Du trait d’union entre Moby et Dick
Réussir son Moby Dick, un rêve d’écrivain… Du moins chez les Américains. L’expression est de longue date consacrée. En France, on en trouve l’équivalent chez les photographes plutôt : « Réussir un Fragonard », c’est avoir pris la photo dont on pressent qu’elle deviendra iconique, en tout cas pour son auteur. En écrivant Les Sept piliers de la sagesse, T.E. Lawrence disait vouloir écrire son Moby Dick. Entendez : une œuvre qui s’impose dans la durée. Daniel Mendelsohn, lui, avait même intitulé provisoirement son manuscrit en cours des Disparus du nom de code de Moby Dick… C’est dire le statut unique du grand roman d’Hermann Melville dans l’imaginaire littéraire, loin d’une simple chronique d’une campagne de pêche à la baleine au milieu du XIXème siècle, il est vrai sublimée et transcendée par la dimension mythologique que son auteur lui conféra.
L’édition de Moby-Dick ou le cachalot de Herman Melville (1819-1891) qui vient de paraître en Quarto (1024 pages, 146 documents, 25 euros, Gallimard) lui rend justice non seulement par la qualité de la traduction de Philippe Jaworski, mais encore, fidèlement à l’esprit de la collection, par les illustrations de Rockwell Kent et de nombreuses photos, une copieuse « Vie & Œuvre », l’édifiant dossier critique, le répertoire des noms propres. Le maître d’œuvre de cette édition a même pensé à un « Glossaire nautique » ! On n’ignore plus rien désormais du sens de « pampero », « houache », « cartahu », « margouillet », « trou du chat », lexique familier aux seuls marins.
Il n’est peut-être pas indispensable d’avoir à l’esprit la double révolution technique concomitante de l’apparition de la marine à vapeur et de l’invention du canon lance-harpon pour apprécier les aventures ici contées, mais cela aide à l’apprécier. De même sa dette vis à vis de Shakespeare dont il était imprégné. Dans son éclairante introduction, le maitre d’œuvre de cet ensemble Philippe Jaworski souligne bien les hommages, l’inspiration et l’intertextualité même si l’Anglais avait puisé dans l’histoire de l’Angleterre quand l’Américain, lui, avait été chercher son matériau dans l’Ancien Testament. Job et Jonas sont bien là, de même que Béhémoth et Léviathan, mais aussi le Rabelais du combat de Pantagruel contre le monstrueux physétère (Le Quart-Livre).
A sa parution dans l’Amérique de 1851 (ici le texte original), l’accueil fut « mitigé », c’est peu de le dire tant l’auteur en conçut du chagrin. La critique et le public n’étaient pas au rendez-vous. Les écrivains non plus, le grand Nathanël Hawthorne n’ayant pu exprimer son admiration que dans des lettres privées. Joseph Conrad fit la fine bouche, ne croyant pas à la sincérité de l’auteur. En fait, Jack London fut le premier romancier américain à dire en 1904 son admiration pour le génie de Moby-Dick. Puis il y eut D.H. Lawrence, Faulkner, Pavese, Giono bien sûr, Sartre, Auden, Camus, Hemingway, Updike, Tabucchi, Bradbury co-scénariste du film au titre éponyme, Saïd, Le Clézio, Deleuze entremêlant Achab et Bartleby, jusqu’à Maurice Blanchot aux prises avec« cette folie cruelle du langage qui dit tout et qui ne dit rien »…Le dossier de leurs critiques et préfaces ici réunies est passionnant, le plus étonnant demeurant Georges Perec (« Ah, Maudit Bic ! »).
Toute personne livrée à des passions plus grandes qu’elle, affrontant dans l’ivresse du danger ce qui la dépasse, devrait s’y retrouver. Il en faut moins pour qu’un roman déclaré culte accède durablement au rare statut d’œuvre universelle et intemporelle. Cette édition y aide, insistant sur la sagesse qui demeure le corollaire de la folie et de l’hubris du capitaine d’Achab, mais aussi sur un personnage généralement négligé car second alors qu’il est du début à la fin le narrateur, la voix même du récit : le Ismaël de l’un des plus célèbres incipit de la littérature mondiale : « Appelez-moi Ismaël », rien de moins !
Imagine-t-on le désarroi d’un grand lecteur de Cervantès à qui l’on révélerait que Don Quichotte, chevalier à la triste figure, était en réalité une sorte de chevalier d’Eon ? Ou celui d’un fou de Don Juan apprenant qu’il s’agissait en vérité d’un castrat ? Celui encore d’un hugolâtre convaincu sur le tard que Jean Valjean n’était qu’un travelo brésilien ? Et celui d’un proustien compulsif à l’instant de découvrir qu’Albertine disparue n’était autre qu’Albert, le chauffeur de l’écrivain ? (ce qui, en l’espèce, correspondait à la réalité de son inspiration). Si on l’imagine, on peut comprendre l’angoisse dans laquelle furent plongés les sectateurs francophones de Melville en 2006, lors de la première parution de la traduction de Philippe Jaworski à l’issue d’une dizaine d’années de travail (troisième volume des Œuvres dans la collection de la Pléiade, dont la traduction de Quarto est issue). Cela faisait si longtemps qu’ils vivaient sur la traduction fautive et partielle de Moby-Dick par Jean Giono, s’en nourrissaient, s’en délectaient et lui rendaient hommage car elle avait popularisé le mythe, quand ils ne s’enchantaient pas de la traduction, très personnelle elle aussi, d’Armel Guerne en 1954.
On découvrit alors en écarquillant les yeux que l’animal poursuivi sans relâche par le capitaine Achab, l’unijambiste monomaniaque que son inhumaine détermination pousse à toutes les extrémités afin d’exécuter l’immuable décret, cet animal n’était pas une baleine (a whale) mais un cachalot (a sperm whale). Ca change tout. Les deux sont des mammifères marins, mais encore ? Dans le premier cas, il s’agit d’un cétacé de très grande taille dont la bouche est garnie de lames cornées, dans le second d’un cétacé à tête cylindrique pourvu de dents. Soit dira-t-on… Et pourtant, ce passage du féminin au masculin en a bouleversé plus d’un par tout ce qu’il charrie, ce que Philippe Jaworski, le maître d’œuvre de cette nouvelle édition, ne soupçonnait pas :
« Je conçois que cela puisse troubler lorsqu’on pénètre dans le texte français, mais jusqu’à présent, je n’en mesurais pas l’effet. Il est vrai que je le lis en anglais depuis longtemps. Pour Melville, sa bête relève de trois genres tout au long du texte : elle est successivement masculin, féminin et neutre –même si les « he » sont les plus nombreux. Alors non, je ne vois pas de changement de sexe ».
Il est vrai que le titre originel Moby-Dick et le cachalot, pourtant très clair, appelait une transposition techniquement plus précise, et que l’histoire d’Achab, au-delà de ses dimensions tragique, mythologique et métaphysique, est aussi celle d’une mutilation au cours d’une pêche au cachalot. Jusqu’à présent, les traducteurs français de Moby-Dick utilisaient alternativement le « il » ou le « elle » pour évoquer l’animal. Cette nouvelle traduction a pris le parti de souligner sa masculinité, Philippe Jaworski l’ayant toujours ressenti comme masculin. N’empêche que Moby-Dick est ambivalent. Le corps à corps entre le capitaine et le cachalot est un affrontement de mâles. « Et dans l’ensemble du texte, les métaphores masculines l’emportent. L’homosexualité est un thème récurrent chez Melville, par des voies détournées bien entendu » observe le traducteur. Il est vrai que dès le titre… En argot, « Dick » désigne le membre viril. « Trique » est son meilleur équivalent. L’écrivain ne l’a pas choisi au hasard. D’autant qu’en anglais, le lexique marin est généralement féminin. Reste à comprendre pourquoi Melville a écrit Moby Dick sans trait d’union dans son texte (à une exception près) alors qu’il a tenu à en mettre un dans le titre, mais c’est là une autre histoire, quoique…
(« Grégory « Achab » Peck dans Moby-Dick (1956), le film de John Huston ; « Herman Melville » photo Joseph Oriel Eaton, 1870 ; « Moby-Dick, 1943, tableau de Jackson Pollock)
1 168 Réponses pour Du trait d’union entre Moby et Dick
Raymond. L’histoire de Micetto se trouve dans les « Mémoires » à 2 ou 3 reprises.On peut la lire sur le net, maintenant!!Il y a de cela une dizaine d’années, mon ami était plongé dans des recherches ultra sérieuses à la BN, qu’il agrémentait avec les anecdotes qui fourmillent dans la vie tumultueuse de François René le Vicomte.
Pour Micetto,il quitta le luxe papal pour s’installer rue d’Enfer, c’était tomber bien bas…mais Mme de Chateaubriand qui prit sous …sa protection Micetto se prénommait Céleste,ce qui adoucit bien les flammes de l’Enfer.
Pour aller un peu plus loin, Chateaubriand adorait les chats , mais il raconte (MOT) une histoire de chat noir qui ,à Combourg se promenait la nuit dans les immenses couloirs en miaulant et le terrorrisait.Et l’on dit qu’il était accompagné d’un fantôme qui trainait sa jambe de bois.Frissons! Et lorsque son petit neveu fit réparer le château, on découvrit dans un mur le cadavre très bien conservé du dit chat noir.Il paraît que les propriétaires actuels ont fait installer sous cloche le chat,dans la chambre de Chateaubriand. …..
( les croyances étaient encore vives au 19°S que les chats noirs étaient des envoyés de Satan et on les emmurait ,vivants…)
Lire les MOT,mène aux pires tracas,mais « c’est tellement bien écrit » disait Stendhal !
@gisèle: si j’en crois mes souvenirs d’après l’édition en ma possession (Quatro Gallimard), vous avez prêté trop d’importance à une seule ligne des MoT et inversé les rôles: le fantôme terrorisant enfants et serviteurs, c’est le mutilé, supposément un ancien maître des lieux. Le chat noir, lui, est à peine un comparse, accompagnant la jambe de bois dans ses vadrouilles nocturnes – belle petite embardée gothique. Il est savoureux que le vieux père de François-René, sévère, bourru et tranchant, fasse sursauter sa famille bien plus que tous les spectres de Combourg réunis, félin ou non.
