de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Du souci de soi

Du souci de soi

Comment s’en sortir avec un comité de rédaction constitué de quelque 192 collaborateurs ? On peut. Même dans un pays jugé ingouvernable eu égard à son innombrable variété de fromages. Il suffit de s’oublier un peu sans jamais cesser d’être soi. Une telle gageure s’imposait aux concepteurs du Dictionnaire de l’autobiographie sous-titré « Ecritures de soi de langue française » publié sous la direction de Françoise Simonet-Tenant, avec la collaboration de Michel Braud, Jean-Louis Jeannelle, Philippe Lejeune et Véronique Montémont (848 pages, 65 euros, Honoré Champion)

Ce n’est pas que mon cher moi personnel m’obsède à ce point mais cette lecture m’a passionné. Je dis bien « lecture », ainsi qu’il ne sied pas d’ordinaire à un ouvrage de cette nature, voué à être consulté, feuilleté, pillé mais pas à être lu, ce qui s’appelle : lu. Le fait est que m’en étant emparé comme de n’importe quel dictionnaire thématique, de ceux qui font florès depuis que la librairie est atteinte sans en souffrir de la fièvre des dicos, je m’apprêtais à m’y promener par sauts et gambades et que je l’ai lu passionnément dans sa continuité.

Ordre alphabétique oblige, il se clôt par là où il devrait commencer : la sincérité. Entendue comme l’intention de dire la vérité, elle est au coeur du projet autobiographique. « C’est ici un livre de bonne foi, lecteur » prévient l’incipit des Essais de Montaigne. Ce qui frappe d’emblée, c’est l’incertitude générique qui hante toute recherche dans ce domaine : Mémoires ? Journal intime ? Correspondance ? Témoignage ? Ce qui frappe ensuite, c’est la référence permanente, récurrente dans nombre de notules, à quelques noms : le Rousseau des Confessions (ce qui n’empêche pas d’explorer des œuvres du Moyen-Âge et de la Renaissance, ne fût-ce que pour rappeler que si « ça » commence bien avec lui, il ne fut pas le premier) ; le Michel Leiris de l’inoubliable L’Âge d’homme (1939), désir de vérité sur soi sous forme de catharsis lucide dans l’indifférence au risque d’affronter que son œuvre soit métaphoriquement déchirée par un coup de corne de toro ; enfin le nom du chercheur Philippe Lejeune, pionnier des études sur les écritures de soi, mais c’est d’autant plus normal que ce dictionnaire entend dresser un bilan plus de quarante ans après la parution de son essai fondateur Le Pacte autobiographique, pacte considéré Nathalie-Sarraute-4comme un contrat proposé par l’auteur au lecteur, engagement que prend un auteur de raconter sa propre vie en s’interdisant toute fiction ou dissimulation, publié en 1975 (une borne pour les historiens du genre), année faste qui a également vu la publication du Roland Barthes par Roland Barthes et du W ou la Disparition de Perec, l’un des rares qui ait réussi à renouveler le genre autobiographique en saturant ses livres de listes et de mots afin de combler le vide créé par la perte et l’absence des siens. Claude Roy, dans une formidable trilogie (Moi je, Nous, Somme toute) qui absorbait tous les genres en un « éloge de la contradiction, c’est-à-dire de la vie”, a réussi lui aussi à donner de nouvelles couleurs à ce qui aurait pu paraître figé. Le philosophe et épistémologue Georges Gusdorf, théoricien de l’autobiographie, est également souvent cité mais on comprend vite qu’il est jugé passéiste, car limité par une pensée rigide, par la jeune garde des experts du moi littéraire.

Pas facile de circonscrire le spectre de l’autobiographique. Va pour la fiction confessionnelle s’agissant d’une bonne partie de l’œuvre de Drieu la Rochelle. Mais j’ai du mal, pour ma part, à tenir ces grands romans que sont Kaputt (1943) et La Peau (1949) comme « les deux volets d’une autobiographie où l’auteur apparaît sous son nom » ; on sait bien que Curzio Malaparte avait évidemment puisé dans son vécu de correspondant de guerre sur le front, mais on sait également qu’il avait pris des libertés pour le transcender en littérature, sans quoi ces livres n’auraient pas conservé leur puissance d’évocation, et ils ne refléteraient pas, comme ils le font encore et de manière unique, la barbarie de ce temps.

Difficile de négliger la matrice chrétienne de cette manière de confessio qui ne dit pas son nom. Elle est le terreau y compris chez les plus détachés de la foi. De là à reconnaître saint Augustin comme le saint patron des autobiographes, il y a un pas que la critique littéraire contemporaine s’est longtemps refusé à franchir, alors que ses Confessions (397- 400) devrait être leur bréviaire laïc. Pas très moderne et pas assez chic, l’évêque d’Hippone en tout cas moins que les mémoires-confessions de Rousseau, modèle de la confidence pathétique jusqu’à l’impudique puisqu’il s’ouvre sur le deuil de la mère, dont l’autoportrait en majesté des Mémoires d’outre-tombe fit un contre-modèle. Récuser l’influence de saint Augustin au nom de Rousseau est d’autant plus absurde que celui-ci était un grand lecteur des textes sortis de Port-Royal. Etrange car les Mémoires du cardinal de Retz constituait une bonne passerelle entre les deux univers. Et la borne saint Augustin ne coïncide pas avec l’idée selon laquelle le XVIIIème fut le grand siècle autobiographique car il correspond à l’émancipation de l’individu avec ce qu’elle a entrainé dans l’ordre de la littérature de témoignage et de Mémoires historiques.

Autant d’auteurs, autant de formes, chacun adaptant à son tempérament et ses tropismes le canon établi malgré lui par Rousseau dans son incipit :

« Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme ce sera moi »

leiris hcb 71Elle peut se nourrir de l’examen de conscience et de l’aveu intime (Amiel) ; de l’autobiographie en archipel cherchant la vérité en imaginatif raconteur d’histoires (Jean le bleu et Noé de Giono) ; de l’invention d’un journal factice (Alias Caracalla de Daniel Cordier) ; autoportrait dans lequel l’essai se substitue au récit (Montaigne, greffier des sensations et sentiments intimes) ; de l’introspection de grand lecteur qui cherche à comprendre son imaginaire adolescent s’est constitué à partir des verbes « lire » et « écrire » (Les Mots de Sartre) ; du grand désordre thématique et chronologique organisé (Le Miroir des limbes de Malraux) ; de l’essai en contrebande destiné à se raconter dans l’espoir de couper l’herbe sous le pied aux historiens ces « vautours de mémoires » (Régis Debray avec Les Masques et Loués soient nos seigneurs) ; du refus de la progression narrative dans l’exposition de soi (Journal de Delacroix) ; de la déconstruction (Jacques Derrida, bien sûr) ; de la parodie d’autobiographie truquée (Louis-René des Forêts dans Le Bavard, 1946) et des éclats d’une existence (idem dans Ostinato, 1997) ; de la mise à distance de la narration par l’introduction d’un dialogue entre la narratrice et son double (Enfance, 1983, de Nathalie Sarraute)

Nulle main-à-plume n’est tenue de passer sa vie à se demander « Pourquoi suis-je moi ? » dans des dizaines de volumes tel Julien Green afin de se mettre à jour de soi-même. Ni de s’efforcer de repousser douloureusement les limites de l’écriture du moi à l’épreuve de la maladie tel Hervé Guibert. Tant d’écrivains ont leur part dans le récit de soi qu’un Flaubert paraît bien isolé si l’on se réfère à son injonction (« Ne pas s’écrire ») et à sa détestation de la mise en scène de soi. Et il s’y est tenu, sauf à lire son exceptionnelle correspondance comme son grande œuvre autobiographique. Aux antipodes de l’attitude d’un Gide écrivant son Journal à destination de la Pléiade et recopiant ses lettres dans la perspective de l’édition d’une Correspondance ; il n’en faut pas moins lui reconnaître un courage et un cran remarquables pour oser publier Corydon en 1924 et deux ans plus tard Si le grain ne meurt, y avouant sans détour et en y revendiquant sans la moindre hypocrisie ses mœurs pédérastes (non pas homosexuel, uraniste, salaïste, inverti et encore moins gay, mais bien pédéraste, selon son souhait) ; Gide a incontestablement ouvert un chemin dans cette voie-là même si il a été dépassé en audace en 1939 par le De l’abjection de Marcel Jouhandeau, remarquable écrivain de soi qui ne rencontra pourtant pas les faveurs du public malgré les quelque cent trente volumes à son actif.

On s’en doute, un recueil d’une telle richesse et d’une telle densité est plein de pépites et de surprises. Je n’aurais pas crû que le néologisme « diariste », dans ses rapports euphoniques avec le dérangement intestinal, eut remonté à 1952 à peine (je lui donnais volontiers donné un bon siècle de plus) ; par la même occasion que « cyberdiariste », qui date de la fin des années 1990, est concurrencé depuis 2003 par…. blogueur ! De même, j’ai longtemps crédité Michel Tournier de l’invention de « extime », et il ne démentait pas (son Journal extime, 2002) alors qu’elle est d’Albert Thibaudet en 1923.

Autre découverte, le titre originel de L’Ecriture ou la vie (1994) de Jorge Semprun : « l’Ecriture ou la mort », ce qui change beaucoup de choses. On y apprend à ne pas juger sur la réputation, ne serait-ce que parce que Victor Hugo réputé mégalomane n’a jamais versé dans l’autobiographie malgré ses carnets, ses notes et ce qui a pu transparaitre de lui dans sa défense des grandes causes. Autre détail, moins anodin : l’importance de la notation météorologique, qui fait office de datation climatique pour le mémorialiste : le temps qu’il fait n’est pas sans intérêt dès lors que ce qui est écrit s’articule sur le temps qui passe. Au passage, en rappelant les précédents de Guizot, Ariès, Le Roy Ladurie, son clou est rivé à Pierre Nora qui avait crû inventer quelque chose en lançant les Essais d’ego-histoire (1987) poussant les historiens à l’introspection comme pour justifier leur implication personnelle dans une recherche.

