de Pierre Assouline

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Du sexe de Moby Dick

Du sexe de Moby Dick

Et puisque dans le commentarium tout le monde s’en mêle, raison de plus pour y mettre mon grain de sel… Imagine-t-on le désarroi d’un grand lecteur de Cervantès à qui l’on révélerait que Don Quichotte, chevalier à la triste figure, était en réalité une sorte de chevalier d’Eon ? Ou celui d’un fou de Don Juan apprenant qu’il s’agissait en vérité d’un castrat ? Celui encore d’un hugolâtre convaincu sur le tard que Jean Valjean n’était qu’un travelo brésilien ? Et celui d’un proustien compulsif à l’instant de découvrir qu’Albertine disparue n’était autre qu’Albert, le chauffeur de l’écrivain ? (ce qui, en l’espèce, correspondait à la réalité de son inspiration).

Si on l’imagine, on peut comprendre l’angoisse dans laquelle sont plongés depuis peu les sectateurs francophones du grand Herman Melville. Cela fait soixante cinq ans qu’ils vivent sur la traduction fautive et partielle de Moby-Dick par Jean Giono, s’en nourrissent, s’en délectent et lui rendent hommage car elle a popularisé le mythe, quand ils ne s’enchantent de la traduction, très personnelle elle aussi, d’Armel Guerne en 1954. Jusqu’à ce que paraisse, à l’issue d’une dizaine d’années de travail, le troisième volume de ses Œuvres dans la collection de la Pléiade reprise par la suite en Quarto avec des illustrations de Rockwell Kent (celles de 1930 pour l’édition de Lakeside Press). Il regroupe Moby-Dick (1851), œuvre-culte s’il en est, et Pierre ou les ambiguités (1852). Or on y découvre d’emblée en écarquillant les yeux que l’animal poursuivi sans relâche par le capitaine Achab, l’unijambiste monomaniaque que son inhumaine détermination pousse à toutes les extrémités afin d’exécuter l’immuable décret, cet animal n’était pas une baleine (a whale) mais un cachalot (a sperm whale). Ce qui change tout (ici un guide pour lecteurs débutants de Moby Dick, mais oui, ça existe…)

Les deux sont des mammifères marins, mais encore ? Dans le premier cas, il s’agit d’un cétacé de très grande taille dont la bouche est garnie de lames cornées, dans le second d’un cétacé à tête cylindrique pourvu de dents. Soit dira-t-on… Et pourtant, ce passage du féminin au masculin est en train d’en bouleverser plus d’un par tout ce qu’il charrie, ce que Philippe Jaworski, le maître d’œuvre de cette nouvelle édition, ne soupçonnait pas :

« Je conçois que cela puisse troubler lorsqu’on pénètre dans le texte français, mais jusqu’à présent, je n’en mesurais pas l’effet. Il est vrai que je le lis en anglais depuis longtemps. Pour Melville, sa bête relève de trois genres tout au long du texte : elle est successivement masculin, féminin et neutre –même si les « he » sont les plus nombreux. Alors non, je ne vois pas de changement de sexe ».

Il est vrai que le titre originel  Moby-Dick et le cachalot, pourtant très clair, appelait une transposition techniquement plus précise, et que l’histoire d’Achab, au-delà de ses dimensions tragique, mythologique et métaphysique, est aussi celle d’une mutilation au cours d’une pêche au cachalot. Jusqu’à présent, les traducteurs français de Moby-Dick utilisaient alternativement le « il » ou le « elle » pour évoquer l’animal. Cette nouvelle traduction a pris le parti de souligner sa masculinité, Philippe Jaworski l’ayant toujours ressenti comme masculin. N’empêche que Moby Dick est ambivalent. Le corps à corps entre le capitaine et le cachalot est un affrontement de mâles.

« Et dans l’ensemble du texte, les métaphores masculines l’emportent. L’homosexualité est un thème récurrent chez Melville, par des voies détournées bien entendu » observe le traducteur.

Il est vrai que dès le titre… En argot, « Dick » désigne le membre viril. « Trique » est son meilleur équivalent. L’écrivain ne l’a pas choisi au hasard. D’autant qu’en anglais, le lexique marin est généralement féminin. Reste à comprendre pourquoi Melville a écrit Moby Dick sans trait d’union dans son texte (à une exception près) alors qu’il a tenu à en mettre un dans le titre, mais c’est là une autre histoire, quoique…

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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commentaires

2 066 Réponses pour Du sexe de Moby Dick

Bloom dit: à

tiriez…

Jazzi dit: à

Avoue que tu aimais bien jouer les martyrs, Bloom !

Soleil vert dit: à

Jazzi dit: à
A gauche, un roman réaliste, à droite, un roman de science-fiction.

Me souviens d’une phrase de Pascal Sevran : « ses fesses de garçonne nous promettaient d’autres plaisirs »

et alii dit: à

Cette histoire de devoir conjugal est-elle in commentaire de Drillon:
La haine jalouse de celui qui accepte à l’égard de celui qui refuse. Symétriquement, le mépris de celui qui refuse à l’égard de celui qui accepte.

MC dit: à

Louise Michel et Hugo: Edith Thomas, proche du PC et d’autres milieux moins avouables, voulait que le Grand Pan ait écrit n, ce qui est indiscutable, mais que ce dernier signifiat non! Ce qui, pour ménager l’image de la Vierge Rouge, serait tout de meme une première .
Une interprétation plus conforme aux lettres bien connues des carnets hugoliens est de lire plus logiquement nue! Mais là, la Vierge rouge en prend un coup , encore qu’il ne s’agisse, dans le rituel hugolien, que de se devetir! On dispose d’autres périphrases pour le reste. Jazzi ne vous indignez pas trop, elle s’en est tirée à bon compte face à l’Henri IIV de la poésie française!
MC

Marie Sasseur dit: à

Des motivations bourdieusiennes pour dire qu »on s’intéresse à la science’fiction… gosh, ça craint. La sfantasy de Courtaud ne lui permet pas trop d’envisager le futur.

Rendez nous les harders.

JiCé..... dit: à

Fin de journée banale, mis à part le décès de centaines de milliers de bons à rien, dans des territoires perdus dont on a que foutre !

Ayant adoré Les Décombres de ce remarquable écrivain antisémite* LUCIEN REBATET, j’ai commandé son Les Deux Etendards, chez Gallimard.

Bonne soirée, les vioques !

*…personne n’est parfait….

Petit Rappel dit: à

La Haine…
L’Ancien Régime connaissait, et réfutait ce qu’on appelait Le testament de haine, c’est un Testament conçu pour sciemment deshériter un des enfants que le père avait totalement pris en grippe. Une Cause celèbre là-dessus dans Pittaval. Pas de psychanalyse, encore que le comportement du père fut un beau cas, mais un solide bon sens juridique.
MC

et alii dit: à

Halkin est l’un des principaux traducteurs de littérature israélienne vers l’anglais, ayant travaillé avec Amos Oz et AB Yehoshua parmi beaucoup d’autres. Mais la littérature israélienne est complètement absente de La Dame de l’hébreu ; l’ouvrage le plus récent examiné par Halkin, le roman Only Yesterday de SY Agnon , a été publié en 1945, trois ans avant la fondation de l’État juif. La plus ancienne, la satire anti-hassidique de Joseph Perl, The Revealer of Secrets , est apparue en 1819, bien avant que quiconque ne rêve que l’hébreu puisse être ressuscité en tant que langue vernaculaire parlée.

Pourtant, comme le titre de Halkin le suggère, l’histoire de l’écriture hébraïque moderne est inséparable de l’histoire du sionisme. Les écrivains dont il parle – y compris le poète Chaim Nachman Bialik, l’essayiste Ahad Ha’am et les écrivains de fiction Micha Yosef Berdichevsky et Yosef Chaim Brenner – n’ont jamais vécu dans un État juif, mais ils peuvent être comparés à la génération de l’Exode: Ils ne sont pas entrés dans la Terre Promise, mais le voyage n’aurait pas pu être accompli sans eux.
« Ah, avoir confiance en l’âme pour penser que l’hébreu a un avenir et pas seulement un passé – un passé qui ne sera suivi de rien! » a déploré Yehuda Leib Gordon à un ami en 1879, après des décennies d’écriture de poésie hébraïque. L’idée qu’une littérature moderne et laïque pourrait être créée en hébreu n’était guère moins chimérique que l’idée qu’un État juif pourrait être créé en Palestine. Les deux espoirs semblaient voler face à 2000 ans d’histoire
. Le but de la littérature hébraïque moderne, insiste Halkin tout au long du livre, était de contribuer à la création d’un État juif parlant hébreu, et il juge chacun de ses sujets en fonction de sa compréhension et de sa progression dans cette mission. Selon cette norme, Mapu échoue – linguistiquement, parce qu’il a enfermé l’hébreu plutôt que de l’aider à progresser, et politiquement, parce qu’il n’est pas arrivé au sionisme à part entière. « Ce qu’il y a en fait dans ces romans … c’est que le sionisme s’arrête avant d’émerger, comme une idée qui tremble à la pointe de la conscience et retombe », conclut Halkin.

Mais Mapu avait ouvert une porte, et la génération suivante passa à travers. À partir des années 1870, les écrivains hébreux laïques ont commencé à toucher un lectorat restreint mais élite grâce à des revues comme Ha-Shachar , édité par Peretz Smolenskin à Vienne, et Ha-Shiloach , édité par Ahad Ha’am à Odessa. Dans leurs pages, des poètes et des romanciers ont tenté de faire de l’hébreu une langue littéraire moderne, tandis que les polémistes discutaient de l’avenir juif..
81 ans, l’écrivain et traducteur Hillel Halkin a publié son chef-d’œuvre – un livre qui reflète toute une vie de réflexion sur l’hébreu, le sionisme, la littérature et les relations entre eux. La Dame de l’hébreu et ses amants de Sion est un recueil de 11 essais, chacun consacré à un écrivain qui a contribué à la création de la littérature hébraïque moderne au XIXe et au début du XXe siècle. Chaque chapitre examine la vie et l’œuvre de son sujet, y compris des citations généreuses dans la propre traduction de Halkin. Mais Halkin a créé quelque chose de plus qu’une galerie de portraits individuels. La Dame de l’hébreu est vraiment un livre sur la façon dont les idées littéraires peuvent changer le monde, ainsi qu’une étude approfondie de la période cruciale de l’histoire juive moderne.
sur tablet
https://www.tabletmag.com/sections/arts-letters/articles/hillel-halkin-adam-kirsch

Petit Rappel dit: à

Jicé. Permettez_moi de vous remercier de subventioner ainsi les d’Estienne dOrves, ayants droits du fonds Rebatet, et peu soucieux de succomber au sirènes de la blondasse Amene le Pire , et de sa famille.
MC

et alii dit: à

d’HALKIN/
Halkin, le célèbre journaliste, traducteur et essayiste, a ainsi produit une fiction, sa première, qui est à la base une tentative de comprendre un peu moins que ce qui compte le plus. Les questions au cœur du livre sont essentiellement philosophiques, mais Halkin est convaincu qu’il est préférable de les résoudre dans le désordre de la vie quotidienne, et non dans l’abstraction; son narrateur, un professeur de classiques à la retraite, n’a publié qu’un seul livre dont le sujet est le tome médiéval arabe, L’incohérence des philosophes .

