Eddy Louis venge sa race
Bellegueule est son vrai nom. Un nom de dur insupportable à porter pour celui qui ne l’a jamais été. Le dur comme archétype de la virilité, le vrai garçon, qui se bat, qui aime les filles et joue au football. Ce qu’il n’est pas. Le nom de son père, coléreux, alcoolique, obèse, violent, ordurier, raciste. Et homophobe, cela va de soi. Un ouvrier de l’usine de laiton qui fait vivre toute l’usine, à une quinzaine de kms de la ville, de nos jours quelque part en Picardie. La mère ne rattrape pas le père : «« C’est une femme en colère, cependant elle ne sait pas quoi faire de cette haine qui ne la quitte jamais ». L’incipit a la puissance des premières phrases de L’Etranger ou des Mots : « De mon enfance je n’ai aucun souvenir heureux ». Tout le roman y est déjà condensé. Une force et une faiblesse, car on pourrait se dire : à quoi bon le lire alors ? Important, le nom. Ce n’est pas le problème mais presque. D’ailleurs, l’épigraphe tirée de Marguerite Duras le dit déjà : « Pour la première fois mon nom prononcé ne nomme pas ». Ainsi Edouard Louis plante-t-il le décor de Pour en finir avec Eddy Bellegueule (220 pages, 17 euros, Seuil), son premier roman à 21 ans, découvert et révélé par l’éditeur René de Ceccatty.
Tiraillé entre l’amour de ses parents et leurs insultes, il est dans la plainte et la honte mais ne le nie pas. L’injure a beau être répétitive, on ne s’y habitue jamais. Les mots des autres ne parviennent pas à se former autrement que par ce biais. Là s’inscrit déjà la violence de son enfance. Un catalogue de haines, celle des autres et celle de soi. L’injure, c’est comme les coups. Impossible de s’y faire. Même si elle revient tous les jours, à heure fixe, dans un couloir du collège, entre deux crachats à la figure, ou à la table familiale – si on peut appeler ça ainsi, car chez eux, on ne dîne pas : on mange quand on ne bouffe pas, en regardant La roue de la fortune. Des pauvres que la pauvreté supérieure de leurs voisins consolait et rassurait au point de leur autoriser un mépris de classe. Le narrateur de ce roman, qui ne se veut pas témoignage a voulu comprendre son enfance douloureuse dans un village où la littérature n’est jamais entrée. La cruauté des adolescents entre eux. Un monde d’invisibles où la violence est permanente. Pas un témoignage. A table, Eddy est réduit au silence : sa sexualité est inaudible car indicible, mais on ne voit qu’elle et on n’entend qu’elle. Gestuelle d’efféminé, timbre de voix aigu. Une folle congénitale à ce qu’ils disent.
« Le fait d’aimer les garçons transformait l’ensemble de mon rapport au monde, me poussait à m’identifier à des valeurs qui n’étaient pas celles de ma famille ».
On promet le collégien au lycée d’Abbeville, comme tout le monde dans le coin. Mais sa passion du théâtre lui fait espérer le lycée Madeleine-Michelis d’Amiens. Même pour cette filière « art dramatique » au baccalauréat, dont sa famille ne veut pas, il doit se battre. Le prix à payer pour mettre son père et les siens à distance. Là commence l’inversion de toutes les valeurs. Son livre est l’histoire d’un roman en train de s’écrire. Eddy est constitué par les autres (« sale tantouze ! ») avant de se réapproprier lui-même. Avec les pierres qu’on lui balance il construit sa maison. Air biblique connu, mais joué par lui, il prend des accents poignants. Il a conscience de la transgression mais elle est seconde par rapport à l’abjection. Exclu et persécuté (Paris-capitale-gay ne fait pas oublier que l’homosexualité se vit difficilement en province, et plus encore dans la province de la province), il transgresse sans le faire exprès car il ne sait pas pourquoi il est comme ça, pourquoi il prend goût à mettre des robes, pourquoi il a aimé se faire sodomiser pour la première fois à dix ans par son cousin.
Pour en finir avec Eddy Bellegueule entre en résonance avec les textes d’Annie Ernaux, même si la race qu’Edouard Louis entend venger n’est pas la classe des gens de peu/petites gens (ad libitum) mais celle des pédés/gays/homos (ad libitum), et Retour à Reims de Didier Eribon qui en est le dédicataire –ce qui doit le rendre fier et lui donner un coup de vieux. Mais il doit aussi à la sociologie selon Bourdieu (heureusement cela ne se voit ni ne s’entend) dont il dit qu’elle lui a permis de ne pas juger ses personnages. Son livre est en colère, sous l’influence de Thomas Bernhard mais sans ses harangues, pour faire de la violence un espace littéraire. Deux niveaux de langage alternent en permanence sous sa plume : le sien en caractères romains, celui des autres en italiques. La violence de la grossièreté fait ainsi irruption en permanence dans une littérature apaisée; l’une et l’autre forme s’enchevêtrent parfois donnant la mesure de ce qu’il y a encore d’Eddy en Louis. Il est marqué par les odeurs. Pas de celles qu’exhale un champ de lavande dans le Lubéron, mais « l’odeur du cri de mon père », ou celle d’un homme au souffle de bœuf mêlé de pastis, ou encore l’odeur des corps nus déjà marqués par leur classe sociale :
« J’aurais voulu rendre palpable cette odeur, pouvoir la manger pour la rendre plus réelle »
Il y en aura pour lui faire un procès en misérabilisme. Mais qu’attend-on d’un écrivain qui vient de là ? Qu’il en parle comme Nathalie Kosciusko-Morizet du métro ? Le charme discret du dénuement ? Ca pue plus encore que ce que cela prétend désigner. Edouard Louis a écrit son livre comme on écrit un mot d’excuses. S’excuser autant qu’excuser les autres. Ceux qu’il a fuis. Sans en tirer gloire. Car la fuite n’est pas nécessairement une manifestation de lâcheté. Fuir est parfois plus difficile que résister.