@ hamlet
Quand on commence à mentir, à utiliser la manipulation pour discuter, c’est très mauvais signe. Tu mets entre guillemets des mots que je n’ai jamais écrit: « si tu n’es pas capable d’éprouver ce sentiment océanique de magnificence alors je te plains… ».
Si tu as besoin de tricher pour répondre à quelqu’un, c’est que tu es K.O. debout, ce qui confirme le reste de ton message.
Après, ton « argument » suprême est tellement idiot que j’ai du mal à croire que tu sois si bête: « cette grandeur dont tu parles sert en verité à montrer ta propre grandeur ». Ça équivaut à dire que tout ce qu’on trouve beau dans la vie, le meilleur de l’art, la nature, certaines êtres…
on le trouve beau pour gonfler notre ego. J’ai beaucoup discuté dans ma vie sur le concept de Beauté et jamais je n’ai entendu un argument aussi c.on.
Tu dois avoir un gros problème psychologique pour raisonner aussi bêtement, un gros complexe, une impuissance qui te rend la vie
impossible.
La réalité c’est exactement le contraire: c’est quand on annule notre ego qu’on peut recevoir la Beauté. Et le propre de la Beauté est qu’elle
te fait oublier ton ego, précisément.
Tu raisonnes comme quelqu’un incapable de jouir de la Beauté et qui accuse ceux qui le font de tricher, de mentir, de simuler, parce que son ego démesuré ne peut pas supporter sa propre frigidité. Tu es un impuissant qui accuse ceux qui ont des orgasmes d’utiliser le plaisir qu’ils
ressentent pour montrer leur propre grandeur.
Je te plains vraiment d’être arrivé à une conclusion aussi débile.
@ Beltegeuse
« Pablo devrait ramener ses pensées, perceptions, réflexions à lui , à la place il les délivre comme des vérités, des positions incontestables, infaillibles. Ce qu’il tente de faire passer est riche en contenus mais à mon avis, son défaut se situe plus dans ce qu’il croit être un mètre étalon en vertu de sa culture ».
Je donne mon opinion ici, je dis ce que je pense sur certains thèmes,j’explique mes expériences esthétiques. Pour essayer d’être « un mètre [maître?] étalon » anonyme ici, pour vouloir imposer mes points de vue ici, pour vouloir convaincre ici que mes opinions sont les bonnes, il faudrait que les gens qui commentent dans cet endroit soient très importants pour moi et donc pas des anonymes.
Ici ce qui m’intéresse c’est plutôt de tester mes opinions, de discuter sur elles ou d’apprendre et d’échanger sur des thèmes qui m’intéressent et sur lesquels je n’ai pas une opinion claire. Malheureusement il y a très peu de monde ici qui discute, très peu de gens compétents dans des domaines qui me passionnent.
Et entre parenthèses, je ne me tiens pas pour un type extraordinairement cultivé. Dans la culture, il y a quelques thèmes (très peu) qui
m’intéressent vraiment et beaucoup d’autres qui me laissent froid. Et sur les thèmes qui m’intéressent vraiment, comme ils m’intéressent depuis longtemps, j’ai des idées très arrêtées, après beaucoup de lectures et beaucoup de discussions.
Le grand cachalot est une sorte de grande baleine à dents dont la taille en fait le plus grand carnivore du monde.
Gisèle
Ah merci de toutes ces belles choses; vous savez je n’ai lu que deux fois les MOT et j’ai une faculté d’oubli que bien des mémorialistes m’envient, car comme chez Platon je redécouvre, ainsi votre histoire du chat je la connaissais un peu mais ce qui m’a saisi, c’est la manière que vous avez de synthétiser ce qui est ici dispersé. C’est merveilleux, quelques lignes et tout soudain renaît François René et le chat du Pape et vous en rajoutez sur les terreurs, vous avez bien raison, le romantisme macabre bien de son temps est ici bien ancré dans les croyances du moyen âge qui perdurent encore un moment. Marie Shelley est sa contemporaine. Le vieux monde en rencontre un nouveau, celui de la technique et de l’industrie avec ses éclats de feu, et cela fait des romans d’épouvante et des souvenirs affreux.
Le cachalot n’a pas de prédateurs .
Pablo, impuissant et insensible sont deux caractéristiques différentes. Pourquoi l’impuissance , la privation d’un pouvoir donc serait synonyme d’insensibilité de débilité. Après c’est peut être votre façon un peu abrupte, définitive comme quand vous dîtes si tu n’entends pas ça etc qui ne passe pas bien. N’evoquiez vous pas avec Chaloux un ancien amant ou prétendu tel de Yourcenar qui lui aurait inspiré Alexis ou le traité du vain combat qui était un écrivain? célèbre. Je l’ai lu sans le savoir, m’a t il manqué une clef pour comprendre, je ne sais trop. On dit que les gens à qui il manque un sens compensent en développant une autre sensibilité. Que disait Renato, s’il y a de l’art c’est qu’il y a une couille quelquepart?
Renato qui n’écrit sur le matin ici redonnera s’il lui plaît sa réflexion.
Le prédateur, l’homme directement puis indirectement, pollution chique, surpêche, intensification du trafic maritime avec le bruit qui serait à l’origine peut être des échouages à moins que ces animaux dont on sait peu de choses connaissent la pulsion suicidaire.
Chimique.
Rue Moby Dick, 95470 Fosses
La beauté nous fait oublier la laideur où qu’elle se trouve, la nôtre, la leur, celle du monde mais l’art n’expose pas que la beauté , il exprime, il presse le monde comme une orange, un pamplemousse, un citron.
Moby S.p.A
logo de Moby Lines
Logo actuel de la compagnie
illustration de Moby Lines
Création 1959
Fondateurs Achille Onorato
Forme juridique Società per azioni
Slogan chi non si accontenta moby
Siège social Milan
Drapeau d’Italie Italie
Direction Vincenzo Onorato
Activité Transport maritime
Société mère Onarato Armatori S.p.A
Sociétés sœurs Tirrenia
Site web http://www.mobylines.fr [archive]
modifier – modifier le code – voir wikidata Consultez la documentation du modèle
Moby Lines, anciennement connue sous le nom de NAVARMA Lines (Navigazione Arcipelago Maddalenino), est une compagnie de navigation maritime privée italienne, qui assure des liaisons entre la Sardaigne, la Corse et l’Île d’Elbe au départ de l’Italie. Créée en 1959 par l’armateur Achille Onorato dans le but de relier la Sardaigne à l’archipel voisin de La Maddalena, elle s’est depuis développée et est aujourd’hui la plus grande compagnie de car-ferries italienne de la Méditerranée.
Une grande baleine à dents, faut il se méfier des grands soutien gorges?
Le retour de Moby Dick
ou ce que les cachalots nous enseignent sur les océans et les hommes
FRANÇOIS SARANO
MARION SARANO – ILLUSTRATEUR
actes sud
soutien-gorge prend un trait d’union :que conclure ?
D’ailleurs, tous les cachalots du Saint-Laurent ont un nom inspiré des personnages de la bande dessinée Tintin, créée par Hergé. Outre Tryphon, il y a aussi Bianca, Rackham et une trentaine d’autres. «Pas encore de Tintin ni de capitaine Haddock», précise Robert Michaud.
https://www.lesoleil.com/archives/tryphon-le-cachalot-une-amitie-de-18-ans-d070c6651679b6f4f7f2f4d90e802b6a
« Pablo75 dit: 26 juillet 2018 à 23 h 12 min
@ Beltegeuse
« Pablo devrait ramener ses pensées, perceptions, réflexions à lui , à la place il les délivre comme des vérités….».
Je donne mon opinion ici, je dis ce que je pense sur certains thèmes,j’explique mes expériences esthétiques. »
non non non, non point de vérités, ni opinions, mais uniquement des arguments commerciaux pour vendre un produit qui porte le doux nom de « Pablo ».
même que si vous en achetez deux vous en aurez un gratuit !
Pablo, comme tu m’accuses de te citer apporximativement je vais faire des copiés collés :
« Tu raisonnes comme quelqu’un incapable de jouir de la Beauté et qui accuse ceux qui le font de tricher, de mentir, de simuler, parce que son ego démesuré ne peut pas supporter sa propre frigidité. Tu es un impuissant qui accuse ceux qui ont des orgasmes d’utiliser le plaisir qu’ils ressentent pour montrer leur propre grandeur. »
sérieux c’est de la super pub où je n’y connais rien :
voulez apprendre à jouir de la beauté ?
vous désirez vous débarrasser de votre frigidité ?
vous souhaitez lutter contre l’impuissance ?
pas de problème, nous avons le produit qu’il vous faut : avec le Pablo force 5 vous apprendrez à jouir de la beauté et fini tous vos soucis de frigidité et d’impuissance !
devenez compétitif ! ne vous laissez plus marcher sur les pieds !
avec Pablo vous entrez dans le monde des winners !
promos d’été : pour tout achat de 5 flacons de Pablo super héros on vous offre un cd de Haydn et une compil des symphonies de Bruckner…
dans un monde de la compétition apprenez à devenir un gagnant grâce à Pablo super force qui fera entrer dans le monde de la musique !
n’oubliez pas de participer à notre grand jeu d’été « moi aussi je veux être un winner » et gagner une croisière dans les fjords de Norvège avec Pablo et l’orchestre national de Moldavie qui jouera pour vous les symphonies de Bruckner…
petite musqiue finale sur le thème du deuxième mouvement allégro ma non Pablo de la sonate 46 de Haydn : « soyez tous des Pablo… soyons tous des Pablo… avec Pablo nous ne sommes plus des rigolos yeah ! »
Pablo mon chéri, tu sais que tu es un pur produit de la consommation de produits culturels, ils ont réussi à te formater, faudrait que maintenant ils t’exposent à Wall Street ou à Dysneyland entre Winnie et Plmto !
pas étonnant que toi aussi tu aies échoué ici : serrons nous les coudes, nous en sommes tous au même point.
@ hamlet
Tu t’enfonces en faisant le pitre parce que tu es incapable de répondre sur le fond. C’est la fuite classique.
La réalité est que tu es frigide et impuissant. La Beauté ne te fais pas ban.der. Et ça t’em.merde que les autre ban.dent devant elle.
Toute une vie pour arriver là: à vouloir à tout prix te convaincre toi-même que les autre trichent quand ils ban.dent.
