci près qu’il le saccage avec des références au féminisme contemporain. Mais, c’est bien connu, la peur est mauvaise conseillère, celle qui étreint les masculinistes les fait dérailler.
renato dit:
à
Ne pas oublier qu’avant la punition d’Athéna, Méduse fut une belle femme.
lmd dit:
à
Jazzi, Cce n’est pas moi qui le dit mais Mireille Huchon chez Wilki.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Louise_Labé_by_Henri-Joseph_Dubouchet.jpg
Voilà un argument pour démolir sa théorie, elle ne sait pas reconnaitre une méduse d’un méchant diablotin. On ne peut pas tout savoir, c’est bien connu.
MC dit:
à
Surtout, n’a pas l’œil de Frances Yates qui veut….
bouguereau dit:
à
A ceci près qu’il le saccage avec des références au féminisme contemporain.
Pourquoi se priverait-on de savourer l’exquise puissance d’illusion dont use le langage poétique ?
pépèpe alesquia..l’autrice n’est pas plusse un personnage de son roman que l’auteur..qui étant madame bovary montrerait encore sa puissance génesique..la défense et hillustration de la littérature de lassouline n’est pas un rempart pour tous
bouguereau dit:
à
Voilà un argument pour démolir sa théorie
théorie..il suffit de l’hinverser sur un male fort établi mais dont la bio ne serait pas certaine pour faire un symétrique qui fleurerait le parti prix ridicule..est ce que cela a un sens? en aurait plus par exemple que les gesticulation d’un dracul voyant tout une ribambelle d’auteur judaisant en secret..essayé de mettre tout ça sur le curseur hypersessuel..à la nitzslche..et vous verrez la lumière..en clair « les classiques » n’hésitent jamais
et alii dit:
à
je crois qu’il est judicieux d’inscrire en horizon le féminisme de notre temps;c’est pourquoi je viens de faire quelques recherches pour réveiller ma mémoire sur JELINEK
renato dit:
à
Ni Méduse ni diablotin, mais banalement un élément décoratif grotesque. On peut arriver à Méduse si on regarde le portrait (regard et position de la bouche) du point de vue du mâle qui craint la castration.
renato dit:
à
Oups !
… si on regarde le portrait… de Louise !
bouguereau dit:
à
du point de vue du mâle qui craint la castration
tu vas pas faire ton psychanaliss qui reboute les autiss a coup de manman à sécateur rénateau..oublie moi tout ça a turin
renato dit:
à
Jelinek :
https://lesempio.blogspot.com/2010/10/elfriede-jelinek.html?q=jelinek
bouguereau dit:
à
JELINEK
mon dieu quelle horreur..même en mangeant des bratwurst à la tarmou qu’il dirait dirfilou
renato dit:
à
Donc, tu crains la castration, bouguereau.
Patrice Charoulet dit:
à
BIBLE
L’Ancien testament a été écrit en hébreu. Parfait. Zéro problème pour la religion juive.
Le premier Nouveau testament qu’on a retrouvé est écrit…en grec. Immense problème. Luc, Marc et les autres étaient-ils des Grecs et écrivaient-ils en grec ? Non. Ce qu’ils ont écrit dans leur langue n’a pas survécu !Très fâcheux pour les gens qui sont chrétiens de ne pouvoir se fonder que sur une traduction.
Or, comme on le sait, « Traduttore, traditore ». Pour une religion, tout ça fait un peu désordre ;
manque de sérieux.
D. dit:
à
Mon ami Puck n’a pas non plus Internet d’après ce que j’en ai retenu, essentiellement parce que ce genre de technologie le dépasse, d’après ce que j’en ai retenu. Il met plusieurs minutes avant de trouver le A sur le clavier et, quand il appuye dessus avec crainte, ça fait un Z. D’après ce qyye je ai reyentu.
renato dit:
à
Patrice Charoulet. Le nom d’Irénée est apparu souvent, ici, ces derniers jours. Or, pour Irénée, la vérité est garantie par le fait que les apôtres, qui avaient vu les miracles et la résurrection de Jésus, avaient ensuite transmis leur enseignement à leurs successeurs sans le modifier. D’où la communion avec Rome qui garantit que les Églises individuelles restent dans la communion de la vraie doctrine.
Anthime dit:
à
Charoulet est fasciné par les « premiers à l’agrégation », les « caciques », « les premiers de cordée »…
Admiration immature, trauma narcissique non résolu.
Janssen J-J dit:
à
@ Au demeurant, le dossier de P. Assouline ne manque pas de qualitéS. A ceci près qu’il le saccage avec des références au féminisme contemporain.
____
Yes, chère AN mais reconnaissez que sans cette délibérée stratégie de « saccage » (*), ce billet aurait fait un nouveau flop monumental. Car, frinchemint, jmg, les seiziémistes (?) à l’heure du covid à Lyon, n’auraient-ils pas d’autres abbés à fouetter que de spéculer sur le genre trans-collectif des pléiadins médusé.es ? :(!):
—
(*) disons plutôt/// … d’aliments d’appât au service d’une économie libidinale de l’attention par le dénombrement hebdomadaire des divers clics et messages des blogs littéraires de la toile afin de mesurer le prestigieux pouvoir d’influence de leurs tôliers respectifs ///
Janssen J-J dit:
à
@ D’après ce qyye je ai reyentu.
les ZI grecs qui se foutent des ZA et des ZED, c’est pas la faute aux traducteurs, mais aux correcteurs, pardine !…, c’est bin coYnnu, l’histoire du boukémissaire technologique, peut pas se rebeller, hein ?…
OZYMANDIAS dit:
à
André Miquel, le grand arabisant, mon cher Maître, vient de publier à 92 ans « Avec la Bible, au fil des jours » aux éditions du Cerf.
Ainsi que le cerf du Psaume 41 qui cherche l’eau vive, moi aussi je cherche à rencontrer de nouveau André Miquel que je n’ai plus revu depuis douze ans.
Il me reste – heureusement pour moi – son dernier livre à lire et tous ses autres ouvrages, lus et relus régulièrement, des viatiques d’amitié et de fidélité.
et alii dit:
à
MEDUSE
ON VOIT BIEN LE GORGONEION PLACe comme sur le timbre
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/9b/Athena_1373-R.jpg/220px-Athena_1373-R.jpg
Janssen J-J dit:
à
@ Admiration immature, trauma narcissique non résolu.
oulà !… ça dévoile sec et sauvage, le psy-show, vertudiène, d’soir !
lmd dit:
à
L’évangile de Luc est réputé avoir été écrit en grec par quelqu’un dont c’était la langue usuelle.