L’histoire commence par l’amitié du narrateur avec Ricky, un fils brillant et confus de parents communistes dont la trajectoire émotionnelle / intellectuelle le mènera d’un marxisme autrefois fidèle, bientôt en lambeaux, à Dostoïevski, finalement en Inde et ensuite tragiquement dans les horreurs humides de folie. Les temps eux-mêmes sont confus, pleins de secousses terribles et déroutantes, souvent bizarres et discordantes. Décrivant la fin des années 60, Halkin écrit: «Il y avait des sirènes tout le temps à New York. La ville était pleine d’ambulances, de camions de pompiers, de voitures de police, d’agresseurs, de voleurs de sac à main, de pousseurs, de psychopathes, de manifestants, de mendiants, de Hare Krishnas, de joueurs de monte à trois cartes, de gens qui se parlaient. Les parcs étaient plus dangereux que le Vietnam. » Il suit Ricky – dont les maladies ne semblent pas moins spirituelles que psychologiques,
sur tablet

renato dit: à

Samedi, XX – III – MMXXI, printemps !

D. dit: à

Claudio, vous qui habitez des contrées exotiques, mangez-vous du singe ?

christiane dit: à

Et Alii,
vous m’avez vraiment donné envie de lire ces nouvelles de Clarice Lispector. J’ai commencé à en lire quelques-unes.
Vous citez ces lignes de Benjamin Moser :
«Dans ces quatre-vingt-cinq histoires, Clarice Lispector révèle, avant tout, l’écrivain elle-même. Des promesses de l’adolescence, en passant par l’assurance de la maturité, à la désagrégation d’une artiste tandis qu’elle approche de la mort – et qu’elle la convoque […]
De la première histoire, publiée alors qu’elle avait dix-neuf ans, à la dernière, découverte sous forme de fragments disparates après sa mort, nous suivons une vie entière d’expérimentation artistique au travers d’un large éventail de styles et d’expériences.[…] »

C’est une écriture attachante. Elle est très attentive aux autres. Très vite on s’habitue à sa voix singulière. C’est dans la banalité du quotidien qu’elle choisit de saisir des moments de vie de ses personnages, souvent des femmes, donnant beaucoup de place à leurs rêveries, méditations, à leurs changements d’humeur. Une écriture d’une douceur un peu triste éclairée de notes pleines d’humour.
J’ai pensé aux monologues de « Mrs Dalloway »(V.Woolf). Ce qu’elle perçoit, ce qu’elle pense. Clarisse Lispector semble tout connaître, aussi, des états d’âme de ses personnages avec beaucoup de finesse. Les pensées de ces femmes vagabondent.

« A l’idée du jour à venir, elle sentit la paresse la gagner : nul engagement, nulle obligation, ni joies, ni tristesses. Elle s’assit donc dans sa vieille robe de chambre, vu qu’elle n’attendait jamais de visites. Mais être si mal attifée – une fois de plus, dans les affutiaux de sa défunte mère – ne lui plaisait guère. Elle se leva et mit un pyjama de soie à pois bleus et blancs que lui avait offert Augusta […]. Elle se sentit déjà mieux. Et mieux encore quand elle s’assit dans la bergère […] et alluma sa première cigarette de la journée. Une coûteuse cigarette de marque, une blonde fine et longue, convenant au type de personne qu’elle n’était justement pas, par le fait du hasard. D’ailleurs, il y avait bien des choses qu’elle n’était pas, par le fait du hasard. Mais elle était née, par le fait du hasard.
Et après ?
Après.
Après.
Et alors ?
C’est ainsi.
Pas vrai ? »
(P.568) « Un jour de moins » (Traduit par C.Farny et S.Durastanti)

et alii dit: à

TANT que je n’ai pas allumé une cigarette,le matin, je n’ai pas « les yeux en face des trous » ,je n’ai pas encore « fixé mon humeur du jour »;c’est aussi ce que je m’empresse de faire en révisant mon « programme »; ce matin, je devais aller chez la coiffeuse ;j’avais oublié lundi, bien que j’y aie pensé; c’est une séance que je n’aime pas ,ni ses suites: « vous avez été » « oui, rafraîchir un peu, c’est nécessaire de temps en temps »; bien sur j’embarque mes cigarettes ,comme lorsque je suis allée au vaccin ;ça a même frappé le médecin , cette « urgence » à fumer, et reprendre mon souffle; depuis combien d’années, je ne sais pas ; j’ai du arrêter quand mon père est mort; j’étais trop pressée de le voir encore; une minute c’était encore ça; j’ai toujours aimé regarder mon père ;je crois qu’il ne le savait pas

Bloom dit: à

Salon Livre Paris Annulé : nouvelle écriture télégraphique.
Vincent en fera-t-il une montagne?

christiane dit: à

Rose, JJJ, D.,
pour vous un extrait un peu déjanté d’un texte d’Henri Michaux écrit en 1930 (un acte et sept scènes)
La première scène se passe dans les allées du jardin entourant un asile. On voit des gardiens dans le lointain.
Les personnages sont désignés par des lettres.

« E. (en passant). – … Vous avez dû avoir des ennuis, hein, avec votre ville. (Il s’est arrêté un instant pour écouter.) Oh ! Elles sont mauvaises… (Il repart.)
C. (vivement). – … Et ma ville d’icebergs ! Des icebergs à garde-fou et plantés où le dernier des morses a son champ, et le laboure lui-même, avec la masse de son corps pour tracer le sillon…
Les baleines pochées, qui échouent au petit matin dans les rues, obstruant tout, répandant une odeur de…
A. (furieux). – Des baleines ! Des baleines ! Je n’en veux pas. On est déjà assez à l’étroit. Je travaille dans les dés, je me force, je me rends myope et voilà qu’on veut nous amener des baleines. Il n’a qu’à les réduire. Qu’il en fasse des têtards ! (D’une voix terrible.) Des têtards !
B. (à C., conciliant). -C’est juste, tu comprends, on est trop surveillé ici. On est enlevé pour un rien. Tu partirais. Et puis tu nous vois restant avec des baleines. Nous ne les connaissons pas. ça profite d’un rien d’eau ces bêtes-là., pour bousculer, culbuter, épouvanter. Tu pourrais peut-être faire de fausses baleines, et quand arrivent les espions, tu les piques, tes baleines, et elles leur pètent au nez. Baleine ? Pas vu ! Pas de baleine ! (Riant) Elle a plongé la baleine !

(On voit approcher les gardiens.)
(A., B., C., font pst… pst… Ils se taisent
[…]) »

christiane dit: à

Extra, votre photo, Renato ! (Elle est belle…)

christiane dit: à

Pour M.Court et P.Charoulet :
https://www.babelio.com/livres/Gamblin-Je-parle-a-un-homme-qui-ne-tient-pas-en-place/1095428

« Jamais personne ne m’a écrit comme cela. Jamais personne n’a compris sans que je lui dise, sans que je lui explique. Je vis habituellement seul à bord et j’ai beaucoup de mal à partager ce que je ressens pendant ces longues semaines en mer et là, toi, tu vois tout, tu entends tout, tu fais partie du bord. Tu comprends tout. Je n’ai jamais expérimenté une telle complicité de toute ma vie de marin. C’est incroyable. »

renato dit: à

Clarice Lispector, Donne-moi ta main

Donne-moi ta main :
maintenant je vais te dire
comment je suis entrée dans l’inexpressif
qui est depuis toujours ma recherche aveugle et secrète.

Comment je suis entrée
dans ce qui existe entre le numéro un et le numéro deux,
de la façon dont j’ai vu la ligne du mystère et du feu
et c’est une ligne subreptice.

Entre deux notes de musique il y a une note,
entre deux destins il y a un destin
entre deux grains de sable dans la mesure où ils peuvent être unis
il y a un manque d’espace,
il y a un sentiment qui est à l’intérieur du sentiment
— dans les interstices de la matière primordiale
il y a la ligne du mystère et du feu
qui est le souffle du monde
et le souffle continu du monde
c’est ce qu’on entend
et nous appelons le silence.

Traduite par moi — mal — depuis une trad. it.

Jazzi dit: à

« Permettez_moi de vous remercier de subventioner ainsi les d’Estienne dOrves »

Les droits de Rebatet ont dû tomber dans le domaine public, MC.
Il n’y a que l’éditeur qui palpe !

D. dit: à

Moi vous savez, Christiane, Henri Michaux…

D. dit: à

Mais je pense que Rose l’apprécie.

Jazzi dit: à

« Traduite par moi — mal — depuis une trad. it. »

Non, c’est très clair et limpide, renato.
Je me pose juste une question sur le dernier ver : »et nous appelons le silence. »
N’est ce pas plutôt : « et nous L’appelons le silence. » Le sujet étant « le souffle du monde » ?

Jazzi dit: à

« j’ai toujours aimé regarder mon père ; je crois qu’il ne le savait pas »

C’est beau, et alii, c’est de vous ?

christiane dit: à

Renato, ce poème traduit par vous est superbe !

Jazzi dit: à

« Samedi, XX – III – MMXXI, printemps ! »

Et probable confinement pour nous, en île de France, renato…

renato dit: à

Vrais, Jacques, mais en it. l’article (ainsi que les diverses prépositions articulées) est omis dans certains cas.

Dans la trad. it.
è ciò che ascoltiamo
e chiamiamo silenzio.

Vrai que dans le texte
é aquilo que ouvimos
e chamamos de silêncio.

christiane dit: à

Et Alii, est-ce dans une ses nouvelles ou est-ce de vous ce texte magnifique ?

Jazzi dit: à

Clarice Lispector avait la beauté mannequine.
C’est toujours troublant quand les écrivains sont beaux comme des gravures de mode !

Janssen J-J dit: à

@ au sirènes de la blondasse Amene le Pire , et de sa famille (sic – aux morts !).

Vous n’aimez pas lucien Rebatet ni Marine Le Pen, marc ?

@ Je me sens un peu déjanté, Ch., c’est ma fois vrai. Moi vous savez, Michaux, je l’apprécie souvent. Merci de me rehausser vers le haut.

@ Jzmn, je crois que vous avez fait erreur, une fois n’est pas coutume…
https://gallica.bnf.fr/blog/20082018/louise-michel-une-femme-libre-au-bagne?mode=desktop

@ SMS, vous avez fait deux fois votre autocritique ces derniers temps, que vous arrive-t-il au juste ? (merci de ne pas répondre, SVP). La baleinière est-elle épuisée ?

