Eautobiographie d’un nageur passionné
Un écrivain n’est jamais requis d’écrire ses œuvres complètes. La parution d’un seul livre peut lui assurer une gloire durable à condition que ce soit le livre de sa vie. Le seul et l’unique qu’il désirait plus que tout laisser derrière lui avant de se retirer. Comme un ultime témoignage de son passage en forme de bonjour et d’adieu à la fois. Ainsi du Dernier des Justes d’André Schwartz-Bart et de quelques autres. Et dans un tout autre registre de Héros et nageurs de Charles Sprawson (Karachi, 1941- Londres, 2020). Un livre-culte parmi peu d’autres mais l’expression est si galvaudée que l’on s’en veut déjà de le banaliser ainsi. Car c’est le genre de texte susceptible de provoquer un émerveillement chez ses lecteurs ; leur enthousiasme est tel qu’ils s’en font volontiers les agents de propagande. Et non, tous ne sont pas des nageurs compulsifs qui hantent piscines et bords de mers dès l’aube. Juste des passionnés de littérature et d’histoire car c’est aussi de cela qu’il s’agit malgré les apparences.
Paru à l’origine en 1992 à Londres sous le titre tout aussi poétique de Haunts of the Black Masseur. The Swimmer as Hero, puis en français dans une traduction de Guillaume Villeneuve aux éditions Nevicata en 2019 (et en format de poche dans la collection Champs), c’est un texte aussi scintillant que sa couverture. Il faut oublier la citation assez pessimiste d’un personnage du film Quai des brumes que l’auteur place en épigraphe (« Quand je vois un nageur, je peins un noyé ») pour mieux s’y plonger. Encore que l’on y croisera un Goethe hanté toute sa vie par le souvenir de noyés pour s’être senti responsable de la mort d’une femme qui s’était laissée couler, désespérée par sa lecture des Malheurs du jeune Werther. Au vrai, ce livre regorge d’informations, de coups d’œil, de choses vues ou lues qui enrichissent comme peu d’autres notre intelligence de la natation sous ses facettes les plus inattendues.
L’auteur y dépeint les Anglais du XIXème siècle comme hostile à cette activité, la jugeant inappropriée pour un gentleman bien né car elle se pratiquait nu. Il n’est pas surprenant qu’il leur fasse la part belle car ils sont aussi ceux qui ont inventé aussi le premier cercle de natation national, la Swimming Society par les soins d’anciens élèves d’Eton en 1828 ; ils donnèrent même naissance au « style d’Eton ». A savoir : tous dans les pieds, rien dans les mains. Mais il n’y en a pas que pour eux. On comptait quelque huit cents piscines dans l’ancienne Rome ; à sa chute, la capacité de séduction de l’eau chuta également. Dans les années 30, les meilleurs nageurs mondiaux étaient japonais. Après avoir modernisé l’antique art samouraï de la nage, ils ont dominé la discipline avec une inventivité stylistique d’une variété remarquable.
Fort d’une belle érudition, généreuse et polyglotte, l’essai est dépourvu de cette cuistrerie qui vous enfonce dans vos lacunes. En le lisant, on a souvent l’impression que sous la plume de Charles Sprawson un mot y rencontre un autre pour la première fois. Il y est question de qualité de la battue, de sens de l’eau, de lecture du bassin, de chorégraphie natatoire, d’ondulation du serpent, dans un style aussi gracieux et délié que celui de Léon Marchand dès lors qu’il a plongé. Le crawl moulinant, le style en fléau, la manière australienne… On se croirait dans un championnat d’échecs où les ouvertures portent des noms tout aussi baroques. Marchand de tableaux, Charles Sprawson fut lui-même un nageur passionné (et comment eut-il pu en être autrement ?) qui traversa l’Hellespont à la brasse indienne en souvenir du poète Byron. Précis de littérature natatoire, Héros et nageurs est l’eautobiographie d’un illustre inconnu et qui entendait le rester.
Un livre pour ceux qui barbotent dans le lac, alignent les longueurs dans les bassins en comptant les carreaux de faïence au fond ou une fois en mer se donnent à leur quête spirituelle de l’eau. Paul Valery tenait la natation pour « une fornication avec l’onde ». Entendez que nager en mer l’excitait grave. Il est vrai que lorsqu’on nage, on se sent détaché de la vie ordinaire, dans un état où la dilatation du temps et les contrastes de température contribuent au sentiment d’exaltation béate qui s’empare du nageur. Lorsque George III, roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande nageait au large de Weymonth, il se faisait accompagner par un orchestre de chambre. Aujourd’hui, on ne compte plus les Georges qui crawlent avec des écouteurs dans les oreilles. O tempora, o mores !
(Illustration de Paul Thek )
1 475 Réponses pour Eautobiographie d’un nageur passionné
Écoutez Clopine j ai vecu 45 ans la presse écrite de Ouest France au Point et je sais a quoi ressemble le bordel d une rédac et le choc des egos mais aussi les enthousiasmes des soirs de bouclage et les longues traques épuisantes des grands reporters et enquêteurs sur des scandales financiers toujours révélés par la presse ecrite ..alors le journalisme expliqué au tableau noir..non merci.lr facteur humain est tout comme dans l espionnage
Cette semaine Radio Poutine à demandé à ses sbires de taper sur Kamala Harris, vu le danger d’une défaite de Trump, candidat du Kremlin.
Et l’obéissant salarié du FSB Puck s’exécute…
5 ou 6 élèves par classe, ça signifie multiplier à peu près par 5 le budget de l’Education Nationale, déjà énorme.
Pas grave, yaka faire les poches des milliardaires…Fusil à un coup. Une fois qu’on leur a fait les poches, soit les milliardaires ne sont plus milliardaires, soit, les plus nombreux, ils sont milliardaires ailleurs qu’en France, Suisse, Bahamas…
Pas grave, on va faire la même chose avec les millionnaires…Même résultat évidemment.
Pas grave, on va faire la même chose avec les classes moyennes…
Résultat final, ruine de l’économie, pauvreté partout. Toujours, toujours et « ils » ne comprennent toujours rien.
oupss erreur :
est-ce grâce à elle ? s’est-elle transformée par miracle avec un coup de baguette magique pour passer de l’état de « cruche » à celui de « sauveur de l’Amérique » : non !!!
c’est bien sûr non pas grâce à elle, mais grâce aux médias !!
les médias sont capables de fabriquer des héros, des bons, des méchants, des démocraties qui n’en sont pas etc…
Outre la presse, on peut aussi appliquer la grille de lecture sociologique au monde universitaire.
Que penser alors de l’ostréiculteur Clopinou, brillant transfuge de classe qui fait la légitime fierté de sa mère, et qui devenu enseignant méprise les enseignés dont il a la charge ?
Là on se dit mais à quoi donc sert la sociologie !
autre exemple marrant : les ukrainiens ont aidé les « touaregs » à piéger les soldats maliens et de la milice Wagner.
ces « touaregs » sont présentés comme des « rebelles ».
alors que les mêmes étaient des terroristes djidistes de l’état islamique quand la France était au Mali.
en qq mois leur dénomination a changé ! et tout le monde pense que ce sont plus des djihadistes, mais des « rebelles ».
perso, ces réalités inventées par les médias je trouve ça absolument fascinants.
il y avait eu la même transformation médiatique au Kosovo : l’UCK était classé parmi les organisations terroristes par les US jusqu’au jour où ils ont commencé à bombarder Belgrade, à partir de là l’UCK sont devenus des résistants, en fait c’était les mêmes.
et c’est pour ça qu’à l’époque le procès de Milozevic ne s’est pas terminé parce qu’il est tombé malade et il en est mort…
Sur l’appellation entre « révolutionnaire » ou « terroriste », notamment dans son application aux Palestiniens, je recommande l’excellent récit, historique, sociologique, sensible, érotique et poétique de Jean Genet, « Un captif amoureux ».
Comment échapper aux limites imposées par votre naissance : aristocratiques, bourgeoises ou prolétaires ?
J’aime bien l’école oranaise, qui donne une petite DHH devenue agrégée et énarque assumée et modeste ou celle de Marie-France, transfuge transgenre, né petit garçon et transformée, rectifiée en une femme aussi belle que Marilyn Monroe !
Infatigable propagateur des mensonges systématiques de Poutine, de tous « les éléments de langage » du Kremlin, ce Puck, grand spécialiste de tous les endroits détruits par le communisme (que lui appelle « paradis ») mais aussi des coins de la planète où la Russie fout la merde (pour lui, elle crée des paradis).
En Espagne je suis depuis 2-3 ans le Journal (politique) d’un historien de 37 ans, asturien communiste (ses parents et grands-parents étaient au Parti) – parce que cela me fascine le fait qu’on puisse encore être communiste au XXIe siècle. Et je lis exactement les mêmes arguments foireux que Puck expose ici sur tous les conflits où la Russie est impliquée.
Un tel hasard serait très étonnant si on ne savait pas que Poutine paye partout des « influenceurs » pour répandre ses mensonges inventés à Moscou par des types du FSB qui sont à bout du rouleau question arguments et inventions sur les ennemis des Russes. Cela fait 50 ans au moins que les mêmes contrevérités tournent en boucle et que les mêmes techniques de manipulation sont utilisées – avec le résultat qu’on connaît (le PCF est à 2,31 %, en Espagne le PCE s’appelle maintenant Izquierda Unida et dans la coalition de 12 partis qu’est « Sumar » est à 4.63 % – avec la moitié de voix que « Vox »).
et se présente aux élections à l’intérieur de la coalition de 12 partis qu’est « Sumar », laquelle a fait aux dernières élections 4.63 % des voix.
Jazzi sauf que dans le cas des palestiniens l’appellation diffère en fonction du regard que l’on porte sur la cause palestinienne
chaque camp utilise son propre mot : pour nous ce sont des terroristes et pour les arbes ce sont des résistants.
ça c’est vrai dans toutes les guerres : En France en 40 c’était le cas.
non, ce qui est marrant par rapport à ces touaregs c’est que le mot change au sein d’un même camp.
pour un journaliste français ces touaregs sont des terroristes de l’état islamique.
et pour ce même journaliste ces mêmes touaregs sont des résistants ou des rebelles.
simplement parce que ces touaregs ne s’attaquent pas aux même personnes : quand des français les pourchassent ce sont des terroristes et quand ce sont des russes cela devient des résistants.
tu saisis la différence ? dans ce cas cela pose le problème de la confiance qu’on peut accorder à ce journaliste.
je peux comprendre qu’il soit heureux de voir les russes se faire tuer en Afrique grâce aux informations données par l’Ukraine (ce qui reste à prouver : pour moi ce sont des informations satellites données par un pays qui a des satellites).
je comprends que ça lui fasse plaisir parce que la France a perdu sa place, et là ils peuvent dire vous voyez les russes ils sont nuls, mais ce n’est pas une raison pour transformer des terroristes en rebelles ou résistants.
pedro encore une fois tu réponds à côté : je te demandais si tu connaissais l’IRA mise en place par les américains ?
Je vais être direct : il y a depuis quelques jours une forte augmentation des observations d’ovnis dans le monde et la France n’y échappe pas. La possibilité de drones, de ballons etc.. est écartée. Nous avons bel et bien affaire à des objets sombres en permanence polymorphes passant au-dessus des villes à basse altitude, sans aucun bruit ou à des objets plus clairs et plus gros situés à moyenne et haute altitude, extrêmement rapides (100 km en à peine dix secondes, capables de s’arrêter net, de tourner à angle droit ou de revenir en arrière. Là aussi dans un total silence.
Sont-ils habités ou s’agit-il de sondes, impossible de le dire. Il ne sont pas de notre monde en tout cas.
Parfois, ces vagues précèdent un changement grave et considérable sur Terre ou sur un continent.
Donc la question d’explosions nucléaires massives en France se pose bel et bien aujourd’hui. Mais il peut s’agir aussi d’un astéroïde en route vers la Terre. Ou d’une gigantesque protubérance solaire qui se formera. Ou du réveil soudain et explosif des volcans d’Auvergnes.
Tu devrais déposer plainte, Puck, lorsque l’on te qualifie de salarié du FSB.
pedro le véritable ennemi de la connaissance ce n’est pas l’ignorance, c’est « l’illusion » de la connaissance.
en fait tu balances des insultes et des invectives en considérant que ces insultes graves constituent une connaissance sur ma personne (stalinien, nazi etc…), mais en fait tu ne sais pas qui je suis, et comme tu l’igonore la seule chose que tu devrais te permettre de faire ce n’est pas te donner une illusion de savoir, mais arrêter de m’insulter et la boucler.
D. j’admire ton savoir, mais là tu te goures, perso je pense que si des extra terrestres débarquent leur première décision sera de demander s’ils peuvent adhérer aux BRICS.
Rectifiée !
Comme c dur pour les garçons !
