Eloge du cosmopolitisme
Depuis quelques temps en Europe, le débat d’idées est si vicié par un vent mauvais venu d’Amérique qu’il donne vraiment envie de changer de contemporains. Nous sommes pris en tenaille dans une double injonction identitaire entre le repli nationaliste dans ce qu’il a de plus étriqué et l’ouverture à l’Autre dans un fantasme de métissage immaîtrisé. Une mauvaise querelle des Anciens et des Modernes transcendée par un combat entre l’étroit et l’ample. Un choix binaire donc réducteur, manichéen, simpliste comme on les aime tant en France (êtes-vous Voltaire ou Rousseau ? Beatles ou Rolling Stones ? etc). Nous vient alors la furieuse envie de réactiver la troisième voie un peu assoupie et de récupérer le bon vieux cosmopolitisme, de lui rendre son sens sans pour autant remonter au philosophe cynique Diogène de Sinope (413-327 av. J.C.), le premier à conceptualiser la chose du particulier à l’universel. Au fil de siècles d’errance lexicale, en France notamment après que la droite nationaliste, entre les deux guerres et sous le régime de Vichy, lui eut fait des mauvaises manières jusqu’à le métamorphoser en insulte comme synonyme d’apatride, de métèque, il est urgent de redorer le blason du cosmopolitisme.
Il ne suffit pas d’aller voir ailleurs. Le grand voyageur en Paul Morand a produit l’illusion littéraire qu’il avait le goût des autres au lointain alors que sa correspondance suinte la misanthropie et le mépris de l’étranger ; son cosmopolitisme est un malentendu, un faux-nez. De vrais écrivains cosmopolites ? Larbaud, Gary, Kessel, Nabokov, Magris, Steiner, Semprun, Cossery… Tenez, Cossery, qui n’est pas le plus répandu. Une version levantine de la mitteleuropa avec cette touche inimitable de cosmopolitisme oriental mâtiné de présence anglaise et d’influence française. L’homme, un chrétien d’Egypte né au Caire, élevé chez les Frères et au lycée français, était arrivé en France en 1945 pour n’en plus repartir. Les titres de ses livres annonçaient déjà un monde magique et tragique, avec ce mélange d’humour dans le récit d’existences de misère et de cruauté dans le jugement sur les puissants, Les Hommes oubliés de Dieu, La Maison de la mort certaine, Les Fainéants dans la vallée fertile, Mendiants et orgueilleux, Un complot de saltimbanques, Les Couleurs de l’infamie… Une oeuvre encore pleine d’Egypte, un français encore plein d’arabe. Comme quoi en exil, on ne se quitte pas : au contraire, on se laisse rattraper par ses fantômes. On y lisait, dans le désespoir des habitants des grandes cités et l’absurdité d’une société qui ne laisse aucune place à l’étrange, une dénonciation puissante mais discrète de toutes les impostures. Un tout petit monde à la dimension de l’univers. A croire qu’Albert Cossery écrivait pour amener à son point de perfection la définition de Miguel Torga :
« L’universel, c’est le local moins les murs ».
Toute thèse est superflue où trois mots d’un poète suffisent. De toute façon, la vraie patrie d’un écrivain, sa patrie intérieure dont nul document officiel ne saurait attester, c’est sa langue, celle dans laquelle il écrit. Mais on distingue sans mal sous la plume d’un écrivain français une langue nourrie de lectures françaises d’une langue irriguée par des lectures non pas étrangères mais venues d’ailleurs. Dès lors qu’il les intègre à son imaginaire et à son écriture, il les nationalise. Car s’il est vrai que l’on n’a jamais raison tout seul, il conviendrait d’étendre cette réflexion trás-os-Montes : on a rarement raison entre Français.
C’est encore plus vrai pour un européen. Même si, on le sait, la Mitteleuropa est un mythe littéraire et artistique sublimé par le sentiment de la nostalgie, car on ne trouve pas trace d’une « conscience d’appartenance » chez ses habitants ainsi que l’historien Krzysztof Pomian l’a observé , ce n’est pas une raison pour la négliger, au contraire : sa disparition a laissé un sentiment de l’exil, de la perte et du manque qui, mêlé au cosmopolitisme et au multilinguisme de son âge d’or, ont forgé l’identité culturelle européenne ; en ravivant la flamme, les Européens perdraient en scepticisme ce qu’ils gagneraient en solidarité ; ainsi la nostalgie peut-elle être féconde lorsque l’urgence est de résister aux nationalismes avant de les dépasser.
Si Jean-Yves Masson, traducteur, comparatiste et responsable de l’excellente collection « Der Doppelgänger » chez Verdier, ne nous invitait pas à aller chercher du côté de Hugo von Hofmannsthal (1874-1929, j’avoue que je m’y serais pas rendu spontanément. Il tient que, à le lire, on se convainc du danger d’amalgamer cosmopolitisme et multiculturalisme, le premier supposant une profonde appartenance à une seule culture amenée après bien des efforts au point d’universalité où elle peut rencontrer les autres ; tandis que le second s’emploie tout au contraire à juxtaposer des réalités hétérogènes. Le rappel est utile à l’heure où, dans tant de débats, le caractère multiethnique de la France d’aujourd’hui, qui est un constat d’évidence, est souvent confondu avec sa dimension multiculturelle, qui est hautement contestable car elle s’oppose fondamentalement à ce qui fait qu’une nation est une nation.
S’il faut passer par la relecture de Hugo von Hofmannsthal pour en arriver là, dans un problème qui est d’une actualité brûlante pour quelques temps encore, tant mieux ! (1) « Del resto no importa », comme l’écrivait Valéry Larbaud, le plus cosmopolite des écrivains si français. Un grand Européen, comme on dit désormais. Les Larbaud seraient moins rares de nos jours si seulement les intellectuels ne s’épuisaient pas dans ce que Freud appelait « le narcissisme des petites différences », cette étrange réaction des masses lorsqu’elles manifestent davantage d’intolérance à l’égard des différences insignes que vis-à-vis des plus fondamentales ; les gens éprouvent le besoin de surinvestir leur différence de détail avec le semblable comme si cette proximité menaçait leur identité et qu’ils devaient se protéger par l’agressivité sinon la violence pour ne pas la perdre.
Il y a encore du chemin à parcourir pour faire résonner le beau mot de cosmopolitisme dans sa véritable acception et pour que l’opinion s’en empare afin de l’annexer aux actuels combats de la République pour ne pas perdre son âme. Etre cosmopolite, c’est se placer dans une position inconfortable qui impose sans cesse de bousculer les frontières, de les repenser à nouveaux frais. Surtout pas citoyen du monde mais bien citoyen d’un monde, le sien, celui qui l’a vu naitre et l’a chargé de quelques héritages à conserver, chérir, critiquer ou à rejeter, un monde ouvert à d’autres mondes pour y cueillir ce qu’il a de meilleur à offrir avec Lévi-Strauss pour guide, celui du Regard éloigné et de Race et histoire.
Il en va du cosmopolitisme comme de la solitude : c’est très bien dès lors que c’est choisi et non subi. Surtout pas une idéologie imposée mais tout à la fois une sensibilité, une disposition d’esprit, une vision du monde qui poussent à aller voir ailleurs et à s’y frotter. Etre cosmopolite c’est appartenir à plus d’une famille d’esprit, jouir du privilège de la vision extérieure, s’autoriser les mises à nu de l’autre, s’accorder le surplomb du regard critique. Parfois, on se croirait dans ces romans pleins de paquebots et de croisières où, accoudés au bastingage, certains personnages à l’air international observent au détour de la conversation qu’il y a de plus en plus d’étrangers dans le monde.
On s’en doute, la polyglossie est le pilier de ce cosmopolitisme puisque tout passe par le langage -et en l’espèce la langue de l’Autre sans l’usage de laquelle son univers ne nous est accessible que de seconde main. Ceux qui n’ont pas connu le bonheur et le privilège de naitre dans « plus d’une langue » (2) doivent alors produire un effort inconnu pour ceux chez qui c’est naturel. Aux antipodes de « la bouillie babélienne » (3), qui veut vraiment avoir l’humanité en partage doit d’abord refuser de diaboliser ses racines. Un cosmopolite se situe entre un enracinement et une incarnation s’il veut fondre ses patries d’élection dans sa patrie de naissance.
