Du sexe de Moby Dick
Et puisque dans le commentarium tout le monde s’en mêle, raison de plus pour y mettre mon grain de sel… Imagine-t-on le désarroi d’un grand lecteur de Cervantès à qui l’on révélerait que Don Quichotte, chevalier à la triste figure, était en réalité une sorte de chevalier d’Eon ? Ou celui d’un fou de Don Juan apprenant qu’il s’agissait en vérité d’un castrat ? Celui encore d’un hugolâtre convaincu sur le tard que Jean Valjean n’était qu’un travelo brésilien ? Et celui d’un proustien compulsif à l’instant de découvrir qu’Albertine disparue n’était autre qu’Albert, le chauffeur de l’écrivain ? (ce qui, en l’espèce, correspondait à la réalité de son inspiration).
Si on l’imagine, on peut comprendre l’angoisse dans laquelle sont plongés depuis peu les sectateurs francophones du grand Herman Melville. Cela fait soixante cinq ans qu’ils vivent sur la traduction fautive et partielle de Moby-Dick par Jean Giono, s’en nourrissent, s’en délectent et lui rendent hommage car elle a popularisé le mythe, quand ils ne s’enchantent de la traduction, très personnelle elle aussi, d’Armel Guerne en 1954. Jusqu’à ce que paraisse, à l’issue d’une dizaine d’années de travail, le troisième volume de ses Œuvres dans la collection de la Pléiade reprise par la suite en Quarto avec des illustrations de Rockwell Kent (celles de 1930 pour l’édition de Lakeside Press). Il regroupe Moby-Dick (1851), œuvre-culte s’il en est, et Pierre ou les ambiguités (1852). Or on y découvre d’emblée en écarquillant les yeux que l’animal poursuivi sans relâche par le capitaine Achab, l’unijambiste monomaniaque que son inhumaine détermination pousse à toutes les extrémités afin d’exécuter l’immuable décret, cet animal n’était pas une baleine (a whale) mais un cachalot (a sperm whale). Ce qui change tout (ici un guide pour lecteurs débutants de Moby Dick, mais oui, ça existe…)
Les deux sont des mammifères marins, mais encore ? Dans le premier cas, il s’agit d’un cétacé de très grande taille dont la bouche est garnie de lames cornées, dans le second d’un cétacé à tête cylindrique pourvu de dents. Soit dira-t-on… Et pourtant, ce passage du féminin au masculin est en train d’en bouleverser plus d’un par tout ce qu’il charrie, ce que Philippe Jaworski, le maître d’œuvre de cette nouvelle édition, ne soupçonnait pas :
« Je conçois que cela puisse troubler lorsqu’on pénètre dans le texte français, mais jusqu’à présent, je n’en mesurais pas l’effet. Il est vrai que je le lis en anglais depuis longtemps. Pour Melville, sa bête relève de trois genres tout au long du texte : elle est successivement masculin, féminin et neutre –même si les « he » sont les plus nombreux. Alors non, je ne vois pas de changement de sexe ».
Il est vrai que le titre originel Moby-Dick et le cachalot, pourtant très clair, appelait une transposition techniquement plus précise, et que l’histoire d’Achab, au-delà de ses dimensions tragique, mythologique et métaphysique, est aussi celle d’une mutilation au cours d’une pêche au cachalot. Jusqu’à présent, les traducteurs français de Moby-Dick utilisaient alternativement le « il » ou le « elle » pour évoquer l’animal. Cette nouvelle traduction a pris le parti de souligner sa masculinité, Philippe Jaworski l’ayant toujours ressenti comme masculin. N’empêche que Moby Dick est ambivalent. Le corps à corps entre le capitaine et le cachalot est un affrontement de mâles.
« Et dans l’ensemble du texte, les métaphores masculines l’emportent. L’homosexualité est un thème récurrent chez Melville, par des voies détournées bien entendu » observe le traducteur.
Il est vrai que dès le titre… En argot, « Dick » désigne le membre viril. « Trique » est son meilleur équivalent. L’écrivain ne l’a pas choisi au hasard. D’autant qu’en anglais, le lexique marin est généralement féminin. Reste à comprendre pourquoi Melville a écrit Moby Dick sans trait d’union dans son texte (à une exception près) alors qu’il a tenu à en mettre un dans le titre, mais c’est là une autre histoire, quoique…
2 066 Réponses pour Du sexe de Moby Dick
Jazzi,
Moby Dick a donné naissance à au moins deux films. Si tu devais choisir un roman pour écrire le scénario d’un film, lequel choisirais tu ?
« L’ odalisque de Boucher est blanche « , Certes, et irlandaise! Louise 0’Murphy, me semble-t-il….
je m’étonne que personne n’ait cité
« Qu’ai-je de commun avec les Juifs ? C’est à peine si j’ai quelque chose de commun avec moi-même et je devrais me tenir bien tranquille dans un coin, content de pouvoir respirer.
Franz KafkaJournal de Kafka, 8 janvier 1914 de Franz Kafka
on (MAO) a dit que le propre des juifs, c’est « qu’ils ne veulent pas être juifs »
mas non »à partir de quand » (« meemataï »)
bonne journée
Moi je n’aime pas le sexe de Moby Dick.
Trop grand?
Trop mou?
Trop indefinissable? Une horreur?
« Si tu devais choisir un roman pour écrire le scénario d’un film, lequel choisirais tu ? »
Un roman de Jazzi, Christiane.
Savez vous que certaines, certains, se sont risqués à caresser un dauphin, c’est hors normes européennes. Cela dit je ne sais trop si j’ai bien compris les accords PP à la la forme pronominale. Corrigez moi, Svp. La dauphin est un cétacé.
Jazzi,
et pour interprète ?
L’identité juive est un drame, car le but du juif est de ne pas l’être et il ne peut pas ne pas l’être. Remplacez le mot juif par le mot homme, et vous aurez la clé de l’humour juif».
e: « Quel est ton nom, mon petit? demande un policier. Yosseph, répond l’enfant. Vous vous rendez compte, murmure le policier étonné, si petit et déjà juif!»
https://www.liberation.fr/livres/1995/04/27/yahve-une-fois-la-bible-de-l-humour-juif_129028/
D, imaginez vous Moby comme une femelle ou un mâle , il n’est jamais question dans ce roman de petits, de femelles allaitantes mais de force et combattive, qualité qui au siècle de Melville créditait les hommes en général, les femmes et femelles étaient décorées autrement.
Moby est un mâle de notre espèce, la preuve :
https://www.consoglobe.com/wp-content/uploads/2019/06/musiciens-engages-moby.jpg
Passou, depuis presque 15 ans maintenant, outre le reste….vous avez laissé la même coquille. Le chauffeur de Proust, c’est Alfred.
@ g peur. N’ayez pas peur, rôz. Tout va bien se passer, j’en suis sûr, les hommes ne sont pas si méchants.
Bon printemps réchauffé, Amicalmamment,
« et pour interprète ? »
Plusieurs interprètes, de 7 à 77 ans, ressemblant à celui-là, par exemple
https://assets.mubi.com/images/cast_member/22019/image-original.jpg?1466248231
Remplacez le mot juif par le mot homosexuel, et vous aurez la clé de l’humour gay.
« Quel est ton nom, mon petit ? demande un policier. Joséphine, répond l’enfant. Vous vous rendez compte, murmure le policier étonné, si petit et déjà pédé !»
Comme nous l’avons tous compris, quel que soit le billet de Passou, le thème sera toujours la judéité de et alii !
celui qui a des teintures d’achab nous accable depuis si longtemps qu’on devrait le faire dévorer par un requin baleine
ce requin est considéré comme le plus grand poisson vivant actuellement sur Terre. Cependant, sa taille observable est en pratique généralement comprise entre 4 et 14 mètres.
« Si tu devais choisir un roman pour écrire le scénario d’un film, lequel choisirais tu ? »
perso je réaliserais Moby Dick dans une version à la Darieussecq où Achab est traumatisé par ce jour où il avait failli réussir à caresser la tête d’un dauphin.