Attention, Jean Castex se prépare enlever le masque. Ca va barder à Paris/IDF.

christiane dit: à

« La mer, à peau de cétacé.
Nous disparaîtrons sans laisser de traces. Mais nous aurons compris le secret de l’univers.
La corne de bélier (le Shofar), dont on sonne au Nouvel An juif et qui produit une note – unique, déchirante – identique à celle d’une sirène, transforme l’assemblée en voyageurs et la synagogue en navire. Elle annonce un départ pour l’avenir, c’est-à-dire pour l’inconnu, avec ses promesses et ses périls. Qui mourra et qui vivra ? […] »
(Emmanuel Moses, Le Paradis aux acacias, éditions Al Manar, 2018, pp. 34-35.)
https://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2021/03/emmanuel-moses-tout-le-monde-est-tout-le-temps-en-voyage-par-ang%C3%A8le-paoli.html

Jazzi dit: à

« @ Jzmn, je crois que vous avez fait erreur, une fois n’est pas coutume… »

J’avais raison, JJJ, ce n’était pas l’Algérie mais bien la Nouvelle-Calédonie.
Pour le pince-fesse, voyez les notes et textes de présentation de ce livre, occulté dans votre lien…
https://www.mercuredefrance.fr/lettres-a-victor-hugo/9782715250048

renato dit: à

Un critique italien, Jacques, a dit qu’elle est « une Virginie Wolf déguisé en Greta Garbo ».

et alii dit: à

il n’est peut-être pas trop tard pour dire que « le « boiteux « de « la bible » ,c’est Jacob ISRAEL

et alii dit: à

Mythologie du Boiteux et du pied fabuleux. Œdipe, Jacob, Mélusine & Cie
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01921152/
Delphine Horvilleur propose « une interprétation » de la boiterie de JACOB video AKadem mort
votre jardinier

Jazzi dit: à

ça y est, nous voilà con-finés !
Attendons de voir à quelle sauce ?

et alii dit: à

christiane,je mets toujours le lien si c’est une citation

Marie Sasseur dit: à

Paris confiné
Paris humilié
Paris pas vacciné

Apres avoir contaminé toutes les autres régions, 4 semaines de tranquillité !

Merci pour nous.

christiane dit: à

Mais non, Et Alii, je suis juste épatée tellement c’est beau. Alors, toute mon admiration face à ce texte.

Jazzi dit: à

J’irai passer mes journées dans les bois et jardins !

Pour le cinéma, on attendra…

D. dit: à

Méfiez-vous des contaminations en extérieur.
Comprenez bien la situation. La majorité des contaminations a lieu à l’intérieur, ceci ne signifie aucunement qu’elle est négligeable dehors. J’ai un collègue qui s’est contaminé sur une piste cyclable parisienne. Le seul endroit où, croyant qu’il le pouvait, il enlevait le masque, comme la plupart des autres cyclistes qui le precedaient en rejetant pour certains un sillage possiblement contaminant. La loterie. Pendant 3 mois il ne s’est rien passé et un jour il s’est retrouvé 10 minutes derrière le mauvais cycliste et il l’a choppé. Il est arrêté depuis déjà 4 semaines, sans forme grave respiratoire, mais tellement fatigué qu’il ne tient pas debout 10 minutes. Il a eu des maux de tête terrible au début.

Janssen J-J dit: à

@ Qu’en pensent les dames ?
Moi, je trouve que JMGLC était mieux beau qu’Auster… (si je puis répondre à leur place).
Voulais vous inviter en N-elle Aquitaine, jzmn, mais vous n’avez pas le droit de prendre un TGV interrégional. Il faudra attendre une autre invitation !
Bon courage !… – MSM, solidaire comme à son habitude, lance sa petite putasserie de dernière minute… Tu crois qu’elle va foutre la paix à la rdl durant un mois ? Moi, j’y croive pas… Hein…

christiane dit: à

Quand je dis beau, Et Alii, c’est que, plongée dans l’écriture de Clarice Lispector, j’ai été sensible au rythme de votre texte, à cette façon d’enchainer les idées, de laisser venir la présence de votre père. Des petites choses simples du quotidien qui disent beaucoup de vous.

MC dit: à

No n Jazzi. Ou pas pour l’instant ce qui avec les « années de guerre »( curieuse expression pour ce type mais en voyez vous une autre?) ne m’étonne pas trop. ´. ´. ´. ´. ´. Suis-je censé aimer qui n’ a rien dans la tête,JJJ, et surtout pas la capacité de gouverner mon cher et vieux pays? Désolé mais je n’ en suis pas là. MC

christiane dit: à

Jazzi dit: « Tels le jeune Le Clezio ou le jeune Paul Auster.
Qu’en pensent les dames ? »

L’attirance vers autrui passe par tant d’impressions, voix, regard, démarche, silence ou paroles, poignée de mains, ce qui a précédé… La beauté liée à un modèle défilant ou posant est souvent superficielle. Rares sont les photographes saisissant la vérité de quelqu’un. Cet homme que tu choisis est ici factice, dans une pose qui se veut séductrice. Quand j’ai dit « belle » pour Clarice Lispector c’est que ses mots, sa vie, créent une fêlure, une ombre dans le regard.
Je parlerai de magnétisme plus que de beauté.

et alii dit: à

dans une conférence qui lui a été commandée sur HOMERE et son humour, zagdanski écrit:
« Ainsi on aurait tort de penser que Héphaïstos provoque le rire des dieux
uniquement par sa claudication. Homère n’y serait donc pour rien ! Pourtant le
pur comique de la claudication existe, il est incarné par Iambé. Dans l’Hymne à
Déméter, Iambé, la « Boiteuse », est la fille du roi d’Éleusis qui console
Déméter du rapt de Perséphone en lui récitant des vers bouffons et obscènes. Ce
comique-là est trop lourd et trop lent pour être qualifié d’humour d’Homère. La
preuve, c’est qu’au chant IX de l’Iliade, ce sont les Prières, filles de Zeus, qui
sont dites « boiteuses », précisément parce qu’elles sont lentes à guérir les
ravages que la passion provoque en un éclair. La passion est prompte mais la
prière paresse.
in « fini de rire » ( parce que moi aussi, je boîte)
http://parolesdesjours.free.fr/fini.pdf

Marie Sasseur dit: à

De plus en plus vulgaire, le vieux keuf a la retraite dans son poulailler charentais; plutôt que de forcer sur la bibine devant un écran, qu’il aille aux putes et laisse les autres tranquilles.

et alii dit: à

idem
Dans « Iambé », vous aurez reconnu évidemment le iambe, ce pied qui
claudique sur ses deux syllabes inégales, sa brève et sa longue. L’humour du
comique graveleux n’est donc pas davantage celui d’Homère que la poésie
satirique, où prévaut le mètre iambique (comme dans le Margitès) n’est
l’hexamètre épique, qui convient parfaitement, en revanche, au style du sourire
de la pensée

Janssen J-J dit: à

@ Suis-je censé aimer qui n’ a rien dans la tête,JJJ

-> MC, qui peut « aimer » un.e apprenti.e président.e qui n’a rien dans la tronche ?… On a eu tellement d’exemples de pantins ces derniers temps. Pourquoi donc pas des pantines ? Elle aime son cher pays… comme donal, jair, bashar ou vladimir, nicolas, françois et angela… Non, ce n’est pas un bon argument, le vide dans la tête… Il faut craindre celzéceusses qui l’ont trop pleine…
Je dis ça, je dis rien. – Bien sûr, je dis que des conn.eries, c à cause de la pandémie… Fait délirer… Je serai « éligib » au vaccin vers le 15 avril, mais je vais encore attendre, en dépit des thromboses. Jean Castex va se faire piquer lundi, d’après… J’espère qu’il va se déshabiller en direct sur BFM TV… car l’est bin pu sexi qu’olivier v., d’après les pédéraces – Pas vrai, SMS ?

Marie Sasseur dit: à

C’est le printemps des Poètes, qui sera avignonnais cette année. Gnaaark gnaaaark.

Entendu son maître d’oeuvre ce matin sur Francemu, et son désir d’univers, avec un bon choix, pour ce printemps qui vient. Kronos Quartet , Ph. Glass.

https://youtu.be/xBtjZIWh-LU

Brinqueballe dit: à

Jean Langoncet dit: à

The Finish Of Moby Dick

Sympa le tapuscrit J L !

Jazzi dit: à

« (si je puis répondre à leur place) »

Faites, JJJ, tous le monde sait bien ici que vous êtes une dame !
Quand je disais dame, c’était homme y compris…

Janssen J-J dit: à

@ qu’il aille aux putes
mais c’est ce que je n’arrête pas de faire avec vous, ma mie… Et j’apprécie, vous n’êtes pas très dispendieuse, à ce je que je peux comparer d’avec vos copines de la grande kapitale…
– Serviteuse, bàv,

et alii dit: à

On dit “monté comme un cheval”, et pas “monté comme un éléphant” : c’est sans doute parce qu’à l’époque où l’expression s’est forgée, les éléphants ne couraient ni les rues ni les écrans de télé, alors que les chevaux pullulaient dans les villes. Un des cas les plus célèbres de Freud est le petit Hans et sa phobie des chevaux : leur grand “fait-pipi” l’impressionnait beaucoup. Mais si les chevaux sont effectivement bien pourvus par la nature, c’est l’éléphant qui, à taille comparée, a l’engin le plus grand : deux mètres tout de même. En taille absolue, c’est la baleine bleue : 2,50 mètres ; mais si on rapporte l’organe au volume de l’animal, ce n’est pas si grand que ça, ça voudrait dire, pour un homme, un sexe de six ou sept centimètres. Mais monsieur baleine bleue éjacule 20 litres par orgasme ; et un orgasme de baleine, ça ouvre des océans de rêve, non ?
in
Marie Darrieussecq rappelle la vérité freudienne de ce duel : size matters.
http://numero-refonte.pp1.mzrn.net/site-evolutions/fr/culture/mode-force-brute-koto-bolofo-marie-darrieusecq#_

DHH dit: à

effectivement les deportés de la commune ont été envoyées au bagne en nouvelle Caledonie et non en Algerie .
mais là ils se sont retrouvés aupres d’algeriens anciens compagnons d’Abd el Kader deportés dans l’Ile apres l’ecrasement de son soulevement.
Nombre de ces déportés issus de l’algerie ont fait souche dans la societé » caldoche, ou quelques familles ont encore aujourd’hui des noms arabes;aisi le nom Aïfa porté naguere par le maire de la commune de Bourail

Jean Langoncet dit: à

@anciens compagnons d’Abd el Kader deportés dans l’Ile apres l’ecrasement de son soulevement

En fait d’écrasement, selon le rapport Stora (à vérifier), la lutte dura de nombreuses années, voire plusieurs décénnies, et dans les régions de l’ouest algérien, où les tentatives de conquête et d’unification d’Abdelkader se trouvèrent en concurrence avec celles de la France.

D. dit: à

Ce qui s’est décidé aujourd’hui : n’importe quoi, une fois encore. Se basant sur « la confiance », « le bon sens ». C’est à dire une méconnaissance profonde de la mentalité d’une partie de la population.

Résultat : confinement très dur à prévoir en avril. L’armée deployée dans les rues et des autorisations gouvernementales nominatives pour obtenir une seule sortie d’une heure tous les 3 jours seulement pour aller chercher les rares denrées présentes en rayon. C’est ça qui va arriver. Le 3ème confinement ce sera ça. Pas la guignolade de ce soir.

D. dit: à

Maintenant allez-y, causez baleine, discourez sur le cétacé. Le virus, lui, progresse, tue, envahit. Dans la confiance et le bon sens.