Même Blabla-Wideganger n’était pas aussi pathétique…
hé ouai pablito, tout, même nos petites disputes courtoises font partie de ce grand tout communicationnel qui participe de cette grande mascarade culturelle permettant aux puissants de ce monde de pouvoir dormir tranquilles, même notre amour de la musique, du cinéma, de la peinture, des arts plastiques, tout cela fait parti d’un grand tout visant uniquement à nous enfumer ! la seule chose est qu’il faut que tu en sois conscient, c’est tout, pour quand tes petits enfants te poseront la question quand tu seras vieux que tu puisses leur répondre, et cette fois sans mentir, en disant la vérité Pablo, la vérité !
@ hamlet
« non non non, non point de vérités, ni opinions, mais uniquement des arguments commerciaux pour vendre un produit qui porte le doux nom de « Pablo ». »
Mais depuis quand, Séguela de l’impuissance frigide, les vendeurs c’est des anonymes qui vendent de l’anonymat à des anonymes? Le marketing c’est exactement le contraire, mon grand cou.illon.
Pablo arrête de te vendre, essaie de te sortir deux minutes de ce monde de la compétition : moi je ba.de pas toi, moi je suis puissant comme un lion et toi t’es une petite fourmi que j’écrase avec ma patte.
le monde ne se résume pas seulement à de la compétition entre les faibles et les puissants.
quand bien même toi tu fais partie des puissants et moi des faibles, pour une fois, une seule dans l’histoire de l’humanité, pourquoi ne verrait-on pas enfin un puissant tendre la main à un faible ?
sérieux c’est gonflant à la longue tout le temps cette concurrence, cette compétition, rentabilité, productivité etc…
pouce Pablo ! redevient humain un instant stp !
en plus utiliser Haydn et Bruckner à ces fins là c’est limite répugnant.
Pablo, sérieux, toi tu aimes Bruckner mais je ne suis pas sûr que lui il t’aime. Tu sais qu’il était hyper religieux, il a commencé dans des églises, on sent tout le poids de Dieu dans ses oeuvres, tu crois en Dieu ? parce que si tu n’y crois pas je ne suis pas sûr que tu captes vraiment tout de sa musique.
comme pour Moby Dick, c’est pas des trucs pour des athées.
ça c’est hyper drôle de voir ces oeuvres qui à l’époque étaient faites pour glorifier Dieu ou nous élever vers lui servent aujourd’hui à glorifier des individus et les élever vers eux-mêmes.
c’est drôle non ?
@ hamlet
« tu es un pur produit de la consommation de produits culturels »… des Puces.
« ils ont réussi à te formater »… oui, c’est le hasard des Puces qui m’a formaté.
Oui, je suis un suiveur des modes culturelles… des Puces.
Oui, je suis une victime de la publicité culturelle faite par… les Puces.
(Je n’aurais jamais cru que tu étais aussi c.on. Il faut dire que je ne t’avais jamais lu avec beaucoup d’attention).
@ hamlet
« monde de la compétition….cette concurrence, cette compétition, rentabilité, productivité etc… »
Mais de quoi tu parles? Ce blog est une entreprise? C’est quoi qui te fais délirer autant? Tu picoles la nuit?
« Bruckner (…) parce que si tu n’y crois pas je ne suis pas sûr que tu captes vraiment tout de sa musique. (…) c’est pas des trucs pour des athées. »
Tu me lis bien, toi. Voilà la preuve que tu ne me réponds pas à moi, mais à quelqu’un d’imaginaire qui n’a rien à voir avec moi.
À moins que tu sois gâteux et tu oublies ce que tu lis et tu répondes n’importe quoi – ce que je commence à croire.
désolé Pablo, promis je t’embête plus.
c’est juste que depuis que WGG est parti je n’avais plus personne à titiller pour me faire m’insulter, et j’adore me faire insulter, c’est mon côté sm.
en plsu c’est pas très sérieux, c’est juste pour s’amuser un peu, et pour participer moi aussi à ce grand tout culturel communicationnel visant à nous enfumer.
du genre « super on vient de redécouvrir Moby Dick… » alors que plus personne ne le lit depuis belle lurette.
rouge- gorge avec trait d’ union
pic épeiche sans
allegro ma non tropo
etc.
Sergio
les infirmières
des sa…pes.grosses
elles font semblant.
la seule chose qui compte, leur contrôle sur toi. dès que tu te soumets pas, elles deviennent dures.
la fin, telle quelle, ds sa totalité. tu touches à l’essentiel. Rien de plus important pour une femme que de jouir avec un homme. Feulements ou pas.
c’est l’excès qui rend in petto prout prout. Dosé, c’est beau, comme in fine.
Te lis en désordre.J’aime quand tu quittes Céline et que ton style devient le tien propre. M bcp tes chtang. Trop fort chtang. le ch qui précède le tang.
je vais tout lire et après dans l’ordre.
christiane et c-p ont eu de l’inti
mité avec toi sur amayerling, work in progress.pkoi c-p ne sait pas les choses ?
ça sert à rien d’être né avec une cuillère en argent dans la bouche. Autantnnaître dans les vignes, alors.
moi je les aime les happy-ends. c com ça que l’on va de l’avant.
Sergio
c une question d’époque. Mais cela va chamger.
je pense à toi quand gentiment tu signales que ton blog n’est pas surligné em rouge ici.
Aujourd’hui, la gentillesse, on te coule. Tu es.simplement en avance sur ton temps.
changer
un peu jalouse pour le work in progress. en même temps, les confitures de prunes, ben, c’est à la saison des prunes. T’as pas le choix. Pour le happy-end tu as le choix, c pas une histoire de saison.
» c’est la.notion de dissimulation qui en fait une affaire d’État ». le monde.fr
ce qui semble grave c’est l’autocratie que cela révèle et l’attribution de privilèges: la révélation d’un énorme faux-semblant. Je fais comme si que et derrière c’est Caligula.
(comme les infirmières).
in sainte wiki, le lien entre Caligula et Macron.
« « Lui succéda Caius, fils de Germanicus et d’Agrippine, que l’on nommait aussi Germanicus et Caligula. Tibère avait en fait laissé le pouvoir suprême à son petit-fils Gemellus ; mais Caius fit parvenir au Sénat les dispositions testamentaires par l’intermédiaire de Macron, les rendit caduques grâce à l’intervention des consuls et grâce à d’autres qu’il avait placés là […] »
Caligula qui succède à Tibère et fait assassimer Gemellus.
Le vice du pouvoir qui corrompt.
——
ne dis pas que les infiemières sont comme ça dans leur vie réelle, mais dans leur métier oui. Elles t’enfument et hop dans la machine.
0h07 qu’il faudrait l’enlever pour rejoindre Moby Dick dans les profondeurs , cela dit le héros du grand bleu n’en portait pas , Rosanna Harquette Dan’s un autre film, 1993 http://m.ina.fr/video/CAB93030191
Pour détendre l’atmosphère et bien que le phénomène soit mondialisé : https://youtu.be/iRIxIXheO5k
très très bien Beltgeuse pour commencer la journée Rosanna Arquette (ne pas plonger, ni nager dans les petits lacs qui bordent le Pacifique : attention, crocodiles.)
Au-delà du sexe, Beauvoir et Sartre avait une vie intellectuelle. Leur couple, là, dans cette vie là.
(je ne crois pas à la dissociation du Q. et de l’amour). (je ne crois pas non plus au beau mec qui a un cerveau vide : au secours). (so long, marianne)
et pas les palam palam de Brrighelli (ne pas reconnaître que Butler est une intellectuelle de son temps, c’est une lacune). C’est Sartre qui l’a imposé, cette vie contingente, et, je l’ai appris récemment, elle en a largement profité.
Rose, ma nuit cauchemardesque remplie de psychopathes dangereux pour certains, en le sortant de là je remarquais le ciel de l’aube , constatant qu’entre deux sommeils ou à peu près éveillée les choses ne s’arrangent pas tout à fait: ce rectangle de ciel servait de support à une écriture de type orientale, je n’ai pas déchiffré le texte évanescent.
Suda Issei :
http://blogfigures.blogspot.com/2013/03/suda-issei-kanda-tokyo.html
Judith Butler, qu’en retenez vous? Qu’en diriez vous? Un article long sur cairn info, notion de genre, assujettissement, interpellation du sujet par le pouvoir, aucune disponibilité pour ce genre de discours élaboré à ce moment de la journée sauf peut être si quelqu’un m’en fournissait simplement les grandes lignes.
Saul Leiter :
Beltégeuse
j’ai les infos pour les oiseaux
serin cini bec plus petit plus court tout petit bec.
mâle en reproduction–> a les couleurs vives
son = trille
oiseau courant, commun
M bien être près des maisons ; se perche en haut des arbres.
~~~~~~~~~~~~
le tarin des aulnes
bec + gros et + pointu
chapeau noir
moins de jaune
bande alaire noire et jaune et ceci même chez les jeunes
cri plus aigu
le milieu = la montagne
en hive migre Bretagne, AHP ou massif central
nota 1 : oiseaux.net = la référence
note 2
Je suppose que tout le monde se souvient de ça :
rose 5h 19
la notion de dissimulation, oui.
Le problème c’est que c’est devenu le mode de « gouvernance » permettant de contourner le peu qui restait de démocratie. Voyez les traités transatlantiques (commerce et services), quels que soient les noms sous lesquels on les appelle (CETA, TISA, etc.)
Le secret, l’opacité totale pendant les négociations (les négociateurs non élus bien sûr) et même après, alors qu’ils sont déjà contraignants.
La com’ d’un côté pour amuser les gens (et à qui tout est bon y compris l’âge de la femme du capitaine, l’important étant que le bavardage médiatique soit alimenté sans arrêt) et sans aucun rapport avec elle, la manœuvre qui devient ensuite un fait accompli (cuirassé juridiquement).
Le faire complètement débrayé du dire.
Et comme dans toutes les formes de servitude volontaire, les intermédiaires qui sont largement récompensés (en argent, en prestige) sont choisis de façon à tout devoir au prince : gros bras ou néo-députés. Moins ils ont de légitimité dans l’exercice de leurs fonctions plus leur loyauté est acquise.
Serin cini : Serinus serinus
Tarin des aulnes : Spinus spinus
Au cours des cours d’éducation civique, nous avions appris que si la procédure n’est pas soutenue par la vertu le risque totalitaire n’est pas loin — d’ailleurs, la vertu soutenue par une procédure approximative ça revient au même. Maintenant j’entends que la procédure suffit largement… enfin ! tous les jours une nouveauté !