D. merci pour ta solidarité, vraiment ça me touche.
c’est vrai je peux porter plainte pour cette accusation d’être un salarié du FSB car il s’agit bien d’un mensonge et d’une insulte assez infamante !
l’autre option c’est de demander à mes collègues de travail de rendre visite à pedro pour lui remettre les idées à l’endroit…
Oui, Puck. On peut s’amuser avec ça mais mon post est sérieux. Il se passe quelque chose d’inhabituel. La question n’est pas la présence extraterrestre ou non sur la Terre. Tous les gens un peu « informés » la savent avérée. La question est : que se passe-t-il en ce moment ou bien que va-t-il se passer à très brève échéance ? Moi je suis très inquiet. Tout ça sent le nuke ou le cataclysme d’ordre cosmique ou géologique.
D. toi le seul véritable chrétien ici tu penses quoi de la cérémonie des JO ?
ce qui m’a le plus mis mal à l’aise c’est de voir ce type (Joly ?) mentir en disant que cela n’avait aucun rapport avec la Cène.
alors que dans la présentation ce tableau s’intitulait « la Cène sur la scène sur la Seine ».
pas très Joly tout ça…
@clopine
Je vais voir vos liens, mais d’ores et déjà je voudrais vous dire que ce que vous appelez des contre exemples, de gens qui sortis de la catégorie sociale dans laquelle ils sont nés accedent à la classe moyenne supérieure ,représentent des trajectoires classiques ,et ne concernent pas uniquement quelques cas , de gens connus qui dotés de talents particuliers doivent la notoriété à leurs travaux comme Camus Memmi ou Ernaux
Car ils sont legion ces inconnus venus de familles pauvres ou modestes et dénuées de capital tant culturel qu’économique, fils et filles d’artisans, d’ouvriers ,de petits commerçants, qui sont devenus médecins ,dentistes , ingénieurs ,profs , ;je pense par exemple à mon dentiste né pauvre a Tunis avec un père épicier dans le quartier arabe , épicier me dit-il avec « un crayon derrière l’oreille »
Et il me dit, en exagérant peut-être , être représentatif de la moitié des dentistes parisiens qui seraient nombreux a avoir la même origine et le même profil sociologique que lui .
Clopine votre vision de ces problèmes , même si elle procede d’analyses qui se veulent bien documentées et se refusent aux idées reçues ,est parasitée par un complexe d’autodidacte qui vous empêche d’apprécier à sa juste valeur la richesse de votre culture et vos merveilleuses qualités d’écriture qui vous positionnent au moins au même niveau que tous les porteurs de peaux d’âne que vous pouvez côtoyer
il vous a manqué adolescente une prof qui devant votre ouverture à l’écriture et à la littérature vous aurait mise sur la bonne voie en commençant par vous présenter au concours général
C’est là ma première réaction à vos divers post que je vais lire de prés et je poursuivrai dans cet échange
Bien à vous DA
Un extrait d’actualité où Genet évoque l’exécution à Beyrouth dans les années 1970 de trois chefs Palestiniens par un commando de 3 fois deux membres du Mossad :
« C’est à cet endroit du livre que j’évoquerai les morts de Kamal Adnouan, Kamal Nasser, Abou Youssef Nedjar. (…)
Les services de l’O.L.P. avaient placé deux gardes du corps, deux feddayin, au bas de l’escalier et à la porte des trois responsables que j’ai nommés. (…)
Deux hippies, les cheveux blonds et bouclés, parlant anglais, la nuit déjà venue, se tenant par le cou et par de longs baisers, s’approchèrent en riant, en titubant, des gardes postés au bas de l’escalier de Kamal Adnouan. Les deux gardes insultèrent les deux pédés scandaleux qui, avec une vitesse prouvant un entrainement très au point, sortirent un révolver, descendirent les gardes, montèrent vite l’escalier, pénétrèrent chez Kamal et le tuèrent. Une scène à peu près semblable se passa à la même heure chez Kamal Nasser et chez Abou Youssef.
C’est pour cet acte que l’Assassinat peut-être considéré comme un des Beaux-Arts, à condition de donner aux mots les majuscules qu’ils attendent. (…)
Ce commando repartit par mer, pour Israël. Dans la même nuit, vêtu à la mode, il était venu, il avait repéré les domiciles – probablement décrits par d’autres observateurs juifs à passeport belge -, le commando, divisé en trois avait parfaitement joué les pédales énamourées, repris pied tout à coup dans l’action et non plus dans le jeu, s’était enfui, sans doute couverts par des collègues apparemment neutres, avait sauté dans le canot pneumatique, et sous le ciel noir regagné Haïfa. »
(« Un captif amoureux », Folio, p.264-266)
Et toi Puck-Puck, tu connais bien le système des subventions secrètes de l’État chinois?
Donc, ferme-la sur ce chapitre. Tu sais très bien que « communisme » est synonyme de « tricherie ».
Et si on portait plainte contre D.-D. et Puck-Puck pour Abus de Crétinerie sur blog littéraire?
Je ne vois absolument pas le rapport avec la situation actuelle, JB.
Lâche nous les baskets avec Genet…
Et avec Bourdieu pour CT…
Nous avons un sociologue diplômé ici, un certain JJJ, hobereau charentais, qui est étrangement silencieux sur Bourdieu.
« en fait tu ne sais pas qui je suis, et comme tu l’ignore »
Puck-Puck
Comment ça que j’ignore qui tu es? Tu es Maurice Desborels en personne (le plus grand romancier qu’a produit le KGB-Section française).
Satie—Debussy
Le rapport avec la situation actuelle, closer ?
L’exécution en Iran du dirigeant du Hamas et les représailles attendues, de pied ferme, par Israël.
Mais qui étaient ces trois responsables gaiement assassinés ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mohammed_Youssef_al-Najjar
Le Mal,
Tandis que les crachats rouges de la mitraille
Sifflent tout le jour par l’infini du ciel bleu ;
Qu’écarlates ou verts, près du Roi qui les raille,
Croulent les bataillons en masse dans le feu ;
Tandis qu’une folie épouvantable broie
Et fait de cent milliers d’hommes un tas fumant ;
– Pauvres morts ! dans l’été, dans l’herbe, dans ta joie,
Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement !…
Il est un Dieu, qui rit aux nappes damassées
Des autels, à l’encens, aux grands calices d’or ;
Qui dans le bercement des hosannah s’endort,
Et se réveille, quand des mères, ramassées
Dans l’angoisse, et pleurant sous leur vieux bonnet noir,
Lui donnent un gros sou lié dans leur mouchoir !
Arthur Rimbaud
ça y est le pedro il est parti en roue libre…
pedro faut garder un minimum les pieds sur terre : quand D. parle d’extra terrestres qui vivent parmi nous il n’a jamais dit que ces extra terrestres seraient des extra terrestres communistes !
sérieux cool pedro faut arrêter de flipper perso je suis un être sensible et là tu me fais peur.
« ces trois responsables gayment assassinés ? »
Jazzi faut pas voir des gay partout !
si ça se trouve ils ont été assassinés par des hétéros.
Il y a deus sortes de gens qui réfléchissent honnêtement, quoiqu’ils ne peuvent pas se comprendre.
Ceux qui, à l’aide de multiples travaux scientifiques empiriques de type holistique, sont confortés dans l’idée (ou la CROYANCE) que les idéaux de l’égalité sociale entre les humains sont possibles, à partir du constat des inégalités sociales indéfiniment renouvelées qui les opposent ou les amènent à se côtoyer. Et ceux qui, à l’aide de multiples travaux scientifiques tout aussi solides, mais basés sur des paradigmes de l’individualisme sociologique, arrivent à la conclusion que les idéaux de l’égalité sociale ne seront jamais vraiment de ce monde, car ils CROIENT, au moins implicitement, que les inégalités « sociales » sont une conséquence directe des inégalités « naturelles ».
Or, les uns et les autres ne s’accordent jamais préalablement sur des exemples d’inégalités naturelles.
D’où des malentendus récurrents entre genre CT et genre closer qui ne font pas toujours l’effort de se clarifier.
Masi tout cela n’est pas grave… C’est chiant et moins jouissif que l’art de l’insulte gratuite qui met tout le monde d’accord.
Bàv, – bon, jke sors, j’ai boules…
Je
Mais ils n’étaient pas du tout gay, puck, si l’on en croit Genet.
Sous leurs longs cheveux bouclés, ils cachaient des crânes rasés.
Leur entrainement fut long et minutieux au point de mettre la langue en échangeant entre eux de langoureux baisers…
euh, …
-remplacer individualisme sociologique, par individualisme méthodologique/
-remplacer par deux sortes ; mais ; j’ai boules (par pétanque) etc.
Bàv, @ +
« JO Paris 2024 : Anne Hidalgo se réjouit du succès des Jeux et dit « fuck aux réacs » qui les ont dénigrés »
https://www.leparisien.fr/jo-paris-2024/jo-paris-2024-anne-hidalgo-se-rejouit-du-succes-des-jeux-et-dit-fuck-aux-reacs-qui-les-ont-denigres-06-08-2024-QACQE6YQPRAPLIJQHUNCD7ALQE.php
Quelle élégance !
On se croirait sur la RDL
Vous ne vous mouillez pas JJJ…
L’exécution du chef du Hamas par des moyens incroyablement sophistiqués en Iran même dans une pièce d’un bâtiment officiel n’a rien à voir avec le bricolage à l’ancienne des années 70 contre l’OLP (qui parle encore de l’OLP?), JB.
Apartheid de genre
Peu importe les moyens, closer, ce qui compte c’est le but.
« Jazzi faut pas voir des gay partout ! »
Il n’y en a plus que pour eux et les trans, puck, ils sont partout !
Tu crois qu’il y a encore des hétéros et qu’ils sont toujours majoritaires, en France et ailleurs ?
Riche idée dear Passou d’avoir produit cette notule aquatique avant le triomphe du Léon pur jambon. Songez-vous à la suite, notule de clôture inclusive of course, Tarzan Weissmüller finit comme le Swimmer Lancaster.
Rosanette, j’entends votre argumentation, mais … J’ai envie de vous répondre par une question : quand vous dites « les transclasses sont légion, non seulement les quelques « cas exceptionnels » que peuvent représenter un Camus ou une Ernaux, mais pour des parcours allant de l’enfant d’une classe populaire à un adulte dentiste », sur quelles statistiques sociales vous fondez-vous ? Pouvez-vous chiffrer précisément cette « légion » ?
D’autre part, je voudrais vous soumettre cette observation : quand vous lisez un travail sociologique, vous vous apercevez que le sociologue commence toujours par un bref descriptif de « sa posture », il explique d’où il vient – il se place dans son champ en expliquant son origine sociale, son parcours… Bref, il rompt avec d’autres champs d’étude, je pense surtout à la philosophie, où l’auteur des travaux d’analyse philosophique « ne parle jamais de lui », et propose ses idées comme si elles étaient « déconnectées » de son propre parcours.
Or, vous, Rosanette, qui avez eu un parcours de vie particulièrement étonnant, jamais vous ne semblez prendre en compte le fait que, précisément, ce parcours de vie puisse influer sur vos opinions. Oh, certes, vous dites, vous « reconnaissez », (et c’est pour cela que je suis à votre écoute, depuis notre première rencontre, où vous m’aviez « sciée » tant vous étiez honnête sur ce point), que vous êtes une « privilégiée ». Par exemple, vous atténuez vos mérites en expliquant, en me racontant (y’a combien d’années déjà que notre rencontre s’était produite ?) qu’il est plus facile d’acquérir des connaissances supérieures, quand on est en mesure financière d’avoir « des aides matérielles » pour subvenir aux besoins quotidiens (remplir le frigo, faire le ménage et élever les enfants).
Je me souviens encore de vous m’expliquant calmement la conscience que vous aviez de vos privilèges… Quelle honnêteté intellectuelle !
(Cela m’avait renvoyée tout droit à Virginia Woolf, décrivant tout aussi calmement, dans son essai « une chambre à soi », la différence de traitement des étudiants au début du vingtième siècle : les étudiants mâles de l’université bénéficiant de copieux repas, de chambres confortables, de multiples facilités, face à des étudiantes qui avaient besoin de toute leur détermination pour accepter une aridité quasi monastique dans leur parcours vers la connaissance.)
Au nom de cette honnêteté intellectuelle, peut-être pourriez-vous faire un (tout petit) pas de plus, et reconnaître que, non, on ne peut pas combattre les démonstrations de Bourdieu juste à l’aide d’éléments non chiffrés, non étudiés, non passés au crible de la recherche ?
Bon, merci cependant d’avoir répondu à mon interpellation, et soyez sûre de mon respect ! (je trouve d’ailleurs que toutes les deux plus quelques autres, Rose par exemple, nous sauvons quelque peu l’honneur de ce blog par la façon que nous avons de nous adresser l’une à l’autre. C’est une appréciation personnelle, mais on le sait déjà, n’est-ce pas, que « la femme est l’avenir de l’homme » !?)
Bien sûr, Marie Sasseur… Qui manie l’invective comme personne..; Mais bon. Puisque Marie Sasseur il y a, faut faire avec. D’autant qu’elle n’a aucun besoin de nous, cette cavalière solitaire…
« Anne Hidalgo se réjouit du succès des Jeux et dit « fuck aux réacs » qui les ont dénigrés »
elle pourrait le dire en français, en plus elle a failli être notre présidente…
ça rappelle Victoria Nuland, la néoconservatrice américaine qui avait organisé, non pas les JO, mais le coup d’état de 2014 en Ukraine : dans un coup de fil avec l’ambassadeur américain à Kiev elle donne les noms des personnes qu’elle veut mettre dans le nouveau gouvernement, le type à l’autre bout du fil lui dit « oui mais l’UE, vous ne pensez pas que l’UE va… » et là elle répond « fuck EU ! » (on peut entendre l’enregistrement de cette conversation restée célèbres dans les anales (ou annales ?) de l’Histoire sur YT.