Les évangiles de Matthieu, de Marc et de Jean sont aujourd’hui eux aussi réputés avoir été écrit en grec.
Peut-étre, monsieur Charoulet, devriez-vous vérifier(à moins que vous ne sachiez pas accéder à Wikipedia)
Janssen J-J dit:
à
charoule, il attend que tout le monde y mâche la job… avez bin du mérite de la guider, lmd !
Terz’oune va y donner un stage de wiki, bintôt, kaladi à bonne CT, d’après.
B dit:
à
Un compositeur du XVI ème, voir programme Fr Musique à 13h pour en découvrir plus. Rarement cité, peut être rarement joué
et alii dit:
à
MONSIEUR CHAROULET,
un professeur de philosophie tres célèbre -et qu’on peut dire philosophe, dit plusieurs fois à son séminaire « on parle grec ,ici » ;c’est peut-etre une »école » ,tradition » à laquelle vous gagneriez à vous faire? (ce n’est qu’une suggestion)
Alexia Neuhoff dit:
à
Je suis toujours frappée de constater que le machisme (voire le masculinisme) consubstantiel à certaines cultures ne s’émousse en rien quand bien même les rivages orientaux ont été quittés depuis longtemps. Il se pourrait même qu’il se renforce dans ce dépaysement. Etrange…
et alii dit:
à
sur l’énigme, il me semble qu’il faut prendre ces « histoires » comme elles nous viennent et conserver les « gestes » avec leurs contradictions, leurs convergences et surtout quand on essaie de s’y mesurer, que ce soit comme poète, ou que ce soit comme « amant-e »;et on laisse tomber quand on n’en a
plus besoin (qu’on peut dormir en paix!)
renato dit:
à
Gustave Klimt. 1902. Détail de la ‘Frise Beethoven’ dans laquelle on peut admirer les trois gorgones. Österreichische Galerie Belvedere, Vienne.
et alii dit:
à
cela dit, on vient de me confirmer une personne positive ;or elle était hyperprudente donc soyez vigilants
B dit:
à
La prédominance masculine prédomine dans toutes les cultures, on aime à lire des femmes qui valent mieux que leurs confrères s’il en existe pour les qualités incriminées qu’elles aient accédé ou non à un pouvoir. Le genre humain dans son ensemble mériterait une réforme. Que leur reprochez vous, AN, qui ne se rencontrerait que chez eux en dehors des rapports sexuels de force?
renato dit:
à
Raffaella Aleotti :
et alii dit:
à
renato, »terrifiant », c’était le fil précédent; mo, je veux bien dormir
renato dit:
à
Vittoria Aleotti :
renato dit:
à
Sulpitia Lodovica Cesis :
et alii dit:
à
je l’avais déjà dit:en ce moment de nombreuse vidéos du milieu sous marin avec des méduses très belles?
Est ce que ça a un rapport avec les féminismes ?
UNE INVASION idéologique? FAUT-IL Y VOIR UNE MENACE ?
DE CLOPINE?
renato dit:
à
Claudia Sessa :
et alii dit:
à
PROLIFÉRATION DE MÉDUSES: LA FAUTE AU RÉCHAUFFEMENT DES EAUX
https://www.bfmtv.com/societe/proliferation-de-meduses-la-faute-au-rechauffement-des-eaux_AV-201808030101.html
renato dit:
à
Alba Tressina :
puck dit:
à
je sais pas qui a dessiné ce timbre, mais le type il s’est paluché sur son luth : le luth à 10 choeurs n’existait pas à la renaissance du temps de la Louise vu qu’il n’est apparu qu’au début du 17è, en plus le nombre de chevilles est pair alors que le luth renaissance a une chanterelle unique.
puck dit:
à
le type qu’a fait ce timbre il aurait dû mettre une Fender Telecaster ou une Martin D45 comme celle de Neil Young à la place de son luth que c’était moins pire que se planter sur un luth qui n’existait même pas à l’époque de Zeuloui.
puck dit:
à
en plus ce truc à sa gauche qui est supposé représenter la cathédrale Saint Paul lui ressemble autant que s’il avait pris pour modèle l’Arc de Triomphe.
puck dit:
à
en plus le fait de l’entourer de roses c’est quasi une injure quand on sait que Maurice Scève insiste bin et à plusieurs reprises sur le fait qu’elle y était allergique, les roses ça la faisait éternuer.
bouguereau dit:
à
ta gueule charoulet
puck dit:
à
en plus il met des roses sauf que les feuilles ne correspondent pas à des feuilles de rosiers, mais bien plutôt à des aubépines.
bouguereau dit:
à
il est vrai que rénateau est sur la truie..hou l’hinverse..enfin ça n’a aucune himportance
puck dit:
à
non je suis désolé mais ce luth a une chanterelle double ! c’est une hérésie du représenter un luth soit disant renaissance avec une chanterelle double !!!
puck dit:
à
que quelqu’un demande à passou d’enlever avec photochope une corde à ce luth !!! c’est insupportable !
puck dit:
à
ce timbre est à l’image des problèmes de la poste ! il suffit de mettre les pieds dans un bureau de poste pour voir que c’est le bordel que limite on a envie de baffer tous ceux qui travaillent.
et je m’étonne qu’à ce jour personne n’est allé dans un bureau de poste pour y dégommer tout le personnel à la mitrailleuse lourde !
puck dit:
à
alors je veux bien que pendant ce temps on discute de l’existence de Louise Labé laors qu’on ferait mieux de discuter de ce qui cloche dans les bureaux de poste !
puck dit:
à
ta gueule greubou tu m’empêches de réfléchir.
on discute de trucs sérieux comme le nombre de cordes sur luth renaissance alros viens pas faire chier avec tes conneries stp !
Marie Sasseur dit:
à
Cette présentation minutieuse des editions originales de l’oeuvre de Louise Labé suffit à elle seule à démontrer le délire total de la dame Huchon.
Il y a eu plusieurs éditions 1555, 1556, qui ont fait l’objet de corrections.