Gisèle / Raymond pour le chat
X pour le félin de l’Élysée
EXTRA !
Rose, concernant l’affaire qui embarrasse,je me suis demandée si le fautif n’avait pas été victime de faux amis que sa présence gênait ou à laquelle une autre plus légitime conviendrait mieux.
Aussi dans cette éventualité, le pouvoir échapperait au pouvoir.
ici, ce n’est pas le cachalot mais le cas Chaloux.
Bon d’accord, je sors.
Clopine, l’avenir nous dira si le cachaloux vaut mieux que le cashair. Bon ok pas mieux que vous!
Si le cashair n’ est pas au sommet, restera le cashemire.
Beltégeuse
dslée, je ne le sais pas ; je ne les connais pas.
( le fautif, son copain qui le trahit, ni les autres).
note 2 (pardon, je fus interrompue)
remplacer gougueule par Q want (????)
note 3 : cf Great Victoria walk (Australie) et ses douze apôtres (gaffe : bcp de crocos en Australie).
note 4 : alaire signifie sur l’aile
Me réjouis d’avance de tomber sur l’histoire du chat caché dans les braies papales. Mais pas encore arrivé là (savoure le tome 1). Rêvé à votre soeur dans le château de Combourg.
BJ à toussent.
x à 8h33
petitix,
merci de l’ entièreté de votre analyse.
songeais bcp à cela
Le faire complètement débrayé du dire.
Pense aussi qu’il y a de simples petits bras très c..s. Dont CC.
Que la femme du « à la solde de » si de plus elle est blousée, alors il ne restera rien. C’est terrifiant.
Oui le peuple plie/ploie sous les medias ds le panem et circenses ; y pense depuis plusieurs jours. Mais il le fait volontairement : vrai scission entre les puissants et le peuple.
Merci encore de votre réponse claire élaborée lucide et percutante.
petitixe
le peu qui restait de démocratie. Voyez les traités transatlantiques (commerce et services), quels que soient les noms sous lesquels on les appelle
un semblant de démocratie ; et plus le discours est ronflant plus la réalité tranche avec.
petitixe
les traités et chez nous, le non à la communautè européenne tranformé en oui par la vertu du mois d’août. Le camouflet à la démocratie.
leur loyauté est acquise
qui semble récemment aller jusqu’au sacrifice.
À quand le bucher ?
un ne versera pas une larme.
…
…si, déjà, il ressort, une certaine, naïveté du temps de Giscard,…
…
…et, puis, après, le système d’embrouilles du socialisme à Mitterrand, avec, les meurtres de son équipe,…
…
…les emplois fictifs, entre-autres,…se Chirac,…en mairie de Paris,…
…
…toute l’habilité, de Nicolas, pour se démarquer, de Kadhafi,…
…
…en, plus, jusqu’à aujourd’hui, les lézards du règne misanthrope, du hollandaise, et son post hybride, parrainé,…
…
…quels manœuvres, au pouvoir,…pour conclures, a quels avantages, pour qui,…
…
…des escrocs, tant, que j’y trouve, mon comble,…les histoires, et savoir, d’une façon ou une autre, en tirer, son partis,…
…
…mais, çà fait, déjà, beaucoup, dans ce serpent,républicain,…ou en somme nous,…
…
…quelles églises, au sein du village,…
…les putes et ses novices, soumises,…
…etc,…
Qui va commettre le 666ème commentaire (c’est à dire celui qui suivra le prochain) et ainsi se damner éternellement ?
Alors, qui ?
Il reste des quantités de zones d’ombre dans l’itw de Benalla au monde. Les journalistes n’ont pas fait preuve de beaucoup de curiosité sur l’origine de la vidéo. Fatu dire qu’ils sont dans leur petit souliers, à ne pas vouloir divulguer la source de leur collègue A. Chemin. Or c’est dans les mêmes parages que ceux qui ont porté la vidéo au benalla.
Une affaire qui sent mauvais de tous les côtés (Elysée/presse/police/gendarmerie/syndicat)… Et comme d’hab., la justice de Molins passe pour la nigaude de service, après le fiasco écrit d’avance de la commission d’enquête parlementaire… Un magnifique cas d’école pour les futurs historiens ou politisites de la confusion des pouvoirs sous la 5e R. agonisante… Ce soir, 666, gros malheur en perspectives, la lune risque de ne jamais réapparaître !
Ne l’ayant pas lu,Je ne me prononce pas sur la valeur du livre de Tsien, JJJ, je dis seulement que si nous n’avions pas les étrangers pour assurer des travaux de recherches assez souvent très dignes, nous serions laissés à nous-memes. Il faut se rappeler ici l’action d’un Wolfgang Leiner, Sarrois, et de son éditeur Gunter Narr, aujourd’hui continué par Rainer Zaiser si je ne me trompe. Supposer que je méjuge cet effort , et d’autres semblables, n’est vraiment pas dans mon caractère.
MC
Macron, l’affaire Benalla : Les gens, est-ce qu’il parlent que de ça ?
–
Ahem. Non, pas du tout. Du tout.
Autre supplément ou postérité de Moby Dick, autre baleine blanche ; elle aussi d’abord récit dans le récit, animal par ouï-dire avant d’être vue. La chair et la mort, celle du cétacé échoué et non celle qu’elle inflige (si ce n’est symboliquement, en venant rappeler, en mettant sous les yeux et le nez des vivants la fin commune, la décomposition). Tout petit supplément, pas de livre-monstre cette fois.
« Lorsque, à moins de deux cents pas, nous aperçûmes une sorte de monticule allongé, aux formes humbles, un peu tassées, posé de biais sur la grève, et que battait méthodiquement le reflux, avec l’obstination indifférente des choses qui se font sans savoir.
Nous ne quittions plus des yeux cette émergence, ce gonflement de matière lisse et un peu livide, qui faisait penser à une pâte soumise au feu, à un nuage pétrifié, à une île pluvieuse et perdue. Cela devait être assez profondément enfoui, car on apercevait alentour de petites émergences toutes semblables. La mer se retirait à peine. Le vent soufflait sur une écume jaunie qui venait expirer sous la bête, et quelques vagues l’atteignaient encore, soulevant à son extrémité une sorte de long et moelleux plumage.
À vrai dire, il fallait un effort pour penser cela en termes de vie, pour se persuader qu’il y avait là une vie éteinte, et non pas seulement un masse inorganique. Mais, à défaut du reste, un détail était là pour nous rappeler que cette chose avait été vivante: c’était l’odeur. »
……
« Nous fîmes lentement le tour de la merveille. Elle pesait sur la plage de tout son poids, comme si elle ne travaillait plus qu’à disparaître, comme si elle avait décidé d’appartenir dorénavant à a terre […] Mais elle était blanche, d’un blanc fade, comme le blanc du lait épanché. Ce blanc-là était bien à elle. C’était un blanc sans lumière, un blanc gelé, entièrement refermé sur lui-même, tournant le dos à toute gloire, avec une résignation à peine pathétique, vraiment le blanc d’une baleine qui ne faisait pas d’histoires, qui fuyait l’éloquence et défiait terriblement les mots; une baleine d’un naturel très simple, en somme, très proche de nous — une de ces baleines qui font penser « Dire que nous aurions pu faire une si bonne paire d’amis!… »
Ce blanc aurait pu être celui de certaines pierres, dont l’effort vers la transparence s’est heurté à trop d’opacité, et dont toute la lumière est tournée vers l’intérieur. Mais on distinguait, par endroits, des taches d’un vert fondant et, près de la tête, des serpentements mauves ou bleu ciel, fort subtils, qui disaient bien leur appartenance. Les teintes de la mort sont exquises: parfois nous croyions voir s’entrouvrir une rose. »
……
« Son aspect était celui de la pierre: c’était un hypogée dont le marbre aurait eu des tendresses de fleur. Mais si l’on s’approchait, si l’on tâtait du pied, on rencontrait une matière élastique, un peu visqueuse, qui rendait mollement la pression. Il fallait en croire le contact. La baleine était étendue de tout son long, dans sa nudité pâle et azurée, avec l’aisance et le naturel d’un vivant couché au bord du flot. Les caprices du reflux continuaient à émouvoir cette retombée de plumes qui couvrait une de ses extrémités. Parfois même, au milieu des bulles de salive qui glissaient à la surface de l’eau, on voyait s’agiter un lambeau de chair, et rien n’était plus troublant que cet abandon dans un corps autrefois pétri de puissance et de volonté. Il avait donc fini de s’opposer, comme tout ce qui vit, de se dresser contre le vent, de châtier la vague, et de faire son profit de toute résistance. Une obéissance insidieuse, une docilité épouvantable l’entraînaient à se répandre, à se laisser couler dans l’univers. C’était une vaste effusion à la face du ciel, et qui n’attendait pour se parfaire qu’un rayon plus tiède, une caresse plus active de l’air. Demain, sur cette lisière de sable, le soleil viendrait consommer la débâcle, et l’on verrait Yorick soupeser dans ses mains le crâne d’Horatio. Demain, Rogojine le marchand irait chercher le prince son rival, le conduirait chez lui, soulèverait des tentures […]
Plus rien, dans cette rpoue qui avait dû être la tête, ne se distinguait de l’effondrement général. La queue seule avait conservé sa structure, accusant, en regard de cette confusion, la noblesse de l’être organisé. La forme en était parfaite encore; et l’on se demandait par quel miracle pouvait subsister, à côté de ces tissus indistincts, cette poupe d’avion, flanquée de deux ailerons noirs, fortement plantés dans le fuselage. […] Le reste ressemblait à un laboratoire écroulé, à l’intérieur convulsé d’une usine. Une espèce de pompe à incendie serpentait à travers une série de dépressions, de renflements, de tunnels, pour se perdre au loin dans un amas gluant, que la mer honorait de temps à autre d’une bave distraite. tout cela à la limite de l’informe, frontière mouvante où l’image d’une grandeur engloutie et celle d’une conscience dissipée dans la matière rivalisaient avec l’obsession de l’odeur et les chimies de la liquéfaction. »
……
« Peu à peu, sous nos yeux, ce cadavre entrait dans sa vraie gloire. Il devenait le lieu où se rejoignent les jardins frappés par la foudre, le dernier chant des oiseaux perdus, les fruits rejetés trop tôt par les ventres des femmes déchirées. Les eaux du déluge se retirant, nous marchions sur cette vase étrange où la mort est grouillante, où se lèvera le blé des pharaons. Nous reprenions pied avec hésitation, pour d’incompréhensibles recommencements, dans cet univers ambigu où, par-dessus les forêts rendues à terre, se dresse une arche blanche et apparaît la silhouette toujours inachevée de la Tour. »
« Tout ce qu’on aurait pu nous dire de la baleine, tout ce que la science ou l’histoire auraient pu nous apprendre, ne nous aurait rien appris. Car la seule chose que nous voulions savoir, c’était ce secret enfoui, ce mot de la création qu’elle représentait […] Une étrange, une décisive sympathie s’était nouée en nous pour l’être qui était venu terminer là sa durée, une sympathie qui nous isolait avec lui sur cette grève indifférente, entre la falaise immobile et les eaux en mouvement. Nous étions seuls — seuls avec la baleine, avec cette inexplicable gelée où le néant prenait des couleurs si tendres […] Cette défaite, cet effacement silencieux, cela redevenait une présence. Ce crachat, cette traînée de pourriture apparue subitement sur une plage à nous familière, et que le regard devait d’abord chercher, nous comprenions que c’était un spectacle solennel. Nous n’aurions pas besoin de faire effort pour le graver en nous; il y était inscrit depuis toujours, il était notre plus ancienne pensée. […] Nous étions bien sûr,s à présent, de notre solidarité avec le monstre; nous en étions assez sûrs pour l’honorer, assez aussi pour le plaindre. Une énorme accusation s’élevait de cette plage étroite, de cet accablement gélatineux — une accusation qui recouvrait le monde. Hommes et bêtes, nous avions le même ennemi, nous n’avions qu’une seule science, qu’une seule défense, nous étions ligués. Une pitié démesurée, que nous en pouvions empêcher de retomber sur nous-mêmes nous montait à la gorge, devant les restes dérisoires de l’animal biblique, du Léviathan échoué. Cette baleine nous paraissait être la dernière; comme chaque homme dont la vie s’éteint nous semble être le dernier homme. »
Paul Gadenne, Baleine (1949)
D, ce matin à la caisse du casino, un individu s’apprêtant à régler trois bouteilles de whisky, trois de vodka et trois de jet 27. Surprise je lui demandai s’il tenait un bar, non me répondit il ,après quoi amusée je l’alertai de la coloration qu’il risquait de prendre s’il vidait tout son jet 27. C’est que nous sommes nombreux affirma cet homme.