Jazzi dit: à

« mais là ils se sont retrouvés aupres d’algeriens anciens compagnons d’Abd el Kader »

Cet épisode est évoqué dans le film sur la Commune de Peter Watkins, mis en lien par Bloom, avant-hier, DHH.

D. dit: à

Vous allez voir bientôt les gens agoniser sur les parkings des hôpitaux. Le personnel soignabt reduit à 30 % de son effectif car lui-même malade. Vous allez voir 5000 morts par jour. Puus 10000.

Jazzi dit: à

Tu es un auteur de science-fiction, D. ?

MC dit: à

Oui Soleil vert, c’est ambigu. Voir ce poème de l’ année terrible où les Parisiennes viennent voir les prisonniers comme des bêtes curieuses. Et il y a certainement eu de ça. Pour l’amnistie compter avec le côté christique d’Hugo comme, l’ un n’ excluant pas l’ autre , sa conception des politiques dès qu’il les perçoit comme des entraves au Progrès. («  le Progrès calme et fort mais toujours souriant ») . La psyché hugolienne , qui est Ascension, se heurte aux Thiers veuillot , Favre et autres Mac-Mahonqui mettent la France à terre.ou la lient par des querelles picrocholines. Je ne vois guère que l’ adieu au Comte de Chambord et celui à Gautier qui aient quelque allure ( mais oui!). Et cette orientation relative vers le funèbre peut faire reflechir. L’ Hugo bourgeois n’aime guère la Commune ( « Une bonne chose mal faite ») l’ Hugo tribun voudrait recommencer 1792 » (les Prussiens sont soixante mille , vous êtes deux fois plus, sautez leur dessus! ») Le progressiste démissionne del’ Assrmblee de Bordeaux non sans prophétiser l’ Europe a un public Légitimiste, et le Hugo christique milite pour l’ Amnistie. Ces différentes facettes mériteraient une psychanalyse telle que la fit en son temps Charles Baudoin (ou Mauron?) Elles montrent un Hugo ondoyant et divers, tendu entre Passé et Présent, pris entre l’ image qu’il dégage et celle qu’il entend projeter. Il effondrement de la France et le recours au Messie Hugo gloire nationale n’ arrangera pas les choses. C’est lorsque la gloire triomphe que le pouvoir créateur décroît.

Marie Sasseur dit: à

Excellent, cette recette étude sur la resistance des cachalots.

« La seule explication qui corresponde est l’apprentissage social : les cachalots ont développé des mesures défensives et ce savoir a été transmis entre les individus. »

Marie Sasseur dit: à

Bouh, récente.

Marie Sasseur dit: à

Une autre nouvelle scientifique, qui n’est pas très étonnante.

« Une carotte prélevée au Groenland pendant la guerre froide dans le cadre d’une mission militaire secrète vient de nous révéler un trésor. À l’intérieur, des chercheurs ont isolé et analysé des restes de plantes incroyablement bien préservés. Il y a près d’un million d’années, elles tapissaient ces terres aujourd’hui recouvertes de glace. »

https://sciencepost.fr/groenland-glace-plantes/

Janssen J-J dit: à

@ vous êtes une dame !
Merci de ne pas me faire la « première » de France,…, Carl-là, je serais un brin vexé, jzmn. Hein ! Bàv,

Petit Rappel dit: à

JJJ.Bien des gens ont aime leur pays, notamment outre -Rhin entre 1933 et 1945, où en France en 1939-40, qui n’ ont pas su le gouverner. Du Troisième Reich à’Albert Lebrun etc, le choix est vaste. Tout le monde n’ est pas Richelieu ou même Mazarin. Quand on tombe au niveau de Gambetta, de Grèvy, de Louvet même, on comprend assez vite. Alors si votre Walkyrie n’ a pour elle que l’ Amour Sacré de la Patrie, vu le peu de connaissance politique dont elle dispose, et son absence de carrure internationale, elle n’ ira pas loin.Reste que son parti colonise ´ c’est le cas de le dire,
le paysage audiovisuel mais sa philosophie ne depasse pas le yakafokon, cher aux esprits faibles… MC

B dit: à

D, je vous promets de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas être infectée. Ma formatrice m’a montré comment procéder. Si je meurs au front, promettez moi de vous occuper de mon animal de compagnie. Elle doit avoir 12 ou 13 ans, il vous faudrait la supporter quelques années encore .

Brinqueballe dit: à

D. dit: à

causez baleine, discourez sur le cétacé.

Cétacé, c’est assez!

B dit: à

Confonds.

Jazzi dit: à

Hugo militait aussi pour les états unis d’Europe, MC !

Marie Sasseur dit: à

Et au bout des trois jours de chasse…

Merci pour Moby Dick in french et en ligne. Et pas sans chichis sur il ou elle.

« Élaboration de ce livre électronique :

Les membres de Ebooks libres et gratuits qui ont participé à l’élaboration de ce livre, sont : Jean-Marc, Christian Spooty, Jean-Luc, Babette, Jean-Michel, Coolmicro et Fred »

Petit Rappel dit: à

Rebatet est mort en 1972 et les droits sont semble-t-il de 70 ans. Autrefois on ajoutait les années de guerre. Si c’est encore le cas ce serait assez piquant!

Jean langoncet dit: à

« Comprendre l’engrenage sanglant de la guerre d’Algérie, exige de revenir à l’origine de
cette séquence particulière : la colonisation. Il ne s’agira pas ici de retracer toute
l’histoire de la longue conquête coloniale, ni même de revenir à l’histoire d’une Algérie
précoloniale [l’histoire d’Oran mériterait pourtant une parenthèse historique]. Mais de signaler que cette possession d’un territoire par la France a pris
beaucoup de temps. La destitution du dey d’Alger en 1830 et de son administration
après la rapide prise de la ville en quelques semaines n’a pas marqué, en effet, la fin
mais le début des hostilités sur tout le territoire.
Refusant de devenir un vassal du pouvoir français, Hadj Ahmed, bey de Constantine,
combat par exemple dans l’Est algérien pendant près de… vingt ans. Si les soldats
français arrivent à prendre d’assaut Constantine en 1837, ils n’obtiennent la reddition
du chef ! rebelle, alors réfugié dans les Aurès, qu’en 1848. Et ils ne réussiront à
! soumettre  » toute la région est de l’Algérie que le bey Ahmed a soulevé, en réduisant
au moins pour un temps la résistance kabyle, qu’en 1857. Mais surtout, la France, avec
alors la première armée du monde, aura besoin de plus de quinze ans pour mettre fin
à l’extraordinaire mouvement de résistance de l’émir Abd el-Kader à l’Ouest et dans
l’intérieur du pays. »
Rapport Stora, page 23 (mais qu’attend son homologue algérien pour publier son rapport ?)

Jazzi dit: à

La France a alors envoyée des bataillons de spahis combattre contre les Allemand. certains survivants ont rejoint les Communards…

D. dit: à

C’est une caméléone de 13 ans ?

Jean langoncet dit: à

@Jazzi dit: à
La France a alors envoyée des bataillons de spahis combattre contre les Allemand. certains survivants ont rejoint les Communards…

Bronski Beat était de la partie, ainsi qu’en atteste youtube

Janssen J-J dit: à

@ Ma Walkyrie n’est qu’une fausse blonde, ce qui m’embête, c’est son « parti qui colonise »… Est très fort, son parti, a l’amour de la France. Et depuis pas mal de temps. Que voulez-vous, yakafaukon, c’est un peu partout, qu’elle est c’te recette, l’va marcher un de ces 4… non ? Pas un esprit faible, hélasse…

@ B., ne nous laissez pas seuls avec votre chien de Cie!… Nous ne connaissons pas ses aboiements. De toute façon, il ne vous survivrait pas.

@ DD, « Vous allez voir bientôt les gens agoniser sur les parkings des hôpitaux. »? Restons sereins à la rdl, nous savons que vous leur tiendrez bonne compagnie…

@ Mais monsieur baleine bleue éjacule 20 litres par orgasme ; et un orgasme de baleine, ça ouvre des océans de rêve, non ?

Ne fantasmez pas trop sur mes capacités jaculatoires, txfl… Vous avez encore trop fumé aujourd’hui… Telle Brigitte Fontaine, vous ressemblez, en moins inspirée… Vous « citez » à mauvais escient, y compris darrieusecq.

@ oui, la Commune, ça importe… Signalons le bouquin qui manquait, de Deluermoz Q. Suis heureux de son boulot… Il fut mon étudiant, beau, ombrageux, bosseur, super intelligent… savais qu’il irait loin en socio (un bon connaisseur d’Elias) comme en histoire… ci-joint, MC… une recension méritée de son dernier job…
https://laviedesidees.fr/Quentin-Deluermoz-Communes-1870-1871.html
Bàv, BN…

Jean langoncet dit: à

@Bàv, BN…

Un précipité de préjugés

Janssen J-J dit: à

je voulais dire : bien à vous (erdéliens de la diversité) et bonne nuit…
Cette fois, j’y vas… me précipiter dans les bras morphiques de mes préjugés (l’est 23.10) !…

rose dit: à

Ed

Diablement tentant.

En guise de contrepoids à cette face sombre du personnage, citons par exemple[…].

Il n’y a pas de contrepoids.
Ni de compensation.

Les femmes deviennent aussi des jeunes filles lorsqu’elles ont un homme plus jeune. Délicatesse et beauté les émeuvent immensément.

Les femmes aussi ont hesoin de plusieurs hommes. La diversité est passionnante.

Las, semble-t’il seule la dualité dans la relation donne la puissance. D’où l’irremplacibilité du couple et sa fécondité.

Avoir un père voyou et une mère salope engendre une petite frappe. Il doit y avoir moyen d’échapper à cela. Se suicider reste dommageable pour celui qui le commet. Un immense renoncement à se battre.

Sur le goût de l’argent.
Sûr, la misère engendre l’insécurité. Une fois ce problème réglé, inutile de proroger des crises d’angoisse par des lendemains insecure, aller voir au bord du lac de Tibériade la maison où a eu lieu la multiplication des pains.
On sait alors de source sûre combien le partage est source de vie et la rétention source de mort. Le foie gras en témoigne.

Ed,votre billet 👌🤨💡

Marie Sasseur dit: à

« Il effondrement de la France et le recours au Messie Hugo gloire nationale n’ arrangera pas les choses. C’est lorsque la gloire triomphe que le pouvoir créateur décroît. »

Moui Courtaud, la marieantoinette du blogapassou, le claude vorilhon de la SF, le gilbert bourdin de la fin du monde . C’est bien connu, le désir s’accroît quand l’effet se recule.

 » vu le peu de connaissance politique dont elle dispose, et son absence de carrure internationale, elle n’ ira pas loin. »

Moui, Courtaud. Montjoie! Saint Denis!, portez vous au secours de Montretout!

