de Pierre Assouline

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Du rififi chez les seiziémistes

Du rififi chez les seiziémistes

Cela vous a peut-être échappé mais il y a un sérieux problème avec Louise Labé. Ce n’est pas d’aujourd’hui. N’était-elle qu’une « créature de papier » comme le soutient depuis des années Mireille Huchon, professeur à la Sorbonne ? La longue notice que lui consacre Wikipédia la traite comme une grande poétesse née vers 1524 à Lyon et morte en 1566, entendez une vraie femme de chair, de sang et de mots ; l’encyclopédie en ligne ne réserve qu’une faible place au doute et à la contestation sous le titre « Une imposture poétique ? » et se garde bien de citer Mireille Huchon dans sa bibliographie. Celle par qui le scandale arrive à nouveau, la Bibliothèque de la Pléiade lui ayant confié, à elle et à elle seule, l’édition des Œuvres complètes (736 pages, 49 euros, Gallimard) de Louise Labé, l’un de ses plus minces volumes : trois élégies, vingt-quatre sonnets, en tout 662 vers brûlants qui subliment les tourments de l’amour éprouvés par les femmes, avec en sus le dossier complet de la querelle. Car sa publication en 1555 chez l’éditeur Jean de Tournes à Lyon avait été singulièrement cryptée et les sonnets entourés de vingt-quatre mystérieuses contributions anonymes célébrant leur autrice (comme on disait déjà au XVIème siècle…). A l’examen, il apparait bien que des poètes humanistes s’étaient réunis en un collectif autour du grand Maurice Scève pour concocter ce canular nourri de Sappho, Ovide, Catulle…

Une imposture, Louise Labé ? Une supercherie ? Un fantasme poétique ? Et alors, qu’est-ce que cela change au fond ? C’est si rare de défendre l’inauthenticité d’un auteur qu’on ne voudrait pas se priver de ce pur plaisir (lire ici la remarquable étude de Corinne Noirot sur le sujet). Qu’elle fut une femme ou un groupe de lettrés facétieux qui voulaient écrire comme une femme, cela ne change rien à l’authenticité de son œuvre. Qu’importe si ce chant de liberté d’une bouleversante sensualité repose sur un coup éditorial très gaulois dans son esprit contre la suprématie culturelle italienne de l’époque. Pourquoi se priverait-on de savourer l’exquise puissance d’illusion dont use le langage poétique ? Pourvu que ça dure ! Faudrait veiller à ce que notre époque vouée à la normalisation des mœurs et des conduites, ne s’avise pas de réglementer aussi la poésie en la conformant à la tyrannie de l’air du temps.

Les universitaires experts de la question y mettent parfois une telle charge émotive que leur débat prend une tournure d’une violence insoupçonnable alors que cette affaire s’est tout de même déroulée, rappelons-le, dans les années 1540-1556 à Lyon. Sauf que sa réception critique a tant enrichi le cas Labé depuis cinq siècles qu’elle est devenue son affaire, ainsi qu’en témoigne le dossier que lui a consacré la SIEFAR (Société pour l’étude des femmes de l’Ancien régime) sur son site en 2006 sous le titre « Louise attaquée ! ». Mireille Huchon venait de publier un livre chez Droz dans lequel elle défendait déjà sa thèse bousculant allègrement le canon littéraire. Un essai polémique de 488 pages tout de même, parfaitement documenté mais enfin, Droz n’est pas la Pléiade. En fait, il n’y a que la Pléiade qui soit la Pléiade. Elle règne sans concurrence. Ce qui y est imprimé est comme gravé dans le marbre de la postérité.

Chaque époque a fantasmé sur Louise Labé. En ce sens, l’histoire de sa réception critique offre un intéressant reflet de l’évolution des mentalités littéraires et universitaires. Dans ce cas, me direz-vous, quoi de neuf ? Eh bien justement, « l’effet Pléiade », la consécration par la collection de prestige de Gallimard non de l’œuvre, de longue date déjà consacrée, mais d’une thèse iconoclaste contre les autres. La Bibliothèque de la Pléiade est si sanctuarisée que ce privilège accordé à Mireille Huchon est considéré par ses adversaires comme blasphématoire. Bref, la guerre est relancée.

De précédentes affaires de la même encre nous ont pourtant instruit sur ce genre d’exercice littéraire : les fameuses Lettres de la religieuse portugaise (1669) qui n’étaient pas d’une femme ni d’une religieuse et encore moins d’une portugaise mais d’un gentilhomme français assez doué en matière de sublime du nom de Guilleragues. Mais cette fois l’enjeu dépasse l’histoire littéraire. Il faut comprendre : quel sale coup pour les féministes si on leur enlève l’une de leurs icônes et même « un emblème pour les études de genre » ! Rien moins qu’un meurtre symbolique. Non seulement on ose dénier à une femme la possibilité d’avoir été une grande poétesse en un temps où elles étaient rares, mais on voudrait lui subsister une conjuration d’hommes aussi farceurs que virtuoses. Pas genrée, Louise ? Nos réseaux sociaux en ont lynché pour moins que ça.

On l’aura compris : ce volume de la Pléiade dans lequel un chef d’œuvre de la poésie française côtoie des mystères, une mystification, une conjuration et un psychodrame, est le meilleur polar de la rentrée.

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Poésie.

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commentaires

1 174 Réponses pour Du rififi chez les seiziémistes

Patrice Charoulet dit: à

Tous les dictionnaires ne se valent pas

Démonstration.

En lisant un livre de Jouhandeau, publié en 1926, je tombe sur : « L’améthyste manquée du curé.. »
Qui veut comprendre ces mots ne peut pas , s’il ouvre le petit Larousse ou le petit Robert. Les deux dictionnaires les plus utilisés en France parlent de cette pierre et de sa couleur. C’est tout. Il faut ouvrir le dictionnaire de l’Académie française, le Dictionnaire général de la langue française de Hatzfeld et Darmesteter, ou, (c’est gratuit!) le TLF en ligne pour comprendre ENFIN ces mots. On peut y lire en effet que l’améthyste était appelée « pierre d’évêque », car l’améthyste ornait l’anneau épiscopal.
« L’améthyste manquée », veut dire « l’épiscopat manqué »
CQFD.

Damien dit: à

Je viens de lire « Zemmour contre l’Histoire ». C’est passionnant. C’est gros. Zemmour soutient que Pétain a sauvé les juifs français. C’est plutôt inexact. Les universitaires, très modérés cependant, reprennent d’autres assertions tout aussi tendancieuses, et mettent à Zemmour un zéro pointé. Les Français n’aiment pas qu’on falsifie leur histoire commune. Même si l’histoire de Bainville reste une des plus lues. Moi-même, j’aime le livre de Pierre Gaxotte sur la Révolution française.

et alii dit: à

si vous cherchez sur internet a pectoral, et tribu, vous verrez que les noms ne correspondent pas non plus

DHH dit: à

@Patrice Charoulet
votre post est une illustration du fait que la derivation sémantique surtout métonymique mais aussi parfois métaphorique , genere des sens qui ne sont compris que par des groupes sociaux ou prodessionnels étroits et echappent à la plupart des s locuteurs d’une langue
j’ai entendu dire à une candidate à l’ENA: »avec une seule langue vous vous fermez le quai..
l’etranger e qui entend dire que pour arriver à la sorbonne il faut passer par la rue d’Ulm croit qu’on lui indique un itinéraire dans Paris ; l’économiste qui parle devant le profane d’eponger les liquidités , celui ci lui demandera s’il a besoin d’une serpillère
j’ai lu un jour dans le Monde :la vague verte submerge les socialistes.
beaux contresens en perspective pour les traducteurs

et alii dit: à

bien sur,P.Assouline peut compléter,critiquer, canceller, de manière lapidaire,l’article sur l’infini pouvoir des pierres

renato dit: à

Antonioni chez Paul Edel.