Pour tous vous avouer, les baleines ne intéressent aucunement.
Je serais d’avis qu’on passe très vite à autre chose, par exemple l’affaire Benalla qui me passionne et qui est du niveau de celle du Watergate.
L’Europe brûle, carte des incendies sur Le Monde. Pas cool. Un de mes neveu m’a autrefois informé de la prophétie maya ou aztèque, fin du monde pour eux dans les flammes.
Rire comme une baleine
Heureusement qu’on peut encore librement acheter de l’alcool dans ce pays, bellegeuteuse.
Un de mes neveux m’a informée.
Où en est la législation sur le cannabis sans thc ?
Flammanville nécessitera une reprise de soudures, 400 millions d’euros, Fessenheim prolongée d’un an.
Un commentaire dans le monde d’un lecteur signalait que F Hollande s’était fait balancé par la FSGT pour cette histoire de scooter et qu’il comprenait la méfiance du nouveau président à l’égard de certains services de police.
Il y a toujours eu des incendies l’été mais aujourd’hui ce qui pose problème c’est l’absence de réglementation et de gestion. Des zones boisées comprenant les zones boisées sauvages.
Il faut d’une par interdire les constructions de tout type en zone boisée ou en lisière de zones boisées, d’autre part sectoriser les zones boisées en les délimitant par de larges bandes coupe-feu deboisées et défrichées régulièrement entretenues par les mairies, l’ONF ou les particuliers (obligation). Veiller aussi au devenir des plantations dans le temps.
« Une grande baleine à dents, faut il se méfier des grands soutien gorges? »
Elle est prête pour un one-woman show, la bérénouche. Tremblez Foresti et Gardin !
…Ivresse, libération, secousse non moins absurdes, en dernier lieu, futiles, qui n’apaisent qu’un moment, qu’il faut toujours recommencer, et dont la baleine doit savoir en son for intérieur, la grande vanité. Mais en un monde qui n’est que poussière d’étoile remuée dans un trou noir, la créature, elle même bardée de ses instincts, gènes et neurones, même flattée par l’héritage multi- millénaire de la sélection naturelle, peut goûter un acte aussi gratuit que la totalité dans laquelle elle baigne. Aussi la baleine sauterait-elle « quia absurdum », parce que c’est absurde ?
(Nicolas Cavaillès: « Pourquoi le saut des baleines »)
DESNOS
Plaignez, plaignez la baleine
Qui nage sans perdre haleine
Et qui nourrit ses petits
De lait froid sans garantie.
Oui mais, petit appétit,
La baleine fait son nid
Dans le fond des océans
Pour ses nourrissons géants.
Au milieu des coquillages,
Elle dort sous les sillages
Des bateaux, des paquebots
Qui naviguent sur les flots.
DESNOS
L’odeur la plus intime de Louise Lame l’imprégnait. Quelle fabuleuse baleine, quel prodigieux cachalot distille une ambre plus odorante. Ô pêcheurs perdus dans les fragments de la banquise et qui vous laisseriez périr d’émotion à tomber dans les vagues glaciales quand, le monstre dépecé, la graisse et l’huile et les fanons à faire des corsets et des parapluies soigneusement recueillis, vous découvrez dans le ventre béant le cylindre de matière précieuse. Le pantalon de Louise Lame !
Desnos les profondeurs de la nuit
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/les-profondeurs-de-la-nuit
PREVERT
…
Mais voilà la porte qui s’ouvre, et ruisselant d’eau
Le père apparaît hors d’haleine,
Tenant la baleine sur son dos.
Il jette l’animal sur la table, une belle baleine aux yeux
bleus,
Une bête comme on en voit peu,
Et dit d’une voix lamentable :
Dépêchez-vous de la dépecer,
J’ai faim, j’ai soif, je veux manger.
Mais voilà Prosper qui se lève,
Regardant son père dans le blanc des yeux,
Dans le blanc des yeux bleus de son père,
Bleus comme ceux de la baleine aux yeux bleus :
Et pourquoi donc je dépècerais une pauvre bête qui m’a
rien fait ?
Tant pis, j’abandonne ma part.
Puis il jette le couteau par terre,
Mais la baleine s’en empare, et se précipitant sur le père
Elle le transperce de père en part.
Ah, ah, dit le cousin Gaston,
On me rappelle la chasse, la chasse aux papillons.
…
Frank McCourt est aussi l’auteur d’un magnifique récit autobiographique Les cendres d’Angela Angela’s ashes (publié en 1997 chez Belfond – Traduction de Daniel BISMUTH, réédité en 2000 avec une préface de Colum McCann) où il raconte, souvent avec humour) ce voyage qui ramena sa famille en Irlande depuis Brooklyn et leur vie à Limerick au milieu des prolos, des ivrognes, des voyous, des marins, des clochards, des snobs, des ferblantiers, des crapules, des petits vieux.
« Quand je revois mon enfance, le seul fait d’avoir survécu m’étonne. Ce fut, bien sûr, une enfance misérable : l’enfance heureuse vaut rarement qu’on s’y arrête. Pire que l’enfance misérable ordinaire est l’enfance misérable en Irlande.. ».
Tout cela écrit avec le regard d’un enfant confronté à la pauvreté, à l’oppression, à la solitude, à la mort, le narrateur étant l’auteur.
Frank McCourt est né à Brooklyn le 19 août 1930 dans une famille d’origine irlandaise qui retourne en Irlande alors qu’il a 4 ans. En 1949, il repart aux États-Unis, à Manhattan, prend des cours du soir, exerce divers métiers. Décédé en 2009.
felix d dit: 27 juillet 2018 à 15 h 16 min
Comme j’ai aimé cet essai poétique de Nicolas Cavaillès Pourquoi le saut des baleines (éd. du Sonneur)! Son roman précédent, passionnant, Vie de monsieur Leguat qui avait remporté le prix Goncourt de la Nouvelle 2014 ne laissait pas imaginer cette suite poétique et fantasque.
« Ainsi la baleine sauterait quia absurdum, parce que c’est absurde… »
vous avez un saut de baleine impressionnant à la Réunion
https://fr.sputniknews.com/insolite/201611301028948933-baleines-sauter-surface/
l’île de la dengue et du chikungunya – magnifique île paraît-il.
La poétique baleinière de Prévert et Desnos me semble bien mièvre. Pas de quoi en faire un goût de la baleine !
on peut préférer octopus
https://www.youtube.com/watch?v=_G6eH1KDl0s
En tout cas, Dédé n’a pas fait feu de tout bois : il est toujours là. A la vitesse à laquelle tu fais tes bagages, commence à préparer tes vacances d’été 2019 hein.
Au fait Delapoutre pas dans le slip, j’ai pris soin de bien orthographié l’auteur des Choses dans mon article. Ce qui ne vous empêchera pas de nous les briser avec cette faute que j’ai eu le malheur de faire il y a 1000 ans.
Je m’en bat -non pas les co.uilles, mais l’aine.
de bien orthographié
–
et après ça vient nous dire que ça à fait Khâgne. Prfttttt.. ou même urk urk.
C’est grâce à une bonne note en gym qu’on t’as pris en Khâgne, Ed, c’est ça ?
Heureusement que je quitte ce blog, ppassque ça descend très bas.
D’ailleurs en dehors de renato il n’y reste plus aucun véritable intellectuel. Ed les à tous fait fuire.
jazzi:
Parfois les chiens font des poux, et parfois, les chiens font des cachalots. Et parfois, les poux font des poux et les cachalots font des cachalots mais entre un pou et un pou, entre un cachalot et un cachalot, il peut y avoir des différences plus fondamentales qu’entre un dauphin et le virus de la grippe.
http://riverrun.over-blog.com/2017/08/le-dauphin-et-le-virus-de-la-grippe.html
Film sur le cinéaste français René Vautier, qui a bravé la censure et rejoint les …… départ cette phrase emblématique de l’œuvre de Francis Ponge : « Ce monde …… la chasse au cachalot au harpon comme au bon vieux temps de Moby Dick.
in riverrun
Si tu savais le plaisir de prendre une page blanche pour écrire ce que tu ne savais pas encore que tu savais… Et maintenant tu te souviens que tu sais…
Aujourd’hui ai mené la vie de château, sans savoir que cela allait me mener dans un château, et ce soir, et bien , je mange un oeuf Molé.
