de Pierre Assouline

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Du sexe de Moby Dick

Du sexe de Moby Dick

Et puisque dans le commentarium tout le monde s’en mêle, raison de plus pour y mettre mon grain de sel… Imagine-t-on le désarroi d’un grand lecteur de Cervantès à qui l’on révélerait que Don Quichotte, chevalier à la triste figure, était en réalité une sorte de chevalier d’Eon ? Ou celui d’un fou de Don Juan apprenant qu’il s’agissait en vérité d’un castrat ? Celui encore d’un hugolâtre convaincu sur le tard que Jean Valjean n’était qu’un travelo brésilien ? Et celui d’un proustien compulsif à l’instant de découvrir qu’Albertine disparue n’était autre qu’Albert, le chauffeur de l’écrivain ? (ce qui, en l’espèce, correspondait à la réalité de son inspiration).

Si on l’imagine, on peut comprendre l’angoisse dans laquelle sont plongés depuis peu les sectateurs francophones du grand Herman Melville. Cela fait soixante cinq ans qu’ils vivent sur la traduction fautive et partielle de Moby-Dick par Jean Giono, s’en nourrissent, s’en délectent et lui rendent hommage car elle a popularisé le mythe, quand ils ne s’enchantent de la traduction, très personnelle elle aussi, d’Armel Guerne en 1954. Jusqu’à ce que paraisse, à l’issue d’une dizaine d’années de travail, le troisième volume de ses Œuvres dans la collection de la Pléiade reprise par la suite en Quarto avec des illustrations de Rockwell Kent (celles de 1930 pour l’édition de Lakeside Press). Il regroupe Moby-Dick (1851), œuvre-culte s’il en est, et Pierre ou les ambiguités (1852). Or on y découvre d’emblée en écarquillant les yeux que l’animal poursuivi sans relâche par le capitaine Achab, l’unijambiste monomaniaque que son inhumaine détermination pousse à toutes les extrémités afin d’exécuter l’immuable décret, cet animal n’était pas une baleine (a whale) mais un cachalot (a sperm whale). Ce qui change tout (ici un guide pour lecteurs débutants de Moby Dick, mais oui, ça existe…)

Les deux sont des mammifères marins, mais encore ? Dans le premier cas, il s’agit d’un cétacé de très grande taille dont la bouche est garnie de lames cornées, dans le second d’un cétacé à tête cylindrique pourvu de dents. Soit dira-t-on… Et pourtant, ce passage du féminin au masculin est en train d’en bouleverser plus d’un par tout ce qu’il charrie, ce que Philippe Jaworski, le maître d’œuvre de cette nouvelle édition, ne soupçonnait pas :

« Je conçois que cela puisse troubler lorsqu’on pénètre dans le texte français, mais jusqu’à présent, je n’en mesurais pas l’effet. Il est vrai que je le lis en anglais depuis longtemps. Pour Melville, sa bête relève de trois genres tout au long du texte : elle est successivement masculin, féminin et neutre –même si les « he » sont les plus nombreux. Alors non, je ne vois pas de changement de sexe ».

Il est vrai que le titre originel  Moby-Dick et le cachalot, pourtant très clair, appelait une transposition techniquement plus précise, et que l’histoire d’Achab, au-delà de ses dimensions tragique, mythologique et métaphysique, est aussi celle d’une mutilation au cours d’une pêche au cachalot. Jusqu’à présent, les traducteurs français de Moby-Dick utilisaient alternativement le « il » ou le « elle » pour évoquer l’animal. Cette nouvelle traduction a pris le parti de souligner sa masculinité, Philippe Jaworski l’ayant toujours ressenti comme masculin. N’empêche que Moby Dick est ambivalent. Le corps à corps entre le capitaine et le cachalot est un affrontement de mâles.

« Et dans l’ensemble du texte, les métaphores masculines l’emportent. L’homosexualité est un thème récurrent chez Melville, par des voies détournées bien entendu » observe le traducteur.

Il est vrai que dès le titre… En argot, « Dick » désigne le membre viril. « Trique » est son meilleur équivalent. L’écrivain ne l’a pas choisi au hasard. D’autant qu’en anglais, le lexique marin est généralement féminin. Reste à comprendre pourquoi Melville a écrit Moby Dick sans trait d’union dans son texte (à une exception près) alors qu’il a tenu à en mettre un dans le titre, mais c’est là une autre histoire, quoique…

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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commentaires

2 066 Réponses pour Du sexe de Moby Dick

JiCé..... dit: à

AVEU SINCERE

Oui, je l’avoue !
Je suis la victime ! j’ai été l’objet de harcèlement sexuel ayant profondément altéré mon jugement, limité au Certif de maths !

Simone ! Arlette ! Raymonde ! Edwige ! Bernadette (soupirs) ! Hillary ! Brigitte (pas la vieille, l’autre) ! Aïcha ! Marie-Antoinette (oui !), Rachel ! Exact ! Ursula (non, l’autre) !…

Justice !
Bordel de cul de naine vérolée … bordel, par Stalin ! …..JUSTICE !

rose dit: à

Aujourd’hui, nous sommes la saint joseph.
Prions pour JiCé, en perdition.

rose dit: à

yeux : un sonnet de Shakespeare ou de Mallarmé.
Ou une partition, renato, de Gustave Malheur, dit Miserere.

rose dit: à

Jazzi dit: à
« Problème
« quéquête d’absolu »
Deux termes antithétiques.
L’un regarde vers le bas.
L’autre vers le haut.
Rencontre improbable »

Sauf quand la quéquête s’arque, se tend et se redresse, rose !

Jazzi
J’y ai fort songé.
Néanmoins, ces deux termes restent oxymoriques puisque quéquête sous la ceinture.
Prenez coeur, cerveau, au-dessus de la taille.

rose dit: à

Renato
Hyperbolique

Brinqueballe dit: à

Hyper toto s’y gare!

 » En voulez-vous? » ( parole de commissure priseur).

Brinqueballe dit: à

Ou commissure prise d’air!
Vous en voulez?

Janssen J-J dit: à

Anéfé, j’ai côtoyé deux bègues dans ma vie, gilles R. et clifford S. L’un était français, l’autre canadien anglophone. J’ai nettement préféré le bégayage du deuxième, car je comprenais parfaitement son langage alors qu’avec les british qui parlent en général trop vite, je n’y arrive plus au bout de 1à minutes… Par ailleurs, je n’ai jamais rencontré de bégueuses, c’est normal, y’en aurait cinq fois moins, TCEPA. J’aimerais bien savoir néanmoins si elles sont de meilleures fellatieuses que les autres dislexiques.
(Ne pas répondre par des quolibets, si pas d’expérience prouvable, les conn.ard.es habituelle.s. – Merci).

Jazzi dit: à

Cette frontière par la taille ne me semble pas pertinente, rose.
il m’est arrivé de rencontrer des quéquêtes intelligentes et des cerveaux plats et mous, parfois sur le même corps : les vers de terre aussi ont droit de tendre vers l’absolu !

JiCé..... dit: à

Priez pour moi, mes chers contribuables…

Je prie pour vous, et vous aurez ainsi une place remarquable, près de la chaudière !

JiCé..... dit: à

La chaudière de l’EHPAD …
(renseignez vous ! Rose en connait un rayon…)

J.L. Beaufils dit: à

Homère, l’odyssée, bois originaux d’Emile Bernard, P., Ambroise Vollard, 1930, 2 vol., in-folio, en feuilles sous couvertures rempliées, num.94/165 sur vergé, couvertures jaunies. Bon exemplaire.

1600 euros plus les frais, à l’instant! sur le lien de Brinqueballe, bravo!

gisèle dit: à

@JiCé:savez-vous ce que devient Charles Quint ??

JiCé..... dit: à

Bien sûr !
Que souhaitez vous savoir de Charles Quint ?

Bloom dit: à

Et Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS.

Et Marx dit à Engels: Je suis celui qui devance.

QED….

christiane dit: à

Closer,
vous écriviez : « Suite aux commentaires de DHH, j’avais l’intention de lire le livre de Pierre Nora sur les français d’Algérie. J’ai un immense respect pour Pierre Nora et je pensais retirer de cette lecture une vision, certes anticolonialiste, mais honnête et équilibrée.
Je vais donc faire un tour sur amazon et je lis cette critique d’un lecteur qui cite Nora. »
Vous citez ses dires et vous concluez : « Devant tant d’abjection, je renonce évidemment à mon projet de lecture. Le temps n’est pas extensible et il faut bien faire des choix. »

DHH, vous répond en vous mettant en garde : «le livre de Nora vaut mieux que ces pépites malodorantes repérées par ce commentateur qui le réduisent à l’expression d’un manichéisme simpliste nourri de contrevérités […] »

Aujourd’hui, je lis, en page 10 du Monde des Livres du 19 mars, un long article de Jean Birnbaum présentant le livre « Jeunesse » de Pierre Nora paru chez Gallimard.
Livre que P.N. a dédié à son fils et où, écrit J.B., « il parle franc », où « il donne à voir le clair-obscur des êtres […] une pluralité de contradictions fécondes et d’échecs heureux »
Ce livre donne à connaitre un Pierre Nora différent de celui dont parlait ce lecteur à propos « Mémoires coloniales » (Bayard).
Essayez de vous procurer cette page sensible qui donne envie d’ouvrir ce livre (de larges extraits sont intégrés à l’article).
Il permet de se faire une autre opinion de l’homme nourri « d’inconfiance », tourmenté, taraudé par une vocation d’écrivain contrariée. Très honnête dans son rapport à la religion, aux rites, n’oubliant rien de son enfance. Il le cite : « Je ne parle pas un mot d’hébreu et je n’ai jamais mis les pieds à la synagogue. Je n’ai jamais non plus épousé une juive […] Et pourtant, je suis juif de la tête aux pieds, c’est une évidence ! Par défi et par fidélité à une appartenance, j’ai fait mettre une étoile de David sur mon épée d’académicien. mais qu’est-ce qui me fait juif ? j’aurais du mal à répondre à cette question, exactement comme j’aurais du mal à expliquer mon rapport à la France, mon amour de sa culture, de sa littérature, de ses paysages… »
Et si ce lecteur vous avait provoqué chez vous un recul compréhensif mais erroné ?

Patrice Charoulet dit: à

Le TLFi est la version en ligne du Trésor de la Langue Française, un dictionnaire des XIXe et XXe siècles en 16 volumes et 1 supplément.
Le TLFi c’est :
100 000 mots avec leur histoire
270 000 définitions
430 000 exemples

Qui dit mieux, chers lettrés ?

rose dit: à

Je suis celui qui devance.

On a vu le résultat : Marx voué aux gémonies.

rose dit: à

Renato

Hypertrophié.

rose dit: à

La chaudière de l’EHPAD …
(renseignez vous ! Rose en connait un rayon…)

Très bien chauffé.
Mieux que chez moi.

renato dit: à

Hypertrophié c’est légitime, rose : un organe, une vanité, etc.

D. dit: à

J’aime quand Jicé donne le meilleur de lui-même, exploite ses facultés jusqu’à leur extrême limite.

: MERCI de tout nous donner.

Bloom dit: à

On a vu le résultat : Marx voué aux gémonies.

Et Dieu, l’amant des islamistes et des pédophiles. Beau bilan.

Jean Langoncet dit: à

pour les amateurs d’endurance … et de Martini

rose dit: à


Et Dieu, l’amant des islamistes et des pédophiles. Beau bilan.

Dieu, amant,antinomique.

et alii dit: à

rose et Bloom, mais vous savez bien qu’en hébreu c’est un FUTUR donc surement pas « suis » ;j’ai des années durant demandé à tous les profs conférenciers hébraïsants, tous maintiennent le futur!
(je vais encore me retourner, j’ai été très occupée)
à plus

poussière dit: à

À propos de café et de compositeurs, Beethoven et son café à 60 grains pour une tasse.