(photos Jean-Pierre Bertin-Maghit et Henri Cartier-Bresson)
1 294 Réponses pour Eddy Louis venge sa race
bon, à demain, au plaisir de retrouver votre « style »..
JC, jtse pour que vous ne propagiezpas votre cofusion: Il y copyright sur le pseudo: « 100% assumé » et sur l’expression « haines recuites »; je n’ai rien inventé.
juste,
la tête ailleurs
Chaloux, il y a trop de marginaux en RdL, le soir venu… Je vous jure, c’est pas assez éclairé !!! et j’ai peur de tomber sur un fou ou une folle, si, si ! il y en a ! J’ai beau être costaud, j’ai la tremblante de l’agneau pascal lorsque j’en croise certains ou lorsque j’aperçois l’éclat métallico-écologico-féministe de certaines viragos !!!….
lorsque j’aperçois l’éclat métallico-écologico-féministe de certaines viragos !!!…. (JC)
Mais non, mais non,calmez-vous. Qu’allez-vous chercher là ? On a peur de son ombre ?
JC….. dit: 26 janvier 2014 à 18 h 33 min
lorsque j’aperçois l’éclat métallico-écologico-féministe de certaines viragos !!!….
Oui faut se balader en matelassé pas les quitter des yeux… C’est les Walkyries ! Hildegarde de Bingen…
@ sant angello, moi aussi, à reculons sur les obligations, une piécette par ci, une piécette pas là et quand tes poches sont vides, … personne.
quand on te donne des médailles, c’est une distinction pour que tu te surpasse au service …; … plus t’es médaillé plus t’as de charges et obligations …; … ma reine je vous couronne; veuillez accepter ce présent, fleurs et chocolats … tenez la chandelle, la tapisserie maurigère et déblatère; … tenez-vous droite avant l’échafaud; … à la suivante …; …
comme si celui auquel est signifiée la rupture n’avait pas compris et n’attendait pas , ne désirait p
Il me fais rire, le Pape des Catholiques : « Nous sommes tous frères »… quel con !
Il y a tout de même une différence de vertu entre un hétéro libéral, un antisémite modéré, un islamophobe légitime, un Estrosi radieux, un président de droite, même agité… et un pédé de gauche, un socialiste corrompu, une gouine chiante, un Hamon cucul, un musulman explosif, un Pépère à la masse non ?…
On en reparlera… Bonne soirée, mes petits choux !
lorsque j’aperçois l’éclat métallico-écologico-féministe de certaines viragos !!!….
jicé c’est comme vontraube faut toujours qu’il nous fasse envie avec sa vie pleine de bombasses
ne désirait pas que cette annonce de game is over vienne aussi « de l’autre »
t’as raison le bougre, je suis très jalouse des voyages around the world de TKT, au moins je le dis ouvertement, je ne fait pas mon petit D.
JC….. dit: 26 janvier 2014 à 18 h 21 min
En fait, on était 12 !…
Mais non, mais non, un tel défaitisme n’a pas lieu d’être.
Comme d’habitude vous étiez quelques milliers,
vieux résidus intégristes de tous poils.
Aucun lien entre vous sinon la détestation.
Vos manifs puent la haine, pas de quoi mobiliser, même l’UMP moyen.
Finalement les Français l’aime bien leur François.
Le rigolo qui aime baiser, on a tous un copain comme ça qu’on échangerait pour rien au monde.
Un pote c’est sacré.
chantal dit: 26 janvier 2014 à 18 h 49 min
Chantal son rêve c’était la Corse en vélo.
Elle l’a fait.
Qu’est-ce qu’elle veut de plus ?
Bali en car ?
Yen a je vous jure.
Je l’ai achetée Hildegarde de Bingen à l’abbaye du Thoronet mais je n’ai pas eu le temps de m’y plonger encore.
Ce n’est pas pour que tu te surpasses c’est parce que tu te surpasses, jusqu’au jour où tu trépasses.
Mais moi j’ai une photo de Romain Gary aux obsèques du Général de Gaulle avec toutes ses décorations sur la poitrine, faut le dire, ça en jette !
>Clopine et DHH
je vous réponds un peu + tard : fort intéressantes vos remarques sur le machisme ambiant et l’humiliation subitement dévoilée.
« Finalement les Français l’aiment bien leur François. »
Vous en reprendrez volontiers pour 5 ans de plus, dans 3 ans ? ….. .
….J’en étais sûr !
rose dit: 26 janvier 2014 à 18 h 57 min
Je l’ai achetée Hildegarde de Bingen à l’abbaye du Thoronet mais je n’ai pas eu le temps de m’y plonger encore.
C’est très bien… Même quand on n’est pas member !
Dans un Acte chez moi y’a des scènes mais apparemment c’est pas partout.
Cinq actes d’affilée et puis quoi encore.
Les vies de saints j’ai donné .. merci, légende doré; Hildegarde von Bingen ..; quand à la corse, on m’y a invitée, échanges linguistiques, cercle poétique à Corte. Hors saison.
En fait, je crois que les écritures thérapeutiques (qui visent à compenser, à soigner les blessures, de quelque nature soient-elles)ont accompagné la littérature dès l’origine. Homère n’était-il pas aveugle ?