Dans les premiers jours de l’année 2008, tout ce que Paris comptait d’éditeurs, d’écrivains, de critiques littéraires se mêlaient aux amis et à la foule des lecteurs pour rendre un dernier hommage à Christian Bourgois. A la tête de la maison d’édition qui portait son nom, il avait amené au plus haut son absolu de la littérature, notamment les littératures écrites dans toutes les langues lui qui n’en parlait aucune. Son œuvre en témoignait : un catalogue d’une audace, d’une invention, d’une richesse remarquables. Sur chacune des chaises de la basilique Sainte Clothilde, Dominique Bourgois, sa femme, avait eu la délicatesse de déposer une mince plaquette grise éditée à cet effet portant simplement en couverture « »Christian Bourgois 21 septembre 1933- 20 décembre 2007″ » ainsi que les trois C inversés formant le sigle de sa maison.
Elle contenait le texte d’un discours qu’il devait prononcer peu avant à la foire du livre de Guadalajara (Mexique) comme lauréat du Prix Merito editorial 2007 et que la proximité de la fin l’empêcha de prononcer personnellement. Il suffit d’en lire les principaux extraits pour y découvrir le lumineux testament d’un grand éditeur, notamment ce passage :
« Mon catalogue peut être lu comme un éloge du cosmopolitisme littéraire. Pour moi, ce beau mot de cosmopolitisme, longtemps dévalué ou voué aux gémonies en France, désigne parfaitement ce que je veux faire et, par opposition, ce que je refuse : le nationalisme culturel, sous la forme la plus odieuse et exécrable du chauvinisme ».
En assistant à son départ, on se disait que, dans les années qui s’annonçaient, il y aurait de moins en moins de gens à qui parler.
—————————————–
- Jean-Yves Masson, « Hugo von Hofmannsthal, du renoncement à la métamorphose », Revue des Deux Mondes, janvier 2007
- Barbara Cassin, Plus d’une langue, Bayard, 2019
- Pascal Bruckner, « Faut-il être cosmopolite ? » in Esprit, décembre 1992
(Photos Passou)
1 356 Réponses pour Eloge du cosmopolitisme
« – Si fait dit marcel;mais je t’en prie, quand tu diras du mal des grisettes, fais une exception pour la petite Pinson. Elle nous a conté une histoire à souper, elle a engagé sa robe pour quatre francs, elle s’est fait un châle avec un rideau; et qui dit ce qu’il sait, qui donne ce qu’il a, qui fait ce qu’il peut, n’est pas obligé à davantage. »
Alfred de Musset,
Mimi Pinson.
c’est vrai que 3j il adore fouiner, en plus il a vachement du flair.
pire que cela, on parlerait d’un fouille merde! 😉
Le Canada est-il vraiment une société cosmopolite ?
»
ça c’est une question qu’elle est bonne.
comme ça à vue de nez je dirais que le Canada c’est déjà plus cosmopolite que l’Arabie Saoudite, la Somalie, la Libye, l’Algérie ou le Pôle Nord.
maintenant à savoir si le Canada pourrait encore plus cosmopolite qu’il ne l’est là la réponse est oui ! évidemment.
d’une façon générale on n’est jamais assez cosmopolite parce que le cosmopolitisme est une notion qui n’a pas de limite, ni de frontière.
parce que dans le mot « cosmopolite » il y a « cosmos » et je sais pas si vous savez mais le cosmos c’est grand, on a beaucoup marcher longtemps on n’est pas prêt d’en faire le tour.
du coup le citoyen du cosmos (qu’on appelle aussi cosmonaute) il peut passer sa vie à voyager, même en état d’hibernation, qu’il n’est jamais arrivé à destination ! et ça c’est la grande angoisse des cosmopolites que n’auront jamais ceux qui ne le sont pas et si on ne veut pas finir sa vie sous antidépresseurs je conseillerais fortement aux personnes de santé fragile de se contenter de faire le tour de leur jardin plutôt que se lancer dans des vastitudes qui n’en finissent jamais.
en plus le Canada c’est déjà vachement plus grand que la Suisse.
« un juif n’est -jamais- nazi. »
euh… Eichmann?
La haine de soi, on dit.
Par contre, sont rares, quand même…
Bougro, camembert toi-même, tu me gonfles le jambon, mais tu me gonfles, avec ton argot célinien totalement artificiel de seconde zone de merde…
D’ailleurs, bougro, quand tu nous pondra un com qui tient debout sur un titre (autre que celui du pinard) qui vaille le coup,….etc etc
pondraS
je vais m’en rouler un…
–
un troisième ?
t’es le troll de sévices, bougro, c’est usant de se retenir de te le dire.
pas la peine d’aller au Canada, en France on a des régions qui sont très peu cosmopolites.
un exemple au hasard : la Bretagne, la Corse, l’Alsace, le Pays Basque etc..
mais eux ne se prétendent pas cosmopolites.
par contre on trouve aussi des endroits pas du tout cosmopolites peuplés de gens qui se prétendent cosmopolites, comme les 5ème, 6ème et 7ème arrondissements de Paris.
contrairement au 2ème arrondissement de Lyon qui n’est pas cosmopolites, mais où les gens qui y vivent ont une sainte horreur des cosmopolites.
du coup avant d’aller chercher des poux dans la tête de nos amis canadiens faudrait commencer par balayer devant chez soi !
fastoche de repérer les endroits peu cosmopolites : suffit d’entrer dans le troquet d’un petit village et hop ! ils se mettent tous à parler alsacien, corse ou breton.
autant les cosmopolites sont gonflants, autant les non cosmopolites sont souvent très drôles.
Nous sommes le 10 décembre et il y a pleins d’étrangers dans Paris qui se promènent et visitent les sites touristiques, réclament des décorations et des stands de marché de Noël. Les années passant je supporte de moins en moins ce bazar commercial qui falsifie le mystère de Noël. Et en plus je me demande ce que ces gens font déjà là ici au milieu des aérosols de coronavirus au lieu d’être chez eux en télétravail. Parce que flûte à la fin : nous sommes vendredi 10 décembre, aux dernières nouvelles, pas le 24, et il y a 60000 contaminations par jour et des dizaines et des dizaines de morts.
les seuls noirs et les seuls arabes qu’on trouve en Bretagne c’est dans las équipes de foot.
sinon on peut traverser la Bretagne sans jamais voir la moitié du quart de la queue d’un noir et pourtant Dieu si les noirs… : vous avez dit cosmopolite ?
d’ailleurs c’est même pour ça que le Clezio est partir finir ses jours en Bretagne.
Sans compter la menace très élevée d’attentats. Les gens ne sont pas raisonnable s et ont du mal à s’occuper utilement. Ça commence à m’énerver très sérieusement.
D. désolé si je me soucie de ta santé, mais t’as fait ta 3ème injection ?
D. faut aller à Lyon c’est la fête des Lumières, je parle pas de moi, mais du 8 décembre :
non moij ne serais pas aussi sévère avecque lui, iibé, c pas un troll comme la main de ma soeur, qui sait me flatter l’entre-cuisses : anéfé, c pas donné à tout le monde de flairer la merdr’ là où elle est vraiment… Et chez ma soeur, j’ai toujours su où elle était exactly tout près du CDBF57… Sinon, dexter, oui, vous étiez là bien avant moi, et je me souviens que vous aviez détecté du premier coup de boules, le talent de jmb… Mais après, vous êtes entré en invectives à cause de je ne sais quelle jalousie de pétomanes, alors j’ai dû prendre sa défense… Et l’ai toujours gardée depuis, il me paie bien, du reste… M’a dit que quand on a trouvé un bon avocat à l’rdl, faut le garder, et j’y ai dit : « bin dit, si t’aimes trop ferdine, c’est pas d’ta faute ! y’a des juifs aussi qui voudraient bin écrire et parler comme lui »… M’a trouvé ouvert et très intelligent, après cette repartie marquante, comme avocat. Anéfé, suis-je… J’ai voulu faire ce métier au départ, mais j/dus hélas bifurquer ailleurs c/ mon gré et prendre un pseudo en quinconce, car je manquais d’argent pour aller jusqu’au bout du CAPA… (rptv). La vie n’est pas aussi facile qu’on le croit, même au Bois… Mais on trouve un peu de bonheur partout… Et partout des gens qui aiment leur métier, même s’il est difficile et ingrat… Parcourir des cimetières par exemple…, je vous raconte pas !…
Bàv,
Oui bien sûr j’ai fait ma troisième injection. En ce moment c’est un minimum me semble-t-il.