Janssen J-J dit: à

@ « Je ne parle pas un mot d’hébreu et je n’ai jamais mis les pieds à la synagogue. Je n’ai jamais non plus épousé une juive […] Et pourtant, je suis juif de la tête aux pieds, c’est une évidence ! Par défi et par fidélité à une appartenance, j’ai fait mettre une étoile de David sur mon épée d’académicien. mais qu’est-ce qui me fait juif ? j’aurais du mal à répondre à cette question, exactement comme j’aurais du mal à expliquer mon rapport à la France, mon amour de sa culture, de sa littérature, de ses paysages »
____
@ Ch., Je ne doute pas de la sincérité de ce passage, mais une fois de plus, je ne comprends pas… ce genre de message autobiographique… Il faudrait aller voir l’ensemble du book, après tout… ce fragment est-il sorti de son contexte. Mais cela en vaut-il vraiment le coup ? Est-il aussi clair ou obscur que cet espèce d’orgueil à avoir vouloir saborder le Débat plutôt que de le laisser dans les mains d’un Marcel Gauchet ?… Et si les « lieux de mémoire » n’avaient au font été qu’un nouveau leurre, au fond ? –
Tel DHH, j’éprouve comme de la perplexité pour ne pas dire autre chose avec semblable citoyen… Quant à Jean Birnbaum, mon dieu, est-il toujours bin crébib’ à la tête du Monde des Livres ? Brefl,… on n’en sort pas, Ch… Et d’ailleurs, en sortira-t-on jamais, hein ? Et le faut-il ?…

MC dit: à

Il y avait aussi un « Racine passera comme le café » de Madamede Sévigné.
A quoi Maurois répondait: « Elle avait raison, ni Le Café, ni Racine ne sont passés! »
Claudio Bahia
Je n’ai de Guimaraes Rosa que « Mon Oncle le Jaguar » que je soupçonne de ne pas etre facile à traduire.
Bien à vous.
MC

closer dit: à

Chère Christiane, Pierre Nora a franchi une ligne rouge pour moi, en montrant un mépris insupportable envers nos compatriotes dans le malheur. Il a reconnu lui-même qu’on pouvait lui reprocher « d’avoir tiré sur une ambulance »; en 1961 on pouvait le dire en effet… Quant aux musulmans alliés de la France, il ne leur accorde apparemment aucune espèce d’attention. C’est d’autant plus incompréhensible qu’il avait enseigné deux ans au Lycée d’Oran. Il avait donc eu ces adolescents, condamnés au minimum à l’exil, sous sa responsabilité. Les avait-il pris en grippe ? C’est bien possible après tout. La psychologie pied noir était très particulière. Souvent fanfarons, contents d’eux-mêmes, méditerranéens à la puissance deux, je comprends très bien que l’on puisse ne pas se sentir en sympathie avec eux…Mais tout de même…Beaucoup d’entre eux, à peine français, avaient franchi la Méditerranée et débarqué en Provence pour libérer leur pays. De Gaulle minimisait le débarquement en Provence, il n’aimait pas les pieds noirs, leur reprochait-il un faible soutien à sa personne ? Leur proximité avec Giraud ? Possible aussi. Il était très rancunier. Bref, ces pauvres pieds noirs n’avaient pas besoin qu’on leur donne le coup de pied de l’âne…

Quant à son mépris d’Albert Camus et de Germaine Tillion, il est tout simplement inqualifiable. Tillion a pu lui répondre, mais Camus était mort depuis janvier 1960…Quelle élégance de lui taper dessus !

J’ai écrit ici que j’avais retrouvé hier le Nora que j’estime dans un entretien publié par le Figaro sur les commémorations de Napoléon et de la Commune. Son attitude sur l’Algérie est incompréhensible. Une histoire personnelle peut-être, bien que l’on ait du mal à croire qu’un intellectuel de cette envergure puisse laisser ses sentiments l’emporter sur sa raison.

Je rappelle que Jean Birnbaum sera demain matin chez Finky avec Eugénie Bastier. J’ai lu leurs livres. A ne pas manquer.

closer dit: à

Bastié, pardon…

renato dit: à

Bach était un habitué du Café Zimmerman à Leipzig.

renato dit: à

Beethoven aimait le poulet frit du bistrot Schwarzer Schwan accompagné d’un vin blanc des collines viennoises.

lmd dit: à

Whale Rider, oui.

rose dit: à

Et alii

une page en attendant:
Les Trois Alef des mots Ehyéh Asher Ehyéh (Je serai qui Je serai)
est une Ségoula formidable pour la réussite
dans tous les domaines de la vie.

Et alii
Un idéal, une complétude, une infinité des possibles pourrait être
Je serai qui je suis.
Cela vous plétil ?

DHH dit: à

@ jazzi
merci de me signaler ce documentaire que contrairement a ce que vous pensiez je ne connaissais pas .
en effet mon rapport avec ce « confetti de l’empire » concernait le présent et l’avenir mais peu le passé.
Merci aussi pour le café
Apres jeanne d’arc, le cinéma , l’Afrique , la Méditerranée,le tabac et tant d’autres sujets, voila que vous avez encore des textes à nous citer sur le café
Quelle magnifique bibliotheque personnelle picdela mirandolienne vous vous êtes constituée avec vos gouts de … !bravo

rose dit: à

A quoi Maurois répondait: « Elle avait raison, ni Le Café, ni Racine ne sont passés! »

Et bien Maurois l’a ds le Q.
Le café plus que jamais et Racine tambien.
Claudio Bahia et C-P

christiane dit: à

Merci, Closer.
La guerre d’Algérie m’est parfaitement inconnue dans le détail. J’ai juste retenu qu’il y avait eu des atrocités des DEUX côtés… J’ai du mal à me faire une idée.
Mais merci pour votre réponse.

B dit: à

Rose , « Prenez coeur, cerveau, au-dessus de la taille ». Ce qu’il en reste quand l’organe fait un putsch. D’autre part une de mes connaissances homme pensait que les sentiments chez les hommes ont souvent pour siège administratif le dessous ceinture. C’est un peu l’inverse des paroles de Brassens qui pour la femme suggèrent – s’il n’entend le coeur qui bat le corps non plus ne bronche pas.

Bloom dit: à

Dieu, amant,antinomique.

St Jean de la Croix, voyons!
Hildegard von Bingen, aussi
Et la mystique rhénane, sans parler du Cantique des cantiques.
Les peintures de Chagall, la poésie soufie…
Le Prem o Johl des Bauls…

et alii dit: à

Je voudrais faire une proposition à propos du handicap de Moïse qui est bègue;
la parole « davar  » (en hébreu) est en quelque sorte un « attribut » de la puissance , du pouvoir, du divin;
son inverse , les trébuchements du parler, mais aussi les cris !,reviennent à l’homme;

Les personnages les plus importants de la Torah sont vulnérables, souvent handicapés. Abraham est stérile, Isaac aveugle, faible et manipulable, Jacob fragile, peureux, boiteux, et Moïse est bègue. Mais tous font preuve de résilience. Ils construisent leur leadership à partir de leurs faiblesses, d’un « en moins » qui leur sera un « en plus ».(sur idixa )
le handicap est constitutif et c’est par un handicapé que Dieu se manifeste, pas un hercule!
comme il se manifeste dans le désert, »midbar » (même racine que davar)

B dit: à

Lu l’interview? consacré à PN, j’en ai retenu qu’il avait un fils qu’il n’a pas élevé mais qu’il voyait régulièrement et qui maintenant est devenu un brillant biologiste.. émigré aux USA. L’extrait rappelle Silbermann.

Je ne savais pas trop ce qui nous désignait à l’exil, ce que signifiait être juif, sinon appartenir à une catégorie d’exclus et de Français particulièrement menacés. Au lycée Champollion, en sixième, dans la cour de récréation, je me suis fait pour la première fois traiter de “sale juif” par un petit gamin à nœud papillon, le fils des Gants Perrin, spécialité de Grenoble. Et comme beaucoup d’enfants dans ce cas-là, au lieu de me battre, je me suis effondré sur moi-même, comme rétréci d’un coup, humilié, déstabilisé. Mon frère aîné Simon, qui m’avait vu rentrer à la maison en pleurs, m’avait pris dans ses bras en disant : “La prochaine fois que ça t’arrive, tu fonces et tu frappes !” C’est le début de la vaste pédagogie que je lui dois. »

Jeunesse

B dit: à

Beethoven aimait le poulet frit du bistrot Schwarzer Schwan accompagné d’un vin blanc des collines viennoises.

Le genre de détail qu’on retient si on vient à tomber dessus au milieu de toute une théorie musicale, d’où le tenez vous, Renato?

renato dit: à

Le canon WoO 184. «Falstafferel», écrit le 26 avril 1823 est adressé à l’ami violoniste Ignaz Schuppanzig (Beethoven déjeunait parfois avec lui au Schwarzer Schwan, et lui donnait le surnom de « Milord Falstaff » pour sa corpulence) à l’occasion de son retour de Russie: « Falstafferel, lass? dich sehen! ».

https://youtu.be/-4o3yoXLpIo

Jazzi dit: à

« St Jean de la Croix, voyons ! »

Et sainte Thérèse d’Avila, Bloom !
Elle avait la foi particulièrement voluptueuse, que l’on retrouvera plus tard un peu chez la religieuse portugaise…

Passionnante, votre lecture de la Torah, et alii.
Tous les prophètes juifs sont des handicapés !
Alors que Jésus, lui, si l’on en croit l’image qu’il nous en est donnée, était parfaitement constitué et plutôt bien fait de sa personne…
Il faut dire qu’il s’était autoproclamé le fils et non le prophète de Dieu.
Une première en terre sainte.
D’où la rupture qui s’en suivit…

renato dit: à

En 1968 — MCMLXVIII —, B, l’éditeur ILTE de Turin a publié la trad. it. De ce qui reste le plus fouillé des traveaux sur LvB — Trois volumes, Catalogue chronologique et thématique, Lettres, Cahiers de conversation —. Une minière !

Bloom dit: à

Tous les prophètes juifs sont des handicapés !

Le monde étant mal fait, ils y font merveille!

D. dit: à

38500 cas de Covid ce soir. Ca y est on est sur l’exponentielle et on est pas prêt d’en sortir avec les mesures prises qui sont totalement insuffisantes ou carrément délirantes telles la réouverture des gymnases aux élèves. A suivre. Toutes les raisons d’être extrêmement inquiet. Mathématiquement.
Je crains qu’on ne nous ait pas tout dit sur la gravité de la situation.

D. dit: à

Je suis sérieux.

D. dit: à

Je suis la réincarnation de Beethoven et en effet je me délecte de poulet frit accompagné d’un bon petit blanc.

DHH dit: à

Closer
Vous faites un mauvais procès a Nora
Qu’il y ait des erreurs dans son étude de la psychologie collective des groupes sociaux identifiés et une schematisation abusive des postures qui etaient les leurs ; que Germaine Tillon sur certains points ait eté plus lucide que lui ,et ne fasse pas la même analyse c’est indiscutable
Mais son livre pose de vrais problemes ,il merite d’etre lu car riche et nuancé , il ne ne repose pas sur un a priori malveillant a l’egard de la population qu’il décrit, mais d’un souci de comprendre en toute bonne foi
Je regrette de n’avoir jamais parlé du livre avec les trois anciens élèves(deux filles et un garçon) de cette HK que j’ai connus :J’aurais aimé decouvrir la manière dont ils ont perçu la personnalité de ce pathos et le regard que, lui, portait sur ses élèves
en tout cas je sais d’apres sa biographie par Dosse qu’il était familier d’un de ses élèves dont les parents appartenaient au gratin aristocratique de la societé coloniale le recevaient souvent et toujours d’après cette biographie auraient bien aimé en faire leur gendre
Difficilement compatible avec un schéma de détestation réciproque que mettrait pour vous en évidence le livre de Nora

et alii dit: à

j’ai cherché pour vous qui ne le demandiez pas une bonne page sur « segoula »
« Le peuple élu (Am Segoula) est ce peuple-médicament auquel il a été révélé que tout n’a pas été dit] » (sur idixa)
on peut y lire
Le Juif est porteur d’un secret qu’il ignore lui-même. S’il est voué au silence, ce n’est pas par choix, mais parce qu’il doit protéger ce secret dont il ne connaît pas le contenu. Ce secret terrible, absolu, a été l’expérience d’Abraham. Plus d’un Juif a voué sa vie à la découvrir, mais la règle du jeu, c’est qu’il ne s’agit pas de le dévoiler, mais au contraire de le préserver.

3. Une impossibilité.

L’élection implique une responsabilité infinie, inconditionnelle, c’est-à-dire impossible, face à laquelle le Juif ne peut que s’avouer à lui-même son impuissance, ses contradictions et ses apories. C’est aussi cet aveu qu’on lui reproche. Il ne peut ni se dérober, ni y répondre.