Pote de Chateaubriand.
Mon corps l’a su avant ma tête.
» Un cache à l’ eau n’ a jamais fait une aquarelle. »
J. B. R.
Merci M. Prunier pour votre mise au point de 19.17. Je suis TAF d’accord, mais n’aurais pas su aussi bien reformuler l’enjeu lié au « tragique » de la naissance de FRC. Votre analyse est juste…, à se souvenir de Philippe Ariès.
Merci M.C, (Petit rappel, 12.38)… Je n’ai jamais douté de votre bienveillance pour tous les travaux de recherche étrangers consacrés à la littérature française. Je voulais simplement vous titiller un brin, d’autant qu’on ne vous rend pas suffisamment hommage ici. Vous faites le strict minimum syndical d’érudition nécessaire à ce blog, sans en rajouter outre mesure. Et j’apprécie fort vos interventions toujours très calibrées, tout en déplorant que l’on vous moque.
____
J’en suis à un passage où FRC se moque de deux « écrivains » mondains de sa jeunesse, Guinguené et le poète Lebrun… L’avait la dent dure, me faisant irrésistiblement penser à deux de nos sympathiques compatriotes du blog (ne suivez pas mon regard) dont il écrivait du plus pire : « Tombé de la médiocrité dans l’importance, de l’importance dans la niaiserie, et de la niaiserie dans le ridicule, il a fini ses jours littérateur distingué comme critique, et ce qu’il y a de mieux, écrivain indépendant dans la (RDL ?) : la nature l’avait remis à sa place d’où la société l’avait mal à propos tiré », etc…
Quel portrait, bon sang !
(Aff. Benalla c/ France…, à suivre en août sur les plages du Débarcadère
@Janssen
Oui la perspective historique refroidit les propos tenus à chaud (comme si FRC était notre contemporain, ce qu’il n’est hélas pas). Une bonne partie des enfants d’autrefois étaient non voulus, ou plutôt non: ils venaient comme ça; pas de voulus ou non voulus, leur perspective sur la venue des enfants est plutôt difficile à envisager de nos jours. La lourde prose chagrine et sublime de FRC trébuche très souvent sur ce constat: j’eusse aimé ne pas vivre… ce que Céline résumait ainsi: « C’est vivre qu’il aurait pas fallu »… pas très réjouissant tout ça !
S’insulter par livres interposés? Je n’y avais pas pensé, sans doute parce que mon cerveau n’est pas aussi fatigué que celui de la pauvre Molli-Dick, à l’esprit si aigre, si visqueux, qu’on se demande si elle n’a pas été élevée exclusivement à l’huile de foie de morue, comme tant de volailles le sont au grain.
Néanmoins, une question se pose : Léon Bloy aurait-il eu l’intuition, lui qui en eut tant d’autres, qu’un jour viendrait au monde la fétide baleine dont je suis le capitaine Achab?
« L’aspect de ce vieillard fécondait la vermine. Le fumier de son âme était tellement sur ses mains et sur son visage qu’il n’eût pas été possible d’imaginer un contact plus effrayant. Quand il allait par les rues, les ruisseaux les plus fangeux, tremblant de refléter son image, paraissaient avoir l’intention de remonter vers leur source ».
Encore, le personnage de cette nouvelle se révèle-t-il plus qu’un brave homme, ce qui ne risque pas d’arriver à notre cétacé, régurgitant sans trêve une indigeste friture qu’il croit assimilable par d’autres que lui. Mais on ne persuadera jamais les verbeux dénués d’esprit qu’ils devraient se produire plus discrètement que les autres.
(Pauvre Chateaubriand!).
les climato-sceptiques de la littérature avariée
Janssen J-J dit: 27 juillet 2018 à 21 h 25 min
Excellent autoportrait. Je t’engage vivement à continuer sur cette voie qui te va comme un gant sale.(Rien ne pourrait t’aller comme un gant propre,- le propre n’est pas de ton monde, mais je suppose qu’on te l’a maintes fois dit).
Oui, je viens d’un monde sale, c’est un fait, celui du ‘saute-ruisseau’. Condamné à ne jamais pouvoir me hisser à la propreté du vôtre. Restons-en en deçà de nos barrières respectives, tout ira bien.
Bonne nuit à toussent, j’ai manqué l’éclipse de lune, hélas, le ciel de la rdl était trop chargé d’orageux nuages.
elle y est encore, allez-y.
Orangée
Dessous à sa droite brillant fort, Mars.
Ici c’est couvert, rien à voir, on circule.
« Heureusement que je quitte ce blog » on voit ça oui.
Rose, je pense à un scénario insensé. Et si tout ceci n’était qu’une machination absolument calculée ? L’éclipse, mars, les mouvements interstellaires grincent comme un vieux décor de théâtre.
Chaloux, je ne sais pas ce que qui vous pousse à vouloir offenser JJJ mais vous etes blessant.
Ma pauvre Gigi, tu dis ça tous les jours mais tu continues invariablement ta provoc. Je te réponds, c’est tout simple. Je suis heureux que tu t’aperçoives enfin que quoique baleine tu n’es pas de taille.
« et après ça vient nous dire que ça à fait Khâgne »
Si tu veux te moquer de mes fautes, évite d’en faire toi-même gros malin. Et je ne « viens pas dire », j’ai fait oui. Je ne suis pas mythomane contrairement à vous ou pire, à WGG.
« Ed les à tous fait fuire. »
La preuve, t’es toujours là. C’est fait exprès les fautes ? Parce que moi, j’avais écrit de mon portable, d’où la mauvaise correction auto entre infinitif et participe passé. Toi, t’es juste une girouette facho à tendance illéttrée.
« vous etes blessant. »
Tiens, quand Delaporte s’acharne sur moi, elle est moins prompte à défendre la victime, la vieille.
illettrée.
« « vous etes blessant. » »
Le capitaine Achab ne faisait pas des guili-guili à sa baleine.
Il y a beaucoup de gens masos dans ce blog, je trouve. Après « hamlet », voilà JJ-Janssen-la-pou.ffiasse qui réclame des claques. Elle est tellement seule, celle-là, qu’elle préfère des coups de pied au c.ul que rien.
Et pouquoi qu’elle est seule celle co.nne-là? – aurait demandé Gotainer. Mais parce qu’elle est insupportable avec ces jeux de mots de préau d’école, avec ses « BJ à toussent » de travelo de chez Michou, avec ses raisonnement codés que même elle est incapable de décoder…
Pour être si seule, JJ-Janssen-la-pou.ffiasse doit être une folle comme une que j’ai croisé l’autre jour à Belleville: une mec très maigre,
avec barbe, en mini robe noire en dentelle et des chaussures à talon tellement hauts qu’il se cassait la gu.eule tous les trois pas sous les
yeux ahuris des passants.
C’est comme ça que je l’imagine maintenant notre JJ-Janssen-la-pou.ffiasse.
« préau d’école, avec ses « BJ à toussent » de travelo de chez Michou, avec ses raisonnement codés que même elle est incapable de décoder »
Lavande et moi lui avons déjà gentillement priée d’écrire en francais, mais elle est tellement c.onne qu’elle pense avoir raison sur une bêtise aussi criante. Donc je ne la lis plus personnellement.
« Chaloux, je ne sais pas ce que qui vous pousse à vouloir offenser JJJ mais vous etes blessant. »
Tu as déjà vu une bagarre, Beltegeuse? Le but de la boxe ce n’est pas d’embrasser l’adversaire, je te signale.
Pablo, c’est vrai qu’ils finissent par être pénibles, à réclamer comme il font leur ration quotidienne de ba.ffes. Comme si on n’avait rien d’autre à faire.
« Donc je ne la lis plus personnellement. »
Moi je la lis impersonnellement et je trouve ça très amusant.
…elle est seule ceTTe co.nne-là…
Paradoxalement, certaines baleines se révèlent n’être que du menu-fretin.
Il devait y avoir une virgule avant « personnellement », Monsieur Chaloux (ma passion dans la vie selon la bérénunuche).
Pas grave,, et en plus joli.
« Comme si on n’avait rien d’autre à faire »
Ne mentez pas ! Vous avez récemment avoué adorer cela et avoir sciemment choisi JJJ pour remplacer WGG. Pour mon plus grand bonheur d’amatrice de bons mots (et d’ancienne victime des saillies de JJJ soit dit en passant)
/ORT hier 26/7 22h25. Vous avez assurément raison.Les « Mémoires » ont un autre intérêt que les histoires de chat,même si l’histoire de « Micetto » apporte une lumière originale sur le Pape Léon XII.
En ce qui concerne le fantôme à la jambe de bois,je ne voulais pas développer,trop.Elle se trouve d’ailleurs sur le net, maintenant. Malgré cela,les MOT montrent les frayeurs terrifiantes de l’enfant. J’ai eu envie de chercher dans mon édition et j’ai découvert que je possédais 2 éd, celle de Levaillant et celle de la Pléïade, installées sur l’étagère la plus haute,tout contre le plafond.Mal m’en a pris, l’échelle a glissé sur le parquet,atterrissage dans la fenêtre, qui était fermée,chaleur oblige.De toute façon, tentative stupide,impossible de trouver à moins de connaître parfaitement l’ouvrage.Il y a longtemps que je ne l’ai pas ouvert et je suis plongée en ce moment dans une lecture qui me mobilise et m’immobilise complètement.
Je serais curieuse de voir le cadavre du chat noir ,parfaitement conservé, que l’actuelle propriétaire a fait installer dans la chambre de Chateaubriand….Le tourisme culturel fait feu de tout bois pour attirer et charmer les visiteurs …
merci de votre remarque.
@ Chaloux
« ils finissent par être pénibles, à réclamer comme il font leur ration quotidienne de ba.ffes. Comme si on n’avait rien d’autre à faire. »
C’est vrai, nous on est des gentils commentateurs avides de culture et d’harmonie, férus de littérature et de musique, amoureux de la Beauté, et arrive la bande de masos (Blabla, hamlet, Delaporte des chiot.tes, JJ-Janssen-la-pou.ffiasse) pour tester notre patience en implorant à genoux de la castagne à tout va.