Je m’en ferais bien faire une quatrième si j’en avais le droit, d’ailleurs.
Lyon c’est la ville des quenelles si ma mémoire est bonne.
c’est bien mon lapin.
J’invitetais bien Alexia dans un restaurant gastronomique parce que Alexia je l’aime bien depuis quelques semaines.
Non, Puck, tu ne peux pas me dire mon lapin comme ça. Cela dépasse le cadre de notre amitié sincère.
Essaye avec Jazzi si tu ne peux pas contenir ton affection débordante.
Que cela be te fâche pas.
que tant de gens se voient présidents,dans des conditions si difficiles,c’est stupéfiant;
« Mais après, vous êtes entré en invectives à cause de je ne sais quelle jalousie de pétomanes »
»
3j si je suis pas jaloux de greubou je vois pas de qui je peux être jaloux ! déjà je suis d’un naturel très jaloux, et souvent ce n’est pas justifié, mais greubou avouez tout de même que c’est justifié d’en être jaloux ! tout chez lui me rend jaloux ! son être, son paraître, son immense culture qu’il sait si bien dissimuler, parce qu’il faut être sacrément cultivé pour se permettre de ne pas le montrer comme il le fait, alors parfois il se laisse aller et vlan ! on découvre alors un pan infime de son immense culture.
alors c’et vrai au début je me suis dit ce type il est hyper cultivé et il ne veut pas partager sa culture avec les gens qui viennent ici parce qu’il est hautain et prétentieux ! en fait pas du tout c’est juste de la modestie ! greubou est un grand modeste ! à tel point qu’il écrit dans un langage à la limité du compréhensible.
après il y avait le fait qu’il passe son temps à reprendre ce que les autres écrivent pour se foutre de leur gueule, là encore j’y ai vu de la prétention, un truc de pétomane, que nenni là encore c’est sa modestie qui le pousse à insulter les autres pour éviter de montrer qu’en vérité il les aime ! et pourquoi il les aime ? parce qu’il a eu une éducation hyper catho genre chrétien de gauche d’abonnés à télérama libé inrocks, et là on ne peut que lui pardonner ses insultes et ses foutages de gueule.
3j vous voyez que vous avez vachement de flair : c’est de la jalousie, normal.
D. dit: à
J’invitetais bien Alexia dans un restaurant gastronomique parce que Alexia je l’aime bien depuis quelques semaines.
Mais c’est bien volontiers, D. Chez David Toutain, rue Surcouf, à deux pas de chez moi. Est-ce que cela vous va ?
je ne suis pas convaincue que ces personnes qui se voient président soient animés par un amour incomparable pour la FRANCE, et que le désir de grands pouvoirs et de commander ne l’emporte pas sur toutes leurs considérations,et leurs certitudes de « réussir », mais cela me laisse perplexe
D. désolé, j’aurais jamais t’appeler mon lapin, je l’admets tu peux pas savoir à quel point j’en ai honte, ça y est j’ai retrouvé mes esprits ! j’espère que tu excuseras ce moment de faiblesse mon canard.
« On a beaucoup perdu de fraicheur, ici bas ! »
C’est rien de l’écrire.
Mais on en a gagné ailleurs.
Comme la neige a neigé !
Fabuleux.
tout le monde veut bien donner son corps à la France, surtout marc court, et c’est bien naturel…, cette soudaine file-anthropie, pour tenter de sauver la littérature du naufrage cosmopolite où la rdl a voulu la plonger,
Bàv
Eh bien d’accord, chez David Toutain.
D. cette nouvelle aventure qui commence dans ta vie ça me fait plaisir pour toi. Si tu veux des conseils pour trouver des beaux habits pour aller à ton rendez-vous n’hésite pas, tu mets quoi comme parfum ?
D. juste un petit conseil, à la fin du repas surtout ne prend pas l’addition ! les femmes elles aiment pas ça fait trop macho, limite ça peut être perçu comme une agression.
de Monbron
Non Puck, j’invite. Mais la date restera à fixer.
Comme parfum je mets One million de Paco Rabanne. Pourquoi ?
Au 18e siècle, en Europe, sous l’Ancien Régime, c’était le temps béni pour les cosmopolites, tels Casanova ou le chevalier d’Eon !
>D.
https://www.instagram.com/p/CXQ09jClaBf/?utm_medium=copy_link
@Au 18e siècle, en Europe, sous l’Ancien Régime, c’était le temps béni pour les cosmopolites, tels Casanova ou le chevalier d’Eon !
De nos jours, c’est devenu, en Europe, d’un commun
Mais où sont donc passés les juifs de cour ?
Vous êtes royal, et galant D… j’admire vos largesses pour le 1er rendez vous… Et sans doute rencontrerez vous Rachida D, c’est un peu sa cantine, mais toujours la grande classe…
Le prix des menus est tout à fait correct, pour Alexia itou, ce sont des prix médians… Et Toutain reste un chef des plus prisés, quoiqu’il aurait décliné ces derniers temps, d’après le guide champérard… Vous nous direz à la RDL, on espère, n’est-ce pas ?
https://www.davidtoutain.com/menus/
Bonne soirée amicale à vous deux, et +++, si affinités. Je crois que vos 12,5 cm seront tout à fait satisfaisants, couvrons-bien en cas de pépins…
@Le prix des menus
On présentera à Madame une carte sans mention de prix
JJJ
le troll reconnu, attitré, jamais critiqué alors que sa seule fonction est de gnaquer dans le steak des autres, le jeanmarcel n’a besoin de personne pour se défendre, il est absous par définition , fonction et habitude, sauf qu’on aimerait quand même que sa mégaculture nous apporte autre chose que des jambonneries sous ferdiniennes.
Dans mon Lyon perso, ce soir, c’est bouchon et cie, parce que je vous dis pas le monde avec la fête des Lumières, ça fait trois jours, je ne regagne ma campagne qu’en slalomant entre les barrières vauban, presqu’île infranchissable, bref comme d’hab. Tout ça pour un truc complétement dénaturé, rien à voir avec quand c’était mieux, avant 🙂
avec LEONARD
https://www.youtube.com/watch?v=j3SEW63LsaM
Je crois que Niklas Luhmann ne percera jamais vraiment en France, en dépit de ses théories juridiques sur l’autopoïèse, qui m’ont bien aidé au cours de ma carrière…
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2021/12/10/societe-puissance-deux-luhmann/ C’est dommage, mais les traductions des sociologues allemands arrivent toujours trop tard… Il est en outre toujours très controversé et même quasi oublié des spécialistes à Berlin, aujourd’hui, en Germanie. Ils ont tort de la ranger dans un fonctionnalisme étriqué, et les français de vouloir le parquer entre Bourdieu-Boudon… Pour le coup, l’hexagonisme de nos sciences humaines frenchies qui s’imaginent cosmopolites ou universalistes (ou du moins toujours exportables en Allemagne), a toujours quelque chose de choquant et de trivial… Quand on lit les comptes-rendus français sur les sociologues allemands traduits 15 ans après leur mort… Affilier Luhman à la tradition philosophique d’Habermas ou d’Honneth,… un non sens ridicule…
*** nb/ je viens de m’offrir la biog d’A. Kollontaî par la Perpétuelle après beaucoup d’hésitations… Tant pis si c’est une erreur (le sous titre a failli me faire fuir : « la Walkyrie de la Révolution »), mais ce personnage m’intrigue depuis très longtemps et je le connais bien mal… Et puis, après tout, pourquoi ne pas s’offrir ce qu’on veut d’un peu facile et de futile, de temps à autre, même si cela doit engraisser des Fayard déjà bien gras (23 €) ?***
Echecs : Carlsen conserve son titre. 4 victoires, 7 nuls, le match n’est pas allé à son terme. Son adversaire, le russe Ian Nepomniachtchi va sans doute étudier le cosmopolitisme sibérien sous peu.