4. Une incertitude.

L’incertitude ne porte pas seulement sur telle ou telle réponse, mais sur son identité même de Juif. En disant « Je suis Juif », il ne réduit pas cette précarité. Cette expérience obscure, ineffaçable, commence avant même la naissance, avant la parole. Elle est injustifiable, absolument hétéronomique. »

Bloom dit: à

Falstaff

A ma connaissance, c’est le seul personnage shakespearien dont une description physique précise nous est donnée.

Avec le Maure de Venise, par inférence, pour qui on ne sait pas trop où placer le curseur de la couleur de peau…du bronze au noir profond comme le spleen du blues…alors que la vrai noirceur est celle de Iago (Ya go! casse-toi…)

Infinie plasticité de la caractérisation, liberté quasi totale offerte par le texte shakespearien, mille coudées au-dessus du lot, là comme ailleurs.

Le Barde,un ami pour la vie, pour la Vie.

D. dit: à

Ce que vous êtes tatillonne, DHH.

D. dit: à

Je parie sur 60000 mardi et 100000 vendredi.

MC dit: à

B vous me faites penser à Heiligenstadt, ou Beethoven faillit en finir avec ce monde, et qui vous est présenté par les guides viennois comme une aimable guinguette. Scène vécue et digne de Thomas Bernhard…

Bloom dit: à

Iago = toi, casse-toi!

et alii dit: à

-sur idixa in « [L' »être juif » est étranger à toute définition]

Tout essai de ramener la définition du juif à un dénominateur commun échoue devant la réalité de la division


L’élection juive est suspendue à une incertitude qui affecte aussi la réponse : « Je suis Juif »


La source la plus pure de l’étrangeté du peuple juif est qu’au coeur de son identité, il ne peut pas être identique à lui-même


L’existence juive inscrit structurellement l’étrangeté dans la vie des peuples de l’humanité


Il est difficile et vertigineux de dire « Moi, je suis Juif », en sachant et en voulant dire ce qu’on dit, car l’expérience de l’être-juif témoigne d’un non-savoir


Les juifs sont l’irreprésentable différence originaire


La démarche juive est un arrachement à l’origine, afin de retrouver le aleph


Le judaïsme a été une création de l’exil, en un siècle où naissaient la philosophie et de nouvelles formes d’installation de l’homme dans le monde


[L’antisémitisme repose sur une série d’accusations paradoxales : en-plus et en-moins, en-trop et pas-assez (de plénitude, de faille, d’identité, de limite, d’avoir, etc…)]


L’enracinement dans le Soi le plus profond est le secret de l’éternité du peuple juif, et l’expansion au-dehors le secret du christianisme


Les juifs sont un peuple mais pas une nation, car la souveraineté ne leur appartient pas


Le peuple juif échappe à la définition usuelle du peuple : il ne peut ni s’assembler ni être co-présent à lui-même


On peut interpréter l’être juif, alliage d’un peuple singulier et d’un message universel, comme une promesse et un avenir pour la modernité


Il faut que perdure la différence entre « nation » israëlienne et « peuple » juif


La distinction moderne entre peuple juif et nation israëlienne reprend la distinction biblique entre « eda » (le témoin) et « am » (la cité)


Un Juif peut être athée sans renoncer au judaïsme


On ne peut pas séparer le judaïsme (culture, religion) de la judéité (essence juive)


« Nous ferons et nous entendrons » (Naassé ve nichma)


Le judaïsme n’est pas une religion, il est une compréhension de l’être


Le 613ème commandement, c’est que chaque Juif doit écrire un livre


Les Juifs sont le peuple du retrait de la voix


La destinée du peuple juif est de s’interposer entre la voix et le chiffre


Le juif est méprisé car il rappelle que la voix est perdue pour toujours


La prière « Ecoute ma voix, Eternel notre dieu » exprime l’essence du désir juif


Ce qui est commun à tous les Juifs d’aujourd’hui est la Chose juive


Le propre du Juif est « un je ne sais quoi de miraculeux – jusqu’ici resté inaccessible à toute analyse », auquel Freud n’a jamais voulu renoncer


Qu’est-ce qui est encore juif chez celui qui a renoncé à tout le patrimoine de ses pères? Beaucoup de choses, et probablement l’essentiel


L’idée d’un être-endetté originaire (culpabilité, responsabilité), avant tout contrat, est inexplicablement couplée avec celle du juif


Qu’est-ce qui, pour un Juif, rend irrésistible l’attrait du judaïsme? Le « sentiment intime d’une même construction psychique », qui ne se laisse pas saisir par les mots


« Être juif », c’est l’expérience d’une proximité irrécusable, indéniable, décidée pour nous, avant nous, mais sans que soit jamais assurée une appartenance stable au judaïsme


Une élection secrète voue le Juif au silence


Le nom de Juif est un nom spécial (unheimlich) : à la fois chez soi et dehors, intime et étrange – comme la révélation de l’acte sexuel


[Avec le Juif va son nom, l’imprononçable]


Le concept « Juif » n’existe pas; seul existe le groupe de ceux qui, à la question « Qui es-tu? » répondent : « un juif » (comme Jonas)


Une surenchère hyperbolique gouverne le rapport du Juif non communautaire au judaïsme : « Moins tu es juif, plus tu l’es »


[Dans la pensée juive, la place de l’autre (celui qui me parle) n’est jamais occupable par moi]


Tu aimeras Dieu de tout ton surplus


La spécificité de l’identité juive est d’avoir maintenu le souvenir de l’étrangeté humaine dans la civilisation


L' »être-juif » déconstruit la distinction entre authentique et inauthentique, voire toute distinction conceptuelle


« Avec quoi l’antisémitisme n’est-il pas compatible? » – Qu’on ne puisse compter sur aucune réponse positive et déterminée annonce la démesure essentielle de cette chose


[La question ultime de toute recherche sur la religion juive restera toujours celle-ci : Qui était Moïse?]


Le judaïsme est une loi révélée, vide de tout contenu, qui n’apporte ni connaissance, ni vérité, dont le secret est séparé, coupé, infiniment éloigné, exproprié


Le judaïsme dit « Il y a une loi »; refusant l’ontologie, il ne peut penser la prescription qu’en termes d’avenir


On ne peut arrêter en soi l’obscure et incertaine expérience de l’héritage juif


On ne peut expliquer la prédilection de Freud pour le lamarckisme que par l’énorme force d’attraction du passé juif, vécue comme héréditaire ou indélébile


Le judaïsme n’est pas une religion, mais une parole de libération


Le juif maintient son être en étant autre que lui-même


Le projet de faire converger la nation israëlienne et le peuple juif repose sur la notion fallacieuse d’un être juif adéquat et reconnu comme tel


[Freud n’est juif ni par la religion, ni par le nationalisme, ni par la langue – et pourtant il se sent profondément juif et le revendique avec fierté]


Le Juif, que possède-t-il qui soit vraiment à lui, qu’il n’ait emprunté, reçu en prêt et non restitué?


La pierre, le bâton, la langue et la bouche parlent, avec qui? Personne, ils ne parlent pour personne


[Le peuple élu (Am Segoula) est ce peuple-médicament auquel il a été révélé que tout n’a pas été dit]


L’élection juive est un retrait qui unifie les peuples dans un même être face à lui : l’humanité


L’existence du judaïsme athée invite à énoncer un 3è niveau de loi après la loi de Moïse (écrite) et la loi des pharisiens (orale)


Aujourd’hui, un juif diasporique ne peut être qu’un fils illégitime du judaïsme


« Art juif » est indéfinissable, car « art » est indéfinissable, et « juif » aussi


[L’expression biblique « Ani Yhvh » signifie que l’être en devenir, en-dehors duquel il n’y a rien (Yhvh), est le « Je singulier » (Ani), la personne]


Le christianisme, religion du Fils, entretient une relation oedipienne avec le judaïsme, religion du Père


La pensée juive moderne est marquée, transformée par une alliance avec la théologie négative


Israël, comme Rachel, se reconnaît dans la fragilité de la lune

Recherche dans les pages indexées d’Idixa par Google


Tout essai de ramener la définition du juif à un dénominateur commun échoue devant la réalité de la division


L’élection juive est suspendue à une incertitude qui affecte aussi la réponse : « Je suis Juif »


La source la plus pure de l’étrangeté du peuple juif est qu’au coeur de son identité, il ne peut pas être identique à lui-même


L’existence juive inscrit structurellement l’étrangeté dans la vie des peuples de l’humanité


Il est difficile et vertigineux de dire « Moi, je suis Juif », en sachant et en voulant dire ce qu’on dit, car l’expérience de l’être-juif témoigne d’un non-savoir


Les juifs sont l’irreprésentable différence originaire


La démarche juive est un arrachement à l’origine, afin de retrouver le aleph


Le judaïsme a été une création de l’exil, en un siècle où naissaient la philosophie et de nouvelles formes d’installation de l’homme dans le monde


[L’antisémitisme repose sur une série d’accusations paradoxales : en-plus et en-moins, en-trop et pas-assez (de plénitude, de faille, d’identité, de limite, d’avoir, etc…)]


L’enracinement dans le Soi le plus profond est le secret de l’éternité du peuple juif, et l’expansion au-dehors le secret du christianisme


Les juifs sont un peuple mais pas une nation, car la souveraineté ne leur appartient pas


Le peuple juif échappe à la définition usuelle du peuple : il ne peut ni s’assembler ni être co-présent à lui-même


On peut interpréter l’être juif, alliage d’un peuple singulier et d’un message universel, comme une promesse et un avenir pour la modernité


Il faut que perdure la différence entre « nation » israëlienne et « peuple » juif


La distinction moderne entre peuple juif et nation israëlienne reprend la distinction biblique entre « eda » (le témoin) et « am » (la cité)


Un Juif peut être athée sans renoncer au judaïsme


On ne peut pas séparer le judaïsme (culture, religion) de la judéité (essence juive)


« Nous ferons et nous entendrons » (Naassé ve nichma)


Le judaïsme n’est pas une religion, il est une compréhension de l’être


Le 613ème commandement, c’est que chaque Juif doit écrire un livre


Les Juifs sont le peuple du retrait de la voix


La destinée du peuple juif est de s’interposer entre la voix et le chiffre


Le juif est méprisé car il rappelle que la voix est perdue pour toujours


La prière « Ecoute ma voix, Eternel notre dieu » exprime l’essence du désir juif


Ce qui est commun à tous les Juifs d’aujourd’hui est la Chose juive


Le propre du Juif est « un je ne sais quoi de miraculeux – jusqu’ici resté inaccessible à toute analyse », auquel Freud n’a jamais voulu renoncer


Qu’est-ce qui est encore juif chez celui qui a renoncé à tout le patrimoine de ses pères? Beaucoup de choses, et probablement l’essentiel


L’idée d’un être-endetté originaire (culpabilité, responsabilité), avant tout contrat, est inexplicablement couplée avec celle du juif


Qu’est-ce qui, pour un Juif, rend irrésistible l’attrait du judaïsme? Le « sentiment intime d’une même construction psychique », qui ne se laisse pas saisir par les mots


« Être juif », c’est l’expérience d’une proximité irrécusable, indéniable, décidée pour nous, avant nous, mais sans que soit jamais assurée une appartenance stable au judaïsme


Une élection secrète voue le Juif au silence


Le nom de Juif est un nom spécial (unheimlich) : à la fois chez soi et dehors, intime et étrange – comme la révélation de l’acte sexuel


[Avec le Juif va son nom, l’imprononçable]


Le concept « Juif » n’existe pas; seul existe le groupe de ceux qui, à la question « Qui es-tu? » répondent : « un juif » (comme Jonas)


Une surenchère hyperbolique gouverne le rapport du Juif non communautaire au judaïsme : « Moins tu es juif, plus tu l’es »


[Dans la pensée juive, la place de l’autre (celui qui me parle) n’est jamais occupable par moi]


Tu aimeras Dieu de tout ton surplus


La spécificité de l’identité juive est d’avoir maintenu le souvenir de l’étrangeté humaine dans la civilisation


L' »être-juif » déconstruit la distinction entre authentique et inauthentique, voire toute distinction conceptuelle


« Avec quoi l’antisémitisme n’est-il pas compatible? » – Qu’on ne puisse compter sur aucune réponse positive et déterminée annonce la démesure essentielle de cette chose


[La question ultime de toute recherche sur la religion juive restera toujours celle-ci : Qui était Moïse?]