Du coup il consacre sa vie a cette seule obsession : caresser la tête d’un dauphin.
il entraine son équipage dans cette quête guidée par une inhumaine détermination.
à la fin du film il est à deux doigts d’enfin caresser la tête d’un dauphin et là hop ! un requin se pointe et le bouffe.
ce récit insisterait sur cet oppressant besoin affectif qui nourrit l’âme de chaque homme, désir remontant à l’enfance où sa maman caressait sa tête en lui donnant le sein.
disons que ce serait une version réactualisée qui entrerait mieux dans le contexte de notre époque.
Oui, Closer, je vous ai cité quand vous écriviez en 2018 : « On fait tout un plat de cette histoire de baleine ou de cachalot. Pour moi, il a toujours été évident qu’il s’agissait d’un cachalot. Une baleine n’ayant pas de dents, comment aurait-elle pu bouffer une jambe d’Achab? D’ailleurs la traduction de «sperm whale» (a large toothed whale selon mon Longman) est justement cachalot… Que de foin pour pas grand chose.»
Vous ajoutez, ce jour : « C’est vrai que j’ai tendance à penser (pas toujours) que les choses sont plus simples qu’il n’y paraît et ne méritent pas tout le cirque que l’on fait autour. Par exemple, ici, Moby Dick est sans doute techniquement un cachalot, mais la traduction par «baleine» est la moins mauvaise. »
Alors je cherche en 2017, nous avions déjà eu cette discussion sous un ancien billet de Passou (Le paradoxe de l’interviewer)
Je citais O.Rolin qui confiait à J-B. Harang (à propos de son roman «Veracruz», dans le 564 du MagLitt) : « Ce serait avoir une idée bien simpliste de la littérature que de penser qu’elle reflète sans détour, sans malice, la personnalité de l’écrivain (…) il semble que chaque phrase puisse et doive avoir un sens caché, que les mots sont susceptibles de basculer comme des dalles donnant accès à des passages secrets. […] Nous sommes assoiffés d’ordre, fanatiques de logique. Mais pourquoi les choses devraient-elles être ordonnées, emboîtées, pourquoi le temps ne pourrait-il pas rebrousser son cours comme le fleuve Alphée des Anciens, ou divaguer, pourquoi ce qui vient après ne serait-il pas la cause de ce qui précède ?»
Là notre conversation s’est achevée car un nouveau billet succéda à celui-ci.
Que diriez-vous aujourd’hui du sens des lectures possibles de Moby Dick à travers ses différentes traductions, cette réécriture imaginaire par l’écrivain P.Senges (Achab- séquelles) ? à travers les billets pluriels de Passou sur cette œuvre de Melville (et d’autres : 2019 – « cet été, préférez ne pas ! »- Bartleby) ? Par tous ces commentaires ? Par la façon dont les réalisateurs se sont saisis du roman (John Huston en 1956, avec Gregory Peck en capitaine Achab – ou en 1998, celui de Francis Ford Coppola avec Patrick Stewart dans le rôle d’Achab – ou encore le film de Stanley en en 1978 avec Jacques Arenson dont je n’ai vu qu’un extrait et certainement encore d’autres films…) – Et encore comme le suggère Jacques. R ce rapport antagoniste entre Achab et Bartleby ?
dans cette version à la Darrieussecq il faudrait changer tous les prénom dans une version plus Evangile ils s’appelleraient Pierre, Simon, Mathieu, Luc etc… qui correspondent aux prénoms de tous les potes de Darrieussecq genre :
– salut t’as vu Simon ?
– ouai je l’ai croisé il allait boire une bière avec Mathieu et Pierre dans un troquet à Montreuil.
Suivez Nukumi, cette gigantesque femelle requin blanc surnommée « Reine de l’océan »
https://www.geo.fr/environnement/suivez-nukumi-cette-gigantesque-femelle-requin-blanc-surnommee-reine-de-locean-202391
« J-B. Harang »
ça c’est un vrai nom de pécheur.
puck dit: «Si tu devais choisir un roman pour écrire le scénario d’un film, lequel choisirais tu ?»
perso je réaliserais Moby Dick dans une version à la Darieussecq où Achab est traumatisé par ce jour où il avait failli réussir à caresser la tête d’un dauphin. […] »
Joli ! ça vaut la pêche à la sardine avec un harpon d’hamlet !
puck dit: « J-B. Harang »
ça c’est un vrai nom de pécheur. »
Avec vous on ne s’ennuie jamais…
Jazzi dit: à
«et pour interprète ?»
« Plusieurs interprètes, de 7 à 77 ans, ressemblant à celui-là, par exemple
https://assets.mubi.com/images/cast_member/22019/image-original.jpg?1466248231 »
Est-ce ainsi que tu te vois ?
dans ce film je prendrai Dujardin pour Achab, ou Guillaume Canet ou Louis Garrel ou Romain Duris.
Baptiste Lecaplin ou Vincent Lacoste dans le rôle d’Ismael, ou Gaspard Proust ou Pierre Niney.
Renato, celui-là, il fallait le trouver !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Moby
B dit: « D, imaginez vous Moby comme une femelle ou un mâle , il n’est jamais question dans ce roman de petits, de femelles allaitantes mais de force et combattive, […] »
Mais il y en a dans un chapitre figurant dans la traduction d’A.Guerne. J’en avais cité un passage très beau sous le billet précédent. Femelles allaitant leur petit sous les eaux dans un cercle où les mâles les protègent de la furie des baleiniers.
« Chapitre LXXXVII « La grande Armada ». Pages 575 et suivantes :
«Je mentionne la chose à propos des dames cachalotes en compagnie de leurs petits, qui semblaient détenues intentionnellement dans le repli le plus intérieur de la horde tout entière […] Au-dessous de ce monde miraculé de la surface, un autre et non moins étrange univers s’ouvrait à nos yeux, lorsque nous nous penchions par-dessus le plat-bord. Car au sein de ces voûtes marines, on voyait, comme suspendues, flotter les silhouettes des mères nourricières des petits cachalots, et aussi l’énorme panse de celles qui, visiblement, allaient bientôt le devenir. […] On pouvait voir les nouveau-nés cachalots levant vers nous leurs yeux, mais sans nous regarder nous-mêmes plus que si nous étions autre chose que des herbes marines à la dérive pour leurs jeunes regards. A leurs côtés, les mères aussi levaient sur nous de paisibles regards. […]
Ainsi donc, et bien qu’elles fussent entourées par les cercles tourbillonnants de l’effroi et de la terreur, les créatures impénétrables du centre n’en continuaient pas moins de mener tout tranquillement leur vie, libres de toute crainte, et de se livrer en toute sérénité aux délices des épousailles.»
comme nous le subodorions, l’achab de ce blog est d’un acabit très commun et vulgaire: il préempte ce qui lui semble adaptable sans travail ni imagination personnelle là où précisément les talents sont évidents alors qu’il n’en a cultivé aucun ;ni humour, ni fantaisie ;il ferait peine si on était dupe de ses manipulations infantiles et « quelque peu » perverses
« perso » comme disait CLOPINE, j’avais étudié Rabelais, et LEWIS CAROLL à la fac, et c’est une amie sepharad,folle de nonsense , d’absurde,et bien sur hébraïsante (prof et traductrice) qui m’offrit la chasse au SNARK ;
J-B Harang sort.
je me demande si elle,cette amie, n’était pas jalouse du boojum
Il sort un « Roman de Jim » ces temps-ci…
non il faut réaliser une version LGBT de Moby Dick !
avec un Moby transgenre.
pour la musique du film je prendrai la version de los Manolos de all my loving, pour donner donner une petite touche « almodovar » qui ne serait pas snas déplaire à Jazzi :
avec un Moby transgenre.
Je oense que les queer se sont emparés déjà du bestiau.
« perso » comme disait CLOPINE
»
alors là pas du tout : « perso » est une des célèbres expressions introduites sur ce blog par le sus nommé dexter.
