Dubois, qualité française
La qualité française, on voit bien que cela a pu être au cinéma depuis l’après-guerre. Il y eut les films de François Truffaut, puis ceux de Claude Sautet, les uns et les autres frappés de ce label, noble ou indigne selon les points de vue et surtout le ton avec lequel il est prononcé. L’expression est née d’ailleurs à la suite d’un article retentissant de Truffaut en 1954 dans les Cahiers du cinéma « Une certaine tendance du cinéma français » dans lequel il dézinguait Autant-Lara, Delannoy, Clément, Carné, Clouzot, Clair, Duvivier et surtout les scénaristes-dialoguistes au service de leur prétendu « académisme » Aurenche & Bost (ça les a tués professionnellement pendant de nombreuses années, jusqu’à ce que Tavernier les réhabilite). Au cinéma, on connaît et avec le recul, on se réjouit que cette qualité française ait existé. Ce pourrait être un label « »NF » » (norme française) comme on en trouve sur les bons-produits-de-chez-nous. Mais en littérature ?
Chacun pourra y mettre qui bon lui semble (Modiano, Quignard, Michon ?…) comme des équivalents en qualité aux Renoir and co. Mais face à Sautet, s’il y en a un qui m’a toujours paru s’inscrire naturellement, c’est bien Jean-Paul Dubois. Non que l’univers de l’un (la bourgeoisie parisienne des années 70 dans ses bistrots, ses restaurants, ses dîners, ses maisons de campagne, ses villégiatures mais aussi ses échecs et ses désillusions) se reflète dans celui de l’autre. C’est juste que le tempo de Jean-Paul Dubois, sa voix, son rythme, correspond à l’idée que l’on peut se faire de romans bien français dans la meilleure acception de l’expression. Question de facture, de tournure, d’esprit, de musicalité plus que de clarté (ah, la fameuse clarté française héritée de Descartes…). Il y a chez lui une douceur, un rapport au temps (du genre à évaluer la vitesse d’une goutte de pluie), une tendresse pour ses personnages, qui font sa signature et laissent des traces chez le lecteur.
Dans Une vie française (2005) (« française », justement), le photographe arboricole Paul Blick semblait appartenir à la rare cohorte des personnages de roman destinés à rester gravés dans le disque dur de notre mémoire. Une histoire personnelle rythmée par les mandats des présidents de la Vème de De Gaulle à Chirac. Il est doté d’une vraie légèreté. On est heureux de l’avoir lu mais une fois refermé, il n’en reste rien, si ce n’est le souvenir d’un instant délicieux. Un humour exquis, qui rend plus soudaine et inattendue la fin si grave.
Pour arriver d’un coup en série, les drames ne relèvent pas pour autant de la série noire. Parce que le récit, le personnage et l’auteur lui-même ont trop de charme pour assombrir. Trop nonchalant pour être vraiment désespéré, trop indolent pour succomber à la tristesse. Avec ce qu’il faut de mélancolie, et une touche de nostalgie, c’est cela qui reste au fond, un charme indéfinissable, et c’est déjà beaucoup, même s’il triomphe au détriment de la profondeur. On comprend que Rabbit en paix (1993) de John Updike soit l’un des romans étrangers qui ait le plus marqué Jean-Paul Dubois.
Les impressions provoquées il y a une dizaine d’années par la lecture d’Une vie française, puis par le Cas Snejder, sont du même ordre que celles suscitées ces jours-ci par son nouveau roman La Succession (240 pages, 19 euros, éditions de l’Olivier). Charme… légèreté… mélancolie… humour… Et le goût d’une certaine Amérique. On y suit un homme du nom de Paul Katrakilis, dans sa folle tentative de se débarrasser d’une malédiction familiale. Quelque chose de l’ordre d’une fatalité génétique : la volonté d’en finir. Entendez : une longue chaîne de suicides.
« Il ne faut jamais se tromper de vie. Il n’existe pas de marche arrière » aimait à lui répéter son père.
Il aime la vie pourtant. Surtout la vie d’avant semble-t-il. Du genre à écouter ronronner des voitures de collection, la Triumph notamment. On en connaît qui murmurent à l’oreille des chevaux ; lui est plutôt du genre à s’entretenir avec sa tondeuse à gazon (une Briggs & Stratton, tout de même, les connaisseurs apprécieront). Il a une âme de bricoleur. C’est dire que ce Paul ressemble à Jean-Paul. Un homme libre depuis qu’il a su se rendre propriétaire du temps, du moins le sien. Aussi décalés l’un que l’autre.
Il est vrai que la famille en question est si perturbée qu’elle en est perturbante. La famille, ce qu’on ne choisit pas. Ici, ce qu’on subit. Des grands dépressifs mais dépourvus de sens du tragique. On ne s’ennuie pas avec eux. Tous plus ou moins médecins de grand-père en petit-fils. Le grand-père débarqué de Russie a même réussi à ramener une lamelle du cerveau de Staline dans ses bagages. Sauf que notre héros, lui, quoique diplômé de médecine pour ne pas faire mentir l’atavisme, un rien immature, a la sagesse de se tirer de Toulouse après avoir appris le métier de pelotari au pays basque. Car c’est aussi un métier. Il a décidé de vivre de sa passion de la cesta punta en s’inscrivant dans le circuit des pros au World Jai-Alai de Miami qui cognent sur le fronton, et escaladent les murs pour rattraper une balle, pour un salaire tandis qu’autour d’eux des Américains déchainés lancent des paris insensés sur les performances et l’issue des parties.
C’est spectaculaire à souhait. Parfois violent mais dès qu’il en sort c’est pour flotter délicieusement dans le territoire de l’éphémère. Quelque chose en lui de Bartleby. Quand il ne joue pas, préfèrerait ne pas. Les quinielas sont rapides, brèves, intenses. La balle défonce parfois la chistera à 300 kms/h. Le public est très business/business, bigarré, poisseux, hurleur, véreux, on ne lui achèterait pas une voiture d’occasion, mais qu’importe. Vivre pour jouer et jouer pour vivre, il en rêvait sauf que lui, c’est vraiment le goût du sport pour le sport, l’art pour l’art. A ce niveau-là, la passion pour un sport devient un mode de vie, ce que Dubois rend remarquablement, sans forcer la note. Il y a en lui quelque chose d’une force intranquille.
A la faveur d’une grève pour obtenir une amélioration de leurs conditions de travail, il perd tout. Retour à Toulouse, case départ, un rien désenchanté ; il pourra toujours y faire de la voile et barrer son bateau tout en suçant des Fisherman’s Friend. D’autant que son père n’est plus. Il a sauté du troisième étage, mais pas comme n’importe qui : mâchoire scotchée (surtout éviter la tentation de crier) et lunettes solidement fixées (surtout ne pas rater le spectacle de sa propre mort). Il faut liquider la succession, reprendre le cabinet, ce qui ne se fait pas d’une main d’osier fut-elle douée. Dans la maison du défunt, ça sent encore la mort. Dramatique mais jamais morbide.
C’est que l’auteur a de la tenue en toutes circonstances, dans la vie comme dans son écriture l’une n’allant pas sans l’autre ; quelle que soit la circonstance, outre son goût de l’absurde bien tempéré, il y met la touche d’humanité qui change tout. Cette fois, il fait plus sombre à l’intérieur de lui que dans ses autres romans. Un rien de gravité probablement. Il est vrai que la succession n’est pas qu’une question d’héritages en toutes choses mais aussi de répétitions. Tout revient de retours en retours. Mais comment éviter la malédiction familiale qui finit par le rattraper malgré tout ?
(Les photos sont de Marc Riboud/ Droits réservés. Elles sont sans rapport direct avec le thème du billet, encore que… C’est juste une manière de saluer ce grand photographe qui nous a quittés aujourd’hui à 93 ans).
1 793 Réponses pour Dubois, qualité française
le dracul ça se pèche au cable a vélo et à la capsule de kro pincé sur dla trippe de poulet..faut pas pécher trop fin surtout
renato dit: 3 septembre 2016 à 8 h 33 min
Voilà que je suis en attente de modération!
–
un homme comme vous, renato ?
Je ne vous crois pas.
La citation de Pierre Desproge serait:
« Il ne suffit pas d’être heureux. Encore faut-il que les autres soient malheureux. »
Je préfère de loin:
« Il ne suffit pas d’être heureux. Encore faut-il que les autres ne le soient pas. »
Jules Renard, nettement plus élégante.
Desproge a-t-il plagié en moins bien?
« Il y a un mystère dans votre écriture fragmentée, laissant surgir, dans les blancs entre les mots, des colères, des joies, des soupirs. C’est très musical. »
ça tourne généralement à la vieille scie antisémite, Christiane ! Et quand il nous parle pas des terribles dangers encourus par sa carte bleue, on a droit à la perte enchantée de ses 50 kilos de trop ! Mais il tient le rythme le saint Angelo et ne manque pas d’énergie et de constance et mérite, comme le lui a dit Passou, de figurer au livre des records de la RDL !
Les amours de bérénice et LVDLB sont torrides et gênantes a nos yeux de pauvres lecteurs pris en otages et réduits au rôle de voyeurs passifs et tremblants au spectacle de cette passion dévorante !
Barozzi @10h54, petit caniche pour vieilles dames, j’allais plier bagages pour le WE.
Avant de tomber sur -encore- une saillie de péripapéticienne patentée dont vous avez le goût.
Heureusement que la beauté de l’ Euskadi ne passe pas par vos paluches, pas très propres.
A bientôt ?
« petit caniche pour vieilles dames » « péripatéticienne patentée » « vos paluches, pas très propres » « A bientôt ? »
Avec un nouveau répertoire d’insultes, peut-être, Martine Rousseaux ?
@Jibé dit: 3 septembre 2016 à 10 h 45 min
J’ai relu ses commentaires sur cette page. C’est surtout une langue aux mots fracassés, chaotiques, à bout de souffle. Beaucoup de colères, d’ironie, d’éreintement visant ce que d’autres ont écrit mais c’est tellement difficile à comprendre, embrouillé, que souvent je passe, retenant un mot, une série de points de suspension, des blancs.
Ce qui est certain c’est que ce commentateur n’est pas un être serein. De là à dire qu’il est antisémite, c’est certainement se référer à d’autres commentaires que je n’ai pas lus.
Là, ses deux avis sur la photo m’ont intéressée.
Ce matin je découvrais en le feuilletant « Le dictionnaire des Écrivains et de la Littérature » de P.Assouline qui vient de paraître chez Plon.
A la lettre C (comme conversation et à propos de ces espaces commentaires), P.A. écrit : « C’est parfois n’importe quoi, du délire, des hors sujets, on a presque l’impression de déranger quand on parle littérature, comme dans la vraie vie, au bistrot, ou chez les gens, et parfois des fusées baudelairiennes, des saillies dignes des salons du Grand Siècle, d’époustouflants témoignages d’érudition, une fois liquidés les règlements de compte personnels et le fameux point God.win qui se vérifie ici tous les jours.(…) Mme de Staël tenait qu’en France (…)les gens étaient pris d’un irrésistible « besoin de causer », pas seulement pour le plaisir de communiquer mais pour le plaisir d’user de la voix comme d' »un instrument dont on aime à jouer, et qui ranime les esprits ». En ligne, le goût des autres côtoie le dégoût de son prochain. »
Oui, Jibé, du goût et des dégoûts…
bouh lala, je suis déjà en retard, et voilà que la mater dolorosa en rajoute, avec sa vieille bouche pleine de mots, le crincrin de cricri.