Et parmi les correcteurs…
« Jacques Peletier du Mans (1517-1582) occupe une place de choix. Il est à la fois poète et mathématicien. On le considère comme le précurseur de François Viète (1540-1603) dont la révolution algébrique découle d’une question de notation des symboles mathématiques. Peletier du Mans, autrefois proche de Marguerite de Navarre lors de son séjour à Paris, s’était installé à Lyon à la fin de 1553. Ses liens avec Maurice Scève et Jean de Tournes furent étroits ; il était le professeur de mathématiques du fils de ce dernier. Il signe d’ailleurs de son nom l’une des pièces des Escriz. Après la mort d’Antoine du Moulin, Peletier occupa quatre ans durant la place de correcteur d’imprimerie dans l’atelier de Jean de Tournes, au moment précis où s’imprimaient les Euvres de Louise Labé. »
On y apprend que Pierre Bergé disposait d’un des rares exemplaires d’époque.
Passou ne pouvait décemment pas proposer cette somme d’intelligence ( 600 euros) à des vieux infects qui ont perdu tout discernement.
Autant leur refiler un Gallimard en carton a 49 euros.
« Bref le plaisir avant tout : »
????
Sont où les textes de la Louise ?
Jean Langoncet dit:
à
@le type qu’a fait ce timbre il aurait dû mettre une Fender Telecaster ou une Martin D45 comme celle de Neil Young à la place de son luth que c’était moins pire que se planter sur un luth qui n’existait même pas à l’époque de Zeuloui.
Incidemment, keupu, les modos préfèrent manifestement la version originale de l’album, enregistrée à Nashville, à la version acoustique enregistrée lors de la tournée anglaise de 66 et postée hier soir ; ils n’ont pas tout à fait tort
https://www.youtube.com/watch?v=AwuCF5lYqEE
Jean Langoncet dit:
à
Dylan de Duluth a signé la ballade
Claudio Bahia dit:
à
@ Bloom
merci pour toutes ces émouvantes informations sur le bloody sunday de 1972 et le hunger-strike history de 1981, et pour le lien dont j’ai lu toutes les pages « adjacentes ».
Tout cela me fait me remémorer Mme Tahtcher, quelques mois après avoir laissé mourir ces 10 prisonniers, s’est mise à pleurer et implorer l’aide internationale pour qu’on retrouve son fils perdu dans le désert algérien (perdu par sa propre faute, il s’était autoproclamé navigateur du team qui participait au Paris-Dakar). le président Mitterand avait envoyé des avions, son compadre Reagan envoyait un message de soutien, bref c’était la big catharsis; elle a fait envoyer son mari implorer les algériens qui ne voulaient rien faire temps que on ne leur demandait pas de l’aide, et quelques heures après ce minable était retrouvé. Non, je n’oublierai jamais ces larmes après son inflexibilité et son insensibilité totale à laisser mourir de faim ces irlandais qui ne voulaient pas être traités de criminels.
Je sais cela car je me trouvais en suisse entre 1980 et 1984, et j’avais suivi cette affairee (sans compter les Malvinas quelques mois plus tard)
Damien dit:
à
« L’évangile de Luc est réputé avoir été écrit en grec par quelqu’un dont c’était la langue usuelle. »
Luc était un lettré. Il n’était pas juif. Il a écrit en grec, sans doute, malgré ce qu’en disait Tresmontant, le théologien. On sent chez Luc un écart avec le judaïsme, qui pervertit le message originel du Verbe, mais, du même coup, invente une religion nouvelle. C’est trop aventureux pour moi, qui en suis resté à mon judaïsme natal.
renato dit:
à
Dorothy Parker :
Nicolas dit:
à
La tyrannie de l’air du temps, c’est bô. Une petite pléiadification en toute mauvaise fois ça peut pas faire de mal et ouvre la voie toute tracée à notre cher plus grand écrivain de tous les temps ! En annexe y’aura des prospectus Lidl et des photos de robe Kookaï, mdr
Nicolas dit:
à
Un peu de dignité ! Merde !
Marie Sasseur dit:
à
« Entre 1530 et 1560, les plus grandes maisons de marchands-libraires sont les lyonnais Vincent et Senneton, les dauphinois La Porte (qui emploient notamment François Fradin), les Rouille de Touraine, les piémontais Gabiano, et les florentins Giunta[10]. Les plus prolifiques et novateurs sont Sébastien Gryphe, bientôt suivi par les Jean de Tournes »
« À la tête d’une minorité de ces ateliers se trouvent des « imprimeurs libraires » qui pratiquent leur propre politique d’édition. Ils impriment et diffusent les ouvrages de leur choix.
Le plus réputé d’entre eux est Sébastien Gryphe. En 1528, il introduit le format de poche utilisant les caractères italiques, inventés en 1501 par Aldo Manuce, un imprimeur vénitien. En 1532, il éditera pour François Rabelais, des traductions médicales d’Hippocrate, de Claude Galien et de Giovanni Manardo.
Dans ses ateliers, Gryphe forme Jean de Tournes, qui, établi plus tard à son compte, travaille avec de grands poètes : Antoine Du Moulin, Maurice Scève, Louise Labé, Joachim Du Bellay ou encore Olivier de Magny. »
« À la tête du plus grand nombre d’ateliers se trouvent des « maîtres-imprimeurs » qui travaillent essentiellement sur commande pour des marchands libraires (ceux qui financent les éditions et qu’on appelle aujourd’hui des éditeurs). Ils sont tenus à respecter des délais, ce qui implique, pour les compagnons qu’ils emploient, des horaires de travail très lourds. »
« Le déclin de l’imprimerie-édition à Lyon s’amorce autour des années 1560. En plus de difficultés sociales et économiques croissantes vont s’ajouter des difficultés d’ordre politique.
De nombreux éditeurs et ouvriers du livre sont protestants. La ville, aux mains des insurgés réformés en 1562, est reprise par les catholiques. Les imprimeurs fuient alors vers les Pays-Bas ou Genève, nouvelles capitales de l’édition européenne. Toutefois, l’imprimerie lyonnaise de la fin du xvie siècle, encore mal connue et peu étudiée, reste vivace et novatrice. »
Wikipedia
D. dit:
à
Tu sais quoi, Puck ? Tu devrais essayer « raclure de Greubou ». Ça aurait plus de portée.
puck dit:
à
terezoune on s’en que tu t’impliques à fond dans les articlapassou, comme attitude positive je trouve que c’est bien.
puck dit:
à
je vais faire pareil ! dans l’article wiki sur l’amour courtois on peut lire :, deux points, j’ouvre les guillemets :
« on mesure tout l’engagement, voire toute la dévotion, que représente à cette époque l’amour courtois, quand on prend conscience que les femmes se lavaient la foufounette tous les 36 du mois ».
effectivement, d’ailleurs pas besoin d’être un grand spécialiste de l’histoire de la chrétienté pour savoir que le nombre de prêtres a commencé à chuter quand les femmes ont commencé à prendre des douches.