renato dit: à

Le paysage de Ferrare selon Antonioni : « Le Pô de Volano appartient au paysage de mon enfance, le Pô à celui de ma jeunesse. […] C’étaient les images d’un monde dont j’ai progressivement pris conscience. C’est ce qui s’est passé : ce paysage, qui jusque-là était un paysage de choses, immobile, solitaire, l’eau boueuse pleine de tourbillons, les rangées de peupliers qui se perdaient dans le brouillard, l’Isola Bianca au milieu de Pontelagoscuro qui cassait le courant en deux, ce paysage était en mouvement, peuplé de gens et revigoré. Les mêmes choses demandaient une attention différente, une suggestion différente. En les regardant d’une nouvelle façon, j’en ai pris possession. En commençant à comprendre le monde à travers l’image, j’ai compris l’image. Sa force, son mystère. Dès que j’ai pu, je suis retourné dans ces endroits avec un appareil photo. C’est ainsi qu’est né Gente del Po. Tout ce que j’ai fait, bon ou mauvais, part de là. »

Amanda Lire dit: à

Merci de nous mettre le lien du blog de Paul Edel.
En cliquant sur la recherche google, on tombe sur l’ancienne mouture, avec Stendhal au menu, de novembre 2021!
😉

D. dit: à

votre post est une illustration du fait que la derivation sémantique surtout métonymique mais aussi parfois métaphorique ,

Faut pas parler aux gens comme ça en ce moment, ils ont besoin de réconfort.

D. dit: à

Patrice, j’suis d’ac avec toi. Tu manges quoi ce soir ? Tu regardes, quoi à la téloche ? : c’est ça qui faut dire.

D. dit: à

Meme les prodessionnels étroits ou pas ont besoin de chaleur en ces temps troublés.

renato dit: à

Selon un critique dont le nom me fuit : « Antonioni est un auteur difficile. Il l’était, comme en témoignent les difficultés constantes qu’il rencontrait avec les producteurs, que sa rigueur a toujours dérangé ; il l’était avec les appareils sociaux répressifs, comme la censure, parce qu’il a touché fréquemment les points faibles que couvrait le réseau des valeurs ; il l’était pour le public, avec qui il n’a jamais eu de contacts simples, et qui a en effet connu des vides sensationnels (il suffit de penser à l’accueil résolument hostile réservé à la projection de L’aventure à Cannes, alors que le réalisateur avait déjà des bons titres de mérite). En revanche, jusqu’à un certain point, les comptes de résultat sont des témoins objectifs. »

D. dit: à

Oh et puis 💩. J’en ai marre. Je quitte ce blog. Pour toujours. Ferme et irrévocable.

D. dit: à

Je vous manquerai terriblement mais je m’en fous complètement.

renato dit: à

couvrait > couvraient…

D. dit: à

Mais pas du tout renato, bon sang regardez où est le sujet rhaaaaaahhhh.

renato dit: à

Comme a très bien dit Clemenceau, D. : « Les cimetières sont pleins de gens irremplaçables, qui ont tous été remplacés. »

D. dit: à

Il nous donne bien du mal, ce renato.

D. dit: à

Je l’inscrirais bien à des cours de rattrapage de Français parce qu’il a du mal, c’est évident.

et alii dit: à

rhaaaaaahhhh.C’EST PAS VALABLE AU SCRABBLE

renato dit: à

« Finies les erreurs », D., « tout est fini » !

D. dit: à

De pire en pire. Ah non mais il faut de la patience. Je vous assure.

renato dit: à

Moi, D., je me limite à quelques erreurs de français… vous aurez observez que ne souligne jamais les chapelets de conneries que vous exposez ici.

renato dit: à

Ah, D. ! j’attends encore votre présumée-thèse.

et alii dit: à

pierres? L’AMBRE est une roche
Bien que non minéralisé, il est parfois utilisé comme une gemme et présenté comme tel (il existe plusieurs « gemmes » organiques : les perles, la nacre, le jais, l’ivoire, le corail (rouge ou noir), la mellite, le copal, etc.). Pour les scientifiques l’ambre est un « minéraloïde » : il ressemble à un minéral, mais n’en est pas un ; c’est une roche organique2.
le lézard de Paris n’a pas d’avenir:
.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/paleontologie/decouverte-d-un-lezard-de-110-millions-d-annees-fige-dans-l-ambre-birman_161169#xtor=EPR-1-[SEAActu17h]-20220204

Petit Rappel dit: à

« Il faut laisser maisons, et vergers, et jardins,
Vaisselles et vaisseaux que l’artisan burine, Et chanter son obsèque à la façon du signe,
Qui chante son trépas sur les bords Meandrins.

C’est fait! J’ai devide le cours de mes Destins., J’ay vescu , j’ay rendu mon nom assez insigne ; Ma plume vole au ciel, pour estre quelque signe, Loin des appas mondains qui trompent les plus fins. ….
Heureux qui ne fut onc,plus heureux qui retourne En rien comme il estoit, plus heureux qui séjourne, D’homme fait. nouvel ange auprès de Jésus Christ, .
Laissant pourrir ça bas sa despouille de boue, Dont le sort, la Fortune, et le Destin se joue, Franc des liens du corps pour. n’estre qu’un esprit ». . Innuttrition à l’élégie romaine dans les quatrains, profession de foi dont on ne sait si elle relève de l’imagerie traditionnelle et/ ou du platonisme chrétien. La Renaissance, c’est aussi cela. Et la ligne de partage quatrains tercets est révélatrice.

MC dit: à

Bon, c’était bien la peine de respecter la disposition typographique du poème!🤣😅😁🥲😆

vedo dit: à

Je vois que les mathématiques sont en train de disparaître au lycée. Ah, ne pas avoir connu l’époque de la section A’…..

Marie Sasseur dit: à

En manque d’idée ?

L’entrée au château est gratuite chaque premier dimanche de chaque mois. 

Joyau architectural de la Renaissance, le château d’Ecouen abrite depuis 1977 le Musée national de la Renaissance, et donc les collections françaises de cette époque, qu’il s’agisse de mobilier, de décoration, d’orfèvrerie…

https://www.ecouen.fr/equipement/musee-national-de-la-renaissance

D. dit: à

vous aurez observez…

Ben voyons…

DHH dit: à

@Vedo
moi j’au connu ,et meme e en math elem j’ai continué a faire du grec et du latin
La prof alors une jeune agregée de 21ans la furure sanscritiste Helene Flaceliere deuxieme epouse de Paul Veyne

Janssen J-J dit: à

Il faut laisser maisons, et vergers, et jardins,
Vaisselles et vaisseaux que l’artisan burine,
Et chanter son obsèque à la façon du cygne,
Qui chante son trépas sur les bords Meandrins.
C’est fait ! J’ai dévidé le cours de mes Destins, J’ay vescu, j’ay rendu mon nom assez insigne ;
Ma plume vole au ciel, pour estre quelque signe, Loin des appas mondains qui trompent les plus fins.
Heureux qui ne fut onc, plus heureux qui retourne En rien comme il estoit, plus heureux qui séjourne, D’homme fait, nouvel ange auprès de Jésus Christ,
Laissant pourrir là-bas sa despouille de boue,
Dont le sort, la Fortune, et le Destin se jouent, Franc des liens du corps pour n’estre qu’un pur esprit.