J’ai lu que Jean-Paul Dubois n’écrit pas pour se chercher des lecteurs.
Un ange.
PS: j’ai compté le nombre d’écrivains » né(e) le » et même pas morts dans ce fameux dico » je t’aime pas non plus » édité chez Plon., 23.75 euros
Quelle belle surprise, presque inattendue, d’en trouver quelques uns.
Peut-être aura-t-on – enfin !- un petit mot sur » Riquet à la Houppe » de la Rock-Star belge ?
Bon week-end.
Sur Versailles, quelques précisions.
Un ployant , fut-il princier et de qualité égale à un meuble royal, n’intéresse actuellement personne. La tentation est grande alors de maquiller un meuble qui…n’en est pas moins authentique. Seul le cachet change.
La notion d’authenticité telle que nous l’entendons aurait été mal comprise par des Maitres dont les plus grands, un Jacob, entre autres, n’avaient aucun scrupule à reproduire les modèles royaux pour des particuliers .
argentés.
Le mal dont souffre le chateau, c’est trop d’argent, la clique P aux commandes, le long règne de la plume chiracienne à un poste qui n’est pas taillée pour elle, une conservation plus avide d’audio-visuel façon des Racines et des Ailes, que de recherches dans les fiches, et une recherche conséquente de la pièce brillante. De ce point de vue, la mise à la retraite de Christian Baulez est un symptome qui ne trompe pas.
Un exemple: la vente dans les années 1960 d’un décor d’un chateau d’Ile de France, vente connue et répertoriée. Le meme décor revient ces dernières années dans le circuit avec la mention : « provenance Chateau des Tuileries. » Il eut suffi de regarder les fiches pour se convaincre du contraire. Oui, mais voila, on ne les a pas regardées.
Le reste concerne les oeuvres complètes dont le catalogue reste à dresser par les tribunaux du talentueux sculpteur d’un décorateur ayant hollywoodianisé le chateau du Champ de Bataille, et contribué, pour la bonne cause, malgré d’affreux rideaux, aux salles d’époque du Louvre.
Bien à vous.
MC
« Laf Sell » (Wiederganger, 18h) comprendre Louis Lafuma,Philippe Sellier, et leurs capitales éditions des Pensées.
lvdb…indigne de Charlie…sacrée radasse rance.
javert, calme ta consommation de substances illicites
Tu deviens grotesque. En terme de radasse, tu te poses là.
Encore un p’tit mot doux.
Évidemment que Michel Houellebecq figure dans ce dico de la littérature. Cela a dû être vachement douloureux d’écrire une lettre d’amour aussi platonique.
Le vice-président du Modem arrêté pour s’être masturbé dans un magasin.
Vice-président, on ne saurait mieux dire.
En plus, c’est dans un CASTORAMA…DO IT YOURSELF !
Se polir le chinois en public, ça fait tache(!) pour le MODEM…
et dire que ce brave Rochefort voulait inscrie le MODEM « au-dessus des partis » !
Inénarrables crétins…quand on veut faire pleurer le colosse, étrangler popol, se frotter la chipo, brosser le merguez, on se planque, au moins.
Dear Mr Court, Versailles est une réserve pour Chinois qui viennent prendre les eaux en écoutant du Vivaldi à casser la baraque; vous pensez si la fausseté du ployant leur défrise le canard. Aillagon et ses minets sont ravis. Monsieur, qui s’y connaissait en minets couillus, peut se retourner dans sa tombe déjà labourée par la révolution.
Lavie prénommée Martine, est-ce une histoire belge, baroz ?
bene alors lvdb, toujours pas partie en week-end pour te faire reluire?
« on se planque, au moins »
Oui, berzinc, mais quand on est exhibitionniste et pédophile, c’est incompatible ! Et le Modem de Bayrou se veut trans-parent ! C’est tout bon pour Macron ?
je te lis bien , baroro, mais la pastiquette qui est une bien belle invention, aime le secret, non? enfin, on ne va pas disserter longuement sur les avantages et inconvénients de l autofiction du service trois pièces, mais là, avour que c’est cocasse pour un parti soi-disant bien pensant, propre sous lui…
javert, je serai en zone blanche, avant que tu aies retrouvé à qui il faut rendre cette pensée profonde: il ne faut pas se tromper de vie, il n’y a pas de marche arrière.
Réjouis toi d’être en vie, quand on pense aux 108 milliards, dont nous avons eu la chance hasardeuse, de faire partie.
La réforme de l’enseignement se fait à la culotte, Berzinc, prévient WGG !
http://photo.gala.fr/la-culotte-de-najat-vallaud-belkacem-a-l-assemblee-nationale-15843#najat-vallaud-belkacem-en-pleine-discussion-avec-un-ministre-279514
« Dubois, qualité française »
A la vision des deux récents films tirés de ses romans, on peut parler de qualité française mais très extériorisée, Passou. Avec un tropisme pour le Canada francophone, avant Miami. Il y a toujours un secret de famille ou un drame familial dans ses livres… Autofiction ou imaginaire ?
« Chacun pourra y mettre qui bon lui semble (Modiano, Quignard, Michon ?…) »
Sans oublier Ernaux ou Angot. Figurent-elles au moins dans le Dictionnaire des écrivains, Christiane ?
Comme au lancer du marteau, il faut s’y reprendre plusieurs fois pour virer son commentos
disais donc: Lavie prénommée Martine, est-ce une histoire belge, baroz ?
Si LVDLB est tombée dans le caniveau, c’est la faute à rose, Phil !
J’ai toujours pensé que les centristes n’avaient rien dans le pantalon, j’avais tort.
@country boy….oui, d’autant que François Biroute, le président du MODEM (MOuvement pur la DEmocratisation de la Masturbation semble un type bien propre sous lui…
rhalala, quand même, Mâme Michu, vvrendéconttt !
voulais aussi féléciter berguenzinc pour le update en expressions spécialisées, c’est du solide, fachbereich
Martine en Burkini chez Assouline
je ne vous suis plus, baroz. comme les faux sièges du château à mr court, je ne vois plus où se trouve la patte vermoulue de l’antiquaire
Jean dit: 3 septembre 2016 à 9 h 35 min
וסף בן מתתיהו הכהן, Yossef ben Matityahou HaCohen. Pas de -e- en hébreu. (Widergänger)
Dans « hébreu », moi, je vois au moins deux « e ». Mais c’est qu’il vous soutiendrait n’importe quoi, histoire d’avoir raison.
__________
Je dois dire que je suis assez effaré par ce genre de malentendu ! Bientôt, je ne pourrai plus communiquer avec mes contemporains.
Ce futé de Jeanjean n’a même pas compris que quand j’écris « Pas de -e- en hébreu. » je parle expressément du mot « Yossef » alors que c’était l’objet de son propre commentaire à lui ! Effarant ! Effrayant. Faut que je fasse gaffe avec mes élèves maintenant parce que beaucoup sont comme notre brave Jeanjean. Aucune continuité dans la pensée ; un fractionnement à outrance de la chaîne de communication. Ça me paraît être une caractéristique très grave de notre époque. Plus de discours possible ; que des fragments sans lien les uns avec les autres. Plus de conversation possible ; on n’a plus de prochain, mais plus que des lointains.
votez François Biroute, maire de Popo et préident du MOuvement pour la DEfense de la Masturbation
Ce futé de Jeanjean n’a même pas compris que quand j’écris « Pas de -e- en hébreu. » je parle expressément du mot « Yossef » alors que c’était l’objet de son propre commentaire à lui ! Effarant ! Effrayant (Widergänger)
J’ai quand même le droit de faire semblant de ne pas comprendre, non ! Je sens que je vais m’atteler à un « Dictionnaire de la mauvaise foi », histoire d’être utile à Widergänger.
Dans un premier commentaire, je rectifie un précédent commentaire qui a mentionné le nom de Flavius Josèphe en l’écrivant « Fabius ». Et au lieu d’écrire « Josèphe » comme on a l’habitude de l’écrire en français, j’écris exprès Joseph parce que je sais qu’en hébreu on écrit ce mot sans -e-
Dans le commentaire qui suit, écrit par Jean, il me corrige donc à son tour et me signale qu’en français on doit écrire « Josèphe » et non « Joseph » comme je l’ai écrit.
Dans ma réponse à Jean, je lui mets exprès sous le nez le mot écrit en hébreu et sa translittération en alphabet français pour lui faire comprendre la raison pour laquelle j’ai écrit « Joseph » et pas « Josèphe ». Et j’ai donc écrit : « Pas de -e- en hébreu ». Il me semblait que c’était suffisamment clair ainsi. Eh bien non ! Son cerveau s’est arrêté, je devrais dire « s’est braqué » sur l’expression « Pas de -e- en hébreu » pour y voir deux -e-, et le commentaire désobligeant évidemment qui s’en est suivi de sa part ! À mon avis, c’est bien pire que chez Ionesco…!
M.O.D.E.M. = Mains Ostensiblement Dédiées à l’Exaltation Masturbatoire
Non, non, ce n’est nullement de la mauvaise foi ! Tu ne t’en tireras pas comme ça aussi facilement ! C’est la maladie grave de notre époque : la fragmentation, l’émiettement de la conversation, qui va de pair avec la dislocation de la conscience dont parle Paul Edel sur son blog. C’est de ça qu’il s’agit. Je considère que c’est hyper-grave. Comme prof, j’ai à faire face de plus en plus souvent à ce genre de situation. Si on y rajoute les situations comme avec Pablo qui sont de l’ordre du syndrome d’Asperger où un élève se braque sur le sens littéral d’une consigne sans être capable d’élaborer de lui-même, parce qu’il est incapable de se mettre à la place d’autrui en tant qu’Asperger, exactement comme Pablo le fait dans ses commentaires, on voit que la journée du prof est pleine d’embûches à surmonter dont il ne soupçonne même pas la gravité et les précautions à prendre, en proie à l’épuisement nerveux qui le guette très rapidement s’il n’identifie pas les obstacles à la communication, qui sont de plus en plus inquiétants, y compris dans la chaîne de commandement de la hiérarchie maintenant.
Mais des harbres comme ça, quand on se les prend sur le bord de la route, on les loupe ! Olé…
C’est des arbres à évasion…
le modem a toujours été une boite à outils détraqués.
bien dit Widergg. mais on ne peut prendre tout ce qu’à raconté votre Flavius Josèphe pour parole d’évangile (hurkhurk). qui sont ses contemporains contradicteurs ? pas bézef. comme Drucker qui occupe le dimanche d’antenne 2 depuis trente ans.(notez que pauledel brejnev ne risque d’avoir la parole coupée quand il interdit les commentaires).
le MODEM semble lui aussi atteint du syndrome d’Aspergeur…je sors, je sors
la vie dans les bois dit: 3 septembre 2016 à 13 h 01 min
il n’y a pas de marche arrière.