D. dit:
à
Je ne comprends pas ton dernier commentaire, Puck.
puck dit:
à
D. je t’aime bien, tu sais que t’es mon seul ami ici, et moi aussi je te comprends bien.
greubou je le comprends pas.
d’ailleurs je comprends pas les journalistes, comme cet imbécile qui fait une enquêtes sur les maisons de retraites et le ephad, ce bolchévique enragé il découvre que les vieux on les maltraite pour refiler plus de pognon aux actionnaires : bonjour le scoop, les patrons des ephad ils veulent pas que ce secret soit révélé (alors que tout le monde est au courant) du coup ils proposent je sais pas combien de millinos à ce journaliste pour qu’il arrête son enquête et ce couillon de journaliste au lieu d’empocher le pognon il continue pour révéléer au grand jour ce que tout le sait depuis belle lurette !
on vit dans un monde fous…
j’espère qu’ils vont pas le louper quand il va se retrouver dans sa maison de retraite cet imbécile de journaliste ! pas sûr qu’il ait droit à son plateau repas tous les jours et ce sera bien fait pour sa tronche.
D. je te le dis le monde il tourne pas rond.
puck dit:
à
D. dit: Je ne comprends pas ton dernier commentaire, Puck.
»
désolé D. j’aimerais t’expliquer, mais je suis pas le mieux placé pour t’expliquer.
Marie Sasseur dit:
à
http://michel.balmont.free.fr/louise/textes/testamen.html
Le testament de Louise Labé
Au nom de Dieu, Amen.
A tous ceux qui ces présentes lettres verront, Nous, garde du scel commun royal, establi aux contrats du bailliage de Mascon et Senechaussée de Lyon, sçavoir faisons que, par-devant Pierre de La Forest, notaire et tabellion royal à Lyon, dessoubs signé, et en presence des tesmoins aprez nommez, a esté presente dame Loyse Charlin, dite Labé, veuve de feu Sire Ennemond Perrin, en son vivant bourgeois citoyen habitant à Lyon, laquelle, faisant de son bon gré et ame pieuse et pure volonté, sans force ni contrainte, mais de sa liberale volonté, considerant qu’il n’est rien de si certain que la mort, ni moins incertain que l’heure d’icelle, ne voulant de ce monde deceder sans tester et ordonner des biens qu’il a plu à Dieu lui donner en ce mortel monde, afin que, aprez son decez et trespas, différend n’en advienne entre ses successeurs : A ces causes et autres considerations à ce la mouvant, ladite testatrice, aprez avoir revoqué, comme elle revoque, casse et adnulle tous et chascuns ses aultres testaments qu’elle pourroit avoir fait de bouche ou par escript, et aprez avoir deciaré comme elle declare que ce present testament soit valable par forme de testament nuncupatif, testament solempnel, par forme de codicille, donation à cause de mort, et autrement comme mieux il pourra et debvra valoir selon les droits, loix canoniques et aultres us et coutumes introduits en faveur des testateurs, a fait son testament et ordonnance de derniere volonté de tous et chascuns ses biens, meubles et immeubles presents et advenir quelconques, en la forme et maniere qui s’en suit :
Et premierement, ladite testatrice, comme bonne et loyale chrestienne, a recommandé son ame à Dieu le createur, le priant par la mort et passion de son seul fils Jesus Christ, recepvoir son ame et la colloquer en son royaume de Paradis, par l’intercession de sa tres-sacrée mere, saints et saintes, et pour à ce parvenir s’est munie du seing de la croix †, disant : Au nom du Pere, du Fils et du Saint Esprit.
Item ladite testatrice, au cas qu’elle decede en cette ville de Lyon, eslit la sepulture de son corps en l’eglise de N.-D. de Confort, et où decedera ailleurs, veult estre enterrée en la paroisse du lieu où elle decedera, et veult estre enterrée sans pompe ni superstitions, à sçavoir de nuict, à la lanterne, accompagnée de quatre prestres, outre les porteurs de son corps, et ordonne estre dites, en l’église du lieu où elle decedera, une grande messe à diacre et soubsdiacre, et cent petites messes continuellement jusque à huit jours aprez son decez, et veult que semblable service soit fait l’an revolu de son decez, et donne à l’eglise où elle sera enterrée la somme de 100 livres pour une fois, à sçavoir : 25 livres pour faire lesdits services, et le reste pour employer en reparations, laquelle somme elle veult estre payée auxdits desserviteurs, à sçavoir 12 livres 10 sols aprez son decez, aultres 12 livres 10 sois pour ledit service, avec le surplus desdites 100 livres pour lesdites reparations, dans l’an aprez son decez que ledit service sera fait.
Item ladite testatrice, esmeue de devotion, a doté, fondé et legué à ladite eglise de Parcieu en Dombes une pension annuelle et perpetuelle d’une asnée vin et une mesure bled froment, bon, pur et marchand, mesure dudit lieu, laquelle pension elle impose sur sa grange et tenement qu’elle a audit lieu de Parcieu en Dombes, et veult estre payée aus Srs desserviteurs par chacun an, à chacune feste de St Martin d’hiver, à commencer à la prochaine feste de St Martin aprez le decez de ladite testatrice, à la charge que lesdits desserviteurs et leurs successeurs seront tenus dire et celebrer perpetuellement par chacune semaine, une messe basse en ladite eglise à son intention, et de ses parents et amys, à commencer dans la semaine aprez son decez.
Item ladite testatrice, pour charité, pitié, aumosne, a donné et légué aux pauvres la somme de 1000 livres de fonds, avec les dons au proufit de cinq pour cent ou aultre proufit qu’il plaira au Roy donner à cause de ladite somme, et icelle prendra sur le crédit de plus grand somme qu’elle a au grand party du Roy, soubs le nom du Sr Thomas Fortin (ou Fourtin), et duquel elle a cedulle, lequel credit doibt estre assigné sur la ville de Rouan à raison de cinq pour cent, laquelle somme de fonds ou dons et revenus ladite testatrice veult estre distribuée aux pauvres par ledit Fortin, lequel elle prie d’en prendre la charge, et aprez le decez d’icelui Fortin, et où ladite somme par lui n’auroit pas esté distribuée, en laisse la charge aux recteurs de l’Aumosne Generale de ceste ville de Lyon, ainsy que lesdits Fortin et recteurs verront estre plus charitable.