Jackson Pollock, Moby Dick, 1943
Je pense aussi que Passou, faisant montre depuis 15 ans d’un indéfectible soutien à la connerie élevée au rang de grand art, avec cette confusion genre grammatical/ sexualisation, s’agissant de genre d’espèce, de sous-ordre de la classification des êtres vivants, et ce, au mépris de toutes les précisions et démentis apportés ( par ceux qui ont lu MB dans toutes les langues), nous donne l’exemple d’une inhumaine détermination contre l’intelligence.
Bon appétit, j’ai des invités.
« il ferait peine si on était dupe »
Si vous n’êtes pas dupe il ferait peine et si vous êtes dupe il ne ferait pas peine, et alii ! Vous n’avez rien appris à la fac ?
@MS
j’espère que vous êtes respectueuse des consignes et que pour ce déjeuner vous n’êtes pas plus de 6
J’espère que ce faisant, vous avez du respect pour Pierre Assouline, depuis le temps que vous venez le souler de votre a-souplesse un brin soupe au lait.
Perso, Dexter et DHH, je plains ses 2 convives 1/2.
oui mais CLOPINE disait « que dieu me tripote »
il ne faut pas être empoté pour embarque sur un baleinier, ni sur la RDL
0 PROPOS DE LA CHASSE AU Snark, wiki souligne:
ll. The poem is dedicated to young Gertrude Chataway, whom Carroll met at the English seaside town Sandown in the Isle of Wight in 1875. Included with many copies of the first edition of the poem was Carroll’s religious tract, An Easter Greeting to Every Child Who Loves « Alice ».
Possible de digresser un peu . comme beaucoup ici je n’observe pas les lois au pied de la lettre. MS s’ institue en comité de censure d’un nouveau genre, c’est bien elle. Les digressions ne veulent en aucun cas signifier une incompréhension bien que pour ce sujet – le she, he, it – ne soit pas resté sans conséquences pour l’échange sur ce qui s’ en est suivi et que le she, he, it désigne un genre qui visiblement flotte dans le flou artistique volontairement ou pas. Moby , Dieu, le néant , la langue ?
Pour embarquer sur la RDL, il faut accepter de se faire tripoter, par dieu ou le diable, et alii !
renato dit: « Jackson Pollock, Moby Dick, 1943
https://pin.it/r4FkJQY »
Dans son billet de 2018, « Du trait d’union entre Moby et Dick », Passou avait inclus cette toile.
S’en étaient suivis quelques remarquables commentaires de Pat. V., en page 3 :
Pat V dit:
« La toile de Pollock est excellemment choisie par rapport au sujet, merci Passou! »
« On sait aussi, qu’ entre 1942 et 1946, Pollock écarte progressivement toute référence aux mythes et insiste en revanche sur les propriétés substantiellement mythiques de ses formes biomorphiques. Poussé par ce que Barnett Newman appelait une « volonté ritualiste », Pollock se concentre alors sur la peinture ( le processus ) en tant qu’acte rituel. Il avait déjà manifesté cette tendance dans ses toiles plus littéralement mythiques où il obtenait son imagerie par l’acte même de peindre, dont il dépendait davantage que de l’iconographie – à la différence des surréalistes qui « finissaient » les sujets obtenus par l’automatisme, c’est-à-dire qui traitaient la peinture à un moment où à un autre, comme un processus indépendant de la production d’images.
Il nous semble que la toile mise en lien par Pierre Assouline corresponde à cette pratique picturale ainsi décrite. »
« Ailleurs, dans un réseau de zébrures colorées, de coulures, giclures désordonnées, qui fusionnent les couleurs dans un acte de peindre, inapaisable.
Là, on est dans une autre période picturale. Au cours de l’année 1947, Pollock élimine de son travail tous symboles et signes reconnaissables et s’appuie exclusivement sur les gestes – des lignes autonomes qui s’ entrelacent pour créer un champ frontal. Il cesse d’ illustrer, d’interpréter ou de symboliser des mythes, mais son contenu reste d’esprit mythique. La gestuelle de Pollock reflète ses compulsions intimes et, dans ce sens, elle est autographique.( Cf. Le film de Hans Namuth.) Mais son «vécu» sur la toile semble à ce point délirant qu’il transcende l’aspect « journal intime» de son travail, transforme l’ autographique en idéographique. Sa peinture devient une sorte de rituel privé qu’il donne à voir. C’était comme si Pollock avait trouvé le commun dénominateur originel de l’art et du rituel. »
Porte, peuples Baoulé
https://twitter.com/renato_maestri/status/1373611897652719619?s=20
Christiane, j’avais oublié ce passage, chapitre 87 qui figure dans toutes les traductions. Ce qui de plus prouve qu’à l’époque la baleine était connue pour allaiter et ainsi déjà, je pense, classée parmi les mammifères.
Le confinement change notre rapport au temps ; dans ce « temps long » chacun a plus facilement la disposition d’esprit et la concentration nécessaire pour revenir aux fondamentaux. Le couple travail-divertissement est alors remplacé par un besoin de profondeur, d’essentiel, d’initiation aux beautés et aux mystères du monde.
Jean-François Zygel
Un brin optimiste.
qui est le capitaine sur la RDL?
La fin de ce commentaire de la toile de Pollock exprimé bien ce que je ressens :
AU FAIT? Derrida écrivit sperm whale!
PASp. (104)ces mots le blanchâtre près de l’eau (j’y entends le déplacement silencieux, dissimulé d’un cachalot, sperm-whale)
https://returntocinder.com/motif/spermseed/sources/PAS
Sans hésitation, Passou, et alii !
La bonne question serait plutôt : « Qui est la baleine sur la RDL » ?
B.,
Cela n’enlève rien à la justesse de votre commentaire.
« Un brin optimiste. »
Dans le même temps un autre tue sa femme — définie par lui-même « le pilier de la maison — à coups de batte de baseball.
La scène où le terme nurserie est employée ne représente absolument pas un frein à la chasse, ce qui suit est d’autant plus cruel. Je ne sais si je pourrais lire à nouveau ces tortures et boucheries, mon unique lecture avait connu quelques difficultés à les aborder puisque malheureusement elles ne sont pas le fruit d’une imagination et se produisent encore de nos jours.
Le sexe de Moby Dick c’est le sexe imaginé par le petit garçon sur son énorme mère à partir du sien.
Les arts plastiques sont des arts silencieux. La musique aussi, paradoxalement. Il vaut mieux exprimer sa perception d’une œuvre par une autre œuvre.
Sasseur de facon generale ne se sent pas pisser. Le succès qu’on lui connaît ne l’améliore pas. Il fait d’elle une puissance trois du qualificatif que je voys laisse chousir. Un genre qui laisse confus d’admiration si la méchanceté ridicule, jalouse et venimeuse n’interviennent pas pour amoindrir cette sensation. Le culot, le sans gêne, la prétention sont de ses composants, on pourrait dire qu’elle ne doute de rien et n’a pas froid aux yeux, l’important c’est l’argent. Sa culture n’est qu’un des instruments qui exposé permet d’attirer le client.
Et Alii,
Votre document permettant d’observer les baleines (texte et photos) est passionnant. Merci.
Vous, choisir.
Renato dit : »Les arts plastiques sont des arts silencieux. La musique aussi, paradoxalement. Il vaut mieux exprimer sa perception d’une œuvre par une autre œuvre. »
Oui et non, Renato. J’aime lire les livres d’art. J’aime aussi, comme vous, le silence de la contemplation
Ce sont deux moments de la vie, différents et complémentaires.
c’est au capitaine d’organiser tripots et tripotages!
pour DERRIDA et Sperm Whale, je sais où les retrouver SANS la RDL.
PAR EXEMPLE « – Ces mots Je blanchâtre près de l’eau (j’y entends le dépla
cement silencieux, dissimulé d’un cachalot, sperm-whale), tout
proches l’un de l’autre, et l’absence turbulente d’une eau qui
n’est donc plus une chose mais un vocable, les citez-vous
encore pour lire son nom, pour l’appeler, violemment, dou
cement, le rassembler dans l’économie d’une syllabe comme
Celui qui…, à l’avant-dernière page : « écarte encore une fois?