Nouvel avatar de la RDl:
après le salon litteraire
après le ring de boxe
voila le site de rencontres
Bon appetit!
@ jibé… je vous plains beaucoup, car j’imagine bien votre calvaire tous les soirs…, et la chouette qui s’impatiente…
Cela dit, c’est vrai que jean-marcel est toujours un peu lourd avec ses regards louches sur les jambons de céline même…, mais il faut y aller mollo avec lui, et lui pardonner… il vient de si loin et i commence si juste à sortir de sa chrysalide… Mais quand il aura vraiment pris son envol (dans 4 ou 5 ans, qu’est-ce que c’est frinchmint)…, qu’il aura plus besoin de personne pour se substanter, vous serez étonné, ainsi que toute l’herdélie !… Et là, vous direz : « Eh bé, l’JJJ avait encore vu juste, et on n’avait pas voulu le croire »… Mais moij, suis habitué à pareils malentendus, c pas grave… Si vous saviez comment, avec le temps, j’ai réussi à amadouer des affreuses comme ma soeur !… Maintenant, elle neige la neige, sait comment calmer ses bouffées chaleureuses tte seule… Eh oui, la DS des p’tites vickoires en erdélie, c moij…
Bàv,
@le cosmopolitisme sibérien
Ce qu’on peut qualifier de tendance lourde
Tendance parfaitement partagée par les loups de wall street – ceux qui se figurent tels – animés par ce simple calcul : tu performes ou tu crèves (bien au chaud)
Bravo à Antoine Dupont, 9 tout neuf désormais sur le du Toit du monde.
« XV DE FRANCE – Le demi de mêlée de l’équipe de France et du Stade toulousain Antoine Dupont a été élu meilleur joueur du monde par World Rugby ce vendredi. Il succède à Pieter-Steph du Toit au palmarès et devient le troisième français de l’histoire à recevoir cette distinction. Après avoir reçu l’Oscar Monde de Midi Olympique, il s’adjuge une deuxième grande récompense de prestige en 2021 ».
Voilà qui nous change des Dukon, Grocon et autres patronymes dénotatifs.
Champagne, Jibé (c’est un 9)!
Au 18e siècle, en Europe, sous l’Ancien Régime, c’était le temps béni pour les cosmopolites, tels Casanova ou le chevalier d’Eon !
si l’international c’est quelques culs que vauban a mal défendu..le miens cause serbocroate qu’elle dirait bonne clopine
D. dit: à
Comme parfum je mets One million de Paco Rabanne. Pourquoi ?
»
pourquoi ? pour rien c’est juste des choses qu’on échange entre amis, à moins bien sûr que notre amitié soit déjà finie ?
One million oui comme parfum c’est bien.
après faut faire gaffe de pas mettre le lingot trop haut :
D. niveau parfum moi je suis resté fidèle toute ma vie à l’Ho Hang de Balenciaga. Les notes de tête sont Lavande, Basilic, Bergamote, Orange et Citron; les notes de coeur sont Palissandre du Brésil, Œillet, Géranium, Patchouli et Cèdre; les notes de fond sont Ciste, Vanille, Fève de tonka, Benjoin, Ambre et Musc.
ça sent hyper bon.
le seul problème c’est qu’ils l’ont arrêté début des années 80, la fidélité ça a toujours un coût, vous l’apprendrez vite quand vous vivrez en couple.
« c’est vrai que jean-marcel est toujours un peu lourd avec ses regards louches sur les jambons de céline même…, mais il faut y aller mollo avec lui, et lui pardonner… »
3j c’est exactement ce que j’ai fait, Dieu m’en est témoin : j’ai pardonné greubou.
le seul problème c’est que lui il pardonne rien ! si vous pouvez lui en glissez deux mots.
et puis arrêtez d’essayer de parler comme lui, sérieux ça fait hyper neuneu, pourtant vous êtes un type tout ce qu’il y a de plus raisonnable après la longue et brillante carrière de technocrate que vous avez passée derrière votre bureau et là vous foutez trop la honte.
glisseR
DHH dit: à
« Nouvel avatar de la RDl:
voila le site de rencontres
Bon appetit! »
On croirait entendre Zemmour lorsqu’il refuse de présenter des excuses [après son doigt d’honneur] qu’il justifie par son caractère : « Moi, je suis un Méditerranéen et en plus un passionné. »
Allons, allons, du calme !
Méditerranéen & passionné…
C’est comme ça que l’on justifie ses mauvaises manières, maintenant ?
Bon appetit! »
ça me coupe même l’appétit;
bonsoir
@ puck glisseR /// et là vous foutez trop la honte.
Désolé pour la honte que je vous inspire… Mais vous savez, cher ami, c’est très gratifiant, la déception, pour un technocrate qui jusqu’à présent n’avait toujours suscité que de l’admiration collective.
Neuneu’Troell, j-mb, a inventé un nouveau langage dont il est le seul à détenir les clés. Tel un Claude Hagège, je m’efforce d’en percer le mystère, ce que peu d’explorateurs jusqu’à présent ont encore tenté… Comme toujours, j’essaie d’aller de l’avant dans la lutte contre l’obscurantisme linguistique, quitte à payer de ma personne avec mes acquis… Pareillement, essayez de n’être point vulgaire, s’il se peut…
Cette syntaxe vous est-elle plus claire sous cette forme-ci, cher ami ? Bien à vous-même, Tchin ! (10.12.21@19.47)
allons bon qu’est-ce que j’ai bien pu dire de vulgaire ?
et quand l’autre greubou il dit que terezoune elle planque sa clé usb dans le fion ça vous fait penser à Claude Hagège ? je crois que vous avez encore du boulot pour percer le mystère.
vous pouvez éviter le « cher ami » svp : c’est flippant : ça fait trop penser à Zemmour : hier dans le poste télé.
intéressante analyse ,sur philomag du film d’ALMODOVAR
“Madres Paralelas” ou l’indispensable accouchement de la mémoire
https://www.philomag.com/articles/madres-paralelas-ou-lindispensable-accouchement-de-la-memoire
La dégradation de la statue d’un inventeur fasciste à Rome s’est révélée être un canular d’artiste
Un faux buste de Guglielmo Marconi dans le parc de la Villa Borghese a été peint à la bombe pour attirer l’attention sur la manipulation de la vérité dans les médias
Lectures et REGARDS du jour :
L’âme primitive, catalogue de la dernière et encore valable exposition au Musée Zadkine à Paris. Notamment l’œuvre de Marisa Merz en couverture. 😉 🙂 😉
Le Francis Picabia rastaquouère de Bernard Marcadé, collection Grandes biographie chez Flammarion. J’ai lu un paquet de livres sur ce peintre des plus délicieusement subversif mais là, j’en ai encore appris des choses! 😉 🙂 😉
Le Pleurs de Desbordes-Valmore en GF poche extrêmement bien annoté. 🙂
Enfin, Le philosophe la Terre et le Virus de Patrice Maniglier – Bruno Latour espliqué par l’actualité chez Les liens qui libèrent. 😉
» Le cosmopolitisme y trouve un nouveau fondement » page 108.
Bigre!
expliqué!
Le cosmopolitisme y trouve un nouveau fondement » page 108.
Bigre!
»
ben oui je vois pas pourquoi ‘bigre’ ? Bruno Latour a toujours été un ardent défenseur d’un cosmopolitisme « élargi » étendu aux objets humains et non humains, vivants et non vivants incluant tout ce qui fait « monde » dans une notion elle-même élargie d’environnement, mot qui, je me permets de le rappeler, inclus en allemand le mot « monde », un « tour du monde ». Et donc dans cet environnement « élargi » on y inclut quoi ? le virus évidemment ! Latour nous invite à porter sur la Covid un regard qui serait, non plus celui de l’homme, du scientifique, mais bien celui du virus. Et ça c’est tout sauf idiot, parce qu’en regardant le monde du point de vue du virus on comprend de suite ses raisons de muter dans la mesure où la mutation est le moyen qui lui a été donné par la nature pour survivre, et ça c’est un avantage énorme sur l’homme qui lui mute aussi, mais beaucoup moins vite. Latour est à l’écologie ce que Johan Cruyff est au foot : tout est dans la vision et les changements de points de vue pour atteindre cette notion de cosmopolitisme « élargi ».