Le judaïsme est une loi révélée, vide de tout contenu, qui n’apporte ni connaissance, ni vérité, dont le secret est séparé, coupé, infiniment éloigné, exproprié


Le judaïsme dit « Il y a une loi »; refusant l’ontologie, il ne peut penser la prescription qu’en termes d’avenir


On ne peut arrêter en soi l’obscure et incertaine expérience de l’héritage juif


On ne peut expliquer la prédilection de Freud pour le lamarckisme que par l’énorme force d’attraction du passé juif, vécue comme héréditaire ou indélébile


Le judaïsme n’est pas une religion, mais une parole de libération


Le juif maintient son être en étant autre que lui-même


Le projet de faire converger la nation israëlienne et le peuple juif repose sur la notion fallacieuse d’un être juif adéquat et reconnu comme tel


[Freud n’est juif ni par la religion, ni par le nationalisme, ni par la langue – et pourtant il se sent profondément juif et le revendique avec fierté]


Le Juif, que possède-t-il qui soit vraiment à lui, qu’il n’ait emprunté, reçu en prêt et non restitué?


La pierre, le bâton, la langue et la bouche parlent, avec qui? Personne, ils ne parlent pour personne


[Le peuple élu (Am Segoula) est ce peuple-médicament auquel il a été révélé que tout n’a pas été dit]


L’élection juive est un retrait qui unifie les peuples dans un même être face à lui : l’humanité


L’existence du judaïsme athée invite à énoncer un 3è niveau de loi après la loi de Moïse (écrite) et la loi des pharisiens (orale)


Aujourd’hui, un juif diasporique ne peut être qu’un fils illégitime du judaïsme


« Art juif » est indéfinissable, car « art » est indéfinissable, et « juif » aussi


[L’expression biblique « Ani Yhvh » signifie que l’être en devenir, en-dehors duquel il n’y a rien (Yhvh), est le « Je singulier » (Ani), la personne]


Le christianisme, religion du Fils, entretient une relation oedipienne avec le judaïsme, religion du Père


La pensée juive moderne est marquée, transformée par une alliance avec la théologie négative


Israël, comme Rachel, se reconnaît dans la fragilité de la lune

Recherche dans les pages indexées d’Idixa par Google

Phil dit: à

CP, séduisante idée de comparaison (grâce aux effets vortex de la turbine etalii).
je relirai Diadorim, la traduction de M. Lapouge fait oublier qu’elle en est une. d’autre part, jamais pu trouver d’entretiens ou interviews de Guimaraes.

rose dit: à

B

Brassens en connaissait un brin sur les femmes.🤫

rose dit: à

Et alii
Certes, vous ne pouvez pas faire plus Court.

Janssen J-J dit: à

En somme, on gagne à tous les coups !… Tu m’étonnes !… je vins enfin de comprendre quelque chose de psychologique, de sociologique d’historique et de politologique… dans mes catégories d’habituelle déambulations SHS… Il était temps, tu me diras… hein.
Merci, txfl pour cette liste idifixa de gogolem. Mais que répond l’astrophysique sur le sujet, au juste ?

Patrice Charoulet dit: à

M. ou Mme ayant mis ici une série de phrases sur les Juifs, qu’on me permette de mettre les miennes :

(Les Juifs) Tout leur accorder comme individus, rien comme communauté.
(Abbé Grégoire)
*
Le peuple juif est un abrégé de la race humaine. (Chateaubriand)
*
Je glorifie la Race des Juifs. (Bloy, 1892)
*
L histoire des juifs barre l histoire du genre humain comme une digue barre un fleuve, pour en élever le niveau. (Bloy)
*
Sachez que je mange, chaque matin, un Juif qui se nomme Jésus-Christ.
(Bloy, s adressant aux judéophobes de son temps)
*
Les émeutes ( antijuives) d Algérie ont montré de quel mince vernis de civilisation se recouvrait chez les fils de la Révolution française l antique barbarie des aïeux. (Clemenceau, 1898)
*
L Eglise romaine se console fort aisément de voir un juif au bagne, même si c est au prix d une violation de la loi. (Clemenceau, 1898)
*
Le juif est un homme qui lit depuis toujours, le protestant est un homme qui lit depuis Calvin, le catholique est un homme qui lit depuis Ferry. (Péguy)
*
M. Drumont voit des juifs où personne n en voit. (Anatole France)
*
On dit souvent que nous (les Juifs) sommes le peuple élu. A mon avis, il y a ballottage. (Tristan Bernard, 1942)
*
On ne me blesse pas en me rappelant mon origine. (Léon Blum)
*
Né du cerveau génial d un Juif, le marxisme, dès qu il se fait dogme dirigeant, ne peut plus supporter la subtilité juive. (Abellio, 1971)
*
A tout seigneur, tout honneur ! Le premier à avoir prôné l identification de l armée israélienne à des SS est François Mitterrand. (André Glucksmann
1982)
*
On ne peut plus dire aujourd hui « Mort aux juifs! », parce que cette mort a eu lieu. (Finkielkraut, 1980)
*
(Les Juifs) Le peuple vestige est devenu un peuple modèle. (Finkielkraut,
1997)
*
(Au Proche-Orient) La démographie joue en faveur des Arabes. (Mitterrand, 1990)
*
L antisionisme est l aphrodisiaque du monde arabe. (Hassan II)
*
(Mgr Lustiger) Un Juif devenu cardinal. Un bosseur, quoi ! (Guy Bedos)
*
La Shoah n est pas un élément de l identité juive, mais un élément de l histoire juive. (Théo Klein, 2001)
*
On ne peut pas reprocher à un Juif de France d avoir une partie de son coeur en Israël. (Sarkozy, 2003)
*
Les juifs sont des hommes comme les autres. (Pierre Pachet, 2009)
*
Dans les années 1930, il y avait deux sortes de juifs allemands : les pessimistes, qui ont fini à New York ; les optimistes, à Auschwitz. (Roger Cukierman, 2015)
*
Ceux qui adorent le Juif en pyjama rayé et qui l’abhorrent en uniforme kaki…(Gilles-William Goldnadel, 2015)
*
Si le Juif n’existait pas, l’antisémite l’inventerait. (Raphaël Enthoven, 2016)

et alii dit: à

rose:avez vous calculé combien de lettres carrées pour la traduction en hébreu?
PLUS COURT PEUT-être
bonsoir!

Marie Sasseur dit: à

Un 19 mars tresser des louanges au très parisien P. Nora, il y en a de ces suppôts de la gôche, que rien n’étouffe.

« Quand j’ai passé l’agrég, en 1958, j’ai eu la chance d’être mobilisé en Algérie comme prof. Et comme je suis tombé malade, l’armée a préféré me démobiliser complètement. » Nora

Bah oui, après ça cogite dur avec Bourdieu, Derrida, dans des officines obscures et ça donne des leçons sur l’avenir de Algérie.

Janssen J-J dit: à

« Naissance de Dieu, la Bible et l’Historien »… Connaissez-vous ce merveilleux travail de Jean Bottéro, paru en 1993, erdéliens ?
Son auteur se distinguait de la « communauté », il n’en était pas… Et pourtant, quelle science, quel savoir, quelle érudition… Quelle objectivité…
—-
(un pitch) – La Bible n’est pas seulement le réceptacle de la parole de Dieu adressée à des multitudes de croyants : elle est aussi, elle est d’abord un opulent recueil de documents écrits et compilés par des hommes du deuxième et surtout du premier millénaire avant notre ère, dont elle convoie jusqu’à nous la vieille aventure. Longue histoire au cours de laquelle se sont formées, pour une large part, notre propre vision des choses, notre hiérarchie des valeurs, nos règles de comportement, notre mentalité, notre conscience. Comme tous les vestiges du Passé, la Bible relève donc de l’Histoire, ce qu’on a trop longtemps ignoré et ce que l’on oublie trop souvent encore. Jeter sur elle un regard d’historien, tel est, dans ce livre, le propos de Jean Bottéro, spécialiste des religions sémitiques anciennes et qui tient, depuis 1958, à la section de philologie et d’histoire de l’Ecole pratique des Hautes Etudes, une chaire d’assyriologie. Il découvre, avant tout, dans la Bible ainsi considérée, parmi d’archaïques réflexions, parfois naïves, souvent profondes, touchant les grands problèmes qui hantent toujours notre esprit, de la raison d’être ultime des choses, du sens dernier de notre existence et du pourquoi du Mal universel, le lent cheminement qui a mené les vieux Israléites à la conviction de l’unicité absolue et de la totale transcendance de Dieu – la seule idée vraiment neuve et puissante qu’ils aient laissée derrière eux, et dont nous ne pouvons qu’admirer et louer la hauteur et la noblesse, même si elle n’est pour nous qu’une des plus brillantes et inattendues trouvailles de notre esprit.

Marie Sasseur dit: à

Enfin tout ça c’est leurs histoires de famille, avec leur tonton Mitterrand, ils n’ont pas fini de régler leurs comptes autour d’un couscous, ces bâtards.

Patrice Charoulet dit: à

Erratum :

« M. ou Mme et alii »

DHH dit: à

@ patrice Charoulet

la citation que vous attribuez à l’abbé Gregoire est du deputé Clermont -tonnerre devant la representation nationale lorsqu’il s’est agi de voter sur l’emancipation des juifs
Les resistances les plus acharnées a la mesure venaient des juifs bordelais et comtadins qui considéraient que la mesure était justifiée pour eux ‘ mais qu »‘elle ne devait pas être étendue a cette plebe arriérée représentée par les juifs messins

et alii dit: à

soleil vert:
vous savez surement que » comme c’est le cas dans le roman de science-fiction Le Guide du routard galactique, paru en anglais en 1979. Douglas Adams, son auteur, mentionne dans la partie finale de cette œuvre que la réponse à la grande question sur la vie, l’univers et tout le reste est 42 (« The answer to the ultimate question of life, the universe and everything is 42 »).
bien sur D a tout oublié et rose demande le sens de la vie;pour la science a fait une page que vous pourrez leur expliquer
Les secrets du nombre 42
Comment un nombre parfaitement banal a attiré l’attention des amateurs de science-fiction, des geeks… puis des mathématiciens.

DHH dit: à

Apres ce deluge de citations et sur un sujet voisin Une phrase de Lamartine apres son voyage en orient et avant Herzl•
« Un tel pays, peuplé d’une nation neuve et juive, cultivé et arrosé par des mains intelligentes, fécondé par un soleil des tropiques[…..] un tel pays dis-je, serait encore la terre de promission aujourd’hui, si la Providence lui rendait un peuple, et la politique du repos et de la liberté » L

« 

rose dit: à

et alii dit: à
j’ai cherché pour vous qui ne le demandiez pas une bonne page sur « segoula »
« Le peuple élu (Am Segoula) est ce peuple-médicament auquel il a été révélé que tout n’a pas été dit] » (sur idixa)
on peut y lire
Le Juif est porteur d’un secret qu’il ignore lui-même. S’il est voué au silence, ce n’est pas par choix, mais parce qu’il doit protéger ce secret dont il ne connaît pas le contenu. Ce secret terrible, absolu, a été l’expérience d’Abraham. Plus d’un Juif a voué sa vie à la découvrir, mais la règle du jeu, c’est qu’il ne s’agit pas de le dévoiler, mais au contraire de le préserver.

3. Une impossibilité.

L’élection implique une responsabilité infinie, inconditionnelle, c’est-à-dire impossible, face à laquelle le Juif ne peut que s’avouer à lui-même son impuissance, ses contradictions et ses apories. C’est aussi cet aveu qu’on lui reproche. Il ne peut ni se dérober, ni y répondre.

4. Une incertitude.

L’incertitude ne porte pas seulement sur telle ou telle réponse, mais sur son identité même de Juif. En disant « Je suis Juif », il ne réduit pas cette précarité. Cette expérience obscure, ineffaçable, commence avant même la naissance, avant la parole. Elle est injustifiable, absolument hétéronomique. »

Et alii

Je préfère Élisabeth II.
Don’t bargain.
Don’t explain.
Don’t kneel.

rose dit: à

On ne peut pas reprocher à un Juif de France d avoir une partie de son coeur en Israël. (Sarkozy, 2003)
*
Moi aussi, j’ai une partie de mon coeir en Israël.
*
Dans les années 1930, il y avait deux sortes de juifs allemands : les pessimistes, qui ont fini à New York ; les optimistes, à Auschwitz. (Roger Cukierman, 2015).