Tout au long de ses 457 entrées qui tournent autour de « l’écriture à la première personne du singulier non fictionnelle », ce dictionnaire a le bon goût de s’ouvrir à ce qui s’écrit dans le monde francophone. On relève ainsi une intéressante notule sur « Islam ». L’occasion de rappeler que l’exposition de la vie privée et la mise en lumière de soi y étant traditionnellement mal vues sinon prohibées, les écrivains qui y sacrifient opèrent ainsi une rupture parfois fracassante avec ce monde. En témoignent les éclats de Driss Chraïbi (Le Passé simple, 1954), de Kateb Yacine (Nedjma, 1956), de Malika Mokeddem (Mes hommes, 2005).

Que d’histoires, que de vies, que de traces que d’échos dans ce recueil de tant d’intimités ! Ce recueil est d’une richesse sans pareille ; il se lit en continu mais comme un récit éclaté, sacré paradoxe quand on sait que tout dictionnaire relève d’un genre qui suggère par définition la consultation plutôt que la lecture. Le Dictionnaire nous invite, avec bonheur et non sans malice, à revisiter l’œuvre de nombre d’écrivains au prisme de l’autobiographie, du « je » narré et du « je » narrant pour parler comme les théoriciens de la chose ; il n’en est dénué de jargon malgré le caractère universitaire de l’ensemble (ah, ces « positionnement énonciatif », « instance narratoriale », « processus de légitimation, « stratégie d’énonciation » sans oublier ce cher « dispositif » qui semblent toutefois en démanger quelques uns !). Pas sûr non plus qu’il soit indispensable de passer par l’analyse que Barthes en fit pour saisir l’originalité de la forme des Mémoires de guerre du général de Gaulle. Cela dit, n’allez pas croire que la postérité paie toujours sa dette à l’écriture de soi. A lire certains romans et même certains essais historiques, on se demande parfois si la vocation des mémorialistes n’est pas d’être pillé ou démarqué, ce qui revient au même.gide48

Chaque autobiographe est un cas. Nul mieux que le parti pris de Roger Martin du Gard (son Journal et sa correspondance ne furent publiés que longtemps après sa mort et son œuvre est fermée à toute clef autobiographique, notamment le cycle des Thibault) n’illustre l’impératif de discrétion, de décence, de pudeur et la détestation de tout exhibitionnisme, de l’indiscrétion. En 1995, devenu presque aveugle, un autre grand discret, Claude Mauriac, qui s’était lancé dans l’écriture de soi dès l’adolescence, cesse d’écrire son Journal, redevenu manuscrit et qui s’achève sur ce mot pathétique : « Illisible ». Il y aussi le cas Chateaubriand réduit à la pauvreté à partir de 1836, acculé à vendre vendre à l’avance les droits post-mortem de ses Mémoires d’outre-tombe, « formidable marqueterie littéraire, où les oeuvres antérieures trouvent à se réécrire” à une société commanditaire, ce qui revenait à « hypothéquer sa tombe ».

L’égotisme stendhalien, non comme accumulation excessive de moi et de je (syndrome de BHL) mais comme analyse de soi dénué d’affectation, de vanité, de lyrisme, de forfanterie (Chateaubriand n’en était pas dépourvu). Avec la Vie de Henry Brulard, écrite en 1835 quand M. le consul s’ennuyait à Civita-Vecchia mais publiée en 1890, Stendhal peut apparaître plus prudent :

« J’écris ceci, sans mentir j’espère, sans me faire illusion, avec plaisir comme une lettre à un ami ».

Un cas intéressant en ce que le narrateur-personnage ne s’appelle ni Beyle ni Stendhal. Ni confession intime, ni construction de soi en grand homme, c’est un livre plus proche du Tristram Shandy de Laurence Sterne, tout en errance, mouvement, digressions que le lecteur est invité à reconstituer en découvrant chaque fragment comme ceux d’un fresque éclatée. Le narrateur y fait le pari de gagner un jour le gros lot à la loterie de la vie en étant lu en 1935…

On croise aussi des autobiographes hantés par les ravages de la maladie d’Alzheimer, le spectre de la dissipation progressive de la mémoire, la méfiance que ses lacunes entraine chez celui qui se souvient, les accès qu’elle donne ou non, à une prise de l’identité personnelle. Une place originale est faite à la place occupée par l’éthique protestante non dans le capitalisme mais dans le Journal et l’autobiographie. Sartre, qui en était, avait relevé la dimension de l’examen de conscience et du livre de d’oraisons chez Gide, traits qui n’apparaissaient pas dans le Journal des Goncourt ou celui de Jules Renard :

« Le fond, c’est la lutte contre le péché. […] Il n’est pas question que le carnet soit le reflet d’une vie. C’est une sorte d’offertoire religieux et classique, un livre de comptes moraux, avec une page pour le crédit, une page pour le débit. »

On sort d’un livre avec l’ardent désir de (re)lire Enfance de Sarraute, ses délicats et minuscules mouvements intérieurs, avec d’autres yeux, et tant d’autres auteurs ici révélés à travers le prisme particulier du « souci de soi » (l’expression est de Michel Foucault) alors qu’ils ont été si souvent ailleurs commentés. Evidemment, l’autofiction à la génération prétendument spontanée, que son père putatif Serge Doubrovsky définissait comme « fiction d’événements et de faits strictement réels », est bien présente, on s’en doute –et on remarquera en passant que la plus belle autofiction parue à la fin de l’autre siècle ne s’annonçait pas comme telle, A défaut de génie de François Nourissier.

Mais sans en rajouter, en ramenant ce phénomène de mode à ce qu’il fut en réalité, cette bible des écritures de soi la met à la place assez mineure qu’elle n’aurait jamais dû quitter dans l’histoire de l’autobiographie. La faute à qui tout ça ? L’APA (Association pour le Patrimoine Autobiographique) le proclame dans le titre de sa revue quel les abonnés entre eux appellent « la FAR ». La quoi ? la Faute à Rousseau bien sûr ! Mais que l’on se rassurer surtout si l’on n’est pas écrivain ou auteur et que l’on a nulle intention de se raconter ou de s’introspecter : on gagne toujours à s’autoriser un peu d’amitié pour soi.

(« Roland Barthes » photo D.R. ; « Nathalie Sarraute, 1987 » photo de Marc Trivier ; « Michel Leiris, 1971 », photo de Henri Cartier-Bresson ; « André Gide, 1948 », photo D.R. )

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

1809

commentaires

1 809 Réponses pour Du souci de soi

Widergänger dit: à

Sarepta correspond, semble-t-il, à la ville de Tsarfat, c’est-à-dire Safed, en Galilée au nord d’Israël. Mais Tzarfat est un mot qui désigne aussi la France. On peut donc comprendre qu’au Moyen-Âge les rabbins se soient emparés de ce mot pour désigner les Juifs d’Espagne et du pourtour méditerranéen en opposition aux Juifs du nord, appelés ashkénazes.

De ce point de vue, la France est un peu entre les deux mondes juifs du sud et du nord. Je suis un représentant des deux. Mais je me sens plus ashkénaze que séfarade, c’est sûr.

rose dit: à

cela a pris

c’est la nuit de la lecture , en librairie et en bibliothèque.

rose dit: à

non ; faut que je me grouille. Un santon j’ai mis. Pas une fève.

rose dit: à

ce kanak a lu ce qui il avait dans ma tête. Laissez mon cul où il est JC et jazzi.

JAZZI dit: à

« ce soir je sors avec Popeye »

Et tu feras l’Olive !

Jean Langoncet dit: à

Et vous Mimosa

Widergänger dit: à

Les karaïtes désignent moins une ethnie, partie du peuple juif, qu’une branche du Judaïsme. Je crois qu’il ne faut pas tout confondre. Les romaniotes sont un mélange de juifs ashkénazes et séfarades.

Jean Langoncet dit: à

comme les oeufs mimosa sont un mélange de jaune d’oeuf, de crustacé et d’aïoli (selon les ressources locales)

Chantal dit: à

Ca n’est pas vrai, apprenez à lire correctement, j’ai autre chose à faire …

la vie dans les bois dit: à

Le Pape de la gastronomie est décédé.
http://www.leparisien.fr/societe/pourquoi-paul-bocuse-avait-un-coq-tatoue-sur-l-epaule-gauche-20-01-2018-7512771.php

Ce Tatoué du poulet de Bresse, le petit Jésus de Lyon super star , soupe au truffes, et mousse de truite, aura bien représenté la France.

Si « Passou » peut écrire le guide Gault et Millau des synagogues, voilà un Chef qui aura réconcilié  » la table dressée » et « la nappe » !
(*)

___________________

lecteur oisif, va donc jeter un oeil sur la page 133 du  » Retour ».

Jean Langoncet dit: à

@aura bien représenté la France.

La dite « nouvelle cuisine » aussi bien, avec des chefs merveilleux ; le Lièvre à la royale du sénateur Couteaux n’est pas tout

Jean Langoncet dit: à

proviendrait-il de Patagonie

Widergänger dit: à

Mais si c’est vrai. Il y avait des karaïtes en espagne notamment, qui ont m^me parfois émigré en Pologne. Lire à ce sujet le livre sur l’histoire des juifs de Polognes, Daniel Tollet, Histoire des Juifs en Pologne du xvie siècle à nos jours, PUF, 1992.

Je connais le sujet, arrêtez de vous râler.

Paul Edel dit: à

Je me demande ce soir, en regardant la tv si Paul Bocuse n’était pas le Jean d’ormesson de la cuisine.

Janssen J-J dit: à

Paul Bocuse a-t-il impacté ma vie en quoi que ce soit ? Non. En rien du tout. Il avait un an de moins que mon père (disparu en 2001), et le même âge que mon beau-père, toujours vivant, ça ne risquait pas. Donc mon autobiographie n’a rien à en dire, je ne me soucie pas de lui, et pourtant, dieu sait qu’à l’ENSP de St Cyr au mont d’or, ils nous en ont assez causé, avec fierté.

la vie dans les bois dit: à

Il est bien ce lien, merci Chantal.
Mais là il ne s’agit pas de « l’inquisition pour les nuls », mais de l’inquisition racontée aux gogos.

Widergänger dit: à

Paul Edel dit: 20 janvier 2018 à 20 h 15 min
Ou Jean d’Ormesson le Paul Bocuse de la littérature.