Non mais ça c’est parce que les savants veulent pas savoir ! On devrait pouvoir passer mille ans dans un bistrot, mille ans dans çui d’à côté…
Jean dit: 3 septembre 2016 à 14 h 22 min
ça fait très Bernanus….
bàv
M.C. 11h59. Des racines et des ailes ? je dirais plutôt « secrets d’histoire » où le maître fait couler à flot un nectar pompeux et invite le téléspectateur à le suivre , découvrir ce que aucun humain n’a pu voir avant, des objets magnifiques que , lui, sait apprécier, les gants blancs montrant clairement son incomparable compétence.
Le propriétaire du Château sus-nommé, occupe une place de choix, dans ces célébrations.Le clinquant , faux-vrai toc,le nec plus ultra.
où le maître fait couler à flot un nectar pompeux ….comme on dit au MODEM
cla fille à la voilette dit: 3 septembre 2016 à 14 h 35 min
C’est démentiel comme la « nouvelle guvernance » , comme qu’y disent les monsieus ,dans ce registre linguistique nazi si caractéristique de notre temps ,c’est que Versailles et tous les grands sites sont devenus des Dineylands pourris au service de sous-sous-sous ministres de la culture analphabètes, dans une grande opération de lavage de cerveau universel.
la cheffe de meute magnagna se réveille toxico-létale à 9h31, la bave aux babines…
c’était sincère, comment pouvez-vous mettre en doute mon intention? Mais enfin puisque vous le prenez ainsi qu’à l’accoutumé avec cet esprit mauvais qui vous habille et que vos rangs de perles peinent à effacer ou mettent en valeur , je me demande de qui de quoi vous pourriez être leader, la salop.erie sans frontière en commençant bien ordonnée et charitable par faire de vos proches et descendants directs les heureux bénéficiaires? Comme vous seriez bonne tout à coup!
les chaises percées de versailles coûtent la peau des fesses, c’est bien naturel.
Oui, vous avez raison de le souligner, Phil, tout ça effectivement pour un simple nom, alors que le contenu du bouquin de Yossef n’est même pas en jeu ! C’est-à-dire qu’avant même qu’on parle du contenu d’un livre, nous voilà devant une montagne d’obstacles à la communication à surmonter. Ce monde est devenu totalement délirant.
Les contradicteurs de Yossef, Phil, ce sont les évangélistes, qui parlent en abondance du Christ, alors que Yossef Cohen (voilà son vrai nom !) survole le sujet en évoquant quelque chose de ce genre pour autant que je me souvienne. Et encore, pas sûr !
Le propriétaire du Château sus-nommé, occupe une place de choix, dans ces célébrations.Le clinquant , faux-vrai toc,le nec plus ultra.
Vous ne pourriez en dire autant, chez vous la misère pour autant qu’elle ne s’expose matériellement est des plus authentique, fort heureusement pour ces valeurs, il est à peu près sûre qu’aucun ne serait tenté de vous les dérober pour les faire siennes, c’est si rare et en aucun cas elles ne pourraient accroître de collection privée ou embellir un cabinet de curiosités.
Dans mon post précédent,j’ai oublié de mentionner l’extraordinaire et kitchissime chic Hollywoodien du film désopilant et plein de finesse de Lubitsch 1943, en couleurs; la « demeure » des parents de Gene Tierney valent le détour, la vache Mabel digne sur son socle dans les jardins reflétant les goûts artistiques de ses propriétaires qui font dans le grandiose, avec la complicité coquine de Lubitsch.
Le film s’intitule: « le ciel peut attendre ».
@ Widergänger
« Si on y rajoute les situations comme avec Pablo qui sont de l’ordre du syndrome d’Asperger où un élève se braque sur le sens littéral d’une consigne sans être capable d’élaborer de lui-même, parce qu’il est incapable de se mettre à la place d’autrui en tant qu’Asperger, exactement comme Pablo le fait dans ses commentaires »
C’est tout ce que tu as trouvé pour justifier ton admiration pour le bavardage métaphysique bidon d’un nazi avéré comme Heidegger? C’est un peu court, mon pote… Ou alors tous les anti-Heidegger sont des Asperger.
D’ailleurs, je trouve tes commentaires de plus en plus illogiques. Ta santé mentale m’inquiète (et je parle sérieusement). Il y a dans tes messages une augmentation très visible de l’excitation, de la paranoïa, des propos incohérents. Tu montes très haut dans l’exaltation et tu tombes très bas dans la dépression, tout en ne pouvant fermer ton bec. À mon avis tu es en train de perdre la boule (et encore une fois je suis sérieux).
la période du Flavius est cruciale, Widergg, et quasi aucun témoin historique de ce temps où les empereurs romains ont déchu la Judée jusqu’au droit de porter son nom.
Pas sûr qu’en s’appelant Yossef Cohen, le Flavius eût bénéficier d’un aussi bon éditeur
Berguenzinc 9h50, Lartigues était un grand bourgeois qui bénéficia d’une vie libérée de toutes contraintes matérielles et se balada beaucoup, assistant aux premières courses automobiles, flânant à l’hippodrome, séjournant sur la côte d’Azur avant que tout fut envahi, goûtant aux joies de la voile, de tous ses séjours il rapporta des photos dont il ne fit pas d’ailleurs profession mais qui sont une trace en plus pour certaines d’être artistiques et cultiver l’esthétisme avec le matériel de pionnier qui était celui du début du 20ème pour suite aux techniques de l’autochrome, ce dernier laissant à voir des images proches des peintures des pointillistes avec des couleurs inégalables. En réalité je crois que la citation n’est pas exacte, il me semble que c’est lui qui voit en la photo un témoignage, je ne l’ai pas retrouvée pour vous la livrer dans sa précision originelle.
plein de finesse de Lubitsch 1943,
Une période que je n’aborderai jamais à tort,subjectivement trop de naphtaline, j’ai pourtant essayé mais rien à faire, je zappe et y préfère les chips.
Je viens de lire le remarquable article comparatif sur les traduction de Shakespeare par Jacques Drillon dans la rubrique du traducteur, juste à côté. Lisez-le, WGG, ça vous intéressera, c’est une nouvelle victime de Chaloux… Je comprends pourquoi, n’étant pas bilingue, je n’ai jamais pu accrocher à la lecture ou a la vision des pièces de théâtre du poète anglais dont la musique verbale semble intraduisible ! Je ne perçois plus qu’un brouhaha hystérique, comme à la lectures des commentaires de Giovani Sant’Angelo, les fautes d’orthographe en moins !
…
…@ christiane à 9 h 27 min
…
…aujourd’hui à vivre avec des charognards du management,!…
…
…tout pour se faire endetter avec » rien « ,…des connivences bancaires, pour se voir ciblées en demeurer, avec les yeux fermées des ripoux de justice,!…en cause,!…
…
…une piste, s’accaparer mes collections, et ma bibliothèque,!…
…
…donc, les connivences pour ciblées un citoyen en particulier,!…moi,!…
…depuis l’escroquerie de Visa Parisbas Fortis, au superviseur lèche-cul,!…sur le pond d’Avignon des Aristo à sous,…pour vider mon compte et puis s’en vont en assurances obsolètes,!…
…
…Alors, des mystères,!…aucun,!…tous des ripoux de tout,!…en Belgique ou ailleurs les chansons des escrocs du lobbying européen,!…
…rien d’autre à me prendre pour une victime à l’équarrissoir en douce,!…par des » arabes et sémites » du chiffre,!…
…Ah,!Ah,!…copie-photo,…comptabilité d’écrits,!…etc,!…c’est bon envoyez,!…
…Oh,!…les couleurs des seigneurs à billes,!…etc,!…
Eh bé, dites donc ! L’actualisation de sa fiche Wiki n’a pas été longue. Je me souviens d’une étude du Credoc portant sur la manière qu’avaient les français de consommer du sexe pour chasser le stress de la nuit. L’occurrence exhibitionniste ne concernait que 0,78% d’entre eux. Peut-être pas de grande cause à petit effet, aurait dit Jean-Paul Dubois. https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Rochefort
Jibé pour revenir à la passion dévorante que vous évoquiez ce matin, on dit que la haine est l’envers de l’amour ce qui paraît vrai dans bien des cas or dans celui-ci point d’amour ni de haine et partant nulle passion. J’ai rencontré LDVB le moins qu’il m’était possible dans ma position n’ayant jamais ressenti d’atomes crochus pour sa personne au physique comme au professionnel, peut-être est-ce en cela que réside ma faute, elle m’indifférait et je n’ai à vrai dire jamais compris l’engouement qu’elle continue de susciter , les qualités d’une femme ne sont évidemment pas discernables au premier coup d’œil et d’elle, de ses traits discernables , je conserve un grain de peau avantageux, des muscles fessiers plûtot tentants, un tour de poitrine attrayant, un visage quelconque, un sourire qui peut facilement trouver une concurrence, une torsion des lèvres qui en dit long sur une torsion intérieure. 165cm, une cinquantaine de kilos, une voix variable du suave en passant par le sensuel , une neutralité administrative des plus agréables à entendre. Des réactions dont on garde en filigrane le silence.
@ Jibé
Grand article, en effet, celui de Jacques Drillon sur les traductions de Shakespeare. Ayant été de la confrérie il y a longtemps, je me dis toujours que les problèmes de traduction sont complétement négligés par rapport à l’importance qu’ils ont (problèmes dont seuls les traducteurs sont conscients). Je me rappelle un auteur, réputé par son style, que j’ai beaucoup traduit et qui me disait toujours, quand je lui parlais de certains doutes dans la traduction de l’un de ses textes, que bien traduire est beaucoup plus difficile que de bien écrire, et qu’il y avait beaucoup moins de grands traducteurs que de grands écrivains (d’ailleurs, lui, qui parlait 4 langues, avait essayé de traduire et avait arrêté net).
L’obstination de Widergänger à défendre Heidegger m’intrigue. D’une part il s’efforce de montrer le génie du philosophe, d’autre part, il tente de prouver qu’il n’était pas antisémite. Son propos est donc l’inverse de certains qui s’efforcent, eux, de prouver l’antisémitisme de Heidegger, mais aussi les compromissions entre cet antisémitisme et sa réflexion philosophique, ce qui engendrerait, selon eux, la médiocrité de cette réflexion. Tout se passe comme si Widergänger se trouvait devant la nécessité suivante : pour montrer le génie du philosophe, il faut prouver qu’il n’était pas antisémite. Comme si la coexistence de ces deux affirmations — » Heidegger est un grand philosophe » et « Heidegger était antisémite » — était intenable.
En réalité, cette coexistence est parfaitement possible, si l’on admet, au risque de choquer certains, qu’il n’y a pas de rapport entre le génie philosophique de Heidegger et son antisémitisme. Cela me rappelle la sortie fulminante d’un lecteur juif de Céline (c’était dans le numéro spécial d’une revue) qui, grand admirateur du « Voyage », crachait sur tout ce que Céline avait écrit après « Bagatelles pour un massacre », déniant toute valeur aux romans de Céline à partir du moment où il avait proclamé son antisémitisme. Cette prise de position, évidemment, très compréhensible d’un point de vue affectif, n’avait aucune valeur du point de vue de la critique littéraire. C’est André Breton, je crois, qui parle de « cette boîte à multiples fonds qui s’appelle l’homme ». Inspirons-nous de cette intuition pour juger les gens.