Bruno Latour : « En situation de crise, il faut redécrire son territoire »
Les collectivités, qui héritent de découpages administratifs obsolètes, doivent chercher à réimpliquer les habitants pour bâtir une vision commune de leur territoire. Bruno Latour participe lui-même à un tel projet, à la fois politique, social et écologique, en coconstruction avec une soixantaine d’habitants de Saint-Junien (11 300 hab., Haute-Vienne), depuis un an et demi.
Il invite à généraliser cette approche et à mettre en place de nouveaux dispositifs pour être, enfin, à l’écoute des populations. Il estime toutefois qu’un tel travail nécessite du temps et ne pourra pleinement se déployer dans le cadre actuellement défini par l’Etat.
Vous considérez que la crise du Covid-19 et la crise écologique doivent nous amener à nous « relocaliser »…
Durant le confinement, la crise sanitaire nous a fait procéder à une sorte d’exploration des conditions d’interdépendance autour de notre habitation. En un sens, on était « relocalisés ». La crise sanitaire et, plus largement, la crise écologique viennent en fait interrompre nos relations quotidiennes et mettent au jour la dépendance et l’interdépendance dans lesquelles nous sommes insérés.
https://www.lagazettedescommunes.com/748075/bruno-latour-en-situation-de-crise-il-faut-redecrire-son-territoire/
de plus Latour a toujours été un ardent opposant à la notion de modernité, pour une modernité liée à l’émancipation c’est juste une fable pour satisfaire l’égo des hommes : l’homme est un animal qui vit en état de dépendance permanent, et il restera toujours dépendant, dès qu’il s’émancipe d’un truc il devient dépendant d’un autre, l’homme ne connaitra jamais l’émancipation, ce que dit aussi Sloterdijk : il faut carrément supprimer le mot « moderne » du langage ! les philosophes des Lumières sont tous de grands enfants.
La note en bas de la page 108 :
Cette réflexion sur le cosmopolitisme et la figure d’un nouvel humanisme (humanisme que l’on pourrait dire de quatrième génération en se souvenant d’un article de Claude Lévi-Strauss sur « les trois humanismes », in Anthropologie structurale Deux, Plon, 1973) doit beaucoup à la conversation continue que j’entretiens depuis longtemps avec Étienne Balibar, qui est un des philosophes qui a le plus profondément médité ces notions de cosmopolitisme dans leur histoire et leur actualité. L’intérêt de son travail est d’autant plus grand qu’il a entrepris de réévaluer récemment ses propres propositions sur la notion politique et philosophique de monde, et donc de système (en particulier en relation à celle de « système-monde » d’Immanuel Wallerstein et à la réflexion sur le capitalisme) à la lumière de la catastrophe écologique globale, et donc de la notion écogéologique de système terrestre. (…°
La note de Patrice Maniglier, bien sûr! 😉
« La crise sanitaire et, plus largement, la crise écologique viennent en fait interrompre nos relations quotidiennes et mettent au jour la dépendance et l’interdépendance dans lesquelles nous sommes insérés. »
oui ,exactement ce que je disais.
« à la réflexion sur le capitalisme » : encore des staliniens qui dirait cloclo.
comme hier soir les 3 journalistes qui voulaient faire dire à Zemmour qu’il fallait être content de voir que des médecins roumains et algériens formés en Roumanie et en Algérie viennent travailler en France.
Il avait nom Corne d’Aurochs, ô gué! ô gué!
Tout l’mond’ peut pas s’app’ler Durand, ô gué! ô gué!
Il avait nom Corne d’Aurochs, ô gué! ô gué!
Tout l’mond’ peut pas s’app’ler Durand, ô gué! ô gué!
En le regardant avec un oeil de poète,
On aurait pu croire, à son frontal de prophète,
Qu’il avait les grand’s eaux d’Versailles dans la tête,
Corne d’Aurochs.
Mais que le Bon Dieu lui pardonne, ô gué! ô gué!
C’étaient celles du robinet! ô gué! ô gué!
Mais que le Bon Dieu lui pardonne, ô gué! ô gué!
C’étaient celles du robinet! ô gué! ô gué!
On aurait pu croire, en l’voyant penché sur l’onde,
Qu’il se plongeait dans des méditations profondes
Sur l’aspect fugitif des choses de ce monde…
Corne d’Aurochs.
C’était hélas! pour s’assurer, ô gué! ô gué!
Qu’le vent n’l’avait pas décoiffé, ô gué! ô gué!
C’était hélas! pour s’assurer, ô gué! ô gué!
Qu’le vent n’l’avait pas décoiffé, ô gué! ô gué!
Il proclamait à sons de trompe à tous les carrefours:
« Il n’y’a que les imbécil’s qui sachent bien faire l’amour,
La virtuosité, c’est une affaire de balourds! »
Corne d’Aurochs.
Il potassait à la chandel’, ô gué! ô gué!
Des traités de maintien sexuel, ô gué! ô gué!
Et sur les femm’s nu’s des musé’s, ô gué! ô gué!
Faisait l’brouillon de ses baisers, ô gué! ô gué!
Petit à petit, ô gué! ô gué!
On a tout su de lui, ô gué! ô gué!
On a su qu’il était enfant de la patrie…
Qu’il était incapable de risque sa vie
Pour cueillir un myosotis à une fille,
Corne d’Aurochs.
Qu’il avait un petit cousin, ô gué! ô gué!
Haut placé chez les argousins, ô gué! ô gué!
Et que les jours de pénuri’, ô gué! ô gué!
Il prenait ses repas chez lui, ô gué! ô gué!
C’est même en revenant d’chez cet antipathique,
Qu’il tomba victim’ d’une indigestion critique
Et refusa l’secours de la thérapeutique,
Corne d’Aurochs.
Parc’ que c’était un All’mand, ô gué! ô gué!
Qu’on devait le médicament, ô gué! ô gué!
Parc’ que c’était un All’mand, ô gué! ô gué!
Qu’on devait le médicament, ô gué! ô gué!
Il rendit comme il put son âme machinale,
Et sa vi’ n’ayant pas été originale,
L’Etat lui fit des funérailles nationales…
Corne d’Aurochs.
Alors sa veuve en gémissant, ô gué! ô gué!
Coucha-z-avec son remplaçant, ô gué! ô gué!
Alors sa veuve en gémissant, ô gué! ô gué!
Coucha-z-avec son remplaçant, ô gué! ô gué!
envie de changer de contemporains, c’est encore une envie , elles ne sont pas toutes perdues!
Analyse géniale
Mangé une tortilla à midi, le hasard.
« Et ce non pas « pour que nous vivants soyons ventriloques des morts, comme l’écrit Galeano, mais pour que nous puissions parler avec des voix non condamnées à l’écho perpétuel de la bêtise et du malheur ». In philosophie magazine.
Vais recommencer à aller au ciné.
Yop là boum!
Tout ça ne vaut pas Miss Dior.
www.http://youtu.be/62mUh2MEQr8
@cry baby
en toute logique :
« October 2, 1960
My six-month-old daughter
is lying on our
hippopotamus bed, trying
to eat the telephone book.
She’ll eat it by and by
and the last number will be
MOntrse 1-2021,
the San Franscico Zoo-
logical Society. »
Richard Brautigan
@Bon appetit!
DHH mise à part, je parie que personne ici ne connait le goût d’un annuaire téléphonique
Richard Brautigan a eu une fille !
_____
Son adversaire, le russe Ian Nepomniachtchi va sans doute étudier le cosmopolitisme sibérien sous peu.
La Kolyma. Permafrost
La péninsule Yamal. Les nénets.
Omyalka le pôle du froid. -60. Feux de tourbe sous la glace.
SAMEDI 11 DECEMBRE 2021, 6h09, 7°, vent mauvais
CHRISTIANE TAUBIRA
« L’ancienne garde des Sceaux envisage une candidature en 2022. À condition de faire l’union des candidats de gauche derrière elle… » (Le Point)
Elle prend les Blancs pour des cons, et elle a raison. Ils le méritent !
RIDICULE !
Cette période de fêtes est propice aux dérangements climatiques, gastronomiques, consuméristes, comme aux divagations cérébrales déjantées…
Cri Cri, fleur de Guyane en témoigne, hélas ! Mais, on peut en rire franchement sans finir au bagne.