Non, ne l’écarte pas, ne le repousse pas, attire-le au contraire,
conduis-le vers toi, fraie-lui le chemin, appelle-le, appelle-le
doucement par son nom. »
Oui et non, certes, mais il faudrait être Roberto Longhi ou Cesare Brandi pour se lancer dans l’aventure.
« c’est au capitaine d’organiser tripots et tripotages ! »
Vous confondez blog littéraire et club échangiste, et alii !
Passou appréciera…
« mais il faudrait être Roberto Longhi ou Cesare Brandi pour se lancer dans l’aventure. »
Christiane n’est pas habitée par le doute, renato…
@ B. Je ne comprends pas pourquoi vous êtes si « compréhensive » avec elle, au sens où vous lui trouvez plein de qualités que vous n’auriez pas. Mais moi, je n’éprouve pas du tout ce que vous dites à son égard. Il est désolant de la conforter ainsi dans le rôle « positif » que vous lui attribuez, alors que vous lui êtes bien supérieure tandis que vous vous attribuez tous les défauts de la terre… M’enfin, Béré, il ne faut plus faire cela !…
On ne doit plus se suidider comme lui, le 1er mai 93, pour n’avoir pas su affronter la défense de son honneur perdu. Il faut contr’attaquaer avec les chiens qui montrent leurs petits crocs… Il y a icite des chiennes qui méritent qu’on les morde, et non pas de se coucher devant elles.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Suicide_de_Pierre_B%C3%A9r%C3%A9govoy
Je dois sortir finir ma liste des romanciers d’Amérique du Sud… Bàv,
A propos de votre traduction, renato. Le magnolia est masculin. Il faut changer « Celle », « la », etc. par « Celui », « le »…
Et rajouter un « x » à l’adjectif se terminant par « ieu »
@.j’espère que vous êtes respectueuse des consignes.
Absolument, vieux chameau, un déjeuner intergénérationnel, qui vous ferait honte.
Un seul vacciné : moi.
Hier, avec Hector, nous sommes aller saluer la dépouille de Juliette Greco, au cimetière du Montparnasse.
Sur sa tombe et sous son nom et ses deux dates, sont gravés les mots : « Chanteuse, actrice et… muse de l’existentialisme ! »
Voir la dernière photo
Sa tombe est dans la 7e division, 11e ligne, quelque part entre Sartre et Baudelaire…
https://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article6047
« Le magnolia est masculin. »
Merci, Jacques, pourtant je le sais, mais on glisse toujours sur ce qui nous est le plus familier.
@ »Juliette Greco dans la 7ème division »
ça se dit cinéphile et ça confond la 7ème division avec la 7ème compagnie, quelle honte !
en plus Juliette Greco n’a même pas joué dans la 7ème compagnie, en tout cas pas que je m’en souvienne, je me souviens bien de Galabru, Carmet, Pousse… mais pas de Greco !
Aux deux clébards, qui ont des problèmes de vessie, comme tous les éthyliques,
» panthère noire ( ou des neiges, my favourite) c’est exclusivement féminin ». Le commentaire le plus drôle que j’ai pu lire sur ce billet.
Un Cent ans de solitude version SF (datant de trente ans)
J’ai mis du temps à caractériser le style de l’auteur : une écriture cumulative. Est ce le bon terme ? En tout cas j’adore
ah bon, le défiguré tesson faisait partie des commensaux ? Croyais qu’il était vacciné contre toutes ses fadaises. Le Pequod n’était pas une reine Pédauque, pas plus que la vieille chamelle ne donnait du lait.
L’essentiel est qu’à Montparnasse, Jean Paul soit resté à côté de Simone, avec Claude, sur leur gauche pour les surveiller.
Qui commande, icite ?
@ une écriture cumulative, qui est à elle seule un world building à l’intérieur du récit :
houlà, j’aurais pas qualifié l’écriture du père de Macondo de la sorte, on parlait naguère de réalsiisme magique… Et puis, plutôt qu’Orwell, j’aurais plutôt fait allusion à cormac mc carthy pour signaler la bifurcation du contenu au contenant, on the road.
J’admire votre vocation, SV. Connaissez6vous Tomas Espedal, le marcheur en petit vélo ?
https://zonecampus.ca/la-marche-pour-lutter-contre-la-solitude-et-le-confinement/
Bàv
Corrigé
Tentative de traduction pour la journée mondiale de la poésie.
Giorgio Bassani, Les lois raciales
Le magnolia qui est juste au milieu
du jardin de notre maison à Ferrare est celui
qui revient dans presque tous
mes livres
Nous le plantâmes en 39
quelques mois après la promulgation
des lois raciales lors d’une cérémonie
qui était mi-solennel et mi-comique
tous assez joyeux si Dieu
le veut
à la barbe de l’ennuyeu hébraïsme
méta-historique
Confiné entre quatre infranchissables murs
plutôt proches a grandi
noir lumineux envahissant
pointant fermement vers l’imminent
ciel
jour et nuit plein de gris
moineaux des merles bruns
observés sans repos d’en bas par des chattes
enceintes
ainsi que par ma
mère
elle aussi espionnant inlassablement par derrière
le rebord de la fenêtre débordant à chaque heure
de ses miettes
Droit de la base au sommet comme une épée
s’échappe maintenant par delà les toits environnants peut désormais regarder
la ville de tous les côtés et l’infini
espace vert qui l’entoure
mais maintenant incertain je sais je
vois
tout d’un coup étendu là-haut sur le sommet tout d’un coup faible
dans le soleil
comme qui soudainement ne sait atteins
qu’il ait la fin d’un très long voyage
La route à prendre, quoi
faire.
(A l’occasion du soixante-dixième anniversaire de la promulgation des lois raciales anti-juives — 3 septembre 1938)
Ici en VO :
https://blogfigures.blogspot.com/2011/02/giorgio-bassani-le-leggi-razziali_16.html
21.3 — 7.40
Hello JJJ
houlà, j’aurais pas qualifié l’écriture du père de Macondo de la sorte, on parlait naguère de réalisme magique…
L’écriture cumulative c’est Ian McDonald, pas Marquez
(voir l’exemple)
BAV
>jjj : Connaissez-vous Tomas Espedal, le marcheur en petit vélo ?
Non, encore une de mes lacunes 🙁
Les Marcheurs ne veulent pas qu’on marche au-delà de 10km et Jazzi nous rappelle notre lente progression vers le confinement ultime avec la tombe de Juliette
Dur
Matthew Maury, Whale Chart
https://i.pinimg.com/originals/2b/30/40/2b3040e2f6b8ec34e5deb196b4b7c615.jpg
Jazzi,
« Christiane n’est pas habitée par le doute, renato »
Jazzi, arrête de m’attribuer tes… fragilités. Peindre ou regarder une toile, c’est forcément douter. Lire des commentaires sur des oeuvres, c’est les confronter à nos intuitions, à nos doutes.
Parfois, pour céder à ton plaisir de la répartie, tu dis de grosses sottises…
Question super banco du jeu d’Emile Heuro.