« Ces différentes facettes mériteraient une psychanalyse telle que la fit en son temps Charles Baudoin (ou Mauron?) Elles montrent un Hugo ondoyant et divers, tendu entre Passé et Présent, pris entre l’ image qu’il dégage et celle qu’il entend projeter. »

Moui, Courtaud, l’ Homme Océan aura eu le mérite de faire votre portrait . Vieux sacristain de la curaille.
Foutez lui la paix. Vous êtes le dernier à pouvoir vous arroger le droit de salir, celui sur lequel vous prétendez mettre le grappin.
Pauvre nain inculte, bête et méchant.

rose dit: à

Info

« Le pirate informatique suisse Tillie Kottmann inculpé par un grand jury américain. »

Alexia Neuhoff dit: à

Décidément, on ne pourra plus chanter qu’il est bien Court « le temps des cerises » !

rose dit: à

Sciamma 1978
Haenel 1989
11 ans de différence.
Au jour d’aujourd’hui, je ne sais pas.

Je pense que oui, plus tard, rapidement ?, il y aura emprise au sein de couples homosexuels, viols et pas mal de toutim.
Et que les hommes seront réhabilités, haut et fort.

Jean Langoncet dit: à

“Victor Hugo : ou le Phare de l’océan du non-sens”

MC dit: à

Est-il permis de parler d’ambiguité hugolienne avec quelqu’un qui ne soit pas vous, Sasseur? Merci.
Les Etats-Unis d’Europe dans le registre hugolien, Jazzi, c;est tout et son contraire. Dans les Jumeaux vous lirez « Europe voute énorme à la France appuyée », et dans la préface à Paris-Guide que la capitale de l’ Europe « ne s’appellera pas Paris ». On est plus dans le registre du prophetique que du politique.

MC dit: à

Et d’une prphétie à géometrie variable, qui plus est!

Bloom dit: à

Quand la Révolution russe est arrivée à son 73e jour, Lénine s’est mis à danser dans la neige! Pourquoi?

Marie Sasseur dit: à

L’ambiguïté de Hugo ?

Moui Courtaud, ses idéaux auront quand même permis l’émergence d’une Republique, assez magnanime, pour entretenir un vieux bigot de la calotte, que vous êtes, agrippé à vos vieux grimoires, dont vous vous servez pour amuser deux ou trois momies dans votre genre.

Hors de ma vue varan breizhilien .

Marie Sasseur dit: à

Au fait, vous souvenez- vous que l’un d’ici donna une préface au Nabot d’ Hugo ?

JiCé..... dit: à

Vendredi 19 mars 2021*, 8h44, 8°

Victor Hugo, dit Totor le Bonnichophile, est l’exemple même du passé d’une illusion française pourrie comme un cadavre en décomposition, la notion du « grand homme » capable d’ennoblir le pays populacier tout entier grâce à sa soi-disant vertu, sublimée bien au delà du raisonnable !

Vive Hugo Dick…
* demain, c’est le printemps des confinés ! La France ? un magnifique EHPAD !

mc dit: à

On a vu le prix que la Russie a payé! Quant à Lénine, ce ne sont pas nos amis allemands qui lui ont offert le voyage d’aller?

MC dit: à

On a déjà eu Paris-Babylone dans la décevante thèse de Fournier, alors pourquoi pas une Commune-Monde? le propre des baudruches, c’est d éclater tot ou tard…

DHH dit: à

@jean langoncet
la Kabylie a toujours ete une terre de resistance a l’envahisseur depuis le numides de nos versions latines qui resistaient à Rome au cours des guerres puniques *
Et y a eu leur Jeanne d’Arc la Kahena a la tete de la resistance contre l’envahisseur arabe, pui la resistance au colonisateur avec abd el kader , lui-mêm non kabyle mais entouré de kabyles, enfin c’est en Kabylie que sont nés les premiers bouillonnement qui ont conduit a la guerre puis a l’idependance d’une algerie algerienne travaillée par une opposition kabyle
lorsque j’ai rencontré pour la première fois Aifa je me suis étonnée de son nom surprenant pour un caldoche;
Mais quand on m’a donné l’explication de cette apparente incongruité, j’ai trouve rétrospectivement un air de prince arabe à ce grand bel homme, au profil pur, porteur d’une petit barbe courte et soignée qui soulignait l’élégance de ses traits ,

Jibé dit: à

C’était un temps où les Parisiens n’acceptaient pas le confinement physique, politique, et l’immense inégalité sociale. Arthur Rimbaud a fait la route à pied pour aller voir ça de plus près… « on mangeait de l’inconnu », a dit Victor Hugo tandis qu’on abattait l’éléphant du zoo pour survivre… Les damnés de na terre faisaient insurrection, et on dirait bien qu’ils demeurent des exclus de l’histoire officielle.
Tant mieux, ils n’auraient pas voulu y figurer.
Le roman national ne peut pas, au temps du libéralisme et de l’atomisation des intérêts, digérer la Commune. CQFD.

Jibé dit: à

de La terre
scusi

Janssen J-J dit: à

« Personne ne sait s’il n’y aurait pas eu un petit commencement d’amorce d’emprise dans la relation Sciamma/Haenel ».

A-t-on jamais écrit quelque chose de plus dégueulasse dans Le monde de la RDL depuis 10 minutes ?… – Chaque vendredi matin en effet, CT…, ce même dégoût de la misogynie incarnée qui vous monte à la gorge. Pauvre Adèle !…

@Pour les agents qui passent leur temps derrière les écrans de contrôle, informez-vous donc de la façon dont ils tuent le temps, au lieu de ricaner derrière le vôtre, d’écran, à admirer vos petites « pensées » du vendredi…
http://www.slate.fr/story/45969/videosurveillance

@ Le grand Victor Hugo, à quoi bon en parler avec ceux qui le haïssent ?… Ils sont une rognure d’ongle, comparé aux millions d’êtres humains qui lui ont voué, vouent et lui voueront toujours un culte laïc…

Bàv, tous erdélien.nes lyriques et fier.es de l’être, concerné.es par l’immense Victor Hugo, pair et mère de nos foyers confinés,

JiCé..... dit: à

Qui es tu, pauvre Gigi, pour te bercer de l’illusion qu’il y a eu un « Grand Totor » et qu’on lui doit un culte…uhuhu !?

Immense Hugo ? Immense Connaud !

Ed dit: à

Rose,

Oui…Enfin ce n’est pas le sujet du livre.

Janssen J-J dit: à

tu ne sais pas lire, Connaud… On ne lui DOIT pas un culte, on le lui VOUE, c’est de la pure sociologie descriptive, pas du fantasme moral de ma part… Sais-tu saisir la différence ? J’en doute un brin…
Pardon pour le tutoiement, mais TU me gonfles depuis des plombes, tu t’en doutes bin. Qui es-tu, pauvre type ?… On veut surtout pas le savoir ! Et pour quoi faire ?

renato dit: à

« Qu’est-ce que je dois regarder ? », voilà la question qu’Antonioni se pose et pose lorsqu’il regarde le paysage : les mouvements des personnes ou le mouvement la caméra ? le paysage comme lieu ou le regard qui s’y attarde ? sur les détails qui émergent de la vision ou l’interprétation nécessaire qui se passe d’analyse ?

Antonioni raconte :

Le Po di Volano appartient au paysage de mon enfance, le Po à celui de ma jeunesse. […] C’étaient des images d’un monde dont je prenais peu à peu conscience. Cela s’est produit : ce paysage qui jusque-là avait été un paysage de choses, immobiles, solitaires, l’eau boueuse pleine de tourbillons, les rangées de peupliers perdus dans le brouillard, l’île blanche au milieu de Pontelagoscuro qui rompait le courant deuxièmement, ce paysage était émouvant, rempli de monde et revigoré. Les mêmes choses exigeaient une attention différente, une suggestion différente. En les regardant d’une nouvelle manière, j’en ai pris possession. Commençant à comprendre le monde à travers l’image, j’ai compris l’image. Sa force, son mystère. Dès que j’ai pu, je suis retourné dans ces endroits avec une caméra. C’est ainsi qu’est né Gente del Po. Tout ce que j’ai fait, bon ou mauvais, part de là.

Dans Il paesaggio ferrarese secondo Antonioni.

et alii dit: à

DICK? DIC mihi, ah je bégaie me too!
bonne journée

JiCé..... dit: à

Qui es tu, ma pauvre Gigi ?

Une nouille prétentieuse de plus, hélas, qui nous bassine avec son savoir de stagiaire de pompes funèbres, son ton de verbeuse de confessionnal, son élégance de chaisière pour cul-de jatte … uhuhu !

Molly Dick, va !

Janssen J-J dit: à

@ je te rappelle que tu as un rencart avec le service d’oncologie, cette aprèm, j’espère qu’il ne t’en sortira rien de mauvais.
(uhuhu ? c encore une formule usurpée…, qui vous signe une personnalité !)

JiCé..... dit: à

J’ai jeté ma ligne dans une flaque de « sociologie descriptive »…

P’tain ! Sociologie descriptive ! Indescriptible …. j’ai pris un goujon, bon à jeter. Jeté ! Rien à bouffer de solide. Une bestiole sans intérêt. Tout juste bonne à garder la nuit un entrepôt vide.

et alii dit: à

Mais une autre péripétie serait la cause de ce trouble. André Chouraqui la rapporte ainsi : « À l’origine, Moshé était le plus éloquent des Hébreux. Un jour, voyant un Égyptien prier ses dieux, enflammé de zèle, il lui reproche son aveuglement, le bouscule et brûle ses statues. La voix d’Elohîms retentit alors : “Cet homme, dit-il à Moshé, au-delà de sa statue s’adressait à Moi. J’ai entendu sa prière et je l’exaucerai. Quant à toi, pour t’apprendre à mieux comprendre Ma Thora et le sens de mon unité, afin d’être plus réfléchi, tu bégaieras désormais [12]
[12]
A. Chouraqui, Moïse, op. cit., p. 111..” »

7Comme Démosthène [13]
[13]
Voir C. Gardou, « Démosthène, de l’enfant bègue à l’orateur en… fut orateur malgré son bégaiement, Moïse fut chantre, porte-parole et législateur. Le voici, toujours selon le récit biblique, bousculant les Hébreux pour quitter l’Égypte, dans une nuit d’équinoxe, courant à leur tête vers la mer Rouge. C’est ce passage que l’on célèbre à Pessah et lors du Seder. Moïse arrête ceux qui le suivent, adresse une prière et, « lui, le bègue qui jamais n’a pu prononcer une phrase plus longue que “Laisse partir mon peuple”, compose le poème le plus majestueux, le plus lyrique de l’Écriture [14]
[14]
E. Wiesel, Célébration biblique, Paris, Le Seuil, 1975, p. 165. ». Comment le bègue est-il devenu chantre ? Le hassidisme, rapporte Elie Wiesel, interprète ainsi la métamorphose de « l’incirconcis des lèvres [15]
[15]
A. Chouraqui, Moïse, op. cit., p. 111. » en porte-parole. Sa voix n’est autre que celle de son peuple, se glissant dans celle, hoqueteuse et prophétique, de Moshé.

et alii dit: à

Le Tseenah Ureenah convient que l’éloquence bridée de Moïse fut une excuse à ne pas plaider la cause des Hébreux devant le pharaon : « Depuis ma jeunesse, je ne peux pas bien m’exprimer, alors à plus forte raison maintenant que je suis dans mes vieux jours [18]
[18]
Lagrasse, Verdier,1987, p. 361.. » Le bégaiement de Moïse incitera Yahvé à associer son frère Aaron comme porte-parole de Dieu [19]
[19]
T. Römer, Moïse, « lui que Yahvé a connu face à face », Paris,…. Quelques milliers d’années plus tard, Arnold Schönberg présente dans son opéra [20]
[20]
Moïse et Aaron, 1930. un Moïse « parlant-chantant » tandis que son frère Aaron se montre éloquent ténor.