ELECTIONS
Piège à Bons !
Mon gouvernement est prêt.
Président : MoiJe
Premier Ministre : Nosferatu Zemmour
Ministre des Sports : CriCri, joyau du bagne
Ministre des Finances : Marc Fiorentino
Ministre des Armées : Richard Dassault
Ministre de la Culture : Cyrille Hanouna
sans finir au bagne..
—
…de Toulon.
Signé Jean Valjean
Trout Fishing in America
LE PARISIEN WEEK-END.
Le 11 décembre 2021 à 08h06
« Actuellement dans les salles, l’adaptation du classique de la comédie musicale par le réalisateur américain est l’événement de cette fin d’année. Cette romance raconte le poids du racisme et la précarité des émigrés dans le New York des années 1950. Il a fallu ruser pour filmer cette ville qui a beaucoup changé depuis. »
« Le «West Side Story» de Spielberg est fidèle à l’intrigue de la comédie musicale de 1961 : une histoire d’amour sur fond de rivalité entre deux gangs new-yorkais, les Sharks portoricains et les Jets italo-irlandais. »
« Tonight/Tonight/There’s only you tonight… » Dans la moiteur de la nuit new-yorkaise résonnent ces paroles célébrissimes de la comédie musicale « West Side Story ». Nous sommes au cœur de l’été 2019, à l’angle de la 178e Rue et d’Audubon Avenue. Dans une impasse cachée entre deux immeubles, Steven Spielberg a trouvé l’écrin idéal pour tourner la fameuse scène du balcon entre Maria, la Portoricaine et Tony, l’Irlando-Polonais. Sous le linge suspendu par les décorateurs et les escaliers de secours typiquement new-yorkais, cette séquence, hommage à « Roméo et Juliette », est filmée en seulement trois nuits. Les résidents, un brin agacés par ce remue-ménage, n’en ont pas accordé une de plus. Les amoureux s’en contentent, et le tout est bouclé sans accroc. Spielberg peut souffler ! »
Jicé, en attendant le jour de la victoire, il nous reste à célébrer le concubinage fructueux Pécresse Ciotti, à moins que ce soit de la prostitution .
« Cette romance raconte le poids du racisme et la précarité des émigrés »
On ne peut plus d’actualité, Bloom.
« une histoire d’amour sur fond de rivalité entre deux gangs new-yorkais, les Sharks portoricains et les Jets italo-irlandais. »
« Maria, la Portoricaine et Tony, l’Irlando-Polonais. »
En fait, des blancs d’origine européenne, contre des latinos, JJJ.
Au milieu des éboulis les archéologues mettent à jour la momie du Gaullisme. Trésor de l’Histoire, qui l’eût crû, après tant de recherches nous voici projetés en des temps restaurés de notre République, attendons correspondance pour Londres.
Bloom, je lisais votre post adressé à jibé sans en percer le fond, j’ étais jusqu’à lui ignorante de vos difficultés orthographiques, que de fautes énormes vous déposez là!
Bonne nouvelle : la gauche intellectuelle a une nouvelle icône. Mauvaise nouvelle, c’est le sociologue Bruno Latour.
Un catho tradi ?
Retour à l’obscurantisme :
https://charliehebdo.fr/2021/02/societe/bruno-latour-le-nouveau-cure-de-la-gauche/
Chère B
Tout concubinage est prostitution…
Surtout s’il est politique !!!
Vu, hier soir « Les Amants sacrifiés », le dernier film du cinéaste japonais Kiyoshi Kurosawa.
Un film d’espionnage, qui se déroule à Kobe en 1941.
Yusaku et sa femme Satoko s’aiment d’amour tendre, alors que la tension se fait de plus en plus forte entre le Japon et l’Occident. A l’occasion d’un voyage d’affaires en Mandchourie, Yusaku découvre, horrifié, que le Japon y a expérimenté l’arme bactériologique en répandant le virus de la peste parmi la population. Déclarant à sa femme qu’il est avant tout cosmopolite, Yusaku décide d’alerter les Américains. Sa femme se joint à son combat. Les amants sacrifiés, c’est eux.
Belle reconstitution sur fond de lourde problématique, qui nous renvoie avec inquiétude à la pandémie actuelle…
https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19589493&cfilm=281509.html
Sa femme se joint à son combat
Lu trop vite…elle se prend un joint
Merci dear baroz pour « la lourde problématique », ça nous manquait. Notez que les Japonais d’aujourd’hui, sans faire de cinéma, n’aiment pas le faillezeur.
« Bravo à Antoine Dupont, 9 tout neuf désormais sur le du Toit du monde »
oui, Bloom, champagne!!!! il a 25 ans, il est endurant comme pas deux, il est magnifique sur le terrain -et l’élégance, ça compte!
je suis très sensible à l’amour qu’inspire Bernstein
comme compositeur ,comme chef et comme pédagogue;j’en avais été témoin en Israel quand il vint y diriger une femme qui chantait nous avait hébergés alors et ce concert était pour elle vital ; c’est un amour que je partage!
Les marchands baratin collapso, prophetes des temps modernes, Latour, Descola et associés.
« Depuis 2015 et un premier best seller, une poignée d’auteurs de l’effondrement ont gagné une audience impressionnante et conquis un public vaste qu’ils sensibilisent à l’urgence écologique. Mais des critiques répliquent, qui dénoncent des références nauséabondes et pas mal de bluff scientifique. »
y diriger ;
une femme ,qui chantait sous sa direction nous avait hébergés alors,
moment cosmopolite:
Le Festival de Woodstock (Woodstock Music and Art Fair, ou Woodstock) est un festival de musique et un rassemblement emblématique de la culture hippie des années 1960, organisé à White Lake, hameau de Bethel, Comté de Sullivan, dans les montagnes Catskill, dans l’État de New York, sur les terres du fermier Max Yasgur, à une cinquantaine de miles (environ 80 kilomètres) au sud-ouest de Woodstock. Ce qui aurait pu tourner au fiasco par le mélange de drogues et météo désastreuse devient un des plus grands moments de l’histoire de la musique populaire, classé par le magazine Rolling Stone parmi les 50 moments qui ont changé l’histoire du rock ‘n’ roll2,3, apothéose du mouvement hippie. wiki
Le scénario de « Les Amants sacrifiés » est cosigné avec Ryūsuke Hamaguchi, le réalisateur de « Drive my car ».
C’est le premier film historique de Kiyoshi Kurosawa, cinéaste de la modernité.
Quand on fonce tout droit dans le mur, on a tendance à se retourner, pour voir s’il y a moyen de faire marche arrière ?
To late !
Le sketche du répondeur :
Autre moment cosmopolite.
« Les clubs de country foisonnent, des Bouches-du-Rhône au Pas-de-Calais en passant par l’Alsace, notamment dans les petites communes. La country séduit à l’ombre des radars médiatiques. »
Vous vous êtes fait fire votre troisième dose, Béré ?
(pêche miraculeuse : 11.12.21@10.48).
1 – merci pour le lien sur le nouveau curé macronien… Guillaume Erner, donc…, le gourou de France-Culture et de Charlie Hebdo réunis, J’en connaissions point encore l’édifiant pedigree… Valait le détour pour ne pas mourir idiot…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Erner
2 – Ouf…, et en plus, on vient nous soulager de l’angoisse de la collapsologie, il était grand temps !… Je respire mieux, ce matin sur les sommets enneigés… Une 2e fois, grand merci…!
Que du bonheur… au p’tit déj – Brûlons toujours les idoles que nous avons bêtement adorées, voilà un réflexe très sain. Circulez, y’a pu rin à voir…
… de la journaliste Chloé Leprince, retenons cette attitude de feu le philosophe Jacques Bouveresse, rapportée par icelle : « D’une façon générale, le catastrophisme est un mode de pensée qui m’est complètement étranger. La seule chose qui compte pour moi, encore une fois, c’est d’essayer de faire ce qui dépend de nous pour que le pire n’arrive pas ». (Et gravons-la dans nos clés USB).
Ma troisième dose, pour moi, c’est cet après-midi !