Janssen J-J dit: à

Il faut laisser maisons, et vergers, et jardins,
Vaisselles et vaisseaux que l’artisan burine,
Et chanter son obsèque à la façon du cygne,
Qui chante son trépas sur les bords Meandrins.
___
C’est fait ! J’ai dévidé le cours de mes Destins,
J’ay vescu, j’ay rendu mon nom assez insigne ;
Ma plume vole au ciel, pour estre quelque signe, Loin des appas mondains qui trompent les plus fins.
___
Heureux qui ne fut onc, plus heureux qui retourne En rien comme il estoit, plus heureux qui séjourne, D’homme fait, nouvel ange auprès de Jésus Christ,
___
Laissant pourrir là-bas sa despouille de boue,
Dont le sort, la Fortune, et le Destin se jouent, Franc des liens du corps pour n’estre qu’un esprit.
____
(L’abbé Flacelière)

et alii dit: à

merci AUX HISTORIENS du tract en réponse à zemmour et à P.ASSOULINE D’avoir ouvert un tweet encourageant à
partager les videos des historiens comme le volume tract;(j’envoie personnellement à une femme récemment française le lien pour qu’elle redécouvre une’histoire de la France comme des français auront pu l’apprendre et la vivre) bonsoir

renato dit: à

« Si vous lusez ma thèse… »

Là je suis indécis : je souligne ‘lusez’ ou ‘thèse’ (l’erreur ou le mensonge) ?

Janssen J-J dit: à

Il faut laisser maisons, et vergers, et jardins,

Vaisselles et vaisseaux que l’artisan burine,

Et chanter son obsèque à la façon du cygne,

Qui chante son trépas sur les bords Meandrins.
___
C’est fait ! J’ai dévidé le cours de mes Destins,

J’ay vescu, j’ay rendu mon nom assez insigne ;

Ma plume vole au ciel, pour estre quelque signe,

Loin des appas mondains qui trompent les plus fins.
___
Heureux qui ne fut onc, plus heureux qui retourne

En rien comme il estoit, plus heureux qui séjourne,

D’homme fait, nouvel ange auprès de Jésus-Christ,
___
Laissant pourrir là-bas sa despouille de boue,

Dont le sort, la Fortune, et le Destin se jouent,

Franc des liens purs du corps pour n’estre qu’un esprit.

D. dit: à

Encore 240 000 cas de Covid en 24h aujourd’hui. On ne parvient pas à descendre significativement et de très mauvais signaux d’une hypothétique amélioration rapude ont été à tort donnés à la population, qui a débuté un fort relâchement dans les comportements. Pour moi tout est en place pour qu’il y ait un fort rebond d’ici 15 j à 1 mois qui provoquerait de nouveau une quasi saturation hospitalière avec de nouveau encore des des reports significatifs d’opérations importantes et necessaires.
On va voir mais pour moi c’est tout vu. Bien trop tôt pour baisser la garde.

Marie Sasseur dit: à

« Un membre de l’Académie francaise prend immédiatement parti pour cette publication largement controversée. Il sera le seul et unique soutien de l’essai révisionniste parmi tous les spécialistes de la littérature du XVIe siècle. Les autres ne doutent pas un instant de l’absurdité de la théorie Huchon. Mais voilà : cet unique monsieur siège à l’Académie francoise. C’est pas rien. Ainsi les deux pantins : Huchon et son académicien de service ont fait du beau travail et j’espère qu’ils mourront satisfaits de leur « oeuvre » commune. »

C’etait sans compter sur Gallimard, lol.

Marie Sasseur dit: à

Et sur Passou, hein.

Marie Sasseur dit: à

C’est honteux mais bon , on va non plus en faire un fromage. Y’a carrément pire dans la vie qu’une révisionniste publiée par Gallimard en Pléiade.

et alii dit: à

il me semble qu’il n’est pas très judicieux de parler de révisionnisme dans le contexte Huchon

Marie Sasseur dit: à

Je trouve au contraire qu’il n »y a pas de mot plus approprié.

Janssen J-J dit: à

Elle a l’air de bel et bien exister, cette jeune collègue. Charmante et ultra compétente, de surcroit en matière de Rabelais. Pourquoi la réviser, la calculer à ce point ? Je ne comprends pas toute cette haine. Faut-il être malveillante et jalouse quand même…, avec nos universitaires spécialisées !
https://www.youtube.com/watch?v=rteMYkuDoQA
Bàv,

Marie Sasseur dit: à

Le révisionnisme prospère sur des assemblages intentionnels d’éléments lacunaires, je n’ai pas dit autre chose ce matin, et au bout de 6 jours, ma conviction est faite, concernant les intentions de Huchon, dont le résultat est une falsification, j’ai aussi dit: mystification.

Voila un avis « autorisé »:

https://www.mouvement-transitions.fr/hospitalites/republications-traductions-inedits/sommaire-des-articles-deja-publies/640-louise-labe-deux-ou-trois-choses-que-je-sais-delle
 » L’histoire de la naissance du livre de Louise Labé nous demeure, à ce jour, largement inconnue, faute d’archives : celles qui concernent Louise Labé sont trop minces, celles de l’atelier de Jean de Tournes n’ont pas survécu aux troubles et aux exils dans lesquels les grands acteurs de la culture lyonnaise sombrèrent après 1560. Les découvertes se font donc pas à pas, grâce à l’identification de certains acteurs, grâce à une meilleure compréhension du contexte, sans que l’on parvienne pour l’instant à reconstituer de manière satisfaisante le scénario de cette publication.

Mais il n’est pas rassurant que cette ignorance puisse être comprise aujourd’hui comme une occasion de renvoyer au magasin des farces et attrapes ce petit livre et la place qu’il a tenu dans l’histoire, de 1555 à Colette Magny, et assurément au-delà. »

Stop ou encore ?

DHH dit: à

@janssens
Mireille Huchon je l’ai rencontrée en 1969; elle etait la toute jeune et ravissante premiere femme du futur homme politique jean Paul Huchon ;elle n’avait pas encore entamé la carrière universitaire qui ferait d’elle la grande spécialiste française de Rabelais ,dont elle a ete responsavble de l’edition dans la Pleiade

Marie Sasseur dit: à

Allez encore, le meilleur pour la fin.