à l’époque un article du Monde (!!) disait que ce « fuck UE » avait rendu furax Angela Merkel.
c’est fou comme nous avons la mémoire courte.
qui a dit : « celui qui ne connait pas l’Histoire est condamné à la revivre » ?
c’est pas Karl Marx qui a dit ça ?
faudrait demander à pedro…
« celui qui ne connait pas l’Histoire est condamné à la revivre »
dans le cas de l’Ukraine et dans notre cas actuel ce n’est pas « ne connait pas », parce que tout le monde connait cette histoire, même les historiens comme passou, mais plutôt « préfère oublier » :
« celui qui préfère oublier l’Histoire est condamné à la revivre »
Phil vous pourriez envoyer moins de messages svp ?
vous prenez tout l’espace !
Jazzi délire tellement d’enthousiasme qu’à mon sens, la chute sera dure. Parce que la réalité, ce n’est pas une boîte gay, trans etc. La réalité, c’est que nous avons de fort dures années devant nous. Alors, soyons charitables, et laissons-le divaguer devant des spectacles promotionnels d’un Paris réduit à un numéro de cabaret à plumes d’autruche. D’autant que l’autruche pourrait être la métaphore exacte de la posture macroniste. La tête, non pas dans le seau ou dans le cul d’un partenaire sexuel, mais bien dans le sable !
A part ça, le parcours douloureux d’un Grothendick tous les matins de cette semaine sur France Cul. J’espère que certains, certaines, d’entre vous, écoutez, parce que moi ça me remue plus que de raison.
Même si ça commence plutôt bien, médaille Fields etc. Attendez un peu de voir ce que 68 a broyé chez cet homme… Euh, comment dire ? Exceptionnel ?
Ah et puis, un petit point. Certes, nous ne sommes, sur la Rdl, « que » des lecteurs. Mais rien que de tenter de nous exprimer dans cet espace participe de la tentative de littérature, si l’on accepte que la littérature serve à exprimer des émotions et des idées à l’aide des mots.
Et puis, soyons honnêtes : combien d’entre nous n’ont pas, dans leurs tiroirs, des pages et des pages écrites fébrilement, dans l’espoir de rejoindre l’olympe des auteurs dont nous aimerions tant qu’ils aient été nos mentors ? Hein, Puck ?
j’ai retrouvé l’article du Monde sur « fuck UE » de Nuland.
c’était il n’y a que 10 ans et quand on lit cet article on a l’impression que c’était il y a 300 ans…
le plus drôle est que ce papier était signé par Sylvie Kaufmann, quand on lit son dernier livre on croit rêver…
Je me souviens que Clopine lisant le Bartleby de Melville et jacassant sans fin sur cette lecture avait magistralement prouvé qu’elle n’y avait rien compris.
(La même Clopine pourrait-elle remettre en ligne son poème sur « les draps flétris par l’amour », je le relirais bien.)
Sur la mégalomanie illimitée des sociologues:
Résumé du livre de ce grand scientifique qui est Bernard Lahire (directeur de la collection « Laboratoire des sciences sociales » à La Découverte quand même) « La Part rêvée. L’interprétation sociologique des rêves »:
« Le rêve peut-il être appréhendé par les sciences sociales ? Objet devenu indissociable de la psychanalyse, étudié par la psychologie et les neurosciences, il était jusqu’à ce jour largement ignoré des sociologues. Certes, quelques chercheurs ont pu s’interroger sur la manière dont le rêve a été perçu selon les époques et les milieux. Mais ce que propose Bernard Lahire ici, c’est d’entrer dans la logique même de sa fabrication et de relier les rêves aux expériences que les individus ont vécues dans le monde social.
L’ambition de cet ouvrage, inédit en sociologie, est d’élaborer une théorie générale de l’expression onirique. En partant des acquis du modèle d’interprétation proposé par Freud, Bernard Lahire s’efforce d’en corriger les faiblesses, les manques et les erreurs, en tirant parti des nombreuses avancées scientifiques accomplies depuis « L’Interprétation des rêves ».
À l’issue de cette recherche, le rêve apparaît, à l’opposé de ce que croyait Freud, comme l’espace de jeu symbolique le plus complètement délivré de toutes les sortes de censure, tant formelles que morales. La communication de soi à soi dans laquelle s’exprime le rêve fait de lui le plus intime des journaux intimes. Il livre, à qui veut s’y intéresser, des éléments de compréhension profonde et subtile de ce que nous sommes. Son étude permet de voir frontalement ce qui nous travaille obscurément, et de comprendre ce qui pense en nousà l’insu de notre volonté.
Cette théorie de l’expression onirique contribue aussi à la transformation de la sociologie en lui donnant de nouvelles ambitions. Si le rêve fait son entrée dans la grande maison des sciences sociales, ce n’est pas pour laisser le lieu en l’état, mais pour en déranger les habitudes et en agencer autrement l’espace. »
On nage en plein délire et personne rigole de ce type?
Pourtant il y a de quoi quand on lit le résumé de son « travail » sur Wikipedia:
« Son travail aboutit à une théorie de l’action à la fois dispositionnaliste (sensible à la pluralité dispositionnelle, les socialisations individuelles étant plus ou moins hétérogènes) et contextualiste (les contextes d’actualisation des dispositions étant eux-mêmes variés), une réflexion contribuant à spécifier et à nuancer la théorie des champs et la théorie de l’habitus développée par Pierre Bourdieu à partir du concept de « jeu social » et une réflexion épistémologique sur les sciences sociales et leurs fonctions sociales. Il a aussi formulé des propositions d’enseignement des sciences du monde social dès l’école primaire (L’Esprit sociologique, 2005). »
Il va sans dire qu’un type aussi prétentieux est d’une lucidité politique à toute épreuve:
« Pour le premier tour de l’élection présidentielle française de 2022, il appelle avec 800 autres universitaires à voter pour Jean-Luc Mélenchon ».
Si je comprends bien les sociologues servent a constater le fait que les riches, dans la société, se débrouillent bien mieux que les pauvres, surtout à l’école – chose que tout le monde sait depuis au moins 3 000 ans. Mais à part cette constatation, ils proposent quoi? Que les riches soient moins riches et les pauvres moins pauvres? Oui, d’accord, mais on fait comment? Facile: on applique le marxisme. Mais comment applique-t-on le marxisme sans se ruiner? Ça, il faut demander à Puck, il n’y a que lui qui sait.
« l’olympe des auteurs » clopine ?
c’est vrai que mon petit texte « antimatière » était assez original autant sur l’écriture que sur le fond, c’est un petite hommage personnel à Christian Gailly et j’aurais bien aimé qu’il fut pris chez Minuit, d’ailleurs dans la lettre que m’avait renvoyé Seuil la personne me disait il faut l’envoyer chez Minuit, non pas j’aime particulièrement cette éditeur, mais c’était celui de Gailly, d’autres amis, certains des « papous », m’avaient aussi dit que ce texte était assez original et pas trop mal fait.
après l’olympe des auteurs… comment dire… déjà le mot « olympe » est assez flippant, ça voudrait qu’il faut avoir un esprit olympique ?
sur le court central de Roland Garros il y a une maxime écrite en gros qui dit « la victoire appartient aux plus tenaces ». (elle est dite en anglais…)
cette phrase est reprise dans la publicité pour les montres Rolex qu’on voit à chaque changement de côté.
du coup, comme j’adore regarder le tennis j’ai dû voir cette pub au moins 500 fois, du coup maintenant quand j’entends le mot « olympe » ou « olympisme » de suite, le premier truc qui me vient à l’esprit c’est une montre Rolex.
du coup j’ai oublié ce que je voulais vous répondre, ça va me revenir, mais comme je suis assez réservé je ne voudrais pas envoyer trop de messages sur ce blog fréquenté par une élite olympique…
«… être communiste et chrétien, on atteint un summum. »
Cattocomunismo :
pedro sérieux faut se calmer et arrêter de flipper : les sociologues et autres « …ogues » sont une espèce en voie de disparition, dans toutes les sciences humaines, tout comme les intellectuels, c’est fini, même s’il en restait plus personne n’achèterait leurs livres, fini ! game over ! c’est mort !
du coup c’est tranquille, tu peux être relax, maintenant si on veut avoir des informations sur les « sciences humaines » on va demander à Onfray ou à un joueur de foot.
parce que maintenant si on utilise le mot « génie » c’est pour parler de foot : Zidane ou Messi sont des génies du ballon rond !
pourquoi ce sont des génies ? parce qu’ils possèdent une grande intelligence du jeu !
et voilà ! exit Bourdieu, Foucault et Deleuze !
ils ont été remplacés par Zidane et Onfray !
du coup calmos, faut retrouver un peu le sourire mon pedro.
La sociologie a été inventée au XIXe siècle par les classes supérieures, désireuses de mieux connaître les classes laborieuses -donc dangereuses- pour mieux les dominer. Voir entre autres Parent-Duchâtelet qui s’est intéressé à la prostitution, Frédéric Le Play (surtout) etc.
Elle est passée à gauche beaucoup plus tard.
(C’est avenue Frédéric Le Play qu’est mort Mitterrand, ironie de l’histoire.)
Chaloux, mon poème n’était pas consacré aux « draps flétris par l’amour ». C’était un hommage à Apollinaire, et j’essayais de me dépatouiller entre l’auteur des « cent mille verges » et celui du « mal-aimé ». C’était sans nul doute nul, je ne suis pas poète, j’étais juste portée par mon admiration par l’absolue maîtrise de la musicalité des mots du poète, et tentais de lui dire qu’à toutes choses égales, si j’avais été sa contemporaine, si j’avais eu la chance de le rencontrer, si j’avais pu devenir quelque chose pour lui, eh bien nul doute que de notre rencontre serait sortie quelque chose se passant au plumard.
Mais qu’en fouillant comme vous le faites, vous ne soyez arrivé qu’à en extraire qu’une ligne bien anodine, voici qui me rassure sur ma soi-disant impudeur.
Mais bon, Chaloux, peux-t’on vous demander autre chose qu’une citation calomnieuse ? Vous me demandez d’exhumer ce poème qui prouverait, d’après vous, au fait quoi ? Que « des draps flétris » valent infinitivement moins que des « lits pleins d’odeurs légères » ? Je suis d’accord avec vous sur ce point. Z’avez déjà entendu parler d’euphémismes ?
…
Et d’accord, je ne suis pas poète. Accordez-moi au moins de n’y avoir jamais prétendu, sinon par capillarité avec mes lectures. Mais vous n’êtes pas ici pour m’accorder quoi que ce soit, mais juste pour tenter de vous moquer.
Chaloux, vous trouvez que des draps avec la trace de sperme répandu sont moins poétiques que des divans qui sentent encore le cul ?
Bon.
C’est votre choix.
Clopine, pas de discours, repostez-le.
Apollinaire faisait l’amour tout habillé, il ne pouvait pas faire autrement, le pauvre homme. Je ne sais même pas s’il retirait on chapeau. En conséquence, je pense que ses draps sentaient modérément « le cul ».
En tout cas, pas le sien.
« son chapeau », clavier pourri.
« La sociologie a été inventée au XIXe siècle »
alors c’est une idée fausse, ou une fausse idée.
en fait les sciences humaines ont été imaginées (on peut inventer) par un philosophe irlandais dont le nom est David Hume.
jusqu’à Hume qui s’occupait des sciences humaines ?
réponse : les philosophes !
les philosophes avant Hume sont un peu comme Onfray : ils connaissent tout et ils ont réponse à tout.
Hume au début il a essayé de faire comme les autres avant lui. Jusqu’au moment où il a pété un boulon, grave, limite neurasthénique comme Nietzsche, parce qu’il y arrivait pas, il avait lu tous les philosophes qui expliquent comment il faut faire pour garder la forme, pour accéder au bonheur et là, avec lui, ça marchait pas, il avait beau connaitre sur le bout des doigts Socrate, Marc Aurèle etc… le bonheur nada !
ça rappelle un peu l’histoire de Clément Rosset.
d’aillieurs comme Rosset il a eu la révélation !
il s’est dit ces histoires de stoïcien, d’épicurien et de scepticiens c’est tout du flan ! faut remettre les pendules à zéro !
et là il a écrit l’Enquête sur l’Entendement Humain dans lequel il dit clairement que le philosophe ne peut pas s’occuper de tout et être spécialiste dans tout, et que du coup il va falloir penser l’aider et à inventer d’autres disciplines pour s’en occuper…
et voilà comment sont nées les sciences humaines.