Item ladite testatrice a donné et legué, pour aider à marier trois pauvres filles, à chacune la somme de 50 livres tournois à prendre sur les premiers deniers de la rente du reste de sondit credit du Roy, en laissant la nomination et election, distribution et delivrance desdits deniers, ladite testatrice en laisse la charge aux sieurs recteurs de l’Aumosne Generale de Lyon.
Item ladite testatrice a donné et prelegué en preciput et advantage à Pierre Charly, dit Labé, son nepveu et l’un de ses héritiers aprez nommez, le reste des deniers que icelle testatrice a audit grand party sous le nom dudit Sr Thomas Fortin, qui est tout ce qui reste, desduit les 1000 livres léguées auxdits pauvres, et les 150 livres tournois pour les dons léguez pour marier pauvres filles, pour dudit reste d’iceluy crédit, tant de principal que de dons, faire et disposer par ledit Pierre Charly comme de sa chose propre, et sans qu’il soit tenu le rapporter ou conférer à la masse d’hoyrie de ladite testatrice avec ses héritiers ou coheritiers, le faisant en ce son héritier particulier.
Item ladite testatrice donne et legue à quatre filles d’un nommé Villard de Parcieu, son voisin, à chacune d’elles une robbe jusques à 5 livres tournois, lesquelles leur veult estre délivrées où elles survivront à ladite testatrice, incontinent aprez son decez et trespas, pour une fois, et non aultrement.
Item ladite testatrice donne et legue à Antoinette, femme de Pierre Vaillant, tissotier, jadis servante de ladite testatrice, la somme de 100 livres tournois, laquelle luy veult estre payée pour une fois aprez le decez de ladite testatrice.
Item donne et legue icelle testatrice à une sienne chambriere qu’elle a dit estre nommée Pernette, jeune fille, la somme de 50 livres, laquelle luy veult estre payée pour une fois lorsqu’elle sera mariée ; et, cas demeurant que ladite Pernette decedast sans estre mariée, donne et legue ladite somme aux pauvres à la nomination’ dudit Fortin et, aprez lui, desdits recteurs.
Item donne et legue icelle testatrice à aultre Pernette, sa vieille chambriere, qu’elle tient à la grange de Parcieu, une pension viagere de 10 livres, d’un poinçon de trois asnées de vin et d’une asnée bled froment, le tout bon, pur, net et marchand, mesure dudit lieu, laquelle veult estre payée à ladite Pernette, et tant qu’elle vivra, par sesdits héritiers et substituez ci-aprez nommez, par chacun an à commencer aprez le decez,d’icelle testatrice : déclarant icelle testatrice avoir 18 livres tournois appartenant à ladite Pernette, tant pour reste de ses gages que deniers qu’elle lui a baillez en garde, laquelle somme lui veult estre restituée aprez le decez de ladite testatrice.
Item ladite testatrice a donné et legué à Jaquesme Ballasson, jadis son jardinier, lequel demeure en la paroisse de Parcieu, une pension annuelle et viagere de deux asnées bled froment, bon, pur et marchand, mesure du lieu, laquelle elle veult estre payée audit Jaquesme et à ses enfans, tant qu’ils vivront et non plus aultrement, aprez le decez de ladite testatrice, et veult et entend icelle testatrice que ladite pension puisse estre rachetée par ses héritiers et substituez en payant audit Ballasson ou à sesdits enfants la somme de 100 livres tournois, quand bon semblera à ses héritiers.
Item ladite testatrice donne et legue à Claude Chomel, son serviteur, pour une fois, la somme de 10 livres tournois, laquelle veult lui estre payée aprez son decez, declarant estre debitrice audit Chomel de 30 livres tournois, tant pour reste de ses gages que pour deniers qu’il lui a baillez en garde, lesquelles 30 livres tournois luy veult estre restituées aprez son decez.
Item la mesme testatrice donne et legue à Benoist Frotté, son grangier dudit lieu de Parcieu, la somme de 10 livres, à la femme dudit grangier et à la niece de la grangiere, à chacune une cotte, jusques à 5 livres tournois, lesquelles leur veult estre payées respectivement et aprez son decez.
Item ladite testatrice, pour bonnes considérations à ce la mouvant, a donné et légué, donne et legue par ces présentés, audit Sr Thomas Fortin, marchand Florentin, demeurant audit Lyon, les usufruicts, proufits, revenus et jouissance de la grange et tenement qu’elle a audit lieu de Parcieu, en quoy que ladite grange consiste, soit en mesonnaiges, bastiments, jardins, fonds, heritages et immeubles quelconques, et tant celle où ladite testatrice a coustume habiter que celle où elle tient son grangier, avec toutes les pensions qui sont deues à ladite testatrice audit lieu de Parcieu, que lieux circonvoisins, qui peuvent monter à la quantité de vingt asnées bled par chacun an, ou environ, pour en jouir et user par ledit Fortin et les siens et autres qu’il plaira audit Fortin legataire ordonner aprez son decez, pendant et durant le temps de vingt ans continuels et consecutifs à compter du jour du decez de la dite testatrice : tant seulement et outre ce, donne et legue audit Fortin et aux siens susdits, pendant ledit temps de vingt ans, l’usage et jouissance des biens meubles d’icelle testatrice, de quelque qualité, nature et condition qu’ils soyent et qu’ils seront, tant en sadite grange que celle où habite son grangier audit lieu de Parcieu, et veult et entend icelle testatrice que ledit Fortin legataire et les siens susdits puissent, incontinent et aprez le decez de ladite testatrice, prendre et apprehender la possession et jouissance reelle et actuelle des choses ci dessus leguées, sans recognoissance et cause de benefice d’inventaire, ne aultre requisition ; mais prohibe et deffend expressement à sesdits heritiers et successeurs aprez nommez et à tous aultres n’empescher ledit Fortin et les siens susdits en ladite possession et jouissance reelle et actuelle desdites maison et grange, en l’estat qu’elle sera lors dudit decez et tout ainsy qu’elle se trouvera meublée et garnie, et sans que iceluy Fortin, comme usufruictier ou aultrement, soit tenu de prester aucune caution, ne prester et rendre aucun compte et reliquat desdits biens meubles ; et à ces fins, venant le decez de ladite testatrice, icelle testatrice, pour le faict dudit usufruict, a transferé et transporté en la personne dudit Fortin et des siens susdits tous droicts et propriété de possession pour le temps susdit, et au cas où lesdits heritiers soubs-nommez vinssent à troubler ou à empescher ledit Fortin et les siens susdits en la jouissance actuelle desdits bien leguez, ou qu’ils le voulsissent contraindre à faire inventaire, bailler caution ou de les prendre par les mains desdits heritiers, en ce cas ladite testatrice a revoqué et revoque l’institution d’heritier faite au proufit de sesdits heritiers aprez nommez : en ce cas a institué et institue et nomme de sa propre bouche ses heritiers universels en tous ses biens, les pauvres de l’Aumosne Generale de ceste ville de Lyon ; car telle est la volonté d’icelle testatrice.