Jean Langoncet dit: à

Paul Edel dit: 20 janvier 2018 à 20 h 15 min
Je me demande ce soir, en regardant la tv si Paul Bocuse n’était pas le Jean d’ormesson de la cuisine.

Vous prétendez faire de l’humour noir ou changer de spécialité ?

Widergänger dit: à

Pas fin, le Langoncet ! Une sale bestiole.

la vie dans les bois dit: à

Paul Edel, son resto, c’est la tambouille littéraire rancie et triste.

Jean Langoncet dit: à

@Une sale bestiole.

Et planquée dans Voyager2

Paul Edel dit: à

Visiblement l’humour est interdit sur ce blog.

la vie dans les bois dit: à

bof, comparer Bocuse et Jean d’O, et dire que c’est de l’humour, faut être à fond de cale, plus rien, nada, sur le piano.

Jean Langoncet dit: à

@, plus rien, nada, sur le piano.

Il faudrait regarder chez les étoilés japonais ; dogme absolu de la matière première intacte livrée à la lame

Paul Edel dit: à

LVDLB Vous n’avez qu’une arme, le balai pour me chasser de ce blog , mais vous raclez le ruisseau pour rien ma pauvre!Je continuerai à écrire ici..je vous trouve affreusement triste,plate,pathétique, baignant dans votre amertume.

Jean Langoncet dit: à

Voir à cet égard le nombre de macarons attribués aux chefs du soleil levant dans le guide rouge

la vie dans les bois dit: à

Paul Edel, je vous trouve, dans l’ordre: vieux, con , et prétentieux. Et je ne vous chasse pas.

bérénice dit: à

, va donc jeter un oeil sur la page 133 du » Retour ».

j’ai pas le bouquin.

P. comme Paris dit: à

Rose,

« Châteaux d’Espagne »*
pour l’imaginaire juif WGG.

*Allusion à Nicolas Vassiliévitch Gogol.

la vie dans les bois dit: à

Passou longuement interviewé chez lui, au coin du feu, sur son livre, avec des documents à l’appui…

nous zaussi.

‘The town was originally named Castrillo Motajudíos (« Jew hill camp ») in 1035 when Jews fleeing from a nearby pogrom settled there; it was changed to Castrillo Matajudíos (« Jew-killer camp ») in 1627 during a period of religious persecution of non-Christians in Spain (the Jews had been expelled from Spain in 1492 during the Spanish Inquisition).[3] In June 2015 the name was changed back to Castrillo Mota de Judíos following a campaign led by mayor Lorenzo Rodríguez leading to a vote among the villagers in May 2014″

65 habitants en 2011, mais une popularité énorme 😉

http://www.filmdeculte.com/cinema/film/Saint-JacquesLa-Mecque-1305.html

quelqu'un dit: à

Jean Langoncet dit: 20 janvier 2018 à 20 h 53 min
Voir à cet égard le nombre de macarons attribués aux chefs du soleil levant dans le guide rouge

Langoncet, savez-vous pourquoi il y a autant de trois étoiles au Japon ? (Et l’explication vaut pour d’autres coins du monde).
Le Guide Michelin ne se vendait pas du tout au Japon. Alors on a distribué des trois étoiles. Et depuis c’est un best seller.
De même pour New York, Londres et d’autres grandes villes. C’est une question éditoriale, non gastronomique. Le Guide M. est d’abord une publication, qu’il faut vendre et qui n’intéressait personne en dehors de la France (et peut-être la Belgique et la Suisse). Aujourd’hui ce livre est un succès de librairie dans le monde entier.
La fin justifie les moyens.

Ed dit: à

12:45
Tout d’abord, merci.

Concernant cette Peggy Sastre, je ne suis pas allée vérifier si elle prenait effectivement le métro tout les jour ou un frotteur s’était attaqué à elle ou non. Je ne pense pas, car elle n’aurait pas signé cette tribune immonde. C’est humiliant en soi, et non « ça ne dépend pas des femmes ». Et je pense, en toute honnêteté intellectuelle et empathique, que pour écrire des inepties pareilles sur les frotteurs, il faut ne jamais l’avoir vécu. Une agression sexuelle n’est jamais un non-événement.

Quant à la question sur ma personne, vous comprendrez que je n’ai aucune envie de répondre et me range du côté de JJJ.

DHH dit: à

il y a quelques instants Pierre Assouline présentait son livre sur i24 news
replay possible sans doute

la vie dans les bois dit: à

le GM
« Aujourd’hui ce livre est un succès de librairie dans le monde entier. »

Mondentier, voulez-vous dire.

Encore la FAH !
( acronyme, la faute à Houellebecq)

la vie dans les bois dit: à

il y a quelques instants Pierre Assouline présentait son livre sur i24 news
replay possible sans doute

heu, c’est une blague ?

Jean Langoncet dit: à

@quelqu’un dit: 20 janvier 2018 à 21 h 34 min

Eh bien cela ne risque pas d’arriver aux oeuvres de Céline. Même en français, les français, de la petite racaille au mandarin confirmé, sont incapables de le lire sans se trouver d’un coup étrangers à eux-mêmes. Alors en japonais, vous imaginez … Ah les cons

DHH dit: à

@Jazzi 18 h 52les différences dont vous parlez entre Sefarad et ashkenaz relevent evidemment du cliché et vous en convenez
Mais il y en a une averéee,celle-là indiscutable dont vous ne parlez pas :la cuisine.
Elle est pauvre terne lourde ignorante des légumes chez les Ashkenaz, tandis qu’elle est riche colorée, diverse, inventive chez les Sefarad

la vie dans les bois dit: à

@Mais il y en a une averéee,celle-là indiscutable dont vous ne parlez pas :la cuisine.

mais  » Passou » en cause très bien.
Pas tout compris, mais c’est essentiel le différence entre « table dressée » et  » la nappe »…

Ed dit: à

Qu’est-ce qu’elle raconte la kaira ? Elle doit être la seule à comprendre ses délires, bourrés de fautes qui-plus-est. Pas facile de grandir dans le 9-3.

la vie dans les bois dit: à

Cette différence entre  » la table dressée » et  » la nappe », ie, entre Séfarades et Ashkenazes est pourtant simple à comprendre.
Le schisme s’est produit au XVIème siècle; y’en a qui avit le droit de manger de tout- sauf du jamon, attention !- et les autres qui faisaient les gavés, avec des manières.

Ed dit: à

Leçon de vie

https://www.youtube.com/watch?v=XdaigSpxxFY

Je retiendrai « Si un homme, au bout de quelque temps de vie commune, vous dit qu’il vous aime comme sa mère et qu’il va voir ailleurs, faut faire comme lui ».

Non pas que j’apprenne quoi que ce soit malgré mon jeune âge, mais quand je vois ces jeunes femmes qui font des crises de jalousie au lieu de prendre du bon temps, je me dis que la servitude volontaire a encore de beaux jours devant elle.

la vie dans les bois dit: à

bref, y’en a qui avaient le droit de ripailler, et les autres qui faisaient la fine bouche.

Widergänger dit: à

Il raconte dans son entretien le contraire de ce que dit son livre concernant son accueil en Espagne ou par des Espagnols. Son livre montre qu’il est rejeté, dans son entretien il prétend être bien accueilli. C’est n’importe quoi.

Dans son entretien, Abeccassis s’étonne, à juste titre, de la comparaison entre l’Inquisition et la Shoah ! Qui ne s’en étonnerait pas.

Il prétend qu’il n’y a pas d’hostilité en Espagne contre les Juifs. Dans un sondage il y a quelques années, qui a fait hurler mes collègues non juifs, une majorité des étudiants espagnols disait ne pas vouloir s’asseoir à côté d’un Juif !

Il prétend que des propos orduriers contre les Juifs n’ont rien à voir avec l’antisémitisme en Espagne. Il ne sait pas ce qu’est l’antisémitisme des braves gens ! Moi, dans ma famille, on tenait de tels propos ou similaires contre les Juifs ! Mon oncle, ma tante , ma mère même, ma grand-mère. Certes ce n’était pas des antisémites à la Eichmann mais le terrain est tout disposé à l’antisémitisme des puissants pour le faire accepter aux braves gens. C’est ce qu’il se refuse à comprendre tellement il est bête ! Ce n’est pas seulement de la naïveté, c’est de la bêtise.

Jean Langoncet dit: à

Auster se prononce pour : L’écrivain américain juge que l’on doit tout comprendre sur ce « grand écrivain », y compris « ses erreurs de jugement », « même si c’est dégoûtant ».

DHH dit: à

@lvdb 21h 49
effectivement ,j’avais zappé le post de Jazzi qui donnait l’information
il ne m’en veut pas j’espere

Jean Langoncet dit: à

Quand Le petit rapporteur de Montcuq aura tout compris à ce qu’est un écrivain, grand ou petit, qu’il écrive une lettre au père noël

Widergänger dit: à

Il ne sait pas non plus la portée que peuvent avoir de tels propos antisémites dans les familles ! Assouline tient des propos complètement irresponsables.

Le père de ma cousine avait de tels parents antisémites. Et en 1940, il en est devenu fou, interné pour le reste de sa vie à Sainte-Anne. Inutile de préciser combien ma cousine en a souffert au point d’avoir longtemps dû suivre une psychothérapie.

C’est vraiment n’importe quoi, ce type !

Widergänger dit: à

Dire que Abecassis ose comparer son bouquin à Lazarillo de Tormès… Elle manque pas d’air !

Quelle époque d’imbéciles ! De dégénérescente totale des repères de la culture. La culture est vraiment en ruines.

la vie dans les bois dit: à

ducon, 22h02, tu as eu tort de faire le mort ( ce qu’on dit de qq’un qui passe son tour au tarot, lors de l’appel au roi, ça me fait rire)
car ce livre de  » Passou » est très innovant. A plus d’un titre.

vedo dit: à

Si je peux rajouter une bribe au sujet précédent (Schubert) sur la musique et l’exercice d’écrire sur « tocar el piano »(en espagnol, tellement mieux), un exercice difficile, comme celui d’écrire sur les maths par exemple, il y a quelques bonnes pages–qui sonnent justes– dans « Die Erfindung des Lebens » de Ortheil, un auteur dont j’apprécie beaucoup les premiers livres (ceux ou celles qui apprécie le Petit Prince aimeront beaucoup « Die Moselreise », etc…).

la vie dans les bois dit: à

le boursouflé est un imposteur, mauvais prof, alcoolique, et j’en passe. Un danger pour ses élèves.