Je pense exactement le.contraire ; les pessimistes se sont retrouvés à Auschwitz et les optimistes à New York.
Et plus tard, les séfarades juifs méditerranéens et les azkhénases juifs européens de l’est, en Israël. Madre de dios.

rose dit: à

de mon coeur.

Janssen J-J dit: à

@ Je pense exactement le.contraire ; les pessimistes se sont retrouvés à Auschwitz et les optimistes à New York.

C’est que vous n’avez aucun humour juif, rôz !… Quand on ne se refait pas… Je me sens un brin comme vous, koi, dans vos réactions. Je sais pas trop quoi vous dire… Je suis cmpltmt déstabilisé par le 3e confinement de DD en IdF.

Marie Sasseur dit: à

Les contemporains naturalistes.

Après avoir imaginer l’heure du thé avec Melville et Charles Darwin, mon enthousiasme a été douché quand il a fallu imaginer une autre rencontre. Celle de Melville et H.D. Thoreau.

Dans un dernier récit, après lequel il n’a plus fait que donner des conférences sur ses voyages, Melville a commis un récit satirique, la croisière s’amuse, où au gré des escales, beaucoup de passagers se croisent, avec parmi eux un escroc, mais aussi Emerson, Thoreau….
Finalement il a mieux valu que cette rencontre n’ait pas lieu, même en rêve.

Marie Sasseur dit: à

Apres avoir imaginé

DHH dit: à

Pour Roger Cuckierman :
 » Dans les années 1930, il y avait deux sortes de juifs allemands : les pessimistes, qui ont fini à New York ; les optimistes, à Auschwitz.
mais il y a une sous catégorie parmi les pessimistes , ceux qui à New York ont préféré Paris et qui ont fini comme les optimistes à Auschwitz

rose dit: à

Je suis cmpltmt déstabilisé par le 3e confinement de DD en IdF..

Janssen J-J
Avec vous de tout mon coeur ❤.
Aérez-vous quand même. Ma mère est pâle et fatiguée. Tjrs pas de visite du médexin expert, mandatée le 8 mars.
Faites-nous le bonheur de ne pas vous écrouler. Vais tâcher d’être plus présente icite sur cette chaîne.

puck dit: à

Janssen J-J dit: à

@ Je pense exactement le.contraire ; les pessimistes se sont retrouvés à Auschwitz et les optimistes à New York.

C’est que vous n’avez aucun humour juif, rôz !…
 »

pas que, c’est aussi un manque de logique et de perspicacité visant à nier l’essentiel, à savoir de se poser la question « pourquoi diable les pessimistes auraient-ils fini à Auschwitz ? ».

ou se poser la question simple « qu’est-ce qu’être pessimiste ? »

et voilà à quoi on arrive quand on lit trop Proust et Flaubert, vu que ces auteurs excellent plus dans la forme que dans le fond, le lecteur en finit par perdre de vue l’évidence.

Jazzi dit: à

Passionnant ces aphorismes, et alii, mais qui parle et qu’est-ce que l’index Idixa ? Derrida ?
Quelques mots d’introduction aurait été le bienvenu…

et alii dit: à

ROSE, vos préférences sont les vôtres ;
je préfère ciao :A FOUR LETTER WORD comme DICK

Claudio Bahia dit: à

renato dit: à
Beethoven aimait le poulet frit du bistrot Schwarzer Schwan accompagné d’un vin blanc des collines viennoises.

oui, le Heuriger de Grinzing, tout proche de Heiligenstadt, un petit blanc acide et pétillant

il y a une belle statue, un buste je crois, de lui tout près………………….

rose dit: à

Puck

pas que, c’est aussi un manque de logique et de perspicacité visant à nier l’essentiel, à savoir de se poser la question « pourquoi diable les pessimistes auraient-ils fini à Auschwitz ? ».

ou se poser

Puisque lutter cintre le fatum et choisir la vie plutôt que la mort est être dondamznrtalzmznt (fondamentalement) optimiste.
Qui réalise ce que c’est que de tout lacher et foutre le camp et être vivant ?
Qui ?

rose dit: à

Ceux qui sont partis à NYC.
Bien leur en a pris.
Et la vie.

Claudio Bahia dit: à

@ MC,
mais comment se fait-il que vous connaissiez ce coin, Grinzing, Heiligenstadt, et autre villages. C’est un petit lieu perdu derrière le Kahlenberg (par rapport à la capitale).
Mémoires d’une autre vie…………………

Phil dit: à

Claudio Bahia, le troisième homme au Brésil

Marie Sasseur dit: à

« A la Seconde Guerre mondiale succède pour la France le défi de la décolonisa-tion. Après l’Indochine, c’est au tour des pays du Maghreb de revendiquer leur indépendance. Les Juifs représentent 10 à 15 % des 1,3 million de pieds- noirs que les Métropolitains ont vu arriver une valise à la main dans les années 1960. A ces rapatriés s’ajoutent les réfugiés juifs tunisiens et marocains. Le départ des pieds-noirs, considéré avec le recul comme inévitable, était à l’époque « inimaginable »  [2]. Ils ont aujourd’hui laissé des traces visibles dans la société. Les Juifs notamment occupent une place de choix dans le cinéma, qui les présente comme une communauté empreinte d’influences maghrébines tout en étant enracinée dans la société française  [3]. La région parisienne est, avec la Côte d’Azur, un espace particulièrement représentatif des changements provoqués par cette immigration puisque près d’un tiers s’y est regroupé  [4] : « Les départements méditerranéens, Paris et sa région, se renforcent d’une population rapatriée jusqu’au début des années 1970  »

En mars 1956, Maroc et Tunisie accèdent à l’indépendance, ce qui justifie le point de départ de cette étude. Dès ce moment s’annoncent les premiers effets de la décolonisation sur la communauté française. En 1967, la guerre des Six jours amorce une nouvelle étape dans ce mouvement migratoire : il s’agit désormais de victimes non plus de la décolonisation, mais des conflits israélo-arabes. Entre ces deux dates, le mouvement des arrivées en région parisienne coïncide avec une évolution capitale de l’urbanisme parisien : l’essor de la banlieue. Les deux phénomènes, social et géographique, sont intrinsèquement liés.

La décolonisation et les mouvements migratoires qui en sont issus suscitent un intérêt croissant chez les chercheurs qui ont pris conscience du vide historiographique concernant les problèmes d’intégration de ces populations, au regard des nombreux travaux sociologiques. Les Séfarades  [6] ont fait l’objet d’abondantes études socio-logiques de la part de Doris Bensimon  [7] et de Claude Tapia  [8]. Sur le plan historique, André Chouraqui s’est intéressé essentiellement au contexte de la décolonisation et au déroulement du rapatriement  [9]. Les premiers temps de l’arrivée des Juifs d’Afrique du Nord en région parisienne, encore peu étudiés, nous ont semblé riches de questions intéressantes, aussi bien sur les modalités d’accueil de ces rapatriés un peu à part que sur les effets produits par cet afflux de coreligionnaires sur la communauté juive de la capitale. Comment celle-ci, à peine rétablie de ses blessures de guerre, a-t-elle fait face à la situation d’urgence ? Comment se sont déroulées les « retrouvailles » entre Séfarades et Ashkénazes ? »

https://www.cairn.info/revue-le-mouvement-social-2001-4-page-29.htm

Jean Langoncet dit: à

@Les premiers temps de l’arrivée des Juifs d’Afrique du Nord en région parisienne, encore peu étudiés, nous ont semblé riches de questions intéressantes, aussi bien sur les modalités d’accueil de ces rapatriés un peu à part que sur les effets produits par cet afflux de coreligionnaires sur la communauté juive de la capitale. Comment celle-ci, à peine rétablie de ses blessures de guerre, a-t-elle fait face à la situation d’urgence ?

Incidemment, depuis quand la Savoie et la Haute-Savoie sont-elles des départements français ? A combien de millions de ressortissants fuyant le territoire faudrait-il s’attendre ? (des fois que les lubies d’un Macron poussent à la sécession d’avec la République) ; bon, les chants de la chèvre du 47 sont accessibles, les archives de « champs élysées » étant désormais ouvertes : https://www.youtube.com/watch?v=tu-eYZDnOxI

Janssen J-J dit: à

Les hommes sont des juifs comme les autres, PP ! (moi3j – mars 2021).

Mais elle devait sortir plus vite, même si voulait pas vendre sa peau avant !… Hein ? –
Vous inquiétez pas pour moij’. Nonj’! Seule Emma compte (Contéma) !
Bien à zelle-même, va regagner bintôt sa file au logis…, en suis sûre et certaine.

Janssen J-J dit: à

@ les chants de la chèvre du 47 (sic) sont maldororants, JL, ducasse… et un brin capricants, ducon, si on veut… Il a répondu : « mais c pas ma faute si j’ai un assent »… On peut pas lui en vouloir cmplmt non pu, hein ?…
Encore un jour de passé.

Marie Sasseur dit: à

« Bien que le recueillement du monde ashkénaze s’oppose à la chaleur du chant de foule séfarade, les autorités religieuses décident d’instaurer une « liturgie bâtarde »  [138]. L’expérience, qui a lieu au sein de la synagogue des Tournelles en 1958, provoque un tollé dans le judaïsme parisien à tel point qu’en 1961, l’A.C.I.P. doit accepter qu’« il n’est pas possible de faire prier ensemble les deux éléments de la communauté »  [139]. Face à ces tensions, les élites doivent montrer l’exemple de la réconciliation. En mars 1963, un colloque organisé par le Congrès juif mondial a pour but d’« engager un vrai dialogue, une vraie communication et [de] rompre la solitude du monologue […] ». Un an plus tard, les Assises du judaïsme français consacrées au problème liturgique estiment que « le monde séfarade peut apporter quelque chose au monde ashkénase »  [140]. La mise à l’épreuve de cette politique passe par l’intégration des responsables nord-africains aux institutions centrales. En 1962, le F.S.J.U. admet « que les représentants des communautés du Maroc, de Tunisie et d’Algérie […] [prennent] une part déterminante aux activités qui doivent aboutir à l’intégration des rapatriés du Maghreb à la communauté israélite de métropole »  [141]. En 1965, une nouvelle structure consistoriale, le Conseil national, doit constituer « un véritable parlement représentatif de tous les Juifs du pays »  [142]. »

https://www.cairn.info/revue-le-mouvement-social-2001-4-page-29.htm

Janssen J-J dit: à

@ et voilà à quoi on arrive quand on lit trop Proust et Flaubert,

puck, j’ai trouvé ce joli hommage de Carlo Rovelli à Proust pour vous changer un brin de vos éternelles resucées moisies :

(des notes glanées dans l’Ordre du temps… => au sujet de Proust, pour qui la réalité ne se formait que dans la mémoire. Ce qui nous unit en tant qu’humains, ajoute Rovelli, ce n’est pas la peur de la mort, mais le temps, ‘forme avec laquelle, nous, êtres dont le cerveau est essentiellement fait de mémoire et de prévisions, interagissons avec le monde, la source de notre identité et de notre… douleur’. Nous ne serions chacun que des histoires contenues dans ces 20 cm compliqués situés derrière nos yeux. Mais alors ?… La Recherche du Temps Perdu ?… Eh bé…, rien d’autre que le récit en 3000 pages de ce qu’on peut trouver à l’intérieur d’une seule mémoire… autrement dit « une promenade désordonnée et détaillée parmi les synapses du cerveau de Marcel… à l’intérieur de quelques cm3 de matière grise… : un espace illimité d’une foule de détails, parfums, considérations, sensations, réflexions, reformulations, couleurs, objets, noms, regards, émotions »…
Pas de quoi être pessimissssssssssssssssssssss ! BN,

Jean Langoncet dit: à

@On peut pas lui en vouloir cmplmt non pu, hein ?…

Du tout ; ceux qui ont du faire toutes les guerres et l’amour aussi, rachètent tous les Nora du monde de 1961, notamment

Jazzi dit: à

Encore, MS, c’est très intéressant !