Quel écrivain a dit ceci :
« Je suis un homme à ce point abandonné de la main de Dieu que je n’ai pas le moindre démon, pas le plus minuscule fantôme qui m’obligent ou me supplient de les exorciser. J’écris parce que c’est pour moi un acte amoureux qui me procure du plaisir. Je serais bien téméraire et je risquerais de me condamner à la stérilité si je décidais de découvrir et de révéler le mobile qui me force, par moments, à manipuler, parfois en plein jour, parfois dans l’insomnie du petit matin, un stylo et un morceau de papier pour dessiner une phrase, remplacer un adjectif inadéquat qui s’est échappé le jour précédent, ou écrire deux ou trois pages. Aussi ma réponse à votre question est-elle aussi simple qu’inutile : je ne sais pas pourquoi j’écris. Je peux certifier que je n’anticipe pas le destin de mes livres et qu’ils sont libres de tout engagement. Y compris à l’égard d’hypothétiques lecteurs »
_____________
NB @ SV / Espedal est un marcheur norvégien que jzmn n’a pas cru devoir retenir dans son goût de la marche, à son grand regret. Voilà qui est réparé.
https://www.decitre.fr/livres/marcher-9782330012472.html
En fait JJJ si je devais trouver un « pendant » non SF à Ian McDonald et à sa rhétorique de l’accumulation, je citerais Pierre Michon
Mais, Bérénice, les baleines sont des mammifères, ont des mamelles et allaitent leurs petits :
Les cétacés ou Cetacea forment un infra-ordre de mammifères aquatiques. Il existe, en 2020, 86 espèces.
vous: êtes donc selon l’aristocard du cinéma une tripotée de tripoté-e-s ; c’est ça ce qu’il appelle lacanien-ne-s? non merci , j’ai mieux pour me détendre, m’amuser, m’inspirer ;
>Quel écrivain a dit ceci :
Je cale
@renato
merci de me reveler le Bassani poete
je ne connaissais que l’auteur de nouvelles et le romancier
Et pour moi Bassani dont j’aime toit est sans doute encore plus remarquable dans ses nouvelles que dans son grand roman « les Finzi Contini »:
Deux recueils dans lesquels j’aime retourner de temps en temps: « Les lunettes d’or » et « l’odeur du foin »
renato, si je peux me permettre :
« imminent » a seulement un sens temporel en français (sur le point de se produire, avec souvent l’idée de menace), mais pas le sens spatial (sovrastante) présent en italien dans la diction poétique.
1°)la traduction d’Armel Guerne en Presse Pocket (1981) d’allure pourtant peu prestigieuse, parait bien être la meilleure des trois, une comparaison même partielle suffit à s’en convaincre.
2°)Le chapitre32, intitulé »Cétologie »(Cetology)aborde de manière on ne peut plus exhaustive la question de la classification des cétacés, et on ne voit guère quel intérêt il y aurait à y redire d’un point de vue d’une zoologie soi disant moderne.
C’est ainsi que MOBY DICK a réponse à tout !
x, vous auriez employé « surplombant » ?
Il vaut mieux exprimer sa perception d’une œuvre par une autre œuvre.
L’imminence renatesque!
Tiens ! voilà mon parasite aigri.
Une colombe je la voie comme un Picasso! 😉
En voilà un à qui on pourrait dire : tu t’es lu quand ta bu (Martini)?
Il vaut mieux exprimer sa perception d’une œuvre par une autre œuvre.
Surplombant!
Bien, bonne soirée :
On ne doit plus se suidider comme lui, le 1er mai 93, pour n’avoir pas su affronter la défense de son honneur perdu.
Sa femme plus sa fille, c’était trop.
Comme David Golder, sa femme Glorua, plus sa fille Joyce, c’est trop.
Et son coeur, fragile, fragile.
Taillé les rosiers, donné un peu d’eau dans la serre.
Continué Irène Némirovsky, le portrait est sévère.
B et Christiane
Grosse différence dans la mise bas, au-delà de l’allaitement. C’est formidable ! Quelle chance avons-nous que les baleines soient mammifères !!!
Brinqueballe dit: « Une colombe je la vois comme un Picasso ! »
Vous avez de la chance car en un trait il a saisi son envol. J’aime aussi celle de Braque. Il y en a une sur sa tombe à Varengeville en mosaïque bleue dans le cimetière marin surplombe la mer comme l’église où il a fait un très beau vitrail.
Oui, Michel, elle est très belle.
@ rôz, Yes David Golder avait des pb cardiaques, m’enfin on ne peut guère le comparer à Pierre Bérégo, je trouve car il n’était point suicidaire, pas plus qu’il n’était un poil go(vo)y. Ses femme et fille survivantes eurent néanmoins à souffrir de son départ précipité, c’est certain. Le comparatif ne se tient que jusqu’à un certain point.
Il ne fait pas très chaud, ce jour, la volaille a demandé à rester près du poêle de la cuisine après avoir fait un tour rapide sur la pelouse en début d’après midi pour s’éployer le plumage. Autorisation accordée, le dimanche. Elle se sont tenues immobiles, impeccablement pendant ma lecture et mon travail de classement des écrivains latino américains.
@ SV, la réponse était : Julio Cortazar. – Pas d’accord du tout pour la métaphore de l’accumulation à puiser chez Michon. J’admire par ailleurs votre capacité à revenir sur des romans de SF qui ont déjà trente ans d’âge. La constance d’un hobby éducatif… Le genre finira par être officiellement consacré un jour par les instances de certification légitimes, j’en suis persuadé, et votre blog apparaîtra post hoc comme ayant largement contribué à cet avénmement. Père Sévéron doncq’ues. Bàv,
Sasseur, chez les clebs voyez vous en chienne que certains mâles aiment lécher, on les retient difficilement. Pour le reste, un seau d’eau froide est utile à les décoller. Les animaux sont ils tous impudiques? Aucune idée.
Christiane, oui, je possedais cette notion que je n’ai pas remis en cause mais au vu des descriptions je me demandais s’ il avait été plus facile de massacrer des poissons plutôt que des mammifères.
« Espedal est un marcheur norvégien que jzmn n’a pas cru devoir retenir dans son goût de la marche, à son grand regret. »
Pas de procès d’intention, JJJ !
Le livre d’Espedal est paru en 2012 et le mien en 2008…
La clocharde érotomane, qui interpelle, harangue, et l’autre vieux harceleur, sont vraiment emblématiques de ce que ce blog est devenu.
Des clébards en chaleur.
Sur ce, à bientôt. Et c’est pas sûr.
christiane dit: à
Brinqueballe dit: « Une colombe je la vois comme un Picasso ! »
Mais c’était totalement ironique, en réponse à la fameuse phrase de blog : « Il vaut mieux exprimer sa perception d’une œuvre par une autre œuvre. »
Notre renateau blogal regarde un Duchamp et il l’exprime en un Maestri! 😉
Il regarderait un Pollock qu’il y verrait encore et toujours un Maestri…
Du grand comique.
Écoutez Sasseur, je suis adepte du comique de situation. Un peu d’O2 au cas où vous viendrez à en manquer? Occupez vous de vos culottes et du linge de famille plutôt qu’à fantasmer Eros là où il n’est plus même en rêve et sans regrets. Vous êtes une sale garce au propre et figuré. Les hommes en redemandent.
Viendriez.
Michel, bien du courage à vous. Effort complètement inutile, cette histoire débile a été imprimée. Et ici, les vieux n’impriment plus rien.
On pourra également noter le mélange des genres, sur cette tentative d’ hégémonie à la fois éditoriale et universitaire. Mais c’est une autre histoire.
Pour le moment le Brinqueballe ne peut que cultiver ses aigreurs.
@ Sur ce, à bientôt. Et c’est pas sûr.
On souhaitera donc à la chienne frigide : au plus long temps possib’… (altap…, en langage du bloomingdale post moderne) !
incroyable ! vous n’êtes plus que 6 à fréquenter ce blog et malgré cet effectif plus que réduit vous avez réussi à envoyer plus de 1600 commentaires sur l’histoire d’un unijambiste et un cachalot !!!
faut dire que sur ces 1600 commentaires il y en a peut-être une petite dizaine qui présentent un intérêt quoique très relatif.
B., Je comprends mieux votre précédent commentaire. Pas de problème. Merci pour l’éclaircissement.
Janssen J-J
Vous avez fichtrement raison, pas de comparatif. Un ds la vraie vie, l’autre ds le roman, c’était mal venu de les comparer.
Étonnée par les poules autorisées le dimanche à être dedans et qui se tiennent bien.
Classer les écrivains latino-américains !