Je laisse dire ce Puck qui n’y connait rien, de plus en plus persuadé qu’il s’agit de Blabla.
tout à fait ! il n’y a pas grande différence entre le christianisme et le marxisme.
d’ailleurs on peut dire de Jésus qu’il a été le premier révolutionnaire marxiste, avant l’heure, mais quand même.
après il y a eu les démocrates chrétiens et sociaux démocrates chrétiens, et un pape comme Léon XIII était à donf sur cette idée de démocratie chrétienne.
les pères fondateurs de l’Europe en sont…
et ensuite on est passé à l’ultralibéralisme qui là n’avait plus rien ni de social, ni de chrétien, ni de démocrate.
l’ultralibéralisme c’est plutôt même contraire, un truc genre darwiniste où le plus faible bouffe le plus faible ce qui en soit est en contradiction avec l’esprit Saint ou esprit même sain.
les grands théoriciens de l’ultralibéralisme sont Sergio Leone avec des citations du genre « dans le monde il y a ceux qui ont un flingue et ceux qui creusent »…
idée qui a été largement reprise par les néoconservateurs américains et leur complexe militaro industriel : dans le monde il y a ceux qui ont un flingue et ceux qui creusent… j’adore, je suis plié de rire…
du blabla sur David Hume ?
alors sachez môssieu que s’il y a une personne sur laquelle je ne blablaterai jamais c’est bien David Hume !
pour moi David Hume est à la philosophie ce que Teddy Riner est un judo : un demi Dieu !
Ni Marx ni Jésus, c’est du jean-François Revel et c’est déjà vieux! 🙂
non sérieux David Hume est le premier ayant eu l’idée des sciences humaines !
Allons bon. On m’a appris que c’est Auguste Comte (1798-1857), le « père de la sociologie », terme qu’il a utilisé pour la 1ère fois en 1830 pour désigner l’étude scientifique de la société. Elle s’occupe de décrire comment les sociétés se développent et progressent en passant par divers stades (religieux, métaphysique et scientifique). Il part du principe que la société a besoin de connaissances scientifiques fondées sur des faits et des preuves pour résoudre ses problèmes, et surtout pas de spéculations et de superstitions, comme celles qui caractérisent les stades religieux et métaphysiques du développement social. Le projet de Comte est simple : constituer une base de connaissances sociales scientifiques qui non seulement rend compte de l’état des sociétés, mais les guidera vers « un mieux ».
Qui n’a pas lu « La Culture du pauvre » (The Uses of Literacy) de Richard Hoggart pour l’Angleterre se condamne à ne rien entendre à ce pays (y compris aux émeutes qui l’ébranlent actuellement), idem pour « La Distinction » de Bourdieu pour la France, ou, côté anthropologie , « Homo Hierarchicus » de Louis Dumont pour le sous-continent indien.
Trop de paltoquets ne font QUE pratiquer la moquerie de bas étage*, sombres oiseaux de malheur qui viennent déposer icite leur guano quotidien, coincés à jamais qu’ils sont au stade anal & excrémentiel.
(* je reviendrai sur les moqueries des traducteurs parce que c’est mon job)
Jessica Lange Highway 61
https://www.lensculture.com/articles/jessica-lange-highway-61
ou de faire de l’étude de l’homme une science empiriste parce que c’était un empiriste, même le premier empiriste moderne sur lequel repose toute la philosophie anglo saxonne du 20è siècle !
quand on y connait rien on critique pas !
non mais…
j’ai trouvé un lien genre « Hume pour les nuls » :
« Le projet général de Hume est d’établir une nouvelle manière d’étudier l’homme, en lui appliquant les méthodes des sciences de la nature. Bien que cette nouvelle science de l’homme apparaisse historiquement après les autres sciences, et s’aide de leur méthodologie, elle est pour Hume la science fondamentale qui nous permet, sinon d’expliquer, du moins de décrire les autres sciences, et d’établir l’étendue de nos connaissances : Il est évident que toutes les sciences, d’une façon plus ou moins importante, ont une relation à la nature humaine, et que, si loin que l’une d’entre elles peut sembler s’en écarter, elle y revient toujours d’une façon ou d’une autre. Même les mathématiques, même la philosophie naturelle et la religion naturelle dépendent dans une certaine mesure de la science de l’HOMME, car elles tombent sous la connaissance des hommes et sont jugées par leurs pouvoirs et leurs facultés. Il est impossible de dire quels changements et quelles améliorations nous pourrions faire dans ces sciences si nous connaissions entièrement l’étendue et la force de l’entendement humain[12] Si la science de l’homme tient un rôle fondamental, c’est parce qu’elle constitue le centre logique des sciences. L’homme est pour lui-même la mesure de toute chose : tout ce qui est connu par l’homme est produit par l’esprit humain, et cela, quel que soit le domaine et le niveau de science ou de pertinence dont on parle. Par conséquent, plutôt que de se limiter à une compréhension limitée des lois de la nature, mieux vaut commencer par comprendre le fonctionnement de l’être humain lui-même, la manière dont il développe des connaissances (certaines ou non), pour ensuite se pencher sur d’autres objets. Dans cette démarche, l’homme est à la fois le sujet et l’objet de son enquête. Il est traité en tant que phénomène, et le but est de connaître les règles et les lois qui le constituent. Le Traité de la nature humaine poursuit ainsi un but de modélisation de l’esprit humain : il s’agit de comprendre le fonctionnement de l’esprit[13]. »
https://www.wikipnl.fr/index.php?title=David_Hume#Divisions_de_la_science_de_la_nature_humaine
« L’homme est pour lui-même la mesure de toute chose : tout ce qui est connu par l’homme est produit par l’esprit humain, et cela, quel que soit le domaine et le niveau de science ou de pertinence dont on parle. »
rien que cette phrase elle est magnifique !
tout ce qui est connu de l’homme est produit par l’esprit humain !
c’est pas génial ça ? c’est un truc qui ratatine toutes les prétentions du scientisme !
limite c’est une phrase qui aurait dû être écrite au début de tous les livres sur les sciences humaines :
« tout ce que je vais écrire sur l’homme est écrit par un homme ».
sous entendu un homme pré déterminé par sa condition et son environnement !
clac ! là on voit de suite que le système se contracte sur lui-même !
d’où la difficulté de faire des sciences humaines de véritables sciences dans la mesure ou l’expression « sciences humaines » est en soi un oxymore !
Chaloux vous voyez bien que j’avais raison.
en fait j’ai toujours raison.
Je sais ce que vaut Wikipedia, mais ces quelques lignes ne contredisent pas ce m’a appris l’université ».
« Le Play est considéré comme une figure importante dans la genèse de la sociologie française, en particulier, en tant que précurseur des enquêtes empiriques et des techniques de collecte de données. Loin de la méthode abstraite des Libéraux, Le Play pratique la méthode concrète de l’enquête et plus précisément de la monographie. Ses principes d’observation et de recherche comparative, ses enquêtes systématiques des milieux ouvriers pratiquées dans toute l’Europe pendant 20 ans, font de Le Play l’un des premiers sociologues de terrain. »
Les occis Maures sont au moins au nombre de deux dans les pièces de Shakespeare:
Aaron, dans Titus Andronicus et Othello dans la pièce du même nom.
Othello est en fait un auto-occis Maure, catégorie piégeuse autant que dangereuse.
Comme de juste, ni Bloomie ni Puck-Blabla ne savent de quoi ils parlent.
Tout le monde est parti chercher de quoi me contredire sur Internet. Peine perdue, je n’affirme jamais rien que je ne sache. J’ai suivi un an de cours sur le sujet.
Bonne soirée au mythomanes du savoir.
aux
Bonne émission de 2013 sur Jérusalem avec Vincent Lemire sur France Q samedi matin, à propos de son livre Jérusalem 1900, La ville sainte à l’âge des possibles (Armand Colin).
Depuis le 7 octobre, un pan entier de son analyse est à ranger du côté de l’irénisme débridé: il croyait possible une solution en un état, se fondant sur la coexistence des communautés dans la Palestine ottomane. Force est de constrater que cette hypothèse est encore moins envisageable qu’il y a 10 ans.
Mais celui qui allait devenir directeur du Centre de recherche français à Jérusalem entre 2019 & 2023 faisait déjà montre d’une belle érudition, qui s’est fortifiée et a gagné en crédibilité dans sa confrontation avec le terrain.
Son job, tout ça pour trois comptines de Joyce… Manque pas d’air.
Quel vaniteux.
Chaloux, je voudrais bien, mais il n’existe plus que dans ma mémoire , je n’ai jamais gardé le moindre de mes écrits. Or,ma mamoire celle ci est désormais aussi opérante qu’un pantin désarticulé, puisque, n’est ce pas, bref. Je vous promets d’essayer de retrouver, cochon qui s’en dédit. Ce serait plus simple si vous le croyiez, mais bon.
Excusez-moi mais je vais fermer mes poules.
Clopine, il faut vous acheter un disque dur externe, vous ne perdrez plus rien.
Pour Charoulet :
Chaloux en fait nous ne parlons pas de la même chose et voilà.
vous démarrez votre histoire sur le premier type parti faire une étude scientifique empirique sur des hommes etc…
et moi je vous parle de comment esrt née cette idée de faire de l’homme un objet d’étude scientifique en, procédant de façon empirique.
toutes façon c’est pas compliqué : déjà l’empirisme c’est pas un truc français.
si vous regardez toute l’histoire philosophique française vous ne trouverez aucun empiriste en dehors de Descartes qui affiche l’intention au départ, mais l’abandonne très vite.
parce que l’empirisme n’est pas dans la nature française, c’est pas dans nos gènes, dans notre tradition.
l’empirisme c’est un truc qui relève de la philosophie anglo-saxonne et qui remonte presque à Bacon.
misère de misère pourtant c’est simple à comprendre.
les avancés techniques et scientifiques marchent toujours comme ça, c’est pas des trucs ex nihilo qui tombent du ciel comme la pluie.
après si vous avez fait vos études dans une université française je comprends qu’on vous ait raconté que ce type a été le premier à avoir une démarche empirique, sauf que l’idée le précède et sans cette idée il n’aurait eu son idée.
sérieux même un gamin de 8 ans peut le comprendre.
entre vous et pedro niveau lourdingue vous faites vraiment la paire…
en plus si ça se trouve votre prof n’a jamais lu Hume parce que Hume est le philosophe le moins étudié dans nos universités.
certains le rangent même parmi les « anti philosophes » avec Pascal, Nietzsche et Wittgenstein.
c’est vite vu : dans les universités françaises la philosophie anglo saxonne est totalement ignorée !
les mecs ils connaissent Kant, Hegel, Descartes etc… mais si vous leur parlez de Quine ou Austin limite ils croient que ce sont des joueurs de Manchester United.
du coup c’est vite vu…
si vous avez d’autres questions de philo surtout n’hésitez pas.
Lâche-moi Blabla, maintenant je suis certain que c’est toi. Tu passes ton temps à parler de ce que tu ne connais pas en faisant du name dropping. Toujours les mêmes vieilles ficelles éculées (pour ne pas dire plus). Je ne lirai pas tes tartines qui me gonflent. Quand je te parle de la sociologie, je ne te parle de Hume (ni à l’autre cornichon dessiqué de Comte), pauvres gourdiflons que vous êtes tous les deux.
@clopine
une petite inexacttitude dans ce que je dois à mon statut de « privilégiée »
j’ai fait mes études comme ipesienne ce qui signifie que j’ai eu mon indépendance financière à 17 ans comme plusieurs de mes camarades d’origine pauvre ou modeste qui ont réussi comme moi dans de bonnes conditions cet examen de premiere année préalable à la licence qu’on appelait propédeutique
En revanche c’est ce statut de privilégiée qui m’ a permis de reprendre des études alors que j’avais charge de famille et que le salaire de mon mari a été suffisant pour me permettre de m’y consacrer en étant largement aidée dans les taches maternelles et ménagères
Si donc je dois à ce confort matériel ce que je suis devenue plus tard,Je ne suis donc pas représentative d’un accès aux études supérieures imputable à un quelconque avantage économique ou culturel familial et qui ne tient qu’a la qualité de l’enseignement secondaire public ouvert à tous dont j’ai bénéficié .
À la réussite aux concours aussi, Rosanette !
Cet assommant cinoque de Puck divague comme il respire et respire comme il divague.
Et Pharos, des nouvelles? La donneuse va toucher une petite prime?
@ de plus en plus persuadé qu’il s’agit de Blabla.
je n’affirme jamais rien que je ne sache.
– Seéieux l’killer, je ne sais pas, moij. Fermer ses poules, c mieux que fermer sa goule, non ? BN,
« Parce que la réalité, ce n’est pas une boîte gay, trans etc. »
Bien sûr que non, la réalité c’est le club échangiste, le lieu de la partouze généralisée, du transport en commun, hétéro, forcément hétéro !
La visqueuse ne voit pas qu’être persuadé ce n’est pas affirmer. Veut-elle me reprendre sur une conjugaison, pendant qu’on y est, comme l’autre jour, dans son langage de demeuré?
Sitgès… Jazzi, est-ce toi qui as signé l’élargissement de ton ami? Au détour d’un établissement de bain, il va peut-être y rencontrer Blabla. Le début d’une grande histoire …
Les déjections du porte-coton ont été nettoyées. Ce sera pareille à chaque fois qu’il déversera sson sot d’insanités sur mon compte. En attendant…ahahahaha!
pareil
Ce sera pareil à chaque fois qu’il déversera son sceau d’insanités sur mon compte. En attendant…ahahahaha!