Derrière le polar le plus anodin, un auteur cache la règle des tueurs, sur sa table de nuit…
Eddie Louis (on dirait un nom de jazzman, ne trouvez-vous pas ?) ne le sait peut-être pas encore, mais il n’en a certainement pas fini avec la douleur, livre ou pas.
…
…chantal,…
…etc,…ma reine je vous couronne,…etc,…
…
…le règne c’est une institution,…
…
…et, les loisirs de la vie en privé,…chacun son Job des limites,…
…
…pas de mélanges,…pas de confusions,…
…les reines ( en privé ) se tapent qui, que, quoi, comment, ou, etc,…en plus de toutes les filles à papa,…sur terre,…
…la solitude, quel rêve enfin!,…
…comme çà leurs semblent,…rien à foutre des rumeurs,…
…les reines sont des saintes pour le peuple,…et pour la cour,…il n’y a que Maille qui m’aille,…
…une reine, se doit de vivre sans frustrations,…autant pour les rétifs se faire passer pour des cons,…etc,…
…
Merci Sergio mais je ne compte plus les encouragements dont j’ai besoin (pour lire cette montagne de livres).
les journalistes pipeuls faisaient déjà des dégâts: http://www.youtube.com/watch?v=A4AZcJHqz8o
« Eddie Louis (on dirait un nom de jazzman, ne trouvez-vous pas ?) ne le sait peut-être pas encore, mais il n’en a certainement pas fini avec la douleur, livre ou pas. »
J’espère qu’il va en chier, s’en ramasser sur sa belle gueule, ce petit merdeux, ce trou du cul, cette salope beurrée à l’ingratitude ! Quand on pense à ce qu’il nous a couté !
…
…qu’est ce qu’il y a comme,…introvertis,…sur ce blog,…
…attention aux tallons aiguilles,…
…vous débutez à la » cage aux folles « ,…
…Oui,…c’est Madame, qui dirige,…c’est mieux que St-Sire le pieux,…etc,…
…
Lu sur le site de « Fabula » (le lien fourni par Assouline ne fonctionne pas) l’intéressant compte-rendu d’un ouvrage collectif consacré à la collection de la Pléiade. Tout liseur assidu en admire la richesse, y puise abondamment, mais s’interroge aussi sur certaines lacunes. Pourquoi, par exemple, des écrivains aussi considérables que Barrès ou Huysmans sont-ils encore absents du catalogue. Ni Claude Simon ni Samuel Beckett n’étaient des auteurs Gallimard ; le premier a fait son entrée dans la collection, pas le second ; on aimerait savoir pourquoi. La formule qui, pour des époques anciennes, permet à l’éditeur de regrouper dans le même volume plusieurs auteurs, pourrait être utilisée pour des époques plus récentes (XIXe et surtout XXe siècle, pour lequel le catalogue Gallimard est assez riche pour permettre des regroupements intéressants, consacrés à un genre ou à un mouvement : le Surréalisme ne se réduit pas à Breton ni le Nouveau Roman à Claude Simon. Assouline, qui est un auteur maison, devrait bien nous entretenir de tout ça un de ces jours.
Un franc sourire pour 100% qui n’assume rien du tout.
A Abbeville, le patronyme Bellegueule est très courant.
Il y a un club d’Ippon Karaté. Je ne sais pas mais, cela me fait plaisir de vous le signaler.
la fille baisse les cils ..
ou remonte ses seins, ça dépend des filles.
…qu’est ce qu’il y a comme,…introvertis,…sur ce blog,…
Y paraît que Rose c’est le nom de guerre de Baroz.
rose & baroz .. ils habitent ensemble, pas à la même époque, c’est plus romantique.
Il y a un club d’Ippon Karaté
Dédé y est entré et il n’en est jamais ressorti.
la totalité du billet m’a fait retrouver une remarque :
« contrairement à une formule-slogan, l’homme n’est pas cet « animal doué de langage »mis plutôt l’animal qui en est privé, et qui par conséquent doit le recevoir de l’extérieur »*
* renvoi à giorgio agamben 1989
c’est d
c’est dans zeugma de M.A.Ouaknin,livre sans index hélas pour le lecteur (si bien que j’ai relu de nombreuses pages) et que je signale à P.Assouline
que dès la deuxième note, M.A.O dit « avoir harmonisé la transcription, pour que l’expression puisse compter treize lettres »: ce qui relève à mes yeux d’une pensée forte de la tache de la traduction (qui n’est pas assez souvent à l’oeuvre dans le livre)
bonsoir
Le petit chaloulou nous fait part de ses aigreurs.
DHH dit: 26 janvier 2014 à 10 h 59 min
Tout est moche dans cette histoire et révèle dans sa plénitude le minable qu’est Hollande
;
J’apprends l’officialisation ce soir.
Merci de votre point de vue mesuré, éclairé sans rien de charognard (ces derniers jours nous y avons eu droit…) et sensible.
Minable j’approuve, mesquin aussi, pas à la hauteur en tout cas.
J’ai eu du mal à retrouver votre com (et celui de Clopine pas encore, pfff) et suis allée lire un peu les nouvelles officielles.
Dabord vie privée, cela ne nous regarde pas (dit une de mes amies philosophes).
Je trouve que l’attitude du chef de l’État nous regarde, en ce sens qu’elle st exemplaire.
Je pense encore aux chefs de guerre & à leur manière de galvaniser leurs troupes : nous ne risquons rien avec lui. Plutôt la retraite avant la Retraite, quelque chose du style double blind.