Bien cordialement
Brinqueballe dit: à
christiane dit: à
Brinqueballe dit: Mais c’était totalement ironique, en réponse à la fameuse phrase de blog : « Il vaut mieux… »
O.K, Brinqueballe. C’était quand même une chouette idée. Pour le reste, je crois juste que Renato s’est étonné des remarques de Pat.V. il l’a dit à sa façon. Pas de quoi en faire un fromage…
Braque Picasso, un parallèle à une certaine période. Je préfère Georges Braque. Quel gaillard, non? Un peu homme des bois mais peut être l’ai je fantasmé ainsi pour qu’il rejoigne mon amour immodéré des milieux naturels bien que ma situation ne me permette pas d’en explorer d’inconnus, de nouveaux excepte par procuration.
Puck, quand est-ce que le prochain roman de Harang sort ?
@ jzmn, « Le livre d’Espedal est paru en 2012 et le mien en 2008″…
Le mien, le mien (qui aurait pris un coup de vioque, t’imagines-tu, 18 balais)… Bon, il convient donc d’en faire une 2e ou 3e édition. Car il y en a eu des marcheurs et des fameux sous ponts, depuis… Je peux vous aider, car je les ai collectionnés. A condition que vous m’incluiez comme co-auteur, je ne vous demanderai aucun droit, bin sûr… C’est une démarche fréquente chez nous autres, quand on dirige des thèses publiab’ au CNRS…
C’est vous qui voyez, hein, jzmn… Et puis le Mercure de France essuierait un coup de djeune. En a besoin, hein ?
B.!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
je vais vous dire une chose, si vous me le permettez.
d’abord Pat Metheny n’est pas un bouseux, c’est juste un type qui est né dans le Missouri.
ça c’est déjà un premier point.
le second point c’est que dans la carrière de ce guitariste bouseux il y a 2 périodes : un avant et un après Charlie Haden !
et là je précise que Haden est aussi un bouseux qui est né dans le Missouri !
et là je vous laisse écouter ces variations et autres transitions sur les 7 modes ionien, dorien, phrygien, lydien, mixolydien, éolien et locrien
et je vous pose la question de savoir si un bouseux peut avoir une telle connaissance théoriques ?
Pour Renato et DHH :
https://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2006/05/giorgio_bassani.html
La colombe de GB
« Puck, quand est-ce que le prochain roman de Harang sort ? »
le 1er avril et tu pourras te l’accrocher dans le dos !
la traduction d’Armel Guerne en Presse Pocket (1981) d’allure pourtant peu prestigieuse, parait bien être la meilleure des trois, une comparaison même partielle suffit à s’en convaincre.
—
Se convaincre de la validité d’une apparence,voilà un paradoxe bien melvillien. A chacun sa traduction! Et il en viendra d’autres, et d’autres encore.
Très cuistrement, je me contente du texte original, de son ironie discrète & efficace, de son humour ‘rentré’, si délectable.
Quel bonheur que la langue des autres quand elle devient la nôtre! Merci mesdames mes professeures de collège!
Bouseux pour moi n’a rien de péjoratif, c’était en réponse à Petit Rappel qui indiquait que Jon Vicker parce qu’il était texan avait un accent et avait mal interprété ci et ça, il est canadien. Aussi cette ironie, les texans n’ont pas forcément bonne presse, préjugé .
Oui, B., Un artiste qui a laissé son empreinte à Varangeville où il a vécu des dernières années. Un village un peu magique sur la falaise qui surplombe la mer.
bon ne m’embêtez plus je viens ici pour commenter l’article de passou.
on peut y lire « Pour Melville, sa bête relève de trois genres tout au long du texte : elle est successivement masculin, féminin et neutre »
cette phrase est importante d’un point de vue zoologique.
en effet, dans la plupart des espèces de mammifères, au moment de la reproduction, on distingue de façon strictement empirique, je veux dire par l’observation, le mâle et la femelle, suivant la position occupée par chacun lors de l’accouplement.
cela étant dit les plus difficiles à repérer au moment de l’accouplement ce sont les neutres !
prenons par exemple un lion et une lionne, pour que la fécondation se passe de façon… comment dire… honorable, en général on repère le mâle dans la mesure où ce dernier se retrouve au dessus de la femelle.
pour les girafes et les rhinocéros c’est pareil, le mâle est celui qui est en haut, et la femelle est en bas.
maintenant qu’en est-il pour les neutres ?
hé bien suivant une étude menée par l’éminent zoologiste suisse Gunther von Hausermann, le neutre ne participe pas à cet exercice stupide qu’est la fécondation. Au printemps, pendant que ses congénères mâles et femelles batifolent pour assurer la survie de leur espèce, le neutre préfère s’en aller cueillir des fleurs, ce qui en soi représente l’activité la plus stupide pour un mammifère.
à partir de là, accuser Melville de s’être foutu de la tronche des cachalot c’est limite de la diffamation ! car il est évident que l’autre unijambiste ne serait jamais casser le fion à aller pécher un animal neutre ! vu qu’aucun marin n’en pèche ! c’est même un truc qui prote malheur chez les marins qui comme chacun sait sont hyper supertituieux.
résultat des courses ce type raconte n’importe quoi.
Christiane,
la dernière fois que je suis passé à Varangeville (car il m’arrive d’aller à Dieppe où j’ai enseigné, ce qui fait que j’y ai des copains), eh bien le cimetière tanguait dangereusement au dessus de la falaise; il y a trente ans déjà, on sentait le truc arriver, comme tout le long de la côte d’Opale mais là, c’est devenu dangereux et signalé comme tel.
Notre peintre va finir à la nage, dans le grand océan, ce qui lui irait pas mal d’ailleurs
(et pensons à la merveilleuse petite chapelle, ses chapiteaux naïfs et rustiques, de plus en plus près, elle aussi du bord)
À propos de Bassani — dommage que ce soit en italien — :
« le cimetière tanguait dangereusement au dessus de la falaise »
d’ailleurs une pancarte signale à l’entrée du cimetière qu’il est interdit d’apporter de gros pots de fleurs pour fleuris les tombes.
et pour la Toussaint on trouve un gardien à l’entrée de ce cimetière qui laisse passer les visiteurs un par un, en leur remettant au préalable une bouée canard au cas où, pour éviter un surpoids qui aurait pour conséquence de voir finir tout ce beau monde finisse dans l’eau.
cela dit il n’y a que des normands pour faire un cimetière au bord d’une falaise, d’ailleurs de là vient l’expression « être con comme Flaubert ».
« A chacun sa traduction! Et il en viendra d’autres, et d’autres encore. »
Oui, gratuite et en ligne, car MB est libre de droits, non ?.
Et grâce à quelques valeureux, pas cuistres, et pour le fun.
Je n’ai pas vocation à occuper la viande saoule qui squatte ce blog.
Et alii
Pour vous avant que Yuang Meng ne retourne en Chine. Bonne soirée
d’ailleurs quand on voit la liste des auteurs normands : Flaubert, Onfray, Grainville, Quignard etc… ils en tiennent tous une sacrée couche.
« le cimetière tanguait dangereusement au dessus de la falaise »
chose que vous oubliez de dire : les morts de plus de 80 kgs sont enterrés dans le village voisin.
Je n’ai pas vocation à occuper la viande saoule qui squatte ce blog
Leur préfèrez-vous les enfarinés, plus facile à berner et à faire frire ave les yeux, tè!
tels des Goujons.
https://www.keldelice.com/guide/specialites/la-friture-de-goujons-de-la-marne
Ah, Jibé, tout cela devait arriver. Mon souvenir remonte aux années 80. J’avais fait une longue balade avec une amie du coin par la côte. Pas mal d’éboulis déjà. Nous parlions de Ph. Dumas (École des Loisirs) qui a situé les aventures de la petite Laura et de son chien sur cette plage de galets. J’aime beaucoup ce coin un peu sauvage.
Oui, il est possible que tout cela s’effondre. La falaise recule…
Ou les éperlans.
On appelle cela la petite friture
https://larecette.net/
Ou le merlan.
Comme un merlan frit.
Un merlan l’enchanteur.