Ce sera pareil à chaque fois qu’il déversera son seau d’insanités sur mon compte. En attendant…ahahahaha!
J’adore les portables (pas les porte-coton)
Bloomie, tout reste dans mes archives, c’est pour moi l’essentiel. Et tu l’as lu.
On écrit « c’est pareil ».
Effacé
Invisibilisé
Plus rien
Vitrifié
Le Néant
Moins que le Néant
Xiao ren
« Son sot, son sceau, son seau. C’est pareille. »
« Porte-coton »?
Laborieux.
On peut vite t’énerver, c’est ce que j’apprécie le plus chez toi.
Hurkhurkhurk!
Si Assouline efface, c’est qu’il préfère qu’on ignore à quel point tu es dominé. C’est sa forme de charité, envers les faibles.
(On a beau savoir que l’on n’a pas lu l’œuvre si on ne l’a pas lue dans sa version originale)
Mon propos était beaucoup plus général (plus désespéré/désespérant aussi) et concernait l’impossibilité constitutive de toute traduction littéraire — plutôt que des bourdes, les « perles » de traducteurs (espagnols) mentionnées en réponse par Pablo75 — ou les calques (lexicaux ou syntaxiques), les maladresses qu’il m’arrive de rencontrer lorsque je lis des œuvres traduites en français (depuis des langues que je ne connais pas du tout ou trop peu).
Même en imaginant un traducteur exceptionnel, réunissant absolument toutes les qualités requises, disposant d’infiniment de temps et travaillant dans des conditions idéales (héritier, rentière ?), la contradiction ou l’impossibilité reste la même : c’est que le texte, lui, n’est plus du tout le même.
La question ne se pose pas de la même façon pour les textes non littéraires : c’est rarement un problème dans ce cas, ou plutôt ce n’est qu’un problème, susceptible donc d’être résolu : il suffit que leur traduction dise « à peu près la même chose » (sans contresens et aussi précisément que possible). Une double compétence est évidemment nécessaire (linguistique et dans le domaine dont relève le texte), mais elle s’avère en général suffisante.
Le texte n’a pas changé de nature en cours de route.
En revanche, lorsqu’il s’agit d’œuvres littéraires (et non de simples produits de consommation de l’industrie culturelle, standardisés), on se trouve bel et bien devant une impossibilité : celle de dire autrement la même chose. (Quasiment la définition d’une œuvre littéraire.)
C’est tout aussi vrai hors tentative de « transfert » dans une autre langue : dès qu’il y a reformulation, paraphrase, d’une œuvre, il y a altération et perte (de la polysémie, des échos internes, des allusions, etc. — de sa littérarité.
À la décharge de la traduction : là, au moins, le coup de force (ôte-toi de là, auteur, que je m’y mette) n’est pas gratuit, ni motivé par la seule complaisance — mettre le texte à ma sauce, à ma hauteur, le torde dans le sens de mes propres préoccupations, de mes obsessions personnelles ou l’utiliser comme miroir dans lequel je me retrouve toujours, ou pour me faire valoir à travers lui ou à ses dépens (à ne pas confondre avec une réception suffisamment bonne, la nécessaire activité esthétique de concrétisation, de « réalisation » du texte, l’exercice salutaire de la liberté du lecteur).
Mais surtout, c’est une évidence, la traduction littéraire (nous) est aussi indispensable qu’elle est impossible.
Il ne s’agit donc pas de jeter la pierre ou de déconsidérer une profession, une activité (quelle autre est statutairement tenue à l’impossible ?)
(Cela dit, signaler à bon escient des erreurs ou, dans les cas graves, une forme de « surdité » à sa propre langue ou aux spécificités du « discours » du texte traduit, ne constitue pas en soi un acte de malveillance. On pourrait l’envisager comme une forme de coopération ou, à l’occasion, de « défense du consommateur » captif.)
Il ne s’agit pas non plus de prétendre que la traduction n’aboutisse jamais à une fort belle chose en soi, à laquelle les lecteurs peuvent à bon droit être attachés.
Simplement de rappeler que l’on n’a pas affaire au même objet (d’art).
le tordRe
La traduction de Cavafy par Yourcenar est peut-être légèrement abusive (c’est ce que prétendait le co-traducteur Dimaras (?)) mais aucune autre traduction française n’est parvenue à faire passer le souffle de ce grand poète au point où elle l’a porté.
Pour ma part, j’ai un culte pour Silvère Monod qui a contribué à ouvrir à un public francophone une partie de la littérature anglaise, et notamment Dickens que j’adore à l’égal d’un dieu. Que d’heures enchantées je lui dois, plus qu’enchantées même, absolues.
Il était question de traduction plus haut, de façon assez moqueuse sur le mode: regarde moi ce khon, cette khonne comment il/elle ne sait pas traduire….Effectivement, s’il y a parfois des ratés, force est de constater que les traductions ont sacrément évolué depuis quelques décennies et aussi bien en France qu’à l’étranger, il est de merveilleux passeurs et de merveilleuses passeuses de textes.
En allant voir la vasque tout à l’heure, j’entendais parler thaï chinois espagnol batave allemand américain hindi ou ourdou japonais coréen arabe et même français ; ce babil digne de Babel, cette musique des sphères m’a procuré un immense plaisir des sens.
J’avais envoyé à notre hôte les deux volumes de L’Anthologie mondiale de la poésie pour laquelle j’avais traduit quelques auteurs (elle en comporte 372, issus de 96 pays, dont les textes sont à chaque fois présentés dans l’original et la traduction. J’adore cet entre-deux où nationalités et cultures se côtoient et parfois se fertilisent, ce lieu médian, sans véritable coordonnées, qu’est la traduction & son processus, va & vient fertile entre des façons différentes de dire et découper le monde.
C’est pourquoi je préfère souligner les grandes réussites du genre plutôt que de chicaner. Célébrer plutôt que débiner. Dans le domaine anglais, que je connais un peu , je souhauterais mentionner quelques grandes réussites : Ulysse en Folio (superbe traduction de T. Samoyault du monologue de Molly Bloom), la Pléiade Shakespeare dirigées par JM Déprats et G. Venet, ainsi que celle consacrée au théâtre élisabéthain dirigée par Line Cottegnies et François Laroque ; pour Orwell, 1984 de Josée Kamoun, et Mil-neuf cent quatre-vingt-quatre de Philippe Jaworski.
Brave old world that hath such people in it!
@En revanche, lorsqu’il s’agit d’œuvres littéraires (et non de simples produits de consommation de l’industrie culturelle, standardisés), on se trouve bel et bien devant une impossibilité : celle de dire autrement la même chose. (Quasiment la définition d’une œuvre littéraire.)
Amen … heureusement que Passou parvient à survivre en ces lieux mal famés et si peu peuplés ; deux-trois abrutis sectaires tout au plus … du tintamarre virtuel
» J’adore cet entre-deux où nationalités et cultures se côtoient et parfois se fertilisent, ce lieu médian, sans véritable coordonnées, qu’est la traduction & son processus, va & vient fertile entre des façons différentes de dire et découper le monde. »
Ce galimatias mondialiste semble signifier quelque chose, et pourtant il est absolument vide de sens.
Blabla doit être prostré de jalousie, car son rêve était de parvenir à cela. Et c’est un autre qui…
Hurkhurkhurk!
Chaloux, vous venez de faire le 1313ème commentaire. J’ai peur pour vous.
« Il était question de traduction plus haut, de façon assez moqueuse sur le mode: regarde moi ce khon, cette khonne comment il/elle ne sait pas traduire… »
Bloom dit:
Encore un qui n’a rien compris et qui est, donc, et comme d’habitude, à coté de la plaque.
Moi je ne me moque pas des erreurs de certains traducteurs: je dénonce l’état catastrophique de la traduction en Espagne. Et je mets des exemples clairs de ce que je dénonce, parce que personne a l’air de se rendre compte et s’ils le savent de trouver cela grave.
« Effectivement, s’il y a parfois des ratés… »
Bloom dit:
Je parle de la traduction en Espagne (et dans l’Amérique Latine), une situation dont tu ne connais strictement rien. Et toi tu parles de la traduction en France.
« …. force est de constater que les traductions ont sacrément évolué depuis quelques décennies et aussi bien en France qu’à l’étranger ».
Dans le monde hispanique les traductions ont empiré de façon continue depuis la deuxième guerre mondiale. Les meilleures traductions des classiques français sont celles du XIXe siècle et le primer tiers du XXe siècle. Depuis que la traduction s’étudie à l’université les traductions sont devenus catastrophiques (j’en ai regardé il y a quelques mois une d’un livre de Bloy faîte par une jeune diplômée en traduction française: texte espagnol illisible et des erreurs énormes – visiblement elle ne savait qui était Bloy). C’est comme les jeunes journalistes: on dirait qu’ils n’ont jamais appris l’espagnol et font des erreurs de grammaire qu’on ne voyait jamais avant, avec d’autres générations de journalistes. La culture grammaticale et littéraire des amateurs et professionnels de la littérature dans le monde hispanique a diminué de forme dramatique depuis au moins 40-50 ans (et depuis l’arrivée d’internet, elle s’est clairement effondrée). Les éditeurs vous écrivent des lettres ou des mails pleins de fautes d’orthographes (alors que l’orthographe espagnole est facile par rapport à la française) ou des fautes de syntaxe qu’avant on ne voyait que chez les très mauvais élèves au collège). On voit même des poèmes avec des fautes d’orthographe. Il y a pas longtemps j’ai trouvé ces « vers » de la poétesse mexicaine Lina Zerón (qui a reçu plein de prix de poésie):
« ¿Porqué no fui piedra,
[…]
¿Porqué no fui hombre como tú?
[…]
¿Porqué no nací muerta… »
alors qu’on apprend à l’école, à 7-8 ans, les différences entre por qué, porque et por que (cela veut dire que ni elle, ni personne dans son entourage, ni son éditeur, connaissent l’orthographe la plus élèmentaire de l’espagnol).
On voit de plus en plus de livres de poèmes avec des phrases mal construites, comme ces vers du « poète » Diego Doncel:
« Somos dos fantasmas […] que les avergüenza la palabra / revolución. »
« C’est pourquoi je préfère souligner les grandes réussites du genre plutôt que de chicaner. Célébrer plutôt que débiner. »
Bloom dit:
Moi aussi, mais dis-moi où sont « les grandes réussites du genre » en espagnol, qui sont les grands traducteurs actuels de Montaigne, Baudelaire, Bloy, Proust, Céline ou même d’un poète aussi « facile » à priori à traduire que C.Bobin (dont un couple d’avocats de Zaragoza a publié il y a quelques années une traduction involontairement comique). Moi je les cherche depuis longtemps et je ne les trouve pas.
Le plus dingue de tout cela cest que si on écrit aux maisons d’éditions en leur prouvant qu’ils ont publié une traduction désastreuse, ils ne répondent jamais. Ils préfèrent faire les morts qu’affronter le problème. Au début de cette année je suis tombé sur une traduction des réflexions de Satie publiée par une maison d’édition de Chile. Le traducteur, qui savait le français qu’on sait quand on sort du lycée, n’avait rien compris aux ironies et aux jeux de mots drôles de l’auteur des « Gymnopédies ». Comme à la fin du livre il y avait le mail de l’éditeur, je lui écris un mot pour lui montrer avec des exemples que la traduction était nulle. Il me répond tout de suite, très sympathique, en me remerciant, et me dit qu’ils étaient au courant et qu’ils ont publié déjà une nouvelle édition corrigée. Je lui demande un exemplaire pour la voir et le type me dit qu’elle est déjà épuisée parce qu’elle a eu beaucoup de succès et qu’ils préparent une troisième édition avec une nouvelle révision de la traduction (sic). Je regarde sur le site de la maison d’édition et dans les sites de plusieurs librairies chiliennes en ligne: pas de trace de la nouvelle traduction, mais des éloges de la seule publiée, toujours en vente.
Voilà le niveau culturel du monde littéraire hispanique actuel, dont aucun français cultivé peut imaginer la médiocrité. Il faut le voir de près, le côtoyer et le subir pour le croire.
…je lui ai écrit un mot…
Mon propos était beaucoup plus général (plus désespéré/désespérant aussi) et concernait l’impossibilité constitutive de toute traduction littéraire […] Même en imaginant un traducteur exceptionnel, réunissant absolument toutes les qualités requises, disposant d’infiniment de temps et travaillant dans des conditions idéales (héritier, rentière ?), la contradiction ou l’impossibilité reste la même : c’est que le texte, lui, n’est plus du tout le même.
x dit: à
Moi je crois qu’une traduction très bonne, entre deux langues importantes, est possible (sauf dans le cas de la poésie aux formes classiques), si le traducteur sait très bien les deux langues, s’il a la passion de la littérature (et encore mieux s’il écrit lui-même), s’il aime l’oeuvre et l’auteur qu’il traduit, s’il a le temps nécessaire et, quelque chose de fondamentale pour moi, s’il a la possibilité de collaborer avec l’auteur pour les doutes, ou pour trouver les équivalences quand quelque chose est intraduisible (c’est parce que ça a été mon cas que je sais très bien à quel point cela est important).