Remarquez, Jean L., Si la country pouvait nous débarrasser du rap, des rappeurs et des rapiats, ce serait peut-être aussi un grand progrès à la rdl, qui sait ? –
Leonard Bernstein: Glenn Gould ; Eileen Farrell ; Igor Stravinsky.
comme parfum je mets Jicky, jamais du parfum si possible aux repas formels ou informels. Des rafales de « Poison » pendant des vacances à la mer me coupaient l’appétit.
@ Mimi Pinson, oui, mais dans la Pléiade Musset, j’aime mieux « Emmeline » . Un beau visage d’homme? Par ex, le portrait de Bindo Altoviti, chacun a son beau visage…
Cosmopolite: ici, Renato Maestri, et rose, et son esprit indomptable, son farouche amour pour sa maman, son courage et ses vagabondages.
Lina Wertmuller. Une grande personne, une femme hyper-douée, qui savait tout faire. Mes hommages.
Connaissez-vous ce comédien natif de La Rochelle, clovis Fouin ?
Il vient de publier : Ascenseur pour Pékin ?
On sait pas trop ce qu’il vaut…
https://www.babelio.com/auteur/Clovis-Fouin/589574
Lina Wertmuller
salut à toi ami JiCé !
pour moi la meilleure configuration politique qui peut sortir notre pays du marasme économique, social et culturel dans lequel il est plongé depuis 1789 ce serait :
Président : Zemmour
Premier Ministre : Onfray
Ministre des Sports : Aulas ou Zidane
Ministre des Finances : Stéphane Paza
Ministre des Armées : Bernard Henri Levy
Ministre de la Culture : Laurent Ruquier ou Raphael Enthoven ou Adèle van Reeth.
avec ça la France retrouverait la place d’honneur qu’elle mérite au Saint Siège des Nations du Monde.
hératoume :
Ministre de la Culture : passou.
Jazzi dit: à
Ma troisième dose, pour moi, c’est cet après-midi !
»
fait gaffe à pas devenir accro.
c’est tenu secret, mais parait qu’il y a un tas de gens qui font une addiction vaccin covid.
moi-même j’ai hacker doctolib pour magouiller : j’en suis à ma 146ème dose.
oupss: j’ai hackééééé
Le 18, D, sauf si je revends mon rendez-vous.
vanina dit: à
comme parfum je mets Jicky
On n’a rien senti à part de l’oeuf pourri.
«Chaque récit « cosmicomique » s’ouvre sur un passage tiré d’un ouvrage scientifique, comme s’il était présenté par la voix off d’un savant conférencier. Mais, très vite, la conférence scientifique est interrompue par quelqu’un dans le public qui lance une exclamation comme : « C’est vrai! », « J’y étais! », « Je vous assure que ça s’est passé comme ça! », et commence à raconter. Cette voix appartient à un personnage qui répond au nom imprononçable de Qfwfq.»
Ce volume comprend Cosmicomics, Temps zéro, Autres histoires cosmicomiques et Nouvelles histoires cosmicomiques. Italo Calvino y narre le big bang (quand tous étaient serrés comme des sardines), l’apparition du Système solaire, celle des espèces animales… Autant d’épisodes d’une cosmogonie drolatique, qui réconcilie littérature, science et mythes.
gallimard
et en BD:
COSMICOMIC ; LES HOMMES QUI ONT PERCÉ LE SECRET DU BIG BANG (PRÉFACE ETIENNE KLEIN)
Amedeo Balbi, Rossano Piccioni
Traduction AUDE PASQUIER – Langue d’origine : ITALIEN
Nouveau Monde 29 Janvier 2015
Bandes dessinées / Comics / Mangas
@Ministre de la Culture : passou.
Oui, enfin, moi je demande à voir.
M’a pas l’air très orthodoxe. Assez narcissique.
https://www.lettreaudiovisuel.com/pierre-assouline-sur-kto-samedi-11-decembre/
je ne suis pas un homme;c’est pour ça que je mets habit rouge
En hommage à l’art équestre, Jean-Paul Guerlain crée en 1965 le premier oriental masculin de la Parfumerie. « Habit Rouge », du nom de ces célèbres vestes que revètent les cavaliers, est un mélange d’effluves qui viennent de la terre, du cuir échauffé, de la forêt… C’est une figure de haute voltige, reflet d’un instinct maîtrisé, raffiné, puissant.
https://www.guerlain.com/fr/fr-fr/parfum/parfum-homme/habit-rouge/
Ce pauvre Job, j’espère qu’il n’est pas devenu le canon du judaïsme, tradi, ou non.
Voilà un gars qui a tout plaqué, pour aller geindre , plus personne a qui parler, dieu m’a abandonné, etc . Mais va donc, pervers narcissique, égoïste (*)
, ô gué! ô gué!
Parc’ que c’était un All’mand, ô gué! ô gué!
Qu’on devait le médicament, ô gué! ô gué!
Il rendit comme il put son âme machinale,
Et sa vi’ n’ayant pas été originale,
L’Etat lui fit des funérailles nationales…
Corne d’Aurochs.
o gué, c’est le refrain de l’hymne homosexuel!
On dit qu’elle est malade
Ô gai, vive la rose
On dit qu’elle est malade
Ô gai, vive la rose
Peut-être qu’elle en mourra
Vive la rose et le lilas
Peut-être qu’elle en mourra
Vive la rose et le lilas
https://www.youtube.com/watch?v=Xju0EtZlTMg
Quand on cherche » Juif traditionnaliste », Google suggère orthodoxe, Et orthodoxe à la neige, ça le fait. Va falloir laisser pousser les rouflaquettes, Passou. Et surtout farter. A la montagne on aime le cosmopolitisme.
sur slate:
« Mais Chrismukkah n’est pas une fête qui fait rire tout le monde. C’est ce qu’a pu constater Ron Gompertz après avoir lancé en 2004 le site Chrismukkah.com, sur lequel il vendait des cartes de vœux humoristiques mêlant des symboles d’Hanoucca et de Noël.
À l’époque, le mot «Chrismukkah» est sur toutes les lèvres. The O.C. a popularisé le concept un an plus tôt, le magazine Time le déclare comme un des buzzwords de l’année et le Chambers Dictionary l’intègre dans ses pages. Mais en parallèle, un débat agite les milieux chrétiens conservateurs qui voient d’un très mauvais œil le fait que la fête de Noël soit de plus en plus décorrélée du Christ, dont elle est censée célébrer la naissance.
Ron Gompertz se rappelle ce moment charnière:
«À l’époque, Chrismukkah était devenue quelque chose d’énorme. On en parlait aux États-Unis, en Angleterre, au Japon, partout dans le monde. Puis, à cause de mon site internet, j’ai commencé à recevoir des courriers de haine, et même carrément des menaces de mort de la part des fondamentalistes chrétiens. Ensuite, ce sont les rabbins qui ont commencé à m’appeler. Ils me disaient: “Tes grands-parents doivent se retourner dans leur tombe.” Pour eux, j’insultais leur héritage.»
Beaucoup de cinéphiles sur ce blog.
Pub, pub.
nous sommes tous freudiens ici ,donc révisons :
Il suffit d’une simple comparaison pour constater l’influence croissante de la terminologie psychanalytique. Les romans d’E.M. Delafield intitulés Provincial Lady, journaux intimes fictifs d’une ménagère de la classe moyenne, étaient très populaires dans les années 1930 et chacun des trois premiers tomes (publiés en 1930, 1932 et 1934) mentionne le complexe d’infériorité:
1930: (Je m’interroge: le complexe d’infériorité, sur lequel on écrit et dont on parle tant, n’est-il pas de nos jours en train de se déplacer de l’enfant vers le parent?)
1932: [Emma] ajoute que nous devrions bien nous entendre, car nous avons les mêmes complexes d’infériorité. La dame rousse et moi nous regardons avec une haine réciproque.
1934: Tout comme le complexe d’infériorité menace de me submerger totalement […]
Lorsque la Provincial Lady (qui n’a pas de nom) utilise le terme pour la première fois, c’est un concept étranger qui nécessite une introduction. Dans le deuxième livre, il est de toute évidence considéré comme une expression inhabituelle que le narrateur ne s’approprie pas, mais qui n’appelle pas de commentaire particulier à l’intention du lecteur. Enfin en 1934, le complexe d’infériorité ne fait plus l’objet d’introductions oratoires mais il est simplement glissé dans le récit sans tambour ni trompette. Ce microcosme des glissements linguistiques psychanalytiques reflète l’appropriation progressive du vocabulaire freudien par la classe intellectuelle moyenne.