15h27 modéré pour une observation clinique neutre.
…
…jibé,!…mes commentaires passe dessus, si tu n’y comprend rien,!…
…
…et l’autre photo avec le plongeon,!…montage ou pas,!…que c’est du » lourd « ,!…mais lourd,!…en demi-lune,!…qui s’écrase en l’air,!…
…montage ou pas,!…
…ce que faire du surréalisme à Dali ou Magritte veut dire,!…des lèches-culs du mauvais goût,!…depuis les guerres et nouveaux riches sans leurs A.D.N.,!…
…que des ridicules qui s’affichent,!…en péripéties et révolutions accortes,!…
…du nouveau,!…
…des Louis XIV,!…à pipes longues durées,!…pas mieux,!…
…l’orthographe à deux sous,!…etc,!…
…Ah,!Ah,!…
@Jibé dit: 3 septembre 2016 à 13 h 29 min
Ce dictionnaire amoureux a 896 pages et je l’ai à peine entamé !
A comme
A.D.G. – Alechinsky (mais oui !) – Apollinaire – Aragon – Auden – Autin-grenier – Aymé… et plein de rubriques commençant par A (comme ayant-droits – argent – Apostrophes…), beaucoup d’autres écrivains dans ces notes (comme Hugo- Pivot – Marie Laurencin…).
E
comme Eco – écrire, arrêter d’ – Editeur – Emprise de l’imaginaire ( (G.Steiner, Mrs Dalloway , capitaine Achab…)- Erasme – Expérience …
L’avant-propos est très drôle de « cet univers en pièces détachées » écrit par un « passager clandestin ». Certains écrivains y gagnent en mystère (Paulhan, Gracq, Michaux, Blanchot….). Les entrées sont surprenantes.
On est dans la trace (et pas dans la trace) de D.Fernandez et de ce premier dictionnaire amoureux de l’Italie. Des trous volontaires (C.Simon,N.Sarraute…), des anecdotes, des réflexions. C’est une écriture en abîme suivant le fil d’une mémoire de l’histoire littéraire, d’une œuvre, de lectures, de rencontres, du blog (billets), d’articles. Les lettres de l’alphabet sont des phares d’un journal…
Une belle place aux traducteurs, un socle sur les humanités anciennes pour éclairer le monde d’aujourd’hui.
Premier passage pour reconnaître le terrain. Puis plongée certaine dans des pages repérées.
Pour Angot et Ernaux, il est possible qu’elles soient les hôtes d’une lettre ouvrant soit à un autre écrivain, soit à un moment de l’histoire littéraire.
P.A., indépendant, semble se laisser guider par l’arbitraire le plus total, à son bon plaisir.
Phil dit: 3 septembre 2016 à 14 h 45 min
les chaises percées de versailles coûtent la peau des fesses, c’est bien naturel.
Faut prendre celles de Питер, avec Catherine II elles servaient moins souvent…
bérénice dit: 3 septembre 2016 à 15 h 38 min
15h27 modéré pour une observation clinique neutre.
–
La bite Dubois ?
M’étonne pas que ce soit pas passé…
Oui, je suis allé lire, Jibé, les âneries attendues de ce pauvre Chaloux, toujours égal à lui-même dans l’incompréhension des questions posées et le mépris général du monde qui le caractérise. Je passe sur l’insignifiance pédante des deux commentaires de chaloux qui font pitié tellement ils sont bêtes.
Mais les analyses de Drillon sont bien souvent elles aussi tirées par les cheveux.
Par exemple, le problème syntaxique du déterminant possessif à remplacer, selon lui, obligatoirement, par un verbe pronominal ; il donne l’exemple suivant :
Il a cassé sa jambe > il s’est cassé la jambe
Dans ce cas c’est évidemment justifié parce que pour les éléments du corps humains, le locuteur lambda estime que l’élément en question est déjà déterminé par son appartenance à un corps bien défini par ailleurs.
Mais c’est déjà beaucoup moins probant quand on prend l’autre exemple que donne Drillon :
Tu as brisé mon cœur > tu m’as brisé le cœur
On peut fort bien dire en français « Tu as brisé mon cœur » ; on n’est pas du tout obligé de transformer cette phrase selon le procédé de la pronominalisation verbale, qui coexiste ici avec la tournure nominale déterminée par un adjectif possessif. Une langue, c’est très complexe ; rien n’y est jamais systématique même si on peut y repérer des tendances fortes assimilables à des règles ou des lois opérantes dans la langue. Au bout du compte, tout est une appréciation de contexte. Il me semble que dans la tournure « Tu as brisé mon cœur », l’emploi du possessif permet d’insister davantage sur le sentiment, l’affect ressenti par celui qui parle ainsi. C’est une question d’interprétation du contexte, qui s’apprécie au cas par cas, et je ne crois pas qu’il y ait vraiment de choix meilleur qu’un autre ici dans ce cas précis. C’est comme on le sent.
De même les considérations de Drillon sur « être » et « avoir » à propos de How old ARE thou ? ne me semblent nullement pertinentes. Le lien d’une réplique à l’autre (ici : Not so young, etc. : Ni si jeune que…) me semble tout à fait possible et je ne vois vraiment pas en quoi la différence entre le français et l’anglais (Quel âge AS-tu ? / How old ARE thou ? ) pourrait être de quelque pertinence que ce soit dans les problèmes de traduction. On les surmonte très facilement parce que le problème n’existe tout simplement pas.
Jean dit: 3 septembre 2016 à 15 h 34 min
–
Fais pas cbier, Jean. Faut bien qu’il s’occupe, un peu de compréhension, merde.
P.A., indépendant, semble se laisser guider par l’arbitraire le plus total, à son bon plaisir. (Christiane)
C’est la bonne façon. Au fond, chacun d’entre nous pourrait écrire son « dictionnaire amoureux de la littérature ». Je crois que je vais m’atteler au mien. Je n’aurais garde d’oublier Claude Simon ni Nathalie Sarraute. Discutant hier avec mon ami libraire, dont l’enthousiasme justifié venait de me convertir à Michel Bernard et à Philippe Forrest, comme je venais de lui faire part de mes coups de coeur de jeune lecteur — « L’Ecume des jours » et « Zazie dans le métro », il m’avoua qu’il ne les avait pas lus. Quant à sa jeune vendeuse, qui me vantait un livre assez récent sur l’esclavage (j’ai oublié le nom de l’auteure), elle n’avait jamais entendu parler de « La Case de l’oncle Tom ». Dire qu’à huit ou neuf ans, je pleurais dessus comme un veau. Le meilleur des dictionnaires amoureux de la littérature ne devrait-il pas être le produit d’expériences croisées, de 7 à 77 ans (au moins !) ?
Tu brasses du vide, mon brave Jeanjean. T’as pas lu, ni la philosophie de Heidegger, ni les écrits politiques de Heidegger ni tout le contexte de ses écrits publiés par François Fédier ! Tu opposes des trucs dans l’abstrait au lieu de prendre le taureau par les cornes et d’aller lire les textes.
Tu causes, tu causes, c’est tout ce que tu sais faire !
A propos des libraires, je crois que c’est un métier qui disparaîtra avant les livres. Et ce ne sera pas vraiment dommage, vu que la plupart du temps ils sont ignorants de la littérature et mauvais conseilleurs. Pour choisir les livres que je lis, je ne me fie jamais aux conseils des libraires, mais seulement à moi-même, ceci dit sans outrecuidance particulière. Je choisis un livre par rapport aux livres que j’ai déjà lus, afin d’en faire au final une longue chaîne sans suite et sans logique, mais cohérente uniquement pour moi – et surtout sans l’influence maléfique et superficielle de ceux qui s’appellent libraires.
Widergänger dit: 3 septembre 2016 à 15 h 57 min
Tu causes, tu causes, c’est tout ce que tu sais faire !
Réponds, avant de causer toi-même : pour toi, Heidegger peut-il être à la fois un grand philosophe ET un antisémite virulent ?
Delaporte dit: 3 septembre 2016 à 16 h 03 min
A propos des libraires, je crois que c’est un métier qui disparaîtra avant les livres. Et ce ne sera pas vraiment dommage, vu que la plupart du temps ils sont ignorants de la littérature et mauvais conseilleurs.
Mon libraire est très informé de la littérature contemporaine, de bon jugement et de bon conseil. Mais il ignore des livres qui, moi, m’ont ébloui et formé, et qui, me semble-t-il sont aujourd’hui des classiques. Affaire de générations.
Mais le problème ne se pose absolument pas en ces termes ! C’est ça que t’es incapable de comprendre.
Ta façon de poser la problématique induit forcément ta réponse. Autrement dit, tu refuses de penser, et surtout de lire. Pour pouvoir poser ici une problématique, la seule et unique démarche honnête, c’est d’abord et avant tout d’aller lire les textes et de s’informer du contexte historique. Ce que tu te refuses obstinément à faire. T’es un mondain, qui se contente de pérorer, c’est tout.
Les mondains sont en phase de disparition, Widergg. Peut-être reviendront-ils avec les antiquaires qui aiment à promouvoir le label « vintage » mais tout risque de finir comme l’affaire des chaises percées de Versailles.
Et je veux saluer ici à cet égard le remarquable travail de François Fédier qui se caractérise par une honnêteté qui l’honore, le laissant rien dans l’ombre, étalant tout, même les textes des opposants à Heidegger pour les contester dans leur appréciations comme dans leurs préjugés. Les notes sont aussi importantes à lire que la longue préface très éclairante qu’il a écrite aux écrits politiques de Heidegger qui restitue tout le contexte du discours du rectorat avec une grande précision.
@ Jean
Analyse juste. Il suffit d’assister à des procès de cour d’assises pour se rendre compte à quel point les êtres humains sont souvent doubles, triples ou même multiples. C’est évident que le génie et le mal ou la folie sont compatibles (j’ai déjà donné ici une liste de grands artistes, musiciens ou écrivains pas très nets dans leurs vies – criminels, pédophiles, violeurs, racistes et antisémites).
« Tout se passe comme si Widergänger se trouvait devant la nécessité suivante : pour montrer le génie du philosophe, il faut prouver qu’il n’était pas antisémite. »
Chez lui ça va plus loin. Il a écrit: « De Heidegger, de toute façon, on ne se débarrassera pas si facilement. Car c’est de la définition de l’homme qu’il s’agit, et plus essentiellement encore, de notre capacité, ou non — c’est le plus décisif — de penser un événement aussi important que la Shoah… « . Comment le seul philosophe, selon lui, qui a compris ce qu’est l’être humain et sans lequel, donc, on ne peut pas comprendre la Shoah, pourrait être antisémite? Malgré les nombreuses preuves incontestables et les faits énormes qui prouvent qu’il l’a toujours été, depuis sa jeunesse jusqu’à sa vieillesse, il ne peut pas se résoudre à l’admettre. S’il l’admettait cela voudrait dire que les antisémites ont raison.