Moi je crois même qu’il peut avoir des miracles dans la traduction: fray Luis de León en a fait en traduisant des poètes latins et grecs ou le Cantar de los Cantares (Cantique des cantiques) ou El libro de Job à partir de l’hébreu.
Ou Juan Ramón Jiménez, en traduisant Tagore avec la collaboration de sa femme qui savait très bien l’anglais pour avoir vécu aux États-Unis.
Aujourd’hui sait-tout, aij appris beaucoup sur les porte-coton, par wikin-paedia :
-> « Le porte-coton était une charge consistant à assister le roi lors de la satisfaction de ses besoins naturels ; il est employé au service des latrines. Une caricature d’Horace Vernet représente Louis XVIII et son porte-coton. Dans la marine, le porte-coton est un aspirant affecté au service d’un gradé et chargé de garder en réserve ses gants de coton blanc. En Angleterre, blablacar, ce poste était occupé par The Groom of the Stool/Stole. Au début du règne de Henri VIII d’Angleterre, ce titre était donné à un favori par le roi. C’était un fils d’un noble important ou d’un membre de la gentry. Avec le temps, il était amené à agir comme secrétaire personnel du roi, s’occupant de diverses tâches administratives dans les appartements royaux. La fonction était prisée du fait de l’accès à l’attention du roi. Sir Henry Norreys, Groom of the Stool d’Henri VIII d’Angleterre, fut exécuté pour avoir (peut-être) eu une relation avec Anne Boleyn. Édouard VI d’Angleterre, successeur d’Henri VIII d’Angleterre, abolit ce privilège. -><-
(JE, 7 Août 24 @ 7.43 au Fulmicoton club : d'une substance explosive obtenue par l'action de l'acide nitrique sur une cellulose de coton, préalablement blanchie). Bàv,
Bonjour Renato,
https://www.youtube.com/watch?v=uBDnrtQyUF4
Ci-joint la 54e au cas où elle vous aurait échappé : 4 mouvements classiques pour le genre, dirigés par Hogwood. Elle ne dure que 36’20. Sans doute pas la meilleure version, notamment dans le « Vivace » un peu faiblarde à mes yeux, mais l’ensemble reste très supportable en matinale. Il devrait vous faire repartir de bon pied bon oeil. Belle journée.
Est-ce qu’une « science exacte » est une « science humaine » ? A mon sens, oui, elle y est même incluse. Bruno Latour : nous n’avons jamais été modernes.
« Porte-coton ».
Il existe de pauvres types enfermés dans la métaphore a.n.ale et devenus incapables d’en sortir.
On nous annonce que les JO de Paris sont un succès planétaire pour la France, que personne au monde n’aurait soupçonné. Les étoiles sont alignées, et désormais, tout va aller de mieux en mieux. Même les cassandres commencent à se suicider de s’être à ce point trompées d’augures. Et tous les déserteurs du front national se cuisent de n’avoir pas cru à la saine saint-cloud.
/// Margot & Mikipik du Gally Mathias ///.
@ métaphore a.n.ale
-> anale, serait plus correcte comme métaphore non trouée du kul. Ne craignez point la censure, ni le cul de basse fosse…, voyons donc… Un peu de courage !
Haydn symphonie 55, Le maître d’école
Le titre n’est pas autographe, mais pour la 55 il y a un Divertimento, perdu, intitulé Le maître d’école amoureux
L’Adagio est un thème avec sept variations — ce qui justifierait le titre !
La 55 est un bon exemple du virage de Haydn vers un style plus léger, qui a pris tant d’importance à la fin des années 1970.
On me dit très occupé. C’est un bruit que je laisse courir, car il me permet d’éviter les importuns. La vérité et tout autre. Chaque matin, je passe quelques heures dans un bureau où j’ai été admis par faveur et où ma présence est complètement inutile. On ne peut pas appeler cela une occupation. Ce n’est même pas un gagne-pain puisque les quelques rentes dont je dispose me permettraient de vivre sans rien faire. Disons que c’est une habitude. Il y a quinze ans que je vais au bureau tous le jours. On s’étonnerait de ne pas m’y voir et je serai un peu perdu si je manquais ce rendez-vous quotidien. Mais j’arrive et je pars quand je veux.
Vers une heure ou deux heure, cela dépend de mon caprice, me voilà donc dehors, libre comme l’air jusqu’au lendemain matin. Je commence par déjeuner légèrement dans une brasserie où je suis connu. Puis, l’hiver, je passe de longues heures à la bibliothèque. L’endroit est silencieux, bien chauffé, on y respire une bonne odeur de cire. Je m’assieds près d’une fenêtre, j’ouvre le livre que j’avais commencé la veille ou la semaine précédente, j’en lis quelques pages, et très vite, je pense à autre chose. Lire non plus n’est pas une vraie occupation, et il suffit du moindre relâchement de ma part pour que mes pensées me sautent dessus. Je ne trouve pas d’autre mot : me pensées sont là, dans ma tête, je les sens physiquement qui s’agitent, qui frappent à la porte de mon cerveau, qui tempêtent pour être accueillies. Ma tâche, à moi, est de les mettre en ordre, de donner à chacune la place qui convient. Certaines sont parfaitement frivoles. Elles concernent le temps qu’il fait, une lettre à écrire à mon propriétaire ou à un parent, le menu de mon dîner, l’emploi du temps de ma soirée, que sais-je encore ? D’autres sont de nature plus élevée, j’allais dire plus philosophiques. La politique ne m’intéresse pas, je ne lis pas les journaux. Mais je m’intéresse, par exemple, à la mort. Je me demande si je suis libre ou non, et comment fonctionne mon esprit, et comment on peut prouver l’existence de Dieu. Est-il vraisemblable d‘imaginer que l’âme survive à la décomposition du corps ? J’ai aussi beaucoup de pensées sur mes contemporains. Je les fréquente peu, mais je les observe. Je me demande pourquoi ils vivent, ce qu’ils attendent de l’avenir. Je m’amuse de leurs querelles, la diversité de caractère me passionne. Si je pouvais reprendre mes études à zéro, j’essaierais de devenir psychologue. Et quand je ne philosophe pas, quand je ne m’interroge pas sur la nature humaine, je m’abandonne à des chimères que je n’oserais même pas évoquer ici tant elles sont ridicules ou bizarres. Le gros de mes pensées est fait de ces chimères qui m’entraînent sur des chemins inconnus. Mais tout cela, comment dire, est à la fois très superficiel (aucune pensée ne dure bien longtemps) et très pesant. Je ne suis pas le maître de mes pensées, voilà le vrai problème. Je ne les choisis pas, ce sont elles qui me choisissent. Il est donc vrai, d’une autre manière, que je suis très occupé. Occupé comme on peut l’être par une armée qui campe sur votre territoire et s’empare sans vergogne de tous vos biens.
Dès les premiers beaux jours, je délaisse la bibliothèque pour les rues et les jardins. Je me promène au hasard. Je fais de longues stations sur les bancs ou aux terrasses des cafés. Mes pensées m’accompagnent, naturellement. Parfois même, j’ai l’impression qu’elles me guident. Elles sont encore plus nombreuses, plus agitées l’été que l’hiver. Où veulent-elles donc en venir ? Cette question, c’est la pensée des pensées. Question très curieuse et qui, à ma connaissance, n’a jamais été pensée nulle part. J’ai lu beaucoup de livres écrits par les meilleurs auteurs. La richesse, la variété des idées qui leur traversent la tête ne semblent pas être, pour eux, un souci. Ils les convoquent ou les écartent à leur guise. Ils n’ont aucun mal à tenir ces petites bêtes turbulentes bien serrées dans l’enclos de leur cervelle. Et quand ils décident d’exprimer leurs pensées, ils obtiennent d’elles des miracles de profondeur, de subtilité. Pour moi, les pensées sont une souffrance dont je me débarrasserais volontiers si je connaissais une médecine qui puise les endormir. Je ne crois pas, d’ailleurs, que je pourrai continuer très longtemps à supporter cette pression prodigieuse : un jour ou l’autre, ma tête éclatera.
Alors, pourquoi ne pas écrire, comme les autres ? La réponse est simple : parce que je ne sais pas par où commencer. Et puis, ce ne serait pas moi qui écrirais, ce seraient elles. Il en résulterait un abominable mélange de banalités, d’hypothèses hasardeuses, et d’inventions sans queue ni tête où personne ne s’aviserait de reconnaître ce que je suis seul à avoir pensé.
JJ-J, la 54 j’étais persuadé de l’avoir mise en ligne ici…
https://larepubliquedeslivres.com/eautobiographie-dun-nageur-passionne/comment-page-6/#comment-1398122
… mais en me trompant lourdement ! Enfin, mon esprit était ailleurs. Cela dit, ça m’apprendra à controller mes listes et mes liens.
Merci pour le signal, bonne journée.
On dirait du Kafka racontant la vie de Jazzi à Paris, JJJ !
Peut être s’agit-il d’être totalement bilingue pour traduire correctement.
Mais combien d’auteurs ont choisi la langue de leur pays d’accueil ? Grand nombre.
Superbe remarque jzman ! voilà ce à quoi j’ai exactement pensé moi-m^mj… Merci pour cette attention. Bàv, –
Ne pas confondre « Mon village à l’heure olympique » (le feuilleton du léZard) avec la vie sexuelle des athlétes du village olympique !
« « Une population jeune et gorgée d’hormones » : le village olympique, haut lieu de la performance… sexuelle !
Plus de 14 000 personnes se côtoient au village olympique durant les JO. De nombreuses relations s’y nouent pour quelques heures ou pour la vie. En toute discrétion… »
https://www.leparisien.fr/jo-paris-2024/une-population-jeune-et-gorgee-dhormones-le-village-olympique-haut-lieu-de-la-performance-sexuelle-06-08-2024-45NNGLMDH5GU7I6THK6P24IWOI.php
Fin d’une idée reçue ?
« JO Paris 2024 : le sexe, un frein à la performance des athlètes ?
Tordant le cou à un mythe répandu dans le sport, l’activité sexuelle n’a pas d’incidence négative ou positive sur les performances sportives. Les athlètes ont d’ailleurs tendance à peu modifier leur comportement sexuel à l’approche des compétitions.
https://www.leparisien.fr/jo-paris-2024/jo-paris-2024-le-sexe-un-frein-a-la-performance-des-athletes-07-08-2024-P4WOQBTWDFA2PMLUPVZHCQZNFA.php
Amour, gloire et médailles !
https://www.leparisien.fr/jo-paris-2024/escrime/on-est-les-amoureux-du-grand-palais-apithy-brunet-le-couple-medaille-de-lescrime-raconte-ses-jo-06-08-2024-Y6DCKIJGLZBPLEBBWEX2RGY2ZQ.php
Lu dans un média : à Southport, il va être difficile d’oublier la violence.
Mais bien sûr ! Il est tellement plus facile d’oublier le meurtre de 3 fillettes et les très graves blessures de toutes les autres.
Bandes de salauds.
Honneur aux populations courageuses qui se lèvent pour défendre les leurs.
Soyons nombreux à déconseiller à JJJ de continuer, vu le terrible ennui qui se dégage de cette prose pseudo-sartrienne.
D. tu crois, comme Elon Musk, que ce qu’il se passe en Angleterre va dégénérer en guerre civile ?
perso je lis pas mal la presse anglaise, surtout le Guardian, les articles sur l’Ukraine, et je voyais qu’ils perdaient complètement les pédales et que quelque chose clochait grave dans ce pays et qu’une catastrophe allait leur arriver.
je ne pensais pas qu’elle prendrait cette forme.
Puck, lorsque ceux qui dirigent et administrent ne sont plus capables de protéger les habitants multiséculaires d’un pays et notamment leurs enfants, alors ceux-ci ont légitimité naturelle à la révolte. Même quelqu’un d’aussi dégénéré que renato te le dirait.
quand on se demande à partir de quel moment les choses ont commencé à m.rder en GB, à chaque fois qu’on trouve un moment, on en trouve un autre qui nous fait remonter plus loin dans le temps.
exemple : on peut dire l’Angleterre a commencé à perdre les pédales avec Tony Blair et la guerre en Irak avec cette soumission aux US que même certains américains ne comprenaient pas. Les américains lui ont bien rendu : Blair a eu une retraite dorée, mais le pognon n’explique pas tout.
donc si on se dit ça a commencé avec Blair et l’Irak, ce pays « Irak » renvoie forcément à l’époque où les anglais et leurs compagnies pétrolières ont saccagé le moyen orient.
exemple : l’Iran : si l’Iran est devenu ce que c’est aujourd’hui les anglais y sont pour beaucoup !
en fait les anglais ont fait avec Mossadegh en 1953 exactement le même coup d’état que les américains ont fait en Ukraine en 2014 !
sans ce coup d’état débile qui était motivé par le gain et le profit pour les compagnies pétrolières anglaises on aurait pas le bordel actuel des mollahs en Iran !
mais là encore on a la mémoire courte et en plus les pays ne font jamais l’examen de conscience qui leur ferait assumer leurs responsabilités.
Tiens ! dédé, le dégénéré-décervelé, se regarde dans le miroir et il voit un autre.