Widergänger dit: à

Une époque d’imbéciles qui se paient de mots. Une époque à l’agonie.

la vie dans les bois dit: à

sorry, la viande saoule de 22h36, je passe mon tour.
J’espère de tout coeur , et très simplement, que ce malade sera viré de l’ EN sans attendre.

Widergänger dit: à

Et la bêtise d’Assouline est bien plus dangereuse que la bêtise de mes proches.

Chaloux dit: à

Ed,le Berry n’est pas ennuyeux du tout.

Widergänger dit: à

Tu te paie de mots, la grosse, t’es comme Assouline !

Ed dit: à

Chaloux,

Je sais, mais je n’ai pas de voiture et ne peux donc me permettre de trop m’enfoncer dans les régions.

Widergänger dit: à

Voilà ce qu’est la culture des masse media :

Alors Garcia Marques a été fortement influencé par Virginia Woolf…
Le « roman »-conférence (nouveau genre littéraire sans doute…) roborative sur les Séfarades est l’équivalent de Lazarillo de Tormès…

La culture n’est plus en crise, mes pauvres chéris, elle est morte !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…commerces,…

…deux poids, deux mesures,…

…tout, ces prix affichés,…en grandes surfaces,…et les caisses enregistreuses, qui en augmentent, le prix de vente, d’un thiers environs, sur certains articles, !…

…ne me dites pas, que les diverses directions, ne sont pas, au courant,…

…et, que se n’est,…que de quelques  » deux poids-deux mesures « ,…de quelques camoristes, à augmenté, la facture des clients, entre le prix affiché, et le prix augmenté de près d’un tiers, sur la facture de caisse,…

…des caisses enregistreuses  » truquées « , aux pieds levers, ou à d’autres  » parasites « , de bon aloi,…

…ou, encore, la part d’employés, avant, et plus près d’actionnaires, sur le vif, avant les comptes de bénéfices,…

…les liaisons, interactifs sur la toile,…
…ou des employés, en membres potentiels actifs, pour  » choisir « , ses clients,…

…revoir, tout ses employés et ses caisses enregistreuses, à deux poids & deux mesures,…

…à moins, de mettre des haut-talons, et le rouge au lèvres,…avec clin d’œil,…et N° tél.,…

…Ah, c’est moins cher,…

…ou va la différence, entre les deux  » mouvances  » de prix,…

…en, tout cas, mieux, automatiser, le système, sans employés de caisse,…
…encore, des économies pour les réseaux d’investisseurs,…
…envoyez et balance,…toutes ces articulations,…etc,…

Ed dit: à

22:47
Le corps humain est composé à 60% d’eau, pas la peine d’en rajouter !

Widergänger dit: à

Je sens que je vais être obligé de relire Les aventures de Simplicissimus, de Grimmelshausen pour achever mon chef-d’œuvre en péril…

Widergänger dit: à

Il va désormais nous falloir « ramasser le bois mort du monde » comme dit si joliment Pascal Quignard dans sa préface au roman de Grimmelshausen.

P. comme Paris dit: à

« Il va désormais nous falloir « ramasser le bois mort du monde »  »
pour faire fonctionner la boite à gifle.

bérénice dit: à

22h24 WGG vous faites du San Antonio, je ris!

Delaporte dit: à

« Je me demande ce soir, en regardant la tv si Paul Bocuse n’était pas le Jean d’ormesson de la cuisine. »

Cette remarque humoristique n’est pas seulement pleine d’insolence : elle dit vrai. C’est exactement l’impression que je formulais cet après-midi, avant de partir. Bocuse était sans doute un bon cuisinier, hélas sa réputation fut considérablement surfaite. Il a évolué vers la gloire (médiatique), donnant le change à ceux qui le croyaient le plus grand cuisinier du monde (les téléspectateurs qui n’avaient pas les moyens de venir chez lui, mais qui pouvaient tout juste s’offrir un poste de TV). Ainsi va la vie en ces temps médiatiques, pendant que wgg continue sur ce blog dans son immonde folie.

Jean Langoncet dit: à

Alain Chapel se sera souvenu des ris de veaux de bérénice

Jean Langoncet dit: à

Allons bon … Comme c’est pénible ces pensées en recoins
L’éthique du souci de soi comme pratique de la liberté
Michel Foucault
Dits Ecrits tome IV texte n°356

Jean Langoncet dit: à

@Ed dit: 20 janvier 2018 à 22 h 51 min
22:47
Le corps humain est composé à 60% d’eau, pas la peine d’en rajouter !

Ainsi vous naviguez, nagez, sur la mer morte

Jean Langoncet dit: à

Et vous, à l’oral, vous mettez combien sur vingt ?

Jean Langoncet dit: à

la pièce maîtresse de votre dispositif – non mais sans blague, tu vas pas me dire qu’ils cherchent pas le bâton pour se faire battre … Un peu qu’on va en créer des intersections

Le droit à la philosophie: les traces du Collège international de Philosophie

https://www.youtube.com/watch?v=Ps4VhUAhxSc

Jean Langoncet dit: à

atention > attention (au web planétaire de la pensée]

vego dit: à

J’apprécie aussi G. Steiner mais je m’en méfie beaucoup. Depuis que j’ai lu ce récit, par lui-même, où il raconte comment Oppenheimer, convaincu par son discours qu’il était un mathématicien, l’avait invité pour résider quelque temps à Advanced Studies, et un jour se rend compte tout à coup de sa méprise (cela devait arriver, Oppenheimer…), et lui dit (de mémoire): mais vous n’êtes pas du tout un mathématicien, vous savez seulement parler comme un mathématicien. Bien sûr, Steiner était fier de son histoire. En math ou en physique, aussi en musique, il y a des « acid tests ». Dans d’autres disciplines, cela peut être moins rigoureux.

Delaporte dit: à

Cela, par exemple, fut un énorme coup médiatique dans le succès de Bocuse, avec cette remise de la Légion d’honneur, et surtout cette soupe à la truffe intitulée « soupe VGE » ; qui ira dire soutenir que Bocuse était un moine de la cuisine ? Pas du tout :

« Le 25 février 1975, Paul Bocuse recevait la Légion d’honneur des mains de Valéry Giscard d’Estaing. Pour le repas de l’événement, il avait lui-même créé des plats, dont sa devenue célèbre soupe de truffes surmontée d »une pâte feuilletée. » Figaro

Delaporte dit: à

Le Point note que la starification des chefs est née avec Bocuse, et ajoute pour illustrer cette nouvelle mode des années 70, qui furent également les « années stupre » :

« La soupe VGE (une soupe aux truffes créée pour le président Valéry Giscard d’Estaing, ndlr), c’est devenu un plat médiatique, emblématique. Cela montre comment un chef crée une recette qui devient un objet de communication. »

Delaporte dit: à

Bref, ce qui importait, ce n’était pas ce que vous aviez dans votre assiette, mais ce qui était diffusé dans votre poste de TV, voire l’essence que vous mettiez dans votre auto (Jacques Borel).

Delaporte dit: à

Bocuse était un « consommateur » en chef. La preuve, dans sa vie privée, il a compté jusqu’à trois femmes légitimes. L’important étant de toujours faire du chiffre.

Jean Langoncet dit: à

@L’important étant de toujours faire du chiffre.

Vous êtes à cet égard comblant

Delaporte dit: à

Avant d’être un cuisinier, Bocuse fut un business-man, rapporte encore Le Point :

« Il a compris tous les codes autour du commerce de la gastronomie et est le premier à avoir fait de son nom une immense marque, connue dans le monde entier », note M. de Chérisey.

Delaporte dit: à

Les mets cuisinés étaient secondaires. Ce qui passait en premier plan, c’était leur grandeur mythique, qui aussi bien pouvait reposer sur du néant. Si c’était seulement buvable, tant mieux pour le client. Sinon, tant pis.

Delaporte dit: à

Marion Cotillard, qui est une actrice vraiment talentueuse, la meilleure à mon avis, et qui sait toujours trouver les mots justes quand les journalistes lui posent des questions tordues, s’est désolidarisée de la Pétition signée par Deneuve :

Marion Cotillard est également revenue sur la tribune signée par un collectif de cent femmes, dont Catherine Deneuve, dénonçant un sursaut de puritanisme après l’affaire Weinstein. « Je ne me reconnais pas du tout dedans », assure l’actrice. « Je pense que la révolution qui est en train de se faire est nécessaire », ajoute-t-elle. (L’Express)

Jean Langoncet dit: à

Cette histoire est ridicule.
Si Gallimard, ou tout autre éditeur, a un peu de conscience des choses bien faites, il publiera les oeuvres complètes de Céline comme doivent l’être celles d’un grand écrivain.
Si les opposants au projet initial ont un peu de dignité et savent dépasser leur pré carré franco-français et l’intérêt de leurs clients, ils s’écraseront

Jean Langoncet dit: à

Abandonner Céline à l’extrême droite, quelle connerie !

Delaporte dit: à

« Je pense que la révolution qui est en train de se faire est nécessaire. » Marion Cotillard

Elle a raison de parler de « révolution ». C’est un grand moment de révélation commune que nous vivons ces temps-ci. Et qui marquera l’époque.

Ed dit: à

« qui sait toujours trouver les mots justes quand les journalistes lui posent des questions tordues »

Depuis ses déclarations sur le 11 septembre qui ont failli lui coûter sa carrière, on ne l’y reprendra plus. Elle pèse ses mots ! Sinon oui, immense actrice. Je l’avais surtout appréciée dans « Deux jours, Une nuit ».

Delaporte dit: à

Marion Cotillard hésiterait à retravailler avec Woody Allen, si jamais il le lui proposait :

«Si aujourd’hui il me proposait à nouveau [un film] – je ne pense pas que cela arrivera parce que l’expérience que nous avons eue tous les deux était très étrange. J’admire une partie de son travail mais nous n’avons noué aucune relation pendant le tournage. Mais si aujourd’hui il me proposait, je me poserais plus de questions, je creuserais plus.»