Les choses sont claires: ou Heidegger est le seul penseur qui a tout compris de la nature de l’être humain et dans ce cas-là il ne peut pas être antisémite, ou Heidegger est un escroc de la métaphysique incapable, non seulement de comprendre l’être humain et le monde, mais même, après avoir lu « Mein Kampf », la folie de Hitler et du nazisme qu’il a devant ses yeux, et dans ce cas-là il peut parfaitement être antisémite et même admirateur d’un criminel aussi grotesque que Goering.
Oui, enfin, j’ai employé le mot « mondain » pour caractériser l’attitude de Jeanjean, de cette façon, uniquement parce que je l’aime bien malgré tout et que je ne voulais pas être trop désagréable…
Widergänger dit: 3 septembre 2016 à 16 h 18 min
Oui, enfin, j’ai employé le mot « mondain » pour caractériser l’attitude de Jeanjean, de cette façon, uniquement parce que je l’aime bien malgré tout
En attendant, il n’a pas répondu à ma question. Aux J.-O., dans l’équipe de France de boxe, il aurait fait merveille, vu son art de l’esquive.
P75
« bien traduire est beaucoup plus difficile que de bien écrire,
et qu’il y avait beaucoup moins de grands traducteurs que de grands écrivains (d’ailleurs, lui, qui parlait 4 langues, avait essayé de traduire et avait arrêté net). »
Oui mais un (bon) traducteur n’est pas nécessairement un ( bon) écrivain
Jibé
« Je ne perçois plus qu’un brouhaha hystérique, »
Peut-être que ça n’a rien à voir avec la traduc , que vous êtes trop ‘classique’, imperméable à WS
Pablo75 dit: 3 septembre 2016 à 16 h 18 min
@Pablo
Vous dites mieux que moi ce que je voulais dire.
Tout ce que vous dites est complètement faux. J’ai longtemps pensé comme tout le monde que Heidegger était antisémite tout en admirant sa pensée. Et puis, un jour, je me suis plongé de très près dans les Ecrits politiques de Heidegger publiés par François Fédier, et je me suis aperçu que je me faisais manipuler par tous ces incapables et pseudo-penseurs mal intentionnés qui font passer Heidegger pour un antisémite alors qu’il s’agit de tout autre chose en vérité, et qu’il en va de la vérité de l’Homme, oui absolument. Et du sens de la Shoah !
16 h 18 min
les criminels, des génies ?
Je pense aussi, en effet, que l’hystérie ressentie par Jibé au spectacle des pièces de WS ressortit davantage aux mises en scène et aux jeux des acteurs qu’au texte à proprement parler. Le théâtre d’Ariane Mouchkine notamment a complètement hystérisé WS. C’est une façon de le comprendre. Je ne veux pas du tout jeter le discrédit sur les conceptions défendues par cette grande dame du théâtre.
@ Widergänger
Sois honnête et ai le courage d’écouter un vrai spécialiste de Heidegger expliquer pourquoi il était antisémite et pourquoi sa philosophie était nazie, avec des preuves incontestables:
« Heidegger, naufrage d’un prophète. »
Sur Heidegger et l’antisémitisme, je conseille de regarder sur Internet les interventions au colloque de la Règle du jeu, tenu il y a à peu près deux ans. Vous pourrez y entendre tout un panel de philosophes s’exprimant en détail sur la question, et venant de tous horizons : il y a même l’intervention particulièrement décoiffante de François Fédier, numéro de haute voltige surréaliste. Mais la plupart des conférences y sont passionnantes et nécessaires pour y comprendre quelque chose.
@ frédé
« Oui mais un (bon) traducteur n’est pas nécessairement un ( bon) écrivain « .
Bien sûr.
« les criminels, des génies ? »
Eh oui, Gesualdo et Cellini, par exemple, étaient des assassins.
Oui, en effet, le colloque de La règle du jeu est autrement plus sérieux que toutes les âneries de Pablo et Jeanjean.
WG
Jibé
Il faut voir Shakespeare au théâtre, en Angleterre, ou dans des films comme le Hamlet avec Laurence Olivier Macbeth par et avec Orson Welles par ex , en vostf
Laurence Olivier, Macbeth
A y bien regarder, ce n’est pas nouveau. Du temps de Platon, il y avait Denys le Tyran, les Latomies, etc.
Le problème est faut-il se débarasser de Platon parce qu’il y a eu Denys le Tyran? Personne, je crois, ne reprendrait cette proposition absurde.
Il en va de meme pour Heidegger. ses mauvais choix politiques -euphémisme- n’infirment pas une oeuvre qui lui survit quoi qu’on exhume.
C’est au fond le problème du Père Comte, qui dosait son estime pour son interlmocuteur en fonction du mépris que ce dernier manifestait pour De Maistre. Comte n’était pas de l’avis du Savoyard, loin s’en faut. Mais il estimait qu’avant de mépriser, il fallait d’abord le réfuter.
Quel intérêt ont certains à faire passer Heidegger pour antisémite, dear Widergg ? La question est d’importance à notre époque où le simple soupçon vous déclasse un homme illico.
Baroz, vous auriez dû copiner avec Julien Green qui confirmait bien à son compagnon l’inaccessibilité de la langue de Shakespeare à ses oreilles souchiennes -l’affreux vocable n’existait pas comme le cran d’ailleurs-.
@ frédé
Mais si on prend « crime » dans le sens large, il y a aussi des violeurs (Dostoïevski – d’une fillette -) et des pédophiles (Gide allait au Maroc coucher avec des gosses de 6 ans, Schubert, se sachant atteint de syphilis payait des enfants pauvres de Vienne pour coucher avec lui).
Widergänger dit: 3 septembre 2016 à 16 h 29 min
WS a été traduit en Allemagne (où il a tout de suite été apprécié) avant de l’être en France , je crois
je me suis aperçu que je me faisais manipuler par tous ces incapables et pseudo-penseurs mal intentionnés qui font passer Heidegger pour un antisémite alors qu’il s’agit de tout autre chose en vérité (Widergänger)
Bon, voilà qui est dit. En tout cas, le dossier reste ouvert. Et à étudier, si possible, loin des passions. Ce qui n’ira pas sans difficultés.
WS ? William Saurin ?
Pablo75 dit: 3 septembre 2016 à 16 h 46 min
au sens large – à moins que ce soit un anglicisme (j’y connais pas grand chose en droit mais il n’est pas rare d’entendre des journalistes dire » crime » pour » délit » – mais on va pas chipoter !
@ Widergänger
« toutes les âneries de Pablo et Jeanjean »
Tu prends maintenant des vérités pour des âneries? Encore un signe de dépression…
Tu as écouté: «Heidegger, naufrage d’un prophète» – Rastier parle de ton ami Fédier, qui arrive, pour cacher la vraie pensée de son idole, a traduire « ratiale » par « racé »?
@Jean le 3 septembre 2016 à 15 h 55, dit : « C’est la bonne façon ».
Tout à fait d’accord puisqu’il s’agit d’un dictionnaire « amoureux » !
Cette histoire de culotte de Najat m’intrigue au plus au point; j’ai eu beau regarder la photo très agrandie avec une puissante loupe et je n’ai pas trouvé le moindre millimètre carré de culotte de Najat.
@14h44 definitly Not for me votre prose , à réserver à vos » clients »
La sincerite que vous montrez post après post ici est à l’image que donne JP Dubois des réunions du komsomol. Vos petites saloperies , bien naturelles entre amis refait surface dans ma memoire, justement sur un billet qui s’étend jusqu’au pays basque. MaisC’est en repensant à TKT, et pas seulement, que je fais ma ravie basque.
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« Quand cessera-t-on de parler de « communautés » (et même corse en Corse !) en lieu et place de communauté nationale ? »
On cessera de parler de « communautés » lorsque la « famille », elle même, n’existera plus. En effet, la communauté est l’extension pure et simple de la famille, ce que n’est pas la Nation. Autant dire qu’on peut attendre longtemps.
Jean, je vous informe que je n’ai pas encore eu le temps matériel d’ouvrir le dossier Heidegger mais je compte m’y mettre cette nuit.
faudrait des lebensborn pour faire de bon franseuziche schweineuhoud
je vais économiser ta nuit dédé..pablo adore lire dracul..il n’hadore pas..ça lui est hindispoendabe pour sentire son être de ptigros exister
Je publierai prochainement mes 144 propositions pour la France.
@MC dit: 3 septembre 2016 à 11 h 59 min
Ai relu dans les mémoires de Saint-Simon l’usage très particulier des « pliants » (sièges ou tabourets) à Versailles. Du lever dans la Chambre du roi, aux différents Conseils, à la chapelle et même le jour de sa mort, être assis sur l’un d’entre eux était signe d’une reconnaissance particulière. La préséance réglait cela avec précision !
Autres temps, autres mœurs ? Qu’en est-il des sièges distribués au Conseil des ministres ou à la cour d’Angleterre ? Et dans les salles d’audience des cours d’Assises ? Et dans les écoles (où les estrades de notre enfance ont disparu) ?
Quel intérêt ont certains à faire passer Heidegger pour antisémite, dear Widergg ?
mais henfin phil..comme goebells..c’est dracul qui décide qui est hantisémite hou pas..c’est dailleurs ce mimétisme de la toute puissance spirituelle qui le facsine et qu’il veut s’approprier..le ptigros ça l’ennerve..tout ça c’est dla bédé
Ce qui est dommage, c’est que la didactique des intervenants au colloque en question (leur compréhension de Heidegger et le discours critique qu’ils tiennent dessus) n’est pas très claire. Ce qu’il disent est la plupart du temps peu compréhensible parce que mal pensé,dès lors mal transmis, donc peu audible. Derrida est un pédagogue vraiment d’une autre trempe, qui sait expliquer et transmettre. Mais il a des idées beaucoup plus claires sur Heidegger que ces intervenants du colloque qui pataugent très souvent dans la semoule. Ce sont de jeunes profs de far, faut dire. Ils n’ont pas l’expérience de Derrida. C’est clair. Dommage.
Ce que raconte par exemple l’un des intervenants sur W. Benjamin ne m’a pas convaincu non plus. Il relève des erreurs flagrantes de traduction de Baudelaire par W. Benjamin en les reliant à la conception théorique que W. Benjamin se fait de la traduction dans ce texte célèbre de lui sur l’art de la traduction, alors que tout simplement W. Benjamin n’a pas compris ce qu’il a lu de Baudelaire, je veux dire pas compris des mots, le sens de certains mots, et fait dès lors des fautes de traduction qu’un étudiant de première année ne ferait pas. Je ne vois pas quelle déduction d’ordre philosophique on peut établir à partir de telles erreurs grossières qui ne sont que des grossières erreurs de traduction, qu’on ne saurait faire entrer dans une théorie de la traduction. Enfin, bon, tout est un peu désagréable comme ça dans ce qu’on entend dans ce colloque.
S’agissant du Sieur Drillon, je précise que j’ai réagi à l’absurde vision du XVe siècle exposée dans le lien que j’ai donné.
La solution que je propose n’est pas plus absurde que celles que Drillon recense dans son article. « Pas plus absurde » me semble d’ailleurs une des clefs de la traduction.