« Une créature de papier ?
À propos de Louise Labé, ce discrédit de la femme auteur a trouvé en 2006 un nouveau soutien avec l’ouvrage de Mireille Huchon, Louise Labé. Une créature de papier.
S’appuyant sur les propos de Claude Ruby, fort défavorables à Louise Labé dans laquelle il ne voyait qu’une indigne courtisane, elle a renforcé ceux tenus par Pierre de Saint Jullien en 1584 (“le discours de Dame Louise Labé [est] une oeuvre qui sent trop mieux l’érudite gaillardise de l’esprit de Maurice Scève que d’une simple courtisane”).
Mireille Huchon fait “l’hypothèse d’une supercherie qui est plausible” (p. 68). Les Euvres de Louise Labé seraient l’“ouvrage collectif d’un groupe mixte” réuni autour de Scève. Mireille Huchon pose alors “la question de l’authenticité d’une écriture féminine lyonnaise… Jeux de plume dans cette cité où prime l’esprit de fête” (ibid.).
Négligeant la persona lyrique de Louise Labé, Mireille Huchon ne peut pas pour autant entrer dans la recherche génétique de sa poésie, puisque précisément les sources de l’auctoritas manquent.
Si l’aveu de l’auteur définit bien une édition originale, il manque singulièrement pour Louise Labé comme pour tant d’autres.
On le sait depuis longtemps. “On imagine volontiers que la notion d’auteur a toujours existé. Or rien n’est moins sûr. Il s’agit bien plutôt d’une notion qui a émergé lentement, avant de se fixer, telle qu’elle nous est familière, entre les Lumières et le romantisme.” (Antoine Compagnon). Mireille Huchon a donc recherché la marque de ce groupe d’écrivains entourant Jean de Tournes dans l’objet-livre lui-même.

(…)

Certes, Mireille Huchon propose une remarquable étude de l’intertextualité poétique de Louise Labé, montrant que certains de ses vers trouvent un écho dans d’autres œuvres. Mais d’autres, comme Verdun-Louis Saulnier, l’avaient déjà remarqué.
Ces mises en harmonie des Euvres ne sont pas des preuves, simplement des échos.
La dédicace à Clémence de Bourges fut ainsi heureusement rapprochée d’un texte de Claude de Taillemont et ceci dès 1824 par Bréghot du Lut (Discours des champs faëz).
Pour Mireille Huchon, la preuve est apportée par la découverte sensationnelle de deux états différents de la préface. Elle peut alors conclure son ouvrage d’une formule cinglante  : “Claude de Taillemont est certainement l’auteur de la préface féministe des Euvres dédiée à Clémence de Bourges… qui offre des corrections sous presse (telle la subsititution de grâces aux idées) et des développements philosophiques qui signent l’imposture” (p. 272-273).

Seulement voilà ! La démonstration de Mireille Huchon aurait gagné à s’appuyer sur la bibliographie matérielle.
Car, dans l’exemplaire de la Bibliothèque municipale de Lyon, celui de Louis-Antoine Coste relié par Bauzonnet, les feuillets a2, a3 et a4 sont formés par un fac-similé datant du XVIIIe siècle, ce qu’on appelait à cette époque une copie figurée (cf. exemplaire 5 de notre census, voir infra).
Le pire est qu’elle reproduit cette copie figurée aux pages 457-462 de l’édition de sa thèse par Droz en 2006.
L’évidence s’impose au premier coup d’œil  : il n’y a pas deux états de la préface. Rien ne “signe” une quelconque “imposture” et donc la création d’un être de papier. »

CQFD, et qu’a magistralement fait J-B de Proyart à qui appartient le large extrait de sa présentation de l’oeuvre de L. Labé, ci-avant.
Prix de cette edition, 670 euros, mais quand on aime on ne compte pas.

Marie Sasseur dit: à

CQFD, et qu’a magistralement fait J-B de Proyart à qui appartient le large extrait de sa présentation de l’oeuvre de L. Labé, ci-avant.

Et qui figure dans le billet de Passou, bien sûr.

Sous vos applaudissements !

https://youtu.be/ftSumGG_l_g

Marie Sasseur dit: à

Mireille Huchon femme de jean Paul Huchon.

Elle n’a pas de fiche Wikipedia, c’est pour ça.
Dans un siècle quand des seiziemistes se demanderont qui était cette Huchon qui a voulu la peau de la Louise, ils vont se poser des questions, savoir si elle était une construction imaginaire, un mauvais moment.

Marie Sasseur dit: à

Femme du ministre , aie, aie aie, on comprend mieux les précautions infinies, et ces prevautes de jeune vierge effarouchée dans le milieu mondain parisien, pour ne pas l’envoyer bouler, elle et sa thèse débile.

Phil dit: à

L’améthyste manquée du curé

de quand datez-vous le « zathéisime » militant des éditeurs français de dictionnaires, dear Mister Charoulet ?
Quant aux Robert, petit et grand, ils étaient rangé en notre enfance dans le compartiment « vulgaire ». Comme les nichons.

Phil dit: à

zathéisme..rangés !

Marie Sasseur dit: à

Bref, des menteurs et des escrocs. Ah oui belle image du « milieu » parisien des lettres pourries.

Bonne nuit !

Marie Sasseur dit: à

Erreur M. Huchon n’a pas été ministre, sa fiche wiki est bien faite.

Si deachach n’avait pas craché le morceau, on n’aurait jamais compris que l’escroquerie dépasse le XVI eme ( arrondissement de Paris)

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Huchon

Marie Sasseur dit: à

@ »La consommation de fausses morilles est à l’origine d’une dizaine de cas de sclérose latérale amyotrophique dans un petit village de Savoie. »

J’ai aussitôt fait passer cet article à une personne qui m’a confirmé l’info, l’alerte de la medecin du coin, la transmission au CHU de Grenoble puis la sollicitation de chercheurs américains qui ont fait aboutir la résolution de cette énigme, digne de Pierre Magnan et ses « charbonniers de la mort »

renato dit: à

Dignité nada.

vedo dit: à

DHH,
Je me doutais bien que vous avez connu. En fait, mon mot était pour vous! Merci pour l’anecdote.

MC dit: à

Merci JJJ de cette remise en ordre. En un autre genre, JB de Proyart est si je ne me trompe un libraire ancien familier du Salon du Grand Palais. Et peut-être est-il parent au Proyart hagiographe de Louis XVI dont les œuvres tombent des mains! Ceci en tous cas explique le prix de 675 euros proposé au chaland, au demeurant assez correct s’agissant d’une pièce rare et sans doute belle. Bauzonnet n’est pas n’importe quel relieur…:

MC dit: à

On connaît plus le duo qu’il forme avec Trautz. Il meurt en 1825, il y a eu une édition érudite dans ces années-là de la Cordiere.

Marie Sasseur dit: à

Cette présentation de J-B de Proyart est parfaite, rien à redire. Comme on a bien compris.

Si vous n’avez pas trouvé le lien dans le billet, il apparait en rouge sous le nom Louise Labé, je ne peux pas le copier-coller, c’est un pdf. Absolument édifiant.

Marie Sasseur dit: à

Et le prix indiqué est de 670 euros, une affaire, même si elle est maintenant éventée.
Ce n’était même pas un polar, mais une sombre histoire de tromperie sur la marchandise.

C’est ce que je retiendrai de cette farce attrape pour crétins.

Janssen J-J dit: à

Il faut tout faire pour sauver l’Ukraine de son dépeçage russe. Les deux-tiers des Ukrainiens comptent sur nous autres, les vrais européens de l’Union et sur l’influence des conseils de Mme d’Encausse sur notre président. Il faut montrer les crocs de l’OTAN, faire peur à Poutine pour qu’il retire ses troupes aux frontières. Voilà ce que je vous conseille, D.

MC dit: à

En fait cette histoire de copie est assez bête. On a commencé à reprendre des Editions d’époque fin Dix-huitième, ou Charron, Montaigne, se sont vus réédités en simili seizième et dix-septième. A l’opposé, on a édité le Plutarque dit d’ Amyot sans s’interdire de l’entre larder de Vies D’ Hommes Illustres pêchées ça et là dans les compilations du seizième, dont une f’un dénommé Allègre, cela ne signifiait pas qu’on avait des textes inédits de Plutarque sous la main, ou deux manuscrits différents des Vies des Hommes Illustres….