Et après il y en a qui s’étonnent de qui arrive…
Pablo, c’est exactement ça. J’éprouve -et je crois que je le manifeste- un infini respect pour les gens respectables.
Ed, ce type est infernal. qu’a-t-on à f… de ses jugements? qu’il les garde donc pour lui.
@ Ed
Ce qui est significatif dans le cas de D. (en plus de ce qu’il fait des grosses fautes d’orthographe en te reprochant à toi d’en faire, ce qui est le comble du ridicule) c’est que tu es la seule personne qu’il attaque ici. Il y en a d’autres qu’il taquine ou qu’il fait semblant de ne pas aimer – et même d’autres qu’il évite avec soin, parce qu’il n’aime pas les gifles en public, lui.
Et pourquoi donc cela?
À mon avis c’est parce que ta jeunesse lui rappelle trop sa vieillesse, son impuissance, son inexorable décadence physique. Et cela le rend méchant, alors qu’ici avec tout le monde il est ironique la plupart du temps.
« Et pourquoi donc cela? »
Orf. J’ai une explication beaucoup plus simple : je suis la seule à lui rappeler qu’il était censé nous quitter.
C’est vrai, Chaloux, il est indéniable que ce Quatuor de Masos ne vient ici que pour provoquer. D’où les arguments débiles qu’ils utilisent express pour que la riposte soit la plus grosse possible.
Sinon, le niveau de leurs co.nneries est inexplicable.
(J’ai toujours pensé que la clé pour comprendre l’humanité est le sado-masochisme. Elle explique beaucoup de comportement mystérieux. Et dans ce blog, à petite échelle, on le voit bien).
Quand ils en auront fini avec le chat, débusqueront-ils l’histoire des tablettes de chocolat vendues à Victor Hugo? Autrement plus révélatrice.
Lire Chateaubriand, c’est aussi chercher à le connaître. C’est un sublime styliste -un des rares dont le style provoque des arrêts de souffle- mais c’est aussi un menteur professionnel et un égoïste hors pair. (Le pauvre Aragon a cru qu’il pourrait faire de même… et patatras).
Les célèbres pages sur le malheur de naître ne font que répondre à Rousseau. Il ne faut pas en croire un mot. Chateaubriand a adoré la vie en se préoccupant très peu des autres. Céleste et la pauvre Pauline de Beaumont, les premières, en ont su quelque chose. Guillemin a écrit un très bon livre sur la question. L’homme des mémoires d’outre-tombe.
Il n’était pas à Saint-Denis, et le vice au bras du crime est de l’invention pure et simple. De même L’Itinéraire bourré de lectures mal digérées. Napoléon n’est certainement pas venu à la vallée aux loups un jour que le maître de maison n’était pas là, car ce littérateur était pour lui l’équivalent d’une mouche, en dépit de tous les Tacite déjà nés dans l’Empire.
Bref, Chateaubriand est une grande lecture mais c’est aussi un grand problème. Il faut très bien connaître le XIXe siècle pour s’en faire une idée juste.
@ Ed
« J’ai une explication beaucoup plus simple : je suis la seule à lui rappeler qu’il était censé nous quitter. »
Mais non, tu le connais mal, cela fait 10 ans qu’il quitte le blog. C’est une blague comme celle de ses diners. Ça rappelle le mot de je ne sais plus quel fumeur célèbre qui disait: – Il n’y a rien de plus facile qu’arrêter de fumer. Je le fais tous les jours.
Dans le cas de D. cela s’appelle le comique de répétition.
@ Chaloux
Très mégalo, Chateaubriand, non?
HENRI GUILLEMIN – CHATEAUBRIAND
https://www.youtube.com/watch?v=voSNmz0yI6M
@Pablo
Ah d’accord. Hé bé…Il doit bien se faire iech dans la vie. Et ca fait rire qui ?
CHATEAUBRIAND : Portrait souvenir [RTF, 1963. Une émission produite par Roger Stéphane et Roland Darbois. Intervenants : – Julien Gracq – Dominique Aury – Henri Guillemin – Claude Roy – Louis-Martin Chauffier.
Pablo, je crois qu’il arrive un moment où les conversations de salon finissent par détériorer l’esprit. Beaucoup de gens rechignent à dire qu’ils ne savent pas. Il faut absolument faire croire qu’on savait. Or il n’y a rien de plus merveilleux que d’ignorer, il n’y a pas meilleure occasion d’apprendre. Et dialoguer, c’est réviser son jugement.
@ Ed
« Et ca fait rire qui ? »
Lui.
(Chacun s’amuse comme il peut – regarde Delaporte, lui c’est en monologuant à longueur de journée sur Polanski ou sur Ulrike Meinhof).
« Très mégalo, Chateaubriand, non? »
Complètement, mais on s’y attache.
@ Chaloux
« je crois qu’il arrive un moment où les conversations de salon finissent par détériorer l’esprit. »
C’est sûr. Si le dialogue n’est pas honnête, ça ne sert à rien.
Il est temps d’aller se coucher, avec une des plus belles musiques du monde.
Le Quintette avec clarinette de… Mozart…
C’est ça l’exploit de la littérature: un vrai talent littéraire fait oublier tous les défauts (mégalomanie – Chateaubriand, les Goncourt, Suarès – , agissements politiques douteux – Céline, Morand, Chardonne – , haines – Bloy, Léon Daudet, Rebatet…).
@Pablo
Vous oubliez son nombre indécent de commentaires sur ma mauvaise orthographe de Georges Perec, sans parler de « Houellebecq qui va se faire moine ». La lourdeur de ce type dépassé l’entendement.
Dépasse
Et même l’affreux Maurras, car c’est un grand talent littéraire. Il aurait mieux fait de s’y cantonner, comme d’ailleurs Barrès.
(J’ai lu un article très amusant sur les embarras de la mairie de Martigues qui a sa maison sur les bras).
Ed, mon ange, tu es saoule. Va te coucher.
(Saoule de quoi, je ne le dis pas, peut-être simplement de fatigue, tout comme moi qui ne dors pas depuis quatre nuits).
Ce Quintette a été écrit pour son ami le clarinettiste Stadler et a été créé évidemment par lui, mais aussi par le propre Mozart, au… alto !
Le quintette de Mozart est sublime par le quatuor Talich. Je ne sais pas si tu les connais, Pablo?
…à l’alto… (moi aussi j’ai besoin de dormir !).
Il faut lire l’introduction aux grands écrits politiques de Chateaubriand (Imprimerie Nationale) par Jean-Paul Clément.
Il est temps…
@ Chaloux
Oui, c’est LA version, ou au moins ça l’a été pendant 30 ans (dans les guides de disques et les test à l’aveugle). Maintenant je ne sais pas s’il y a mieux.
@ Chaloux
Et la meilleure biographie de Chateaubriand?
A vue de nez, je pense celle de Jean-Paul Clément – dont j’ai toujours remis la lecture-. Diesbach est trop moqueur mais c’est un conteur né.
J’ai parlé l’autre jour de Heurts et malheurs de M. De Chateaubriand, de Maurice Levaillant -dont l’édition des Mémoires est incomparable-, le Qui-êtes vous Chateaubriand (un dossier de textes qu’il faut absolument avoir lu : on a Chateaubriand devant soi) de José Cabanis, et La vieillesse de Chateaubriand de Marie-jeanne Durry, un grand classique. Pour Painter, on ne saura jamais, seul le 1er volume a été publié (il a dû mourir en cours de route).
a éviter absolument, le Chateaubriand de Maurois. 1938 : il n’était pas encore le grand biographe qu’il est devenu après guerre.
@Chaloux: l’anecdote, dans Choses Vues, des œuvres de charité d’une Mme de Chateaubriand, d’ordinaire revêche, amadouant de politesses le petit poétereau encore vert, pour lui soutirer son argent du mois? Ou est-ce autre chose – les « tablettes » me font douter…
Révélateur, si on veut – c’est un trait d’époque, la bonne dame patronnesse au cœur racorni – mais peu parlant, il me semble, sur Chateaubriand lui-même, qui tout en conservant les apparences de ménage uni, n’a jamais eu l’air d’avoir été trop préoccupé de se savoir époux.
Je suis curieux de lire ce Guillemin; José Cabanis soutient, ça doit être dans Plaisir et Lectures, que Guillemin d’ordinaire incisif à bon escient, a ici méchamment affabulé (inventant notamment une sordide histoire de captation d’héritage).
Et j’ai un très bon souvenir de Mon dernier rêve sera pour vous de Jean d’Ormesson, biographie dite sentimentale, en dépit de quelques petites erreurs de ponctuation (oubli de guillemets) signalées en leur temps par A. Rinaldi. C’est un bon livre.
test: [i]italique[/i] ?
Oui, c’est cette histoire là. Le pauvre Hugo, tout jeune, a vu passer son trimestre dans les tablettes de chocolat.
Je ne me souviens pas de l’article de Cabanis dans Plaisirs de lectures mais je vais le relire.
Avec Guillemin, il faut en prendre et en laisser mais il y a beaucoup à prendre. C’est le principal. Cabanis adorait Chateaubriand mais il avait aussi beaucoup d’estime pour Guillemin.
Il faut aussi lire les deux articles du bonhomme Sainte-Beuve qui comptent parmi ses meilleurs et ses plus cruels. Surtout le deuxième, écrit après la mort de Chateaubriand. Maintenant, on a les coudées franches…
@Chaloux: oui, Guillemin, partial et combatif, a le talent de captiver – de lui, la trilogie autour de la guerre de 1870 avait fini par me tomber des mains pourtant, mais c’est plus par trop d’écœurement de ce qui était conté – les manigances d’une certaine droite, républicaine encore qu’à regrets, pour bâcler une défaite contre les Prussiens, et vite être les premiers à mater un Paris ouvrier prêt à se soulever.