Je vois qu’Alba continue son exploration de l’é.gout qui lui tient lieu d’esprit et du copier-coller aléatoire qui lui tient lieu de culture. Je me demande tout de même comment tout cela va finir, mais j’espère que l’épilogue aura lien en direct, comme le reste.
mes 144 propositions pour la France
..ça fait d’emblée desespéré..
Jean dit: 3 septembre 2016 à 16 h 48 min
Ben oui, mais tu t’y colles quand ? T’as pas l’air bien allant pour l’heure…
vous vous posez trop de questions, Christiane. Vous pourriez commencer par visiter Versailles, que vous semblez méconnaître, calmement et avec une attitude humble et méducative, une simple phase préliminaire adsorbante.
mon larhbin adore lire dracul..
WS ? William Saurin ?
mon royaume pour une pizza spanghero..c’est pas mauvais du tout comme pub dédé..je t’hembauche !
@ Widergänger
Comment tu expliques qu’il y ait tant de gens d’extrême droite admirateurs de Heidegger – entre autres les néo-nazis allemands actuels?
(Écoute Rastier à partir de 36 min 30 sur les disciples politiques actuels, peu recommandables, de ton idole).
Rastier à la min 45: « il y a même des phrases de « Mein Kampf » qu’on retrouve réécrites dans Heidegger ».
La grande question selon lui: Pourquoi on ouvre pas les archives de Heidegger? Par crainte de trouver quelque chose qu’il vaut mieux ne pas trouver?
JC l’andouille parle toujours, bouguereau le litron radote encore, c’est du pareil au même
Il faut voir Shakespeare au théâtre, en Angleterre, ou dans des films comme le Hamlet avec Laurence Olivier Macbeth par et avec Orson Welles par ex , en vostf
outre que ça m’fait penser a heideguère..je n’ai jamais mais jamais lu l’équivalent de cette phrase qui est une scie en français au sujet de molière par exempe..dans le sun peut être..je rate pas mal de numéro
-l’affreux vocable n’existait pas comme le cran d’ailleurs-
ouais bon dans un autre genre si rester pire sourd c’est avoir le courage de ses étiquettes…
Mais la goutte de pluie, normalement, elle va comme tout le monde à une vitesse constante, quand le frottement dans l’air annule l’accélération de la pesanteur ; mais attation, hein, elle s’y harrête pas, en l’air. Sinon ça serait pas mal, i pleuvrait jamais…
« L’insolence », de toute façon, n’est pas, selon moi, ce qui doit caractériser le travail d’un traducteur. Mais la modestie, le savoir de la langue de départ le plus étendu possible pour ne pas commettre des erreurs grossières de traduction que seuls des étudiants de première année peuvent faire, notamment à propos du mot « issue » en anglais, particulièrement grotesque pour un traducteur prétendument professionnel. Modestie, sens du théâtre, sens de la mise en bouche par des acteurs, travail éventuellement avec des acteurs au lieu de toujours travailler seul dans son coin. Enfin, bon, on n’en est pas là dans le dur travail de traduction.
144, soit 12 groupes comprennant chacun 12 mesures.
Chaque douzaine se divisera en 4 groupes de 3, chacun des groupes étant gouverné par un élément : feu, terre, air, eau. Il ny a plus qu’à remplir.
Une fois ce premier travail achevé, chacune des propositions sera, à l’occasion d’une cérémonie magique (blanche), confiée aux entités australes gouvernant l’élément associé : les salamandres pour le feu, les gnomes pour la terre, les sylphes pour l’air et les ondines pour l’eau.
quelques sacrifice humain à l’être suprème..ça c’est court et hardi comme l’esprit français dédé..là hon dirait du heidegger chez confucius à la dracul..à jéruzalème jdis pas ça peut marcher..
Mais rastier, Rastier, mon pauvre ami, ça ne veut strictement rien dire, Rastier ! C’est du vent.
Qu’on me démontre en se basant sur les textes par une analyse serrée de Sein und Zeit (et audible, intelligible, non jargonnante, comme sait bien bien le faire Derrida, qui ne montre rien de tel sur de grands textes pourtant de Heidegger !) que Heidegger est antisémite, comme on le fait en analysant de très près La République de Platon pour montrer que sa République ressemble plus à une dictature qu’à une république, et alors je me rangerai aux conclusions de telles analyses. Mais pour le moment je ne vois rien venir. Bien au contraire, toutes les analyses très fouillées de Derrida ne permettent pas d’établir le moindre rapport entre la pensée de Heidegger et quelque antisémitisme que ce soit dans sa pensée elle-même. Aucun. Eh oui, je comprends bien la déception des opposants à Heidegger. Mais face à Derrida, ils ne font manifestement pas le poids !
Sinon ça serait pas mal, i pleuvrait jamais…
le poisson srait jamais noyé..on frait que du dos..ça srait pas si terribe
comme bouguereau radodote, sa fixette se nomme maintenant dracucul… c’est du propre !
Alba, on ne compare pas sans précautions deux textes écrits à près de 2500 ans d’écart, sauf quand on est un gros c… comme toi.
@ Widergänger
« Mais Rastier, Rastier, mon pauvre ami, ça ne veut strictement rien dire, Rastier ! C’est du vent. »
Tu as vu la bibliographie qu’il a dans Wikipédia? Et toi, que n’as écris que des messages de blog, tu oses dire que Rastier c’est « du vent »?
Ta mégalomanie est comique.
Autant que tu couardise: tu n’oses même pas écouter Rastier, de peur de te prendre toute une série de faits accablants pour ton idole dans les dents.
Il m’est absolument interdit en magie blanche de sacrifier le moindre être vivant, Bouguereau. C’est moi qui m’offre par une préparation rigoureuse : long jeune, pureté, propreté extérieure et intérieure, y compris celle des intentions et des sentiments.
Ainsi je devrai m’abstenir longuement de toute rancœur à l’égard d’une ethnie, même si celle-ci est légitime.
Seule l’idée de distance nécessaire entre moi et elle devra prévaloir et cette idée s’amplifiera pour voir sa réalisation s’effectuer dans l’astral, puis dans le monde matériel en terme de distance réelle, tout cela sans que j’aie bougé de la retraite.
« toutes les analyses très fouillées de Derrida »
C’est surtout dans son ouvrage « De l’esprit » que Derrida décrit l’ambiguïté de Heidegger. Derrida savait, mais il faut le lire attentivement. Dans les séminaires que vous lisez, Widergänger, cela n’apparaît pas forcément. Mais il faut faire crédit à Derrida d’avoir été au courant, sans pour autant y insister clairement. Question de génération, également. Depuis, le paysage philosophique à propos de Heidegger a considérablement changé.
Berguenzinc 14h43. Savez-vous quel nom porte maintenant le Théâtre impérial de Fontainebleau ?
« théâtre Cheikh Khalifa Bin Zayed al- Nayam »
J’y suis allée il y a peu; belle réalisation,fauteuils, ployants, velours, et tout et tout; tout lui appartient, alors ? il a payé. Il me semble qu’il n’a pas réussi à monnayer l’esprit ni les Cendres de Mérimé….
J’ai une voilette,il y a des jours où elle ne vole pas au vent…
long jeune, pureté, propreté extérieure et intérieure, y compris celle des intentions et des sentiments
pour faire les deux mamelles de la france tu vas devoir te faire opérer dédé..
J’ai une voilette,il y a des jours où elle ne vole pas au vent…
par temps de pluie ça peut faire le drapée mouillée..lève toi pour la france
Et que dit-il, Derrida, dans De l’esprit, Delaporte ? Vous n’allez pas au bout de votre commentaire.
pour voir sa réalisation s’effectuer dans l’astral, puis dans le monde matériel en terme de distance réelle, tout cela sans que j’aie bougé de la retraite
..tu dis qu’ils peuvent s’en mettre plein la lampe sans contrecoup mystique..c’est une promesse que tu pourrais tenir..sauf quelques crises de foi éparses
Derrida, dans De l’esprit, Delaporte
..le courant astral passe dédé
Il faudra quand même revoir le Conseil d’État de font en comble, sans remettre en cause sa raison d’être.
Ce sera l’une des 144 mesures, classée dans le super-groupe Justice, associé à l’élément Air, et plus exactement au signe de la Balance. Le conseil d’Etat sera associé à la Terre. Ce sont donc les Sylphes et les Gnomes qui seront invoqués pour ce sujet bien précis.
Ce sont donc les Sylphes et les Gnomes
dit plutot les nains djardin dédé..les sylphes et les gnomes ça trop con d’sauron
Es-tu revenu de Sicile?
L’avis plein d’humour, de finesse, de précision de Georges Steiner.
avec un joli -et mérité- paquet pour Sartre.
« et je ne vois vraiment pas en quoi la différence entre le français et l’anglais (Quel âge AS-tu ? / How old ARE thou ? ) » How old art thou, bourricot !
@D. dit: 3 septembre 2016 à 17 h 17 min
Oui, un retour y serait le bienvenu, ma dernière visite en ces lieux date des années 60 ! Des souvenirs tristes m’ont éloignée de Versailles…
mais ma priorité est maintenant Le Louvre grâce aux conseils de « petit rappel », la carte des « amis du Louvre » m’offre une année d’accès libre à toutes les galeries, aux expos, aux conférence, à certains concerts. C’est un enchantement ! Je guette, en octobre « Le corps en mouvement dans la Petite Galerie puis retour aux sculptures de l’aile Richelieu (des croquis en perspective !)
Les mémoires de Saint-Simon, ce n’est pas crâneur. La mort de Louis XIV y est émouvante. De plus, sur le net, on trouve la traduction en français contemporain. Être ainsi dans le quotidien de cette cour de Versailles apprend à effacer le temps. Notre Ve République a parfois un visage monarchique mégalomaniaque… La France a-t-elle vraiment choisi entre République et Monarchie ? Le peuple-dit souverain ne se met-il pas le doigt dans l’œil ? Des roitelets picorent dans les assiettes de l’Élysée… François Mitterrand aurait prononcé cette petite phrase sur la Ve République : « Ces institutions étaient dangereuses avant moi, elles le resteront après. »
Charles de Gaulle (1958-1969), Georges Pompidou
(1969-1974), Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981), François Mitterrand (1981-1995), Jacques Chirac (1995-2007), Nicolas Sarkozy et maintenant François Hollande… des règnes où valsent les premiers ministres et les équipes gouvernementales.
Machiavel écrivait : « Les hommes aiment changer de maitres, espérant chaque fois trouver
mieux. (…) Ils font souvent un mauvais calcul, s’apercevant qu’ils ont changé un cheval borgne contre un aveugle. » (Le Prince)
Ras le bol de Oeil de Guerre ! Que ce soit un philosophe de la dimension de Platon ,Spinoza,Kant, je n’en disconviens pas, n’ayant aucune inlnation sur ces rodomontades vaines et absconses. le seul philosophe que j’aie compris et senti couler en mee veines, c’est Bergson…on va encore me dire que uuuuuuuuuuiiiiiiii , Bergson!!!!!! huhuhu…
La philosophie n’a pas empêché la Shoah. Elle est donc , comme tout le reste, une impasse totale.