DHH, avez-vous autant d’ami(e)s ashkénazes que séfarades ? Sentez-vous une réelle différence entre les deux communautés ?

Marie Sasseur dit: à

Encore ?

3° La France et l’Algérie développeront leurs relations culturelles.

Chaque pays pourra créer sur le territoire de l’autre un office universitaire et culturel, dont les établissements seront ouverts à tous.

La France apportera son aide à la formation de techniciens algériens.

Des personnels français, notamment des enseignants et des techniciens, seront mis à la disposition du gouvernement algérien par accord entre les deux pays.

Jazzi dit: à

« Pas de quoi être pessimissssssssssssssssssssss ! »

Merci, JJJ. C’est généreux à vous, dont la mère a perdu la mémoire, de nous le rappeler !

Jazzi dit: à

Vous allez trop vite, MS.
Là on est dans le futur des conventions entre la France et l’Algérie : plus facile à dire qu’à faire !
Vous en étiez resté aux relations entre ashkénazes et séfarades en 1965. Et ensuite ?

Marie Sasseur dit: à

Et ensuite Langoncet, vous ouvrez le lien.

Jazzi dit: à

« Une peinture de Jean Rustin mis en vente chez Millon à Paris »

Le prix estimé est raisonnable mais qui mettrait ce tableau dans son salon, encore moins dans sa chambre !
Moi j’aurais peur…

rose dit: à

Bah, la maman de JJJ peut retrouver qq. portions de mémoire, rien n’étant enfoui définitivement, la baleine du Chili, 1500 ans en est preuve.

Marie Sasseur dit: à

Je ne me souvenais plus où j’avais lu un portrait-robot de l’académicien, homme de l’appareil politico- mediatique mitterrandien, qui avait accueilli, en procédant à « l’ effacement complet de toutes les idéologies « putrides, et avec une perfidie pleine de brio, un « xenophobe compulsif », au sein de l’Académie Française. (*)

C’est dans le bouquin d’une journaliste, qui avec talent nous a livré tout le spectacle du  » monde libre ».

(*) cf : le monde libre », A. Lancelin, p.110/111

Jean Langoncet dit: à

@Marie Sasseur dit: à
Et ensuite Langoncet, vous ouvrez le lien.

Les liens se font, se défont et se renouent. Nous avions discuté, en son temps, des initiatives de l’administration française en Algérie pour intégrer à la République tous ceux qui étaient placés sous son autorité ; de Soustelle, en passant par Camus et bien d’autres… le sobriquet de Bécassine vous vient de cette période

Marie Sasseur dit: à

Je ne me souvenais plus où j’avais lu un portrait-robot de l’académicien, P. Nora.

Quel tableau !

Marie Sasseur dit: à

Je ne me souviens plus que vous aviez fait l’éloge de Soustelle, Langoncet, mais maintenant que vous le dites. Vous n’êtes pas le seul à soutenir, à mots couverts, les crimes de l’OAS, sur cette chaîne.

J.L. Beaufils dit: à

Le prix estimé est raisonnable mais qui mettrait ce tableau dans son salon, encore moins dans sa chambre !
Et pourquoi pas Jazzi?
Et puis on peut mettre des tableaux partout, on peut aussi les mettre en vrac et puis de temps en temps les regarder le temps qu’il nous semble nécessaire à reprendre des forces et de la volonté.

J.L. Beaufils dit: à

« Le prix estimé est raisonnable », il risque de bien monter! Peintre rare et peinture peu commune, cela se paie.

Il y a quelques jours, vente de l’atelier d’ Alain Lacoste sur appel judiciaire.
Nous posons personnellement 17 enchères sur 17 lots, toutes pulvérisées par les demandes – adjugées 4 fois les enchères hautes -!
Malheureusement ni Rustin ni Lacoste en profiteront.

Jean Langoncet dit: à

@Vous n’êtes pas le seul à soutenir, à mots couverts, les crimes de l’OAS, sur cette chaîne.

OAS veille 😉

Marie Sasseur dit: à

Ca faisait un moment que vous le cherchiez ce coup de pied au cul, Langoncet.
Que ça arrive un 19 mars, c’est heureux.

Sur ce, c’est le jour du printemps. Déjà !

Jean Langoncet dit: à

Entendu sur radio Libre, animée par Sartre et sa bande de joyeux lurons, peu après la libération :
« Maréchal, général, c’est tout un. Tous deux sont de l’armée, de la Grande Muette ; tous deux sont des orateurs éloquents, tous deux catholiques, tous deux ont pour principe que la souveraineté vient d’en haut, tous deux ont fait don de leur personne à la France ; tous deux haïssent ces mensonges qui nous ont fait tant de mal. »

Jean Langoncet dit: à

« Vous l’avez vu ce grand portrait du Général ? […] Ça donne un choc, je vous assure : cette petite moustache, puis ces paupières lourdes sur un regard de fer, et cette bouche, et ce cou de forcené… À part la mèche sur le front, tout y est, je vous dis, tout ! Et tout le monde le dit en passant : « Mais c’est… »
[Sartre] Allons, Bonnafé, vous tenez à le dire !
[Bonnafé] Et vous, vous y tenez à m’empêcher de le dire ? »
Quant à évoquer la figure du général Salazar … on aimerait s’en tenir aux binocles, au chapeau rond, au bouc rasé de près et au parapluie, bref, à l’allure du professeur Tournesol dans Tintin chez les Picaros

gisèle dit: à

@DHH (et Closer)Du sexe de Moby Dick à Pierre Nora, il n’y a qu’un pas sur le RdL, c’est là tout l’intérêt. J’ai suivi vos échanges sur Pierre Nora, je n’ai pas encore lu l’article du Monde… A cette heure un peu trop tardive, peut-être une seule info, intéressante ?? PN fut reçu 41° à l’agreg DHHDd’histoire sur 43,à égalité avec Jacques Julliard.(docta cum libro).
@DHH. c’est à propos de l’accord du PP des verbes pronominaux, bien lointain ,je vous l’accorde! Pourquoi chercher une logique ultra-rationnelle ? Vs connaissez sûrement la jolie tournure : elle s’est mangé une tartelette ….( fort employée ds le Midi,où le pronom n’indique que l’intérêt que le sujet prend à l’action ! et vous n’avez pas oublié « ta zoa trékhei » ! où les animaux sont du genre neutre, et où l’accord se fait au singulier; c’est du grec,d’accord…. mais la logique de la grammaire n’est pas forcément la même que la logique humaine . Plus nombreux que l’on croit sont les exemples, en français bien sûr.Suffit pour cette digression, même si le couvre feu est rallongé,avec mes excuses.

Jean Langoncet dit: à

@Quant à évoquer la figure du général Salazar …

De Gaulle est mort de honte

et alii dit: à

un repentir m’oblige à revenir sur le thème de la boîterie et du boîteux, parce qu’il oblige à distinguer texte biblique et texte homérique par exemple , et reconnaître qu’il y a boiteux et boiteux , handicap et handicap :or si les textes ont été très étudiés,ce n’est pas du tout dans le même contexte ;
l’histoire de JACOB est connue comme celle de sa lutte avec l’ange ,lutte décisive,et très beau texte puisque s’ensuit le nouveau nom D’ISRAEL qui sera celui de l’Histoire ,
et que les premiers grands commentaires seront ceux des « sages juifs » ,
https://books.openedition.org/pupo/2489?lang=fr
tandis que pour les récits grecs, citons seulement :Les boiteux, la boiterie et le pied dans la littérature grecque ancienne,(où Dumézil parla de la « déficience qualifiante »,et être bègue, c’est souffrir d’une déficience qui se révèle qualifiante) avec par exemple l’article  » Les boiteux, la boiterie et le pied dans la littérature grecque ancienne »
Françoise Yche-Fontanel dans Kentron https://journals.openedition.org/kentron/2099
ouPatrice Lajoye Borgne, manchot, boiteux: des démons primordiaux aux dieux tonnants
je regrette que rose s’imagine , justement sur ce fil consacré à une problématique de traduction pouvoir traduire tel verset de la bible sans référence ;elle a d’autres préoccupations et je ne suis même pas une mauvaise rencontre anecdotique pour des erdélien-ne-s;
bon week end

et alii dit: à

je vous avais trouvé les meilleurs liens sur les boiteux dans la mythologie: pas sortis?
AVANTde les remettre, encore FREUD? et puisque la lutte avec l’ange est l’épreuve à la suite de laquelle Jacob boîta à vie:
« Deux thèmes bibliques accompagnent Freud lors de son auto-analyse : « Jacob luttant avec l’ange » et « Moïse voyant de loin la terre promise ». « Ce sera ma juste punition, écrit-il à Fliess le 7 mai 1900, qu’aucune province inexplorée dans la vie psychique où j’ai pénétré comme premier parmi les mortels, ne portera mon nom ou obéira à mes lois. Lorsqu’au cours de la lutte, je me suis vu menacé de perdre le souffle, je priais l’ange de relâcher, et cela il l’a fait depuis. Mais je n’ai pas été le plus fort, quoique depuis je boite sensiblement. Oui, j’ai vraiment 44 ans, suis un vieil Israélite un peu miteux (etwas schäbiger Israelit), comme tu pourras t’en convaincre cet été ou en automne ».

C’est dans le passage biblique qui relate le combat de Jacob avec l’ange que celui-ci reçoit le nom d’Israël (Genèse 32, 29), or c’est dans ce contexte que Freud, pour la seule fois, se nomme « Israélite » plutôt que « Juif ».
et sur les boiteux:
Les boiteux, la boiterie et le pied dans la littérature grecque ancienne
Françoise Yche-Fontanel

K. Ueltschi, Mythologie des Boiteux et du pied fabuleux. Œdipe, Jacob, Mélusine & Cie K. Ueltschi, Mythologie des Boiteux et du pied fabuleux. Œdipe, Jacob, Mélusine & Cie
et
https://books.openedition.org/pupo/2489?lang=fr

et alii dit: à

handicap -é est un mot très « moderne » ;dans ses études, Dumézil parlait de « déficience qualifiante »
être bègue, pour la pensée poétique du mythe, c’est être atteint d’une « déficience qualifiante » (prédisposant à)
je ne conçois pas que certain-e-s donnent ici des ordres à d’autres sur ce qu’ils (elles) doivent ou ne doivent pas écrire, comme s’ils étaient leurs maîtres sur ce blog où « le maître » c’est a priori ce que propose P.ASSOULINE-donc le billet-

rose dit: à

J’m bcp Jacob, mais in fine c Rachel que j’m de tout mon coeur.
Sa fidélité dans l’amour qu’elle porte à Jacob. Ce polygame de mes II.

renato dit: à

Eh ! merdre ! c’est V heres non VI !

Bloom dit: à

J’aime pas trop quand on fait des listes sur les Juifs, fussent-elles de citations piquées ça et là.
Je préfère écouter Gershom Sholem, dissertant pendant une heure et demie, dans un excellent anglais mâtiné d’accent germanique, sur la Kabbale et la confrontation de l’Homme avec lui-même et son corps astral dans la mystique juive.
https://archive.org/details/GershomScholemKabbalah1975LectureAudio

Gershom Sholem, trop peu connu en France… à lire sa correspondance avec Walter Benjamin, celle du sioniste & du diasporique, en dialogue au-delà des temps et des espaces. Encore un « passage » comme les affectionnait le locataire du 10 rue Dombasle, sa dernière demeure parisienne.

renato dit: à

Schopenhauer se posant une question : « On se promené et nous avons droit à 10 Km ou c’est pour promener le chien et nous n’avons droit qu’à 1 Km » :

https://pin.it/6ytnOCy

Jibé dit: à

« Bloom dit: à
J’aime pas trop quand on fait des listes sur les Juifs, fussent-elles de citations piquées ça et là »

Moi non plus…
les listes de noms, ceux qu’on égraine aux cérémonies, les listes de critères, de commandements, de signes distinctifs.
Les listes comme des barreaux de cage.