JC..... dit: à

SAMEDI 5 FEVRIER 2022, 5h32, 12°, brise d’ouest légère

TOURNOI DES SIX NATIONS

Amis sportifs, bonjour !
Vous qui adorez le whisky écossais, et le Rugby à 15, vous combattrez aujourd’hui sur canapé TV !

Chaine 2
15h15 IRLANDE-GALLES
17h45 ECOSSE-ANGLETERRE

Bon après-midi !

Marie Sasseur dit: à

« Mais il n’est pas rassurant que cette ignorance puisse être comprise aujourd’hui comme une occasion de renvoyer au magasin des farces et attrapes ce petit livre et la place qu’il a tenu dans l’histoire, de 1555 à Colette Magny, et assurément au-delà »

Marie Sasseur dit: à

Cette histoire de copie est tellelent bête que l’incompétence alliée a l’amateurismeune, fois démasqués, il n’en reste pas grand-chose, de cette cabale de Huchon.

« Seulement voilà ! La démonstration de Mireille Huchon aurait gagné à s’appuyer sur la bibliographie matérielle.
Car, dans l’exemplaire de la Bibliothèque municipale de Lyon, celui de Louis-Antoine Coste relié par Bauzonnet, les feuillets a2, a3 et a4 sont formés par un fac-similé datant du XVIIIe siècle, ce qu’on appelait à cette époque une copie figurée (cf. exemplaire 5 de notre census, voir infra).
Le pire est qu’elle reproduit cette copie figurée aux pages 457-462 de l’édition de sa thèse par Droz en 2006.
L’évidence s’impose au premier coup d’œil  : il n’y a pas deux états de la préface. Rien ne “signe” une quelconque “imposture” et donc la création d’un être de papier. »

Marie Sasseur dit: à

Correction

Cette histoire de copie est tellement bête que l’incompétence alliée à l’amateurismeune, une fois démasqués, il n’en reste pas grand-chose, de cette cabale de Huchon.

Marie Sasseur dit: à

Décidément, l’amateurisme a du mal a passer.

Marie Sasseur dit: à

Apres quelques billets rdl 2022 qui ont mis à mal un certain optimiste, le mien, sur cette nouvelle année litteraire, ma défiance est désormais totale vis a vis de propositions commerciales scandaleuses.

JC..... dit: à

Comme lecteur banal depuis la plus tendre enfance grâce à l’action de mes chers géniteurs pédagogues -que dieu les garde tous deux près de lui dans une grande affection- comme bolo standard ne sachant plus retrouver une vie de lecture sur étagères nombreuses et bordéliques, je puis vous garantir que je me fous de savoir qui était Louise Labé et si c’est elle qui a écrit ou non son ouvrage !

En effet, à mes yeux seul l’œuvre compte par son contact direct avec le lecteur; le reste, autour de l’oeuvre, est logorrhée littéraire de critiques inutiles, pourris par le milieu.

Next !…

renato dit: à

Je trouve désolant que sous couvert de travail universitaire, il soit fait à Louise Labé le même sort qui fut fait à Veronica Franco par le biais de l’Inquisition vénitienne. Accusée de sorcellerie et de peu de ferveur religieuse (en réalité pour ses déclarations protoféministe et pour avoir accusé la République de Venise d’employer les femmes comme éléments décoratifs), elle dut subir un procès. Bien qu’acquittée, elle fut empêchée de fréquenter le milieu littéraire, donc elle ne put plus publier ce qui permit à ses détracteurs d’avancer la thèse que les vers précédemment publiés* étaient l’œuvre de ses amis.

*Terze rime et Lettere familiari a diversi.

rose dit: à

Pourris par le milieu.
Non, par la tête.

rose dit: à

S’il y a trois choses dangereuses, à traiter avec componction, et grande humilité, ce sont bien
La montagne
La mer
Les champignons.
Je n’ai jamais dit encore moins écrit de manger des fausses morilles allègrement après les avoir cueillies.

renato dit: à

Il faut être vraiment mauvais observateur pour confondre morilles et fausses morilles !

closer dit: à

Bon retour, Rose!

Etiez-vous en Russie comme certains l’ont affirmé ?

closer dit: à

Renato, pouvez-vous nous donner quelques échantillons de la poésie de Veronica Franco ? Merci

Alexia Neuhoff dit: à

MC, savez-vous s’il est fait mention de Louise Labé dans le « Dictionnaire historique, littéraire et bibliographique des Françaises et des étrangères naturalisées en France, connues par leurs écrits ou par la protection qu’elles ont accordée aux gens de lettres, depuis l’établissement de la Monarchie jusqu’à nos jours » (Paris, Treutell & Würtz, 1804) de Fortunée Briquet ?

Jibé dit: à

« Avec le tournoi qui débute demain, on ne peut qu’être optimiste. »
c’est vrai, Bloom, on va passer de bons moments j’y compte bien, non pas ensemble mais en même temps -ce qui est amicalement une expérience plaisante!
Yours!
(oh que oui, j’ai apprécié l’accent de Cork!)

Jibé dit: à

…avec des Irlandais qui jouent chez eux et sont les vainqueurs récents des All Blacks, ça promet, Bloom, ça promet!

Bloom dit: à

renato, Davy Byrnes, c’est le pub des jeunes banquiers, traders & financiers. Plus grand chose à voir avec la clientèle que Joyce avait à l’esprit quand il écrivait Ulysses. Surtout, la Guinness y est bien moins bonne que chez McDaid’s, pub fondé en 1779, qui lui a su conserver une clientèle bigarrée.

Alexia Neuhoff dit: à

Après recherche sur l’exemplaire disponible sur Gallica, Fortunée Briquet mentionne bel et bien Louise Labé et lui consacre une substantielle notice entre les pp 257 et 262 à PERRIN (Louise Charly, dame) dite Labé.

Janssen J-J dit: à

@ l’amateurisme a du mal a passer (MS). … et l’Herdélie en est bien convaincue depuis des plombes.
@ bon jour Rôz, vous attendions, ma soeur et moi, depuis les trois derniers billets. « Les fausses morilles allègres », de Louise Labé. Connaissez-vous ce poème du 16e s., revisité par le 19e ?… Des traces savoureuses quasiment pompées par Catulle-Mendès.
@u « lecteur banal (pourri du milieu) grâce à l’action de mes chers géniteurs pédagogues ».
Leur action foireuse n’excuse pas la stupidité sentencieuse du produit ainsi créé, ni les infos sportives divulguées sur des blogs uniquement dédiés à la haute littérature.

(-1°c, à 9.28 du 5.2.22 – Bonne journée à l’ombre des Balkaniny, impayab’ clowns des Balkans au Bal des vieux kons).

Jibé dit: à

Le McDaid’s a un plancher qui révèle des heures et des heures de cirage et de recirage, résistance héroïque à des milliers de godasses et de jets de bière. Je me souviens avoir regardé ces planches sombres comme si le passé allait en sortir.

JC..... dit: à

Plus con que JJJ, ne lutte pas camarade, cette limace est imbattable ! On sent une vie entière passée à obéir dans des bureaux crasseux….

Triste !

Jazzi dit: à

Quand le coeur du léZard fait chabadabada !