Heidegger fugt un nazi. Point. on ne va qand même pas le mesurer à l’échelle de Scoville de la pourriture, non? Le discours du rectorat, se termine par Heil Hitler, signé Martin Heidegger.
Alors Sein und Zeit, und Reich und Volk und Führer. Et qu’il aille dans les poubelles de l’humanité.
Et on mettra cet antisioniste pourri de Badiou dans le même container.
Dans le bulletin Heideggarien de mai 2015 ( édité par l’université de Louvain) on peut y lire une chronique du colloque international du Martin-Heidegger-Institut qui eut lieu à Wuppertal en 2014, j’en donne ici les dernières lignes:
« La prémisse de la grande majorité des présentations aura donc été l’antisémitisme heideggérien, que d’aucuns ont ainsi interprété comme« historial » ou « métaphysique », la seule intervention à mettre en question ce
jugement ayant été celle de Françoise Dastur, critiquée néanmoins dans la discussion ultérieure pour avoir appréhendé certains points de manière trop univoque. Un point récurrent des exposés a été le rapport entre l’antisémitisme et le « récit » de l’histoire de l’être, tout comme la nouvelle lumière qui nimbe aujourd’hui le rapport entre Heidegger et la critique que lui adresse Levinas. »
Où l’on voit que l’antisémitisme de Heidegger est si bien avéré pour les heideggeriens eux -mêmes, qu’il s’agit aujourd’hui de tenter de l’expliquer plutôt que de le réfuter.
C’est très décevant, les interventions du colloque sur Heidegger. Je viens encore d’écouter l’intervention de Hadrien Laroche, qui commente d’ailleurs le séminaire de Derrida, mais il fait dire à Heidegger le contraire exactement de ce que dit Heidegger explicitement. En conclusion, il fait passer Heidegger pour un paranoïque qui attend son ennemi. Non, c’est grotesque !
En plus tout ce que dit Heidegger sur les animaux quand il les qualifie de « weltarm » (pauvre en monde), il ne l’a pas inventé, il le tire de la science soologique elle-même, du grand zoologiste de son époque, au même titre que le sera Konrad Lorenz, Jakob Johann von Uexküll, qui fut l’un des inventeurs de l’éthologie avec Konrad Lorenz précisément.
Tout ce qui est analysé là me semble très schématique, caricatural, sans réelle portée heuristique. On n’alayse pas la pensée d’un Heidegger comme on aplatit une route avec un bulldozer ! Sinon, on aboutit à dire des âneries indignes de ceux qui les profèrent, faisant passer Heidegger pour un simple paranoïaque. C’est tout simplement grotesque.
Comme vous y allez, berguenzic. Heidegger à la poubelle, einfach so. Heureusement que l’hegel n’est pas du même siècle. Y’a une place à prendre au MoDem !
mais de nota, vous êtes bien bon de perdre votre énergie à trouver des arguments. En Allemagne, j’en ai souvent parlé avec mon père, dans les années 80-90, les spécialistes de la pensée heideggerienne étaient consternés par l’enthousiasme débordant vis-à-vis de Martin S’en va en Heideguerre. Les Frankaouis sont impayables . Au fond d’eux-même, ils fantasment enore sur les Hallmon ganz korrekt, ach ! matame, fous safez, les Hallmons mont les plus bons filosof…..bétit filu….nein gross filu, Helidegger, gross filu…komme >Jûnger, nichwahr?
Oui, mais avec de telles considérations, mon grand Berzirk, c’est que t’enverrai une bonne partie de l’humanité à la poubelle…
@14h44 definitly Not for me votre prose , à réserver à vos » clients »
La sincerite que vous montrez post après post ici est à l’image que donne JP Dubois des réunions du komsomol. Vos petites saloperies , bien naturelles entre amis refait surface dans ma memoire, justement sur un billet qui s’étend jusqu’au pays basque. MaisC’est en repensant à TKT, et pas seulement, que je fais ma ravie basque. La fille ou LDVB
Je ne saisis pas à quel billet vous faites allusion, j’attends des précisions. Il ne faut pas croire que tout le monde fasse profession de commerce comme d’autres profession de foi. Je répond tout comme vous à ceux qui veulent bien s’adresser à moi et je m’exprime tant que mes moyens me le permettent ou inspirée par telle ou telle remarque gaspille du temps à quelques recherches, comme il vous arrive de le faire aussi, pour mettre en ligne des liens. Je suis d’un naturel sincère, la remarque vous concernant n’étant bien entendu qu’ironique ne réussissant pas à m’égarer dans la méchanceté pure, le propos graveleux, la vulgarité dans laquelle il semblerait que vous vous égariez à moins qu’il s’agisse d’un goût pour lequel vous éprouvez un besoin de manifestation dans le but de collecter des disciples.
Lire Saint Simon en français contemporain ? Quelle drôle d’idee , Christiane. Ça n’a plus aucun intérêt. Bientôt du pédalo sur les bassins de Versailles.
heidegger n’était pas paranoïaque, ou peut-être, on s’en fout…C’ÉTAIT UN NAZI.
On ne peut pas à la fois vouloir à juste titre que l’humanité n’oublie jamais la Shoah et défendre cette merdre. C’est pervers.
Mais ce n’est pas parce que des Allemands tiennent sur Heidegger ce genre de discours qu’il faudrait forcément se ranger au garde à vous raide comme un seul homme derrière une telle filiation en le voyant pas une seule tête dépasser…!
Ce n’est pas très sérieux, de telles considération. C’est faire fi du texte lui-même et d’une analyse proprement philosophique qu’on ne voit pas venir à l’horizon et que les analyses qui ont été faite, elles, philosophiques, comme celles de Derrida, réfutent absolument.
Que Heidegger ait signé « Heil Hitler » son discours de rectorat en avril 1933 qui tient un discours exactement contraire à ce que dit le discours nazi au sujet de l’université, n’a aucune pertinence critique. Aucune. C’est se faire plus bête qu’un âne qu’en venir à tenir de telles considération indigne de toute intelligence et de toute honnêteté intellectuelle. C’est tout. That’s all !
et puis Konrad Lorenz….encore un qui a trmpé le biscuit dans le brun….pfouuuuuu, on n’en sort pas; On pourrait parler de Bergson? de Marc Bloch? De Mann?
15h27 en modération, est-ce trop correct ?
Et il ne s’agit pas de mémoire de la Shoah, il s’agit d’essayer de comprendre la Shoah, ce qui n’est pas du tout du même ordre, enfin ! Je n’ai jamais parler du devoir de mémoire à propos de Heidegger. Jamais.
Widegânger, vous essayez de nous avoir par l’usure, mais ça ne marchera pas.
La philosophie n’a pas empêché la Shoah
à part djougachvili que des pense mou bergueune..des sans estomac qui tiennent pas le chnaps
WGG il n’y a que vous qui êtes en mesure de vous réclamer de l’intelligence et de l’honnêteté intellectuelle, après les dernières « révélations » concernant vote pauvre chéri nazi, cela semble irréfutable.
Oui, je l’attendais celle-là sur Konrad, tiens ! Konrad, nazi. Oui, et alors ? Cela ne devrait pas consitituer un obstacle à la compréhension de ce que dit Heidegger quand il les qualifie de « weltarm », ce que réfute Derrida ! avec de mauvaises raisons à mon avis, mais peu importe ici) Derrida, qui, s’il conteste le caractère de « weltarm » des animaux, n’en accuse pas pour autant Heidegger d’antisémitisme à ce propos.
On peut aussi passer le bulldozer sur tout ça et s’en laver les mains. Mais compe pas sur moi pour ce genre de purification…
On pourrait parler de Bergson?
ça l’a pas hempéché d’éte cocu ça tombe..mais bon ça rgarde pas l’populo
est-ce trop correct ?
hallemand toujours korrect..immer
haux hallemands hon la fait pas..c’est vrai ils hont mangé tellement de pain kaka et de beurre au pétrole..
ne crois-tu pas que pour la Mémoire de la Shoah, aussi indispendable à l’Homme que l’air qu’il respire, qu’il ne faille pas sacrifier une philosophie, aussi géniale fût-elle, quoi quoique tu en dises, est entachée par une telle compromission. Au fond, est-ce que la fin justifie les moyens? Depuis la Shoah, il n’y a plus de place pour le divertissement pascalien. L’HOMME EST MORT. Nous ne sommes plus que de misérables contorsionnistes qui , désormais sont en train de détruire notre biotope. Alors essayons quand même de vivre bien, lais on peut , je crois se passer d’individus omme Heildegger. Je suis peut-être un âne bâté, un béotien, mais je trouve que le moindre du respect que l’on te doit, c’est de te parler franchement.
C’ÉTAIT UN NAZI
mais henfin bergueune himagine que papa..tu l’aimrais quand même hallez..ha rien qu’d’y penser t’es hun beau salaud tiens..si jme rtenais pas..jlaisserais mon larhbin te dénoncer à la kommadantur
Sacrifier Heidegger ? Ben, mon vieux, comme tu y vas ! Mais je te renvoie la question : Ne penses-tu pas que c’est faire justement beaucoup de tort à la mémoire de la Shoah que de sacrifier Heidegger à sa mémoire ?
Nous ne sommes plus que de misérables contorsionnistes
tu lui dit ça pour qu’elle prennent des poses pas popo havec ton leica sans péloche comme lassouline.. »dtoute façon tout est permis » qu’ils pensent..et bien non..dédé ha un programme
Mais je n’ai jamais dit que Heidegger en tant qu’homme n’était pas entaché par ses compromissions avec le nazisme. Mais il faut souligner quand même à ce sujet qu’il a dit lui-même qu’il s’était trompé. Et ce qu’il a écrit, en tant que penseur et comme recteur, est tout de même infiniment moins grave que ce qu’a pu écrire Céline !
Mais ce n’est pas de cela que je parle. Je parle de sa pensée.
faire justement beaucoup de tort à la mémoire de la Shoah
zinquieté pas les gars ce soir sur le cable..’les caves ditlère..du bordeaux et des femmes nues’..moi jbois d’leau minéral jmen fouts
On se focalise à outrance sur Heidegger, mais il y a des philosophes considérables qu’il ne faut pas oublier, et qu’il faudrait même parfois faire passer avant, en toute justice : Bergson, Merleau-Ponty, et, si vous voulez vraiment un Allemand, Karl Jaspers… On parle trop de Heidegger compararativement aux autres !
Alba se réfugie sur le « sommet » Heidegger parce que 99% de l’Humanité ici présente doit convenir qu’elle n’a jamais abordé son œuvre, et que si elle l’a fait (ce qui est mon cas) elle n’en a rien retiré, sauf dans le cas où des passeurs se sont chargés de le traduire pour elle.
Qu’on se rassure, Alba ne l’a pas lu non plus. Dans les rares cas où ce qu’il poste est de lui -brouillons compris- sa maîtrise de la langue est si médiocre qu’on se demande comment il lui serait possible d’aborder celle de Heidegger, qui n’est guère dans son esprit qu’une forteresse au sein de laquelle il risque moins d’être pris en défaut.
Ce n’est que cela.
Sois assuré que j’apprécie comme il se doit ta franchise. Mais la sincérité n’induit pas forcément la vérité de celui qui se livre à la sincérité de ses pensées.