Ou les éperlans frits.
https://larecette.net/les-eperlans-frits-la-recette-croustillante/
Ou le merlan.
Comme un merlan frit.
Un merlan l’enchanteur.
>J’admire par ailleurs votre capacité à revenir sur des romans de SF qui ont déjà trente ans d’âge. La constance d’un hobby éducatif…
Je suis prisonnier d’un champ bourdieusien 🙂
Du Pivot en pleine forme dans le JDD : un billet sur le dernier roman de Jean Tulard : Marengo ou l’étrange victoire de Bonaparte
Au programme batailles et cuisine
Soleil vert,
Pour qui ce commentaire ? Je prends la balle au bond. J’ai aimé les créations de Philippe Dumas pour les enfants. De plus il illustrait lui même ses contes. Un univers loufoque, poétique. Pour les plus grands ses « Contes à l’envers » étaient source de recherche avec la littérature du XIXe et du XVIIIe siecle.
Mon temps s’est arrêté dans les yeux émerveillés des enfants, leurs petits doigts suivant les mots sur la page, leurs questions. La littérature enfantine était ma grande passion et la bibliothèque de l’Heure Joyeuse un lieu de délices.
Puck, vous feriez une fière équipe avec Philippe Dumas !
renato, « imminent » n’était pas compréhensible pour le lecteur français, mais je n’ai pas de solution vraiment satisfaisante à moins de remanier la phrase, car « surplombant » ou « au-dessus de lui » qui me paraît préférable, peuvent difficilement précéder le nom
« s’élançant résolument vers le ciel au-dessus de lui » convient pour indiquer le sens, mais ne respecte pas la disposition et la mise en valeur ou en relief du mot isolé à la ligne.
— « judéité » pour ebraismo (plutôt que « judaïsme » vu le contexte)
à la barbe de l’ennuyeuse judéité
Je proposerais aussi
— « sans répit » pour « senza riposo »
guettés sans répit
(je garderais « observant » pour la mère)
— « à toute heure » pour ognora
— peut-être « indécis » pour incerta
— je LE sais je LE
vois
(« le » à ajouter dans la traduction)
— peut-être « déployé » (« éployé » ferait sans doute précieux) pour espansa
(pour conserver le mouvement de l’expansion)
— « debole » correspond bien sûr exactement à « faible », mais je me demande si la faiblesse « morale » si l’on peut dire, de l’ordre de l’hésitation (on rejoint « incerta ») est susceptible d’apparaître en français.
Problème : remplacer par « hésitant » serait probablement surtraduire (et si Bassani avait voulu dire cela, il avait titubante ou d’autres à sa disposition)
pas évident de traduire la fin…
comme qui à l’improviste ne sait une fois atteint
le terme d’un très long voyage
la route à prendre que
faire
Il y a trente ans j’étais déjà … presque vieux
@J.Drillon
ha pi,f (or )you -sans sèze-
https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/01/f20e8ad7-be66-4b9d-8769-ee2179158f32/870x489_pif_gadget.webp
Soleil vert, oui, ça arrive quand les choses préfèrent le passé et que la vie les aiment ainsi comme dans les toiles de Morandi.
Vaccination anti-Covid : « En cas de besoin, les vétérinaires répondront à l’appel »
Selon Jacques Guérin, président du Conseil national de l’Ordre des vétérinaires, la profession pourra aider à la vaccination. Mais il faudra faire preuve de pragmatisme. Interview.
Merci x, j’ai copié votre post pour le regarder plus calmement.
Pour « incombente » le sens dans cet environnement c’est « che sovrasta » et je crois qui veut suggérer l’idée de péril ou de menace, mais vous le savez.
Jibé écrit : Notre peintre va finir à la nage, dans le grand océan, ce qui lui irait pas mal d’ailleurs »
On l’appellera Ismahel…
(« et pensons à la merveilleuse petite chapelle, ses chapiteaux naïfs et rustiques, de plus en plus près, elle aussi »
Une merveille, oui.
Mais c’est ainsi, lamer dévore la côte… Pendant ce temps les déserts gagnent sur des terres africaines et poussent des familles à l’exode…
aller chez le merlan: en parlant de coiffeur ?
Se dit populairement d’un perruquier, et surtout se disait quand les perruquiers étaient blancs de poudre, comme les merlans de farine. La Peyronie [célèbre chirurgien] est chef de perruquiers qu’on appelle merlans, parce qu’ils sont blancs, Journal de BARBIER, 1744, t. II, p. 404, 1re édit. ….M’adressant à un merlan qui filait une perruque sur un peigne de fer…. CHATEAUBR. Mém. d’outre-tombe, dans le feuillet. de la Presse du 4 nov. 1848.”
Christiane
La vigie Dieppoise, feuille de chou locale, faisait déjà état d’un recul de près de 10 cm/an par endroit, si on multiplie par trente, ça vaut bien (toute échelle gardée) les rides profondes de mon front et de part et d’autre de mon nez. Mais il en est ainsi de toutes choses et vous et moi sommes cependant des nostalgiques. Philippe Dumas, ses « contes à l’envers », toute une époque pour moi (je l’ai offert à mon neveu, alors un p’tit mousse de, oh la la, moins que ça! Pas plus de six ans…)
Le réchauffement climatique est la nouvelle donne de ces dernières décennies et l’effondrement des falaises une réalité autant qu’une métaphore de ce qui nous arrive. Déjà quelques maisons y sont passées, sur le trait de côte, impressionnant. Le neveu dont je parlais est un homme solide désormais, qui se demande s’il peut prendre le risque d’être père.
Bonne nuit
PS, Christiane
« On l’appellera Ismahel »…
Joli.
Dans « La salle des machines », sur France culture, ce soir, j’ai eu plaisir à réécouter Hervé Letellier évoquer la construction de son roman L’anomalie et ce désir qu’il a eu de faire se côtoyer le vraisemblable et l’invraisemblable.
Jibé,
D’une mémoire à l’autre nous tricotons le fil de la vie au point mousse…
Oui, il faut qu’il soit père pour raconter les contes… à l’envers.
Louise Le Bailly de La Falaise, dite Loulou de la Falaise, Loulou pose pour Vogue et travaille avec les meilleurs photographes de mode : Richard Avedon, Helmut Newton dont elle a été un temps assistante3, et bien d’autres tout en dessinant des imprimés pour Halston.
À la marque Yves Saint Laurent, Loulou apporte sa fantaisie, ses couleurs, son attitude et son propre style, car c’est une véritable « originale »
» Loulou était un piège chez qui tout était fondamentalement chic : l’esprit, l’attitude, le langage du corps »
En 1977, Loulou se marie, en secondes noces, à Thadée Klossowski de Rola8, fils du peintre Balthus
leurs questions. La littérature enfantine était ma grande passion et la bibliothèque de l’Heure Joyeuse un lieu de délices.
Chrodtiane
Idem, avec l’admiration totale pour les éditions de l’École des Loisirs.
Les trois brigands de Tomi Ungerer
Max et les maximonstres.
La maison la plus grande du monde.
Tiens bon Ninon.
Sabs oublier les vieux et inaliénables albums du père Castor.
Avec mon coeur flanchant pour Boucle d’or et les trois ours.
Je leur ai joué en live avant de retraiter. Z’étaient babas.
Christiane
Et Roule Galette etc. Des mines d’or en barre.
Mêmes souvenirs, Rose. Les enfants ont eu de la chance avec ces grands auteurs et illustrateurs. Ce qui n’empêchait pas de revenir aux sources ou d’admirer les gravures de Gustave Doré.
malade, j’ai sorti les sirops, mis les pulls,
je veux essayer de dormir;bonne journée
Et alii
Prenez soin de vous.
Faites venir un docteur.
merci, rose, je sais me soigner
N »hésitez pas et alii, soignez-vous.
En hommage à Tübingen qui arrive au secours de David Golder.
Et à et alii qui a la fièvre pour qu’il se repose.