Jibé dit: à

« McDaids is an unashamed Dublin boozer. There are no gimmicks, no diddly-i fiddles in the corner, cos this is a haunt for the literary set. Brendan Behan is probably the bar’s most famous regular, but famous feet trod in and out of this pub so frequently that it probably deserves a walk of fame on the pavement outside. « 

renato dit: à

Bloom, c’est l’ineluctable destin des lieux qui ont eu une histoire. Le bar qui fut le rendez-vous des artistes milanais, ou de passage, où j’avais mes habitudes dans les années 60-70 ( https://lesempio.blogspot.com/2012/03/bar-giamaica.html?q=giamaica ) est devenu un lieu de rencontre pour les gens de la mode, donc plutôt ennuyeux.

Pour le Davy Byrnes, je l’ai mis en ligne en souvenir du sandwich au gorgonzola accompagné d’un verre de Bourgogne : déjeuner de Bloom du 16 juin 1904.

Janssen J-J dit: à

@ AN, – dans le fil précédent sur Fortunée Briquet, moi qui suis un modeste internaute féministe, suis heureux d’apprendre à quel point le grand Robert Darnton lui-même, fut également victime de ses préjugés sexistes. Un de plus !

(extrait) « Redécouvert au moment du Bicentenaire de la Révolution et intégré dans le Dictionnaire des femmes de l’ancienne France de la SIEFAR5, le Dictionnaire est ré-édité en mars 2016. Il est avec le dictionnaire de Louise de Kéralio entrepris entre 1786 et 1789, une preuve de l’activité littéraire des femmes au cours du XVIIIe siècle. Des recherches systématiques effectuées dans les années 2000, recensent 531 noms, ce qui contredit la thèse de l’historien Robert Darnton selon lequel la production littéraire du XVIIIe siècle serait essentiellement masculine. –

closer dit: à

Merci Renato. Voici ce que donne Deepl du début:

« Si je t’aime au même titre que ma propre vie,
Femme cruelle, et toi, pourquoi ne donnes-tu pas
Dans tant d’amour à mon tourment aider ?
Et si c’est en vain que je demande la clémence et la pitié,
Pourquoi au moins avec la mort j’endure ces douleurs,
2
Que je souffre pour t’aimer, ne sont pas ? ? ?
Je sais qu’il n’est pas convenable de récompenser
J’ai fait ainsi ; mais ce mal, qui répare
Un plus grand mal est considéré comme un bien.
Plus que toute mort, c’est mon amer chagrin,
Et de mourir de ta main, dans cet état,
La grâce sera désirée et chère à mes yeux.
Mais comment se peut-il, qu’au sein du côté mou
Doux, le doux et blanc sein de ta belle poitrine
ferme un cœur si dur et si impitoyable ? »

Si j’ai bien compris la suite, il s’agit d’un dialogue entre la poétesse et son amant. De toute évidence, Deepl n’est pas très à l’aise avec l’italien du 16ième siècle!

Janssen J-J dit: à

@ pas triste / « On sent une vie entière, etc.

A 81 ans, on ne sent guère plus que le souvenir du parfum de ses baskets fumantes chaque matin, quand on a perdu son odorat à cause du covid-48 fillette. Drôle

MC dit: à

Alexia, JJJ.Mais il existait déjà, paru sous Louis XV et anonyme, un Dictionnaire des Femmes Illustres, en deux volumes très denses, et si je le trouve, je ne réponds pas d’y jeter un coup d’oeil.

et alii dit: à

surFORTUN2E
.
. Un de plus !

j’ai appris à vérifier aussi et wiki indique comme date de naissance sous l’image la naissance le 26 juin, et non le 16 ,:un de plus! HISTOIRE DU 1 Complexe , qui ne commença , ni ne finit avec les études de Malamoud sur les rituels!
encore un prêtre défroqué aveugle!
bonne journée

Janssen J-J dit: à

@ jzmn /// Un vrai mélo donc, qui frôle parfois le roman-photo, tant la géographie parisienne et la sociologie des personnages obéissent aux conventions actuelles en usage : architecte et bourgeoise de gauche, Shauna évolue dans le triangle Jaurès-Butte-Chaumont-Belleville, et, grand-mère d’une jeune métisse, a intégré, sans problème, le « grand remplacement » au sein de sa propre famille///.

Bien vu… sur l’aspect sociologique du milieu des protagonistes, jzmn. Télérama partage votre sentiment positif sans aller aussi loin dans la critique. Yann Moix, pas du tout !…
Vous donnez envie d’aller voir ce film quand il passera par chez nous dans un mois, alors que j’avais décidé de le zapper. Histoire de communier plus tard avec notre amie B., aussi belle que Fanny derrière son écran. Bonne journée à tous.tes,

JC..... dit: à

Et la limace bave, bave, bave, la pauvre conne… je plains les proches qui supportent cette nullité bonne à rien dont tout le monde se gausse.

Risible !

renato dit: à

Oui, closer, le I c’est l’amant, le II la réponse de Veronica F., et ainsi de suite.

Janssen J-J dit: à

@ RM, une sorte d’Auberge de la Jamaïque ?

Janssen J-J dit: à

@ allons Jissé, arrêtez de parodier la viscosité de n° 57 dans ses moments jadis les plus inspirés. Allez vous aérer de nouveau sur votre char à voile et à vapeur, vous retrouverez peut-être l’eau Dora.
Sinon, couché ! à la niche, Pétaud !

JC..... dit: à

Pauvre vieille qui confond parlotte et courage.

Aucune personne ne te prend au sérieux, tu es nulle, tu te noieras un jour dans ta propre bave… pauvre visqueuse minable !

Janssen J-J dit: à

@ la pauvre conne / Plus con que / Pauvre vieille / pauvre visqueuse minable /
… admirons la richesse du vocabulaire injurieux de notre aboyeur désemparé du petit mâtin…
L’Herdélie attendait un peu mieux du roquet. Hélas, non… A la nichte, gissé-pupusse, couché ! tais-toi !
https://www.youtube.com/watch?v=AB5QUrmImkQ

closer dit: à

Sur la photo Jzz, la septuagénaire paraît quinquagénaire…

Trop facile!

Patrice Charoulet dit: à

LA BLAGUE DE COLLARD

On le sait, Gilbert Collard, ancien député frontiste, et ex-grand ami de Mme Le Pen, a rejoint le candidat Zemmour.
Apprenant les propos de Mme Le Pen, critiquant les excès de Zemmour, Gilbert Collard a fait une petite blague, qui a fait beaucoup rire, sur plusieurs chaînes de télé. Voici la blague : « Elle va finir à SOS Racisme ! »
SOS Racisme, pour qui ne le saurait pas, est une association qui tâche de lutter contre le racisme.
La blague de Collard, qui espérait faire bien rire les rieurs, mérite une réflexion. Si l’on dit que Mme Le Pen va finir dans une association luttant contre le racisme, c’est avouer ENFIN que ce qui caractérise , pour l’essentiel, l’action politique de cette dame et de son parti, c’est précisément le racisme.
Je n’en avais jamais douté.

Qui est le pire à cet égard ? J’en laisse juger. La peste ou le choléra ? Voilà deux candidats à fuir sans hésiter.

JC..... dit: à

Brisons là !