Lapsus
On se rappelle surtout de Freud aujourd’hui pour ses lapsus [Freudian slip en anglais, littéralement «glissement freudien»]—cette erreur involontaire qui semble révéler des sentiments inconscients. Ils peuvent prendre la forme d’un mot incorrect, écrit ou parlé; voici l’exemple donné par le Concise Oxford Companion to the English Language:
She: What would you like: bread and butter or cake?
He: Bed and butter
[Elle : Que préférez-vous, du pain beurré ou du gâteau?]
Lui : Du sein beurré]
L’œuvre de Freud est citée plus de 150 fois dans l’OED, mais compte tenu du fait qu’il a écrit ses grandes œuvres en allemand, sa langue maternelle, presque toutes ses citations passent par le filtre des traducteurs. Dans certains cas, cela se limite à une simple traduction de mots qui existaient déjà en anglais et en allemand, combinés pour former un nouveau mot composé—comme dream interpretation (interprétation des rêves, 1913) ou father surrogate (substitut du père, 1950), ce dernier n’ayant été traduit qu’après la mort de Freud. D’autres cas, comme on le voit avec Fehlleistungen/parapraxis, sont plus complexes.
sur slate
c’est BLOOM qui doit nous faire un topo sur la « petite différence » en anglais!
sur KTO, ils évoquent un juif traditionniste… càd féru d’histoires littéraires traditionnelles… Ràv avec le « traditionnalisme judaïque », comme idéologie, je pense…
s’il veut fondre ses patries d’élection dans sa patrie de naissance.
peut-on opter pour plusieurs patries d’élection, avec passeports etc?
La gestion des masses implique, de structure, un rejet de la différence en termes de singularité individuelle. Elle résorbe la différence dans l’écart par rapport à la norme qui est définie par la moyenne, en termes de comportement. La différence, au sens psychanalytique, c’est-à-dire la différence appréhendée en dehors de toute perspective comparative, la différence pure, est non pertinente dans cette optique. Bien plus que cela, elle est haïe car elle porte avec elle la loi du ratage : elle s’enracine en effet dans le ratage fondamental chez le sujet parlant, soit le ratage du rapport. Il n’est pas possible de parler de différence – la petite comme les grandes – sans que s’introduise puis s’étale cette spécificité du parlêtre qu’est le non-rapport, sexuel et général. Or le discours du maître, comme celui de l’inconscient d’ailleurs, veut du rapport entre les parlêtres : mieux, il veut aujourd’hui un rapport équitable, égalitaire et communautariste. Le rapport implique non seulement la classe, c’est-à-dire la case, mais de plus il génère le sens, le bon si possible. La psychanalyse permet de savoir que la structure d’un tel rapport ramène implacablement à la logique du semblable, du double, autrement dit à l’imaginaire. C’est pourquoi il serait de la même farine d’opposer à la haine de la différence l’amour de la différence, dans un angélisme que la clinique analytique comme la discipline de l’histoire démentent et dont elles démontrent toujours la férocité ségrégationniste.
IN
L’amour du sinthome contre la haine de la différence
https://www.cairn.info/revue-la-cause-freudienne-2006-1-page-19.htm
CHOUETTE§
ON VA SAVOIR QUELS SONT CES ARBRES?
On ne le sait pas forcément, mais Google dispose d’un outil grâce auquel on peut effectuer une recherche à partir d’une image trouvée sur Internet. Une option très pratique qui permet d’identifier des lieux, des objets ou des personnes d’un simple clic. Cette solution est moins connue par rapport aux recherches Google images.
oupss: faiS gaffe! heureusement que je me relis.
« Chrismukkah n’est pas une fête qui fait rire tout le monde. »
»
c’est une évidence ! et si vous croisez quelqu’un qui vous dit : « moi Chrismocca c’est une fête qui me fait rire » évident qu’il se fout de vous !
déjà pour le repas de Chrismokka, quand tout le monde autour de la table regarde cette pauvre dinde farcie limite ils ont envie de pleurer.
ensuite y’a l’ouvrement des cadeaux de Chrismouqua, alors ça c’est un moment hyper triste de voir les gens déçus par ce qu’ils trouvent dans la boite alors que ceux qui l’ont offert n’ose pas dire qu’ils avaient pas assez de pognon pour acheter le modèle de luxe.
ensuite il y a le sapin de Chrismoquette qui vivait peinard dans sa forêt et qui comprend toujours pas comment il se retrouve dans ce salon avec tous ces trucs à la con sur la tronche gens l’étoile des neige ce qui lui fout grave les boules.
non Chrissemocca c’est le moment le plus triste de l’année.
Oui, et alii, Bernstein était aussi un immense pédagogue.
Sur le jeu entre diatonisme et le chromatisme, 5 mns de génie:
https://www.youtube.com/watch?v=Gt2zubHcER4
France musique diffuse parfois des extraits de ses conférences aux jeunes musiciens, auxquelles les parents inscrivaient leurs enfants dès leur naissance pour être sûrs d’avoir une place…
Dali – Métamorphose de Narcisse
http://www.lankaart.org/2015/03/dali-metamorphose-de-narcisse.html
To late ! (Baroz)
—
To late or not to late? Et réciproquement, sachant que selon le principe de Schoptzermann, « Rien de ce qui est fini n’est jamais entièrement achevé tant que tout ce qui est entrepris n’est pas complètement terminé ».
Audubon Avenue
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Aubudon, merveilleux peintre naturaliste français, Jean-Jacques, de son prénom, qui habitait dans ce qui est maintenant Washington Heights (Upper West Side, Uptown), non loin du Musée des cloîtres, seul lieu new-yorkais où résonnent la journée entière de somptueux chants grégoriens, YO!
Les canards disent que les Vrounzais ont le blues, O Mamy…
A en juger d’après les varients on les comprend:
« Omacron, Omacron micron blues Omacon blues, Omicron micron… »
« Ochioti, Ochioti, Ovaly, Ochioti blues, Ochioti valy… »
LES 3CIT2S D ‘ artistes voir beaux arts(et ultérieirement demander au lézard) sont des lieux cosmopolites
https://www.beauxarts.com/lifestyle/8-cites-dartistes-mythiques-a-denicher-a-paris/
Paris est une capitale cosmopolite et un lieu unique pour y voir tous les films du monde, et alii…
paris est une capitale cosmopolite: ça c’est de la pédagogie ECHANGISTE PREELECTORALE?
merci, je connais les cités d’artiste : une de mes amies originaire du portugal,et qui fut élevée en Champagne , enfermée dans une cave (nazisme), habitait dans une cité d’artiste
pour ce médicament expérimental administré par voie orale. Développé en France par une filiale du laboratoire américain Merck, MSD France, il devait être commercialisé sous le nom de « Lagevrio ».
comme quoi, le nom ne suffit pas!
Heights (Upper West Side, Uptown), non loin du Musée des cloîtres, seul lieu new-yorkais où résonnent la journée entière de somptueux chants grégoriens, YO!
Le long de l’Hudson.
Cloître déménagé des abords de Sommières, acheté par les Américains.
Heights (Upper West Side, Uptown), non loin du Musée des cloîtres, seul lieu new-yorkais où résonnent la journée entière de somptueux chants grégoriens, YO!
Saint Guilhem le Désert.
2 galeries sur place, deux au musée des cloîtres.
, « Rien de ce qui est fini n’est jamais entièrement achevé tant que tout ce qui est entrepris n’est pas complètement terminé ».
La Sagrada familia ?
Oui enfin, Bernstein et le chromatic porridge.
Tout le monde se met au porridge : cela a -t’il si grand intérêt ? Cherché le cahier manuscrit de recettes hier avec pâte à timbale et farce pâté en croûte pour la salaison.
. Pas tombé sur le carton où.
Ai sorti slt Bocuse offert par mon père en 1982 et le livre recettes du Thermomix que je vais réparer.
Y a-t-il quelque chose au monde que vous ne connaissiez pas ? Merci.
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