Jibé dit: à

A propos, et alii, des boiteux, nombreux dans les traditions orales, Héphaïstos ou Wotan, et de tous les autres contrefaits:
il apparaît que pour devenir « voyant », être en rapport avec les esprits des morts ou des dieux, il faut avoir « donné » quelque chose; plonger un oeil dans une source pour gagner « le » regard (Wotan, boiteux et borgne)), par exemple. C’est un schème très répandu de par le monde archaïque (aucun sens péjoratif à cet adj, merci)

Bloom dit: à

La nouvelle attestation dérogatoire comprend maintenant 2 pages.
Capacité infinie de l’administration française à produire des papiers pour mieux controller la population, qu’il s’agisse d’aller chercher son pain aujourd’hui, ou de prendre le dernier métro sous l’Occupation…

Jazzi dit: à

« Gershom Sholem, trop peu connu en France… »

Pourquoi ne pas nous le présenter, Bloom ?

Soleil vert dit: à

en peux plus des ausweis

Bloom dit: à

Pour les noms, Jibé, je suis pour les citer quand il s’agit de les faire revivre – coïncidence, je lisais ce matin le dernier Robert Bober, et notamment le « chapitre » sur la façon dont Eric Vuillard fait revivre des assaillants de la Bastille en les nommant, dans son 14 juillet.
Je me souviens avoir égréné les noms des victimes des attentats de Charlie avant tous les spectacles que nous organisions dans l’Alliance que je dirigeais en Inde. Pour ne pas oublier.
C’est ce qui m’avait bouleversé dans le mémorial aux enfants de Yad Vashem,où, dans un silence total et une semi-pénombre, retentissait toutes les 10 secondes le nom d’un enfant assassiné pour ce qu’il était…
Nommer les morts, c’est continuer à les maintenir présents dans la mémoire vive…

Ce livre de Bober, dont il a été question ici, est d’une profonde sensibilité. Un être vrai. Pas d’afféterie…Un photographe italien dont le nom m’échappe (pas malin vu ce qui précède) disait: si tu cherches le style, tu trouves la mort; si tu cherches la vie, tu trouves le style.
Robert Bober, c’est un chercheur de vie.

Phil dit: à

Le dernier métro
dans quel sens, dear Bloom ?
Depardieu devait baisser sa culotte pour l’autorisation de jouer.

Bloom dit: à

Une bonne idée, Baroz, mais il faudrait pour cela que je maitrise l’hébreu, pour la partie israélienne de son œuvre, ce qui n’est pas le cas. Travailler sur des sources secondaires ou des traductions n’est pas satisfaisant.
La meilleure introduction est son « Walter Benjamin, Histoire d’une amitié », Pluriel.

renapatatras dit: à

Une minière !

A qui donc attribuer cette perle?

Jazzi dit: à

« en peux plus des ausweis »

Moi aussi !
D’autant plus qu’il n’y a pas de limites d’heures. Une simple carte d’identité suffirait. Il n’y a qu’en France, parait-il, que ces mesures existent !

Bloom dit: à

Le dernier métro
dans quel sens, dear Bloom ?

Dans le sens de la voiture de queue, dear Phil.
Comme vous le savez également, une ordonnance obligeait les Juifs à ne faire leur courses qu’entre 15h et 16h.

Ressource infinie de l’administration française à produire des règlements, à ficher, etc.

En revanche, quand il s’agit d’organiser une campagne de vaccination nationale, l’efficacité se fait moins flagrante.

Phil dit: à

le « vaccine » peut attendre. remonté comme vous êtes, dear Bloom, devez avoir provision d’anticorps !

Jazzi dit: à

Et alii, vous ne nous avez toujours pas dit de qui étaient ces citations qui essentialisent les juifs ?
Ce n’était pas un ordre, mais juste un rappel aux règles de respect et de politesse entre commentateurs…

christiane dit: à

et alii dit:
j’ai cherché pour vous qui ne le demandiez pas une bonne page sur « segoula »
« Le peuple élu (Am Segoula) est ce peuple-médicament auquel il a été révélé que tout n’a pas été dit] » (sur idixa)
on peut y lire
Le Juif est porteur d’un secret qu’il ignore lui-même.
Une impossibilité.
Une incertitude. Elle est injustifiable, absolument hétéronomique. »

Mais, Et Alii, ce n’est pas une réponse, c’est un gouffre d’incertitude…

Je ne comprends rien à la dispute entre Closer et DHH. je ne comprends pas ce qui est reproché aux rapatriés d’Algérie et du Maroc.
Je ne comprends pas ce qui divise ashkénazes et séfarades.
Je ne comprends rien à l’accord du PP des verbes pronominaux, malgré la claire (?) démonstration de Gisèle.
Je n’aime pas cette toile de Jean Rustin sauf le visage. Si on me l’offrait, je garderai le visage.
Je ne comprends pas : »On se promène et nous avons droit à 10 Km (30 ce matin) et pour promener le chien nous n’avons droit qu’à 1 Km ». Je me demande : et pour les hérissons et les caméléons ?

Mais heureusement je lis renato :
«Qu’est-ce que je dois regarder ?», voilà la question qu’Antonioni se pose et pose lorsqu’il regarde le paysage : les mouvements des personnes ou le mouvement la caméra ? le paysage comme lieu ou le regard qui s’y attarde ? sur les détails qui émergent de la vision ou l’interprétation nécessaire qui se passe d’analyse ?
Antonioni raconte :
Le Po di Volano appartient au paysage de mon enfance, le Po à celui de ma jeunesse. […] C’étaient des images d’un monde dont je prenais peu à peu conscience. Cela s’est produit : ce paysage qui jusque-là avait été un paysage de choses, immobiles, solitaires, l’eau boueuse pleine de tourbillons, les rangées de peupliers perdus dans le brouillard, l’île blanche au milieu de Pontelagoscuro qui rompait le courant deuxièmement, ce paysage était émouvant, rempli de monde et revigoré. Les mêmes choses exigeaient une attention différente, une suggestion différente. En les regardant d’une nouvelle manière, j’en ai pris possession. Commençant à comprendre le monde à travers l’image, j’ai compris l’image. Sa force, son mystère. Dès que j’ai pu, je suis retourné dans ces endroits avec une caméra. C’est ainsi qu’est né Gente del Po. Tout ce que j’ai fait, bon ou mauvais, part de là.
(Dans Il paesaggio ferrarese secondo Antonioni.)

Cela, je comprends !

Jibé dit: à

 » pour les citer quand il s’agit de les faire revivre »
c’est vrai, Bloom,
je suis d’autant plus marri d’avoir omis cette force des noms cités que je lis moi-même chaque fin d’avril un extrait de la liste de ceux des déportés, ce jour où nous, à nous tous, lisons la liste en entier. Ca vaut aussi pour les victimes des guerres, tous ceux qu’il faut arracher à l’anonymat qui les annihile deux fois.

Jibé dit: à

« Je ne comprends pas ce qui divise ashkénazes et séfarades ».
Ah Christiane, rien ne devrait les diviser, mais il y a une concurrence mémorielle qu’il ne faut pas négliger; les Ash ont connu la Shoah tandis que les Sef étaient « épargnés », concurrence cruelle, qui fait fi de tout ce que les Sef ont vécu eux aussi de persécutions. Mais l’âme humaine est ainsi faite que le dernier à avoir « le plus » souffert se sent des prérogatives tandis que l’autre se sent « autre », justement, de ne pas l’avoir subi
Et puis, ce qui sépare tient à tout un contexte culturel, linguistique par exemple, distinguant des manières de vivre la judaïté. Il se trouve partout des humains pour insister sur ce qui divise, par besoin de s’ancrer dans une identité. Ce n’est pas propre aux Juifs et il n’y échappent pas, ce sont des gens comme les autres, de toutes sortes…
Bonne journée

D. dit: à

Ne comprenant rien à cette parodie de confinement, j’ai appliqué la méthode hypothéticodéductive enseignée dans les états-majors, afin d’extraire l’intelligence des mesures prises, en apparence idiotes ; et j’en arrive à la conclusion terrible que je pressentais déjà : rien n’est plus contrôlable localement dans les 16 departements « confinés » où les malades et cas graves croitraient exponentiellement (cela est déjà amorcé) en saturant vite les hôpitaux où, pour la première fois, de nombreux soignants feraient défection pour plusieurs raisons, dobt la maladie elle-même. L’objectif serait d’isoler ces départements du reste de la France. Les transferts régionaux de malades auraient lieu par dizaines puis centaines, voire milliers, par la suite, vers les régions « saines ».

D. dit: à

Dans les données entrées pour le computing hypothéticodéductif figurent les deux chiffres différents donnés hier soir, suivis de leur retrait et de leur remplacement par un communiqué annonçant l’absence de chiffres pour raisins techniques.

et alii dit: à

christiane,vous avez besoin de « certitude »,soit!
de réponse, soit!
mais si j’ai évoqué quelqu’un comme Tammett qui a su trouver un chemin pour sa vie,des « réponses » comme vous dites; s’est converti au christianisme (video) s’est constitué et déclaré homosexuel, je sens que je préfère mon gouffre aux certitudes erdéliennes:
j’ai rêvé de Cuernavaca: et comme j’ai pu chercher sur ,l’ordi ce matin!
bonne journée!

Brinqueballe dit: à

Je n’aime pas cette toile de Jean Rustin sauf le visage. Si on me l’offrait, je garderai le visage.

Encore une trancheuse de sexe, oh la baleine truqueuse! 😉 Et le spermaceti, donc? 😉 😉 😉

Brinqueballe dit: à

Si on me l’offrait, je garderai le visage.

Une vera iconica, une Sainte n’y touche! 😉

J.L. Beaufils dit: à

De 5000 à 8000 euros, ce n’est pas cher pour une toile de Jean Rustin, car vu l’incongruité de ses sujets et leur représentation, ses tableaux seront toujours recherchés. Il ne s’agit nullement d’une peinture de « bon ton » ou de bon teint si vous préférez. C’est comme Le Caravage à son époque ou Francis Bacon plus récemment.
Cette peinture est dans les possibilités financières de Passou qui devrait l’acheter, il ferait un bon investissement pour son patrimoine culturel familial.
Pour revenir à Alain Lacoste, c’est vrai que sur les 17 ordres ultra dépassés, je n’ai pu rien acheté. Mais j’ai ses lettres avec ses dessins y accolés, le résultat d’un rapport humain et esthétique vrai et réellement fructueux. Là est l’important en ce qui me concerne.

Janssen J-J dit: à

Printemps 21 – Je n’ai pas lu le roman conseillé par TTLT, mais veux bien rendre hommage à sa persistance à dénicher des non labourées. J’ai écouté l’apologie de jean birnbaum sur l’héroïsme du doute chez Raymond Aron ou Albert Camus, évoquer la franchise hardie, l’amitié. J’ai entendu Alain F. se défendre 1 x de + d’être réactionnaire, et casser d’un ton cassant ma Michelle Perrot qui eut le malheur d’une faiblesse à l’égard d’Alice Coffin. J’ai entendu Eugénie Bastié se demander pourquoi les anti et pro dreyfusards ne se sont pas posé la question de savoir pourquoi il leur semblait normal de mourir ensemble dans les tranchées de 14. J’ai apprécié que JB ait tendu la main à ce pauvre G. Noiriel affolé de ce que la lutte des classes cède progressivement le pas à la lutte des races. J’aurais voulu dire mon accord au courage de l’alliance, alors que dans le fond, j’apprécie le fils de son père, mon maître. Il y a longtemps que je n’avais pas écourté cette émission moi-moi-moij’… du samedi matin, merci Ch. Elle est toujours un brin déprimante, hélas. *Il faut évoluer au sujet de louis 14. Les erdéliens ont bien de l’humour, voilà ce que je retiens en gros.
Un grand merci à rôz & jzmn pour hier soir. Ai rudement bien dormi, n’empêche, grâce…
A + (20.3.21_10.50)

J.L. Beaufils dit: à

acheteR

Ce tableau de Jean Rustin, pourra bien dépasser les 10 000 euros aux enchères. ( Il y a de très belles ventes cette semaine et le plaisir sera tout pour les futurs acquéreurs!)

Janssen J-J dit: à

@ D – (Dans les données entrées pour le computing hypothéticodéductif figurent les deux chiffres différents donnés hier soir, suivis de leur retrait et de leur remplacement par un communiqué annonçant l’absence de chiffres pour raisins techniques).

… tout à fait d’accord avec vous ; les raisins sont toujours lumineux en débuts de printemps. Amicalement. NB/ ne sortez pas trop longtemps, gardez-vous bien, restez chaste, et surveillez votre voisine, elle va sortir sans vous avertir.