Je suid d’accord avec vous sur la formule de répudiation et sur le machisme sous-jacent même si elle en a désiré vivement l’unicité, façon radicale de le mettre face à la responsabilité de ses actes.
On oublie, je crains la douleur d’une qui aime encore quand l’autre a cessé depuis un moment et a hardiment préparé la relève (pis encore entamé). Là, l’aspect public me dégoûte et je rejoins mon amie philosophe sur la vie privée des politiques ne nous regarde pas.
Je suis d’accord aussi sur la médiocrité du personnage ; il n’a pas de figure dirait-on. D’abord dans l’acte, mais essentiellement dans la manière de faire : attitude donjuanesque par excellente, où la femme se retrouve un objet de consommation courante, jetable à merci.
Là, je ne l’estime plus et ne le croit pas homme d’honneur.
Je viens de lire et ai peine à le croire qu’il y aurait cette relation clandestine depuis 2012. Ai constaté cela de visu que les femmes admettent de plus en plus le partage de l’homme aimé, ou désiré en étant soumise au diktat masculin : et là, je frémis, je tremble. Comment s’accommoder, comment tolérer une double vie ? Comment oser-pour soi-même- prendre si peu de place dans la vie d’un homme, en acceptant d’être bafouée comme si cela était le lot du commun des mortelles ?
Le statut matrimonial met à l’abri d’une précarité économique ce qui n’est plus le cas de nombre d’entre nous.
Intéressant d’observer le rôle de l’argent dans la solidité des couples lorsque c’est la femme qui possède le patrimoine envié.
Les avantages et les paillettes, je ne sais : je crois qu’elle l’a aimé, qu’elle l’aime encore sans doute. Sur le reste je ne suppute pas.
Je ne gloserai pas non plus sur l’évidente douleur infligée à l’une et qu’elle vit à son tour ; hélas cela n’a pas de fin. Puisse l’actrice savoir qu’elle sera à son tour ou évincée ou celle qui évince et que les spasmes de l’une seront les siens de spasmes.
Un homme à femmes le reste.
on comprend que si le bonhomme a toujours préféré le concubinage au mariage , c’est pour se ménager égoïstement des possibilités de sortie aisées, de fuite confortable de ses responsabilités .
>DHH
sur ce point précis, je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous : nombre de femmes ne sont pas/plus pour le mariage, n’en voient pas la nécessité, ne veulent pas passer sous ses fourches caudines. Ont l’autonomie nécessaire et suffisante. Gardent l’amour comme colonne vertébrale de leur couple.
Sur la fin de votre commentaire, je partage de nouveau votre analyse :
elle n’a guère été sympathique (ce n’est pas une raison !) et guère été aimée non plus (on a toujours un penchant coupable pour la mère des enfants, la légitime, l’ex., dont on partage la douleur, tout ça). On préfère le pauvre et l’opprimé au bien-portant qui vient de gagner douze milliards au loto, c comme ça la vie. Passqu’on a besoin de la larme sans doute.
C’est vrai aussi qu’elle endosse le rôle de repoussoir redorant ainsi la pilule de Ségolène.
Je sais pour l’avoir vécu, que celui qui garde le beau rôle c’est l’homme dans l’histoire, alors que c’est celui qui, IRL, a le plus laid (mais nous y participons activement, nous les femmes, à cela).
Je sais aussi, pour la même raison, combien c’est bon après et délectable et que les boulets ne sont pas faits pour nous accompagner, nous les femmes de caractère : elle connaîtra l’amour encore de la part d’un homme plus jeune qu’elle, ou du même âge, plus beau que l’autre tafiole (pardon DHH), plus intelligent, plus sensible.
Non seulement elle s’en remettra, mais elle sera plus forte qu’avant.
Bien cordialement à vous DHH,
Dans quinze jours on sera encore dans le grand bain.
TKT dit: 26 janvier 2014 à 9 h 53 min
Ben oui un Président représente ses électeurs et se doit d’être digne quand même !
Évidence rare.
Maintenant, j’admets que ceux qui n’ont pas voté pour lui puissent se sentir peu concernés et ricaner. Les autres, moi je ne nous gaussons pas : c’est la honte affichée, le ridicule absolu.
Femmes cocues, unissez-vous!
Là je me marre :
Bien sûr, Traube, mais même une presse people qui donne dans les potins, peut se donner une ligne de conduite.
Et c’est une excellente chose, lorsqu’elle se fait remettre à sa place par ceux qui estiment qu’elle porte atteinte à leur vie privée.
J.Gayet a porté plainte, ça les a vite calmés.
Valérie Trierweiler ne l’a pas fait, et ça a un peu, en biaisant, continué … cette pauvre femme, quand même … à La Lanterne !
la pauvre femme c’est bien sûr Julie Gayet qui est sur la liste :
« au suivant au suivant au suivant » et floc.
L’éthique de la presse de base c déjà pas ça alors parler de l’éthique de la presse people c’est de l’ordre de l’utopie : la seule chose qui marche, c’est la méthode Sandrine Bonnaire un camion de fumier et hop.
Se donner une ligne de conduite, là je me re-marre… Mais payer l’amende est toujours moindre que le pognon gagné grâce aux immondices et certains des people se font pas mal d’argent aussi avec les indemnités versées : c’est un système juteux pour les uns, pour les autres.
On ne va pas la jouer « pauvre presse people, ou pauvres people » n’ont plus : cela est hyper rentable. Telle star a doublé voire triplé les acquis de son père star aussi avec le système « je me vends et toujours plus ».