Delaporte dit: à

Cela lui laissera le temps de travailler avec d’autres metteurs en scène bien plus talentueux, comme Terrence Malick par exemple.

Ed dit: à

« C’est un grand moment de révélation commune que nous vivons ces temps-ci. Et qui marquera l’époque »

Peut-être suis-je trop pessimiste, mais je pense que tout cirque a été gonflé par les médias (même si les problèmes sont bien réels) et n’aura pas de conséquences pérennes dans la vie des femmes du peuple.

Delaporte dit: à

« Peut-être suis-je trop pessimiste, mais je pense que tout cirque a été gonflé par les médias (même si les problèmes sont bien réels) et n’aura pas de conséquences pérennes dans la vie des femmes du peuple. »

C’est dommage et défaitiste de penser cela, alors que pour une fois les médias ont fait progresser les choses dans un sens positif. Il faut que les femmes s’accrochent à cet embryon de « révolution », comme dit Marion Cotillard. Cela aura des répercussions partout, dans tous les milieux. Le nom de Weinstein (et de Polanski) restera attaché à une des évolutions les plus décisives de l’humanité, celle des rapports sociaux et privés entre hommes et femmes. 50 % de l’humanité face aux 50 % restants, et voulant se libérer. Ce n’est pas un vain mot.

Delaporte dit: à

Devenir « Femme libérée » :

Elle est abonnée à Marie-Claire
Dans l’Nouvel Ob’s elle ne lit que Bretecher
Le Monde y’a longtemps qu’elle fait plus semblant
Elle achète Match en cachette c’est bien plus marrant
Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Etre une femme libérée tu sais c’est pas si facile
Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Etre une femme libérée tu sais c’est pas si facile
Au fond de son lit un macho s’endort
Qui ne l’aimera pas plus loin que l’aurore
Mais elle s’en fout elle s’éclate quand même
Et lui ronronne des tonnes de « Je t’aime »
Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Etre une femme libérée tu sais c’est pas si facile
Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Etre une femme libérée tu sais c’est pas si facile
Sa première ride lui fait du souci
Le reflet du miroir pèse sur sa vie
Elle rentre son ventre à chaque fois qu’elle sort
Même dans « Elle » ils disent qu’il faut faire un effort
Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Etre une femme libérée tu sais c’est pas si facile
Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Etre une femme libérée tu sais c’est pas si facile
Elle fume beaucoup elle a des avis sur tout
Elle aime raconter qu’elle sait changer une roue
Elle avoue son âge celui de ses enfants
Et goûte même un p’tit joint de temps en temps
Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Etre une femme libérée tu sais c’est pas si facile
Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Etre une femme libérée tu sais c’est pas si facile

Ed dit: à

Je ne demande qu’une chose : que l’avenir me fasse mentir.

« Il faut que les femmes s’accrochent à cet embryon de « révolution » »
Oui, il faut que ça vienne du bas, de la masse maintenant. Ça a éclaté depuis le haut (Hollywood), alors que ça dure grâce au bas !

Ed dit: à

Cookie Dingler est coquinou : cette chanson ricane des femmes soi-disant libérées qui en réalité sont ultra-soumises. Et tout le monde la chante en pensant que c’est un hymne féministe…Les bananes !

Ed dit: à

3:33 J’ai découvert ce groupe par hasard sur OuiFM et j’adore. Celle que vous avez publiée et très neworderesque (normal hein). Quel kiffe !

Bloom dit: à

Lire notamment, Bloom, un super bouquin que je te recommande :
— Anne Cheng, Histoire de la pensée chinoise, Seuil.

Un must, pour nous Français, qui avons une fière école de sinologie. Anne Cheng sera parmi nous la semaine prochaine, invitée du Festival de littérature de Jaipur, au Rajasthan. Ses cours au Collège de France sont « lumineux », voire « numineux ».
https://jaipurliteraturefestival.org/

JC..... dit: à

« Laissez mon cul où il est JC et jazzi. » (rose, 19h23)

Pas question ! Il suscite notre intérêt bien compris et nous pose une masse de problèmes à résoudre …

JiBé, pour l’exploiter convenablement
Le Kanak, pour le savourer en dévoration
Moi, pour l’admirer architecturalement …

JC..... dit: à

Camarade ED, merci pour ton lien Bukowski qui confirme ce que je pense depuis toujours au sujet de la poésie pour les nuls : une maladie grave !

JC..... dit: à

Un bond en arrière dans les commentaires me fait tâter du doigt la nécessité absolue d’ignorer superbement les délices pervers, inutiles, stupides, des affrontements sunnite/chiite, ashkénaze/sépharade, protestant/catholique.

Foutaises dogmatiques dignes de temps révolus ! Libération religieuse, ici et maintenant…

Ed dit: à

@JC

Je faisais surtout référence à l’un de vos commentaires où vous affirmiez votre souhait de jouer un rôle de vieux dégueulasse dans la pièce de Chantal.

Quant à moi, je n’ai jamais lu Bokowski.

JC..... dit: à

Adepte du principe d’évolution, le look de vieux dégueulasse type Bukowski est mort et enterré avec les Kerouac et rebelles de l’époque, qui nous font marrer en 2018.

Nous devons renouveler le concept.

Le vieux dégueulasse d’aujourd’hui est jeune, présentable, pourri dedans mais photogénique. Macronien, quoi !

Ed dit: à

Vous confondez jeune tête à claques et vieux dégueulasse. Pour moi, le vieux dégueulasse d’aujourd’hui ce serait un quinca cra-cra qui aime les jeunes : Dujardin, Gilles Lellouche, Vincent Cassel quoi.

JC..... dit: à

Têtu comme un imbécile, je n’en démordrai pas ! Le vieux dégueulasse d’aujourd’hui est un jeune, macronien, pourri dedans, mignon dehors ! …

Ed dit: à

Têtu comme un imbécile

L’entêtement est un synonyme de bêtise, mais comme vous avez l’honnêteté de le reconnaître…

rose dit: à

donnant le change à ceux qui le croyaient le plus grand cuisinier du monde (les téléspectateurs qui n’avaient pas les moyens de venir chez lui, mais qui pouvaient tout juste s’offrir un poste de TV)

Delaporte
ou bien acheter un de ses livres de cuisine. Je m’en sers encore. Je le crois plus talentueux que d’Ormessom même si autant cabotin.

rose dit: à

le taux de salinité fait que l’on flotte sur la mer morte. Des éléments chimiques autres très positifs pour le corps font que l’ on peut y faire une cure.

rose dit: à

Delaporte
je ne sais pas quant au talent de Marion Cotillard mais en ce qui concerne la révolution, je l’espère aussi de tous mes voeux.

rose dit: à

Difficile, dois prendre mo courage à deux mains et quatre pieds :
soleil vert lorsque vous aviez écrit vous border pour la sieste j’avais répondu je consens.
J’ai réalisé ensuite que je vous avais pris pour chaloux.
dslée
j’espère que vous ne m’en voudrez pas

dormir c reconstituer ses forces, je veille sur vous mes petits chéris

rose dit: à

consentir c’est d’une grande complexité.
Surtout en ce qui concerne la temporalité.
Ou bien sont- ce marquages éducatifs cette notion de la durée féminine et de l’immédiateté masculine.

Chaque chose est bcp plus nuancée voire alambiquée. Reste le respect de l’autre absolu.

Chaloux merci pour hier la pensée particulière que vous m’avez dédiée.
m’a accompagnée toute la journée

rose dit: à

ai amené hier soir trois textes. Fortune carrée de Joseph Kessel. Lettre à un otage de Saint Exupéry et Lq.vie tranquille de Marguerite Duras.
avais sélectionné un passage sur le remords.
Tard dans la soirée ai ouvert ce dernier livre et ai lu un petit paragraphe sur le dîner est fini on est bien. je vous le donnerai lorsque je serai devant mon ordi.
et puis, merci à lvdlb, auparavant ai présenté la cuisine vengeresse avec les 12 minis galettes des rois. Ils ont apprécié le symbole.

C’est dingue de s’imaginer que l’on travaille pour la France alors qu’il développe son ego déjà hypertrophié.

rose dit: à

La différence d’âge ne me choque pas. Pas de frontières pour l’amour.
Par contre, l’éthique n’est pas respectée. Un professeur n’a pas à coucher avec ses élèves parce qu’il a une autorité morale sur eux. Son rôle pédagogique est de les conduire sans fouet ni baguette vers être libres et égaux en droit et travailler à l’intérêt commun pour le bien de tous.

rose dit: à

Ce n’est pas ce qui est en cours. Ce qui se passe c’est un syndrome de sur-puissance. Muriel Pénicaud première milliardaire du gouvernement économise une somme monstrueuse avec les nouvelles lois sur l’ISF.
le petit macronien renforce ce qui était déjà acquis on ne prête qu’aux riches.

rose dit: à

je te donne mon accord pour la moitié de mon foie ma foi pourtant je suis une trouillarde je serrerai les dents et prierai marie à toute berzingue.

renato dit: à

Naturellement, bérénice, il y a plusieurs scènes (plusieurs cultures : haute, populaire, moyenne, de masse), et elles sont toutes autonettoyantes.

rose dit: à

ds la soirée une petite négresse aux enfants café au lait nous a lu, revendicative, un texte de l’abbé Grégoire sur la traite des noirs et l’esclavage et les nègres et la bonte de l’Europe.

Elle a jeté un blanc.

Coupé l’appétit.
À la fin du repas où une l’a remerciée, la renforçant dans la haine de l’Europe qui l’a accueillie, je lui ai raconté les six migrants érythréens auprès desquels je suis intervenue le matin vers 11 heures, à Intermarché.
Après, je lui ai raconté qu’avec mes lycéens de l’École Internationale nous avions joué le planteur du Surinam avec le chapeau de paille les chaînes et les esclaves. Et la pointe d’humour ??? était que les filles volontiers choisissaient d’être esclaves. . Le bonheur que nous avons vécu, le texte en mains…

Je ne sais pas si elle va réfléchir ou pas cette fille à cracher dans la soupe sempiternellement.

renato dit: à

Merci Lavande.

Ce qui est déplorable dans mon cas c’est que je connais les règles ; mais s’il s’agit d’un premier jet, je les oublie.

rose dit: à

et la honte de l’Europe

lapsus calami. je pensais de mon côté durant sa lecture à la bonté d’icelle.