Item donne et legue à Germain Borgne, de Cahors, cordonnier, habitant à Lyon, quatre asnées bled froment, bon, pur et marchand, lesquelles luy veult estre delivrées aprez son decez.
Item ladite testatrice a donné et legué par droit d’institution à tous autres pretendants avoir droit sur sesdits biens la somme de 5 sols tournois, laquelle leur veult estre payée à chacun d’eulx pour une fois, aprez le decez d’icelle testatrice, et à ce les a faits et instituez par chacun d’eulx ses heritiers particuliers sans pouvoir aultre chose quereller ne demander sur sesdits biens.
Item ladite testatrice a declaré et declare estre debitrice des sommes. suivantes, à sçavoir : à M. Jacques [blanc dans le texte], apothicaire à la Grenette, de 8 livres ou environ ; à Benoist Bertrand, en rue Salnerie, d’autres 8 livres pour vente de carrons et prest de [blanc dans le texte] de 60 livres 1 sol pour reste d’une terre que modernement elle a acquise de luy, et finalement ladite testatrice au residu de tous et chacuns sesdits biens meubles et immeubles, presents et advenir quelconques, desquels elle n’a cy dessus disposé ny ordonné, a fait, constitué, creé et nommé, et par ces presentes fait, constitue, crée et nomme de sa propre bouche ses heritiers universels, à sçavoir : ses bien-aimez Jacques Charlin, dit Labé, et ledit Pierre Charlin, son frere, nepveux de ladite testatrice et enfans de feu François Charlin, dit Labé, son frere, demeurant à Lyon, et chacun d’eulx par moitié et égale portion, et leurs enfans masles, naturels et legitimes, et de chacun d’eulx ; et, cas advenant que sesdits nepveux, heritiers susdits, ou leurs enfans masles, vinssent à deceder sans enfans masles et legitimes, audit cas et iceluy advenant, ladite testatrice a substitué et substitue en tout sesdits biens, les filles descendant du degré de sesdits heritiers, pour jouir par elles des biens de ladite testatrice, leur vie et de chacune d’elles durant, et aprez le decez de sesdits nepveux et heritiers ou de leurs enfans masles et de leursdites filles, au cas que sesdits nepveux ou leurs enfans masles decedassent sans enfans masles, audit cas et iceluy advenant, ladite testatrice a substitué et substitue en sesdits biens les pauvres de l’Aumosme Generale de ceste ville de Lyon, à la charge de payer et acquitter ses debtes, legats et frais funeraires, de les accomplir sans aucune exception ne figure de procez, declarant par exprez ladite testatrice qu’elle n’a voulu ne entendu, mais a expressement prohibé et deffendu et deffend par ces presentes, tant à sesdits heritiers que substituez, l’alienation de ses biens ou partie d’iceulx, et toute distraction de quarte trebellianique, parce qu’elle veult sesdits biens estre conservez en sa maison et famille, pour en defaut d’icelle parvenir auxdits pauvres, en faveur desquels ladite prohibition a esté par elle faite.
Ladite testatrice a fait par ces presentes executeur de ce present son testament ledit Sr Thomas Fortin, auquel elle donne pouvoir et puissance de prendre de sesdits biens pour l’entier accomplissement de cedit present son testament : priant et requerant ladite testatrice les tesmoins aprez nommez d’estre records de ceste presente ordonnance de derniere volonté, la tenir secrette jusques à ce qu’il plaira à Dieu l’avoir appelée, et aprez en porter bon tesmoignage en temps et lieu : priant aussy et requerant ledit notaire et tabellion royal dessoubs signé de la rediger par escrit, la minuter et estendre au long la substance de fait, nous mesme, et aprez en faire expedition à qui appartiendra, moyennant salaire competant.
Fait et passé à Lyon, en la maison d’habitation dudit Sr Thomas Fortin, ladite testatrice estant au lit malade, le samedi 28 jour d’apvril 1565 ; presents : Bernardo Rappoty, Antoine Pansy, Florentin ; Martin Prevost, apothicaire ; Me Claude Alamani, maistre ès arts ; Germain Vacque, cordonnier, Pierre Maliquet, cousturier ; Claude Panissera, Piedmontois, tous demeurant à Lyon, tesmoins appelez et requis, laquelle testatrice, ensemble lesdits Rappoty, Pansy, Alamani, Panissera et Prevost ont signé, et non lesdits Maliquet et Vacque, ne sçachant signer, deuement requis, suivant l’ordonnance.
D. dit:
à
Les disques Charlin sont remarquables. enregistrés avec le procédé Charlin. Qui se compose d’une fausse tête avec des micros à la place des oreilles.
D. dit:
à
www.http://www.andrecharlin.com/post/andr%C3%A9-charlin-et-la-t%C3%AAte-artificielle
B dit:
à
XVII ème, me suis trompée de siècle, pour accompagner le testament de LL
https://youtu.be/JPDZTwFGucE
Marie Sasseur dit:
à
1562:
Louise Labé achète une autre vigne à Parcieux. Édit de tolérance. Massacre de Wassy. Première guerre de religion: le 30 avril, sous le commandement du baron des Adrets, les « religionnaires » (Protestants) s’emparent de Lyon. Sanglantes émeutes. «Règne de l’Évangile» à Lyon pendant un an. Plusieurs membres de la famille de Louise deviendront protestants, son beau-père et ses cousins, entre autres ; mais elle restera catholique. Mort probable de Clémence de Bourges. Publication posthume du Microcosme de Maurice Scève et de l’lle sonnante de Rabelais. Ronsard publie le Discours des misères de ce temps et sa Continuation ainsi que la Remontrance au peuple de France.