@ « Je suis prisonnier d’un champ bourdieusien »
Soleil vert en réponse à
« >J’admire par ailleurs votre capacité à revenir sur des romans de SF qui ont déjà trente ans d’âge. La constance d’un hobby éducatif… »
Je pense que ce champ » bourdieusien » vient en écho à ma remarque ironique sur des motivations bourdieusiennes, quand j’ai lu cet autre échange, par inadvertance :
« >A quoi correspond le goût pour la science-fiction ? Un désir d’imaginer le futur ?
oui, et à l’émergence en ce qui concerne ma génération (60/70) d’une classe moyenne soucieuse de promotion sociale et tournée vers le futur. »
Plus objectivement, l’émergence de mondes imaginaires, sous-genre de la SF, dans ces années-là, ne doit rien à ces balivernes de classes sociales.
La très grande créativité dans ce domaine , et cette époque, a bien d’autres explications.
Le fait qu’on ait marché sur la lune ouvre aussi un potentiel créatif.
Cet article de wiki, sur le worldbuiding, permet d’éviter un » confinement » stérile.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Worldbuilding
On notera que les plus créatifs sont désormais dans les jeux vidéos.
Pour les » cent ans de solitude » de Marquez version SF, pourquoi pas, il s’agit bien de mutants quelque part.
Qui rend bien mal hommage d’ailleurs à la richesse de la mythologie sud-américaine et mexicaine en particulier, avec les Maya, etc.
Je ne voulais pas non plus rester sur ce malentendu, soleil vert.
Soleil vert, j’ai retrouvé à qui s’adresser ce commentaire commençant par la citation de JJJ : »J’admire par ailleurs votre capacité à revenir sur des romans de SF qui ont déjà trente ans d’âge. La constance d’un hobby éducatif… Le genre finira par être officiellement consacré un jour par les instances de certification légitimes, j’en suis… »
C’est vrai quand on parcourt votre blog.
Je n’avais pas non plus trouvé le nom de l’écrivain Julio Cortazar.
Mais cette méprise aura été l’occasion d’évoquer d’autres fictions, celle de Philippe Dumas et d’échanger quelques mots avec vous sur votre âge incertain. Bonne journée.
s’adressait
Chaque jour est un miracle pour ceux qui sont encore en vie !
Le carnaval de Marseille a des allures de bal des Ardents où le miracle se joue à la roulette russe…
22/03/21 9 h 42
lorsqu’on regarde s’amuser ou manger, les animaux comme les pandas, il nous semble que « la nature »est « infaillible »
Roselyne, la sérial contamineuse.
« On m’a refilé cette saloperie en même temps que le titre de commandeur. Je suis commandeur Covid ». » M. Sardou.
aller chez le merlan: en parlant de coiffeur ?
—
La mère de George Perec était coiffeuse, rue Vilin,jusqu’en 1942.
C’est quoi le féminin de « merlan »?
Onfray hier soir sur CNews révélait qu’il travaillait sur un livre qui proposerait une approche métaphysique de la physique quantique (les multivers seraient centraux dans sa théorie)…
Pour l’instant, c’est vague. A voir…
Qu’en pensent D et JiCé ?
Il y a déjà 50 ans…, MC/PR !
https://www.youtube.com/watch?v=Xbb9b7lVPfs
Et today, l’espoir renaît après 150 ans.
Bàv,
MS, avez-vous jamais été sensible à l’idée de voir réalisée la fraternité communiste en ce bas monde ?
La mère de George Perec était coiffeuse, rue Vilin,jusqu’en 1942.
C’est quoi le féminin de « merlan »?
je revois bien le film
incapable de trouver un féminin à merlan ;aidez nous!
hier , j’ai fait une excursion côté « maquereau » ; le sujet l’imposait:surtout qu’un ateur se plaignait d’un oubli de Francisque MICHEL.SUR lequel j’ai quand même beaucoup travaillé; »II est regrettable que Francisque Michel n’ait pas cru devoir éclairer de ses lumières philologiques les ténèbres opaques de ce mot, aussi intéressant que tant d’autres auxquels il a consacré des pages entières de commentaires. Pour un homme de son érudition, l’étymologie eût été facile à trouver sans doute, et les ignorants comme moi n’en seraient pas réduits à la conjecturer. »
http://www.russki-mat.net/page.php?l=FrFr&a=Maquereau
Quand on est malade, il vaut mieux rester couchée sans ordinateur. Faire attention à ne pas laisser une clope allumée en s’endormant. – Michel Onfray et les plurivers ? – Quel rapport Sardou/Bachelot ? – Edelp vient de publier un bon papier sur Fenoglio, c’était un écrivain italien. – @ jzmn, avez-vous commenté le film d’Ozon passé hier soir sur Antenne 2, relatif à la « gemellité cannibale ou parasitaire ? ». Un brin tiré par l’échevau, je l’ai trouvé, malgré la qualité des images. Quelqu’un.e a-t-il déjà fait l’amour -réellement ou oniriquement- avec des jumeaux ou des jumelles, d’ailleurs ? (si oui, racontez votre expérience).
Bàv (22.3.21_10.39, ce matin la baleine est toujours là, et aucun consensus ne s’est encore dégagé sur son sexe).
Le père d’Harald Szeemann était coiffeur.
Christiane, Marie Sasseur, 3J, MS merci
Mes articulets (sur la SF entre autres), comme les avait qualifié un internaute il y a quelques années, me distraient c’est tout.
Mon unique fierté est de pouvoir échanger épisodiquement quelques mots avec un vieil éditeur du domaine. Nous prenons nouvelles de nos santés respectives. Les combats sont loin derrière. Merci de me supporter
Fenoglio traducteur de Pavese :
https://blogfigures.blogspot.com/2011/06/fenoglio-traduttore-di-pavese-last.html
alors, bien sur, non seulement j’ai zieuté « baleine »
Baleine
Femme de mauvaise vie.
(Rigaud, 1881)
Baleine (rire comme une)
Rire à gorge déployée, en montrant une large bouche.;
mais j’ai pensé à CLOPINE ET A SON HISTOIRE DE »bahut »;:qui sait si l’argot ne serait pas une bonne piste?
Le père d’Harald Szeemann était coiffeur.
Voilà qui nous console comme potin de celui qui montrait jadis publiquement son popotin! 😉
Il faut dire qu’il nous tend des perches, que dire, des cannes extra résistantes pour la pêche au cache à l’eau!
( La friction ultime du coiffeur!) 😉
je rappelle que je ne demande aucun conseil,avis, notamment àJX3,pseudo docteur et pseudo lacanien;mon ordi est sur un bureau ,et ma chaise devant mon bureau;
La friction ultime du coiffeur, petit garçon, je détestais ça.
Bravo et alii!
(C’est un compliment.)
Ah, ces frictions à l’eau de Cologne!
Ici, c’est pas ça…
L’eau de Cologne au muguet, au printemps, à la repousse des cheveux!
Dans des emballages les plus improbables avec une poire enrobée de tissus qui servaitbà vous pulvériser la bonne senteur sur lr crâne garni du freluquet.
Chez Francis – je me souviens même de son nom – il vous frottait les cheveux avec ses mains et il avait un accent du sud alors qu’on était en banlieue parisienne sud.
Le féminin de merlan, Bloom, c’est merluche.
Fabrice Lucchini aussi était garçon coiffeur.
Pina Bausch – Seasons March
Fabrice Lucchini aussi était garçon coiffeur.
Et les femmes s’y frottaient selon ses dires, comme des baleines!: 😉
Szeemann tenait beaucoup à que l’on sache que ses ascendants avaient été coiffeurs — multilingue —. C’est la deuxième chose de lui-même qu’il m’a dit lorsqu’on s’est rencontré.
Ma mère était coiffeuse pour dames. Son salon, au-dessus duquel nous habitions, s’appelait « Art et Coiffure ». Elle avait deux jeunes employées:Irène et Yolande.
Lorsqu’elle était apprentie chez M. Pagès, quai des Grands Augustins, elle a coiffé de grands noms du cinéma et du monde du spectacle.
Nombre d’anecdotes…le sel de la vie.
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