Enfin quand je lis sous la plume de Daaphnée « se donner une ligne de conduite » c’est vrai, je reste béate.
L’honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 26 janvier 2014 à 11 h 41 min
DHH : les hommes de pouvoir sont, à mon sens, conditionnés pour être des machos. C’est-à-dire des petits salopards… Avez-vous regardé le doc d’Arte « pourquoi les femmes sont plus petites que les hommes » ?
J’ai eu un mal fou à vous retrouver Clopine !
D’accord sur la machisme qui vient d’un conditionnement mais nous y participons à fond nous les femmes.
Ils sont peut-être des petits salopards parce qu trop gentils * on s’ennuie mortellement.
Il n’y a pas de fumée sans feu.
Je n’ai pas suivi le film sur Arte, hélas et ne sais pas le fruit des recherches.
* sauf Keita dans Tel père, tel fils** qui sentant qu’il va être lâchement abandonné par son papa le photographie incessamment pour qu’il s’ouvre à lui-même (la part de tendresse enfouie ; qui l’eût cru ?).
** film japonais qui pose les faits, étale les doutes, ne donne aucune recette et nous laisse face à nos interrogations tout au long du scénario sensible & subtil.
Est-ce vrai tel père, tel fils ?
Par Monsieur de La Rochefoucauld
Paraître ce qu’on n’est pas est ridicule,
C’est comme vêtir un singe d’un costume trois pièces.
Être qui on est me semble honorable.
Et puis, du même impétrant
La jalousie est en quelque manière juste et raisonnable, puisqu’elle ne tend qu’à conserver un bien qui nous appartient, ou que nous croyons nous appartenir ; au lieu que l’envie est une fureur qui ne peut souffrir le bien des autres.
Ce que nous prenons pour des vertus n’est souvent qu’un assemblage de diverses actions et de divers intérêts, que la fortune ou notre industrie savent arranger; et ce n’est pas toujours par valeur et par chasteté que les hommes sont vaillants, et que les femmes sont chastes.
Pour finir
Les passions sont les seuls orateurs qui persuadent toujours. Elles sont comme un art de la nature dont les règles sont infaillibles; et l’homme le plus simple qui a de la passion persuade mieux que le plus éloquent qui n’en a point.
et bonne soirée à tous ceux qui déjà ont été cocus.
Aux autres, que savez-vous des tourments de l’amour ?
Et de ses délices ?
bisous,
…
…je constate,…des harmonies différentes aux niveaux de nos commentaires,…
…et encore une fois, la similitude avec l’émission des vibrations par rayonnements des couleurs de l’ultra-violet aux infra-rouge,…
…
…chacun, se prend à en être de sa fonction,…prisonnier de sa stature,…et d’acquis par les hasards à se prendre à s’obliger de correspondre aux éthiques comportementales et projections-manipulations en groupes,…
…
…
…des jeux, de détruire les vies des autres, pour un oui,…pour une fuite en avant ou en arrière,…
…quand le jeux d’une fois,…fixe de fausses idées pour l’éternité,…
…il a dit et fait cela,…qui,…l’acteur,…dans la version du XIX°,…ou du XX°siècle,…
…pour narrer, l’histoire d’un tel,…les conséquences,…le profit , d’un Charlemagne qui instaure l’école obligatoire,…
…
…auparavant réserver aux clercs!,…
…mon clair,…écrivez,…Je t’emmerde Sophie avec ta basilique là!,…
…donc,…mon ambassade se joint a vos efforts,…pour civilisez l’€uro-Unis,…
…
…répétez!,…
…Je t’emmerde Sophie avec ta basilique là!,…mon ambassade se joint a vos efforts,…pour civilisez l’€uro-Unis,…
…
…qui, est le con,…qui m’a envoyez un clerc pareil,…le pape Sir,…
…au cachot!,…vous le libérer après mon retour victorieux!,…gaver le moi de tout,…pour qu’il écrive l’Utopie,…un jour!,…etc,…Oui!,…foutez-lui mon harem en prime!,…
…je m’en refait un nouveau, plus jeune!,…etc,…et que çà saute,…que çà frétille,…nom de Dieu!,…etc,…
…
L’éthique de la presse de base c déjà pas ça alors parler de l’éthique de la presse people c’est de l’ordre de l’utopie
l’hypocrite dans le tiroir fait son numéro.. le problème est ailleurs: tous les media font l’apologie du « comme-si », presque plus que ça et d’autant plus s’il est collectif, il est bien entendu totalement inconvenant de trouver cela à vomir..
le rêve sur commande comble du déni de vie, du déni de soi.. arf! ah ouais, suicide mode d’emploi..
alors 100% fake et ça prétend faire envie!
…
…rose, de La Rochefoucauld, kicking,…
…
…bien endoctrinés,…
…
…si c’est pas à la Bible, pour les persécuteurs du peuple innocent à vivre tranquille,…en liberté!,…
…
…c’est le remplacé,…par des lectures aux parvenus » sans efforts « , de La Rochefoucauld,…& les corrélations des circuits courtisans du pouvoir,…avec agrégation » lèche-culs du mérite national,…
…
…avec ou sans Pétain le grand, de 14-18,…
…le conformisme de se doter d’une morale » de la dictature des bourgeois-conservateurs-esclavagistes de première!,…etc,…
…
…en revenant de mes aménagements,…
…vite fait, bien fait!,…Bip,…Bip,…
…
Tous éteints avec l’interrupteur ou serait-ce qu’ils ont préféré la fuite à l’inondation? Eddy, C’est fini? Un record sans précédent? Au livre qui dore comme enfant au soleil du premier mois de l’an né. Peut-être lire Molière pour que dans la rue passe carrosse et se froissent des robes qui n’ont plus rien d’inventé, dans le froid des couloirs qui pousse vers les salons, cristaux et nouveautés, historiettes et complots, sur des plateaux fruits confits mandarines en quartier griottes poires angéliques se trompent de siècle .