P. comme Paris dit: à

« Quant à moi, je n’ai jamais lu Bokowski. »

Une lacune, Ed.

Ed dit: à

@ 8:21

Je note. Mais doucement dans les recommandations, je dois déjà découvrir Colette et l’écriture me prend du temps.

renato dit: à

Puis il y a un autre aspect de la question. À un moment, quelqu’un d’ici a écrit : « Stendhal ne corrige pas les erreurs et les contradictions ; il fait large usage de mots anglais et italiens qu’il ne traduit pas », et il parlait, ce quelqu’un, d’un « sabir franglais et crypté ». Sans fignoler, le temps étant ce qu’il est : « 1764, Alessandro Verri publie dans la revue Il Caffè un manifeste contre les pédants et le purisme stupide afin de donner à la littérature une place à côté du Commerce, de l’Histoire, de l’Industrie, etc. ; de la sortir des angoisses lexicales et des obsessions stylistiques, en assemblant voix argotiques et citations en langue littéraire, en italianisant les mots français, allemands, anglais, arabes, etc., et en les employant, si besoin, sans traduction, en utilisant les jargons administratifs, universitaires, macaroniques, juridiques, hydrauliques, politiques, etc., il est même conseillé de ne pas corriger les erreurs, orthographe, etc. » (A. Arbasino, Genius Loci). Ce manifeste officialise un courant de pensée endogène en ambiant lombard, et produit un mouvement culturel et civil, ainsi qu’une approche du réel encore vivace aujourd’hui — selon ma prof de Lettres, il aspire à un humanisme capable de restituer la liberté d’auto-projeter et le sens d’une expérience nouvelle —. Enfin, se pencher un minimum sur l’histoire de l’Europe, porter un regard sur une plus large tranche de ce qui est réellement advenu et réellement advient ne peut que faire du bien… même à un universitaire distingué, car il pourrait finalement parler en toute connaissance de cause… Finalement Lavande est de celles qui ne s’arrêtent pas à la surface, ce qui ne peut que réconforter.

rose dit: à

ce qui est très drôle, ils avaient dix sept ans, certains n’étaient pas sérieux d’autres l’ont été incessamment, alors elle leur demande d’être graves et de jouer leur rôlr avec gravité, les rires sont pour avant parce qu’ensuite ils auront été tellement sérieux d’avoir compris le texte dams leur corps en représentant ce qui est écrit, donc la répartition des rôles est le pkus surprenant.
Lui très mince, au visage comme taillé à la serpe (l’an d’après elle apprendra qu’il était en couple avec la fille aut0ritaire et braillarde) affirme sûr de lui et dominateur « moi je fais le planteur.
Il se saisit du coussin carré, le fourre sous son tee shirt, il doit être bedonnant et gras, plante le chapeau de paille sur sa tête met le cigare faux dans sa bouche s’avachit dans le fauteuil, attend.
Il est dans son rôle le.jouera à la perfection : esclavagiste.
Les autres ce sera plus lent.
N’empêche que, les esclaves ils choisiront de l’être.
Elle émet une proposition. Elle prépare tout comme cela. Elle les laisse entièrement décider de la répartition des rôles.

Avant ou après, un jour, quand elle aura appris qu’une de l’AFPA prendra sa place alors qu’elle était embauchée jusqu’à la retraite sans vendre son Q. elle leur apprendra à écrire une diatribe virulente.

Mais madame, qu’est ce qu’une diatribe.
Madame que signifie virulente.
Elle donne le cadre. Elle les laisse libres.
Elle ne couchera pas avec un qui est.so type d’homme et qui se revendique Diogène.
C’est le sens de l’honneur.
Elle n’est pas là pour déclencher le sentiment amoureux mais pour répondre à leurs qiestions posées.
Faudrait que j’arrête de pleurer.
Tiens je vais eplucher un kilo d’oignons comme ça y aura de.quoi.

rose dit: à

Paul.

Et puis Virginie.

rose dit: à

christiane
j’ai bien lu le message que vous m’avez adressé.

Pas de séduction de mon côté. J’aime la précision des descriptions.
Hier soir il y avait christian bobin la claverie uniquement des contemporains. Un cantonnier qui vante l’art du balayage. Un poète qui publie ds des editions confidentielles d’Apt.
J’étais la seule avec Marguerite.
Quoique non tournée vers le passé -révolu définitivement et je te pardonne sans arriérés- j’aime lire les classiques.
Et lis moins de contemporains parce que j’ai beaucoup à rattraper.
C’est l’urgence du temps.
Suis déjà très en retard sur les classiques.
Bien cordialement chère christiane

la vie dans les bois dit: à

Marion Cotillard fait honneur aux femmes, par sa déclaration, à propos de cette révolution des rapports entre hommes et femmes.
Bien sûr que sa sortie sur le nine eleven aurait pu lui couter sa carrière, mais elle a atteint une sagesse et une profondeur qui rendent peu probable, maintenant, une adhésion aux théories du complot qui pullulent de nos jours et de plus belle, sur le web des réseaux sociaux.
Et puis Marion Cotillard parle si bien d’Amour, comme elle a su le faire en lisant ce texte de Saint Paul, en choeur, pour Johnny Hallyday.

_______________________________________

Well, « lecteur oisif », arrive mon petit moment:  » balance ton pata negra ».
Car je suis étonnée, vraiment, qu’aucune femme n’ait réagi à cette conception archaïque, machiste, illustrant un rapport de domination sexuelle, en le  » sacralisant », tel que j’ai eu à le lire récemment. Révoltée.
Et dont les femmes ne veulent plus, comme elles le manifestent, nombreuses, à la suite des scandales Weinstein/Polanski, par exemple.

Lectrice avertie, suis-moi page 244 du livre  » retour à Séfarad », et tu verras comment Thérèse- Fanney- d’Avila, peut représenter pour un macho, le nec plus ultra de la féminité, avec la bénédiction de Deneuve: une toquée névrotique, en proie à l’orgasme mystique.
( la page faisant éloge de la polygamie, comme période » enchantée » des rapports hommes-femmes, je vous la retrouverai plus tard, faut laisser mijoter le pot-au-feu)

Une ‘tite chanson bête ?
https://www.youtube.com/watch?v=vfvRrJwU8mA

Clopine dit: à

Rose, rien que ces mots, là « Fortune carrée »… Bon sang, mes 13 ans me sont remontés direct à la figure… Ce qui est curieux, c’est que Kessel, qui s’inscrit dans la lignée des « grands voyageurs blancs plutôt des mecs des durs des tatoués tournant le dos à l’Europe faisandée » (je range dedans Monfreid, mais aussi Conrad tiens je vais me gêner, et même Mirbeau, et tous s’engouffrant qui dans l’Afrique qui dans l’Asie jusqu’en Chine derrière les semelles de vent de qui on sait), Kessel donc n’avait a priori rien pour me plaire. Et pourtant, cette « fortune carrée », cette voile de tempête qui fuit le désastre sur la mer rouge, grâce à l’amitié virile (et sans doute à l’homosexualité à fond de cale de boutre, avec les jeunes marins éthiopiens ou soudanais) m’avait envoûtée. Magie de la littérature…

Lucien Bergeret dit: à

« le petit macronien renforce ce qui était déjà acquis on ne prête qu’aux riches. »(rose à 8 h 01 min)

Et nous en sommes à « On ne DONNE qu’aux riches »

Clopine dit: à

j’aurais dû écrire : « derrière les semelles devant ». Mais ça se trouve, y’aurait eu que moi pour rigoler ?

renato dit: à

… à un moment il fallait comprendre que l’on partait de l’Europe faisandée pour rejoindre des destinations autant faisandées… mais peu importe le sens critique…

JAZZI dit: à

JOSEPH KESSEL

Abyssine Ethiopie

Fortune Carrée, le superbe roman datant des années 30 de Joseph Kessel (1898-1979), qui emprunte son titre à la petite voile rectangulaire à laquelle on a recours dans les situations les plus tempétueuses, narre les aventures viriles de personnages tout aussi violents et sauvages que les paysages époustouflants qu’ils sont amenés à traverser. Sur les pas de l’aventurier Igricheff, fils d’une kirghize et d’un diplomate moscovite, et de Daniel Mordhom, un baroudeur breton (deux personnages inspirés par les figures légendaires de l’émissaire Russe Hakimoff et du contrebandier-écrivain Henri de Monfreid), auxquels s’est adjoint Philippe Lozère, un jeune et riche français en mal de sensations fortes, ce roman épique nous conduit depuis les montagnes yéménites jusqu’aux plus hauts plateaux de la corne d’Afrique en passant par la Mer Rouge et ses dangereux pirates ! Visite commentée des environs de Harrar et de ses principaux habitants.