MC dit: à

« Hors de ma vue, Varan Breizhien! »
La réciproque est vraie, sauf que variante de quoi, pour ce qui vous concerne,on ne le sait pas bien!
Chemin faisant, on apprécie votre subit culte hugolien dont l moins u’on puisse dire est qu’ Il ne nous avait pas frappé précedemment. Et non plus cette république libérale, de Mac-Mahon à Grévy-Wilson, et de Wilson à Loubet via Panama et quelques autres. Sasseur ou la République de Feydeau…

Janssen J-J dit: à

Ses raisins sont verts et… bons pour des goujons !…
(Mieux vaut tard que jamais pour bouffer des bestioles sans intérêt quand on a le ventre vide, hein !)…

Janssen J-J dit: à

J’aime la troisième République un poil corrompue, et encore mieux, la deuxième, généreuse et pure… Bien plus que les longues Royautés antérieures,
BJ

et alii dit: à

démosthène:
Très vite, à cause de son tempérament frêle et
maladif, « le surnom de Batados lui est donné
par les autres enfants qui veulent railler sa
complexion… Le sobriquet d’Argas, concerne,
lui, soit son caractère, jugé sauvage et âpre, soit
sa parole, considérée comme agaçante pour les
auditeurs 8 ». Argas est en effet le nom d’un
auteur de chansonnettes médiocres et pénibles.
Pierre Carlier 9
, citant Eschine, voit dans ce surnom de Batados, joueur de flûte efféminé, une
déformation du sobriquet de Battalos (« petit
bègue ») attribué à Démosthène à cause de
son bégaiement. Quintilien10 nous apprend qu’il
souffre en même temps d’un défaut de prononciation l’empêchant d’articuler correctement le lambda et de le différencier du rho. En
réalité, ses difficultés de langage sont multiples:
il bégaie, zézaie, bafouille; il a la respiration difficile, ce qui obscurcit le sens de ses paroles par
le morcellement des phrases.
in
Démosthène, de l’enfant bègue
à l’orateur en puissance
Charles Gardou
Professeur des universités, directeur de l’Institut
des sciences et pratiques d’éducation et de formation
de l’université Lumière Lyon 2

JiCé..... dit: à

Ferme la, Gigi ! Tu parles pour ne rien dire…et tu n’es même pas amusante !

et alii dit: à

idem: », il avoue plus tard à son ami
Démétrios de Phalère avoir récité des tirades
entières avec des petits cailloux dans la
bouche. Soucieux de fortifier sa poitrine et
de donner de la force à sa voix, il s’impose
même de déclamer de longs morceaux en
gravissant des côtes à la course. La forme littéraire de son discours est aussi profondément travaillée que la construction de l’argumentation. Quintilien rapporte quelques-unes
des figures qu’il utilise: « Il y a le dochmiaque,
formé d’un bacchiaque, et d’un ïambe, ou
d’un ïambe et d’un crétique, qui donne une
clausule solide et grave 20. »

B dit: à

3J, vous ne pourrez nier le romantisme réaliste de la citation suivante:

(Muray, suite)
L’amour « unique », « total » : « C’est ça. Continuons la quéquête d’absolu. »

* à

Janssen J-J dit: à

et non, chère B., c’est le genre d’humour romantique qui me débecte, l’est même pas digne d’un jissé… ! mais je parle pour rin dire, al’hors pourquoi la fermerais-je ? Bin au contraire !… hein.

Bloom dit: à

3J, on sait très bien qui est le JC de Porc-queue-roll, triste sire Campanille stipendié par les bas du frontisme pour pourrir le blogapassou.
Blacklisté un bon nombre de fois, il est là pour salir, cochonner, rabaisser.
A traiter au sulfate de mépris.

B dit: à

3J, ce n’est pas de l’humour c’est du désespoir ou de la lucidité. Il est vrai aussi que l’humour en est composé. Cependant Muray que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam me parait quelque peu révolté contre ce constat quelque peu exagéré, de plus il se moque non pas seulement des femmes et de leurs attitudes et sentiments mais des hommes. Est il sexiste, misogyne après cela, ça reste à démontrer.

B dit: à

S’il y a plus d’hommes que de femmes bégues c’est que vraisemblablement il y a une histoire de castration là dessous.

et alii dit: à

décimales:
Daniel Tammet (né Daniel Paul Corney, le 31 janvier 1979 à Barking1) est un écrivain, poète et hyperpolyglotte anglais, chez qui on a diagnostiqué une épilepsie dans l’enfance, puis le syndrome d’Asperger à l’âge adulte. Il s’est fait connaître par sa synesthésie, à l’origine de ses capacités de mémoire. Le 14 mars 2004, il récite les 22 514 premières décimales de Pi en 5 heures, 9 minutes et 24 secondes, établissant un nouveau record européen.

JiCé..... dit: à

Soyons modéré dans nos propos, par Petiot !

« Les Misérables » ?

Une couillonnade de grande ampleur ! Comment croire une seconde à ce tissu d’âneries ânonnées par ce con de Totor ? Vous sortez cette bêtise romanesque du corpus idéologique humanisto-universaliste bien-pensante….. et vous éclatez de rire !

B dit: à

Je n’ai pas compris la nature et pi. Et alii peut être au delà de l’affirmation de JD pourriez vous fournir des explications ou des exemples de mises en évidence de cette capacité de la nature à aligner pi et ses décimales.

JiCé..... dit: à

« Mais je parle pour rin dire, al’hors pourquoi la fermerais-je » (Gigi, entraineuse au Blabla Bar)

…Pour éviter les bruits de fond qui ne sont que signaux inutiles, bêtasse !

B dit: à

J’ai reçu l’édition des Shakers, c’est en anglais . Comme je n’ai pas travaillé depuis 6 jours cela m’aidera à perfectionner mon niveau. Il va me falloir trous leçons par jour pour compenser ce farniente, plus des textes, les usages grammaticale. A l’écoute ce n’est pas gagné, j’entendais ce matin le directeur du Met s’exprimer. Bouh! je n’ai saisi que quelques mots.

B dit: à

Grammaticaux. Orreur!

et alii dit: à

Bj’ai lu la première autobiographie deTammett et un peu suivi son histoire(ça me « fascinait »);il a un blog et comme il s’est prêté pour la science! à des savants spécialistes, c’est à lui que vous devriez vous adresser d’abord;(je crois qu’il en serait ravi parce qu’il est pédagogue dans l’âme, non conformiste, d’une curiosité aigue
je vous laisse chercher avec ce lien:
http://www.optimnem.co.uk/blog/

JiCé..... dit: à

« Le 14 mars 2004, il récite les 22 514 premières décimales de Pi en 5 heures, 9 minutes et 24 secondes, établissant un nouveau record européen. »

Adorer les décimales de pi à ce point, c’est de la pédophilie pseudo-numérique ! Traitement médical nécessaire.

Nous préférons, à l’Institut Bartabacs refuge de contribuables confinés, les nombres premiers ainsi que les approches historiques quantifiées de l’infini.

Claudio Bahia dit: à

D. dit: à
Claudio, vous qui habitez des contrées exotiques, mangez-vous du singe ?

Non , D, je ne mange pas du singe, ni des sauterelles, ni des vers, ni des blattes
Au Brésil, la plupart des espèces sont protégées; notre billet de 20 reais montre un singe.

Chez moi, nous avons souvent la visite de familles de petits singes, on les appelle « micos »; ils sont typique de notre région; voyez ci dessous en portugais et en français
https://pt.wikipedia.org/wiki/Callithrix_kuhlii

https://fr.wikipedia.org/wiki/Callithrix_kuhlii

C’est un animal très sociable, qui passe beaucoup de temps à se nettoyer et se faire beau. Les micos proches de chez moi aiment venir sur notre propriété, pour les fruits (bananiers, manguiers, Jamboeiro (voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jambosier_rouge )

mais surtout pour mon immense flamboyant (dont j’aimerait bien vous envoyer une photos car en ce moment il est en pleine floraison, mais je ne sais comment faire) car le flamboyant produit de très longues gousses d’environ 40 cm de long dans lesquelles il y a de nombreuses sementes, et ça les micos adorent.
Il y a parfois des imbéciles qui empoisonnent les micos, et ça donne ça:
http://g1.globo.com/bahia/noticia/2012/01/micos-sao-encontrados-mortos-em-chacara-na-bahia-diz-ambientalista.html

Si vous venez un jour me visiter, peut-être aurez-vous la chance d’observer des micos……………

et alii dit: à

Dans plusieurs de ses poèmes, la lauréate du prix Nobel polonais Wislawa Szymborska (1923-2012) a partagé sa fascination pour le royaume infini des nombres. Ici, elle chante les louanges de la constante mathématique Pi:

L’admirable nombre pi:
trois virgule un quatre un.
Tous les chiffres suivants sont également initiaux,
cinq neuf deux car il ne se termine jamais.
On ne peut pas comprendre six cinq trois cinq en un coup d’œil,
huit neuf par calcul,
sept neuf ou imagination,
même pas trois deux trois huit par l’esprit, c’est-à-dire par comparaison
quatre six à autre chose
deux six quatre trois dans le monde .
Le plus long serpent sur terre l’appelle s’arrête à environ quarante pieds.
De même, des serpents de mythes et de légendes, bien qu’ils puissent tenir un peu plus longtemps.
Le concours de chiffres comprenant le nombre pi
ne s’arrête pas au bord de la page.
Il continue à travers la table, dans les airs,
sur un mur, une feuille, un nid d’oiseau, des nuages, droit dans le ciel, à
travers tous les cieux sans fond et gonflés.
Oh combien bref – une queue de souris, une queue de cochon – est la queue d’une comète!
Comme le rayon de l’étoile est faible, plié en se cognant contre l’espace!
Alors qu’ici nous avons deux trois quinze trois cent dix
– neuf mon numéro de téléphone votre taille de chemise l’année
dix-neuf cent soixante-treize le sixième étage
le nombre d’habitants soixante-cinq cents
mesure de la hanche deux doigts une charade, un code,
dans lequel nous trouvons la grêle à toi, l’esprit heureux, oiseau tu n’as jamais été
aux côtés de mesdames et messieurs, pas de raison de s’alarmer,
ainsi que le ciel et la terre passeront,
mais pas le nombre pi , oh non, rien à faire,
il continue avec ses cinq plutôt remarquables,
ses huit exceptionnellement fins,
son loin des sept derniers,
poussant toujours un coup de coude une éternité lente
pour continuer.

renato dit: à

Je me souviens qu’à une époque les Suisses croyaient que les Italiens mangeaient les chats. Bon, il est vrai qu’en peu partout dans le monde l’on mange chiens, chats, singe, serpents et pangolins, mais pourquoi le préjugé a pris forme ?
Après enquête j’ai pu établir qu’en amont du préjugé suisse il y avait le goût prononcé des Italien pour le Salame di Felino que dans ce cas n’est pas un saucisson de chats comme le nom Felino suggère, mais un saucisson de pur porc typique de la ville de Felino — province de Parme —. Le mélange est composé d’épaule de porc en raison de 70% de viande maigre et 30% de matières grasses.