En vérité, cette littérature de Khmer Rose ne prouve riern quant au talent futur de l’écrivain.il est facile de se dire, plus encore d’émouvoir les foules sur le mode victimaire, et des plus payants d’utiliser le créneau en question.
Il sera moins facile, une fois tout ce tintamarre passé, de faire œuvre personnelle et durable. On peut meme prédire avec Gide que ce qui a fait le succès nuira le plus à la gloire.
Il n’est pas dit d’ailleurs que cette version d’Affreux sales et Méchants sauce chti ne se retourne pas contre son auteur. Il y a un passage ou Madame B s’étonne non sans motif d’une cousinade à trois des plus particulières…Mais c’est l’auteur qui s’étonne qu’on puisse en etre étonné! La longuissime Histoire de Sylvain est d’une platitude nordique, quant au martyre de l’intéressé, on a déjà donné.
On ne voit en rien ici un écrivain d’avenir, tout au plus un énième témoignage de saint Sébastien pour rentrée littéraire, totalement englué dans ses pulsions.
Bien à vous;
MC
Court a, une fois de plus, raison ! Pour ce Sébastien là, ne faisons pas flèches de tout bois …
Gardons nos flèches et bandons nos arcs de lecture pour des cibles de plus grande qualité !
M. Court, et je dirais même plus, il y a un élément fondamental qui est le temps, celui de l’écriture, la contemporénéité de l’écrivant.
Peut-on en appeler à Gide, à Ettore Scola, ou au cinéma avec « affreux, sales et méchants » d’E. Scola, ou comme le fait Rose, à la philosophie d’une extraordinaire légèreté de Hirokazu Kore-Eda avec son film » tel père, tel fils », alors qu’il y a là, dans ce « récit » d’Eddy tous les ingrédients d’ un militantisme bien radical, avec poses affectées, qui rejoignent le marigot politicien, comme celui du NPA.( ne vous emballez-pas, anciens de 68, tout est disponible sur la toile)
Peut-on encore parler de littérature, ou faut-il penser mystification ?
la « contemporénéité » de l’écrivant ?
100% assumé dit: 27 janvier 2014 à 8 h 27 min
méditez bien cela, 100%
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/contemporan%C3%A9it%C3%A9/18560
On m’attend.
Bonne journée !
Merci, des Journéesetc, Larousse et moi utilisons contemporAnéité.
De bon matin, nous avons la contemporanéité bien chatouilleuse….
Tout à fait d’accord avec vous, Court, sur vos réserve quant à l’intérêt voire la qualité de cette « littérature » dans l’air du temps … dont il est probable qu’il ne reste pas grand’chose . Mais ne décourageons pas ce jeune homme ..
Encourageons ce jeune homme tout saignant d’enfantillages victimaires à devenir un homme : ce serait déjà ça…
Pour premier texte rempli d’effluves et de parfums, le premier de Jean Baptiste Del Amo surprenant par le style ne fut pas égalé, à mon avis, par le second, les deux en tout cas peuvent se lire comme un règlement de compte, le premier brouillant les pistes de façon telle qu’il ne fut pas possible à ce qui suivit de l’égaler en brillance en élégance, au style et au figuré.
Si voulez, JC, cependant je ne crois pas que « être un homme » ait à voir avec l’orientation sexuelle. D’autant que si l’on parle plus largement de l’adulte, on a ici quelques gémissantes mal dans leur peau qui m’en semblent bien loin tout en étant on ne peut plus conformes aux représentations communément admises de leur genre .. que c’en est un spectacle à chaque fois consternant.
Il faut une première fois à l’écrivain et le lecteur hameçonné pour ainsi dire attend ensuite la seconde, qu’il doit être difficile pour l’écrivain en cas de succès comme dans le cas contraire, de poursuivre avec tous ces jugements, comme une foret habitée qui l’attend.
Et la seiche et le pulpe distillent leur encre dans la profondeur de l’océan pour d’un jet faire écran, noir, violine, indigo, dilution qui sauve leur chair, un temps, cet écrivain se dit pour mieux s’extraire, rejeter une fois pour toutes la bogue familiale. Qu’advient-il de ceux auxquels l’art ne rendra pas service, quand ils auront symboliquement tué le père, la mère, les frères et sœurs, iront-ils s’engager dans l’armée pour livrer d’autres batailles?
Se démerder ou bêler dans un troupeau: bipolarité de l’homme moderne.
« Etre un homme » c’est effectivement bêler dans le troupeau et, simultanément, se démerder seul…
Mon client vous a menti. Lui, ce serait le genre à rugir dans le troupeau, plutôt qu’y bêler !
JC par mimétisme, question de teinture on pourra se demander qui quoi de l’ensemble influe sur l’unité et réciproquement, « être un homme » pour ne pas mériter « femmelette », à le dire sonne toujours un vieux son de machisme appelant à la franche virilité, je n’y vois aucune définition, qui plus est dans un monde qui ne connait plus de frontières et qui prévoit sa chute, s’en va voir vers l’espace pour y trouver des solutions, l’infini en avenir du fini, de quoi se perdre et employer les intelligences qui souhaitent prolonger l’expérience du vivant prévoyant qu’ici maintenant à cette échelle n’en a plus pour longtemps.