Heidegger est un point de crispation qui a toute sa portée et tout son sens dans le destin de notre civilisation. Il en va de l’Homme et du sens même de la Shoah. Ce n’est pas rien. C’est du sens même de la civilisation occidentale qu’il s’agit. Et de nos raisons de vivre.
Widergänger dit: 3 septembre 2016 à 19 h 19 min
Sacrifier Heidegger ? Ben, mon vieux, comme tu y vas ! Mais je te renvoie la question : Ne penses-tu pas que c’est faire justement beaucoup de tort à la mémoire de la Shoah que de sacrifier Heidegger à sa mémoire ?
Vé, Mon cher Michel, cé une galéjade, oh Bonne mère… tu me la copieras , celle la…ça alors ! fan de chiche ! T’es un peu le Raimu de la philo, matelot !
Si on en parle c’est précisément qu’il cristalise des problèmes qui sont les nôtres aujourd’hui, que ne cristalisent pas les autres penseurs. C’est tout.
Oui, si tu le veux ainsi… pourquoi pas ? C’est bien facile.
On parle trop de Heidegger compararativement aux autres !
tiens goering au hasard par exempe
Tout à fait d’accord, Phil, Saint-Simon n’a pas besoin d’être « traduit en français moderne ». C’est une habitude à prendre. La Pléiade du maître Yves Coirault est le cadre idéal de cette lecture.
On pourrait, pour savoir si Heidegger est vraiment en phase avec notre monde, poser la question de « Heidegger et la démocratie ». Et évidemment on ne pourrait que répondre que Heidegger appartenait à une autre tradition, celle de la droite allemande de ces années-là qui a donné tant de belles recrues au nazisme. Heidegger et la démocratie, ça fait deux.
quoiqu’heideguerre aimait bien goering..il peut pas ête complétment méchant..
Heidegger et la démocratie, ça fait deux.
un homme dirait phil..et phil il est pas si pourave
En tout cas, dans les interventions que j’ai entendues du colloque organisé par La Règle du jeu, je n’ai rien entendu qui m’éclaircisse sur un supposé antisémitisme de Heidegger et qui soit susceptible de me convaincre.
Quand on lit les pamphlets de Céline, on ne risque pas de se tromper. Quand on lit Heidegger, on ne voit pas en quoi ce qu’il pense s’inspirerait de quelque façon que ce soit de quelque antisémitisme que ce soit. C’est tout. Qu’il ait eu sa carte du NSDAP et crié à l’époque « Heil Hitler » n’y change absolument rien.
Mais c’est là où ça tourne au dialogue grotesque. Heidegger n’est absolument pas en phase avec notre monde justement ! Et c’est en cela précisément qu’il mérite d’être lu !
Vous ne comprenez mais vraiment rien à tout le débat en cours…
Qu’il ait eu sa carte du NSDAP et crié à l’époque « Heil Hitler » n’y change absolument rien.
tu mets toulmonde a l’aise dracul..henfin une parole censé
Widergänger, vous jouez sur les mots, comme un illusionniste…
prender les choses un peu légèrement, Michel, c’est au fond ce qui nous reste. Les Juifs ont survéu grâce à l’autodérision, alors qu’il n’y avait VRAIMENT pas de quoi rire..et on revient à Bergson. Décidémment, celui-là, bien oublié. Parce qu’il est français? Pourtant quel lumineux philosophe…
et quasi catholique bergueune..c’est pour ça aussi
« En tout cas, dans les interventions que j’ai entendues du colloque organisé par La Règle du jeu, je n’ai rien entendu qui m’éclaircisse sur un supposé antisémitisme de Heidegger et qui soit susceptible de me convaincre. »
Vous n’avez pas dû aller loin dans votre écoute. Il n’est question que de cela. A moins de vous être arrêté au discours gâteux de François Fédier ?
bouguereau dit: 3 septembre 2016 à 19 h 32 min
On parle trop de Heidegger compararativement aux autres !
tiens goering au hasard par exempe
–
et ce minab de Chamberlain ?
prender les choses un peu légèrement, Michel, c’est au fond ce qui nous reste
c’est pas ça..vous causez vous causez..mais vous avez dla route les gars..
En plus ni les nazis, ni les tenants de la « révolution conservative » allemande postérieure à 1918 ne reconnaissent Heidegger comme un des leurs. Tout ce débat est grotesque.
Pour bien comprendre les tenants et les aboutissants de la pensée de Heidegger, il faut en vérité mobiliser un savoir énorme. Seuls des gens comme Derrida en ont été capables, ou comme François Fédier. Les autres, qu’ils soient universitaires n’y changent sy-trictement rien, ce ne sont que des amateurs qui ne sont capables de produit comme pensées sur Heidegger que des caricatures, qui ajoutent à la grande confusion règnante à propos de Heidegger. Le système universitaire lui-même ne permet plus même de prendre le temps d’analyser la pensée heideggérienne dans le calme et en prenant le temps de s’étaler. Mais Heidegger s’était justement battu contre ça, parce qu’il le voyait déjà venir en son temps. Et c’est bien ça, le fond du discours de rectorat pourtant tant décrié par ceux qui ne veulent pas le lire.
Mais ce n’est pas de cela que je parle. Je parle de sa pensée.
Vous progressez mais je ne rechercherai pas dans le billet précédent où vous avez nié qu’il le fut. etc etc bref des palabres avant aujourd’hui.
Pourquoi qualifiez-vous de « gâteux » le discours de François Fédier alors que c’est le plus documenté, le plus riche, le plus clair sinon le plus clairvoyant. Vous vous faites du tort par de tels propos qui vous déconsidèrent comme penseur pertinent pour parler de Heidegger.
– “Le comique exige donc quelque chose comme une anesthésie momentanée du coeur. Il s’adresse à l’intelligence pure”
Dans ce cas Heidegger était un grand grand comique…Bergson pensait peut-etre à lui en parlant d’anesthésie du coeur . Parce qu’avec Martin , on est servi. et pour l’intelligence pure aussi.L’intelligence pure, c’est ocmme le cacao amer…sans sucre, c’est désastreux…mettez-y un peu de coeur/sucre et tout s’éclaire.
« Ne penses-tu pas que c’est faire justement beaucoup de tort à la mémoire de la Shoah que de sacrifier Heidegger à sa mémoire ? »
(Widergänger)
C’est faire beaucoup de tort à la mémoire de la Shoah que de sacrifier à sa mémoire le type qui a écrit ça?
« Il faudrait se demander pourquoi les Juifs sont prédisposés à la criminalité planetaire ».
(Heidegger)
La Shoah, Heidegger, le destin de l’Occident ne sont pas des choses légères. Soit on considère qu’on n’en a rien à battre (c’est une option que je respecte, c’est l’option des autruches qui vivent heureux mais cachés, le nez dans le sable), soit on considère que le sujet mérite notre attention. Dans ce dernier cas, la légèreté nous est interdite, parce que tout est trop grave dans ce sujet pour notre présent et pour notre avenir.
@Phil dit: 3 septembre 2016 à 19 h 03 min
Je pensais à des élèves de collège qui pourraient être déroutés par :
« … et je sçaurois récompenser les services qu’elle me rendroit…
il faudroit lui faire souhaiter de se faire un méritte auprès de moy…
un prince résident en cet estat seroit… »
Un peu le même travail que pour les Essais de Montaigne ou le Gargantua / Pantagruel de Rabelais.
Mais figure-toi qu’il y a des Juifs qui se la posent aussi cette question. Et qu’elle est bonne à poser la question.
« La Shoah, Heidegger, le destin de l’Occident… »
Trouvez l’intrus !
@ Widergänger
« En tout cas, dans les interventions que j’ai entendues du colloque organisé par La Règle du jeu, je n’ai rien entendu qui m’éclaircisse sur un supposé antisémitisme de Heidegger et qui soit susceptible de me convaincre. »
De l’article de François Rastier: « « Heidegger et les « Juifs », un étrange colloque. »
Le philosophe François Rastier a lu les actes du colloque qui s’était tenu en janvier. Il a trouvé cette lecture très instructive, à commencer par les quelques phrases qui y ont été discrètement censurées.Les actes du colloque «Heidegger et « les Juifs »», tenu en janvier 2015 à la Bibliothèque nationale de France, viennent de paraître dans le numéro 58-59 de la revue «La Règle du Jeu», dirigée par Bernard-Henri Lévy.
[…]
Sans vouloir ici rendre compte des 800 pages de l’ouvrage, aussi copieux qu’inégal, j’en éclairerai l’enjeu en restituant trois phrases absentes, censurées par les responsables, et qui auraient dû figurer p. 676 au dernier paragraphe de la contribution de Yves-Charles Zarka. […] [les 3 derniers paragraphes]
« Un simple mot pour conclure. Croyez-vous que l’effondrement de cette pensée dissuade un certain nombre de gens de se réclamer de Heidegger ? Tant s’en faut. Les véritables initiés sont en effet ceux qui, malgré les révélations terribles des ‘Cahiers noirs’, continuent de se réclamer de lui comme si de rien n’était, comme si ce que nous savons désormais ne changeait rien et qu’il était possible de voir en lui non seulement une référence centrale et positive, mais en outre celui qui indique l’orientation que nous devons suivre.
Ainsi, comme l’a remarqué à juste titre François Rastier, G. Agamben suit Heidegger, ainsi d’ailleurs que Carl Schmitt, en affirmant que, depuis la Libération, le Camp est devenu le «Nomos de la Terre».
Pis, comment expliquer que d’autres, plus inattendus, puissent donner, comme l’a fait Alain Finkielkraut, une conférence, dans le présent colloque en janvier 2015, donc après la publication des Cahiers noirs, et, semble-t-il, en connaissance de cause, intitulée «Comment ne pas être heideggérien?», avec comme argument que la pensée de Heidegger, contre Levinas défenseur de la technique, permet de justifier l’attachement des Juifs à la terre d’Israël?
Voilà l’apôtre de l’extermination des Juifs transfiguré en penseur de leur renaissance, sans la moindre pudeur et en toute irresponsabilité intellectuelle. C’est dire si l’heideggérianisme de ce genre d’initiés a encore de beaux jours devant lui. »
Christiane on n’étudie pas Saint-Simon ni au collège ni au lycée. On ne peut éventuellement l’étudier qu’à partir d’un programme de khâgne de préparation à Normale Sup. C’est bien trop difficile même pour des élèves de lycée avant le bac, sauf une page ici ou là peut-être et encore.
Maintenant, on étudie Oui-Oui, en version light. Ou « Babar et ta mère en slip ». Mais le tome 1, seulement.
Ça s’appelle les TPI
Mais l’expression « se réclamer de Heidegger » n’a absolument aucun sens. François Fédier ne se réclame nullement de Heidegger comme d’autres peuvent se réclamer de Staline ou de n’importe quelle idéologie. C’est ne rien penser que de parler ainsi. C’est ne rien dire. Tout simplement. Et celui qui a pu écrire une telle ânerie aurait mieux fait de se taire. Ce ne sont que des mots qui n’expriment rien d’autre que de la haine. ET la haine n’a pas sa place dans la pensée.
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