Brinqueballe dit: à

Les comptes d’a popo t’y care?

JiCé..... dit: à

Lorsque l’économie sera définitivement à terre, macronisée, castexisée, hidalgoisée, européeanisée, on ira bouffer, en bandes agrégées, du jeune frais sans parents, dans les quartiers mal éclairés du 93…

Quel bonheur !

Vive le Cannibalisme d’Etat, solution simplissime en voie d’étude par le Conseil Scientifique du Quartier

Marie Sasseur dit: à

Le Courtaud et sa cohorte de trépassés, un name dropping qu’il promène comme un exorcisme contre son immmense connerie de fat insignifiant.
Hors de mon soleil !

JiCé..... dit: à

Soyons clairs, Gigi, la Visqueuse de bibliothèques en ruine !

Il vaut mieux être sourdingue (ça se soigne), que dingue, n’est il pas vrai ? Bonne psychanalyse, cet aprem avec Groddeck, qui n’est pas en vaccination contre le COVID !

Ne confondons pas sérieux sanitaire et amusement médiatique

JiCé..... dit: à

« Je n’en suis toujours pas revenu qu’on supprime les chiffres romains des musées parce que de moins en moins de gens savent les lire…Pauvre Louis 14; Les coiffeurs restent ouverts. » (Marc Fiorentino)

MMXXI bénédictions, kamarad !

D. dit: à

Le troisième confinement est le plus grotesque : on peut le résumer à : attestez sur l’honneur d’aller vous contaminer sainement en plein air.

Jazzi dit: à

« Le premier touitte, envoyé par son fondateur Jack Dorsey, vendu aux enchères 1,7 million d’euros. Le texte est : « Just setting up my twttr » (Je crée mon compte twitter). »

Comme quoi, la forme à plus d’importance que le fond.

Jazzi dit: à

« Personne ne sait
S’il n’y aurait pas eu un petit commencement d’amorce d’emprise dans la relation Sciamma/Haenel. »

Pas forcément de la part de celle que l’on croit.

Claudio Bahia dit: à

D. dit: à
Claudio, vous qui habitez des contrées exotiques, mangez-vous du singe ?

non, je ne mange pas du singe, ni des sauterelles, ni des vers ou des blattes.Au Brésil la plupart des espèces de singes sont protégées; notre billet de 20 reais montre un singe.
Dans notre région il y a des petits singes, on les appelle des mico. Ils vivent en familles, sont très sociables, et passent beaucoup de temps à se nettoyer et se faire beaux. Ils adorent venir sur notre propriété, à causes de fruits (bananiers, manguiers, jambosier rouge, mais aussi à cause de notre gigantesque flamboyant (en ce moment en pleine floraison; j’aimerai bien envoyer une photo, mais je ne sais comment faire) cet arbre produit des gousses de 40 cm de long, pleines de semences.
sur ces micos, voir ici, d’abord en portugais
https://pt.wikipedia.org/wiki/Callithrix_kuhlii

Soleil vert dit: à

et alii dit: à
démosthène:

Je dois beaucoup à Démosthène.
Pour me préparer à l’oral de français de 1ere, moi qui avais une peur absolue de prendre la parole en public, je m’étais entrainé à articuler avec des bonbons (moins dangereux que des cailloux)

D. dit: à

Vous mangez de l’anaconda, alors ?!

Claudio Bahia dit: à

B dit: à
J’ai reçu l’édition des Shakers, c’est en anglais .

très content pour vous; une existance hors du commun, que celle de ces Shakers, dans ce livre vous y trouverez leur travail d’artisans et menuisiers, c’est magnifique.
Un bon résumé sur les Shakers dans wikipédia
Bonne journée

Jazzi dit: à

« Le café de Balzac : bourbon, martinique et moka, acheté dans trois boutiques différentes. »

« Sur cette matière [le café], Brillat-Savarin est loin d’être complet. Je puis ajouter quelque chose à ce qu’il dit sur le café, dont je fais usage de manière à pouvoir en observer les effets sur une grande échelle. Le café est un torréfiant intérieur. Beaucoup de gens accordent au café le pouvoir de donner de l’esprit ; mais tout le monde a pu vérifier que les ennuyeux ennuient bien davantage après en avoir pris. Enfin, quoique les épiciers soient ouverts à Paris jusqu’à minuit, certains auteurs n’en deviennent pas plus spirituels.
Comme l’a fort bien observé Brillat-Savarin, le café met en mouvement le sang, en fait jaillir les esprits moteurs ; excitation qui précipite la digestion, chasse le sommeil, et permet d’entretenir pendant un peu plus longtemps l’exercice des facultés cérébrales. Je me permets de modifier cet article de Brillat-Savarin par des expériences personnelles et les observations de quelques grands esprits. Le café agit sur le diaphragme et les plexus de l’estomac, d’où il gagne le cerveau par des irradiations inappréciables et qui échappent à toute analyse ; néanmoins, on peut présumer que le fluide nerveux est le conducteur de l’électricité que dégage cette substance qu’elle trouve ou met en action chez nous. Son pouvoir n’est ni constant ni absolu. Rossini a éprouvé sur lui-même les effets que j’avais déjà observés sur moi. « Le café, m’a-t-il dit, est une affaire de quinze ou vingt jours ; le temps fort heureusement de faire un opéra. » Le fait est vrai. Mais le temps pendant lequel on jouit des bienfaits du café peut s’étendre. […] Retenez donc ceci. Le café a deux éléments : l’un, la matière extractive, que l’eau chaude ou froide dissout, et dissout vite, lequel est le conducteur de l’arome ; l’autre, qui est le tannin, résiste davantage à l’eau, et n’abandonne le tissu aréolaire qu’avec lenteur et peine. […] L’état où vous met le café pris à jeun dans les conditions magistrales, produit une sorte de vivacité nerveuse qui ressemble à celle de la colère : le verbe s’élève, les gestes expriment une impatience maladive ; on veut que tout aille comme trottent les idées ; on est braque, rageur pour des riens, on arrive à ce variable caractère du poète tant accusé par les épiciers ; on prête à autrui la lucidité dont on jouit. Un homme d’esprit doit alors se bien garder de se montrer ou de se laisser approcher. J’ai découvert ce singulier état par certains hasards qui me faisaient perdre sans travail l’exaltation que je me procurais. Des amis, chez qui je me trouvais à la campagne, me voyaient hargneux et disputailleur, de mauvaise foi dans les discussions. Le lendemain, je reconnaissais mes torts, et nous en cherchions la cause. Mes amis étaient des savants du premier ordre, nous l’eûmes bientôt trouvée : le café voulait une proie. » (Honoré de Balzac, « Traité des excitants modernes »)

renato dit: à

Brahms grand amateur de cigare et de café.

Jazzi dit: à

« Vous mangez de l’anaconda, alors ?! »

Cette manie de vouloir bouffer tout ce qui vit est la preuve que tu en es resté à une sexualité purement buccale, D. !

et alii dit: à

je vais vous confier un secret ou une folie personnelle sur le nombre pi;
le chapitre de « la bible « dans lequel Dieu répond à moïse qu’il réponde pour son nom « אֶהְיֶה אֲשֶׁר אֶהְיֶה‎, ’ehyeh ’ăšer ’ehyeh » est le chapitre 3,14 . soit Pi!
Il y a à beaubourg un livre ainsi intitulé (sur la couverture)
c’est au moins un moyen mnémotechnique

et alii dit: à

VOICI/ Exode 3:14
14 Alors Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui est[a]. Puis il ajouta : Voici ce que tu diras aux Israélites : Je suis m’a envoyé vers vous.

Jazzi dit: à

« bourbon, martinique et moka »

Un peu d’histoire & géographie ?

MARIAROSA SCHIAFFINO

Des goûts et des arômes

« Le caféier appartient à la famille des rubiacées et pousse sous les tropiques, dans une zone qui s’étend de l’Asie à l’Afrique et à l’Amérique », nous rappelle Mariarosa Schiaffino, dans son livre L’Heure du café. Précisant, par ailleurs, que pour remplir les conditions idéales de chaleur et d’humidité, les meilleures plantations doivent se situer entre 600 et 2 000 mètres d’altitudes. A l’espèce Caffea arabica, la plante par excellence, mais aussi la plus fragile, se sont adjointes deux autres espèces : Coffea liberica et Coffea robusta. Si la culture du Libéria, au goût âpre et amer, demeure exclusivement limitée à son territoire, celle du Robusta, découvert au Congo au début du siècle dernier, s’est très vite exportée dans le monde entier. En raison, notamment de la robustesse et de la rapidité de la croissance de cette plante. Cependant, elle donne un café de moindre qualité, et de moindre coût, utilisé pour les mélanges courants. Ainsi, comme pour les cépages, les cafés se déclinent-ils selon leur provenance. Trois caractères doivent être pris en compte pour apprécier un café et la proportion dans laquelle il doit entrer dans un mélange : le corps, l’acidité et l’arôme. L’arôme étant au café ce que le bouquet est au vin. Faites votre choix !

« Voici quelques indications sur les principaux cafés classés en fonction de leur pays d’origine.

Angola
C’est pratiquement toujours du Robusta. Arôme corsé, mais sans beaucoup de caractère.
Bolivie
Café lustré : bonne présentation mais goût âcre.
Brésil
Il est surtout apprécié pour les mélanges. Le Bourbon Santos, le meilleur, possède un arôme doux et une acidité équilibrée.
Colombie
Un café qui a du corps, riche en arôme, avec un taux élevé d’acidité.
Costa Rica
Très aromatique, corsé et riche, avec une bonne acidité.
Côte-d’Ivoire
Des Robusta de qualité très homogène et, depuis les années soixante, l’Arabusta, surprenant compromis entre Robusta et Arabica.
Equateur
Goût bien particulier, sans beaucoup de corps. Utilisé pour les mélanges.
Ethiopie
Goût plein et riche, puissant et intense.
Guatemala
Arôme pénétrant, au goût typique, beaucoup de corps.
Haïti
Moelleux, doux et délicat, acidité moyenne.
Hawaï
Bon arôme avec un léger goût de noix.
Inde
Légère acidité, corps et arôme délicat.
Indonésie
Riche et corsé. Le meilleur est celui de Java. Il est souvent mélangé avec le café du Yémen.
Jamaïque
Très réputé, un des cafés les plus recherchés pour sa richesse en arômes.
Kenya
Goût dense, plein et net. Arôme marqué et acide.
Mexique
Aromatique, intense, moyennement corsé.
Nicaragua
Bonne acidité et corsé.
Pérou
Bonne acidité, arôme doux.
Porto Rico
Plein, riche et consistant.
Saint-Domingue
Corsé et bon arôme.
Salvador
Doux, bonne acidité, sans beaucoup d’arôme. Bon pour les mélanges.
Tanzanie
Goût riche, corsé et arôme délicat.
Venezuela
Basse acidité, arôme délicat.
Yémen
Connu sous le nom de Moka, riche saveur chocolatée. »
(« L’Heure du café », Traduction de Louis Lecomte, Gentleman Editeur, 1987)

et alii dit: à

Schweigt stille, plaudert nicht (Faites silence ! Ne bavardez pas !) (BWV 211), aussi connue sous l’appellation « cantate du café », est une cantate profane de Johann Sebastian Bach composée à Leipzig vers 1734.