Bérénice
la transcription du réel et Del Amo sont deux choses incompatibles de l’aveu meme de cet auteur
en revanche, premier et dernier opus témoignent d’une belle noirceur;Entre les deux, effectivement, des œuvres faibles.Peut-etre parce qu’on ne descend pas tous les jours aux enfers?
Bien à vous;
MC
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…et des études sociales,…à l’Université,…
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…pour, finalement se rendre compte de finance les crimes organises,…au nez et à la barbe de la population réceptrice des » bozon’s « , sur la lunes,…et particraties des gestionnaires à s’en mettre plein les poches,…
…
…et; les laïcs, les religieux, les scientifiques, les sophistes de tous attrape-nigauds,…et de toute les mode,…des anciennetés reconverties en nouveautés,…
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…le best des priorités absolues,…
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…la tête des populations dans la bouse, la merde, la boue, & toutes les horreurs à inventées,…
…pour le profit de,…Dominez, dominée,…à tords ou à raisons,…mais,…dominé le peuple libre,…etc,…
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…celle-là,…elle est bien écrite!…là!
…
Giovanni, cette histoire de château m’a fait gamberger. L’héraldique en Picardie.
« D’argent à la bande de sable, accostée de deux cotices du même : au chef d’azur chargé de 3 bandes d’or, à la bordure de gueules. »
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Blason_Hallencourt.svg
beau blase, non ?
Béré, vous me faites sourire ! L’animal humain est plein de ressources : il faut être con et religieux comme un écologiste imbécile pour croire à la fin prochaine de la fréquentation terrestre pour ce superbe animal…
Soyez optimiste, nom de dieu !
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…des journée entières dans les arbres,…
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…je vient de voir, le blason que vous avez détecter sur Wikimedia,…blason,Hallencourt,…
…
…c’est très bien,…
…
…une chose à signalez,…pour vous-même,…
…c’est l’origine, du chef de ce blason,…
…qui est, tout de même,…
… » bourgogne ancien « ,…avant les fleurs de lys de France,…pour certaine régions,…et repris par les Flandres et trimbalés partout par Charles Quint,…
…le champs d’argent,…avec la bande de sable et cotises du même,…probable administrateur frontalier,…
…
…mais, entre nous , depuis le temps,…et les alliances et mariages et turpitudes,…qui est qui,…va savoir ce qui reste d’A.D.N.,…de cette lignée,…
…
…mais,…bonne continuation,…l’avenir,…se reconstruit indéfiniment,…
…
…pour mon avis,…avec le champs qui ressemble plus à Champagne,…c’est mieux,…mais, enfin,…on hérite de tout, et on s’assoie dessus,…comme avec tout,…etc,…en passant,…
…
Je viens de terminer ce livre. Ce que j’en retiens ? Un homme à la recherche de son identité. Alors que la famille et les camarades de classe lui en assènent une coupable, vulgaire, dégradante, honteuse, comme une erreur d’identité.
Roman très éloigné de la quête de Guillaume Gallienne dans son film « Guillaume et les garçons à table »sketches comiques et cruels pour l’un, scénettes crues pour l’autre.Difficultés pour les deux pour s’extraire de cette déchirure schizophrène se lancent dans la création (littéraire pour l’un, long métrage pour l’autre. Beaucoup de narcissisme dans les deux cas. Deux regards sans concession d’une famille, d’une classe sociale.
« Le premier souvenir que j’ai de ma mère c’est quand j’avais quatre ou cinq ans. Elle nous appelle, mes deux frères et moi, pour le dîner en disant: «Les garçons et Guillaume, à table!» et la dernière fois que je lui ai parlé au téléphone, elle raccroche en me disant: «Je t’embrasse ma chérie»; eh bien disons qu’entre ces deux phrases, il y a quelques malentendus.»
Même plongée dans l’enfance sauf que dans le cas d’Edouard Louis, le milieu est pour le moins différent, le langage dans lequel il baigne, aussi. Terrible portrait de ce microcosme où la violence se mêle au pitoyable.
L’homosexualité est une façon d’aimer, qui est digne de respect, comme toute autre forme de tendresse et de bonheur.
lire « Roman pas très éloigné… »
Je ne sais si j’ai raté la farce mais le film de GG ne m’a pas fait rire, je l’ai trouvé grave et traitant sérieusement du sujet, en évitant toutefois d’une case « psychose » à choisir d’interpréter sa mère jusqu’à la dernière scène, où il l’invite à s’asseoir dans le public comme s’il acceptait enfin qu’elle puisse être distante séparée de lui dans une présence aimante.
@bérénice dit: 27 janvier 2014 à 14 h 54 min
Moi non plus ! même si le public était hilare. Je dirai un certain décalage absurde, un ton désabusé non dénué d’humour. Le rire devient alors signe de tristesse, une arme défensive qui crée l’ambiguïté, et montre que tout est relatif. Il fait voler les faux-semblants en démontant les apparences de cette famille bourgeoise.
« L’homosexualité est une façon d’aimer, qui est digne de respect, comme toute autre forme de tendresse et de bonheur. »
Toutes les façons d’aimer sont respectables ?Zoophilie, et inceste, et pédophilie, et nécrophilie, comprises … ?
« Hurkhurk !!! » dit il, tout à fait amusé par l’extension du domaine du respect…
Christiane ce film a du m’arracher deux quintes de sourire, le racisme ordinaire et je ne sais plus trop pour quoi, le public à cette séance loin d’être hilare de façon majoritaire cependant j’ai trouvé le mot comédie, abusif .