L’Aigle agile de Porquerolles a mieux à faire que de causer pour rien avec la Limace puante de Trifouilles les Égouts, cet organisme sot, veule, immonde, bon à rien…

vanina dit: à

L’abbé Flacelière, un plaisir à lire et pas trop « concettoso », merci JJJ

épigraphe latine, de mémoire

« evasi, effugi
spes et fortuna manete,
nihil mihi vobiscum
ludificate alios »

Bergoglio est programmé à la télé italienne, une émission bien quelconque, où un thuriféraire souriant et mou comme un camembert passé, fait semblant de poser des questions à des gens qui les savent déjà. Pénible.

Jazzi dit: à

« Trop facile »

Sur l’écran et pour l’avoir croisée dans la rue, avec sa silhouette gracile et son pas alerte, elle m’a parue fort baisable, closer !

closer dit: à

Courte mais intéressante notice wikipedia sur Veronica Franco.

On y découvre par exemple qu’elle fut la maîtresse de notre Henri III.

Bloom dit: à

Jibé, McDaid’s est une tranche de vie de la belle humanité dublinoise, native ou juste de passage, de Joyce à Dan Day Lewis en passant par l’ombrageux P. Kavanagh, l’impayable Brendan Behan et tous les anonymes que nous sommes – the human mark (stain?).
C’est un des pubs où les belfastois se retrouvent quand ils se rendent au sud de la frontière…Bref, un mythe, un vrai.
Il va y régner une ambiance du feu de dieu cet après-midi!
Pas de préférence pour le premier match, en revanche, tout derrière l’Ecosse pour la Calcutta Cup qu’il peuvent conserver en s’offrant la joie d’étriller les Sassenachs (Eddy Jones à BBC ce matin, accent aussie à couper au couteau, loin de la distinction d’un John Eales, authentique gentleman).
EnJoyce the games!

MC dit: à

A propos de cette métonymie jouhandesque, On peut aussi se rappeler , P. Charoulet et DHH , qu’ Anatole France a écrit un « Anneau d’ Améthyste », précisément. Et Jouhandeau avait presque sûrement ce précédent en tête . Bien à vous. MC

closer dit: à

Le lien de Renato donne ces vers beaux et suggestifs:

« Si douce et agréable, je deviens
Quand je me trouve au lit avec une personne
Dont je me sens aimée et appréciée
Que mon plaisir envahit chacun de mes bien-aimés.
Alors le nœud d’amour qui paraît me lier
Si fort à l’autre devient plus fort encore » (Veronica Franco)

Bloom dit: à

Les débats à droite, ça ressemble à des veillées funèbres, à cette différence près que c’est le mort qui s’exprime.

DHH dit: à

@jazzi
vous vous trompez
Mireille Huchon est la premiere epouse de Jean Paul Huchon qui en a eu trois
Son fils thomas le sociologue specialiste du complot est le fils de la seconde

closer dit: à

…et ces autres, plus « sages »:

« Allez fausses pensées et vaines espérances,
Désirs aveugles insatiables, immatures envies
Allez soupirs ardents, douleurs amères
Compagnes de toujours de mes éternelles peines !
Allez doux souvenirs, âpres chaînes au cœur
Qui finalement se dissipent
Et que revienne le frein de la raison
Pour un temps égaré,
Et toi aussi, mon Ame, par tant d’angoisses
À jamais étouffée
Retourne ta pensée vers le Seigneur divin
Force avec courage ton destin,
Romps les chaînes, et légère et sans lien
Dirige tes pas sur le plus sûr chemin. » (Veronica Franco)

et alii dit: à

intermède lacanien sur Flacelière
C’est dans ce contexte que, vers la fin de l’année scolaire, Robert Flacelière, le directeur de l’École normale supérieure (ENS), annonce à Lacan qu’il n’accepte plus la poursuite de son cours à l’École car, lui dit-il, « les auditeurs de votre séminaire fument, et cela importune les lecteurs de la bibliothèque, située juste au-dessus ». Il avouera plus tard, au téléphone, à Lacan : « C’est parce que votre enseignement est anti-universitaire. » En effet, Lacan ne se faisait pas faute de dénoncer la médiocrité, voire l’insuffisance d’un grand nombre de maîtres de l’Université, faisant valoir, par contraste, de nombreux travaux de valeur réalisés en dehors de ce cadre. Mais il semble bien que le directeur n’ait pas pris seul cette décision. L. Althusser, mécontent des commentaires de Lacan sur Marx depuis le séminaire de l’année précédente, « D’un Autre à L’autre », avait insisté pour que Lacan soit mis à la porte. Lacan a tout aussi mal supporté cette exclusion que la précédente, déclarant publiquement à ses auditeurs que ça les concernait au premier chef. L’agitation, parmi ceux-ci, était très grande lors des deux dernières rencontres, qui n’étaient pas des séminaires, au point que certains proposèrent d’occuper le bureau du directeur. Celui-ci fit appel à la police qui intervint rapidement. L’incident était clos. Les événements que nous avons rappelés ci-dessus avaient, eux aussi, amené Lacan à s’associer à la grève des enseignants, d’où l’inachèvement du séminaire, dont il n’a pu présenter que le tiers (?), ce qui nous a privés de l’important commentaire sur la Verleugnung qu’il avait prévu et qu’il ne fera jamais.
https://www.cairn.info/revue-la-revue-lacanienne-2007-2-page-91.htm

Amanda Lire dit: à

Et l’intermède flacecien sur lacanière?

Jazzi dit: à

« Jean Paul Huchon qui en a eu trois »

La vie sexuelle et trépidante au PS, où l’on a une fâcheuse tendance à piquer dans les caisses, doit réjouir Bloom, DHH !

Janssen J-J dit: à

@ AL, Avez donné une belle itw sur france-musique, ce matin, chère Amanda, vous en avez connu du beau linge hein !… Chapo !

@ p’tain, etalii…, 39-45, j’aurions jamais osé ces baskets juives, hein !…

et alii dit: à

de l’histoire avec Lacan:
À une question posée sur la limite assignée par lui au champ de la métaphore, il répond en évoquant la droite infinie : « Comment concevoir une droite qui, à l’occasion, se tord, c’est évidemment un problème que soulève ma question du réel ?
https://www.cairn.info/revue-champ-psy-2015-1-page-71.htm

Janssen J-J dit: à

@ qui ont mis à mal un certain optimiste, le mien, sur cette nouvelle année litteraire,

… mais le houellebecq, le lemaitre, le vuillard et surtout le mathieu… sont tous d’un très bon cru. Pour la rentrée des filles, je sais pas trop… – « Connemara » en ce moment, est très plaisant. Le portrait d’Hélène (et Lison), au 1er chapitre, est d’un superbe réalisme, comme dirait PE. On voit immédiatement surgir et s’éployer l’image de ma soeur.
Je vas pas lâcher ça de la journée pour un match de rugby. Bàv

Jazzi dit: à

« Lacan ne se faisait pas faute de dénoncer la médiocrité, voire l’insuffisance d’un grand nombre de maîtres de l’Université, faisant valoir, par contraste, de nombreux travaux de valeur réalisés en dehors de ce cadre. »

Il faut bien avouer qu’en la matière il n’avait pas tort !

D. dit: à

Votre interprétation est erronée, Monsieur Charoulet. L’antiracisme n’est pas la préoccupation principale des candidats identitaires. Ceci ne signifie aucunement qu’ils soient racistes. Simple logique mathématique qui, à vous lire, semble étrangement hors de votre portée.

D. dit: à

Jazzi, il faut que je t’avoue quelque chose.
Tu es prêt ?