Marie Sasseur dit:
à
1563:
Assassinat du duc de Guise. Paix d’Amboise. Charles IX est proclamé majeur: il a 14 ans. Clôture du concile de Trente,
1564:
La peste se déclare à Lyon. Les amis de Louise Labé meurent ou se dispersent. Mort de Calvin et de Michel-Ange. Publication du texte complet du Cinquième Livre de Rabelais.
1565:
Malade, Louise Labé se retire chez son ami Thomas Fortin (Fortini), banquier d’origine florentine, avec lequel elle est liée depuis une huitaine d’années. Le 28 avril, elle dicte son testament en présence de Thomas Fortin. Elle fait d’importantes donations à l’Aumône générale (cf. supra 1534), laisse à Fortin l’usage de la propriété de Parcieux (usage dont il s’acquittera d’ailleurs fort mal) et fait de ses neveux — les enfants de son frère François décédé — ses « héritiers universels» selon sa propre formule.
1566:
Décès de Louise Labé avant le 15 février. Elle est inhumée dans sa propriété de Parcieux-en-Dombes.
https://www.wikipoemes.com/poemes/louise-labe/biographie-chronologie.php
Marie Sasseur dit:
à
… un duc de Guise ioubliable…
« Regards croisés sur un même film : La princesse de Montpensier. Yves-Marie Bercé, historien moderniste de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et cinéphile averti, donne son avis sur l’interprétation à l’écran de l’œuvre de Mme de La Fayette par le metteur en scène Bertrand Tavernier. Françoise Thibaut, correspondant de l’Institut, cinéphile elle aussi, nous offre un autre point de vue, exposé à sa manière dans une chronique courte et énergique ! »
closer dit:
à
Charoulet n’a pas l’air de savoir que le grec était la langue de culture dans l’aire géographique du Nouveau Testament. Qu’il ait été parfaitement maîtrisé par chacun des évangélistes n’est pas le problème. Mais, avec ou sans aide, ils ne pouvaient écrire leurs témoignages autrement.
closer dit:
à
« pères de l’église:
le mari d’une amie était un ancien pasteur »
Un pasteur n’est pas un Père de l’Eglise et peut se marier…Bizarre ce commentaire.
closer dit:
à
Evidemment que Louise Labé a écrit les poèmes qui lui sont attribué. J’ai déjà écrit là-dessus. Et il faut que ce soit une femme qui le conteste!
Même chose pour la Religieuse portugaise. Sollers a raison. Comment un militaire aurait-il pu faire preuve d’un tel talent, sans en montrer le moindre signe par ailleurs ?
Absurde!
Marie Sasseur dit:
à
a corriger: qui lui sont attribuéS
Marie Sasseur dit:
à
Évidemment que Louise Labé a existé, serait plus juste, en réponse à ce très mauvais billet de Passou.
Janssen J-J dit:
à
mon dieu mon dieu, même chez les zz, la pipolisation du candidàZEm@populiste.com a commencé à détrôner celle des le pen et autres macrons, sur les rézozociaux !… spécialiste en droit des faillites, çavatil’faire… ?
https://www.linternaute.fr/actualite/biographie/2571880-mylene-chichportich-femme-d-eric-zemmour-pendant-39-ans-elle-le-soutient-a-villepinte/
Nicolas dit:
à
Ils n’ont pas compris. Si la Pléiade dit que non c’est que c’est non. Ce n’est pas la peine d’insister, le sujet est clos.
et alii dit:
à
Un pasteur n’est pas un Père de l’Eglise et peut se marier…Bizarre ce commentaire.on ne voit surtout pas cz qui vous gene; cet homme a épousé la femme qui fut mon amie au temps où il était pasteur; il a changé d’avis, il s’est défroqué, il désira autre chose: il séduisit une autre femme il réinventa encore sa vie, il prit le tournant patristique et revint vers sa femme, reprit des études, d’où la patristique où est le problème pour vous?
et alii dit:
à
Dans sa responsabilité de prédication et d’enseignement, le pasteur a pour mission d’aider les membres de l’Église à assumer leur vocation de témoins. Le pasteur Roland de Pury a utilisé une image : « Dans l’armée de combattants constituée par l’Église, le pasteur occupe la place du cuisinier. Il prépare et distribue la nourriture. Mais ceux qui sont en ligne, ceux qui se battent régulièrement, ceux qui témoignent face à l’ennemi, ce sont les laïcs… Le rôle premier du pasteur est d’aider les fidèles à témoigner en leur procurant les aliments indispensables à leur semaine chrétienne. »
Le pasteur, dans la pratique protestante, a un rôle important, mais, à la différence du prêtre, il n’est pas indispensable à l’Église. La tradition protestante dit que le ministre n’appartient pas à l’être de l’Église, mais à son bien-être. Une Église qui n’a pas de ministre ordonné est pleinement Église même si sa situation est moins confortable.
https://www.reforme.net/gratuit/2018/01/26/pretres-et-pasteurs-quelles-differences/
JC..... dit:
à
MERCREDI 2 FEVRIER 2022, 5h04, 11°, mistral bien établi
Emergence d’un petit pays en Europe : le nôtre.
Le gestionnaire de l’EHPAD hexagonal a beau présenter la façade déterminée d’un Bébé jeune, beau, riche, et intelligent, on sent bien dans le monde que notre cher vieux pays est en ruine. Cinquante huit morts, des milliards d’aide, et on nous fout dehors à Bamako !
Moteur coupé, le paquebot France court lentement sur son erre finissante. Les rochers l’accueilleront bientôt. Fini le grand large…
Heureusement, Labé et l’Huchon nous distraient facilement, tant nous sommes assoulinophiles !
Marie Sasseur dit:
à
A la réflexion, quelques jours plus tard…Je me demande si toute cette » affaire » , -un polar dit Passou-, n’est pas une cabale protestante… tant Calvin s’était lui-même chargé de rhabiller Louise Labé, ajoutez que le premier brulôt de Huchon est publié en Suisse, que ses » investigations » sont uniquement des suppositions sur sa lecture des textes de Louise Labé, hum, il n’en faut pas plus pour rallumer une guerre…
Marie Sasseur dit:
à
Contre-proposition commerciale: les oeuvres complètes de Louise Labé, à 5.90 euros, chez GF Classiques, par Rigolot.
Sur ce, bien la bonne journée.
renato dit:
à
Jouons à l’universitaire : et si Vittoria Colonna n’était qu’un fantasme de Michelangelo ?
Giovanni Sant'Angelo dit:
à
…mercredi 2 février 2022 à 8 h 24 min.