Giovanni Sant’Angelo dit: 27 janvier 2014 à 13 h 49 min
Giovanni, merci. Un très grand merci pour votre message.
Il faut que j’y aille voir.
J’aime penser qu’il- votre message- sera aussi reçu par ceux qui lisent les motifs dans le tapis. Et tant pis pour ceux ceux qui les lisent mal.
Hallencourt, c’est un drôle de bled, comme on pourrait le dire à l’âge d’Eddy.
Outre cette entreprise remarquable qui tourne sans chef.
http://www.capital.fr/enquetes/strategie/favi-l-usine-qui-tourne-sans-chefs-802390
J’ai trouvé, vite fait, l’origine du blason:
« Armoiries de Charles François d’Hallencourt de Dromesnil:
« d’argent, à la bande de sable, accostée de 2 filets du même ». »
Mais cette armoirie doit effectivement avoir une histoire plus ancienne.
…
…@,…des journées dans les arbres,…
…
…bon,…mais moi çà ne me regarde pas,…
…
…ce qu’il y a de curieux , c’est l’adjonction sur le blason,…
…de ce chef,…de bourgogne ancien,…même avant les fleurs de lys, il me semble,…et en France aussi,…
…
…notez bien,…que pour prélevez plus de taxes,…Louis XIV,…signait des blasons à qui veut veut,…snobisme de l’époque,…
…et mélange,…des armoiries d’épées,…d’avec les blasons de courtisans et roturiers,…
…de toutes façons,…augmentations des taxes pour tous,…et la » cour « ,…a Versailles,…pour éviter les modes » aux ducs de Guise’s,…s’il en ait,…etc,…
…
…les lois du communisme royal sur ses » nobles « ,…à écraser,…
…un certain socialisme avant l’heure,…etc,…Ah,…Ah,…
…
Correctif à mon post du 25/01/2014 à 19h36
Vérification faite, il ne semble pas que des personnes réelles éventuellement mises en scène par Annie Ernaux dans un de ses romans aient jamais porté plainte contre elle pour diffamation. Je retire donc ce qui n’était d’ailleurs, dans mon esprit, qu’une hypothèse.
JC….. dit: 27 janvier 2014 à 9 h 19 min
Encourageons ce jeune homme tout saignant d’enfantillages victimaires à devenir un homme : ce serait déjà ça…
C’est beau cela.
On pourrait aussi le tatouer pour effacer toutes scarifications.
Il serait l’homme tatoué.
Mais efface-t-on ce qui est dedans ?
bérénice dit: 24 janvier 2014 à 17 h 57 min
u. cessez de nous empoisonner avec vos obsessions, con cul bite couilles, y’en a marre et toujours pas malabar, c’est frustrant !
C’est beau ça comme cri du cœur.
Dans pas longtemps, on va avoir droit au rachat d’une sainteté, du pucelage etc.
De l’art de ne pas se voir dans un miroir par Daaphnée/Bérénice.
Voilà : j’ai relu une part de vos commentaires : en ressortent deux choses : une qui n’est pas toujours là, ah quel bonheur intense ! et qui, quand elle y est passe son temps à dire qu’elle en veut pas y être mais qu’elle y est quand même.
Je ne sais pas pourquoi : est-ce une nouvelle forme d’esclavage ?
Un autre qui envisage, inquiet, pire encore : affolé, qu’une progéniture ose un jour écrire ce qu’elle a subi dans une enfance déglinguée.
L’époque semble affirmer que oui. Maintenant je ne connais pas les petits ; peut-être vont-ils transcender (je suis susceptible de le croire si maman plante des radis, ils seront à même de transcender ; plus que si maman se tape le voisin).
Après je pense & j’espère que des petits viendra l’amour (après la critique acerbe sur leurs vieux, particulièrement sur un).
Un amour inconditionnel.
Après mais plus tard, je l’espère aussi, de l’admiration pour le grand homme et son grand œuvre.
« « Courageux, intelligent et beau », pour Le Point. Un « récit d’apprentissage fulgurant », selon Télérama. Une « comète de Halley, hors du commun », s’envole Madame Figaro. »
« Edouard Louis a écrit son livre comme on écrit un mot d’excuses. » le dédouane la RDL.
Ah.
Et il milite pour quel parti politique, déjà , Eddy ?
Pour avoir côtoyé de près le Lumpenprolétariat (du sud, certes, pas du nord, dans les années 80 et pas les années 2000, certes encore), je n’arrive pas à croire un instant au récit qu’il fait. A chaque page, à chaque ligne, il en rajoute une couche, que dis-je, 10 couches. Exemple: il fait non seulement 15 km à pied (3h de temps quand même !) pour rentrer de l’école, mais à travers champ, dans la boue (donc quoi 4h, 5h à pied ???). Ils sont tellement pauvres qu’il n’y a pas de sous pour mettre un revêtement de sol dans la chambre (euhh la moquette pas cher ca coute 1,5€ le m2 et ca se trouve gratuit dans les rebuts sans difficulté)… J’ai vu des gens qui ne vivaient plus (vivaient dans leurs déchets, etc..) mais ils n’avaient ni famille, ni travail, ni relation sociale et lorsqu’on en a eu connaissance l’aide sociale est intervenu…
Non franchement, je doute très très sérieusement qu’Eddy Bellegueule ait jamais existé! C’est du misérabilisme pour nantis
Juste un mot pour conclure. Rien à voir avec Retour à Reims de Didier Eribon qui est lui totalement crédible (et bien plus intéressant d’un point de vue littérature)
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