D. dit: à

Janssen J-J dit: à

Il faut tout faire pour sauver l’Ukraine de son dépeçage russe. Les deux-tiers des Ukrainiens comptent sur nous autres, les vrais européens de l’Union et sur l’influence des conseils de Mme d’Encausse sur notre président. Il faut montrer les crocs de l’OTAN, faire peur à Poutine pour qu’il retire ses troupes aux frontières. Voilà ce que je vous conseille, D.

…une poignée très minoritaire de « ressortissants européens » comptent sur l’Ukraine. Il se trouvera toujours des gens pour essayer de nous faire avaler le contraire. Je ne sais pas pour qui ils se prennent. Ils n’ont aucune legitmité pour ke faire, ni de droit, ni politique, ni même morale. Lucrative peut-être ? Aucune idée.

Amanda Lire dit: à

Les lacacaneries vous vont bien au teint!

Amanda Lire dit: à

Je parle en général!

Jazzi dit: à

Si c’est pour me dire que tu m’aimes, D., je le sais !

et alii dit: à

pour un supplément de/sur LACAN
J. Allouch, « Chez lui … le sens se dissout dans le temps de l’œuvre », Contre l’éternité. Ogawa, Mallarmé, Lacan, op. cit., p. 51-52.

Amanda Lire dit: à

L’amour Lacan*

Oh, oui, là, quand tu veux!

Janssen J-J dit: à

@ Ils n’ont aucune legitmité pour ke faire, ni de droit, ni politique, ni même morale (sic)

Ils ont au moins le droit d’exprimer leur point de vue majoritaire, quoique plus silencieusement… On sait bien que ceux qui gueulent le plus fort sur le moment sont en général les perdants de l’histoire à long terme… Mais ils se croient les plus malins du moment, forts de leurs convictions bleu marine triomphalistes… Ils ont le drôa de leur arrogance autoritaire, bin sûr. La démocratie pluraliste le leur concède, avant qu’ils aient réussi à nous la confisquer. Bàv

D. dit: à

Pas du tout, Jazzi. C’était pour confesser que je n’avais pas été sur ton blog depuis au moins deux mois.

Janssen J-J dit: à

@ jzmn, il voudrait être initié à la sodomie, à mon avis… Mais n’ose pas vous le demander ouvertement, vu que jmb veille au grain de la morale publique, sur cette chaîne. Bàv

Jazzi dit: à

Je te pardonne, D.
Pour l’initiation, faudra pas compter sur moi…

Petit Rappel dit: à

Dans la troisième copie du sonnet, « Franc des liens purs du corps » est un ajout, purs ne figure pas. Ce serait d’ailleurs un non sens vu le contexte. Il y a en revanche une diérèse sur li/en. Pas vu que Flaceliere s’ était porté candidat à l’attribution des Derniers Vers de Ronsard. Mais on ne s’en plaindra pas, c’est dans la logique du billet!

renato dit: à

Relativement aux poétesses doit y avoir un nœud quelques part. par exemple, Gaspara Stampa était musicienne (chant et luth), mais certains érudits s’obstinent à la présenter comme courtisane. Le top c’est en mettre en doute l’existence. Voir Compiuta Donzella, probablement la première femme qui a écrit en langue vernaculaire, mais qui selon les érudits, n’était que la création fantaisiste de poètes, pourtant Guittone d’Arezzo la cite dans une lettre, et on trouve son nom dans les sonnets d’autres poètes —représentants, comme elle, des poètes toscans de transition (ou poètes siculo-toscans). Drôle cette idée qu’une poétesse ne puisse être que la création des poètes

MC dit: à

Je ne l’ai pas retrouvé, mais Il doit s’agir du Dictionnaire portatif des Femmes Célèbres, de JP Lacroix. Il est possible qu’il y ait un article sur Louise Labé.

et alii dit: à

renato, j’ai connu un peète américain qui me fit prendre conscience de la misogynie, mais qui ne pouvait se figurer qu’une femme soit poète!
après tout , il y a des gens qui ne conçoivent pas qu’un enfant ou une personne soit « scolairement » doué
sans penser que c’est du au mérite de ses parents ou de ses profs!

et alii dit: à

un poète ;peut-etre les femmes se battraient elles moins si on ne leur avait pas contesté toute « identité », jusqu’à leur nom évidemment

et alii dit: à

la question, c’est que de cette contestation, tout le monde en fait les frais, et pas seulement les femmes!

Janssen J-J dit: à

le chant du cygne (vu le contexte)… – merci pour la rectif° dès la première version du sonnet, pas très franc du collier, le signe.

Janssen J-J dit: à

BLUFF
@ Il doit s’agir du Dictionnaire portatif des Femmes Célèbres
Non, pas du tout… après vérific°, aucune notice sur LL n’apparaît dans le Lacroix, en ligne intégrale sur Gallica. Et puis quoi, encore ?

et alii dit: à

The first episode tells the story of evolution and the birth of ecology, illustrated with an Emily Dickinson poem — untitled, per her unconventional choice across her entire body of work, but known,
per literary convention, by its first line: “Bloom.”

he Marginalian by Maria Popova: Sunday digest

puck dit: à

comme l’a dit Émile Zola : « méfiez-vous des citations sur internet beaucoup sont fausses! »

l'ombelle des talus dit: à

@ Jolie Louise

Ciao Béla

D. dit: à

Ce soir je mange des cordons bleus abec des spaghettis.

et alii dit: à

« méfiez-vous des citations sur internet beaucoup sont fausses! »
sauf celles de puck, garanties sans pesticides, par monsanto

D. dit: à

Zemmour monte dans les sondages, arrive devant (ma chère) Marine.
Pécresse descend et ne cessera désormais de descendre.

Eric Zemmour est le prochain président de la République.

D. dit: à

Zemmour veut dire olivier en arabe.
Les emblèmes de la présidence de la République française comportent l’olivier.

C’est bien plus qu’une simple coincidence.

Jazzi dit: à

« Eric Zemmour est le prochain président de la République. »

Il y a de bien que les prophéties de D. ont toujours fait un flop !

et alii dit: à

et les parrainages, c’est des billes?

rose dit: à

closer dit: à
Bon retour, Rose!

Étiez-vous en Russie comme certains l’ont affirmé.

Non.
Pas de vacances.
Ai porté 549 kg de briques en terre crue d’une palette à dedans ma Twingo.
Et déchargé 270 le lendemain.
Résultat des courses : dos bloqué et, je n’ai plus 20 ans.
Le grangeon.
Ma mère, qui a eu trois semaines de fermeture d’Ehpad.
La directrice et sa soeur l’ont vendu à un consortium.
Russie lointaine et Sicile en attente.
Ai lu La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette. Une pure merveille.
Au programme bac de français ds quatre mois.
=> Sarkozy n’y connait rien.

rose dit: à

Sinon, je vis, je meurs, je me brûlé et me noie, j’ai chaud extrême en endurant froidure.
C’est l’hiver. Ici, ciel bleu électrique et froid vif et sec. Que du bonheur.

Jibé dit: à

« Pas de préférence pour le premier match, en revanche, tout derrière l’Ecosse »
Bloom, Sexton, n°10, excellent avec les Irlandais (et beau troisième essai de Ringrose)
Le deuxième, l’Ecosse a été superbe; Ben White…un premier essai majuscule!
(un autre fil a commencé, sur l’Indo, … suis pas sûr d’avoir quelque chose à dire sur ces romans)

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