…
…ce qui me fait écrire, sur toutes les valeurs, que l’humanité se créer,!…
…
…c’est cette simple réflexion, sur le début de la fin, des citoyens,!…
…
… » tout çà, pour çà,!… »,!…
… » quelles horreurs,!… »,!…
…et en plus, il faudrait » procréer « ,!…
…c’est proprement impensable,!…
…il faudrait » être arabes « , pour conquérir le monde, par la surnatalité en programme,!…
…
…être libre et disparaitre, qu’elles joies,!
…
…les bombes atomiques, pour vivre son » Alla,!… »,!…à tout vents et pets vertueux.
…
…un livre, pour nous » expliquer « , la connerie humaines, du commerce du pétrole, du dollar, les structures invariables des continuités des crimes organisés des larcins, profits, escroqueries,!…& capitalismes des box-hangars,!…
…Joseph et pharaon, on bon dos, en écritures, pour agrandir les greniers à blé,!…
…& miser, sur l’avarice titulaire des rois, inutiles, et autres Ptolémée de remplacements,!…
…histoires et raisonnements,!…tout est fou!…etc,!…
…couché,! Alexandre,!…va te faire voir,!…Diogène de Sinope,!…
…je vous est compris,! et ta sœur !
…des Dieux de merdes, variétés de couleurs,!
…je ne suit pas là,!…Ah,!Ah,!…
…
Jazzi dit:
à
On est très musiciens dans la famille, sauf moi !
https://www.youtube.com/watch?v=auKkgbvPWy0
puck dit:
à
« le samedi 28 jour d’apvril 1565 ; presents : Bernardo Rappoty, Antoine Pansy, Florentin ; Martin Prevost, apothicaire ; Me Claude Alamani, maistre ès arts ; Germain Vacque, cordonnier, Pierre Maliquet, cousturier ; Claude Panissera, Piedmontois, tous demeurant à Lyon, tesmoins appelez et requis, laquelle testatrice, ensemble lesdits Rappoty, Pansy, Alamani, Panissera et Prevost ont signé, et non lesdits Maliquet et Vacque, ne sçachant signer, deuement requis, suivant l’ordonnance. »
»
ces mecs ont dû bien exister et ils étaient tous trempés dans le canular ! c’est génial !
c’est ça l’humour lyonnais, un truc qu’on comprend pas de suite, mais quand on a compris y’a pas plus bidonnant.
Janssen J-J dit:
à
etallii @ ////il s’est défroqué, il désira autre chose: il séduisit une autre femme il réinventa encore sa vie, il prit le tournant patristique et revint vers sa femme, reprit des études, d’où la patristique où est le problème pour vous?///
Pas Trisss… En dehors de ses copiés-collés, cette internaute qui s’essaie à la clarté ne nous pondra jamais que de gros galimatias indigestes… Restons poli avec les colombins matinaux.
@ PC – OK… nous savons que les « droits humains » ont remplacé les « droits de l’homme »… au moins sous la plume vigilante d’une nouvelle génération de chercheurs.ses lue dans les publications de mes revues à comités de lecture habituelles. J’ai, pmp, vécu avec intensité les débats sur l’écriture inclusive les deix dernières années précédant la fin de ma carrière, et me suis plutôt situé du côté progressiste des troublé.es du genre. Or, je suis à présent gêné par le fait que les jeunes juristes post-doc (et notamment les publicistes, en général plus à gauche que les privatistes) écrivent encore sans précaution « la Déclaration Universelle des Droits l’Homme et du Citoyen », plutôt que « la Déclaration Universelle des Droits Humains Citoyens », qui serait à l’évidence de meilleur usage, d’autant que le sigle (DUDHC) ne changerait point, ce me semble, à moins d’ajouter des guillemets entendus dans la mobilisation de l’ancienne désignation.
@ CB, vous m’avez remémoré cette supplique de Thatcher pour sauver son fiston kidnappé daqns el désert, après son inflexibilité à l’égard des grévistes de la faim de l’IRA. Je me souviens très bien de ce moment de montée d’un cran d’adrénaline dans la haine vouée à ce personnage, un sentiment qui n’a jamais cessé de s’apasier, y compris quand cette dirigeante fut virée à la Chambre puis entra en agonie via Alzheimer et mourut. Telle la mule papiste, nous avons parfois le pardon historique difficile…
BJ à tous.tes (2.2.22@9h29 + 8°)
puck dit:
à
« ensemble lesdits Rappoty, Pansy, Alamani, Panissera et Prevost ont signé, et non lesdits Maliquet et Vacque, ne sçachant signer, deuement requis, suivant l’ordonnance. »
»
« Maliquet et Vacque se sachant pas signer » : ils en profitentau passage pour se foutre de leurs potes : qu’est-ce qu’ils ont dû se bidonner.
dommage que cette fraicheur d’esprit a aujourd’hui disparu.
aujourd’hui pour nous faire rire on a que bhl quand il cite dans ses bouquins la vie de Kant écrit de JB Botul.
puck dit:
à
tout le monde à Lyon sait bien que c’est Maurice Scève qu’a écrit les poèmes de Louise.
par contre personne ne sait qui a écrit les poème de Maurice Sceve.
et alii dit:
à
Fort de ses initiatives nationales, l’Inserm vient d’inaugurer un programme de collaboration internationale pour renforcer les connaissances dans le champ du vieillissement… L’objectif est double : comprendre comment nos cellules prennent de l’âge et apporter de nouvelles pistes pour rester plus longtemps en meilleure santé.
Le vieillissement est-il un processus en partie programmé, ou la résultante d’évènements chaotiques qui conduisent nos organes à dysfonctionner ? Vivement discutée dans le milieu scientifique, cette question est fondamentale pour savoir s’il existe des déterminants biologiques communs aux maladies liées à l’âge et au vieillissement de notre organisme. Mais pour explorer une thématique de recherche aussi vaste, une large interdisciplinarité est absolument nécessaire. C’est la raison pour laquelle l’Inserm a décidé, en 2016, d’initier un programme transversal dédié au vieillissement, « afin de faire émerger une communauté de recherche » explique Éric Gilson*, son coordinateur scientifique. Depuis, une vingtaine de laboratoires de recherche français collaborent à travers le programme AgeMed (from AGed cells to MEDical applications). « Très vite, les différentes équipes ont bâti des programmes de coopération qui ont permis de réaliser des progrès à la fois fondamentaux et cliniques », souligne-t-il.
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