« C’était un monde clos qui n’avait aucun lien avec celui que venaient d’abandonner les trois voyageurs. Gardé de tous côtés par des vallonnements et des cimes, le grand plateau du Harrar éthiopien se déroulait avec une douceur et une variété infinies. Des lacs tranquilles, semés à vastes intervalles, brillaient dans la terre rouge et verte.
Le soleil faisait du chaume qui couvrait les huttes des villages dorés. Au fond, vers le sud, s’élevait une table polie et gigantesque de trois mille mètres de haut sur les parois de laquelle tremblait la courbe d’un arc-en-ciel à peine formé.
– Daniel c’est bien la ville de Harrar ? demanda Philippe lorsqu’il eut joui pleinement du spectacle révélé tout à coup, en indiquant au milieu du plateau une sorte de blanche fourmilière ceinte d’un fil sombre.
– Oui ;
– Votre propriété est aux environs ?
– Beaucoup plus loin, derrière les collines, au sud-ouest. Je suis aux confins du pays galla et du pays somali de Djigdjiga… Vous verrez…
– Je n’y comprends plus rien, murmura Philippe. Et c’est toujours l’Abyssinie ?
– Toujours.
– Issas, Danakils, Somalis, Gallas, Harrari… quel chaos !…
[…]
– Ce plateau, reprit Mordhom, a été conquis par les Abyssins à la fin du siècle dernier sur les envahisseurs arabes qui forment la plus grande partie des habitants de la ville, les Harrari. La population des champs est galla. Mais ni les uns ni les autres ne sont dangereux. Ils acceptent la domination éthiopienne avec docilité. Tout autour sont les nomades : Somalis, Issas, Danakils. Tous guerriers, tous en luttes exterminatrices les uns contre les autres. Ils payent tribut à l’Abyssin, mieux armé, plus nombreux, mais c’est tout. Pour le reste, ils ne connaissent de maîtres que l’espace, l’eau et le soleil. Je les aime, surtout les Somalis, les seuls qui soient sûrs. Je suis bien avec les Danakils, plus sauvages encore que les autres. Pour les Issas, cela dépend des chefs. Chez moi, commence le domaine somali. Puis, en allant vers la mer, à peu près en ligne droite, on traverse le pays issa. Enfin, sur les déserts et les montagnes de la côte, règnent les Danakils. Voilà pour cette partie de l’Abyssinie. Quant aux autres, je vous en parlerai si le hasard nous mène ailleurs. Il y a vingt tribus pour le moins.
[…]
Les trois hommes galopèrent en silence, traversant ou longeant des petits villages aux toits coniques, des champs de maïs, de dourah, des terrasses verdoyantes de caféiers, de bananiers, bordées d’euphorbes pareilles à d’énormes langues dressées, vertes, grasses et semées d’épines. […]
La terre devenait rouge, limoneuse. Le soleil aspirait rapidement l’humidité laissée par la pluie, les sabots des chevaux commençaient à soulever une poussière ocrée. Les hameaux se faisaient plus nombreux, tous composés de huttes rondes, couvertes d’un toit aigu en chaume, et d’enclos pour le bétail protégés par des branchages épineux. Des troupeaux coupaient la route : zébus, chèvres et moutons à tête noire. Souvent, les cavaliers croisaient un guerrier abyssin – juché sur sa selle dure et haute – qui trottait sur un mulet marchant l’amble, harnaché de larges bandes de cuir. L’homme portait une cape sombre qui couvrait à demi sa longue culotte et sa chemise de toile blanche. Un grand sabre courbe, dans un fourreau de cuir, battait ses jambes serrées par l’étoffe et ses pieds nus qui, tenant par le gros orteil un étrier minuscule, tambourinaient sans arrêt les flancs de la bête. Derrière lui venaient les domestiques portant le fusil, le parasol, le chasse-mouches de leur maître.
Les trois cavaliers arrivèrent ainsi aux murailles épaisses et sombres de Harrar. Déjà, Igricheff qui, le mieux monté, marchait en tête, dirigeait son cheval vers la porte où veillaient des soldats noirs déguenillés et bardés de cartouchières, lorsque Mordhom lui cria :
– Contournez les murs, nous irons plus vite.
Et comme Philippe faisait un geste de regret, il ajouta :
– Rien d’intéressant. Une ville arabe, comme tant d’autres… Maisons en pisé, ruelles sordides, cours qui se joignent, pavé glissant et branlant. Nous avons mieux à voir. »
(« Fortune carrée », René Julliard, 1955)

la vie dans les bois dit: à

Abyssine Ethiopie

« Alfred Ilg et Arthur Rimbaud. Tous deux se sont essayés à la photographie lors de leur séjour en Éthiopie. L’ingénieur au service d’un roi technophile et le poète « philomathe », devenu négociant, marchand de « bric-à-brac » (comme l’écrit Ilg) ou, une fois, de fusils, qui se voit explorateur, correspondant de la Société de Géographie, et qui projette un ouvrage sur le Harar et les Gallas, illustré de cartes et de photographies. »
http://www.africantrain.org/ilg-et-rimbaud-photographes

JAZZI dit: à

Tant au niveau éthique qu’esthétique, s’agissant du « roman » Retour à Séfarad, le compte n’y est pas.
Est-il interdit de le dire ici ?
La courtoisie voudrait, mais l’amitié vraie commande…

Mais de quoi donc est faite l’éthique du roman aujourd’hui ?

JAZZI dit: à

Vous êtes dure avec la cuisine ashkénaze, DHH ! Faut dire que les gros cornichons sucrés et les rollmops ne sont pas ma tasse de thé non plus…

Clopine dit: à

Renato, ben au contraire, au moins chez Kessel et Monfreid, je n’ai pas lu que leurs destinations (pour dire vite, tout autour de la mer Rouge) étaient considérées elles aussi comme « faisandées ». Seuls les colonisateurs, les blancs possédant le pouvoir colonial, les sous-préfets, les commissaires aux ports, etc., sont décrits sans aucune concession (sans jeu de mots façon barrage du Pacifique, hein !). Tout le reste est célébré… Mais peut-être ai-je mal lu ? En tout cas, je ne sais si vous serez d’accord avec moi mais ce sont des lectures brûlantes pour des adolescents. L’appel du large…

Clopine dit: à

… Et à ces lectures je mêlais aussi celle, plus ancienne, de Mac Orlan, qui me paraît relever aussi de cet « appel » vers des régions où l’on cherche à oublier l’occident. Je pousserais même (ici, on peut, visiblement, puisque WGG a réussi à venir vomir son invraisemblable arrogance sur le tapis même de notre hôte, sans que celui-ci ne le foute poliment dehors !) la comparaison jusqu’à dire que ce rejet « viscéral » de l’occident se mêlait de la culpabilité post-coloniale. Je veux dire qu’après 1900, il devenait un peu plus compliqué d’aller « faire fortune » aux colonies que dans la pleine période du milieu du dix-neuvième siècle. Du coup, cette surenchère dans le romantisme post-Delacroix : le désert brûlant, plutôt que la lourde danse des ventres, en quelque sorte (ouh là, je vais trop vite, non ?)

Clopine dit: à

… Je me souviens d’un après-midi, où, après une lecture fièvreuse de Mac Orlan (l’Ancre de miséricorde peut-être, la bandera ? Me souviens plus) je suis allée vers les quais, à Rouen, histoire de renifler un peu l’ambiance. Tu parles : il n’y avait plus rien. Plus de port, quatre péniches sur la Seine, des rues qui tournaient le dos au fleuve, aucun marin dans les rues mais des bagnoles : le désert. Les cafés si précisément décrits n’existaient plus… Mac Orlan a écrit aussi un livre étrange, que je n’ai pas compris à l’époque (le pourrais-je maintenant ?) Une sorte de fiction politique en quelque sorte : la Cavalière Elsa… Un truc incroyable, très cinématographique…

D. dit: à

La situation dans laquelle se trouve actuellement le système sanitaire français (hôpitaux, carte et effectifs des médecins et centres de santé, vaccins, disponibilité et cout des médicaments), dont plusieurs gouvernements successifs sont responsables, justifierait une action en justice populaire, massive et coordonnée, du moins pour montrer l’exemple et interdire que cette catastrophe prenne encore plus d’ampleur.

JAZZI dit: à

Les Jésus la Caille de Francis Carco aussi ont disparu des jardins des Champs-Elysées, Clopine, ils tapinent désormais sur internet…

JAZZI dit: à

WGG a dit très durement des choses très justes, Clopine.

JAZZI dit: à

En bon journaliste de droite, Passou s’en tient à la devise du Figaro : « Sans la liberté de blâmer, il n’est pas d’éloge flatteur. »

zerbinette dit: à

Ed à 3 h 01 min

Pas d’accord sur Cookie Dingler ; »cette chanson ricane des femmes soi-disant libérées qui en réalité sont ultra-soumises » ; tout d’abord il faut voir que cette chanson date de … 1985 et a été écrite par une femme qui sait combien il n’était encore pas si facile de se « libérer », les petites piques humoristiques sont là pour la galerie, lisez bien le refrain adressé aux hommes :

Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Etre une femme libérée tu sais c’est pas si facile

Widergänger dit: à

Assouline se réclame de l’éthique juive ! Tu parles… Là encore il se paie de mots. Son livre est indécent, pas éthique. Pas drôle, cynique. Confus au possible entre le presque rien et le n’importe quoi. Et sur plus de 400 pages ! Faut le faire. Une performance.

De toute façon, quand quelqu’un dresse devant lui comme un paravant le mot d' »éthique », on peut être sûr que c’est pour nous vendre une saloperie. Nietzsche a écrit ce qu’il faut en comprendre.

Beckett, par exemple, a toujours refusé de se positionner par rapport à l’éthique. La seule éthique qu’il rconnaissait, c’était l’éthique de l’écriture. Mais il n’y a même pas ça dans ce « roman ». C’est un livre niais écrit par un âne.

D. dit: à

Widerganger, ne ne suis pas juif mais qui est sensé s’occuper de ce que vous nommez « l’éthique juive » ?

Chaloux dit: à

Non, Jacquot, Blabla a lu avec ses aigreurs, son dépit, à 63 ans, de n’avoir pas même été foutu d’écrire un mauvais livre, ses obsessions et sa folie solitaire. Et toi, tu te repais de tout cela. On se demande qui des deux manifeste le plus de bassesse.

Pierre Assouline a écrit non seulement un très bon livre mais surtout un livre utile, étant donnés les temps que nous traversons.

P. comme Paris dit: à

Lâchez vous WGG.
Ici, c’est le colonbarnum.

Delaporte dit: à

« Delaporte
je ne sais pas quant au talent de Marion Cotillard mais en ce qui concerne la révolution, je l’espère aussi de tous mes voeux. »

L’amour, grandiose manifestation révolutionnaire, par saint Paul lu par Marion Cotillard :

https://youtu.be/_DZlcbFpR3M

zerbinette dit: à

wgg : « C’est un livre niais écrit par un âne »
Mais c’est vous qui nous bassinez avec vos âneries d’écrivain raté et jaloux ! Plus ça va et plus vous vous déconsidérez et le pire c’est que vous ne vous en rendez même pas compte. Je pensais que vous aviez une once d’intelligence mais à présent je vois bien que le dépit vous a entièrement aveuglé.
Une seule solution : un bain d’eau glacée dans la Seine ! Faites quand même attention à ne pas vous noyez, ce serez dommage de perdre un ahuri pareil. Il en faut au moins un pour amuser un blog, sauf que là vous n’amusez plus personne.

JAZZI dit: à

« Pierre Assouline a écrit non seulement un très bon livre mais surtout un livre utile, étant donnés les temps que nous traversons. »

Qu’est-ce qui t’empêches de nous en dire plus, Chaloux ?