D. ce qui m’inquiète le plus c’est l’ignorance historique : quand on ignore l’Histoire on est condamné à la répéter.
ou pire encore le fait de choisir d’ignorer certains pans de l’Histoire.
quand on pense que nous avons en France des bataillons d’historiens, on les voyait se réunir chaque année à Blois, et là pour l’Ukraine ils ont tous disparu, pioufff envolés ! plus un seul historien à l’horizon.
perso quand je voyais tous ces historiens se réunir chaque année à Blois ça me donnait confiance, je me disais avec autant de connaissances historiques nous sommes protégés contre le pire.
et les voir tous disparaitre subitement j’avoue qu’au début ça m’a plongé dans une angoisse limite comme un gamin perd ses parents dans un supermarché…
s’il y a un autre pays où les anglais sont tout sauf clairs c’est l’Ukraine.
on sait que Churchill détestait les russes plus que les allemands, certains diraient les bolchéviques plus que les nazis d’où le fait que Churchill était hyper antisémite, en fait non c’est les russes que Churchill détestait !
du coup quand on retrouve un ancien gradé de la Waffen SS au Canada les gens s’étonnent : qu’est-ce qu’il fout là ce nazi ? hé ben c’est simple il fout là que les anglais ont protégés ces nazis ukrainiens pour les utiliser contre les russes dès 1945 !
là encore on voit la façon dont l’histoire se répète parce qu’ils refont exactement la même chose aujourd’hui !
et ça ce sont des éléments qui montrent que ce pays va mal, il est hyper malade dans sa tête, du coup je n’exclue pas ce prédit Elon Musk : une guerre civile.
D. je ne crois pas qu’il s’agisse simplement de problème de gestion.
je pense qu’il s’agit plus d’une perte de conscience morale.
l’ultralibéralisme a entrainé un hyper individualisme et ça a créé un vide énorme que ces gens remplissent avec un désir de guerre et de violence.
le compble du cynisme c’est Boris Johnson !
ce type a empêché les ukrainiens de signer l’accord avec les russes en mars 2022 : soit 1 mois après le début du conflit ! ce qui aurait évité des centaines de milliers de victimes.
il a dit au président ukrainien ne signez rien : avec les sanctions et les armes qu’on va vous donner vous allez gagner et même reprendre la Crimée en 3 mois…
tu parles…*
ensuite Boris Johnson a dit « si les russes l’emportent l’occident perdra son hégémonie » : toujours cette obsession maladive des anglais avec l’hégémonie.
et là, il y a quelques jours, plusieurs centaines de milliers de morts plus tard le même Boris Johnson vient de dire que les ukrainiens feraient bien d’aller vers des négociation quitte à perdre des territoires…
voilà ! ce type résume à lui seul le déclin moral de ce pays pays !
ça me peine de le dire parce que je suis un anglophile absolu !
Fin d’une idée reçue ?
« JO Paris 2024 : le sexe, un frein à la performance des athlètes ?
Tordant le cou à un mythe répandu dans le sport, l’activité sexuelle n’a pas d’incidence négative ou positive sur les performances sportives. Les athlètes ont d’ailleurs tendance à peu modifier leur comportement sexuel à l’approche des compétitions.
Jazzi dit:
C’est débile de penser cela. Tout dépend du temps passé à faire l’amour. Si le jour avant la compétition un athlète passe des heures à folâtrer au lit, ça aura une incidence énorme sur sa performance. Si c’est le coup classique de 5 min que la plupart des mâles croit normal, il n’y en aura aucune.
Mike Tyson faisaient venir des prostituées (plusieurs) dans sa loge avant de monter sur le ring.
Il s’en est expliqué plus tard en disant que c’était le meilleur moyen pour protéger la vie de ses adversaires.
faisait
je n’exclue pas ce prédit Elon Musk : une guerre civile.
puck dit:
Complétement stupide. Une guerre civile entre qui et qui? Il y a deux armées en Angleterre? L’armée anglaise est divisé en deux parties avec de chaque côté des généraux importants?
Toi qui passes la journée à donner des leçons d’Histoire (apprises dans l’Institut Poutinien de la Vérité Historique La Plus Vraie, dont tu es sorti brillant diplômé) informe-toi de ce qu’est une guerre civile avant d’écrire des conneries monumentales qui n’intéressent personne ici (à part ton alter-ego D., dit Didier la Frite Molle).
l’ultralibéralisme a entrainé un hyper individualisme et ça a créé un vide énorme que ces gens remplissent avec un désir de guerre et de violence.
puck dit:
Tu veux dire que l’ultrapoutinisme a entrainé une hyper connerie et ça a créé un vide énorme que les poutinistes remplissent avec un désir de guerre et de violence qui est en train de détruire l’armée et l’économie russes en renforçant fortement l’Otan et les armées des pays occidentaux?
Hélène CIXOUS
Limonade tout était si infini
« Délicatesse à deux c’est : être d’accord pour ne jamais parler d’une chose secrète que nous partageons— parce qu’elle est si fragile. Mais être d’accord sans un mot ; l’accord aussi est silencieux. Parce que l’entente sublime c’est de s’accorder le plein silence : le don du sans-mot.
Délicatesse du silence plein de ce que l’on pourrait dire. Parce que le bonheur ce n’est pas de dire : c’est de pouvoir dire… Penser : chacune nous pensons : mais un jour à la fin nous nous dirons tous les signes que nous nous sommes adressés sans dire mot ? Le dernier jour ? Nous nous dirons tout : d’un seul sourire. Ne dirons rien tant qu’un seul sourire ne suffira pas ?En pensée nous nous disons tout cela, tout ce que nous ne disons pas, et aussi le silence, silencieusement nous en parlons… »
H.C.
Bàv, les roses et les aneths, qui sentez bon.
La prose de la Gigi est encore plus visqueuse que sa personne.
Juan Ramon Jimenez n’a rien inventé, Platero i emoji’…
pedro non, stp soit sérieux 2 secondes parce que c’est un sujet sérieux.
des auteurs comme Welbec (ou Delillo ou McCarthy aux US) ont essayé d’aborder cette question de déclin moral.
dans une interview McCarthy avait défendu son bouquin « no country for old men » face à un journalisme qui l’accusait de racisme anti mexicain, il avait répondu qu’il n’en avait rien à cirer du Mexique : si ces cartels importent la violence sur le territoire américain c’est bien que ce territoire réunit toutes les conditions pour accueillir cette violence et la faire prospérer.
exemple au hasard : pire que la drogue c’est ce qu’il s’est pas passé avec l’oxycodone et la FDA (institution sensée protéger la population contre les médicaments) où cette société pharmaceutique s’est comportée exactement comme des narcotrafiquants colombiens ou mexicain, même pire parce que les cartels sont moins hypocrites et affichent la couleur.
cet épisode dramatique de lhistoire de ce pays a été largement documenté, et quand je dis que cette compagnie s’est comportée comme des narcotrafiquants c’est qu’ils on,t défendu : « qu’importe si des personnes meurent ou voient leur vie brisée, l’important et de se faire du fric ! »
après vérif, omis de signaler la source, jzmn, désolé pour lui -> (cf. Bernard Pingaud, Adieu Kafka, Gallimard, 1989, p. 159-161).
en fait il y a effectivement aujourd’hui 2 pays occidentaux ou une guerre civile est possible : l’Angleterre et les US.
des auteurs comme Welbec (ou Delillo ou McCarthy aux US) ont essayé d’aborder cette question de déclin moral.
puck dit:
Tu veux parler de la dégénération morale totale de la Russie poutinienne avec ses oligarques qui pompent 50 % des richesses produites par leur pays, avec ses FSB, SVR, GRU et autres Gardes Nationales qui surveillent un peuple russe alcoolisé et avachi qui subit tout ce qu’on lui fait subir sans dire un mot?
Question dégénérescence morale, cela fait des siècles que la Russie ne craint personne. Et aujourd’hui Poutine en donne tous les jours des leçons au monde entier.
pedro tu sais le truc le plus marrant qui pourrait arriver : c’est qu’un jour en Espagne un gouvernement décide de promulguer une loi interdisant les catalans de parler le catalan et les basques de parler basque.
juste pour voir quel serait le narratif de nos médias, voir si nos journalistes se disent « nous l’avons permis pour les ukrainiens, pourquoi alors ne pas le permettre pour les espagnols ? »
un peu comme l’histoire (déjà assez drôle) de l’intégrité territoriale de la Serbie avec le Kosovo, mais dans un sens plus linguistique et identitaire.
la question pourrait se poser autrement de la façon suivante : à partir d’aujourd’hui nos journalistes doivent-ils toujours se cantonner à un narratif pré établi par le pouvoir, comme dans les pays totalitaires, ou bien peuvent-ils conserver une certaine liberté de conscience ?
en fait il y a effectivement aujourd’hui 2 pays occidentaux ou une guerre civile est possible : l’Angleterre et les US.
puck dit:
Entre quelles armées? Les armées anglaise et américaine sont divisées entre une de gauche et une de droite (comme c’était le cas en Espagne en 1936)?
Ou tu parles d’émeutes dans quelles villes, d’affrontements entre manifestants anglais avec des pierres et l’armée anglaise ou des émeutiers américains armés qui pensent affronter l’armée américaine et gagner?
pedro le problème de ces narratifs pré établis c’est qu’ils visent à désigner un ennemi extérieur.
sauf que moi la Russie j’en ai à cirer parce que je ne vis pas en Russie, et mes enfants ne vivent pas en Russie.
pour le dire autrement, j’essaie de ne pas tomber dans le piège de ne plus me préoccuper du (des) pays où vivent mes enfants (un vit à Londres et un autre à New York) pour n’être obséder comme tu sembles l’être par la Russie, ou la Chine, ou l’Iran etc…
qu’il n’y ait pas de liberté de la presse en Russie ou en Chine ce n’est une chose préoccupante, c’est dans la logique des choses.
la chose qui me préoccupe c’est de voir abnsolument tous nos médias répéter exactement le même narratif.
et qu’en plus ce narratif ne repose sur aucune réalité historique ou politique etc…
en fait je ne veux pas que mes enfants vivent dans un monde orwellien.
et de fait nous sommes entrés dans un monde orwellien !
la question qui se pose aujourd’hui est : comment en sortir ?
pedro là où je dis qu’une guerre civile est possible aux US c’est parce que ce pays est divisé en 2 parties qui ne communiquent plus entre elles, qui se haïssent, qui ne parlent plus la même langue.
aux dernières élections on a vu un début de soulèvement côté républicain à Washington.
Lors des élections précédentes il y avait en un autre côté démocrate dans une autre grande ville (mais les médias américains n’en ont pas parlé).
chaque partie méprisent l’autre à un point où on peut se dire sans trop se tromper qu’un affrontement est possible.
pedro un dernier truc : n’essaie pas de me contredire parce que, comme tu le sais bien, tu n’auras jamais le dernier mot avec moi, du fait d’un écart d’intelligence des choses.
pour le dire autrement : tu es un bourrin.
et ça tu peux au moins l’admettre.
c’est qu’un jour en Espagne un gouvernement décide de promulguer une loi interdisant les catalans de parler le catalan et les basques de parler basque.
puck dit:
Tu oublies de dire que les ukrainiens ou les habitants des pays baltes russophones ont un pays où ils peuvent aller parler le russe: la Russie. S’ils ne veulent pas s’intégrer dans un pays ennemie de la Russie, qu’il dégagent en Russie. C’est simple. Le catalan et le basque personne les parle en dehors de l’Espagne, surtout aucun pays ennemi.
Au lieu de faire la guerre à l’Ukraine pour quelques russophones, la Russie aurait dû les inviter à s’installer dans « la Mère Patrie ». Le problème c’est qu’elle l’a fait et très peu de monde a quitté l’Ukraine pour aller s’installer dans une dictature. La très grande majorité des ukrainiens russophones détestent Poutine.
Mais l’histoire de la langue russe, dont Poutine n’a rien à branler, n’est que le prétexte pour revenir à l’impérialisme russe du XIXe siècle, l’obsession pathologique de Poutine. Il croyait que comme pour la Crimée en 2014 l’Occident n’allait pas bouger en envahissant l’Ukraine pour une opération militaire de 3 jours. Si ce crétin avait su ce qu’allait arriver à son armée et à son économie et ses finances, il n’aurait jamais mis un pied en Ukraine. Mais comme c’est un crétin qui se prend pour un génie stratégique, en tombant comme un con dans le piège américain, il est en train de détruire tout simplement son pays – qui sera un jour démembré à l’Est et entouré des pays de l’Otan à l’ouest.
là où je dis qu’une guerre civile est possible aux US c’est parce que ce pays est divisé en 2 parties qui ne communiquent plus entre elles, qui se haïssent, qui ne parlent plus la même langue.
puck dit:
Tu confonds une guerre civile avec des émeutes (que les émeutiers payent cher quand ils sont attrapés par la police).
Au lieu de dire que tu crains une guerre civile en Angleterre ou aux États Unis, dit que tu crains des émeutes. C’est bien moins stupide.
un dernier truc : n’essaie pas de me contredire
puck dit:
Je n’essaie pas de te de contredire: je te prouve que tu ne dis que des conneries. Comme je t’ai prouvé un jour que tu étais un romancier archi nul.