J.L. Beaufils dit: à

Et le spermaceti, donc?

C’est dans la tête nous a-t-on expliqué plus haut dans ce blog, cher Brinqueballe, et vous exprimez frontalement ce que d’autres gardent dans le silence de leur désapprobation.
Braghettone un jour, braghettone toujours!
Bonne journée.

puck dit: à

vous n’êtes plus que 8 à venir sur le blogapassou.

vous disparaissez plus vite que les baleines, c’est trop triste.

du coup j’ai créé une association : le CSIB (Comité de Sauvegarde des Intervenants du Blogapassou).

perso je crois qu’il faut absolument protéger toutes les espèces en voie de disparition.

MC dit: à

Trop peu connus Les Grands Courants de la Mystique Juive, la Kabbale, et autres? Claudio Bahia, Beethoven à tout de même failli quitter ce monde à Heiligenstadt, qui, je l’ avoue, devait être moins résidentiel alors! De là à en faire une guinguette, il y a de la marge!

Brinqueballe dit: à

Chez Rustin, on regarde à sexe ouvert comme chez certains écrivains ou peut lire à livre ouvert!

renato dit: à

«… protéger toutes les espèces en voie de disparition »

C’est exactement ce qui donna un ami comme raison pour s’inscrire au PCI !

puck dit: à

émission à la fois drôle et pathétique ce main dans l’émission de Finky sur le thème :

« le monde se durcit et on comprend pas pourquoi ».

Finky il dit que c’est à cause des éoliennes et de la disparition de chiffres romains.

et les deux autres étaient perdus dans leurs mondanités intellectuelles.

on reconnait aujourd’hui un intellectuel à la distance qui le sépare du monde réel.

puck dit: à

on reconnait aussi un intellectuel aujourd’hui à son indifférence vis à vis d’autrui.

les types ils ont même pas remarqué que la précarité grimpé plus vite que les actions amazon…

même les inconnus n’auraient jamais osé faire de sketchs aussi déjantés.

Jibé dit: à

A propos de cuisine, Christiane, ma mère faisait des fèves entières (peau comprise) coupées en sections (aux ciseaux), revenues dans un peu de beurre avec oignons et tomates, le tout mis à fondre à feu doux, une merveille. A servir avec de la viande blanche, elle aussi mijotée, ou avec du poisson au four.
Voilà pour une recette ash, que tous les Sef peuvent faire.
A plus tard

puck dit: à

des fèves, des tomates et des oignons… cuisinés au beurre.

mon Dieu quelle misère que ce monde, tout fout le camp.

Brinqueballe dit: à

quelle misère que ce monde, tout fout le camp.

Au gibet ce monde! 😉

Brinqueballe dit: à

puck dit: à

des fèves,

Tant que l’on a pas droit encore à la couleur de ses fèces, tomates, oignons, ça va!

Jibé dit: à

Il y a rarement de l’huile d’olive en Pologne… donc, beurre.
De toute façon, j’ai surtout mangé du choux et de patates, beaucoup de légumes farcis, des sauces succulentes, des brioches variées aux formes symboliques (tresses ou boules), les poissons farcis de légumes en brunoise, des confits de fruits autant que de volaille et des yaourts aigres; et des tares multiples avec de la poudre d’amande. Arrosés du lait de la tendresse maternelle!
On ne critique pas la cuisine de ma mère, d’abord!

Jibé dit: à

des taRtes multiples
scusi
(des tares, j’en connais bcp, mais pas que chez moi)

Brinqueballe dit: à

Attation B, vous allez vous prendre les foudres de la braghetone © locale!
Encore un artiste à ne pas accrocher au mur!
Mais comme nous dirait Beaufils, Henry Darger ça vaut TRES CHER aux enchères! 😉

Brinqueballe dit: à

braghettone, scusi Beaufils!

DHH dit: à

@jazzi
une reponse un peu longue àvotre question breve .
a ne pas lire entièrement si ça vous barbe

L’article que cite MS je suis allée le lire dans sa totalité , selon son auteur on verrait Ashkenaz et Sefarad s’affonter en France en factions rivales. S’il donne vraiment une représentation exacte de la réalité ,cet article ne saurait concerner qu’une partie marginale du monde juif français, qui m’est complètement etrangere,la minorité engagée dans la vie communautaire
C’est pourquoi la question que vous me posez sur l’appartenance de mes amies juives n’a pas grand sens , car cette distinction m’est indifferente ,Celles qui sont devenues mes amies, le sont devenues en raison d’affinités ,qu’elles soient juives ou pas; et a fortiori parmi les juives sefarad ou ashkenaz
Si je pense a celles qui me sont les plus proches , il y a la plus ancienne, copine rencontrée au lycée en Algerie quand nous etions adolescentes,,porteuse d’ailleurs d’un patronyme familier aux posteurs de ce blog, donc sefarad . Et puis deux Ashkenaz ; l’une rencontrée dans le travail et dont le CV et professionnel est comparable au mien ,et avec qui je parle souvent boutique , et une autre Ashkenaz , la personne la plus cultivée la plus brillante et malgré tout pleine de bienveillance que j’aie jamais rencontrée , et que j’ai connue il y a plusieurs années par l’intermédiaire d’une amie commune qui n’est pas juive
Mais j’ai eu aussi des amies chrétiennes et aussi surtout une amie musulmane rencontrée en HK et qui est restée tres proche jusqu’à son mariage avec un peintre crétois connu et son installation a Athenes, , ce qui a nécessairement distendu ces liens
Quant aux couples amis que nous fréquentons il y a parmi eux au hasard des circonstances dans lesquelles nous les avons connus des chrétiens et des juifs ,eux évidemment tant sefarad qu’ashkenaz
Cette indifférence à nos origines en tant que composante de nos personnalités ne nous empêche pas entre amies d’aimer à pratiquer le bavardage ethnologico-genealogique sur tout ce qui differencie nos origines et les racontent ,sur les cultures correspondantes et ce qui nous en reste de vivace dans nos habitudes et nos traditions ,…et dans nos cuisines

Janssen J-J dit: à

J’adore ce plat chrétien de fèves non épluchées depuis toujours. J’ignore s’il est d’essence juive (à la différence des lentilles).
En tout cas, j’aimerais bien avoir la photo de bloom, B. – Tant qu’on n’a pas vu les photos, on ne peut pas trop savoir à quoi s’en tenir…

Sinon, j’ai voulu montrer une essentialisation en acte à partir des relevés de listes de txfl sur google map, mais la rdl me les a refusés dans un premier temps. Donc, je ressaye pour voir. Sinon, je mettrai le paquet sur la chaîne voisine, généralement plus accueillante avec la mystique juive…
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(relevé de l’essentiel)
ramener la définition du juif – L’élection juive : « Je suis Juif » – l’étrangeté du peuple juif – L’existence juive – l’expérience de l’être-juif témoigne d’un non-savoir – Les juifs sont – La démarche juive est- Le judaïsme a été une – L’antisémitisme repose sur – le secret de l’éternité du peuple juif, – Les juifs sont un peuple mais – Le peuple juif échappe – On peut interpréter l’être juif, – différence entre « nation » israëlienne et « peuple » juif – peuple juif et nation israëlienne – Un Juif peut être – le judaïsme (culture, religion) de la judéité (essence juive) – Le judaïsme n’est pas – chaque Juif doit écrire un livre – Les Juifs sont – La destinée du peuple juif est – Le juif est – l’essence du désir juif – commun à tous les Juifs la Chose juive – Le propre du Juif est – Qu’est-ce qui est encore juif chez – inexplicablement couplée avec celle du juif – Qu’est-ce qui, pour un Juif, rend irrésistible – « Être juif », c’est l’expérience d’une – voue le Juif au silence – Le nom de Juif est un – Avec le Juif va – Le concept « Juif » n’existe – le rapport du Juif non communautaire au judaïsme – Moins tu es juif, plus tu – Dans la pensée juive, – La spécificité de l’identité juive – L’ »être-juif » déconstruit – « Avec quoi l’antisémitisme n’est-il pas compatible? » – Qu’on ne puisse compter sur aucune réponse positive et déterminée annonce la démesure essentielle de cette chose – toute recherche sur la religion juive – Le judaïsme est une loi révélée, – Le judaïsme dit – l’obscure et incertaine expérience de l’héritage juif – l’énorme force d’attraction du passé juif, – Le judaïsme n’est pas une – Le juif maintient son être – la notion fallacieuse d’un être juif adéquat – il se sent profondément juif et le revendique avec fierté] – Le Juif, que possède-t-il qui soit – L’élection juive est – L’existence du judaïsme athée – Aujourd’hui, un juif diasporique – « art » est indéfinissable, et « juif » aussi – une relation oedipienne avec le judaïsme – La pensée juive moderne -Israël, comme Rachel,
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Et j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés !…

christiane dit: à

« Ma peinture est un discours silencieux, sans mots. Les descriptions ne tiennent pas compte de la tendresse et de l’amour que je porte à mes personnages dans mon travail. Ces corps nus que je peins, je les caresse et je les travaille jusqu’au moment où je suis moi-même fasciné par leur présence sur la toile, présence que toute la beauté de la peinture doit concourir à porter à son maximum d’efficacité. Et j’ai conscience qu’il y a derrière ma démarche d’aujourd’hui, derrière cette fascination du corps nu, vingt siècles – et bien plus – de peinture surtout religieuse – vingt siècles de Christ morts, de martyrs torturés, de révolutions sanglantes, de massacres, de rêves brisés, et que c’est bien dans le corps, dans la chair, que finalement s’écrit l’histoire des hommes, et peut-être même l’histoire de l’Art. »
Jean Rustin

Parce que la lumière est dans leur regard…
Parce que si je vous rencontrais, Brinqueballe, c’est votre regard que je chercherai.

christiane dit: à

Jibé dit: « A propos de cuisine, Christiane, ma mère faisait des fèves entières (peau comprise) coupées en sections (aux ciseaux), revenues dans un peu de beurre avec oignons et tomates, le tout mis à fondre à feu doux, une merveille. A servir avec de la viande blanche, elle aussi mijotée, ou avec du poisson au four.
Voilà pour une recette ash, que tous les Sef peuvent faire.
A plus tard »

Que de douceur…

Jazzi dit: à

Merci, DHH.
Votre réponse n’est pas barbante mais plutôt apaisante !

Janssen J-J dit: à

@ CT, il y a un touite pour vous en haut à droite.
Bonne fin de semaine à Rouen (?), pas marrant… la seine-maritime en ce moment, hein ? Courage ! … sol omnibus lucet !

puck dit: à

ça me manque l’époque où on s’insultait avec pedro.

je me demande ce qu’il devient, si ça se trouve il m’a oublié, c’est triste, comme dit le proverbe « loin des yeux, loin de la haine ».

puck dit: à

B. moi aussi j’appartiens au peuple des élus, sauf que moi c’est pas réciproque.

puck dit: à

chez les juifs il y a les optimistes, les pessimistes, les paranos et les inconscients.

Finky appartient à la dernière catégorie, ceux qui marchent à côté de leurs pompes.

Janssen J-J dit: à

… il se serait fait tabasser à montreuil aux dernières nouvelles, l’avait voulu escroquer un pucier. Depuis, s’est confiné dans sa biblio qui s’est écroulée de rire sur lui… Résultat : test covid positif, et trois côtes cassées. en +, 57 l’a laissé tomber. Veut pu jouer au musicall-ogue… Pas de chance, hamlète, hein !

puck dit: à

et aussi les gonflants qui ne parlent que de ça, comme A.lba, en plus il était même pas juif, un non juif obsédé par sa judaïté, faut vraiment être con pour vouloir absolument être juif quand on la chance de ne pas l’être et que du coup s’offre à soi l’opportunité qu’il ne faut pas laisser passer d’être antisémite.

Soleil vert dit: à

>Patrice Charoulet dit: à
Le TLFi est la version en ligne du Trésor de la Langue Française, un dictionnaire des XIXe et XXe siècles en 16 volumes et 1 supplément.
Le TLFi c’est :
100 000 mots avec leur histoire
270 000 définitions
430 000 exemples

Qui dit mieux, chers lettrés ?

GALLICA !

Janssen J-J dit: à

Finky croit qu’il est un futur saint, il croit en sa sainteté prophétique, veux-je dire… il est très progressiste.

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