Enfin, merci pour toutes les suggestions – adepte des choix de lectures par ricochet, je verrais bien où ça me mènera…
@gisèle: merci, je sympathise avec vos envies subites et avortées de « aller y vérifier »; pour moi, une frustration régulière – c’est que par manque de place et incertitude quant à l’avenir, les neuf dixièmes des livres accumulés sont au loin, sous la bonne garde de mes parents, et tout cet espace vacant… Ah bah, qui sait, ils n’y seront peut-être pas inutiles, ça fera des appâts de lectures de vacances pour neveux et nièces, au moins quand ils auront grandi.
moi aussi c’était brumeux rien à voir on circulait. puis à peine arrivée chez moi elle apparut, immense et magnifique, rouge, avec son petit mars rouge lui aussi à ses basques. Elle montait, sereine.
Ed, je comprends que vous vous entendiez avec Chaloux cependant je ne vous dérange pas pas trop dans vos affections et hormis une vague moquerie qui date maintenant je préférais en conséquence que vos légèretés lexicales s’adressent à d’autres cibles. Je ne soutiens pas JJJ que je ne connais ni d’éventuels ni d’Adam mais j’éprouve toujours la même difficulté à encaisser la cruauté voir le sadisme, l’intransigeance vraisemblablement motivée de votre ami Chaloux, on conserve le droit d’inter-agir sans cette volonté d’humilier.
Ni d’Eve ni d’Adam. Je constate simplement que la plupart du temps sauf envers quelques sommités éclairées, le mode de communication de votre ami emprunté trop souvent cette manière. Intelligent, cultivé mais sans pitié. JJJ la visqueuse par exemple, pourquoi? Sale ? Bref un minable selon lui.
Pablo, je n’apprécie pas la violence physique ou verbale et ici entre gens potentiellement, supposément dépositaires d’une certaine culture qui devrait les avoir » civilisés » je ne comprends pas que ce recours soit souvent de mise. C’est quelquefois raffiné et pour cause, très souvent crypté par goût du jeu et pour se démarquer du » lot » mais toujours cela me heurte, me choque. Mais sûrement parce que je ne suis pas en possession de vos armes offensives ne m’y livrerais je pas? Non, je n’aime pas ce procédé pas très franc qui sous entend, un peu comme les messes basses entre amis pour exclure un tiers. Je n’aime pas.
Quand vous me confondez, contre toute évidence et tout bon sens avec une autre intervenaute qui a quitté le blog et que vous me dites: « Vous polluez. Vous êtes poisseuse », est-ce plus élégant?
Alban Berg :
Pablo, je continue ma pêche à pied et ramasse les coques de la nuit. Savez vous que je suis aussi seule qu’un survivant après un catastrophe atomique . Suis je une po..fiasse, un travesti, une maudite, un laideron, est ce que je sens le pâté ? Suis affreuse sale et me hante ou pas assez selon les goûts inversés pour plaire à un certain monde et correspondre aux canons de ce monde pourri et lui même affreux sale et méchant. Ambiance moyenâgeuse, inquisition, excommunication, lynchage et bûcher comme le rappelait je ne sais plus qui, chasse aux sorcières , boucs émissaires, reproduction pour l’éternité des mêmes cloisonnements pour un vase en email.
Lavande, je suis toujours suspicieuse à votre égard,si ces mots ne sont pas à votre mesure, oubliez, laissez tomber, ce sera mis sur le compte de l’erreur. Merci.
Timm Rautert, harponneur :
http://blogfigures.blogspot.com/2010/06/josef-sudek-1967.html
Lavande, toujours aimable, va et vient sur le pont d’Avignon. dear Chaloux, vous semblez goûter aux déboulonnages de Guillemin, Jeanne lui a montré ses limites.
jamais pu aller au bout de Monby dick, le pavé traduit de Giono fait vintage sur les étagères à couverture molle illustrée,
un seul concurrent dans la catégorie sumo « littérature traduite »: « Autant emporte le vent (Presses de Bruges, couleur rose mousseux pour demi-mondaine)
c’est rose
Ambiance moyenâgeuse, inquisition, excommunication, lynchage et bûcher comme le rappelait je ne sais plus qui
c’te fille là.
Il faut l’avoir eu entre les mains déjà petits, Phil. Ma mère m’avait donné une version courte et illustrée ; mon père, furax — « On donne pas des sous-produits aux enfant ! » —, me donna Moby Dyck dans la traduction de Pavese : j’étais âgé de 9 ans et ce fut très fatigant, il m’aura fallut une année entière pour arriver au but.
Philip Roth, Shop Talk :
@ Phil. Jeanne: sur quelques détails, il me semble, l’auberge payée par le roi (il fait des parents des profiteurs alors que la Couronne défrayait les invités d’un sacre). Mais globalement c’est un beau livre. J’ai lu les deux, par curiosité, le sien et les Cauchon de Mme Pernoud qui ne devait pas beaucoup apprécier beaucoup Guillemin avant de le lire. Son bouquin est surtout un plaidoyer -en partie juste- pour les ouvrages d’histoire écrits par des historiens. Guillemin est un homme seul qui peut se tromper (par exemple dans son analyse de l’affaire Dreyfus), mais qui à mon avis mérite d’être lu.
On cite à son propos le mot de Pompidou : Et maintenant, qui va-t-il salir?
La pauvre Béré ne voit pas que je ne fais que répondre à la pauvre Gigi que je ne suis pas allé chercher. Tous ces persécutés sont bien souvent des emm… Tous les jours, la Gigi prétend que c’en est bien fini, qu’elle restera dans son pré et tous les jours elle in.sulte. C’est sans fin et pénible.
« Guillemin… »
Lorsque j’ai su qu’il signait parfois « Cassius » je me suis demandé si c’était une référence à Caius Cassius Longinus… et pourquoi…
Quelque part JJJ écrit à propos du p’tit Court : »dommage que souvent l’on vous moque »… tudieu, comme vous y allez, avouons que prfois il y contribue si grande est sa suffisance dans l’étalement de ses « connaissances » et ses commentaires risibles
cela dit, le séjour sur le continent se passe bien malgré que mes moutons me manquent diablement.
bien à vous
CM
(le p’tit rouquin à la Madame Christiane)
et pourquoi… > et SI OUI, pourquoi
Bon mot de Pompidou, dear Chaloux, mais appelons Mauriac pour juger Guillemin (il en faut de cette trempe qui n’existe plus aujourd’hui): « Jeanne ressort de la moulinette d’Henri Guillemin telle qu’elle y était entrée ».
Renato, votre père avait bon goût, celui d’un autre siècle, vénitien ?
Je ne connaissais pas ce mot, dear Phil, c’est du pur Mauriac!
L’inventeur du ventilateur est un bienfaiteur de l’humanité !
Lu ce matin:
« Certaines personnes respirent l’intelligence, d’autres semblent en apnée permanente »
Chaloux, excusez si je n’ai pas décelé l’insulte de JJJ, j’ai dû sauter des cases du mot croisé, avant hier cependant , JJJ à porté une contribution de juriste utile. Ensuite hier adressait une réplique à un autre pseudo, à moins que vous optiez vous aussi pour plusieurs identités et bien que ses mots n’aient été guère offensants. Peut être est ce que je mélange, la mémoire pas infaillible . Vous êtes vous et quelques autres cruels , méprisants , possible de régler ses comptes autrement, non? Réduire l’autre à une bouillie , technique utilisée par les Russes en Afghanistan. Les soldats ramassaient après que les chars soient passés dans des seaux les restes des villageois. On en redemande.
L’hypoxie, Lavande, fait des ravages. Tueuse de neurones.
L’aventure, la grammaire me fait souvent défaut, mais malgré que ne passera jamais dans la moulinette, c’est pas musical. Malgré l’absence de vos moutons qui vous manquent diablement.
Dans ma grande enfance connaissant le thème, jamais pu me résoudre à ouvrir ‘Moby Dick’, en revanche ‘Autant en emporte le vent’ est passé tout seul bien qu’il y ait mis le temps…
Et l’anoxie, lavande, est pire encore.
1000 MERCIS à P.Assouline d’avoir relayé mon post sur Dick, Dong, Prick & the rest…
Ce sera « an die Sache selbst », car la vie est courte, et grands sont le maitre d’oeuvre de cette traduction & Walt Whitman, autre cachalot de la littérature américaine du 19e siècle (qui, contrairement à ce que prétend hamlet, est toujours très lue, notamment dans l’anglo-sphère):
« la qualité de la traduction de Philippe Jaworski » (Passou)
=
Je garde un souvenir ému et puissant de Philippe Jaworski, les yeux voilés par des lunettes de soleil (en février) afin de cacher les effets d’une tragédie personnelle, donnant au agrégatifs de Charles V un maitre cours de littérature sur « Leaves of Grass » de Whitman. Respect absolu.
Encore aujourd’hui, il m’arrive de relire ces fiches vertes format A5 qui contiennent des pépites comme (de mémoire) « dans Leaves of Grass, Whitman se posaient à l’ égal du Créateur en égrenant des généalogies, en nommant & célébrant les parties constitutives du continent nord américain & du monde, nature, arbres, lacs, tribus indiennes hommes célèbres, villes, villages, etc… Whitman fait l’orchestre à lui tout seul… »
« Born here of parents born here from parents the same, and their parents the same (…) »
« The pilot seizes the king-pin, he heaves down with a strong arm,
The mate stands braced in the whale-boat, lance and harpoon are ready, »
(Whale boat = baleinier, qui nous renvoie à Dick Moby)
(…)
« To the East and to the West,
To the man of the Seaside State and of Pennsylvania,
To the Kanadian of the north, to the Southerner I love,
These with perfect trust to depict you as myself, the germs are in all men,
I believe the main purport of these States is to found a superb
friendship, exalte, previously unknown,
Because I perceive it waits, and has been always waiting, latent in all men.
J’ai du mal à différencier l’hypoxémie et l’hypoxie.
Allons bon, si l’anoxie s’en mêle… je m’emmêle ! D’autant que je vois qu’il y a une « anoxie « vraie »
L’anoxie vraie, où l’oxygène ne parvient plus aux tissus… d’après l’Encyclopedia Universalis.
La fausse, c’est quoi ?
Zerbinette. https://sante-medecine.journaldesfemmes.fr/faq/13501-hypoxie-definition
je ne vous cacherai pas que cette éclipse de Lune ne présageait rien de bon.
Merci Beltegeuse, cet article est plus clair.
Merci D.
Compte tenu de votre prédiction, l’avenir devrait être radieux.
@Lavande dit: 28 juillet 2018 à 9 h 26 min
C’est le vent dans les feuillages…
1168
commentaires