JAZZI dit: à

Nous avons déjà les groupies du patron, Christiane et LVDLB, zerbinette. Le rôle de bouffon du roi est excellemment tenu par WGG…

Chaloux dit: à

1) Le temps…Je ne passe pas mon temps le c… devant un ordinateur et surtout pas ici pour y lire es inepties.
2) Le temps de la réflexion… souviens-toi des préceptes de ton pote le marteau.

JAZZI dit: à

Atteindrons-nous les 2000 commentaires rien que sur Passou ?
Le record des records de la RDL !

JAZZI dit: à

Ne serais-tu pas un peu de mauvaise foi, Chaloux ? JC, lui, il s’en est pas mal tiré avec son éloge en coup de griffe !

Chaloux dit: à

Dès que j’ai connu le sujet de ce livre, j’ai compris que le pauvre Videgogues alias Blabla, en serait malade de jalousie.

Widergänger dit: à

Quand on voit ce livre supporté par le genre chaloux, on peut se dire qu’il est maudit par les dieux…

JAZZI dit: à

« un livre utile »

A qui, à quoi, Chaloux ?

Widergänger dit: à

chaloux ou rien, de toute façon… une baudruche gonflée de vide.

JAZZI dit: à

« Par les temps que nous traversons »

Le « roman » de Passou ressortirait-il de la littérature réparatrice, Chaloux ?

Ed dit: à

zerbinette,

Roh ben flûte. Je l’avais interprétée comme cela, notamment parce que j’avais entendu dire que les féministes étaient furieuses et que d’après elles, la chanson décrivait tout sauf une « femme libérée ».

JAZZI dit: à

L’édition, la critique, les prix littéraires en circuit très fermé et la librairie condamnée à survivre avec les têtes de gondoles…
Est-ce de la bassesse ou du courage, Chaloux, que de donner un vigoureux coup de pied dans cette fourmilière ?

Widergänger dit: à

Le livre de Passou me fait penser aux aventures de Tintin et à ses deux policiers Dupont et Dupont qui cherchent ce que serait leur présence au monde en suivant leurs propres traces qu’ils prennent pour d’autres personnes mais qui ne font que les renvoyer au point d’où ils étaient partis.

L’épisode se retrouve à deux reprises chez Hergé, une fois dans Tintin au pays de l’or noir et la seconde dans On a marché sur la Lune

Delaporte dit: à

Bocuse star planétaire :

« Il était peut-être même plus connu que Johnny. Johnny était une grande figure française mais Paul rayonnait dans le monde entier. »

Chaloux dit: à

Pauvre Videgogue, baudruche pleine… Je ne voudrais pas être dans les parages le jour, plus très éloigné, où tu exploseras.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 21 janvier 2018 à 11 h 08 min
Le livre de Passou me fait penser …

Il te fait surtout penser que tu es un irrémédiable raté. Car ce qu’il y a de redoutable pour toi dans le livre de Pierre Assouline, c’est qu’il contient un fantôme, celui des livres que tu n’as pas écrits et que tu n’écriras jamais.

JC..... dit: à

Il est vain d’aimer les campagnes dépeuplées, minables résidus d’un passé rural, territoires inhospitaliers peuplés de chèvres folles, de poules connes, d’ânes démembrés, de paysans alcooliques …

Il est vain d’aimer Dame Nature, cette putain, comme tente de nous persuader de nous y soumettre, la Druidesse aux Cochons ! L’avenir sera urbain ou ne sera pas* !

*car, comment survivre en dehors du Dôme anti-pollution posé au dessus des villes ?….

JAZZI dit: à

« Le temps…Je ne passe pas mon temps le c… devant un ordinateur et surtout pas ici pour y lire des inepties. »

Pourquoi perds-tu tant de temps à vitupérer contre WGG et n’en trouves-tu pas un peu pour parler du « roman » si utile de Passou, Chaloux ?

Widergänger dit: à

Autrement profonde est cette méditation de F. Pessoa sur la quête d’identité dans son Livre de l’Intranquillité : « Qu’est-ce donc que cet intervalle entre moi-même et moi ? »

Et à nouveau le cœur se réjouit devant un tel mystère de l’identité, si vivant, si vrai.

JC..... dit: à

Il est vain d’aimer les campagnes dépeuplées, minables résidus d’un passé rural, territoires inhospitaliers peuplés de chèvres folles, de poules c.onnes, d’ânes démembrés, de paysans alcooliques …
Il est vain d’aimer Dame Nature, cette p.utain stérile, culturellement, comme tente de nous persuader de nous y soumettre, la Druidesse aux Cochons !

L’avenir sera urbain ou ne sera pas* !
*car, comment survivre en dehors du Dôme anti-pollution posé au dessus des villes ?….

Ed dit: à

« Il était peut-être même plus connu que Johnny. Johnny était une grande figure française mais Paul rayonnait dans le monde entier. »

J’avais fait un petit sondage auprès de mes amis (de partout, partout, partout) et personne ne le connaissait. En revanche, l’Égyptien a grandi avec Dalida et l’Israélien connaît Mike Brant. Que c’est mignon !

Widergänger dit: à

chaloux prend son cas pour une généralité. Il se prend pour Horowitz, le pauvre bougre ! Et il voudrait qu’il en soit de même chez les autres… Mais c’est lui, le pauvre raté taré pour vitupérer sur sa tête de turc à l’infini ! c’est un psychiatre qu’il lui faut.

Chaloux dit: à

Peut-être, Jazzi, parce que je vous trouve tellement bas qu’il me semble impossible d’en parler avec vous.Pour le reste, la facilité avec laquelle tu t’allies avec cette pour-r-iture doit être le résultat de bien des années d’exercice. Ne m’étonne pas.

Widergänger dit: à

Oui, JC, c’est même écrit dans la Bible. Mais c’est aussi une vérité historique incontestable. La brayonne est programmée pour brailler, laissons-la braire…

Chaloux dit: à

Où en sommes-nous de tout cela?

Widergänger dit: 12 avril 2014 à 11 h 55 min
J’ai largement avancé, mon bon Baroz ! Il y a trois tomes maintenant (Vie sans éclat, éclat de vie ; Ce qui nous traverse ; Le sceau de Salomon). J’écris aussi Trente-trois sonnets funèbres ; seuls trois ont été écrits pour le moment ; Je poursuis le recueil de poèmes consacrés à Marusa (Gratitude du chagrin) ; je traduis Peter Härtling, son receuil de deux nouvelles paru en 2013 (Tage mit Echo/ Echo des jours ; la première est une fable sur la fin d’un monde avec l’idée de consacrer des lectures publiques aux derniers romans écrits par des auteurs connus (Fontane, Faulkner, Johnson, Döblin, Joseph Roth, Flaubert, Max Frisch, Paul Kornfeld) et la seconde se passe à la fin du 18ème siècle ; c’est une fable sur l’Europe à travers l’histoire de Carl Fohr, dont on peut voir les dessins et des toiles à Heidelberg ; j’ai quasiment fini de traduire la première nouvelle et bien entamé la seconde). Après, si j’arrive à placer Härtling chez un éditeur, je vais traduire la nouvelle de Volker Weidermann sur Joseph Roth et St. Zweig ; et ensuite le dernier tome du Journal de Max Frisch écrit à Berlin, qui vient juste de paraître en Allemagne (un article intéressant de Volker Weidermann à son sujet dans la FAZ). Après, je vais écrire un roman qui va s’intituler En chemin et qui va se passer du moins au début à Cordou dans la grande mosquée. Voilà.

Nulle part? Eh oui…

Widergänger dit: à

Et je rappelle d’où est partie la colère de chaloux : d’une carte de la Sologne, dont il ne connaît toujours pas les frontières… C’est dire le complet taré que c’est ! Un vrai franchouillard.

Widergänger dit: à

Le plus drôle, c’est qu’il enregistre sur son ordinateur tous mes commentaires… Ça c’est de l’amour, ou je me trompe ?

x dit: à

M Court l’a mentionné avant moi, mais il faut y revenir : il faut (re)lire Bloy, notamment « Le Désespéré ». La violence des invectives (et celles de Wgg ne sont rien à côté de celles de Marchenoir) peut aussi provenir d’une exigence, d’un réel amour de la littérature.

Cette lecture donnerait un peu de recul historique à tous ceux et celles qui taxent automatiquement, par réflexe (knee-jerk toujours) d’ « envie » toute critique des livres d’un auteur, au prétexte que si celui-ci est publié, reconnu, qu’il joue un rôle important dans la vie littéraire c’est un gage de qualité et de talent qui ne saurait être remis en cause.
À moins que parmi les non-lecteurs de Bloy il y ait beaucoup d’admirateurs d’Ohnet, auteur célébré qui comme chacun sait a parfaitement résisté au passage du temps. Ou d’inconditionnels de Béranger.

Je n’aimais pas la segmentation anglo-saxonne entre « highbrow »et « middlebrow » mais je commence à voir son utilité. Pas de honte à relever du second comme beaucoup de stakhanovistes du clavier et à avoir, à côté, beaucoup d’occupations (librement consenties, que je sache). Mais on ne peut pas jouer sur tous les tableaux, les critères ne sont pas les mêmes — ni les sacrifices ni les satisfactions d’ailleurs.

Chaloux dit: à

Non, pas tout, parfois le plus gros. Et encore, je regrette de n’en avoir pas davantage gardé sur tes grotesques et fausses amours et tes voyages en simili de l’été dernier.
Pour la Sologne, une des filles de C.P. t’avait pourtant remis dans le droit chemin…
Il y a dix ans que tu nous emm… avec tes œuvres et ton génie.
Jamais vu la queue de l’un ni de l’autre, ce qui dans ton cas n’est pas très étonnant…

Bon dimanche…

Hurkhurkhurk!

Widergänger dit: à

Souvent les scènes rapportées par Passou dans son « roman » divin me font penser encore à Tintin au Tibet, où ce pauvre Tintin, voyant une silhouette qui s’éloigne dans le brouillard de neige qu’il prend pour celle du capitaine Haddock, la hèle en vain jusqu’à ce que la silhouette mystérieuse se révèle être celle du yéti, l’abominable homme des neige…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*