Jazzi dit: à

CHARLES MONSELET

Le café en-chantant

Surnommé « le roi des gastronomes », le poète et romancier Charles Monselet (1825-1888), qui écrivit une Ode au Cochon, un Sonnet de l’Asperge et un Hymne à la Truite, consacra également un poème au… café. Le voici.

Dans la tasse de vieux sèvres
Versez le moka brûlant,
Parfum qui ravit les lèvres !

Ô café ! quand tu m’enfièvres
Je vois un monde affolant
Dans la tasse de vieux sèvres.

Grâce à toi, comme les chèvres,
Mon vers bondit, rutilant
Parfum qui ravit les lèvres !

Il vole comme les lièvres,
Et trouve un rythme insolent
Dans la tasse de vieux sèvres.

L’on a vu, plus haut, que le café permettait à Rossini d’écrire, sans discontinuer, un opéra en quinze ou vingt jours. Mais sait-on que, lorsqu’il fut un temps question, en 1732, d’interdire cette nouvelle boisson aux femmes, sous prétexte qu’elle les rendait plus lascives, le grand Jean-Sébastien Bach lui-même composa une Cantate du Café, sur un texte du poète Picander. Les paroles y affirment que le goût du café est plus plaisant que celui de cent baisers et plus suave que le vin muscat. Et le chœur d’entonner, au refrain, un droit pour tous au café, breuvage divin, ajoutant : « Enlevez-nous plutôt le pain, car sans café nous sommes morts » !
Un peu fort de café, non ?
(Jazzi in « Le Goût du café »)

et alii dit: à

wiki dixit:
on ne peut savoir si c’est Bach lui-même, « soucieux d’ajouter à sa cantate une « chute » plus amusante10 », qui a rédigé le texte.

Le texte de Picander a été repris par plusieurs auteurs, et fait l’objet d’une longue note d’Alberto Basso11, où il souligne que « l’argument est à la mode » et cite les nombreuses œuvres dédiées au café.
la cantate de Bach est très connue ,peut-être surtout des addicts du café(j’en suis)

rose dit: à

Ego cogito, ergo sum.
« Louis Segond Bible
Dieu dit à Moïse: Je suis celui qui suis. Et il ajouta: C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël: Celui qui s’appelle « je suis » m’a envoyé vers vous.

Martin Bible
Et Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Il dit aussi : tu diras ainsi aux enfants d’Israël : [celui qui s’appelle] JE SUIS, m’a envoyé vers vous.

Darby Bible
Et Dieu dit à Moise: JE SUIS CELUI QUI SUIS. Et il dit: Tu diras ainsi aux fils d’Israel: JE SUIS m’a envoye vers vous.

King James Bible
And God said unto Moses, I AM THAT I AM: and he said, Thus shalt thou say unto the children of Israel, I AM hath sent me unto you.

English Revised Version
And God said unto Moses, I AM THAT I AM: and he said, Thus shalt thou say unto the children of Israel, I AM hath sent me unto you. »

D. dit: à

Jazzi dit: à

« Vous mangez de l’anaconda, alors ?! »

Cette manie de vouloir bouffer tout ce qui vit est la preuve que tu en es resté à une sexualité purement buccale, D. !

Je l’admets volontiers, Jazzi. Tout ce que je peux bouffer je le bouffe.

rose dit: à

Louis 14 😅🤣😂

Louis 11 😂🤣😅

Louis neuf.🙄😇

Pie 12.🤭😳

rose dit: à

Paul six.🤫

rose dit: à

À la VI, IV, II.

rose dit: à

« Je dois beaucoup à Démosthène.
Pour me préparer à l’oral de français de 1ere, moi qui avais une peur absolue de prendre la parole en public, je m’étais entrainé à articuler avec des bonbons (moins dangereux que des cailloux). »

Soleil Vert

Alors que je parlais anglais comme une vache espagnole, je me suis entraînée avec un oeuf dur dans la bouche. Cela aide beaucoup.

D. dit: à

C’est bon le Chili con carne

renato dit: à

Je me souviens d’un « Paul 6 se drogue », au spray sur un mur genevois — c’était en 73 et pour rire, selon le taguer interpellé par la police.

rose dit: à

B dit: à
3J, vous ne pourrez nier le romantisme réaliste de la citation suivante:

(Muray, suite)
L’amour « unique », « total » : « C’est ça. Continuons la quéquête d’absolu. »

* à

Moi non plus, ne connais pas Murray.
D’ailleurs, l’est mort.

Problème
« quéquête d’absolu »
Deux termes antithétiques.
L’un regarde vers le bas.
L’autre vers le haut.
Rencontre improbable, contrairement à l’infinité des possibles.

Jazzi dit: à

« des addicts du café (j’en suis) »

Me too, d’où ma trilogie anthologique : Café, Tabac et… Goût du rêve !
____________________

CARLO GOLDONI

Sérénissime breuvage

Parmi les principales cités européennes, c’est à Venise, la plus orientale des villes occidentales, que le café, à la fin du XVIIe siècle, fit son entrée la plus marquante. Malgré les doctes avertissements de certains médecins et apothicaires, qui prétendaient, notamment, que le café rendait impuissant, voire stérile, son usage parvint ici à se généraliser rapidement dans toutes les couches de la société. Et la Sérénissime, plus pacifiquement qu’à Vienne à la même époque, se couvrit d’une multitude de boutiques réservées spécialement à la dégustation de cette nouvelle boisson. La comédie de Goldoni, La Bottega del caffè (Le Café), écrite vers le milieu du siècle suivant, témoigne qu’on en buvait alors constamment, à travers toute la ville, depuis l’aube jusqu’à tard dans la nuit. Le décor unique de la pièce représente une placette de Venise, avec trois boutiques : un café, au centre, un barbier, à droite, et une maison de jeu, à gauche. A l’Acte I, scène I, l’action se déroule au lever du jour, devant le café, pendant la période du carnaval. Le patron, Ridolfo, s’adresse à son employé, Trappola, et à ses autres garçons. Rideau…

RIDOLFO : Courage, jeunes gens, comportez-vous bien ; soyez lestes et prompts à servir les clients, poliment et comme il faut ; parce que bien souvent la réputation d’une boutique dépend de la bonne tenue des serveurs.
TRAPPOLA : Mon cher patron, pour vous dire la vérité, cette façon de se lever de bonne heure n’est nullement faite pour mon tempérament.
RIDOLFO : Et pourtant il faut se lever tôt. Il faut servir tout le monde. C’est de bonne heure que viennent ceux qui doivent partir en voyage, les travailleurs, les gondoliers, les mariniers, tous des gens qui se lèvent de bon matin.
TRAPPOLA : C’est vraiment une chose à crever de rire de voir même les portefaix venir boire leur café.
RIDOLFO : Tout le monde veut faire ce que les autres font. Autrefois, l’eau-de-vie était en vogue, maintenant, c’est la mode du café.
TRAPPOLA : Et cette dame chez qui je porte le café tous les matins, presque chaque fois elle me prie de lui acheter pour quatre sous de bois, et pourtant elle veut boire son café.
RIDOLFO : La gourmandise est un vice qui ne passe jamais et c’est même un vice qui grandit toujours à mesure que l’on vieillit.
TRAPPOLA : On ne voit personne venir au café ; on pouvait encore dormir une autre petite heure.
RIDOLFO : Les gens ne vont pas tarder ; et puis il n’est pas si tôt que ça. Vous ne voyez pas ? Le barbier a ouvert : il est dans sa boutique à peigner ses perruques ? Tiens : la maison de jeu aussi est ouverte.
TRAPPOLA : Oh ! ce tripot, il est ouvert depuis un bout de temps. Ils ont travaillé toute la nuit.
RIDOLFO : Allons bon ! Ça a dû rapporter gros à maître Pandolfo.
(« Le Café », traduit de l’italien par Michel Arnaud, Editions Gallimard, 2004)

Durant toute la représentation, le café sera le point de convergence des nombreux conflits privés véhiculés par les clients qui le fréquentent : arnaques en tous genres, dettes de jeu, adultères, bavardages intempestifs… Un cadre idéal, où les quiproquos et les rebondissements, propres à la « commedia dell’arte », peuvent se déployer à loisir, et en public. Autant de conflits que le cafetier Ridolfo, homme affable et honnête, s’efforce vaillamment de désamorcer du mieux qu’il peut, non sans en tirer, au passage, un substantiel bénéfice. Ainsi, parlant de son voisin Pandolfo, le tenancier du tripot, Ridolfo révèle : « Joli métier ! Vivre des malheurs, de la ruine de la jeunesse. Pour moi, pas de danger que je tienne jamais une maison de jeu. On commence avec les petits jeux, et on termine par la bassette. Non, non : le café ! le café ! puisque avec le café on gagne cinquante pour cent, que veut-on chercher de plus ? »

Jazzi dit: à

« Problème
« quéquête d’absolu »
Deux termes antithétiques.
L’un regarde vers le bas.
L’autre vers le haut.
Rencontre improbable »

Sauf quand la quéquête s’arque, se tend et se redresse, rose !

renato dit: à

L’absolu ? pas besoin de regarder vers le haut, il faut voir si vous pensez à l’indéterminé, rose, ou à l’achevé, ou… bon la liste est longue et ennuyeuse, disons qu’on peut aussi le trouver en bas, p. ex., une partition posée sur pupitre, ou encore plus proche des yeux : un sonnet de Shakespeare ou de Mallarmé.

renato dit: à

Ça devient ennuyeux le « hyper » : hyper bon ; hyper beau ; et ainsi de suite.

Jazzi dit: à

« Pie 12.🤭😳 »

On oublie toujours Pie 7 !

C.P. dit: à

Phil, et alii m’a fait penser à quelque chose : Billy Budd est bègue. Je suis convaincu que l’auteur de « Diadorim » avait lu « Billy Budd, Sailor », et ne peux pour l’instant pas le prouver. La différence est grande entre le sertäo et un navire, mais la beauté double du personnage dans un univers d’hommes est flagrante.

Achab dit: à

J’ai tellement aimé ce livre que j’en relis quelques passages de temps en temps… et j’en ai choisi mon pseudo. A part ça, je lis en ce moment votre dictionnaire amoureux des écrivains et le la littérature et je m’en régale tous les matins dès potron minet. Un seul petit regret : l’absence de Pierre Bergounioux et de ses monumentaux carnets, véritable bréviaire du banlieusard (avant confinement). En revanche, bravo pour mentionner systématiquement ces grands oubliés que sont les traducteurs.

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