Et comme tu n’es pas 100 % con, tu sais très bien que tu es un raté qui vient ici se la péter en divagant sur des thèmes qui n’intéressent personne.
Moi je te réponds parfois parce que j’aime la boxe, j’adore cogner les vaniteux ratés comme toi.
« un sondage publié en avril par le think tank britannique Henry Jackson Society affirme que 32 % des musulmans britanniques considéreraient comme « souhaitable l’instauration de la charia au Royaume Uni »; seulement un musulman britannique sur quatre penserait qu’« Israël a le droit d’exister »; et plus de la moitié « confesse avoir de l’admiration pour le Hamas ».
Nota: les 3/4 des musulmans britanniques penseraient qu’Israël n’a pas le droit d’exister. C’est plus clair comme ça.
Il n’y a pas de guerre civile, mais il y a une guerre dans les esprits.
Les chiffres ne seraient sans doute pas très différents en France.
Il n’y a pas de guerre civile, mais il y a une guerre dans les esprits.
closer dit
Il y aura de plus en plus d’émeutes partout contre l’islamisme radical qui mènera à l’expulsion de ses leaders, ses prédicateurs et ses activistes le plus engagés. Il est évident que le salafisme sera un jour interdit en Europe.
« (cf. Bernard Pingaud, Adieu Kafka, Gallimard, 1989, p. 159-161) »
Chaloux et D. (la même personne ?) sont tombés dans le piège, JJJ.
Il est évident que Chaloux et closer c’est kif kif et bourricot…
L’argent n’a pas d’odeur
« Aux temps de la Rome antique, dans les toilettes publiques l’urine était collectée puis stockée en de grandes cuves dans lesquelles les Romains faisaient tremper leur linge afin lui rendre sa blancheur – grâce à l’ammoniac contenu dans celle-ci -, et que les tanneurs utilisaient également pour dégraisser les peaux. L’empereur Vespasien (9-79 apr. J.-C.) institua une taxe sur les toilettes publiques.
L’historien romain Suétone rapporte que lorsque Titus, fils de Vespasien, se plaignit de la nature répugnante de la taxe, son père lui montra une pièce d’or et lui demanda s’il se sentait offensé par son odeur. Quand Titus dit » Non « , il répondit, » Eh oui ! ça vient de l’urine. L’argent n’a pas d’odeur (Pecunia non olet) ».
C’est également à partir du nom de cet empereur qu’est née la dénomination des toilettes vespasiennes. »
Qui a dit que je faisais allusion au texte kafkaïen ? Plutôt au message glaviotique de ce matin.
Pingot n’est pas Dieu le Père. On peut également trouver sa prose médiocre.
Rosanette, là je voudrais vous interroger, notamment sur l’investissement que votre famille portait aux études, notamment le baccalauréat, notamment sur ce qui a motivé votre entourage à vous accompagner dans votre parcours scolaire, mais je ne sais pas si j’en ai le droit – à cause de mes « préjugés », comme je n’ai pas étudié la question je ne peux rien dire d’autre qu’à mon tour « j »ai l’impression que.. »- , qui me font dire que non, toutes les familles ne portent pas ainsi leurs enfants vers des chemins de réussite, au contraire. Vous croyez mordicus que c’est l’école, en tant que telle, qui vous a ouvert les portes. Ce qui contredit les recherches sociologiques, qui désignent l’école non comme une porte ouverte, mais plutôt comme une porte fermée, sans en avoir conscience, pour la plus grande majorité de nos congénères. Moi je crois que c’est bien dans vos origines familiales, et la richesse de l’ambition, qui s’en dégageait, que votre parcours s’inscrit. Mais en même temps que je vous dis ça, ouf ! J’ai tellement peur de vous faire violence… Car nous sommes tous raccrochés à nos récits de vie. Et les récits qui racontent des réussites ne sont pas, évidemment, les mêmes qui tentent de rendre compte d’échecs retentissants, (comme le mien, si vous me suivez.). Bref, pardonnez mes intrusions, mais c’est que vous êtes tout de même… Enfin, quelqu’un qu’on peut respecter.
Oui, je suis évidemment du côté de Closer, c’est à dire de ceux qui réfléchissent. Non de celui de cette génération de vieux crétins qui s’est livrée corps et âmes à une gauche mythomane et perverse dont nous devons maintenant payer les innombrables bévues. J’ajoute que les agissements présents de Macron m’ont fait perdre toute confiance en la démocratie.
pedro : « S’ils ne veulent pas s’intégrer dans un pays ennemie de la Russie, qu’il dégagent en Russie. C’est simple. »
wow t’es sûr que c’est moi dit des conneries ?
pas sûr que ton idéologie pro « nettoyage ethnique » soit bien compatible avec les valeurs de l’UE.
et même avec la charte des Nations Unies.
d’autant que ces gens vivent là depuis des générations.
et que la Russie n’est pas un pays ennemi de la France.
ou alors j’ai loupé un épisode…
explique-moi pedro quel épisode j’ai loupé pour que l’UE aillent dans le sens de partis nationalistes d’extrême droite qui pratiquent le nettoyage ethnique ?
remarque nous l’avons fait au Rwanda.
la non défense de minorité ethnique nous l’avons aussi fait aussi en France durant la période pétainiste.
pedro c’est tes atavismes franquistes qui ressortent ?
c’est moiki dis
Moi, je vais me traîner jusqu’à la fin de mes jours (plus si lointaine, je fais tout pour, ahaha), le renversement bien connu de la victime et du coupable. Bon, je n’ai pas trop envie de m’arrêter là-dessus, mais quand on me balance « les saunas libertins », on dirait que c’est moi qui les ai fréquentés, pour s’en moquer, s’en démarquer, ou en jouir. Comme si on s’adressait à la communauté des truites, pour leur reprocher de s’accrocher aux hameçons, comme si elles savaient ce qu’elles faisaient, les truites, comme si c’était un jeu à part égale. Or, la violence n’est pas dans la bouche des truites, mais bien dans la morsure des hameçons. Bref !
Le 7 août 1420, les travaux de construction de la coupole de Santa Maria del Fiore à Florence, conçue par Filippo Brunelleschi, ont commencé.
Puck, ne le prends pas mal mais ce n’est pas bien que tes enfants vivent à l’Etranger. Sauf s’ils sont militaires, fonctionnaires ou salariés d’ube entreprise française stratégique (énergie, btp, grande distribution etc..)
Le pire serait que tu me disesqu’ils sont scientifiques dans un labo étranger ou financiers dans banque étrangère. Ne me dis pas ça, je t’rn supplie.
A ces Français-là, il faut a minima inversemment proportionner la valeur de leur vote aux élections françaises au nombre d’années passées à l’Etranger dans les boîtes ou organismes étrangers. Pour arriver à une valeur zéro au bout de 10 ans. Et alors entamer une procédure de destitution de la nationalité française.
Clopine, il est allé y chercher ce que vous ne pouviez pas lui donner.
Je préfère repréciser, car le message de Barozzi est peu clair, que je n’interviens depuis des années que sous le seul pseudo de closer.
Le jour où j’en changerai je le ferai savoir à la RdL.
À l’évidence, il nous manque un général, et un bon vieux 18 Brumaire.
@ jzmn /// Pingot n’est pas Dieu le Père (sic).
Mazarine ?… la fille d’un glaviot ? certyes non – Cl. n’est certes pas confondable avec D., l’a une autre allure. CT, un jour vous y arriverez, croyez-moi.
https://www.youtube.com/watch?v=bxbRNXDD0jE
A bientôt à St Quentin en Y.,
, il est allé y chercher ce que vous ne pouviez pas lui donner.
Des heures entières, que dis-je, des journées entières dans le canapé devant la rivière à regarder toutes les épreuves toutes, de A —> Z, des jeux olympiques.
Elle est partie à Limpopo Limpadi et elle ne reviendra pas. Jamais.
devant la rivière, c’est devant la tivi -ITL- même le correcteur automatique n’en peut plus. Ces athlètes qui, j’ai quatre secondes de moins que toi, je suis sur le podium et toi pas. Tiens, que je te la donne la médaille. J’ai Mathilde moi, à la maison 🏡.
Ma Désiré. Ma Lola.
Que je t’en fiche des tonnes de médailles au kilo en or. Ou en or au kilo.
Suis allée chercher ce que tu ne pouvais pas me donner.
Égalité.
Chaloux, oui, c’est ma faute, donc…
Forces (extrait)
De faible foi, je crois pourtant en puissances comme en forces
Dont chaque centimètre de l’air
Elles nous regardent – est-il possible que personne ne nous regarde
Réfléchissez : spectacle cosmique et absolument personne ?
Il yb a une preuve, ma conscience, Elle se sépare de moi
Elle vogue au-dessus de moi au-dessus d’autres homme au-dessus de la terre.
(…)
CZESLAW MILOSZ
Traduction Bruno Durocher
Anthologie de la poésie mondiale, Tome 2 M-Z, Éditions Caractères, 2021, p.58.
Allez byeee, c’est le moment du voyage au-dessus de la terre direction le (si mal nommé) Pacifique.
Far from the rdl’s ignoble strife.
Un dernier petit mot pour vous 3J, avant de fermer la connexion et de laisser les porte-coton baigner dans leur jus de médiocrité.
Justement, une traduction anglaise contemporaine de porte-coton pourrait être une de ces insultes qu’inventait Harold Pinter dans son théâtre de l’angoisse et de la cruauté.
Je proposerais donc une traduction libre:
porte-coton = ‘pisshole collector’ – récureur d’urinoire, ou qq autre job du type –
J’aime aussi bien « shitcake baker », « mingejuice bottler », que je laisse à votre apprécation.
Très bon mois d’août, que je vous souhaite à bonne distance des miasmes dégagés par les ‘pisshole collectors’ réunis!!!!
Yeeepeee!!!!
«nettoyage ethnique»? Ça ne marche pas avec moi les amalgames bolcheviques. Tu es lituanien depuis des générations? Alors tu parles lituanien et tu ne demandes pas à la Lituanie d’avoir deux langues, d’avoir un système éducatif dans la langue de tes ennemis. Tu parles russe parce que tu descends des envahisseurs, alors tu dégages chez eux si tu ne veux pas apprendre la langue de la Lituanie.
C’est très simple.
exactement comme les catalans et les basques sous Franco.
pedro arrête tu es en train de t’enfoncer.
Quel rapport? Le basque et le catalan sont les langues originelles du Pays Basque et de la Catalogne. Le russe est la langue originelle des pays baltes?
Le ballon Giffard aux tuileries en 1878
Une vue du jardin des Tuileries depuis le Louvre avec le ballon Giffard prêt à s’élever dans le ciel, un paysage devenu familier depuis la cérémonie d’ouverture des Jeux. Aquarelle de Jules Jacquemart, 1878 ; musée d’Orsay.
https://cdn.mediatheque.epmoo.fr/link/3c9igq/apo19e6a7r54au8.jpg
Et je te signale (ou plutôt je t’apprends) que Franco n’a jamais interdit ni le basque ni le catalan. À Barcelone dans les années 40 et 50 il y avait une presse catalane et plein de maisons d’éditions en catalan. La preuve: l’oeuvre monumentale (47 vols. d’O.C) du très grand Josep Pla (1897-1981), le meilleur écrivain catalan du XXe, qui a toujours écrit en catalan.
pedro va expliquer tes théories à la c.n aux belges et aux suisses, je pense que ça va les intéresser.
pedro une question : ces populations qui parlent russes tu veux aussi leur interdire de pratiquer leur religion et les convertir.
dans ce cas tu penses que les kieviens doivent rétablir une forme de Sainte Inquisition ?
Clopine, il n’y a pas de fautive. Il y a ce qu’on peut donner et ce qu’on ne peut pas donner.
Je ne risquerais pas un orteil dans le jus d’excellence de ce pauvre Bloomberg qui doit souffrir d’un échauffement d’entrailles, décidément.
Bloomie pas Bloomberg. Débilité de l’Iphone.
pedro sérieux tu ne respectes pas les valeurs fondamentales de tolérance et de respect des minorité ethnique de l’UE : je pense que tu devrais aller vivre ailleurs. en Iran ? tu y serais mieux à ta place.
encore que même l’Iran doit respecter la diversité des langues.
je ne vois même pas où tu pourrais aller vivre.
en fait tu ne vis pas à la bonne époque : tu aurais dû vivre en Allemagne dans les années 30.
ces populations qui parlent russes tu veux aussi leur interdire de pratiquer leur religion et les convertir.
puck dit
Pas d’amalgame bolchévique, je te l’ai déjà dit. Ce que les pays baltes ne veulent pas c’est d’avoir deux langues d’état, deux systèmes d’éducation de langues différentes.
C’est si difficile à comprendre?
pedro je comprends tout à fait ton tropisme pour ces mouvements nationalistes d’extrême droite.
heureusement en ce moment les ukrainiens sont en train de se révolter pour virer tous ces gens qui les envoient au massacre pour défendre leurs théories nazies à la c.n..
pedro je ne sais pas si tu connais en peu les pays Baltes, mais là encore ce n’est probablement la meilleure référence.
cela dit en tant que crypto franquiste je comprends que tu sois là encore fasciné par les lituaniens.
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